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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Céline Landreau et Vincent Parizot du 20 septembre 2024.

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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Vincent Parizeau et Céline Landreau sur RTL.
00:06Un gouvernement imminent, mais pas pour maintenant, vous l'avez compris, il faudra sans doute attendre demain,
00:12mais on en connaît les contours et l'ossature.
00:17Franck, vous avez fait le 3210, bonjour Franck.
00:20Bonjour Vincent et bonjour Céline.
00:22Satisfait de ce que vous entendez pour l'instant sur ce futur gouvernement ?
00:26Alors je suis pour sur le principe, mais contre le casting.
00:29Vous allez nous expliquer pourquoi.
00:31Dans un instant, le temps pour Céline de nous rappeler l'essentiel de l'actualité de ce vendredi.
00:37Et elle a eu donc cette attente pour connaître enfin le casting définitif du prochain gouvernement de la France.
00:43Michel Barnier est arrivé, vous le savez, hier soir à Matignon avec une liste de 38 noms, 16 ministres de plein exercice.
00:49Mais la présentation officielle, ce ne sera pas pour aujourd'hui, il reste visiblement quelques ajustements à faire.
00:55Attention, si vous aviez prévu faire une prise de sang, grève dans les laboratoires d'analyse médicale aujourd'hui et jusqu'à lundi inclus.
01:03Cela à l'appel des syndicats de biologistes remontés contre les baisses de tarifs que leur impose l'assurance maladie.
01:09Et puis un mot d'Ukraine, puisque la présidente de la commission européenne est à Kiev, Ursula von der Leyen,
01:14annonce que l'Europe va apporter 160 millions d'euros d'aides supplémentaires au pays
01:19qui a perdu deux tiers de sa capacité de production énergétique depuis le début de la guerre.
01:25Valérie Quintin, le temps, ça se dégrade par l'ouest.
01:28Voilà, ça tourne à l'orage, alors on a pour l'instant des pluies orageuses qui circulent entre les Pyrénées, le Limousin et la Touraine.
01:34On en reste là pour le moment et sur le reste du territoire, c'est plutôt bien ensoleillé.
01:38Sauf que bien entendu, ces orages ne vont pas s'arrêter là, évidemment, ils vont concerner toute la moitié ouest au fil des heures.
01:43Ça va donc aller jusqu'à la Bretagne, jusqu'à la Normandie.
01:46Pour les autres, entre le nord et l'est, on devrait encore s'en sortir avec un vendredi plutôt ensoleillé.
01:51Il y aura un petit peu d'instabilité quand même en montagne, surtout entre les Alpes et la montagne Corse.
01:55Mais avec tout cela, et malgré même les orages, on va garder des températures très douces, ce sera d'ailleurs le cas tout le week-end.
02:0022 degrés à Caen cet après-midi, 23 pour Orléans, 24 à Paris, à Grenoble, à Montpellier et 25 à Strasbourg et à La Rochelle.
02:08Merci beaucoup Valérie Quintin.
02:09Il est d'enfer votre blouson Hellfest.
02:11Oui, hein.
02:12Oh la classe.
02:13Et il tient chaud.
02:15Merci Valérie.
02:21Bon alors, ce gouvernement c'est pour aujourd'hui ou pour demain ?
02:24A priori plutôt pour demain.
02:25J'ai l'impression, effectivement, c'est en tout cas ce qu'on dit du côté de Matignon et on vous l'a annoncé d'ailleurs sur RTL dès le début de cette édition d'RTL midi.
02:36Voilà, Michel Barnier, Pauphine, encore Salis, ce sera sans doute pour demain.
02:40Franck, vous nous disiez satisfait de la structure qu'on annonce, à savoir trois quarts macronistes, centristes, un carré à l'air.
02:49Mais vous nous vous ajoutiez, mais pas vraiment content des noms qui sont sortis pour l'instant.
02:55Oui, exactement.
02:56Parce que moi, depuis 2022, j'aurais aimé un gouvernement d'union nationale et déjà les LR, ils auraient dû rentrer au gouvernement en 2022.
03:04Il y aurait eu une majorité absolue.
03:05C'était très bien.
03:06Et maintenant, des gens comme Bruno Rotailleau à l'intérieur.
03:10Non, ça fait sept ans qu'il est en opposition avec le président de la République, surtout sur l'économie, sur la sécurité, sur etc., etc.
03:18Celui-là, pour moi, il ne devrait pas rentrer au gouvernement et encore moins à l'intérieur.
03:22Mais alors quels LR ?
03:23Parce que Bruno Rotailleau, c'est l'un des ténors du parti.
03:26C'était le parti dans son ensemble qui s'opposait quand même au chef de l'État.
03:29Il y a des élus, il y a des maires.
03:31Alors moi qui suis du Hauts-de-France et du Pas-de-Calais plus précisément, il y a par exemple Natacha Bouchard,
03:36qui est vice-présidente de la région Hauts-de-France, qui est la maire de Calais, qui gère sans gâte et qui gère les migrants pour aller en Angleterre.
03:44S'ouvrir du poids cette femme, par exemple, comme ministre de l'Intérieur, et une femme dans ce ministère,
03:49elle pourrait aller négocier avec le premier ministre britannique et elle pourrait trouver une solution.
03:55Parce que c'est un gros problème dans le Pas-de-Calais actuellement.
03:58Donc il y a des élus disponibles.
04:00Il y a par exemple Fabienne Keller, elle est ancienne LR et elle est maintenant chez M. Macron.
04:08Elle est ancienne maire de Strasbourg, elle a été sénatrice et elle est actuellement députée européenne.
04:13Donc il y a du monde qui pourrait y aller.
04:15– Ce n'était pas forcément l'idée d'aller chercher des têtes de gondole, si j'ai bien compris.
04:19Franck est au sein des partis, il faut aller peut-être dans les régions.
04:22Je voudrais quand même rebondir.
04:24Vous nous disiez, moi ça fait deux ans que je souhaitais un gouvernement d'union nationale.
04:30C'est de l'union nationale quand il n'y a ni la gauche, ni l'ERN,
04:36ce qui correspond au moment des législatives, à peu près deux tiers des votes des Français ?
04:40– Évidemment Vincent, il y a onze groupes qui se sont constitués à l'Assemblée nationale.
04:45On sait très bien que le groupe LFI où ils sont 70
04:49et le groupe ERN où ils sont 125-130 plus le groupe Cioti,
04:53ils ne vont pas vouloir rentrer au gouvernement.
04:55Mais à un moment, la NUPES a failli exploser avant cette dissolution
05:02et le groupe socialiste de l'époque, avant cette nouvelle mandature,
05:05je pense qu'il avait envie peut-être de rentrer au gouvernement.
05:08Donc moi je m'appelle au bon sens du groupe Europe Ecologie Les Verts.
05:11Il y a Delphine Bateau également, que personne ne parle,
05:14mais qui a été députée, qui l'est encore, qui est écologiste mais qui vient du Parti socialiste.
05:19Ce n'est pas des têtes, des éléphants du Parti socialiste ou des dinosaures de la droite.
05:24Il y a des gens comme ça, je pense, qui pour l'intérêt de la France,
05:27ils pourraient rentrer au gouvernement.
05:29Et puis surtout c'est que la moyenne d'âge, pardon,
05:31ça permettrait de la réduire un petit peu.
05:33Et là je fais un petit peu d'humour.
05:35Oui mais ça ne fait pas de mal de rajeunir un peu dans les rangs.
