Les auditeurs ont la parole du 21 septembre 2023

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Regardez Les auditeurs ont la parole du 21 septembre 2023 avec Eric Brunet.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.

00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.

00:00:11 Dans une seconde c'est le rappel des titres avec Céline Landreau mais tout de suite je voudrais prendre

00:00:16 Thierry qui est avec moi au 3210 dans les auditeurs. On va parler des pénuries de médicaments et surtout de la vente

00:00:21 de chaque pilule à l'unité. Thierry, vous aimez l'idée vous ou pas ?

00:00:25 - Ben oui, comme d'habitude, la France face à une situation d'urgence, prendre des décisions logiques aurait dû être pris depuis longtemps.

00:00:32 - Ah oui, donc vous êtes prêt à aller avec votre petit pilulier à la pharmacie avec trois pilules bleues, trois jaunes, deux vertes,

00:00:38 c'est bon pour vous, c'est quelque chose que vous acceptez déjà ?

00:00:42 - Pourquoi les Français ne seraient pas capables de faire des choses qui fonctionnent très bien dans d'autres pays ?

00:00:46 - Pas bête, restez avec nous, on écoutera vos arguments, ceux qui sont d'accord et pas d'accord. Allez tout de suite, bonjour,

00:00:52 rebonjour Céline Landreau, c'est le rappel des titres.

00:00:55 - Rebonjour Eric, bonjour à tous. Elle a craqué en garde à vue, la femme de Patrice Charlemagne,

00:01:00 ce professeur retrouvé mort poignardé chez lui dans la nuit de dimanche à lundi près de Dunkerque, a avoué le crime face aux enquêteurs.

00:01:07 C'est pourtant elle qui avait alerté les policiers en expliquant que sa famille avait été victime d'un cambriolage.

00:01:12 Après les ors de Versailles hier soir et un discours au Sénat ce matin au cours duquel il a célébré l'entente

00:01:20 indispensable entre la France et son royaume, le roi Charles III a rencontré les héros du Parc des Princes.

00:01:25 Il a vu des joueurs du Paris Saint-Germain et s'est vu offrir un maillot du club,

00:01:29 floquer Charles numéro 3, et cela juste avant de visiter la basilique de Saint-Denis.

00:01:35 Et puis du sport et du rugby ce soir avec le troisième match de Coupe du Monde pour le 15 de France qui affrontera

00:01:41 la Namibie à 21h à Marseille, les Bleus qui partent ultra favoris.

00:01:47 Rencontre à suivre dès 20h45 sur RTL dans le soir de rugby autour d'Eric Silvestro.

00:01:51 La météo, Peggy Broch, pour cet après-midi.

00:01:54 Après-midi qui s'annonce encore très perturbé sur la quasi totalité du pays.

00:01:59 Avec quatre départements placés en vigilance orange, plus l'inondation, ça concerne l'Ardèche, la Drôme, l'Isère et l'Inde.

00:02:04 Le gros de la perturbation se trouve entre le sud-ouest et le massif central en remontant vers les frontières du nord.

00:02:09 Cet après-midi on aura sur le flanc est un temps plus calme avant l'arrivée de la perturbation

00:02:14 l'an soirée mais sur le flanc est c'est calme sauf sur la région PACA où ça reste gris avec des averses.

00:02:20 On accalmit également du côté du Languedoc, près de la Corse ou encore entre

00:02:24 la Haute-Normandie, le Nord Pas-de-Calais en allant vers le Limousin mais ailleurs sur l'ouest du pays, Bretagne, Normandie vers le sud-ouest.

00:02:31 Reprise des averses localement orageuses, le tout accompagné de vent.

00:02:34 Puis on aura des orages également sur, entre la région lunaise, la Bourgogne-Franche-Comté en remontrant vers le nord tout ça sous des températures en baisse.

00:02:41 Seulement 15 degrés cet après-midi à Limoges et à Beuville, 17 à Paris-Rennes,

00:02:45 19 à La Rochelle, 21 à Tarbes, 23 à Hoche,

00:02:49 24 degrés à Lyon, 25 à Toulon, 26 à Grenoble et Montpellier et 27 degrés à Strasbourg et à Jacques-Yau.

00:02:55 Et demain Peggy ?

00:02:56 Demain ça restera perturbé par endroits avec un temps instable et des averses voire orageuses.

00:03:00 Le matin entre l'Aquitaine, le Limousin, l'Ile-de-France,

00:03:03 également sur les Alpes-Maritimes et la Corse et près de la Manche.

00:03:08 Ailleurs on aura du beau temps, un temps plus calme avec des éclaircies et l'instabilité elle va gagner au nord, le centre,

00:03:14 l'Ile-de-France, les Ardennes et puis on va retrouver pareil un beaucoup d'instabilité entre le sud aquitain,

00:03:18 la vallée du Rhône en remontant vers la Lorraine, ailleurs du beau temps et des températures qui seront encore très justes de 17 à 22 degrés

00:03:25 sur l'ensemble du pays jusqu'à 26 près de la Méditerranée.

00:03:28 Merci beaucoup Peggy Broch.

00:03:29 Merci Peggy Broch, merci Céline Landreau. On vous retrouve bien évidemment demain à midi juste après Julien Courbet.

00:03:36 Et bonjour Lisa Marie. Bonjour Eric, bonjour à tous. Vous allez bien ? Très bien et vous ? Vous terminez votre petite gorgée de verre d'eau ?

00:03:43 Je bois, j'ai une petite gourde d'eau, c'est de l'eau.

00:03:44 Bon dans un instant on va parler de cette vente à l'unité de certains antibiotiques.

00:03:50 Est-ce que c'est bien ? Est-ce que c'est normal ?

00:03:53 Est-ce que vous trouvez ça même mieux ?

00:03:56 Et puis nous parlerons vers 13h30, soyez là, de ce youtubeur qui dit "moi je perçois des aides sociales pour

00:04:04 1800 euros tous les mois, un fastoche,

00:04:06 il est peut-être temps de s'attaquer

00:04:08 sérieusement à la fraude sociale". Nous en parlerons

00:04:11 oui aux alentours de 13h30 dans les auditeurs, on la parole tout de suite, les auditeurs ont la parole, Lisa Marie, on va les écouter

00:04:17 ceux qui nous ont laissé des messages. Et oui dans le répondeur des auditeurs, une avalanche de messages concernant ce collégien de 14 ans

00:04:25 accusé de harcèlement qui a été interpellé dans sa classe par la police lundi.

00:04:29 Vous êtes unanime sur cette intervention de la police à l'image de Martine, écoutez son message.

00:04:34 "Il est tout à fait normal que dans une société qui devient aussi violente, quand on pousse des enfants au suicide,

00:04:41 alors raconter qu'ils doivent se pendre, se suicider,

00:04:45 mourir parce qu'ils n'ont plus rien à faire sur cette planète, je pense que la police n'est pas de trop, bien au contraire".

00:04:52 Si Isabelle salue la méthode, elle se pose une question.

00:04:55 "On parle toujours des enfants harcelés et de leur famille et on parle des harceleurs, mais où sont les parents de ces harceleurs

00:05:04 pourquoi on les responsabilise pas pour élever leurs gamins puisqu'ils sont mineurs".

00:05:09 Enfin Frédéric a souhaité nous raconter son expérience lorsqu'il était adolescent et qu'il a été lui-même interpellé par la police.

00:05:16 Ça a été une sacrée leçon, on écoute Frédéric.

00:05:19 "J'ai grandi dans une cité des quartiers nord de Marseille, les gamins sur un coup de sang, sur un coup de tête, j'ai tiré avec un pistolet à flotte

00:05:25 entre les deux yeux à un autre gamin. A l'époque j'avais 14-15 ans, je me suis retrouvé convoqué par la police,

00:05:30 malheureusement le gamin n'a pas perdu la vue, n'a pas perdu la lèvre. J'ai été convoqué à la police, qui m'a attaché au radiateur,

00:05:35 qui m'a fait passer trois quarts d'heure. Donc j'étais un grand délinquant et je peux croire que depuis,

00:05:40 l'envie de toucher une arme m'a passé depuis plus de 40 ans. Et encore moins une agressivité que ce soit avec une arme à la main".

00:05:45 Incroyable ce témoignage.

00:05:48 Cela dit, en discutant après l'émission hier, là, sur les petits...

00:05:52 Devant le studio.

00:05:53 Devant le studio d'RTL,

00:05:55 un journaliste m'a dit "mais on aurait dû peut-être inviter des parents d'harceleurs ou des anciens harceleurs".

00:06:01 On parle du harcèlement, on parle souvent de... C'est normal, on a beaucoup de messages d'harcelés.

00:06:06 Mais je le regrette un peu, la prochaine fois que nous parlerons de ce thème, je demanderai aux 3210

00:06:13 à des harceleurs, des anciens harceleurs, de m'appeler. Pourquoi avez-vous fait cela ?

00:06:17 Ou des parents aussi.

00:06:19 Ou des parents.

00:06:20 Absolument, vous pouvez déjà nous laisser des messages.

00:06:22 Autre sujet qui a continué à vous faire réagir, le dîner d'État pour le roi Charles à Versailles.

00:06:27 C'était hier soir.

00:06:28 Et cette opulence, ça vous a contrarié ?

00:06:31 Nicole a souhaité s'exprimer.

00:06:33 Je suis scandalisée.

00:06:35 Monsieur Macron se prend pour un roi.

00:06:38 Il faut arrêter les conneries du coin.

00:06:40 On crève la dalle, nous les retraités.

00:06:43 On vit avec 950 balles par mois.

00:06:46 Et voilà, l'autre, on reçoit un roi.

00:06:49 Et puis on lui met tous les ors de Versailles.

00:06:52 Les homards, les cèpes, la volaille de Bresse.

00:06:57 Des choses que jamais je ne pourrais manger.

00:07:00 Parce que j'ai déjà du mal à être une patate.

00:07:02 Enfin, une affaire...

00:07:04 Elle a cité vraiment des plats qui ont été servis.

00:07:07 Oui, bien sûr, puisqu'on a donné le menu à l'homard.

00:07:10 Voilà, la volaille de Bresse.

00:07:11 Exactement.

00:07:12 Enfin, une affaire dont on va parler ici aujourd'hui.

00:07:14 Celle de ce youtubeur qui s'est vanté de frauder les aides sociales,

00:07:17 notamment l'AAH, l'allocation aux adultes handicapés.

00:07:20 Serge a souhaité réagir.

00:07:22 Je me permets de vous contacter.

00:07:24 Concernant un youtubeur qui se vantait de toucher l'AAH,

00:07:28 alors qu'il est en parfaite santé.

00:07:30 J'espère que cette personne va être interpellée et condamnée

00:07:35 en première instance à quelque chose de faramineux.

00:07:38 Car moi, j'ai l'AAH, qui m'a été suspendue

00:07:43 suite à des problèmes de vue.

00:07:46 Les démarches administratives pour moi sont extrêmement compliquées.

00:07:49 Je me demande comment cette personne peut se regarder dans la gare tous les matins.

00:07:52 Et on va en parler.

00:07:54 On en parlera à 13h30, mais c'est un sujet très sensible.

00:07:58 Et je sais qu'au 3210, ça va tout péter.

00:08:01 Parce que les gens sont sur la fraude sociale.

00:08:04 Les gens ne supportent plus ce qui est pratiqué par certains,

00:08:07 qui sont minoritaires, bien sûr.

00:08:08 Et on attend aussi vos messages sur l'application RTL.

00:08:11 Les pharmaciens seront bientôt contraints de ne distribuer

00:08:14 certains antibiotiques qu'à l'unité.

00:08:18 Thierry est avec nous. Rebonjour Thierry.

00:08:21 Pour vous, vous le disiez en brandule.

00:08:23 Vous le disiez Thierry, c'est normal, c'est bien.

00:08:26 Bien sûr. Pour étayer ce que je disais, je vais prendre deux exemples.

00:08:30 Quand vous êtes à l'hôpital, vous avez le personnel soignant

00:08:33 qui, tous les matins, vient vous délivrer la quantité de médicaments

00:08:36 que vous devez prendre dans la journée.

00:08:38 On ne vous donne pas votre traitement pour la semaine d'hospitalisation, par exemple.

00:08:42 Ça, vous allez me dire, c'est dans l'hôpital.

00:08:44 À l'extérieur, dans les pharmacies, il y a du personnel,

00:08:48 il y a le pharmacien, et il y a ce qu'on appelle les préparateurs

00:08:51 et préparatrices en pharmacie, qui ne sont pas de simples vendeurs.

00:08:55 Alors qu'aujourd'hui, on les considère un petit peu comme ça.

00:08:59 On est en 2023. Je me dis que peut-être, demain,

00:09:03 votre médecin traitant, quand il cliquera sur votre traitement,

00:09:07 ce dernier partira à la pharmacie à laquelle vous êtes rattaché.

00:09:11 Et on vous dira, vous passez dans la journée.

00:09:14 Et quand vous passerez dans la journée, dans une poche,

00:09:17 on vous remettra le traitement exact pour la durée qu'il vous a été prescrite.

