Regardez Les auditeurs ont la parole du 29 septembre 2023 avec Vincent Parizot.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:00:10 Prenez la parole, saisissez cette occasion. Plusieurs sujets,
00:00:14 évidemment, au 3210, les punaises de l'Ie, on va en parler dans un instant, mais aussi
00:00:20 autonomie régionale. Le mot autonomie, il a été lâché par Emmanuel Macron en visite en Corse. Du coup, les Bretons disent "eh, pourquoi pas nous,
00:00:29 on attend maintenant pourquoi pas
00:00:31 d'autres régions,
00:00:33 les Basques,
00:00:35 que sais-je encore,
00:00:37 les Alsaciens.
00:00:38 N'hésitez pas, on peut en parler l'autonomie à travers
00:00:41 l'enseignement de la langue, mais aussi à travers
00:00:44 l'immobilier, pourquoi pas, c'est un grand sujet. Et puis, on va aussi parler des animaux de compagnie et de la place qu'ils occupent
00:00:52 aujourd'hui, avec notamment
00:00:55 cette idée qu'ils font partie de la famille. On échangera d'ailleurs avec la journaliste et vétérinaire que vous connaissez bien sur RTL, Hélène
00:01:02 Gâteau. On vous attendait maintenant au 3210, tout de suite,
00:01:05 eh bien justement, à ce sujet, on a Annie. Bonjour Annie.
00:01:08 - Bonjour Vincent. - Bienvenue. Vous nous appelez de l'Inde, je crois. - Oui, tout à fait. - Et les punaises de l'Ie, vous connaissez ?
00:01:15 - Eh oui, malheureusement, j'ai connu ça dans mon milieu professionnel. - C'est-à-dire ?
00:01:20 - J'étais directrice d'EHPAD et on a eu une patiente qui a été victime de punaises. - Vous allez nous raconter ça dans un instant.
00:01:27 Le temps des infos, c'est avec vous, Céline Landreau.
00:01:30 - Le gouvernement, justement, qui dit vouloir agir davantage
00:01:33 contre ces punaises de l'Ie, l'engagement est signé Clément Beaune, le ministre des Transports,
00:01:37 qui réunira la semaine prochaine les acteurs du secteur, alors que la présence de ce nuisible a été signalée ces dernières semaines,
00:01:45 à la fois dans le métro parisien et dans plusieurs trains de la SNCF.
00:01:49 Six jours après la disparition de Lina, cette adolescente de 15 ans,
00:01:54 introuvable depuis samedi matin dans le Barin, une opération coordonnée d'envergure a lieu. Aujourd'hui, les enquêteurs cherchent à identifier
00:02:01 un véhicule. L'adolescente a disparu, on le rappelle, samedi matin, alors qu'elle se rendait à pied à la gare de Saint-Blaise-La Roche.
00:02:08 Et puis, jamais, jamais, un mois de septembre n'avait été aussi chaud en France. Un record
00:02:15 3,5 degrés de plus que ce que l'on enregistrait d'habitude à cette saison, Valérie Quinton.
00:02:20 Exactement, le dernier record en date remonte à
00:02:23 1961, avec déjà un degré de moins. Alors, on a eu très chaud tout le mois de septembre, à la fois on n'avait pas besoin de ce
00:02:28 record pour s'en rendre compte,
00:02:30 on va encore avoir très chaud tout au long du week-end. Cet après-midi,
00:02:33 c'est un tout petit peu plus mitigé pour la moitié nord, avec un ciel nuageux, quelques averses et donc des températures qui fléchissent très
00:02:38 légèrement dans le sud du plein été. On a des températures vraiment qui s'envolent jusqu'à 30 degrés à Montélimar et Marseille, comptez 29 à Mulhouse,
00:02:45 27 à Bordeaux, 24 à Paris-et-Tour, 22 degrés à Rennes, 20 degrés à Abbeville et ce week-end, figurez-vous qu'il va faire encore plus chaud,
00:02:52 notamment à partir de dimanche, ce sera aussi le cas pour la journée de lundi.
00:02:55 On surveillera donc si on a un nouveau record qui tombe en octobre.
00:02:58 Probablement.
00:02:59 Merci beaucoup Valérie Quinton.
00:03:01 Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:03:05 On remercie et on libère Céline Landreau et Valérie Quinton. Valérie qu'on va évidemment retrouver tout au long du week-end
00:03:12 sur l'antenne d'RTL et bien sûr ce soir à partir de 18h, j'aurai le bonheur de vous retrouver.
00:03:17 Bonjour Lisa Marie Marques.
00:03:20 Bonjour Vincent, bonjour à tous.
00:03:22 Alors le programme et puis je crois aussi notre fameux répondeur RTL, le répondeur que tout le monde nous envie.
00:03:28 Oui, alors mon cher Vincent, est-ce que vous faites vos courses au marché ?
00:03:31 Tous les mardis matins.
00:03:34 Ok, vous savez c'était notre sujet hier parce qu'il paraît que les marchés n'ont plus la cote, figurez-vous.
00:03:40 Dans le mien on se bouscule pourtant.
00:03:42 Alors dans le répondeur des auditeurs, beaucoup de réactions évidemment.
00:03:45 Fred d'abord qui est fromager sur les marchés justement, nous a laissé un message.
00:03:49 Je travaille sur les marchés en tant qu'indépendant.
00:03:52 Les gens nous ont trouvé formidables pendant l'époque du Covid car ils avaient peur d'aller en grande surface.
00:03:57 Et depuis, les gens ont déserté les marchés et nous ont oubliés.
00:04:01 Est-ce qu'il faut de nouveau un phénomène Covid pour que nos clients reviennent sur les marchés ?
00:04:06 Moi je réponds à Fred, non pas de nouvelle épidémie et pas de nouveau confinement.
00:04:10 Il faut aller au marché parce que c'est vraiment l'occasion d'échanger avec celui qui va vous vendre les légumes, la viande, le poisson.
00:04:18 Il va vous donner des conseils et si ce n'est pas de bons conseils, vous ne revenez pas.
00:04:21 Donc il a tout intérêt à vous donner de bons conseils.
00:04:24 Sur le répondeur, un message de Joséphine Collins-Merger qui est la maire de la ville de Plaisir dans le 78.
00:04:31 Je voulais intervenir parce que tout le monde veut un marché.
00:04:33 Mais la difficulté c'est qu'on n'a pas suffisamment de clients qui viennent malgré la demande qui m'est faite régulièrement.
00:04:40 Et du coup, on a des difficultés pour trouver des commerçants.
00:04:42 Donc c'est un peu le serpent qui se mord la queue.
00:04:44 Malgré tout, on maintient notre marché trois jours par semaine dans notre ville.
00:04:48 Et j'aimerais vraiment faire un appel à toutes les personnes qui regrettent que les marchés meurent.
00:04:53 Mais il faut aussi y aller et créer de la clientèle pour que les commerces également viennent.
00:04:59 Merci Madame la maire. Le message est passé pour Marco Vendéen qui est actuellement en vacances en Provence.
00:05:05 Les marchés doivent surtout retrouver leur ADN pour être attractifs.
00:05:09 Dans le temps, je pense que c'était bien l'achalandé.
00:05:11 Tandis que maintenant, il n'y a pas bien grand-chose.
00:05:13 Vous avez toujours les mêmes marchands.
00:05:15 Sorti des marchands de légumes, tout le reste après, c'est des camelots.
00:05:19 C'est les marchands de fringues qu'on retrouve dans les magasins.
00:05:21 Au mieux, je pense rester sur des vrais marchés alimentaires.
00:05:25 Et au moins, je pense que les gens s'y retrouveraient.
00:05:27 Il y aurait peut-être un peu plus de chaland.
00:05:28 Il a raison aussi.
00:05:29 Puis, ça manque un peu de producteurs qui viennent vendre leurs produits.
00:05:32 C'est un peu les produits d'Ingis qu'on trouve.
00:05:34 Oui, c'est vrai.
00:05:35 Et pour Sophie, aller au marché, c'est surtout une bonne affaire pour notre porte-monnaie.
00:05:40 C'est moins cher sur les marchés.
00:05:42 Et si vous allez sur le coup de midi ou 13h sur les marchés, c'est encore moins cher.
00:05:48 Parce qu'ils n'ont pas trop de chambres froides.
00:05:51 Et donc, ils se libèrent de tout ce qui leur reste.
00:05:55 Et ils font des gros prix pour avoir...
00:05:58 Moi, je suis de la région de Mont-Blissant.
00:05:59 Mais pour ma fille qui était sur Nantes, ma fille de la Dille et d'ailleurs à ses amis qui étaient étudiants aussi,
00:06:06 c'est moins cher que dans les grandes surfaces.
00:06:08 Ça, c'est vrai.
00:06:09 Juste avant la fermeture, quand ils commencent à remballer, ils en ont un petit peu...
00:06:14 Et on peut faire des bonnes affaires.
00:06:15 Alors, voilà pour les marchés.
00:06:16 Autre sujet, et on va en parler aujourd'hui.
00:06:19 Francis a souhaité réagir à la déclaration du président de la République hier sur l'autonomie de la Corse.
00:06:24 Les Corses souhaitent vraiment avoir leur autonomie.
00:06:27 Dans ces cas-là, bien qu'il n'ait plus les avantages et toutes les subventions que donnent les territoires français.
00:06:35 Dans ces cas-là, ils deviennent carrément autonomes et il n'y a plus de soucis.
00:06:40 On ne peut pas non plus avoir le beurre et l'argent du beurre.
00:06:43 Et je pense que les Corses voudraient aussi avoir la crémière.
00:06:46 Voilà, en tout cas, c'est votre avis, Francis.
00:06:49 Moi, je propose que vous réagissiez évidemment à la fois à ce qu'a dit Francis,
00:06:52 à ce qu'a dit Emmanuel Macron, qui a parlé d'autonomie, mais avec la France, et pas contre la France, évidemment.
00:06:59 Et autonomie, ça veut dire quoi ? Est-ce qu'on parle de l'enseignement de la langue ?
00:07:02 Est-ce qu'on parle de l'immobilier ?
00:07:04 Parce que vous savez que les nationalistes en Corse voudraient un statut de résident.
00:07:07 Concrètement, il faudrait avoir habité cinq ans en Corse avant de pouvoir acheter sa résidence, évidemment.
00:07:15 De cela, il n'en est pas question pour l'instant.
00:07:17 En tout cas, parlons-en aux 32 10, et puis on parlera aussi des animaux de compagnie tout à l'heure.
00:07:22 Oui, des animaux de compagnie qui font presque partie de la famille maintenant.
00:07:26 Alors, il y a des animaux de très mauvaise compagnie.
00:07:28 Et ça, évidemment, on en parle.
00:07:30 Ce sont les punaises de lits.
00:07:32 Et on vous retrouve donc, Annie, dans l'un.
00:07:34 Vous nous disiez tout à l'heure, Annie, que vous aviez dirigé un EHPAD, c'est ça ?
00:07:38 Oui, tout à fait.
00:07:40 Et que vous avez connu ce cas avec une résidente qui avait des punaises de lits.
00:07:45 Oui, tout à fait.
00:07:47 En fait, il faut savoir que le personnel, déjà dans les EHPAD, est très bien formé à l'apparition des punaises de lits.
