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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 18 novembre 2024.

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Transcription
00:00Compte tenu de l'état du marché immobilier, pas sûr qu'en rajouter une couche serait une bonne idée.
00:04Vous êtes agent immobilier vous-même ?
00:06Alors, je suis mandataire immobilier, oui, oui, tout à fait.
00:08Ah, vous allez nous expliquer ça.
00:10Vous nous parlerez de l'état du marché immobilier.
00:12Ce sera l'occasion de faire un point avec nos auditeurs et nos auditrices.
00:15Tout de suite à 13h01, c'est le rappel des titres.
00:17Les tracteurs et les agriculteurs se rappellent aujourd'hui au souvenir des pouvoirs publics
00:22et des automobilistes un peu moins d'un an après leur grande mobilisation sur les autoroutes du pays
00:28qui pourraient exprimer une fois de plus leur détresse, leur colère aussi
00:31alors que plane la menace de l'accord de libre-échange avec les pays du Mercosur.
00:35Quelques 80 manifestations sont prévues dans tout le pays aujourd'hui.
00:40La décision des Etats-Unis d'autoriser l'Ukraine à utiliser leurs missiles longue portée contre la Russie
00:45est de nature à jeter de l'huile sur le feu.
00:49C'est la réaction du Kremlin aujourd'hui.
00:51La France, de son côté, a réaffirmé que l'utilisation de missiles français
00:54par les forces ukrainiennes sur le sol russe restait, je cite, « une option ».
00:58Et puis Michel Polnareff, de retour à 80 ans le chanteur, dévoile aujourd'hui
01:04une nouvelle chanson « Sex et Terra » qui sera disponible sur toutes les plateformes dans une heure maintenant.
01:09Il annonce aussi un nouvel album le 28 février prochain
01:13et puis une tournée, ma dernière tournée, toujours en 2025.
01:18Louis Baudin, pas question de derrière mais de pluie.
01:22Vous ne l'attendiez pas, non ?
01:25Non, mais c'est vrai que derrière ou devant, de toute façon, elle tombera cette pluie
01:28sur toute la moitié nord.
01:30Quand je dis la moitié nord, c'est de la Bretagne au Nord-Pas-de-Calais,
01:33de la Normandie à l'Île-de-France, toutes les régions du Nord-Est.
01:36Cet après-midi, donc, ça sera nuage et pluie, plus ou moins soutenus,
01:40un peu plus au sud, de l'Atlantique jusqu'à la Franche-Comté.
01:43Là aussi, nous aurons beaucoup de nuages, mais un petit peu moins d'averses.
01:46Allez, avec un peu de chance, on passera à travers.
01:48Et puis encore plus au sud, toujours pour les mêmes,
01:50entre les Pyrénées, Languedoc-Roussillon, les Alpes,
01:53la Côte d'Azur, la Corse, ça restera encore ensoleillé.
01:56Attention au vent qui commence à se renforcer près de la Méditerranée
01:59jusqu'à 60 km heure, mais sur le littoral de la Manche,
02:02on ira jusqu'à 70 voire 80 km heure en fin de journée.
02:05Le tout avec des températures à peu près de saison,
02:088 à 12 degrés dans la moitié nord, 12 à 16 degrés dans le sud,
02:11et 16 à 20 degrés même près de la Méditerranée.
02:14Merci beaucoup, Louis Baudin.
02:20Moi, je me sens concernée par l'augmentation des frais de notaire.
02:25J'ai un fils qui habite Bordeaux qui voudrait accéder à sa première propriété
02:30et les frais sont déjà de 7 à 8 %, ça va encore augmenter,
02:33c'est toujours les mêmes qui payent. Je suis scandalisée.
02:37Moi aussi, Amélia nous a laissé ce message, je suis scandalisé.
02:43Marc est agent immobilier, on trouve des moyens
02:47pour finalement augmenter les prélèvements obligatoires,
02:50mais que ça ne se voit pas trop, parce qu'aujourd'hui,
02:53il y a 99 % de ceux qui nous écoutent qui n'ont pas prévu d'acheter
02:56un appartement ou un petit pavillon dans les prochains jours.
02:59Donc ils se disent, c'est pas grave, cette augmentation ne me touche pas.
03:02Oui, mais ils font toujours des coups comme ça, Marc.
03:05Ils se disent, il ne va pas y avoir une mobilisation de toute la France
03:08parce qu'on augmente les frais de notaire.
03:11Si quelqu'un d'entre nous décide d'acheter dans un an, dans deux ans,
03:15dans trois ans, dans cinq ans, même s'ils essaient de nous faire croire
03:18que c'est une augmentation temporaire,
03:21et bien voilà, ça nous coûtera un SMIC, ça vous coûtera un SMIC,
03:24ou deux de plus, voilà, ce sera, pense-t-il, un dollar.
03:28Mais pas tant que ça, Marc.
03:30Qu'en pensez-vous, vous, l'agent immobilier ?
03:32Les gens ne pensent plus à acheter dans un an, dans deux ans,
03:37dans trois ans, dans quatre ans.
03:38Les gens ne se projettent plus.
03:40Ça fait deux ans que le marché de l'immobilier,
03:42il est en berne pour toutes ces raisons.
03:45C'est que les gens ne se projettent plus.
03:478% de chômage sur 2025, 160 000 licenciements,
03:50des plans sociaux, des fermetures à gogo,
03:52le pouvoir d'achat, le climat social, sociétal, politique en berne.
03:55Comment voulez-vous que les gens se disent,
03:57les jeunes couples, les primo-accédants, ceux qui sont le plus touchés,
03:59se disent, ben dis-donc, et si on accédait à la propriété ?
04:02Non, les gens se disent, on reste peinards dans nos lois.
04:04Vous voyez, on est très bien comme ça.
04:08Alors, un point très important, je voudrais qu'on arrête d'appeler ça des frais de notaire.
04:11Appelons ça des frais d'Etat.
04:13Les gens s'imaginent que les notaires gagnent du pognon
04:15à vendre des maisons, c'est complètement faux.
04:17Complètement faux.
04:18Quand on retire la taxe départementale, la taxe communale,
04:20la taxe nationale, la contribution à la sécurité immobilière,
04:22il ne reste plus rien pour le notaire.
04:24Appelons ça des frais d'Etat.
04:26Notre invité, tout à l'heure, nous parlait de la vente
04:28d'une maison à Créteil autour de 300 000 euros.
04:30Et de mémoire, il nous expliquait que sur cette somme-là,
04:34les droits de mutation étaient d'un peu plus de 22 000 euros.
04:40Et les deux notaires se partageaient 3 600 euros de mémoire.
04:42Oui, c'est ça.
04:43Donc, ça faisait 1 800 pour chaque notaire.
04:45Mais si vous saviez le nombre d'offices notariales qui ferment,
04:50le personnel qui se réduit parce que les notaires,
04:52ils ne peuvent plus payer leur personnel.
04:54Ça devient infernal.
04:56Donc, en rajouter une couche...
04:58Oui, effectivement, les gens qui n'envisagent pas d'accéder à la propriété,
05:02pour eux, ils s'en contrefichent.
05:04Mais ils s'en contrefichent indirectement
05:06parce qu'on rajoute encore de l'eau au moulin des augmentations.
05:09On ne fait que ça.
05:11Comme me disait ma grand-mère,
05:13ce sont des économies de bout de chandelle.
05:15On supprime d'un côté l'envoi du chèque automatique
05:17pour le chèque énergie,
05:19on augmente les jours de carence,
05:21on augmente les frais de notaire.