00:09:21 - Oui, mais Thierry... - Comme ça se fait, par exemple, aux États-Unis, je crois,

00:09:25 si je ne dis pas de bêtises. - Oui. Thierry, vous avez sans doute raison.

00:09:29 Simplement, moi, je me souviens, j'ai terminé mes études,

00:09:33 je pars faire un petit trip en Inde avec mon meilleur ami Louis à l'époque.

00:09:38 Et bon, on part marcher sac à dos.

00:09:42 Et puis je chope une crève, mais un truc, j'ai cru mourir.

00:09:46 J'étais malade, je vais voir un médecin localement,

00:09:49 et je vais à la pharmacie, je me souviens, le gars me sort les pilules une à une,

00:09:52 il met ça dans une... Et j'avais eu le sentiment, vraiment, d'être dans un pays pauvre.

00:09:56 Je me suis dit, oh là là, j'espère qu'en France, ce ne sera jamais comme ça.

00:10:00 Mais c'est un réflexe de couillon, Thierry, j'en ai honte.

00:10:04 - Alors, je vais rebondir sur autre chose, Éric. Alors, on revient en France.

00:10:08 Vous allez chez votre médecin, chez votre pharmacien, et on vous donne les boîtes

00:10:11 par rapport à ce que le médecin vous apprécie. Donc vous revenez avec 46 médicaments,

00:10:15 alors que vous en avez besoin de 25, je donne des chiffres comme ça au hasard.

00:10:18 Les 21 qui restent, vous les mettez dans la pharmacie.

00:10:21 Tiens, votre second enfant, 6 mois après, oh ben tiens, il a la même chose que le premier,

00:10:25 il me reste les médicaments du premier, je vais lui donner, ça va faire pareil.

00:10:29 C'est-à-dire que les gens, les citoyens, souvent, on n'est pas médecin,

00:10:34 on n'a pas fait les études, on n'est ni médecin, ni pharmacien.

00:10:37 C'est là où ça devient dangereux. Même le paracétamol, c'est dangereux,

00:10:40 ce n'est pas des bonbons. - D'abord, vous avez raison.

00:10:43 Sur l'automédication, vous avez raison. Deuxième problème aussi,

00:10:46 c'est la date de validité du médicament qui est passée.

00:10:49 Moi, j'ai dans ma pharmacie, à la maison, j'ai une grande boîte en carton.

00:10:52 De temps en temps, je vais purger, parce qu'il y a des choses de 2014, 2016.

00:10:58 - Je veux dire une autre chose aussi, si vous me permettez.

00:11:02 Le patient est devenu impatient. C'est-à-dire qu'une personne

00:11:05 qui tousse le lundi matin, qui a un petit peu mal à la tête,

00:11:08 il faut absolument que mardi matin, à 9h, elle soit soignée en pleine forme.

00:11:11 Donc, elle va aller voir son premier médecin et elle est persuadée

00:11:14 que si elle n'a pas d'antibiotiques, elle ne sera jamais soignée.

00:11:16 Son médecin ne va pas lui donner d'antibiotiques,

00:11:18 parce qu'il n'y a pas lieu d'avoir des antibiotiques.

00:11:21 Il y a des gens qui vont voir un, deux, trois médecins.

00:11:23 - C'est vrai, j'y arrive. - Je vous interromps, j'ai l'impression

00:11:27 qu'au 3210, on va avoir beaucoup d'appels qui vont dans votre sens.

00:11:31 Parce qu'au fond, je réfléchis, moi j'adore les débats,

00:11:34 je ne vois pas les arguments que pourrait présenter quelqu'un

00:11:37 qui dirait "c'est pas bien". Vraiment, je réfléchis à voix haute.

00:11:41 En fait, tout le monde va nous dire que c'est formidable.

00:11:44 C'est formidable et c'est une bonne mesure d'économie.

00:11:46 - Pourtant, elle énerve les pharmaciens, Eric, cette mesure.

00:11:48 Parce que pour eux, ça ne va pas permettre d'économiser

00:11:51 beaucoup de comprimés, déjà, et puis ça va être inutile

00:11:54 pour les formes pédiatriques. Et c'est là, c'est eux qui sont

00:11:57 les plus impactés par les pénuries. - Ah ben, s'il y a des pharmaciens

00:11:59 qui nous appellent au 3210, si on écoutera leurs arguments,

00:12:01 ça va leur faire un peu plus de boulot aussi. A tout de suite.

00:12:04 Les auditeurs ont la parole, jusqu'à 14h30 sur RTL.

00:12:09 Les auditeurs ont la parole, avec Eric Brunet, sur RTL.

00:12:15 Mesdames, messieurs, vous êtes nombreux. Tiens, appelez au 3210

00:12:18 sur RTL, dans les auditeurs ont la parole. Lisa Marie ?

00:12:21 - Le prochain sujet, j'ai déjà envie de vous le dire dès à présent.

00:12:24 On va parler de cette affaire de ce youtubeur qui donne un cours

00:12:27 de fraude aux aides sociales, dans une vidéo où il affirme

00:12:30 gagner 1800 euros par mois, grâce à un cumul de différentes

00:12:35 aides sociales, sans rien faire, en restant chez lui.

00:12:38 - On en parle dans 10 minutes. Appelez-nous au 3210

00:12:41 sur ce sujet de la fraude sociale. Est-ce que vous êtes témoin

00:12:44 de phénomènes de ce genre ? Est-ce que vous considérez

00:12:47 que c'est l'arbre qui cache la forêt ? Est-ce qu'au contraire,

00:12:50 pour vous, c'est minime ? On vous attend au 3210.

00:12:54 On va prendre tout de suite Claudine et on va revenir sur le sujet

00:12:57 qu'on évoque maintenant, c'est la vente à l'unité des antibiotiques.

00:13:01 Les pharmaciens seront bientôt contraints de ne distribuer

00:13:04 certains antibiotiques qu'à l'unité, lors des périodes de tensions.

00:13:08 Claudine, est-ce que c'est une bonne idée ? Bonjour Claudine.

00:13:11 - Oui, mais je serais beaucoup plus modérée, je dirais,

00:13:15 que certains auditeurs. Je pense que c'est une bonne idée

00:13:19 pour certaines choses, puisque il y a un antibiotique en particulier,

00:13:25 le clamoxyl, qui est en pénurie. Donc pour des traitements ponctuels,

00:13:30 etc., comme ça, c'est une bonne idée. Certainement pas

00:13:34 pour des traitements au long cours, où les gens ont plusieurs médicaments.

00:13:39 Parce que finalement, dans le médicament, ce qui coûte cher,

00:13:45 c'est surtout la recherche. Le problème que posent des boîtes

00:13:52 non adaptées aux prescriptions médicales, c'est le fait qu'il reste

00:13:59 quatre jours de traitement dans les boîtes. Par exemple.

00:14:03 Mais on est obligé de suivre ce que le médecin prescrit.

00:14:08 Il y a un deuxième problème. Il y a un problème qui est important

00:14:13 à savoir. C'est que maintenant, les pharmaciens ont le droit

00:14:17 de faire un test au niveau de la gorge pour savoir si l'angine est virale

00:14:21 ou bactérienne, ce qui éviterait beaucoup de traitements d'antibiotiques.

00:14:26 - Inutiles, oui. - Inutiles, voilà. Donc ce serait

00:14:29 une sacrée économie, et ce serait bon pour la santé des enfants.

00:14:33 Bon. Il y a un autre problème. - Est-ce que vous ne trouvez pas,

00:14:37 vous Claudine, que quand même, ça relève cette mesure d'une certaine

00:14:42 infantilisation des choses ? C'est-à-dire, bon, les consommateurs,

00:14:47 les patients, les malades, sont de grands enfants, alors on va leur

00:14:52 donner leur petite pilule. Parce qu'en réalité, il y a une zone grise.

00:14:56 Bien sûr qu'il faut éviter les excès, les gens qui prennent des médicaments

00:14:59 n'importe comment. Bon, d'accord. Enfin, moi, souvent, on me dit

00:15:02 "tu vas prendre ce traitement trois jours", et je sens que le mal n'est pas

00:15:07 tout à fait parti, alors je le prends une quatrième journée, puis parfois

00:15:10 une cinquième. Il n'y a pas mort d'hommes, je sais que je ne mets pas ma vie

00:15:13 en danger, ni celle de mes enfants, mais il y a une petite zone grise,

00:15:17 comme ça, dans l'utilisation des médicaments. Et là, il n'y aura plus

00:15:20 de zone grise. On va dire "bon, très bien, voici votre traitement

00:15:23 pour trois jours. Mercredi soir, c'est terminé, merci, au revoir."

00:15:26 Et si mercredi soir, ce n'est pas tout à fait terminé, il faut reprendre

00:15:29 un rendez-vous chez le médecin pour avoir une prescription, puis revenir

00:15:33 chez le pharmacien. C'est ça qui m'agace un peu. On nous infantilise

00:15:36 un peu, quand même, Claudine. - Là, c'est le deuxième problème.

00:15:40 En cas de problème, effectivement, comme vous le soulevez,

00:15:45 c'est que pour joindre un médecin, pour avoir une deuxième ordonnance,

00:15:49 c'est extrêmement difficile. C'est beaucoup moins facile qu'on le dit.

00:15:55 Parce que, évidemment, si on est médecin, c'est facile de faire

00:15:59 une ordonnance. Si on est simple patient, ou si on a laissé tomber

00:16:03 le problème de comprimés, par contre, ça peut être intéressant

00:16:07 pour des traitements particuliers, avec des tests antiviraux qui sont faits,

00:16:14 pour un certain nombre de médicaments, ça peut être utile.

00:16:17 Et il faut penser aussi qu'on est en train de penser à relocaliser

00:16:24 la production de médicaments. Il faudrait... C'est en cours,

00:16:29 ça va demander encore peut-être deux ans, mais il faut qu'on puisse avoir

00:16:36 sur place ce qu'il faut emplacer. - Oui, voilà. Ne rêvez pas.

00:16:41 La relocalisation... J'ai parlé un jour avec un industriel de l'industrie pharma,

00:16:46 un patron que j'ai vu à la radio, justement, RTL, qui me disait

00:16:51 "Bon, ça c'est de la frime, côté Macron, industriellement,

00:16:55 l'industrie pharmaceutique, elle pollue, elle fabrique des rejets,

00:17:00 les Européens et les Américains ont tout fait pour la mettre

00:17:03 dans des pays en voie de développement, ne pensez pas une seconde

00:17:07 que les usines qui fabriquent des médicaments reviendront en Europe,

00:17:11 c'est de la foutaise, ça ne sera jamais accepté par les écolos, etc."

00:17:15 Donc, il faut faire attention. Moi, j'y crois pas trop.

00:17:18 Cyprien Assini vient d'entrer dans le studio d'RTL, les auditeurs ont la parole,

00:17:22 il s'approche du micro, mesdames, messieurs, que va-t-il nous offrir ?

00:17:25 Quel va être le cadeau ? Salut Cyprien !

00:17:27 - Salut à tous ! Oui, je suis un auditeur, moi aussi, donc j'ai la parole,

00:17:29 je la prends, vous me la donnez, c'est fabuleux !

00:17:31 - Est-ce que vous êtes favorable aux antibiotiques qui seront donnés

00:17:34 par votre pharmacie à l'unité ? - Alors, moi, je trouve ça très pratique !

00:17:37 - Oui ? - Bah oui, oui !

00:17:38 - Pratique pour vous, hein ! - C'est-à-dire qu'après...

00:17:40 - Vous préférez pas avoir la totalité de la boîte ?

00:17:42 - C'est-à-dire qu'après, on se retrouve avec des antibiotiques

00:17:44 qui restent dans les boîtes, qui traînent dans les placards,

00:17:46 alors qu'en plus, il faudrait les ramener à la pharmacie ?

00:17:48 Non, moi, ça me choque pas, le... si vous voulez que je vous...

00:17:50 - Bon, bah très bien, mais attendez... - C'est gentil, mais...

00:17:52 - En même temps, vous n'êtes pas un auditeur d'RTL, vous êtes un salarié d'RTL,

00:17:54 donc on se fiche de votre avis, qu'est-ce que vous...

00:17:56 - Salarié auditeur ! - Qu'avez-vous à dire ?

00:17:57 - 18h, 20h, RTL, bonsoir de l'info, du divertissement !

00:18:00 Alors, ce soir, un plateau de choix, puisque nous serons avec Kylie Minogue !

00:18:04 - Ah oui ? - Ah bon ?

00:18:05 - Ah oui, oui ! - Kylie Minogue, qui vient dans les locaux d'RTL ?

00:18:08 - Oui, oui, oui ! - Et les fans sont autorisés ?

00:18:10 - Non, y'a pas de fans. - Ah bon...

00:18:11 - Vous pouvez pas venir, on vous enverra une photo dédicacée.

00:18:13 - Très bien.