00:07:52 Donc, quand on a vu la résidente avec beaucoup de petits boutons,
00:07:56 l'alerte a été donnée immédiatement, le diagnostic a été posé.
00:07:59 Et à partir de ce moment-là, on a été obligé, bien entendu, de mettre tout en œuvre pour la protéger
00:08:06 et entamer une désinfection complète de la résidence.
00:08:09 Alors là, c'est le grand bazar.
00:08:12 C'est le grand bazar.
00:08:13 Le grand bazar, parce qu'il y a des chiens.
00:08:15 Les sociétés viennent avec des chiens, c'est ça ?
00:08:17 Alors, les sociétés peuvent venir en prévention pour diagnostiquer ou pas la présence de punaises.
00:08:24 Ça, c'est très important de savoir, parce que c'est relativement nouveau.
00:08:27 Ce sont des chiens qui sont éduqués comme pour la drogue
00:08:30 et qui, lorsque vous les emmenez dans une chambre, vont sentir la présence de la punaise
00:08:35 et vont vraiment avoir un comportement comme lorsque c'est de la drogue, je pense.
00:08:39 Et c'est très bien, parce qu'il faut savoir que les punaises, hormis les boutons qu'on voit apparaître,
00:08:46 elles apparaissent très souvent la nuit, dans l'obscurité.
00:08:50 Elles ne se voient pas forcément à l'œil nu et surtout, elles hibernent.
00:08:55 C'est-à-dire que s'il n'y a pas un milieu chaud, à savoir l'être humain,
00:08:59 elles peuvent rester un an, sans donner de nouvelles, mais être toujours présentes.
00:09:06 Et dès qu'il y a quelqu'un dans le lit, paf ! Voilà.
00:09:09 C'est le gros danger.
00:09:11 - C'est-à-dire qu'on croit s'en être débarrassé et pas du tout.
00:09:14 - Oui, et pas du tout.
00:09:15 Donc il faut vraiment appliquer les mesures importantes de linge lavé à 90 degrés,
00:09:21 de linge mis au congélateur pour les lénages, de jeter.
00:09:25 Nous, par exemple, pour cette résidente, on a jeté, bien entendu, le matelas.
00:09:29 On a surveillé l'état de la boiserie, parce que les punaises peuvent s'incruster dans le bois également.
00:09:34 Ça a été un gros, gros, gros travail.
00:09:37 - Ça a été un grand bazar, parce que vous vous rendez compte,
00:09:40 tout le linge à mettre soit au congélateur, soit à laver à haute température.
00:09:46 Et il ne faut rien oublier, parce que si on oublie une petite chose...
00:09:50 - C'est terminé.
00:09:51 Et puis c'est, bien entendu, des lavages à part.
00:09:53 Il ne faut surtout pas que ça puisse contaminer d'autres personnes.
00:09:57 Donc ce sont des machines à part.
00:09:59 C'est vraiment une organisation titanesque.
00:10:02 - Dites-moi, Annie, comment elles arrivaient, ces punaises de lit, chez votre résidente ?
00:10:06 - Alors, en fait... - Vous avez mené l'enquête ?
00:10:08 - Oui, bien entendu, oui. C'était la famille qui entretenait le linge.
00:10:12 Et la famille ne s'est pas rendue compte qu'elles utilisaient toujours la même valise pour emmener le linge.
00:10:18 - Et les punaises étaient dans la valise. - Et c'était dans la valise.
00:10:21 - Eh bien, voilà. Heureusement, Annie Sherlock a trouvé d'où venaient les punaises de lit.
00:10:27 Et c'est effectivement assez incroyable ce que vous nous décrivez, la difficulté de se débarrasser de ces nuisibles.
00:10:33 Merci beaucoup, Annie. C'était très intéressant.
00:10:36 On vous souhaite une belle journée dans l'un.
00:10:38 Et puis on va marquer une courte pause.
00:10:40 Et puis vous retrouvez dès maintenant aux 30 de 10, toujours sur ce sujet des punaises de lit.
00:10:45 On a Marie-Lyne et Dominique.
00:10:47 Tous les deux, eh bien, ils en ont été victimes.
00:10:49 A tout de suite.
00:10:50 - Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:10:55 - Vincent Parisot.
00:10:57 - Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:11:00 - Une émission qui n'existerait pas si Lisa Marie Marques n'était pas là.
00:11:05 - Ah, c'est gentil.
00:11:06 - Eh bien, évidemment, vous faites quasiment tout dans cette émission.
00:11:08 Et par exemple, vous pouvez nous parler des prochains sujets.
00:11:11 - Eh oui. Alors, hier, en visite en Corse, Emmanuel Macron a avancé l'idée d'une autonomie de Lille.
00:11:17 Alors, on va vous poser la question. Est-ce qu'il faut plus d'autonomie dans les régions ?
00:11:21 Bretons, Alsaciens, Basques, est-ce que vous aussi, vous voulez un peu plus d'autonomie ?
00:11:26 On attend vos témoignages. Appelez-nous au 321 0 50 centimes la minute.
00:11:32 Et sur l'application RTL, vous nous laissez des messages avec vos coordonnées afin qu'on puisse vous rappeler.
00:11:38 - Alors, en attendant, on est avec nos nuisibles, nos punaises de lit qui peuvent nous infester à répétition.
00:11:46 N'est-ce pas, Dominique ? Bonjour.
00:11:49 - Bonjour, Vincent.
00:11:50 - Bienvenue. Vous nous appelez de Marseille.
00:11:52 - Tout à fait, oui.
00:11:53 - Et donc, vous n'avez pas été infesté une fois. Vous n'avez pas été infesté deux fois.
00:11:58 Vous avez été infesté trois fois. Et trois fois en combien de temps ?
00:12:01 - En un an.
00:12:02 - Incroyable. Vous pouvez nous raconter quand ça s'est passé, ça ?
00:12:06 - Ça s'est passé il y a à peu près 4-5 ans. Ça devait être en 2018-2019.
00:12:12 Donc, bon, il faut dire aussi que moi, je suis gardien d'immeubles.
00:12:15 Donc, j'ai dû sûrement les amener chez moi en débarrassant les saumiers, les matelas infestés.
00:12:23 - C'est ça. On dit que si on a des punaises de lit, par exemple, et qu'on veut se débarrasser de son matelas,
00:12:29 il ne faut surtout pas le sortir comme ça dans les parties communes, parce que là, on infeste tout l'immeuble.
00:12:35 - Ah oui, oui. De toute façon, moi, quand j'ai été infesté, ce que j'ai fait,
00:12:39 j'ai entouré mon matelas de plastique, je l'ai scotché, je l'ai jeté aux encombrants.
00:12:43 J'ai pris, bon, moi, c'était radical, j'ai pris le saumier. J'avais un saumier en bois, ça avec du tissu autour.
00:12:50 Ce que j'ai fait, j'ai tout enlevé de tissu. Alors, je ne vous dis pas, il y avait des milliers de punaises.
00:12:55 Je ne sais pas comment ils se sont reproduits. Alors, comment je me suis aperçu ?
00:12:59 C'est en dormant. Je mets ma main dehors, mon bras dehors, parce que comme j'ai un problème de cavicule...
00:13:04 - Vous dormiez avec le bras en dehors du matelas ?
00:13:07 - Tout à fait. Contre le tissu. Puis le matin, je me lève, j'avais plein de boutons sur le poignet.
00:13:12 - Est-ce que c'était des boutons ? Parce qu'on dit souvent, d'ailleurs, ça m'est fait l'expérience, qu'ils sont alignés.
00:13:18 - On aurait dit une allergie. Il y avait une quinzaine de boutons, de piqûres.
00:13:25 J'ai dit à mon épouse, je dois être allergique à ce tissu. Alors, c'est là qu'il m'est venu l'idée.
00:13:29 J'ai dit, je vais enlever le tissu qui est autour du lit. Quand j'ai enlevé le tissu, mon Dieu, j'ai cru tomber à l'inverse.
00:13:34 Il y avait des milliers. Ce que j'ai fait, j'ai tout enlevé. J'ai pris mon petit chalumeau,
00:13:38 avec une petite bouteille de gaz, j'ai tout brûlé. J'ai passé le chalumeau de partout, dans les plaintes, de partout.
00:13:45 J'ai tout jeté aux ors pour bramber. J'ai dormi 5 jours sur le carrelage avec une couette, le temps d'arracher la vitrine.
00:13:52 - J'ai une question, Dominique, puisque vous m'avez dit que vous dormiez dans le même lit.
00:13:57 - Ah oui, tout à fait. - Elle n'a jamais été piquée ?
00:14:00 - Ben non. - Il paraît que c'est fréquent. Dans les coupes, il y en a un qui est piqué et pas l'autre.
00:14:06 - Ben oui, parce que je dois avoir le sang qui les attire. - Non mais ça doit être ça.
00:14:10 Donc là, vous avez mis le matelas dehors, tout passé au chalumeau, vous vous êtes dit "je suis tranquille".
00:14:17 - Ben oui, je suis tranquille. Et puis 6 mois après, la chambre de mon fils, pareil, infesté, le matelas,
00:14:23 plein de taches noires, de pites noires, donc on sait de suite que c'est les punaises, parce qu'il a eu des étraces de sang.
00:14:30 Et bon, pareil, on a tout jeté la literie. Et 6 mois après, c'est la chambre de ma fille.
00:14:36 Alors ma fille, quand elle a été piquée, moi c'était rien, c'était 4-5 boutons.
00:14:39 Mais ma fille, on aurait dit qu'elle avait été ébouillantée. Elle avait des beaux ressoufflures.
00:14:44 Elle a dû aller à l'hôpital de Hattimonde. - Elle faisait une réaction allergique ?
00:14:47 - Incroyable, incroyable. Moi j'ai même cru qu'elle avait pris une casserole d'eau bouillante sur le corps.
00:14:52 - Et quand il arrive ça, là on se dit "il y a urgence, il faut absolument régler le problème définitivement".
00:14:58 - Le problème c'est que quand vous habitez en HLM, les HLM prennent en charge tout ce qui est des insectisations des communs, des caves, des graines, tout ça.
00:15:08 Mais tout ce qui est chez les locataires, c'est privatif, c'est à la charge du locataire.
00:15:13 Donc ça fait qu'il y a des locataires qui n'ont pas les moyens de faire des traitements, et ils envahissent tous les autres.
00:15:18 C'est pas plus compliqué que ça. - Est-ce que vous en êtes débarrassé aujourd'hui, Dominique ?
00:15:22 - Ah oui, ça fait 4 ans. La première chose que j'ai fait quand j'ai changé l'égliterie, j'ai acheté une housse intégrale, pour pas que les punaises puissent rentrer dans le lit, on sait jamais.
00:15:33 Et par contre j'ai racheté un sauvignet en fer blanc, parce que le bois c'est pas possible.
00:15:39 Le bois, les punaises elles rentrent dans les interstices, vous pouvez pas vous en débarrasser.
00:15:43 Donc évitez d'acheter des sauvignets en bois, surtout à latte, parce qu'ils se mettent dans les lattes, dans les interstices, dans les coins.
00:15:52 - Vous avez fait l'addition ou pas ? Vous savez combien ça vous a coûté ?
00:15:55 - Ça m'a coûté 5000 euros. - Combien ?