05:38Elle a 68 ans, madame celle qui est présentée à la Santé,
05:43dont j'ai oublié son prénom, Geneviève Dario-Saint.
05:46Dario-Saint, oui.
05:47Ça fait 7 ans qu'elle est au gouvernement.
05:49Elle a été au gouvernement de M. Philippe, de M. Patex et de Mme Borne.
05:53Elle est médecin, ok, elle a 68 ans,
05:55mais mets-toi un paramédical au ministère de la Santé.
05:58Par exemple, ça pourrait être sympa.
06:00Écoutez, pourquoi pas ? En tout cas, c'est l'idée que vous lancez, Franck.
06:03Je vous remercie.
06:04J'ai l'impression que Jean-François, qui nous appelle de Brest,
06:07ne doit pas être totalement sur votre ligne.
06:09Déjà, je pense, sur le plan politique, il n'est pas sur votre ligne.
06:11Bonjour Jean-François.
06:14Bonjour tout le monde, les auditeurs, bonjour tout le monde.
06:16Alors, dites-nous, votre impression, vous.
06:20Mon impression, pour l'instant, c'est la Macronie qui était au pouvoir et elle revient.
06:27On prend les mêmes, on jette les dés, on remet les mêmes.
06:29Ce n'est pas la peine, donc à mon avis, il faut changer, c'est tout.
06:33Depuis que la Macronie est au pouvoir, la France ne fait que se dégrader, elle s'enfonce.
06:37C'est comme le Titanic, on va dire, entre guillemets.
06:40Vous avez du mal à digérer que, finalement, ce gouvernement soit encore dominé par des macronistes,
06:46alors que, si on regarde les élections, ils les ont perdus.
06:51Alors, les autres ne les ont pas gagnés, mais ils les ont au moins autant perdus que les autres.
06:55Le vote, on n'en tient pas compte, le gouvernement, M. Macron n'en tient pas compte, le gouvernement non plus.
07:03Ils font ce qu'ils veulent, ils font leur petite souple, ils sont entre eux.
07:07Ils ne voient pas qu'en bas, le peuple est en train de bouger, ça commence à chauffer partout.
07:11Qu'est-ce que vous dites, le peuple est en train de bouger, Jean-François ?
07:15Ça va bouger, je pense que dans les banlieues, ça va bouger, je pense qu'un peu partout, ça va bouger,
07:19parce qu'à mon avis, plus les informations qui circulent, à mon avis...
07:24Quand vous dites ça, Jean-François, c'est que vous avez des gens autour de vous qui vous disent
07:28« ça suffit, demain on manifeste, qui en a marre ? »
07:31Non, je vois les choses, je sens les choses, et puis les infos qui courent aussi,
07:35bon, après, il y a des bonnes et des mauvaises informations, mais on arrive à faire...
07:37Il faut se méfier de ce qui court, notamment sur les réseaux sociaux, quand même, François.
07:40Oui, oui, non, non, mais c'est pas ça...
07:42En fait, la question, c'est est-ce que vous sentez, par exemple, dans votre entourage, avec vos amis,
07:47qu'il y a un sentiment de ras-le-bol, un sentiment, finalement, de ne pas avoir été entendu,
07:52après deux votes, les européennes et les législatives,
07:57et, voilà, une forme d'illégitimité de ce gouvernement,
08:01qui n'a toujours pas été officiellement, d'ailleurs, annoncé ?
08:04Ben, tout à fait, parce que déjà, j'ai tiré ma carte d'électeur, je l'avais déchirée, je voulais plus voter,
08:09et j'ai été re-voter, donc j'étais quand même re-voter, parce que j'ai dit « ben non, là, il faut que j'y aille,
08:13parce que, ben, je ne peux pas rester bouche bée, je suis obligé de parler, enfin, obligé de me faire entendre aussi »,
08:17donc, du coup, je suis allé, et...
08:20Mais, bon, enfin, apparemment, ça ne sert à rien, parce que, ben, il fait ce qu'il veut, enfin, il ne change pas que...
08:25Enfin, on nous mène en bateau, c'est clair de dire, mais on va...
08:27– Il y aura peut-être d'autres élections dans un an, en tout cas, c'est ce que souhaite,
08:31et ce qu'annonce, entre guillemets, évidemment, le terme est impropre, Marine Le Pen.
08:36Vous irez voter dans un an, Franck, s'il y a de nouvelles élections législatives ?
08:40Une dissolution et de nouvelles élections ?
08:42– Ah ben, évidemment, moi, j'irai voter, je vote depuis 1985, parce que j'ai 18 ans en 95,
08:48et j'irai demain, même si j'ai la jambe plâtrée ou que j'ai l'oreille coupée du radio.
08:52– Et vous, Jean-François, vous irez voter dans un an ?
08:55– Ah ouais, ben, j'irai voter aussi, ouais, parce que, ben, j'ai besoin de parler, de...
08:59Enfin, c'est la façon de s'exprimer, donc, voilà, donc...
09:02Enfin, il faut vivre, il faut s'exprimer, donc, si on ne vote pas,
09:07ben, c'est comme si on approuve ce qui a été fait.
09:09– Les absents en urne ont toujours tort, de toute façon.
09:12– Et on rappelle, quand même, que si Marine Le Pen dit qu'elle espère que la mandature soit la plus courte possible,
09:17c'est le chef de l'État qui décide d'une éventuelle dissolution et qu'elle ne peut intervenir.
09:21Si on parle d'un an, c'est parce que, légalement,
09:23le chef de l'État ne peut dissoudre l'Assemblée qu'un an, au moins, après son élection, voilà.
09:30– Voilà, mais elle peut faire tomber le gouvernement aussi.
09:33– Oui, mais, alors, si le gouvernement est tôt, il ne peut pas le dissoudre, il refonde.
09:37– La dissolution, il faut au minimum un an depuis la dernière élection législative,
09:42même si le gouvernement est renversé.
09:44– Donc, pas avant le 7 juillet, donc, Michel Barnier est remercié dans 15 jours…
09:49– Ah ben, il faut retrouver un nouveau Premier ministre et former un nouveau gouvernement.
09:53– Avec la même assemblée, avec les mêmes 11 groupes actuels, on est bien d'accord.
09:56– Exactement.
09:57– Ah, super, merci !
09:58– Si on peut vous renseigner, on est ravis, on y est pour rien, c'est-à-dire que ce n'est pas de notre faute.
10:03– Non, mais, effectivement, on ne votera pas avant l'été prochain, ça, c'est une certitude.
10:09– Bon.
10:10– C'est déjà ça, vous allez me dire ?
10:11– Oui, non, mais, donc, Michel Barnier, il faut qu'il réussisse,
10:13sinon, on fera comme la 4ème République, après Michel Barnier, on aura peut-être une femme, un machignon.
10:18– Ben, qui sait ? Qu'en dites-vous, Adrien ?
10:21Alors, Adrien, vous nous appelez de Bousset, ou de Banville, d'ailleurs, j'ai eu le temps de…
10:25Banville !
10:26Bonjour, Adrien !
10:27– Bonjour !
10:28– Bienvenue !
10:29– Merci.
10:29– Alors, votre réaction, vous avez entendu Franck,
10:33voilà, qui est plutôt satisfait, même s'il n'est pas d'accord sur les personnes,
10:37Jean-François qui, lui, a l'impression de s'être fait flouer,
10:40et vous, alors ?
10:41– Ah ben, c'est pareil, on s'est tous fait flouer,
10:44on nous demande d'aller voter, et au final, on s'en fout du vote des Français,
10:49et on prend les mêmes, on recommence.
