Regardez Les auditeurs ont la parole du 07 septembre 2023 avec Eric Brunet.
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00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL
00:00:10 Dans un instant ce sera le rappel des titres avec Céline Landreau mais je vais prendre tout de suite
00:00:15 Elisabeth qui nous appelle au 3 2 1 0. Bonjour Elisabeth. Bonjour. On va parler d'un nouveau phénomène la shrinkflation
00:00:23 alors ça c'est un truc vraiment faux
00:00:25 c'est à dire que on vend les couches dans la grande distribution le paquet de couches au même prix donc les gens se disent chouette
00:00:32 il n'y a pas eu d'augmentation des prix sauf qu'au lieu d'avoir 30 couches il y en a 20 c'est ça la shrinkflation
00:00:37 je connais
00:00:39 je connais je suis pas dupe et je trouve ça inadmissible et lamentable
00:00:42 oui et bien vous savez quoi vous gardez votre colère au chaud pour dans quelques secondes et on va
00:00:50 scruter creuser essayer de comprendre comment s'articule s'organise dans la grande distribution cette shrinkflation
00:00:57 merci beaucoup à tout de suite Elisabeth et tout de suite Céline Landreau
00:01:00 la crs 8 déployée ce soir à Elyncour dans les Yvelines au lendemain de la mort de Cépha, cet adolescent de 16 ans
00:01:06 qui a succombé hier à ses blessures après une collision avec un véhicule de police
00:01:11 après un refus d'obtempérer le deux roues de l'adolescent qui ne portait pas de casque a heurté un véhicule des forces de l'ordre deux
00:01:17 policiers sont actuellement en garde à vue pour établir avec précision les circonstances du drame
00:01:22 une semaine après sa réunion marathon avec les chefs des partis politiques
00:01:25 Emmanuel Macron a fait la synthèse de leur échange et promet dans une lettre des propositions rapides sur
00:01:31 l'élargissement notamment du champ du référendum
00:01:34 veiller d'armes et dernier entraînement pour le 15 de france les bleus qui affronteront les all black demain en ouverture du mondial de rugby
00:01:41 mais avant le ballon ovale le ballon rond ce soir et les bleus du foot qui affrontent l'irlande en
00:01:47 éliminatoire de l'euro 2024 ce sera au parc des princes et à vivre dès 20h40 sur rtl
00:01:52 la météo peggy brosh pour cet après-midi
00:01:56 on ne change rien il va encore faire très chaud très chaud et avec un franc soleil juste un léger voile sur l'ouest du pays sur
00:02:03 la façade atlantique et peut-être un petit peu plus de nuages cet après-midi sur la bretagne et les températures vont grimper encore jusqu'à
00:02:09 36 degrés à bourges 35 à nevers et cognac 34 à lyon comme à bordeaux
00:02:13 33 degrés à toulouse et nantes 32 à paris et anime
00:02:17 31 à lille 30 degrés à rouen et auriac 29 à brest
00:02:21 28 à perpignan et nice et 26 à cherbourg et demain peggy même type de temps alors on aura plus de nuages sur la bretagne
00:02:27 quelques ondées peut-être l'après-midi toujours ce voile sur l'ouest du pays mais très léger et très beau ailleurs les températures ne vont pas bouger
00:02:35 on restera sur une forte chaleur et ce week-end les températures pour eux-mêmes grimper d'un cran vers le
00:02:42 centre val de loire et l'île de france à suivre on suivra ça avec vous évidemment merci beaucoup peggy
00:02:47 merci céline merci peggy dans un instant les auditeurs ont vraiment la parole
00:02:52 les auditeurs ont la parole avec eric brunet sur rtl
00:02:56 bonjour lisa marie
00:02:59 bonjour eric bonjour les auditeurs ça a beaucoup appelé hier après l'émission cette nuit ce matin
00:03:04 beaucoup d'appels et je vous propose qu'on débute cette émission avec un petit tour du côté du répondeur des auditeurs
00:03:10 je vous rappelle qu'il est ouvert 24 heures sur 24 et c'est gratuit
00:03:13 vous nous laissez vos messages sur l'application rtl vous enregistrez avec votre téléphone c'est très simple
00:03:19 sur le répondeur aujourd'hui le prix du carburant continue de vous faire réagir
00:03:23 hier catherine nous donnait les prix en espagne et bien aujourd'hui point prix à la pompe au luxembourg
00:03:28 avec pascal
00:03:30 je plains les utilisateurs de voitures en france ici au luxembourg le carburant est nettement moins cher de plus
00:03:37 le prix est partout le même pour info le diesel est à 1 euro 638 le 95 1 euro
00:03:45 670 et le super plus 1 euro 917
00:03:49 voilà pour le point prix à la pompe au luxembourg on a aussi parlé avec vous des dérives dans les crèches privées
00:03:55 des cas de négligence et de maltraitance notamment fabienne a souhaité répondre à laurent laurent c'était notre premier auditeur qui nous a appelé
00:04:02 et pour qui le problème c'est la différence entre le public et le privé on écoute la réponse de fabienne le soin n'est pas une
00:04:10 question de public ou privé le soin c'est une question de personne que ce soit le soin des enfants ou le soin des adultes
00:04:17 quelqu'un qui est fait pour le soin qu'ils soient dans le privé dans le public
00:04:21 travaillera de la même façon donc je pense qu'on se trompe de départ je pense que c'est à la base c'est au recrutement
00:04:26 certainement pas une question de public ou privé
00:04:29 on a aussi parlé du problème des pannes d'ascenseur là encore beaucoup de réactions de témoignages sur le sujet
00:04:35 écoutez le message de carole elle nous raconte l'histoire de son ami qui est gravement malade et qui se retrouve dans une situation
00:04:42 très compliquée sans ascenseur elle est âgée de plus de 70 ans
00:04:46 logée par un bailleur social de Saint-Quentin et elle vit au septième étage donc l'ascenseur de son immeuble
00:04:51 est indisponible depuis plusieurs semaines du fait de travaux or c'est quelqu'un qui doit subir des soins elle est quand même obligée de sortir de
00:04:58 son logement est obligée de s'équiper d'une chaise pliante pour pouvoir se reposer entre chaque étage et les soignants qui interviennent à son domicile
00:05:05 commencent à lui exprimer un certain ras-le-bol de devoir chaque fois monter ses étages
00:05:10 ça me révolte ça c'est le troisième
00:05:13 motif de mécontentement des locataires du HLM en France troisième ça veut dire que des
00:05:19 des ascenseurs en panne dans les logements sociaux en France il y en a à mon avis des dizaines et des dizaines et ça dure
00:05:26 et ça dure et il manque une pièce
00:05:28 c'est terrible pour cette dame de 75 ans qui habite au septième étage quand même c'est révoltant
00:05:33 et justement vous parlez de problèmes de stock de pièces et bien pour Juan Carlos qui est directeur chez un bailleur social
00:05:39 justement et bien pour lui c'est bien ça la cause de ces réparations qui prennent beaucoup trop de temps
00:05:44 il faut savoir que la principale cause elle vient du fait qu'ils n'ont plus de stock et les pièces viennent parfois de Chine
00:05:50 encore un message c'est Christophe qui soulève un autre problème de panne écoutée
00:05:55 on parle des ascenseurs mais en fait dans les ascenseurs il y a aussi les
00:05:58 interphones qui finissent par être en panne qui ne sont pas dépannés et les gens se retrouvent coincés
00:06:03 dans les étages et quand on s'aime chez eux et bien ils sont obligés de descendre tous ces étages pour pouvoir ouvrir la porte quand on vient livrer ou autre
00:06:10 et pour terminer tout en douceur un message qui vous est adressé Eric de RTL écoutez
00:06:16 Bonjour monsieur Eric RTL
00:06:20 Je m'appelle Gabriela la fille de Marie-Eve
00:06:25 et j'habite en Alsace à Rue du Seigne
00:06:29 et je peux aussi appeler Rue Kiki
00:06:34 on vous écoute tous les jours et on vous adore
00:06:38 un gros bisou
00:06:40 c'est tellement mignon qu'on a l'impression que c'est un truc magique qu'on est chez Disney
00:06:45 on l'a reçu sur le répondeur hier et on embrasse Gabriela bien sûr et sa maman
00:06:49 et sa maman Marie-Eve, gros gros baiser à tous les deux c'était super de vous entendre
00:06:56 vous aussi laissez des messages on les passe bien évidemment
00:06:59 allez on va rentrer dans le vif du sujet
00:07:01 cette chose que j'ai découverte qui s'appelle la shrinkflation
00:07:05 alors c'est un mot en anglais, ça veut dire quoi shrink ?
00:07:08 shrink c'est rétrécir en anglais et flation pour flation donc shrinkflation
00:07:12 et c'est en français on pourrait dire l'inflation masquée
00:07:15 c'est littéralement dépenser plus pour acheter moins
00:07:17 bon très bien Elisabeth est avec nous
00:07:20 mais Elisabeth vous êtes où ?
00:07:22 je suis en Indre-et-Loire, Roche-Corbon à côté de Tours
00:07:26 à côté de Tours, dites moi Elisabeth vous êtes bonne vous
00:07:30 parce que c'est un phénomène que vous aviez déjà identifié à la caisse
00:07:34 oui bien sûr c'est mon mari qui m'avait dit méfie-toi
00:07:37 j'avais dit c'est pas possible et effectivement c'est ahurissant
00:07:41 et alors maintenant je vérifie tout au kilo, le prix au kilo
00:07:45 alors est-ce que vous devinez le temps que ça prend
00:07:48 surtout moi il faut que je mette des lunettes pour lire
00:07:50 donc les prix au kilo c'est tout petit
00:07:52 ça veut dire, attendez expliquez-moi bien
00:07:54 ça veut dire que j'achetais un produit, j'aime bien l'image des couches
00:07:59 parce qu'il y a des paquets avec 30 couches ou 50 couches
00:08:02 et que le fabricant de ces paquets de couches
00:08:05 il dit bon bah je vais surtout pas augmenter mes prix
00:08:08 parce que les consommateurs font se détourner du produit
00:08:11 alors ce que je vais faire je vais garder le même prix
00:08:13 mais au lieu de mettre 50 couches
00:08:15 et je regarde le nombre de couches
00:08:16 j'en mets plus que 30 au lieu de 50 par exemple
00:08:18 et là j'avoue que je suis ahurie
00:08:20 parce que je pensais pas que cette marque faisait ça
00:08:22 c'est par le directeur de PDG d'Intermarché
00:08:26 qui est sur une antenne sur la 5 avant-hier
00:08:30 qui a dit qu'effectivement, et lui je lui tiens mon chapeau
00:08:33 parce qu'il dit je n'achète plus ce produit
00:08:35 les glaces cartes d'or sont beaucoup moins
00:08:39 je sais pas combien de grammes en moins
00:08:41 mais elles sont plus chères
00:08:43 - Non non non c'est pas ce que vous dites
00:08:45 elles sont pas plus chères, elles sont au même prix
00:08:47 elles ont enlevé de la quantité
00:08:49 - Le prix a augmenté
00:08:51 - Ah oui en plus le prix a augmenté
00:08:53 - Donc cartes d'or
00:08:55 - Je trouve que c'est le concon
00:08:57 - Donc il y en a moins et en plus ça augmente
00:08:59 - Et surtout sur beaucoup de produits c'est ça
00:09:02 et alors je trouve ça absolument inadmissible et lamentable
00:09:05 alors on peut nous dire toutes les belles paroles
00:09:07 sur tout le gouvernement, les distributeurs, les industriels
00:09:13 ils sont tous dans le même panier
00:09:15 et maintenant en fait Elisabeth, la grande distribution
00:09:17 on fait de la pub en disant partout
00:09:19 on ne baisse pas les prix, on ne baisse pas les prix
00:09:21 on fait attention à vous les consommateurs etc
00:09:23 les fabricants ont trouvé ça c'est la ruse suprême
00:09:27 parce que moi franchement je fais pas attention
00:09:29 moi quand je fais mes courses
00:09:31 je regarde le prix mais je vérifie pas
00:09:33 s'il y a la même quantité de couches dans le paquet
00:09:37 ou s'il y a la même quantité
00:09:39 je vérifie pas, je regarde le prix
00:09:41 si le prix est le même je suis content
00:09:43 je rentre chez moi
00:09:45 et là il faut regarder les deux
00:09:47 il faut regarder un le prix et deux la quantité
00:09:49 parce qu'en fait la shrink fashion c'est ça
00:09:52 il garde le même prix mais il baisse la quantité à l'intérieur
00:09:56 et ça c'est quand même sacrément pervers
00:09:58 restez avec nous Elisabeth, il y a beaucoup d'appels
00:10:00 tiens sur RTL au 3210, à tout de suite
00:10:03 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL
00:10:07 Merci d'écouter RTL
00:10:12 RTL, vivre ensemble
00:10:20 13h, 14h30
00:10:22 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL
00:10:26 Salut les amis, je veux pas jouer les robins des bois
00:10:29 franchement cette affaire de shrinkflation
00:10:31 dans la grande distribution c'est quand même extrêmement
00:10:34 j'ai envie de dire pervers
00:10:36 assez pervers pour avoir les gens quand même
00:10:39 pour nous couillonner, c'est vraiment pas terrible
00:10:41 bon, qu'est-ce que vous faites Cyprien dans le studio ?