00:15:57 - 5000 euros. - 5000 euros cette histoire ?
00:16:00 - Ah oui, il a fallu changer les matelas, les sauvignets, les tables de nuit, j'ai tout jeté, j'ai tout jeté.
00:16:06 Et personne nous rembourse, l'État nous donne pas un centime. - C'est ça, c'est 5000 euros de votre poche ?
00:16:10 - Ah oui, c'est tout de notre poche, même le traitement, c'est de notre poche.
00:16:14 Et la litterie, ben, quand il y a eu le Covid, le gouvernement a aidé pour le Covid, mais là, c'est quand même...
00:16:22 - C'est un problème. Je vais vous montrer tout à l'heure, on aura un spécialiste, je vois sur mon écran qu'un spécialiste a décidé de nous appeler,
00:16:32 un spécialiste en traitement des punaises de lit. On va lui demander tout à l'heure s'il existe des assurances, par exemple,
00:16:37 qu'on peut peut-être prendre pour se protéger, parce que 5000 euros, comme ça, à sortir, il faut pouvoir encore.
00:16:43 Merci Dominique, je vous souhaite une belle journée du côté de Marseille. - Merci.
00:16:48 - On va marquer une courte pause, on aura Marilyn en ligne. Marilyn, ça lui a coûté 4000, cette histoire.
00:16:53 Et puis donc, on aura notre spécialiste aussi en ligne, à tout de suite. 3210, on vous attend.
00:16:59 Jusqu'à 14h30, Vincent Parizeau vous donne la parole sur RTL.
00:17:06 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:17:13 - Et ces punaises de lit, c'est un phénomène. La mairie de Paris demande un plan d'urgence au gouvernement.
00:17:19 Le ministre des Transports Clément Beaune convoque une réunion en urgence également avec les compagnies de transport.
00:17:25 Un million d'interventions contre les punaises de lit, de désinsectisation en 2022.
00:17:33 Un phénomène, un coût également. On était avec un auditeur à l'instant qui nous disait plus de 5000 euros.
00:17:38 Et donc, j'avais préannoncé Marilyn. Ça vous a coûté près de 4000 euros, cette histoire. Bonjour Marilyn.
00:17:46 - Oui bonjour. J'ai écouté attentivement tout ce qu'ont dit les deux interlocuteurs avant.
00:17:53 Celle de l'EHPAD et puis de ce monsieur qui a payé plus de 5000 euros.
00:17:57 Moi en dehors de l'argent, effectivement, il en faut malgré tout. Je voulais simplement dire que jusqu'à présent,
00:18:04 ça laisse des traces, ça laisse toujours des traces psychologiques qui sont très très importantes.
00:18:08 - Vous voulez dire que vous en avez bavé psychologiquement ?
00:18:11 - Ah oui, ah oui, ah oui. Et j'ai toujours la trouille que ça recommence. Toujours.
00:18:15 Et j'en entends parler autour de moi, il y en a qui a non, etc.
00:18:18 - C'est-à-dire que ça vous rendait folle de ne pas pouvoir vous en débarrasser ?
00:18:21 - Disons que j'ai eu droit à, je dirais, une première désinfection par une société privée, ça n'a rien donné.
00:18:28 Deux désinfections par le SMACH, le service municipal d'hygiène, je suis en train de rechercher, de la mairie de Paris.
00:18:38 Ils sont venus une fois, plus ils ont fait un autre complément de désinfection.
00:18:43 Donc ça fait, première, une entreprise, le SMACH, deux fois.
00:18:48 Ma société, d'ailleurs je l'ai redemandé de faire nécessaire en vertu de ses obligations, il l'a fait.
00:18:56 Il m'a payé aussi une désinfection, parce que je me renseigne aussi.
00:18:59 - Donc ça fait quatre opérations ?
00:19:02 - Oui, oui. La ville, c'est un service juridique qui informe à la mairie de l'arrondissement les locataires de leurs droits et de leurs obligations.
00:19:11 Donc par exemple, j'ai une réponse de la ville qui dit qu'il y a une loi, l'article 6 de la loi du 6 juillet 1989, exécrit 2002,
00:19:21 tiré 102 du 30 janvier 2002, oblige aux bailleurs d'assurer un logement décent et la jouissance paisible à son locataire.
00:19:31 Il y a eu également la cour d'appel de Rennes, le 11 mars 1999, la cour d'appel de Reims, également du 12 mars 1998,
00:19:43 qui a rendu un appel disant que l'infection d'un logement par les puces ou péninsules est un vif caché, entraînant l'indemnisation des locataires.
00:19:57 - C'est-à-dire que vous en avez bavé sur le plan psychologique, mais on voit aussi sur le plan juridique, on a bien compris que c'est un casse-tête.
00:20:04 - Non, non, mais juridique, je me suis renseignée pour savoir quels étaient mes droits, de façon à noter dans ma lettre,
00:20:11 avoir des informations juridiques données par la ville qui me permettait de faire le nécessaire par mon bailleur pour me faire indemniser.
00:20:20 - Et alors, est-ce que vous l'avez été indemnisée, Marie-Lyne ?
00:20:22 - Et je l'ai fait.
00:20:23 - Et vous avez été indemnisée ?
00:20:24 - Et ça a marché.
00:20:25 - Ah bah très bien, ça c'est une bonne nouvelle !
00:20:27 - En mettant l'article de loi et en mettant les informations, les cours d'appel.
00:20:31 - Il a fallu aller chercher l'argent.
00:20:32 - Il est rendu des cours d'appel. Ah oui, je vais chercher l'appel, moi, je me bats.
00:20:35 - C'est ça, on sent, Marie-Lyne, que vous êtes une personne déterminée.
00:20:38 - Mais on peut le faire quand on a un problème, il faut se renseigner auprès de la ville, c'est un service juridique de la mairie qui donne toutes les informations aux locataires.
00:20:46 - Alors là, vous parlez de Paris, mais quand on habite à la campagne ou quelque chose, c'est peut-être différent.
00:20:51 - Mais en prenant, par exemple, je sais aussi que quand on a une assurance, on peut demander aussi un complément de 10 euros par mois, je l'ai fait récemment.
00:20:59 - Ah bah on va voir ça, ouais.
00:21:00 - Une assurance juridique complémentaire qui permet d'avoir des experts qui viennent en aide.
00:21:04 - C'est très intéressant, Marie-Lyne, je suis obligée de vous couper parce qu'effectivement, tout cela est assez, j'allais dire, pointu sur le plan juridique,
00:21:12 - mais c'est très intéressant parce que quand on veut, enfin quand on veut, quand on se bat, si j'ai bien compris, et dans certaines situations évidemment,
00:21:20 - on peut obtenir le remboursement des frais qui ont été engagés.
00:21:24 - Restez avec nous Marie-Lyne, on va peut-être confirmer ça avec Pietro, parce que Pietro il est spécialiste en traitement de...
00:21:30 - Non, il n'est pas en ligne avec nous.
00:21:32 - Si, il est là, bonjour Pietro.
00:21:34 - Bonjour, bonjour tout le monde.
00:21:36 - Vous êtes spécialiste de la désinfection.
00:21:38 - Est-ce que vous pouvez confirmer tout d'abord ce que vient de nous dire Marie-Lyne, c'est qu'on n'est pas totalement démuni et seul face au punaise,
00:21:45 - qu'on peut avoir une aide pour se faire rembourser les frais d'intervention ?
00:21:50 - Alors, on n'est pas démuni, effectivement, il y a toujours moyen de se renseigner, que ce soit, voire auprès de son propriétaire.
00:21:58 - Chez un propriétaire, dans le privé, tout dépend si on vient d'arriver dans le logement et qu'on peut confirmer que l'infestation était présente avant.
00:22:09 - Voilà, parce que comme ça a été expliqué avant également par ce médecin spécialiste qui était quelques temps avant sur vos lignes,
00:22:21 - Oui, oui, dans le journal.
00:22:23 - Voilà, dans le journal, auprès de son bailleur, auprès des bailleurs sociaux également.
00:22:28 - Est-ce que vous expliquez à l'instant Marie-Lyne qu'il y a moyen d'agir auprès de son bailleur ?
00:22:32 - Voilà, mais moi il y a une chose importante, enfin une chose qui est vraiment très importante, donc moi je travaille sur plusieurs régions.
00:22:38 - Oui.
00:22:39 - Je fais très peu d'intervention par jour, mais je me déplace sur plusieurs régions, donc en ville ou en campagne, comme vous veniez de le dire, en campagne ça peut être différent.
00:22:49 - L'important c'est déjà le conseil quand on appelle une entreprise. Moi régulièrement je passe beaucoup de temps en voiture, je peux passer très longtemps à conseiller des clients,
00:23:00 - à leur expliquer d'abord la punaise de lit, son mode de vie, son mode de comportement, les impacts que ça peut avoir.
00:23:08 - De toute façon quand une personne vous appelle pour vous demander un conseil ou une intervention, on le sait en règle générale,
00:23:15 - quand c'est de la punaise de lit, parce qu'on sent une détresse chez les gens.
00:23:18 - Oui, il y a comme une forme de panique et surtout de désarroi parce qu'on ne sait pas comment faire.
00:23:25 - On ne sait pas comment faire, il y a eu une très grande publicité sur ces derniers mois sur les punaises de lit.
00:23:33 - Vous savez ce que je vous propose, Pietro, parce que je sens que vous allez nous dire des choses très importantes et très intéressantes et je ne voudrais pas vous couper au plein milieu,
00:23:44 - donc je vais anticiper ça, on marque une toute petite pause dès maintenant et puis dans un instant vous allez nous expliquer comment on s'assure que ce sont bien les punaises de lit,
00:23:55 - à qui on fait appel, qu'est-ce qu'on peut faire pour s'en débarrasser et puis combien ça coûte.
00:24:01 - C'est intéressant parce que vous êtes nos experts, c'est ça ce qu'on apprécie évidemment dans cette émission, nos auditeurs sont nos experts au 3210.
00:24:09 - A tout de suite.
00:24:11 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:24:14 Vincent Parizeau.
00:24:16 Vincent Parizeau.
00:24:18 Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:24:20 - Alors au 3210, je vous l'ai expliqué, il y a Lisa Marie qui est à mes côtés, mais il y a aussi Victor Henri-J qui s'occupe évidemment plus précisément de vous avant que vous n'interveniez à l'antenne.
00:24:32 - Donc on va directement aller à la source. Bonjour Victor.
00:24:35 - Bonjour Vincent, bonjour à tous.
00:24:37 - Alors qu'est-ce qui nous attend au 3210 ?
00:24:39 - Eh bien au 3210, c'est sur notre application RTL ainsi que sur notre page Facebook, on a quelques réactions par écrit.
00:24:43 - On commence avec Sandrine.
00:24:45 - "Nous en avons eu cet été dans un hôtel à Annecy. Je ne vous raconte pas des vacances."
00:24:49 - Elle parle évidemment des punaises de lit.
00:24:51 - Nadine.
00:24:52 - "J'en ai eu pendant trois ans sans savoir d'où ça venait, ces petites piqûres. Tout mon immeuble de 18 étages était infecté. La galère pour désinfecter, je ne vous raconte pas."
00:25:02 - Et Sylvie nous dit.
00:25:03 - "Je touche du bois, pour l'instant j'y ai échappé."