00:18:14 - Kylie Minogue, donc Stéphane Degraud en deuxième heure,

00:18:16 et puis deux nuits à gagner, pour deux, dans le Médoc,

00:18:19 au château Cordéil-En-Bage, c'est un magnifique relais château,

00:18:23 au milieu des vignes, le Médoc, vous connaissez cette région,

00:18:26 30 de 10, vous vous signalez au standard pour participer au jeu,

00:18:29 ou vous vous inscrivez sur l'appli RTL en laissant vos coordonnées,

00:18:33 vous serez rappelé, si vous avez de la chance, vous serez tiré au sort

00:18:35 pour jouer avec nous à 19h45 ce soir.

00:18:38 - Merci beaucoup Cyprien.

00:18:39 Les amis, là, je fais des gros signes avec la régie derrière la vitre,

00:18:42 dans le chiot d'RTL, ils me font des signes,

00:18:44 ils me disent qu'ils sont littéralement submergés d'appels au 32 10,

00:18:47 continuez à appeler, c'est important, sur la question de la fraude sociale.

00:18:50 Comme tout le monde est à peu près d'accord,

00:18:52 sur le sujet des antibiotiques qu'on va donner désormais,

00:18:56 en période de tension, à l'unité, dans les pharmacies,

00:18:59 et non plus à la boîte, à l'unité,

00:19:01 tout le monde est à peu près d'accord pour dire que c'est une bonne mesure,

00:19:04 eh bien, on va clore le débat maintenant.

00:19:07 Il faut être réactif, les amis.

00:19:09 Et comme nous avons beaucoup d'appels sur la fraude sociale,

00:19:12 ce youtubeur qui affirme frauder les aides sociales

00:19:14 pour 1800 euros par mois,

00:19:16 eh bien, j'ai envie de dire, allez, on bascule,

00:19:20 on va passer sur la fraude sociale.

00:19:21 Très bien, mesdames, messieurs, vous m'appelez sur la fraude sociale,

00:19:23 à tout de suite, ça s'appelle "Les auditeurs ont la parole",

00:19:26 c'est tous les jours sur RTL, vous faites le 32 10,

00:19:29 petite page de réclame, on se retrouve après ça.

00:19:32 13h, 14h30,

00:19:34 Les auditeurs ont la parole,

00:19:36 avec Eric Brunet sur RTL.

00:19:38 13h, 14h30,

00:19:42 Les auditeurs ont la parole,

00:19:44 avec Eric Brunet sur RTL.

00:19:46 Tiens, on va aller voir Victor au Standard,

00:19:48 est-ce que tout va bien, Victor ?

00:19:49 Bonjour Eric, bonjour à tous, et oui, tout va très bien,

00:19:51 nous avons déjà beaucoup d'appels au Standard,

00:19:53 d'ailleurs au Standard, Margot, Cerise et Valentin vous attendent,

00:19:56 et parmi les auditeurs qui nous ont déjà contactés,

00:19:59 on peut peut-être commencer avec François qui nous appelle de Deauville.

00:20:02 On prendra François dans un instant,

00:20:05 j'imagine qu'il est assez remonté,

00:20:07 parce que ce sujet agace beaucoup les gens,

00:20:10 Lisa Marie, les fraudes sociales.

00:20:11 Oui, on parle d'une vidéo massivement relayée sur les réseaux sociaux,

00:20:14 qui est remontée jusqu'aux oreilles du gouvernement,

00:20:16 dans laquelle le youtubeur, il s'appelle Mertel,

00:20:19 et il affirme frauder l'allocation handicapée et la CAF,

00:20:22 alors il explique toucher l'AAH,

00:20:24 l'allocation aux adultes handicapés,

00:20:26 ainsi que l'ASS, l'allocation de solidarité et les APL,

00:20:29 pour un total de 1800 euros nets par mois.

00:20:32 François de Deauville, bonjour.

00:20:35 Oui, bonjour.

00:20:37 Eh bien voilà, on est arrivé à la vérité du fameux social,

00:20:40 depuis M. Mitterrand en 81,

00:20:42 qui nous a fait le RMI, vous vous rappelez très bien du RMI ?

00:20:45 C'est-à-dire que la gauche, elle reste toujours gratuite,

00:20:48 vous savez, quand c'est pour gagner les élections,

00:20:50 comme il n'y a plus de pauvres que de riches,

00:20:52 ça marche très très bien.

00:20:53 Donc automatiquement, avec le RMI,

00:20:56 plus les avantages du logement, l'APL,

00:21:00 et puis c'est des gens qui veulent travailler quand ils veulent,

00:21:04 ils ne veulent plus, il va falloir réformer ce système.

00:21:07 C'est-à-dire que, c'est la législation française,

00:21:10 il ne triche pas beaucoup ce monsieur-là, vous savez,

00:21:12 il exagère, mais si vous regardez bien,

00:21:14 il y a beaucoup de gens qui le retouchent un peu plus

00:21:16 et puis qui ne le savent pas, on a entendu ça à la radio,

00:21:19 donc il faut réformer ce système, et c'est toute la bande...

00:21:22 - Réformer, c'est-à-dire, vous estimez vous, François,

00:21:25 qu'il y a trop d'aides sociales ?

00:21:27 Là, vous ne parlez même pas de la fraude,

00:21:29 vous considérez qu'il y a trop d'aides sociales en France ?

00:21:32 - Mais bien sûr, mais bien sûr,

00:21:34 le monsieur là exagère en disant "ouais, c'est le français qui travaille pour moi, et si c'est ça ?"

00:21:38 il a fait une colère de moquerie,

00:21:40 mais dans la vérité, les trois quarts de ce système-là, ça marche,

00:21:44 c'est-à-dire que c'est la législation française qui vous donne ça.

00:21:47 Donc il faut absolument faire ce système.

00:21:50 Vous savez, c'est la bande à les Nupets, Mélenchon et compagnie,

00:21:54 parce que les immigrés qui sont en Italie,

00:21:56 bon, il ne faut pas parler racial, parce que...

00:21:58 - Mais pourquoi vous parlez des immigrés ?

00:22:00 - L'aide sociale, c'est tout le monde, hein ?

00:22:05 - Bien, naturellement, ils vont toucher le système,

00:22:08 donc ils ne sont pas fous, ils veulent venir chez nous,

00:22:10 la preuve, l'Italie, ils disaient "on veut rejoindre la France",

00:22:12 vous êtes bien d'accord avec moi ?

00:22:13 Monsieur Darmanin, il dit qu'il ne va pas en venir un,

00:22:16 mais vous allez voir, ça va être des centaines et des milliers qui vont venir.

00:22:19 Ce n'est pas une question de parler de ces gens-là,

00:22:21 ils veulent s'en sortir, ils ont raison,

00:22:22 puisqu'on a un système qui marche très très bien.

00:22:24 Madame Pécresse, ce matin, vous avez qu'à regarder à la radio,

00:22:27 pour le système de logement, elle va faire un système drastique,

00:22:30 c'est-à-dire les 25% de logements sociaux de la gauche,

00:22:33 encore la gauche, c'est-à-dire qu'elle donne tout à tout va.

00:22:37 C'est-à-dire, elle rase gratuite, et puis les Français,

00:22:39 après, s'aperçoivent qu'ils payent pour ça.

00:22:40 Enfin, il est trop tard de serrer les fesses,

00:22:42 comme on a fait dans le pantalon, hein.

00:22:43 Donc le coup de temps...

00:22:45 - Qu'est-ce que c'est que cette expression ?

00:22:47 - C'est une expression commune.

00:22:49 - Attendez, François.

00:22:51 On va écouter Benoît, également, qui nous appelle de Soissons.

00:22:56 Vous restez avec nous, François de Deauville.

00:22:58 Benoît de Soissons, bonjour.

00:23:00 - Bonjour, Éric, ça va ?

00:23:02 - Très bien, et vous ? 1800, c'est agaçant, quand même.

00:23:04 Le mot "agaçant" n'est pas "satisfaisant", d'ailleurs.

00:23:07 C'est révoltant.

00:23:09 - C'est honteux. Moi, je trouve ça honteux.

00:23:11 Et en plus, le publier sur les réseaux sociaux,

00:23:14 alors ça, c'est ce que vous allez voir.

00:23:16 - Je connais pas du tout ce youtubeur.

00:23:18 Mais peut-être que c'est une façon aussi de dire

00:23:21 "Voilà, je lance une alerte", parce que c'est n'importe quoi,

00:23:24 c'est tellement facile en France

00:23:26 que n'importe qui peut percevoir 1800 euros d'aide.

00:23:29 - Éric, tu l'as vu, le truc qu'il a mis sur Youtube ?

00:23:32 - Non, je l'ai pas vu.

00:23:34 Je l'ai écouté, je l'ai entendu, mais je l'ai pas vu.

00:23:36 - Il demande 300 euros s'il peut faire le même dossier pour lui.

00:23:40 Alors imagine.

00:23:42 Il demande 300 euros et il fait un dossier

00:23:44 pour que les gens touchent 1800 euros par mois.

00:23:47 - Bon, Benoît, restez avec nous, dans un instant,

00:23:50 on va se l'écouter d'ailleurs, ce message

00:23:53 de ce youtubeur qui perçoit 1800 euros par mois,

00:23:57 l'allocation adulte handicapé,

00:23:59 les aides au logement,

00:24:01 et d'autres choses en plus, sans doute.

00:24:04 On écoutera ses arguments précisément.

00:24:06 A tout de suite.

00:24:08 - Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.

00:24:11 - 50 centimes la mine.

00:24:13 - Eric Brunet.

00:24:15 - Les auditeurs ont la parole sur RTL.

00:24:17 - Bon, Lisa Marie, pour tous ceux qui n'ont pas écouté

00:24:20 la vidéo de ce youtubeur qui arnaque

00:24:25 - Ben oui, on peut le dire comme ça.

00:24:27 - l'Etat français qui perçoit 1800 euros d'aides sociales par mois,

00:24:32 qu'en est-il ?

00:24:34 - Alors, il s'appelle Mertel,

00:24:36 il a donc publié une vidéo de 4 minutes sur Youtube

00:24:39 où il explique, donc, frauder les aides sociales

00:24:42 et je vous propose d'écouter un extrait de cette vidéo.

00:24:44 - Je vous fais une vidéo pour vous dire que je peux vous accompagner

00:24:47 pour percevoir l'AAH, l'allocation adulte handicapé.

00:24:50 Si vous avez un handicap, alors moi, il faut savoir que je suis handicapé sur le papier,

00:24:53 je vous rassure, je suis en très bonne santé,

00:24:55 Alhamdoulilah, je suis en très bonne santé,

00:24:57 mais je fais valoir mon handicap, un handicap invisible,

00:25:00 auprès de la MDPH, qui a reconnu mon handicap

00:25:02 et pour lequel je perçois une allocation adulte handicapé.

00:25:05 Et aujourd'hui, je vous propose un accompagnement,

00:25:07 je vous aide à toucher l'allocation adulte handicapé,

00:25:09 971 euros par mois, sans rien foutre, qui tombent par mois,

00:25:11 versés par la Caisse d'Allocation Familiale.

00:25:13 Et je perçois le cumul de l'AAH, l'ASS, APL,

00:25:16 soit 1800 euros net par mois,

00:25:19 qui tombent dans mon compte sans rien foutre, sans bosser.

00:25:22 Vive la France !

00:25:23 - Voilà, vive la France, comme il dit.

00:25:25 Il propose donc aux internautes,

00:25:28 contre 300 euros, de coacher, de montrer

00:25:32 comment l'imiter pour faire valoir un handicap invisible.

00:25:35 - Mais ce truc est totalement révoltant,

00:25:37 je ne savais pas que c'était ça, la vidéo, à ce point-là.

00:25:39 - Ah oui, d'accord, c'est révoltant.

00:25:42 - Alors la vidéo, elle a été supprimée, depuis, je le précise.

00:25:45 Il a pris un avocat, qui a indiqué que,

00:25:48 dans sa vidéo, en fait, ça prouve qu'il a des vulnérabilités psychiatriques.

00:25:53 Et il est hospitalisé depuis hier matin.

00:25:56 - Benoît, Thibault, François sont avec nous,

00:26:00 on était avec Benoît à l'instant,

00:26:02 c'est sûr que c'est absolument saisissant, ce que dit ce type-là.

00:26:06 - Mais je pense que tu vois, le gouvernement,

00:26:08 il devrait penser à regrouper tous les systèmes en un seul centre.

00:26:13 Parce que c'est vrai qu'il peut faire un dossier à l'AMDPH,

00:26:15 un dossier à la CAF, un dossier à Pôle emploi,

00:26:19 ils ne sont pas connectés.

00:26:21 Donc ils ne savent pas, ce qu'il faudrait faire,

00:26:23 c'est regrouper tous les services de l'État qui donnent des aides,

00:26:27 comme ça ils pourraient vérifier...

00:26:29 - Non mais, Benoît, ils ne sont pas connectés,

00:26:31 mais rien n'empêche qu'on perçoive, justement, une aide de la CAF,

00:26:36 l'allocation adultes handicapés, qu'on perçoive 5 aides...

00:26:41 - Non, parce que, on va dire, la AH, tu ne peux pas cumuler avec la SS.

00:26:46 - Ah d'accord.

00:26:47 - Donc, ça veut dire que la CAF n'est pas au courant

00:26:49 qu'il est inscrit à Pôle emploi et qu'il touche de la SS,

00:26:52 donc ils ne sont pas au courant.