00:10:44 quand vous débarquez dans le studio, j'ai peur
00:10:46 vous avez des trucs à dire, il n'y a rien de grave ?
00:10:48 non absolument rien de grave, au contraire c'est que du bonheur
00:10:50 je viens faire ma promo et faire gagner des cadeaux aux auditeurs
00:10:53 RTL bonsoir, 18h, 20h ce soir avec Pierre Ninet
00:10:56 puis on prendra un cours d'apnée
00:10:58 Pierre Ninet quand même
00:10:59 avec la vice-championne du monde française Daphné
00:11:02 elle va nous apprendre à faire de l'apnée, elle est dentiste
00:11:04 et elle joue dans des clips de Beyoncé en plus
00:11:06 et surtout chers auditeurs, écoutez bien
00:11:08 on vous offre un cadeau, deux nuits en 4 étoiles
00:11:10 au château de Pizet, dans les vignes du Bordelais
00:11:13 c'est magnifique, au milieu des vignes
00:11:15 si vous voulez gagner le cadeau, vous appelez dès maintenant au 3210
00:11:19 vous savez que le roi Charles III lors de sa visite officielle en France
00:11:22 ira dans les vignes du Bordelais
00:11:24 oui, alors là c'est les vignes du Beaujolais
00:11:26 ah j'ai compris, Bordelais
00:11:28 vous avez dit Bordelais
00:11:30 est-ce qu'on pourrait repasser la séquence au ralenti s'il vous plaît ?
00:11:32 il a dit Bordelais ou Beaujolais ?
00:11:34 je pense que c'est le Beaujolais en tout cas
00:11:36 je suis sûr, château de Pizet dans les vignes du Beaujolais
00:11:38 donc c'est près de Lyon, au-dessus de Macron
00:11:40 donc dès maintenant vous appelez le 3210
00:11:42 si vous rêvez de ce séjour 4 étoiles
00:11:44 vous vous signalez au standard et vous serez tiré au sort
00:11:46 pour participer au grand quiz de l'actu ce soir à 19h45
00:11:50 si c'est pour des petits cadeaux, vous pouvez revenir
00:11:52 mais un séjour de deux nuits en 4 étoiles, c'est pas un petit cadeau ?
00:11:54 c'est bon, c'est bon, c'est bon
00:11:56 n'en faites pas trop non plus
00:11:58 bon les amis, juste Lisa Marie, rebonjour Lisa Marie
00:12:00 rebonjour Eric
00:12:02 alors ça s'écharpe bien évidemment la grande distribution
00:12:04 on discute, parle
00:12:06 de ces prix
00:12:08 à la caisse
00:12:10 on fait tout ce qu'on peut
00:12:12 pour protéger les consommateurs
00:12:14 nous dans la grande distribution, nous dit-on
00:12:16 et avec ce terme barbare, "shrinkflation"
00:12:18 ça veut dire "inflation masquée"
00:12:20 si vous voulez le dire en français
00:12:22 c'est une pratique marketing qui consiste à masquer
00:12:24 la hausse des prix des produits
00:12:26 en réduisant les quantités dans un emballage
00:12:28 semblable avec un prix de vente identique
00:12:30 ou plus élevé, je vous donne un exemple
00:12:32 vous aimez les couches dans une enseigne
00:12:34 le paquet géant de couches Pampers
00:12:36 donc il y a 62 couches dans le paquet
00:12:38 il est passé de 12,85€ à 16,13€
00:12:40 alors que le conditionnement
00:12:42 lui il est passé à 58 couches
00:12:44 le prix a augmenté et il y a moins de couches
00:12:46 à l'intérieur
00:12:48 donc c'est ça la "shrinkflation"
00:12:50 vous nous donnerez d'autres exemples
00:12:52 si vous avez d'autres exemples, vous nous les donnerez mesdames et messieurs
00:12:54 3, 2, 1, 0
00:12:56 mais je vais vous faire écouter Alexandre Bompard
00:12:58 c'est le PDG de Carrefour
00:13:00 et Carrefour justement a décidé de dénoncer les mauvais élèves dans les rayons
00:13:02 écoutez ce qu'a déclaré le PDG de Carrefour
00:13:04 Alexandre Bompard dont c'est dans l'air hier soir
00:13:06 dès lundi, je vais dans tous les magasins
00:13:08 j'ai demandé est-ce que dans tous les magasins
00:13:10 il y a une étiquette sur les produits
00:13:12 sur lesquels on a de la "shrinkflation"
00:13:14 en disant "ce produit a vu son contenant baisser
00:13:16 et son prix augmenter"
00:13:18 comme ça on va avoir une information
00:13:20 la plus fiable possible
00:13:22 pour les consommateurs parce que c'est inacceptable
00:13:24 de faire ça pour le consommateur
00:13:26 des voleurs dit Bruno Le Maire
00:13:28 en tout cas c'est une pratique qui est
00:13:30 inacceptable, inacceptable quand
00:13:32 il y a une hyperinflation
00:13:34 que les français souffrent et donc dès lundi
00:13:36 quand vous arriverez dans un magasin Carrefour vous aurez une petite affiche
00:13:38 ça sera fait un petit peu à l'arrache, vous verrez sur une affiche
00:13:40 A4 "Produit dont le grammage a baissé
00:13:42 et le prix a augmenté"
00:13:44 vous avez prévenu les industriels ?
00:13:46 Ah oui, là pour le coup c'est fait
00:13:48 Et justement, réponse des industriels
00:13:50 avec Jean-Philippe André, il est
00:13:52 président de l'Association Nationale
00:13:54 des Industries Alimentaires et il était l'invité
00:13:56 ce matin de la matinale de RTL
00:13:58 Qu'est-ce qu'il a pu répondre ? Ecoutez ce qu'il répond
00:14:00 Il ne faut pas donner la pression aux gens qui nous écoutent en ce moment
00:14:02 qu'il y a d'un côté des voleurs
00:14:04 de l'autre côté des chevaliers blancs
00:14:06 un produit aujourd'hui avec une inflation moyenne
00:14:08 de 15%, vous pouvez prendre le produit et l'augmenter
00:14:10 de 15%, vous avez le gros risque
00:14:12 d'avoir beaucoup moins de rotation, vous pouvez
00:14:14 aussi dire "je mets moins
00:14:16 de produits dans le sachet et
00:14:18 j'impacte mes coûts"
00:14:20 Si il faut améliorer l'information, on est absolument
00:14:22 prêt à le faire, de là à dire qu'il y a de l'arnaque
00:14:24 je dis que c'est très hypocrite
00:14:26 de le dire, très hypocrite
00:14:28 Philippe a fait le 3-2-1-0
00:14:30 il est à Lille, bonjour Philippe
00:14:32 Eric, bonjour
00:14:34 Est-ce que vous avez déjà vu ça
00:14:36 concrètement, vous l'avez observé ?
00:14:38 Non, j'en avais entendu parler
00:14:40 mais je n'y pensais pas
00:14:42 Très surpris, c'est vrai
00:14:44 qu'en ces temps d'inflation de crise
00:14:46 voir que
00:14:48 cette tradition
00:14:50 se perpétue
00:14:52 c'est quand même dingue
00:14:54 Vous êtes comme moi, je continue
00:14:56 à faire mes cours, je regarde le prix
00:14:58 mais je ne regarde pas si le contenant
00:15:00 a diminué
00:15:02 c'est du vol
00:15:04 quand on y réfléchit
00:15:06 je suis peut-être un peu excessif, mais c'est quand même un truc
00:15:08 assez pervers, vous ne le trouvez pas Philippe ?
00:15:10 C'est mon peu, en ces temps d'inflation
00:15:12 de crise, alors ils ont des discours
00:15:14 tous ces grands distributeurs
00:15:16 ils ont des discours
00:15:18 larmoyants, de façade
00:15:20 disons qu'ils vont faire tout ce qu'ils peuvent
00:15:22 pour réduire l'inflation, et puis derrière
00:15:24 ils bernent encore plus les consommateurs
00:15:26 c'est complètement scandaleux
00:15:28 ça me révolte
00:15:30 moi aussi, Luc, je ne sais pas si
00:15:32 quelqu'un peut m'expliquer ça, il doit y avoir des gens
00:15:34 qui en... mais je ne vois pas
00:15:36 quel argument on peut mettre en face de ça
00:15:38 Luc est avec nous, il nous appelle de région parisienne
00:15:40 je crois au 3210
00:15:42 bonjour mon cher Luc
00:15:44 Bonjour Eric, je suis très heureux
00:15:46 d'être avec vous, et je rejoins
00:15:48 les deux personnes qui ont parlé
00:15:50 avant, et c'est absolument
00:15:52 scandaleux, honteux
00:15:54 et je trouve même que c'est pervers
00:15:56 parce qu'aujourd'hui
00:15:58 les gens souffrent, les consommateurs souffrent
00:16:00 ils font ce qu'ils peuvent pour
00:16:02 joindre les deux goûts, et en fait
00:16:04 ces industriels
00:16:06 ces grands groupes
00:16:08 au travers donc
00:16:10 de machiavélisme, marketing
00:16:12 ont essayé de gruger
00:16:14 le consommateur de base qui lui
00:16:16 en fait, il va dans les magasins
00:16:18 dont il a l'habitude, et effectivement
00:16:20 comme tout un chacun comme moi
00:16:22 on a l'habitude de prendre tel ou tel produit
00:16:24 on va regarder le prix, mais
00:16:26 on ne s'attachait pas jusqu'à présent
00:16:28 à regarder la quantité
00:16:30 qu'il y avait dedans, puisqu'on en faisait confiance
00:16:32 en tout cas aux enseignes
00:16:34 et aujourd'hui ce que fait Alexandre Bonpas
00:16:36 c'est provocateur, il a tout
00:16:38 à fait raison, c'est un grand groupe
00:16:40 et ce que dit donc le représentant
00:16:42 qui a parlé, c'est absolument
00:16:44 honteux, et il faut qu'il ait une posture
00:16:46 de façade pour pouvoir
00:16:48 lui, et il n'avait pas d'autre solution
00:16:50 de s'exprimer et de dire qu'il ne faut pas
00:16:52 dire que d'un côté
00:16:54 il y a les chevaliers blancs et de l'autre il y a les escrocs
00:16:56 si, ce sont des escrocs
00:16:58 c'est un peu fort, excusez-moi de vous le dire
00:17:00 parce que la petite mamie, la petite famille
00:17:02 qui vit avec
00:17:04 des enfants, les salaires
00:17:06 ne sont pas extensibles
00:17:08 - Oui tout à fait
00:17:10 ce qui relève de l'escroquerie
00:17:12 pardon, c'est
00:17:14 justement la combine
00:17:16 des deux, c'est à dire j'augmente un peu le prix
00:17:18 de mon pack de jus d'orange
00:17:20 et puis dans la bouteille en plastique
00:17:22 de jus d'orange, je diminue
00:17:24 la quantité
00:17:26 de 1 litre à 75 cl
00:17:28 et puis, mais je dis rien
00:17:30 et donc, beaucoup de gens
00:17:32 font pas gaffe
00:17:34 beaucoup de gens disent "ah ça peut
00:17:36 augmenter" et quand ils prennent le pack
00:17:38 de 6 bouteilles, ils ne se rendent pas compte qu'il est un peu plus
00:17:40 léger que la semaine dernière
00:17:42 et bien oui, parce qu'il y a
00:17:44 25% de quantité en moins
00:17:46 en jus d'orange
00:17:48 - Eric, ce qui est encore plus terrible
00:17:50 et machiavélique, c'est que
00:17:52 cette décision a été prise il y a
00:17:54 quelques temps déjà, parce qu'il faut faire de la production
00:17:56 derrière - Mais bien sûr, il faut changer les contenants
00:17:58 il faut changer le packaging
00:18:00 c'est des process industriels qui mettent
00:18:02 du temps à ce... - Voilà, ça n'a pas
00:18:04 d'hier, donc c'est une escroquerie
00:18:06 c'est innommable pour le peuple
00:18:08 français, pour les consommateurs
00:18:10 d'accord, et malheureusement, ils n'ont pas le choix
00:18:12 parce qu'il faut bien qu'ils vivent, les pauvres, comme
00:18:14 tout le monde, qu'ils mangent, et ça c'est
00:18:16 absolument honteux
00:18:18 - Je suis d'accord avec vous, je suis tout à fait d'accord avec vous
00:18:20 - Au même titre que les incensoristes
00:18:22 c'est absolument honteux, aujourd'hui
00:18:24 la dernière roue du carrosse
00:18:26 c'est le peuple français et les consommateurs
00:18:28 qui payent toujours l'addition
00:18:30 et ça c'est absolument scandaleux
00:18:32 - Je suis tout à fait d'accord avec vous, Luc
00:18:34 c'est une scène colère, vous exprimez
00:18:36 une scène colère - Oui, mais
00:18:38 vous savez, il y en a tellement
00:18:40 et ce que font aujourd'hui
00:18:42 M. Bruno Le Maire, c'est aussi une... j'ai rien
00:18:44 contre lui, c'est même pas
00:18:46 vis-à-vis d'un parti politique ou quoi que ce soit
00:18:48 c'est de la posture, c'est tout
00:18:50 pourquoi, aujourd'hui
00:18:52 lorsque les prix augmentent, soi-disant
00:18:54 pour l'Ukraine, pour l'inflation
00:18:56 de suite, on le voit sur notre
00:18:58 porte-monnaie, ça fait à peine, on va dire
00:19:00 même pas deux quinze jours, et quand
00:19:02 il faut les baisser, ça met des mois et des mois
00:19:04 attendez, il y a un problème là, un problème
00:19:06 - Je suis d'accord, merci Luc
00:19:08 qui est en région parisienne - Merci à vous
00:19:10 merci à vous pour avoir donné l'écoute
00:19:12 et bonne continuation, c'est excellent ce que vous faites
00:19:14 - C'est très gentil, merci Luc
00:19:16 on quitte la région parisienne, on était à Lille tout à l'heure
00:19:18 et si vous êtes sages
00:19:20 je vous amène dans un instant ou ça, à Nice
00:19:22 on y va tout de suite
00:19:24 Les auditeurs ont la parole
00:19:26 avec Eric Brunet sur RTL
00:19:28 Eric Brunet, les auditeurs ont la parole
00:19:30 sur RTL
00:19:32 - Non mais moi j'ai jamais vu ça de la vie
00:19:34 je n'ai jamais vu ça de ma vie
00:19:36 où les quantités diminuent
00:19:38 comme ça vous allez acheter
00:19:40 votre tablette de beurre dans la grande
00:19:42 distribution
00:19:44 il y a plus de 250 grammes, il y a 200 grammes
00:19:46 la lessive, le paquet
00:19:48 est creusé dessous
00:19:50 il y a moins de lessive
00:19:52 la pâte à tartiner, la confiture
00:19:54 le lait, je n'ai jamais vu ça moi
00:19:56 Jeanne m'appelle au 3210
00:19:58 des Alpes-Maritimes
00:20:00 bonjour Jeanne - Oui bonjour
00:20:02 - Vous avez déjà vu ça vous ? - Oui j'ai déjà
00:20:04 vu ça parce que j'ai subi
00:20:06 dans ma vie, puisque j'ai 80 ans
00:20:08 - Oui
00:20:10 Oui ?
