L'INTÉGRALE - Les Auditeurs ont la parole du 27 septembre 2024

  • il y a 17 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Céline Landreau et Vincent Parizot du 27 septembre 2024.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole. Vincent Parisot et Céline Landreau sur RTL.
00:06Et on va rester sur le dossier Ehpad dans un instant. Céline Landreau va nous rappeler évidemment auparavant l'essentiel de l'actualité.
00:13Je voudrais juste qu'on accueille Delphine au 3210. Bonjour Delphine. Bonjour. Cette journée de solidarité supplémentaire, ça ferait une deuxième puisqu'il y en a déjà une,
00:23pour les salariés et cette fois à destination du financement des Ehpad publics, pour ou contre ? Contre.
00:30Bon, vous allez nous expliquer pourquoi dans un instant. Restez avec nous. Céline Landreau, l'essentiel de l'actualité.
00:36Son meurtre a provoqué une vague d'émotions dans tout le pays. Les obsèques de Philippines, cette jeune étudiante de 19 ans tuée vendredi dernier, sont célébrées à Versailles.
00:45La cérémonie vient de débuter dans une cathédrale pleine. Hermine Leclech, 1700 personnes sont présentes.
00:51Oui, puis aucune possibilité d'entrée. Plusieurs centaines de personnes assistent même à la cérémonie depuis le parvis de la cathédrale Saint-Louis,
00:59attendent sous le son des cloches, en ce moment, avec la famille de Philippines, l'entrée du cercueil de l'étudiante dans un corbillard noir.
01:06Des proches, des anonymes aussi, qui ont parfois fait des heures de route pour déposer une gerbe de fleurs, un mot écrit à la main.
01:13Un livret a été distribué à l'intérieur de la cathédrale pour cette cérémonie de deux heures et demie.
01:18En première page, une photo, celle de Philippines, en débardeur blanc, debout souriante dans un champ de blé.
01:24Des discours, des hommages, des prières sont prévus tout au long de l'après-midi.
01:28Et puis, à la fin du livret, ces mots de la famille de l'étudiante que je vous donne.
01:33Philippines était une sœur, une fiancée chérie, une chef-tenue, une élève brillante. C'était notre Philippines.
01:40Hermine Leclech à Versailles pour RTL.
01:43Et bien évidemment, si vous souhaitez réagir, 30 de 10.
01:45Séminaire gouvernemental cet après-midi.
01:47Les ministres sont invités à sortir leur boîte à idées.
01:50Trois heures de réunion pour nourrir le discours de politique générale de Michel Barnier, attendu mardi.
01:55Et puis au Liban, les frappes israéliennes visant le Hezbollah se poursuivent aujourd'hui encore et cela,
02:00avant un discours très attendu de Benjamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, devant les Nations Unies cet après-midi.
02:07Le temps, Valérie Quintin, pour cet après-midi avec encore beaucoup de pluie.
02:12Deux dégradations nous intéressent. Celle d'hier qui est en train de s'évacuer, mais très lentement,
02:16qui va du sud-ouest aux Alpes en remontant jusqu'à l'Alsace.
02:18Une autre est arrivée près de la Manche et du Nord-Atlantique
02:21et va prendre le même chemin, traverser le pays dans les prochaines 24 heures.
02:25Il n'y a que les régions méditerranéennes qui vont vraiment garder leur soleil tout l'après-midi.
02:2813 degrés à Cherbourg seulement, au meilleur de la journée.
02:3115 à Lille, 16 à Tarbes, 17 à Paris et Orléans, 19 pour Strasbourg, 25 degrés à Montpellier et 26 à Ajaccio.
02:37Demain, moins de pluie.
02:39Ce week-end, d'une façon générale, un peu moins de pluie.
02:42Non, sérieusement, il y en aura moins.
02:44Dimanche soir, une nouvelle dégradation bien costaude arrivera à nouveau.
02:47Merci Valérie.
02:53Mais qu'est-ce que la France fout de notre pognon ?
02:56Maintenant, travailler encore une deuxième journée pour financer les EHPAD
03:00et quand on sera mort, c'est encore l'impôt sur la succession qui va nous passer dessus.
03:04C'est une honte.
03:05Voilà, c'est un peu pour vous donner la tendance.
03:07C'est un peu véhément.
03:08La température au 32°C à l'idée de cette deuxième journée de solidarité.
03:13On est toujours avec l'assinatrice écologiste Anne Souhiris,
03:16qui a donc réalisé cette étude et ce rapport sur la situation alarmante de nos EHPAD publics.
03:24Au moins 800 millions d'euros de déficit en 2023.
03:28Mais vous nous le disiez, si on prend l'ensemble des EHPAD publics,
03:32on n'est pas loin des 2 milliards, si j'ai bien compris.
03:35On réécoute Delphine, enfin on retrouve Delphine.
03:38Delphine, vous nous disiez que vous étiez complètement contre cette idée. Pourquoi ?
03:42Oui, je suis complètement contre.
03:44Parce que la majorité, on n'a pas des salaires énormes.
03:47Il faut savoir qu'on a 25 jours de congé par an.
03:51Et nous prendre encore 2 jours gratos comme ça pour nous, c'est juste pas possible.
03:59Alors nous, moi personnellement dans la boîte, on les prend sur des jours de congé.
04:04Dans d'autres boîtes, ils sont à récupérer.
04:08Mais est-ce qu'en même temps, vous prenez en compte l'idée qu'il faut bien financer l'accompagnement de la fin de vie ?
04:18Parce que c'est une question qui va devenir de plus en plus cruciale.
04:21Le problème c'est que dans un EHPAD, il y en a qui payent 3000 euros par mois.
04:27Mais qu'est-ce qu'ils font de cet argent ?
04:29Il faudra peut-être mettre le nez dans leur compte, je ne sais pas, il y a un problème quelque part.
04:33On va poser la question à Anne Souhiris.
04:35On parle des EHPAD publics. Combien on paye pour un EHPAD public ?
04:40Public et privé non lucratif.
04:43Associatif.
04:44Exactement, ils sont dedans quand je dis les 2 milliards.
04:48Public et associatif.
04:50Exactement.
04:51Qu'est-ce qu'on fait du reste à charge ?
04:54Le reste à charge, c'est principalement l'hébergement.
04:58Le logement.
04:59Le logement et tout ce qui est hébergement en général.
05:03C'est aussi la question de la nourriture.
05:06Tout ce qui n'est pas propre, strictement soin.
05:09Ce que Delphine nous dit, 3000 euros.
05:12C'est énorme si on doit payer 3000 euros pour un de ses parents.
05:183000 euros, c'est déjà dans le public et dans les places habilitées à l'aide sociale, ce n'est pas du tout le cas.
05:26C'est beaucoup moins que ça.
05:27Néanmoins, il y a une question du reste à charge, absolument.
05:30Comment on peut aider les gens à payer ce reste à charge ?
05:34La question par exemple d'une assurance.
05:37Il y a 2 types de solutions.
05:39Soit une assurance pour tout le monde, c'est ce que préconisaient mes collègues.
05:44Après tout, on cotise toute notre vie.
05:47C'est une forme d'assurance retraite.
05:49Absolument.
05:50Pourquoi on ne ferait pas une petite assurance EHPAD ?
05:51On pourrait la rajouter.
05:52La seule chose, c'est que ce n'est pas du tout égalitaire.
05:55C'est-à-dire que si vous gagnez beaucoup d'argent et que vous n'en gagnez pas, vous payez la même assurance.
06:00Est-ce que c'est ça la solution ?
06:03Il peut y avoir plusieurs autres solutions.