00:26:54 - Il y a quand même des... j'ai regardé, moi, en France,

00:26:57 il y a des milliers d'aides, je dis bien des milliers,

00:27:00 pas des centaines ni des dizaines, des milliers d'aides différentes,

00:27:02 qui sont des aides sur le plan national, régional,

00:27:05 qui sont octroyées aux entreprises, aux salariés,

00:27:08 des gens des populations très différentes.

00:27:10 Quand on va regarder les aides en France, c'est incroyable,

00:27:12 il y a même des aides pour acheter ses ampoules.

00:27:15 Il n'y a pas un secteur de la vie quotidienne qui ne soit pas...

00:27:19 - Oui, mais tout le monde n'y a pas le droit.

00:27:21 Tout le monde n'y a pas le droit, Eric.

00:27:22 Nous, en tant que travailleurs, avec mon mari,

00:27:24 nous, dès que tu travailles, on supprime l'APL,

00:27:28 parce qu'on dit, salarié, donc tu perds ton APL,

00:27:31 ou ton chômage, on dit, vous avez travaillé,

00:27:34 on vous retire du chômage.

00:27:36 Je trouve honteux ce qu'il dit,

00:27:38 parce que le mec, il est devant son ordinateur,

00:27:42 il fait la journée à "YouTuber",

00:27:45 et il touche son ordinateur.

00:27:47 - Et puis surtout, appelez-moi, contactez-moi,

00:27:50 je vais vous expliquer comment, dans "Vive la France",

00:27:55 comment on peut toucher 1800 euros en foutant rien,

00:27:58 voilà, "Vive la France".

00:27:59 - Il y a aussi les médecins qui entendent.

00:28:01 - Est-ce que vous imaginez que vous payez ça,

00:28:03 que vous financez ça, Benoît, avec vos impôts ?

00:28:05 C'est ça qui est terrible.

00:28:07 - Et puis l'inconvénient, c'est que le médecin,

00:28:09 parce qu'il lui dit, je suis handicapé sur le papier.

00:28:12 - Oui.

00:28:13 - Donc le médecin, il a validé, quand même.

00:28:15 Donc le médecin, il est quand même responsable aussi,

00:28:18 parce qu'on ne valide pas.

00:28:19 - Ah, mais faut jamais !

00:28:20 Moi, un jour, dans une émission de radio-télévision

00:28:24 que j'avais faite il y a une dizaine d'années,

00:28:26 il y avait toute une petite équipe qui était partie

00:28:28 pour obtenir des arrêts de travail de complaisance.

00:28:30 Il était revenu, il y avait eu 10 tentatives dans la journée,

00:28:35 ils étaient revenus avec 10 arrêts de travail de complaisance.

00:28:37 On était en pleine forme.

00:28:38 Mais les médecins, il ne faut jamais leur dire ça,

00:28:41 parce que ça les vexe, il ne faut surtout pas le leur reprocher.

00:28:44 Nous ne sommes pas là pour faire la police.

00:28:46 Quand quelqu'un nous décrit des faux symptômes,

00:28:48 eh bien, nous ne sommes pas là pour les suspecter, etc.

00:28:52 Donc c'était, bon ben voilà.

00:28:54 Alors ce monsieur, il a eu des papiers qui démontrent

00:28:56 qu'il est handicapé alors qu'il ne l'est pas.

00:28:58 - Un handicap invisible.

00:28:59 - Oui, dit-il.

00:29:01 On va à Lille, tiens, c'est Thibault qui nous appelle.

00:29:03 Bonjour Thibault !

00:29:04 - Oui ?

00:29:05 - Réaction à cette vidéo postée par ce Youtubeur ?

00:29:09 - Alors moi, je n'ai pas vu la vidéo.

00:29:11 - Mais vous l'avez entendue là, quand même, non ?

00:29:13 - J'ai entendu, j'ai entendu il y a 30 secondes

00:29:15 quand vous l'avez passée.

00:29:17 Mais je tiens à réagir,

00:29:19 j'ai pris des notes du coup là, pour ceux qui ont parlé avant.

00:29:21 Alors, ça va être très rapide, ne vous inquiétez pas.

00:29:23 Déjà, pour parler des migrants qui arrivaient en France

00:29:28 et qui ne savaient pas travailler.

00:29:30 Il y a eu déjà des vagues de migrants de la Syrie,

00:29:32 qui venaient de la Syrie.

00:29:34 Moi je me souviens d'un reportage, c'était les journaux belges,

00:29:36 parce qu'à Lille on est frontalier,

00:29:38 qui disait "Ah mais de toute façon les Allemands, ils ont gardé tous les meilleurs."

00:29:40 Parce qu'il manque d'ouvriers dans leurs usines.

00:29:42 Donc tous les Syriens, etc.,

00:29:44 qui arrivaient par l'Europe,

00:29:46 qui sont arrivés par la Hongrie, tout ça,

00:29:48 les Allemands, je n'y ai pas allé seul.

00:29:50 On fait tout le tri, nous on a récupéré le reste.

00:29:52 - Oui mais attendez, attendez Thibault, Thibault.

00:29:54 Je veux bien qu'on parle d'immigration, mais là,

00:29:56 on parle davantage de la fraude sociale.

00:29:58 - Alors, je sais que pour la fraude sociale,

00:30:00 c'est qu'un bon RSAI,

00:30:02 et ça je sais de quoi je parle,

00:30:04 parce que j'ai un proche qui en profite,

00:30:06 et j'ai un ancien collègue de travail qui en profite aussi,

00:30:08 c'est 3000 euros par mois.

00:30:10 Je dis bien 3000 euros par mois.

00:30:12 - Thibault, recommencez, recommencez, je n'ai pas compris.

00:30:14 Vous parlez de quoi là ?

00:30:16 - Des aides.

00:30:18 - Des aides au RSA ?

00:30:20 - Des aides au RSA, c'est un proche,

00:30:22 c'est un proche, c'est pour ça que je connais bien la personne.

00:30:24 - Oui. - Il a le RSA,

00:30:26 900 euros, logement gratuit, CMU,

00:30:28 sa fille, elle est boursière dans un des meilleurs lycées de Lille,

00:30:30 elle ne paye quasiment pas la cantine,

00:30:32 elle part en vacances gratuitement,

00:30:34 ou quasi gratuitement avec les centres sociaux,

00:30:36 elle a les transports gratuits,

00:30:38 lui aussi d'ailleurs,

00:30:40 TER et les transports en commun à Lille,

00:30:42 et plus après,

00:30:44 et après, alors la différence,

00:30:46 c'est le travail au noir.

00:30:48 Il y a beaucoup de RSAistes

00:30:50 qui travaillent au noir, et c'est le cas de cette personne,

00:30:52 et là on arrive à 3000 euros par mois,

00:30:54 sans payer un centime d'impôt

00:30:56 sur le revenu, sans cotiser

00:30:58 au système social.

00:31:00 - Non mais c'est incroyable,

00:31:02 j'aimerais qu'il y ait des élus de la République

00:31:04 qui soient sur RTL, dans les auditeurs

00:31:06 en la parole maintenant, juste en voiture,

00:31:08 ou qui vous écoutent,

00:31:10 parce qu'on soit de gauche, de droite,

00:31:12 du milieu, du centre, ou de nulle part,

00:31:14 c'est révoltant Thibault,

00:31:16 vous connaissez donc vous personnellement,

00:31:18 donc c'est pas une légende, je vous fais confiance,

00:31:20 des gens qui gagnent 3000,

00:31:22 qui perçoivent 3000 euros par mois

00:31:24 d'aide sociale sans payer d'impôt.

00:31:26 - Non, j'ai pas dit ça,

00:31:28 ils perçoivent, ils reçoivent le RSA,

00:31:30 plus toutes les aides gratuites, comme la CMU,

00:31:32 le collège, la cantine,

00:31:34 tout ça quasi gratuit, le logement,

00:31:36 et après ils travaillent au noir,

00:31:38 parce que comme il n'y a pas de contrôle, ils vont travailler au noir,

00:31:40 et c'est là qu'il fait 1500 euros,

00:31:42 voire 2000 euros par mois, dans le bâtiment,

00:31:44 dans les transports c'est plus compliqué,

00:31:46 parce qu'il y a des cartes plaquées grâces

00:31:48 pour les camions et les bus, mais par contre

00:31:50 les minibus, les 9 places, il n'y a pas de contrôle,

00:31:52 pourtant il y a les transports handicapés, les transports scolaires,

00:31:54 donc là on peut travailler au noir,

00:31:56 c'est un peu plus facile, c'est pareil,

00:31:58 vous savez les petits utilitaires...

00:32:00 - Quand cet ami que vous avez,

00:32:02 quand il fait le cumul

00:32:04 de ses aides,

00:32:06 quand il fait le cumul de ses aides,

00:32:08 et le cumul des petits boulots qu'il fait au noir,

00:32:10 dans la journée,

00:32:12 le gars perçoit 3000.

00:32:14 - Pas plus tard que...

00:32:16 on est un jour jeudi, pas plus tard que mardi,

00:32:18 il a gagné 250 euros

00:32:20 en allant poser des cadres

00:32:22 chez une personne âgée.

00:32:24 Voilà, 250 euros, il a bossé une matinée

00:32:26 pour faire des trous dans un mur, mettre des crochets

00:32:28 et suspendre des cadres.

00:32:30 - Restez avec nous Thibault, vous nous appelez

00:32:32 au 3210 dans "Les auditeurs ont la parole",

00:32:34 on parle de ce youtubeur qui affirme

00:32:36 frauder les aides sociales pour

00:32:38 1800 euros par mois, et qui vous dit

00:32:40 "appelez-moi, contactez-moi, je vous expliquerai

00:32:42 comment on fait". A tout de suite.

00:32:44 Jusqu'à 14h30

00:32:46 Eric Brunet vous donne la parole

00:32:48 sur RTL.

00:32:50 Les auditeurs ont la parole

00:32:52 avec Eric Brunet

00:32:54 sur RTL.

00:32:56 - Vous m'avez déjà cassé le

00:32:58 standard de RTL mardi

00:33:00 en appelant massivement, là il y a énormément

00:33:02 d'appels aussi, me dit-on, au 3210,

00:33:04 à propos de ce youtubeur qui affirme frauder

00:33:06 les aides sociales pour 1800 euros par mois,

00:33:08 Lisa Marie. - Et oui, son avocat

00:33:10 a réagi, il a indiqué que

00:33:12 je cite "cette vidéo n'est en rien

00:33:14 la reconnaissance bravache d'une escroquerie

00:33:16 aux aides sociales, mais bien la

00:33:18 preuve des importantes vulnérabilités

00:33:20 psychiatriques connues par notre

00:33:22 client, identifié par le corps médical

00:33:24 dès 2005". Et

00:33:26 selon lui, Mertel, donc le youtubeur,

00:33:28 connaît en outre actuellement des problèmes

00:33:30 familiaux et professionnels,

00:33:32 et toute cette affaire a abouti à son hospitalisation

00:33:34 hier matin. - Oui d'accord,

00:33:36 en gros il dit "cette vidéo montre

00:33:38 bien qu'il est en cas de... - Qu'il a un handicap invisible".

00:33:40 Voilà. - Nelly,

00:33:42 Marie-Hélène, beaucoup d'appels, allez on va

00:33:44 écouter Nelly, bonjour Nelly.

00:33:46 - Oui bonjour. - Vous êtes dans l'Oise.

00:33:48 - Voilà, c'est bien ça. - Vous êtes à

00:33:50 Compiègne, où est-ce que vous êtes ? - À côté

00:33:52 de Compiègne. - À côté de Compiègne, j'embrasse

00:33:54 ma petite sœur Virginie qui vit à Compiègne.

00:33:56 Nelly,

00:33:58 vous êtes révoltée bien sûr

00:34:00 par ce que vous entendez. - Oui,

00:34:02 mais c'est un dysfonctionnement

00:34:04 qu'il y a aussi au niveau

00:34:06 de l'administration et des médecins.

00:34:08 - Oui. - Donc nous,

00:34:10 on a eu le cas pour mon fils,

00:34:12 qui est né avec un pied beau. - Oui.

00:34:14 - Et donc son état de santé s'est dégradé

00:34:16 au niveau de sa jambe, et donc on a

00:34:18 fait une demande pour un handicapé,

00:34:20 et donc le dossier nous est

00:34:22 revenu

00:34:24 négatif, on n'avait pas le droit

00:34:26 à la pension handicapée, donc

00:34:28 il y avait un recours à faire, on a fait

00:34:30 un recours, et on a fait un courrier supplémentaire

00:34:32 demandant à être vu par un médecin

00:34:34 pour qu'il puisse se juger

00:34:36 de son état, de sa jambe.

00:34:38 Et donc au bout de trois semaines,

00:34:40 on a reçu un appel téléphonique

00:34:42 du médecin de la

00:34:44 Sécurité sociale, et

00:34:46 nous a demandé

00:34:48 s'il en était un petit peu de sa jambe,

00:34:50 pourquoi on avait fait la réclamation,

00:34:52 son état de santé, et puis

00:34:54 de ce fait, il a jugé que, bon,

00:34:56 je vous mets en catégorie 2, sans le voir.

