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Regardez Les auditeurs ont la parole du 21 novembre 2023 avec Eric Brunet.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:00:10 Bonjour mon cher Grégory, merci d'être avec nous, premier auditeur aujourd'hui dans les auditeurs comment, Grégory comment
00:00:17 préserver nos petites villes rurales
00:00:20 de l'ensauvagement. On revient sur le drame de Crépole samedi soir.
00:00:24 Alors bonjour Éric, bonjour à tous. Alors pour moi il faudrait une justice
00:00:27 beaucoup plus ferme parce que je trouve que la justice française est trop faible, beaucoup trop faible. Il faut absolument
00:00:33 de remettre quelque chose de fort.
00:00:35 Vous développerez ça dans un instant, vous êtes nombreux à penser que la clé c'est la justice et pas la police.
00:00:43 On verra pourquoi mesdames messieurs. Allez tout de suite le rappel des titres avec vous Agnès Bonfillon, rebonjour.
00:00:50 Sophie Josseau ne reviendra pas tout de suite à l'Assemblée nationale
00:00:54 cet après-midi, son avocate nous le disait à l'instant sur RTL, elle se trouve toujours en état de choc.
00:00:59 Le sénateur Joël Guerriot a été mis en examen pour lui avoir administré de la drogue en vue de commettre une agression sexuelle.
00:01:06 Il a été suspendu à la fois par son parti et son groupe parlementaire.
00:01:10 Une suspension que vient de justifier à l'instant Édouard Philippe à la tête du parti Horizon.
00:01:18 Les faits qui lui sont reprochés sont d'une nature telle
00:01:22 que Horizon, la formation politique que je préside, a dès samedi matin à l'occasion d'un bureau politique
00:01:27 convoqué pour l'occasion, pris la décision de suspendre immédiatement
00:01:32 Joël Guerriot
00:01:35 de sa participation à nos travaux et d'engager une procédure disciplinaire qui pourra conduire jusqu'à son exclusion.
00:01:41 La procédure disciplinaire elle est contradictoire, il aura l'occasion de faire valoir ses arguments mais notre décision ça a été
00:01:47 suspension immédiate car nous n'acceptons pas et nous ne pourrons jamais accepter des faits de cette nature.
00:01:52 Des propos recueillis par Thomas Dépré pour RTL. Les négociations pour libérer les otages
00:01:57 israéliens retenus dans la bande de Gaza n'ont jamais été aussi proches d'un accord
00:02:02 et cet accord se trouverait dans la phase finale selon le Qatar médiateur dans ce dossier.
00:02:08 Je vous rappelle que le match ce soir entre l'équipe de France et la Grèce est à suivre sur RTL dès 20h40 dans RTL.
00:02:17 Football avec Eric Sylvestreau, dernier match des législatoires
00:02:19 sans grand enjeu mais quand même puisque les bleus sont déjà qualifiés pour l'Euro.
00:02:25 Peggy, la météo ? Un peu moins de pluie ?
00:02:27 Oui c'est vrai qu'on aura juste quelques averses localisées sur toute la moitié nord avec peut-être de timides éclaircies.
00:02:33 J'ai bien dit peut-être parce que les nuages restent nombreux sauf sur l'ouest entre les pays de la Loire et l'Aquitaine où là on va
00:02:39 retrouver un temps sec avec moins de nuages
00:02:41 mais au pied des Pyrénées et entre le massif central et les Alpes ça restera gris cet après-midi avec des averses fréquentes et
00:02:47 pas mal de neige notamment sur les Pyrénées et des températures qui sont en baisse 10 à 13 degrés sur la moitié nord
00:02:53 13 pardon à 18 sur la moitié sud. Et demain belle amélioration ?
00:02:58 Oui après dissipation des grisailles matinales c'est vrai qu'on va retrouver un temps lumineux sur quasiment tout le pays sauf en montagne où ça
00:03:03 restera pluvieux toute la journée sur les Pyrénées avec de la neige
00:03:06 et également entre le massif central et les Alpes de la neige encore et quelques averses dans l'après-midi.
00:03:12 Un temps sec partout ailleurs avec encore beaucoup de vent près de la Méditerranée, les températures en baisse
00:03:16 5 à 7 degrés pour les maximales sur le nord-est, 8 à 13 sur le reste du pays
00:03:21 jusqu'à 20 degrés près de la Méditerranée. Merci Peggy.
00:03:24 Merci Peggy, on vous retrouve demain à midi Agnès Bonfillon et bonjour Lisa Marie. Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:03:30 Les messages que nous avons reçus dans les auditeurs en la parole. Un répondeur 100% féminin aujourd'hui Eric.
00:03:36 Catherine a d'abord souhaité commenter le drame de Crépole dans la Drôme qui a fait un mort et plusieurs blessés ce week-end en marge d'une fête de village.
00:03:45 Moi quand j'ai entendu ça je me suis dit mais il rire trop la télé les jeunes là qu'est-ce qui se passe ?
00:03:49 Des gars qui débarquent comme ça dans une salle qui sont à 10 et où des gens s'amusent
00:03:53 qui viennent avec des couteaux de 25 cm c'est quoi ? En tout cas la France elle est bien mal partie, mal barrée parce que
00:04:00 on va avoir peur maintenant
00:04:02 quand il y aura des mariages dans les campagnes isolées et tout
00:04:05 les messes de minuit et tout moi j'ai un peu peur de tout ça pour
00:04:09 pour la fin de l'année parce que c'est mal barré.
00:04:12 C'est mal barré. On en parle dans quelques instants de ce drame de Crépole, comment préserver nos petites villes rurales
00:04:18 de l'ensauvagement général. Sur le répondeur également un message de Bernadette au sujet de la 39e campagne des Restos du Coeur qui s'ouvre aujourd'hui.
00:04:25 Plutôt que de compter sur les dons, Bernadette propose un nouvel impôt. Écoutez.
00:04:31 Il serait peut-être temps que le gouvernement se bouge un peu et crée un impôt, un impôt de
00:04:37 solidarité pour les gens qui sont dans la misère et aussi pour la recherche.
00:04:42 Alors je sais pas si ça mettra tout le monde d'accord mais c'est la proposition de Bernadette.
00:04:46 Caroline nous raconte sa mauvaise expérience lors d'une collecte des restos. Écoutez.
00:04:51 Une année j'ai voulu donner des produits de la marque Eco Plus au reste du coeur dans une collecte de mon grand magasin
00:04:57 et on m'a fait une remarque très désobligeante parce que c'était des produits de cette marque là alors que c'est des produits que je consomme moi-même.
00:05:04 Etant dans une précarité relative, j'ai toujours voulu donner et d'avoir eu cette remarque, je ne les donne plus.
00:05:12 Et on va parler des Restos du Coeur. Vous nous appelez au 3210, on vous pose la question est-ce que vous donnez aux associations
00:05:17 les Restos du Coeur et d'autres associations également. Et puis à 14h comme tous les jours on partira rencontrer notre auditeur, notre auditrice du bout du monde.
00:05:26 Hier nous étions en Afrique du Sud avec Marie Fleur et vous lui avez demandé ce qu'elle était à aller faire là-bas avec une pointe d'erronie.
00:05:33 Éric en citant des régions françaises, ça n'a pas plu à une auditrice du Finistère. Écoutez.
00:05:38 Oui bonjour, je suis une fidèle auditrice d'RTL et j'en ai un petit peu assez parce que ce midi encore une fois
00:05:45 on a eu le droit de s'appartient en Afrique du Sud. Mais quelle idée, pourquoi vous n'êtes pas resté en France dans la Creuse, dans la Meuse, dans le Finistère.
00:05:53 Bon, Paris c'est sûrement mieux avec les travaux, la saleté, les rats et j'en passe.
00:06:00 Ça m'agace un petit peu, comme vous pouvez l'entendre, j'habite dans le Finistère Nord, c'est une région magnifique.
00:06:05 Et je trouve que dénaturer des régions françaises, c'est un petit peu dommage.
00:06:11 Mais elle n'a rien compris cette dame. C'était de l'ironie.
00:06:14 C'était de l'ironie, je disais pourquoi on a tellement de belles régions en France.
00:06:18 Moi j'ai grandi à Nantes, j'étais présentateur d'FR3 Bretagne dans les années 90.
00:06:25 Donc j'adore la Bretagne, mais je connais très très bien le Finistère Nord.
00:06:29 Je ne sais pas pourquoi cette dame a passé ce...
00:06:31 Vous adorez les régions en plus.
00:06:32 Oui, voilà.
00:06:33 Il n'y a pas dû passer ce message parce que ça donne l'impression aux gens que je n'aime pas les régions françaises.
00:06:39 Non, mais voilà.
00:06:39 C'est précisément moi qui suis le moins parisien des animateurs parisiens.
00:06:44 Ça a été mal compris, mais on écoute tous les messages et on répond, mais elle ne coule pas.
00:06:47 Bon, allez dans un tout petit instant nous serons avec Grégory, Edi, Alain autour du drame de Crépole.
00:06:53 Comment préserver nos petites villes rurales de cet ensauvagement ?
00:06:57 À Crépole il y avait seulement 530 habitants.
00:07:00 Et bien maintenant il y a eu plus d'une dizaine de blessés et cet adolescent de 16 ans mort poignard.
00:07:07 13h-14h30
00:07:09 Les auditeurs ont la parole
00:07:11 avec Éric Brunet sur RTL.
00:07:13 Éric Brunet
00:07:15 Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:07:17 Les amis, nous parlons du drame de Crépole.
00:07:21 Que s'est-il passé à Crépole pour ceux qui n'ont pas suivi l'actualité ce week-end, Lisa Marie ?
00:07:26 Un samedi soir à Crépole dans la Dôme avait lieu un bal d'hiver, une fête de village.
00:07:31 Et cette fête de village a viré au cauchemar.
00:07:34 Alors un adolescent de 16 ans est mort poignardé.
00:07:38 Une dizaine de personnes ont été blessées.
00:07:40 La victime s'appelle Thomas, il était âgé de 16 ans.
00:07:43 Il a été tué à coups de couteau lors d'une rixe générale.
00:07:47 Après que des individus extérieurs au village ont tenté de s'introduire dans la salle des fêtes.
00:07:53 Et ça c'est le procureur de Valence qui le déclare.
00:07:55 Bien, Grégory est avec nous.
00:07:58 Bonjour mon cher Grégory.
00:08:00 Que faut-il faire pour préserver nos petites villes rurales,
00:08:04 notre mode de vie de cet ensauvagement qui touchait plutôt les grandes villes avant Grégory ?
00:08:09 Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:08:11 Alors pour moi, comme je le disais, il faut une justice beaucoup plus ferme.
00:08:15 Cette justice actuellement française est trop faible.
00:08:19 C'est ce qui s'est passé, mais c'est horrible.
00:08:22 C'est un coup de couteau, ils sont venus pour tuer.
00:08:25 Ils sont venus avec des couteaux de plus de 20 cm je crois.
00:08:28 C'est un massacre.
00:08:31 Donc ce qu'il faudrait, c'est de renforcer la justice, renforcer les peines.
00:08:38 Et par exemple, au lieu de que ce soit...
00:08:42 Alors je ne sais pas si c'est un mineur ou si c'est un majeur.
00:08:45 On ne sait pas ça encore.
00:08:47 Mais ce qu'il faudrait, c'est...
00:08:49 Par exemple, si c'était un mineur, il faudrait au moins 7 ans de prison ferme si c'est un mineur.
00:08:55 S'il est majeur, ce qu'il faudrait, c'est 25 ans de prison.
00:08:58 C'est un meurtre.
00:09:00 Ce que je propose aussi, c'est de remettre le service militaire.
00:09:04 Parce que ça ferait du bien à beaucoup de jeunes.
00:09:07 Beaucoup, beaucoup de jeunes.
00:09:08 Ça apprend beaucoup de choses, le service militaire.
00:09:10 Et alors tout à l'heure, vous parliez de la police.
00:09:13 La police aussi, il faut leur redonner des pouvoirs.
00:09:17 Parce que maintenant, les policiers, ils ne savent plus s'ils doivent tirer, s'ils ne doivent pas tirer.
00:09:22 Et puis pour ce jeune Thomas, je reprendrais des propos qu'avait dit Kylian Mbappé pour une autre affaire.