00:25:05 - Bon ben voilà, Sylvie, pourvu que ça dure.
00:25:07 - On croise les doigts pour Sylvie.
00:25:09 - Alors on retrouve Pietro, parce que franchement vous êtes notre spécialiste, j'ai des questions toutes simples qui me viennent.
00:25:16 - Tout d'abord, la piqûre de punaises de lit, on dit souvent que si on est piqué de manière en ligne, c'est souvent ça, c'est souvent des punaises de lit. Est-ce que vous confirmez ?
00:25:27 - C'est le rare individu qui va, quand je dis individu, moi je parle d'insectes, le rare individu qui va vous faire des boutons, une série de 3-4 boutons alignés, là vous êtes sur de la punaise de lit.
00:25:40 - On peut confondre un bouton de punaise de lit éventuellement avec des piqûres de moustiques, après c'est pareil, vous avez des gens qui peuvent se faire piquer, qui ne vont pas réagir.
00:25:49 - C'est ça. Et d'autres qui vont sur-réagir, comme tout à l'heure il y avait un auditeur qui nous parlait de sa fille, c'était absolument dingue.
00:25:56 - Autre question, est-ce que c'est dangereux ?
00:25:58 - Donc moi, ces piqûres, je donne toujours un conseil, un des premiers conseils que je donne, les deux, déjà on ne jette pas s'il n'y a pas lieu de jeter, et un point important c'est de pouvoir apaiser,
00:26:10 parce que physiquement et moralement, vous aurez toujours une détresse chez les gens.
00:26:15 - Oui, on avait tout à l'heure cette auditrice qui nous disait que psychologiquement, elle en a vraiment bavé.
00:26:20 - Donc pour ça, vous avez en pharmacie, je ne vais pas être obligé de citer la marque du produit, mais citer les crèmes, une pharmacie qui par exemple, plutôt que d'aller vendre des sprays magiques anti-punaises de lit...
00:26:36 - C'est de la poudre de perlimpinpin, comme on dit ?
00:26:39 - C'est même pas perlimpinpin, ça peut être parfois assez... On parle d'infecticide, donc même si c'est sur un taux moins important qu'un infecticide professionnel, ça peut toujours avoir des impacts.
00:26:52 - Ça peut être dangereux, oui.
00:26:53 - Mais ils vendent des crèmes, alors là, prenez vos stylos, cica-palte, ça permet de bien cicatriser les boutons, parce que des boutons en été sur les avant-bras ou sur les jambes...
00:27:04 - C'est pas très joli.
00:27:06 - C'est pas joli, donc les gens, s'ils peuvent cicatriser très rapidement, donc cica-palte est très bien, et xéracalme, qui permet d'apaiser, de soulager, d'éviter les démangeaisons.
00:27:15 - Bon, vous allez chez votre pharmacie, en tout cas, vous demandez plutôt des crèmes, si j'ai bien compris, plutôt que des insecticides qui ne fonctionnent pas et qui peuvent même être dangereux, y compris pour nos animaux de compagnie, dont on va reparler plus tard.
00:27:29 - Qui peuvent fonctionner accidentellement, qui peuvent réduire, ce qu'il ne faut surtout pas, c'est que ça devienne un répulsif et qu'une punaise de lit qui est dans une pièce, n'aille pas se déplacer dans une autre.
00:27:39 - C'est ça, parce que finalement, on n'a rien réglé. Et puis, faire appel à des spécialistes comme vous, c'est ça, Pietro ?
00:27:46 - Au moins pour du conseil, dans un premier temps, au niveau détection, s'assurer que ce soit déjà des punaises de lit.
00:27:52 - Oui, régulièrement, je reçois des appels pour des punaises de lit. Quand on discute avec les gens, alors certes, oui, il faut prendre un peu de temps.
00:27:59 - Pendant ce temps-là, on ne travaille pas. On ne gagne pas gardant, mais le conseil, pour moi, ça reste une obligation.
00:28:07 - Mais par exemple, quand on a la certitude que c'est une punaise de lit, la première réaction qui peut paraître du bon sens, mais il faut parfois se méfier du bon sens, c'est de dire "je vais jeter mon matelas".
00:28:18 - Non, alors on ne jette pas son matelas. Un matelas, on va le jeter quand il a 5-10 ans, parce qu'il va arriver certaines années, question hygiène, on jette un matelas, il faut le changer.
00:28:27 - Mais un matelas coûte cher, il peut coûter trop cher dans des milieux sociaux où c'est très compliqué, déjà en début de mois.
00:28:36 - Oui, là, on a des chiffres, 4 000, 5 000 euros, des gens nous disent.
00:28:39 - Voilà, donc on n'assassine pas les gens avec des tarifs non plus. Un matelas peut se traiter à la vapeur sèche. La vapeur sèche peut très bien fonctionner sur un matelas, dès l'instant où on prend son temps, dès l'instant où on applique un protocole doucement.
00:29:00 - Voilà, il n'y a pas besoin systématiquement de jeter un matelas, un lit, des vêtements également. On ne jette pas ses vêtements si on a une infestation de fumée de lit.
00:29:10 - En revanche, on les met au congélateur ou on les lave à 60-80°C ?
00:29:16 - Oui, vous lavez à 60 pour des linges qui vont se laver à 60, pour un linge qui ne se lave qu'à 30-40, automatiquement, si vous le lavez à 60, ça ne va pas lui plaire.
00:29:26 - Non, mais on le met au congélateur, lui, peut-être.
00:29:28 - Alors, on le met au congélateur quand on a la possibilité de le mettre au congélateur, parce qu'il faut quand même avoir de la place, ce qui n'est pas toujours évident.
00:29:36 Ce sont des choses que j'ai éprouvées moi-même également. Je les ai essayées avant de les conseiller. Un linge qui se lave à 30-40, on le lave à 30-40.
00:29:46 On le sèche soit au sèche-linge à très basse température, ou alors on ne le sèche pas, on le laisse sécher naturellement, mais surtout on passe la vapeur du fer à repasser sans coller sur la fibre, sinon vous détruisez votre linge.
00:30:01 - En fait, ce que vous nous dites, c'est "ne paniquons pas, allons-y tranquillement".
00:30:07 - Il faut prendre son temps pour le linge.
00:30:10 - Juste pour revenir sur le fer à repasser, il faut faire attention, parce qu'un accident domestique c'est évident.
00:30:16 - Mais on est sur une vapeur sèche entre 150 et 200 degrés, donc en étant à plusieurs centimètres d'un linge, on peut toujours le traiter quand même.
00:30:25 - Vous nous confirmez une dernière chose, Piétro, avant de vous quitter, parce qu'il y a beaucoup de monde au 3210.
00:30:30 - Vous nous confirmez que, j'allais dire, n'y voyez pas malice, les affaires fonctionnent bien pour vous en ce moment, ce que je veux dire c'est que ça se multiplie de manière spectaculaire les punaises de lit.
00:30:42 - Alors en toute sincérité, en toute franchise, je dirais oui, malheureusement.
00:30:46 - C'est un phénomène effectivement, et peut-être qu'il faut prendre un bras-le-cœur au niveau de l'État, c'est ce que demande la mairie de Paris.
00:30:54 - Et moi je donnerais juste quelques conseils aux gens qui ont des soupçons sur des punaises de lit.
00:31:01 - La détection canine, oui effectivement c'est très bien, il n'y a pas mieux qu'un chien pour détecter des punaises de lit quand on ne les voit pas ou quand on ne voit pas que ça passe.
00:31:10 - Maintenant la détection canine, quand on fait une observation, enfin moi je n'en fais pas, mais quand on fait une observation, une détection,
00:31:19 - si on vous dit "non, non, vous restez à l'extérieur parce que sinon ça va déranger le chien", c'est que déjà il y a un souci.
00:31:26 - Oui, il faut faire attention aux escrocs, on a bien compris Pietro que comme ça se multiplie, le nombre de sociétés qui vous disent "ah mais on est spécialiste en traitement de punaises"
00:31:36 - se multiplient aussi et que là-dedans il y a des escrocs, donc vous restez toujours présent évidemment, lorsque l'on cherche à aller retrouver ces punaises.
00:31:43 - Merci Pietro, vos conseils valent de l'or. Merci encore au 30210, une petite pause et on vous retrouve avant de parler de nos régions, comme on dit,
00:31:53 - et puis de nos animaux de compagnie, ceux-là, de bonne compagnie, évidemment, on les aime.
00:32:10 - De toute la France, vous avez la parole, de toutes les régions de France, et si j'insiste là-dessus, c'est parce qu'on va en parler justement des régions
00:32:19 - et de ce mot qui a été lâché par Emmanuel Macron, "autonomie", n'est-ce pas, Disa Marie ?
00:32:25 - Et oui, en visite en Corse hier, Emmanuel Macron a avancé cette idée d'une autonomie de l'île, on l'écoute.
00:32:32 - Nous sommes à un moment historique, et la Corse a aujourd'hui besoin de davantage de liberté, de la reconnaissance de son identité, de sa singularité insulaire et méditerranéenne.
00:32:45 - Nous devons avancer, et il faut pour cela l'entrée de la Corse dans notre Constitution. Ayons l'audace de bâtir une autonomie à la Corse dans la République.
00:32:57 - Alors le Président de la République a-t-il ouvert la boîte de Pandore en proposant hier une autonomie pour la Corse ? On en parle tout de suite ?
00:33:04 - Bah évidemment, et on en parle avec un Corse de Corse.
00:33:07 - Un Corse de Corse.
00:33:08 - Voilà ! Bonjour Christian !
00:33:10 - Oui, bonjour.
00:33:11 - Vous êtes où en Corse ?
00:33:13 - J'habite à Sagone.
00:33:14 - D'accord. C'est à quel endroit ça, Sagone ?
00:33:18 - C'est sur la coute, au nord d'Ajaccio, à une demi-heure.
00:33:22 - Ah oui, magnifique, magnifique j'imagine.
00:33:25 - Ah oui.
00:33:26 - Vous avez entendu, une autonomie à la Corse dans la République. Vous y êtes favorable ? Vous avez plus d'autonomie pour la Corse ?
00:33:34 - Bah oui, bien sûr que je suis favorable.
00:33:37 - Ouais.
00:33:38 - Décentraliser un petit peu les décisions, et... parce que les problèmes spécifiques à la Corse, en fait je pense qu'il n'y a que les Corses qui les connaissent.
00:33:49 Je ne suis pas persuadé qu'ils aient une oreille aussi attentive à Paris, et que les actions, les actes soient aussi forts et aussi bien ciblés qu'ils le seraient si les décisions étaient prises en Corse.
00:34:03 - Surtout qu'on dit souvent que le continent aide beaucoup la Corse, mais par exemple si on parle aujourd'hui en termes de pouvoir d'achat,
00:34:13 de ce que coûte la vie quotidienne pour quelqu'un, elle coûte plus cher en Corse que sur le continent, non ?
00:34:21 - C'est évident. En Corse, tout est beaucoup plus cher que sur le continent.
00:34:28 - Parce que la nourriture arrive par bateau déjà.
00:34:31 - Oui, mais dans la logique des choses, je pense qu'il y a une continuité territoriale qui est habillée,
00:34:38 c'est-à-dire qu'il y a des subventions qui sont versées pour que les prix ne soient pas trop différents de ceux du continent.