00:34:58 - D'accord, sans le voir, sans le voir.

00:35:00 - Sans le voir.

00:35:02 - Il a été vu par un médecin, jamais.

00:35:04 - C'est-à-dire, c'est...

00:35:06 Donc vous êtes quand même

00:35:08 contente que son handicap à votre fils

00:35:10 qui est né avec un pied beau ait été reconnu,

00:35:12 mais ce qui est dingue, c'est fou

00:35:14 ce que vous me racontez, c'est que le médecin

00:35:16 de la Sécurité sociale, il l'a

00:35:18 fait l'auscultation au téléphone !

00:35:20 - Par téléphone, voilà.

00:35:22 Et on a demandé, on a fait un courrier

00:35:24 pour qu'il soit vu,

00:35:26 pour qu'on puisse se rendre compte de son état.

00:35:28 Parce que c'est pas avec un courrier qu'on peut savoir

00:35:30 l'état de la personne.

00:35:32 Et ben non, il a pas été vu !

00:35:34 Et il a été en catégorie 2,

00:35:37 par téléphone.

00:35:39 Donc il est facile, de nos jours,

00:35:41 d'obtenir une pension d'invalidité.

00:35:43 - Incroyable ! Et surtout que quand elle est octroyée,

00:35:45 quand on l'a, cette pension d'invalidité,

00:35:47 Nelly, c'est pas pour 3 jours,

00:35:49 c'est souvent, on part pour la vie,

00:35:51 c'est-à-dire qu'on est reconnu...

00:35:53 - Voilà. - C'est incroyable, Nelly.

00:35:55 L'histoire que vous me racontez, incroyable.

00:35:57 - Maintenant, il n'y a plus de contrôle médical.

00:36:00 - C'est-à-dire qu'on engage

00:36:02 la sécurité sociale,

00:36:04 la puissance publique,

00:36:06 l'état, à travers une pension

00:36:08 qui est versée mensuellement,

00:36:10 on l'engage pour des années, l'état,

00:36:12 juste sur un coup de fil, quoi.

00:36:14 - Voilà.

00:36:16 La consultation par téléphone.

00:36:18 Sans voir la personne.

00:36:20 - Et sans visio, hein, juste audio.

00:36:22 - Ah non, non, non, rien !

00:36:24 Et encore, c'est parce que j'ai insisté,

00:36:26 j'expliquais son état, j'expliquais comment c'était.

00:36:29 Bon, bah écoutez,

00:36:31 alors il était en train de discuter avec une personne à côté,

00:36:33 bon, bah écoutez, on va le mettre en catégorie 2.

00:36:36 - Oh la vache... - Voilà.

00:36:38 - C'est pas si compliqué comme ça. - Incroyable, Nelly.

00:36:40 Ne bougez pas. Marie-Hélène m'appelle également,

00:36:42 quitte que la région de Compiègne,

00:36:44 on va à Évreux. Marie-Hélène, bonjour.

00:36:46 - Voilà, ce que dit la dame,

00:36:48 c'est un peu aussi...

00:36:50 c'est ilanifique, ce qu'on a entendu.

00:36:52 Parce que lorsque l'on est travailleur handicapé,

00:36:54 lorsque l'on est personne handicapée,

00:36:56 si vous permettez, ce que vous avez dit

00:36:58 n'est pas totalement exact.

00:37:00 C'est-à-dire que, par exemple, moi, tous les 5 ans,

00:37:02 il faut que je refasse un dossier.

00:37:04 - Oui. - Donc ce qui veut dire refaire un dossier,

00:37:06 veut dire replonger dans des

00:37:08 souvenirs qui ne sont pas simples.

00:37:10 - Vous, madame, vous, Marie-Hélène,

00:37:12 vous êtes travailleur handicapé.

00:37:14 C'est-à-dire que vous souffrez d'un handicap,

00:37:16 mais par ailleurs, vous travaillez...

00:37:18 - Je travaille et je mène une vie...

00:37:20 normale.

00:37:22 - D'accord. - J'ai eu cette chance.

00:37:24 Mais par contre, lorsque,

00:37:26 justement, vous vous êtes battue toute votre vie,

00:37:28 et que vous êtes obligé,

00:37:30 tous les 5 ans, de replonger

00:37:32 dans des souvenirs,

00:37:34 ça, je peux vous dire que c'est

00:37:36 compliqué. - C'est-à-dire que,

00:37:38 tous les 5 ans, vous devez remonter le dossier,

00:37:40 non ? Puisque le dossier vous... - Si. Non.

00:37:42 - Ah bon ? - Non, moi,

00:37:44 maintenant, je vous ai dit 5 ans, c'est 10 ans.

00:37:46 - C'est 10 ans. - Mais tous les 10 ans,

00:37:48 vous êtes obligé de remonter

00:37:50 votre dossier. - Oui.

00:37:52 Mais, Marie-Hélène,

00:37:54 j'entends ce que vous dites, mais...

00:37:56 C'est un peu

00:37:58 normal qu'on

00:38:00 demande quand même aux personnes

00:38:02 qui souffrent d'une maladie...

00:38:04 - C'est vrai, mais c'est vrai que c'est compliqué

00:38:06 de replonger toujours dans...

00:38:08 dans des choses douloureuses.

00:38:10 - Oui, j'entends ce que vous dites. - Mais c'est vrai que ce que l'on a entendu,

00:38:12 là, de ce... Moi, je dis cette

00:38:14 hommage du même pour rester polie, c'est

00:38:16 inadmissible.

00:38:18 - Oui, oui. - C'est inadmissible.

00:38:20 - Vous avez autour de vous, Marie-Hélène, vous qui êtes

00:38:22 justement salariée

00:38:24 et handicapée, travailleur handicapé,

00:38:26 vous avez vu, entendu

00:38:28 des gens qui grugeaient

00:38:30 la sécurité sociale ou bien

00:38:32 les allocations familiales ? - Non.

00:38:34 Non, moi, j'en ai jamais eu dans mon entourage.

00:38:36 - Hum. Moi, je connais

00:38:38 un gars, j'ai un de mes copains,

00:38:40 qui n'est pas toujours très réglo

00:38:42 vis-à-vis de l'assurance chômage, mais bon...

00:38:44 - Oui, peut-être, mais bon. - Oui, oui.

00:38:46 - Bon, ben c'est la vie. - Voilà.

00:38:48 - Merci de votre appel, Marie-Hélène. - Merci.

00:38:50 - Bonne journée. - Merci beaucoup.

00:38:52 Laurent est toujours avec nous, Laurent ?

00:38:54 - Oui. - Bonjour, Laurent.

00:38:56 - Bonjour. - Vous êtes, vous aussi,

00:38:58 me dit-on, au standard, travailleur handicapé,

00:39:00 c'est ça ? - Je suis travailleur handicapé.

00:39:02 Faut que je refasse ma reconnaissance,

00:39:04 j'ai tout le dossier à refaire.

00:39:06 Voilà. Et au niveau des pensions

00:39:08 d'invalidité, moi, j'ai eu une pension d'invalidité

00:39:10 pendant un an. - Oui.

00:39:12 - J'ai fait... - Laurent, je ne

00:39:14 voudrais pas qu'on se trompe. Je veux

00:39:16 votre réaction sur les gens

00:39:18 qui fraudent les aides

00:39:20 sociales, l'allocation à un adulte

00:39:22 handicapé. C'est ça

00:39:24 qui m'intéresse aujourd'hui. - Voilà.

00:39:26 Et ben moi, je n'y ai pas droit.

00:39:28 - Ah bon ? - Voilà.

00:39:30 Alors, je vais vous expliquer. J'ai eu un accident de moto

00:39:32 non responsable, ce qui ne coûte

00:39:34 rien à la Sécu, puisque l'assurance repaye

00:39:36 tout à la Sécu. J'ai eu... - Laurent, Laurent,

00:39:38 Laurent, je vous garde au chaud, je vous garde

00:39:40 au chaud. On se fait notre petite minute de réclame

00:39:42 parce que je sens que vous avez des choses à dire.

00:39:44 Eh bien, on se retrouve

00:39:46 juste après. Vous serez là, comme d'ailleurs avec

00:39:48 Valérie, qui m'appelle,

00:39:50 qui est aide-soignante à Marseillais, tout de suite.

00:39:52 - Eric Brunet vous donne la parole

00:39:54 sur RTL.

00:39:56 - Jusqu'à

00:39:58 14h30, les auditeurs ont la

00:40:00 parole avec Eric Brunet sur

00:40:02 RTL. - Lisa Marie, je peux

00:40:04 vous demander de me refaire écouter

00:40:06 le petit extrait de... - De ce

00:40:08 youtubeur Mertel ? Oui, bien sûr. Écoutez,

00:40:10 on va écouter un extrait de

00:40:12 cette vidéo qu'il a donc diffusée

00:40:14 sur Youtube, dans laquelle il

00:40:16 affirme donc frauder les aides sociales.

00:40:18 On écoute cet extrait de Mertel.

00:40:20 - Je vous fais une vidéo pour vous dire que

00:40:22 je peux vous accompagner pour

00:40:24 percevoir l'AAH, l'Allocation Adulte

00:40:26 Handicapé. Si vous avez un handicap, alors

00:40:28 moi, il faut savoir que je suis handicapé sur le papier, je vous rassure,

00:40:30 je suis en très bonne santé, alhamdoulilah,

00:40:32 je suis en très bonne santé, mais je fais

00:40:34 valoir mon handicap, un handicap invisible

00:40:36 auprès de la MDPH, qui a reconnu

00:40:38 mon handicap et pour lequel je perçois

00:40:40 une Allocation Adulte Handicapé. Et aujourd'hui, je vous propose

00:40:42 un accompagnement, je vous aide à toucher l'Allocation Adulte

00:40:44 Handicapé, 971€ par mois, sans rien foutre,

00:40:46 qui tombent par mois, versés par la Caisse

00:40:48 d'Allocation Familiale. Et je perçois le cumul

00:40:50 de l'AAH, l'ASS,

00:40:52 APL, soit 1800€

00:40:54 net par mois, qui tombent

00:40:56 dans nos comptes sans rien foutre, sans bosser.

00:40:58 Vive la France !

00:41:00 - Oui, il m'a l'air en bonne forme, son avocat a dit

00:41:02 qu'il est psychologiquement

00:41:04 faible. - Oui, qu'il a des

00:41:06 importantes vulnérabilités psychiatriques.

00:41:08 - Oui, il m'a l'air plutôt...

00:41:10 Victor est au standard. Bonjour Victor,

00:41:12 rebonjour. - Rebonjour Eric.

00:41:14 Quelques messages sur notre application

00:41:16 RTL, où ça a beaucoup réagi. On commence

00:41:18 avec Hugues à Rouen. "Je pense que le problème

00:41:20 en France, c'est qu'il est plus tentant de

00:41:22 toucher les allocs que d'aller travailler."

00:41:24 On continue avec Fleur depuis le Cher.

00:41:26 "Je suis ébahi en écoutant le

00:41:28 témoignage de François, qui est en train de

00:41:30 vomir sa diatribe sur les aides sociales."

00:41:32 Et on termine avec Julienne dans le Var.

00:41:34 "Thibault a raison, j'ai aussi quelqu'un dans mon

00:41:36 entourage qui frotte les aides sociales

00:41:38 et qui travaille au noir." - Laurent

00:41:40 est avec nous. Alors justement, il me disait, juste

00:41:42 avant la petite minute de pub, il me disait

00:41:44 "Oui, alors c'est terrible parce qu'il y en a

00:41:46 qui semblent gruger l'État

00:41:48 facilement, et puis il y en a d'autres

00:41:50 comme moi qui sont travailleurs handicapés

00:41:52 et qui pourtant ont du mal à se faire reconnaître."

00:41:54 Laurent, c'est ça ? - Voilà, tout à fait.

00:41:56 Tout à fait. Et le truc, c'est

00:41:58 qu'il y a des gens qui

00:42:00 en ont besoin, vraiment

00:42:02 en ont besoin de cette aide

00:42:04 et qui ne peuvent pas l'avoir.

00:42:06 - Vous avez un problème aux genoux,

00:42:08 vous, Laurent, c'est ça ? - Moi, je suis rendu

00:42:10 à ma deuxième prothèse. Il n'y aura pas de troisième,

00:42:12 on me coulera la jambe quand la prothèse sera cassée.

00:42:14 Voilà, et je travaille

00:42:16 dans le TP. Je conduis une chargeuse, vous voyez,

00:42:18 je suis dans ma chargeuse actuellement.

00:42:20 Je fais 40 heures par semaine.

00:42:22 Je touche à peine 1800 euros par mois.

00:42:24 D'accord ?

00:42:26 Et je dois payer mon essence, comme tout le monde,

00:42:28 et aller travailler.

00:42:30 Je ne mets pas en arrêt.

00:42:32 Je suis un peu malade, je vais travailler quand même.

00:42:34 - Oui, ça veut dire...