06:07Il peut y avoir aussi une modulation en fonction de votre revenu quand vous n'êtes pas habilité à l'aide sociale.
06:11Comme on le fait pour les crèches, comme on le fait pour les cantines.
06:14Une sorte de barème de la CAF.
06:17Exactement, en fonction de ça.
06:20C'est une autre solution.
06:23Peut-être que c'est une meilleure solution que l'assurance.
06:26On voit à chaque fois que les assurances prennent un peu d'argent au passage.
06:30On voit les problèmes.
06:32Vous parliez de frais de gestion tout à l'heure.
06:34On en parle pour la grande sécu en disant qu'il y a 20% de frais de gestion qui seraient compressibles sur les mutuelles et les assurances actuellement.
06:45Peut-être qu'on n'est pas obligé de recommencer en rajoutant une assurance encore avec des frais de gestion.
06:50Je le dis comme ça alors qu'il n'y a que 6% pour l'assurance sociale.
06:55Ça c'est pour quand ? Parce qu'en fait là vous nous dites qu'il y a urgence.
06:58800 millions c'est cette année.
07:00On le comble quand ce trou ?
07:01Absolument.
07:02Il y a déjà le trou maintenant.
07:04Notre proposition c'est de basculer le surplus de la branche autonomie sur le soin hébergement.
07:14Là ça permettrait, on a un milliard d'euros, de pouvoir réussir à faire en sorte...
07:19Garder la tête un petit peu hors de l'eau pendant quelques temps.
07:22Exactement.
07:23Et après il faut ensuite vraiment trouver une manière d'avoir un financement pérenne.
07:28Il y a des solutions qui ne sont pas forcément chères et qui sont accessibles.
07:33Donc vous nous dites la deuxième journée de solidarité même si c'est évoqué dans ce rapport sénatorial.
07:39On n'est pas condamné à ça.
07:41Il y a peut-être d'autres solutions différentes voire peut-être plus intelligentes.
07:45Ça dépend comment on voit les choses.
07:47Fabienne est avec nous.
07:49Bonjour Fabienne.
07:50Bonjour.
07:51De nous appelez-vous Fabienne ?
07:52Samane Le Castillan.
07:54Très bien.
07:55En Gironde.
07:56En Gironde.
07:57Parfait.
07:58Votre belle-mère, vos deux grands-mères sont en EHPAD.
08:00Exactement.
08:01Ça doit commencer à coûter cher.
08:03Disons que ça va bien parce qu'il y a des revenus derrière puisqu'elles sont toutes retraitées etc.
08:09Mais à 2000 euros par personne ça commence à faire.
08:12Et il faut m'expliquer.
08:14Les EHPAD privés ou associatifs, publics ?
08:17Non, publics.
08:18D'accord.
08:19Donc il faut m'expliquer où va le financement là.
08:22Donc le personnel, pour en avoir parlé il y a quelques-uns, c'est vrai que le personnel est fatigué.
08:27Il n'y a pas de motivation, il n'y a rien du tout.
08:30Mais où va l'argent qu'on leur prend tous les mois ?
08:35Vous savez, c'est cher de bien s'occuper de personnes âgées parce que c'est non seulement de l'hébergement.
08:42C'est aussi beaucoup d'investissement pour avoir le matériel qui permet vraiment de pouvoir aider les gens en grande dépendance.
08:50Parce que les EHPAD sont médicalisés.
08:52Bien sûr.
08:53Avec présence de médecins.
08:54Tout à fait.
08:55En particulier dans le public.
08:58Parce que c'est ce qu'on a pu voir pendant la période Covid.
09:01La grande différence entre le public et le privé lucratif c'est que dans le public il y avait des médecins.
09:07Il y a des équipes médicales.
09:08Et ça c'est une vraie sécurité pour les personnes.
09:10Ça coûte de l'argent.
09:11C'est-à-dire qu'on a besoin d'un personnel vraiment très professionnel et vraiment au chevet.
09:16Et ça, ce n'est pas gratuit.
09:18Donc oui, ça fait 2000 euros.
09:20Mais dès que vous payez un loyer, plus votre nourriture, plus du personnel, vous arrivez rapidement à ce type de choses sans faire du tout d'excès.
09:28Puisque c'est très surveillé.
09:30Franchement, là-dessus, on a fait les comptes et il n'y a pas ni d'excès, ni de mauvaise gestion.
09:36Parce qu'on entend nos auditeurs qui disent, et ça peut se comprendre, surtout quand on paye ces prix-là, il doit y avoir un petit peu de gabegie.
09:43Et puis c'est vrai que le public n'est pas toujours réputé pour la rigueur de sa gestion.
09:49Le seul problème, je dirais, c'est là-dessus, c'est la question toujours de l'intérim.
09:55Comme à l'hôpital, comme on n'a pas assez de personnel, on va payer jusqu'à trois fois plus du personnel intérimaire.
10:00Donc là, ça coûte énormément d'argent, alors que finalement, c'est beaucoup moins bien que si on avait du personnel pérenne.
10:08Donc là, il y a un vrai effort à faire sur la question de l'emploi, du personnel et d'attractivité, évidemment.
10:15Est-ce que vous avez un début de réponse à votre question, Fabienne ?
10:19Je ne sais pas si on vous a convaincu, d'ailleurs, sur ce point.
10:24En fait, moi, ce que je vois, c'est que je vois plus qu'à la tête des EHPAD, ce sont des personnes qui sont au niveau...
10:32Ce n'est pas humain, c'est tout ce qui est calculé.
10:36On se souvient effectivement de ces affaires qui ont été révélées.
10:40Il y a eu le livre de Victor Castaner, mais il y a eu aussi des émissions de télé dans le passé
10:44où on a révélé parfois des gestions totalement inhumaines, où on comptait le nombre de protections qui étaient disponibles.
10:52En particulier dans le privé lucratif, j'insiste quand même.
10:56Et c'est pour ça qu'on demande plusieurs choses dans ce rapport.
11:00On demande aussi de faire une sorte de nutriscore sur les EHPAD qui montre la qualité à tous les niveaux qui est donné dans les EHPAD.
11:09Par exemple, le nombre de personnel. Par exemple, l'alimentation.
11:13Est-ce que vous avez une cuisine interne ou est-ce que ce n'est pas tout fait ?
11:19Ce genre de choses, de manière à ce qu'il y ait une transparence de ce qui se passe à l'intérieur de l'EHPAD.
11:24Avec une difficulté, c'est que très bien le nutriscore.
11:27Quand on est au supermarché, c'est facile de faire le choix entre différents produits.
11:30Quand on cherche une place en EHPAD pour un proche, on n'est pas devant un rayon où on a l'embarras du choix.
11:36Souvent, il faut prendre la première qui se libère quand même.
11:39Pas tant que ça. Actuellement, le nombre de places en EHPAD, vous savez que vous n'avez pas un taux d'occupation complet.
11:46Il y a plus de choix qu'avant. On a pas mal de places en EHPAD.
11:50Peut-être parce que les gens ont plus envie de mettre leurs parents en EHPAD.
11:53C'est une réalité. C'est pour ça que l'effort doit être fait.
11:57Il doit y avoir un vrai effort.
11:59Ce rapport fait du court terme.
12:01Là, on ne parle que du court terme.
12:02Mais c'est aussi de l'investissement à moyen et long terme qui est absolument essentiel.
12:06Notamment en termes de taille des chambres, de convivialité,
12:09de possibilité aussi pour les parents et la famille de venir déjeuner dans des pièces où on peut faire la cuisine.
12:15Des choses comme ça.