00:09:27 Je dirais que ce jeune Thomas est un petit ange qui est parti trop tôt.
00:09:31 Voilà.
00:09:32 C'est horrible ce qui se passe.
00:09:33 - Vous imaginez, il était âgé de 16 ans, tué à coups de couteau.
00:09:37 Un coup de couteau à la gorge notamment.
00:09:39 C'est un truc qui est absolument dingue.
00:09:42 On est dans une petite commune qui fait sa fête annuelle.
00:09:46 D'ailleurs, c'était une fête où il fallait être un peu habillé de façon...
00:09:50 - Oui, c'était un bal même, j'ai envie de dire.
00:09:53 Un bal d'hiver.
00:09:54 Donc les gens étaient en dimanché, étaient sur leur 31 pour l'occasion.
00:09:58 Et les jeunes qui sont venus...
00:10:00 - Ce sont des gens qui sont venus des cités d'à côté.
00:10:03 D'ailleurs, ils ont une tenue...
00:10:05 Ils ne sont pas apprêtés pour ce grand bal d'hiver.
00:10:08 - Ils portaient plutôt des jogging et des baskets.
00:10:10 - Et vous vous rendez compte qu'ils sont venus dans un petit village de campagne.
00:10:15 Donc des jeunes de la cité qui sont venus dans un petit village de campagne,
00:10:20 sans histoire, un petit village tranquille,
00:10:23 et pour tuer, pour attaquer, pour du sang.
00:10:27 C'est fou, c'est dingue.
00:10:30 - Eddy est avec nous.
00:10:31 Grégory, restez en place s'il vous plaît.
00:10:33 On quitte Grégory Paris, on va du côté de Chartres.
00:10:36 Et c'est Eddy qui est avec nous.
00:10:37 Bonjour mon cher Eddy.
00:10:39 - Bonjour Eric.
00:10:40 - Bon, même chose, réaction à cette chose si brutale, si épouvantable.
00:10:44 - Alors moi j'ai arrêté le 32/10 parce que c'est vrai que c'est tous les jours, tous les jours.
00:10:49 Alors la solution, il a raison, Grégory a bien fait, il a raison.
00:10:52 Il faut multiplier les peines par 10, mais enfin il n'y a pas de place dans les prisons.
00:10:55 Mauricie, il est en train de mettre des millions dans les prisons, mais les prisons...
00:10:58 Moi j'y ai été 15 fois, 16 fois.
00:11:00 Je ne sais même plus s'il y a été 15 fois ou 16 fois.
00:11:02 C'est des colonies de vacances.
00:11:03 Je veux dire que là, de la télé toute la journée, il n'y a rien...
00:11:07 Enfin je veux dire, tu vas là-bas, moi j'ai fait de la muscu,
00:11:09 j'ai plus peur pectoraux maintenant.
00:11:11 Grâce à eux, j'ai des super biceps.
00:11:13 - Vous, vous Edi, vous avez fait 15 séjours en prison ?
00:11:17 - J'ai passé 150 fois au tribunal correctionnel pour vol.
00:11:20 Bon moi je ne suis pas un agresseur, je ne suis pas...
00:11:23 Voilà, j'étais un petit voleur, voilà.
00:11:25 Moi c'était gasoil, métaux, moi.
00:11:27 Moi cuivre, alu, tout ce qui traîne, voilà.
00:11:29 Mais je n'ai jamais eu peur de la justice.
00:11:31 Bon après j'ai eu des enfants, en tout cas, je ne voulais pas qu'ils aient le même parcours que moi.
00:11:34 Donc j'ai tout arrêté.
00:11:36 Je ne veux pas en revenir sur moi, je voulais en revenir sur Moretti.
00:11:38 Moretti il est absent.
00:11:40 Macron, il a une position, il est ministre de la Justice.
00:11:43 Le ministre de la Justice, là je suis sûr qu'il est au bar,
00:11:45 avec sa gueule d'alcoolique, là je vois juste Carl Alloy dans un bar.
00:11:48 - Je suis dans l'obligation de vous dire que vous manquez de respect à notre ministre de la République.
00:11:53 - Eh bien lui aussi il nous manque de respect, de nous abandonner comme ça, même pas un mot,
00:11:56 même pas rien, depuis 3-4 jours il se passe des choses.
00:11:59 Enfin bref, ça fait même plus que ça qu'il se passe des choses.
00:12:01 Moi je ne veux pas, lui personnellement, s'il veut des conseils,
00:12:04 qu'il n'hésite pas à demander à des anciens repentis, justement.
00:12:07 Moi je vous dis que même la mère de Naël, cette petite mère,
00:12:11 je suis obligé de revenir à ça, parce qu'elle n'a pas vu son fils,
00:12:16 je suis sûr, rentrer dans la racaille.
00:12:18 Voilà, maintenant son fils était devenu une racaille,
00:12:20 eh bien voilà, ton destin c'était soit devenir une grosse racaille,
00:12:23 soit avoir une balle dans la tête.
00:12:25 - On ne sait pas si Naël, oui vous me direz, il était au volant d'une voiture volée.
00:12:29 - Non mais ça serait devenu une racaille, soit une plus grosse racaille,
00:12:34 ou soit qu'il aurait été tondu de balle.
00:12:37 - Ou peut-être que comme vous, Eddy, il se serait ravisé,
00:12:40 il aurait changé de style de vie et serait devenu plus sérieux.
00:12:44 - Voilà, exactement, non mais c'est pour ça que les parents,
00:12:46 on dit les parents, mais enfin, pour moi 15-16 ans c'est trop tard.
00:12:50 Enfin ce que je voulais dire c'est que Mauricie on ne l'entend pas,
00:12:52 je veux dire il y a un ministre de la justice, vous demandez à des auditeurs,
00:12:55 bien sûr qu'on est outré, moi j'ai des enfants,
00:12:58 quand ils vont en boîte, on essaie qu'on appelle à plusieurs,
00:13:01 qu'ils soient avec des cousins.
00:13:03 Moi j'ai ma fille, elle a 17 ans, on lui demande de surveiller son verre
00:13:06 parce qu'elle aussi elle boit des petits coups, elle est avec ses copines et tout,
00:13:09 mais elle n'est pas à l'abri, on n'est pas à l'abri, on n'est tous pas à l'abri.
00:13:12 Juste un regard de travers, ça peut devenir une bagarre générale,
00:13:17 un géant ou un carrefour.
00:13:18 Bon voilà, mais Mauricie on ne l'entend pas,
00:13:20 je veux dire moi je serais ministre de la justice,
00:13:22 je m'occuperais des gens, même gratuitement, vous voyez.
00:13:24 - Vous avez raison, il n'a pas réagi le garde des Sceaux,
00:13:27 en revanche c'est le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
00:13:29 qui a réagi hier, il a qualifié d'ignoble et d'inacceptable la situation,
00:13:34 il a parlé d'ensauvagement, et il a même insisté,
00:13:37 il a dit "nous devons remettre de l'autorité partout,
00:13:39 c'est une faillite générale de notre société".
00:13:41 - Voilà, mais Darmanin c'est pareil, c'est un bon à rien,
00:13:44 il est juste bon à faire des discours, mais en attendant,
00:13:46 à part condamner, à part "oh ben oui moi je le condamne fermement",
00:13:50 "mais nous aussi on le condamne fermement",
00:13:52 "mais putain c'est eux qui sont ministre de Chine, ministre de Chars,
00:13:55 mais attend les gars, demandez des conseils à des gens comme nous,
00:13:59 qui comme à vol, eux ils habitent dans des quartiers super sécurisés,
00:14:03 en fait ils s'en foutent, ils veulent la...
00:14:05 eux ils ont une paie de je sais pas combien,
00:14:07 nous on a des petites paies de six gammes,
00:14:09 et on se permet encore d'appeler le 3710, le 3210,
00:14:12 pour donner notre avis.
00:14:14 - Mais Eddy, là où Eddy, il faut entendre Eddy,
00:14:18 qui nous a dit qu'il a fait plus d'une quinzaine de séjours
00:14:22 dans des centres pénitentiaires en prison,
00:14:25 il faut entendre Eddy sur un point qui est à mon avis très important,
00:14:29 c'est que souvent les ministres se payent de mots,
00:14:32 c'est vrai que Gérald Darmanin a qualifié cette agression,
00:14:36 cet assassinat, ce meurtre d'ignoble, d'inacceptable, etc.
00:14:40 - Il a dit "cela s'appelle de l'ensauvagement".
00:14:42 - Mais très bien, il a raison, ça s'appelle de l'ensauvagement,
00:14:44 mais on n'attend pas d'un ministre...
00:14:46 Cela dit Eddy, moi j'ai interviewé plusieurs fois Darmanin,
00:14:51 je suis certain que Darmanin, il pense un peu comme vous,
00:14:54 c'est-à-dire que Darmanin, il voudrait que les peines soient plus sévères,
00:14:57 que la justice soit plus sévère.
00:14:59 - On est en République, ce n'est pas Darmanin qui fait les lois,
00:15:02 ce n'est pas Darmanin qui fixe les peines.
00:15:04 - D'accord, et bien juste une dernière chose,
00:15:06 je souhaite moi à M. Moriti que son gamin ou ses neveux,
00:15:09 ils se fassent squatter son appartement,
00:15:11 et je suis sûr que là ils trouveront une loi.
00:15:13 C'est ça qui est con, c'est eux qui ne s'en touchent pas vraiment sérieusement.
00:15:16 Ils demandent des conseils, voilà, mais ils sont un monde de conseils,
00:15:19 ils demandent des conseils à droite à gauche,
00:15:21 et puis ils les prennent ou ils ne les prennent pas, mais au moins ils ont des conseils.
00:15:24 - M. le garde des Sceaux, M. Dupont-Moriti, nous avons là un auditeur qui s'appelle Eddy,
00:15:28 qui est dans la région de Chartres, qui a été une quinzaine de fois en prison,
00:15:32 et qui dit "demandez à des repentis de vous donner des conseils,
00:15:36 comment faire redouter la prison à des délinquants, nous on sait faire".
00:15:41 Voilà, et il nous a dit, Eddy pour commencer,
00:15:44 j'y suis allé 15 fois en prison, je n'ai jamais eu peur de la prison,
00:15:46 je me suis fait des biscotto et des pectoraux, j'ai fait du sport en prison,
00:15:50 et ça a été des moments qui n'étaient pas si épouvantables que ça, pour moi.
00:15:55 Interessant. Eddy, merci de cet appel, sacré moment qu'on a passé quand même avec cet auditeur.
00:16:01 Vous continuez à nous appeler au 3210, comment préserver nos petites villes,
00:16:05 nos petites villes rurales, notre mode de vie, c'est de ça que l'on parle.
00:16:11 Comment les préserver de l'enceuvagement ?
00:16:13 Les auditeurs ont la parole, jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:16:17 Alors Lisa Marie, qu'est-ce que vous avez envie de nous dire ?
00:16:29 Je vous vois comme ça, toute fébrile devant votre micro, avec vos feuilles.
00:16:32 Ah, vous voulez nous parler des Restos du Coeur.
00:16:34 Je vais vous parler des Restos du Coeur, puisque la campagne d'hiver,
00:16:36 la 39e campagne, démarre aujourd'hui, sous fond de crise financière,
00:16:41 et on vous pose la question, allez-vous faire un don aux Restos du Coeur cette année ?
00:16:46 Sur l'application RTL et RTL.fr, vous êtes pour le moment 71% à répondre non.
00:16:52 Je viens de croiser à l'instant dans le couloir le grand chef de cuisine Thierry Marx,
00:16:58 qui est dans RTL, parce qu'il m'a dit "je suis venu parce qu'il faut qu'on parle des Restos du Coeur".
00:17:02 C'est un bel anniversaire, mais c'est aussi un triste anniversaire,
00:17:05 et il y a moins de générosité pour le Resto du Coeur cette année que les années précédentes.
00:17:11 Il peut venir dans le studio, on va en parler dans une vingtaine de minutes,
00:17:15 mais on repart sur le drame de Crépole, Eric.
00:17:18 On est avec Alain, bonjour mon cher Alain. Où êtes-vous mon cher Alain ?
00:17:22 Je suis à Morteau, Eric, bonjour.
00:17:24 À Morteau, le pays de la fameuse saucisse de Morteau ?