00:42:36 - Je ne comprends pas des gens

00:42:38 qui, enfin,

00:42:40 comment dire, qui abusent

00:42:42 de se dire handicapés

00:42:44 et qu'ils ne le sont pas

00:42:46 par rapport à d'autres,

00:42:48 qui en ont vraiment besoin. C'est honteux

00:42:50 de profiter de ce système

00:42:52 à maximum. Ce gars-là,

00:42:54 il faudrait lui supprimer tout.

00:42:56 Ou alors, vraiment,

00:42:58 il faudrait lui faire une expertise de médecin pour savoir

00:43:00 s'il est vraiment handicapé.

00:43:02 OK, s'il a quelque chose, bon, c'est normal.

00:43:04 Mais s'il n'est pas handicapé,

00:43:06 qu'il a profité du système, on lui supprime

00:43:08 tout et on le fait rembourser.

00:43:10 - Mais ce qui est fou,

00:43:12 c'est ce que disait cette dame,

00:43:14 c'est-à-dire que le diagnostic par la sécurité sociale

00:43:16 de votre handicap

00:43:18 a été fait pour son fils,

00:43:20 qui est vraiment handicapé d'ailleurs, mais a été fait au téléphone,

00:43:22 quoi, en trois minutes.

00:43:24 - Oui, mais autrement,

00:43:26 il faut que je remonte un dossier.

00:43:28 Pour refaire une reconnaissance

00:43:30 de travail handicapé, il faut que je refasse un dossier.

00:43:32 On reprend un peu du dossier

00:43:34 d'avant, mais il faut que je prouve

00:43:36 que j'ai toujours un handicap.

00:43:38 Alors que moi, ma prothèse de genoux,

00:43:40 ça, j'ai rendu la deuxième,

00:43:42 donc la prothèse de genoux,

00:43:44 je ne vais pas l'enlever, je ne vais pas courir comme un lapin.

00:43:46 Il y a des trucs,

00:43:48 c'est énorme, quoi.

00:43:50 Tout n'est pas

00:43:52 contrôlé

00:43:54 comme il faut.

00:43:56 L'État fait plein de choses, mais pas ce qu'il faut.

00:43:58 Tout le monde fait...

00:44:00 Voilà, on...

00:44:02 - Non, mais ce qui est dingue, Laurent,

00:44:04 j'ai presque envie de dire

00:44:06 que vous êtes trop gentil, c'est même pas...

00:44:08 Ce qui est fou, c'est qu'on puisse

00:44:10 aujourd'hui vivre

00:44:12 avec 1800 euros

00:44:14 par mois et

00:44:16 l'allocation adulte handicapé quand on ne l'est pas.

00:44:18 C'est un anachronisme.

00:44:20 - Moi, je fais 40 heures par semaine.

00:44:22 Et je touche ça.

00:44:24 - Et vous avez eu,

00:44:26 me disait tout à l'heure Victor,

00:44:28 une quinzaine d'opérations aux genoux.

00:44:30 - Oui, non, non.

00:44:32 J'ai eu la tente de broyer,

00:44:34 j'ai eu le foie coupé en deux,

00:44:36 des traces respiratoires

00:44:38 avec des aspirateurs pour

00:44:40 vider les poumons biles.

00:44:42 Voilà, j'ai tout fait pendant plus d'un an et demi.

00:44:44 - Laurent, merci de votre appel.

00:44:46 Restez avec nous, on va prolonger ce thème,

00:44:48 il est trop important et on a trop

00:44:50 d'appels au 3210. Donc, restez avec nous,

00:44:52 on va continuer à en parler. Je salue

00:44:54 Jean-Alphonse Richard, qui nous rejoint dans le studio.

00:44:56 Bonjour Jean-Alphonse. - Bonjour, bonjour.

00:44:58 - L'heure du crime, c'est à 14h30.

00:45:00 - Toujours, l'heure ne change pas, l'heure du crime ne change pas.

00:45:02 Avec aujourd'hui la trajectoire

00:45:04 d'un tueur sexuel, un criminel

00:45:06 sexuel. Patrick Tissier, dans sa sinistre

00:45:08 carrière, 3 meurtres,

00:45:10 une jeune femme, une femme et une enfant.

00:45:12 La petite Karine Volkart,

00:45:14 elle avait 8 ans. Il faut dire

00:45:16 que dans cette histoire,

00:45:18 ce personnage, il est

00:45:20 exceptionnel dans ce qu'il porte comme terreur.

00:45:22 Parce que les psychiatres vont être éberlués

00:45:24 par cet homme. C'est très rare que

00:45:26 les psychiatres aillent jusqu'à ce point. Ils vont dire qu'il est

00:45:28 évidemment sans remords, sans

00:45:30 affect et qu'il est incurable.

00:45:32 Pourquoi on parle de Tissier aujourd'hui ?

00:45:34 Parce que ça fait 30 ans qu'il est

00:45:36 en prison. Il a aujourd'hui

00:45:38 71 ans et aujourd'hui même,

00:45:40 à l'heure à laquelle nous parlons,

00:45:42 il peut demander

00:45:44 sa libération conditionnelle.

00:45:46 Il vient de passer 30 ans en prison.

00:45:48 Il a payé sa dette, comme on dit à la société,

00:45:50 tout au moins en partie. Il peut demander

00:45:52 sa libération. Elle n'est pas acquise, cette libération.

00:45:54 Il va falloir analyser le personnage.

00:45:56 Vous allez entendre dans l'heure du crime

00:45:58 ce qu'en pense la maman

00:46:00 de la petite Karine. Elle est notre invitée.

00:46:02 A tout à l'heure, 14h30.

00:46:04 A tout à l'heure, dans un instant, le rappel

00:46:06 des titres. Et puis juste après,

00:46:08 ce sera l'auditeur

00:46:10 du bout du monde. On donne un indice.

00:46:12 Viking.

00:46:14 Volcan. A tout de suite.

00:46:16 RTL, il est 14h02.

00:46:26 Pardon pour ce léger retard. Voici

00:46:32 le rappel des titres avec

00:46:34 Lisa-Marie Marques. Elle est passée aux aveux.

00:46:36 La femme de Patrice Charlemagne,

00:46:38 professeur d'université de 51 ans,

00:46:40 tuée dans la nuit

00:46:42 de samedi à dimanche à Dunkerque, a reconnu

00:46:44 au cours de sa garde à vue, le meurtre

00:46:46 de son mari. La visite en France

00:46:48 du roi Charles III et de la reine Camilla

00:46:50 se poursuit. Après le discours

00:46:52 du monarque au Sénat ce matin, au cours

00:46:54 duquel il a rappelé l'importance

00:46:56 de la relation entre Londres et Paris,

00:46:58 le couple royal a visité les ateliers

00:47:00 de la maison Chanel.

00:47:02 Et puis du sport, du rugby ce soir,

00:47:04 troisième match du mondial pour le 15 de France

00:47:06 face à la Namibie.

00:47:08 Une rencontre à suivre bien sûr, sur RTL

00:47:10 dès 20h45

00:47:12 dans RTL Rugby.

00:47:14 Un point sur la météo, demain vendredi,

00:47:16 le temps restera très instable

00:47:18 dans la plupart des régions, avec

00:47:20 éclaircies, passages nuageux

00:47:22 et averses orageuses.

00:47:24 Les températures seront en baisse, le matin

00:47:26 8 à 19 en général.

00:47:28 L'après-midi, 17 à 20 degrés dans la

00:47:30 moitié nord, 20 à 25

00:47:32 dans la moitié sud.

00:47:34 13h, 14h30

00:47:36 Les auditeurs ont la parole

00:47:38 avec Eric Brunet sur RTL.

00:47:40 Je vous ai dit

00:47:42 il y a un instant, mesdames, messieurs, l'auditeur

00:47:44 du bout du monde, aujourd'hui

00:47:46 dans un pays, j'ai donné deux indices,

00:47:48 volcan et viking.

00:47:50 On peut dire île aussi.

00:47:52 Île, voilà, mesdames, messieurs,

00:47:54 nous allons retrouver

00:47:56 Jesse qui est en Islande.

00:47:58 L'auditeur du bout du monde.

00:48:00 Bonjour Jesse.

00:48:02 Bonjour.

00:48:04 Comment allez-vous ?

00:48:06 Très bien et vous ?

00:48:08 Ça va bien.

00:48:10 Apparemment vous avez des petits problèmes pour me joindre.

00:48:12 Non, tout va bien.

00:48:14 Vous êtes à Reykjavik,

00:48:16 la capitale de l'Islande ?

00:48:18 C'est ça, Reykjavik.

00:48:20 Quand vous regardez par la fenêtre,

00:48:22 racontez-nous un petit peu ce que vous voyez.

00:48:24 Alors, ok,

00:48:26 là c'est pas très

00:48:28 exotique, romantique, parce que j'essaie de trouver

00:48:30 un coin un peu tranquille pour pas qu'il y ait de boulot autour de moi

00:48:32 pour avoir une bonne réception.

00:48:34 Je suis dans une cour intérieure.

00:48:36 Mais il y a quand même des jolies maisons.

00:48:38 Il y a une jolie petite maison en bois juste à ma droite.

00:48:40 C'est un endroit calme, il y a un très beau soleil aujourd'hui.

00:48:42 Voilà, donc

00:48:44 c'est un jour parfait pour travailler dehors.

00:48:46 Donc vous êtes sur cette petite île

00:48:48 qui est l'Islande, très au nord,

00:48:50 île nordique.

00:48:52 Combien il y a d'habitants en Islande ?

00:48:54 Quelques centaines de milliers ?

00:48:56 On a aux alentours de

00:48:58 370, 380 000 je crois maintenant.

00:49:00 D'accord.

00:49:02 Et la population principale

00:49:06 c'est Reykjavik et les alentours.

00:49:08 Les alentours, oui.

00:49:10 Est-ce que vous vous aventurez avec votre voiture

00:49:12 de l'autre côté de l'île ?

00:49:14 Parce qu'il y a des endroits absolument féeriques,

00:49:16 dingues, avec des geysers.

00:49:18 Il y a une nature qui est complètement folle en Islande.

00:49:20 Oui, j'ai vécu

00:49:22 en fait déjà

00:49:24 à l'est de l'Islande

00:49:26 pendant un an

00:49:28 dans un endroit qui s'appelle Selysfjörd

00:49:30 où c'est le

00:49:32 terminal du ferry

00:49:34 qui passe par le Danemark

00:49:36 et qui dépose les touristes et les voyageurs.

00:49:38 J'ai vécu là-bas et je crois qu'il y a 500 habitants.

00:49:40 Donc j'ai passé mon hiver là-bas.

00:49:42 Là c'est presque

00:49:44 une cathédrale.

00:49:48 Ça peut penser à ça, parce qu'il y a des montagnes

00:49:50 autour de vous. C'est d'un silence absolu.

00:49:52 C'est assez impressionnant.

00:49:54 Passer l'hiver là-bas,

00:49:56 c'est quelque chose.

00:49:58 Qu'est-ce qu'on peut dire de la nature

00:50:00 à ceux qui ne connaissent pas l'Islande

00:50:02 et qui nous écoutent ?

00:50:04 Si les gens voient, c'est simple,

00:50:06 ça ressemble un peu à Mars.

00:50:08 À la planète Mars.

00:50:10 À la planète Mars, voilà.

00:50:12 Et si les gens regardent beaucoup les séries américaines

00:50:14 du genre Game of Thrones

00:50:16 ou d'autres séries ou d'autres films

00:50:18 un peu futuristes,

00:50:20 les tournages se passent souvent ici.

00:50:22 Justement à cause du paysage

00:50:24 qui est très très spécial.

00:50:26 C'est volcanique en fait.

00:50:28 C'est des montagnes avec des grandes chambres

00:50:30 de lave volcaniques, avec beaucoup de mousse

00:50:32 qui pousse à perte de vue.

00:50:34 Il n'y a pas beaucoup d'arbres ici.

00:50:36 Qu'est-ce que vous êtes allé faire là-bas, Jesse ?

00:50:38 D'où êtes-vous en France et qu'est-ce que vous êtes allé faire

00:50:40 en Islande ?

00:50:42 Moi je suis de l'Est des Vosges.

00:50:44 Et en fait,

00:50:46 j'ai commencé à voyager en 2012.

00:50:48 Enfin,

00:50:50 vraiment depuis 2012,

00:50:52 je ne suis plus en France.

00:50:54 J'ai commencé par Berlin, 5 ans.

00:50:56 Ensuite, la Norvège,

00:50:58 presque 5 ans.

00:51:00 Et maintenant l'Islande depuis l'année dernière,

00:51:02 pour des raisons simples.

00:51:04 Ma compagne est islandaise

00:51:06 et on a eu un bébé et on a décidé de venir ici

00:51:08 pour être proche de la famille islandaise.

00:51:10 Vous travaillez ?

00:51:12 Oui je travaille, je suis dans le bâtiment.

00:51:14 Il y a beaucoup de travail.

00:51:16 Il y a beaucoup de retard sur les constructions

00:51:18 dû à la crise de 2008.

00:51:22 Il y a eu énormément de travail.

00:51:24 Ça n'a pas repris comme ça.