05:23Il y a un moment où il faut arrêter.
05:25Merci Marc.
05:27Pour votre appel, je voudrais qu'on donne la parole à Franck.
05:29Bonjour Franck.
05:31Oui, bonjour.
05:33Vous êtes propriétaire, locataire, notaire.
05:35Expliquez-nous qui vous êtes.
05:37Je suis propriétaire d'un appartement que je vends.
05:39Donc effectivement, le prix va augmenter
05:41puisque l'acquéreur va devoir payer plus cher.
05:43Ou alors, il va falloir que je baisse mon tarif.
05:45Mais d'un autre côté,
05:47comme je veux racheter une maison,
05:49je suis perdant deux fois.
05:51Il faut vous dépêcher de vendre avant la fin de l'année civile.
05:53Oui madame, on est quand même déjà le 18 novembre.
05:55Non, je plaisantais Franck évidemment.
05:57Donc ça va me faire 1300 euros
05:59à donner en plus d'un côté.
06:01Il va falloir que je baisse
06:04environ 1200 euros de l'autre côté.
06:06Vous habitez dans quel endroit, mon cher Franck ?
06:08Alors moi, je suis sur la côte.
06:10Je suis à Fort-Marron-Plage.
06:12C'est un appartement,
06:14c'est ma résidence principale.
06:16Et en plus de ça,
06:18on nous parle bientôt de taxer
06:20de la plus-value sur les résidences principales.
06:22Encore davantage qu'avant.
06:24Donc je pense que
06:26ça commence vraiment à bien faire.
06:28En fait, celui qui est locataire,
06:30effectivement,
06:32la chaudière ne tombe pas,
06:34on appelle le propriétaire.
06:36Il n'y a pas beaucoup de prêts.
06:38Le jour où il se retrouve en retraite,
06:40il va toucher des aides.
06:42Le propriétaire ne touche pas l'aide.
06:44Avec la difficulté pour les locataires
06:46actuellement, c'est de trouver un logement
06:48parce qu'on sait qu'à ce niveau-là,
06:50le marché, en revanche, est très tendu.
06:52Merci mon cher Franck.
06:54Après, effectivement, j'insiste aussi sur le fait
06:56que ce ne sont pas des prêts de notaire,
06:58ce sont des prêts d'acquisition.
07:00Les prêts de notaire ne touchent pas grand-chose en fait.
07:02Oui, on l'a vu, sur 22.000 euros,
07:04ça a été rappelé à l'instant,
07:06sur 22.000 euros de frais de mutation,
07:08d'acquisition, il y avait 3.600 euros
07:10que se partageaient deux agences notariales.
07:12Ça faisait 1.800 pour le vendeur
07:14et 1.800 pour l'agence de l'acheteur.
07:16Merci mon cher Franck.
07:18Merci Marc. On va prendre Michel.
07:20Bonjour Michel. Qui êtes-vous mon cher Michel ?
07:22Bonjour. Merci de me prendre à l'antenne.
07:24Je voulais dire,
07:26je voulais vous passer un petit message
07:29à savoir les frais d'agence.
07:31Moi je viens d'acheter
07:33une maison en Charente-Maritime
07:35et effectivement,
07:37sans les frais d'agence
07:39qui s'élevaient à 13.000 euros,
07:41alors moi je suis passé en direct
07:43avec le propriétaire,
07:45ça s'est très très bien passé.
07:47J'ai néanmoins payé des frais de notaire
07:49qui s'élevaient à 18.000 euros
07:51sur une somme de
07:53un peu moins de 300.000 euros
07:55mais les 1.500 euros
07:57dont le monsieur a fait référence,
07:59moi ça m'a permis aussi de
08:01payer des frais de plomberie
08:03quand je suis arrivé,
08:05quelques réparations d'électricité
08:07et un peu de peinture.
08:09D'accord. Alors ça veut dire que si jamais
08:11non mais Michel, très bien, vous avez acheté cette maison
08:13à peu près aux alentours de 300.000 euros,
08:15vous n'avez pas payé les frais d'agence,
08:17l'agence immobilière, ça c'est bien parce que vous êtes passé en direct,
08:19mais si
08:21il y avait déjà eu cette
08:23augmentation des frais de mutation,
08:25l'augmentation des frais d'acquisition
08:27dont parle Michel Barnier,
08:29de 0,5%, vous auriez
08:31acheté quand même ?
08:33J'aurais acheté quand même, moi mon budget
08:35était serré parce que vivant seul,
08:37j'ai cherché
08:39cette maison, j'ai trouvé cette
08:41maison après un an
08:43d'effort et effectivement
08:45le prix correspondait parfaitement
08:47à mon budget. Rajouter
08:491.500 euros, ça m'aurait diminué
08:51les quelques travaux que j'ai envie de faire.
08:53Vous voyez un peu
08:55de plomberie, mais
08:57il faut aussi travailler sur les frais d'agence,
08:59les agences c'est une honte,
09:01elles prennent trop cher,
09:0313.000 euros pour une
09:05visite ou deux pour
09:07remplir un compromis de vente,
09:09moi je l'ai fait tout ça avec le notaire,
09:11ça s'est très très bien passé.
09:13C'est toujours la même chose,
09:15mais l'agence quand vous êtes vendeur, elle vous
09:17trouve le client,
09:19quand vous êtes acheteur, elle vous trouve le bien.
09:21Oui.
09:23Elles ont des salariés,
09:25elles ont de l'immobilier, des locaux.
09:27Je suis d'accord, mais on
09:29peut très très bien se passer
09:31d'une agence, on peut aller
09:33sur leboncoin, on peut aller sur
09:35solos.com, on peut aller
09:37et après négocier avec un propriétaire
09:39ou le propriétaire et ça
09:41se passe très très bien.
09:43Merci mon cher Michel, je vous coupe un peu
09:45le sifflet parce qu'on a un programme très tendu
09:47aujourd'hui, merci vous réagissiez au fait que
09:49le premier ministre souhaite augmenter
09:51les frais d'acquisition
09:53de 0,5%
09:55ce qui ferait une augmentation
09:57d'environ 1500 euros
09:59sur un bien dans l'ancien
10:01de 300 000 euros à peu près, pour que ça vous fasse
10:03une idée d'échelle.
10:05Dans un instant, la colère des agriculteurs ?
10:07Tout à fait.
10:20Avec Eric Brunet et Céline Landreau.
10:23Je soutiens totalement les agriculteurs
10:25dans leurs revendications, par contre
10:27je n'accepte pas, en tant que citoyen
10:29qui n'y est pour rien, dans la misère
10:31de certains corps professionnels,
10:33d'être bloqué,
10:35d'être embêté, que je ne puisse
10:37pas me déplacer, voir ma famille,
10:39me rendre à mon travail, qu'ils manifestent aux endroits
10:41stratégiques et pas pour
10:43emmerder les autres concitoyens.
10:45Voilà pour le message de
10:47Didier sur le répondeur
10:49du 3210.
10:51Nous sommes avec un agriculteur
10:53qui s'appelle Mathieu. Mon cher Mathieu, bonjour.
10:55Bonjour Eric.
10:57Les agriculteurs avaient prévenu qu'ils ressortiraient
10:59les tracteurs sur les routes de France
11:01si on ne respectait
11:03pas les engagements qui avaient été donnés
11:05par le gouvernement de Gabriel Attal
11:07en début d'année.