00:17:27 Et voilà, le pays de la saucisse de Morteau.
00:17:29 C'est dans quel département Alain, Morteau ?
00:17:31 C'est dans le Doubs, dans le 25.
00:17:33 C'est dans le Doubs, préfecture Besançon ?
00:17:35 Besançon, oui.
00:17:36 Je connais mal le Doubs, il paraît que c'est un des plus beaux départements français.
00:17:40 Très joli, très joli. Valonné, vert, les gens sont gentils, c'est très agréable.
00:17:45 Et que faites-vous comme métier ?
00:17:46 Je suis boucher.
00:17:47 Ah bah donc vous en vendez aussi du Morteau, un peu de la saucisse ici ?
00:17:50 Oui, oui, bien sûr.
00:17:52 Ah, je suis très heureux de vous avoir.
00:17:54 Qu'est-ce que vous pensez de cette affaire de Crépole ?
00:17:58 Comment préserver nos petites villes rurales de l'ensauvagement ?
00:18:02 Crépole, dans la Drôme, 530 habitants et hop, un adolescent poignardé, assassiné, 16 ans,
00:18:08 samedi soir, après une jolie petite fête de village, un bal où les gens s'étaient costumés à biller.
00:18:15 Alain ?
00:18:16 Les usinaires d'avant ont déjà soulevé des points où ils ont entièrement raison.
00:18:20 La justice trop faible, la prison qui fait pas peur, tout ça, c'est déjà du vu et du revu.
00:18:24 Malheureusement, c'est toujours d'actualité.
00:18:26 Après, c'est trop tard, Eric.
00:18:29 C'est trop tard.
00:18:32 On a laissé le verre rentrer dans le fruit.
00:18:34 C'est pas le tout de frotter le fruit pour qu'il reste bruyant.
00:18:36 Pour que le fruit soit sauvé, il faut retirer le verre du milieu.
00:18:39 Comme on vous l'a dit tout à l'heure, Eric, vous avez raison,
00:18:43 que l'auditeur précédent avait manqué de respect à M. Moretti.
00:18:47 Mais moi, j'ai envie de dire à tous ceux qui nous gouvernent, les députés, les sénateurs, tout ça,
00:18:53 c'est pseudo élite, que pour être respecté, il faut déjà être respectable.
00:18:58 Comment voulez-vous respecter des gens qui ont des cocktails molotov de drogue dans les veines,
00:19:04 comme ce cher sénateur ?
00:19:06 Comment voulez-vous respecter un président quand on sait vers qui il a demandé conseil,
00:19:11 pour être sa présence ou non, à la manifestation contre l'antisémitisme ?
00:19:15 - M. Bellatar, vous revenez sur ça.
00:19:18 - Non mais oui, la prison ne fait pas peur, nos gouvernants ne font pas peur non plus.
00:19:24 Mais c'est pourri jusqu'au plus haut sommet de l'État.
00:19:29 Jusqu'au plus haut sommet de l'État, c'est pourri.
00:19:32 Après, si vous voulez, la violence, elle est déjà dans la ruralité.
00:19:36 Elle y est déjà proportionnellement à la population des grandes villes.
00:19:40 On a autant de violence que dans les grandes villes.
00:19:44 - Oui, mais moi, Alain, j'entends souvent des copains un peu parisiens sur les bords,
00:19:49 qui me disent "Ah, Eric, arrête, il y a toujours eu de la violence,
00:19:54 même dans les petits pâtelins dans les années 60-70, il y avait de la violence,
00:19:58 il y avait des blousons noirs, je suis d'accord avec vous Alain,
00:20:03 moi je leur dis "Mais vous êtes fous, j'ai pas de statistiques,
00:20:07 mais enfin, on sent bien que c'est plus la même chose".
00:20:10 - Mais c'est plus du tout la même chose.
00:20:12 Avant, j'ai fait des balles quand j'étais jeune, j'ai 52 ans,
00:20:14 je les allais dans des balles, on se frictionnait un coup les oreilles
00:20:17 et puis on finissait au coin du comptoir tous ensemble à boire une bière.
00:20:20 Mais il n'y avait pas de couteau de 20 cm, il n'y avait rien de tout ça,
00:20:23 on y allait et c'était une claque dans la figure et puis voilà, ça s'arrêtait là.
00:20:26 Maintenant, ce n'est pas une rique ce qui s'est passé, c'est une attaque, c'est un attentat.
00:20:31 Vous savez ce que j'attends là, M. Eric ?
00:20:34 Moi j'attends plusieurs choses.
00:20:35 J'attends que nos chers députés fassent une minute de silence pour ce jeune Thomas.
00:20:39 J'attends que M. Mbappé prenne la parole et dise qu'il a mal à sa France pour ce jeune Thomas.
00:20:44 Comme l'avait droit aussi la petite Lola qui s'est fait tuer,
00:20:47 qui n'a pas eu sa minute de silence non plus,
00:20:49 qui n'a pas eu le commentaire de M. Mbappé comme quoi il avait mal à sa France.
00:20:54 On n'a pas entendu M. Omar Sy, là, dernièrement, ces derniers jours.
00:20:58 Où sont ces gens-là ? Pourquoi ils se permettent de la ramener pour la mort de Nael ?
00:21:02 C'est triste que le petit Nael soit mort, mais il a cherché !
00:21:06 - Mais on ne peut pas demander en même temps, Alain, je comprends ce que vous dites,
00:21:11 mais on ne peut pas demander à des joueurs de foot de réagir dans telle situation et pas dans celle-là, etc.
00:21:21 - Eh bien, Eric, ou ils réagissent ou ils ne réagissent pas du tout.
00:21:26 Après, je vais vous dire un truc, la gendarmerie, la police, tout ça, manque cruellement de moyens.
00:21:32 Moi je fais du tir sportif. Je tire régulièrement avec des agents, avec des policiers.
00:21:37 Mais les mecs, ils sont à la veille du burn-out. Voilà des gens, tous les matins quand ils partent,
00:21:43 ils n'ont aucune certitude de rentrer chez eux le soir et de revoir leur famille.
00:21:48 Parce qu'ils n'ont pas de moyens. Parce qu'ils ne sont pas non plus soutenus par leur hiérarchie.
00:21:52 Comment voulez-vous qu'ils soient soutenus par M. Dupond-Moretti,
00:21:55 alors que M. Dupond-Moretti est justiciable en ce moment ?
00:21:59 La France marche sur la tête. Le ministre de la Justice, on le laisse ministre de la Justice,
00:22:04 même s'il est présumé innocent, mais il est toujours en poste ministre de la Justice,
00:22:08 alors qu'il est sur le banc des accusés.
00:22:10 Vous ne trouvez pas qu'il y a quand même quelque chose qui marche à l'envers dans notre pays ?
00:22:14 Si, mon cher Alain, je ne devrais pas vous répondre, mais si.
00:22:19 Moi je ne suis pas adepte du "tous pourris".
00:22:22 Je sais qu'il y a énormément de parlementaires qui sont des gens fabuleux, des ministres qui sont des gens sérieux.
00:22:28 Mais vous avez raison, ça c'est tout à fait singulier et paradoxal.
00:22:32 Et je suis assez d'accord quand vous parlez du verre qui est dans le fruit.
00:22:35 Ça va être très compliqué, très très compliqué de retrouver la douceur de vivre,
00:22:41 la sérénité qui prévalait jadis dans nos petits terroirs de France.
00:22:45 J'ai l'impression qu'une page s'est tournée.
00:22:47 Bon, on peut continuer à vivre, mais ce n'est plus du tout la même chose.
00:22:51 A tout de suite, mesdames, messieurs. Nous prendrons dans un instant Baptiste, qui nous appelle de Gironde.
00:22:56 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:23:01 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:23:06 Après le drame de Crépole, samedi soir, un adolescent de 16 ans, Thomas, mort poignardé,
00:23:11 huit autres personnes ont été blessées. C'était un bal.
00:23:14 Le bal de l'hiver à Crépole, dans la Drôme, 530 habitants.
00:23:18 Et voilà, ils ont été attaqués par des gens des cités voisinantes, sans doute,
00:23:24 et qui sont venus les attendre au moment de la fin du bal.
00:23:29 Avec des armes et des couteaux. Beaucoup de réactions au 3210.
00:23:33 Baptiste, Véronique, tiens, je vous prends tous les deux.
00:23:36 Baptiste et Véronique, bonjour.
00:23:38 - Bonjour Eric. - Bonjour Lisa Marie.
00:23:40 - On commence avec Baptiste pour commencer.
00:23:43 Quelle est votre réaction suite à cette flambée de violence dans cette petite commune ?
00:23:48 - Malheureusement, c'est un constat que je fais exactement pareil dans ma commune.
00:23:56 Moi, je suis premier agent au maire de ma commune, dans une commune de Gironde.
00:24:01 3000 habitants, donc un peu plus que Crépole, mais pour autant, on est quand même sur l'aspect rural.
00:24:07 Malheureusement, l'ensauvagement, en fait, il existe depuis...
00:24:11 Moi, je l'ai vu venir depuis 5-6 ans.
00:24:13 Ça fait 11 ans que je suis sur ma commune, ça fait 5-6 ans que je le vois arriver.
00:24:17 Alors, comme disaient Grégory et Eddy, ils ont bien donné sur l'aspect de la justice,
00:24:24 parce qu'en fait, quand il arrive des drames comme ça, on regarde surtout sur le vecteur qui ne répond plus,
00:24:30 c'est-à-dire vraiment au niveau de la justice qui ne répond pas,
00:24:33 et qui fait que du coup, les jeunes se sentent intouchables.
00:24:37 Clairement, disons-le.
00:24:39 Et en fait, c'est qu'il y a une répercussion sur des grands frères et du moyen aux plus petits.
00:24:43 Quand je vois, j'ai été amené à intervenir dans une des écoles publiques de ma commune,
00:24:51 un enfant de 7 ans vient avec un couteau à l'école.
00:24:54 Parce que, entre guillemets, le "grand frère" du collège d'une commune avoisinante faisait la même chose,
00:25:03 et parce qu'il fait du trafic de cigarettes ou du trafic de drogue, déjà à 11-12 ans,
00:25:09 et que c'était déjà quelque chose d'amené par encore...
00:25:13 Mais que font les parents quand un gamin vient avec un de 7 ans ?
00:25:16 Exactement, merci, ils vont me le retirer de la bouche.
00:25:18 Et en fait, c'est ça sur laquelle je voulais en venir.
00:25:21 C'est qu'en fait, la justice, on leur tire un bal réel dessus,
00:25:25 et je suis totalement d'accord avec là-dessus, sur le fait que ce soit laxiste.
00:25:30 Mais il ne faut pas non plus ignorer le commencement, en fait.
00:25:35 Le commencement de ce pourquoi les enfants sont amenés à faire cela.
00:25:40 C'est-à-dire que quand je reçois les parents dans le bureau de la mairie,
00:25:45 et que c'est limite l'enfant qui est la victime,
00:25:51 là, sur Adonis, le petit enfant qui est venu à 7 ans,
00:25:57 qui est venu...
00:25:59 - Avec son couteau à l'école ?
00:26:01 - Avec son couteau à l'école, les parents...
00:26:03 - En CP ou en CE1 ?
00:26:05 - Voilà, c'est ça.
00:26:06 Et donc en gros, les parents, c'était "non mais vous lui allez retirer,
00:26:09 alors que c'est à lui, vous n'avez pas le droit de le retirer".
00:26:11 Non mais pardon !
00:26:12 - Non, non, non, c'est pas vrai.
00:26:13 Baptiste, les parents du gamin de 7 ans vous ont dit
00:26:16 "vous n'avez pas le droit de prendre ce couteau, il lui appartient, il nous appartient".
00:26:20 - Parce qu'en fait, le couteau pour eux, leur enfant,
00:26:25 c'est le petit enfant modèle, et il ne fera jamais de mal à qui que ce soit.
00:26:31 Et donc, entre guillemets, il a amené un couteau,
00:26:33 ce n'est pas forcément sécuritaire, mais il ne fera rien.
00:26:35 - Rendez-le pour le service à la maison, il manquera.
00:26:38 - Attendez, Baptiste, Eddy de Chartres qu'on a eu tout à l'heure,
00:26:42 vous ne m'avez pas parlé des parents, vous Eddy,
00:26:46 vous avez eu une très bonne analyse tout à l'heure,
00:26:48 vous qui avez fait 15 fois de la prison pour des vols, etc.