00:34:44 Mais ça c'est dans la théorie, dans la pratique.
00:34:47 Mais je pense aussi que dans la période où on est d'inflation, je ne peux pas dire si c'est pire ou moins pire que sur le continent.
00:34:57 Tout ce que je sais, c'est qu'en Corse, quand vous allez faire vos courses, votre panier par rapport à il y a un an et demi, il est amputé d'un quart.
00:35:07 - C'est un petit peu pour tout le monde pareil, mais effectivement...
00:35:11 Et quand vous faites le plein d'essence, vous avez une automobile, Christian ?
00:35:14 - Oui, deux en en a.
00:35:16 - Vous devez savoir à peu près à combien vous est vendu le litre de carburant ?
00:35:21 - Aux alentours de 2 euros pour le gasoil.
00:35:23 - Oui, c'est ça. Apparemment des relevés ont été faits, c'est 5 à 7% plus élevé en Corse que sur le continent.
00:35:32 - Je pense qu'on doit être un peu en dessous quand même du prix sur le continent.
00:35:40 Mais en plus sur le continent, il y a des offres alternatives.
00:35:43 Vous pouvez utiliser des carburants plus verts qui coûtent moins cher, alors qu'en Corse, vous ne pouvez pas.
00:35:50 Et puis la grande distribution en Corse ne vend pas d'essence.
00:35:54 C'est que des stations privées, et donc on est un petit peu tributaires du prix qui sont appliqués.
00:36:00 Je ne dis pas que je pense qu'ils font leur marge normalement,
00:36:05 mais le consommateur, lui, il n'a pas la possibilité d'aller chez un distributeur de vente sur place.
00:36:10 - Ça fait partie des problèmes, ce que vous appelez ces problèmes spécifiques Corse,
00:36:14 qu'une relative autonomie permettrait peut-être de régler, si j'ai bien compris votre raisonnement, Christian ?
00:36:21 - Alors ça pour le carburant, je ne sais pas.
00:36:25 Sur d'autres domaines, par exemple sur l'immobilier et tout ça,
00:36:30 je pense qu'en Corse, si on laissait faire les gens qui sont en charge de la politique en Corse,
00:36:36 on pourrait avoir des améliorations.
00:36:39 - Par exemple, les nationalistes demandent un statut de résident en Corse
00:36:44 qui ferait qu'il faudrait habiter depuis cinq ans en Corse avant de pouvoir accéder à la propriété.
00:36:51 Vous y êtes favorable à ça ?
00:36:53 - Oui, tout à fait.
00:36:55 - Emmanuel Macron a dit niette.
00:36:58 - Oui, je sais, mais Emmanuel Macron ne regarde pas ce qu'il se passe en Corse et sur le continent.
00:37:03 - C'est parce qu'aujourd'hui, on a du mal à se loger quand on est en Corse.
00:37:06 - Absolument. On a non seulement du mal à se loger.
00:37:09 Je vous donne par exemple que sur les 15 dernières années, je vous dis ça à la louche,
00:37:14 mais il me semble que le parc immobilier sur Ajaccio, il a peut-être été multiplié de moitié
00:37:20 parce qu'il y a eu de gros investissements de faits.
00:37:24 Et on pourrait supposer que vu que l'offre était en plus grande, les prix auraient pu baisser, mais pas du tout.
00:37:29 Les prix sont toujours très élevés.
00:37:32 Il est très difficile de se loger en Corse.
00:37:34 Et même pour être locataire, vous êtes tributaire des bails locatifs année scolaire
00:37:43 parce que les gens louent à l'année scolaire et après ils louent l'été aux touristes.
00:37:49 - Et ça, ça fait effectivement partie des problèmes.
00:37:52 L'immobilier, c'est un gros sujet aujourd'hui en Corse.
00:37:56 Merci Christian. On vous souhaite une belle journée au nord d'Ajaccio.
00:38:02 On va marquer une courte pause et puis dans un instant, on va retourner sur le continent
00:38:07 avec Jacques, avec Laurent, qui veulent nous dire en substance...
00:38:11 Oui, c'est ça. On va commencer à donner ça au Corse et puis ensuite ça va être les Bretons, les Alsaciens, les Basques, etc.
00:38:18 A tout de suite.
00:38:20 - Et vous tous, aux 32 10 de toutes les régions de France, évidemment, vous pouvez intervenir.
00:38:39 On était en Corse à l'instant. Pourquoi ? Parce que hier, en visite sur l'île,
00:38:43 Emmanuel Macron a avancé l'idée d'une autonomie à la Corse, dans la République.
00:38:49 Voilà ce qu'il a dit. Alors question, est-ce qu'il a ouvert la boîte de Pandore, comme on dit le président ?
00:38:55 Bonjour Jacques. - Bonjour Vincent, très heureux de vous parler.
00:38:59 - Moi aussi, très heureux d'échanger avec vous à L'Oncle Saunier, c'est ça ?
00:39:03 - C'est ça. - Je vous pose la question, est-ce qu'il a ouvert la boîte de Pandore ?
00:39:07 - J'ai regardé hier le président, je crois que même les Corses ne s'y attendaient pas d'ailleurs.
00:39:14 C'est la première fois que je vois un président être applaudi en Corse.
00:39:18 - On ne s'attendait pas à ce qu'il prononce le mot "autonomie".
00:39:21 - Tout à fait. Tout le monde l'a applaudi, ce qui est quand même rare.
00:39:25 Évidemment, c'est un petit peu dangereux ce qu'il fait, parce que d'autres régions vont peut-être se réveiller,
00:39:31 comme les Basques, les Catalans, les Bretons. - Ils ont déjà commencé les Bretons.
00:39:36 - Oui, j'ai entendu ce matin sur vos ondes le président de Bretagne, qui a commencé à dire "pourquoi pas nous ?"
00:39:43 Donc, ça va être une question de conscience, parce que ça peut ouvrir aussi,
00:39:50 ça peut permettre aussi à l'État, d'une manière ou d'une autre,
00:39:53 de se désengager financièrement de certaines choses, en disant aux régions qui veulent leur indépendance
00:39:59 "écoutez, on va vous la donner, mais par contre vous allez vous autogérer financièrement,
00:40:03 et nous on peut se désengager de certaines choses."
00:40:06 - Alors après, il y a le barrage, j'allais dire, de la Constitution, parce que c'est l'article 2,
00:40:12 la République est une et indivisible, et la langue, il y a le français.
00:40:16 Je crois que c'est un peu... - Je peux vérifier, mais il me semble que vous êtes très confus.
00:40:20 - On va vérifier, mais je pense que ça doit être à peu près ça.
00:40:22 - Je ne suis pas convaincu que le vote à l'Assemblée ne soit pas forcément favorable,
00:40:30 parce qu'il y a encore beaucoup de gens qui tiennent à ce que l'ensemble du territoire français reste républicain.
00:40:38 Parce que, vous savez, la Corse, depuis des années, moi j'ai eu la chance d'y aller pour deux,
00:40:44 la Corse est quand même déjà une partie de la France différente des autres.
00:40:51 - Ah bah oui, ils ont leur propre Assemblée, c'est très bien l'article 2 de la Constitution.
00:40:56 - Et même dans le fonctionnement des institutions là-bas, quand on dit qu'ils sont très corses,
00:41:02 je peux vous dire que quand vous êtes de l'extérieur, on vous le fait sentir.
00:41:07 On vous aime bien parce que vous êtes là pour faire tourner l'économie du pays,
00:41:11 mais surtout, vous venez pas nous emmerder à faire autre chose ou faire du business.
00:41:16 Le business est réservé aux corses.
00:41:18 - Oui, c'est ça, et c'est compliqué effectivement de s'installer.
00:41:22 Mais là, il y a la question de l'immobilier qui est quand même très importante,
00:41:25 et on avait cet auditeur corse qui nous expliquait.
00:41:27 Mais comme des Basques nous expliquent qu'aujourd'hui, c'est quasiment impossible
00:41:31 pour un Basque d'aller habiter à Biarritz,
00:41:33 comme certains Bretons vous expliquent qu'aujourd'hui, il est quasiment impossible
00:41:36 d'habiter dans certains secteurs, j'allais dire balnéaires,
00:41:39 donc ça c'est effectivement un vrai sujet.
00:41:42 Restez avec nous, Jacques, on peut en parler avec Laurent, qui est à Drume.
00:41:45 Bonjour Laurent.
00:41:46 - Oui, bonjour. C'est très gentil d'avoir retrouvé l'article de la Constitution,
00:41:51 c'est ce que j'avais dit tout à l'heure à votre standardiste.
00:41:54 Alors moi je vous appelle pour le compte de l'OLP,
00:41:57 l'Organisation de Libération du Poitou.
00:42:00 - Ah ! Excusez-moi, mais je connaissais le BD du Poitou aussi.
00:42:06 - On pensait à autre chose, j'avais pensé au FPLP aussi,
00:42:08 le Front Populaire de Libération du Poitou.
00:42:10 Allez essayer de louer quelque chose dans l'île de Ré, même hors saison.
00:42:14 - Ah oui, c'est même impossible.
00:42:16 - Bon, donc nous sommes d'accord, le problème corse existe, je ne le nie pas,
00:42:20 mais il existe dans une foultitude d'autres régions.
00:42:23 La Bête-Quibron, comme vous le disiez, le Golfe du Morbihan,
00:42:27 ma compagnie est basque.
00:42:30 Et ils se sentent, je suis désolé, on dit que le Corse est viscéralement ancré à sa Corse,
00:42:35 ce que je peux comprendre c'est magnifique.
00:42:37 - Oh là là, si c'est magnifique, allez-y.
00:42:39 - Le Pays Basque, c'est chouette aussi.
00:42:43 Ils se sont toujours sentis plus proches du Basque Espagnol,
00:42:46 qui généralement est un cousin, fait partie de la famille.
00:42:49 Le problème de l'essence, tout le monde va faire son plein au Pays Basque.
00:42:53 Tout le monde va faire son ravitaillement au Pays Basque.
00:42:56 - Côté espagnol, hein ?
00:42:58 - Bien entendu, bien entendu !
00:43:00 Et on se donne rendez-vous la semaine d'après pour l'apéro,
00:43:03 parce que ma femme m'attend, il faut que je prépare la pomme bouillée.
00:43:06 Le problème va devenir prégnant dans beaucoup de régions,
00:43:13 et comme je l'avais dit tout à l'heure, l'un des principes fondateurs de la République,
00:43:18 alors même si on se doutait qu'on a eu Jupiter,
00:43:21 je vais faire mon poil à gratter, nous sommes vendredi, j'ai envie de m'amuser un petit peu.
00:43:25 On a eu Jupiter, on a eu tout ça,
00:43:27 donc on se disait qu'on était de plus en plus dans une République un petit peu galvaudée,
00:43:31 mais c'est un principe de base, la République française est une et indivisible.
00:43:34 - On est d'accord. Et normalement, la langue est le français.
00:43:37 Mais je vous pose la question plus particulièrement à vous sur la langue,
00:43:40 parce que c'est intéressant, votre femme est basque, si j'ai bien compris.
00:43:43 - Oui, je suis béarnais !
00:43:45 - Et vous êtes vous-même béarnais, là aussi, il y a une langue régionale.
