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Regardez Les auditeurs ont la parole du 06 novembre 2023 avec Eric Brunet.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:00:10 On parlera de la loi immigration. Tiens, Louis est là, il nous appelle de tour au 3210. Qu'est-ce que vous en pensez de ces
00:00:17 professionnels de la restauration qui voudraient
00:00:20 légaliser les migrants qui sont en France pour qu'ils puissent travailler légalement dans leur restaurant. Bonjour Louis.
00:00:27 Bonjour Eric. Je pense vraiment qu'on se moque de nous. On devrait plutôt revaloriser ces métiers
00:00:32 difficiles et pénibles plutôt que de donner du boulot
00:00:35 à ces personnes. On fait venir encore des gens en France au lieu de revaloriser des secteurs qui en ont bien besoin.
00:00:42 Il a peur du syndrome de l'appel d'air Louis.
00:00:46 Tout de suite, c'est le rappel des titres sur RTL. Bonjour Agnès Bonfillon.
00:00:51 Rebonjour Eric. Bonjour à tous. Dans moins d'une heure, début d'un procès
00:00:54 inédit devant la cour de justice de la République.
00:00:57 Eric Dupond-Moretti comparaît, il est soupçonné, de prises illégales d'intérêts.
00:01:04 L'autre grand titre de l'actualité, nous en avons pas mal parlé dans cette tranche d'information,
00:01:09 c'est le début de l'examen du projet de loi immigration au Sénat avec notamment son article 3 qui permettrait, vous le disiez à l'instant, la
00:01:16 régularisation des travailleurs dans les métiers en tension comme l'hôtellerie, la restauration et le BTP.
00:01:23 126 000 foyers sont toujours privés d'électricité, notamment en Bretagne après le passage de la tempête Kiran.
00:01:29 Une dizaine d'établissements scolaires n'ont pu reprendre les cours ce matin. Louis Bodin, la météo.
00:01:36 6 novembre, il neige en montagne et pas qu'un peu.
00:01:40 Et pas qu'un peu parce que bon, qu'il neige 6 novembre, c'est tout à fait normal et ça arrive quasiment tous les ans.
00:01:45 En revanche, l'accumulation de chutes de neige, ça c'est plus exceptionnel à tel point qu'on a plus d'un mètre de neige dans les Alpes, au-dessus
00:01:52 de 2500 mètres. Et cet après-midi, elle pourra même tomber à partir de 1500, 1600 mètres sur les Alpes et sur les Pyrénées.
00:01:58 En pleine, ce seront des averses sous forme de pluie. Il y en aura encore quasiment partout cet après-midi. Averses plus soutenues
00:02:04 près de l'Atlantique ou encore sur le littoral de la Manche avec même parfois de l'orage. Le vent sera également de la partie.
00:02:10 60 à 80 km/h sur les côtes. Il faudra aller sur la côte d'Azur, sur la Corse pour avoir un ciel un petit peu plus dégagé.
00:02:17 Puis les températures, ça bouge peu comme hier. 12 à 14 degrés dans la moitié nord. C'est à peu près de saison.
00:02:21 14 à 17 degrés dans le sud et parfois un peu plus de 20 degrés en Corse.
00:02:25 Merci beaucoup Louis.
00:02:27 Merci Louis Baudin. Merci Agnès Bonfillon. On vous retrouve demain pour RTL midi à midi sur RTL.
00:02:32 A demain.
00:02:32 Le titre d'émission qui est bien porté. On dit que ça aurait pu s'appeler "Europe 1 14h" ou bien "RMC 22h" mais ça s'appelle RTL midi.
00:02:40 Donc c'est sur RTL et c'est à midi. C'est bien ça, hein ?
00:02:42 C'est ça, je crois, oui.
00:02:43 Bonjour Lisa Marie.
00:02:44 Bonjour Eric. Vous êtes en pleine forme, hein ?
00:02:46 Oui, je suis en forme. Après quelques jours de congé, je peux vous dire que oui, je suis en forme. Voilà. Et j'assume.
00:02:51 Bon, est-ce qu'on a eu des bons messages ?
00:02:53 Eh oui, le répondeur est ouvert 24h/24. Mais avant de le lancer, j'ai une question pour vous Eric.
00:02:58 Est-ce que vous êtes accro à votre téléphone ?
00:03:00 Ouais, pas mal. J'avoue, j'essaie de me désaddicter.
00:03:04 Moi, je suis complètement addict. C'était notre sujet vendredi.
00:03:07 Et Jean-Pierre qui est taxi a souhaité réagir. Les accros au téléphone impactent son travail. Écoutez.
00:03:13 Je transporte des personnes dans mon taxi d'un point A à un point B.
00:03:17 Ils sont tellement accros à leur téléphone et tellement, je ne sais pas si c'est un quai ou un quay stop,
00:03:23 qu'ils branchent leur GPS pendant mon transport.
00:03:26 On me dit « Ah mais là, monsieur, vous tournez pas au bon endroit, vous allez pas dans la bonne direction. »
00:03:31 Alors que moi, je fais ce métier depuis pas mal de temps.
00:03:34 J'ai un certain âge, un âge certain, et donc je connais mon job, j'ai des raccourcis, mais non.
00:03:39 Oui, je comprends. J'ai déjà vu des gens faire ça, première chose.
00:03:43 Et deuxième chose, j'ai trop honte dans les transports en commun ou même dans un taxi, que ça mérite de téléphoner.
00:03:49 Je veux pas exposer ma vie privée, ma vie personnelle devant mon chauffeur.
00:03:53 Il y a beaucoup de gens qui le font dans les supermarchés.
00:03:56 Oui, je sais, mais moi, je demande l'autorisation au chauffeur.
00:03:59 Vous avez raison. Dans le Répondeur également, Mireille nous a appelé pour passer un coup de gueule
00:04:03 sur l'heure du début des programmes à la télévision.
00:04:06 Le soir, vous savez, le fameux prime time qui commence de plus en plus tard.
00:04:10 Toutes les émissions, tous les télés, commencent à 21h10. Pourquoi ?
00:04:16 Les gens qui veulent regarder un beau film, qui veulent regarder une émission culturelle,
00:04:24 sont obligés de patienter et ça finit à perpète. Je comprends pas ça.
00:04:29 Je me souviens, il y avait le journal de 20h avant, il finissait à 20h30,
00:04:33 le journal de 20h, il y avait 5 minutes de pub et à 20h35, il y avait le film.
00:04:37 Aujourd'hui, on est plutôt sur 21h10.
00:04:39 C'est terminé ça.
00:04:41 Un message de Catherine en Gironde à présent concernant l'actualité depuis le 7 octobre.
00:04:46 On traite évidemment de la guerre entre Israël et le Hamas,
00:04:49 quitte à oublier une autre guerre qui n'est pas terminée. Écoutez.
00:04:52 Je vous appelle parce que je voudrais savoir où on en est de la guerre en Ukraine.
00:04:56 Parce qu'apparemment, ça fait un mois, on n'en entend plus parler et ça me choque énormément.
00:05:02 Donc, je pense que ce serait bien de nous donner quelques nouvelles
00:05:06 et ne pas rester complètement focalisés sur le Hamas.
00:05:10 Elle a raison. Moi, dans la petite chaîne d'info dans laquelle j'officie le soir,
00:05:14 je parle du Proche-Orient mais je parle aussi de l'Ukraine.
00:05:17 Beaucoup plus léger et joyeux à partir d'aujourd'hui,
00:05:19 vous pouvez voter pour choisir l'album RTL de l'année.
00:05:22 12 albums sont présélectionnés. David a déjà fait son choix.
00:05:26 Salut la team RTL. Du coup, je voulais donner mon vote pour l'album de Patrick Bruel
00:05:31 parce que non seulement ça fait un bien fou dans cette actualité bien sombre,
00:05:35 mais en plus, je trouve ça toujours épatant de voir que c'est un chanteur
00:05:38 qui arrive encore à se renouveler tout en gardant son ADN.
00:05:41 Pour moi, encore une fois, c'est vraiment l'album RTL de l'année.
00:05:45 Merci beaucoup. A plus.
00:05:47 Intéressant. On va en parler à 14h15.
00:05:49 On attend vos réactions. Quel album mérite selon vous le titre d'album RTL de l'année ?
00:05:53 Vous votez sur rtl.fr et l'application et puis vous nous appelez au 3210.
00:05:57 On va en parler.
00:05:59 On va parler de cette loi immigration, Lisa-Marie Marques, qui fait...
00:06:04 Débat.
00:06:06 Parce qu'aujourd'hui débute au Sénat l'examen du projet de loi
00:06:10 "Pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration".
00:06:13 C'est comme ça que s'appelle ce projet.
00:06:15 Et face aux besoins de main d'oeuvre dans certains secteurs,
00:06:18 le gouvernement remet sur la table son projet pour les métiers en tension.
00:06:22 C'est l'article 3 qui prévoit de créer un titre de séjour d'un an
00:06:26 renouvelable pour les immigrés sans-papiers qui travaillent
00:06:29 dans des secteurs en pénurie de main d'oeuvre.
00:06:32 La restauration, la sécurité, le gardiennage, le BTP par exemple.
00:06:36 Victor, est-ce qu'il est là mon petit Victor ? Bonjour mon petit Victor.
00:06:40 Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:06:42 Vous m'avez manqué pendant ma semaine de vacances, Victor.
00:06:45 C'est gentil, c'est partagé.
00:06:47 Ce qui serait bien, c'est qu'on va prendre Louis, qui m'a l'air assez remonté
00:06:51 contre ce projet de loi immigration.
00:06:53 Très bien, on va le prendre.
00:06:54 Mais ce serait pas mal qu'on trouve un restaurateur après,
00:06:57 ou quelqu'un qui explique un peu les arguments en faveur de la légalisation
00:07:02 de ces migrants qui travaillent aujourd'hui sans statut dans certains restaurants,
00:07:08 en loucedé, en cachette.
00:07:09 Si vous pouvez me trouver ça, ce serait super Victor.
00:07:11 Margot, Enzo et Ilan vous attendent au standard.
00:07:13 On compose le 3210 si vous êtes dans cette situation-là.
00:07:16 Tout simplement.
00:07:17 Louis, bonjour.
00:07:18 Bon, Louis, je vous écoute.
00:07:19 Vous, vous dites que ce n'est pas un bon signal du tout de dire
00:07:23 on va légaliser des clandestins qui travaillent dans des secteurs en tension.
00:07:27 Non, mais effectivement, moi je trouve qu'on se moque de nous.
00:07:29 Alors d'abord, c'est des personnes qui sont rentrées sur le territoire
00:07:31 de manière illégale.
00:07:32 Je veux dire, à quel moment est-ce qu'on n'envisage pas de les sanctionner ?
00:07:35 Je suis déjà étonné, mais bon.
00:07:37 Et puis ensuite, j'ai bien conscience, je ne suis pas dupe,
00:07:40 qu'il y a des problèmes de charges dans les entreprises,
00:07:43 il y a des problèmes de taxes qui sont en France très élevés
00:07:46 et que les restaurateurs, par exemple, peuvent avoir du mal
00:07:49 à payer correctement ses employés.