00:26:52 Vous, vous n'avez pas parlé des parents.
00:26:55 Et pourtant, vous m'avez dit "après toutes ces années de prison,
00:26:59 j'ai tout arrêté, j'ai des enfants, je suis rentré dans le rang,
00:27:02 et maintenant quand ma fille de 17 ans sort en boîte de nuit,
00:27:05 je ne suis pas rassuré, je suis très content qu'il y ait des cousins qui sont avec elle".
00:27:08 Bon, mais il y a des parents qui ne sont pas sérieux, Eddy ?
00:27:11 - Tout à fait, moi je suis de la DAS, donc je n'ai pas eu de parents,
00:27:14 donc c'est la petite excuse qu'on me donne.
00:27:17 Mais moi, mes enfants, je ne voulais pas qu'ils aient le même parcours que moi,
00:27:19 mais les gendarmes aujourd'hui quand ils me voient,
00:27:21 ils me disent en tout cas "tes enfants, chapeau".
00:27:23 Là, je suis fier quand ils me disent ça,
00:27:24 parce que moi si j'aurais voulu, mes enfants, ça serait des...
00:27:27 ils auraient fait le même...
00:27:28 Non, non, ce n'était pas concevable pour moi,
00:27:30 je ne voulais pas qu'ils prennent mes enfants en grippe,
00:27:32 ni même que mes enfants aient une autre vie que moi.
00:27:34 Il y a beaucoup de gens qui m'ont tourné le dos parce que j'étais un voleur.
00:27:37 Et ils avaient raison, parce que j'étais incurable.
00:27:40 Mais aujourd'hui, que je suis repenti, j'aimerais justement,
00:27:42 j'aimerais tellement donner, justement, pour les gendarmes et pour la police, petit père,
00:27:46 un jour ils vont démissionner,
00:27:49 et justement, là, on ne sera que le point de non-retour.
00:27:51 Aujourd'hui, il faudrait qu'on fasse un bisou à nos policiers, à nos gendarmes,
00:27:55 et puis qu'on les soutienne un peu plus.
00:27:57 Non, il faut les soutenir.
00:27:59 Ils attrapent un gars, ils perdent du temps avec des avocats.
00:28:02 Non, quand il prend sa grande vie, il ne devrait pas avoir besoin d'avocat.
00:28:04 Paf ! Paf ! Tu l'emmènes en prison directement.
00:28:07 L'avocat, il est malade, il fait appel,
00:28:11 c'est renouvelé, il repasse en tribunal dans deux ans.
00:28:13 Mais non, mais non.
00:28:14 - Moi, je suis comme vous. L'autre jour, je suis allé à un match de rugby
00:28:17 pendant la Coupe du Monde, là, au Stade de France.
00:28:19 Il y avait des policiers à tous les angles, tous les coins.
00:28:22 Les gens râlaient, oui, ils demandaient des papiers, vous savez,
00:28:24 pour l'accès au Stade de France. Ils fouillaient, etc.
00:28:26 Il y avait beaucoup de spectateurs qui râlaient.
00:28:29 Moi, je me suis dit, ce n'est pas possible la vie des policiers,
00:28:32 tout le temps à se faire insulter, etc.
00:28:34 Et à chaque croisement, je criais, "Bravo, merci la police, merci la police,
00:28:38 n'en revenez pas !"
00:28:39 Les gars se retournaient vers moi, la nuit était tombée,
00:28:42 à bord du Stade de France.
00:28:44 "Merci la police !"
00:28:45 Et il y a deux, trois types derrière moi qui reprenaient.
00:28:47 Vous avez raison, de temps en temps, il faut leur dire,
00:28:50 à ceux qui sont sur le terrain, qu'ils ont une vie épouvantable.
00:28:53 - Ah oui, super.
00:28:54 Alors, Véronique est avec nous.
00:28:56 Véronique, bonjour.
00:28:57 - Bonjour, Éric.
00:28:58 - Vous êtes prof, vous savez que dans une minute,
00:29:00 on va continuer à parler sans doute de ce qui s'est passé
00:29:03 dans cette petite commune de la Drôme,
00:29:05 mais on va parler d'une autre histoire,
00:29:07 des parents qui, à l'école, alors là, c'est l'antithèse,
00:29:11 qui sont trop présents, qui s'en prennent,
00:29:13 qui portent plainte contre un prof, une maîtresse d'école,
00:29:17 - Une enseignante.
00:29:18 - Une enseignante.
00:29:19 Vous allez voir, cette histoire est absolument incroyable, Véronique.
00:29:21 Je vous dis ça parce que vous êtes prof.
00:29:23 - Non, non, je ne suis pas prof,
00:29:25 mais j'étais présidente d'une association de parents d'élèves
00:29:27 et j'ai élevé six garçons.
00:29:28 - Ah, ben voilà, vous avez été présidente d'une association
00:29:31 de parents d'élèves, précisément.
00:29:33 Restez avec nous, ma chère Véronique, à tout de suite.
00:29:52 - On a parlé de cette petite commune, Crépole.
00:29:55 J'aimerais qu'on parle d'une autre histoire,
00:29:57 l'Isa Marie, qui s'est déroulée dans le département du Tarn.
00:30:00 - Oui, dans l'école Victor Hugo de Groyer.
00:30:03 Alors, début octobre, dans une classe agitée,
00:30:05 plusieurs élèves se lancent des gommes à bout de nerfs.
00:30:09 L'enseignante rappelle un de ses élèves à l'ordre
00:30:13 et il lui aurait répondu qu'il n'avait pas jeté la gomme,
00:30:16 mais qu'il l'avait donnée à son camarade.
00:30:18 Alors, l'institutrice a voulu lui montrer la différence
00:30:21 entre passer et jeter.
00:30:23 Elle a donc jeté un stylo sur le bureau de l'élève.
00:30:26 Ce stylo a rebondi et il a fini sa course
00:30:29 sur les lunettes de l'enfant.
00:30:31 Je précise qu'il n'a pas été blessé, il n'y a pas eu de casse.
00:30:34 - Même les lunettes n'ont pas été abîmées ?
00:30:36 - Non, absolument pas.
00:30:37 Sauf que le soir en rentrant, cet élève a raconté
00:30:40 ce qui s'était passé à ses parents.
00:30:42 Et là, les parents ont décidé de porter plainte.
00:30:44 L'enseignante a donc été convoquée au commissariat,
00:30:46 puis par l'académie du Tarn, ça c'était mercredi dernier.
00:30:50 Et à l'issue de cet entretien qui a duré plus d'une heure,
00:30:53 elle a fait un malaise.
00:30:55 L'enseignante est actuellement arrêtée pour accident de travail.
00:30:58 Les professeurs du Tarn sont en grève aujourd'hui
00:31:01 en soutien à leur consoeur.
00:31:03 - Véronique, bonjour Véronique.
00:31:05 - Oui, bonjour Eric.
00:31:07 - Donc vous, vous êtes ancienne présidente
00:31:10 d'une association de parents d'élèves, c'est ça ?
00:31:12 - Oui, oui.
00:31:13 - Franchement, il y a des parents qui abusent, non ?
00:31:17 - Écoutez, je dirais bienvenue en absurdi.
00:31:20 On a le problème aujourd'hui,
00:31:23 et votre sujet de maintenant rejoint le sujet que vous avez eu tout à l'heure,
00:31:27 où aujourd'hui on a des parents qui ne comprennent pas
00:31:30 que l'éducation c'est de former leurs enfants à la vie.
00:31:34 Alors s'il faut porter plainte parce que le gamin a reçu
00:31:36 de manière malencontreuse un stylo dans sa lunette,
00:31:39 ils n'ont pas fini de porter plainte.
00:31:41 Parce qu'il va y avoir d'autres choses plus graves dans sa vie.
00:31:44 Et on a le problème où effectivement, il n'y a plus d'autorité.
00:31:48 Les parents ne savent plus lever leurs enfants,
00:31:50 il n'y a plus aucune autorité, il faut tout leur passer.
00:31:52 Donc on a des gamins qui sont odieux.
00:31:54 Et on a également un pays où toutes les personnes qui représentent l'autorité
00:31:58 ne sont pas soutenues par leur hiérarchie.
00:32:00 Donc conclusion, on en arrive à aujourd'hui, c'est quoi ?
00:32:03 C'est le bordel.
00:32:05 Parce que l'autorité c'est quoi ? C'est la rigueur, c'est le respect,
00:32:08 c'est la cohérence, c'est la cohésion.
00:32:10 Et ce qu'on a plus.
00:32:12 Donc tout le monde fait tout et n'importe quoi.
00:32:14 Moi, en association de parents d'élèves,
00:32:16 j'étais présidente de collège, lycée, primaire, etc.
00:32:19 On avait effectivement des parents.
00:32:21 Alors en général, au début d'année, on vote.
00:32:23 Je peux vous assurer que tous les parents ne votent pas.
00:32:25 Mais c'est ceux qui ne votent pas qui viennent vous voir en vous disant
00:32:28 "il y a ça, il y a ça, il y a ça".
00:32:30 C'est-à-dire que déjà, ceux qui ne se comportent pas
00:32:32 comme des parents intéressés par l'école,
00:32:35 qui sont les premiers à venir râler parce qu'il y a des choses qui ne vont pas.
00:32:38 Et je peux vous assurer que ceux qui venaient râler
00:32:40 et qui avaient tous des petits anges
00:32:42 et que c'était soi-disant les profs qui n'étaient pas gentils,
00:32:44 ce n'étaient pas ceux qui levaient le mieux leurs enfants.
00:32:47 Loin de là.
00:32:49 - Je suis d'accord avec vous.
00:32:51 Ce qui est terrible dans cette affaire de profs,
00:32:54 c'est qu'on en est à la lâcheté.
00:32:57 C'est la relative lâcheté de l'institution Éducation Nationale.
00:33:02 Ils sont tellement paranoïaques,
00:33:04 ils ont tellement peur de se prendre un bas de buzz
00:33:07 dans les médias locaux, etc.
00:33:09 Que la prof, ayant eu un dépôt de plainte contre elle,
00:33:12 on va la convoquer et là on va...
00:33:14 Pouah ! On va la passer au crible, Lisa Marie.
00:33:17 - Je vous propose d'écouter le délégué du personnel, Thomas Verdier,
00:33:21 qui a accompagné cette enseignante et qui raconte.
00:33:25 - Le geste malheureux, c'est ce gilet de stylo qui,
00:33:28 sur la table, il n'est pas en direction de l'enfant,
00:33:30 mais il rebondit sur l'enfant, mais qui n'est pas blessé.
00:33:33 Donc c'est un fait qui n'aurait pas dû se produire,
00:33:36 mais qui peut arriver, malheureusement.
00:33:38 - La collègue a été convoquée à la gendarmerie
00:33:40 avec une prise d'ADN, une prise d'empreintes,
00:33:43 les photos, enfin...
00:33:45 C'est quand même énorme pour ce qui se passe.
00:33:48 - Ils ont pris son ADN, quand même, la prof.
00:33:52 - C'est une grande criminelle.
00:33:55 - Véronique.
00:33:57 - On a un jeune qui a été tué,
00:33:59 et on enquiquine la police, les gendarmes,
00:34:01 pour prendre un ADN d'un prof qui a juste envoyé un stylo
00:34:04 qui malencontreusement dit
00:34:06 "Non mais à un moment donné..."
00:34:08 La descente aux enfers de notre pays, c'est ça.
00:34:10 C'est la lâcheté.
00:34:12 Alors en fait, en France, on a quoi ?
00:34:14 On a des traîtres, qui sont en train,
00:34:16 effectivement des traîtres à la France,
00:34:18 qui sont en train d'indoctriner des jeunes
00:34:20 en leur disant "Ouais, la police tue les occidentaux,
00:34:22 ils vous ont colonisés, il faut les supprimer,
00:34:24 c'est des salopards, machin."
00:34:26 Et on a à la tête de pays des lâches.
00:34:28 Donc on fait quoi ?
00:34:30 Le problème, c'est qu'à force de vouloir éviter la guerre civile,
00:34:32 on va droit vers la guerre tout court.
00:34:34 Et les Français vont plus supporter ça.
00:34:36 Ils en ont marre.