11:09Et ils sont effectivement de retour sur les routes
11:11pour faire part de leur colère, Mathieu.
11:13Vous, vous êtes en colère, vous aussi ?
11:15Tout à fait, oui.
11:17Et je voudrais faire une aparté tout de suite
11:19parce que j'entendais une auditrice tout à l'heure
11:21qui disait qu'on était assez aidés.
11:23Alors pour contextualiser, l'agriculture
11:25européenne, elle est à l'hectare
11:27deux fois moins subventionnée que les Etats-Unis, par exemple.
11:29Il faut quand même le savoir, on va mettre ça
11:31quand même dans un vrai contexte. Pourquoi ?
11:33Parce que l'alimentation, c'est quand même une arme.
11:35C'est très important.
11:37Ça pourrait déstabiliser quand même des zones géographiques.
11:39On a la chance d'avoir une possibilité
11:41de produire de l'alimentation
11:43sous nos latitudes. Et il faut quand même
11:45s'en rendre compte parce que vous allez au Moyen-Orient,
11:47c'est pas du tout la même histoire. Donc il faut regarder
11:49aussi ça avec un oeil, en fait,
11:51avec une vision historique. C'est une aparté.
11:53Pourquoi vous, vous êtes en colère ?
11:55Pourquoi est-ce que vous allez manifester ?
11:57J'ai commencé
11:59hier soir. On est en pleine période de travail.
12:01Je descends de la moissonneuse batteuse pour
12:03pouvoir faire passer quelques messages.
12:05On est en pleine récolte de maïs grains.
12:07Mais oui, hier soir, on a été
12:09masquer les panneaux des villages
12:11sans respect, sans détériorer le matériel
12:13parce que c'est pas du tout l'objectif.
12:15Et on a bâché ces panneaux
12:17en marquant non Mercosur.
12:19Parce que toute la thématique qu'on a abordée l'année dernière
12:21sur les problèmes de compétitivité qu'on a
12:23parce qu'on a des normes qui sont aujourd'hui
12:25incompréhensibles et de plus en plus drastiques.
12:27Là, ça vient se heurter
12:29sur un non-sens
12:31qui est d'ouvrir complètement
12:33les marchés à des produits qui ne respectent pas
12:35ce qu'on a fait. Alors Mathieu, vous êtes dans quel
12:37coin déjà de France, Mathieu ? Je suis dans l'Aisne, près de
12:39Thierry. D'accord, et vous êtes plutôt céréalier ?
12:41Vous faites quoi ? Oui, tout à fait, céréales,
12:43des crabes, du lin, du maïs.
12:45Faites-nous le Mercosur pour les nuls.
12:47Vous connaissez cette collection de livres-là ?
12:49Le catholicisme pour les nuls,
12:51la bourse
12:53pour les nuls, l'Europe pour les nuls.
12:55Faites-nous le Mercosur pour les nuls.
12:57Expliquez-nous, en trois phrases
12:59simples, ce qu'est ce Mercosur
13:01et en quoi il menace l'agriculteur
13:03que vous êtes.
13:05Baisse de droit de douane sur une
13:07quantité de volume définie, d'accord ?
13:09Ou même zéro droit de douane.
13:11C'est un échange va-et-vient entre Mercosur
13:13et l'Europe. Pour faire simple, eux,
13:15ils nous ramènent de l'alimentation,
13:17ils peuvent nous ramener aussi, ça sera de la volaille,
13:19ça sera du porc, ça sera du bœuf,
13:21ça sera du sucre, ça sera aussi de l'éthanol.
13:23Aujourd'hui,
13:25l'accord parle de
13:2750% de l'éthanol qui est produit en France.
13:29Mais Mathieu, si j'étais taquin,
13:31parce que je connais la suite, je vous répondrais
13:33c'est formidable pour un consommateur
13:35que l'Amérique du Sud nous envoie
13:37des volailles, de l'éthanol,
13:39comme ça, sans droit de douane,
13:41on va avoir dans nos étals de
13:43supermarchés, chez nos bouchers,
13:45on va avoir beaucoup plus de
13:47variétés de produits. C'est formidable de manger
13:49du bœuf argentin et
13:51des ovins brésiliens.
13:53Écoutez, allons-y. Alors, on verra bien.
13:55Il va falloir faire des études épidémiologiques
13:57pour voir dans le temps ce que ça donne. Si on nous pose un can
13:59très strict, très environnemental
14:01et on peut l'entendre, on ne peut pas par ailleurs
14:03nous envoyer autre chose. Tu fais une petite
14:05impartialité. Non, non, mais Mathieu, je vous taquinais.
14:07C'est parce que je voulais vous obliger
14:09à répondre qualité.
14:11C'était ce que vous disiez
14:13à celles et ceux qui nous écoutent sur RTL
14:15qu'un bœuf,
14:17du bœuf brésilien,
14:19c'est pas tout à fait, même pas du
14:21tout la même chose que du bœuf français.
14:23C'est ça, en fait, l'idée de base.
14:25En fait, il y a des notions de bien-être animal,
14:27il y a des notions d'hormones de croissance,
14:29il y a des notions d'antibiotiques, on le voit bien.
14:31Nous, on fait quand même des progrès depuis une vingtaine d'années.
14:33On n'utilise pratiquement plus d'antibiotiques.
14:35Donc, il y a quand même...
14:37Moi, j'ai des amis qui sont éleveurs aujourd'hui.
14:39Il faut s'imaginer qu'un contrôle vétérinaire en France,
14:41on ne rigole pas quand on envoie
14:43les contrôles vétérinaires qui viennent.
14:45Et on est sur des échelles d'entreprises
14:47familiales avec la difficulté administrative
14:49à gérer ce genre de choses. La pression qu'on peut avoir.
14:51Et là, on ouvre toutes les vannes à tout va.
14:53Mais c'est aberrant.
14:55Ça veut dire qu'un bœuf, même si vous êtes céréalier,
14:57ça veut dire qu'un bœuf brésilien,
14:59il a été élevé aux hormones
15:01de façon massive, aux antibiotiques
15:03de façon massive.
15:05Toutes ces choses-là que nous n'avons pas.
15:07Un poulet, par exemple.
15:09Un poulet standard. Donc, le poulet,
15:11on va dire, en très calme, qui permet
15:13de nourrir la masse. Moi, j'ai des enfants.
15:15Je ne peux pas offrir du Label Rouge
15:17à mes enfants dans les cantines. Donc, il faut quand même qu'on se nourrisse.
15:19On est quand même 70 millions de Français.
15:21Un poulet, aujourd'hui, standard,
15:23qui doit être poussé en 45 ou 50 jours,
15:25on a à peu près, sur la même durée,
15:27au Brésil, il va faire 20%
15:29de masse en plus, grâce
15:31à ses activateurs
15:33de croissance.
15:35Je vous laisse imaginer le rendement.
15:37On est dans de la chimie, là.
15:39Bonjour, Jean-Michel.
15:41Oui.
15:42Jean-Michel, comme Mathieu, vous nous avez appelés pour réagir
15:44à cette colère agricole.
15:46On le rappelle, plus de 80 mobilisations
15:48à travers tout le pays
15:50aujourd'hui. Vous comprenez
15:52cette mobilisation
15:54de vos confrères. Vous y participez peut-être, vous aussi,
15:56Mathieu.
15:57Oui. Bonjour, Céline et bonjour, Eric.
15:59Pour le moment, je n'y participe pas encore.