00:07:51 Je le conçois.
00:07:52 Donc là, dans l'esprit de la loi, Eric, ça veut dire qu'on fait venir des gens
00:07:56 qui sont dans des situations tellement précaires
00:07:59 qu'ils vont accepter de faire un travail que les Français ne veulent plus faire.
00:08:03 C'est ça, philosophiquement, ce que ça veut dire.
00:08:05 OK ?
00:08:06 C'est quoi ? C'est des esclaves ? C'est des sous-hommes ?
00:08:08 Qu'est-ce que c'est ?
00:08:09 Je ne suis pas d'accord, moi.
00:08:10 Je ne trouve pas ça normal.
00:08:11 Je trouve que d'abord, c'est un très bon argument.
00:08:13 Voilà des travaux, on ne trouve pas de boulot pour faire ça,
00:08:15 donc on va prendre des gens qui vont faire un travail
00:08:18 que les citoyens français ne veulent pas faire.
00:08:20 Très bon argument.
00:08:21 Deuxième argument, et je suis désolé, dans un pays comme la France
00:08:26 où, quand vous faites un excès de vitesse, on vous retrouve en 24 heures
00:08:29 et vous avez une amende immédiate dont vous devez payer, bien sûr,
00:08:33 dire qu'on va légaliser des dizaines de milliers de personnes
00:08:38 qui sont des clandestins, c'est-à-dire qui sont en dehors de la loi,
00:08:42 car, sur le plan économique, ça serait bien de légaliser ceux-là et pas d'autres.
00:08:47 Ça envoie quand même un drôle de signal et ça peut beaucoup agacer.
00:08:50 Moi, je suis...
00:08:52 On écoutera dans un instant, j'espère, un restaurateur.
00:08:56 On souhaite entendre les arguments qu'il pourrait déployer.
00:08:59 A tout de suite au 30 de 10, dans Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:09:03 13h-14h30, Les auditeurs ont la parole, avec Eric Brunet sur RTL.
00:09:10 13h-14h30, Les auditeurs ont la parole, avec Eric Brunet sur RTL.
00:09:18 Bon, Louis était avec nous, il est toujours avec nous,
00:09:21 il appelle de tout au 30 de 10.
00:09:23 Lui, il dit, légaliser dans les secteurs en tension
00:09:26 ces travailleurs migrants, clandestins, hors la loi,
00:09:31 c'est faire une sorte d'appel d'air.
00:09:34 Je voudrais entendre Gilles, qui nous appelle au 30 de 10, depuis Reims.
00:09:38 Bonjour, mon cher Gilles.
00:09:40 - Bonjour, Eric.
00:09:42 Je vais dire à peu près la même chose que l'auditeur précédent.
00:09:46 Moi, ce qui me gêne beaucoup, c'est qu'il y ait une loi, c'est une chose,
00:09:50 mais pour moi, c'est un peu un pansement sur une jambe en bois.
00:09:53 Cette loi-là ne va pas assez loin ou elle va trop loin ?
00:09:58 - Elle ne va pas assez loin, parce qu'on ne va pas régler le problème
00:10:01 des immigrants clandestins.
00:10:03 On se parle bien des choses concrètes.
00:10:05 Le gars qui arrive en France et qui a un contrat de travail très halal,
00:10:08 un peu comme au Canada, parce qu'il est médecin,
00:10:11 parce qu'il a des professions, effectivement, qui sont un peu en tension,
00:10:15 je suis d'accord, mais dans la restauration,
00:10:17 mes deux enfants travaillent dans la restauration.
00:10:19 Je peux vous dire qu'il n'y a pas assez de contrôle sur la Côte d'Azur.
00:10:22 Je ne vous dirai pas la commune, mais elle est très, très connue.
00:10:25 Il y a 40 à 50 % des emplois qu'il y a dans la restauration
00:10:31 qui sont des emplois, entre guillemets, même avec des Français clandestins.
00:10:34 - Oui.
00:10:35 - Il y a un marge parallèle.
00:10:37 - Vous savez, Gilles, souvent, je me fais des petits bistrots à midi,
00:10:40 après, ou plutôt à 14h30, et je change toujours.
00:10:45 Je retrouve un de mes copains, droite à gauche.
00:10:48 Et souvent, pardon de raconter les choses comme ça,
00:10:51 mais quand j'emprunte l'escalier du resto pour descendre,
00:10:56 faire mon petit pipi à la fin du repas,
00:10:58 parfois, je me trompe de porte, etc.
00:11:00 Je me retrouve dans une petite cuisine,
00:11:02 et je vois des choses qui me font parfois penser que...
00:11:06 - C'est pas clair.
00:11:07 - Voilà.
00:11:08 - Bon, alors, moi, je vais vous dire, la restauration,
00:11:11 on va prendre cette partie-là, ce n'est pas du tout mon métier d'origine,
00:11:14 mais la restauration, ils ont voulu vraiment évoluer sur les salaires.
00:11:17 Aujourd'hui, quelqu'un qui veut bosser,
00:11:19 il a matière à gagner environ 2 000 euros,
00:11:22 plus les pourboires, parce que quand tu es en zone touristique,
00:11:26 les étrangers te balancent pas mal de pourboires,
00:11:28 sans compter les heures supplémentaires.
00:11:30 Donc, je pense que ce n'est pas un problème d'argent,
00:11:32 c'est un problème de volonté.
00:11:34 Et quand on a 3 millions de chômeurs chez nous,
00:11:36 alors, on va dire qu'il y en a 1 500 000
00:11:39 qui sont en capacité de trouver un boulot.
00:11:41 Parce qu'il y a des chômeurs, il y a aussi des personnes
00:11:43 qui ne sont plus capables de trouver un travail.
00:11:45 Sur les 1 500 000 chômeurs, si la tension,
00:11:47 en tout cas, j'ai écouté le monsieur Marx
00:11:49 du patronat des Grands Archevents,
00:11:52 il disait de mémoire de 100 ou 300 000 qui manquent.
00:11:56 Écoutez, franchement, il faut y aller les gars,
00:11:59 dans une pipe.
00:12:00 Et je suis désolé, je suis d'accord avec l'auditeur précédent,
00:12:03 ça ne sert à rien de régulariser ces gens-là,
00:12:07 au contraire, s'ils sont là, il y a l'égal,
00:12:09 s'il est légal, ils n'ont rien à y faire.
00:12:11 Et par contre, les patrons qui les emploient,
00:12:13 il ne faut pas non plus qu'ils passent à côté.
00:12:15 Parce que ce n'est pas normal.
00:12:17 Ils font du blé sur le dos, sur le travail des patrons.
00:12:20 – Il y a un autre sujet aussi, mais on l'évoquera tout à l'heure, Gilles,
00:12:23 c'est qu'en matière d'immigration, la France a fait n'importe quoi,
00:12:26 on n'a pas une maîtrise des flux migratoires intelligentes,
00:12:29 comme une grande démocratie, et je le dis avec tout l'amour
00:12:32 que je porte aux Français issus de l'immigration,
00:12:35 on n'a pas maîtrisé les flux, bon, c'est comme ça.
00:12:39 Mais je trouve que réouvrir les vannes de façon aussi massive,
00:12:44 ce n'est pas protéger les Français issus de l'immigration.
00:12:47 Car les Français, c'est dur pour eux, il y a des moments,
00:12:51 dès qu'il y a un moment tendu dans la société française,
00:12:53 on se tourne vers eux, ce sont des gens qu'il faut un peu protéger,
00:12:57 il faut un peu penser à eux.
00:12:59 Et ouvrir les vannes, à mon avis, ce n'est pas très bon
00:13:02 pour ces gens qui se sont intégrés.
00:13:04 – Je peux même aller plus loin, dans le bâtiment,
00:13:06 vous avez des mafias d'origine de Turquie et environnementales
00:13:10 qui exploitent à fond tous ces gens-là,
00:13:13 et ces gens-là qui sont, je dis des pauvres bougres,
00:13:16 ce n'est vraiment pas méchant quand je dis ça,
00:13:19 il faut éradiquer ce système-là.
00:13:21 – Alors attendez, restez avec nous, mon Victor,
00:13:25 est-ce que vous avez trouvé, Victor, quelqu'un qui travaille,
00:13:27 je ne sais pas, dans la restauration ou qui est appelé au 3210 ?
00:13:30 – Oui, nous avons Michelet, mais lui, il travaille dans le bâtiment.
00:13:33 – Avec bâtiment, très bien, parfait. Michelet, bonjour.
00:13:37 – Bonjour, monsieur Papreau, vous allez bien ?
00:13:39 – Oui, monsieur Papreau, c'est moi.
00:13:41 – Vous êtes de quel coin, vous, Michelet ?
00:13:45 – Moi, je suis en Normandie, à côté de Lisieux, exactement.
00:13:47 – Très bien.
00:13:48 – Je suis dans le bâtiment, et moi, je suis un peu en désaccord,
00:13:51 enfin, pas en désaccord, parce qu'on s'asseoirait autour d'un verre,
00:13:53 on serait d'accord sur plein de sujets,
00:13:55 mais je trouve qu'il faut arrêter, c'est comme ça,
00:13:58 en fait, dire "stop au flux migratoire" parce qu'il y a assez de Français en France,
00:14:01 j'ai envie de dire que ça ressemble à, mettons,
00:14:03 tous les camps en électromécanicien, parce qu'on a de la place là-bas.
00:14:06 Non, tous les Français ne ont pas vocation à avoir certains boulots.
00:14:09 Par contre, je pense que les immigrés ont d'autres besoins que les Français, on va dire.
00:14:13 Ils ont des besoins de stabilité, des besoins financiers, des besoins autres.
00:14:16 Et je pense que certains sont très doués.
00:14:18 Moi, je n'ai pas peur de le dire, j'emploie un QTF.
00:14:20 – Alors, un QTF, c'est-à-dire, attendez, ça veut dire ?
00:14:23 – Obligation de quitter le territoire.
00:14:25 – D'accord. Donc, vous êtes avec un ressortissant étranger en situation irrégulière.
00:14:31 – Voilà, exactement. Je l'emploie, c'est un travail d'équipe,
00:14:36 dans le sens où l'équipe est au courant.
00:14:39 Il n'est pas moins payé que les autres, il n'est pas moins considéré que les autres.
00:14:42 Par contre, il a beaucoup de talent, beaucoup de savoir-faire,
00:14:44 beaucoup d'esprit d'équipe.
00:14:45 – Il est de quel pays ?
00:14:47 – Du Sénégal.
00:14:48 – Oh, ben, attendez, c'est l'aristocratie de l'Afrique de l'Ouest.
00:14:52 – L'aristocratie !
00:14:53 – Vive le Sénégal !
00:14:54 – Non, mais je suis sérieux, moi, je suis un fou du Sénégal, j'adore les Sénégalais.
00:14:57 Je ne dis pas ça pour faire le démagogue au téléphone.
00:15:00 C'est souvent des gens très sympas, les Sénégalais.
00:15:02 Pas toujours, bien sûr, mais souvent.