00:34:38 - On ne peut plus tellement être courageux aujourd'hui,
00:34:40 parce que, regardez, c'est compliqué d'être courageux.
00:34:42 C'est compliqué de dire
00:34:44 "Cette professeure,
00:34:46 cette institutrice,
00:34:48 ce qu'elle a fait est anodin,
00:34:50 ne mérite pas un dépôt de plainte."
00:34:52 Ça ne marche pas comme ça.
00:34:54 Il faut un dépôt de plainte.
00:34:56 Si on ne va pas jusqu'au bout de la procédure,
00:34:58 il y aura peut-être dans un second temps
00:35:00 des gens qui diront "C'est une honte."
00:35:02 "On a abandonné cet élève
00:35:04 qui s'est pris un stylo dans le front."
00:35:06 Peut-être.
00:35:08 - Mais Eric, c'est simple.
00:35:10 Vous êtes dans une école,
00:35:12 ça ne vous plaît pas, le prof ne vous plaît pas.
00:35:14 Vous faites quoi ?
00:35:16 Moi j'ai eu le cas d'un enfant qui était dans une maternelle
00:35:18 où j'ai changé d'école.
00:35:20 Les écoles de la République ne vous plaisent pas.
00:35:22 Mais vous avez des écoles privées.
00:35:24 Le pays, la France, ne vous plaît pas.
00:35:26 Mais vous avez d'autres pays.
00:35:28 À un moment donné, quand on veut profiter d'un pays,
00:35:30 quand on veut profiter de tout ce qu'il vous offre,
00:35:32 quand on a l'éducation gratuite,
00:35:34 je suis désolée de vous le dire,
00:35:36 on se tait.
00:35:38 - Mais là, Véronique, vous sous-entendez
00:35:40 que les parents de ce gamin
00:35:42 viennent d'arriver en France ou bien sont étrangers
00:35:44 ou bien sont immigrés.
00:35:46 - Non, pas du tout.
00:35:48 - Si ce pays ne vous plaît pas, partez ailleurs.
00:35:50 - C'est un exemple. L'école ne vous plaît pas,
00:35:52 vous allez dans une autre école.
00:35:54 Le boucher ne vous plaît pas, vous allez dans un autre boucher.
00:35:56 Le magasin ne vous plaît pas, la France ne vous plaît pas,
00:35:58 vous voyez, moi je suis assez pragmatique.
00:36:00 Vous êtes à un endroit, vous êtes quelque part
00:36:02 et ça ne vous plaît pas, vous avez la possibilité
00:36:04 de changer, vous changez plutôt que de râler
00:36:06 et de faire, et de porter plainte
00:36:08 et machin, enfin à un moment donné
00:36:10 il faut arrêter quoi. Moi mes enfants
00:36:12 ont été dans l'école publique,
00:36:14 effectivement des fois j'ai eu des profs qui ne convenaient pas.
00:36:16 Et si vraiment c'était
00:36:18 dramatique, je ne serais pas allée porter plainte,
00:36:20 j'aurais changé d'école et puis c'est tout.
00:36:22 - Alors Nicolas nous appelle au 3210, Véronique
00:36:24 restez avec nous. Bonjour mon cher Nicolas.
00:36:26 Véronique était dans la région du Mans.
00:36:28 Où est-ce que vous êtes vous Nicolas ? - Je suis en Vendée.
00:36:30 Bonjour Monsieur Brunet. - En Vendée, bonjour.
00:36:32 Et vous êtes prof d'histoire-géo et je vous reconnais
00:36:34 et on s'est déjà parlé.
00:36:36 - Et oui. - Alors,
00:36:38 votre collègue... - Avec moi, à côté de moi.
00:36:40 - Comment ? - À côté de moi j'ai mon collègue
00:36:42 qui est responsable de la vie scolaire.
00:36:44 On écoute votre émission et nous sommes tous les deux
00:36:46 sidérés, outrés par ce qui se passe
00:36:48 et c'est le lot de notre métier.
00:36:50 Quelle honte, mais quelle honte
00:36:52 dans quel pays vit-on. Moi vous voyez,
00:36:54 j'ai pas mal à l'étranger dans des pays en développement.
00:36:56 On est vus dans ces pays-là comme des pays
00:36:58 en déclin, comme des sociétés
00:37:00 en décadence. C'est le mot qu'ils utilisent pour parler
00:37:02 de la France. Mais vous vous rendez compte
00:37:04 du niveau
00:37:06 de bassesse de cette famille qui au lieu
00:37:08 de s'occuper, d'éduquer son gamin,
00:37:10 préfère aller emmerder les autorités compétentes.
00:37:12 Quelle honte du rectorat, quelle honte de ces
00:37:14 inspecteurs qui confondent
00:37:16 pédagogie et démagogie
00:37:18 et qui préfèrent emmerder un enseignant qui
00:37:20 travaille pour eux, qui a donné sa vie à l'éducation nationale
00:37:22 plutôt que de convoquer ses parents pour leur dire
00:37:24 à l'origine le problème c'est quoi ?
00:37:26 C'est un gamin qui fout le bazar en cours et qui a le malheur
00:37:28 de répondre à un enseignant. Mais dans quel pays
00:37:30 vit-on ? Sérieusement.
00:37:32 - Je suis même étonné
00:37:34 Nicolas, que les policiers
00:37:36 aient pris cette plainte. Bon, j'imagine
00:37:38 qu'on doit être obligé de prendre une plainte, mais
00:37:40 elle a envoyé un stylo
00:37:42 sur une table en bois
00:37:44 qui a rebondi sur le front
00:37:46 de mon enfant, qui n'a rien,
00:37:48 il a pas du tout été blessé, tout va bien, c'était un petit
00:37:50 stylo, et donc nous déposons plainte
00:37:52 contre l'institutrice ?
00:37:54 - Mais la faute à quoi ?
00:37:56 En 1968, qu'est-ce qu'on disait ? Il est interdit
00:37:58 d'interdire toutes ces décennies
00:38:00 d'éducation où on faisait des
00:38:02 enfants des merveilles du monde, où il ne faut rien leur dire
00:38:04 que l'élève est au même niveau que l'enseignant
00:38:06 toutes ces espèces de philosophies
00:38:08 positivistes, bienveillantes, accueillantes
00:38:10 où on fait un permanence bête sur les gamins
00:38:12 sur le même qui est l'égalité entre les enseignants et les adultes
00:38:14 c'est insupportable et on en paye des pots café !
00:38:16 - Et je vais vous dire que
00:38:18 c'est les 68ards eux-mêmes
00:38:20 qui maintenant n'ont plus 20 ans
00:38:22 qui sont les premiers à
00:38:24 réprouver et à remettre en cause
00:38:26 ce qu'ils ont voulu imposer dans les années
00:38:28 70, parce que les 68ards
00:38:30 c'est devenu des réacs maintenant !
00:38:32 Des réactionnaires qui ne supportent plus
00:38:34 ce monde !
00:38:36 En tout cas celui qu'ils ont imaginé
00:38:38 au sortir des années 60.
00:38:40 Bon, les amis, c'était
00:38:42 formidable de vous entendre sur ce sujet
00:38:44 on est tous assez convergents
00:38:46 il n'y a pas vraiment beaucoup d'opposition sur ce thème
00:38:48 On se retrouve dans une poignée de secondes
00:38:52 avec qui ? Qui sera avec nous ?
00:38:54 On ira voir
00:38:56 on ira voir, je ne sais pas,
00:38:58 Victor, vous êtes là mon petit Victor ?
00:39:00 - Je suis là, bonjour Eric, bonjour à tous !
00:39:02 - Ça se passe bien au Standard ?
00:39:04 - Ça se passe très bien, on a beaucoup d'appels et puis alors on a une visite
00:39:06 en régie, on a une
00:39:08 stagiaire de 3ème qui nous rend visite
00:39:10 - Ah bonjour, comment s'appelle-t-elle ?
00:39:12 - Elle s'appelle Pauline - Bonjour Pauline, bienvenue dans la régie
00:39:14 des auditeurs ont la parole
00:39:16 ici c'est la seule émission 100%
00:39:18 démocratique du monde de la radio
00:39:20 c'est pas moi le patron, c'est les auditeurs
00:39:22 voilà ma petite Pauline, à tout de suite
00:39:24 Eric Brunet vous donne la parole
00:39:26 sur RTL
00:39:28 13h, 14h30
00:39:30 les auditeurs
00:39:32 ont la parole avec Eric Brunet
00:39:34 sur RTL
00:39:36 - Les auditeurs ont la parole et Victor, le roi
00:39:38 du Standard a la parole, bonjour mon
00:39:40 Victor, rebonjour - Rebonjour Eric
00:39:42 - Bon, on a beaucoup d'appels paraît-il
00:39:44 autour des Restos du Coeur
00:39:46 - Et oui, on a beaucoup d'appels par rapport
00:39:48 à cette 39ème campagne des Restos du Coeur
00:39:50 qui est lancée aujourd'hui, d'ailleurs le président des Restos du Coeur
00:39:52 sera l'invité de Julien Seyer ce soir
00:39:54 à 18h15 et on va
00:39:56 commencer avec Justine qui a donné
00:39:58 beaucoup au collecte des Restos du Coeur
00:40:00 - Merci Victor, bonjour Justine
00:40:02 - Oui, bonjour Eric - Alors vous
00:40:04 vous donnez depuis des années
00:40:06 c'est ça ? - Depuis longtemps
00:40:08 oui, depuis très longtemps, dès qu'il y a une
00:40:10 collecte alimentaire qui est organisée
00:40:12 et je donne
00:40:14 alors pas sous forme d'argent
00:40:16 encore moins maintenant parce que c'est difficile
00:40:18 je vous le cache pas, même pour nous
00:40:20 voilà, mais quand je fais mes
00:40:22 courses, je prends des choses en plus
00:40:24 pour des gens qui sont dans le
00:40:26 besoin, donc ça peut être du lait pour
00:40:28 bébés, ça peut être des petits pots, ça peut être
00:40:30 des conserves de légumes, enfin tout
00:40:32 ce dont ils ont besoin - Vous êtes dans
00:40:34 quelle région ma chère Justine ?
00:40:36 - Je suis en Bourgogne - En Bourgogne
00:40:38 dans quelle ville ?
00:40:40 - Près de Mâcon - Ah Mâcon, c'est joli
00:40:42 c'est très beau Mâcon
00:40:44 vous savez que cette année
00:40:46 c'est pas la fête au village comme on dit
00:40:48 parce que
00:40:50 les dons
00:40:52 ont été moindres
00:40:54 que les années précédentes - Oui
00:40:56 la vie est difficile, c'est ce que je disais
00:40:58 moi je peux pas donner d'argent
00:41:00 parce que voilà, mais j'essaie de
00:41:02 donner autrement parce qu'il y a des gens qui sont bien
00:41:04 plus dans le besoin que moi
00:41:06 et voilà
00:41:08 - Est-ce que quand on est dans une petite ville
00:41:10 comme vous, c'est ce que vous sembliez dire
00:41:12 est-ce qu'on
00:41:14 c'est les voisins, c'est les amis, est-ce qu'on
00:41:16 les connaît ceux qui vont
00:41:18 au resto du coeur ?