16:01L'hiver dernier, j'avais participé
16:03au barrage
16:05qu'il y avait eu
16:07à Poitiers. Là, pour le moment,
16:09comme ça commence juste,
16:11j'attends un peu
16:13de savoir ce que souhaite
16:15faire le département. Il a
16:17préconisé de basher
16:19les panneaux d'entrée
16:21de l'agriculture.
16:22Quand vous dites le département, c'est les organisations syndicales locales,
16:24ce n'est pas le conseil départemental.
16:26Oui, c'est ça.
16:28Les organisations départementales
16:30agricoles, oui.
16:32Mais, vous savez,
16:34il y a un scénario
16:36que personne n'explore
16:38et qui, finalement, pourrait être une solution
16:42pour quasiment tout le monde.
16:44C'est, finalement, de
16:46permettre aux agriculteurs français
16:48de produire au même prix
16:50que les agriculteurs brésiliens.
16:52Pourquoi est-ce qu'on s'intéresse
16:54à la viande brésilienne
16:56ou au céréal brésilien ou,
16:58comme l'a dit Mathieu avant, je crois,
17:00à l'éthanol brésilien ?
17:02Tout simplement parce qu'il est moins cher.
17:04Donc, si, en France,
17:06on arrive à produire au même prix que les brésiliens,
17:08on peut ouvrir les frontières
17:10comme on veut. Leclerc, il n'ira pas acheter
17:12au Brésil, il viendra acheter
17:14en Normandie, dans la Vienne,
17:16dans l'Allier.
17:18J'aimerais bien, quand même, qu'on se pose la question
17:20de savoir, est-ce qu'on ne peut pas
17:22supprimer des normes
17:24dont certaines sont
17:26épouvantablement abusives
17:28et même coercitives,
17:30pour permettre aux agriculteurs de lutter
17:32contre la concurrence des loyers
17:34qui vient d'ailleurs ?
17:35Mais vous, Jean-Michel, vous avez envie
17:37d'élever des bovins aux hormones de croissance,
17:39les bourrés d'antibiotiques ?
17:41Alors, attendez.
17:43Ils utilisent des hormones.
17:45Ils utilisent des antibiotiques.
17:47Dire qu'ils sont bourrés,
17:49j'en suis pas sûr.
17:51Après, il y a deux choses.
17:53Est-ce que... Attendez, vous savez pas,
17:55ce matin, là, j'ai vu deux choses intéressantes.
17:57Il y a 7 millions de personnes en France
17:59qui ne peuvent pas s'alimenter correctement.
18:01Et le Medef a dit,
18:03c'est dans la revue La Dépêche,
18:05nous, on ne craint pas la concurrence
18:07dans la mesure où on a les mêmes armes.
18:09Nous, agriculteurs,
18:11on ne réclame rien d'autre.
18:13Regardez la filière bio,
18:15qui est une filière qu'on a longtemps
18:17qualifiée d'excellence.
18:19Qu'est-ce qui l'a ruinée ?
18:21Le fait que ce soit trop cher.
18:23Le fait que les produits bio étaient trop chers.
18:25On est dans un pays
18:27dans lequel il n'y a plus d'argent.
18:29Où les gens ont peu d'argent.
18:31Est-ce qu'il est raisonnable
18:33d'interdire à ces gens-là de s'alimenter
18:35parce que
18:37on produit plus cher ?
18:39L'honnêteté intellectuelle des politiques,
18:41ce serait de dire,
18:43si cet accord pose un problème
18:45pour certains secteurs d'activité,
18:47ceux qui en bénéficient
18:49ou bien ceux qui en bénéficient
18:51indemnisent les perdants.
18:53Les gagnants de cet accord indemnisent les perdants.
18:55Ou alors, si vraiment ce n'est pas possible,
18:57on permet aux agriculteurs
18:59français
19:01de produire
19:03au même niveau d'exigence
19:05que les produits que l'on importe.
19:07Il y a des questions sur les coûts de santé publique aussi.
19:09Vous voyez,
19:11c'est intéressant.
19:13Il serait intéressant de faire une enquête
19:15sanitaire pour savoir
19:17comment va le peuple brésilien,
19:19comment va le peuple canadien,
19:21le peuple américain,
19:23comment vont les peuples avec lesquels
19:25on est en concurrence.
19:27Ça me paraît quand même assez facile à faire.
19:29Il y a des systèmes de santé partout
19:31qui permettraient de savoir.
19:33Votre approche est intelligente.
19:35On a compris
19:37que les coûts de production...
19:39Les coûts de production en France...
19:41Mais vous vous attaquez
19:43à un totem car on le sait,
19:45à chaque fois qu'il y a une grève,
19:47vous parlez par exemple
19:49de la mise en concurrence
19:51de certains tronçons de la SNCF.
19:53Les Allemands se positionnent,
19:55les Espagnols se positionnent
19:57pour faire des liaisons ferroviaires.
19:59À chaque fois, ils sont moins dix ans.
20:01À chaque fois, ça coûte moins cher.
20:03On sait que dans tous les domaines,
20:05les coûts de production en France
20:07sont les plus élevés du monde.
20:09Donc effectivement,
20:11c'est pour payer. Je n'ai pas financé
20:13le modèle social français. Je ne sais pas pour quelles raisons.
20:15Mais vous avez raison. À chaque fois,
20:17vous avez raison de dire
20:19« Regardons les Canadiens, comment font-ils ? »
20:21De toute façon, c'est terrible.
20:23On n'y arrivera pas parce que
20:25nous avons les coûts de production les plus élevés du monde.
20:27Peut-être que nos viandes
20:29sont les plus qualitatives du monde aussi,
20:31Jean-Michel. Mais c'est un drame français, ça.
20:33À chaque fois qu'on est mis en concurrence
20:35avec un voisin, c'est compliqué
20:37parce que les bovins chez nos voisins
20:39seront toujours moins chers, Jean-Michel.
20:41C'est un peu démoralisant, non ?
20:43Pique. Avant d'autoriser
20:45les hormones de croissance et toutes ces choses-là.
20:47Il y a des choses qui sont
20:49très simples à mettre en place.
20:51C'est la capacité qu'on va
20:53donner aux agriculteurs de lutter contre
20:55le changement climatique, notamment la sécheresse.
20:57Oui, mais vous ne me répondez pas, là.
20:59Ce n'est pas le sujet. On parlait de coûts de production.
21:01Les coûts de production
21:03sont liés aussi
21:05au fait qu'on ne récolte
21:07pas régulièrement à cause
21:09des accidents climatiques.
21:11Potentiellement, si vous pouvez faire
21:137 tonnes de blé par an, par hectare,
21:15c'est formidable.
21:17Sauf que si une année, vous faites 7 tonnes
21:19et l'année d'après, vous faites 3 tonnes,
21:21vous commencez à mettre le secteur en difficulté.
21:23Sauf, Jean-Michel, que les accidents climatiques
21:25sont là pour tout le monde. Restez avec nous, mon cher
21:27Jean-Michel, car Jean-Alphonse Richard
21:29vient d'entrer dans le studio. Bonjour, Jean-Alphonse.
21:31Bonjour à tous les deux. L'heure du crime, 14h.
21:33Alors, c'était il y a deux mois.
21:35Vous connaissez parfaitement cette histoire. C'était le 20 septembre
21:372024. La disparition et la mort
21:39de Philippine, étudiante,
21:41modèle à l'université Paris-Dauphine,
21:4319 ans. On va retrouver son corps
21:45à 100 mètres de la fac, à demi
21:47enterré dans le bois de Boulogne.