10:51– Vous avez l'impression d'un tour de passe-passe qui s'est joué à l'Élysée ?
10:55– Pour moi, Macron, en fait, il a son jouet, il veut changer de jouet,
10:59mais, en fait, quand il voit les autres jeux qu'on lui propose, il n'en veut pas,
11:02donc il reprend le même.
11:05– Bon, cela dit, en même temps, j'ai envie de dire,
11:09et n'y voyez évidemment aucune allusion politique,
11:11ils font avec ce qu'ils ont, c'est-à-dire que si la gauche ou le RN…
11:16Tiens, tenez, il y a Thierry, est-ce qu'on peut prendre Thierry qui nous appelle ?
11:21Je ne sais pas s'il est déjà en ligne, bonjour Thierry.
11:24– Oui, bonjour.
11:25– Bienvenue, j'étais en train de dire, en même temps, ils font avec ce qu'ils ont,
11:30c'est-à-dire qu'il y a les deux tiers de l'Assemblée
11:33qui ne veulent pas participer, le RN et le LFP.
11:38– Donc, ils sont surpris que ce gouvernement n'est pas légitime,
11:42mais ils ne veulent pas y aller.
11:43Donc, on ne peut pas dire, à un moment,
11:47je ne veux pas participer à ce gouvernement,
11:49et être surpris qu'il soit forcément au centre,
11:52enfin, il ne peut pas être différent.
11:54– Mais ça peut être une manière de préparer les prochaines échéances électorales aussi.
11:57– Oui, mais alors ça, c'est des perspectives individuelles,
12:01des prochaines élections, mais ce n'est pas pour le gouverneur français,
12:05ce n'est pas pour les Français.
12:06– Mais est-ce qu'on n'est pas condamné à ça,
12:08dans la mesure où on le voit bien,
12:09ce sont les partis politiques qui ont pris la main ?
12:12On voit bien que le gouvernement, on nous annonce déjà sa composition,
12:18avant d'avoir les personnalités,
12:19on nous dit qu'il y aura trois quarts de macronistes et de centristes,
12:23un quart de LR.
12:25– D'ailleurs, en Allemagne, ils commencent par proposer le projet,
12:29et ensuite, ils nomment les personnes.
12:31Je pense que c'est un peu plus logique qu'on fasse comme ça.
12:33– Là, on n'a pas vraiment le projet ?
12:35– Non, le projet, on le découvrira après.
12:38Mais par contre, ce que je trouve un peu aberrant,
12:42c'est que les deux tiers, donc on est en trois tiers,
12:46le tiers gauche et le tiers extrême droite ne veulent pas y aller,
12:50tout le monde s'occupe, enfin, c'est ce que je trouve aberrant.
12:55– Vous restez avec nous, on va marquer une pause et puis on continue.
12:58– Oui, puis on aura Christine, mais vous pouvez rester avec nous,
13:01évidemment, Thierry, comme Adrien et Franck,
13:02on va demander à Christine d'intervenir.
13:05Alors, Christine, elle est électrice de gauche, socialiste, mais pas insoumise.
13:11Elle va nous dire ce qu'elle en pense.
13:12À tout de suite.
13:13Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
13:16ou appelez-nous au 3210 50 centimes la minute.
13:1913h-14h, les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau et Céline Landreau.
13:27– C'est à vous dire que moi, je suis personnellement très, très en colère
13:30vis-à-vis de tous les politiques qui se permettent des critiques
13:33alors qu'ils refusent eux-mêmes de participer au gouvernement.
13:37Si véritablement ils en ont des choses à présenter,
13:41qu'ils participent au gouvernement,
13:43sinon on devrait donc les accuser de non-assistance à états en danger.
13:48– Bonjour, ces messieurs les politiciens nous parlent toute la journée
13:52et toute l'année de ce que signifie la démocratie.
13:56Nous avons la preuve aujourd'hui
13:58que cela ne représente absolument rien pour eux.
14:02– Beaucoup d'agacement en vous sentant chez les auditeurs.
14:05– Vous êtes divisé un petit peu comme à l'Assemblée j'ai l'impression
14:07parce qu'on avait tout d'abord un auditeur qui,
14:10comme notre ami Thierry Densi expliquait que c'est bien beau de dire
14:15je ne veux pas aller au gouvernement
14:16mais après il ne faut pas exprimer son mécontentement.
14:19Et puis cet auditeur-là qui disait, on s'assoit sur le résultat du vote.
14:23– On rappelle quand même pour ceux qui nous rejoignent
14:25que le gouvernement l'annonce ce ne sera pas pour aujourd'hui.
14:28Derniers ajustements entre Matignon et l'Elysée probablement demain,
14:32en tout cas d'ici dimanche c'est ce qu'avait promis Michel Barnier.
14:36Bonjour Thierry.
14:38– Oui bonjour.
14:39– Thierry vous êtes avec nous, on vous a entendu tout à l'heure
14:42avec le service politique d'Ayrtel.
14:45Thierry, petite question, est-ce que vous pouvez enlever le haut-parleur
14:47parce que ça résonne un petit peu ?
14:49– Pas moi, ça marche très bien.
14:50– Là c'est beaucoup mieux pour nous, c'est bon, c'est parfait.
14:53– Vous nous disiez… Allez-y, pardon.
14:56– Non je vous ai coupé, allez-y, je vous en prie, vous voulez me demander ?
14:59– On vous a senti tout à l'heure pas tout à fait satisfait,
15:02vous plaidiez-vous presque pour un gouvernement technique,
15:05peut-être moins politique mais plus efficace ?
15:07– Complètement oui, et puis je me suis permis de rappeler
15:09suite à ce que j'ai entendu des différents auditeurs,
15:12et en fait il ressort surtout un sentiment un peu général
15:15d'agacement, de révolte, d'incompréhension.
15:18Et puis moi personnellement quand on dit qu'il faut être au gouvernement pour participer,
15:22un député c'est son rôle, moi j'ai élu mon député local
15:25pour qu'il remonte mon ressenti local au sein national et faire passer des lois,
15:29donc il n'y a pas besoin d'être ministre pour ça, enfin ça c'est ce que je ressens.
15:33Et après j'avais terminé mon propos tout à l'heure en vous disant
15:36vous allez voir à l'Assemblée Nationale ça va être un gros bazar
15:38et les filles vont arriver, ils vont se mettre le souc.
15:41Il n'y a pas besoin d'attendre l'Assemblée Nationale,
15:42vous allez sur chante-libre.fr, le journal local, notre quotidien local.
15:47– Et les filles. – Et les filles, alors le député,
15:52j'ai même plus son nom parce que ça ne m'intéresse pas plus que ça,
15:55appel à une manifestation pour la destitution du président Macron
15:59demain à 14h à Angoulême.
16:00– Oui, il y a des appels à manifester ce samedi dans le bureau.
16:03– Même si on sait que cette destitution n'a aucune chance d'arriver au bout.
16:10Ah, la ligne a coupé, pourtant la Charente ce n'est pas loin.
16:14– Attention à ce que vous dites.
16:14– Non, j'adore cette région, on essaiera de la retrouver.
16:17– J'avais annoncé Christine tout à l'heure,
16:21je vous ai présenté Christine comme électrice de gauche,
16:24mais pas insoumise, électrice socialiste, c'est ça ?
16:27– Oui, c'est cela même, oui.
16:28– On peut rajouter en colère ou pas ?