00:20:12 Vous avez subi quoi Jeanne ? Ah je vous ai perdue
00:20:14 elle appuyait sur un mauvais bouton
00:20:16 Jeanne on vous a perdue
00:20:18 c'est pas grave du tout, on va vous retrouver
00:20:20 on va vous retrouver, je vais prendre Clément
00:20:22 de Poitiers, il y a beaucoup d'appels, la file est longue
00:20:24 au 3210, bonjour Clément
00:20:26 - Bonjour - Bonjour
00:20:28 Vous avez déjà vu ça vous Clément ?
00:20:30 - Oui, oui, tout à fait
00:20:32 en fait c'est que
00:20:34 je pense que c'est un peu une grosse arnaque tout ça
00:20:36 parce que je suis attiré comme
00:20:38 beaucoup de consommateurs par les
00:20:40 promotions etc, les bons coûts
00:20:42 et souvent quand ils vendent
00:20:44 en lot, donc par exemple
00:20:46 je sais pas 3+1 gratuit ou des choses comme ça
00:20:48 ben quand on regarde le prix
00:20:50 au kilo de cette promotion et le prix au kilo
00:20:52 des paquets individuels, on se rend compte que
00:20:54 la promotion en fait est bien plus chère que le
00:20:56 le paquet individuel par exemple
00:20:58 et ça je l'ai remarqué plusieurs fois, donc je pense
00:21:00 que oui c'est un peu de l'arnaque
00:21:02 pour pouvoir récupérer
00:21:04 une marge un peu plus importante
00:21:06 voilà
00:21:08 - Mais tout à l'heure un auditeur
00:21:10 me disait
00:21:12 pour diminuer
00:21:14 la quantité d'un produit à l'intérieur
00:21:16 d'un paquet
00:21:18 il y a une réflexion en amont
00:21:20 c'est un processus industriel
00:21:22 qu'il faut penser, réfléchir
00:21:24 il faut fabriquer des paquets qui sont
00:21:26 un peu différents, ça paraît anodin, c'est pas
00:21:28 grand chose mais en fait si sur le plan
00:21:30 industriel c'est pas rien, les chaînes
00:21:32 les lignes de fabrication changent
00:21:34 ce que je veux dire c'est que c'est pas un truc
00:21:36 qu'on fait comme ça à l'arrache, ça a été
00:21:38 pensé, il y a des gens qui disent
00:21:40 les consommateurs, on va augmenter
00:21:42 un petit peu le prix, ou à la limite
00:21:44 on augmente pas le prix de l'ensemble mais
00:21:46 on va leur en mettre moins
00:21:48 c'est quand même assez pervers quand on y réfléchit
00:21:50 c'est ça qui m'agace moi
00:21:52 - Exactement ouais, et c'est comme
00:21:54 il y avait un auditeur tout à l'heure qui parlait du prix du carburant
00:21:56 sur le répondeur du prix du carburant
00:21:58 au Luxembourg, et là moi je reviens
00:22:00 d'Espagne de vacances, le prix du carburant
00:22:02 là-bas le diesel je l'ai payé 1,54 €
00:22:04 le litre, donc on nous parle
00:22:06 comme quoi le prix du baril a augmenté
00:22:08 mais je pense que
00:22:10 à mon avis il y a beaucoup de
00:22:12 marges qui se font sur pas mal de produits
00:22:14 comme le carburant qui a un
00:22:16 besoin, enfin qui est un produit indispensable
00:22:18 - Ouais, est-ce qu'on a retrouvé
00:22:20 pardonnez-moi Clément, on a retrouvé Jeanne ?
00:22:22 - Oui bien sûr
00:22:24 - Voilà Jeanne, bon, vous me disiez
00:22:26 que vous aviez déjà observé ce genre de phénomène
00:22:28 - Mais bien sûr, ça a commencé
00:22:30 avec les lessiviers
00:22:32 de ma mémoire
00:22:34 qui diminuaient
00:22:36 la quantité de lessive
00:22:38 et puis après on a diminué
00:22:40 le volume des emballages
00:22:42 - Bouffe, lunettes
00:22:44 - Dans l'intervalle on a mis des bricoles
00:22:46 pour amuser les enfants qui ne coûtaient rien
00:22:48 On a
00:22:50 depuis modifié
00:22:52 les tailles des
00:22:54 pots de confiture, ça paraît tout
00:22:56 bête, mais moi qui fais des confitures maison
00:22:58 je peux vous dire que les diamètres
00:23:00 des pots de confiture ne sont plus les mêmes
00:23:02 et les quantités ne sont
00:23:04 plus les mêmes non plus
00:23:06 - Ah oui
00:23:08 - On a... mais les prix n'ont pas changé
00:23:10 ils ont commencé
00:23:12 par ne plus changer, puis on les a augmentés
00:23:14 petit à petit, c'est comme
00:23:16 quand les touristes vont
00:23:18 quelque part
00:23:20 le prix en début de saison
00:23:22 est X
00:23:24 et il est
00:23:26 X+4 ou X+5
00:23:28 quelques jours avant
00:23:30 l'arrivée des
00:23:32 touristes
00:23:34 et quand on le baisse
00:23:36 quand les touristes partent
00:23:38 et bien
00:23:40 il en reste toujours un centime
00:23:42 ou deux
00:23:44 - Qui lui ne baisse pas
00:23:46 les touristes s'en vont mais lui ne baisse pas
00:23:48 Restez avec nous Jeanne, qu'est-ce qu'on fait ?
00:23:50 On va pousser les murs un peu, vous êtes tellement nombreux
00:23:52 à appeler sur ce nouveau phénomène, la shrinkflation
00:23:54 qu'on va continuer un peu après la réclame
00:23:56 Tiens, à tout de suite
00:23:58 Les auditeurs ont la parole
00:24:02 Jusqu'à 14h30
00:24:04 Les auditeurs ont la parole
00:24:06 Avec Eric Brunet sur RTL
00:24:08 Calmez-vous les amis, parce que Margot, Cerise
00:24:10 et Valentin qui sont au standard
00:24:12 d'RTL sont au bord de la crise
00:24:14 d'honneur, vous êtes très nombreux à appeler
00:24:16 sur ce phénomène de la shrinkflation
00:24:18 shrink, ça veut dire rétrécir
00:24:20 en anglais, qu'est-ce que c'est la shrinkflation ?
00:24:22 C'est un truc encore plus
00:24:24 pervers que l'inflation, c'est-à-dire que
00:24:26 on augmente un peu les prix, ça c'est pas très grave
00:24:28 mais surtout, sans que vous vous en rendiez compte
00:24:30 on diminue les quantités de produits
00:24:32 à l'intérieur des bouteilles, des boîtes, des pots de confiture
00:24:34 C'est vraiment dépenser plus pour acheter moins
00:24:36 Oui, tout à fait
00:24:38 Moi je voudrais vous parler d'une histoire hallucinante
00:24:40 qui s'est passée dimanche dernier dans le Finistère
00:24:42 C'était sur une plage
00:24:44 4 personnes étaient en train de se noyer
00:24:46 et les baigneurs sur la plage
00:24:48 ils ont préféré filmer la scène
00:24:50 plutôt que leur porter secours
00:24:52 Fanny et son compagnon ont aidé
00:24:54 les baigneurs, ils sont allés leur porter secours
00:24:56 et Margot Mugnos, qui est une journaliste
00:24:58 RTL, elle est allée les rencontrer
00:25:00 Fanny et son compagnon
00:25:02 et Fanny nous raconte ce qui s'est passé
00:25:04 Moi je criais sur la plage, "Aidez-nous, il y a des gens
00:25:06 qui se noient, venez nous aider, appelez les secours"
00:25:08 Personne ne réagissait
00:25:10 J'avais beau crier, mais je voyais que les gens me regardaient
00:25:12 comme si j'étais folle
00:25:14 mais ne réagissaient pas
00:25:16 et j'ai vu des gens avec des téléphones dans la main
00:25:18 et ils filmaient, ça m'a fait sortir
00:25:20 de mes gonds, je me suis dit "mais comment
00:25:22 on peut filmer une scène comme ça ?"
