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Regardez Les auditeurs ont la parole du 07 novembre 2023 avec Eric Brunet.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:00:10 Et voici mesdames messieurs le rappel des titres mais juste avant je voudrais qu'on
00:00:15 prend un tiens Benoît qui nous appelle aux 30 de 10 dans les auditeurs ont la parole on va parler d'Anne Hidalgo et de son
00:00:20 embardé de son voyage à Tahiti. Bonjour Benoît.
00:00:23 Bonjour Eric, je dis que ça va. Eh bien je suis comme toi,
00:00:26 j'ai le même point de vue que tu as. C'est à dire que tu es un petit peu exaspéré voire peut-être un peu plus alors.
00:00:32 Oui, c'est vrai, voilà.
00:00:35 Très bien, Benoît sera avec nous aux 30 de 10, nous avons déjà aux quelques appels Olivier, Bruno, les amis.
00:00:42 On vous attend et on vous donnera toutes les informations d'ailleurs sur ce voyage. Vous savez peut-être pas tout, eh bien on vous dira tout avec
00:00:49 Elisa Marie dans un instant. Mais tout de suite à 13h02 c'est donc le rappel des titres sur RTL
00:00:55 avec vous Agnès Bonfillon.
00:00:56 Des mètres d'eau dans plusieurs communes du Pas-de-Calais. Le département est toujours en
00:01:02 alerte rouge à cause de deux fleuves côtiers en crues, la Liane et la A. Sept personnes ont été blessées selon le ministère de l'intérieur.
00:01:10 1500 pompiers restent
00:01:14 mobilisés. Avant le match de ligue des champions ce soir, Milan PSG un supporter parisien
00:01:19 en déplacement dans la ville italienne a été gravement blessé au couteau.
00:01:24 Hier soir et vous l'avez suivi en direct sur notre antenne, le prix Goncourt
00:01:28 2023 a été remis à Jean-Baptiste Andréa pour veiller sur elle aux éditions
00:01:35 Liconoclast. Anne Scott, elle, reçoit le prix Renaudot pour les insolents publié chez Kaneman Levy.
00:01:43 La météo, claire de l'orme, peut-on espérer, vous nous le disiez tout à l'heure, un léger mieux notamment pour le Pas-de-Calais ?
00:01:50 Alors pour le Pas-de-Calais on va rester dans l'instabilité, que ce soit toute l'après-midi
00:01:54 en direction du Cotentin puisque nous avons des averses qui vont une fois de plus se multiplier
00:01:59 et même tourner à l'orage sur les côtes accompagnées de vent donc c'est plutôt un temps
00:02:03 très désagréable et ce même type de temps on va le retrouver vers l'Atlantique que ce soit des Pyrénées en remontant vers le centre
00:02:10 Val-de-Loire donc là aussi nous aurons du vent le long des côtes, un petit orage qui peut se développer là aussi près des côtes mais là
00:02:17 où la calmie sera en effet de mise, ça sera vers la Bretagne, vers le bassin parisien, vers les régions du nord-est
00:02:23 où là encore on aura quand même de belles éclaircies malgré aussi la présence de quelques passages nuageux
00:02:27 et un soleil bien dégagé au niveau du sud-est, ça c'est plutôt la bonne nouvelle mais toujours avec ce vent entre Corse et continent
00:02:35 on restera quand même vigilant pour ce risque de cru que ce soit en direction du Pas-de-Calais, pour les autres
00:02:42 départements donc ça sera une vigilance toujours pluie, inondation vers les départements du centre-ouest et vers le département nord
00:02:48 les températures elles restent plutôt stationnaires, plutôt de saison
00:02:51 entre 10 à 14 degrés en général, ça se traduit par 15 degrés à Brest, 13 degrés à Paris
00:02:55 12 degrés à Metz et quand même jusqu'à 20 degrés près d'Ajaccio. Merci beaucoup Claire
00:02:59 Merci Claire, quant à vous Agnès nous vous retrouvons demain pour RTL midi, à midi sur RTL et je salue
00:03:07 Lisa Marie, bonjour Lisa Marie, bonjour Eric, bonjour à tous. On brûle d'écouter les messages que nous avons reçus sur le répondeur d'RTL
00:03:13 Alors le Sénat a entamé hier l'examen du projet de loi immigration, on en a parlé avec vous notamment
00:03:19 à propos de cet article 3 qui fait débat sur la régularisation du travail des sans-papiers
00:03:24 Pascal a souhaité réagir
00:03:27 Moi je ne comprends pas les gens qui disent oui c'est inadmissible qu'on va faire
00:03:31 venir des clandestins pour travailler et que ceci cela
00:03:35 ça fait quand même des décennies qu'on est obligé de faire venir des étrangers pour faire le travail que les français ne veulent pas faire
00:03:40 on a énormément de gens qui touchent les minima sociaux en France, qui ont un revenu confortable en ne faisant rien
00:03:45 alors moi je dis bravo à ces étrangers qui ont le courage de venir dans notre pays pour faire le travail que d'autres ne veulent pas faire
00:03:50 David, chef d'entreprise a également souhaité apporter son témoignage
00:03:54 voilà il se trouve que moi je suis dans les espaces verts, j'ai beau mettre des annonces je n'ai jamais de réponse
00:04:01 je n'ai jamais de CV, je n'ai jamais rien et il se trouve que moi j'ai eu l'embauche l'année dernière d'un
00:04:05 travailleur saisonnier que j'aurais souhaité conserver, que j'ai été obligé de mettre fin à son contrat de travail
00:04:12 alors que j'aurais tout à fait pu le garder puisqu'il était très bon en plus et à ce jour j'étais obligé de le mettre dehors
00:04:17 donc il doit travailler au noir avec quelqu'un d'autre donc c'est complètement dingue
00:04:21 voilà pour le message de David et puis Anne Hidalgo contrainte de se justifier après son voyage en
00:04:27 Polynésie on va en parler avec vous dans quelques instants à 3210 pour réagir cette affaire a en tout cas inspiré Gérard écoutez
00:04:34 Je veux simplement dire que les politiques c'est comme les pommes de mon jardin
00:04:39 ils ont de plus en plus de verre avec madame Hidalgo
00:04:43 on se rend compte, sans compter qu'il y a le conseil de Boruti
00:04:47 allez à bientôt à l'équipe RTL
00:04:51 et puis sur un tout autre sujet un joli message que j'ai bien envie de vous faire écouter
00:04:56 c'est un compatriote du sud Stéphane qui nous a laissé un message parce qu'il se réjouit de la première place de Pau dans le top 14
00:05:04 Bonjour toute l'équipe et une petite dédicace du sud ouest à Lisa Marie et Eric
00:05:08 et une petite sensation de fraîcheur sur le top 14 de rugby et oui la section Paloise est leader
00:05:13 alors savourons ces moments et c'est une de la section
00:05:17 On y a section nous sommes là
00:05:20 Cette chanson rien que pour toi
00:05:23 Comme immortel à tes côtés
00:05:26 Toujours fidèle en amitié
00:05:29 Sur son manot de vert et blanc
00:05:32 Le pic d'eau saoule
00:05:35 J'avoue Stéphane, merci pour ce message
00:05:38 C'est Toulouse, c'est le stade toulousain
00:05:41 Un supporter de rugby, de Pau, mesdames, messieurs, qui chante sur le restaurant de RTL
00:05:46 ça pourrait nous émouvoir
00:05:48 Bon c'est chouette, il y a beaucoup de bonne humeur malgré l'actualité qui n'est pas toujours très joyeuse
00:05:52 Bon, Anne Hidalgo, alors beaucoup de gens n'ont pas forcément suivi de près ce qui s'est passé avec la maire de Paris
00:05:58 est-ce que vous pouvez nous faire un petit récapitulatif afin que nous ayons la ref
00:06:02 Comme disent mes filles adolescentes, j'ai la ref
00:06:05 J'ai la référence quoi, donc donnez-nous la référence
00:06:08 La maire de Paris s'est rendue à Tahiti, on se met dans l'ambiance avec notre réalisateur Damien
00:06:13 On est ambiance Polynésie
00:06:15 Donc elle est allée à Tahiti pour visiter les installations olympiques de surf
00:06:19 Elle a passé trois jours à Nouméa
00:06:22 Et la visite pré-olympique était la principale justification de cette étape
00:06:27 Elle a voulu aller visiter le site de surf des G.O.
00:06:29 Un site qu'elle n'a jamais visité
00:06:32 Elle est allée là-bas pour ça, mais elle ne l'a pas visité
00:06:35 Elle y a envoyé ses adjoints pour ne pas rogner sur la suite de son voyage
00:06:40 C'est-à-dire 15 jours de vacances privées auprès de sa fille qui est installée en Polynésie
00:06:44 Alors je précise que c'était prévu
00:06:46 Elle avait prévu d'abord de faire un voyage un peu professionnel
00:06:50 Et ensuite de passer des vacances chez sa fille
00:06:53 C'est franchement assez dingue, honnêtement
00:06:55 Il y a plusieurs choses, c'est gênant
00:06:57 Parce qu'au moment où elle était en Polynésie
00:06:59 Des actes antisémites se sont enregistrés quotidiennement à Paris
00:07:03 La tension est plus que palpable dans les manifestations
00:07:06 Donc le timing n'est pas très bon
00:07:08 Et puis ensuite il y a le coût
00:07:10 Dans un communiqué, la mairie de Paris est revenue sur ce qu'a coûté ce voyage
00:07:15 60 000 euros de transport, hébergement et restauration
00:07:19 Bon ben tiens, on a pris Benoît, là on va prendre Olivier
00:07:23 qui est avec nous, bonjour mon cher Olivier
00:07:25 - Bonjour à tous les auditeurs, oui ben
00:07:27 J'aurais tendance à dire en écoutant ça
00:07:29 qu'on a que des politiques que l'on mérite
00:07:31 Puisque à la limite c'est même pas étonnant
00:07:33 On se fait prendre pour des beucios, des bénés depuis des années
00:07:37 Parce que moi ce matin en entendant cette histoire
00:07:39 Je me suis remémoré quelques petites histoires du passé
00:07:42 Il me semble qu'il y a un ou deux premiers ministres
00:07:44 Qui avaient fait un vol en avion pour aller voir un match de foot
00:07:47 Enfin il me semble qu'on n'en est pas déjà fait Ridalgo
00:07:50 Il y en a eu, malheureusement, il y en a eu énormément
00:07:54 Et le pire de tout c'est que
00:07:56 Ben ça va passer crème quoi
00:07:58 Parce que là ça va être silence radio pour elle
00:08:01 Et puis dans 15 jours, 3 semaines ce sera oublié
00:08:04 Voilà c'est encore une fois la grosse problématique
00:08:07 - Quand je pense que dans les pays scandinaves
00:08:10 Il y a des ministres qui sont obligés, contraints de donner leur démission
00:08:14 Parce qu'avec leur carte professionnelle
00:08:16 Ils ont acheté une barre de Bounty ou de Mars
00:08:19 Ben oui on en est loin de cette espèce d'exigence de transparence
00:08:24 - Si je peux me permettre Eric
00:08:25 Il y a quand même quelque chose qui me dérange un peu
00:08:27 C'est qu'il y avait une délégation
00:08:28 Si j'ai bien compris il y avait 6 personnes, c'est ça
00:08:30 60 000 euros, donc 10 000 euros
00:08:32 En gros 10 000 euros par personne pour 3 semaines
00:08:34 C'est ça à peine, je ne sais pas
00:08:35 Donc déjà, déjà, bon ben mes chères vacances
00:08:38 Alors Cerise sur le gâteau, elle ne va même pas
00:08:41 Elle ne va même pas assister
00:08:43 Elle n'ignore pas se déplacer
00:08:46 Où elle devait aller initialement
00:08:48 Donc là c'est encore à mourir de rire
00:08:50 On se croirait presque dans une blague de Toto
00:08:53 C'est un truc de fou
00:08:54 Et ça passe encore une fois crème
00:08:56 Et moi ce qui m'embête un petit peu dans ce cas de figure
00:09:00 C'est que je trouve qu'il y a un peu
00:09:02 Alors je vais peut-être noircir le tableau
00:09:04 Mais je trouve qu'il y a trop d'appointance
00:09:06 Entre une partie du monde politique
00:09:08 Et une partie du secteur public
00:09:12 Où c'est un peu vaseux
00:09:13 On prend un poste, on se met en attente
00:09:16 On revient, on repart, on ne sait pas trop
00:09:18 Alors je ne vais pas crier au loup
00:09:21 Mais il y a un moment, il faudrait peut-être éclaircir aussi tout ça
00:09:24 Parce que c'est trop facile
00:09:25 C'est trop facile à mon goût
00:09:26 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:09:28 Vous avez raison de dire que ce n'est pas la première fois
00:09:31 Il y a déjà eu des élus, des ministres, etc.
00:09:34 Qui se sont servis pour faire des voyages, etc.
