• le mois dernier
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 21 octobre 2024.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Éric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:08On parle déjà de rétablir la taxe d'habitation, Valérie a fait le 30 de 10, on me dit du côté du standard qu'elle n'est pas très heureuse.
00:15Bonjour Valérie, on vous écoute.
00:18Bonjour Éric, bonjour Céline, je suis furieuse.
00:22Je suis furieuse, en France la solution, quand on n'a pas d'idée, quand on n'a pas de prise de position courageuse, on augmente les impôts, parce que c'est un impôt déguisé, voilà.
00:32Vous avez tout à fait raison, on va développer dans un instant, mais je suis à 100% sur votre ligne Valérie, Céline Landreau, 13h01, c'est le rappel des titres.
00:39Et ce budget, le projet de budget de Michel Barnier qui arrive ce soir à l'Assemblée Nationale, début des débats à 21h30,
00:47avec cette question qui nous promet pas mal de passe d'armes, où trouver les 60 milliards nécessaires au redressement des comptes publics ?
00:55Le Doliprane lui va bien passer sous contrôle américain, mais l'État entre au capital d'Opéra, la filiale de Sanofi qui produit le médicament le plus vendu en France.
01:04Et puis l'Union Européenne dénonce l'interférence sans précédent de Moscou lors du référendum Moldave sur l'adhésion à l'Union Européenne de ce pays,
01:13la Moldavie donc coincée entre l'Ukraine et la Roumanie, où le oui semble l'emporter d'un cheveu, 50,28% des voix selon des résultats désormais quasi définitifs.
01:23Le temps Louis Bedin pour cet après-midi, sur les trois quarts du pays, on est au sec mais pas au nord-ouest.
01:31Mais pas dans le nord-ouest, c'est vrai que de la Bretagne à la Normandie, Picardie, Nord-Pas-de-Calais, là sur cet axe tout près de la Manche,
01:37là les nuages vont rester très présents cet après-midi avec des pluies continues, donc beaucoup de pluie sur cet axe Bretagne-Nord-Pas-de-Calais.
01:45En revanche, dans les autres régions, on aura du temps sec. Alors des pays de la Loire à l'Île-de-France, ça sera quand même nuageux, mais nous n'aurons pas les pluies.
01:52Et dans les autres régions, vous l'avez dit, c'est bien le soleil qui l'emportera très largement, quelques nuages quand même dans le Languedoc ou encore entre la Côte d'Azur et la Corse sans conséquence.
02:00Et puis du vent d'automne sur la région toulousaine jusqu'à 70 km heure. Les températures, donc gros écart entre le nord-ouest où sous les nuages et la pluie, ça ne dépassera pas les 14 à 16 degrés, à peine de saison.
02:11En revanche, dans les autres régions, nous dépasserons les 20 degrés quasiment partout, 21 à 25 degrés en général.
02:17Merci beaucoup Louis Baudin.
02:19Les auditeurs ont la parole.
02:20Éric Brunet, Céline Landreau sur RTL.
02:24Bon, Valérie, pas contente. On parle déjà de rétablir la taxe d'habitation à un certain nombre d'élus, plutôt dans la Macronie d'ailleurs, mais pas que.
02:34Trouverait que ce serait une bonne idée de rétablir cette taxe d'habitation, ce n'est pas l'avis de Valérie.
02:42Bonjour, rebonjour Valérie.
02:44Rebonjour, rebonjour. Non, écoutez, c'est encore la solution de facilité.
02:49Là-dedans, moi, je ne vois pas de prise de position courageuse parce qu'on a eu la taxe foncière lorsque le nous sommes propriétaires qui a explosé.
02:57Donc, on va nous remettre une taxe d'habitation. Je ne pense pas qu'entre-temps, on va nous rebaisser la taxe foncière.
03:04Ce n'est pas sûr.
03:05Voilà, une fois que c'est mis, ça n'est jamais enlevé.
03:10On vous dit oui, mais c'est pour aider, c'est pour les collectivités territoriales, ça permettra à l'État de dégager une certaine somme et de ne pas avoir à investir.
03:19Moi, je dis les collectivités territoriales, les mairies, les départements, les régions, les communautés de communes, la masse salariale qu'il y a là-dedans.
03:28Il n'y a pas la possibilité de faire une économie, de réduire, d'avoir moins d'employés municipaux, moins d'élus au niveau du département ou de la région.
03:39Non, ça, ça ne vient pas à l'idée d'État.
03:41La seule solution qu'on trouve, c'est encore de remettre des impôts déguisés.
03:45Les gens n'en peuvent plus.
03:47La taxe d'habitation, d'accord, vous allez me dire, c'est peut-être plus équitable parce que ça touchera à la fois les gens qui sont locatifs et les gens qui sont propriétaires.
03:56Mais on a un problème de logement en France.
03:58Donc, après avoir augmenté, moi, la taxe française, elle a pris 20% en deux ans, d'accord ?
04:05Donc, on va nous rajouter ça et on vous dit, il n'y a pas de logement en France, mais comment voulez-vous que les gens s'en sortent ?
04:11C'est une hérésie, c'est une hérésie.
04:14Je donne souvent l'exemple de cet État américain, il y a bien des années, il y avait eu des inondations gigantesques dans un État des États-Unis.
04:22Et donc, il avait fallu reconstruire des ponts, des ouvrages d'art et ça grevait le budget de cet État.
04:28Et donc, il y avait eu des excuses du gouverneur de l'État qui avait dit, écoutez, comme nous allons reconstruire des ponts et des ouvrages d'art à cause des inondations,
04:39pendant deux ans, nous allons supprimer la moitié des fonctionnaires de l'État.
04:44Et on les reprendra dans deux ans parce qu'on ne peut plus les payer, la priorité c'est reconstruire les ponts.
04:49Donc, avec un enveloppe constante, ils n'avaient pas bougé d'un centime, d'un cent, le budget de l'État, ils avaient reconstruit les ouvrages d'art nécessaires.
04:58Et puis, deux ans après, ils avaient réemployé...
05:01C'est pour vous dire à quel point la notion de budget est sacrée, mais jamais on n'aurait pensé dans cet État des États-Unis, j'adore cet exemple,
05:08jamais on n'aurait dit, bon, on va augmenter le budget de 30% parce qu'il y a eu des inondations.
05:12Ça, c'est impossible. Et donc, je trouve que chez nous, le réflexe des maires eux-mêmes, c'est de dire, bon,
05:19puisqu'il y a un danger de notre enveloppe, on va augmenter la taxe d'habitation, il n'y a rien à faire, c'est bon.
05:25Et puis, pardonnez-moi Éric, mais moi, depuis que j'habite dans ma commune, je n'ai pas vu beaucoup d'investissements supplémentaires,
05:31je n'ai pas vu beaucoup de choses supplémentaires qui avaient été faites pour améliorer la commune.
05:36Donc, moi, je veux bien qu'il y ait des dotations un petit peu plus importantes,
05:40mais j'aimerais déjà savoir, et je n'arrive pas justement à le savoir, où passe mon argent.
05:44Ah, parce que par contre, vous avez 100 ou 150 employés communaux, super.
05:48Mais à côté de ça, ils vont nous remettre une taxe d'habitation, pourquoi faire ? Pourquoi faire ?
05:54Et moi, c'est ça surtout qui me met hors de moi.
05:56Parce que si c'est encore de l'argent dépensé pour financer, je ne sais pas trop quoi, des ronds-points ou des machins qui ne servent à rien,
06:02non, non, terminé.
06:03Vous êtes dans quel coin, vous Valérie ?
06:06Dans le sud-est, pas loin de Grasse, dans les Alpes-Maritimes.