16:30– En colère, je me sens trahie, j'ai l'impression qu'on…
16:35je veux dire, on est allé voter deux fois,
16:37moi j'ai même tenu un bureau de vote deux week-ends,
16:40et tout ça pour rien, quoi.
16:43J'ai l'impression qu'on n'écoute pas du tout la parole des Français,
16:46moi j'ai le sentiment de ne plus être en démocratie.
16:50Je suis très déçue par nos hommes politiques,
16:53parce qu'ils ne pensent qu'à une chose pour l'instant,
16:55là ils sont tous déjà deux ans en avance sur les prochaines élections,
17:00au lieu de penser à l'intérêt des Français et du pays.
17:04Monsieur Macron, il a été élu cette fois-ci, il y a deux ans,
17:09parce que les gens voulaient voter contre,
17:12ils ne voulaient pas que le Front National passe,
17:14mais il faut qu'ils se rendent compte
17:15que les gens n'étaient pas d'accord avec sa politique,
17:17notamment celle des retraites,
17:19et là il a perdu deux fois de suite les élections,
17:23la preuve c'est que, je ne sais plus combien ils ont de postes là,
17:25mais leur nombre de postes a diminué,
17:28et en fait là, on prend les mêmes et on recommence.
17:31Et je suis très déçue, parce que vous voyez, pourtant je ne suis pas de droite,
17:34mais M. Barnier c'est quelqu'un que j'apprécie,
17:37et je pensais que ce monsieur, il a beaucoup d'expérience,
17:41et qu'il allait tenir tête à ce président égocentrique.
17:45– Est-ce que vous ne croyez pas qu'il aurait aimé convaincre
17:50certaines personnalités social-démocrates de pouvoir entrer,
17:55mais que la gauche voulait en rester une nuit ?
17:59– Non, parce que la gauche, si vous voulez,
18:01le problème c'est qu'il pense déjà aux élections de dans deux ans,
18:05– Ou même dans un an peut-être.
18:07– Ou dans un an peut-être,
18:09et donc moi, vous voyez, même par les hommes politiques de gauche,
18:12je suis très déçue, parce que je trouve que ce gouvernement
18:16ne reflète pas du tout l'assemblée que les Français ont voulue.
18:19Déjà, je veux dire, il y a certaines personnes, comme Mme Borne,
18:27qui est passée, parce qu'il y a un candidat insoumis qui s'est…
18:30– Qui s'est désisté au nom du Front Républicain, oui.
18:33– Au nom du Front, on nous a fait jouer le Front Républicain,
18:35d'où le résultat aujourd'hui de cette assemblée complètement éclatée,
18:41et j'ai l'impression, ben voilà, en fait là, on patiente, on patiente,
18:46il a fallu attendre que Monsieur profite des Jeux Olympiques,
18:49et il a dépensé tout l'argent de la France,
18:52ça pour faire des cérémonies entre l'accueil du Pape,
18:56l'accueil du roi d'Angleterre,
18:59qu'est-ce qu'il y a encore eu, les cérémonies du débarquement, etc.
19:03Pour tout ça, il y a de l'argent,
19:04et là, maintenant qu'il y a eu quoi qu'il en coûte,
19:07on a distribué de l'argent aux entreprises sans aucun contrôle,
19:10et aujourd'hui, on vient nous dire, à nous les classes moyennes supérieures,
19:15qu'on va nous augmenter nos impôts.
19:16– Christine, j'ai une question sur votre déception
19:20de ne pas voir de gens de gauche au gouvernement,
19:23Emmanuel Macron a assez vite écarté l'hypothèse de Lucie Castex,
19:26qui était la candidate du Nouveau Front Populaire,
19:29vous espériez qui, en sachant que le NFP avait dit non des figures de gauche,
19:34on sait que certains ont été approchés, qu'ils ont décliné,
19:36qui vous espériez, dans ce gouvernement, barnier ?
19:40– Moi déjà, vous voyez, j'aurais aimé avoir une première ministre femme, féminine,
19:47pour que ça donne un signal, que ce soit au niveau mondial,
19:51et même au niveau avec tout ce qu'on entend sur les femmes
19:55qui se font battre, qui se font tuer, etc.
19:57Donc déjà, moi j'aurais voulu une femme,
20:00j'apprécie beaucoup Ségolène Royal.
20:03– Elle avait fait acte de candidature, d'ailleurs.
20:05– En plus, elle avait fait acte de candidature,
20:08après, Mme Castex, elle était socialiste, après…
20:12– Vous n'avez pas compris pourquoi Emmanuel Macron
20:15a refusé la candidature Castex ?
20:17– Ben oui, je n'ai pas compris.
20:19Ben non, mais parce qu'elle ne lui plaît pas,
20:20parce que je pense que c'est peut-être quelqu'un qui a du caractère
20:23et qui ne se serait pas laissé manipuler.
20:26– Alors, à l'Élysée, on a expliqué qu'elle serait tombée immédiatement,
20:32et qu'Emmanuel Macron souhaitait de la stabilité.
20:34– Il fallait essayer.
20:36Qu'est-ce qu'on en sait là que M. Barnier
20:39ne va pas tomber aussi dans deux ou trois mois ?
20:42– On n'en sait pas grand-chose.
20:44– On n'en sait pas grand-chose.
20:46Et moi, franchement, je suis déçue,
20:48parce que ce monsieur, je pensais qu'il allait vraiment imposer.
20:51Voyez, pourtant, je ne suis pas de droite, mais…
20:53– Alors, attendons, parce que pour l'instant,
20:55on ne l'a pas encore, le gouvernement.
20:57– Parce que là, les macronistes, à part faire de la com',
21:01dire des belles paroles, et au bout, il n'y a jamais rien, quoi.
21:04Et il y en a marre, quoi.
21:06– Eh bien, c'est dit, il y en a marre, cri du cœur.
21:08– Je vais vous dire, je ne suis pas du genre à aller manifester,
21:11mais il y a des manifestations, j'irais.
21:14– Oui, il y en a demain.
21:16Vous avez prévu, par exemple, demain, Christine ?
21:18– Non, parce que c'est par LFI, donc…
21:20– D'accord.
21:21– Mais manifestations, parce que vous estimez
21:24qu'Emmanuel Macron joue un jeu dangereux, c'est ça, avec les institutions ?
21:30– Oui, oui, parce que moi, je vous dis, j'ai le sentiment,
21:34déjà depuis Maastricht, il y a beaucoup de gens qui ne vont plus voter,
21:38parce que le vote des Français, à cette époque-là,
21:41le nom à Maastricht n'a pas été entendu.
21:44Et il ne faudra pas s'étonner si, dans deux ans,
21:48il y a encore plus d'abstentions.
21:50– Vous craignez qu'on dégoûte les Français de la politique,
21:53ceux qui continuent à voter ?
21:54– Les politiques se plaignent que les Français ne se déplacent pas,
21:58ne vont pas voter.
21:59Là, cette fois-ci, on ne peut pas dire, les Français,
22:01ils se sont déplacés en masse, même les jeunes.
22:05Mais par contre, on ne tient pas compte de leur vote.
22:09Et moi, ce que je veux dire, c'est que je suis loin d'être,
22:12mais pas du tout, Front National, parce que moi, je suis pour le mariage pour tous,
22:16pour l'homosexualité, etc.
22:20Mais je vais vous dire, moi, ce que je crains, c'est que dans deux ans,
22:23il y a plein de gens qui seront tellement encore plus en colère
22:27que là, l'extrême droite passera, et ce sera de la faute de M. Macron.
22:31– C'est dit, Christine, je vous remercie, bonne journée du côté d'Amien.