00:09:36 Dans l'argent public
00:09:37 Mais le monde change
00:09:39 Et maintenant c'est encore plus voyant
00:09:41 Il y a 20 ans, il y a 30 ans
00:09:43 Il n'y avait pas les réseaux sociaux
00:09:45 Ils étaient plus discrets
00:09:47 On avait des vieilles habitudes du passé
00:09:50 On continuait
00:09:51 Mais là quand même en 2023
00:09:52 Une femme qui connaît tellement bien la communication
00:09:54 Qui est tellement maligne sur ses aspects de communication
00:09:57 Un Hidalgo
00:09:58 Aller à Tahiti, comme ça, au frais de la princesse
00:10:01 Pour voir sa fille pendant 15 jours
00:10:03 Ça commence à se voir beaucoup
00:10:06 Mais alors beaucoup
00:10:07 A tout de suite
00:10:09 Eric Brunet vous donne la parole
00:10:11 Sur RTL
00:10:12 On parle d'Anne Hidalgo
00:10:21 Vous savez les amis
00:10:22 On va parler d'Anne Hidalgo
00:10:23 Parce qu'à bien des égards
00:10:24 Ça semble assez scandaleux
00:10:26 J'attends vos appels au 3210
00:10:28 Dans les auditeurs ont la parole
00:10:29 Aujourd'hui sur RTL
00:10:30 Mais il y a quand même des gens
00:10:32 Quelque part en France
00:10:34 Qui ne sont pas très bien
00:10:36 C'est ceux qui vivent le pic de la crue
00:10:39 Dans le Pas-de-Calais
00:10:41 Absolument
00:10:42 Je trouve que ce serait indécent
00:10:45 De parler d'Hidalgo pendant trois plombes
00:10:47 Et d'oublier ceux
00:10:49 Qui quelque part dans les Hauts-de-France
00:10:51 Écoutent RTL
00:10:53 Historiquement, depuis toujours
00:10:55 Sont là avec nous
00:10:57 Et ne pas leur passer le micro
00:10:59 Donc vous savez ce qu'on va faire
00:11:00 On va parler de ce qui semble assez scandaleux
00:11:02 Quand même autour d'Anne Hidalgo
00:11:04 Encore une fois, je ne veux pas donner
00:11:06 Des leçons de morale à tout le monde
00:11:07 Mais ça n'a pas l'air très propre à cette affaire
00:11:10 Nous allons en parler
00:11:12 Et puis vers 13h30, si vous êtes d'accord
00:11:14 Eh bien on va aller dans le Pas-de-Calais
00:11:16 Et c'est vous, Mesdames, Messieurs
00:11:18 Qui êtes en ce moment
00:11:19 Les pieds dans l'eau dans le Pas-de-Calais
00:11:21 Qui allez composer avec votre index gauche ou le droit
00:11:24 Celui qui vous reste
00:11:26 Celui qui est libre
00:11:27 Parce que vous êtes peut-être
00:11:28 En train de trimballer des affaires
00:11:30 Les pieds dans l'eau quelque part
00:11:31 Vous allez nous appeler au 3210
00:11:33 Pour témoigner à partir de 13h30
00:11:35 De cette crue qui ne décroît pas
00:11:38 Vous pouvez nous écrire aussi sur l'application RTL
00:11:41 En laissant bien vos coordonnées
00:11:43 On attend vos messages
00:11:45 On attend vos appels
00:11:46 Très bien, on va prendre Benoît
00:11:48 Tiens, qui était avec nous tout à l'heure
00:11:50 On a ouvert, les auditeurs ont la parole
00:11:52 Avec lui, avec Benoît
00:11:54 Qui, j'imagine, est un peu scandalisé
00:11:56 Par ce qui s'est passé
00:11:58 À Tahiti, avec la maire de Paris
00:12:00 Oui, tout à fait, Eric
00:12:02 Je suis tout à fait d'accord avec vous
00:12:04 Mais le pire, c'est qu'elle se moque un peu du monde
00:12:08 "J'ai payé mon billet de retour"
00:12:10 Alors ça, c'est la phrase qui m'a fait rire
00:12:12 Quand elle a expliqué son voyage
00:12:16 "Ah, j'ai payé mon billet de retour"
00:12:18 Oui, c'est ce que mentionne le communiqué de la mairie de Paris
00:12:21 Ce qu'il faut quand même dire, c'est que
00:12:23 La mairie de Paris, depuis qu'il y a cette affaire
00:12:25 Est en train de se faire des jus de crâne épouvantable
00:12:29 Pour trouver une porte de sortie honorable
00:12:31 Alors, bon, on doit beaucoup discuter
00:12:33 Vous n'avez qu'à dire que vous avez payé votre billet de retour
00:12:36 Enfin, j'imagine qu'on est en train de trouver des portes de sortie
00:12:39 Ils sont embarrassés là, quand même
00:12:41 Ils vont trouver des trucs
00:12:43 Moi, je vais devenir maire aussi
00:12:45 Parce que comme ça, je pourrais partir aux vacances
00:12:47 Avec l'argent des contribuables
00:12:49 Moi, ce que je peux vous dire, c'est que j'ai gagné un séjour à Bel-Andra
00:12:51 Avec le peu de revenu que j'ai, je ne peux pas partir une semaine en vacances
00:12:55 Comment ça, Benoît ?
00:12:57 Vous avez gagné un séjour de vacances ?
00:12:59 Sur RTL ?
00:13:01 Oui, sur RTL, grâce à vous
00:13:03 Et je ne peux pas me permettre de payer le transport pour y aller
00:13:05 Oh là là...
00:13:07 Donc moi, je vais faire la mairie
00:13:09 Je serai maire, je prends un voyage
00:13:11 Je me fais payer mon transport
00:13:13 Et puis je vais...
00:13:15 Voilà, je trouve ça honteux
00:13:17 En plus, 60 000 euros, mais attendez
00:13:19 Ils ont pris un avion privé ou quoi ?
00:13:21 C'est pour 6 personnes
00:13:23 Pourquoi la maire de Paris
00:13:25 Mais c'est loin Tahiti, ça coûte cher
00:13:27 Pourquoi la maire de Paris est allée voir
00:13:29 Les installations de surf à Tahiti ?
00:13:33 Surtout qu'elle ne fait pas partie de la commission des Jeux Olympiques
00:13:35 Vous ne voyez pas, ce qu'elle a fait ce midi ?
00:13:37 C'est là où vont se jouer les épreuves des Jeux Olympiques
00:13:39 Elle est allée voir
00:13:41 Rien à voir avec les Jeux Olympiques
00:13:43 Elle aurait pu le faire par Zoom
00:13:45 Elle aurait pu faire une vidéo
00:13:47 Oui, parce que là, c'est vrai que je ne comprends pas
00:13:49 Et en plus, elle n'a même pas fait
00:13:51 Une vidéo avec un journaliste
00:13:53 Pour montrer qu'elle a fait quand même quelque chose pendant son voyage
00:13:55 Il y a eu, à poste, c'est toujours la même chose
00:13:57 Il n'y a pas eu de photos
00:13:59 C'est très étonnant avec Anne Hidalgo
00:14:01 Qui en produit beaucoup
00:14:03 Des photos de réunions de travail, etc
00:14:05 Mais après que le scandale ait éclaté
00:14:07 Il y a eu, vous savez, la fameuse photo
00:14:09 Ils ont fait une photo avec le collier de fleurs
00:14:11 Oui, avec le collier de fleurs
00:14:13 Une photo traditionnelle
00:14:15 C'est venu après
00:14:17 J'espère, excusez-moi de vous couper la parole
00:14:19 J'espère qu'il y aura une commission d'enquête
00:14:21 Sur le budget de ce voyage
00:14:23 Qu'elle soit condamnée
00:14:25 A rembourser les frais
00:14:27 Parce que c'est vrai que c'est les contribuables qui ont payé
00:14:29 Pourquoi ? Pour rien
00:14:31 Vu partir en vacances, faire un aller gratuit
00:14:33 Et un aller qu'elle a payé
00:14:35 Je précise que c'est le site
00:14:37 Des épreuves de surf des JO de Paris
00:14:39 Oui, en plus, elle ne sait pas faire du surf
00:14:41 Donc je ne sais pas pourquoi elle est là
00:14:43 Dans le détail, les frais de transport de la délégation parisienne
00:14:45 Composée de 6 personnes
00:14:47 Alors, il y a 3 élus et il y a 3 collaborateurs
00:14:49 Ces frais se sont élevés
00:14:51 A 40.995 euros
00:14:53 Et les frais d'hébergement et de restauration
00:14:55 A 18.545 euros
00:14:57 Imaginez
00:14:59 Ça fait 37 semig
00:15:01 Ça fait 37 mois de semig
00:15:03 Qu'elle a gaspillé en 3 semaines
00:15:05 Et donc après il y a eu des réunions importantes
00:15:07 Qui étaient réunions très importantes
00:15:09 Auxquelles elle devait, sur le papier
00:15:11 Elle devait aller visiter ce site de surf
00:15:13 Mais donc elle n'y est pas été parce qu'elle a été voir sa fille
00:15:15 Voilà, elle a été voir sa fille
00:15:17 C'est pour ça que je vous dis, la prochaine fois
00:15:19 Je vais demander à l'Amérique qui me paie mon transport
00:15:21 Comme ça j'irai participer à ma semaine chez Belandra
00:15:23 Pendant une semaine
00:15:25 Vous ferez des contribus à vous aussi, je ne sais pas
00:15:27 Essayez d'y aller quand même
00:15:29 Je ne sais pas comment faire mais vous avez gagné ce voyage
00:15:31 Ça serait chouette que vous puissiez y aller
00:15:33 C'est où ce voyage ?
00:15:35 C'est dans les centres, les clubs vacances Belandra
00:15:37 J'avais gagné ça à soir
00:15:39 Vous devez choisir la destination
00:15:41 Oui mais voilà, c'est dans le sud
00:15:43 C'est dans le sud ou en Bretagne
00:15:45 Elle a déjà pour presque 100 euros de train
00:15:47 Sans compter après le taxi
00:15:49 Pour y aller parce que je n'ai pas la voiture
00:15:51 Donc oui, ça fait un budget
00:15:53 Vous ne pouvez pas vous le permettre
00:15:55 Je vais demander à la mairie de Paris peut-être qu'ils vont me le financer
00:15:57 Ah oui, pas de problème
00:15:59 C'était bien de vous entendre mon cher Benoît
00:16:03 On va prendre Bruno
00:16:05 Qui m'appelle d'où mon cher Bruno
00:16:07 Bonjour
00:16:09 Bonjour à tous
00:16:11 Je vous appelle de Varangerquy
00:16:13 Un petit village de la région parisienne
00:16:15 C'est quoi votre métier ?
00:16:17 Je suis entrepreneur mais je suis maire d'une petite commune
00:16:19 Ah vous savez quoi
00:16:21 Je vous garde sous le coude
00:16:23 Je vous reprends juste après la pub
00:16:25 On commence ensemble dans une minute
00:16:27 A tout de suite Bruno
00:16:29 C'est tendu le voyage de la maire de Paris-Anne-Hidalgo
00:16:41 En Polynésie française
00:16:43 Présentée comme officielle
00:16:45 Par son entourage
00:16:47 Et précédent des vacances
00:16:49 Lui attire à Anne-Hidalgo
00:16:51 Les foudres de son opposition de droite
00:16:53 Qui raille son bilan carbone
00:16:55 Et surtout sa vadrouille
00:16:57 Au frais des parisiens
00:16:59 Bruno m'a appelé au 3210 dans les auditeurs
00:17:01 On la parole sur RTL
00:17:03 Il est maire d'une petite commune
00:17:05 Redites-moi quel département Bruno
00:17:07 91
00:17:09 C'est à dire département de
00:17:11 Bon oui alors
00:17:13 Quand on est maire on se dit
00:17:15 Bon sang c'est pas exemplaire
00:17:17 Disons que ça nous désole
00:17:19 D'entendre vos auditeurs
00:17:21 Parler des maires en disant
00:17:23 Ils profitent de la société
00:17:25 En fait madame Hidalgo le problème c'est qu'elle discrédite
00:17:27 Justement ce rôle qu'on a
00:17:29 On est proche des habitants
00:17:31 On habite souvent notre ville
00:17:33 Et on fait tout ce qu'il faut
00:17:35 Pour le bien-être de nos habitants
00:17:37 Et quand on entend
00:17:39 Un ami Hidalgo comme ça qui profite
00:17:41 Des deniers de l'état
00:17:43 C'est vrai que
00:17:45 Pour nous ça nous donne pas une belle image
00:17:47 Oui c'est assez épouvantable
00:17:49 Moi ce qui m'attriste
00:17:51 Toujours c'est quand les
00:17:53 Petits maires
00:17:55 Des terroirs de France ou des petites villes
00:17:57 Ou même des communes moyennes
00:17:59 S'en prennent plein les gencives
00:18:01 A cause des politiques
00:18:03 Qui ne sont pas exemplaires
00:18:05 Je me dis toujours c'est tellement
00:18:07 Compliqué d'être maire d'une petite commune
00:18:09 On ne coule pas sous l'argent
00:18:11 Et on s'en prend plein les dents
00:18:13 Et puis c'est pas une question
00:18:15 En plus de droite ou de gauche
00:18:17 La problématique c'est
00:18:19 C'est juste l'image qu'on doit donner
00:18:21 Alors c'est vrai que
00:18:23 Comme je disais à votre
00:18:25 Au standard
00:18:27 A votre standard
00:18:29 C'est vrai que quand on parle du général de Gaulle
00:18:31 Qui payait ses factures d'électricité
00:18:33 C'est vrai qu'on en est
00:18:35 Il allait chercher ses timbres
00:18:37 Il sortait de l'Elysée
00:18:39 Il allait chez le buraliste
00:18:41 Il achetait ses timbres de Gaulle
00:18:43 C'est sûr c'est une autre époque
00:18:45 Mais bon c'est vrai qu'il serait bien
00:18:47 Qu'on revienne un peu sur du terre à terre
00:18:49 Et d'avoir chacun sa place
00:18:51 Merci de votre appel
00:18:53 Bruno, maire d'une
00:18:55 Petite commune dans le département de Lessonne
00:18:57 Région parisienne
00:18:59 On va à Royan dans le sud-ouest
00:19:01 C'est Natacha qui a fait le 3210
00:19:03 Bonjour Natacha
00:19:05 Que faites-vous dans la vie ?