00:15:04 – Très sympas, très travailleurs, très bosseurs, très consciencieux.
00:15:07 Et comme je disais, et comme j'ai tendance à le répéter,
00:15:09 il faudrait être écroire.
00:15:10 – Mais alors, attendez, est-ce que vous, Mickeley,
00:15:12 vous ne vous mettez pas en danger en employant un OQTF ?
00:15:14 – Alors, je n'ai pas le droit, c'est vrai,
00:15:17 mais je trouve que c'est une bonne chose.
00:15:19 Je trouve que ce monsieur mérite, parce que comme je le dis souvent,
00:15:22 ils n'ont pas tous vocation à vouloir rester en France.
00:15:24 Ils ont parfois un objectif, celui de renflouer les caisses,
00:15:27 celui d'aller plus loin dans leurs projets,
00:15:29 celui de simplement améliorer un peu la condition de vie avant de repartir.
00:15:32 – Je vais vous dire une chose, Mickeley, je vous interromps tout le temps,
00:15:34 après j'arrête.
00:15:35 Vous êtes en train de me chopper par le seul argument
00:15:38 qui pourrait me faire pleurer d'émotion, vraiment,
00:15:41 moi qui suis un dingue de la méritocratie,
00:15:43 le mérite c'est la seule valeur qui transcende tout,
00:15:46 le courage, le travail, le mérite.
00:15:48 C'est pour ça que souvent, dans le monde de l'entreprise,
00:15:51 on croise des petits patrons de PME qui ne sont pas des gens racistes,
00:15:54 parce qu'ils voient des gars qui s'astreignent à bosser,
00:15:58 comme des dingues, et ils les respectent.
00:16:00 Je vais vous dire, on a tenté de faire les démarches
00:16:03 pour qu'ils soient régularisés, et ça a été refusé pour une connerie.
00:16:06 Je ne vais pas rentrer dans les détails, parce que c'est un peu compliqué,
00:16:09 mais ce que je veux dire, c'est que j'avais en face de moi
00:16:11 quelqu'un de performant, on ne me proposait rien d'autre en échange,
00:16:14 j'avais en face de moi quelqu'un qui travaille,
00:16:17 qui sait pourquoi il le fait, qui le fait bien,
00:16:19 en plus qui écoute, qui s'adapte,
00:16:21 qui a appris à faire le Voeuf Bourguignon comme personne.
00:16:24 Et le choix a été de dire, ce que je fais, je le trouve juste.
00:16:28 Alors peut-être que j'aurais dit, non mais, je m'appelle Michelet,
00:16:30 il est à Normandie, trouvez-moi ce gars, ce n'est pas compliqué.
00:16:33 – Restez avec nous, parce que votre histoire de Voeuf Bourguignon,
00:16:36 j'adore, moi vous me sortez l'argument du mérite, je fonds, je pleure.
00:16:41 À tout de suite les amis.
00:16:44 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:16:48 – 50 centimètres.
00:16:49 – Éric Brunet.
00:16:51 – Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:16:53 – Ah ça c'est important, vous savez qu'un projet de loi Immigration
00:16:57 arrive au Sénat cet après-midi, et entre autres, il y a un article
00:17:00 qui s'appelle l'article 3, qui prévoit de créer un titre de séjour
00:17:04 d'un an renouvelable pour les immigrés sans-papiers,
00:17:08 c'est-à-dire les clandestins qui travaillent dans certains secteurs
00:17:11 en pénurie de main-d'œuvre.
00:17:13 Gilles nous a dit, moi, non, non, pardon, Michelet qui est avec nous en ligne,
00:17:18 nous a dit, moi, dans le bâtiment en Normandie, j'emploie un Sénégalais au QTF,
00:17:23 c'est-à-dire qu'il devrait être renvoyé chez vous, ben je l'emploie,
00:17:26 et j'assume d'une certaine façon, j'aimerais entendre par exemple Louis là-dessus,
00:17:30 Louis qui estime que c'est un appel d'air assez scandaleux finalement,
00:17:34 cette idée-là, Louis, qu'avez-vous envie de dire à Michelet ?
00:17:38 – Je vous remercie Eric, d'abord bon, Michelet est sans doute quelqu'un
00:17:41 de très sympathique, je n'ai rien contre la personne, qu'on soit bien d'accord,
00:17:45 c'est plus, il y a des choses qui me gênent quand même fortement,
00:17:49 la première c'est que j'ai l'impression que c'est facile aujourd'hui
00:17:51 d'avoir des papiers français et que quelqu'un qui est sous au QTF,
00:17:55 c'est vraiment qu'il y a un problème, c'est comme ça que j'analyse la situation,
00:17:59 puis il y a autre chose, c'est que…
00:18:01 – Je rappelle que au QTF c'est obligation de quitter le territoire français, au QTF.
00:18:06 – Voilà, aujourd'hui il y a ce monsieur qui est sans doute compétent,
00:18:09 je ne dis pas le contraire, qui prend ce poste,
00:18:11 parce que visiblement il y a des Français qui ne font pas l'affaire
00:18:14 ou des gens qui sont déjà en France en situation régulière
00:18:16 et qui ne font pas l'affaire certes, mais il n'est pas garanti
00:18:19 que pour ce type de poste, alors ce type de poste-là,
00:18:22 ou d'autres postes on va dire bénibles ou complexes,
00:18:25 ses enfants, vous voyez ce que je veux dire, la génération suivante fasse l'affaire,
00:18:30 c'est-à-dire que c'est sans cesse, dans cette logique-là,
00:18:34 bien que les gens soient peut-être très gentils et apprennent à faire du boeuf bourguignon,
00:18:37 etc. et portent les courses et ce que vous voulez,
00:18:39 il va falloir faire sans cesse venir des centaines de milliers de personnes,
00:18:44 ce n'est pas souhaitable, je veux dire, et franchement, vous regardez les sondages,
00:18:49 les Français dans leur très grande majorité ne veulent pas de ça.
00:18:52 Donc des Léonard de Vinci je veux bien, mais si ce n'est pas des Léonard de Vinci,
00:18:56 ce n'est pas la peine, vous voyez ce que je veux dire ?
00:18:59 – Oui, oui, j'entends Mickeley, qu'est-ce que vous avez envie de répondre à Louis ?
00:19:03 – Pour moi ? – Oui.
00:19:06 – Pas de dessert pour l'instant.
00:19:08 – Pas de dessert pour l'instant, je n'ai pas compris, Mickeley.
00:19:11 – Allô ? – Ah ben voilà, il était en train de faire manger quelqu'un là.
00:19:15 – Non, j'étais en train de réfléchir parce que je me disais,
00:19:18 ce charmant monsieur qui vient de parler, n'allez pas voir Bruce Springsteen en spectacle,
00:19:22 allez voir Jean-Pierre Vallette parce qu'il est Français.
00:19:24 Et c'est vrai qu'en France on a de très bons produits.
00:19:26 Non, il faut arrêter, je ne l'ai pas engagé parce qu'il est Sénégalais et que je suis un humaniste,
00:19:30 je l'ai engagé parce qu'il est performant, parce qu'il fait bien son travail,
00:19:34 parce qu'il mérite, parce qu'il n'est pas né dans le bon endroit,
00:19:37 mais il est venu dans le bon endroit.
00:19:38 Donc en fait, moi je suis désolé, mais tous ces discours qui consistent à dire
00:19:41 qu'on a Jean-Pierre, Paul ou Jean-Claude qui est plus performant,
00:19:44 moi je ne les ai pas trouvés Jean-Pierre, Paul et Jean-Claude, ils ne sont pas venus.
00:19:48 Et s'ils sont venus, franchement ils ont fait de la merde.
00:19:50 – Oui, mais alors j'entends, mais j'essaie de prolonger ce que dit Louis,
00:19:53 vous êtes dans une équation complexe qui s'appelle un pays, une nation,
00:19:57 avec des lois, des règles, effectivement, il doit y avoir des gens
00:20:02 qui sont meilleurs que nous dans tous les domaines,
00:20:04 mais il faut qu'on s'astreigne à respecter les lois, les lois elles sont faites…
00:20:08 – Je suis entièrement d'accord et j'ai toujours respecté les lois,
00:20:11 mais celle-ci est ridicule, je partage avec vous le principe du mérite,
00:20:16 je suis d'accord avec vous, mais de vous à moi, ce monsieur,
00:20:19 j'ai l'impression, et ce n'est pas du tout pour me mettre en avant,
00:20:23 mais j'ai l'impression de lui avoir donné une chance, et il l'a saisi.
00:20:27 Peut-être que je vais encore me tromper, mais je suis d'accord,
00:20:31 je me mets dans un tas d'emmerdes, ce n'est pas possible,
00:20:33 et j'ai conscience qu'un jour je risque de devoir y répondre.
00:20:37 Mais j'ai déjà fait des conneries, mais celle-ci c'est celle dont je suis le plus fier,
00:20:42 parce que c'est un esprit d'équipe, et même dans l'équipe,
00:20:44 quand je vous parlais du Bac Bourguignon, c'était pas la même chose.
00:20:47 – Ce qu'il faudrait, Mickele, c'est que tous ces clandestins soient légalisés,
00:20:54 que ce soit une dimension un peu, comment dire, extraordinaire,
00:20:58 qu'un patron de PME puisse dire, voilà, un type qui a une OQTF,
00:21:03 qui est sénégalais, qui travaille formidablement bien,
00:21:07 qui est quelqu'un de méritant, je souhaiterais qu'il soit légalisé,
00:21:12 que ça ait une dimension un peu hors du commun, extraordinaire,
00:21:16 ça, ça devrait être possible quand un patron se porte garant.
00:21:19 Beaucoup d'appels, tiens, beaucoup de patrons de PME d'ailleurs,
00:21:23 on les prendra tout de suite.
00:21:25 – Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:21:30 Éric Brunet.
00:21:31 – Les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:21:36 – Cet après-midi au Sénat, on parle de ce projet de loi,
00:21:40 il s'agit de légaliser les immigrés clandestins, les migrants.
00:21:44 – Ça c'est un article dans ce projet de loi immigration.
00:21:46 – Oui, voilà, qui est un article, l'article 3,
00:21:49 et donc il s'agit de légaliser dans certains métiers,
00:21:51 comme la restauration, l'hôtellerie, les clandestins, les migrants,
00:21:57 les immigrés qui n'ont pas de papier en France.
00:21:59 Xavier est avec nous, bonjour mon cher Xavier, où êtes-vous ?
00:22:04 – Je suis entre Pau et Mont-de-Marsan, je reviens des courses de Pau.
00:22:08 – Ah, vous revenez des courses de Pau, très bien.
00:22:10 – Je suis entraîneur de chevaux de course.
00:22:11 – Ah, vous êtes entraîneur de chevaux de course, très bien.
00:22:14 Il vous est arrivé, justement en tant qu'entraîneur,
00:22:17 je vous pose la question, d'employer un étranger qui n'a pas de papier ?