06:09Si des maires nous écoutent et vous entendent, Valérie, on les encourage évidemment à nous appeler au 3210 pour nous expliquer un petit peu comment ils utilisaient cette manne de la taxe d'habitation quand ils l'avaient encore,
06:20et comment ils utilisent aujourd'hui l'argent de la taxe foncière, ça permettrait d'éclairer pas mal d'auditeurs.
06:24Absolument.
06:25Restez avec nous Valérie, on va prendre, qui est-ce que vous proposez qu'on prenne ? Elisabeth, ce serait pas mal, tiens.
06:31On quitte le sud-est avec Valérie, on va prendre Elisabeth qui se trouve où ? Bonjour Elisabeth.
06:37Bonjour Eric, bonjour Céline, moi je me trouve en Moselle.
06:40En Moselle, d'accord. Elisabeth, réhabilitation de cette taxe d'habitation, bonne ou mauvaise idée ?
06:47Écoutez, moi je veux bien qu'ils remettent la taxe d'habitation s'ils suppriment la taxe foncière.
06:52Pourtant je suis locataire, moi je suis locataire,
06:56et j'estime que ce serait plus logique dans ce cas-là de réhabiliter la taxe d'habitation, parce que dans ce cas il y a tout le monde...
07:02Je dis que c'est normal que tout le monde paie la taxe d'habitation parce qu'il y a tout le monde, locataire, propriétaire,
07:06qui utilise les infrastructures dans la commune, etc.
07:09Donc voilà, mais c'est vrai que quand je vois tout le gaspillage qui est fait, etc,
07:13nous dans notre... quand je payais encore la taxe d'habitation,
07:17en fin de compte on payait plus cher tout ce qui se rapportait à l'intercommunalité que pour notre commune même.
07:24Parce qu'on fait des extravagances financières,
07:28On nous voit à côté de chez nous, on a construit une super salle de spectacle, d'exposition, etc,
07:34ça coûtait une blinde, sauf le problème c'est qu'ils n'ont jamais pensé à budgéter le financement, les frais de fonctionnement.
07:40Donc du coup, tout ce qui est impôts, ça augmente.
07:44Donc voilà, moi je trouve que c'est vraiment... c'est toujours la facilité, comme disait la présidente auditrice,
07:49en France un souci, il faut quelque chose, hop, soit on crée une taxe, soit on réhabilite, soit on augmente une taxe.
07:58Et franchement, ça devient... il y en a marre, alors qu'il y a plein d'économies à faire.
08:02Nous aussi dans notre commune, on embauche plein de personnel, mais on ne voit pas...
08:05depuis qu'ils ont embauché plein de personnel, la commune, c'est moins bien...
08:11pour le gazon, tous les entretiens, les espaces verts, on se demande quoi est-ce qui passe.
08:14Oui, ne me lancez pas là-dessus, ça m'a toujours involté, j'ai toujours pensé que
08:19c'est absurde d'avoir des fonctionnaires à vie, des fonctionnaires territoriaux qui ont l'emploi, le statut à vie,
08:25pour les espaces verts, il suffit d'avoir un prestataire, comme tous les gens qui ont un jardin en France,
08:31soit ils le font eux-mêmes, leur jardin, soit quand ils ont un peu de sous, ils sollicitent un prestataire
08:36qui va venir tous les trois mois, etc., faire ce qu'il faut, enfin franchement, les mairies pourraient faire la même chose.
08:43Au lieu d'avoir des gens statutaires, employés à vie.
08:47Ben voilà, c'est plus facile, comme ça après, quand il faut chercher l'argent à quelque part, on ne pense jamais à eux.
08:53C'est toujours les mêmes dindons de la farce, ben c'est les Français.
08:56Mais vous, vous êtes prête, parce qu'en fait là, si on parle de la taxe d'habitation et d'un possible rétablissement,
09:01c'est pour permettre à l'État de ne plus la compenser auprès des collectivités territoriales,
09:06donc en fait, en bout de course, c'est l'État qui ferait des économies.
09:09Et vous, vous êtes prête à contribuer pour ça, que ce soit plus l'État qui rembourse, j'allais dire, les communes du manque à gagner,
09:17mais que ce soit vous, en tant qu'habitant de la commune, qui mettiez une nouvelle fois la main au pot, quoi ?
09:23Je me dis que moi, vu que je suis locataire dans l'absolu, je ne suis pas contre.
09:28Je me dis que c'est normal aussi que je contribue dans ce cas-là à cet effort, etc.
09:32Mais dans ce cas-là, qui revoit tout aussi, parce que même les valeurs locatives,
09:36ça fait depuis combien de temps qu'ils n'ont jamais remis ça à plat ?
09:38Je vois des fois, on payait plus cher, on payait plus cher, des fois, que dans certaines grandes communes.
09:43Est-ce que vous vous rappelez, Elisabeth, combien vous payiez à l'époque de taxes d'habitation ?
09:47407 euros à l'année.
09:49D'accord, donc si c'était...
09:50Et il y avait en plus, après, rajouté la redevance.
09:53Oui, qui, elle, a disparu.
09:54Voilà, ça.
09:55Et il n'est pas question de son rétablissement pour l'instant dans le débat ?
09:58Oui, il va y avoir un petit députaillon dans quelques jours qui va nous proposer de repayer la redevance, hein !
10:03Vous allez voir !
10:04Généralement, les petits cadeaux qu'on nous fait, on fait toujours à un moment ou à un autre par rapport à le retour de bâton, ça.
10:10Franchement, ça se tire à une balle, franchement, c'est désespérant !
10:14Pourtant, il y a plein d'économies, même quand on va dans le ministère de l'Agriculture,
10:20il y a plein, plein, plein de fonctionnaires, etc.
10:23Il y a de moins en moins d'agriculteurs et on garde toujours la même quantité de personnel.
10:27Même aussi dans l'éducation nationale, je dis, bon, qui ne supprime pas des professeurs, ok,
10:32mais tout ce qui est dans les rectorats, tout ce qui est administratif,
10:36c'est toujours ça qui fait dépenser de l'argent.
10:39Et encore, vous dites qu'ils ne suppriment pas des professeurs.
10:41Vous prenez une classe d'âge, il y a le même nombre d'élèves à peu près en Allemagne et en Angleterre qu'en France.
10:46En France, ça ne va jamais, bon, très bien.
10:48N'empêche qu'il y a à peu près le même nombre d'élèves, c'est à quelques dizaines de milliers près.
10:52Eh bien, il y a beaucoup plus d'enseignants en France qu'en Angleterre et qu'en Allemagne.
10:57Alors, vous dites qu'on ne supprime pas de profs, déjà, il y en a plus chez nous que chez les voisins,
11:01mais en plus, la démographie fait qu'il y a moins d'élèves chaque année.
11:05Donc, logiquement, on devrait supprimer des profs.
11:08Oui, mais en France, on a plein d'enseignants, en France, on ne sait même pas où ils sont.
11:12Donc, l'administration les paye et quand on demande, il n'y a jamais de pointage exact de savoir tel prof où il est.
11:17On paye, ce n'est pas grave, on paye, ce n'est pas grave, c'est le fait qu'on paye, c'est compréhensible.
11:20Il est question de supprimer 4000 enseignants, ça a été dit par l'administration Bernier la semaine dernière.
11:26Mais ce n'est pas parce que la démographie baisse, c'est parce qu'il faut faire des économies.
11:31C'est malheureux, il aurait fallu peut-être...
11:33Non, non, c'est justifié par la baisse de la démographie.
11:36Dans les bureaux qui vivent dans les rectorats, il y a trop de glandouillou.
11:41Alors, on s'éloigne un peu de notre sujet de la taxe d'habitation.
11:44Un peu, mais pas tant que ça.