00:25:24 et je me suis dit "c'est pas possible, bande d'égoïstes"
00:25:26 c'est ce qui m'a choqué le plus dans tout ça
00:25:28 J'ai l'impression d'être dans un cauchemar
00:25:30 Je me suis dit "donc on est dans un monde comme ça maintenant"
00:25:32 et je me dis que c'est un monde où vraiment
00:25:34 il peut nous arriver n'importe quoi
00:25:36 et les gens ne réagissent plus vraiment
00:25:38 C'est hallucinant cette histoire
00:25:40 Je crois que c'est ce qu'elle vient de dire
00:25:42 cette dame, c'est celle qui a porté secours
00:25:44 Oui, oui, Fanny, oui
00:25:46 C'est tellement vrai, il faudrait l'encadrer
00:25:48 sa petite phrase, bien évidemment quand on est dans
00:25:50 un transport en commun, qu'il y a quelqu'un
00:25:52 qui emmerde une personne
00:25:54 un passager, on voit très bien
00:25:56 cette succession, cette addition petite, l'acheter
00:25:58 Et on attend vos appels
00:26:00 au 3210, je rappelle que c'est 50 centimes
00:26:02 la minute et vous pouvez également
00:26:04 nous laisser des messages sur la page RPL
00:26:06 On va en parler juste après
00:26:08 donc vraiment vous pouvez appeler dès maintenant
00:26:10 on attend vos témoignages
00:26:12 et votre avis évidemment sur cette histoire
00:26:14 hallucinante. J'aimerais retrouver Elisabeth
00:26:16 qui était avec nous tout à l'heure à 13h
00:26:18 pour cette inflation, cette shrinkflation
00:26:20 Qu'est-ce que vous avez pensé
00:26:22 des appels qu'on a reçus ?
00:26:24 Je suis d'accord avec tous
00:26:26 les témoignages, je trouve que c'est
00:26:28 d'une perversité dingue
00:26:30 et ce qui fait plus mal encore, comme vous dites
00:26:32 ce sont ces industriels
00:26:34 qui savent pertinemment ce qu'ils font
00:26:36 qui font leur packaging différent
00:26:38 en sachant très bien
00:26:40 que c'est les consommateurs
00:26:42 et ceux qui ont le moins d'argent
00:26:44 qui vont en payer les frais
00:26:46 Mais je trouve ça aberrant, dans quelle France on vit
00:26:48 Je trouve ça aberrant
00:26:50 Je veux dire un autre produit, vous donnez des exemples
00:26:52 de produits, l'haricot riz, avant
00:26:54 vous aviez des boîtes d'un kilo, maintenant
00:26:56 c'est 800 grammes, 750 grammes
00:26:58 des recharges
00:27:00 mais qui font pas... voyez ?
00:27:02 Il y a beaucoup de produits
00:27:04 et je suis tout à fait d'accord, je voulais vous le dire
00:27:06 d'ailleurs, les lots, quand vous avez
00:27:08 3 paquets dans un lot, 3 paquets
00:27:10 tout de suite regardez le prix au kilo
00:27:12 parce que quand vous prenez qu'un seul paquet
00:27:14 c'est moins cher que les 3 ensemble, que le lot
00:27:16 - Oh là là, mais alors moi franchement
00:27:18 moi je me fais avoir à chaque fois
00:27:20 parce que quand je vois 3 paquets ensemble
00:27:22 - Ah ben bien entendu ! - Il y a toujours des trucs -20%
00:27:24 écrit sur l'enveloppe plastique qui est tout autour
00:27:26 - Le temps qu'on doit passer
00:27:28 si on veut pas se faire avoir
00:27:30 mais c'est absolument inadmissible
00:27:32 et il me fait sourire
00:27:34 quand même le directeur de Carrefour
00:27:36 d'un seul coup il sort de ses gonds
00:27:38 mais il sait depuis longtemps ça
00:27:40 il sait depuis très longtemps, c'est pas nouveau
00:27:42 c'est pas nouveau
00:27:44 et donc on abuse des gens
00:27:46 on abuse des gens, et je vais vous dire une chose
00:27:48 quand vous avez maintenant des promotions
00:27:50 ils sont très contents quand ils vous mettent
00:27:52 -50% sur le deuxième paquet
00:27:54 je vais vous expliquer, je pense que vous
00:27:56 vous en rendez pas compte, mais quand quelqu'un
00:27:58 reçoit le SMIG au début du mois
00:28:00 il fait son budget
00:28:02 enfin j'espère, il doit le faire, pour payer
00:28:04 tout ce qu'il a à payer et il voit ce qu'il lui reste
00:28:06 pour le budget
00:28:08 le budget consommation
00:28:10 - Oui - Bon, et ben il va faire
00:28:12 son budget par semaine, et quand vous
00:28:14 avez un produit -50% sur le deuxième
00:28:16 il va pas acheter les deux produits
00:28:18 il faut qu'il suive son budget
00:28:20 de semaine
00:28:22 donc c'est pas intéressant pour lui
00:28:24 vous voyez ce que je veux dire, avant nous avions
00:28:26 un produit gratuit pour un produit
00:28:28 acheté, il y avait des promos comme ça
00:28:30 et c'est pas si vieux que ça
00:28:32 mais je sais que le gouvernement il y a quelques années
00:28:34 avec l'approbation des distributeurs
00:28:36 ou ne sais qui, ont enlevé ça
00:28:38 et on dit maintenant on met 30%
00:28:40 ou alors on met 50% sur le deuxième
00:28:42 mais on ne met plus
00:28:44 un produit gratuit pour un acheté
00:28:46 - Oui, vous avez raison - Ah non non
00:28:48 tout va vraiment, c'est ahurissant
00:28:50 et quand vous avez dit au début de
00:28:52 votre émission -60 centimes
00:28:54 sur le panier RTL
00:28:56 ça m'a fait sourire
00:28:58 c'est sûr que c'est une baisse, mais enfin là on se moque
00:29:00 de nous, -60 centimes c'est le prix
00:29:02 d'un caramba, alors donc
00:29:04 on peut vous faire le panier du mois dernier avec
00:29:06 un caramba en plus - Quels sont les produits
00:29:08 vous Elisabeth, où ça arnaque le plus selon
00:29:10 vous, en baissant les
00:29:12 quantités - En baissant les quantités
00:29:14 c'est les produits comme le sucre, comme
00:29:16 l'haricot rai, le café, je ne sais pas
00:29:18 j'en prends pas tellement, mais les confitures
00:29:20 c'est certain, c'est facile, la lessive
00:29:22 c'est facile
00:29:24 et les lessives, le paquet est
00:29:26 moins grand, mais comme c'est le même paquet de jeans
00:29:28 vous n'allez pas vérifier au centimètre près
00:29:30 si le paquet est plus petit
00:29:32 les glaces, alors ça j'en reviens pas, j'ai appris
00:29:34 ça il y a deux jours, les glaces Carte d'or
00:29:36 et je le dis, parce que j'avais une confiance
00:29:38 dans cette marque Carte d'or, voyez
00:29:40 et ce que je vois c'est Nestlé avec ses haricots
00:29:42 combien de produits fait
00:29:44 Nestlé, donc combien de produits doivent
00:29:46 être concernés par ça
00:29:48 c'est ahurissant - Oui mais vous savez ce qui
00:29:50 est bien, c'est que maintenant on parle
00:29:52 il y a des réseaux sociaux, il y a des émissions comme ça
00:29:54 je ne sais pas, les gens de Carte d'or ou d'autres
00:29:56 ils se rendent compte quand même
00:29:58 que les consommateurs sont un peu moins
00:30:00 pigeons aujourd'hui, qu'on a des porte-voix
00:30:02 plus efficaces pour le dire
00:30:04 par exemple, ce que vous avez dit
00:30:06 pour Carte d'or, je n'ai pas vérifié mais j'imagine
00:30:08 qu'il va y avoir cet après-midi
00:30:10 la directrice de la communication
00:30:12 rentrant de son déjeuner de Carte d'or
00:30:14 elle va dire "ah t'as vu on s'est fait allumer sur RTL"
00:30:16 - Ah bah oui, c'est pas moi
00:30:18 c'est le PDG d'Intermarché
00:30:20 qui l'a dit, alors vous voyez
00:30:22 parce que moi je n'ai pas
00:30:24 regardé Carte d'or, parce que je ne pensais pas
00:30:26 - Vous savez quoi, ils vont changer, allô on va changer
00:30:28 les contenants à partir de demain
00:30:30 on re-agrandit
00:30:32 - Non mais vous vous rendez compte, et alors après
00:30:34 voulez-vous faire l'unité des français avec tout ça
00:30:36 c'est pas possible - Bon je vous embrasse
00:30:38 Elisabeth - Bon, allez, à bientôt
00:30:40 - A bientôt, et au revoir, à très bientôt
00:30:42 on a des messages, beaucoup
00:30:44 je vais me retourner vers Victor qui est dans la régie
00:30:46 - Bonjour Eric, bonjour à tous, et quelques
00:30:48 messages sur notre application RTL
00:30:50 et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elles sont assez unanimes
00:30:52 Didier nous dit "le shrink-fraction existe
00:30:54 depuis longtemps, je l'avais déjà observé
00:30:56 sur certains produits, comme la lessive
00:30:58 même son cloche pour Stéphane a marqué en barreulle"
00:31:00 et Sylviane ajoute "même
00:31:02 il y a longtemps que j'ai remarqué ce phénomène
00:31:04 par exemple les paquets de biscuits, les madeleines
00:31:06 ou encore les pains au lait"
00:31:08 - Merci Victor, les amis, dans un instant
00:31:10 cette histoire incroyable, qu'en pensez-vous ?
00:31:12 Est-ce que vous avez déjà observé la lâcheté
00:31:14 la passivité des témoins
00:31:16 d'un drame ? Des gens
00:31:18 se noient en Bretagne, et
00:31:20 sur la plage, qu'est-ce qu'on fait ? On sort les portables
00:31:22 et on filme, et puis y'a une pauvre dame
00:31:24 qui dit "mais venez m'aider, allez, plongez
00:31:26 venez m'aider", elle est toute seule pour aller les secourir
00:31:28 et les autres, ben que font-ils ?
00:31:30 Ils filment avec leur petit smartphone
00:31:32 et voilà, c'est sympa, un petit Samsung
00:31:34 un petit téléphone portable
00:31:36 "donnez-moi d'autres marques
00:31:38 histoire que je me fasse pas allumer les amarilles"
00:31:40 - On peut dire iPhone, on peut dire Nokia
00:31:42 - On sort le Nokia, l'iPhone, on filme, sympa
00:31:44 A tout de suite !
00:31:58 - Merci beaucoup, 4 paroles. Dites, les amis, est-ce que vous avez déjà été témoin
00:32:00 dans votre vie quotidienne
00:32:02 dans un transport en commun
00:32:04 dans la rue, dans un lieu public, quel qu'il soit
00:32:06 une administration, de faits
00:32:08 de violences ou de
00:32:10 drames humains qui se déroulent
00:32:12 et autour, les gens
00:32:14 sont dans une relative indifférence
00:32:16 cette histoire en Bretagne que vous allez encore une fois
00:32:18 nous rappeler, l'Isamari
00:32:20 elle est révoltante, parce que non seulement
00:32:22 les gens sont indifférents, enfin ils sont pas vraiment indifférents
00:32:24 c'est encore pire, ils sortent les smartphones
00:32:26 pour filmer quelqu'un qui se noie
00:32:28 sur la plage, pas très loin
00:32:30 - Oui, ça aurait pu être une belle histoire, enfin
00:32:32 une histoire qui finit bien, du moins
00:32:34 4 personnes qui sont en train de se noyer et un couple
00:32:36 Fanny et son compagnon, qui vont porter secours
00:32:38 aux baigneurs, sauf qu'en réalité, ce que nous a
00:32:40 raconté Fanny, ce qu'elle a raconté
00:32:42 à Margot Mounioz au micro d'RTL
00:32:44 c'est que les gens, en fait, sur la plage
00:32:46 quand ils se sont rendus compte qu'il y avait des baigneurs
00:32:48 qui étaient en train de se noyer
00:32:50 eh bien, ils ont préféré filmer la scène
00:32:52 ils ont sorti leur téléphone et ils se sont mis comme ça
00:32:54 à filmer, complètement hallucinant
00:32:56 - Ça s'appelle non-assistance à personne en danger
00:32:58 ça normalement, le code prévoit
00:33:00 de condamner ces gens-là - Et ça s'est passé dans
00:33:02 le Finistère, sur la plage de Plo-Moderne
00:33:04 - Bon, Fabrice est avec nous au 3-2-1-0
00:33:06 Bonjour Fabrice !
00:33:08 - Bonjour Eric ! - Vous vous êtes à l'opposé
00:33:10 du Finistère où ça s'est passé, vous êtes
00:33:12 dans les Alpes, c'est ça ?
00:33:14 - Oui, exactement, plus précisément sur la région Savoie
00:33:16 - Très bien, alors
00:33:18 que faites-vous dans la vie ?
00:33:20 - Je suis policier - Ah, vous êtes policier !
00:33:22 Ah bah intéressant, tiens, justement
00:33:24 vous êtes...