00:22:24 – Non, parce que je ne voulais pas faire ça,
00:22:27 parce que j'estime que c'est de la concurrence déloyale,
00:22:29 parce que s'ils n'ont pas de papier,
00:22:30 ils ne peuvent pas être déclarés à la sécurité sociale,
00:22:32 et donc c'est facile, on ne paie pas de charges dessus,
00:22:34 on les paye au noir, ça nous coûte moins cher,
00:22:36 mais ça c'est de la concurrence déloyale,
00:22:37 et c'est une chose sur laquelle je ne voulais pas faire.
00:22:39 Donc j'ai eu un Sénégalais que j'observais depuis 3 ans,
00:22:42 qui traînait dans le coin, employé au noir,
00:22:44 chez différents patrons qui sont autour de moi,
00:22:48 et moi je lui ai dit "je veux bien t'embaucher,
00:22:49 mais le jour où on aura des papiers".
00:22:51 Et la seule façon dont j'ai pu l'embaucher, c'est absurde,
00:22:55 mais il a fait une demande d'asile, alors qu'il est Sénégalais,
00:22:58 un asile politique qu'on lui a accordé,
00:23:01 et avec une demande d'asile,
00:23:03 il peut travailler dans une agence d'intérim,
00:23:05 donc il a été présenté à une agence d'intérim.
00:23:07 - Ça c'est débile, parce qu'une demande d'asile,
00:23:13 le Sénégal est une des seules démocraties africaines
00:23:15 sur 50 pays.
00:23:17 C'est droite, gauche, il y a des élections,
00:23:19 tous les 5 ans ça change,
00:23:21 les prochaines élections ont lieu dans 6 mois,
00:23:23 c'est absurde.
00:23:24 - Ça a été la seule manière qu'il ait des papiers,
00:23:26 que moi je puisse l'embaucher,
00:23:27 qu'il déclarait à la MSA,
00:23:28 et qu'il puisse travailler,
00:23:29 mais moi c'est pas que la gendarmerie,
00:23:30 c'est qu'il faut que je cherche.
00:23:31 - Ce qui est complètement débile,
00:23:32 c'est que l'administration française, au passage,
00:23:33 ait accordé l'asile politique à un ressortissant Sénégalais.
00:23:36 Bon bref, d'accord.
00:23:37 - Mais bon, qu'est-ce qu'on préfère ?
00:23:39 On préfère qu'il soit dans la nature,
00:23:40 pour ne pas savoir où ils sont,
00:23:41 parce qu'en attendant,
00:23:42 ils ne payent pas de droits,
00:23:43 alors qu'ils voient qu'ils volent,
00:23:44 ils se prostituent, ils vivent comment ?
00:23:46 Parce qu'on sait très bien qu'ils sont dans notre pays,
00:23:48 mais tout le monde ferme les yeux.
00:23:50 - Est-ce qu'il est heureux chez vous,
00:23:55 éleveur de chômage ?
00:23:57 - Il est heureux de travailler,
00:23:58 il sait que s'il a un arrêt de travail,
00:24:00 il aura une sécurité,
00:24:01 il sait qu'il cotise pour sa retraite,
00:24:03 parce que tant qu'il est au noir,
00:24:05 il n'y a pas tout ça.
00:24:06 Il n'est pas tranché qu'il était avant,
00:24:08 il s'est blessé, il a été arrêté deux mois,
00:24:10 il n'a pas donné de salaire.
00:24:11 - Qu'est-ce que vous pensez,
00:24:13 du point de vue sociétal de ce sujet ?
00:24:15 Est-ce que vous pensez qu'en France,
00:24:18 il faut accueillir et donner des papiers
00:24:21 aux migrants clandestins dans les métiers en tension ?
00:24:25 - Bien sûr.
00:24:26 Nous, on fait partie des métiers en tension,
00:24:28 et on ne trouve pas de salariés.
00:24:29 Actuellement, sur 15 salariés,
00:24:31 j'ai 5 indiens qui sont venus avec des papiers.
00:24:33 J'ai demandé au ministère du Travail...
00:24:35 - Attendez, pourquoi vous ne trouvez pas ?
00:24:37 Vous êtes éleveur de chevaux ?
00:24:39 - Non, entraîneur de chevaux.
00:24:41 - Entraîneur de chevaux.
00:24:43 Et comment ça, vous ne trouvez pas ?
00:24:45 Le monde du équestre, c'est valorisant.
00:24:48 - Ils n'ont pas envie de travailler.
00:24:49 Ils n'ont pas envie, il faut se lever tôt.
00:24:52 Ça fait 10 jours qu'on se prend des tonnes d'eau
00:24:54 sur la tête tous les jours.
00:24:55 Il faut sortir les chevaux quand même.
00:24:56 On sort sous la pluie.
00:24:58 Ils n'ont pas envie.
00:24:59 J'ai 5 indiens qui sont chez moi,
00:25:00 ils ont le sourire, ils sont contents de travailler.
00:25:02 Ils sont heureux d'être là.
00:25:03 Ils envoient les trois quarts de leur salaire en Inde.
00:25:05 Ils sont contents, mais je les ai fait venir avec des papiers.
00:25:07 Ça a pris 6 mois, mais je les ai fait venir.
00:25:08 - Le problème, c'est qu'ils envoient les trois quarts
00:25:11 de leur salaire en Inde.
00:25:12 Du coup, ils vivent avec un quart.
00:25:14 Ils vivent dans une relative précarité-pauvreté quand même.
00:25:17 Parce que si vous leur donnez, je ne sais pas, 2000 euros,
00:25:19 ils vivent avec 500 euros.
00:25:21 - Oui, 2000 euros.
00:25:22 - Louis est avec moi toujours, mon cher Louis de Tour,
00:25:25 avec qui j'ai commencé l'émission.
00:25:28 - Oui.
00:25:29 - Il n'arrive pas à trouver cet entraîneur de chevaux
00:25:34 dans le sud-ouest.
00:25:35 Il n'arrive pas à trouver un salarié français.
00:25:37 Pourtant, il propose des salaires convenables,
00:25:40 autour de 2000 euros.
00:25:41 - Ah ça, on n'en sait rien.
00:25:42 On n'en sait rien, Eric.
00:25:43 Pardon.
00:25:44 Non, non, mais je veux dire.
00:25:45 - Il touche autour de 2000 euros pour une formation
00:25:48 pour un français.
00:25:49 Il faut avoir un CAP.
00:25:50 Il va toucher 2000 euros tous les mois.
00:25:52 - OK, mais est-ce que...
00:25:53 Je vous pose une question, monsieur.
00:25:55 Je respecte votre situation et je la comprends.
00:25:58 Mais je vais vous faire une proposition.
00:26:01 Et si on trouvait le moyen, par exemple,
00:26:04 d'arrêter de faciliter l'accès et le fait de toucher des aides
00:26:10 quand on ne bosse pas, etc., etc.,
00:26:12 qu'on remettait un peu les Français au travail.
00:26:14 Vous accepteriez de ne pas faire venir des Indiens
00:26:16 et de prendre des gens qui postulent chez vous ?
00:26:18 - Bien sûr.
00:26:19 - Il n'y a pas de problème.
00:26:20 - Avec plaisir.
00:26:21 - Parce que Louis, vous vous dites...
00:26:23 - Si vous lui renvez toutes les aides,
00:26:24 on aura tout le monde dans la rue.
00:26:25 Ça va être différent.
00:26:26 Tu les connais.
00:26:27 - Je sais que c'est facile à dire, qu'on soit d'accord.
00:26:31 Mais oui, c'est facile à dire.
00:26:33 Mais néanmoins, on est quand même dans un pays
00:26:35 où, grosso modo, si je prends les chômeurs qui touchent
00:26:38 et les chômeurs en fin de droit,
00:26:39 donc les gens qui n'ont pas de travail,
00:26:41 on est sur à peu près à les 8-10% de la population
00:26:44 en termes d'ordre de grandeur.
00:26:45 On soit bien d'accord ?
00:26:46 - Oui.
00:26:47 - C'est énorme.
00:26:48 Pour un pays civilisé, c'est gigantesque.
00:26:51 C'est bien qu'il y ait un problème sur les aides.
00:26:53 Grosso modo, je ne suis pas sûr que la bonne réponse
00:26:57 à cette pénurie de main-d'oeuvre, ce sera l'immigration.
00:27:00 Et je l'ai dit tout à l'heure et je le redis aujourd'hui,
00:27:02 ça veut dire quoi ?
00:27:03 Ça veut dire qu'on fait venir des centaines de milliers
00:27:05 de personnes chez nous pour travailler
00:27:07 et que de manière incessante, de toute façon,
00:27:10 il faudra faire venir des centaines de milliers
00:27:13 de personnes chaque année.
00:27:14 Parce que, exemple, vous avez beaucoup d'Algériens,
00:27:16 je ne dis rien contre l'Algérien en particulier,
00:27:18 mais c'est un exemple intéressant,
00:27:20 beaucoup d'Algériens qui sont venus en France
00:27:22 dans les années 70, d'accord,
00:27:23 pour faire des métiers pénibles.
00:27:25 Les enfants, les petits-enfants aujourd'hui,
00:27:27 ils ne font plus du tout les mêmes métiers
00:27:29 que faisaient leur père ou leur grand-père.
00:27:31 Vous voyez ?
00:27:33 Et donc, pour les remplacer,
00:27:34 on doit venir des personnes.
00:27:36 – Vous voulez dire qu'ils se sont accommodés
00:27:38 à la culture française, alors que je vais aller
00:27:40 jusqu'au bout de votre raisonnement,
00:27:42 et de la grande nurserie française,
00:27:44 et qu'ils perçoivent finalement,
00:27:46 ils bénéficient de l'État social et que…
00:27:48 – Non, c'est ce que j'ai voulu dire.
00:27:50 – Ah ben, c'est ce que vous dites.
00:27:51 Donc, vous voulez dire qu'ils ne veulent plus faire
00:27:52 les boulots pénibles, donc maintenant,
00:27:53 ils veulent faire des boulots…
00:27:54 – Oui, ils ont accès.
00:27:55 Non, mais ils ont accès, effectivement.
00:27:57 Attendez, la France, c'est quand même un pays magnifique
00:27:59 où on a l'école gratuite, avec des formations supérieures
00:28:02 qui ne coûtent pas grand-chose.
00:28:03 – Je ne vois pas en quoi ça les empêcherait
00:28:05 d'aller travailler chez Xavier,
00:28:06 entraîneur de chevaux dans le sud-ouest.
00:28:08 – Dans ce cas-là, pourquoi est-ce que Xavier
00:28:09 cherche encore du monde ?
00:28:10 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:28:12 – Parce que j'ai une entreprise à faire tourner,
00:28:14 et que si je n'ai pas de cavaliers
00:28:15 pour monter mes chevaux tous les jours,
00:28:16 je ne vais pas les laisser au boxe.
00:28:18 – Ce que je veux vous dire, c'est que de toute façon,
00:28:21 à chaque génération, les standards changent,
00:28:23 et de toute façon, dans ce logique-là…
00:28:25 – Je ne me serais pas le temps d'attendre
00:28:26 une génération pour faire fonctionner le monde.