00:41:20 - Oui, on les côtoie forcément
00:41:22 plus que dans une grande ville
00:41:24 même s'ils le disent pas forcément
00:41:26 parce que certains
00:41:28 ont un gros sentiment de honte de devoir
00:41:30 y aller, mais je suis
00:41:32 sûre qu'on en côtoie sans même le savoir
00:41:34 - Oui, je sais
00:41:36 qu'il y a de plus en plus par exemple d'étudiants
00:41:38 là je parle des grandes villes, il y a de plus en plus
00:41:40 d'étudiants qui vont au resto du coeur
00:41:42 parce que c'est dur de
00:41:44 se nourrir tous les jours - Ou des retraités
00:41:46 la vie est dure - Vous le disiez Eric
00:41:48 les restos du coeur font face à une
00:41:50 crise financière, ils doivent refuser
00:41:52 des demandeurs par
00:41:54 manque de denrées
00:41:56 on se rappelle il y a début septembre
00:41:58 le président des restos du coeur avait alerté
00:42:00 sur TF1 de la situation grave
00:42:02 on se rappelle aussi que Bernard Arnault a fait un don
00:42:04 de 10 millions d'euros
00:42:06 mais ça ne suffit pas et les restos
00:42:08 peinent encore à subvenir aux besoins
00:42:10 de tous ceux qui réclament
00:42:12 - Il y a les dons, mais les acteurs importants
00:42:14 c'est la grande distribution, souvent
00:42:16 quand la grande distribution avait des stocks
00:42:18 pour X raisons trop importants
00:42:20 - Ça continue, il y a de grandes
00:42:22 enseignes qui travaillent avec les restos du coeur
00:42:24 et qui leur donnent, et puis maintenant
00:42:26 il va y avoir la campagne d'hiver
00:42:28 où on va pouvoir nous aussi donner
00:42:30 on a l'enfer dans nos courses
00:42:32 - Justine, j'imagine qu'il y a beaucoup de bénévoles
00:42:34 qui doivent être un peu démoralisés de voir
00:42:36 qu'on est obligé de refuser
00:42:38 des repas parce qu'il n'y a pas assez
00:42:40 - Alors, j'entendais
00:42:42 un reportage sur votre antenne ce matin
00:42:44 on entendait quelqu'un
00:42:46 refuser la prise en charge
00:42:48 d'une personne, je me dis mais ça doit tordre le ventre
00:42:50 alors bien plus encore pour le bénéficiaire
00:42:52 enfin qui ne sera même pas bénéficiaire
00:42:54 mais je ne sais pas comment ils font
00:42:56 pour refuser, enfin je comprends qu'ils le fassent
00:42:58 mais humainement
00:43:00 c'est terrible - Un crève-coeur
00:43:02 paraît-il, c'est un crève-coeur pour ces bénévoles
00:43:04 qui sont là au contact des populations
00:43:06 fragilisées et qui viennent demander un repas
00:43:08 il paraît que c'est terrible pour eux
00:43:10 merci Justine de ces
00:43:12 quelques instants passés avec nous
00:43:14 Justine c'est une femme exemplaire
00:43:16 parce que de sa façon, elle aide
00:43:18 depuis des années et des années, quand elle va faire des courses
00:43:20 elle achète toujours un peu plus pour
00:43:22 les restos. 32e campagne qui
00:43:24 commence aujourd'hui. Jean-Alphonse
00:43:26 Richard vient d'entrer dans le studio
00:43:28 Bonjour Jean-Alphonse - Bonjour mon cher Eric
00:43:30 14h30, l'heure du crime - L'heure du crime, écoutez
00:43:32 je vais vous reparler de l'assassinat de
00:43:34 Kennedy, 60 ans jour pour jour
00:43:36 aujourd'hui, c'était le 22 novembre
00:43:38 63 à Dallas à 12h30
00:43:40 le président a été assassiné
00:43:42 deux balles dans la tête, c'est la partie
00:43:44 2 aujourd'hui de notre enquête
00:43:46 après les ombres de Dallas que je vous racontais
00:43:48 hier, je vais vous raconter aujourd'hui les ombres de
00:43:50 Washington, comment l'Amérique va se retrouver
00:43:52 face à une énigme, à une enquête qui va
00:43:54 patauger beaucoup de rumeurs
00:43:56 beaucoup d'interprétations, beaucoup d'imprécisions
00:43:58 beaucoup de mensonges aussi, il faut bien le dire
00:44:00 un tireur, l'IRV
00:44:02 Oswald, mais était-il vraiment
00:44:04 le seul tireur ? Pourquoi pas deux ?
00:44:06 La mafia dont on va parler
00:44:08 Fidel Castro, la CIA
00:44:10 l'armée, même américaine, qui va être soupçonnée
00:44:12 d'avoir fomenté un complot contre
00:44:14 Kennedy. Complot ou pas complot ?
00:44:16 Toutes ces questions, elles sont sur la table
00:44:18 de l'heure du crime et ça sera à 14h30
00:44:20 tout de suite. - Bien ! Dans
00:44:22 un instant, c'est l'auditeur du bout du monde,
00:44:24 l'auditrice du bout du monde
00:44:26 pour tout vous dire et je vais vous donner un indice
00:44:28 je crois qu'il est un petit peu
00:44:30 facile, mais je le dis quand même, meubles
00:44:32 en kit. - Meubles en kit pour trouver
00:44:34 la destination, je crois
00:44:36 que j'ai trouvé ! - Et vous nous écrivez
00:44:38 sur l'application RTL pour en porter
00:44:40 le lit du retard de cette destination
00:44:42 Où allons-nous mesdames, messieurs ?
00:44:44 Indice, meubles, en kit, à tout de suite !
00:44:46 RTL
00:44:48 RTL
00:44:50 RTL
00:44:52 RTL, il est 14h01
00:44:54 RTL, il est 14h01
00:44:56 RTL, il est 14h01
00:44:58 Tout de suite, le rappel des titres
00:45:00 avec Lisa Marie Marques,
00:45:02 bonjour, rebonjour Lisa Marie,
00:45:04 Sandrine Jossot, députée qui
00:45:06 accuse le sénateur Joël Guerriot
00:45:08 de l'avoir droguée, Sandrine Jossot
00:45:10 ne devrait pas revenir sur les bancs de l'Assemblée
00:45:12 nationale avant quelques jours. - Son avocate
00:45:14 maître Julia Minkowski était
00:45:16 l'invitée de RTL midi,
00:45:18 elle est revenue sur l'état d'esprit de sa cliente
00:45:20 très affectée, très anxieuse,
00:45:22 elle a un sentiment de trahison total
00:45:24 car elle connaissait le sénateur depuis
00:45:26 10 ans. Joël Guerriot a été
00:45:28 mis en examen vendredi soir.
00:45:30 Ce soir, l'équipe de France de football
00:45:32 affronte la Grèce à Athènes.
00:45:34 Dernier match des éliminatoires, même si
00:45:36 la France est déjà qualifiée pour l'Euro
00:45:38 2024, qui aura lieu
00:45:40 en juin prochain en Allemagne.
00:45:42 Tout envoie à 20h45
00:45:44 un match à suivre sur RTL bien sûr.
00:45:46 RTL Foot
00:45:48 spéciale équipe de France, dès
00:45:50 20h40. - Musique, vous avez été
00:45:52 plus de 40 000 à les sélectionner
00:45:54 sur RTL.fr
00:45:56 et sur l'application RTL,
00:45:58 on connaît désormais les 5
00:46:00 disques finalistes
00:46:02 du prix de l'album RTL de l'année.
00:46:04 - Et oui, nos 5 finalistes sont
00:46:06 Patrick Bruel, Christophe Maé,
00:46:08 Zao de Sagazan, Oshie et
00:46:10 Kalo Gero. Un jury d'auditeurs
00:46:12 va maintenant choisir l'album
00:46:14 gagnant. Réponse le mois prochain.
00:46:16 - Et on en parle dans quelques minutes. 32 disques
00:46:18 pour réagir. Qui mérite de gagner
00:46:20 selon vous ? Bruel,
00:46:22 Maé, Zao de Sagazan, Oshie,
00:46:24 Kalo Gero. Mais d'abord
00:46:26 un petit point sur la météo dans toute la France.
00:46:28 - Et oui, demain, mercredi, quelques
00:46:30 averses produiront encore sur les Alpes,
00:46:32 le Massif central et les Pyrénées
00:46:34 avec de la neige au-dessus de 1000 mètres.
00:46:36 Des averses également attendues
00:46:38 sur la Corse. Dans les autres régions,
00:46:40 le temps deviendra sec avec
00:46:42 un soleil dominant l'après-midi.
00:46:44 Les températures continuent de baisser.
00:46:46 Le matin, 2 à 7 degrés en général.
00:46:48 9 à 11 près de la Méditerranée.
00:46:50 L'après-midi, 6 à 12
00:46:52 degrés dans la moitié nord. 12 à 15
00:46:54 dans le sud. Et 19 degrés
00:46:56 attendus à Toulon.
00:46:58 - Les auditeurs ont la parole
00:47:00 jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:47:02 - Eric Brunet.
00:47:04 - Alors là, c'est l'auditrice du bout du monde.
00:47:06 Me dit-on, elle s'appelle Hélène.
00:47:08 Et on avait donné un indice pour
00:47:10 gagner le guide du routard.
00:47:12 - L'indice, c'était
00:47:14 meubles en kit. Vous avez deviné ?
00:47:16 - On va demander à Victor.
00:47:18 Est-ce qu'on a eu de bonnes réponses, Victor ?
00:47:20 - On a eu beaucoup de bonnes réponses.
00:47:22 Le tiré au sort s'appelle Gérard.
00:47:24 Il a envoyé un message depuis Saint-Quentin.
00:47:26 - Et alors, quelle est la bonne réponse ? - C'est la Suède !
00:47:28 - C'est la Suède, bien évidemment.
00:47:30 - C'est la Tanne aussi. Enfin, il y a plein de choses.
00:47:32 - Tiens, j'entends Abba
00:47:34 - Abba aussi, pour l'inspirer. - Merci Damien,
00:47:36 le réalisateur Abba.
00:47:38 On aurait pu mettre Mamma Mia,
00:47:40 comme indice. - C'est vrai.
00:47:42 - Allez, c'est parti. Nous allons découvrir,
00:47:44 rencontrer Hélène.
00:47:46 - L'auditeur du bout du monde.
00:47:48 - C'est une auditrice.
00:47:50 Bonjour Hélène. - Bonjour.
00:47:52 - Alors, où êtes-vous en Suède,
00:47:54 ma chère Hélène ? - Alors,
00:47:56 je suis sur la côte ouest, à
00:47:58 Göteborg, qui est la deuxième plus
00:48:00 grosse ville de Suède. - Très bien.
00:48:02 Qu'est-ce que vous voyez quand vous passez
00:48:04 la tête par la fenêtre,
00:48:06 racontez-nous, faites-nous rêver ?
00:48:08 - Alors, je vois
00:48:10 de la nature, pas mal.
00:48:12 Et surtout, le début de l'hiver.
00:48:14 - C'est dédié. - Il commence à faire froid.
00:48:16 - Ah oui. - Oui.
00:48:18 - Quand on va en Suède, on s'arme
00:48:20 et on se prépare pour les hivers
00:48:22 rigoureux, quand même. C'est pas la même chose
00:48:24 qu'à Marseille ou qu'à Bordeaux.
00:48:26 - Ah non, ça n'a rien à voir,
00:48:28 effectivement. C'est plutôt des températures
00:48:30 négatives, avec
00:48:32 de la neige, et voilà,
00:48:34 il fait froid, mais c'est un froid qui est plutôt
00:48:36 sec, donc c'est pas désagréable. - Et Hélène,
00:48:38 pourquoi vous êtes partie, vous expatriée
00:48:40 en Suède, à Göteborg ?
00:48:42 - Alors, j'avais
00:48:44 envie de découvrir
00:48:46 un autre pays, une autre culture,
00:48:48 et voilà, d'avoir
00:48:50 une autre
00:48:52 expérience à l'étranger
00:48:54 et professionnelle aussi,
00:48:56 pour vraiment avoir cette
00:48:58 immersion totale dans un nouveau pays.
00:49:00 - Et alors, qu'est-ce que vous faites en Suède ?
00:49:02 - Alors, je
00:49:04 travaille pour une entreprise qui fabrique de la peinture
00:49:06 en aérosol. - D'accord.
00:49:08 - Dont le siège est en France,
00:49:10 mais ils ont plusieurs filiales en Europe,
00:49:12 dont une à Göteborg, en Suède.
00:49:14 - Bon, alors, racontez-nous un petit peu
00:49:16 la vie. D'abord, les Suédois,
00:49:18 la vie au quotidien, quand on
00:49:20 est une jeune femme comme vous,
00:49:22 on fait la fête, est-ce que c'est une
00:49:24 société qui aime la nuit,
00:49:26 qui aime, je sais pas, la manger,
00:49:28 la restauration ? Comment sont
00:49:30 les Suédois au quotidien ?
00:49:32 - Alors, il faut savoir
00:49:34 que c'est pas comme en France,
00:49:36 où on peut avoir, après le boulot, on va
00:49:38 prendre un verre pour se détendre
00:49:40 de notre journée, etc.