00:51:26 Il y a eu beaucoup de retard sur les habitations.

00:51:28 Il y a eu un gros problème de logement ici.

00:51:30 Donc là par contre, il y a énormément de travail.

00:51:32 Et l'Islandais ou l'Islandaise

00:51:36 la plus connue du grand public,

00:51:38 c'est Björk, la chanteuse Björk, non ?

00:51:40 Oui, il y en a un grand nombre.

00:51:42 Björk, bien sûr, c'est la plus connue

00:51:44 de tous.

00:51:46 Mais il y a quand même quelques...

00:51:48 Il y a un compositeur aussi

00:51:50 de musique de film qui est mort

00:51:52 il n'y a pas très longtemps.

00:51:54 Durandson, je crois son nom,

00:51:56 qui était prévu pour faire des musiques de film,

00:51:58 mais qui n'a pas été pris.

00:52:00 Par exemple, pour le dernier Blade Runner.

00:52:02 Je crois qu'il était...

00:52:04 Ils ont préféré choisir quelqu'un de plus connu,

00:52:06 un Américain.

00:52:08 Il y a beaucoup, beaucoup.

00:52:10 Parce que c'est une île avec

00:52:12 peu d'habitants, mais avec

00:52:14 une activité culturelle très intense.

00:52:16 C'est les cousins des Danois,

00:52:18 c'est les cousins des Norvégiens,

00:52:20 c'est les cousins peut-être des Suédois...

00:52:22 C'est ça.

00:52:24 C'est les cousins...

00:52:26 C'est des Vikings.

00:52:28 Vous êtes chez les Vikings, là ?

00:52:30 Vous avez épousé une Viking ?

00:52:32 C'est un peu ça.

00:52:34 Tout à fait.

00:52:36 L'Islande, c'est un peu l'Australie

00:52:38 des Anglais.

00:52:40 C'est un peu à l'époque où les gens un peu...

00:52:42 les hors-la-loi,

00:52:44 où les gens qui étaient un peu

00:52:46 hors du système venaient se réfugier.

00:52:48 Ils adhéraient beaucoup pendant très longtemps

00:52:50 sous le joug danois.

00:52:52 Et voilà.

00:52:54 Maintenant, non. C'est indépendant depuis

00:52:56 80 ans, je crois. Quelque chose comme ça.

00:52:58 - Et nous, on est en train de faire

00:53:00 une émission, on parle beaucoup dans les auditeurs

00:53:02 en la parole sur RTL aujourd'hui,

00:53:04 des arnaques

00:53:06 aux aides sociales. Parce qu'il y a un YouTuber

00:53:08 en France qui a dit "C'est super facile,

00:53:10 j'ai 1800 euros tous les mois qui tombent

00:53:12 à l'occasion

00:53:14 d'une situation adulte handicapé,

00:53:16 etc. Aide au logement...

00:53:18 - Oui, j'ai écouté.

00:53:20 - Est-ce qu'en Islande,

00:53:22 il y a profusion comme cela

00:53:24 d'aides sociales dans ce pays ?

00:53:26 - Alors non.

00:53:28 L'Islande est spécifique.

00:53:30 Moi, j'habite en Norvège où il y a beaucoup d'aides sociales.

00:53:32 Mais attention, les règles

00:53:34 sont très strictes.

00:53:36 Et si vous vous faites

00:53:38 avoir en train d'essayer

00:53:40 de gruger le système,

00:53:42 c'est très violent.

00:53:44 Le retour de bâton, il y a beaucoup

00:53:46 d'aides, en Islande, beaucoup moins

00:53:48 quand même, mais c'est quand même pas

00:53:50 dans l'esprit nordique

00:53:52 de profiter

00:53:54 de ce que peut vous donner

00:53:56 la société. Parce que la société peut vous donner

00:53:58 beaucoup dans les pays de Nord, mais le retour

00:54:00 de bâton est extrêmement violent

00:54:02 quand vous grugez.

00:54:04 Ça peut terminer en prison.

00:54:06 - D'accord.

00:54:08 Merci, Jéssy. Merci beaucoup.

00:54:10 Il a 22 ans et qui a épousé une

00:54:12 Islandaise et qui est

00:54:14 maintenant dans cette

00:54:16 île absolument dingue. C'est une géographie

00:54:18 des endroits les plus fous de la planète

00:54:20 d'ailleurs, les plus incroyables, les plus étonnants.

00:54:22 C'est Game of Thrones, s'il le rappelait.

00:54:24 Merci beaucoup, Jéssy.

00:54:26 On se retrouve demain. Décidément, j'adore

00:54:28 cette rubrique, l'auditeur du bout du monde.

00:54:30 On se retrouve dans une minute.

00:54:32 13h14h30

00:54:34 Les auditeurs ont la parole

00:54:36 avec Eric Brunet sur RTL.

00:54:38 Les auditeurs ont la parole

00:54:42 avec Eric Brunet sur RTL.

00:54:44 On revient sur

00:54:46 cette affaire qui, moi, me révolte

00:54:48 un peu, même je dirais totalement.

00:54:50 Ce youtubeur qui affirme

00:54:52 frauder les aides sociales

00:54:54 pour 1800 euros par mois.

00:54:56 Le gouvernement, d'ailleurs, Lisa Marie,

00:54:58 a diligenté une enquête. - Oui, absolument.

00:55:00 Et il va y avoir aussi

00:55:02 une autre conséquence. Un délit de promotion

00:55:04 de la fraude fiscale et sociale

00:55:06 figurera dans le projet de loi de finance

00:55:08 2024, présenté la semaine prochaine.

00:55:10 - C'est pas des lois qu'il faut faire. C'est

00:55:12 sanctionné. - Contrôlé.

00:55:14 - Contrôlé et sanctionné.

00:55:16 - Je vais vous donner un chiffre. La fraude aux prestations

00:55:18 sociales, ça représenterait 6 à

00:55:20 8 milliards d'euros de pertes

00:55:22 chaque année. - À mon avis, on est

00:55:24 bien dans de ça. Mais bon.

00:55:26 Il y a eu des travaux de parlementaires qui ont été faits

00:55:28 qui disaient que c'était davantage que ça.

00:55:30 - Là, je parle de la fraude aux prestations sociales. Il y a aussi

00:55:32 la fraude aux cotisations, le travail dissimulé.

00:55:34 Évidemment, ça monte encore plus.

00:55:36 - On prend Valérie. Bonjour Valérie.

00:55:38 - Allô ?

00:55:40 - Bonjour Valérie. Vous allez bien ?

00:55:42 - Bonjour. Je vais bien. Ça va.

00:55:44 - Bon. Vous, à votre

00:55:46 accent, j'ai compris que vous n'étiez pas

00:55:48 à Strasbourg ni à Brest. - Non. Non, non.

00:55:50 Je suis à Marseille.

00:55:52 - Bien. Est-ce que ça... - Voilà.

00:55:54 - Que pensez-vous de ce youtubeur

00:55:56 qui parle de la fraude ? - Écoutez.

00:55:58 Je crois que je vais rejoindre les auditeurs.

00:56:00 Je suis scandalisée.

00:56:02 Mais non seulement je suis

00:56:04 scandalisée

00:56:06 par ses actions à lui,

00:56:08 mais ce qui m'agace aussi, c'est que

00:56:10 on le montre et on lui fait

00:56:12 de la publicité. Donc,

00:56:14 c'est bien

00:56:16 pour lui aussi. Je veux dire,

00:56:18 voilà. On l'a vu à la télé.

00:56:20 Enfin, pas à la télé. Oui, à la télé.

00:56:22 - Oui, on a vu sa vidéo qui passe sur les réseaux sociaux.

00:56:24 - Sur les chaînes. - Il explique "Appelez-moi,

00:56:26 je vais vous accompagner", dit-il.

00:56:28 Il fait de l'accompagnement maintenant. "Je vais vous accompagner

00:56:30 pour que vous puissiez, vous aussi,

00:56:32 obtenir 1800 euros d'aide sociale

00:56:34 en arnaquant." - Non, mais attendez.

00:56:36 C'est scandaleux.

00:56:38 Moi, je suis aide-soignante. Je travaillais...

00:56:40 Je parle au passé parce que je suis

00:56:42 retraitée maintenant. Mais je travaillais

00:56:44 à l'assistance publique. Donc,

00:56:46 j'ai vécu les

00:56:48 épisodes de Covid.

00:56:50 Et on a été...

00:56:52 Je n'avais pas 1800 euros

00:56:54 de salaire alors que

00:56:56 j'étais en fin de carrière.

00:56:58 - Hum.

00:57:00 - Non, mais de qui on se moque ?

00:57:02 - Hum. - Moi, je suis désolée,

00:57:04 mais non seulement il faudrait

00:57:06 que les personnes

00:57:08 qui sont

00:57:10 au gouvernement... Enfin, pas au gouvernement,

00:57:12 mais disons qui ont des statuts

00:57:14 haut placés, un peu

00:57:16 le taureau par les cornes,

00:57:18 fassent faire des...

00:57:20 des contrôles.

00:57:22 - Des contrôles et des évaluations,

00:57:24 ça c'est le travail de la Sécurité

00:57:26 Sociale. - Alors, je comprends

00:57:28 que les gens qui travaillent à la Sécurité Sociale

00:57:30 n'ont pas que ça à faire et qu'ils ont

00:57:32 beaucoup de tâches

00:57:34 à effectuer. Mais je pense que ça,

00:57:36 c'est la priorité de nos jours,

00:57:38 de l'heure actuelle. Parce que

00:57:40 c'est à cause de personnes comme ça

00:57:42 que nous, en tant que

00:57:44 retraitée ou même salariée

00:57:46 ou tout ce qu'on veut, on nous augmente.

00:57:48 La Sécurité Sociale est passée

00:57:50 de... augmente le

00:57:52 petit 1 euro qui reste

00:57:54 à notre charge lors d'une consultation

00:57:56 ou les médicaments

00:57:58 ou je ne sais quoi. D'autres, là, ça ne me vient plus

00:58:00 à l'esprit.

00:58:02 Mais c'est scandaleux.

00:58:04 C'est scandaleux, quoi. C'est scandaleux.

00:58:06 Je n'ai pas de mots.

00:58:08 Depuis tout à l'heure que j'attends pour vous parler,

00:58:10 je me dis

00:58:12 mais c'est pas possible.

00:58:14 Et le problème, c'est que...

00:58:16 C'est qu'il n'est pas

00:58:18 tout seul ce monsieur à faire ce genre de choses.

00:58:20 Il y en a des centaines et des

00:58:22 milliers. Tout ça

00:58:24 regroupé...

00:58:26 Votre collaboratrice disait que c'était

00:58:28 6 milliards d'euros.

00:58:30 - 6 à 8 milliards d'euros de pertes.

00:58:32 - Je me souviens d'avoir... - Je crois qu'on est loin

00:58:34 de 6 milliards d'euros de pertes.

00:58:36 - Je me souviens, Valérie, il y a quelques années,

00:58:38 j'avais demandé à des parlementaires

00:58:40 français qui travaillaient sur ce sujet,

00:58:42 qui essayaient de connaître la vérité de la fraude.

00:58:44 Et ils m'avaient dit

00:58:46 c'est très compliqué parce que même les grands patrons

00:58:48 des grandes institutions

00:58:50 que sont la Caisse Nationale d'Assurance

00:58:52 Maladie, etc.,

00:58:54 n'aiment pas trop répondre à ces questions.

00:58:56 Ils me disaient, le vrai sujet, c'est que

00:58:58 c'est un sujet

00:59:00 touchy sur le plan politique, c'est très

00:59:02 délicat parce que

00:59:04 ils ont toujours peur de faire

00:59:06 monter le vote Rassemblement National,

00:59:08 etc. Et c'était l'argument

00:59:10 qu'on présentait. Donc c'est pour ça qu'on est toujours

00:59:12 un peu nébuleux sur le sujet.

00:59:14 Moi, je me souviens qu'on m'a

00:59:16 répondu dans des émissions

00:59:18 que j'avais faites sur le sujet, on m'a répondu

00:59:20 "Non mais vous savez, le seuil,

00:59:22 le pourcentage de la fraude, il est

00:59:24 comparable à celui des autres pays du monde."

00:59:26 J'ai dit "D'accord, très bien, mais montrez-moi

00:59:28 vos papiers, vos chiffres,

00:59:30 quand vous dites qu'il est comparable, quel est le chiffre de la fraude

00:59:32 en France ?" Et on me disait tout le temps

00:59:34 "Oh, mais c'est toujours dans la fourchette."

00:59:36 Et c'est très agaçant parce que

00:59:38 c'est pas comme ça que ces gens

00:59:40 vont contenir le vote Rassemblement National.

00:59:42 Il faut être au contraire honnête, transparent,

00:59:44 dire les choses, s'attaquer aux

00:59:46 problèmes. J'ai jamais compris

00:59:48 cette opacité. Alors dès qu'on parle aussi

00:59:50 de fraude sociale, les gens disent "Oh non, non,

00:59:52 non, mais on s'en fiche, le vrai sujet

00:59:54 c'est la fraude fiscale."