00:43:49 - Je suis de Haute-Bigorre, voilà.
00:43:52 - Quelle place on fait aux langues régionales ?
00:43:56 Est-ce qu'on leur accorde un petit peu plus de place que c'est le cas aujourd'hui ?
00:44:00 Alors en Corse, clairement, vous êtes sur la route, c'est écrit en Corse.
00:44:03 - Mais au Pays basque aussi, c'est enseigné, les panneaux sont en deux langues,
00:44:09 quand on rentre dans les agglomérations.
00:44:11 - On peut aller plus loin ou pas ?
00:44:13 - Pourquoi pas ? Mais auquel cas, on reste dans l'entité.
00:44:18 Et comme je l'ai dit tout à l'heure à votre standardiste,
00:44:20 l'Algérie était un département, enfin deux départements si j'ai bonne mémoire, français.
00:44:24 Je ne critique pas, on n'avait rien à y ficher.
00:44:27 - Ce n'est pas le sujet, Laurent, parce qu'on n'en est pas sorti.
00:44:32 - Mais il a fallu, au départ, c'était du maintien de l'ordre,
00:44:35 je pense qu'il va falloir faire du maintien de l'ordre dans beaucoup de régions.
00:44:38 Et on mettra 30 ans pour admettre que c'était une guerre.
00:44:40 - On ne va pas le souhaiter, mais en tout cas, ce qui est formidable,
00:44:46 c'est qu'on puisse échanger comme on vient de le faire,
00:44:49 avec notre auditeur de Corse, Christian, que l'on salue,
00:44:53 avec Jacques qui était à Lens-le-Saunier, avec Laurent, vous-même du côté de DRE.
00:44:57 Et puis on vous attend évidemment pour revenir sur ce sujet
00:45:02 de l'autonomie de la Corse et des régions, quand vous le souhaitez, au 30 de 10.
00:45:06 - Dans quelques minutes, on va changer de sujet.
00:45:08 Après avoir fait un petit détour par Londres, avec notre auditeur du bout du monde,
00:45:12 on va parler de nos animaux de compagnie.
00:45:14 C'est vrai qu'ils font de plus en plus partie de la famille.
00:45:17 Mais vous reconnaissez la musique, ça c'est la musique de l'heure du crime.
00:45:21 - Voilà. - Alors, je vous accueille avec grand plaisir, Jean-Alphonse.
00:45:25 - C'est un plaisir de vous voir, mon cher Vincent.
00:45:26 Vous savez, toujours un plaisir renouvelé.
00:45:28 Alors aujourd'hui, dans l'heure du crime, à 14h30,
00:45:31 19 ans pour identifier un meurtrier, 22 ans pour le juger.
00:45:35 C'est parfois le lot des affaires qui traîne en longueur.
00:45:37 - 22 ans. - Oui, 22 ans pour qu'il soit jugé.
00:45:39 Et il a été jugé cette semaine. Le verdict est tombé hier soir.
00:45:43 Je ne vous donne pas le verdict, parce qu'on m'en parlait dans l'heure du crime.
00:45:45 Cet homme, c'est l'affaire Chantal de Chilou, à l'été 2001.
00:45:49 Une femme de 55 ans, elle descend du TGV à Valence.
00:45:53 Et puis on perd sa trace. Le lendemain, on la découvre poignardée, étranglée, battue, massacrée.
00:45:58 Complètement massacrée. On va chercher qui peut être derrière.
00:46:02 Et on ne va pas trouver. Il y a un seul indice, un tout petit indice sur la scène de crime.
00:46:06 C'est un mégot, un mégot de cigarette blonde.
00:46:09 Et on va peu à peu remonter. En suivant l'avancée des progrès de l'ADN,
00:46:13 on va remonter sur un homme qui s'appelle Raymond Touillet.
00:46:16 Son gros défaut, c'est que c'est un très très gros fumeur.
00:46:18 - Quand on vous dit qu'il ne faut pas fumer. - Il fume deux paquets de cigarettes par jour.
00:46:21 Et ce mégot, il lui appartient. Il a donc été trahi par son ADN, trahi par le mégot.
00:46:27 On est là, effectivement, dans la démonstration scientifique de l'affaire.
00:46:32 Il a été jugé, je le disais, cette semaine. Et le verdict est tombé hier soir.
00:46:35 Et on vous dit tout, en l'heure du crime. Sur cette enquête vraiment étonnante qui a duré 19 ans.
00:46:41 On a hâte de vous retrouver dans une demi-heure, maintenant.
00:46:44 Jean-Alphonse Richard, l'affaire de ce mégot.
00:46:48 A tout à l'heure, Jean-Alphonse. Une courte pause, toute l'info.
00:46:52 Et puis, on vous retrouve au 3210.
00:46:55 Politique, sport, culture. L'actualité complète, en un clic, sur RTL.
00:47:00 Il est 14h01.
00:47:05 Dites-moi, Lisa Marie Marques, il est grand temps de nous informer, quand même.
00:47:13 Alors, ces dernières semaines, et on en a beaucoup parlé, une véritable psychose s'est installée
00:47:18 après la recrudescence des cas de punaise de lit en France.
00:47:22 Et oui, on en voit dans les cinémas parisiens, dans les trains, dans le métro et à l'école.
00:47:27 Face à ce fléau, la mairie de Paris réclame un plan d'Etat.
00:47:30 Le message a été bien reçu, puisque le ministre des Transports, Clément Beaune,
00:47:34 convoque une réunion d'urgence la semaine prochaine pour coordonner une contre-offensive
00:47:39 contre ces punaises de lit.
00:47:41 Il y en a bien besoin, si on en croit tous ces auditeurs qui se sont exprimés depuis 13h.
00:47:47 Lina, 15 ans, toujours introuvable, 6 jours après sa disparition.
00:47:51 Elle a disparu alors qu'elle se rendait à pied à la gare de Saint-Blaise-la-Roche.
00:47:55 Et alors que les ratissages de ces derniers jours n'ont rien donné,
00:47:58 une opération d'envergure coordonnée est actuellement menée dans le Barin,
00:48:03 afin de vérifier des informations utiles à l'enquête.
00:48:06 Et puis, un nouveau règlement de compte sanglant hier soir à Marseille.
00:48:09 Cette fois, la scène a été filmée.
00:48:11 Et sur la vidéo, on y voit un homme sortir d'une voiture et tirer à la Kalachnikov
00:48:15 sur un groupe de trois hommes en pleine rue, dans le 4ème arrondissement de Marseille.
00:48:20 Il y a deux morts et un blessé grave.
00:48:22 Et pour bien comprendre la situation à Marseille,
00:48:25 vous pouvez écouter le podcast de l'émission Jour J de Flavie Flaman,
00:48:29 disponible sur l'application RTL.
00:48:31 Et un point sur la météo, Lisa Marie.
00:48:33 Demain, samedi, le temps deviendra de nouveau sec et ensoleillé sur toute la France,
00:48:38 avec quelques développements nuageux l'après-midi sans conséquence.
00:48:42 Côté température, le matin en baisse, 8 à 12 degrés dans la moitié nord,
00:48:47 12 à 15 dans le sud et 16 à 19 près de la Méditerranée.
00:48:51 L'après-midi, 21 à 25 dans la moitié nord
00:48:54 et des températures véritablement estivales dans le sud,
00:48:57 25 à 30 et 33 degrés à Perpignan.
00:49:00 Merci beaucoup.
00:49:02 Les équipeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:49:05 Voilà que je marche sur les Dingles maintenant.
00:49:07 En plus, deux fois de suite.
00:49:09 Histoire pour moi de vous dire qu'on va parler de vos animaux de compagnie,
00:49:13 parce qu'il se passe vraiment quelque chose aujourd'hui.
00:49:15 Ils font de plus en plus clairement partie de la famille.
00:49:19 On sera avec la journaliste et vétérinaire que vous écoutez tous les week-ends matin
00:49:24 sur RTL avec Stéphane Carpentier, Hélène Gatteau.
00:49:27 Elle a écrit un livre chez Alba Michel, "Pourquoi j'ai choisi d'avoir un chien et pas un enfant".
00:49:31 On lui demandera ce que ça veut dire et ce qu'il y a derrière ce titre.
00:49:35 Ce titre un peu provocateur.
00:49:37 On va lui demander si c'est de la provocation ou si c'est juste de la réalité.
00:49:41 Et puis on vous attend. Racontez-nous quelle place votre animal de compagnie a aujourd'hui dans votre famille.
00:49:48 Mais tout d'abord...
00:49:49 L'auditeur du bout du monde.
00:49:52 C'est Londres qui nous appelle, puisqu'on est avec Adrien Londonien d'adoption.
00:50:05 Bonjour Adrien.
00:50:07 Bonjour Vincent.
00:50:08 Bienvenue sur l'antenne d'RTL. Vous êtes notre auditeur du bout du monde.
00:50:11 Même si Londres, aujourd'hui, ce n'est pas si loin.
00:50:14 Ce n'est pas si loin, c'est vrai.
00:50:16 Un coup de tunnel et on y est. Cela dit, vous êtes à Londres depuis combien de temps ?
00:50:21 Ça va faire presque 18 ans le mois prochain.
00:50:24 Quel âge vous avez aujourd'hui ? 43 ans, c'est-à-dire que vous êtes parti...
00:50:30 J'en ai 25 ans.
00:50:32 Et pourquoi ? Sur un coup de tête ?
00:50:34 Sur un coup de tête, oui et non. J'avais repris des études que j'avais arrêtées tout jeune à 17 ans.
00:50:43 J'avais repris quand j'avais 22 ans. Donc je venais de refaire 3 ans d'études.
00:50:48 Et puis j'avais envie un peu de changement.
00:50:50 Et puis, ayant un diplôme en poche, je me disais que l'anglais, ce ne serait pas une mauvaise chose.
00:50:55 J'avais des potes qui étaient déjà installés là-bas.
00:50:59 Au départ, c'était du court terme. Vous y alliez pour du court terme.
00:51:02 C'était ça, c'était du court terme. Ça devait être un tremplin pour essayer de voyager autre part.
00:51:06 Ça devait être quelques mois, voire maximum un an.
00:51:09 Et puis, il y a eu différentes choses qui ont fait que ça s'est un peu éternisé.
00:51:16 Il y a eu le fait de ne pas apprendre l'anglais aussi vite que je l'aurais voulu.
00:51:20 Ah oui, parce qu'on dit qu'en général, quand on est immergé...
00:51:24 Il faut s'immerger correctement.
00:51:27 Vous étiez avec vos copains français et vous parliez français, c'est ça ?
00:51:30 J'ai fait la grossière erreur que certaines personnes font de ne pas m'immerger complètement
00:51:35 et de tomber un peu dans la communauté française.
00:51:38 Alors, il ne faut pas s'en détacher complètement. Ce n'est pas du tout ça la chose.
00:51:44 Mais c'est vrai que j'ai travaillé dans une boîte qui était française.
00:51:49 J'ai joué au foot avec des Français.
00:51:51 Donc, j'étais quand même pas mal dans la communauté française.
00:51:56 Et donc, l'anglais n'a pas évolué autant que j'aurais voulu.
00:51:59 Et du coup, aujourd'hui, vous faites quoi ?
00:52:03 Vous avez un métier, une activité, Adrien ?