22:35Est-ce qu'on a rétabli la liaison avec les Charentes ?
22:40– Oui, je suis là, je suis là.
22:41– Vous avez été coupé brusquement.
22:44– Oui, non, mais ce n'est pas grave, ça laisse parler les autres éditeurs, bien sûr.
22:47Et en fait, je pense que M. Macron, il s'est payé un sondage grandeur nature,
22:52il s'est dit, je vais voir si les Français veulent vraiment du RN au pouvoir.
22:56Et il a eu son résultat, et il s'est aperçu qu'au deuxième tour,
22:59il dit maintenant, vous voyez, les Français, ils n'en veulent pas, donc je n'en mets pas.
23:02– Bon, voilà.
23:03– Et il a préparé 2027, il prépare 2027.
23:06– Bon, en tout cas, à 2027, il ne sera pas candidat, ça, c'est une certaine...
23:09– Non, mais... – C'est peut-être la seule qu'on a, d'ailleurs.
23:11– Oui, oui, et puis on pensera les gens à voter contre le RN et pas pour un candidat.
23:15– Merci beaucoup, Thierry.
23:18Jean-Alphonse Richard vient d'entrer dans ce studio.
23:20Bonjour, Jean-Alphonse. – Qu'est-ce que vous faites là, Jean-Alphonse ?
23:22– Oh, je ne sais pas, s'il y avait de la lumière, je vous trouve sympathique.
23:25– Ah, mais ça, c'est gentil. – Voilà.
23:27– Cela dit, à 14h... – L'heure du crime.
23:28– Évidemment. – L'heure du crime, avec aujourd'hui...
23:31Vous savez, c'est des histoires assez rares, les histoires de cannibales.
23:33Il n'y en a pas beaucoup dans le... – Cannibales ?
23:34– Oui, dans le crime moderne.
23:35– C'est plus mal qu'il n'y en ait pas trop non plus, en France, si je peux dire.
23:38– C'est vrai, mais c'est rarissime.
23:40Je vais vous raconter aujourd'hui celle de Jérémy Rimbaud,
23:4326 ans, ex-caporal de l'armée de terre.
23:45À l'automne 2013, il va tuer un homme, il va lui arracher le cœur,
23:51il va lui arracher la langue et il va manger le tout.
23:55Tout au moins, il va tenter de manger tout ça.
23:56Il avait en tête de tuer, en fait, deux hommes.
23:58L'un va survivre, mais il fallait qu'il mange un être humain.
24:02C'était devenu une obligation, il avait des visions,
24:05il recevait des ordres de l'au-delà, sans doute.
24:08Que va-t-il raconter aux enquêteurs ?
24:10Comment cet homme, discipliné, docile, gentil avec ses proches,
24:14est-il devenu un mangeur d'hommes ?
24:17Ça va être une grande question pour les psychiatres.
24:19– Heureusement que vous êtes sorti de table.
24:20– Oui, on vous conseille de finir vite votre repas avant 14h,
24:23parce que ça arrive de passer un peu moins bien.
24:25– C'est passionnant dans la mécanique intellectuelle.
24:27Écoutez l'heure du crime, 14h.
24:28– Ragoûtons, comme à chaque fois.
24:30Merci Jean-Alphonse.
24:31– Bon appétit.
24:32– Merci, à tout à l'heure Jean-Alphonse Richard.
24:35On marque une courte pause, dans un instant on vous retrouve.
24:39Vous réagissez à ce gouvernement dont on connaît les contours,
24:43même si on n'en connaît pas la composition, et ce ne sera pas pour aujourd'hui.
24:47Et puis ensuite, vous savez, on va ouvrir le dossier Airbag.
24:50À tout de suite.
24:51« Céline Landreau et Vincent Parizeau »
24:54– Les auditeurs ont la parole sur RTL.
24:57RTL.
25:00– Vous écoutez RTL midi, les auditeurs ont la parole.
25:02Un gouvernement imminent, mais pas pour aujourd'hui.
25:05Et avec beaucoup de macronistes dedans, ça vous fait réagir.
25:08On revient dans moins d'une minute.
25:10« Céline Landreau et Vincent Parizeau »
25:13– Les auditeurs ont la parole sur RTL.
25:16– Je suis ravie que les LR remontent dans nos ministères,
25:21parce que ce n'est pas normal qu'ils aient été squeezés de la sorte.
25:26Ce n'est ni l'extrême droite, ni l'extrême gauche.
25:28Moi, ça correspond à ce que j'ai toujours voté depuis que j'ai 18 ans.
25:34– On prend les mêmes et on recommence.
25:36Le gouvernement, l'expression dit qu'il ne passera pas l'hiver,
25:39mais à mon avis, il ne passera pas l'automne non plus.
25:41– Voilà, bonne journée et merci à vous.
25:44Très belle émission, donnez la parole aux gens, merci.
25:46– C'est ce qu'on fait et on y prend vraiment plaisir avec Céline.
25:51Les auditeurs ont la parole et parfois, ils nous écrivent également, Victor.
25:56Bonjour Victor.
25:56– Bonjour Vincent, bonjour Céline et bonjour à tous.
25:59On prend les mêmes et on recommence.
26:00Justement, également un message à l'écrit de Monique sur notre application RTL.
26:05Ludovic nous dit la situation actuelle à Comdesert de 4ème République.
26:10Une guéguerre permanente entre les partis sans réel objectif,
26:13autre que celui de se maintenir en place.
26:16Et puis Philippe nous dit les Français ont voté pour changer la musique.
26:19Problème, on a toujours le même chef d'orchestre et il n'a visiblement rien compris.
26:23– Merci Victor.
26:25Je vous préviens, Victor, maintenant, il va falloir changer votre fusil d'épaule.
26:27On va ouvrir le dossier des airbags dans quelques minutes
26:31après les excuses de Monsieur Tavares ce matin sur RTL.
26:33– Mais avant ça, Jean-Michel nous a appelé au 3210.
26:36Bonjour Jean-Michel.
26:38– Oui, bonjour.
26:39– Bonjour Jean-Michel.
26:40– On a beaucoup de gens mécontents.
26:41Ah ben pardon, allez-y, vous y allez tout seul.
26:43– Oui, dans la Vienne, le réseau passe mieux qu'en Charente.
26:45– Ah, on sent les petites rivalités régionales.
26:51Allez-y.
26:53– Oui, alors, je suis assez étonné de voir dans ce même gouvernement
27:02à la fois Annie Genvrard, que je connais un peu
27:06parce que j'ai eu l'occasion de parler d'agriculture avec elle.
27:08– Voilà, elle est donnée pour l'agriculture.
27:11– Et Agnès Pannier-Rumacher qui a clairement été décroissante
27:15puisqu'elle a quand même été à un moment prête à fermer 14 réacteurs nucléaires
27:21et qu'au sein du groupe Renew à l'Union Européenne,
27:26elles ont voté, elle fait partie de cette mouvance qui a voté la décroissance.
27:31Je ne comprends pas comment ils vont pouvoir s'entendre
27:35ou alors il va falloir que Mme Pannier-Rumacher mange son chapeau.
27:40– Ou l'inverse, parce que les LR ne vont pas être majoritaires
27:45Jean-Michel dans ce gouvernement.
27:48– Non mais ça c'est le grand foutoir qu'a fait M. Macron en dissolvant son réfléchir
27:57parce qu'il a fait un coup de calgon.
28:00Mais il n'empêche qu'il y a quand même des choses qui pourraient rapprocher
28:04les parties du centre de l'échiquier politique.