12:17Et y compris aussi, bien sûr, le fait d'isoler les EHPAD et de faire en sorte que ça ne soit pas des fours pour les personnes.
12:24On a quand même une question d'adaptation au changement climatique.
12:27Quel est le pourcentage de chambres qui ont la clim dans les EHPAD ?
12:32Vous avez ça ?
12:33Non, je ne l'ai pas là comme ça, mais c'est extrêmement faible.
12:35Tout simplement pour vous dire qu'en fait, il faut...
12:38Les pièces de vie commune, souvent, on en emmène les gens pour...
12:41Après, la pièce de vie commune, vous remontez dans votre chambre.
12:44Et si il fait 25, 26, 27, 28 dans le champ ?
12:47Voir 30 ou 35.
12:49Donc, il va falloir... C'est absolument urgent.
12:52C'est pour ça qu'on propose aussi que le fond vert...
12:54Il y ait vraiment une priorisation sur l'isolation des EHPAD.
12:57Vraiment, d'urgence.
12:58Et ça aussi, c'est très important.
13:00Philippe a fait le 3210. Bonjour Philippe !
13:02Bonjour Stéphane !
13:04Alors, c'est pas Stéphane, mais c'est pas grave du tout, d'ailleurs.
13:07Je ne sais pas à qui vous faites allusion, mais je salue Stéphane Carpentier qui est là le week-end.
13:11Voilà, c'est parfait.
13:13Pour ou contre cette journée ?
13:15Alors, je suis pour, pour cette journée-là.
13:18C'est un devoir de citoyenneté envers les résidents.
13:23Pour les gens qui terminent dans des maisons de rentraite.
13:26Mais là où je suis en désaccord, c'est avec la sénatrice.
13:28Parce que les EHPAD, l'alimentation ne coûte rien.
13:31Ce sont des appels d'offres.
13:33Une personne âgée, quand elle a eu ses trois petites cuillères de purée et sa demi-tranche de jambon blanc,
13:36le soir, ça soupe son yaourt, c'est fini.
13:39La journée, ils sont mis dans des chaises.
13:41Attendez, madame, j'ai travaillé 39 ans en tant qu'hospitalier.
13:44J'ai intervenu dans des maisons de retraite à multiples reprises.
13:47Les gens sont assis dans des fauteuils ou dans des chaises.
13:49Ce qui coûte cher, madame, ce que vous avez oublié de dire,
13:52c'est que dans les EHPAD, vous avez un directeur, un sous-directeur, un cadre reçu, un autre cadre.
13:58Vous avez tous ces postes-là qui ne sont pas cités dans votre rapport, madame.
14:02Et je voudrais vous dire que dans les EHPAD, ça travaille au minima.
14:05Vous avez deux infirmières, vous avez trois aides-soignantes,
14:07et le restant, ce sont des agents de catégoriser la plus mal payée de la fonction publique.
14:12Alors j'ai du mal à comprendre que les établissements comme ça sont en déficit.
14:16Fille, j'ai une micro-question avant de laisser la sénatrice vous répondre.
14:19Vous dites que vous êtes pour cette deuxième journée de solidarité.
14:22Vous êtes encore actif, vous, vous y participeriez ?
14:24Mais, madame, je suis en retraite.
14:26Mais s'il y avait fallu le faire, je l'aurais fait.
14:28Mais, madame, avant de demander aux Français de financer une deuxième journée,
14:34je ne suis pas contre, parce que je sais ce que c'est de vivre.
14:37J'ai intervenu.
14:38Mais vous, madame la sénatrice,
14:40les sénateurs n'ont pas oublié de s'augmenter de 700 euros à la mi-novembre.
14:43Donc vous pouvez montrer déjà l'exemple, madame.
14:46Et les députés...
14:47Anne Souhiriz va vous répondre, Philippe.
14:49Alors déjà, on ne s'est pas augmenté puisque...
14:52Enfin, c'est peut-être technique, mais c'est l'AFM.
14:55Donc c'est juste...
14:56C'est tout ce qui est frais quand on organise...
15:00Les frais de fonctionnement.
15:01Les frais de fonctionnement, ce ne sont pas du tout les salaires.
15:03Et on a au contraire diminué, il y a...
15:05Je n'étais pas encore là, moi.
15:06Mais je sais, il y a un an, les retraites des sénateurs,
15:09ce qui était, à mon avis, tout à fait sain.
15:11Mais le sujet...
15:12Le sujet n'est pas là.
15:14Alors, il y a...
15:18Oui et non.
15:19C'est-à-dire qu'effectivement, dans les personnels qui s'occupent,
15:23dans les EHPAD des personnes,
15:25il n'y a pas assez de personnel au chevet,
15:28ce qu'on appelle au chevet, sur l'ensemble.
15:30Donc c'est pour ça que quand on a fait une recommandation sur les ratios,
15:33on a stipulé qu'il nous fallait au moins 6 personnes au chevet
15:38et 2 personnes administratives pour 10 résidents.
15:42Donc on l'a tout à fait...
15:44Enfin, on a vraiment quantifié cette chose-là.
15:46Et il ne s'agit pas d'avoir du moitié-moitié
15:48ou d'avoir du deux tiers dans l'autre sens, un tiers.
15:51Donc vous voyez, on a tout à fait regardé de près.
15:53Maintenant, il manque effectivement...
15:55Vous avez raison sur le fait que les gens,
15:57les aides-soignants sont mal payés.
15:59Et ça, c'est un vrai sujet, malgré le Ségur
16:01qui s'est adapté au médico-social.
16:04Ils ne sont pas assez payés.
16:05Mais surtout, vous savez, ce qui s'est passé,
16:07c'est que l'État a dit, enfin, Ségur, on augmente le personnel.
16:10Et à la fois, derrière, il n'a pas compensé auprès des EHPAD.
16:14Donc les EHPAD ont été obligés de diminuer les prestations par ailleurs
16:17pour payer le personnel.
16:18Donc vous voyez, c'est un sujet.
16:20En réalité, du coup, ils sont obligés de prendre moins de personnel
16:22pour mieux le payer.
16:23Il ne faut pas que ça se passe.
16:24C'est pour ça qu'on a mis un ratio
16:26pour que, effectivement, ça soit un objectif quantifiable
16:30et objectivement impératif.
16:32Qu'est-ce que vous attendez maintenant de ce rapport ?
16:35Vous attendez une suite ?
16:37Ou voilà, ce sera un rapport de plus ?
16:39Quel est l'armoire ?
16:40Tout à fait. Il y a plusieurs sujets.
16:41Il y a bientôt, nous, là, on a le PLFSS,
16:43donc la loi de financement de la Sécurité sociale
16:45et la loi de financement général
16:47qui arrive dans quelques jours maintenant
16:49et qu'on va étudier au Parlement.
16:51Il s'agit déjà de rectifier le budget d'ici la fin de l'année.
16:54Et puis ensuite, on attend du Premier ministre
16:56de vraiment lancer un grand plan d'investissement.
16:59On a trouvé des manières de pouvoir le financement.
17:02Maintenant, il va falloir qu'il y aille.
17:03C'est une priorité.
17:04Message envoyé à M. Barnier.
17:06Merci beaucoup, Anne Souhiris,
17:08sénatrice écologiste,
17:09membre de la Commission des affaires sociales.
17:11Merci d'être venue.
17:12Merci à vous.
17:13J'imagine qu'on va poursuivre ce débat avec les auditeurs d'RTL.
17:15Mais je vous remercie d'être venue.
17:16Merci.
17:18Jusqu'à 14h.
17:21Vincent Parizeau et Céline Landreau
17:23vous donnent la parole sur RTL.