00:19:07 Je suis toiletteuse canin
00:19:09 Ah toiletteuse de chien
00:19:11 Voilà
00:19:13 En camion
00:19:15 Vous êtes itinérante ?
00:19:17 Oui c'est ça
00:19:19 Racontez-moi quelle était votre réaction
00:19:21 Quand vous avez appris qu'Anne Hidalgo
00:19:23 Fait un petit voyage en Polynésie française
00:19:25 Semble-t-il
00:19:27 Au frais des parisiens
00:19:29 C'est honteux
00:19:31 Comme toutes les histoires
00:19:33 Qu'on peut sortir jusque-là
00:19:35 On commence à en avoir l'habitude
00:19:37 Moi je commence à être un peu défaitiste
00:19:39 A ce niveau-là car de toute façon
00:19:41 Ils s'en cachent à peine maintenant
00:19:43 Mais moi en fait
00:19:45 Ce qui m'interpelle et ce que j'attends de voir
00:19:47 C'est comment ils vont enterrer le sujet
00:19:49 Parce qu'en fait si on regarde
00:19:51 Les derniers mois, dernières années passées
00:19:53 Moi j'ai quand même un gros sentiment
00:19:55 C'est qu'on gouverne par la peur
00:19:57 C'est-à-dire que dès qu'il y a quelque chose qui ne va pas
00:19:59 Il sort un petit sujet qui fait un petit peu peur
00:20:01 Aux citoyens lambda
00:20:03 Dernier en date, un très risible
00:20:05 C'est les punaises de lit
00:20:07 Alors ça on nous en a parlé, mais sur toutes les chaînes
00:20:09 C'était le sujet. Moi mon mari il est dans la lutte
00:20:11 Des nuisibles. Les punaises de lit
00:20:13 C'est pas nouveau, il y en a toujours eu
00:20:15 Et il y en aura toujours. Et on trouve toujours
00:20:17 Quelque chose pour détourner l'attention des gens
00:20:19 Et hop ça passe. On n'en parle plus
00:20:21 Je ne sais pas s'il y a au-dessus de ça
00:20:23 Une vraie volonté mais c'est vrai que
00:20:25 C'est quand même étonnant je dirais à chaque fois
00:20:27 - Vous dites, Natacha
00:20:29 Moi ce qui m'embête quand même
00:20:31 Je veux pas faire le type
00:20:33 Politiquement correct
00:20:35 Mais ce qui m'embête quand même c'est que j'en connais
00:20:37 Plein des maires, j'en ai interviewé beaucoup à RTL
00:20:39 Il y a quand même des maires qui sont
00:20:41 Fabuleux et je sais
00:20:43 Je suis pas dans l'ombre
00:20:45 Je vois pas tout mais
00:20:47 Je sais qu'il y a des gens qui sont braves
00:20:49 Comme on dit dans le sud-ouest dans le bon sens du mot
00:20:51 Brave. C'est-à-dire qui ont un bon
00:20:53 Fonds et qui sont pas des voleurs
00:20:55 D'argent public. Voilà et je pense à eux
00:20:57 Parce que c'est compliqué parce que
00:20:59 Il y a des types qui vont peut-être aller les voir
00:21:01 Ces maires qui sont bien cet après-midi, demain
00:21:03 Et qui vont leur dire "Vous êtes tous des salauds vous les politiques"
00:21:05 Et ça, ça me chagrine un peu
00:21:07 Tout à l'heure on était avec une élue
00:21:09 Tiens, dans RTL Midi
00:21:11 D'une ville du Pas-de-Calais qui est sous l'eau
00:21:13 Je la connais pas cette mairesse
00:21:15 Mais elle avait l'air formidable
00:21:17 Et je me dis j'aimerais pas que quelqu'un
00:21:19 Aie lui foutre une claque ou
00:21:21 Tienne des propos violents à cause de cette affaire
00:21:23 De voyage à Tahiti d'un Hidalgo
00:21:25 Voilà ce que j'avais envie de vous dire
00:21:27 - Moi j'espère pas parce que moi je sais
00:21:29 Personnellement, je fais pas du tout dans la gamme
00:21:31 Et même, je vais vous dire Hidalgo
00:21:33 Pour moi oui c'est la mairesse de Paris
00:21:35 Mais c'est quand même un membre du gouvernement
00:21:37 On parle de la capitale quoi
00:21:39 - Oui oui, elle est pas membre du gouvernement
00:21:41 - Vous voyez ce que je veux dire, elle a une importance
00:21:43 Tout autre que le maire de Montpâtelin
00:21:45 C'est quand même autre chose
00:21:47 - Importance toute relative, si j'étais
00:21:49 Espiegle, je vous ressortirais son score
00:21:51 Au présidentiel
00:21:53 Mais comme je suis pas taquin, je le fais pas
00:21:55 - Oui tout à fait
00:21:57 Non mais voilà, j'ai quand même ce sentiment
00:21:59 Que de toute façon aujourd'hui
00:22:01 Ils font bien ce qu'ils veulent tous ces gens
00:22:03 Qui ont plein d'argent, qui ont accès à plein d'argent
00:22:05 Ou qui en ont plein
00:22:07 Et que de toute façon nous à notre petit niveau
00:22:09 On peut trop rien faire
00:22:11 On peut trop rien faire
00:22:13 Mais c'est vrai que c'est honteux, moi vous voyez
00:22:15 Je prépare mes vacances au ski en février, j'ai un budget de 1600
00:22:17 J'économise, j'économise, j'économise
00:22:19 Et là, ils nous sortent 60 000 balles
00:22:21 Pour 6 personnes
00:22:23 - Soyez maire de Paris, Natacha
00:22:25 - Ouais, je vais peut-être pas être jolie
00:22:27 - Bon, je vous souhaite une belle journée
00:22:29 À Royan, toiletteuse
00:22:31 Canin, mobile dans son camion
00:22:33 Qui va de spot en spot
00:22:35 Pour retrouver ses clients
00:22:37 Merci Natacha, les amis
00:22:39 On a pris une décision avec Lisa Marie
00:22:41 C'est bien de parler d'Annie Dalgo
00:22:43 Mais on a dit beaucoup de choses, on va suivre l'affaire
00:22:45 On verra comment elle se défend de cette affaire
00:22:47 Elle est assez empétrée
00:22:49 Mais maintenant, on va offrir l'antenne d'RTL
00:22:51 À ceux qui en ont vraiment besoin
00:22:53 Et ceux qui en ont vraiment besoin
00:22:55 Sont en ce moment quelque part dans le Pas-de-Calais
00:22:57 Alors si vous avez les pieds dans l'eau
00:22:59 Les mollets dans l'eau, les cuisses dans l'eau
00:23:01 Pour certains, paraît-il même, les fesses dans l'eau
00:23:03 Parce que ça ne décroît pas là-bas
00:23:05 Ça ne décroît pas les inondations
00:23:07 Eh bien, appelez-moi au 3210
00:23:09 Si vous avez besoin de quelque chose
00:23:11 Si vous avez besoin de signaler quelque chose à des gens
00:23:13 Si vous avez besoin de d'aide
00:23:15 De solidarité, de quoi que ce soit
00:23:17 Vous nous appelez tout de suite au 3210
00:23:19 S'il vous plaît, mesdames, messieurs
00:23:21 RTL se met à l'heure du Pas-de-Calais
00:23:23 À tout de suite
00:23:25 Les auditeurs ont la parole
00:23:27 Jusqu'à 14h30 sur RTL
00:23:29 Eric Brunet
00:23:31 Les auditeurs ont la parole sur RTL
00:23:33 Victor me dit qu'il y a énormément d'appels sur Annie Dalgo
00:23:35 On va rester très bien, très bien
00:23:37 Si vous voulez pas trop, mesdames, messieurs
00:23:39 Nous irons dans le Pas-de-Calais
00:23:41 Un tout petit peu plus tard
00:23:43 Le temps d'organiser les choses
00:23:45 Et comme nous avons beaucoup d'appels
00:23:47 Concernant Annie Dalgo
00:23:49 Et son curieux voyage
00:23:51 Sa curieuse vadrouille
00:23:53 Au frais des parisiens
00:23:55 Eh bien, nous allons rester là-dessus
00:23:57 Au 3210
00:23:59 Dans "Les auditeurs ont la parole" sur RTL
00:24:01 Mon cher Philippe, bonjour
00:24:03 - Bonjour
00:24:05 - Vous êtes dans quel coin de France, mon cher Philippe ?
00:24:07 - Chalon-sur-Saône, en Saône-et-Loire
00:24:09 - Chalon-sur-Saône, en Saône-et-Loire
00:24:11 - Quelle est la réaction
00:24:13 Que vous vouliez faire émerger
00:24:15 Sur l'antenne d'RTL, suite à ce voyage ?
00:24:17 - Ecoutez, moi c'est
00:24:19 D'une manière plus générale
00:24:21 La classe politique française que je trouve à vomir
00:24:23 Parce qu'il y a quelques années, rappelez-vous
00:24:25 L'histoire avec Antoine de Rugy
00:24:27 Qui faisait des dîners somptueux
00:24:29 Au frais de la princesse
00:24:31 - François de Rugy qui était patron de l'Assemblée Nationale à cette époque
00:24:33 - Tout à fait, et vous savez, ça a fait une histoire pas possible
00:24:35 Aujourd'hui, Annie Dalgo
00:24:37 On a actuellement un ministre de la Justice qui est jugé
00:24:39 - Alors Philippe, Philippe
00:24:41 Moi, je pense
00:24:43 Que François de Rugy
00:24:45 Était patron de l'Assemblée Nationale
00:24:47 Dans un des pays qui est le pays du savoir
00:24:49 Du savoir
00:24:51 Vivre, de la qualité
00:24:53 Gastronomique
00:24:55 Quand il reçoit une délégation internationale
00:24:57 Lui, le président
00:24:59 De l'Assemblée Nationale française
00:25:01 Ne doit-il pas
00:25:03 Servir à sa table
00:25:05 Des mets fins et raffinés
00:25:07 Pour les visiteurs étrangers
00:25:09 - Oui, quand c'est des dîners de travail
00:25:11 Plus ou moins, mais souvent, il invitait ses amis
00:25:13 Vous voyez, donc il ne faut pas tout confondre
00:25:15 - D'accord
00:25:17 - Je déteste cette classe politique française actuelle
00:25:19 Quand c'est pas François Fillon
00:25:21 Avec les emplois fictifs
00:25:23 C'est notre ministre de la Justice qui est actuellement en procès
00:25:25 Et je veux dire
00:25:27 Et là, aujourd'hui, c'est Annie Dalgo
00:25:29 Moi, je suis déçu de cette classe politique depuis 20 ans
00:25:31 Je ne vote plus, j'en ai ras-le-bol
00:25:33 D'entendre ces histoires-là qui sortent
00:25:35 Chaque semaine, dans les journaux ou aux infos
00:25:37 Je suis dégoûté de la classe politique française
00:25:39 Je ne peux plus les sentir
00:25:41 Tous autant qu'ils sont de l'extrême-gauche
00:25:43 À l'extrême-droite, je ne vote plus
00:25:45 - Qu'est-ce qui vous
00:25:47 Fatigue ?
00:25:49 C'est quoi ? C'est la corruption ?
00:25:51 - Oui, la corruption à tous les étages
00:25:53 À tous les niveaux
00:25:55 Et depuis des années
00:25:57 Des années, parce que...