00:52:07 J'ai monté une entreprise avec deux autres personnes, on est trois associés.
00:52:11 Il y a une quinzaine d'années de ça.
00:52:16 J'ai un supermarché en ligne de produits français qui s'appelle French Click.
00:52:21 Donc, finalement, vous n'allez jamais vraiment quitter la France.
00:52:24 Non, non, non. J'y étais encore ce matin, puisque j'ai fait l'aller-retour de bonheur ce matin.
00:52:30 Je suis sur le retour pour retourner à Londres. J'étais à Calais ce matin.
00:52:33 Récupérer les produits que je ramène à l'entreprise pour pouvoir préparer les commandes.
00:52:39 Par le tunnel ?
00:52:40 C'est ça.
00:52:41 D'accord. Et donc, vous vendez des produits français à nos amis anglais.
00:52:45 Anglais et francophones également.
00:52:50 D'abord, il y a une question qui me brûle.
00:52:55 Qu'est-ce qu'ils vous demandent, les anglais ?
00:52:59 Je ne parle pas des Français expatriés, mais les clients anglais, qu'est-ce qui leur fait le plus plaisir ?
00:53:06 Ce n'est pas spécialement différent de ce que nous, on aime.
00:53:10 On ramène du pain, donc il y a des baguettes, des choses comme ça.
00:53:14 Le foie gras, ça se vend pas mal également.
00:53:17 Il y a le pour et le contre. En Angleterre, on connaît le foie gras.
00:53:22 Surtout depuis que le roi a dit plus de foie gras.
00:53:26 On en vend quand même pas mal.
00:53:29 Après, on a la charcuterie, le fromage, bien sûr.
00:53:32 Le fromage, ils ne peuvent pas lutter, nos amis anglais, malgré toute l'amitié qu'on a.
00:53:38 Quand on s'y intéresse un petit peu, ils ont quand même une grande palette de fromages.
00:53:48 Quand on s'y penche un petit peu, ils sont pas mal non plus.
00:53:51 C'est vrai, je vous dis c'est vrai, je ne sais pas.
00:53:54 Je vais essayer de mener l'enquête, parce que j'adore le fromage.
00:53:59 J'ai une question sur le Brexit. Est-ce que ça a changé la donne pour vous ?
00:54:05 Est-ce que c'est plus compliqué d'aller en France, ramener des produits en Angleterre ?
00:54:09 Oui, ça a rebattu toutes les cartes.
00:54:14 Ça devient un petit peu plus facile, puisqu'on a maintenant pris un petit peu le pli.
00:54:20 Mais les deux dernières années, ça a été catastrophique pour nous.
00:54:26 Avec la paperasse qu'il a fallu mettre en place, les prix du tunnel ont augmenté.
00:54:32 C'est beaucoup plus compliqué.
00:54:36 En tout cas, on est avec vous. Vous avez l'intention de rentrer dans votre Loiret ?
00:54:40 On partage ça, j'allais dire, de naissance bientôt.
00:54:44 Non, c'est pas au prendre.
00:54:47 C'est pas au bout du jour. J'ai la société, j'ai mes enfants qui sont bien intégrés sur Londres.
00:54:52 C'est pas l'envie qui me manquerait, peut-être pour souffler un peu, peut-être voir faire autre chose.
00:54:58 À l'heure actuelle, c'est pas prévu.
00:55:03 Merci beaucoup de ce coup de fil, clin d'œil, profitez bien.
00:55:07 Je crois qu'on peut vous dire "Joyeux anniversaire", parce que c'était hier votre anniversaire.
00:55:10 Il faudrait vous dire plutôt "Happy Birthday", je crois, Adrien.
00:55:13 43 bougies sur le gâteau, sur le cake.
00:55:16 Le cake, birthday cake.
00:55:19 Merci beaucoup Adrien, à bientôt.
00:55:22 Bonne fin de journée.
00:55:24 Une courte pause et puis on va parler de nos animaux de compagnie.
00:55:28 On va accueillir Hélène Gatteau, journaliste vétérinaire que vous connaissez bien sur RTL.
00:55:34 A tout de suite.
00:55:36 Et vos animaux de compagnie, vos chiens, vos chats, et j'en passe, évidemment,
00:55:53 les oiseaux, les lapins, il y en a 75 millions.
00:55:56 Plus que d'êtres humains, évidemment.
00:55:59 En France, oui.
00:56:01 On en parle à l'occasion du Salon Animal Expo.
00:56:03 Je me suis fait une petite réflexion en préparant cette émission.
00:56:07 Je me souviens de l'époque où certaines familles avaient un chien, ou deux d'ailleurs.
00:56:12 Mais aujourd'hui, j'ai l'impression que ce chien, il est dans la famille.
00:56:17 Et j'aimerais bien qu'on échange à ce sujet avec quelqu'un que vous connaissez bien.
00:56:20 Bonjour Hélène Gatteau.
00:56:22 Bonjour Vincent, bonjour à tous.
00:56:24 Journaliste vétérinaire, on vous retrouve avec Stéphane Carpentier le week-end dans les matinales d'RTL.
00:56:30 Et votre livre, dernier livre, publié chez Alba Michel, s'intitule "Pourquoi j'ai choisi d'avoir un chien et pas un enfant".
00:56:38 Alors, tout à l'heure, Lisa Marie disait "un titre, un brin provocateur".
00:56:42 C'est de la provocation ou finalement non ?
00:56:45 Non, ce n'est pas tant de la provocation que ça, parce que c'est mon histoire.
00:56:49 Et j'estime que mon histoire n'est pas provocante et je n'ai pas honte en plus de parler de mon histoire, je n'ai pas honte de moi.
00:56:55 Maintenant, ce que je voulais mettre en parallèle, c'est que je suis une femme, la quarantaine, qui a fait le choix de ne pas avoir d'enfant.
00:57:03 Je l'assume, je le revendique.
00:57:05 Et puis à côté de ça, j'ai un animal qui a eu une place dans ma vie, qui est très importante.
00:57:10 Et je fais famille avec lui.
00:57:12 Et donc c'est ça que j'ai voulu explorer et je ne pense pas que ce soit provoquant dans le sens où je fais bien la distinction entre un enfant et un chien.
00:57:22 Oui, c'est ça, c'est-à-dire que ce n'est pas la chair de votre chair, le sang de votre sang.
00:57:27 Et je pose cette question par rapport au deuil.
00:57:31 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:57:33 Bien sûr. Alors le deuil, c'est bien que vous me posiez cette question-là, parce qu'en revanche, le deuil, il ne faut pas le minimiser sous prétexte que c'est, entre guillemets, ou ce n'est qu'un chien ou ce n'est qu'un chat.
00:57:45 Vous savez, le deuil, l'intensité du deuil, elle n'est pas fonction de la qualité de l'être vivant qu'on a en face de soi, donc un chien, un chat ou un humain.
00:57:55 Mais l'intensité du deuil, elle est fonction de la relation émotionnelle qu'on a mise dans cet être vivant.
00:58:01 Et donc, comme on peut aimer énormément un animal, le deuil en sera tout autant difficile.
00:58:08 Vous savez, il y a beaucoup de gens qui disent d'ailleurs que la perte de leur animal, elle leur a fait beaucoup plus de peine, beaucoup plus de mal que la perte d'un proche, parce que l'animal, il est au quotidien avec nous.
00:58:18 C'est une extension de nous-mêmes. Et quand on se considère un peu dogme comme moi aujourd'hui, donc une mère à chien, mais je préfère le terme dogme, pour le coup, je trouve que c'est plus joli en anglais qu'en français.
00:58:28 Eh bien, quand on perd son animal, c'est une forme de maternité qui part avec l'animal. Donc ça peut être extrêmement violent, le deuil.
00:58:36 Ce rapport avec l'animal au sein de la famille, là, il est question évidemment de sentiments, d'émotions, de regards.
00:58:47 Est-ce qu'il ne faut pas, cela dit, faire attention à l'anthropomorphisme, c'est-à-dire à lui prêter des choses qu'il ne ressent peut-être pas ?
00:58:56 Oui, exactement. Il y a à la fois faire attention à l'anthropomorphisme et puis à la fois faire attention à la chaudification.
00:59:01 Et aujourd'hui, il y a beaucoup d'animaux qui sont pris comme un peu un cerf-valoir, parce que c'est à la mode, etc.
00:59:06 Et puis ensuite, ça entraîne énormément d'abandon derrière. Donc bien sûr, moi, j'essaye en tout cas dans mon livre aussi de mettre un petit peu en garde.
00:59:15 Et comme je suis véto, je pense que je peux avoir cette méritabilité pour dire, OK, mon chien, il a une place dans ma vie qui est vraiment très importante.
00:59:23 Je suis une dogme, je m'affiche avec lui sur Instagram, sur mes réseaux sociaux, etc.
00:59:27 Mais en revanche, ça reste un chien et pour qu'il soit heureux, et donc pour que moi aussi je sois heureuse, parce que finalement, c'est un cercle vertueux,
00:59:37 il faut que je le respecte en tant que chien. Donc ça, vraiment, je mets l'alerte rouge par rapport à ça.
00:59:43 Effectivement, il est de la famille, mais il reste un chien. C'est formidable ce que vous nous racontez, Hélène.
00:59:47 Restez avec nous si vous le pouvez. On va écouter les auditeurs d'RTL. Je voudrais qu'on prenne Romuald qui nous appelle de Vierzon.
00:59:55 Bonjour Romuald.
00:59:56 - Bonjour Vincent, bonjour docteur Gatteau.
00:59:58 - Routier, c'est ça ?
01:00:00 - Oui, c'est ça. Mais je vous ai eu déjà un petit peu pour parler du vol d'animal justement, de chien.
01:00:05 - Ah oui, très bien. Effectivement, je me souviens.
01:00:08 Et quand on est routier, ce n'est pas évident, j'allais dire, d'avoir une famille ?
01:00:13 - Non, c'est le problème de beaucoup de routiers. Et moi, ça fait 15 ans que je roule, j'entends les anciens qui disent "j'ai pas vu grandir mes enfants".
01:00:20 Moi, j'ai fait le choix de ne pas avoir d'enfant. J'ai un chien qui est comme mon enfant.
01:00:26 - Comment il s'appelle ?
01:00:28 - Alors, elle s'appelle Chupa.
01:00:30 - Ah, c'est une fille.
01:00:31 - Elle s'appelle Chupa. Ça fait presque un an qu'elle voyage avec moi. Et avant, j'en ai une autre qui s'appelait Fripouille et qui a voyagé 13 ans avec moi.
01:00:39 C'est comme mon enfant. Mais au moins, je la vois grandir.
01:00:41 - Alors, c'est ça que c'est important. C'est comme votre enfant, mais effectivement, quand Fripouille est partie, j'imagine que même si vous étiez très triste, vous n'avez pas été dévasté comme peut l'être un parent.
01:00:53 - Alors, je ne sais pas ce que c'est que d'avoir des enfants. Je ne peux pas me mettre à la place des gens qu'on a.
01:00:57 Mais pour Fripouille, si, j'ai été très très loin parce que j'ai fait une dépression. J'ai été dans une pompe funèbre animale parce que Fripouille, c'était mon enfant.
01:01:06 Donc voilà, pour Fripouille, c'était très compliqué. J'avais perdu goût à la vie et j'ai repris un chien à la SPA toujours.