00:28:27 – Non mais attendez, on est d'accord,
00:28:28 là on parle de politique,
00:28:29 on ne parle pas de votre sujet personnel.
00:28:31 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:28:32 On prend un peu de hauteur.
00:28:33 Ça veut dire qu'à chaque fois, il faudra faire venir
00:28:34 des centaines de milliers de personnes chaque année.
00:28:36 Ce n'est pas possible, on est d'accord.
00:28:38 Aujourd'hui, ça résout peut-être votre problème,
00:28:40 je le comprends, mais faites ça pendant 10 ans, 15 ans, 20 ans,
00:28:44 là ce sera plus…
00:28:45 – Non, non, mais j'entends ce que vous dites, Louis.
00:28:47 Vous dites finalement, l'État protecteur français,
00:28:50 quand il assimile, quand il intègre
00:28:53 les différentes couches de migration,
00:28:57 tout le monde devient finalement à la sauce culturelle française
00:29:01 et les gens, y compris les nouveaux entrants,
00:29:03 comme on dit, ne veulent plus faire les métiers pénibles.
00:29:06 Et ce que vous dites Louis, c'est que finalement,
00:29:08 c'est le serpent qui se mord la queue.
00:29:09 Il faudra toujours qu'en France, on fasse venir
00:29:12 les chefs d'entreprise, des gens qui accepteraient
00:29:15 de travailler là où il y a de la pénibilité.
00:29:17 On parlait de l'hôtellerie, de la restauration, etc.
00:29:20 C'était un peu ça la théorie de Louis.
00:29:22 – Bon, il est 13h39, c'est passionnant ce lundi, c'est passionnant.
00:29:25 Vous restez avec nous, Marion Calais est avec nous,
00:29:28 elle vient de nous rejoindre, bonjour Marion.
00:29:29 – Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:29:31 – S'il n'y a pas de Calais, s'il n'y a…
00:29:33 – M'en fous le poutou !
00:29:34 – Non mais attendez, vous savez que j'ai bien de faire un lapsus.
00:29:36 S'il n'y a pas de cadeaux, voulais-je dire,
00:29:38 on se tire, avec Lisa Marie, on s'en va, voilà.
00:29:40 – Bon, mais s'il y a un beau cadeau, comme tous les soirs,
00:29:42 pour le quiz de Hertel, bonsoir, juste avant 20h,
00:29:45 là il y aura un week-end à gagner pour deux personnes
00:29:48 à l'hôtel Agapa à Peyrosguirec, dans les commédias remords,
00:29:52 avec un spa aussi à la clé par lequel vous pourrez passer.
00:29:56 Alors, si vous voulez vous inscrire, c'est tout simple,
00:29:58 soit vous appelez là jusqu'à 14h30 et vous dites
00:30:01 "je veux participer au tirage au sort pour le grand quiz ce soir",
00:30:04 sinon vous envoyez "bonsoir" par SMS au 64 935 centimes par SMS,
00:30:09 et puis il y a l'application RTL aussi pour vous inscrire.
00:30:12 – C'est un joli cadeau, vous êtes déjà allé à Peyrosguirec ?
00:30:14 – Jamais, assurez-vous.
00:30:15 – Côte de Granit Rose, c'est le nord de la Bretagne, c'est sublime,
00:30:18 vraiment, vraiment c'est sublime.
00:30:19 – Ça donne envie en tout cas.
00:30:21 – Bon les amis, on se retrouve dans une poignée de secondes,
00:30:23 je trouve que ce débat est tout simplement passionnant,
00:30:26 c'est intéressant, on est avec des petits patrons, des chefs d'entreprise,
00:30:29 on se pose la question, est-ce qu'il faut légaliser des gens
00:30:33 qui sont quand même des clandestins, même s'ils sont en souffrance ?
00:30:37 Est-ce qu'il faut donner ce signal ? Est-ce qu'il faut légaliser tous ces gens
00:30:42 qui viennent de pays étrangers et qui sont aujourd'hui,
00:30:47 qui travaillent dans des métiers en tension ?
00:30:50 Le BTP, l'hôtellerie, la restauration, c'est une surprise de l'émission,
00:30:56 beaucoup de chefs d'entreprise qui nous appellent disent
00:30:58 "Oui, il faut les légaliser, nous en avons besoin,
00:31:01 ce sont des travailleurs méritants".
00:31:03 A tout de suite.
00:31:04 [Générique]
00:31:05 – Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:31:09 – Eric Brunet.
00:31:10 – Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:31:12 – Projet de loi immigration qui arrive au Sénat cet après-midi, ça vous le savez,
00:31:16 on va parler notamment d'un article un peu polémique, l'article 3 qui dit
00:31:20 "On voudrait embaucher dans certains métiers en tension
00:31:25 les immigrés sans papiers, travaillant dans certains secteurs,
00:31:29 donc c'est secteur en pénurie, restauration, hôtellerie, gardiennage, sécurité, BTP,
00:31:34 il y a une soixantaine de métiers comme ça.
00:31:36 On va prendre Alain, je vais garder mon Louis de tour,
00:31:39 qui est un très bon débatteur, mais je regarde Louis sous le coude
00:31:45 et on va prendre Alain tout de suite de Lyon.
00:31:48 – Bonjour Eric, bonjour les auditeurs.
00:31:50 – Bonjour, bonne idée alors ou pas ?
00:31:52 – Ah ben écoutez, nous avons 20 ans de retard.
00:31:55 Vous voyez en avril 2002, j'ai participé à une émission
00:31:59 face aux candidats des élections présidentielles sur France 2,
00:32:02 Franciais vous avez la parole, j'avais déclaré
00:32:04 en 2020 nous aurons 750 000 personnes qui partiront à la retraite
00:32:08 et nous avons actuellement beaucoup de sans-papiers qui ne sont pas déclarés.
00:32:11 Faudrait-il qu'ils cotisent pour nos retraites ?
00:32:13 Nous avons perdu 20 ans.
00:32:15 – Oui, vous souhaiteriez qu'ils travaillent et qu'ils cotisent ?
00:32:19 – Je vivais avec une sans-papiers, réfugié du Congo Brazzaville
00:32:23 suite à une guerre civile financée d'un côté par ELF avec l'État français,
00:32:27 par Chevron, par les Américains avec le président Lissouba
00:32:30 qui avait renversé façon Guesso.
00:32:32 Car nous avons en France les conséquences quand même
00:32:34 de notre politique africaine depuis 20-30 ans tout de même.
00:32:37 Il faut assumer un petit peu derrière.
00:32:39 – Oui, c'est… alors le débat sur la France afrique,
00:32:42 en fait, il ne fait longtemps que la France n'a plus la puissance
00:32:44 qu'on lui prête en Afrique.
00:32:46 – Oui, mais nous avons encore ces gens-là.
00:32:48 Alors, il faut dire que nous avons par exemple des femmes africaines catholiques.
00:32:53 Mais nous avons besoin de cette main d'œuvre.
00:32:56 Ce sont des femmes qui respectent les anciens,
00:32:58 qui travaillent actuellement dans l'assistance aux personnes âgées.
00:33:00 Et on connaît les besoins que nous allons avoir
00:33:02 les prochaines années dans ce domaine.
00:33:04 Travaillent dans le transport, pour charger 980 pneus
00:33:07 dans une semi-remorque en pleine chaleur,
00:33:09 ou par zéro au degré, quand il n'y a pas d'oxygène.
00:33:12 La moitié ce sont des Africains, 25% des musulmans
00:33:16 et 25% de SDF qui ont retrouvé un peu de travail avec le RSA.
00:33:21 Nous avons besoin de ces gens-là.
00:33:23 – Alors, j'entends ce que vous dites Alain,
00:33:26 ça c'est une logique presque de chef d'entreprise.
00:33:28 Mais vous voyez très bien quand même que la France
00:33:32 ne peut pas faire cet appel d'air à l'Afrique
00:33:35 et dire finalement "Venez parce que de toute façon
00:33:37 à un moment donné vous serez tous légalisés etc."
00:33:40 – C'est surtout le regroupement familial derrière
00:33:42 qui pose problème, notamment le Parti Rédélupublique.
00:33:45 – Oui, Louis qu'est-ce que vous en pensez de ce que dit Alain, mon cher Louis ?
00:33:50 – Pardon Eric, je vais être un peu brutal Alain,
00:33:52 ne m'en voulez pas trop mais ça c'est une logique de négrier.
00:33:55 C'est-à-dire, bon, monsieur David Chépény,
00:33:59 vous avez besoin de cette main d'œuvre, bon allez, elle est corvéable.
00:34:02 – Mais de toute façon, cette main d'œuvre,
00:34:05 elle arrive sans que vous puissiez faire quoi que ce soit.
00:34:08 Une fois qu'elle arrive à 20 000, c'est trop tard.
00:34:10 Tous les soirs à 21h, sur l'autoroute 177,
00:34:13 vous avez l'animateur qui nous prévient
00:34:15 que nous avons 50 clandestins qui traversent l'autoroute.
00:34:18 Bon, qu'est-ce qu'on fait contre ces gens-là, une fois qu'ils sont en France ?
00:34:21 Un attentat sur deux, ce sont des sans-papiers
00:34:24 qui sont au désespoir à Annecy, un peu partout.
00:34:27 Ce sont des gens désespérés qui n'ont pas été intégrés par le travail.
00:34:32 – Il faut arrêter.
00:34:33 – Vous les arrêtez comment ? Vous les ramenez comment ?
00:34:36 C'est une complicité des États.
00:34:38 Les États donnent les endroits à Paris où l'ambassade va les protéger,
00:34:42 va leur informer, où les hôtels pourront être angularisés.
00:34:45 – Enlevez vos haut-parleurs les amis. Alain ?
00:34:47 – Non, je parle fort, excusez-moi.
00:34:49 Moi je l'ai vécu, c'est tellement facile pour les clandestins d'arriver en France.
00:34:53 Pour 4 000 euros vous achetez un stage pour planter des tomates en Italie.
00:34:56 Vous avez quelqu'un de votre famille qui va le récupérer en Italie.
00:34:59 Ils se font même flasher sous le tunnel du Mont-Blanc.
00:35:01 Et après ces femmes africaines, il faut qu'elles fassent un enfant dans les deux mois qui suivent.
00:35:05 Et avec un enfant français.
00:35:07 À Toulouse, la semaine dernière, un homme a été condamné parce que 17 fois
00:35:10 il a reconnu une fausse paternité.
00:35:12 Il avait 61 ans, avec des africaines sans-papiers.
00:35:15 Voilà comment ça fonctionne.
00:35:16 Mais une fois qu'ils sont en France, c'est terminé,
00:35:18 ces enfants ils sont français maintenant.
00:35:20 Dans l'école française, on n'a plus qu'à les intégrer.
00:35:22 Les clandestins, on a besoin d'eux.
00:35:24 Il faut leur donner du travail, ils n'auront pas envie de faire des attentats.
00:35:27 - Louis ?
00:35:28 - Si vous me le permettez, Eric, deux réponses à l'un.
00:35:31 La première, c'est que des retours, des rapatriements massifs, c'est très possible.