00:33:26 enfin, ça vous parle, ce genre de
00:33:28 comportement chez des Français qui sont
00:33:30 témoins d'un drame et qui, au lieu
00:33:32 d'aider, sortent le téléphone pour filmer
00:33:34 ça vous parle, ça ?
00:33:36 - Alors, ça nous parle sur deux points, Eric
00:33:38 le premier point, c'est que dans l'action
00:33:40 du côté professionnel
00:33:42 quand on intervient
00:33:44 sur des événements tragiques
00:33:46 et qu'on arrive sur place en compagnie des secours
00:33:48 on a toujours un effet de masse
00:33:50 justement sur le fait
00:33:52 que les gens ne portent pas
00:33:54 forcément assistance
00:33:56 la majeure partie du temps
00:33:58 mais font ou obstruent
00:34:00 le lieu de l'incident
00:34:02 parce qu'on dégaine le téléphone portable
00:34:04 et c'est pour ça que je voulais réagir
00:34:06 sur le côté que je pense que c'est
00:34:08 l'évolution de la société
00:34:10 et notamment au niveau du voyeurisme
00:34:12 en l'occurrence, vous savez, filmer
00:34:14 un événement tragique et ne pas porter
00:34:16 assistance à une personne en péril
00:34:18 ça transforme la scène filmée
00:34:20 en forme de spectacle
00:34:22 et d'être spectateur plutôt qu'acteur
00:34:24 donc en inverse, ça donne
00:34:26 sur un événement tragique, bien sûr
00:34:28 donc les personnes qui se jettent sur leur portable
00:34:30 au détriment d'oublier d'appeler
00:34:32 qui est le premier réflexe et d'enclencher
00:34:34 l'intervention des secours sur la priorité
00:34:36 souhaitent tout simplement immortaliser
00:34:38 l'événement et s'empresser de le
00:34:40 diffuser sur les réseaux
00:34:42 sociaux pour faire le buzz
00:34:44 et c'est une conséquence
00:34:46 justement de ce qui s'est passé en Bretagne
00:34:48 et sur d'autres événements tragiques qu'on a pu voir
00:34:50 filmer c'est atteindre le plus de vues possible
00:34:52 y avoir des réactions pour obtenir
00:34:54 une certaine popularité
00:34:56 - ça me rend
00:34:58 complètement dingue moi, écoutez
00:35:00 pour ceux qui n'ont pas entendu
00:35:02 on a déjà diffusé ce petit son
00:35:04 il y a 10 minutes mais je vous le remets
00:35:06 écoutez Fabrice, la jeune
00:35:08 femme qui porte, elle s'appelle
00:35:10 Fanny, elle est courageuse, bravo
00:35:12 merci à elle, elle
00:35:14 est révoltée par ça et elle, elle plonge
00:35:16 dans la mer pour aller
00:35:18 sauver, essayer de sauver
00:35:20 ces 4 personnes qui sont en train de se
00:35:22 noyer, mais quand elle revient
00:35:24 sur la plage, bah écoutez ce qu'elle dit
00:35:26 elle est scandalisée
00:35:28 par les gens qui ont sorti, dégainé les portables
00:35:30 pénardos hein, et qui
00:35:32 ont filmé la scène sans bouger
00:35:34 - moi je criais sur la plage en fait
00:35:36 "aidez-nous, il y a des gens qui se noient, venez nous aider
00:35:38 appelez les secours"
00:35:40 personne ne réagissait, j'avais beau crier mais je voyais
00:35:42 que les gens me regardaient comme si j'étais
00:35:44 folle, mais ne réagissait pas
00:35:46 ne réagissait pas, et j'ai vu des gens avec
00:35:48 des téléphones dans la main, et ils filmaient
00:35:50 ça m'a fait sortir de mes gonds en fait, je me suis
00:35:52 dit "mais comment on peut filmer une scène comme ça ?"
00:35:54 et je me suis dit "c'est pas possible
00:35:56 bande d'égoïstes" et c'est ce qui m'a choqué le plus en fait
00:35:58 dans tout ça, j'ai l'impression d'être comme dans un cauchemar
00:36:00 je me suis dit "donc on est
00:36:02 dans un monde comme ça maintenant" et je me dis
00:36:04 que c'est un monde où vraiment il peut nous arriver
00:36:06 n'importe quoi, bah les gens ne réagissent plus
00:36:08 vraiment quoi - je précise Eric et pour nos
00:36:10 auditeurs, les 4 baigneurs qui étaient en train de
00:36:12 se noyer, ils vont bien, ils ont été
00:36:14 - non mais heureusement, heureusement
00:36:16 sinon je pense qu'il y aurait eu
00:36:18 des suites judiciaires à cela
00:36:20 parce que ça s'appelle, je le redis, non assistance
00:36:22 à personne en enjeu, Christelle
00:36:24 nous appelle au 3-2-1-0
00:36:26 restez avec nous Fabrice Policier
00:36:28 qui est avec nous, Christelle bonjour - oui bonjour
00:36:30 - pourquoi m'appelez-vous ?
00:36:32 - parce que je suis scandalisée dans ce que
00:36:34 j'entends, ça fait beaucoup de peine
00:36:36 d'entendre ça, mais moi je
00:36:38 vous appelle parce que samedi soir
00:36:40 donc il est 22h45
00:36:42 vous savez très bien qu'à 23h
00:36:44 les lumières sont éteintes
00:36:46 j'habite un petit village en Corrèze à Larche
00:36:48 et donc je vais
00:36:50 sortir mon verre, mon carton
00:36:52 voilà, j'ai un petit chien que je garde
00:36:54 parce que le maître n'est pas là
00:36:56 il est au Portugal, donc je garde
00:36:58 donc je me promène, j'arrive à hauteur du bourg
00:37:00 il y a une résidence privée
00:37:02 auquel il y a des appartements
00:37:04 c'est du R&B, il y a une piscine, voilà
00:37:06 donc il y a un distributeur de chocolat
00:37:08 donc qu'est-ce que je fais ? Parce que moi j'aime le chocolat
00:37:10 donc plus de lumière
00:37:12 je m'éclaire avec mon portable
00:37:14 j'essaye d'aller au distributeur, je descends la rue
00:37:16 et il y a un monsieur qui arrive en caleçon
00:37:18 avec tout le respect que je vous dois
00:37:20 parce que je passe à l'antenne
00:37:22 "espèce de pute, dégage, c'est une résidence privée
00:37:24 va sucer ton chien"
00:37:26 il m'a manqué de respect, je lui ai dit
00:37:28 "attendez monsieur, je vais boire du chocolat"
00:37:30 "dégage, dégage"
00:37:32 donc je suis partie, je n'ai rien dit
00:37:34 je suis partie, il m'a suivie jusqu'au passage piton
00:37:36 et quand j'ai eu le dos tourné, monsieur
00:37:38 il m'a bousculée
00:37:40 je suis tombée à terre
00:37:42 oui, et j'avais mon chien
00:37:44 vous voyez
00:37:46 je suis traumatisée
00:37:48 - Vous n'avez pas été blessée ?
00:37:50 - Si, j'ai des écoutes brisées
00:37:52 j'ai un hématome
00:37:54 j'ai les vertèbres qui sont touchées
00:37:56 donc j'ai pu attraper mon portable
00:37:58 et j'ai appelé les pompiers
00:38:00 donc c'est les gendarmes qui sont venus
00:38:02 les pompiers
00:38:04 je ne voulais pas embêter les pompiers
00:38:06 après mon fils était en train de jouer
00:38:08 il m'a entendu, donc il est venu
00:38:10 je ne voulais pas déranger les pompiers
00:38:12 - Christelle, est-ce qu'il y a eu
00:38:14 pour reboucler avec ce dont nous parlons maintenant
00:38:16 des témoins ?
00:38:18 - Oui, non, attendez
00:38:20 il y a eu 4, entre 4 et 6 voitures
00:38:22 qui m'ont contournée, monsieur
00:38:24 j'étais à terre sur le passage piton
00:38:26 elles ne se sont pas arrêtées
00:38:28 alors je me dis peut-être
00:38:30 qu'elles étaient apeurées
00:38:32 - Il était toujours là
00:38:34 quand vous étiez à terre, votre agresseur ?
00:38:36 - Oui, il voulait me mettre des coups de pied
00:38:38 - Et il était ivre ?
00:38:40 Qu'est-ce qui lui est arrivé le samedi soir ?
00:38:42 - Oui, je pense qu'il était ivre et drogué
00:38:44 il y avait deux enfants
00:38:46 - C'était un jeune homme ?
00:38:48 - Oh, il a 40 ans
00:38:50 j'habite au large, j'ai un petit bourg
00:38:52 vous savez, on se connaît tous
00:38:54 mais c'était quelqu'un de
00:38:56 je pense qu'il était alcoolisé, mais quand même
00:38:58 - Il n'y a pas de "quand même"
00:39:00 Christelle, je n'ai pas de conseil à vous donner
00:39:02 mais c'est dépôt de plainte immédiat
00:39:04 - Oui, mais vous savez quoi ?
00:39:06 Le gendarme est arrivé
00:39:08 le gendarme est arrivé, monsieur
00:39:10 je le dis "l'antenne"
00:39:12 parce que je connais, je suis un peu drôle nationale
00:39:14 je le dis "dans l'antenne"
00:39:16 je connais la major de Bréville-la-Gaillarde
00:39:18 je peux vous garantir, le monsieur
00:39:20 vous savez ce qu'il m'a dit ?
00:39:22 il était à terre, il m'a dit "vous avez consommé de l'alcool"
00:39:24 je lui ai dit "mais monsieur, je viens de me faire agresser
00:39:26 vous me demandez si j'ai consommé de l'alcool ?"
00:39:28 c'est honteux !
00:39:30 - Et alors ?
00:39:32 - Et donc alors ?
00:39:34 Il a pris mon nom, le gendarme
00:39:36 mais l'autre, il était parti
00:39:38 et le gendarme
00:39:40 il me dit "oui, mais le week-end dernier
00:39:42 vous étiez ici, vous avez fait de
00:39:44 vous avez fait des histoires avec ce monsieur"
00:39:46 je lui dis "pardon ?" je lui dis "mais ça va pas ou quoi ?
00:39:48 je ne le connais même pas ce monsieur, je l'ai connu
00:39:50 je l'ai entrevue, je sais, voilà
00:39:52 l'Arche, c'est
00:39:54 on est quoi ? je ne sais pas combien d'habitants
00:39:56 - Comment ça s'appelle votre commune ? L'Arche ?
00:39:58 L-A-R-C-H-E, c'est ça ?
00:40:00 - Oui, c'est en Corrèze
00:40:02 - D'accord
00:40:04 - Mais vous vous rendez compte, il y a 6 voitures qui m'ont contournée
00:40:06 elles ne se sont pas arrêtées
00:40:08 monsieur
00:40:10 - Oui, c'est exactement le même sujet
00:40:12 - Et ça a terre, pour le passage piéton, avec mon chien et mon téléphone
00:40:14 c'est un couple de la feuillade
00:40:16 et je tiens à le dire, s'il m'entend, je les remercie
00:40:18 la dame elle est sortie, elle est enceinte
00:40:20 de 8 mois
00:40:22 mais, c'est pas elle qui m'a aidée à me relever
00:40:24 c'est une autre petite qui m'a aidée à me relever
00:40:26 je ne pouvais pas bouger monsieur
00:40:28 j'ai eu peur que je sois
00:40:30 il a été traite parce qu'il m'a poussée
00:40:32 quand je traversais
00:40:34 - Et donc cette dame vous a aidée à vous relever
00:40:36 et elle vous a raccompagnée chez vous ?