00:25:59 Et rappelez-vous, Causac, les yeux dans les yeux
00:26:01 Je n'ai pas d'argent caché en Suisse
00:26:03 Mais c'est quoi cette plus classe politique ?
00:26:05 On a peut-être la classe politique dans le monde
00:26:07 Qui est la plus corrompue, quoi
00:26:09 Je suis dégoûté de tous ces gens-là
00:26:11 Je ne peux plus les saquer
00:26:13 - Je ne crois pas, alors attendez
00:26:15 Je ne crois pas qu'on est la classe politique la plus corrompue
00:26:17 - On est dans le top 5
00:26:19 - Non, non, non, non
00:26:21 Je ne peux pas vous laisser dire ça
00:26:23 Il y a de la corruption, les exemples que vous avez donnés
00:26:25 Sont flagrants, hein
00:26:27 Mais on n'est pas... Il y a des pays de corruption
00:26:29 Alors, si vous parlez
00:26:31 Des démocraties européennes
00:26:33 Là, c'est peut-être différent
00:26:35 Peut-être que la France est un pays où il y a...
00:26:37 La corruption, enfin, quand vous comparez
00:26:39 La France, je ne sais pas, à la Russie ou au Brésil
00:26:41 - Non, mais évidemment, on compare à des pays comme ça
00:26:43 Mais je vois par exemple l'exemple de Anne Hidalgo
00:26:45 Je veux dire, elle a fait combien en dernière élection ?
00:26:47 1% ?
00:26:49 Moi, je ferais 1% en élections, mais je me ferais toute petite
00:26:51 Je me cacherais
00:26:53 Mais ces gens-là, non, non, pas gonflé, pas de problème
00:26:55 Allez, je tape dans la caisse et je prends des vacances
00:26:57 Au frais de la princesse, mais il fera voir où sont ces gens-là
00:26:59 Mais il ne ferait pas mieux d'envoyer l'argent
00:27:01 Là, il y a des besoins
00:27:03 Alors, autre chose
00:27:05 Avant que vous ne coupiez, parce que
00:27:07 Bon, là, je suis un petit peu mécontent, mais
00:27:09 Sinon, je voudrais faire un petit compliment par rapport à RTL
00:27:11 Si c'est possible
00:27:13 Alors, je voudrais dire que j'aime énormément l'émission
00:27:15 Julien Courbet
00:27:17 Que globalement, RTL, c'est une très bonne radio
00:27:19 Et je trouve, Julien Courbet
00:27:21 J'ai été aller le voir à son spectacle
00:27:23 Au théâtre de la Tour Eiffel
00:27:25 Il fait un spectacle humoristique qui est vachement bien
00:27:27 Et je trouve que Julien Courbet, quand il y a des émissions à la télé
00:27:29 Avec des humoristes, on devrait l'inviter
00:27:31 Parce que franchement, c'est très bon ce qu'il fait
00:27:33 Bon, et bien écoutez, alors là, Philippe
00:27:35 C'est formidable, d'abord Julien
00:27:37 Je le vois pratiquement tous les jours
00:27:39 Donc je vais lui dire
00:27:41 Je vais le lui dire
00:27:43 Très bon animateur
00:27:45 Et même son émission sur RTL, parce que mine de rien
00:27:47 Il a trouvé l'anime d'un paquet de gens, quoi
00:27:49 Je suis bien d'accord avec vous
00:27:51 Moi, j'en arrive
00:27:53 On va parler de Julien
00:27:55 J'ai eu des moments quand des copains me disent
00:27:57 J'arrive pas à me sortir
00:27:59 J'ai une situation très compliquée
00:28:01 J'ai une facture incompréhensible
00:28:03 Par exemple, de la part d'EDF
00:28:05 Je ne comprends pas, etc
00:28:07 J'ai fait tous les recours possibles
00:28:09 Moi, j'en arrive à dire
00:28:11 Mais tu veux que je te donne le numéro de Julien
00:28:13 Il travaille avec moi RTL, etc
00:28:15 Vous avez raison
00:28:17 Donnez lui plutôt le numéro d'Annie Delgaud
00:28:19 Elle veut lui arranger le problème
00:28:21 Non mais vous avez raison, Julien c'est un super type
00:28:23 Ah super, et puis même globalement
00:28:25 RTL, franchement, je vous écoute assez régulièrement
00:28:27 Un peu toutes les émissions
00:28:29 C'est tout le temps bien, quoi
00:28:31 Et puis merci de m'avoir donné la parole, c'est super sympa
00:28:33 Et voilà, bon j'ai été un petit peu énervé
00:28:35 Sur l'histoire d'Annie Delgaud
00:28:37 Parce que la classe politique, tout ça, ça me gonfle
00:28:39 Mais je voulais finir quand même
00:28:41 Sur une note un peu plus sympa, quoi
00:28:43 C'est très sympa, merci
00:28:45 Merci Philippe de nous appeler
00:28:47 C'est intéressant parce que souvent, les journalistes parisiens disent
00:28:49 Ah oui, les gens, les Français
00:28:51 sont dégoûtés, attention
00:28:53 à l'amalgame
00:28:55 Mais on voit bien que Philippe, qui a décidé
00:28:57 de ne pas voter, n'est pas une tête brûlée
00:28:59 On voit bien que Philippe n'est pas
00:29:01 un excité, un énervé
00:29:03 un fou dangereux
00:29:05 C'est quelqu'un qui, suite à une succession
00:29:07 de certains dérapages de politique
00:29:09 s'est dit
00:29:11 Bon ben voilà, moi je ne déposerai plus de bulletin
00:29:13 dans l'urne, et ça aussi, il faut savoir
00:29:15 l'entendre et l'écouter, mesdames, messieurs
00:29:17 Qu'est-ce qui se passe ? Il y a encore beaucoup d'appels
00:29:19 pour Anne Hidalgo, vous voulez réagir ?
00:29:21 Eh bien, très bien, très bien, les amis
00:29:23 On continue à réagir
00:29:25 sur le Hidalgo Gate, à tout de suite
00:29:27 Envoyez-nous vos messages
00:29:29 sur l'application RTL
00:29:31 ou appelez-nous au 30210
00:29:33 50 centimes la minute
00:29:35 Jusqu'à 14h30
00:29:37 Les auditeurs ont la parole
00:29:39 avec Eric Brunet sur RTL
00:29:41 Bon, il est 13h41, vous êtes dans
00:29:43 Les auditeurs ont la parole sur RTL
00:29:45 On parle d'Anne Hidalgo, mais je pense
00:29:47 petite pensée, grosse pensée
00:29:49 pour les habitants du Pas-de-Calais
00:29:51 Mesdames, messieurs, je pense aux pompiers
00:29:53 qui sont surchargés, je pense
00:29:55 à ceux qui nous écoutent quelque part
00:29:57 qui sont dans la galère, je disais
00:29:59 tout à l'heure, les mollets dans l'eau
00:30:01 je devrais dire les hanches, parce que
00:30:03 il y a vraiment des endroits où l'eau
00:30:05 ne décroît pas, aux abords
00:30:07 des fleuves côtiers, la Haie et la Liane
00:30:09 Oui, on a des appels au 3210
00:30:11 Victor, sur le Pas-de-Calais
00:30:14 Eh bien écoutez, nous avons Stéphane
00:30:16 qui est du côté de Saint-Omer, qui est routier
00:30:18 et qui lui voit l'eau monter depuis vendredi
00:30:20 Ah, on va le prendre tout de suite Stéphane
00:30:22 on va s'interrompre un peu sur le dossier Hidalgo
00:30:24 et on va aller direction
00:30:26 là-haut, dans le nord de la France
00:30:28 dans le Pas-de-Calais, Stéphane, bonjour
00:30:30 Salut Eric, salut RTL, comment allez-vous ?
00:30:32 Ça va très bien
00:30:34 racontez-nous ce que vous voyez autour de vous
00:30:36 nous, on est dans un petit studio
00:30:38 à Paris, racontez-nous ce que vous voyez
00:30:40 Vous avez de la chance d'être
00:30:42 dans un petit studio à Paris
00:30:44 Ah, c'est ça
00:30:46 Ben moi là aussi, là actuellement
00:30:48 je suis en coupure sur Boulogne-sur-Mer
00:30:50 juste à côté de
00:30:52 Salle-et-Honneur, enfin tout le coin par là
00:30:54 et
00:30:56 ben c'est pas trop la joie
00:30:58 tout y est inondé, les entreprises
00:31:00 ben voilà
00:31:02 comme si actuellement l'économie avait besoin de ça
00:31:04 les salariés ont besoin de ça
00:31:06 parce que bien évidemment on va sûrement plein de le patronat
00:31:08 mais on va pas plein de le salarié
00:31:10 j'ai envie de dire, ça va être
00:31:12 très très compliqué pour relever tout ça
00:31:14 Alors y a quoi ? Y a 50 cm ?
00:31:16 Y a 1 mètre d'eau ?
00:31:18 C'est en ville, sur les trottoirs ?
00:31:20 C'est seulement dans les campagnes et dans les champs ?
00:31:22 Décrivez-nous
00:31:24 Eric, pour être honnête avec toi
00:31:26 je me suis pas été mesuré
00:31:28 mais là, vendredi
00:31:30 j'étais livré à un client
00:31:32 où, ben pour donner un exemple
00:31:34 l'eau est montée jusqu'au
00:31:36 passage de roue du camion
00:31:38 j'ai envoyé un message à Victor
00:31:40 sur son téléphone personnel
00:31:42 voilà, je me serais cru
00:31:44 en train de naviguer avec un petit bateau
00:31:46 - Ouais, Victor
00:31:48 du standard, le passage de roue du camion
00:31:50 c'est pratiquement à 1 mètre là
00:31:52 - Ouais, c'est facile
00:31:54 après, faut savoir
00:31:56 aussi, la nature va rendre
00:31:58 tout le mal qu'on lui a fait
00:32:00 c'est malheureux
00:32:02 mais je veux dire, derrière, moi je plains
00:32:04 honnêtement, là on entend parler
00:32:06 d'un petit alcool, tous ces politiciens
00:32:08 pourris par le fric
00:32:10 mais là, j'ai envie de dire, le gars qui a acheté sa maison
00:32:12 il va laisser des plumes
00:32:14 parce que les assurances vont pas tout couvrir à 100%
00:32:16 - Ouais
00:32:18 - Avec en plus les émeutes qu'il y a pu avoir
00:32:20 et tout ce qui va, donc j'ai envie de dire
00:32:22 ça va piquer sévère, ça va faire mal
00:32:24 - Ouais
00:32:26 - Après, nous autres, dans le Pas-de-Calais, on a une certaine
00:32:28 ouais, on a une certaine
00:32:30 pfff, ouais, on a
00:32:32 je vais pas dire qu'on est des gens malheureux
00:32:34 mais on a une certaine solidarité
00:32:36 entre nous
00:32:38 bon ben j'espère que tout le monde va répondre présent
00:32:40 et s'il faut faire des dons aux gens du Pas-de-Calais
00:32:42 moi ça me pose aucun problème
00:32:44 - Est-ce qu'il y a
00:32:46 des gens autour de
00:32:48 de toi, on se tutoie, puisque tu me tutoies
00:32:50 je te tutoie mon cher Stéphane
00:32:52 - Ah non, y a pas de problème, y a aucun souci
00:32:54 - Est-ce qu'il y a autour de toi, mon cher Stéphane
00:32:56 des gens qui ont été
00:32:58 affectés, que tu connais
00:33:00 qui ont eu leur pavillon
00:33:02 qui a été
00:33:04 inondée
00:33:06 - Ah non, ouais, justement,
00:33:08 Victor, c'est ça ? - Ouais, Victor, du Standard
00:33:10 - Voilà, il m'a demandé si j'avais
00:33:12 autour de moi des gens qui étaient impactés par tout ça
00:33:14 j'ai fait le tour, le temps qu'il me rappelle
00:33:16 bon ben j'ai la nounou de ma fille
00:33:18 qui habite à Balingorne et Zéperlec
00:33:20 ben demain la nounou
00:33:22 peut pas accueillir la gamine
00:33:24 après c'est normal, mais elle est inondée
00:33:26 voilà quoi, je pense qu'on va laisser
00:33:28 tous des plumes dans cette affaire, les assurances
00:33:30 elles vont pas tout couvrir à 100%
00:33:32 - Il paraît que ça décroît pas tellement
00:33:34 il y a des endroits où ça ne bouge pas
00:33:36 le niveau de l'eau ne baisse pas
00:33:38 - Alors, ce matin
00:33:40 j'étais livré à Aida Labé
00:33:42 et mon entreprise, enfin mon responsable
00:33:44 m'a demandé d'aller quand même à
00:33:46 Saint-Léonard, dans la zone de l'Alliane où tout est inondé
00:33:48 où les agents du département
00:33:50 m'ont dit
00:33:52 quand ça évacue d'un côté, ça monte sur l'Alliane
00:33:54 et c'est catastrophique
00:33:56 on est à moitié de façade au niveau de l'eau
00:33:58 pour certains d'entre nous
00:34:00 - Après, j'ai pas pu le constater
00:34:02 de mes propres yeux, parce que
00:34:04 il y a des déviations, c'est fermé, c'est normal
00:34:06 on est pas non plus des sapeurs-pompiers
00:34:08 mais il y a quand même des soucis à se faire
00:34:10 pour tuer ces gens
00:34:12 parce que bon, voilà quoi
00:34:14 je pense qu'on n'avait pas besoin de ça
00:34:16 en plus actuellement dans la période
00:34:18 dans laquelle on se trouve tous
00:34:20 - Ce qui est assez
00:34:22 j'allais dire, ce qui est assez
00:34:24 positif dans ce drame
00:34:26 c'est que les gens
00:34:28 du Pas-de-Calais sont des gens
00:34:30 qui sont solidaires, c'est des gens qui sont solides
00:34:32 c'est des gens qui se plaignent pas beaucoup
00:34:34 et j'ai la faiblesse
00:34:36 de croire qu'il va y avoir
00:34:38 qu'on va quand même s'entraider
00:34:40 dans cette inondation
00:34:42 - Bah ouais, et puis
00:34:44 que tout le monde s'entraide
00:34:46 alors s'entraider c'est bien beau, mais il faut savoir aussi
00:34:48 taper là où il faut taper
00:34:50 à savoir, tout ce qui est, comme là on entend parler
00:34:52 d'un didalgo qui s'en va à Tahiti
00:34:54 auprès de la princesse, bon bah ces gens
00:34:56 ils feraient pas mal de mettre la main au portefeuille
00:34:58 arrêtez de nous raconter des conneries
00:35:00 en disant qu'on est en déficit-déficit
00:35:02 parce que ce qui va se passer aussi
00:35:04 c'est que les assurances avec les énotes
00:35:06 qu'il y a pu avoir cet été
00:35:08 plus ça, et bah les cotisations
00:35:10 qu'est-ce que ça va faire ? ça va remonter à la hausse
00:35:12 donc on va aller baisser
00:35:14 une journée ou deux le prix du carburant
00:35:16 à la pompe, comme ça tout le monde
00:35:18 est content, mais d'un autre côté
00:35:20 on va augmenter les cotisations
00:35:22 mensuelles des assurances
00:35:24 comme ça ça va se passer
00:35:26 ça ça fait déjà quelques années qu'on encore reçoit le petit courrier
00:35:28 vous savez, nous vous informons
00:35:30 que compte tenu du nombre de sinistres
00:35:32 qu'il y a eu l'année dernière
00:35:34 la prime d'assurance montera
00:35:36 de 4,78%
00:35:38 par exemple
00:35:40 bon les amis, tous ceux qui
00:35:42 appellent du Pas-de-Calais, Victor c'est clair
00:35:44 tous ceux qui appellent du Pas-de-Calais sont prioritaires
00:35:46 mais on continue à
00:35:48 recueillir vos
00:35:50 coups de gueule sur
00:35:52 le Hidalgo Gate, à tout de suite
00:35:54 13h14h30
00:35:56 Les auditeurs
00:35:58 ont la parole avec Eric Brunet
00:36:00 sur RTL
00:36:02 13h14h30
00:36:04 Les auditeurs
00:36:06 ont la parole avec
00:36:08 Eric Brunet sur RTL
00:36:10 Un sujet qui fait beaucoup réagir
00:36:12 Lisa Marie, je pense à ceux qui n'étaient pas
00:36:14 avec nous au début de l'émission
00:36:16 qu'est-ce que ce Hidalgo
00:36:18 Gate, comme on dit ?