00:35:37 Il y a un exemple récent, même immédiat, il y a quelques jours.
00:35:40 C'est le Pakistan, qui renvoie 1,5 million d'Afghans chez eux et ça fonctionne.
00:35:45 Vous voyez, le Pakistan, par rapport à la France, en termes de moyens,
00:35:48 c'est quand même un cran dessous.
00:35:49 - Oui, c'est un pays de 230 millions d'habitants, le Pakistan.
00:35:53 Gros pays.
00:35:54 Mais ils ont renvoyé 1,5 million d'Afghans dans leur pays.
00:35:58 - Exactement.
00:35:59 Et sans violence.
00:36:01 Attention.
00:36:02 Vous voyez, c'est tout à fait possible.
00:36:03 Ça, c'est le premier sujet.
00:36:04 Et le deuxième, vous, vous luttez pour quoi ?
00:36:08 Pour votre retraite.
00:36:09 Parce que vous êtes de la génération de ceux qui ont connu la France glorieuse,
00:36:13 la France où tout allait bien, le plein emploi, on choisissait son patron, etc.
00:36:17 Moi, ce qui m'inquiète, c'est la génération pour mes enfants.
00:36:21 Vous voyez ?
00:36:22 Parce que moi, j'ai 32 ans, j'ai 4 enfants.
00:36:24 Et ce qui m'inquiète, c'est que je vois la France changer énormément.
00:36:27 J'ai grandi en banlieue parisienne.
00:36:29 Je sais très bien comment ça se passe.
00:36:30 Vous voyez ?
00:36:31 Et sacrifier l'avenir de mes enfants, l'avenir de mon pays, sur l'autel de votre retraite,
00:36:36 je trouve ça dégueulasse.
00:36:37 Je vous le dis très franchement.
00:36:38 - Afrique, de toute façon, ils vont faire des enfants.
00:36:44 Alors ces enfants, il faut les intégrer pour éviter de faire de futurs délinquants.
00:36:49 - Il faut les intégrer.
00:36:51 - C'est vous, c'est vous.
00:36:53 Attention, vous avez bien entendu.
00:36:54 - Vous savez ce que je veux dire ?
00:36:55 - Écoutez-moi.
00:36:56 C'est Alain qui vient de faire le lien entre immigration et délinquance.
00:37:04 Vous voyez ?
00:37:05 Sur quelle pente on est ?
00:37:06 C'est terrible.
00:37:07 - Bon, les amis, c'est passionnant.
00:37:10 Moi, je reste un peu en retrait, mais je trouve ça passionnant comme débat.
00:37:13 Parce que c'est le débat sociétal aujourd'hui.
00:37:16 13h49, pardon, pas 19h, 13h49.
00:37:21 Et on prendra Christophe, tiens, et Olivier, qui nous appellent toujours aux 30210 sur RTL.
00:37:28 Les auditeurs ont la parole, à tout de suite.
00:37:30 Jusqu'à 14h30.
00:37:33 Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:37:36 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:37:42 13h53, les amis, on parle de ce projet de loi immigration qui arrive au Sénat cet après-midi.
00:37:49 L'idée est simple, il y a un article qui s'appelle l'article 3.
00:37:52 C'est qu'un petit morceau du projet de loi.
00:37:54 Dans les métiers en tension, hôtellerie, restauration, gardiennage, sécurité, BTP, service à la personne, industrie,
00:38:01 dans ces métiers, on estime qu'il faudrait créer un titre de séjour d'un an renouvelable
00:38:07 pour les immigrés sans papier, travaillant dans ces secteurs.
00:38:11 Moi je dis juste, attention, il faut protéger nos Français issus de l'immigration,
00:38:17 qui se sont intégrés, et il ne faut pas faire n'importe quoi avec les immigrés clandestins.
00:38:23 A mon avis, je ne parle pas d'emploi, je parle d'apaisement de la société française.
00:38:30 Il faut vraiment maîtriser les flux migratoires, comme nous ne l'avons pas su le faire pendant des années d'ailleurs.
00:38:36 Qu'en pensez-vous les amis de cette idée ?
00:38:39 Je vais prendre Christophe, d'où êtes-vous d'ailleurs mon cher Christophe ? Bonjour.
00:38:43 Bonjour Eric, moi je suis de Normandie.
00:38:46 Ah de Normandie, très bien. Alors, vous avez déjà employé vous, quelqu'un qui était au QTF ?
00:38:52 Non, absolument pas. Comme j'étais restaurateur, comme tout restaurateur,
00:38:57 ça arrivait pour faire un remplacement au pied levé, de prendre un étudiant,
00:39:02 et puis pas prix, pas prix, on ne le déclarait pas forcément, mais ça ne m'est jamais arrivé de prendre un QTF.
00:39:07 Et je suis contre ce principe-là. Je pense qu'on est dans un état de droit aussi,
00:39:12 donc il y a des lois, il faut qu'on les respecte, sinon c'est la porte ouverte à tout.
00:39:15 Mais je pense qu'on prend le problème à l'envers aujourd'hui.
00:39:18 Si on veut légaliser, c'est parce qu'on a une pénurie, certes, mais pourquoi on a une pénurie ?
00:39:22 C'est qu'aujourd'hui le coût du travail est tellement élevé,
00:39:25 qu'avec l'augmentation du pouvoir d'achat, etc., on cherche à faire des économies.
00:39:30 Et c'est la porte ouverte à tout, et puis c'est la solution de faciliter ça, d'embaucher quelqu'un au noir.
00:39:35 Aujourd'hui, le problème en France, c'est qu'on nivelle tout par le bas.
00:39:39 Aujourd'hui, le salaire qui est le plus aidé, c'est le SMIC.
00:39:42 C'est-à-dire qu'en tant qu'employeur, si je pouvais, j'employais au SMIC.
00:39:48 Pourquoi ? Parce que je touchais des aides derrière, on était aidé.
00:39:51 Et puis dès qu'on voulait augmenter nos employés, on perdait cette tranche d'aide.
00:39:57 - Et au passage, eux aussi perdaient des aides ?
00:40:00 - Eux aussi perdaient des aides, ils pouvaient perdre leur APL, etc.
00:40:04 Moi, ça ne m'intéresse pas.
00:40:05 - Ne m'augmentez pas, patron ! Je vous en supplie, patron !
00:40:08 - C'est quand même le monde à l'envers.
00:40:11 Alors, aujourd'hui, je dirais que c'est tout un système qu'il faut revoir.
00:40:16 Aujourd'hui, on a ce problème de charge qui pèse au niveau des employeurs,
00:40:23 et puis qu'on arrête de niveler par le bas.
00:40:25 Pour moi, il faut qu'on puisse augmenter nos salariés sans que ceux-ci perdent leurs aides,
00:40:31 et puis revoir un petit peu notre système d'aide.
00:40:33 - Cela dit...
00:40:34 - C'est là où je rejoins Louis.
00:40:37 C'est-à-dire que que va devenir ensuite ces OQTF qui vont être employés, qui vont être légalisés ?
00:40:48 Leurs enfants, ensuite, ils auront droit à ces aides-là.
00:40:50 Et puis d'un seul coup, ils n'auront pas envie de faire le même emploi que votre papa ou maman.
00:40:54 - Louis, ce qui serait bien, c'est qu'il y ait un système, mon cher Louis,
00:40:57 j'ai entendu vos arguments pendant toute l'émission,
00:40:59 qui est un système un peu hors de l'ordinaire, un peu à l'américaine ou à la canadienne,
00:41:04 qui permette d'affranchir un "clandestin" qui travaille dans une entreprise qui est méritant.
00:41:11 Mais je ne suis pas certain que la société française soit disposée aujourd'hui
00:41:16 à des régularisations de sans-papiers de façon systématique.
00:41:19 Je ne sais pas ce que vous en pensez, Louis.
00:41:21 - Eric, je suis d'accord avec vous quand c'est exceptionnel,
00:41:24 et sur des savoir-faire rares, je vous donne un exemple.
00:41:30 Les spécialistes de la micropuce, ce sont les Taïwanais.
00:41:34 Vous voyez, ils sont spécialistes, ils ont un niveau qui est très, très, très, très, très au-dessus du reste du monde.
00:41:39 S'il faut faire venir des ingénieurs taïwanais spécialistes des micropuces,
00:41:45 on aurait tort de ne pas le faire.
00:41:47 Mais par contre, faire venir des centaines de milliers de personnes
00:41:51 de manière habituelle et systématique, ça, ce n'est pas possible.
00:41:54 - Oui, mais là, on parle plutôt d'emplois non formés.
00:41:58 On parle de gens qui n'ont pas suivi des formations très développées,
00:42:02 qui viennent d'Afrique subsaharienne, etc.
00:42:04 Moi, je disais plus le type qui se bat dans une cuisine de restaurant depuis un an,
00:42:09 et qui travaille bien, et qui fait bien son boulot, etc.
00:42:12 S'il est managé, pris en charge par son patron, là, on peut imaginer.
00:42:18 - Dans ce cas-là, il y a deux logiques.
00:42:21 Soit on garde ces métiers difficiles avec des charges très élevées,
00:42:26 je suis d'accord avec l'auditeur qui vient de prendre la parole,
00:42:28 des charges très élevées pour les entreprises, etc.
00:42:31 Et puis, on est obligé de continuer ce système parce que ça n'a pas de fin.
00:42:34 Ou alors, on essaye de faire en sorte, politique compris, qu'on soit bien d'accord,
00:42:38 ça ne vient pas forcément des patrons,
00:42:40 on essaye de faire en sorte que ces métiers-là soient attractifs.
00:42:44 Et en même temps, on fait en sorte que les aides sociales,
00:42:49 qui sont, je trouve, trop généreuses, ne soient pas trop,
00:42:52 ça n'empêche pas les gens de travailler.
00:42:54 - Merci mon cher Louis, merci beaucoup, merci à Christophe, restauranteur en Normandie.
00:42:59 Vous entendez cette petite musique, elle vous dit une chose,
00:43:02 c'est que Jean-Alphonse Richard vient d'entrer dans le studio
00:43:05 et qu'il va vous parler de l'heure du crime à 14h30.
00:43:07 - Je suis ravi de vous retrouver mon cher Eric,
00:43:10 avec aujourd'hui la mort troublante de quelqu'un que vous connaissez très très bien,
00:43:15 et que tout le monde connaît d'ailleurs, c'est Diego Maradona.
00:43:18 C'était il y a presque trois ans, le 25 novembre 2020.
00:43:21 Alors, il était malade, il était épuisé par ses excès, la drogue, l'alcool, le stress.
00:43:27 Alors, son décès pouvait être considéré comme normal et inéluctable,
00:43:31 mais depuis trois ans, la justice argentine, elle s'acharne sur ce cas Maradona.
00:43:35 Parce que rien n'est clair dans cette histoire.
00:43:37 Il y a eu une enquête pour homicide d'un volontaire qui a été ouverte,
00:43:41 et les conclusions qui tombent, c'est que Maradona a agonisé pendant 12 heures.
00:43:46 Pendant 12 heures, on l'a laissé tout seul, Diego Maradona.