21:49Elle aurait été étouffée et violée.
21:51Un crime abject et puis un suspect
21:53très vite identifié. C'est un Marocain.
21:55T'as Walidat, 22 ans.
21:57Il va être arrêté.
21:59Il était sous OQTF, c'est-à-dire
22:01qu'il avait l'obligation de quitter le territoire.
22:03Évidemment, l'affaire s'est retrouvée sur le terrain
22:05politique. Il a été extradé.
22:07On fait le point
22:09aujourd'hui sur l'enquête. Que dit
22:11le dossier ? Le point incomplet sur
22:13l'affaire Philippine, l'étudiante
22:15tuée au bois de Boulogne. C'est à 14h sur RTL.
22:17Et on sera avec vous
22:19tout à l'heure, Jean-Alphonse. Dans un instant,
22:21on continue de parler colère
22:23agricole avec Serge,
22:25notamment. Bonjour, Serge.
22:27Ça va très bien.
22:29Je crois que vous avez du mal à soutenir les agriculteurs
22:31cette fois-ci, je me trompe ? Oui, tout à fait.
22:33Je trouve que ça devient
22:35politique et ils
22:37engueulent la moitié de ce qui avait été promis.
22:39Serge, vous gardez vos arguments ?
22:41Vous nous les détaillez dans un instant ?
22:43Oui, tout à fait. Merci. A tout de suite.
22:45Jusqu'à 14h,
22:47les auditeurs ont la parole sur RTL.
22:53Vous écoutez RTL midi,
22:55les auditeurs ont la parole. La colère
22:57agricole s'exprime à nouveau
22:59sur les routes du pays. Vous la comprenez ?
23:01La soutenez ou pas ? On revient
23:03dans 60 secondes.
23:05Céline Landreau et Éric Brunet,
23:07les auditeurs ont la parole sur RTL.
23:11Bonjour, Éric. Bonjour, Céline.
23:13Si ce traité Mercosur est
23:15appliqué, alors nous aurons des produits
23:17qui ne répondent pas aux normes
23:19françaises. Les gens seront malades
23:21car ils les achèteront puisque moins
23:23chers. C'est vraiment lamentable.
23:25Il faut manger sain, il faut manger français.
23:27Alors, ce traité du Mercosur,
23:29on n'en veut pas en l'état.
23:31Voilà. Qui c'est ce monsieur ?
23:33C'est Jean-François qui nous a laissé ce message.
23:35On vous rappelle que vous pouvez, toute la journée,
23:37nous laisser vos messages, réagir
23:39à l'actualité, quelle qu'elle soit,
23:41sur l'application RTL et
23:43au 3210. C'est clair, avec Jean-François, c'est clair.
23:45Le 3210, c'est aussi...
23:47Et aussi l'application,
23:49justement, à l'écrit. Bonjour, Céline.
23:51Oui, on l'a dit. Allez-y, on vous écoute.
23:53Une réaction de Raoul
23:55au 3210 sur l'appli.
23:57Je soutiens 200% et j'irai même sur
23:59les points de blocage. Josette et Sylvie,
24:01bien sûr qu'il faut les soutenir.
24:03On ne peut pas tourner le dos à ceux qui nous
24:05nourrissent. Et puis d'autres auditeurs, comme
24:07Thomas, Viviane ou Serge, d'ailleurs, qu'on entendra,
24:09nous disent qu'ils soutenaient les agriculteurs
24:11en janvier, mais qu'ils n'adhèrent plus
24:13aujourd'hui au mouvement des agriculteurs.
24:15Il est où l'auditeur, là,
24:17qui soutenait pas les agriculteurs ?
24:19Bonjour, Céline.
24:21Comment allez-vous ?
24:23Oui, je soutiens
24:25plus parce que je trouve que
24:27ils ont obtenu déjà la moitié de ce qu'ils avaient demandé.
24:29Moi, je trouve que ça devient
24:31politique. Alors Mercosur,
24:33il a été négocié dans les années 90,
24:35donc maintenant, il n'est plus du tout de...
24:37Il y a un truc que je ne comprends pas, Serge.
24:39Vous avez dit qu'ils n'ont fait que
24:41la moitié de...
24:43Ils n'ont obtenu que la moitié de ce qu'ils avaient demandé.
24:45Ils n'y sont pour rien, les agriculteurs.
24:47Justement, c'est pour ça qu'ils font grève.
24:49Justement, le reste va venir,
24:51mais je pense qu'il faut être un peu patient
24:53et que le Mercosur, tout le monde en parle,
24:55mais il sera obligé d'être négocié
24:57puisqu'il a été négocié en 90,
24:59dans les années 90,
25:01et que le monde a bien changé et qu'il y a
25:03des perdants et des gagnants.
25:05Les gagnants, c'est les viticulteurs qui vont
25:07pouvoir vendre. Moi, je regardais
25:09un reportage hier où il y a un viticulteur
25:11qui vendait sa bouteille d'10 euros
25:13là-bas à Valais 12 et quelques.
25:15Il va pouvoir la vendre 10 euros, donc il va pouvoir
25:17vendre davantage. Après, il y a des perdants
25:19et des gagnants, je suis d'accord.
25:21Vous voulez dire que comme on supprime les barrières
25:23douanières entre
25:25cette Amérique du Sud et l'Europe,
25:27désormais, il y aura
25:29peut-être des gens
25:31qui vendent des bouteilles d'alcool français
25:33par exemple, qui les vendront plus cher
25:35ou qui les vendront mieux, ou de façon
25:37en nombre plus importante.
25:39Oui, il y aura des gagnants et des perdants.
25:41Moi, ce qui m'amuse, c'est que
25:43tous les gens qui vous disent
25:45qu'ils soutiennent les agriculteurs, j'aimerais ouvrir leur frigo
25:47et regarder parce que, franchement,
25:49moi, je connais beaucoup de gens qui disent
25:51qu'ils soutiennent les agriculteurs et qu'ils achètent
25:53des produits pas forcément français.
25:55Ça, c'est certain.
25:57Donc, il faut être cohérent dans la vie.
25:59C'est pour ça que moi, au départ, je les ai soutenus.
26:01J'ai fait l'effort d'acheter français.
26:03J'achète toujours français, mais
26:05je vous dis franchement, des fois,
26:07par exemple, un jambon de parme,
26:09je préférerais prendre un jambon de parme,
26:11qui est de meilleure qualité, qu'un jambon français.
26:13Jean-Michel,
26:15vous êtes toujours avec nous ?
26:17Oui, oui, je regarde dans mon frigo.
26:19C'est l'origine des produits que j'ai dedans.
26:21Qu'est-ce que vous correspondez à Serge ?
26:23Racontez-nous votre frigo.
26:25Alors, j'ai de la crème fraîche
26:27et lévire.
26:29J'ai du lait, merci le patron.
26:31J'ai du Roquefort.
26:33J'ai du
26:35Saint-Hubert. Ça, c'est fabriqué
26:37en Lorraine.
26:39J'ai des lentilles du Puy.
26:41En vin, j'ai du
26:43Côte du Lot, enrosé.
26:45J'ai du
26:47Colombard
26:49Uni Blanc. Ça, c'est quoi ?
26:51Ça vient d'où ?
26:53C'est Côte de Gascogne.
26:55Ah oui, le Colombard.
26:57Le Colombard, c'est chez moi. C'est du Côte-Saint-Angers.