00:36:20 La maire de Paris a été épinglée
00:36:22 pour un voyage mi-public
00:36:24 mi-privé, estimé
00:36:26 à 60 000 euros pour l'ensemble de
00:36:28 sa délégation, un voyage
00:36:30 en Polynésie française
00:36:32 présenté comme officiel
00:36:34 l'objectif était au départ...
00:36:36 Polynésie française, lâchons le mot, à Tahiti
00:36:38 Oui c'est ça, à Tahiti
00:36:40 elle devait visiter
00:36:42 c'était une visite pré-Olympique
00:36:44 pour découvrir le site
00:36:46 de surf des Jeux Olympiques de Paris
00:36:48 La maire de Paris, de la capitale
00:36:50 de la France
00:36:52 est allée visiter
00:36:54 en gros la vague
00:36:56 parce que le site de surf, c'est pas un site de surf
00:36:58 c'est une vague
00:37:00 au large de Tahiti
00:37:02 donc elle a été visiter la vague
00:37:04 Une vague mythique, mais non, elle n'a pas vu
00:37:06 Elle n'a pas vu ? Non, en tout cas pas dans
00:37:08 le cadre de cette visite officielle
00:37:10 Et à la place, elle a vu sa fille
00:37:12 qui vit là-bas
00:37:14 C'est ce qui était prévu, c'était un voyage à la fois
00:37:16 public et privé, puisqu'elle avait prévu d'aller
00:37:18 rendre visite à sa fille qui vit en Polynésie
00:37:20 juste après
00:37:22 d'abord cette visite
00:37:24 du site de surf
00:37:26 Mais voilà, a priori, elle est allée
00:37:28 voir sa fille un peu plus vite que prévu
00:37:30 Philippe est à Nantes
00:37:32 il a fait le 30/10, bonjour mon cher Philippe
00:37:34 Bonjour Eric Brunet
00:37:36 Bon, vous avez envie de défendre
00:37:38 la maire de Paris, vous pourriez d'ailleurs
00:37:40 Je pourrais, mais non
00:37:42 je ne le ferai pas, mais par contre ça me fait plutôt
00:37:44 au vu de l'actualité qui est quand même
00:37:46 très chargée actuellement
00:37:48 ça me ferait plutôt rire
00:37:50 c'est un sort de feuilleton, ça veut dire qu'elle est partie
00:37:52 alors déjà on se demande pourquoi elle ne part
00:37:54 maire de Paris
00:37:56 visiter le site de surf
00:37:58 bon certes les Jeux Olympiques ont eu lieu à Paris
00:38:00 mais je ne savais pas que Mme Maïd Algorit est une experte
00:38:02 en surf, enfin bref
00:38:04 après on se rend compte que finalement, elle n'a pas pu y aller
00:38:06 parce qu'il y avait des écolos
00:38:08 qui
00:38:10 manifestaient, donc il y avait entre guillemets "danger"
00:38:12 elle n'a pas pu reporter parce qu'elle a eu un saphique
00:38:14 c'est du n'importe quoi
00:38:16 alors je ne dirais pas jusqu'à dire comme les auditeurs précédents
00:38:18 que toutes les politiques sont pourries etc
00:38:20 ça c'est vraiment trop facile, il y en a
00:38:22 dans tous les métiers il y en a
00:38:24 il y a des chefs d'entreprise, je suis le chef d'entreprise
00:38:26 il y a des chefs d'entreprise qui sont pourris, qui sont corrompus
00:38:28 il y a des journalistes j'imagine qui sont corrompus aussi
00:38:30 enfin dans tous les métiers, par contre pas tous
00:38:32 il y en a, moi j'en connais
00:38:34 des locaux, des maires de petites villes
00:38:36 etc qui se donnent à fond et franchement
00:38:38 ils sont loin de tout ça, mais moi je dis
00:38:40 ça me fait plutôt rire et je me dis
00:38:42 ça serait quelqu'un de droite
00:38:44 moi je suis de droite, je suis un fillonniste
00:38:46 et justement si on peut faire le parallèle avec l'affaire Fillon
00:38:48 moi je suis étonné que le PNF ne soit pas
00:38:50 saisi déjà de l'affaire
00:38:52 parce qu'ils ont été très très vite sur M. Fillon
00:38:54 - Le parquet national financier
00:38:56 oui mais Fillon on était dans
00:38:58 on approchait de la présidentielle
00:39:00 - Oui
00:39:02 là on s'adresse quand même à la maire de Paris
00:39:04 c'est quand même pas n'importe qui
00:39:06 donc on pourrait peut-être se poser aussi
00:39:08 la question, on est passé à côté d'un grand homme
00:39:10 moi j'en suis persuadé
00:39:12 François Fillon, mais bon
00:39:14 c'est un autre sujet, mais là
00:39:16 moi je trouve ça
00:39:18 moi ça me fait rien
00:39:20 donc je me dis c'est...
00:39:22 en plus l'empreinte carbone de Mme Hidalgo
00:39:24 bonjour, alors elle fait la chasse
00:39:26 aux voitures
00:39:28 on a la même entre guillemets
00:39:30 on a son clone à Nantes, Johanna Rolland
00:39:32 - Oui la maire de Nantes
00:39:34 Johanna Rolland et Anne Hidalgo
00:39:36 c'est à peu près les mêmes, vous avez raison
00:39:38 - C'est exactement ce que je dis, pas ce que je fais
00:39:40 - Oui, bon...
00:39:42 - C'est exactement ça
00:39:44 - Johanna Rolland, là il commence à y avoir beaucoup
00:39:46 moi j'ai grandi à Nantes
00:39:48 beaucoup d'inquiétudes sur les questions de sécurité
00:39:50 dans cette ville qui a été une des villes de France
00:39:52 où il faisait le plus
00:39:54 comment dire, bon vivre pendant des décennies
00:39:56 et là maintenant moi j'ai des copains
00:39:58 des copines qui sont pas forcément
00:40:00 électeurs du RN
00:40:02 mais qui me disent "Eric on sort plus, on ne sort plus
00:40:04 on ne sort plus, voilà
00:40:06 parce qu'il y a certains moments
00:40:08 y compris dans le centre-ville
00:40:10 où il ne faut pas aller"
00:40:12 c'est drôle hein Philippe ?