11:46On va dire bonjour à Claudine, peut-être, qui nous a appelé aussi au 3210. Bonjour Claudine.
11:50Bonjour à tous.
11:51Bonjour Claudine. Où êtes-vous, ma chère Claudine ?
11:54Alors, moi, je suis dans Lyon, près d'Auxerre.
11:56Près d'Auxerre. Alors, pour ou contre cette suppression, cette réinstauration de la taxe d'habitation ?
12:04Alors, moi, je suis dans l'équité, c'est-à-dire remettre la taxe d'habitation pour les locataires.
12:11D'accord.
12:12Et garder la taxe foncière pour les propriétaires.
12:15D'accord, donc deux taxes différentes, une sur le foncier et une taxe d'habitation pour ceux qui ne sont pas propriétaires de leur logement.
12:21Voilà, qui participent. Je trouve que c'est normal, la taxe d'habitation, elle est quand même plus...
12:25Il y a une part pour la commune, pour tout ce qui est les crèches, les écoles,
12:31qui revient à la commune, pour aider la commune à...
12:34Oui, mais je vous rappelle quand même, Claudine, que quand on l'a supprimée il y a combien, il y a deux ans, c'est ça ?
12:38Quand on l'a supprimée il y a deux ans, l'État s'est substitué aux habitants, aux locataires,
12:46et la dotation qui était fournie par les locataires à travers la taxe d'habitation
12:52a été intégralement versée pendant deux exercices fiscaux par l'État aux communes.
12:57Donc, au centime près, Claudine ?
13:01Oui, mais nous on paye toujours la taxe foncière.
13:04Oui, d'accord.
13:06En tant que propriétaire.
13:07En tant que propriétaire, oui. Vous voulez dire, oui, d'accord.
13:10Oui, je vois ce que vous voulez dire, sauf que...
13:14On paie tellement d'impôts, de taxes que...
13:17Oui, je suis tout à fait d'accord, mais voilà.
13:22Encore, la taxe foncière, dans ma commune, elle m'a pas trop...
13:31On n'est pas trop impacté par l'augmentation, c'est 40, 50 euros chaque année,
13:37mais voilà, c'est pas des 300 ou 400 euros d'un seul coup sur la taxe foncière.
13:42Donc vous êtes pour, c'est intéressant dans ce débat, il y a des pour...
13:46Pour, mais uniquement pour les locataires.
13:48Patrick est avec nous, bonjour Patrick.
13:51Oui, bonjour à vous.
13:52Vous êtes pour ou contre le rétablissement ?
13:54Ah, moi je suis pour, je suis pour à 100%.
13:57Le rétablissement de la taxe d'habitation ?
13:59Bien sûr.
13:59Ouh là là, je vous garde au chaud, vous allez m'expliquer ça dans une seconde.
14:02A tout de suite Patrick.
14:02Avec plaisir.
14:04Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 30210.
14:0950 centimes la minute.
14:18Oui, bonjour, ma mère est en Ehpad, et depuis qu'elle est en Ehpad,
14:22sa résidence principale est considérée comme une résidence secondaire.
14:27Comment s'occupe-t-il ? Je ne comprends pas.
14:29Bonne journée, au revoir.
14:32Pourquoi ? Probablement parce que sa résidence principale,
14:35aux yeux de l'administration en tout cas, c'est aujourd'hui l'Ehpad,
14:39et que cette maison libre est considérée comme une résidence secondaire,
14:44même si on imagine évidemment dans ce contexte qu'elle n'ira pas y passer ses vacances.
14:48Mais j'imagine que comme cette maison est considérée comme libre,
14:52qu'elle pourrait être louée si c'était votre choix,
14:54et bien elle est taxée car on rappelle que la taxe d'habitation
14:58concerne toujours dans le pays les résidences secondaires.
15:00Cela n'a été supprimé que pour les résidences principales.
15:03Pour l'instant, Patrick m'a l'air de vouloir tout rétablir lui,
15:07mon cher Patrick, expliquez-nous.
15:09Alors, je vous explique.
15:11Déjà, j'estime que c'est un devoir civique.
15:14Vous habitez dans une agglomération, un village,
15:18vous devez participer au village.
15:20Mais en plus, j'estime que c'est aussi très bon pour la démocratie.
15:25Parce qu'à partir du moment où on ne paye pas, pourquoi aller voter ?
15:29Éventuellement, on va pouvoir influencer le vote de certaines personnes,
15:32je pense par exemple aux immigrés à qui on a permis de voter.
15:35Mais ils ne payent pas pour la plupart, puisqu'ils sont locataires,
15:37ils ne sont pas propriétaires.
15:38Donc moi, je souhaite que l'on rétablisse cette taxe.
15:42Bien entendu, elle ne doit pas se topler à la taxe...
15:43Donc la taxe d'habitation, c'est ceux qui habitent
15:46et qui ne sont pas forcément propriétaires.
15:49Voilà, mais en ce qui concerne le foncier, ça n'a rien à voir.
15:52Mais on ne doit pas cumuler les deux, on est bien d'accord.
15:55Moi, je suis d'accord pour les gens qui ont bien dit
15:57les locataires payent la taxe d'habitation,
15:59les propriétaires payent la taxe foncière,
16:02qui sera forcément supérieure à la taxe d'habitation.
16:04Et quand on est propriétaire occupant ?
16:08Ah bah, quand vous êtes propriétaire, vous payez la taxe foncière, point barre.
16:12D'accord, qui est de toute façon plus élevée que, d'accord.
16:15Ça ne se cumulera pas, mais ça va entraîner une participation
16:20plus importante de la part des gens qui sont locataires
16:24à la vie de la ville.
16:26Mais là, vous me touchez au cœur, là.
16:28Ça, c'est un bon argument.
16:30Je suis contre, moi, dès qu'il y a une nouvelle taxe, je suis contre,
16:32parce que de toute façon, on est le pays le plus taxé du monde.
16:34Mais vous me touchez au cœur sur un point, c'est que
16:38ça me fait penser à ma grand-mère Lucienne dans le Gers,
16:41qui disait toujours, quand on ne paye pas, on se tait.
16:44Elle allait mettre sa petite enveloppe des impôts,
16:47vous savez, dans la boîte à lettres jaune de La Poste.
16:50C'était petit garçon et je l'accompagnais et elle était très pauvre.
16:54Mais elle me disait, quand on ne paye pas, on se tait.
16:57Et c'est vrai que, d'ailleurs, ça me fait penser aussi à l'impôt sur le revenu.
17:00Il faudrait que tout le monde, y compris les plus modestes,
17:02payent un tout petit peu, quelques dizaines de jours.
17:05Il faut le faire, il faut le faire, ça aussi.
17:07C'est pareil, parce que c'est trop facile d'aller gueuler à l'hôpital
17:10parce qu'on n'est pas pris tout de suite.
17:12C'est facile d'aller dire, ah oui, vous n'êtes pas venu balayer devant chez moi
17:16lorsqu'on ne paye pas.
17:17Il faut participer pour comprendre.
17:19Et je voulais juste rajouter, il y a une intervenante qui a dit,
17:23oui, je voudrais savoir où passe mon argent.
17:25Mais madame, quand il y a un conseil municipal,
17:29la plupart du temps, c'est ouvert au public.
17:31On doit s'y taire, certes.
17:33Mais vous avez le droit de venir, d'écouter
17:37et vous avez le droit de poser des questions.
17:40– Il est bien ce paquet de cons.
17:41– Au lieu de se mettre devant la télé et de regarder telle ou telle émission à la con,
17:47eh bien, on se dérange, on y va.
17:49On y va éventuellement avec ses voisins ou on demande l'avis de ses voisins
17:52et on est représentatif.