00:40:38 - Non, non
00:40:40 je me suis mis sur le bas-côté
00:40:42 donc j'ai appelé les pompiers pour pas qu'ils se dérangent
00:40:44 parce que vous savez monsieur, quand on tombe, la douleur
00:40:46 elle n'est pas tout de suite
00:40:48 - Oui, oui, je sais, ça me manque
00:40:50 et j'ai dit ne les dérangez pas, je rentre chez moi
00:40:52 mon fils était là, je lui ai dit ne dérangez pas
00:40:54 les pompiers - Non, non, mais bon Christelle
00:40:56 dans un instant on se rensera avec Fabrice
00:40:58 qui est policier, moi je vous le dis
00:41:00 le policier a peut-être été mal
00:41:02 enfin peut-être qu'il a fait son travail
00:41:04 d'ailleurs en vous demandant si vous aviez bu, bon peu importe
00:41:06 ne vous vexez pas par cette question
00:41:08 maintenant allez sur l'essentiel
00:41:10 vous avez été victime d'une agression
00:41:12 donc la police
00:41:14 comme la justice doivent
00:41:16 aujourd'hui faire
00:41:18 mettre un coup de projecteur
00:41:20 sur cette affaire
00:41:22 parce que c'est scandaleux
00:41:24 et les policiers
00:41:26 vous suivront, sachez-le
00:41:28 c'est honteux ce qui vous est arrivé
00:41:30 et ce qui est encore plus honteux, c'est ce que vous dites
00:41:32 c'est qu'il y a eu 5 ou 6 voitures
00:41:34 qui vous voyant allongé dans la nuit
00:41:36 sur le passage
00:41:38 clouté ou à proximité du passage clouté
00:41:40 dans ce petit village, ont fait un petit détour
00:41:42 et vous ont évité
00:41:44 alors que vous étiez blessé avec des côtes
00:41:46 cassées, etc. et que vous aviez été frappé
00:41:48 par ce monsieur, ben ça
00:41:50 c'est honteux, à tout de suite
00:41:52 Envoyez-nous vos messages
00:41:54 sur l'application RTL ou appelez-nous
00:41:56 au 3210
00:41:58 Les auditeurs ont la parole
00:42:00 avec Eric Brunet sur RTL
00:42:02 C'est intéressant
00:42:04 cette histoire qui révèle
00:42:06 beaucoup de choses, on est à Plo Moderne
00:42:08 dans le Finistère
00:42:10 4 personnes sont en train de se noyer
00:42:12 ils crient
00:42:14 et une femme leur vient en aide
00:42:16 elle plonge, elle nage
00:42:18 et elle dit aux autres baigneurs de venir
00:42:20 "Venez, ils sont 4, on va les sauver"
00:42:22 sauf que les autres disent "non non"
00:42:24 ils disent rien, ils sortent leur portable
00:42:26 et ils filment, voilà, c'est ça
00:42:28 le 3ème millénaire
00:42:30 Bienvenue en 2023 mesdames, messieurs
00:42:32 on a eu Christelle qui vient de nous appeler
00:42:34 qui s'est fait agresser dans son petit village
00:42:36 à Larches en Corrèze
00:42:38 samedi soir, et qu'est-ce qui s'est passé ?
00:42:40 elle s'est retrouvée
00:42:42 une côte cassée
00:42:44 parce qu'elle est frappée par un homme
00:42:46 dans la rue, et les voitures
00:42:48 passent, tout phare allumé
00:42:50 et ils la contournent, une voiture
00:42:52 deux voitures, trois voitures
00:42:54 quatre voitures, cinq voitures, six voitures
00:42:56 avant qu'enfin on l'aide
00:42:58 mais ça c'est dingue
00:43:00 cette petite lâcheté du quotidien
00:43:02 on a un pompier qui nous appelle
00:43:04 sur RTL, il a fait le 3-2-1-0
00:43:06 il est à Avignon, Jean-Baptiste, bonjour
00:43:08 - Oui, bonjour
00:43:10 - Comme pompier, vous avez été déjà témoin
00:43:12 de ça, on préfère sortir
00:43:14 les portables que s'impliquer
00:43:16 - Oui, oui, effectivement
00:43:18 alors je suis ancien pompier volontaire
00:43:20 j'étais dans les Bouges du Rhône
00:43:22 à l'époque
00:43:24 et effectivement, très souvent
00:43:26 quand il arrive un accident, même avant
00:43:28 que nous, nous arrivons, vous avez toujours
00:43:30 les badauds qui sont autour, en train de filmer
00:43:32 d'esquier
00:43:34 et dans le tas, il n'y en a pas beaucoup
00:43:36 qui ont appelé les secours à l'avance
00:43:38 - Oui, c'est-à-dire qu'en fait
00:43:40 cette utilisation
00:43:42 du portable pour immortaliser l'instant
00:43:44 elle se fait
00:43:46 non seulement, je trouve ça
00:43:48 dégueulasse et voyeur, mais
00:43:50 elle se fait souvent en plus au détriment
00:43:52 des premiers gestes qu'il faudrait faire, c'est-à-dire
00:43:54 appeler les secours, quand il y a
00:43:56 quelqu'un qui se noie
00:43:58 au bord de la plage, plonger
00:44:00 c'est-à-dire qu'on priorise
00:44:02 c'est d'abord mon portable, après on verra
00:44:04 - Oui, effectivement, c'est de plus en plus
00:44:06 le cas, alors déjà qu'en France, on a des soucis
00:44:08 sur tout ce qui est
00:44:10 secours, gestes de secours
00:44:12 qui ne sont pas assez prodigués
00:44:14 moi je pense que ça devrait être obligatoire maintenant
00:44:16 dans toutes les écoles, au moins
00:44:18 tous les collèges, pour justement pouvoir
00:44:20 avancer
00:44:22 en plus de ça, maintenant
00:44:24 j'ai presque envie de dire que même la personne qui serait
00:44:26 formée, à certains endroits
00:44:28 ils sont tellement priorisés
00:44:30 par faire le buzz
00:44:32 et par les téléphones
00:44:34 qu'ils ne vont plus faire les secours, ni appeler
00:44:36 justement les secours. - C'est dingue, cette affaire
00:44:38 est dingue, mesdames, messieurs, si vous avez été témoin
00:44:40 de scènes aussi
00:44:42 terribles que ça, ou la lâcheté
00:44:44 ou l'indifférence
00:44:46 ou le voyeurisme
00:44:48 deviennent des priorités, et bien
00:44:50 appelez-moi au 3210 sur RTL
00:44:52 on va continuer après le flash
00:44:54 de 14h à parler de ça, parce que c'est révoltant
00:44:56 Bonjour Jean-Alphonse
00:44:58 - Bonjour Eric, vous savez que ça s'appelle non-assistance
00:45:00 en personne en danger, c'est répréhensible
00:45:02 - C'est répréhensible - C'est arrivé que des gens
00:45:04 filment un accident, etc
00:45:06 et se retrouvent devant au tribunal, il faut quand même
00:45:08 le dire aussi, parce que... - Ah, c'est arrivé
00:45:10 - C'est arrivé, oui, donc
00:45:12 c'est pas fréquent, certes, mais c'est arrivé
00:45:14 - Aujourd'hui - En quoi parle-t-on alors ?
00:45:16 - Alors, écoutez mon cher Eric, une
00:45:18 histoire totalement
00:45:20 glaçante, mais vous allez comprendre pourquoi
00:45:22 c'est l'affaire Michel Scantaburlo
00:45:24 c'est un économiste belge
00:45:26 il vivait à Bruxelles au début de l'été
00:45:28 91, sa femme Francine disparaît
00:45:30 alors Francine, elle était
00:45:32 dépressive, elle était en mauvaise santé
00:45:34 elle ne pesait qu'une trentaine de kilos
00:45:36 elle avait, dit Scantaburlo
00:45:38 son mari un cancer
00:45:40 généralisé, elle a sans doute
00:45:42 décidé d'en finir, voilà, on va pas aller chercher plus loin
00:45:44 pendant 8 ans
00:45:46 l'enquête va se poursuivre
00:45:48 jusqu'à ce qu'on trouve
00:45:50 dans le congélateur de la maison
00:45:52 le corps de Francine
00:45:54 alors le corps, il est en morceaux
00:45:56 dans ce congélateur, dont le mari
00:45:58 se sert tous les jours d'ailleurs
00:46:00 il est là depuis 8 ans, le corps en morceaux
00:46:02 pourquoi le mari
00:46:04 a-t-il tué Francine ? Il y a toute une
00:46:06 histoire derrière que je vais vous raconter
00:46:08 et c'est une histoire extraordinaire, 8 ans dans le
00:46:10 congélateur, c'est dans l'heure du crime
00:46:12 14h30 sur RTL
00:46:14 A tout à l'heure Jean-Alphonse
00:46:16 nous on se retrouve juste après cette petite
00:46:18 minute de réclame pour le rappel des titres
00:46:20 dans les auditeurs ont la parole sur
00:46:22 RTL et puis
00:46:24 appelez-moi encore au 3220
00:46:26 si vous avez été témoin
00:46:28 de la lâcheté humaine face
00:46:30 à des actes de violence ou
00:46:32 d'une tragédie du quotidien dans l'espace public
00:46:34 par exemple et des gens qui préfèrent
00:46:36 filmer plutôt qu'aider
00:46:38 à tout de suite
00:46:40 Les auditeurs ont la parole
00:46:42 RTL il est 14h02
00:46:48 Voici le rappel des titres
00:46:54 avec Lisa Marie Marques
00:46:56 Au lendemain de la mort d'un jeune de 16 ans
00:46:58 à Elancourt dans les Yvelines, la CRS8
00:47:00 va être déployée ce soir
00:47:02 L'adolescent qui avait refusé un contrôle
00:47:04 a percuté une voiture de police
00:47:06 deux enquêtes ont été ouvertes
00:47:08 8 jours après la tenue des rencontres
00:47:10 de Saint-Denis avec les partis politiques
00:47:12 Emmanuel Macron leur a adressé
00:47:14 une lettre de 6 pages qui résume cet échange
00:47:16 le chef de l'état reconnaît que la discussion
00:47:18 n'a pas fait émerger de consensus
00:47:20 sur la question centrale du référendum
00:47:22 mais sur ce sujet et les autres
00:47:24 il donne rendez-vous aux partis politiques
00:47:26 à l'automne
00:47:28 J-1 avant le début de la coupe du monde
00:47:30 de rugby, le 15 de France
00:47:32 va affronter les All Blacks
00:47:34 sur la pelouse du Stade de France
00:47:36 coup d'envoi de la compétition demain soir
00:47:38 donc on va en parler Eric
00:47:40 avec les auditeurs dans quelques instants
00:47:42 mais avant le ballon au Val et le haka des All Blacks
00:47:44 place au Ballon rond ce soir
00:47:46 avec le match France-Irlande au Parc des Princes
00:47:48 à vivre bien sûr
00:47:50 sur RTL
00:47:52 météo demain vendredi
00:47:54 même chose qu'aujourd'hui, toujours un temps sec
00:47:56 et ensoleillé sur toute la France
00:47:58 les températures seront toujours très élevées
00:48:00 le matin 15 à 19 degrés
00:48:02 l'après-midi 27 à 30 degrés
00:48:04 entre la Côte d'Azur et la Corse
00:48:06 30 à 35 degrés ailleurs
00:48:08 on va encore avoir très chaud
00:48:10 jusqu'à 14h30
00:48:12 Eric Brunet
00:48:14 vous donne la parole sur RTL
00:48:16 Julien a fait le 3-2-1-0
00:48:20 bonjour Julien
00:48:22 on parle de ces
00:48:24 grosses lâchetés du quotidien
00:48:26 quand il y a un drame, une petite tragédie
00:48:28 les gens qui préfèrent filmer
00:48:30 plutôt qu'aider, plutôt qu'assister
00:48:32 plutôt que secourir
00:48:34 vous avez déjà été témoin de choses comme ça Julien ?