00:40:14 - C'est ça, moi je suis arrivé à Nantes en 87
00:40:16 on appelait Nantes
00:40:18 je crois que c'était la belle endormie
00:40:20 c'était une ville paisible où il faisait bon vivre
00:40:22 on a été longtemps en tête
00:40:24 des classements que ce soit le Point O
00:40:26 des villes où il faisait bon vivre
00:40:28 et puis ça correspond
00:40:30 alors c'est peut-être qu'une coïncidence
00:40:32 mais depuis l'arrivée de Johanna Rolland aux manettes
00:40:34 suivie, enfin qui a
00:40:36 suivi M. Hérault
00:40:38 ben c'est vrai que moi
00:40:40 j'ai 58 ans, je sors moins
00:40:42 c'est sûr, mais j'adore aller au ciné etc
00:40:44 mais quand on va au ciné on ne va plus dans le centre-ville de Nantes le soir
00:40:46 on va au périphérique
00:40:48 alors que c'est dommage, un ciné en centre-ville
00:40:50 y en a à Nantes, c'est sympa
00:40:52 on fait un petit resto etc, mais on a peur
00:40:54 on a tous, enfin, dès qu'on discute
00:40:56 quand on discute de ça avec des Nantais
00:40:58 on a tous des exemples où il y a des choses
00:41:00 qui se sont passées et qui font peur
00:41:02 - Moi qui vis, Philippe
00:41:04 à Paris depuis que j'ai quitté Nantes
00:41:06 depuis bien des années
00:41:08 je peux vous dire que
00:41:10 alors là je prends tout pour moi, je ne change pas
00:41:12 une virgule à ce que vous avez dit et je mets
00:41:14 Paris à la place
00:41:16 et Paris était une ville assez
00:41:18 sécure, bon, il y a du monde
00:41:20 mais voilà, ça l'est
00:41:22 beaucoup, beaucoup, beaucoup moins
00:41:24 beaucoup moins
00:41:26 - Absolument, depuis que j'ai répondu
00:41:28 - Bon, merci Philippe, vous voyez, on est parti
00:41:30 d'Anne Hidalgo, on est passé par Nantes
00:41:32 oui, mais c'est ça, les auditeurs ont la parole
00:41:34 on n'est pas là pour fixer des
00:41:36 lignes rouges, chacun dit ce qu'il veut
00:41:38 sur cette antenne
00:41:40 voilà, merci mon cher Philippe
00:41:42 il est 13h56
00:41:44 22 et j'ai
00:41:46 le dos qui se glace, la nuque
00:41:48 qui se rédit car l'heure du crime
00:41:50 arrive
00:41:52 c'est Jean-Alphonse Richard qui vient d'entrer
00:41:54 dans le studio et j'ai la trouille, il me regarde
00:41:56 - Vous tremblez - Je tremble, il me regarde
00:41:58 il me regarde, bonjour Jean-Alphonse
00:42:00 - Bonjour à tous
00:42:02 aujourd'hui dans l'heure du crime, je vais vous parler
00:42:04 de l'affaire Maëlys Daubon
00:42:06 c'est une mère de filles
00:42:08 divorcées, et dans cette affaire
00:42:10 je vais vous parler du syndrome de Munchausen
00:42:12 par procuration, alors comme ça, ça paraît
00:42:14 très compliqué, c'est
00:42:16 effectivement quelque chose de
00:42:18 psychiatrique, c'est quand quelqu'un
00:42:20 se persuade que l'un de ses enfants est
00:42:22 malade, et il va
00:42:24 le soigner, souvent à son insu
00:42:26 en l'abreuvant de médicaments, en lui faisant
00:42:28 des traitements, jusqu'à parfois
00:42:30 un effet fatal
00:42:32 et le tuer, l'une des filles
00:42:34 de Maëlys Daubon, l'aînée, elle était âgée de
00:42:36 18 ans, elle a succombé à
00:42:38 une surdose de bêta
00:42:40 bloquant, on va croire que c'est un suicide parce qu'elle
00:42:42 n'allait pas très bien ces derniers temps
00:42:44 et on va s'apercevoir qu'elle était sans doute empoisonnée
00:42:46 depuis des années à son insu, la cadette
00:42:48 était aussi droguée
00:42:50 semble-t-il, par sa mère
00:42:52 la justice
00:42:54 a arrêté cette maman
00:42:56 elle est aujourd'hui incarcérée
00:42:58 elle attend son procès, elle nie absolument
00:43:00 les faits, pour elle, elle n'a jamais rien fait de mal
00:43:02 elle adorait ses filles
00:43:04 elle ne l'a jamais voulu porter atteinte
00:43:06 à leur vie, c'est peut-être
00:43:08 psychiatrique ce que vous nous racontez, c'est peut-être psychiatrique
00:43:10 parce que les psys, ils ne sont pas formels
00:43:12 donc empoisonneuse ou pas
00:43:14 il y aura un procès qui viendra
00:43:16 mais en l'état c'est une bien curieuse
00:43:18 histoire et c'est un syndrome qu'on retrouve
00:43:20 effectivement, pas fréquemment mais quelquefois
00:43:22 en matière criminelle
00:43:24 L'auditeur du bout du monde sera notre prochain invité
00:43:26 au 30/10
00:43:28 et vous retrouverez le camarade Jean-Alphonse
00:43:30 pour l'heure du crime, bien sûr, à 14h30
00:43:32 restez avec nous, les auditeurs ont la parole
00:43:34 vous avez la parole
00:43:36 après l'auditeur du bout du monde, on va quand même parler
00:43:38 de ce blues hivernal
00:43:40 parce que vous êtes de plus en plus nombreux
00:43:42 à être touchés par une espèce de petit syndrome
00:43:44 dépressif du mois de novembre
00:43:46 qui arrive, qui débarque
00:43:48 et qui vous fout la vie en l'air
00:43:50 suivez RTL en vidéo sur l'appli RTL
00:43:52 RTL
00:43:58 RTL, il est exactement 14h
00:44:00 tout de suite dans les auditeurs
00:44:06 ont la parole, c'est le rappel des titres
00:44:08 avec Lisa Marie Marques, on commence par
00:44:10 ces nouvelles perquisitions en cours
00:44:12 dans le dossier de la disparition
00:44:14 d'Emile. Les gendarmes fouillent
00:44:16 actuellement trois maisons dans le hameau
00:44:18 du Auvergné dans les Alpes de Haute-Provence
00:44:20 là où le garçon a
00:44:22 disparu début juillet
00:44:24 et vous vous trouvez sur place Hugo Hamelin
00:44:26 ah non, on n'a pas Hugo Hamelin
00:44:28 petit problème de liaison
00:44:30 on va continuer Eric
00:44:32 dans l'actualité, alerte rouge dans le Pas-de-Calais
00:44:34 nous en parlions tout à l'heure dans les auditeurs ont la parole
00:44:36 les rivières débordent
00:44:38 et ça ne décroît pas
00:44:40 effectivement, une soixantaine de communes
00:44:42 sont inondées, deux fleuves côtiers
00:44:44 sont en crue, la Liane et
00:44:46 l'A.A. Le pic ne devrait être
00:44:48 atteint que cet après-midi et pourtant
00:44:50 la situation est déjà très préoccupante
00:44:52 36 villes n'ont pas ouvert
00:44:54 leurs écoles et leurs crèches ce matin
00:44:56 et 1500 pompiers
00:44:58 restent mobilisés. On a une pensée
00:45:00 pour tous les auditeurs du Pas-de-Calais
00:45:02 sur RTL bien sûr, du sport
00:45:04 à présent, une nouvelle fois
00:45:06 au chapitre des violences et des faits divers
00:45:08 Un supporter parisien
00:45:10 en déplacement à Milan a été gravement
00:45:12 blessé au couteau hier soir
00:45:14 avant le match de la Ligue des Champions
00:45:16 qui opposera le club italien
00:45:18 au PSG. La rencontre aura lieu
00:45:20 ce soir et elle sera à suivre
00:45:22 sur RTL bien sûr. RTL
00:45:24 Foot, 20h45 à
00:45:26 23h avec Eric Silvestro
00:45:28 coup d'envoi à 21h
00:45:30 avec Philippe Sanfourche et Nicolas
00:45:32 Georgiouro en direct depuis
00:45:34 Milan. Un mot sur la météo
00:45:36 Demain mercredi, une nouvelle perturbation
00:45:38 apportera nuages et
00:45:40 pluies entre le matin et l'après-midi
00:45:42 à l'ouest d'une ligne
00:45:44 Bordeaux - Orléans - Reims
00:45:46 Le vent atteindra 90 km/h
00:45:48 sur les côtes de la Manche
00:45:50 plus à l'est dans les autres régions
00:45:52 le ciel restera ensoleillé et
00:45:54 sans pluie. Les températures
00:45:56 le matin, 2 à 7 degrés en général
00:45:58 8 à 10 près de
00:46:00 la Méditerranée et pour l'après-midi
00:46:02 12 à 15 degrés
00:46:04 dans la moitié nord, 15 à 17
00:46:06 dans la moitié sud et jusqu'à 21
00:46:08 degrés à Bastia.
00:46:10 - Elisa Marie, je vous annonce qu'on a retrouvé
00:46:12 notre journaliste Hugo Hamelin
00:46:14 on a parlé tout à l'heure de ses nouvelles
00:46:16 perquisitions en cours
00:46:18 dans le dossier de la disparition
00:46:20 du petit Amy. - Hugo Hamelin
00:46:22 est en direct du
00:46:24 Auvergné. - Exactement.
00:46:26 - On vous écoute Hugo, alors
00:46:28 racontez-nous un petit peu ce que vous voyez
00:46:30 ce que vous avez vécu ce matin
00:46:32 dans l'Auvergné.
00:46:34 - Eh bien, on est arrivé en plein milieu
00:46:36 d'une importante opération de la section
00:46:38 de recherche de Marseille, dans ce petit
00:46:40 hameau au pied des Alpes, plusieurs maisons
00:46:42 souvent des résidences secondaires
00:46:44 sont perquisitionnées depuis le début
00:46:46 de la matinée, des gendarmes en tenue
00:46:48 d'autres qui sont en civil, qui fouillent des maisons
00:46:50 qui prennent des photos, qui placent
00:46:52 des sacs dans leur coffre de voiture
00:46:54 j'ai pu parler à l'un des résidents du
00:46:56 Auvergné, son domicile a été perquisitionné
00:46:58 ce matin dans les Alpes-Maritimes, à côté
00:47:00 de Nice, et il a ensuite été convoqué
00:47:02 ici par les gendarmes pour une nouvelle
00:47:04 fouille de son chalet d'été
00:47:06 qui avait déjà été inspecté au début
00:47:08 de l'affaire, il a pu repartir sans qu'aucune de
00:47:10 ses affaires ne soit saisie
00:47:12 sans être inquiété, demain ça fera
00:47:14 4 mois que le petit Émile, 2 ans et demi
00:47:16 a disparu, cet habitant
00:47:18 espère encore le retrouver sain et sauf.
00:47:20 - Merci Hugo Hamelin.
00:47:22 - Merci.
00:47:24 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30
00:47:26 sur RTL.
00:47:28 - Éric Brunet. - Les amis,
00:47:30 c'est l'auditeur du bout du monde
00:47:32 l'auditrice du bout du monde
00:47:34 alors comment je pourrais vous donner un petit indice ?
00:47:36 C'est une ville européenne
00:47:38 dont le nom évoque une eau de
00:47:40 parfum, et il y a d'ailleurs dans
00:47:42 le département du Gers, le 32
00:47:44 un tout petit village qui porte le même nom
00:47:46 que cette ville
00:47:48 allez, je dis le pays, allemande.
00:47:50 Mesdames, Messieurs, nous allons
00:47:52 à Cologne.
00:47:54 - Bonjour Lisa. - Bonjour.
00:48:00 - Quel âge avez-vous ?
00:48:02 - J'ai 30 ans.
00:48:04 - Vous n'êtes pas de Cologne, vous avez un petit
00:48:06 accent mais qui n'est pas de Cologne, peut-être du
00:48:08 Cologne du Gers mais pas de
00:48:10 celui qui est en Allemagne. - Non, pas du
00:48:12 Cologne du Gers mais pas très loin effectivement,
00:48:14 je suis de Toulouse.
00:48:16 On est à côté. - On est à côté.
00:48:18 Dites-moi, c'est vrai cette histoire
00:48:20 de Cologne, l'eau de Cologne,
00:48:22 l'eau de Cologne, c'est bien de Cologne en Allemagne
00:48:24 dont il s'agit ? - Oui, oui, c'est ça.
00:48:26 Il y a plein de boutiques où l'on peut acheter
00:48:28 l'eau de Cologne et aller faire des visites.
00:48:30 Donc oui, c'est vrai. - Mais qu'est-ce qu'il vous
00:48:32 a pris d'aller vous installer
00:48:34 en Allemagne ? Vous m'auriez dit, moi,
00:48:36 à Séville, j'aurais applaudi !
00:48:38 Vous m'auriez dit, je sais pas, à Marrakech, j'aurais
00:48:40 applaudi ! En Argentine !
00:48:42 Mais en Allemagne, on s'ennuie, Lisa !
00:48:44 - Alors, écoutez, c'est la
00:48:46 question qu'on me pose le plus, je crois,
00:48:48 quand je dis que je suis partie du sud de la
00:48:50 France pour aller dans le nord.
00:48:52 Mais les Allemands sont très sympas
00:48:54 et surtout à Cologne, on dit que c'est
00:48:56 les Allemands les plus latins d'Europe.
00:48:58 Donc, voilà.
00:49:00 Donc, je suis très contente
00:49:02 là-bas. - Alors, il y a eu toute une période
00:49:04 où les jeunes,
00:49:06 les 18-25 ans,
00:49:08 disaient "les soirées
00:49:10 de dingue, les week-ends de fou,
00:49:12 c'est à Berlin, en Allemagne,
00:49:14 on se couche pas, c'est la débauche,
00:49:16 la décadence". Ça, c'était
00:49:18 il y a quelques années. Est-ce que, vous avez
00:49:20 30 ans, est-ce qu'on fait la fête
00:49:22 à Cologne ? - Oui, on fait la fête
00:49:24 à Cologne et je pense que Cologne
00:49:26 et Berlin se complètent
00:49:28 pas mal. - Vous sortez, vous, alors ?
00:49:30 - Oui, oui, je sors, oui.
00:49:32 - Vous avez le droit, racontez-nous la nuit
00:49:34 de Cologne, quoi !
00:49:36 - Les nuits de Cologne, c'est un peu comme les nuits
00:49:38 de Berlin, c'est beaucoup de techno, beaucoup de scènes
00:49:40 industrielles.
00:49:42 Donc, voilà, on a beaucoup de nouveaux artistes
00:49:44 qui émergent dans cette
00:49:46 industrie-là.
00:49:48 On a une belle scène musicale, oui.
00:49:50 - D'accord. Qu'est-ce que...
00:49:52 Vous parlez allemand, bien sûr, les allemands parlent anglais,
00:49:54 mais vous parlez allemand, vous ? - Naturellement, si.
00:49:56 - Ah, bon...
00:49:58 Vous parliez allemand à l'école ? Parce que, bon sang, l'allemand,
00:50:00 ça me paraît être le truc impossible.
00:50:02 - Ben, non, mes parents
00:50:04 m'ont forcée un petit peu
00:50:06 à apprendre l'allemand parce qu'ils savaient que...
00:50:08 Ils avaient déjà prévu que ça allait avoir un peu
00:50:10 du futur, on va dire, et que
00:50:12 l'espagnol, j'aurais pu l'apprendre
00:50:14 dans tous les cas en vivant à Toulouse.
00:50:16 Et ils ont bien fait.
00:50:18 Du coup, oui, ça fait quelques années déjà
00:50:20 que j'apprends l'allemand. - Qu'est-ce que vous faites comme métier
00:50:22 là-bas, maintenant, à Cologne ?
00:50:24 - Alors, moi, je travaille pour une entreprise
00:50:26 qui vend des mini-trampolines fitness.
00:50:28 Et je m'occupe de
00:50:30 l'influence en marketing des événements.