17:54Et croyez-moi, quand vous faites ça dans une commune,
17:57d'une part vous êtes écouté et d'autre part,
17:59eh bien, ça peut faire sauter des maires qui justement gèrent mal.
18:03– Vous disiez, Patrick, que le problème, c'est que sans taxe d'habitation,
18:06on ne participe pas à l'argent que récolte la commune.
18:11Mais comme l'État compense, on peut partir du principe
18:13que les impôts convergent à l'État ?
18:15– Mais l'État ne peut plus compenser.
18:17– Ce que je veux dire, c'est que les habitants participaient malgré tout
18:20par les compétences de l'État.
18:22– Mais non, puisque tout le monde ne paye pas l'impôt,
18:24il n'y a qu'un quart des Français qui payent de l'impôt sur le revenu.
18:27Donc arrêtons, arrêtons.
18:29Et aujourd'hui, on est dans la merde.
18:31Voilà, puis c'est tout.
18:32Alors c'est la faute, un truc bizarre.
18:35On s'en fiche, il faut que l'on bouge, il faut bouger.
18:38– Patrick, vous êtes dans quelle commune, vous, vous êtes où ?
18:41– Je suis dans une petite commune du Morbihan.
18:43– Du Morbihan, très bien.
18:44Quel temps fait-il dans le Morbihan aujourd'hui ?
18:46– Ah ben, il pleut.
18:47– C'était juste pour vérifier que Louis Baudin ne nous avait pas dit n'importe quoi.
18:50– Non, non, non, il pleut, il pleut, il pleut.
18:53– Patrick, ne bougez pas, on est avec un maire, me dit Victor d'Arcas du Standard.
18:57On est avec le maire d'une petite commune de Seine-Maritime, Saint-Aubin-sur-Scie.
19:01Bonjour, Philippe Cantot.
19:04– Exactement, bonjour.
19:06– Bonjour, bon alors, vous faites partie de ceux qui souhaitent,
19:09il y a des maires qui souhaitent le rétablissement de la taxe d'habitation
19:11et il y en a d'autres qui ne la souhaitent pas.
19:13Quelle est votre position, monsieur le maire ?
19:15– Comme tout bon normand, je n'ai pas une position complètement tranchée, pour être clair.
19:20– Ben voilà.
19:21– Et oui, c'est toujours pareil.
19:23Ce que veulent les maires aujourd'hui, c'est de pouvoir agir pour leurs concitoyens.
19:28Et pour agir pour leurs concitoyens, ils ont besoin d'argent pour faire ça,
19:33faire des travaux, réhabiliter les routes, entretenir les écoles,
19:37j'en passe, c'est des meilleurs.
19:39Donc ce qu'il faut, c'est être en capacité de pouvoir maîtriser,
19:44évidemment, nos recettes, pour aussi bien maîtriser nos charges, évidemment.
19:50– Monsieur le maire, nos auditeurs, et une auditrice en particulier tout à l'heure,
19:54nous disait, moi j'aimerais bien savoir ce qu'ils font avec cet argent,
19:56en parlant de feu, la taxe d'habitation et de la taxe foncière.
20:00Comment une mairie utilise aujourd'hui ces recettes ?
20:05– Alors, une grande partie de nos recettes servent à faire fonctionner
20:10nos services publics, notre service public, qui est payer les salaires,
20:17payer les énergies, etc. – Vous imaginez ce que vous dites là,
20:19M. Cantot, je suis obligé de vous interrompre, parce que c'est choquant.
20:23Vous dites, en gros, une grosse partie de l'argent sert à nous faire fonctionner.
20:30À nous faire fonctionner, nous, c'est-à-dire à payer les salaires,
20:32enfin, les contribuables locaux voudraient qu'une partie de l'argent importante
20:39serve à la collectivité, comme si la finalité, finalement, de cet impôt,
20:47c'était de vous faire fonctionner entre vous, quoi.
20:50– Ah non, pas du tout. – C'est un peu ce que vous avez dit, M. Cantot.
20:52– Non, non, non, quand je parle des salaires, je parle des salaires
20:55des fonctionnaires qui assurent un service public.
20:58– C'est la cantinière, c'est les employés municipaux.
21:01– Voilà, exactement.
21:03Prenons l'exemple de la commune de Saint-Aubin-sur-Cy,
21:07commune de 1300 habitants.
21:08– Vous avez combien d'employés, vous, de salariés ?
21:11– Eh bien, on a, en complet, 8 salariés.
21:14J'en ai 3, par exemple, qui sont à la mairie, au quotidien,
21:18pour assurer le suivi des permis de construire, pour assurer l'état civil,
21:24pour assurer la gestion globale, évidemment, d'une petite collectivité
21:31qui est la commune de Saint-Aubin-sur-Cy, ça, c'est le plus important.
21:35Et puis, après, derrière, on a les dames de cantine, on a les ADCEM,
21:38on a le personnel sur le terrain, on a 3 personnes et demie, exactement,
21:43sur le terrain, qui assurent l'entretien, au quotidien, de notre cimetière,
21:47de nos routes, des bâtiments communaux, etc., etc., etc.
21:52– Bon, c'est bien, non, mais tous les maires ne sont pas forcément dépensiers.
21:55La vraie question, c'est que certains maires, on le sait très bien,
21:58achètent la paix sociale, voilà, dans des villes peut-être plus importantes,
22:02en employant peut-être plus de gens que de raison, voilà,
22:06je prends toujours mon exemple des espaces verts,
22:09il y a des villes où il n'y a pas besoin d'avoir 8 salariés,
22:11on charge des espaces verts, voilà, on peut faire travailler des prestataires.
22:14Mais on va le garder, Philippe Cantot, on va le garder parce que c'est très intéressant,
22:18et vous aussi, il y a beaucoup d'appels, je vois Agnès, Francis,
22:21on va les prendre dans un instant, mais comme Jean-Alphonse est là,
22:24je me glasse, je me rédis, j'ai peur, il ne faut surtout pas,
22:27il faut être à l'heure avec Jean-Alphonse, bonjour Jean-Alphonse.
22:30– Calmez-vous, vous allez voir, ça va bien se passer.
22:32– Je vous fais un portrait là, qui n'est pas très…
22:34– C'est votre petit côté ancien ministre de l'Intérieur ?
22:36– Oui, exactement.
22:37– Jean-Alphonse est le mec le plus sympa de la Terre, il faut quand même le dire.
22:40Bon, de quoi parlons-nous ?
22:41– Alors aujourd'hui, dans l'ordre du crime, on va retourner à Cermoise-sur-Loire,
22:45parce que vous savez, on y est allé la semaine dernière,
22:46avec la découverte du corps de Lina, disparue ou plutôt enlevée par un homme en voiture,
22:52c'était le 23 septembre 2023, alors la découverte du corps en matière criminelle,
22:56c'est toujours très capital et très intéressant,
22:58parce que c'est souvent l'épilogue d'une enquête,
23:00c'est le chapitre final, la conclusion,
23:03sauf qu'ici, les investigations repartent vraiment de plus belle,
23:07il va falloir savoir ce que raconte cette autopsie, là c'est capital,
23:11il faut absolument savoir comment est morte Lina et de quoi elle est morte,
23:15et puis que cache le parcours de ce ravisseur présumé Samuel Gonin ?
23:20Les enquêteurs, on le voit, on est vraiment en carrefour dans cette enquête,
23:23un point crucial, les enquêteurs ont presque toutes les cartes en main,
23:27mais est-ce qu'ils vont vraiment parvenir à savoir ce qui s'est passé ?