26:59Voilà. J'ai de la salade
27:01de... Comment ça s'appelle ?
27:03De Loire-Atlantique.
27:05Et puis, voilà.
27:07Vous, vous êtes quelqu'un qui fait très attention
27:09à ce qu'il achète, d'acheter des produits issus de l'agriculture française.
27:11Parce que c'est du 100%
27:13ce que vous m'avez raconté, là.
27:15Oui. Alors, attendez. Parce que
27:17j'ai acheté
27:19des oranges, qui ne sont pas françaises,
27:21des clémentines...
27:23Ah si, les clémentines, je croyais qu'elles viennent de Corse.
27:25Mais le pamplemousse, je crois qu'il vient de...
27:27Je ne me souviens plus s'il vient de Floride ou d'Israël.
27:29Bon, c'est du 90%.
27:31Voilà.
27:33Vous voyez, Serge ?
27:35Ce que je voulais dire, c'est que vous avez quand même des produits
27:37transformés. Par exemple,
27:39je vous donne un exemple très, très simple.
27:41Vous avez des marchés où on vous dit que les produits
27:43sont français, et quand vous y allez à 5h du matin,
27:45vous regardez, ça vient d'Espagne, du Portugal
27:47et autres, et on vous fait passer ça pour des produits français.
27:49Oui, oui, vous regardez les packagings. Moi aussi,
27:51je me suis toujours posé des questions.
27:53Je me suis toujours posé des questions sur les gens, même au restaurant,
27:55qui vous disent, non, mais vous savez, c'est
27:57une viande bovine qui nous vient du Lot.
27:59Ouais, alors...
28:01Ouais, bon, comment savoir ?
28:03Éric ? Oui ?
28:05Pour revenir un peu plus
28:07généralement, l'Union européenne
28:09a programmé un
28:11Green Deal, c'est-à-dire
28:13un accord vert
28:15qui vise à verdir
28:17toute l'économie européenne.
28:19En France, ça s'est trad... Enfin,
28:21pour l'agriculture, pardon, pas en France, pour l'agriculture,
28:23ça s'est traduit par le Farm to Fork.
28:25Le Farm to Fork, c'est
28:27augmenter la quantité de produits bio
28:29et surtout retirer de la production
28:31agricole 20% des terres agricoles.
28:33Vous comprenez bien que
28:35d'un côté, signer un accord avec
28:37des pays étrangers et puis
28:39de l'autre côté, programmer
28:41délibérément, consciemment
28:43une décroissance agricole,
28:45vous comprenez
28:47que ça ne tient pas la route, c'est absurde
28:49et c'est en ça que l'Union
28:51européenne, moi je suis né avec,
28:53est en train de perdre
28:55de l'intérêt, c'est parce que
28:57ils prônent une décroissance
28:59intérieure et ils autorisent
29:01des importations
29:03qui ne
29:05conviennent pas aux mêmes normes
29:07qu'eux-mêmes proposent.
29:09Merci les amis, merci beaucoup.
29:11Quelque chose me dit Céline Landreau, qu'on va
29:13continuer ces prochains jours à parler
29:15de la chose agricole.
29:17Et on aura peut-être l'occasion à ce moment-là d'entendre
29:19Isabelle, pardon Isabelle, on est un peu pris par
29:21le temps, on n'a pas pu tous vous passer
29:23à l'antenne. Oui parce qu'on voulait parler musique.
29:25C'est ça, parce qu'on était avec
29:27Philippe Manoeuvre, il y a un peu plus
29:29d'une heure maintenant qu'il nous présentait
29:31sa discothèque Rock Ultime, on a eu envie
29:33de vous entendre et vous,
29:35c'est quoi votre album rock préféré ?
29:37A tout de suite.
29:59C'est un double album.
30:01C'est un petit cadeau de Damien, le réalisateur.
30:03Comme tout à l'heure, vous nous avez dit que c'était votre album préféré.
30:05Eh bien ça,
30:07c'est les années 80
30:09et c'est mon album de rock préféré.
30:11Ça change tous les jours, mais j'adore.
30:13C'est marrant qu'on se pose cette question, c'est
30:15Philippe Manoeuvre, le légendaire chroniqueur
30:17rock, qui est né avec le rock, il le rappelait,
30:19il est né en 54, donc il a 70 ans
30:21et qui a fait un livre sur
30:23la discothèque, les disques, les
30:2533 tours comme on disait à l'époque, les vinyles,
30:27les plus importants de notre histoire.
30:29Et c'est une vraie bonne question, c'est quoi le vinyle le plus
30:31important dans l'histoire du rock pour vous ?
30:33Vous m'avez demandé mon préféré tout à l'heure,
30:35et maintenant le plus important.
30:37Je vous ai dit tout à l'heure, Patti Smith.
30:39Mais tout à l'heure, les gens n'étaient peut-être pas là.
30:41Je vous le redis, pour les nouveaux arrivants, qu'il faut écouter en lisant
30:43Just Kids, son superbe
30:45livre également. Patti Smith.
30:47On accueille Cerise. Bonjour Cerise.
30:49Bonjour. Cerise, les auditeurs qui nous
30:51appellent, vous connaissent peut-être déjà
30:53parce que vous faites partie de l'équipe des standardistes
30:55et la musique a une place très importante
30:57dans votre vie, donc on voulait avoir
30:59le vôtre. Votre album rock préféré, c'est quoi ?
31:01Alors moi, c'est Abbey Road des Beatles.
31:03Déjà, c'est mon groupe préféré.
31:05Dedans, il y a la chanson Octopus
31:07is Garden, c'est la chanson avec laquelle j'ai
31:09découvert quand j'avais 10 ans.
31:11Ils ont chacun chanté et composé au moins une chanson
31:13sur certains albums. Et puis,
31:15il y a l'emboîtement des trois dernières chansons
31:17qui me provoquent une émotion particulière.
31:19Ça me rappelle beaucoup la dernière fois que j'ai vu
31:21Paul McCartney en concert.
31:23Je peux vous demander votre âge, Cerise ?
31:25Non, j'ai 27 ans.
31:27Et cet album, il est malgré tout...
31:29Oui, mais ça fonctionne
31:31beaucoup à l'émotion, je trouve.
31:33Quand on écoute de la musique,
31:35parfois, on ne peut pas forcément expliquer.
31:39Les Beatles, c'est un mythe et une légende.
31:43Bonjour, Marlon.
31:45Marlon, vous êtes avec nous ?
31:47Oui, bonjour.
31:49Racontez-nous,
31:51on vient d'entendre Cerise
31:53qui nous vantait toute l'émotion
31:55que peuvent lui procurer les Beatles.
31:57C'est quoi votre album rock préféré ?
31:59Mon album préféré, c'est
32:01Stadium Accardium des Red Hot Chili Peppers.
32:03Il y a une histoire particulière
32:05derrière la découverte de cet album
32:07pour vous ? Comment ça s'est passé ?
32:09En fait, oui, c'est au début
32:11quand on se commence à intéresser un peu à la musique.
32:13Je suis tombé sur cet album
32:15et il était sorti
32:17quelques années avant
32:19quand on se commence à choisir les goûts musicaux.
32:21Dans cet album,
32:23il y a quand même 28 titres
32:25et il y a tous les styles de rock
32:27confondus avec du un peu plus
32:29hard juste au
32:31vraiment tendre.
32:33Et pareil,
32:35l'album est vraiment influencé
32:37par Dean Hendrix
32:39avec le guitariste John Crescenti.