00:50:32 - Ah oui, alors j'ai vu ça, c'est des
00:50:34 petits trampolines, mais qui
00:50:36 ne servent pas aux enfants à jouer, mais qui
00:50:38 servent à faire du sport.
00:50:40 - C'est ça. - Ouais, ouais.
00:50:42 - Exactement. Jumping fitness, etc.
00:50:44 À mettre chez soi ou dans les
00:50:46 studios. - Le jumping fitness.
00:50:48 Je répète pour nos auditeurs.
00:50:50 - Moi qui... - Qui ne connaissent pas forcément.
00:50:52 - Mais ça doit être sympa de faire du...
00:50:54 de se muscler les abdos comme ça.
00:50:56 - Du fitness sur un trampoline.
00:50:58 - C'est ça, c'est les abdos qu'on muscle, les fesses, les abdos,
00:51:00 les cuisses ? - Ah non, vous musclez tous
00:51:02 les muscles, tout, tout, tout. - Ah ouais ?
00:51:04 - Et en plus, c'est hyper amusant.
00:51:06 - Alors oui, sauf si t'as un appartement
00:51:08 qui fait 2,10 m de hauteur sous plafond.
00:51:10 Là, tu peux très rapidement finir à l'hôpital.
00:51:12 On fait ça en appartement ou en extérieur, le jumping ?
00:51:14 - Non, non, c'est un appartement.
00:51:16 Non, non, c'est des petits trampolines,
00:51:18 donc on saute pas forcément hyper haut,
00:51:20 mais c'est plus...
00:51:22 c'est plus où on s'enfonce dans la toile
00:51:24 du centre du trampoline. - Bon, Lisa,
00:51:26 vous êtes sympa, vous êtes toulousaine,
00:51:28 vous essayez péniblement de nous faire croire
00:51:30 que la vie à Cologne, c'est la folie,
00:51:32 qu'on se marre. Très bien.
00:51:34 Voici venu le chapitre essentiel de cet échange
00:51:36 entre vous et nous.
00:51:38 Et il va falloir nous dire ce que vous buvez,
00:51:40 ce que vous mangez à Cologne.
00:51:42 Qu'est-ce que vous... - Oui.
00:51:44 - Alors, le cliché est quand même vrai,
00:51:46 les Allemands boivent énormément de bière.
00:51:48 Je pense que la culture de l'alcool
00:51:50 ici, c'est assez répandu.
00:51:52 - Lisa, faites pas la mijaurée,
00:51:54 vous êtes de Toulouse, OK ? Donc nous la racontez pas à nous.
00:51:56 - Mais qu'est-ce qu'elles ont, les Toulousaines ?
00:51:58 - Non, j'essaye juste de l'expliquer.
00:52:00 - Elles sont blindées, les Toulousaines.
00:52:02 - Non, on boit beaucoup de bière,
00:52:04 et après, au niveau de la...
00:52:06 de la nourriture, c'est beaucoup, beaucoup de
00:52:08 plantes sauces, beaucoup de viande en sauce.
00:52:10 - Vous avez pris combien ? 14 kilos,
00:52:12 depuis que vous êtes à Cologne ?
00:52:14 - Et figurez-vous que quand je suis arrivée
00:52:16 en 2016, oui, j'ai pris
00:52:18 6 kilos, ouais. - Voilà.
00:52:20 Parce qu'elle est bonne, cela dit,
00:52:22 ces plats en sauce,
00:52:24 cette culture gastronomique allemande ?
00:52:26 - Oui,
00:52:28 oui, elle est bonne, mais c'est vrai que ça n'a rien à envier.
00:52:30 Personnellement, je trouve que ça n'a rien à envier avec
00:52:32 la France.
00:52:34 - Et vous, vous faites, pardon pour le lieu commun,
00:52:36 mais vous faites des choucroutes de temps en temps ?
00:52:38 - Non, pas du tout.
00:52:40 - Vous n'aimez pas le chou ? Moi j'aime bien la choucroute.
00:52:42 - Ah ben moi, pas du tout.
00:52:44 - Une bonne choucroute l'hiver, là ? Wow !
00:52:46 - Ils cuisinent beaucoup le chou, mais
00:52:48 la choucroute, etc., c'est quand même plus dans le sud
00:52:50 de l'Allemagne. - D'accord, ouais.
00:52:52 Ah oui, alors là, on est sur une société protestante,
00:52:54 un peu rigoriste quand même, Cologne.
00:52:56 C'est pas les municois
00:52:58 qui déconnent
00:53:00 à table, là.
00:53:02 - Non, les colonnés sont quand même assez
00:53:04 cool, pas hyper religieux,
00:53:06 mais non, non, on est quand même...
00:53:08 - Est-ce que vous pourriez nous faire une blague allemande, alors ?
00:53:10 Parce que moi, j'ai
00:53:12 un peu comme le sentiment que
00:53:14 c'est là où ça peut pêcher, les jokes,
00:53:16 les blagues. - Non, mais les Allemands,
00:53:18 ils font pas de blagues, j'ai pas de blagues.
00:53:20 Les Allemands ne rigolent pas.
00:53:22 - Bon,
00:53:24 dites-nous un super
00:53:26 au revoir en allemand, mais un truc vraiment
00:53:28 qui nous donne envie d'apprendre de l'allemand.
00:53:30 - Euh,
00:53:32 oui, alors, "vielen Dank" et
00:53:34 "Auf Wiedersehen".
00:53:36 - Bah, toujours pas, moi. - Ah, moi, toujours pas.
00:53:38 Moi, j'ai pris espagnol en LV2.
00:53:40 Mais en tout cas, vous nous donnez
00:53:42 envie, Lisa Yann. - Cela dit, la campagne
00:53:44 allemande... Non, l'Allemagne, c'est beau ou pas ?
00:53:46 Les Allemands
00:53:48 viennent faire du tourisme en France, mais les Français, c'est rarement
00:53:50 en Allemagne. C'est joli,
00:53:52 Lisa ? - Oui, c'est mignon.
00:53:54 C'est mignon. - Et il y a un grand
00:53:56 marché de Noël, je crois, à Cologne.
00:53:58 - On en a même, je crois qu'on en a même
00:54:00 12 ou 15. - Ah oui, d'accord.
00:54:02 Ok, bah, on peut venir passer
00:54:04 un week-end, alors, pendant les fêtes.
00:54:06 - Madame, le ministre, ou monsieur,
00:54:08 le ministre du tourisme de l'Allemagne,
00:54:10 nous avons là une Toulousaine, Lisa,
00:54:12 qui a déployé des efforts considérables,
00:54:14 considérables, pour rendre l'Allemagne attractive.
00:54:16 Et ça, ça mérite, je sais pas,
00:54:18 ça mérite un petit cadeau de votre part, je sais pas,
00:54:20 offrez-lui une BMW,
00:54:22 une, je sais pas, une Mercedes. - "Dutch Qualitate".
00:54:24 - "Dutch Qualitate", oui.
00:54:26 Bon, merci, Lisa.
00:54:28 Merci beaucoup. - Merci à vous.
00:54:30 - A bientôt. - A très bientôt. - Au revoir.
00:54:32 - Au revoir. - Bon, les amis,
00:54:34 que me dit Victor, là ? Il me fait signe,
00:54:36 beaucoup d'appels du Pas-de-Calais, de gens qui veulent réagir,
00:54:38 ils sont prioritaires aujourd'hui, ils auront
00:54:40 l'antenne dans les secondes qui viennent, nous irons
00:54:42 voir nos compatriotes dans le
00:54:44 Pas-de-Calais, qui sont pas à la fête,
00:54:46 ces inondations sont assez terribles
00:54:48 et l'eau ne reflue pas,
00:54:50 ne décroît pas. A tout de suite.
00:54:52 Contactez-nous gratuitement via l'appli
00:54:54 RTL ou au 3210.
00:54:56 - 50 centimes la minute.
00:54:58 Les auditeurs ont la parole, avec Eric Brunet,
00:55:00 sur RTL.
00:55:02 - C'est complètement dingue. Demain, l'auditeur
00:55:04 du bout du monde, vous pouvez même pas imaginer
00:55:06 où il sera. Il sera vraiment au bout du monde.
00:55:08 Vous ne pouvez même pas,
00:55:10 ne cherchez pas, mesdames, messieurs, vous pouvez
00:55:12 chercher d'ailleurs, vous ne pouvez même pas
00:55:14 imaginer où sera demain
00:55:16 l'auditeur du bout du monde. - Ils peuvent faire
00:55:18 leur pronostic sur l'application RTL ? - Oui, très bien.
00:55:20 - Je ne dirai rien, je ne vendrai pas la mèche.
00:55:22 - Celui qui
00:55:24 trouve,
00:55:26 il vient passer la matinée RTL avec nous
00:55:28 et puis on déjeune ensemble après l'émission.
00:55:30 Tiens, voilà.
00:55:32 Sérieux, hein, sérieux.
00:55:34 L'auditeur du bout du monde de demain.
00:55:36 Je voudrais qu'on aille un peu
00:55:38 dans le Pas-de-Calais. Nous sommes avec
00:55:40 Arnaud qui a fait le 3210
00:55:42 et qui n'est pas à la fête, je vous l'ai dit aujourd'hui.
00:55:44 Les auditeurs et les auditrices du Pas-de-Calais sont prioritaires.
00:55:46 On est avec
00:55:48 eux dans ces inondations terribles.
00:55:50 Arnaud, est-ce que vous avez les pieds dans l'eau ?
00:55:52 Bonjour Arnaud. - Oui, bonjour.
00:55:54 Merci de prendre mon appel, c'est sympa.
00:55:56 Écoutez,
00:55:58 nous c'est compliqué ici. On a eu
00:56:00 une alerte par SMS ce matin
00:56:02 de la Pouzasse aux préfectures à 7h ce matin.
00:56:04 Et donc
00:56:06 la première chose c'est qu'on prend son sac et on va
00:56:08 au boulot et on essaye de sauver son outil de travail.
00:56:10 Nous, la liane
00:56:12 passe juste derrière notre entreprise.
00:56:14 Et on est,
00:56:16 oui, la route est trempée.
00:56:18 Notre parking il y a 40 cm d'eau
00:56:20 et l'atelier,
00:56:22 voilà, on rehausse
00:56:24 les machines, on fait
00:56:26 le maximum. - Alors vous êtes
00:56:28 dans quelle commune d'abord Arnaud ?
00:56:30 Alors moi je suis à Contevilles-les-Boulognes.
00:56:32 C'est une ville, un petit village à côté de Boulogne.
00:56:34 Je suis originaire de Boulogne.
00:56:36 J'ai fait mes études
00:56:38 et tout et je travaille à Boulogne.
00:56:40 Et historiquement là,
00:56:42 on atteint des maximums
00:56:44 connus.
00:56:46 - Et votre activité, vous m'avez parlé
00:56:48 d'un atelier, d'un site de production
00:56:50 d'un atelier, on y fait quoi
00:56:52 dans cet atelier ? - On fait des machines
00:56:54 industrielles pour des clients.
00:56:56 Avec des robots, de l'automatisme, etc.
00:56:58 - Donc ce matin, vous avez
00:57:00 retrouvé des collègues
00:57:02 et vous avez fait quoi ? Vous avez rehaussé
00:57:04 sur des pare-pinces, des machines industrielles ?
00:57:06 - On crée des,
00:57:08 on appelle ça des chandelles. On met les
00:57:10 machines sur palettes, sur chandelles
00:57:12 avant que ça déborde.
00:57:14 - Parce que là, ça ne décroît pas ?
00:57:16 - Là, en fait,
00:57:18 non. On a la sensation,
00:57:20 on a surveillé le niveau
00:57:22 de l'eau sur la route, devant notre entreprise
00:57:24 pour voir si ça montait,
00:57:26 descendait avec les égouts.
00:57:28 De temps en temps, ça monte, ça descend,
00:57:30 mais quand je vous dis "ça monte, ça descend", c'est 3-4 cm.
00:57:32 Mais en règle générale, ça ne décroît pas.
00:57:34 Et là, la marée
00:57:36 monte. Donc on ferme les écluses
00:57:38 de la liane. Donc là, l'eau ne sort plus.
00:57:40 Et on prévoit des précipitations
00:57:42 assez importantes cet après-midi. Et là,
00:57:44 ça risque d'être assez dramatique.
00:57:46 - Oui.
00:57:48 Avec les précipitations importantes
00:57:50 cet après-midi, ça veut dire que les précipitations,
00:57:52 le temps que ça monte,
00:57:54 ça veut dire que la soirée, la nuit,
00:57:56 et peut-être la matinée de demain,
00:57:58 vont être très très difficiles.
00:58:00 - Ils annoncent... - Oui, allez-y ?
00:58:02 - Ils annoncent à peu près 30 mm
00:58:04 de précipitation par heure
00:58:06 et par mètre carré. Donc...
00:58:08 C'est...
00:58:10 C'est un truc de fou. - Oui, c'est un truc de fou.