00:48:36 oui, malheureusement
00:48:38 j'ai plusieurs exemples
00:48:40 mais celui pour lequel
00:48:42 j'avais écrit
00:48:44 c'est un matin en allant au
00:48:46 boulot sur une place où je voyais
00:48:48 un peu nouveau au temps d'une voiture
00:48:50 un individu qui essaye
00:48:52 de prendre une gamine qui était
00:48:54 assise à l'arrière de la voiture
00:48:56 de sa mère
00:48:58 je m'arrête tout de suite
00:49:00 en allant au boulot vous voyez
00:49:02 une personne qui essaie d'enlever
00:49:04 un enfant qui est assise dans la voiture
00:49:06 de sa maman
00:49:08 c'est ça, je m'arrête
00:49:10 il y avait une collective qui suivait, on s'arrête tout de suite
00:49:12 on descend, il y a un jeune
00:49:14 qui lui veut se rendre
00:49:16 à l'université qui est
00:49:18 intervenu et nous on est arrivés tout de suite
00:49:20 derrière
00:49:22 donc fort heureusement
00:49:24 il ne s'est rien passé
00:49:26 il n'y a pas eu d'enlaisement mais c'est surtout
00:49:28 tous les gens autour
00:49:30 aux portes des maisons, à l'arrêt de bus
00:49:32 sur les balcons
00:49:34 on regarde ce qui se passe et on n'intervient pas
00:49:36 on laisse faire quoi
00:49:38 ça c'est dingue, ça c'est révoltant
00:49:40 c'est un peu fou
00:49:44 il n'y a pas de téléphone de sortie
00:49:46 personne ne filme
00:49:48 mais c'est aberrant
00:49:50 j'ai des exemples comme ça
00:49:52 je suis éducateur, je travaille à la protection de l'enfance
00:49:54 j'interviens auprès de mineurs
00:49:56 quotidiennement
00:49:58 et puis j'ai des fois des jeunes
00:50:00 où il y a des bagarres, des trucs comme ça et qui filment
00:50:02 et qui derrière disent "mais je ne comprends pas
00:50:04 que j'ai des soucis parce que je n'ai rien fait, j'ai juste filmé"
00:50:06 oui
00:50:08 c'est de la non-assistance, il n'y a personne en danger
00:50:10 vous avez vu ce que disait Jean-Alphonse Richard
00:50:12 à l'instant, il disait qu'il y a
00:50:14 des condamnations de temps en temps dans les tribunaux
00:50:16 parce que des gens filment au lieu
00:50:18 de venir au secours
00:50:20 de victimes
00:50:22 oui, oui
00:50:24 ça fait peur
00:50:26 c'est complètement dingue
00:50:28 ce téléphone, il est bien pratique
00:50:30 je n'ai rien à contrôler les smartphones
00:50:32 mais vous imaginez que c'est devenu le premier réflexe
00:50:34 avant d'appeler les secours
00:50:36 on filme
00:50:38 c'est celui qui fera le buzz
00:50:40 sur les réseaux parce qu'il a le meilleur
00:50:42 angle de vue sur ce qui s'est passé
00:50:44 oui, moi je trouve ça absolument
00:50:48 absolument dingue, Julien
00:50:50 absolument dingue
00:50:52 vous avez eu d'autres aventures
00:50:54 comme ça ?
00:50:56 non, je vous dis, des jeunes comme ça
00:50:58 qui sont, oui, il y a eu des poursuites
00:51:00 autour de votre tribunal pour avoir
00:51:02 filmé et puis du coup pas
00:51:04 intervenu, et vous voyez leur position c'est de dire
00:51:06 "mais je ne comprends pas, je n'ai rien fait
00:51:08 j'ai juste filmé" donc c'est de leur expliquer
00:51:10 à partir du moment où on ne fait rien
00:51:12 on est un peu complice parce qu'on
00:51:14 n'assiste pas à la personne qui
00:51:16 est en danger
00:51:18 merci Julien pour ce témoignage
00:51:20 c'est édifiant
00:51:22 ce témoignage qu'on a reçu pendant 20 minutes
00:51:24 sur ce sujet
00:51:26 cette femme noyée
00:51:28 pardon, ces 4 personnes qui étaient en train de se noyer
00:51:30 qui vont bien maintenant
00:51:32 et les gens sur la plage
00:51:34 qui filment, ça nous a ouvert des perspectives
00:51:36 d'ingres, bien sûr, on le sait tous
00:51:38 qu'il y a de la lâcheté
00:51:40 mais, enfin franchement, ça devient
00:51:42 et ça rappelle ce qui s'est passé
00:51:44 à Annecy aussi, il y a quelques mois
00:51:46 avec cet homme qui a attaqué
00:51:48 les bébés et les gens ont filmé la scène
00:51:50 et ils ne sont pas venus l'aider à l'interpeller
00:51:52 oui
00:51:54 bon les amis, dans un instant c'est l'auditeur du bout du monde
00:51:56 nous irons où aujourd'hui Elisabeth ?
00:51:58 nous irons à Dubaï
00:52:00 à tout de suite
00:52:02 contactez-nous gratuitement via l'appli RTL
00:52:04 ou au 3210
00:52:06 50 centimes l'année
00:52:08 jusqu'à 14h30
00:52:10 les auditeurs ont la parole
00:52:12 avec Eric Brunet sur RTL
00:52:14 allez on va à Dubaï
00:52:16 retrouver Thierry, c'est notre
00:52:18 auditeur du bout du monde
00:52:20 l'auditeur du bout du monde
00:52:22 bonjour Thierry
00:52:26 salut
00:52:28 qu'est-ce que vous voyez par la fenêtre Thierry ?
00:52:30 décrivez-nous la carte postale un peu
00:52:32 ben là moi je suis au travail
00:52:34 en face de la haute-chute
00:52:36 il y a des grands buildings
00:52:38 et un grand soleil, un ciel bleu
00:52:40 et il fait 38 degrés
00:52:42 il fait 38 degrés
00:52:44 38 degrés quand même
00:52:46 qu'est-ce que vous faites dans la vie ?
00:52:48 je suis chef cuisinier
00:52:50 dans un restaurant français
00:52:52 il y a beaucoup de français qui sont à Dubaï
00:52:54 dans l'hôtellerie, la cuisine
00:52:56 il y en a pas mal
00:52:58 on est une petite communauté de français
00:53:00 vous aimez bien vivre dans cette espèce
00:53:02 de grande ville
00:53:04 cette espèce de Las Vegas
00:53:06 du monde arabe, ultra moderne
00:53:08 ça vous plaît ?
00:53:10 c'est très différent de Las Vegas
00:53:12 parce que moi j'ai été à Las Vegas
00:53:14 c'est quand même très différent
00:53:16 mais après au niveau de la vie
00:53:18 c'est vrai qu'au niveau sécurité
00:53:20 on a tout
00:53:22 moi je trouve que c'est agréable
00:53:24 vous vivez dans la clim quand même
00:53:26 c'est une vie dans la clim
00:53:28 c'est ça
00:53:30 dites-moi
00:53:32 je me rends compte que dans les auditeurs du bout du monde
00:53:34 il y a beaucoup de chefs
00:53:36 de cuisiniers
00:53:38 c'est un job qui s'exporte
00:53:40 beaucoup, vous vous avez quitté la France
00:53:42 vous allez de pays en pays, comment ça se passe ?
00:53:44 moi j'ai quitté la France
00:53:46 j'avais 28 ans
00:53:48 parce que justement je m'avais un peu main
00:53:50 et du coup j'ai travaillé aux Etats-Unis
00:53:52 après je suis allé au Canada
00:53:54 et après je suis allé en Russie
00:53:56 et maintenant
00:53:58 en Dubaï
00:54:00 c'est complètement par hasard
00:54:02 je vais vous poser une question
00:54:04 vous n'êtes pas obligé de répondre
00:54:06 combien gagne un chef cuisinier
00:54:08 de 35 ans qui est à Dubaï ?
00:54:10 en moyenne
00:54:12 je sais que mon salaire
00:54:14 il est à peu près à 6 000 euros
00:54:16 6 000 euros par mois
00:54:18 on paye beaucoup d'impôts à Dubaï ?
00:54:20 zéro
00:54:22 zéro
00:54:24 c'est une blague ?
00:54:26 la vie est relativement chère
00:54:28 c'est sûr, donc tout est relatif
00:54:30 enfin zéro impôt
00:54:32 sur 6 000 euros par mois
00:54:34 c'est vrai que ça va être bien
00:54:36 ça va être bien
00:54:38 si on fait attention à son argent
00:54:40 et qu'on dépense pas
00:54:42 à aller en soirée
00:54:44 tous les soirs, parce que Dubaï c'est un peu ça aussi
00:54:46 la deuxième partie de Dubaï c'est les soirées
00:54:48 c'est la fête
00:54:50 si on fait attention et qu'on est comme moi
00:54:52 à ne pas sortir et à travailler
00:54:54 c'est vrai que c'est pas mal de gagner
00:54:56 un bon salaire
00:54:58 vous habitez dans une maison, dans une tour ?
00:55:00 non, c'est dans un building, je suis dans un appartement
00:55:02 à quel étage ?
00:55:04 8ème étage sur une tour
00:55:06 qui en fait 22
00:55:08 il y a des tours qui sont belles à Dubaï
00:55:10 sur le plan architectural
00:55:12 c'est des réalisations
00:55:14 j'ai visité la bourge Khalifa
00:55:16 elle est très très belle
00:55:18 à la bourge Khalifa c'est la tour
00:55:20 qui fait 800 mètres
00:55:22 la tour la plus haute du monde
00:55:24 oui
00:55:26 et quand on est à Dubaï
00:55:28 quand on travaille pas
00:55:30 on va à la plage
00:55:32 quand il fait pas trop chaud
00:55:34 parce que là en fait c'était
00:55:36 le 1er juillet et août, il faisait vraiment énormément chaud
00:55:38 donc les gens la journée en plus on reste à l'intérieur
00:55:40 parce qu'on est monté à 45-50°
00:55:42 quand même
00:55:44 l'été on reste plus sur l'intérieur
00:55:46 mais après l'hiver quand les températures
00:55:48 redescendent, c'est la plage
00:55:50 tous les immeubles sont équipés de piscine
00:55:52 de sport
00:55:54 donc ouais c'est piscine, plage
00:55:56 déjeuner
00:55:58 entre amis
00:56:00 il y a tout ici
00:56:02 on peut faire n'importe quoi
00:56:04 les safaris dans le désert, les balades en chameau
00:56:06 les balades en buggy
00:56:08 il y a vraiment beaucoup de choses à faire
00:56:12 il y a des choses, vous avez 35 ans
00:56:14 il y a des choses qui vous manquent de la France
00:56:16 vous manquez vraiment beaucoup ?
00:56:18 à part la famille, pas réellement
00:56:20 c'est terrible d'entendre ça
00:56:22 quand mes parents me demandent
00:56:24 "quand tu reviens en France ?"
00:56:26 je dis vraiment, si vraiment je n'avais pas le choix
00:56:28 un jour que je dois revenir en France, je reviendrai
00:56:30 mais tant qu'on me laissera le choix
00:56:32 je ne vois pas l'intérêt
00:56:34 pourquoi ? qu'est-ce que vous n'aimez plus dans la France ?
00:56:38 le niveau de vie
00:56:40 qu'est-ce qui s'est cassé, qu'est-ce qui s'est brisé ? c'est trop cher, c'est ça ?
00:56:42 la vie est très très chère
00:56:44 pour ce que les gens gagnent
00:56:46 je vois mes parents qui viennent d'être à la retraite
00:56:48 pour avoir travaillé 42 ans, 43 ans
00:56:50 toute leur vie
00:56:52 et puis gagner ce qu'ils gagnent à la finale
00:56:54 je préfère aller voir notre pays
00:56:56 mettre mon argent à moi de côté
00:56:58 pour être un mois plus tard
00:57:00 et ne pas compter sur la retraite française
00:57:02 si vous êtes malade
00:57:04 vous n'avez pas la sécu ?
00:57:06 non, mais j'ai une assurance payée par ma compagnie
00:57:08 avec le minimum
00:57:12 si je me casse une jambe
00:57:14 si je me casse un bras, si je dois faire des radios
00:57:16 après tout ce qui est soins dentaires, yeux, tout ça
00:57:18 c'est pas pris en charge
00:57:20 c'est un peu comme en France, il faudrait une mutuelle pour avoir tout pris en charge
00:57:22 d'accord, compris
00:57:24 c'est pareil, c'est ce que je dis aux gens
00:57:26 on me dit la sécurité sociale en France
00:57:28 mais la sécurité sociale elle est quand même prise sur le salaire
00:57:30 ah oui, mais là il faut pas croire que c'est gratuit
00:57:34 parce qu'à chaque fois
00:57:36 la France c'est le pays où le salaire brut
00:57:38 et l'écart entre le brut et le net
00:57:40 sont les plus élevés du monde
00:57:42 pratiquement les plus élevés du monde
00:57:44 donc c'est sûr que
00:57:46 l'employeur
00:57:48 et ça se répercute sur les salaires
00:57:50 paie tout ça
00:57:52 la sécurité sociale bien évidemment
00:57:54 c'est pas gratuit
00:57:56 bon, j'entends du bruit là, vous vous préparez le déjeuner ?
00:57:58 qu'est-ce que vous faites là ?
00:58:00 moi je suis déjà au restaurant
00:58:02 je suis en train de regarder mes cuisiniers qu'ils fassent la bêtise
00:58:04 pendant que je suis pas en cuisine
00:58:06 c'est quoi le menu du jour ?
00:58:08 vous faites nous saliver ?