17:2613h-14h.
17:28Les auditeurs ont la parole
17:30avec Vincent Parizeau et Céline Landreau.
17:33J'appelle pour la deuxième journée de solidarité.
17:36Eh bien, après-demain, ça sera pour les chiens d'aveugle.
17:38Et puis encore après, après-demain,
17:40ça sera pour autre chose.
17:41Enfin bref, on est la vache à nec.
17:43Constamment payons, payons, payons
17:45et travaillons, travaillons, travaillons
17:47tout le temps, tout le temps, tout le temps.
17:48Où va l'argent ?
17:49Que font-ils de l'argent ?
17:51On se pose des questions.
17:54Effectivement, ça nous donne une idée
17:56de la température aux 32°C,
17:58même si c'est un petit peu violent, je trouve,
18:00de comparer la situation de nos aînés
18:03qui risquent, un jour ou l'autre,
18:05de toute façon, d'être la nôtre.
18:08À celle de chiens d'aveugle, oui, c'est vrai.
18:11Mais effectivement, on peut comprendre que ça énerve.
18:14Il y a eu la première journée de solidarité
18:16qui avait été mise en place
18:18pour les personnes âgées dépendantes.
18:21Et donc, l'hypothèse d'une deuxième journée,
18:24je tiens à dire qu'évidemment, ce n'est pas fait.
18:26Et d'ailleurs, que la sénatrice qui était avec nous,
18:28Anne Souiris, qui a publié ce rapport,
18:30elle-même, personnellement,
18:32n'est pas vraiment favorable
18:34à ce moyen de financement
18:37qu'elle préférerait d'autres moyens alternatifs.
18:40Mais en tout cas, ce qui est sûr,
18:41c'est qu'il va falloir trouver de l'argent pour les EHPAD.
18:43Bonjour Alexandre !
18:45Bonjour !
18:46Vous êtes salarié, Alexandre ?
18:48Non, je suis gérant de société.
18:50D'accord.
18:52Cela dit, si vous êtes gérant de société,
18:54vous devez reverser, pour l'instant,
18:56je crois que ça doit être 0,3%, c'est ça ?
18:59C'est ça.
19:00Et donc, on peut imaginer que si ça double,
19:02ça serait 0,6%.
19:03C'est ça, c'est exactement ça.
19:06Je ne suis pas mauvais en maths.
19:08Et donc, qu'en dites-vous ?
19:10Moi, je suis complètement contre.
19:12Oui.
19:13Parce que, déjà, d'une part,
19:15effectivement, on va chercher le bon et loyer français
19:19qui travaille.
19:21Alors, c'est de l'argent,
19:22mais c'est aussi du temps.
19:24Et j'ai un cas concret, moi,
19:27c'est que j'ai ma grand-mère qui a été hospitalisée
19:30et du fait qu'elle est partie en maison de retraite.
19:33Au bout d'un mois,
19:34on ne nous a pas posé trop la question.
19:36On nous a dit, si vous voulez qu'elle reste,
19:38il faut faire le complément de solde.
19:41Donc, moi et ma sœur,
19:43on paye 450 euros par mois.
19:46Chacun ?
19:47Non, à vous deux.
19:48D'accord.
19:49Donc, 225.
19:51Donc, une journée en plus...
19:52En plus de quoi ?
19:53450 euros par mois, en plus...
19:55En plus des différentes aides qu'elle peut toucher, c'est ça ?
19:57Voilà, c'est ça.
19:58Et de sa retraite, j'imagine, aussi ?
20:00Et de sa retraite, oui.
20:01Ça représente combien, Alexandre ?
20:03Pour avoir une idée.
20:04D'abord, c'est un EHPAD public ?
20:06Public.
20:07Et par mois, vous savez combien ça représente ou pas ?
20:10Alors, elle, elle a 2680 euros.
20:15Et tout y passe ?
20:16Sa pension complète,
20:18les quelques aides qu'elle peut avoir.
20:22Et il manquait encore 450 euros
20:24qu'on a divisé par deux, moi et ma sœur.
20:26Ah oui, donc on n'est pas loin du 3000 euros par mois ?
20:29Ah oui, oui.
20:30Ah oui, effectivement.
20:32C'est une somme dans un EHPAD public.
20:36Et donc, vous dites à ce prix-là...
20:39Et donc, votre grand-mère,
20:41elle est bien traitée ?
20:43Il y a du personnel pour s'occuper d'elle ?
20:45Non, on ne va pas parler de choses qui pochent, mais...
20:48Après, voilà, en plus, on met une journée de solidarité.
20:51En plus, donc, il y a déjà du manque de personnel,
20:54et cette journée de solidarité,
20:56elle sera aussi valable pour du personnel hospitalier.
20:59Donc, on en enlève encore.
21:02Oui, parce que vous avez le sentiment
21:04que ce personnel n'est pas bien émunéré.
21:07Ah ben, complètement.
21:09D'ailleurs, ma sœur, qui est dans le monde médical et qui est infirmière,
21:12elle a quitté cette voie-là,
21:14parce qu'elle est d'une part déjà mal payée
21:18pour le boulot qu'elle fait,
21:19et surtout, pour elle, c'était plus vivable.
21:23On ne pouvait plus traiter l'humain comme ils le traitent aujourd'hui.
21:27Alexandre, j'imagine que si vous avez...
21:29Enfin, si votre grand-mère s'est retrouvée à l'EHPAD,
21:31c'est parce qu'il n'y avait pas d'autres solutions, vous avez dû l'imaginer ?
21:33Ah ben, si, si, ils nous ont donné des solutions.
21:35Ils nous ont dit, si vous ne pouvez pas payer, il faut la prendre chez vous.
21:39C'est ça, c'est ce que je veux dire, vous étiez contraint de le faire,
21:41ce n'était pas un choix.
21:42Oui, non, ben non, il y a un moment...
21:44A contraire, il faut aller travailler,
21:46donc je ne pouvais pas avoir des aides à domicile,
21:48puisqu'avant d'aller à l'EPAD,
21:50elle est restée quand même deux ans à domicile,
21:52où on a mis des aides en place,
21:54de nombreuses aides,
21:56et il y a un moment, ça coincait pour la nuit,
21:58on a beau se relayer, mais il y a un moment...
22:01C'est nos aînés,
22:04c'est la grand-mère,
22:06et il a bien fallu trouver une solution,
22:08et en plus, elle est partie,
22:10suite à une chute à l'hôpital,
22:12et clairement, le médecin de l'hôpital nous a dit,
22:14ce coup-là, ça serait...
22:16La sécurité, pour elle,
22:18ça serait la maison de retraite.
22:20Donc oui, effectivement, c'est la sécurité pour elle,
22:23mais à quel prix ?
22:24Oui, oui, à quel prix ?
22:25Et puis, on est toujours,
22:27voilà, un petit peu dans la détresse,
22:29un, de voir nos aînés partir,
22:32et puis deux, de ne pas vraiment savoir
22:34comment ils sont traités,
22:36comment ils sont pris en charge.
22:38Alors, quand on nous demande de mettre au pot
22:41pour 3000 euros par mois,
22:43effectivement, Alexandre,
22:45on comprend que ça puisse vous énerver,
22:46qu'en plus, on vous demande
22:48de ne pas être payé un jour de plus
22:50chaque année.
22:52Merci, en tout cas, de votre appel, Alexandre.
22:54On vous souhaite une bonne journée,
22:56ça illustre,
22:58et on va continuer à évoquer ce dossier
23:00dans un instant,
23:02après avoir évoqué l'heure du crime.
23:04Jean-Alphonse Richard, bonjour.