23:31Quel profil dingue, ce type qui était très inséré,
23:34qui a basculé d'un seul coup, qui a vrillé,
23:37comme on pourrait dire les psychiatres,
23:39de calme, apparemment, il était prof de menuiserie dans un lycée technique,
23:43et puis tout a basculé, il a divorcé, il a eu beaucoup de soucis,
23:46mais enfin il s'est allé très loin, puisqu'il y avait une obsession criminelle,
23:49c'est le cas de le dire, Lina, le mystère du dernier chapitre,
23:52c'est dans l'heure du crime, à 14h.
23:54Et nous, dans un instant, on prendra notre petit maire de Seine-Maritime,
23:58il est peut-être pas petit, mais il est père d'une petite commune,
24:00et vous, Agnès, Francis, Patrick, à tout de suite !
24:08Vous écoutez RTL midi, les auditeurs ont la parole,
24:11faut-il rétablir la taxe d'habitation pour tous pour redresser les comptes publics ?
24:16Ça vous fait réagir ? On revient dans 45 secondes.
24:25Les communes voulaient rétablir la taxe d'habitation
24:29parce qu'ils avaient des pertes de recettes,
24:31alors je vous invite à regarder les avis de Taxoncière,
24:34dans lesquels il y a des mentions dans toutes les Taxoncières,
24:36comme quoi l'État compense à l'euro près les taxes d'habitation qui ont été supprimées.
24:42Donc il faut arrêter de dire que les maires ont besoin de recettes
24:45parce que les taxes d'habitation ont été supprimées,
24:46ils reçoivent de l'argent à l'euro près de l'État.
24:50Ah intéressant cet auditeur là, anonyme, il nous laisse pas son prénom,
24:54intéressant M. Lemaire, Philippe Cantot, maire de Saint-Aubin-sur-Sy,
24:58en Seine-Maritime, là-haut du côté de Rouen.
25:01Qu'est-ce que vous en pensez, c'est vrai ce qu'il dit ?
25:03C'est vrai, mais il faut prendre en compte une chose,
25:06c'est que les charges ont augmenté, l'énergie a augmenté,
25:10les salaires qui sont fixés, puisque ce sont des fonctionnaires que l'on a,
25:16et donc les hausses de salaires ont été fixées par l'État, ont augmenté, etc.
25:21et la compétition a été bloquée au moment où la taxe d'habitation a été supprimée.
25:27Oui, ben n'empêche que c'est vrai quand même.
25:30C'est-à-dire qu'il y a toujours des maires,
25:32franchement vous n'en faites pas partie Philippe,
25:34mais il y a toujours des maires, des français d'ailleurs,
25:37qui pleurnichent, qui passent leur temps à pleurnicher, etc.
25:40c'est dur, c'est dur.
25:41Moi j'ai des exemples dans mon sud-ouest où je vois beaucoup de maires,
25:46effectivement leur souci, c'est l'administration municipale.
25:51C'est l'administration municipale.
25:53On a l'impression que le maire est chef d'une entreprise qui s'appelle la mairie,
25:56et son seul but dans la vie, c'est de faire en sorte qu'il y ait des compensations salariales
26:02pour ceux qui font ceci, cela.
26:03Enfin, l'objet d'un maire, c'est de s'administrer,
26:08et puis c'est avec une enveloppe qui lui est donnée, c'est de faire au mieux.
26:12Ce n'est pas de passer son temps tout le temps à réclamer plus de fric
26:15en se disant, c'est bien, on va pouvoir construire une salle polyvalente.
26:18Mais enfin, oui, la salle polyvalente, si on ne peut pas la construire, on ne la construit pas.
26:21Il faut faire avec l'enveloppe qu'on a, Monsieur Philippe.
26:25Vous comprenez, Monsieur Philippe Comteau ?
26:28– Non mais vous avez en partie raison.
26:32– On vous a perdu, vous êtes descendu à la cave de la mairie, on vous perd, Monsieur le maire.
26:36– Ah non, pas du tout.
26:38– Alors peut-être si vous pouvez vous décaler un petit peu,
26:40parce que là c'est vrai qu'on a beaucoup de coupures sur la ligne.
26:43Juste pour préciser, parce que vous dites,
26:45effectivement ça a été compensé à l'europrès, mais ça n'a jamais été revalorisé.
26:49Pour qu'on se rende bien compte, ça veut dire qu'il manque combien aujourd'hui ?
26:53Pour vous ?
26:55– Vous m'entendez toujours ?
26:57– Pas très bien.
26:58– On va vous appeler, ne bougez pas, on va vous rappeler avec le téléphone fixe.
27:01Vous avez des téléphones fixes à la mairie encore ?
27:04– Non, je ne suis pas à la mairie, je travaille.
27:07– Ah oui, ça c'est, on vous entend, c'est bon, on vous entend.
27:09– Je suis maire et je continue à travailler.
27:11– Alors, dites-nous, ça y est, on vous entend mieux,
27:13combien il vous manque concrètement ?
27:15– Concrètement, il ne me manque rien, je vais vous dire une chose.
27:19La réalité, c'est qu'on adapte en permanence,
27:22on essaye d'adapter en permanence notre charge à nos recettes,
27:25et tout en conservant une capacité d'investissement,
27:28puisque l'excédent de fonctionnement crée l'investissement futur.
27:33C'est aussi bête que ça.
27:35– Une gestion à un bon père de famille quoi.
27:37– C'est une gestion de bon-mère, voilà, on va lui donner les médailles d'or,
27:40le maire de Saint-Aubin-sur-Sy, Philippe Cantot, réalisez-le !
27:43Parce que ça, intellectuellement, c'est vrai Céline, je vous interromps,
27:47mais après je vous repasse le micro tout de suite, pardonnez-moi.
27:49Mais un maire qui dit, on s'adapte à l'enveloppe qu'on a,
27:52on fait au mieux avec ce qu'on a, quand on a un peu de rabiaux,
27:55ça préfigure les investissements futurs, quand il y en a moins,
27:59les investissements futurs sont moindres,
28:01voilà, c'est quelqu'un qui travaille avec son enveloppe.
28:03– Merci en tout cas Philippe Cantot, comme on vous entend un peu moins bien,
28:06on va vous laisser… – Moi je vote Philippe Cantot.
28:08– Et je crois que vous n'avez pas le droit, vous n'habitez pas là-bas, non ?
28:10– Oui, c'est vrai.
28:11– Je vous propose qu'on aille faire un petit coucou à Victor.
28:16Victor, beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux,
28:19notamment sur ce sujet de la taxe d'habitation.
28:21– Eh oui, bonjour Céline, bonjour Eric, et puis bonjour à tous.
28:24Loïc habite à Paris et lui, il plaide pour une taxe d'habitation progressive
28:28en fonction des salaires, un peu comme l'impôt sur le revenu.
28:31Fabrice, Julie et Luce sont pour que les locataires payent une taxe d'habitation.
28:35Albert et Florence, allons-y.
28:36Et puis après tout, pourquoi est-ce qu'on ne remet pas cette vignette auto ?
28:39Et puis une taxe sur les télés, on sent que là, c'est la panique à bord.
28:42Et puis je termine avec un cas pratique, celui d'Ivan, qui réagit à ce qu'il entend.
28:45Il nous dit « En 2000, ma taxe foncière était de 205 euros.
28:48Cette année, j'ai payé 1350 euros, j'en ai marre de payer.
28:53Est-ce que vous pensez réellement qu'ils vont diminuer cette taxe foncière
28:56une fois que la taxe d'habitation sera réhabilitée ? »
28:59– Oui, non, les impôts qui diminuent, je n'y crois pas trop en France.
29:03– Merci mon doux Victor.
29:05Francis, bonjour Francis.
29:07– Bonjour Éric, bonjour à tous.
29:08– Où est Francis ?