00:49:42 Eux, ils sont plutôt, surtout l'hiver,
00:49:44 à rentrer chez eux,
00:49:46 à être dans leurs petits
00:49:48 cocons, à être tranquille
00:49:50 chez eux. Mais par contre, le
00:49:52 week-end, oui, effectivement, ils sortent pas mal,
00:49:54 y'a une vie nocturne qui a
00:49:56 se développé, surtout là où je suis,
00:49:58 et il faut savoir
00:50:00 qu'ils sortent beaucoup, surtout le week-end,
00:50:02 juste après avoir reçu la paye.
00:50:04 Donc, si on veut rencontrer du monde, c'est
00:50:06 à ce moment-là qu'il faut sortir. - Ha ha, à la fin du mois !
00:50:08 Et dites-moi, on m'a toujours dit que
00:50:10 dans les pays où il fait froid, ça
00:50:12 picole beaucoup, ça boit beaucoup d'alcool,
00:50:14 vrai ?
00:50:16 - Dans ce genre de week-end,
00:50:18 oui, les gens boivent beaucoup. C'est pas
00:50:20 trop sur la longueur, en fait, c'est vraiment
00:50:22 le week-end... - On se met la tête
00:50:24 à l'envers. Qu'est-ce qu'on boit, d'ailleurs ?
00:50:26 Ils boivent quoi, les Suédois, comme
00:50:28 alcool fort ? - Ils boivent...
00:50:30 La ville où je suis,
00:50:32 y'a beaucoup de microbrasseries,
00:50:34 donc beaucoup de bière.
00:50:36 Après, ils aiment beaucoup le vin aussi,
00:50:38 et ensuite, en alcool fort,
00:50:40 ils boivent
00:50:42 de la vodka, y'a aussi un
00:50:44 alcool du Nord qui s'appelle l'aquavit.
00:50:46 - Ah oui, l'aquavit. - Un alcool très fort.
00:50:48 Voilà. - Ils boivent une fois par
00:50:50 mois quand ils ont leur paye.
00:50:52 - C'est un peu
00:50:54 cliché, franchement, c'est un peu cliché, mais c'est un peu
00:50:56 ça, quand même. - Et dites-moi, alors,
00:50:58 qu'est-ce qu'on fait le week-end ? Parce que, quand même, la Suède,
00:51:00 c'est un beau pays
00:51:02 avec un littoral très découpé.
00:51:04 Qu'est-ce qu'on fait le week-end ? On fait du
00:51:06 ski de fond, je sais pas...
00:51:08 Il doit y avoir beaucoup de nature.
00:51:10 - Y'a énormément de nature,
00:51:12 et c'est ce que j'aime beaucoup ici,
00:51:14 c'est qu'en étant en ville,
00:51:16 en 10 minutes, on peut être en pleine forêt, au bord
00:51:18 d'un lac, donc randonner
00:51:20 dans la forêt, et de l'autre
00:51:22 côté, prendre le bateau
00:51:24 et à 20 minutes, être au milieu
00:51:26 d'un archipel
00:51:28 avec des petites villes et être
00:51:30 très au calme. Donc c'est beaucoup de nature
00:51:32 en Suède et
00:51:34 c'est très apaisant et ressourçant.
00:51:36 - Et Hélène, qu'est-ce qu'on mange
00:51:38 en Suède ? Parce que mes connaissances gastronomiques
00:51:40 elles se limitent justement au restaurant
00:51:42 du magasin qui vend des meubles en kit.
00:51:44 Je connais les boulettes.
00:51:46 - Y'a ABBA et
00:51:48 Ikea. - Et Spotify.
00:51:50 - Spotify.
00:51:52 - Lundi c'était très bon d'ailleurs,
00:51:54 j'ai bien rigolé aussi.
00:51:56 Pour répondre à ce
00:51:58 cliché, effectivement on mange des boulettes
00:52:00 et de la patate, beaucoup.
00:52:02 Y'a pas beaucoup de choses qui
00:52:04 poussent en Suède, mais
00:52:06 au-delà de ça, on mange beaucoup de poissons
00:52:08 parce qu'on est en bord de mer.
00:52:10 Donc du saumon, des fruits
00:52:12 de mer, etc.
00:52:14 Et oui, beaucoup du
00:52:16 chou, des légumes
00:52:18 de la terre, des légumes racines.
00:52:20 - Plutôt sains alors comme alimentation.
00:52:22 - Plutôt sains. - Ah oui, oui.
00:52:24 - Des légumes racines. Et est-ce que ABBA
00:52:26 c'est une vraie religion ? J'sais pas comme les
00:52:28 Beatles en Angleterre, ABBA
00:52:30 c'est la Suède pour le monde entier.
00:52:32 Est-ce qu'ils sont vénérés les quatre du groupe
00:52:34 ABBA ? - Oui, bien sûr.
00:52:36 Bien sûr, y'a un musée ABBA
00:52:38 à Stockholm. Enfin voilà, c'est...
00:52:40 Les gens sont fans d'ABBA,
00:52:42 c'est sûr et certain. - C'est marrant.
00:52:44 C'est marrant.
00:52:46 - Et est-ce que vous parlez suédois alors, Hélène ?
00:52:48 - Oui, un petit peu.
00:52:50 - Ah, on va vous demander de nous dire quelque chose.
00:52:52 - Allez-y, allez-y, parlez-nous suédois.
00:52:54 Cette jolie langue, si mélodieuse.
00:52:56 - Euh, qu'est-ce que je pourrais
00:52:58 vous dire ?
00:53:00 Je m'appelle Hélène, je viens
00:53:02 de l'Azérée, près de l'Ours.
00:53:04 Et je viens
00:53:06 de l'Angleterre.
00:53:08 - Bon, on sait redire quoi tout ça.
00:53:10 - Est-ce que vous avez deviné ? Non ?
00:53:12 - Non, non, pas du tout. Je m'appelle Hélène.
00:53:14 - Ouais, c'est pas mal.
00:53:16 J'ai dit que je vivais en Suède
00:53:18 depuis 3 ans et demi,
00:53:20 et que je venais de France.
00:53:22 - Très bien. Et Hélène, autre question,
00:53:24 est-ce que les Suédoises et les
00:53:26 Suédois sont
00:53:28 beaux ? Voir même très beaux.
00:53:30 Parce que dans le mythe, on disait...
00:53:32 - Les Suédois, non mais bon, pardon
00:53:34 pour les clichés, mais dans les pays scandinaves,
00:53:36 les gens sont souvent beaux, non ?
00:53:38 - Grands, beaux, minces, avec des
00:53:40 belles dents blanches...
00:53:42 Oui ou c'est trop cliché ?
00:53:44 - C'est un petit peu
00:53:46 cliché. Pour être honnête,
00:53:48 c'est un petit peu cliché. Après, ça dépend
00:53:50 du style des personnes, mais oui, il y a beaucoup
00:53:52 de grands, blonds,
00:53:54 aux yeux bleus, mais pas que.
00:53:56 Il n'y a pas que ça. Il y a
00:53:58 une petite mixité.
00:54:00 Mais c'est bien, il y en a pour tous les goûts, en vrai.
00:54:02 - Et puis il y a des grands, blonds, aux yeux bleus, qui sont
00:54:04 moches aussi. Ne suppliez pas d'être grand, blonds, aux yeux bleus,
00:54:06 mais pour être beau, hein !
00:54:08 Qu'est-ce que vous allez manger
00:54:10 ce soir, Hélène ?
00:54:12 - Des boulettes. - Des boulettes, ce soir ?
00:54:14 - Des boulettes et des patates. - C'est une bonne question.
00:54:16 - Bon. - Euh...
00:54:18 Ouais, effectivement, je vais peut-être manger des boulettes
00:54:20 et des patates. - Et vous penserez à nous, comme ça ?
00:54:22 - Vous m'avez donné une idée.
00:54:24 - Hélène, merci, c'est notre
00:54:26 auditrice du bout du monde.
00:54:28 Elle est à Göteborg,
00:54:30 dans le sud de la Suède, pas très loin
00:54:32 de Copenhague, d'ailleurs. C'est tout près du
00:54:34 Danemark. Merci, c'était génial de
00:54:36 vous entendre. Vous nous avez fait un peu voyager.
00:54:38 - Merci à vous. - Beaucoup, même. - Merci beaucoup.
00:54:40 - Et dans un instant, on parle de quoi ?
00:54:42 - On va parler musique, on va parler de nos finalistes
00:54:44 pour l'album RTL de l'année.
00:54:46 On va écouter de la musique. On vous pose la question
00:54:48 qui mérite de gagner, selon vous,
00:54:50 entre Patrick Bruel, Christophe Maé,
00:54:52 Zahoud Sagazan, votre chouchou Eric,
00:54:54 Oshy, qui est maintenant ma chouchou, puisqu'il y a
00:54:56 plus loin, et puis Calogéro. C'est les 5
00:54:58 finalistes, et on va en parler dans quelques
00:55:00 instants.
00:55:02 Envoyez-nous vos messages sur l'application
00:55:04 RTL ou appelez-nous au 3210.
00:55:06 50 centimes l'année.
00:55:08 Lady China
00:55:10 J'ai perdu le sommeil, mais t'inquiète
00:55:12 Bonne journée avec RTL.
00:55:14 Gardez le soleil dans ma tête
00:55:16 RTL
00:55:18 Vivre ensemble.
00:55:20 Jusqu'à 14h30
00:55:22 Les auditeurs ont la parole
00:55:24 avec Eric Brunet sur RTL.
00:55:26 Alors ça y est, Lisa Marie, on connaît
00:55:28 depuis ce matin les 5 finalistes
00:55:30 pour l'album RTL de l'année.
00:55:32 Et oui, ils étaient 12 sur la ligne de départ,
00:55:34 ils ne sont plus que 5 à pouvoir
00:55:36 espérer décrocher le 18ème
00:55:38 prix RTL de l'album
00:55:40 de l'année. Alors les auditeurs
00:55:42 ont tranché, voici les finalistes
00:55:44 par ordre chronologique
00:55:46 de sortie de leur album. D'abord Patrick Bruel.
00:55:48 Encore une fois
00:55:50 Encore plus fort
00:55:52 On se dit plus jamais
00:55:54 Mais on peut aimer
00:55:56 Aimer encore une fois
00:55:58 Christophe Maé avec son album "C'est drôle la vie"
00:56:00 Je veux te revoir
00:56:02 Rire comme avant
00:56:04 Je veux te revoir
00:56:06 Folle d'avant
00:56:08 Comme quand tu prenais la lumière
00:56:10 Troisième finaliste, votre chouchoute
00:56:12 Zahou Tsagazan avec
00:56:14 son album "La symphonie
00:56:16 des éclairs"
00:56:18 Il fait toujours beau au-dessus
00:56:20 des nuages, mais moi si j'étais
00:56:22 un oiseau, j'irais
00:56:24 danser sous l'orage
00:56:26 Je traverserais les nuages
00:56:28 comme le fait lumière
00:56:30 Quatrième finaliste, Hoshi
00:56:32 et son album "Cœur par appui"
00:56:34 Comme je m'y attendais pas
00:56:36 Puis t'as dansé avec moi
00:56:38 Dis-tu t'en rappelles-toi, nos corps qui se mélangent
00:56:40 Sur cette musique étrange
00:56:42 Puis t'as dansé avec moi
00:56:44 Et dernier finaliste, c'est Kalo Jérôme
00:56:46 avec son album "Amour"
00:56:48 Il est écrit qu'on fera
00:56:50 Rire comme les autres
00:56:52 Rire comme les autres
00:56:54 Rire comme les autres
00:56:56 Ces cinq albums vont
00:56:58 maintenant être confiés à un jury
00:57:00 de 50 auditeurs de RTL
00:57:02 Ils vont les écouter et les noter, argumenter
00:57:04 leur choix pour élire l'album
00:57:06 RTL de l'année 2023
00:57:08 Résultat, Eric, le mois prochain
00:57:10 Bon, c'est formidable
00:57:12 ça, formidable
00:57:14 Moi j'adore quand la chanson française
00:57:16 a de la vigueur comme ça
00:57:18 Je suis un fou de chanson française
00:57:20 Vraiment, j'adore la chanson française
00:57:22 J'aime le rock anglais aussi
00:57:24 Américain, mais je regrette
00:57:26 que dans le coeur des gens
00:57:28 il y ait de moins en moins de place
00:57:30 pour les artistes français
00:57:32 C'est un grand regret pour moi
00:57:34 Beaucoup d'appels au 3210
00:57:36 On me dit, mon cher Victor
00:57:38 Oui, oui, on a beaucoup d'appels
00:57:40 On avait Franck qui était venu la semaine dernière
00:57:42 pour parler de musique, mais l'actualité a décidé autrement
00:57:44 Et il n'en démord pas, du coup il a refait le 3210
00:57:46 pour parler de musique avec vous
00:57:48 Franck Lenissoy qui nous a rendu visite
00:57:50 dans les auditeurs la semaine dernière
00:57:52 Comment vas-tu mon cher Franck ?