23:05L'heure du crime, et oui, je suis là,
23:06je viens d'arriver,
23:07je suis très heureux de vous retrouver.
23:09C'est un bonheur partagé.
23:10Parlez-nous, vous allez nous raconter à 14h.
23:1214h, l'affaire Nicolas Panard,
23:14c'est un retraité,
23:15alors comme ça, c'est un retraité fantasque,
23:17c'est un transformiste.
23:18Il travaille dans des cabarets,
23:20il se déguise en Dalida,
23:22il est travesti, il est à Mulhouse.
23:24Mais derrière ce masque,
23:26folklorique, on peut le dire,
23:27et très débonnaire,
23:29cet homme de 67 ans
23:31apparaît derrière une très longue série de meurtres.
23:36Dans la région, 17 crimes qui ne sont pas résolus.
23:39Les victimes, elles évoluent pour beaucoup
23:41dans le milieu homosexuel,
23:43donc il les connaît peut-être parfois,
23:45en tout cas, lui aussi évolue dans ce milieu.
23:47La police, la justice,
23:49tout le monde va être convaincu
23:50d'avoir sous la main un tueur en série,
23:52parce que là, on est dans 17 crimes,
23:54c'est beaucoup.
23:55Nicolas Panard est le coupable idéal,
23:58il est au carrefour de toutes ces affaires,
24:00ça ne fait pas de doute,
24:01même le logiciel Salvac va le désigner
24:03en disant qu'il apparaît partout.
24:05Merci, vous nous dites tout ça.
24:07On va finir par l'arrêter,
24:09mais que va-t-il se passer ?
24:1114h, l'heure du crime, à tout à l'heure.
24:13À tout à l'heure, courte pause,
24:15et on vous retrouve au 3210.
24:17Tiens, on a deux Sylvie,
24:19ainsi qu'un Jean-Pierre,
24:21qui veulent intervenir sur cette question des EHPAD.
24:23Et puis, je vous rappelle,
24:24ensuite, on parle de ce nouveau souci
24:28avec ce moteur défaillant
24:30qui vous fait beaucoup réagir.
24:41Vous écoutez RTL midi,
24:42les auditeurs ont la parole.
24:43La situation économique des EHPAD
24:45est alarmante selon des sénateurs
24:47qui proposent de supprimer un jour férié
24:50pour les financer.
24:51Ça vous fait réagir ?
24:52On revient dans moins de 60 secondes.
24:57Les auditeurs ont la parole sur RTL.
25:00Je pense que donner une seconde journée
25:03pour financer les EHPAD
25:04va commencer ou même terminer
25:06de nous décourager d'aller travailler tous les jours.
25:09On tape toujours sur le dos des travailleurs.
25:13Je trouve ça dommageable.
25:15Voilà donc pour la réaction de Vincent,
25:18sur le répondeur d'RTL.
25:20Il a fait le 3210.
25:22Visiblement, il reflète l'unanimité
25:24ou la quasi-unanimité des auditeurs.
25:26On ne sent pas beaucoup d'enthousiasme
25:27sur cette proposition.
25:28C'est le moins qu'on puisse dire.
25:29Cette deuxième journée de solidarité,
25:30visiblement, ça passe mal.
25:32Vous confirmez ça, Victor,
25:33avec les messages écrits ?
25:35Oui, on ne va pas se mentir.
25:38L'idée de cette nouvelle journée de solidarité
25:40n'est pas populaire
25:41sur les réseaux sociaux non plus.
25:42Christian, ces problèmes dans les EHPAD
25:44durent depuis des années.
25:45Et d'un coup, on se rend compte
25:47qu'il faut imposer les salariés
25:49d'une deuxième journée de solidarité.
25:51C'est comme pour tout,
25:52rien n'est anticipé.
25:53Didier, ça me révolte.
25:55Une fois de plus,
25:56on demanderait aux contribuables
25:57de financer des problèmes
25:58de mauvaise gestion.
25:59Ça suffit.
26:00Et souvenez-vous, à l'époque,
26:01il y avait eu la vignette sur les véhicules.
26:03Chaque mauvaise gestion a sa taxe.
26:05Heureusement, depuis,
26:06la vignette a disparu.
26:07Remarquez.
26:08Il y a unanimité.
26:09Presque 100% de non.
26:11Mais on a un oui.
26:12Et c'est Sylvie.
26:13Bonjour, Sylvie.
26:14Bonjour.
26:15C'est intéressant,
26:16parce que vous-même,
26:17vous êtes directrice
26:18d'EHPAD Public Autonome.
26:20Oui, tout à fait.
26:22Ça, c'est intéressant,
26:23parce que vous allez nous expliquer
26:24un petit peu la situation.
26:25Est-ce que vous avez entendu
26:26tout à l'heure la sénatrice ?
26:27Oui, tout à fait.
26:31Déjà, je suis très heureuse
26:32qu'il y ait un rapport sur les EHPAD,
26:34parce qu'on alerte
26:35depuis de nombreuses années.
26:36Il y a eu énormément de rapports.
26:39Moi, je me souviens
26:40qu'en 2017,
26:41on avait eu la visite
26:43d'une députée
26:44qui avait fait le tour des EHPAD
26:46pour mesurer la situation.
26:48Elle avait fait un rapport
26:50qu'elle nous avait montré.
26:52Elle avait reçu du personnel,
26:54des résidents, des familles,
26:56et on n'a jamais eu écho
26:58de ces rapports,
26:59comme bien souvent, malheureusement.
27:01Alors, problème financier,
27:04vous confirmez, déficit.
27:06Vous, l'EHPAD
27:08dont vous avez la gestion,
27:10que vous dirigez,
27:11il se situe dans quel endroit ?
27:13Alors, il se situe en Dordogne.
27:15D'accord.
27:16Déficit également ?
27:18Déficit également,
27:20relativement mesuré,
27:22mais déficit également.
27:26Les principales causes,
27:28c'est l'augmentation d'électricité.
27:31On a pris pratiquement 100 000 euros.
27:33Ah oui, c'est ça.
27:36Les emprunts,
27:37les taux sur les emprunts,
27:38on est beaucoup à avoir des emprunts,
27:40puisqu'un établissement l'amortit
27:42sur 20-25 ans.
27:44Avec des taux variables, du coup, c'est ça ?
27:46Non, on est sûr des taux.
27:48En fait, la plupart de nos établissements
27:50empruntent à la Caisse des dépôts
27:52et confinations,
27:53et les prêts qu'ils nous proposent
27:55sont indexés sur le taux du livret A.
27:57D'accord.
27:58Donc, avec le taux du livret A
28:00qui a été relevé.
28:02Nous, par exemple,
28:03on a un établissement
28:04qui a été réhabilité, restructuré.
28:06Donc, on avait un emprunt de 5 millions d'euros
28:09et on a pris 50 000 euros
28:11d'investissement supplémentaire.
28:12Oui, c'est ça.
28:131% sur des montants comme ça,
28:14c'est impressionnant.
28:15C'est formidable avec ce témoignage.
28:16On comprend vraiment bien
28:18la situation et vos difficultés financières.
28:21La sénatrice, tout à l'heure, Sylvie,
28:23a pointé aussi le coup
28:24des intérimaires
28:26qui coûtent, par définition,
28:27plus cher que des salariés pérennes titulaires.
28:29Est-ce que c'est le cas aussi dans votre établissement ?
28:31Oui, parfait.
28:32Alors, nous, on essaye de limiter l'intérim.
28:34On fait appel à des agents
28:36qui sont retraités.