32:41C'est un album incroyable.
32:43Pour Marlon, c'est donc Stadium Accardium
32:45des Red Hot Chili Peppers.
32:47Encore un groupe de légende.
33:01Merci Marlon.
33:03On va faire monter Thomas.
33:05Tiens, 3210, mon cher Thomas, où êtes-vous ?
33:07Bonjour, je suis à Toulouse.
33:09Vos albums
33:11de rock préférés.
33:13À Toulouse, dans les années 80,
33:15il y avait une petite boîte de nuit qui était dans le Gers
33:17qui s'appelait Le Pied.
33:19Et moi, je crois que j'ai vu les clashes
33:21dans cette petite boîte de nuit rurale, rustique
33:23qui s'appelait Le Pied.
33:25Un truc incroyable
33:27dans les années 80. Tous les groupes passaient au pied.
33:29Thomas,
33:31vous, vos groupes, vos albums ?
33:33Il y en aurait plusieurs
33:35parce que un, c'est difficile.
33:37Si il y en avait un à retenir, ce serait pour moi Wish You Were Here de Pink Floyd.
33:39Ce n'est pas du rock, c'est du rock progressif.
33:41Mais ça a été une émotion
33:43particulière. Pour moi, je ne suis pas très vivant.
33:45Je suis né à la mauvaise époque, mais j'ai 36 ans.
33:47Mais quand mon père m'a fait écouter ça en vinyle,
33:49pour moi, c'était une claque.
33:51Et quel titre ?
33:53Wish You Were Here.
33:55Le premier, Chanel, Luke West Diamond, surtout.
33:59Chaque fois que j'écoute cet album,
34:01je pense aux milliers
34:03de jeunes. On est dans les années 70
34:05et toute la folie, la drogue, l'héroïne
34:07qui sont peut-être morts
34:09en écoutant cet album.
34:11C'était vraiment la folie des 70's.
34:13D'ailleurs, c'était un album
34:15hommage à Barret,
34:17qui était tombé dans la drogue complètement
34:19et qui avait quitté le groupe.
34:21Wish You Were Here. Aussi, tu pouvais
34:23être là.
34:25Après, c'est différent.
34:27Il y a Led Zeppelin, Physical Graffiti aussi.
34:29Led Zeppelin, pour moi, est sûrement le meilleur
34:31groupe de rock hard rock qu'il soit.
34:35C'est une puissance,
34:37c'est une force du jeu de guitare, de voix de Robert Plant,
34:39qui est vraiment incroyable.
34:41Et après, quand même aussi,
34:43Supertramp.
34:45Avec Breakfast in America.
34:47Il est mythique cet album. Comment on ne l'a pas mis
34:49dans nos albums préférés ?
34:51Cerise, est-ce que tu connais,
34:53je te tutoie puisqu'on travaille ensemble,
34:55est-ce que tu connais cet album des années 80 ?
34:57Oui, Supertramp, c'est l'album,
34:59c'est le groupe préféré de mon père.
35:01Si vous passez Logical Song, tout le monde connaît.
35:03Tout le monde connaît.
35:05Monument.
35:09Et Breakfast in America.
35:15Le rock
35:17redécouvre l'utilisation du piano.
35:19Il y a du piano partout dans Supertramp.
35:21Partout, partout.
35:23Du clavier, du piano acoustique.
35:33Il est riche, Thomas.
35:35Led Zeppelin, Pink Floyd,
35:37Supertramp, vous en avez encore
35:39un ou deux autres comme ça ?
35:41Les Stones, avec Exile on Main Street.
35:43C'est sûrement leur meilleur album,
35:45leur double album, formidable.
35:47Les albums des Stones sont formidables.
35:49Il y a aussi quand même Dire Straits.
35:51Brother in Arms.
35:53Avec Money for Nothing.
35:57Brother in Arms.
35:59Dire Straits, quel groupe.
36:01Quel groupe.
36:03Et un dernier, Neil Young, avec Harvest.
36:07Alors Thomas,
36:09je vais vous dire une chose.
36:11Harvest, c'est le premier album que j'ai eu quand j'étais gamin.
36:13Grand Prix de l'Académie Charles Grosse.
36:15Il doit sortir cet album de Neil Young
36:17en 1972 ou 1973.
36:19Moi je l'ai eu 10 ans plus tard ou 15 ans plus tard.
36:21Et je suis d'accord
36:23avec vous, c'est un des plus grands
36:25albums de l'histoire de la...
36:27C'est quoi ? C'est de la folk ?
36:29C'est de la folk.
36:31Neil Young.
36:33Il joue de l'acoustique, il tombe dans l'électrique après.
36:35C'est monumental aussi.
36:37Avec ce titre, Heart of Gold,
36:39qui est absolument dingue, Neil Young.
36:41Toujours vivant, Neil Young.
36:43Oui, toujours vivant, oui.
36:45J'ai eu la chance de le voir aux Îles de Toulouse
36:47il y a 7-8 ans.
36:49C'était génial.
36:51Thomas, vous nous avez dit tout à l'heure,
36:53je n'ai pas eu la chance d'être né à la bonne époque, moi.
36:55Thierry, sans donner
36:57exactement votre âge, vous avez eu un peu plus
36:59de chance que Thomas. Bonjour.
37:01Oui, bonjour Céline.
37:03Bonjour Thierry.
37:05Et bonjour à Philippe Manoeuvre aussi.
37:07Il nous a bien expliqué tout à l'heure
37:09ce qu'il aimait beaucoup.
37:11Alors moi, il y a vraiment, bon, ce que disait
37:13l'auditeur juste avant, moi c'est
37:15Pink Floyd.
37:17Pink Floyd ? Vous nous expliquez ça
37:19dans un instant, Thierry ? Lequel ? Donnez juste le titre.
37:21Sad Dog, The Moon,
37:23c'est celui où il y a le triangle.
37:25Le Dark Side of the Moon.
37:27A tout de suite.
37:33Jusqu'à 14h.
37:35Eric Brunet et Céline Landreau
37:37vous donnent la parole sur RTL.
37:41Céline Landreau et Eric Brunet,
37:43les auditeurs ont la parole sur RTL.
37:57C'est les Pink Floyd, on est en train de vous demander
37:59quel est le grand
38:0133 tours, vinyles,
38:03groupe de rock qui a marqué
38:05votre vie ? Alors on a eu
38:07beaucoup de Pink Floyd, on a eu
38:09des Led Zeppelin, des
38:11Supertramp, des Beatles
38:13beaucoup, des Rolling Stones.
38:15On n'a pas parlé, moi j'aime beaucoup, on n'a pas parlé de
38:17Nelly Young, on n'a pas parlé de
38:19Simon & Garfunkel, beaucoup plus poétique,
38:21beaucoup plus doux, mais le rock c'est aussi
38:23la douceur. Les plus grands morceaux
38:25de Scorpion, les plus connus, c'est un slow.
38:27I'm Still Loving You, donc on n'est pas obligé
38:29d'être dans la brutalité.
38:31Pour un moment calme, Simon & Garfunkel,
38:33le live est excellent
38:35évidemment. Il répondait toujours avec vous ?
38:37Oui, bien sûr.
38:39Racontez-nous alors.
38:41Moi je vous disais, j'adorais
38:43ce 33 tours des Pink Floyd,
38:45celui-là, parce que je trouve
38:47que justement c'est un rock
38:49mais qui n'est pas trop hard.