01:01:14 Et c'est comme mon enfant. Par contre, effectivement, c'est un chien. Mais je ne veux pas avoir d'enfant.
01:01:20 Si c'est pour ne pas aller voir grandir... - Oui, bien sûr. Puis on comprend et on respecte totalement ce choix, évidemment, Romuald.
01:01:29 Vous embrassez Chupa ? - Pas de souci. Merci à vous.
01:01:32 - Elle a une petite race ? - C'est un petit croisé Sharpé Staphy qui vient de la SPA. Un petit corneau, comme on dit.
01:01:40 - Ah bah, vous lui faites deux, trois caresses sur la truffe. - Pas de souci. Merci à vous, Vincent.
01:01:45 - Et dans un instant, on va retrouver Marilyn parce qu'elle, elle n'a pas un Chihuahua. Elle a un Ch'ti-Wah-Wah. Vous savez pourquoi ?
01:01:53 Parce qu'elle nous appelle du chnor.
01:01:56 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
01:02:00 Bonne journée avec RTL.
01:02:05 RTL vivra en France.
01:02:13 Les auditeurs ont la parole sur RTL.
01:02:17 - Et on parle de la place de votre animal de compagnie au sein de la cellule familiale. Je vous expliquais avant l'émission, Lisa Marie, que lorsque j'ai eu un chien, moi, bêtement, j'avais un petit jardin.
01:02:27 J'ai acheté une niche et j'ai dit "le chien va dormir dans le jardin". - Dans la niche.
01:02:31 - À la niche, normalement, c'est là qu'il va, un chien. J'ai eu immédiatement toute la famille sur le dos. Les enfants, mon épouse, etc.
01:02:37 Résultat des courses, il n'a jamais mis le pied dans la niche. - La patte.
01:02:41 - Il n'a jamais mis la patte dans la niche. Il a toujours été à l'intérieur.
01:02:45 - On va essayer de vous écouter rapidement, parce que vous êtes extrêmement nombreux au Trône de Dix pour nous parler de la place de votre animal au sein de la famille.
01:02:55 Je disais, Marilyn a un chihuahua. Bonjour, Marilyn. - Oui, bonjour à tous, bonjour aux auditeurs.
01:03:01 - Vous êtes du côté du Touquet. - Nous sommes, oui, effectivement, à Edin, du côté du Touquet.
01:03:07 - Je voulais vous témoigner de la place que prend notre petit Nino dans la famille.
01:03:13 - J'allais dire, techniquement, pas beaucoup de place, parce qu'un chihuahua, c'est très petit. Combien il pèse ?
01:03:17 - Oui, mais au niveau... Il doit peser 3,5 kg. Il a 6 ans et il a pris de la place au sein de toute la famille.
01:03:26 - Alors, bien sûr, moi, j'ai été testée en enceinte, parce que c'est moi qui suis allée le surcher.
01:03:31 - Mais si vous voulez, ma fille, qui a 48 ans, parle de son frère, parce qu'elle en est même jalouse.
01:03:37 - C'est son frère. - C'est son frère. Elle me dit comment va mon frère.
01:03:41 - Ma maman, qui a 90 ans et qui est en Etat, parce qu'elle est vraiment dépendante,
01:03:46 elle est très, très, très, très contente de voir les visites du petit chien.
01:03:52 - Et quand elle vient à la maison, il lui fait la fête, parce qu'il fait vraiment partie de notre famille.
01:03:57 - Il a une place vraiment extrême au sein de notre famille.
01:04:01 - Tout le monde s'intéresse à lui, tout le monde parle de lui.
01:04:04 C'est comme si, effectivement, c'était vraiment un membre de la famille. C'est ce que vous nous dites, Marie-Line.
01:04:10 - Oui, parce que, si vous voulez, j'ai pris de très, très mauvaises habitudes.
01:04:14 Il est très souvent sur moi, par exemple. - Ça, c'est plus facile avec un chihuahua qu'avec un Doberman, c'est certain.
01:04:20 - Oui, tout à fait. Mais enfin, il a pris vraiment possession de la famille.
01:04:25 Et c'est le roi et nous, mon mari et moi, 75 et 68 ans, on vit par rapport à lui.
01:04:31 C'est-à-dire qu'il y a des choses qu'on ne fait pas dans notre vie de retraitée, parce qu'on vit par rapport à Nino.
01:04:37 - Et ça, c'est par amour, tout simplement. Ça s'appelle l'amour.
01:04:41 - Et je pense aussi aux EHPAD, etc., où lorsque des associations viennent avec des chiens,
01:04:48 le regard pour eux, les personnes, c'est vraiment extraordinaire. Et franchement, notre Nino, c'est vraiment notre enfant, oui.
01:04:55 - Alors, vous l'embrassez aussi, hein ? - Je l'embrasse, je le caresse.
01:05:00 - Voilà, caressez-le pour nous. - Et puis, franchement, bonheur à tout le monde avec leurs animaux, chiens, chats, poubales, tout. Il n'y a pas de problème.
01:05:07 - À bientôt, Marie-Line Franck, enchantante. - Au revoir.
01:05:10 - Il est tout pour vous, votre toutou, j'ai l'impression, Franck.
01:05:14 - Oui, bonjour à tout le monde. - Bonjour. - Ah oui, moi, j'ai un petit coton de tueur, c'est une femelle.
01:05:20 - Oui, alors votre chienne, oui. - C'est vraiment quelque chose. Ma femme a dit que c'est ma maîtresse.
01:05:26 - D'une certaine manière, elle fait partie de la famille aussi. C'est la famille élargie, si on peut dire.
01:05:32 - Quand je suis sur le canapé le soir, et que ma femme vient pour me dire au revoir, pour aller se coucher, tout ça,
01:05:39 ma chienne, oh, elle vient sur mes genoux et puis là, elle fait voir que c'est elle.
01:05:43 - C'est elle, ça c'est formidable. En fait, c'est un petit couple à trois, vous faites un trouple entre votre femme et votre chienne.
01:05:50 - C'est ça, c'est ça. Et le soir, comme vous le disiez tout à l'heure, acheter une niche,
01:05:57 bon, moi, je n'ai jamais acheté de niche, mais je voulais la laisser dans la salle à manger, bon, elle a piré dans le lit.
01:06:04 - C'est ça, c'est ça, ça commence jamais sur le canapé et ça finit dans le lit. En général, c'est souvent ça.
01:06:10 - Ça commence toujours sur le canapé le soir, parce que là, sur le dos, les quatre pattes en l'air, on a connu ça.
01:06:16 - Oui, on a connu ça. Bon, j'espère qu'il n'y a pas trop de poils sur le canapé à l'arrivée.
01:06:20 - Le coton tueur, c'est un chien qui ne perd pas ses poils.
01:06:24 - Ah, ben voilà, vous avez bien fait. Très bon choix.
01:06:27 - On ne peut pas être allergique à ce poil de chien et c'est vraiment une bête adorable.
01:06:32 - Merci beaucoup, Franck, ça fait du bien d'entendre tous ces témoignages. Je voudrais qu'on prenne quelques secondes.
01:06:38 Malheureusement, Émilie, je vois que vous êtes comportementaliste, donc on aurait pu faire peut-être l'émission avec vous.
01:06:42 Mais qu'est-ce que vous ressentez, ce qui vient d'être dit ? Ça apporte du bonheur à un animal, du bonheur comme un bébé quand il arrive dans la famille, c'est ça ?
01:06:50 - Oui, oui, tout à fait. Moi, je fais appel à... Enfin, je vais aider les gens qui ont des problèmes avec leur chien pour leur rendre justement ce bonheur ensemble,
01:06:59 ce qui est parfois très compliqué. C'est vrai que quand je vois des gens qui arrivent complètement paniqués parce que leur chien a mordu,
01:07:07 et que moi, en quelques séances, je leur change le comportement du chien, et qu'ils pleurent à la fin de la séance parce qu'ils voient que c'est possible,
01:07:16 ben voilà, j'ai changé de vie. - Et puis vous avez eu l'impression d'être vraiment utile.
01:07:21 - Oui, très utile. - Parce qu'effectivement, un chien au comportement un peu compliqué, ça peut avoir de sérieuses conséquences.
01:07:28 Je vous remercie, Émilie, on est obligé. Je vois que vous vous appelez de l'heure éloire, d'Ono, je vous remercie de ce coup de fil.
01:07:35 Je crois qu'on conclut avec Hélène Gâteau qu'on va retrouver. Hélène, juste un mot, qu'est-ce que vous avez ressenti avec ces trois cas de témoignages qu'on a écoutés ?
01:07:42 - Vos témoignages sont passionnants, et dans mon livre, j'ai eu la chance de rencontrer Jean-Louis Aubert qui m'avait sorti une phrase magnifique.
01:07:50 - J'ai entendu à votre téléphone, je le précise. - Voilà, et il m'avait dit "toutes les mains d'une famille se retrouvent sur le dos d'un chien".
01:07:57 - Et j'avais trouvé ça tellement vrai, et c'est vrai que ça fait le lien dans nos vies, ça nous apaise.
01:08:02 - Tous les bienfaits du chien sont exceptionnels, donc pour moi c'est vraiment fondamental de leur faire la place qui leur revient.
01:08:09 - Et vous parliez de canapé tout à l'heure, c'est vrai que c'est assez dingue de voir que les chiens sont passés de la niche à nos intérieurs.
01:08:17 - Et en plus, ils ont eu droit à une promotion canapé aux chiens, finalement, dans nos vies.
01:08:22 - Oui, et pour notre plus grand bonheur à tous. Merci Hélène Gâteau, je rappelle votre livre "Pourquoi j'ai choisi d'avoir un chien et pas un enfant",
01:08:30 c'est chez Alba Michel, et puis bien sûr on vous retrouve ce week-end.
01:08:34 - A demain, avec Stéphane Carpentier dans la matinale d'RTL.
01:08:38 - Merci beaucoup Hélène, merci à vous tous d'être intervenues au 3210, merci à Victor Enrégis, merci à tout le monde, merci à vous aussi Lisa Marie.
01:08:48 - Merci Vincent, on se retrouve vendredi prochain et lundi, c'est Éric Brunet qui sera de retour.
01:08:53 - Que je salue évidemment amicalement et confraternellement, n'est-ce pas ?
01:08:58 Alors, on va avoir une histoire formidable Jean-Alphonse Richard, une histoire qui tourne autour d'un mégot.
01:09:04 - 19 ans pour identifier le meurtrier d'une femme trahie par son mégot. On vous dit tout dans l'heure du crime, c'est tout de suite.
01:09:10 - Quand on vous dit qu'il ne faut pas fumer, il ne faut pas fumer.
01:09:12 - À l'après-midi.
01:09:15 - Bonjour, c'est Ophélie Meunier.
01:09:18 - Le journal inattendu sur RTL.
01:09:20 - Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une heure en direct sur RTL à 12h30 pour le journal inattendu.
01:09:25 Les informations du jour avec les reportages éclairants de la rédaction et un invité qui nous livre son regard sur l'actualité.
01:09:32 Le journal inattendu, c'est tous les samedis en direct à 12h30 sur RTL.
01:09:36 - Vous avez manqué une émission ? Retrouvez-la sur rtl.fr et l'application RTL.