28:10Je mets à part le Rassemblement National et le Nouveau Front Populaire.
28:15C'est le fait de pouvoir rembourser nos dettes
28:18et de combler nos déficits avec de la croissance.
28:22C'est pour ça que je crois davantage en Agnès Pannier-Rumacher,
28:26la croissance c'est notre capacité à produire davantage,
28:29à vendre davantage et donc à faire rentrer de l'argent
28:33avec lequel on va pouvoir payer nos dettes.
28:36Et ça c'est quelque chose qui ne transparaît pas suffisamment.
28:40J'aurais bien aimé Michel Barnier le dire beaucoup plus qu'il nous le dit.
28:44Moi je suis comme une des personnes qui vous a laissé un message tout à l'heure,
28:49je suis au parti des Républicains et c'est une discussion qu'on a entre nous
28:54de savoir comment le gouvernement actuel va pouvoir résoudre les problèmes financiers du pays.
29:00– Vous auriez préféré que le Premier ministre parle de croissance plutôt que d'impôt ?
29:05– Ah oui bien sûr, les impôts vous allez vexer tout le monde.
29:10Dès que vous mettez le sujet sur la table, vous vexez tout le monde.
29:13Soit vous le faites et vous vexez, vous mettez en colère
29:16les gens qui vont avoir des augmentations d'impôts,
29:20soit quand vous en avez parlé vous ne le faites pas
29:23et vous vous mettez à dos tous les gens qui disent on sauve encore les riches.
29:27Je trouve que c'est assez maladroit,
29:29mais je ne pense pas que ça vienne directement de la bouche de M. Barnier.
29:37J'ai l'impression que son entourage a été très imprudent en mettant ça en avant.
29:42La croissance c'est la seule chose qui nous évite soit des baisses de dépenses de l'État,
29:48même si je pense qu'il faut quand même en faire,
29:51soit des hausses d'impôts.
29:53C'est la croissance, c'est notre capacité à produire plus.
29:56N'importe quel ménage, quand il est en difficulté,
29:59il a comme solution pour s'en sortir, soit de travailler davantage,
30:03soit éventuellement d'avoir une augmentation de salaire.
30:05Ou de dépenser moins aussi.
30:06Il faut qu'il y ait de l'argent qui rentre dans notre pays.
30:09Et c'est pour ça que je mets beaucoup d'espoir en Annie Genevrard,
30:15et son oreille à temps pris pour l'agriculture.
30:19Elle est à l'air davantage qu'en Agnès Pannier-Rumacher,
30:23qui a été prise de la décroissance en son temps.
30:27On verra demain, et soyez bien évidemment à l'écoute d'RTL,
30:31vous en saurez plus lors de l'annonce concrète de ce gouvernement.
30:35On a fait le tour, je voudrais vraiment présenter,
30:39moi aussi, parce qu'on va parler des excuses de Carlos Navarez,
30:42mais moi aussi je voudrais présenter mes excuses à Dominique,
30:45qui attendait pour passer à l'antenne et qui n'apprécie pas du tout,
30:49je le cite, qu'on reprenne quasiment les mêmes
30:52pour former ce nouveau gouvernement.
30:54On aura l'occasion d'y revenir évidemment sur l'antenne d'RTL, c'est certain.
30:59C'est certain.
31:01On marque une pause donc, et comme promis, Vincent,
31:03on s'arrête dans un instant sur des excuses,
31:05des excuses formulées sur notre antenne ce matin.
31:07Evidemment, celles de Carlos Navarez,
31:09et vous allez nous dire si vous êtes concerné par,
31:13on va dire ce scandale, en tout cas l'affaire des airbags Citroën,
31:16si pour vous le problème a été réglé.
31:183210, à tout de suite.
31:19Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
31:2350 centimes la minute.
31:24Les auditeurs ont la parole.
31:26Vincent Parizeau et Céline Landreau sur RTL.
31:29J'en profite pour m'excuser auprès de nos clients,
31:31d'EDS et de Citroën,
31:33pour évidemment la perturbation que ceci apporte à leur vie.
31:37Nous avons mis en place des moyens considérables,
31:3860 000 des voitures de courtoisie,
31:40doublement des capacités de production des airbags,
31:43100 000 voitures réalignées en l'espace de quelques semaines.
31:46Nous on a un objectif clair,
31:47c'est que d'ici Noël, on espère avoir réglé 80% des problèmes.
31:52Voilà, donc c'était Carlos Tavares,
31:54le patron de Stellantis, ce matin sur RTL en exclusivité,
31:57RTL M6 Turbo.
32:00Les excuses du grand patron sur l'affaire des airbags,
32:06avec ses dizaines de milliers et même centaines de milliers de personnes
32:10concernées par ces airbags défaillants.
32:12Et un engagement de 80% des problèmes réglés d'ici à Noël,
32:16et 100% en début d'année prochaine.
32:18Frédéric, vous les acceptez ces excuses de Carlos Tavares ?
32:21Bonjour Frédéric.
32:22Bonjour Vincent, bonjour Céline.
32:25C'est des excuses de circonstances,
32:27disons le clairement, pour sauver les apparences.
32:30C'est vraiment difficile, avec ce qu'on a vécu, de les accepter.
32:34C'est difficile, après ce qu'on a vécu, de les accepter ces excuses.
32:37Dites-vous, qu'est-ce que vous avez vécu ?
32:39Et racontez-nous la fin, parce que j'ai l'impression que
32:42ça s'est plutôt pas trop mal terminé pour vous en tout cas.
32:44Ça s'est pas trop mal terminé par rapport à d'autres,
32:47alors pour refaire un petit peu la chronologie rapidement.
32:50Donc moi, en mois de mai, je reçois un recommandé chez moi,
32:53alors que je n'étais absolument pas au courant des airbags.
32:57Donc vous ne pouvez plus rouler avec votre voiture,
32:59et qui est en gros en gras, si jamais je suis aveugle.
33:02Donc la voiture, je la laisse au garage,
33:04les clés, je les mets dans une soupière,
33:05je ne peux plus rien faire avec.
33:08Je me déplace en vélo, en trottinette,
33:10mais en tout cas, je ne touche plus la voiture.
33:12Sauf que, j'ai des enfants, j'ai du travail,
33:15et forcément, la voiture, je suis obligé de la prendre.
33:19Donc à chaque fois...
33:21Vous aviez peur ?
33:23Forcément, à chaque fois que ça traîne un peu,
33:25que ça pile un petit peu dehors, on n'est pas serein,
33:28puisqu'en gros, il y a un airbag qui risque de vous arracher la tête.
33:30En gros, c'est ça.
33:32Ça, ça a duré du mois de mai jusqu'à quand ?
33:35Quand est-ce que ça a été résolu, le problème ?
33:37J'ai reçu, avec les digicodes et tout, jusqu'au mois de août,
33:41j'ai reçu un mail.
33:43Donc personne n'appelle, j'ai reçu un mail.
33:45Bon, entre-temps, il y a eu une hotline,
33:47donc une hotline qui n'a servi absolument à rien,
33:49disons-le clairement, où on appelle quelqu'un,
33:52un service où il vous dit,
33:53en gros, vous êtes bien gentil d'appeler,
33:55mais je ne peux ni accéder à votre dossier,
33:57ni vous prêter un véhicule.
33:58C'est pas pratique.
33:58Ça aide bien, oui.
34:00Voilà, donc je suis là pour vous écouter.
34:01Donc bon, ben écoutez.