29:10– Eh bien, sous le soleil à Nancy, un beau ciel bleu, 21 degrés,
29:15du soleil au-dessus de la maison dans laquelle, Éric,
29:18vous étiez venu faire une émission sur les 35 heures, il y a de nombreuses années.
29:22– Ah, France 3, dans mon passé France 3, je me souviens !
29:27– Non, non, non, non.
29:29– Ah non, c'était quand j'étais dans une autre radio.
29:33– Je me souviens, oui, oui, vous avez raison, ça y est !
29:35Oh là là, que ça me manque !
29:37– Un bon moment.
29:38– Pas votre autre radio, un radio radio.
29:40– Non, ce qu'il manque c'est Nancy, je me souviens,
29:42on avait visité la place Stanislas et tout.
29:44– Voilà, voilà, voilà.
29:46– Francis, vous ne nous appelez pas pour nous parler de la météo, j'imagine ?
29:49– Non, non, non, mais comme vous avez demandé,
29:51dans le Morbihan et ailleurs, la météo, je vous l'ai donnée directement.
29:54Alors, il faut savoir qu'il y a une règle que toute personne qui travaille aux impôts
29:59pourrait vous rappeler, c'est que, normalement,
30:02on ne supprime pas un impôt ou une taxe quand elle a été acceptée par le peuple.
30:10Sauf que, pour des raisons électoralistes,
30:14quand on arrive proche d'une élection, on promet tout et n'importe quoi,
30:17et donc on dit par exemple, on va vous supprimer la vignette auto,
30:22on va vous supprimer la taxe professionnelle sous Sarkozy,
30:25on va vous supprimer la taxe d'habitation sous Macron,
30:28ça permet d'aller chercher quelques voix, puis de faire basculer, du bon côté, l'électorat.
30:32– Francis, je vous repasse le micro tout de suite, mais c'est un débat,
30:36je suis d'accord avec vous sur ce registre, vous avez raison,
30:39l'électoralisme c'est insupportable, ça tue la démocratie,
30:42et je trouve même que les positions politiques aujourd'hui
30:44des ministres sur l'affaire du Doliprane sont scandaleuses.
30:48Il n'y a aucune menace de la fin du paracétamol en France,
30:54mais ça plastronne, ça se tape sur la poitrine comme un bon gorille en disant,
30:58regardez, nous avons sauvé le Doliprane, c'est ridicule,
31:01parce qu'il y a un pauvre petit investisseur américain qui a mis 3 sous chez Sanofi,
31:05les mecs ils jouent, c'est bon, nous avons sauvé le Doliprane, c'est absurde,
31:09il y a des tas d'entreprises qui fabriquent du paracétamol en France,
31:13et donc là c'est pareil, ça s'appelle de l'électoralisme,
31:16et là vous nous dites qu'il y a des gens qui suppriment des impôts
31:18pour se la jouer, pour gagner des voix, et c'est vrai,
31:21parce que ça ne sert à rien au fond, puisque c'est des vases communicants Francis.
31:25Exactement, et puis vous prenez le cas, par exemple, la taxe professionnelle sous Sarkozy,
31:29moi j'ai une petite entreprise, on a supprimé la taxe professionnelle,
31:32et vous avez vu flamber des choses qui s'appellent la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises,
31:38la cotisation foncière des entreprises.
31:40Et là vous craignez que ça fasse flamber quelque chose aussi ?
31:43Alors, si on remet la taxe d'habitation, évidemment normalement ça ne devrait rien faire flamber,
31:50par contre en la supprimant ça fait flamber deux choses,
31:52ça fait flamber les loyers, parce que soit vous êtes locataire et vous avez donc un propriétaire,
31:58le propriétaire il ne va pas s'amuser à payer une taxe foncière qui flambe pour ses locataires,
32:02donc qu'est-ce qu'il va faire ? Il va répercuter sur les loyers.
32:06Soit vous êtes propriétaire, on vous a supprimé la taxe d'habitation,
32:09mais de toute façon on la compense par des hausses de la taxe,
32:12alors la taxe sur les ordres du ménagère, la taxe foncière,
32:14enfin toutes les taxes que les communes, les municipalités ou les collectivités peuvent vous faire grimper,
32:22et donc dans tous les cas, de toute façon en bout, il y a toujours un contribuable qui paye.
32:28Il n'y a pas d'autre, ça n'existe pas, et surtout...
32:29Mais bien sûr, mais bien sûr.
32:31Merci beaucoup Francis.
32:33J'embrasse Francis, c'est marrant parce qu'il m'écoutait sur une autre radio,
32:36ceux qui me connaissent savent bien où c'était,
32:38et il a suivi le mouvement et ça me fait plaisir, et je ne dis pas ça par...
32:42Moi je suis content quand on écoute la radio, que ce soit RTL ou les autres, peu importe.
32:46RTL c'est quand même mieux.
32:47Mais on fait ce qu'on veut, vive la liberté des gens, je suis heureux de retrouver Francis.
32:51J'avais été faire une émission il y a 15 ans à Nancy, chez lui, sur les 35 heures je me souviens,
32:57il nous avait accueillis dans sa baraque.
32:59Vous avez poussé votre coup de gueule, si je puis dire,
33:02contre la prise de participation de l'État dans Opela,
33:05la filiale de Sanofi qui produit le Doliprane, ça tombe bien.
33:08On va parler privatisation dans un instant,
33:11est-ce que l'État doit vendre ses participations dans des entreprises, ce qui ne marche rien ?
33:15Oui, oui, oui, l'État n'a rien à faire dans des entreprises privées, rien à faire.
33:19A vous de poser la question, mais aux auditeurs, rappelez-nous, 3210, on arrive tout de suite.
33:31Vendre des actifs de l'État dans des grosses compagnies.
33:35En fait, on a déjà par le passé eu une expérience avec la privatisation des autoroutes,
33:40et aujourd'hui, 20 ans après, on s'en mord les doigts.
33:43Donc je pense qu'aujourd'hui, plutôt que de vendre les participations dans des grandes entreprises
33:47qui sont profitables, il serait mieux de faire des économies sur le train de vie de l'État.
33:53Oui, parce qu'elles sont profitables, ces entreprises-là,
33:55elles rapportent 4 milliards d'euros par an à l'État français.
33:57Oui, alors quand les entreprises rapportent de l'argent, pourquoi pas,
34:01mais c'est toujours l'exemple qu'on donne quand l'État a vendu les autoroutes.
34:06Mais le problème, c'est que l'État a mal vendu les autoroutes.
34:10Il y a eu, à un moment donné, au sein de l'État,
34:12des gens qui ont vendu le réseau autoroutier de la France,
34:18qu'ils l'ont mal vendu, pas assez cher.
34:20Voilà, résultat, on a des groupes qui gagnent énormément d'argent.
34:23Mais enfin, c'est pas parce que vous vous faites avoir en achetant une Peugeot d'occasion
34:27qu'il faut interdire de vendre des Peugeots d'occasion, vous voyez ?
34:30Oui, enfin, aujourd'hui, moi je trouve qu'il y a, encore une fois,
34:34l'État est présent dans des entreprises françaises comme Stellantis,
34:38comme Orange, comme la Française des Jeux.
34:40Ça n'a pas de sens !
34:41Récupérons cet argent, ça n'a pas de sens, quel est l'intérêt de...
34:45Enfin, je comprends pas. Franchement, je comprends pas.
34:48Alors oui, il y a des gens qui disent
34:49« Il faut que l'État garde ses participations,
34:51et puisqu'on a besoin d'argent, on va plutôt augmenter les impôts des Français. »
34:55Ben non. Ben non, je suis pas d'accord.
34:58Tiens, qui est avec nous ?
34:59– Philippe, bonjour Philippe.
35:01– Bonjour.