00:58:12 De quoi est-ce qu'on a besoin, nous ?
00:58:14 On écoute, on est sur RTL
00:58:16 à fond, on a toujours un petit
00:58:18 oeil sur une chaîne d'infos, dans le
00:58:20 studio, on écoute les témoignages
00:58:22 de toutes celles et ceux qui nous joignent sur
00:58:24 au 3210. Mais
00:58:26 de quoi est-ce qu'on a besoin ? Est-ce que vous êtes
00:58:28 bien pris en charge ? Est-ce que des situations
00:58:30 d'urgence... On a du mal à évaluer
00:58:32 ça, nous, ici à Paris.
00:58:34 - La protection civile,
00:58:36 les pompiers sont au garde-à-vous,
00:58:38 tout est mobilisé.
00:58:40 La police aussi, la gendarmerie,
00:58:42 c'est à peu près
00:58:44 bien géré, de toutes les façons.
00:58:46 Les services communaux font
00:58:48 le maximum.
00:58:50 J'apprécie quand vous
00:58:52 félicitez, par exemple, la maire de Saint-Léonard,
00:58:54 qui fait énormément pour sa...
00:58:56 pour sa ville,
00:58:58 et qui subit plein fouet
00:59:00 cette vague d'inondations.
00:59:02 - Elle était bien, la maire de Saint-Léonard,
00:59:04 qu'on a eue dans RTL midi, tout à l'heure.
00:59:06 - C'est une... - Tout obtenant.
00:59:08 - Oui, oui, nous, notre entreprise est à Saint-Léonard,
00:59:10 et elle fait tout pour les entreprises, pour les
00:59:12 professionnels, pour... Enfin, c'est... Voilà, c'est exceptionnel.
00:59:14 - Bien, merci, merci
00:59:16 Arnaud de nous avoir
00:59:18 passé ce petit coup de fil au 3210
00:59:20 sur RTL, dont les auditeurs ont la parole
00:59:22 depuis Boulogne-sur-Mer,
00:59:24 les alentours de Boulogne-sur-Mer, où vous
00:59:26 vous occupez d'une seule chose, maintenant,
00:59:28 préserver l'outil de production,
00:59:30 préserver
00:59:32 votre entreprise,
00:59:34 sauver des machines qui coûtent cher,
00:59:36 dans lesquelles il y a de l'électronique,
00:59:38 et qui pourraient être touchées, affectées,
00:59:40 par ces inondations, d'autant que,
00:59:42 et ça c'est assez inquiétant, ça a été dit,
00:59:44 par Arnaud à l'instant,
00:59:46 il va pleuvoir, aujourd'hui,
00:59:48 30 mm d'eau par heure,
00:59:50 et c'est pas bon pour
00:59:52 ce soir, cette nuit,
00:59:54 et pour demain matin, parce que le niveau
00:59:56 des inondations va encore
00:59:58 augmenter, les amis. Allez,
01:00:00 on continue notre émission, on avait prévu de parler
01:00:02 quand même de ce...
01:00:04 de ces quoi, de ces angoisses,
01:00:06 de ce stress... - Du blues, du blues hivernal,
01:00:08 Eric. - Blues hivernal, et je crois que je suis un peu sujet,
01:00:10 moi, au blues hivernal. - On va en parler,
01:00:12 dans quelques instants. - Le mois de novembre arrive,
01:00:14 tout de suite.
01:00:16 Jusqu'à 14h30,
01:00:18 Eric Brunet vous donne
01:00:20 la parole sur RTL.
01:00:22 Les auditeurs ont la parole, avec Eric Brunet,
01:00:26 sur RTL.
01:00:28 Lisa Marie, qu'est-ce que c'est que cette histoire
01:00:30 de blues hivernal ? - Eh bien,
01:00:32 les températures baissent, les jours rétrécissent,
01:00:34 et le moral est en berne.
01:00:36 Alors, on appelle le blues hivernal,
01:00:38 la déprime saisonnière, mais ça y est, on est dedans,
01:00:40 on est au mois de novembre,
01:00:42 on est rentré dans cette période qui est passagère,
01:00:44 je le précise. - Françoise
01:00:46 nous appelle au 30210. Bonjour,
01:00:48 Françoise. - Bonjour, Eric. Alors, vous avez
01:00:50 le blues, Eric ? - Moi, honnêtement,
01:00:52 au mois de novembre, je sais pas, oui,
01:00:54 par exemple, j'ai pas envie de me lever le matin,
01:00:56 je me réveille, je me dis "Oh non, zut, il faut se lever",
01:00:58 alors que l'été, au printemps, ça me fait
01:01:00 pas ça. - Ah, bah écoutez, j'ai
01:01:02 l'infirmière qui passe, moi, donc je suis obligée
01:01:04 de me lever, et je me dis "Je peux avoir des petits
01:01:06 moments de blues dans la journée, mais j'ai beaucoup de chance,
01:01:08 par ma fenêtre, je vois des arbres qui sont
01:01:10 superbes, des oiseaux qui
01:01:12 commencent à chercher des graines de tournesol,
01:01:14 mes anges, pinceaux des arbres,
01:01:16 et puis j'ai des super bons voisins,
01:01:18 et je me dis que l'humain
01:01:20 est toujours humain, voilà. Donc,
01:01:22 j'ai de la chance. - Oui,
01:01:24 mais vous avez de la chance, parce que,
01:01:26 moi, quelque chose me dit que c'est un peu de la chimie
01:01:28 du corps, quoi, en fait, vous ne ressentez
01:01:30 pas cette espèce d'angoisse
01:01:32 quand les jours finissent plus tôt,
01:01:34 au mois de novembre, qu'on voit
01:01:36 que ça décline vers 17h, 18h... - Vous êtes
01:01:38 une éternelle optimiste. - Non, pas
01:01:40 éternelle, mais je me dis
01:01:42 que si j'ai un coup de blues, il ne faut pas que ça dure
01:01:44 longtemps. Je m'octroie des moments de blues.
01:01:46 J'avais une maman qui a vécu
01:01:48 jusqu'à 98 ans et demi,
01:01:50 et qui disait "Une journée où on a
01:01:52 Paris est une journée perdue."
01:01:54 Elle avait beaucoup de philosophie,
01:01:56 elle avait son certificat d'études,
01:01:58 et c'était une personne qui avait un bon sens
01:02:00 étonnant.
01:02:02 Donc, j'ai peut-être d'elle, c'est peut-être génétique,
01:02:04 j'ai peut-être cette chance-là.
01:02:06 - Vous savez, je vais vous faire un aveu,
01:02:08 quand j'ai une surcharge
01:02:10 de... pas d'angoisse,
01:02:12 mais de tristesse, etc.,
01:02:14 je me mets dans ma
01:02:16 petite voiture, je me mets
01:02:18 des disques de chanteurs français
01:02:20 qui m'émeuvent, peut-être du
01:02:22 Jacques Brahel, des choses comme ça,
01:02:24 et parfois, ça me conduit presque
01:02:26 aux larmes, et c'est un exercice
01:02:28 expiatoire, après ça va mieux.
01:02:30 - Et voilà. En ce moment, il y a
01:02:32 Santa, j'adore cette chanteuse,
01:02:34 par Candesalé, et j'écoute
01:02:36 RTL, donc je rigole
01:02:38 avec Laurent Girald Matin,
01:02:40 Éric Cabrivière, et je me dis
01:02:42 il y a des super bons moments dans la vie...
01:02:44 - C'est Philippe Cabrivière !
01:02:46 - On l'a vincé avec Éric Brunet !
01:02:48 - C'est Éric Brunet-Cabrivière, oui.
01:02:50 - Et...
01:02:52 Et dans une journée,
01:02:54 on aura forcément un petit moment
01:02:56 magique dans sa journée.
01:02:58 - Je suis assez d'accord.
01:03:00 - J'aime bien cette philosophie.
01:03:02 - La Maxime de la maman de Françoise.
01:03:04 - Une journée sans...
01:03:06 - Et notre citation, Sénèque,
01:03:08 "Hâte-toi de bien vivre,
01:03:10 et songe que chaque jour est à lui seul une fille."
01:03:12 - Oui.
01:03:14 C'est une bonne philosophie. Que les gens
01:03:16 qui ont eu une grave maladie, en général,
01:03:18 appliquent. Quand on a eu une grave maladie,
01:03:20 qui nous a rendu inquiet, sur laquelle
01:03:22 on a réfléchi,
01:03:24 on s'est interrogé. Après, on change notre
01:03:26 rapport aux choses et à la vie.
01:03:28 Luce nous appelle de Niord,
01:03:30 on quitte Françoise et Argenteuil. Bonjour, ma chère Luce.
01:03:32 - Bonjour !
01:03:34 - Êtes-vous sujette,
01:03:36 vous, aux blouses hivernales ?
01:03:38 - Je le suis.
01:03:40 Je suis très solaire, donc
01:03:42 chaque hiver, pour moi, c'est un peu
01:03:44 une complainte de la tristesse,
01:03:46 mais je fais en sorte que tout se passe
01:03:48 bien, et en général,
01:03:50 j'arrive à passer l'hiver et à avoir
01:03:52 le moral. - Mais c'est chimique ou
01:03:54 c'est cérébral ?
01:03:56 Je veux dire,
01:03:58 vos ficelles, pour traverser ces
01:04:00 moments un peu pénibles,
01:04:02 c'est quoi ? C'est des médicaments ou c'est des...
01:04:04 - Ah non, non, non, non, non, surtout pas !
01:04:06 Non, c'est, par exemple,
01:04:08 s'aérer tous les jours,
01:04:10 quand on peut, même qu'il pleuve ou qu'il vente,
01:04:12 c'est... voilà, c'est
01:04:14 aller dehors, booster son énergie
01:04:16 et booster le moral également, et ça fait un bien
01:04:18 fou quand on rentre, c'est toutes des petites choses
01:04:20 comme ça, quoi. C'est aussi
01:04:22 les lampes
01:04:24 luminothérapie, vous savez,
01:04:26 ça a vraiment des effets très
01:04:28 positifs. - Eh oui, mais vous avez raison, Luce, puisque
01:04:30 la cause de ce
01:04:32 blues hivernel, c'est le manque de lumière
01:04:34 durant les mois d'hiver. - Moi, quand je
01:04:36 commence à voir à 17h
01:04:38 la nuit tomber...
01:04:40 - Parfois, oui, on va... - Je suis un cafard !
01:04:42 - On va arriver dans cette période-là,
01:04:44 Eric. - Ouais, bon...
01:04:46 - Non, mais les lampes luminothérapie,
01:04:48 c'est vraiment un palliatif
01:04:50 formidable pour avoir la lumière
01:04:52 en apport, voilà,
01:04:54 au manque de lumière qu'on peut avoir tous les jours.
01:04:56 Et également, des choses
01:04:58 naturelles. Moi, par exemple, je prends du
01:05:00 nigari, je fais une cure de 3 semaines de
01:05:02 chlorure de magnésium, c'est naturel,
01:05:04 et ça renforce les défenses
01:05:06 naturelles, et ça aide à lutter
01:05:08 contre la fatigue. - Merci !
01:05:10 Merci, Luce, pour ces
01:05:12 petits trucs et ces petites... - Petites astuces,
01:05:14 ces conseils. - Je suis un peu comme Luce, moi.
01:05:16 Bon... Voilà, mais Luce
01:05:18 est un robot, une bête,
01:05:20 une brute, c'est Jean-Alphonse Richard,
01:05:22 qui va nous parler de l'heure
01:05:24 du crime dans quelques minutes.
01:05:26 - Même tout de suite, on y arrive, avec
01:05:28 aujourd'hui l'affaire Maïlise Dobon,
01:05:30 "Cette mère est-elle une mère empoisonneuse ?"
01:05:32 C'est tout à question.
01:05:34 On en parle dans l'heure du crime, tout de suite.
01:05:36 - À demain, nous, on se retrouve à midi,
01:05:38 pour RTL Midi, puis
01:05:40 les auditeurs ont la parole à partir de
01:05:42 13h, les amis, vous connaissez
01:05:44 un seul numéro indispensable
01:05:46 dans votre téléphone, c'est le
01:05:48 3210, celui d'RTL. Salut,
01:05:50 à demain !
01:05:53 - Bonjour, c'est Ophélie Meunier.
01:05:55 - Le journal inattendu sur RTL.
01:05:57 - Chaque samedi, retrouvons-nous pendant
01:05:59 une heure en direct sur RTL à 12h30
01:06:01 pour le journal inattendu.
01:06:03 Les informations du jour avec les reportages
01:06:05 éclairants de la rédaction et un invité
01:06:07 qui nous livre son regard sur l'actualité.
01:06:09 Le journal inattendu, c'est tous les samedis,
01:06:11 en direct à 12h30 sur RTL.
01:06:13 - Vous avez manqué une émission ?
01:06:15 Retrouvez-la sur RTL.fr
01:06:17 et l'application RTL.

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