00:58:10 en business lunch je fais une salade avec un thon tataki
00:58:12 c'est un thon mi-cuit
00:58:14 avec une petite sauce surjeun
00:58:16 la deuxième entrée
00:58:18 je fais une soupe de lentilles
00:58:20 en troisième entrée
00:58:22 je fais une salade
00:58:24 type parisienne avec des oranges
00:58:26 du poulet mariné
00:58:28 j'appelle ça salade parisienne
00:58:30 en plat je fais
00:58:32 du cabillaud avec une purée de carottes
00:58:34 à la vanille
00:58:36 et euh...
00:58:38 oui
00:58:40 je vous imaginez même pas ce qui se passe dans le studio
00:58:42 on est au bord des larmes
00:58:44 avec Lisa Marie
00:58:46 parce que nous à 14h16 heure française
00:58:48 on a pas déjeuné nous
00:58:50 et oui on a faim, vous nous donnez faim Thierry
00:58:52 ça me réveille, j'ai envie d'enlever mon casque
00:58:54 de quitter le studio d'RTL, de partir en courant
00:58:56 dans le petit bistro en bas d'RTL
00:58:58 et de manger la moitié de la carte
00:59:00 je suis affamé, c'est terrible
00:59:02 votre tataki ça me plaît bien
00:59:04 il est où chez vous Thierry ?
00:59:06 il est 16h17
00:59:08 il y a combien d'heures d'avion entre Dubaï et Paris ?
00:59:10 5, 4, 5, 6 ?
00:59:12 il me semble qu'il y a 5h30, 6h
00:59:14 bon ben c'était génial de vous entendre Thierry
00:59:16 belle journée à vous
00:59:18 dans votre cuisine
00:59:20 à Dubaï
00:59:22 c'est un homme heureux
00:59:24 et c'est un homme encore une fois
00:59:26 on en a eu un hier, auditeur du bout du monde
00:59:28 c'est le deuxième, deux jours de suite
00:59:30 qui nous dit non je peux pas rentrer en France
00:59:32 intéressant
00:59:34 dans un instant de quoi parlons-nous Lisa Marie ?
00:59:36 dans un instant on va parler rugby
00:59:38 puisqu'on est à un jour du coup d'envoi
00:59:40 du mondial de cette coupe du monde
00:59:42 qu'il y a eu en France
00:59:44 demain les bleus vont affronter les all blacks
00:59:46 donc on va parler rugby
00:59:48 on va pas faire "oui allez les bleus"
00:59:50 la seule question qui compte c'est
00:59:52 où serez-vous pour le match ?
00:59:54 qu'est-ce que vous privilégiez ?
00:59:56 est-ce que vous le regardez ?
00:59:58 vous le regardez pas avec des copains tout seul au stade ?
01:00:00 j'en sais rien
01:00:02 où serez-vous ? c'est la seule question
01:00:04 à tout de suite
01:00:06 voilà ce qu'on entendra
01:00:28 demain 21h
01:00:30 pour le match d'ouverture
01:00:32 de la coupe du monde de rugby France
01:00:34 Nouvelle Zélande
01:00:36 et les all blacks
01:00:38 bien sûr
01:00:40 on pourra le suivre sur RTL
01:00:42 et j'en profite pour dire que demain journée spéciale
01:00:44 coupe du monde puisque c'est le grand lancement de cette coupe du monde
01:00:46 en France et demain soir soirée spéciale
01:00:48 sur RTL de 20h à 23h
01:00:50 pour ce match d'ouverture
01:00:52 on est avec Mathieu
01:00:54 Mathieu bonjour
01:00:56 on l'a pas encore
01:00:58 Isabelle alors
01:01:00 bonjour Isabelle
01:01:02 vous serez où pour regarder le match ?
01:01:04 au Brénan
01:01:06 qu'est-ce que c'est ?
01:01:08 on dirait le nom d'un pub
01:01:10 oui
01:01:12 c'est le pub de Trevor Brénan
01:01:14 ah d'accord très bien
01:01:16 vous me dites ça
01:01:18 de Toulouse
01:01:20 vous allez avec des amis
01:01:22 des amis IES
01:01:24 vous vous êtes déjà donné rendez-vous
01:01:26 vous serez là-bas
01:01:28 oui voilà c'est ça
01:01:30 ne bougez pas Isabelle
01:01:32 il y a tellement d'appels au 3210
01:01:34 je vais prendre Mathieu
01:01:36 bonjour Mathieu
01:01:38 bonjour
01:01:40 déjà c'est le week-end
01:01:42 c'est formidable
01:01:44 en famille
01:01:46 c'est la plus belle image
01:01:48 qu'on peut avoir pour convaincer
01:01:50 en famille à la maison
01:01:52 il faut être à l'intérieur
01:01:54 assis sur un canapé confortable
01:01:56 le match on le met pas en extérieur ?
01:01:58 non il est pas loin
01:02:00 il y a le barbecue à ta côté
01:02:02 on fera des petits allers-retours
01:02:04 barbecue etc
01:02:06 très bien
01:02:08 moi je vais opter pour le scénario Isabelle
01:02:10 j'ai un copain
01:02:12 qui s'appelle Frédéric
01:02:14 et alors ça fait
01:02:16 trois semaines qu'il a réservé
01:02:18 privatisé entre guillemets
01:02:20 un petit pub
01:02:22 à Paris
01:02:24 et il nous envoie des sms toute la journée
01:02:26 il nous envoie des mails
01:02:28 pour qu'on confirme
01:02:30 donc on est obligé d'y aller
01:02:32 on se retrouve à une vingtaine de copains
01:02:34 et on va se le regarder
01:02:36 on peut venir Eric ?
01:02:38 bien sûr, je lui donnerai l'adresse
01:02:40 pas à l'antenne
01:02:42 il y aura trop de monde
01:02:44 Bernard est avec nous également
01:02:46 bonjour Bernard
01:02:48 ça va bien ?
01:02:50 vous serez où vous ?
01:02:52 je vais regarder tout seul
01:02:54 tout seul parce que
01:02:56 j'ai une bande de copains
01:02:58 mais je sais comment ça marche si ça tourne mal au début
01:03:00 ils vont critiquer
01:03:02 et ceci et cela
01:03:04 et ça me gonfle
01:03:06 alors je préfère aller tout seul
01:03:08 mais au moins personne ne m'emmerde
01:03:10 donc je préfère regarder tout seul
01:03:12 et je vous comprends Bernard
01:03:14 parce que moi je... bon là je vais avec mes potes
01:03:16 mais quand il y a un spectacle sportif
01:03:18 j'adore
01:03:20 être seul
01:03:22 devant ma télévision
01:03:24 et moi, vous allez me prendre pour un dingue
01:03:26 mais il m'arrive quand il y a une belle
01:03:28 quand il y a une belle action
01:03:30 dans un match de rugby
01:03:32 c'est le seul sport où je peux
01:03:34 pleurer d'émotion et ça m'arrive fréquemment
01:03:36 j'aime tellement le rugby
01:03:38 je trouve ça tellement sublime
01:03:40 quand il y a une belle action, un essai collectif
01:03:42 une interception
01:03:44 qui remonte le terrain
01:03:46 qui fait 40 mètres en courant
01:03:48 je pleure comme un gamin
01:03:50 j'ai pas envie de montrer mes larmes à tout le monde
01:03:52 je serais ridicule donc j'aime bien être tout seul
01:03:54 et en plus, même par rapport au stade
01:03:56 parce que le stade il y a l'émotion
01:03:58 on est submergé par l'émotion
01:04:00 quand on est à la maison
01:04:02 on revoit les actions au ralenti
01:04:04 à la télévision c'est tellement bien fait
01:04:06 que ça supplante je trouve le stade
01:04:08 c'est comme le Tour de France
01:04:10 tu les vois bien mieux à ta maison que sur le bordel
01:04:12 bien sûr, bien sûr
01:04:14 et puis moi je vais vous dire, j'ai été abonné
01:04:16 pendant des années ici au RC Lens
01:04:18 et donc dans la tribune
01:04:20 dès que ça marchait pas, c'était toujours les mêmes
01:04:22 j'ai ramené leurs sciences
01:04:24 ça me gonflait d'une manière épouvantable
01:04:26 mais bon, c'est comme ça, faut faire avec
01:04:28 tandis que là je vous dis, chez moi je serais tranquille
01:04:30 mon épouse elle va passer de temps en temps
01:04:32 taper un oeil et ça sera très bien
01:04:34 mais je vous avoue que
01:04:36 je suis assez d'accord avec vous
01:04:38 c'est pas mal, un grand spectacle sportif
01:04:40 tout seul
01:04:42 tiens, on est avec Quentin
01:04:44 bonjour Quentin
01:04:46 - Comment ça va Eric ? - Très bien
01:04:48 et vous Quentin ?
01:04:50 - Impeccable, je suis sur le trajet retour
01:04:52 je viens de finir ma tournée, je suis encore à Poilour
01:04:54 et voilà
01:04:56 on est sur le retour, je suis content de vous avoir
01:04:58 je vous écoute tous les jours, ça y est je vous ai au téléphone
01:05:00 - Bon, super
01:05:02 et alors vendredi soir vous serez dans votre Poilour
01:05:04 ou vous serez...
01:05:06 - Heureusement parce que
01:05:08 je vais m'apprécier en quelque sorte parce que finalement
01:05:10 je vais tenir bon jusqu'à la fin du match
01:05:12 parce que je me lève à 3h30 pour m'attaquer à 4h
01:05:14 donc je vous laisse imaginer
01:05:16 - Ah ouais d'accord
01:05:18 - Ouais ouais, ça va me faire
01:05:20 une nuit de 3h à peu près
01:05:22 mais bon je tiendrai bon, c'est pas grave, faut soutenir
01:05:24 faut que tout le monde soit là
01:05:26 moi je suis de bon budget, quand je vais au stade
01:05:28 c'est difficile
01:05:30 parce que les supporters c'est pas trop tard
01:05:32 donc là faut que tout le vaccin
01:05:34 soit derrière eux, moi je serais dans mon canapé
01:05:36 avec 2-3 auditeurs avant moi
01:05:38 - Avec des copains ou tout seul ?
01:05:40 - Ah non tout seul, ma femme sera avec moi
01:05:42 par dépit
01:05:44 - Ah quand même
01:05:46 même les gens qui aiment pas le rugby
01:05:48 qui sont pas des fans de rugby
01:05:50 quand il y a un France-Nouvelle-Zélande
01:05:52 avec le haka, le spectacle chaud
01:05:54 la coupe du monde et tout
01:05:56 je pense que votre femme elle sera à côté de vous dans le canapé
01:05:58 elle va être happée par le truc à mon avis
01:06:00 - C'est sûr qu'au final elle va adorer ça
01:06:02 parce qu'en général les matchs d'équipe nationale
01:06:04 elles les devinent
01:06:06 mais bon, moi j'aurais qu'il lui sonne la télé
01:06:08 elle a pas le choix de s'entendre
01:06:10 - Bon Quentin, je vous fais une grosse bise
01:06:12 bel après-midi à vous
01:06:14 et puis demain tout le monde rendez-vous
01:06:16 chacun où il a envie pour suivre ce spectacle
01:06:18 qui est déjà, on le sait
01:06:20 qui rentre dans l'histoire
01:06:22 l'histoire du sport bien évidemment, France-Nouvelle-Zélande
01:06:24 allez, il rentre également dans l'histoire
01:06:26 l'histoire du fait d'hiver
01:06:28 c'est le patron de l'heure du crime, Jean-Alphonse Richard
01:06:30 - Et dans l'heure du crime aujourd'hui
01:06:32 une glaçante affaire, Scanton-Burleau
01:06:34 un homme a tué sa femme et il l'a gardée 8 ans
01:06:36 dans son congélateur
01:06:38 - Pourquoi ? - Je vous le dis tout dans l'heure du crime
01:06:40 - A tout de suite Jean-Alphonse
01:06:42 et nous on a rendez-vous demain
01:06:44 - Ce sera Vincent Parizeau
01:06:46 demain - Ah mais oui ce sera
01:06:48 - Le vendredi c'est Vincent
01:06:50 - Lundi jeudi c'est Bruna Elisa Marie
01:06:52 Vendredi c'est Elisa Marie
01:06:54 et l'immense Vincent Parizeau
01:06:56 - On attend vos messages
01:06:58 sur l'application RTL surtout
01:07:00 et puis je vous dis à demain - Joyeux jeudi les amis
01:07:02 - Politique, sport, culture
01:07:04 l'actualité complète en un clic
01:07:06 Bonjour c'est Ophélie Meunier
01:07:08 Le journal inattendu sur RTL
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