34:03Oui, c'est une petite séance de psy gratuite, effectivement.
34:05Oui, voilà, donc écoutez, je lui ai dit,
34:07oui, oui, moi, j'ai une femme, pour m'écouter le soir,
34:09je n'ai pas besoin de vous.
34:10Non, mais vraiment.
34:11Oui, je comprends, Frédéric.
34:13On en rit, mais vous avez dû en baver,
34:15parce que ne pas avoir de voiture,
34:17je ne sais pas où vous habitez et dans quelle,
34:19si vous êtes dans une ville ou plutôt à la campagne.
34:22Non, non, dans la campagne.
34:24Oui, voilà, c'est ça, sans voiture,
34:25c'est une condamnation, c'est terrible.
34:27Ça a dû être très compliqué.
34:28Heureusement, ça s'est bien terminé.
34:29Le problème a été solutionné.
34:31Vous avez eu les excuses
34:33de M. Tavarez ce matin sur RTL.
34:36Est-ce que vous dites, c'est bon, l'affaire est close,
34:38on passe à autre chose ?
34:39On n'a pas le choix.
34:41La voiture, moi, je l'ai prise, je l'ai vendue.
34:43Donc, je n'ai pas besoin de parler de Citroën.
34:45Donc, forcément, je l'ai bradée,
34:46puisque des Citroën, c'est trois personnes en deux.
34:49Je voudrais avoir une grosse pensée
34:51pour le personnel de Citroën,
34:53au garage, qui font leur possible.
34:56Vraiment, qui font leur possible.
34:57Et ce n'est vraiment pas facile pour eux,
34:59parce qu'ils se retrouvent face,
35:00confrontés à des personnes qui sont excédées.
35:03Mais voilà, en tout cas,
35:04moi, ils m'ont chargé l'airbag au mois d'août.
35:06Après trois mois, ils ont été,
35:08bon, ils ont été vraiment adorables.
35:11Mais voilà, la situation a vraiment été très compliquée.
35:13Oui, on comprend.
35:14On a effectivement noté que ça n'a pas dû être facile pendant des mois.
35:18Des airbags qui venaient d'un sous-traitant,
35:19on le rappelle, Takata.
35:21Qui n'existe plus, enfin voilà,
35:23qui était japonais,
35:26mais la société, maintenant, n'existe plus.
35:29Merci beaucoup, Frédéric.
35:31Maryse Hélène Malot est avec nous également.
35:35Bonjour.
35:37Oui, bonjour.
35:37On vous retrouve.
35:38Fondatrice du collectif Scandale Airbags Citroën.
35:41Je dis on vous retrouve,
35:42parce qu'on vous avait entendu tout à l'heure dans le journal.
35:45Vous venez d'écouter Frédéric.
35:47Bon, il y a quand même un certain nombre d'automobilistes concernés
35:52qui ont vu la situation se régler.
35:54À peu près un tiers, c'est ça ?
35:57Alors, pas tout à fait,
35:58parce que quand j'ai entendu les excuses de M. Carlos Tavares,
36:01écoutez, très sincèrement,
36:03je pense que nous ne vivons pas dans le même monde.
36:05Tout simplement parce que les chiffres qu'il annonce ne sont pas exacts.
36:09C'est-à-dire ?
36:11Tout simplement parce qu'il dit qu'il y a 167.000 airbags à changer.
36:14Oui.
36:15Encore ?
36:15Oui.
36:1691.000 airbags changés.
36:18Oui.
36:18Donc, si vous faites le calcul,
36:19on est à 258.000 véhicules concernés,
36:22selon la fameuse ligne inventée par Stellantis,
36:25c'est-à-dire entre Clermont-Ferrand et Lyon.
36:29Bon, très bien.
36:30258.000 véhicules concernés.
36:33Ça fait 11 mois que la campagne a démarré.
36:36Elle a démarré, effectivement, fin d'année dernière.
36:39Première campagne de rappel, fin d'année dernière.
36:41Deuxième campagne de rappel, janvier 2024.
36:45Troisième campagne de rappel, mai 2024.
36:47Donc, pratiquement en 11 mois,
36:49nous ne sommes qu'à 35% d'airbags changés.
36:53Vous voulez nous dire qu'en 11 mois, ils ont fait 35% ?
36:55Vous ne voyez pas comment, en deux mois, ils vont faire 75% ?
36:59C'est un peu ça.
37:0080% même, puisqu'il a annoncé qu'effectivement,
37:0380% seraient réglés d'ici la fin de l'année.
37:05Force de constater, c'est que soit il a des problèmes de discalculi,
37:09soit nous ne vivons pas dans le même monde.
37:11Marie-Hélène Malraux, je veux juste préciser un petit quelque chose,
37:15parce que vous avez parlé de la fameuse ligne Clermont-Ferrand-Lyon.
37:18On précise que ces airbags sont défectueux
37:20quand il y a des grandes chaleurs,
37:22et c'est pour ça qu'il y a cette ligne qui a été établie.
37:24On juge qu'au-dessus de cette ligne,
37:26ce n'est pas très grave et qu'en dessous, ça peut poser problème.
37:28Alors, vous restez évidemment avec nous, Marie-Hélène Malraux.
37:31On va continuer de prendre des auditeurs d'RTL,
37:33mais vous êtes avec nous jusqu'à 14h pour éventuellement nous reprendre
37:39ou commenter ce qu'on entend sur cette affaire,
37:43pour ne pas dire ce scandale des airbags.
37:45A tout de suite.
37:59On continue de parler de l'affaire des airbags défectueux
38:04après les excuses sur RTL.
38:06Ce matin, de Carlos Tavares, le patron de Stellantis.
38:09Bonjour Marie-France.
38:10Bonjour Céline.
38:12Bonjour Marie-France.
38:13Vous avez entendu ces excuses ce matin.
38:15Comment vous avez réagi ? Vous étiez ravie qu'on s'excuse enfin ?
38:19Oui, ce cher monsieur s'est fendu en excuses
38:21que j'ai trouvées complètement déplacées,
38:25parce que depuis 2014, on circulait dans des bombes à retardement.
38:32Et tout d'un coup, ça lui prend de nous offrir, entre guillemets, ses excuses.
38:38Non, je trouve ça complètement déplacé.
38:41Bon, moi, ça ne m'a pas empêché de circuler.
38:43J'ai reçu une lettre, donc vite fait, comment ça s'est passé.
38:47Fin avril, j'ai reçu une lettre m'interdisant.
38:51C'était bien écrit, entre guillemets.
38:53Nous vous interdisons de circuler dans votre véhicule, gna gna gna gna gna.
38:57Qu'est-ce que j'ai fait ? Moi, j'ai continué de circuler.
39:00Vous ne pouviez pas faire autrement, de toute façon, j'imagine, Marie-France.
39:02De toute façon, et puis, je circulais depuis 2014.
39:06Mais ça, avant de recevoir le courrier, de toute façon, vous ne pouviez pas savoir.
39:11Là, on ne savait pas, mais eux, ils savaient.
39:14Alors ça, je ne sais pas, justement.
39:16Restez en ligne, Marie-France, parce qu'on a la fondatrice du collectif
39:20scandale airbag Citroën, Marie-Hélène Malroux.
39:23Vous entendez la question, Marie-France, est-ce qu'eux, ils savaient depuis 2014 ?
39:28C'est la question.
39:30Écoutez, ce que l'on peut dire, en tout cas, de source sûre,
39:34c'est que depuis 2014, ça a été le plus gros scandale aux Etats-Unis.