35:02– Philippe, vous, ces prises de participation qui sont rentables,
35:07on le rappelle, on les vend, on s'en débarrasse,
35:10qu'est-ce que vous en pensez ?
35:11– Je crois qu'on fait beaucoup de confusion en ce moment.
35:14Rappelons-nous cette belle période des privatisations,
35:17il y avait une stratégie industrielle pour la France.
35:19Aujourd'hui, on vend, comme on a fait pour les autoroutes,
35:22on brade, on met à la casse, pour boucher des trous,
35:26c'est une fuite en avant, pour nourrir la pieuvre,
35:29et on va brader des entreprises.
35:30On va brader, parce que la bourse, à mon avis,
35:32risque de ne pas être trop bien.
35:34Et il ne faut pas s'étonner des réactions,
35:36des réactions en général, on a soviétisé la France.
35:39La France, aujourd'hui, est le pays qui paye plus d'impôts,
35:42même qu'on en payait quasiment en URSS à une époque,
35:44ou dans les pays de l'Est.
35:45– C'est vrai.
35:45– Donc, il ne faut pas s'étonner des réactions qui font contre, aujourd'hui.
35:48Donc, c'est une honte, et quand j'entends des gens
35:50comme Darmanin, etc., la ramener, il ferait mieux de se taire,
35:53ils ont passé 7 ans au gouvernement, 8 ans là, bon…
35:56C'est honteux, parce qu'effectivement,
35:58on ne tape pas là où ça fait mal.
36:00Je suis déjà une fois intervenu, grâce à vous, ou avec vous,
36:04sur là où il faudrait tailler à la hache.
36:06Ça me fait penser à cet Argentin, ce président argentin
36:09qui sort sa tronçonneuse pour montrer où il va tailler…
36:10– Carlos Menem.
36:11– Non, pardon, aidez-moi, non, c'est…
36:15– C'est Mille…
36:15– Fabien Milleille.
36:16– Milleille, qui est incroyable, il me fascine ce type.
36:21– Oui, voilà, c'est extraordinaire ce qu'il fait.
36:23Son mouvement s'appelle la Fouillera, pourquoi ?
36:26– On jugera, pour l'instant, on ne sait pas.
36:27Il a déjà un peu rétabli les comptes publics, mais…
36:29– Ça ne peut pas être pire,
36:30ils avaient une inflation à plus de 100%,
36:31rappelez-vous, il y a quelques décennies, déjà.
36:34Donc, aujourd'hui, voilà un type qui donne l'exemple.
36:37On voulait une politique libérale.
36:39En 87, on a baissé drastiquement les impôts en vendant,
36:42pourtant en privatisant.
36:43– C'est de la maladure.
36:45– Attends, non, mais moi, je suis Philippe Amor,
36:46je vote pour lui, je vote pour vous.
36:47– Oui, mais Philippe, il est contre la vente, contrairement à vous.
36:49– Oui, il a des arguments, je suis d'accord,
36:52mais il m'a gagné.
36:54– Parce qu'on brade pour boucher des trous,
36:56parce que c'est la fuite en avant,
36:57il n'y a pas de stratégie industrielle derrière.
36:59Et puis, il y en a certaines, on a de l'argent dedans,
37:01comme Thalès, etc.
37:03– Thalès, quand même, c'est les arts.
37:05– Oui, et puis, c'est surtout, oui,
37:08on parle beaucoup de souveraineté, on galvaude le terme,
37:10mais la souveraineté, c'est pas n'importe quoi.
37:12Et la souveraineté sur les médicaments,
37:15oui, il faut y prêter attention, mais vous l'avez fait.
37:17– Sur le Doliprane, Philippe, pardon, c'est un cache-sec, c'est ridicule.
37:21– J'apprécie votre remise en ordre journalistique,
37:24votre travail de journaliste qui a été fouillé
37:26pour voir la réalité de la chose,
37:28et effectivement, démontrer qu'il y a plein d'usines
37:30qui fabriquent le Doliprane en France.
37:32Bon, je vous en remercie,
37:33parce que moi-même, je ne savais pas qu'il y en avait autant.
37:36– Le paracétamol.
37:37– Le paracétamol, oui, c'est ça qu'on recherche,
37:40c'est ce travail journalistique pour remettre les pendules à l'heure.
37:43Parce que si jamais un journaliste, un groupe de journalistes,
37:47parce que je pense qu'il faut des journalistes de tous bords,
37:48mettait en avant ce que Didier Migaud avait lui-même mis en avant,
37:52j'avais déjà cité ces chiffres en 2016-2017, quand Macron a été élu,
37:57le nombre de fonctionnaires qu'on a en France,
37:59et qu'on a été obligé d'embaucher des contractuels pour faire le boulot,
38:02parce qu'ils sont tous en haut de la pyramide,
38:03il n'y a presque plus rien en bas,
38:04quand vous allez dans un service public,
38:05vous n'avez plus personne en face de vous, ou presque.
38:07Ils font ce qu'ils peuvent, en plus, ces gens-là, pour vous servir.
38:10Et je peux vous dire qu'ils s'en prennent plein la tête,
38:12alors qu'en fait, ils n'y sont pour rien.
38:14Ils ont des chefs qui les ennuient à longueur de journée,
38:16bilan, ils bossent deux heures sur sept pour leur propre travail,
38:19et au-dessus, ça tourne en rond, ça fait de la mayonnaise dans de la réunionite,
38:22en inventant des nouvelles normes pour s'occuper,
38:25enfin, en embêtant ceux qui bossent tout compte fait
38:27pour conclure et faire un raccourci rapide.
38:29Donc voilà, et on constate une chose,
38:31on remonte, on draine les recettes vers le haut,
38:35ça c'est tout le devoir de l'État depuis 15-20 ans,
38:40et on descend les charges vers le local.
38:42Ça me rappelle tout à l'heure ce dont vous parliez vis-à-vis des communes,
38:47un très bel exemple.
38:49Une petite commune, 500 habitants, 600 habitants,
38:52est traversée par une ancienne route nationale.
38:54Autrefois, les routes nationales étaient entretenues par l'État,
38:57payées par l'État.
38:59L'État a délégué ça au niveau départemental,
39:01donc c'est devenu à la charge des départements.
39:04Mais les départements ayant 70% de leur budget
39:06qui passe dans le social, aujourd'hui RSA et j'en passe,
39:08et bien le département a délégué au niveau de la commune.
39:12Comment fait une commune où il y a un passage
39:14de X milliers de camions et de voitures par jour
39:16pour pouvoir entretenir entre ces deux panneaux ?
39:19– Attendez Philippe, vous savez quoi ?
39:21Restez avec nous, je voudrais vous entendre
39:22parce que j'ai un petit Serge qui arrive là,
39:24qui n'est peut-être pas d'accord avec vous,
39:26je voudrais vous entendre tous les deux dans une poignée de secondes.
39:28On marque une pause Philippe et on vous garde.
39:30Il est très très bien ce Philippe, médaille d'or aujourd'hui.
39:33À tous.
39:34Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole sur RTL.
39:38Éric Brunet et Céline Landreau.
39:40Les auditeurs ont la parole.
39:41Éric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
39:45– Rarement je me suis senti vraiment,
39:47ce que disait Philippe tout à l'heure,
39:49qui est dans la région de Bourges, je me suis senti…
39:50– Ça s'appelle un coup de foudre.
39:51– Oui, un coup de foudre, il ne faut pas exagérer,
39:53mais je suis assez d'accord avec lui.
39:54Parfois, Céline, dans le milieu de l'émission,
39:57je me laisse embarquer par un auditeur
39:59qui change radicalement mon point de vue.
40:02Je dois être trop influençable.
40:04– Bonjour Serge.
40:05– C'est ça le débat à la française.