00:43:48 Il aurait sans doute pu être sauvé.
00:43:50 Il va y avoir bientôt un procès, 8 personnes sont renvoyées,
00:43:54 dont un médecin qui clame son innocence, mais enfin qui a l'air très très mal engagé dans cette histoire.
00:43:59 Qui a laissé mourir Diego Maradona, le numéro 10, et pourquoi ?
00:44:04 On vous dit tout, dans l'heure du crime, 14h30.
00:44:06 On sera là, dans un instant, nous partirons avec l'auditrice du bout du monde,
00:44:10 qui est en ce moment même, oh il est très tôt là-bas, à San Diego en Californie.
00:44:14 A tout de suite.
00:44:15 Politique, sport, culture, l'actualité complète, en un clic sur rtl.fr
00:44:21 Les auditeurs ont la parole, RTL il est 14h01.
00:44:32 Lisa Marie Marques, à la une de l'actualité du jour, il y a ce ministre face au juge.
00:44:37 Eric Dupond-Moretti comparaît devant la cour de justice de la République.
00:44:41 Le garde des Sceaux est soupçonné de prise illégale d'intérêt,
00:44:44 autrement dit d'avoir réglé ses comptes avec 4 magistrats, une fois devenu ministre.
00:44:49 C'est la première fois qu'un ministre en exercice passe au tribunal.
00:44:53 Ce sont notamment 12 sénateurs et députés qui doivent le juger.
00:44:56 La peine maximale encourue est de 5 ans de prison.
00:44:59 Ce matin, la première ministre Elisabeth Borne a renouvelé sa confiance à Eric Dupond-Moretti.
00:45:05 L'autre grand titre de l'actualité, c'est l'examen du projet de loi volcanique sur l'immigration.
00:45:10 Il arrive au Sénat cet après-midi.
00:45:13 Un projet pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration, avec un article 3 qui fait polémique.
00:45:19 Il propose de régulariser les salariés dans les métiers en tension, comme l'hôtellerie, la restauration, le BTP.
00:45:25 C'est le début d'un casse-tête pour le ministre de l'Intérieur.
00:45:28 Les Républicains ne voteront pas la loi si l'article 3 est maintenu.
00:45:32 C'est ce qu'a expliqué Bruno Rotailleau, leur chef de file, ce matin sur RTL, au micro d'Amandine Bégaud.
00:45:38 Débat éruptif en vue au Sénat.
00:45:40 Et puis une question.
00:45:42 Qui va succéder à Juliette Armanet et remporter cette année le titre de meilleur album RTL ?
00:45:49 C'est vous qui allez décider, chers auditeurs.
00:45:52 A partir d'aujourd'hui, vous pouvez voter pour choisir l'album RTL de l'année en partenariat avec Diverto.
00:45:58 En moins d'une minute, vous votez.
00:46:00 Vous faites votre choix sur l'application RTL.
00:46:03 Et sur RTL.fr, on entend votre chouchou, Eric.
00:46:06 C'est Zaout Sagazan ?
00:46:07 Oui, Zaout Sagazan.
00:46:09 Il y a des classiques, il y a des modernes, il y a des anciens, il y a des nouveaux venus.
00:46:15 On vous présentera les 12 albums dans quelques instants.
00:46:19 30 de 10 pour défendre votre album favori, bien sûr.
00:46:23 Mais tout de suite, on va faire un petit point sur la météo.
00:46:26 Quel temps fera-t-il demain ?
00:46:28 Demain, mardi, le temps restera changeant entre belles éclaircies et passages nuageux.
00:46:33 En revanche, les averses encore présentes seront plus rares ou beaucoup plus espacées dans la journée.
00:46:38 Le littoral méditerranéen restera sans pluie.
00:46:41 Du côté des températures, le matin, 4 à 7 degrés en général, 10 à 12 en Corse.
00:46:46 L'après-midi, 11 à 14 degrés dans la moitié Nord, 14 à 17 dans la moitié Sud et la maximale 22 degrés à Bastia.
00:46:54 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:46:59 L'auditrice du bout du monde s'appelle Lori.
00:47:04 Mesdames, Messieurs, il doit être très tôt chez elle car elle est à San Diego, California, Etats-Unis.
00:47:09 Bonjour Lori !
00:47:16 Ah ça c'est Papa Zanmamas je crois. Bonjour Lori !
00:47:21 Oui bonjour !
00:47:23 Bon, quelle heure est-il à San Diego ?
00:47:26 Eh bien il est 5h du matin.
00:47:28 Oh là là, mais j'ai mauvaise conscience.
00:47:30 Et vous vous êtes réveillée pour nous Lori ?
00:47:32 Oui.
00:47:33 Je me suis réveillée un petit peu plus tôt pour vous mais j'ai l'habitude de me réveiller tôt puisque je travaille avec la France. Donc ça va.
00:47:38 Qu'est-ce que vous faites comme métier ?
00:47:40 J'ai ma compagnie qui est basée à San Diego en Californie qui s'appelle Lori en Californie comme c'est facile.
00:47:48 Lori en Californie, c'est votre prénom. Lori en Californie.
00:47:51 Et vous faites quoi alors ?
00:47:53 Je guide des voyages, je guide des visites à San Diego et des voyages dans tout l'Ouest américain, dans les parcs nationaux. Dans les parcs nationaux et tout l'Ouest américain en général.
00:48:03 Ah oui alors attendez, c'est quoi les grands parcs nationaux américains ? Dans le Californien, il y a Tahoe, non ? Le lac Tahoe, non c'est pas un parc ça ?
00:48:11 Non c'est pas un parc. Il y a Yosemite, après je ne me limite pas à la Californie, je fais aussi Utah, Arizona, donc Grand Canyon, Zion, Bryce, Yellowstone.
00:48:21 Et vous allez jusqu'à Yellowstone ?
00:48:23 Oui.
00:48:24 J'ai bien aimé Bryce, je suis allé une fois il y a bien des années à Bryce Canyon, c'est sublime.
00:48:31 J'avais été très étonné de voir qu'il y avait beaucoup de français qui faisaient en quelque sorte le voyage de leur vie, qui partaient avec les enfants et qui se faisaient 15 jours dans les grands parcs américains.
00:48:42 C'est absolument, c'est la nature dans ce qu'elle est de plus brutale et de moins organisée.
00:48:47 Organisée quand même, mais on a le sentiment d'être dans le sauvage, le pur, le vrai là.
00:48:54 Oui, oui, c'est quand même, ils font vraiment attention à ça pour que ça reste naturel.
00:48:59 Et d'ailleurs Bryce Canyon, c'est souvent le parc national préféré des français.
00:49:02 Bon, comment on regarde les français en Californie ? Qu'est-ce qu'on vous dit sur la France ?
00:49:09 En général, on nous aime.
00:49:12 On nous aime, ça peut être contradictoire, on nous aime parce qu'on a l'élégance, la nourriture, la gastronomie, etc.
00:49:20 Notre accent est magnifique. Et après, bon, parfois on se moque un peu de nous quand on entend parler des grèves, des petites agressions qui se passent en France.
00:49:32 Mais ça peut être contradictoire. Mais en général, on nous aime beaucoup.
00:49:36 Qu'est-ce qui vous manquera le plus si vous rentrez en France un jour ?
00:49:40 Beaucoup de choses. La gentillesse des gens, la sécurité au quotidien, bien qu'évidemment il y a des choses qui se passent ici, mais c'est vrai qu'au quotidien, c'est très agréable.
00:49:53 Il n'y a pas de mini-agressions. Il y a le respect toujours. Et puis j'aime bien ici le côté toujours optimiste.
00:50:02 Et puis tout est possible. Tout est possible et on n'a pas peur du changement.
00:50:06 Et je pense que si je rentrais en France, ça me manquerait beaucoup.
00:50:12 Et on mange bien en Californie ?
00:50:15 On peut très bien manger, oui. Ici, par exemple, dans le jardin qui est juste en face de moi, j'ai des oranges, des citrons, des fruits de la passion.
00:50:25 Donc on a des fruits et légumes assez accessibles. Et c'est vrai que c'est un état, la Californie, c'est quand même particulier.
00:50:31 Aux États-Unis, c'est un état où les gens sont très en santé. Ils font attention à ce qu'ils mangent.
00:50:36 Donc on trouve toutes sortes de choses et toutes sortes de bonnes choses.
00:50:39 Et est-ce que c'est cher de faire les courses ?
00:50:44 C'est excessivement cher, oui. De faire les courses et de vivre ici.
00:50:48 D'ailleurs, San Diego est passé la ville la plus chère aux États-Unis, il y a une semaine, je pense.
00:50:53 Et vous avez un exemple à nous donner ? Par exemple, le prix de votre logement ?
00:50:57 Ou quand vous allez faire les courses, quelque chose qui vous choque ?
00:51:00 Oui, mon logement par exemple. Alors j'adore mon logement, mais j'habite dans le jardin de ma propriétaire dans un studio et je paye 2000 dollars.
00:51:08 2000 dollars ? Dans un studio qui fait combien ? Moins de 50 mètres carrés ?
00:51:12 Oui, oui, oui. Mais c'est très bien.
00:51:15 Dites-moi, j'ai croisé un copain qui est allé vivre un an là-bas pour son travail.
00:51:21 Il m'a dit "tu ne peux pas imaginer le nombre de 100 domiciles fixes qu'il y a en Californie".
00:51:26 Il n'était pas à San Diego. Il m'a dit "Los Angeles, San Francisco, les villes de la côte ouest, c'est dingue".
00:51:33 Et il m'a dit "j'ai renoncé à aller faire mon footing au bord de la plage quand je travaillais à Los Angeles".
00:51:39 Parce qu'on est perpétuellement agressé par des gens qui dorment dehors et qui sont au bout de l'Amérique.
00:51:48 Ils sont arrivés au bout de l'Amérique, ils sont sur la plage et ils ne repartent pas.
00:51:53 Ils sont là, souvent ce sont des gens qui viennent d'États qui étaient dans le centre des États-Unis et qui sont au bout de leur périple.
00:52:01 Oui, c'est vrai que c'est assez catastrophique.
00:52:05 San Francisco, Los Angeles, c'est horrible.
00:52:08 Ça s'est venu à San Diego beaucoup depuis le Covid.
00:52:12 Après, sur la plage, je pense qu'il parle de venir vite à Los Angeles.
00:52:16 Ce n'est pas le cas partout comme ça. Il y a des quartiers, c'est vrai.
00:52:20 Après, les agressions perpétuelles, même des sans-domicile fixe, je ne les vis pas.
00:52:28 Même si je vis aussi avec les sans-domicile fixe auto.
00:52:33 Il y a des agressions, mais ce n'est pas content.
00:52:37 Après, c'est juste triste de voir ça.
00:52:40 Ils sont venus au bout de leur périple.
00:52:42 Mais aussi, par exemple à San Diego, pour prendre l'exemple de ma ville,
00:52:45 il y a beaucoup plus de sans-domicile fixe parce que pendant le Covid,
00:52:50 tout a augmenté à San Francisco.