28:38On a une très très bonne équipe
28:41qui revient,
28:43mais à un moment donné,
28:44on va tout le temps les faire revenir.
28:46Mais moi, ce que je voulais souligner aussi,
28:48quelque chose qui n'est jamais pratiquement évoqué,
28:51c'est que
28:54nos agents ont principalement
28:56un statut de fonctionnaire.
28:58Du coup, quand un agent est en arrêt,
29:01on ne perçoit pas les indemnités journalières
29:03de la Sécurité Sociale.
29:05C'est le statut des fonctionnaires.
29:07Ce qui veut dire que
29:08l'agent qui est en arrêt,
29:09on le paye à plein pot.
29:12Et vous payez son remplaçant.
29:13On paye le remplaçant.
29:15Avec un taux d'absentéisme important,
29:18parce que c'est des métiers très difficiles,
29:21on arrive facilement,
29:23tous les ans,
29:24à avoir 150 000 à 200 000 euros
29:27qui financent les remplacements.
29:31On peut avoir des assurances,
29:35parce que souvent on est assuré
29:36pour la maladie professionnelle,
29:38l'accident de travail,
29:39éventuellement la longue maladie,
29:42mais la maladie ordinaire,
29:43on n'est pas assuré,
29:44parce que c'est des...
29:45Oui, c'est ça.
29:46Si vous avez une épidémie de gastro...
29:48On comprend très très bien,
29:50à travers votre témoignage,
29:51et c'est ça qui est formidable,
29:52parce que vous êtes nos experts
29:53dans cette émission,
29:54et là, visiblement, Sylvie,
29:55avec ce témoignage,
29:56on comprend parfaitement.
29:57J'ai envie de dire,
29:58où va l'argent ?
29:59Parce que c'est vrai qu'on s'interroge,
30:01et on comprend.
30:02Je voudrais juste vous demander,
30:03vous,
30:04vous nous dites,
30:05oui, il faut cette deuxième journée,
30:07ça va régler les problèmes...
30:08Non.
30:09Non ? Même pas temporairement ?
30:10Non.
30:11Non, parce que c'est,
30:12si vous voulez,
30:13une fois que tout le monde
30:15va avoir participé
30:17à cette journée,
30:18on va régler le problème
30:19dans l'urgence,
30:20peut-être,
30:21mais on ne va pas régler
30:22le problème de fond.
30:23Donc j'ai répondu pour,
30:24mais malgré tout,
30:25je ne pense pas...
30:26Alors qu'est-ce qu'il faut faire
30:27pour régler le problème de fond,
30:28Sylvie ?
30:29Moi, je pense que déjà,
30:30il faut revoir le...
30:31Alors,
30:32c'est une vaste...
30:33Mais le statut du fonctionnaire,
30:35il faut qu'on puisse uniformiser
30:38nos EHPAD public-privé,
30:40déjà,
30:41pour qu'on ait une concurrence
30:42loyale, quelque part.
30:45Parce que c'est ça
30:46ce que disait la sénatrice,
30:47en gros,
30:48dans les EHPAD publics,
30:49on a tous les cas les plus lourds,
30:50les plus problématiques,
30:51ceux qui coûtent le plus cher,
30:52c'est ça ?
30:53Oui, oui.
30:54Alors,
30:55je...
30:56Là, j'ai pas de...
30:58J'ai pas suffisamment de retard
31:00pour apporter un témoignage là-dessus.
31:02C'est vrai qu'on a des cas
31:04lourds, difficiles,
31:05mais...
31:06Et moi,
31:07ce que je voudrais souligner aussi,
31:09c'est le personnel.
31:10Parce que...
31:12Il y a une image
31:13tellement néfaste des EHPAD
31:15que les entrées se font toujours
31:17dans la douleur.
31:18Ce que je veux dire,
31:19il y a une appréhension légitime
31:20quand quelqu'un rentre en EHPAD.
31:21C'est tout à fait légitime.
31:23On rompt avec leur cadre habituel.
31:26Mais il y a une image
31:27tellement négative
31:28qu'on a des entrées
31:29qui, malheureusement,
31:30ne peuvent pas se faire
31:31comme il faut.
31:33Et vous voudriez
31:34que l'image s'améliore
31:35parce que le personnel
31:36fait son maximum,
31:37c'est ce qu'on comprend.
31:38Sylvie, pardon,
31:39on vous coupe,
31:40on est un peu pris par le temps.
31:41Un témoignage formidable.
31:42Merci beaucoup.
31:43Effectivement, très instructif.
31:45Qui va peut-être, d'ailleurs,
31:46faire un petit peu changer d'avis
31:47certains qui,
31:49comme ça, à chaud,
31:50se disent
31:52qu'ils ont mieux géré
31:53les établissements.
31:54On voit que ce n'est pas si simple.
31:55Allez, on marque une pause.
31:56Dans un instant,
31:57on parle de Stellantis
31:58et de ses moteurs
31:59qui posent problème.
32:00A tout de suite.
32:0913h14
32:12Les auditeurs ont la parole
32:13avec Vincent Parizeau
32:14et Céline Landreau.
32:16Avant d'ouvrir le dossier Stellantis,
32:18un petit détour
32:19par le répondeur au 3210
32:21puisque, vous le savez,
32:23les obsèques de Philippines
32:25se déroulent actuellement
32:27en l'église de Versailles
32:29et ça vous amène
32:31à réagir au 3210.
32:32On vous écoute.
32:34Moi, c'est un message
32:35à monsieur Macron
32:36que j'adresse.
32:37Il faut moins parler et agir.
32:39Cela fait sept ans
32:40que vous êtes à la tête
32:41de notre pays
32:42et il me semble
32:43que vous êtes le mieux placé
32:44pour changer les lois.
32:46Alors, il va falloir
32:47encore combien de Philippines
32:48pour que cela change ?
32:50Nous avons tous
32:51une Philippine dans notre famille,
32:52une fille,
32:53une soeur,
32:54une nièce,
32:55une voisine,
32:56une amie.
32:57Comme beaucoup,
32:58je suis tellement en colère
32:59de cette actualité.
33:00Je remercie RTL
33:01de nous donner la parole.
33:03Voilà cette réaction
33:04aux propos d'Emmanuel Macron
33:06qui, hier au Canada,
33:08a fait part de l'émotion
33:09de toute la nation
33:10après le meurtre
33:11de cette étudiante
33:12de 19 ans
33:13et convenu qu'il fallait
33:14chaque jour
33:15mieux protéger
33:16les Français.
33:23Alors, on ouvre
33:24le dossier Stenantis.
33:25Non, ce n'est pas
33:26une nouvelle affaire
33:27mais c'est une affaire
33:28qui fait de plus en plus
33:29se parler
33:30après celle des airbags.
33:32C'est celle du moteur
33:33PureTech.
33:34Certains d'ailleurs
33:35qui en ont été victimes
33:36disent PureToc
33:37voire parfois
33:38même utilisent
33:39une formule
33:40que je ne répéterai pas.
33:41Que vous n'aurez pas.
33:42Mais Pure,
33:43voilà,
33:44vous l'imaginez,
33:45ça commence par un M.
33:47Alors,
33:48pourquoi ?
33:49Parce que ce moteur
33:50qui avait été salué
33:51a provoqué
33:52de nombreux problèmes.
33:53Parfois même
33:54la case du moteur,
33:55en tout cas souvent
33:56des réparations
33:57qui ont coûté cher,
33:58qui n'ont pas toujours
33:59été prises en charge.
34:00Ce qui fait que
34:01certains demandent
34:02des indemnisations
34:04et puis surtout
34:05que ce sont souvent
34:06des véhicules
34:07qui sont difficiles
34:08à vendre
34:09en occasion.