40:09On n'est pas là pour rester immuablement
40:12calfeutrés dans nos positions.
40:14J'adore cette phrase.
40:15Bon, allez, j'arrête de parler de moi.
40:17Serge, bonjour.
40:18– Bonjour, bonjour Monsieur Brunet, bonjour les auditeurs.
40:20– On vous écoute sur cette taxe d'habitation
40:22que certains élus locaux souhaitent de remettre en marche.
40:25– Alors moi, personnellement, la taxe d'habitation,
40:28je trouve que c'est un impôt qu'on a eu raison de supprimer
40:30parce que c'est un impôt injuste.
40:32On paye déjà la taxe censière qui est déjà importante.
40:36La taxe d'habitation, je trouve que c'est une bonne chose
40:38à avoir supprimée, c'est du pouvoir d'achat en plus.
40:40– Donc on ne la rétablit pas.
40:41Et pour l'autre volet de notre discussion…
40:43– Vous savez ce qui vient de se passer ?
40:44C'est que là, emporté par la flamme du débat,
40:49je suis survenu au sujet de tout à l'heure,
40:51alors que là, on est censé parler d'un autre sujet.
40:55– Est-ce que l'État doit vendre ses participations dans les boîtes privées ?
40:59Pardon Céline, pardon Serge, pardon aux auditeurs,
41:01mais ça m'arrive, c'est là.
41:03– Pour moi, l'État doit vendre des sociétés où il n'a rien à faire dedans,
41:08s'agit-il médicaments, s'agit-il tout ce qui est transport,
41:12tout ce qui est vraiment crucial, c'est-à-dire tout ce qui est énergie nucléaire,
41:18tout ce qui est hermement, il doit rester,
41:20mais tout le reste, il doit s'en débarrasser
41:21parce que je ne vois pas l'État français,
41:23ce qu'a à faire l'État français dans certaines entreprises,
41:27même si ça nous rapporte…
41:29– La Française des Jeux par exemple,
41:31vous ne comprenez pas pourquoi l'État a encore des parts là-dedans ?
41:34– Voilà, comme à la SNCF, comme à l'ARATP,
41:37comme dans d'autres sociétés de transport où l'État…
41:39– Il y a toujours cette idée, oui, mais vous savez M. Brunet,
41:43c'est très stratégique, l'État par exemple a des participations chez Orange,
41:47alors oui, vous savez, c'est important, les communes, bon d'accord,
41:51l'État a des participations dans l'automobile chez Stellantis,
41:54oui, vous comprenez, l'automobile, l'industrie automobile,
41:56c'est un pas, bon d'accord, très bien,
41:57l'État a des participations dans la Française des Jeux,
42:00oui, vous comprenez, M. Brunet, c'est important la Française des Jeux,
42:02parce que tout est important, dans ce cas, tout est important !
42:05L'État a qu'à avoir des participations dans le dernier pantalon
42:08que j'ai acheté cette semaine !
42:10– À ce moment-là, on ne fait plus rien, on continue comme avant.
42:13Non, moi je pense qu'il faut que l'État se retire de là,
42:17parce que l'augmentation des impôts, c'est trop facile,
42:19c'est ce que la droite et la gauche ont toujours fait,
42:21et je pense qu'à un moment donné, on n'en peut plus des impôts,
42:24moi j'en paye, et tout le monde en paye,
42:26et on en a marre d'en payer, parce qu'on ne voit pas où ça va.
42:29– On en paye beaucoup, c'est normal d'en payer les impôts.
42:32– Non, mais on en paye beaucoup, mais on ne voit pas où ça va.
42:35Et ce qui serait bien, c'est que l'État vende, par exemple,
42:40les anciennes casernes qu'il n'utilise plus,
42:43des doublons avec les communes ou les départements qui ne servent à rien,
42:48et là il y a vraiment des conneries à faire,
42:49notamment sur les salaires de nos députés et autres
42:53qui ont pas mal d'avantages quand même.
42:54– Philippe, c'est vrai que les trésors de famille, ils sont nombreux,
43:02ce n'est pas stupide de se délester, mais vous avez raison sur un point Philippe,
43:06tout à l'heure vous nous disiez qu'il faudrait une vraie stratégie,
43:08on ne vend pas pour combler des trous.
43:11– Je ne sais pas si vous m'entendez, mais pourquoi l'État a des actions
43:15dans cet élantis ? Rappelez-vous qu'il y a quelques années,
43:17on a renfloué les entreprises automobiles,
43:19donc quelque part il fallait bien une compensation de l'État,
43:22et l'État en a déjà écoulé, je crois, de mémoire,
43:24je suis pas ça au jour le jour.
43:26Bon, FDJ historiquement, avant que ça s'appelle Française des Jeux,
43:30c'était l'État, donc petit à petit il y a eu un désengagement,
43:32mais il ne faut pas cracher non plus le morceau,
43:37si ça rapporte de l'argent, plus que ça ne pourrait en rapporter en vendant,
43:41eh bien continuons de conserver, ce serait un peu ridicule.
43:44Ce monsieur parle des casernes, mais les casernes,
43:46il y a longtemps qu'elles sont vendues, il n'y a plus rien,
43:48il y a même des départements qui commencent à vendre
43:49leurs anciens tribunaux, etc.
43:51parce que la justice est en train de quitter les territoires,
43:53petit à petit, on parle des mots territoire,
43:55moi je parle de province, moi je suis un bon français,
43:57j'appelle ça ma province, le Béry, eh bien…
44:00– Comme à l'ancien régime, on disait les provinces.
44:03– Mais pour l'ancien régime, ça date de quand ?
44:05Ça date de l'époque Mitterrand, la déstructuration, la déconstruction,
44:09c'est un autre débat, on ne va pas en parler,
44:10mais on retire notre histoire de France de notre tête,
44:13donc évidemment, on ne se souvient plus de rien,
44:14on ne sait même plus que c'était des provinces,
44:16et le nom des provinces, moi quand j'en parle avec des jeunes,
44:19si je vous disais, oui, c'est Tulile, voilà,
44:23donc pour en revenir à notre paiement…
44:27– Concluez Philippe, je vous donne 30 secondes.
44:29– Bon, on va nous réinventer des droits sur les successions,
44:33on est en train de parler, il y a un bruit de fond,
44:35la remise en cause des reversions sur les retraites,
44:37alors que les gens d'un certain âge, en ce moment,
44:40moi je le vois tous les jours dans mon métier,
44:42peine à se chauffer, peine à vivre, peine à aller se nourrir,
44:45Lidl, ils n'ont jamais eu autant de clients qu'avant,
44:49c'est impressionnant, on parle, la taxe sur l'électricité…
44:52– Bon, il faut s'arrêter Philippe, il faut s'arrêter mon cher Philippe,
44:56c'est un vrai scandale, l'histoire de la remise en cause
44:59des reversions sur les retraites, un scandale,
45:01si c'est vraiment le cas, il va falloir vraiment
45:03qu'on fasse une émission là-dessus, mais on n'en est pas là du tout,
45:05merci Philippe, intarissable Philippe,
45:08merci à Serge qui était dans la région de Nemours,
45:11il est 13h57, je vois Jean-Alphonse Richard
45:14entrer dans le studio, Céline, ça veut dire quoi selon vous ?
45:16– Ça veut dire qu'il va bientôt falloir sauter
45:17et lui laisser la parole.
45:18– Bonjour Jean-Alphonse,
45:19– Ça sera 14h pile avec l'heure du crime aujourd'hui,
45:22Lina, son corps retrouvé, mais encore beaucoup de mystère.
45:25– Je sais que j'étais trop bavard aujourd'hui,
45:27je le sais, je le sais, je le sais,
45:28mais j'essaie de me soigner, à tout de suite.

Recommandations