00:59:56 Non, il faut s'attaquer à tous les sujets,

00:59:58 la fraude fiscale bien évidemment, on fera des

01:00:00 émissions sur le sujet, mais aussi

01:00:02 la fraude sociale, bon sang, il faut pas avoir

01:00:04 peur de s'attaquer au sujet de la fraude sociale.

01:00:06 Bon, Valéry, restez

01:00:08 avec nous, on prendra...

01:00:10 Je vous confronterai dans un instant à Jean-Michel

01:00:12 et à Michel, à tout de suite.

01:00:14 Les auditeurs ont la parole

01:00:16 jusqu'à 14h30 sur RTL.

01:00:18 Eric Brunet

01:00:20 Comment on fait

01:00:22 quand on prend des cours ?

01:00:24 Comment on fait ?

01:00:26 Merci d'écouter RTL.

01:00:28 Comment on fait

01:00:30 quand on fait ton sang ?

01:00:32 RTL

01:00:34 Vivre en...

01:00:36 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet

01:00:38 sur RTL.

01:00:40 Nous commentons ce fait d'actualité,

01:00:42 le youtubeur qui affirme frauder

01:00:44 les aides sociales pour 1800€

01:00:46 par mois,

01:00:48 la AAH,

01:00:50 l'allocation aux

01:00:52 adultes handicapés, la SS aussi,

01:00:54 l'allocation de solidarité spécifique,

01:00:56 les APL, bref, 1800€

01:00:58 net par mois. Jean-Michel, bonjour.

01:01:00 Oui, bonjour monsieur Brunet.

01:01:02 Commentaire alors, Jean-Michel.

01:01:04 Je suis scandalisé, tout comme vous, mais un petit peu

01:01:06 étonné que vous ouvriez les yeux seulement maintenant

01:01:08 parce que ça, ça existe depuis très très

01:01:10 longtemps avec une politique quand même

01:01:12 sociale depuis une quarantaine d'années

01:01:14 qui nous a amené à ça.

01:01:16 Aujourd'hui, c'est les quotidiens

01:01:18 qui payent, c'est les gens qui travaillent, qui payent ça.

01:01:20 Moi, je suis restaurateur

01:01:22 et j'ai énormément de difficultés à recruter

01:01:24 cuisiniers, serveuses, etc.

01:01:26 parce qu'il faudrait mieux les payer, bien évidemment,

01:01:28 parce que c'est quand même un métier très très dur,

01:01:30 très chronophage

01:01:32 et vampirisant sur la vie familiale.

01:01:34 Aujourd'hui, moi j'estime que le

01:01:36 brut, enfin, le salaire

01:01:38 brut d'un salarié, toutes cotisations

01:01:40 confondues, ne devraient jamais

01:01:42 dépasser une fois et demie le salaire net.

01:01:44 Et avec ça, on pourrait réellement

01:01:46 payer des gens. Au lieu de ça...

01:01:48 - Vous savez que la France est le pays où la différence

01:01:50 entre le brut et le net est le plus

01:01:52 important du monde.

01:01:54 - Oui, tout à fait.

01:01:56 - Du monde, il y a 200 pays dans le monde.

01:01:58 On est le pays où la différence

01:02:00 entre le brut et le net est la plus importante.

01:02:02 - Moi, je travaille beaucoup avec la République tchèque

01:02:04 notamment, et je peux vous assurer que quand ils voient

01:02:06 mon prochain, ils pouffent de rire.

01:02:08 Vraiment. Parce que vous faites

01:02:10 du social en France, mais c'est pour le redistribuer

01:02:12 de la manière dont on l'entend

01:02:14 aujourd'hui dans vos commentaires.

01:02:16 - C'est vrai que quand on réfléchit, tout est

01:02:18 absurde. Au lieu de faire

01:02:20 tant de social, ne vaudrait-il

01:02:22 pas mieux qu'il y ait

01:02:24 moins de différence entre...

01:02:26 Donc on ponctionne moins,

01:02:28 certes, on redistribue moins, certes,

01:02:30 mais le net est plus élevé, donc ça revient

01:02:32 en même et c'est plus... - Exactement.

01:02:34 - Mais avec ce net plus élevé, vous allez aller au

01:02:36 restaurant au lieu d'aller au fast-food,

01:02:38 vous allez aller

01:02:40 voyager, vous allez faire plein de choses,

01:02:42 construire une maison. Actuellement, l'immobilier

01:02:44 est en berne complètement, parce qu'au plus

01:02:46 aucune banque ne prête. Et si

01:02:48 effectivement, si on pouvait augmenter nos salariés

01:02:50 seulement de 10%

01:02:52 leur salaire, ça serait quelque chose de magnifique.

01:02:54 Et on relancerait l'économie de manière phénoménale.

01:02:56 Aujourd'hui, on fait tout le contraire.

01:02:58 On fait du social, on fait pas

01:03:00 de contrôle pour des raisons politiques, bien évidemment

01:03:02 comme vous l'avez souligné tout à l'heure,

01:03:04 et ça c'est une catastrophe. - Où est votre restaurant,

01:03:06 Jean-Michel ? - Il est

01:03:08 dans le Haut-Beaujolais, au col des

01:03:10 Echarmaux, exactement. - D'accord, dans le Haut-Beaujolais.

01:03:12 - On a eu le tour de France, il y a

01:03:14 le 13 juillet, on a eu le tour de France

01:03:16 devant notre bâtiment. - La grande ville

01:03:18 la plus proche, parce que...

01:03:20 - Belleville, Villefranche-sur-Saône,

01:03:22 Lyon, 60 kilomètres.

01:03:24 - D'accord. Merci Jean-Michel.

01:03:26 Michel est avec nous. Merci beaucoup

01:03:28 Jean-Michel, beaucoup de lucidité,

01:03:30 de calme dans son jugement, mais

01:03:32 assez imparable. Michel, bonjour.

01:03:34 - Bonjour M. Brunet, bonjour à toute votre équipe.

01:03:36 - Vous êtes où, vous Michel ?

01:03:38 - Moi je suis en Alpes-Maritimes. - Alpes-Maritimes,

01:03:40 dans la région de Nice alors.

01:03:42 - Exactement. Donc en fait moi je

01:03:44 tenais à réagir à vos propos de ce

01:03:46 youtubeur, bon en fait ça c'est ce qui se passe

01:03:48 actuellement en France aujourd'hui, mais maintenant

01:03:50 il faut savoir qu'au niveau de la MDPH,

01:03:52 le problème qu'on a c'est que... - Alors MDPH,

01:03:54 oui c'est la, pour ceux qui ne savent pas, c'est la...

01:03:56 Qu'est-ce que c'est la MDPH ?

01:03:58 - Ben c'est la...

01:04:00 - La prise en charge du handicap.

01:04:02 - Exactement. Le RQTH, après

01:04:04 l'AH, tout ça, pour les paiements, tout ça.

01:04:06 - Association adulte...

01:04:08 Allocation adulte handicapé.

01:04:10 - C'est la maison départementale des personnes handicapées.

01:04:12 - D'accord. - Exactement.

01:04:14 Ce qu'il faut savoir c'est qu'en fait vous passez, quand vous montez un dossier

01:04:16 comme ça, vous passez devant un médecin,

01:04:18 votre médecin traitant. C'est lui qui remplit le dossier, c'est lui qui

01:04:20 le camponne et qui l'envoie à la MDPH.

01:04:22 Aujourd'hui ce qui se passe, c'est que à la MDPH, il n'y a pas de médecin

01:04:24 extra. Donc en fait, les informations qu'ils traitent, c'est des dossiers.

01:04:26 C'est pas des... C'est pas tout ce qui est

01:04:28 radio, tout ça, ils ne traitent pas. Ils regardent

01:04:30 et puis bon, si la personne, tout le

01:04:32 dossier est mentionné, est tamponné par votre médecin,

01:04:34 et ben ça part et puis après vous recevrez...

01:04:36 La procédure est très longue. Mais vous recevrez

01:04:38 vos allocations si vous cochez les bonnes cases.

01:04:40 Vous voyez ce que je veux dire. - Ah, donc vous

01:04:42 pensez qu'il y a une complicité de facto

01:04:44 qui s'établit entre vous et votre

01:04:46 médecin que vous connaissez depuis des années

01:04:48 et par conséquent le médecin il coche

01:04:50 là où il faut cocher.

01:04:52 - Après au niveau des oncologiques, c'est son problème,

01:04:54 mon médecin, vous voyez ce que je veux dire, il traite sa sensibilité.

01:04:56 Mais je peux vous dire qu'aujourd'hui,

01:04:58 au départ, moi, quand j'ai demandé

01:05:00 à la MDPH,

01:05:02 j'ai demandé

01:05:04 expressément de pouvoir rencontrer un médecin

01:05:06 expert pour pouvoir,

01:05:08 comment dire, démontrer ma situation.

01:05:10 Vous voyez, par les radios, par tout ça.

01:05:12 Ils m'ont dit "Excusez-vous, mais nous n'avons pas de médecin expert."

01:05:14 Donc en fait, concrètement, ils reçoivent un dossier

01:05:16 d'un médecin traitant

01:05:18 et puis après le dossier, ils suivent son cours. Voilà, ça marche, ça casse.

01:05:20 - C'est passionnant, c'est passionnant.

01:05:22 Et c'est là qu'on voit que le médecin

01:05:24 il est au cœur du dispositif et malheureusement,

01:05:26 qu'il le veuille ou non, parce qu'il faudra un jour

01:05:28 que les médecins prennent leur responsabilité,

01:05:30 qu'il le veuille ou non, le médecin,

01:05:32 eh bien, il a la responsabilité

01:05:34 aussi, franchement,

01:05:36 voilà, il y a quand même

01:05:38 beaucoup, beaucoup d'arrêt de compétences.

01:05:40 - Même dans mon entourage.

01:05:42 - Je sais que le médecin

01:05:44 est là pour soigner et pas pour faire

01:05:46 la police.

01:05:48 Heureusement que tous les médecins ne sont pas comme ça, vous voyez ce que je veux dire.

01:05:50 Mais il y a quelques médecins qui passent

01:05:52 au travers du

01:05:54 filet et puis en fait, comme il n'y a pas de contrôle,

01:05:56 vous n'avez pas de contrôle

01:05:58 de savoir si vous êtes chez vous, si vous travaillez ou si vous ne travaillez pas.

01:06:00 Des contrôles, vous leur demandez,

01:06:02 vous leur envoyez des radios ou quoi que ce soit,

01:06:04 ils ne peuvent pas les interpréter puisqu'il n'y a pas de médecin externe.

01:06:06 Donc le problème, il est simple, je veux dire,

01:06:08 votre médecin traitant, c'est lui qui en amont

01:06:10 fait le dossier, c'est lui qui tamponne le dossier

01:06:12 et qui en fait, qui valide

01:06:14 tout ça, déjà de base.

01:06:16 Donc si lui,

01:06:18 vous voyez ce que je veux dire, bon ben voilà, le problème

01:06:20 il est réglé, c'est tout.

01:06:22 Il tamponne là-bas, ils appellent la CAF, la CAF

01:06:24 les verse à l'arrache et à faire casser, on n'en parle plus.

01:06:26 Et puis c'est tout, voilà.

01:06:28 - Merci Michel de ce témoignage.

01:06:30 Encore une fois, remonté terrain,

01:06:32 c'est qui savait,

01:06:34 quel expert qui passe dans les radios

01:06:36 nous a dit qu'aujourd'hui

01:06:38 dans les maisons du handicap, dans les départements,

01:06:40 il n'y avait pas de médecin expert.

01:06:42 Qui nous l'a dit ? - Personne.

01:06:44 - C'est pour ça qu'on a besoin de nos auditeurs.

01:06:46 - C'est pour ça qu'on a besoin de vous.

01:06:48 Bonjour Jean-Alphonse Richard.

01:06:50 - Re-bonjour mon cher Eric. - Quelle est jolie cette petite écharpe

01:06:52 chamarrée. - Elle est sympa, ben oui,

01:06:54 l'hiver arrive, les premiers frimas, vous voyez, l'automne.

01:06:56 - Faut pas exagérer, il fait 23 degrés dans le studio.

01:06:58 - Ils sont même pas sûrs.

01:07:00 - Il est frileux. - Il est très frileux.

01:07:02 - De quoi parle-t-on ? - Alors aujourd'hui, la trajectoire

01:07:04 d'un criminel sexuel, Patrick Tissier,

01:07:06 il vient de passer 30 ans en prison,

01:07:08 eh bien, est-ce qu'il va sortir

01:07:10 de prison ? Les familles s'inquiètent.

01:07:12 On en parle dans l'heure du crime, c'est tout de suite.

01:07:14 - On écoutera l'heure du crime, merci

01:07:16 Lisa Marie. - Merci Eric, demain on

01:07:18 retrouve Vincent Parizeau. - Bien évidemment,

01:07:20 car demain c'est vendredi et c'est Parizeau,

01:07:22 et merci pour vos très nombreux

01:07:24 appels au 3-2-1-0.

01:07:26 Salut !

01:07:28 ...

01:07:30 ...

01:07:32 ...

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