34:10On retrouvera d'ailleurs
34:11Isabelle dans un instant.
34:12Isabelle qu'on avait
34:13entendue
34:14dès midi
34:15tout à l'heure.
34:16Mais France est avec nous.
34:17Bonjour France.
34:18Bonjour.
34:19Vous avez donc
34:20une voiture,
34:22une C3
34:23avec ce moteur
34:24PureTech.
34:25C'est ça, oui.
34:26Alors,
34:27elle en est où
34:28votre voiture ?
34:29Alors ma voiture,
34:30là le moteur est mort.
34:31On ne peut plus
34:32faire de vidange.
34:33Elle est à 72 km
34:34mais à 67 000.
34:3572 000 ?
34:3672 000, oui.
34:37Et à 67 000,
34:38on voulait me faire
34:39un échange standard.
34:40J'ai dit
34:41mais c'est trop tôt
34:42ma voiture
34:43puis moi
34:44je n'avais pas les moyens.
34:45J'ai dit
34:46mais ce n'est pas possible
34:47que ma voiture
34:48soit déjà morte
34:49parce qu'elle m'a dit
34:50mais non,
34:51on ne peut plus
34:52réparer votre moteur.
34:53Un échange standard
34:54mais qui était
34:55à votre charge.
34:56C'est vous
34:57qui deviez payer
34:58le prix du moteur.
34:59C'est plusieurs...
35:00Evidemment.
35:01Le garage Citroën
35:02ne voulait pas
35:03prendre en charge.
35:04C'était de ma faute.
35:05J'avais mal
35:06entretenu la voiture.
35:07Voilà.
35:08Donc,
35:09j'ai fait
35:10différents courriers
35:11au ciel social,
35:12à la relation clientèle
35:13et puis j'étais obligée
35:14de remettre
35:15de l'huile régulièrement
35:16parce que
35:17le moteur
35:18manquait d'huile.
35:19Oui, c'est ça.
35:20Et puis là,
35:21maintenant,
35:22ma voiture,
35:23elle est morte.
35:24On ne peut plus
35:25faire de vidange
35:26et le garagiste
35:27qui a trois semaines
35:28à la maison
35:29a dit
35:30le garagiste
35:31qui est à 300 mètres
35:32de chez moi,
35:33elle était toujours suivie
35:34parce qu'il est à côté
35:35de chez moi,
35:36le garagiste.
35:37Donc, il m'a dit
35:38on ne peut plus rien faire.
35:39D'abord,
35:40j'ai envoyé
35:41tous les documents.
35:42Il y a un dossier
35:43entier
35:44chez Citroën
35:45et j'ai envoyé
35:46aussi
35:47chez
35:48Que Choisir
35:49parce que je ne sais plus
35:50vers qui me diriger.
35:51Et pour l'instant,
35:52vous n'avez pas de réponse,
35:53pas de retour ?
35:54Non, non, non.
35:55Bon, écoutez,
35:56effectivement,
35:57là, vous faites partie...
35:58On ne vous a rien proposé
35:59de solution
36:00parce que là,
36:01vous n'avez plus de voiture.
36:02Oui, et puis moi,
36:03j'ai besoin de ça.
36:04J'ai 82 ans.
36:05Voiture que vous aviez achetée
36:06neuve ou d'occasion ?
36:07Je l'ai achetée neuve.
36:08Au moins,
36:09il n'y avait pas
36:10eu 36 mains.
36:11Moi, je l'ai achetée neuve.
36:12Mon fils,
36:13qui est dans la police nationale,
36:14m'avait fait connaître
36:15un garagiste
36:16dans les Yvelines.
36:17C'est-à-dire
36:18un garagiste
36:19qui était
36:20dans la police nationale
36:21et qui avait
36:22un garagiste
36:23dans la police nationale
36:24et qui avait
36:25un garagiste
36:26dans la police nationale
36:27et qui avait
36:28un garagiste
36:29dans les Yvelines
36:30où j'ai acheté ma voiture.
36:31Et depuis,
36:32il n'y avait pas
36:33beaucoup de kilomètres
36:34du fait que j'ai eu
36:35deux interventions
36:36et puis des rééducations.
36:37Et puis là,
36:38depuis un an et demi,
36:39je ne pouvais plus sortir.
36:40Je pouvais juste
36:41faire des courses,
36:42des achats
36:43pour m'alimenter
36:44et puis pour
36:45aller chez le médecin
36:46ou la clinique.
36:47C'est ça.
36:48Bon,
36:49écoutez,
36:50en tout cas,
36:51on soumet le dossier
36:52à Stellantis.
36:53France a dû vous écrire.
36:54France de Vernon,
36:55donc dans l'heure,
36:56j'imagine ?
36:57Oui,
36:58et à chaque fois,
36:59on me dit
37:00il y a une facture
37:01de 2022.
37:02Le kilométrage
37:03n'est pas marqué.
37:04Enfin,
37:05on traîne toujours
37:06pour me donner
37:07des réponses négatives.
37:08Merci,
37:09France,
37:10de nous avoir
37:11appelé.
37:12On va prendre Maréline
37:13peut-être.
37:14Bonjour,
37:15Maréline.
37:16Merci, France.
37:17Bonjour,
37:18Maréline.
37:19Oui,
37:20bonjour à tous.
37:21Bienvenue.
37:22Alors,
37:23vous avez quelle voiture,
37:24vous,
37:25avec ce moteur
37:26?
37:27Vous en êtes contente ?
37:28Oh,
37:29mais oui.
37:30Plus d'huile
37:31que d'essence,
37:32mais ça va.
37:33C'est vrai que dans l'ensemble,
37:34je n'ai pas à me plaindre.
37:35Ça consomme plus d'huile
37:36que d'essence.
37:37Ah,
37:38oui.
37:39Ça vous fait rire,
37:40mais heureusement.
37:41Oui,
37:42ça me fait rire
37:43parce que
37:44quand je suis allée
37:45chez Peugeot
37:46au Château Thierry,
37:47pour ne pas les nommer,
37:48ils m'ont dit
37:49non,
37:50non,
37:51votre voiture
37:52ne rentre pas
37:53dans ses milieux de voiture.
37:54Pas de souci.
37:55Comme quoi,
37:56ma voiture
37:57ne rentrait pas
37:58dans cette catégorie-là.
37:59Oui.
38:00Et donc,
38:01le voyant s'est allumé
38:02à 75 000 km.
38:03Et mon garagiste
38:04m'a dit
38:05que c'est la courroie.
38:06Donc,
38:07j'en ai eu
38:08pour 1 500 euros
38:09de réparation.
38:10Et puis,
38:11voilà.
38:12Et puis,
38:13à ce temps-là,
38:14je remets de l'huile,
38:15je remets de l'huile,
38:16et ils ne veulent rien savoir.
38:17Et puis,
38:18si jamais vous voulez
38:19la revendre,
38:20votre voiture,
38:21ça ne va pas être facile.
38:22On vous garde en ligne.
38:23On doit faire
38:24ce qu'il faut.
38:25Voilà.
38:26Mais on vous retrouve
38:27dans un instant,
38:28Marie-Lyne au 3210
38:29avec d'autres auditeurs d'RTL,
38:30notamment Georges.
38:31A tout de suite.
38:32Envoyez-nous vos messages
38:33sur l'application RTL
38:34ou appelez-nous au 3210.
38:3550 centimes la minute.
38:36Céline Landreau
38:37et Vincent Parizeau.
38:38Les auditeurs ont la parole
38:39sur RTL.