39:38L'affaire des airbags de la marque Takata.
39:41Donc, au minima, depuis 2014, le groupe Stellantis
39:45était informé de la défectuosité, bien évidemment, de ces airbags.
39:49Et comme elle le dit si bien, votre auditrice,
39:51pendant plus de dix ans, le groupe Stellantis,
39:55ayant connaissance de la situation, force de constater,
39:58ils nous ont laissé conduire avec de véritables bombes à retardement.
40:02Et on sait très bien qu'on a toujours dix ans de différence avec les Etats-Unis.
40:05Donc, le plus gros scandale en France aujourd'hui arrive et éclate en 2024.
40:11Mais pour autant, ça fait dix ans que nous continuons à rouler avec ces types de véhicules
40:15et avec, bien évidemment, aucune mise à disposition,
40:19soit de véhicules de courtoisie, soit effectivement de remorquage
40:23entre le domicile et le concessionnaire sélectionné
40:26au moment de l'inscription sur le site de rappel constructeur.
40:29Parce que quand ils parlent de 25 000 véhicules de courtoisie mis à disposition,
40:34moi, j'aimerais quand même faire une différence
40:35entre le véhicule de prêt et le véhicule de courtoisie.
40:38Force de constater, c'est qu'aujourd'hui, ce qu'ils nous proposent,
40:41et en plus, sur 258 000 propriétaires concernés,
40:46on est bien d'accord qu'encore une fois, il y a un problème de disque calculé
40:49parce que tout le monde n'aura pas effectivement la possibilité
40:52d'avoir ce type de véhicule pour pouvoir continuer leurs activités.
40:56Mais là, aujourd'hui, on ne leur propose pas, si vous voulez, une assurance e-douane.
41:01C'est-à-dire que quand on vous propose ce véhicule,
41:04on vous demande de régler 15 euros par jour
41:07pour obtenir effectivement une assurance tout risque.
41:11Ça fait un coût supplémentaire.
41:13450 euros hors mois de véhicules pour l'assurer.
41:17Oui, effectivement. Quand on fait le calcul, c'est ça. 450 euros par mois.
41:22Donc, on est loin du véhicule de courtoisie.
41:25On est bien loin du véhicule de courtoisie.
41:27Voilà, entre le prêt et la courtoisie, excusez-moi, mais il y a quand même une petite différence.
41:32On rappelle quand même que l'entretien de Carlos Savarès,
41:34il sera retrouvé dans Turbo sur M6 dimanche à 11h20 en longueur.
41:38Mais il n'y a pas que les véhicules Citroën concernés par ce problème.
41:42Bonjour, Gwenaëlle.
41:44Oui, bonjour.
41:45Bonjour, Gwenaëlle. Alors, vous, ce n'est pas Citroën, c'est ?
41:48Non, BMW.
41:50Ah, BMW. D'ailleurs, on en parlait, BMW fait un immense rappel encore ces derniers jours.
41:56Ils n'en ont pas fini non plus avec les Airbags Citroën.
42:00Non, j'ai lu l'article dans l'Argus qui est paru hier.
42:04Ils ont 266 000 véhicules concernés.
42:06C'est ça, exactement.
42:07Et donc, vous, vous étiez dans le lot ?
42:09Oui, je suis dans le lot. J'ai une BMW qui va avoir 20 ans l'année prochaine.
42:14Et j'ai reçu un courrier au mois de mai, pas recommandé,
42:19me disant que je devais me rapprocher de mon concessionnaire
42:22car mon Airbag conducteur présentait des défauts.
42:25Et en cas d'accident, c'était bien mis, pas d'explosion spontanée,
42:30des morceaux pouvaient être projetés envers le conducteur et ses passagers.
42:34Donc, on ne vous a pas reçu le courrier vous interdisant de conduire ?
42:41Ah non, moi, on ne m'a pas reçu le courrier.
42:42La seule interdiction, c'est d'avoir un accident, si on comprend bien.
42:45Vous avez le droit de conduire, mais si vous avez un accident, vous risquez votre peau.
42:49Gwenaëlle, est-ce que vous êtes en ligne ?
42:50J'ai l'impression qu'on a eu un petit souci de liaison.
42:53Eh bien oui, on a un petit souci de liaison, Gwenaëlle.
42:56Alors, avec Amiens maintenant, vous voyez, il n'y a pas qu'avec les Charentes
42:59qu'on avait un souci de ligne, on va la retrouver.
43:04C'est vrai ça quand même, Marie-France, qu'on en retrouve,
43:08parce que vous nous expliquiez votre colère après les excuses de Carlos Tavares.
43:13Votre voiture, ça y est, elle a un nouvel airbag ou pas ?
43:16Oui, oui, oui, c'est une intervention qui dure une heure.
43:20Donc, j'ai attendu au garage, je n'ai pas eu de souci.
43:24De ce côté-là, une belle prise en charge de la part de mon mécano à 4 km de chez moi.
43:30Oui, en fait, la plus grosse difficulté, c'est de trouver un airbag de remplacement.
43:33Oui, c'est ce qu'il m'a expliqué, le mécano, qu'il y avait des listes d'attente pas possibles.
43:38Et encore, moi, je ne me plains pas, j'ai fait ma commande fin août
43:43et j'ai été servi mi-septembre. Que demande le peuple ?
43:46C'est fantastique !
43:48Mais ce que je n'apprécie pas là-dedans, c'est les excuses de M. machin.
43:53M. Carlos Tavares, oui.
43:54Voilà, excusez-moi, je n'ai pas retenu son nom.
43:57Ça, c'est inacceptable. C'est inacceptable quand on laisse des gens circuler dans des bombardements.
44:05Et on rappelle qu'il y a eu d'ailleurs des accidents mortels dans cette affaire.
44:08Le mot de la fin, merci beaucoup de votre appel, Marie-France.
44:11Le mot de la fin pour Philippe, vous avez 30 secondes, Philippe, juste votre situation.
44:15Vous êtes concerné, on vous a proposé une nouvelle voiture en attendant ?
44:20Non, pas du tout. Depuis le 14 mai, je fais la campagne.
44:23J'emmène ma femme le matin avec l'autre voiture.
44:27Je vais la chercher le soir.
44:28J'ai appelé le 0805, il m'a même réservé une voiture à un moment à un garage.
44:32J'y suis allé, on m'a dit que non, il n'y avait pas de numéro de dossier.
44:36Donc depuis le 14 mai, vous ne pouvez pas utiliser votre voiture, Philippe ?
44:39Voilà, je paie l'assurance, je paie le crédit et je ne peux pas l'utiliser.
44:44Et quand je vais voir le concessionnaire, on me dit, on en a.
44:47On a des voitures, mais on ne peut pas les avoir.
44:50On a des voitures électriques, mais il manque le câble, des choses comme ça.
44:53J'appelle le 0805.
44:55Et on voit bien que rien n'est réglé.
44:59C'était court malheureusement, parce qu'on était pris par le temps, Philippe.
45:02Mais c'était important aussi de vous entendre dans votre situation qui dure depuis le mois de mai.
45:07On remercie aussi Marie-Hélène Malraux, fondatrice du collectif scandale Airbag Citroën.
45:13On entendra certainement encore dans les mois ou années à venir sur notre antenne.
45:16Et dans un instant, bon appétit, bonjour.
45:18On se prépare à l'heure du crime, Jean-Réphonse Richard.
45:21Absolument, aujourd'hui avec un cannibale, un vrai.
45:23Et en France, à 14h.
45:25À tout de suite sur RTL.

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