00:57:54 Très bien Eric, bonjour les Amaris
00:57:56 Bonjour Franck
00:57:58 Je reste fidèle à vous à RTL
00:58:00 après mon passage, même encore plus
00:58:02 Je te fais renfile de toute façon
00:58:04 Alors moi je vote Calogéro
00:58:06 J'avais voté Calogéro
00:58:08 Le son duo avec Gaëtan Roussel
00:58:10 La nuit des amets trop noirs
00:58:12 Personnellement, c'est parfait
00:58:14 Gaëtan Roussel, on rappelle
00:58:16 le chanteur de Louis Attaque
00:58:18 Et le chant Louis Attaque était dans les Douzes
00:58:20 Donc, argument de plus
00:58:22 pour voter Calogéro
00:58:24 en duo avec Gaëtan Roussel
00:58:26 Pour son album Calogéro et son album Amour
00:58:28 Amour, ben voilà
00:58:30 Facile à retenir
00:58:32 Voilà, c'est clair
00:58:34 Bon, pas mal Calogéro
00:58:46 Vous n'auriez pas voté Calogéro, vous Lisa Marine ?
00:58:48 Moi je vote pour Hoshi
00:58:50 Puisque initialement je votais pour Luan
00:58:52 Mais elle ne fait pas partie des finalistes
00:58:54 Alors voilà, maintenant je vote pour Hoshi que j'adore
00:58:56 Sacré personnage cet Hoshi
00:58:58 Moi j'ai un coup de coeur pour cette...
00:59:00 Ça c'est Hoshi
00:59:02 Ça c'est Hoshi, ouais, écoute Hoshi
00:59:04 *Musique*
00:59:22 Thierry nous appelle de Pontivy
00:59:24 Tiens, on va quitter Franck, le Niçois
00:59:26 Et on va aller au bout de la Bretagne pratiquement
00:59:30 avec Thierry de Pontivy
00:59:32 Bonjour, bonjour
00:59:34 Mais on n'est pas au bout de la Bretagne
00:59:36 Bonjour à tous les auditeurs
00:59:38 On est en Morbihan, on est où ?
00:59:40 On est en Morbihan, on est au centre de la Bretagne
00:59:42 Au centre de la Bretagne, très bien
00:59:44 Au bout, on n'est pas à Brest ici
00:59:46 Oui, on est au centre de la Bretagne
00:59:48 On est dans les terres
00:59:50 Dans les terres, dans l'arvore
00:59:52 Moi je connaissais la région du lac de Guerlédans
00:59:54 C'est loin de chez vous, Guerlédans ?
00:59:56 On est à 15, 20 kilomètres de Guerlédans
00:59:58 On est à 15, 20 kilomètres de Guerlédans
01:00:02 Je prends la voiture et dans une demi-heure je vous appelle de là-bas
01:00:06 Bon, vous votez qui alors dans la voiture ?
01:00:08 Je suis comme l'auditeur précédent, moi je vote Calogéro
01:00:12 Ah, comme Franck, vous votez pour l'album Amour
01:00:14 Ah, oui, déjà Gaëtan Roussel, je le connais moins maintenant
01:00:18 mais je l'ai connu personnellement pendant les années 90 et début 2000
01:00:22 J'ai adoré ce qu'il a fait avec Calogéro
01:00:24 J'adore tout ce que fait Gaëtan Roussel de toute façon
01:00:26 Calogéro, je l'adore ce qu'il fait, ce qu'il a fait, la chanson
01:00:30 Si seulement je pouvais lui manquer, pour l'ensemble de sa carrière, Calogéro
01:00:35 Vous qui êtes Breton, enfin qui êtes en Bretagne
01:00:38 Vous ne regrettez pas qu'Étienne Dao se soit fait bouler, sortir du classement ?
01:00:44 C'est un peu dommage, moi je l'ai vu deux fois, la deuxième fois j'étais plus au bar
01:00:48 Mais bon, la première fois j'ai vraiment été assis au concert
01:00:53 Et Étienne Dao, c'est un grand artiste, c'est quelqu'un d'exceptionnel
01:00:57 On va pas parler d'Étienne Dao, on est là pour parler de Calogéro
01:00:59 Mais Étienne Dao, c'est un grand, c'est peut-être le plus grand en France
01:01:02 Mais oui, c'est dommage qu'il ne soit pas, c'est vrai
01:01:05 On se retrouve dans une poignée de secondes, mesdames, messieurs
01:01:09 On va écouter Zao de Sagazan, que j'aime bien
01:01:12 On va écouter Calogéro, soyez certains
01:01:15 Christophe Maé, à mon avis, a ses chances
01:01:17 A tout de suite, on sera avec Benoît, tiens
01:01:19 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL
01:01:23 Éric Brunet
01:01:25 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL
01:01:29 Éric Brunet
01:01:31 Qui vole la tristesse, vous ne m'aurez pas ce soir
01:01:36 J'ai enfin trouvé la sagesse et désormais l'empower
01:01:41 Quelle audace de me faire accueillir
01:01:43 Pour son album, la France est l'une des éclairs
01:01:45 Moi je trouve que c'est un bon mix entre la chanson actuelle
01:01:51 et des petites intonations qui font penser un peu à Stromae
01:01:54 Un peu électro aussi quand même
01:01:56 Et puis en même temps, elle a cette dimension, cette chair
01:01:59 cette densité, cette épaisseur que l'on trouve
01:02:02 dans les chanteurs à texte des années 60, à la grande époque
01:02:08 On l'aura compris, vous votez Zao de Sagazan, Éric
01:02:10 Oui, tout à fait
01:02:11 Qu'est-ce que ça donne, mon petit Victor qui est au standard ?
01:02:15 Qu'est-ce que ça donne ?
01:02:16 On a beaucoup de réactions sur notre application RTL
01:02:18 Patricia Grancovilli, elle vote pour Patrick Bruel
01:02:21 Jean-Luc, vous ne connaissez pas, Zao de Sagazan
01:02:23 Mais il aime bien, on suppose qu'il vote pour elle
01:02:26 Et puis on a Stéphane Darmentier qui nous dit
01:02:29 Mes deux chats s'appellent Calo et Géro
01:02:31 C'est drôle ça !
01:02:33 Franchement, on ne peut pas donner de tendance
01:02:38 Mais il y a quand même beaucoup d'appels d'auditrices et d'auditeurs
01:02:41 qui sont Calo
01:02:43 Et Victor, vous votez pour qui ?
01:02:45 Moi, j'hésite entre Oushi et Calo Giro
01:02:47 Et Damien, notre réalisateur, est-ce qu'il vote pour Christophe Maé ?
01:02:50 Pas du tout, il vote pour Patrick Bruel
01:02:52 Personne ne vote pour Christophe Maé par ici ?
01:02:54 Si Peggy avait été là, elle aurait voté pour Christophe Maé
01:02:57 en certitude, à 100%
01:02:59 Il est bien l'album de Bruel, tu l'as écouté mon cher Damien ?
01:03:05 Bien sûr qu'il est très bien l'album de Patrick Bruel
01:03:07 On l'avait reçu dans RTL Bonsoir avec Icar, c'était très bien
01:03:11 Avec Icar, oui, je me souviens
01:03:13 Allez, on va prendre Benoît qui est à Lille apparemment
01:03:16 Il a fait le 30/10
01:03:18 Bonjour mon cher Benoît
01:03:20 Bonjour Eric, vous allez deviner, ce sera aussi Calo pour moi
01:03:24 Ah non !
01:03:25 Eh bien oui, c'est Calo, parce que j'avais voté Zazie d'ailleurs
01:03:28 Elle a été blackboulée à la fin du premier tour
01:03:31 Donc Calo-Géro, Zazie, il y a quand même une complicité entre deux
01:03:36 Je crois que Zazie lui a écrit quelques textes et réciproquement
01:03:39 Donc pour moi, ce sera Calo
01:03:40 J'aurai d'ailleurs la chance d'aller voir le concert en janvier
01:03:43 Début de sa tournée à Lille, j'ai eu des places pour le premier tour
01:03:48 Comment vous définiriez Calo-Géro ?
01:03:51 Moi je connais peu Calo-Géro, c'est marrant d'ailleurs
01:03:53 parce que je l'ai rencontré plusieurs fois
01:03:55 C'est une personne très sympathique
01:03:57 Je connais peu ses disques, ses albums ou de tubes
01:04:00 Qu'est-ce que c'est pour vous ?
01:04:03 C'est rock, c'est des chansons qui sont remplies d'une profondeur dans les textes
01:04:08 et d'une intelligence dans les textes et dans les paroles
01:04:11 Moi il y a une chanson qui me bouleverse, c'est sur un dernier album
01:04:14 qui s'appelait "Les feux d'artifice"
01:04:16 Et à relire les paroles, j'en avais des larmes aux yeux
01:04:19 On n'écoute pas sage et en essayant de briller dans le cœur des gens
01:04:24 Je trouve ça magnifiquement écrit
01:04:26 et ça m'avait complètement fait fondre lors de son dernier concert
01:04:30 Je suis aussi bouleversé par "Le quai des départs"
01:04:33 C'est une de ses dernières chansons
01:04:35 C'est un tout, je l'ai découvert il y a à peu près une vingtaine d'années
01:04:39 Je crois que je n'ai raté aucun concert depuis
01:04:42 Calo-Géro, on ne vend pas la peau de l'ours bien évidemment
01:04:46 car ces 5 albums, c'est vous, auditrice-auditeur d'RTL qui allez les départager
01:04:51 50 auditeurs d'RTL qui vont les départager
01:04:54 Et là on entend Christophe Maé avec son album "C'est drôle la vie"
01:05:00 On n'a pas eu de fan de Christophe Maé
01:05:02 mais on reçoit des messages
01:05:04 et évidemment il fait partie des 5 finalistes
01:05:06 et la réponse sera le mois prochain pour connaître le grand gagnant de l'album RTL de l'année 2023
01:05:12 Donc vous, panel d'auditeurs, on va donc départager Christophe Maé, Patrick Bruel
01:05:17 Zahaut, Sagazan, Oshie et Calo-Géro
01:05:20 qui semblent avoir aujourd'hui les faveurs des auditeurs
01:05:25 Des auditeurs ont la parole, merci
01:05:27 Merci mes amis, c'était chouette de vous entendre pendant cette heure et demie ensemble
01:05:30 On a passé beaucoup d'auditrices et d'auditeurs sur tous les sujets que nous avons évoqués
01:05:35 et je dis bonjour à Jean-Alphonse Richard qui entre dans le studio d'RTL
01:05:39 Bonjour mon cher Éric, je vous donne très brièvement le programme de l'heure du crime
01:05:42 L'assassinat de Kennedy, 60 ans aujourd'hui, jour pour jour
01:05:45 Deuxième partie de notre enquête, complot ou pas complot ?
01:05:48 On en parle tout de suite dans l'heure du crime
01:05:50 On en parle tout de suite, merci, nous nous retrouvons demain à midi pour RTL midi
01:05:54 avec Agnès Bonfillon et à 13h avec Lisa Marie Marques
01:05:58 Pour les auditeurs, on a la parole
01:06:00 Bel après-midi à l'écoute d'RTL, au revoir Lisa Marie
01:06:03 A demain !
01:06:05 RTL
01:06:07 Bonjour, c'est Ophélie Meunier
01:06:09 Le journal inattendu sur RTL
01:06:11 Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une heure en direct sur RTL à 12h30 pour le journal inattendu
01:06:17 Les informations du jour avec les reportages éclairants de la rédaction
01:06:20 et un invité qui nous livre son regard sur l'actualité
01:06:23 Le journal inattendu, c'est tous les samedis en direct à 12h30 sur RTL
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