38:40Marie-Lyne,
38:41on vous retrouve
38:42pour encore quelques secondes.
38:43Vous nous avez dressé le tableau
38:44de votre voiture.
38:45Vous disiez
38:46que vous en étiez
38:47une,
38:48une,
38:49une,
38:50une,
38:51une,
38:52une,
38:53une,
38:54une,
38:55une,
38:56une,
38:57une,
38:58une,
38:59une.
39:00Vous disiez
39:01que vous en étiez contente.
39:02Mais on comprend
39:03que c'est du second degré, non ?
39:04Combien de litres d'huile
39:05vous mettez ?
39:06Et ben,
39:07toutes les semaines
39:08je mets
39:09tout l'équivalent
39:10de 3 verres.
39:11Toutes les semaines ?
39:12Ah ouais,
39:13je fais 100 km
39:14par semaine.
39:15Tous les 100 km ?
39:16Vous mettez
39:173 verres d'huile ?
39:18Oui,
39:19je ne suis pas
39:20en Ilse
39:21vous voyez que je voice
39:22la revendre pendant qu'elle n'a pas beaucoup de kilomètres, pour pouvoir rembourser mon crédit et puis pouvoir en reprendre une petite quoi, mais là, parce qu'il y a deux ans, j'étais obligé d'acheter une grosse quoi, et ben voilà, là, je crois que c'est...
39:34On peut retrouver Isabelle qu'on avait entendue dès midi, Isabelle c'est la C3 Aircross, pure tech également, elle valait à peu près 14 000, c'est ça votre voiture ?
39:47Alors voilà, elle cotait pour 5 ans et 70 000 kilomètres, 13 600 exactement, c'était sa cote.
39:54Et vous l'avez revendue ?
39:56Alors, nous on a eu de la chance, on s'y est pris très vite, là on s'est dit qu'il ne faut pas traîner.
40:01Quand vous avez vu ça chauffait un peu ?
40:02Ah oui, voilà, exactement, parce qu'on avait suivi quand même de nombreux refus, des concessions ne voulaient plus les reprendre, Citroën ne reprenait pas non plus.
40:10Ah oui, même Citroën, ils ne vous la reprenaient pas ?
40:12Non.
40:13C'est fou ça.
40:15On a eu donc des refus, on a eu un garage qui nous en a proposé 5 000 euros.
40:19Oui, loin du compte.
40:21Oui, ça fait 9 000 euros, et finalement vous n'avez plus la vendre à combien ?
40:26Alors, voilà, et par hasard on est tombé, je peux citer la marque, non ?
40:31Oui, allez-y.
40:32Pyramid, qui nous en fait une reprise de 9 200 euros.
40:36Donc vous avez perdu 5 000 euros ?
40:38On a changé de marque.
40:39Vous avez perdu 5 000 euros et vous avez changé de marque.
40:42Merci Isabelle, on va conclure cette émission avec Georges peut-être.
40:45Bonjour Georges.
40:46Oui bonjour, comment allez-vous ?
40:47Nous ça va, c'est à peu près à vous qu'on vient d'arriver.
40:50Pour l'instant ils m'ont rechangé le moteur, ça m'a coûté 1 400 euros.
40:55Ce n'est pas cher pour un moteur, ils n'ont pas changé tout le moteur pour 1 400 euros.
40:58Si, ils m'ont mis un échange standard.
41:01Ils en ont pris une partie à leur charge alors peut-être ?
41:03Oui, une partie à leur charge, et puis le compte de l'ironie, quand ils n'avaient même pas d'embrayage chez Peugeot pour changer l'embrayage,
41:10ils ont fait ça au minima.
41:12Je tiens quand même à tirer un coup de chapeau aux garagistes de chez Peugeot,
41:17parce qu'ils se battent contre leur maison mère.
41:20C'est-à-dire que j'ai eu un chef d'atelier qui a été très compétent,
41:23qui nous a vraiment fait des pieds et des mains pour que Peugeot prenne en charge la réparation,
41:30et surtout le problème.
41:31Donc même eux chez Peugeot, ils se battent contre leur constructeur, contre Cventis.
41:37Donc c'est complètement fou.
41:39Avec le sentiment que Cventis n'a pas pris la mesure de la situation pour les clients ?
41:51Je dirais que Cventis ne considère même pas ses clients.
41:55J'ai eu un problème sur un autre constructeur qu'on a été heureux pendant 20 ans.
41:59Je pensais que Peugeot était une grande marque et j'irais chérisser un petit peu ses clients,
42:04et ce n'est pas du tout le cas.
42:05C'est-à-dire que même vous les appelez, c'est un vrai parcours du combattant.
42:09Par exemple, pour signaler qu'il n'y a pas eu d'embrayage quand ils m'ont changé le moteur,
42:12je n'ai jamais été recontacté par leur service après-vente.
42:15C'est-à-dire qu'on n'existe pas du tout.
42:17C'est-à-dire qu'on a acheté un véhicule,
42:20moi ça me fait un peu rire parce que j'étais mécanicien à la base,
42:23je ne savais pas que j'avais acheté une voiture avec un moteur aussi de mauvaise qualité.
42:28Mais par exemple, quand j'étais à l'école, on me disait une courroie dans l'huile,
42:31tout de suite il faut la changer, elle va casser.
42:33Et là, on a trouvé un constructeur qui a été capable de nous mettre sa courroie dans l'huile.
42:37C'est vrai que ça paraissait bizarre, mais en même temps, à l'époque, en 2012,
42:41quand ça a été lancé, tout le monde a salué.
42:43Je crois que ça a même été la voiture de l'année, le moteur de l'année.
42:47Une grande innovation, on disait formidable.
42:49Mais effectivement, la courroie de distribution dans l'huile,
42:52si on y réfléchit deux secondes, on se dit qu'il va y avoir un souci.
42:54De toute façon, c'est contre mécanique.
42:58Assez marrant, c'est que maintenant, nous, utilisateurs,
43:02on sert de banc d'essai pour les constructeurs.
43:04C'est-à-dire qu'avant, quand un véhicule était fait, il était essayé, il était éprouvé.
43:08Les moteurs passaient au banc, c'est-à-dire qu'on les testait.
43:11Tandis que maintenant, pour toujours la même chose, un gain d'argent,
43:15on ne teste plus les voitures, on ne gère même plus la qualité des voitures.
43:19Et en fin de compte, c'est nous qui devenons les utilisateurs des bancs d'essai.
43:23Rapidement, Georges, vous avez abandonné le lion maintenant ?
43:25Je crois, oui. C'est-à-dire que c'était une marque familiale.
43:30J'ai été longtemps chez un constructeur américain.
43:34Pendant 20 ans, j'ai eu même des problèmes et ils ont toujours cherché à régler.
43:38Et là, Peugeot, je me faisais vraiment très content de retourner chez un constructeur français.
43:44Et là, vraiment, on nous prend vraiment pour des ânes.
43:48Juste des bons à payer et puis se taire.
43:53Écoutez, message adressé directement. On réinvitera le président de Stellantis.
44:00Carlos Tavares qui était là.
44:02Vous avez fait le plaisir de venir il y a quelques jours.
44:05Pour parler des airbags.
44:06Et bien, ce sera l'occasion. Merci beaucoup en tout cas.
44:09A bientôt sur RTL. Merci Céline.
44:12Je vous en prie.
44:13C'est bientôt l'heure du crime quand même, Jean-Alençon.
44:16C'est imminent. Avec aujourd'hui le transformiste Domino, est-il un tueur en série ?
44:22Vendu comme ça, ça donne envie de rester. A tout de suite.

Recommandations