38:51C'est quand même une musique
38:53qui est quand même assez,
38:55je ne dirais pas douce, mais je veux dire que c'est
38:57pas trop trop violent et puis
38:59il y a surtout, ce que j'adore, c'est qu'il y a beaucoup de guitare.
39:01Vous avez des fois des titres
39:03où il y a 6 minutes de guitare.
39:05Moi je dis que c'est exceptionnel pour ce groupe.
39:07Je ne sais pas ce que vous en pensez,
39:09mais moi quand j'avais 12 ans à l'époque,
39:11c'était en 73, et je l'écoutais
39:13peut-être 4 fois par jour
39:15sur ma disque,
39:17sur ma platine.
39:19Vous faisiez de la guitare, c'est-à-dire avec une raquette de
39:21tennis devant la glace ?
39:23Vous jouiez de la guitare en vous regardant ?
39:25Non, je ne jouais pas
39:27de la guitare.
39:29Mais de la fausse guitare, on prenait des postures,
39:31on était adolescents.
39:33Qui n'a pas joué à ça ?
39:35Je n'étais pas jusqu'à là,
39:37parce qu'à 12 ans,
39:39j'adorais, je ne sais pas pourquoi,
39:41j'adorais ce groupe, il m'a toujours,
39:43et même encore, je l'écoute encore maintenant.
39:45Je l'écoute encore maintenant.
39:47J'aime beaucoup aussi Statu Quo.
39:49Moi aussi.
39:51Je ne sais plus lequel, c'est la pochette
39:53où on voit les 4 têtes
39:55en comment, en pierre.
39:57Je ne me rappelle plus.
39:59Mais ils avaient un très bon titre, c'était
40:01« Whatever you want ».
40:03Et alors Eric, je ne sais pas si vous vous souvenez aussi,
40:05mais j'adorais, c'est les Wou.
40:07Attendez, ne me dites pas ça à moi.
40:09Je suis un dingue des Wou.
40:11Je suis un fou des Wou.
40:13Avec leur premier titre de dingue,
40:15on n'était même pas nés, on était des bébés.
40:17C'était « My Generation ».
40:19Oui, voilà.
40:21Magnifiques les Wou.
40:23Oui.
40:25Vous voyez, on n'en parle pas beaucoup de ce groupe,
40:27mais j'aimais bien les Wou.
40:29Et Pete Townshend, le chanteur,
40:31il a tellement passé ses concerts
40:33à côté des grosses enceintes et de la baffe
40:35qu'il est moitié sourd.
40:37Il continue à faire des concerts,
40:39mais il est moitié sourdingue maintenant,
40:41les années passant.
40:43C'est que ça envoyait les watts, les concerts des Wou.
40:45Oui, c'était génial.
40:47Le chanteur Roger Daltrey
40:49et Pete Townshend se foutaient sur la gueule à chaque fois.
40:51Ils s'envoyaient les guitares électriques,
40:53ils ne s'entendaient pas.
40:55Est-ce que c'était un show ou pas,
40:57on n'a jamais trop su,
40:59mais ça finissait toujours en bagarre sur scène
41:01entre ces deux-là.
41:03Bonjour Bruno.
41:05Bonjour.
41:07Vous êtes à peu près de la même génération
41:09que Thierry,
41:11sans dévoiler de grands secrets.
41:13C'est quoi, vous, votre album préféré ?
41:15Racontez-nous.
41:17Mon album préféré,
41:19c'est Abbey Road des Beatles, comme Cerise.
41:21Comme Cerise, qui est toujours avec nous.
41:23Oui.
41:25C'est le dernier album enregistré
41:27par les Beatles.
41:29Ça reste un album phare de l'histoire du rock.
41:31Les musiciens,
41:33je pense qu'ils étaient conscients
41:35de vivre leurs derniers instants
41:37de musiciens ensemble.
41:39Je crois qu'ils ont voulu
41:41partir sur une bonne note.
41:43La photo également de l'album
41:45est une photo mythique,
41:47puisqu'il tourne le dos
41:49au célèbre studio d'Abbey Road
41:51pour aller de l'autre côté de la rue.
41:53C'était quand même un signe aussi.
41:55Ça vous surprend
41:57d'entendre
41:59que Cerise, qui est toujours avec nous
42:01en studio, est dingue
42:03du même album que vous,
42:05alors que ce n'est pas tout à fait la même génération ?
42:07Oui, complètement.
42:09C'est vrai
42:11qu'il y a toutes les générations
42:13dans les Beatles qui se reconnaissent.
42:15On voit que les jeunes
42:17apprennent aussi
42:19certains textes, certaines chansons
42:21à l'école.
42:23C'est vrai que c'est
42:25quand même assez mythique tout ça.
42:27Justement, j'ai découvert les Beatles
42:29parce qu'on les a appris à l'école.
42:31Octopus's Garden, c'était en cours d'anglais
42:33quand j'étais en CM1.
42:35Et ça a été la révélation.
42:37J'ai adoré.
42:39Ma mère, si vous le connaissez, me dit
42:41qu'elle m'a sorti les disques
42:43et c'est parti.
42:45Vous pouvez le chantonner ou pas ?
42:47Non, vous ne pouvez pas.
42:49Cerise ne prend pas de risques.
42:51Elle travaille avec nous tous les jours.
42:53Elle se dit, je ne peux pas massacrer ce moment,
42:55mais je suis sûr que vous chantez bien, Cerise.
42:57Non, pas du tout.
42:59Vous savez quel est le plus grand dingue
43:01des Beatles que j'ai croisé dans ma carrière professionnelle ?
43:03Je pense que je vais bientôt le savoir.
43:05Thierry Ardisson, c'est la passion de sa vie.
43:07Il est ravagé, bouffé, grignoté
43:09par les Beatles. Il écoute les Beatles tous les jours
43:11depuis des années et des années.
43:13Camarade Ardisson.
43:15Merci beaucoup
43:17Bruno, merci Thierry,
43:19merci Thomas, merci Cerise
43:21d'être passé de l'autre
43:23côté du téléphone.
43:25Vous qui avec toute l'équipe accueillez
43:27les coups de fil de tous nos auditeurs
43:29chaque jour et qui êtes si précieux
43:31pour cette émission. Merci d'être passé
43:33nous voir au micro. Mais ne jetez surtout pas
43:35les amis vos 33 tours, vos vinyles.
43:37Achetez plutôt une platine de vinyles
43:39pour vous faire un petit reminder.
43:41Oui, très vite.
43:43Oui, vous savez que
43:45l'album des Pink Floyd,
43:47celui que je disais, il coûte 129 euros.
43:49J'ai vu que vous l'achetez maintenant.
43:51129 euros,
43:53The Dark Side of the Moon, 1973.
43:55Oui, 129 euros.
43:57Voilà une autre raison pour ne pas jeter
43:59ces vieux vinyles.
44:01Merci mon cher Thierry de cette précision.
44:03Il est 13h57.
44:05Vous avez Jean-Alphonse Richard,
44:07une platine 10.
44:09Vous en avez gardé une ? Oui, j'en ai gardé une.
44:11Votre titre préféré ? Les Doors.
44:13Certains ne voient pas les Beatles, je vais me faire tuer.
44:15Mais les Doors. Les Beatles. Jim Morrison.
44:17De quoi parle-t-on dans l'heure du crime ?
44:19L'affaire Philippine. Aujourd'hui,
44:21le meurtre d'une étudiante. Où en est l'enquête ?
44:23On sera avec vous.
44:25A tout de suite.

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