00:52:52 Et puis, à la Silicon Valley, les gens qui travaillent là sont défendus à San Diego
00:52:58 parce que c'est une ville très agréable à vivre.
00:53:00 Ça a fait augmenter les prix et donc il y a de plus en plus aussi de...
00:53:04 - Des gentrifications. On connaît ça.
00:53:07 Est-ce que Donald Trump sera le prochain président des États-Unis l'année prochaine ?
00:53:11 - Ouh là ! Ça, je n'ai pas la réponse. On verra.
00:53:18 - La Californie n'est pas trumpiste. Elle est plutôt démocrate.
00:53:21 Elle est plutôt de gauche, la Californie.
00:53:23 - En général, oui.
00:53:25 - C'était chouette de vous avoir réveillé à 5h du matin, Lori.
00:53:29 - On termine en musique.
00:53:31 C'est Damien, notre réalisateur, qui mourrait d'envie d'écouter cette chanson.
00:53:34 - Hotel California.
00:53:39 - Eagles.
00:53:41 - 14h11, les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:53:57 On continue en chanson parce qu'on va parler dans un instant de 12 albums
00:54:02 sortis cette année, cette saison.
00:54:04 12 albums et il va bien falloir que vous choisissiez celui qui est le plus fort,
00:54:09 pour vous le plus puissant.
00:54:11 Ça sera l'album RTL peut-être de cette année.
00:54:14 Pour lequel voterez-vous ? On vous fera un petit rappel dans un instant.
00:54:17 Des 12 albums en lice.
00:54:20 Il y a du classique et puis il y a du moderne.
00:54:23 Du nouveau.
00:54:24 - Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:54:28 - 50 centimes la minute.
00:54:31 - Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:54:34 - Là c'est Juliette Armanet, là, Lysam.
00:54:43 - Non, là c'est Zazie.
00:54:44 - Ah, c'est Zazie, là.
00:54:45 - Juliette Armanet, c'est la lauréate de 2022.
00:54:48 - Oui, mais j'ai cru que c'était Juliette Armanet.
00:54:50 Mais c'est bien, c'est Zazie.
00:54:51 Alors, attendez les amis.
00:54:52 Car on va vous demander de voter pour l'album RTL de l'année 2023.
00:54:56 Ça fait combien d'années que ça existe cet album RTL ?
00:54:59 - Plus de 10 ans, mais je vais dire ça sous le contrôle d'Anthony Martin,
00:55:02 chef du service culture, qui est avec nous.
00:55:04 - 18 ans.
00:55:05 - Ça fait 18 ans.
00:55:06 - Le prix a été créé en 2006, c'était la première cérémonie.
00:55:08 Et on avait remis le prix de l'album RTL de l'année cette année-là à Laurent Woulzy.
00:55:12 - À Laurent Woulzy.
00:55:13 - Mais moi j'aime tellement la chanson française.
00:55:15 Et attention, je peux être fou furieux.
00:55:17 C'est pas parce que j'ai 59 ans que je vais choisir un classique
00:55:21 comme je regarde la liste Patrick Bruel ou Louis Zata qui ressort un album.
00:55:25 Je peux très bien aller sur des petits jeunes, Pierre Demers, Zaoud Sagazan.
00:55:31 Voilà, attention, Oshie, je suis fou.
00:55:33 Je suis fou, Lisa Marie.
00:55:35 Bon, sérieux, qu'est-ce qu'on fait ?
00:55:37 On fait un petit rappel pour ceux qui nous écoutent ?
00:55:39 Parce qu'ils ne connaissent pas forcément les 12 albums qui sont en lice.
00:55:42 - Les auditeurs sont fidèles, ils savent maintenant que chaque année,
00:55:45 les votes démarrent dans cette période-là de l'automne.
00:55:49 Donc on peut voter, à partir de ce matin, sur le site, sur l'appli RTL.
00:55:53 On vote une fois par jour pour son album préféré.
00:55:55 C'est très simple, il suffit d'aller sur le site ou d'ouvrir l'appli.
00:55:57 Et vous verrez en page d'accueil "Album RTL de l'année".
00:56:00 Vous cliquez dessus et c'est très simple, en moins de deux minutes,
00:56:02 vous pouvez voter pour un des 12 albums sélectionnés par les équipes artistiques d'RTL.
00:56:07 - Bon, maintenant, Anthony, vous allez vous reposer.
00:56:09 Je vais faire votre boulot pendant une minute.
00:56:10 Vous respirez, c'est bon, tout va bien.
00:56:12 Mesdames, messieurs, imaginez que je sois moi aussi le chef du service culture d'RTL.
00:56:17 Premier album que nous soumettons à votre sagacité,
00:56:20 nouvel album de Louis Attaque, "Planète Terre".
00:56:23 - Vous entendez-vous bien, cet album ?
00:56:31 - Ben oui, puis il est attachant, parce que ça marque les retrouvailles de Louis Attaque,
00:56:35 qui est définitivement un groupe que le public aime.
00:56:38 Deuxième proposition, c'est un classique, mesdames, messieurs, un indémodable.
00:56:42 Écoutez donc.
00:56:44 Et à toi, et à moi, et à nous deux dans ce monde-là.
00:56:49 Patrick Brouel.
00:56:51 35 ans de chansons, une longévité exemplaire, un rythme exemplaire.
00:56:55 C'est-à-dire qu'il sort un album tous les 4-5 ans,
00:56:57 et le public est là, et ne parlons pas de ses tournées.
00:56:59 Il remplit encore les salles, c'est un guichet fermé partout.
00:57:02 Patrick Brouel, troisième proposition.
00:57:04 Comment c'est chez toi, mon frère ?
00:57:08 Pas si différent, mon frère.
00:57:13 Claudio Capeo.
00:57:15 "Rose des vents", c'est le titre de son album.
00:57:17 Lui, c'est un des plus gros vendeurs de disques actuellement sur le marché en France.
00:57:21 Claudio Capeo, c'est du 300 000 vendus à chaque fois, si ce n'est plus.
00:57:24 Et dans les maisons de disques, quand on en vend 50 000, on boit du champagne pendant une semaine.
00:57:28 C'est vraiment un gros vendeur de disques, Claudio Capeo.
00:57:30 Les gens l'adorent, il a un vrai capital sympathie.
00:57:32 Il a une voix reconnaissable immédiatement, donc ça marche très bien pour lui en ce moment.
00:57:36 Quatrième proposition.
00:57:39 Je suis noire, blanche, je suis de la couleur.
00:57:43 De l'espoir et de l'enchanté.
00:57:46 C'est Zazie.
00:57:47 J'ai l'impression de l'avoir entendue dix fois, c'est-à-dire que c'est toujours du Zazie.
00:57:50 C'est Zazie, mais moi je l'appelle la patronne.
00:57:52 Parce qu'en fait, on se rendra compte plus tard le nombre de portes qu'elle a ouvertes dans les textes,
00:57:57 sur le féminisme, même musicalement, avec de l'électro qui rentre dans la pop, dans la musique populaire.
00:58:02 Elle a une place incroyable, Zazie, et je suis très content qu'elle soit là cette année dans la sélection.
00:58:07 Cinquième proposition pour l'album RTL de l'année.
00:58:09 C'est Luan, moi c'est ma chouchoute.
00:58:19 J'ai voté pour Luan, j'adore.
00:58:21 Vous aimez Luan ou vous aimez cet album ?
00:58:24 J'adore cet album. J'aime beaucoup Luan, mais cet album particulièrement.
00:58:27 L'album Sentiment de Luan.
00:58:28 Luan figure déjà au palmarès du prix de l'album RTL de l'année.
00:58:33 On lui avait remis le trophée pour un de ses albums il y a quelques années.
00:58:36 Elle était venue dans le grand studio nous présenter les chansons de cet album qui avait été élu album RTL de l'année.
00:58:41 Elle est peut-être le plus branché de la sélection.
00:58:44 Elle est adorée, vraiment, des gens qui sont...
00:58:47 Pierre Demers, c'est une comète lui. Il est arrivé dans le paysage.
00:59:03 C'est un ovni. Il est arrivé rapidement et il s'est imposé très rapidement grâce à cette chanson
00:59:08 qui au début a été lancée comme ça en radio et dans son disque, mais qui n'a pas vraiment fait effet.
00:59:13 Mais la communauté s'en est emparée sur TikTok.
00:59:16 Et c'est comme ça qu'il est devenu une star et que cet album et que cette chanson est devenue un phénomène.
00:59:22 Un jour je marierai un ange. Voilà pourquoi il est en sélection avec son album "Regarde-moi".
00:59:26 Il faut le voir sur scène aussi parce qu'il fait partie de ces jeunes, de la jeune génération, qui sont incroyables sur scène.
00:59:31 Il a une présence, une folie.
00:59:33 Il est belge lui, non ?
00:59:34 Oui, il est belge. Une folie incroyable. Il faut le voir sur scène. Il est formidable, Pierre Demers.
00:59:37 Une voix que vous connaissez, 7e proposition.
00:59:39 Christophe Maé, "C'est drôle la vie", album qui est sorti également en 2023.
00:59:56 Alors que c'est du bon, Christophe Maé ?
00:59:58 Oui, quand on aime Christophe Maé, c'est une valeur sûre.
01:00:01 C'est vraiment un artiste attachant parce qu'il est en liberté.
01:00:03 Il fait de la musique dans son coin. Il habite en Provence.
01:00:06 Il essaie d'aménager son studio. Il boutique ses petites affaires comme un artisan.
01:00:10 Et les gens se le suivent. Ils sont toujours là. Ils sont au rendez-vous, aussi bien sur les albums que dans les salles.
01:00:15 Bon, mesdames, messieurs, on marque une petite pause parce qu'après il y a mon choix.
01:00:20 Pour l'instant, vous avez écouté "Coin 4 et 3 7". Il en reste 5.
01:00:25 Il en reste 5. Ça fera les 12 propositions. Surtout, soyez là parce que la suite arrive. À tout de suite.
01:00:30 Bon, on est avec Franck, là. On dit bonjour à Franck. Bonjour, Franck.
01:00:48 Bonjour, Eric. Bonjour, les Amaris. Bonjour, les auditeurs.
01:00:51 Bonjour, Franck.
01:00:52 J'ai voté pour l'album RTL de l'année 2023. Ça ne rigole pas, là.
01:00:55 On n'est pas dans l'actualité. On est dans quelque chose de plus puissant, de plus fort, de plus "chut", le souffle, la vague.
01:01:01 C'est la chanson française. Et là, ça ne rigole pas. C'est le thème le plus important pour moi, dans mon cœur, dans mon territoire intime.
01:01:07 Et je ne rigole pas.
01:01:08 Alors, on a écouté... Il y en a 12. On en a déjà écouté 7, très vite fait. Je termine les 5 qui manquent.
01:01:14 Alors, il y a ce nouveau talent, pas très connu, mais j'ai vu que Laurent Delahousse, dans son "20 heures de France 2", l'a reçu récemment.
01:01:21 C'est une jeune femme qui s'appelle Zao, de Saint-Gazan. On écoute.
01:01:25 Au-dessus des nuages, et moi si j'étais un oiseau, j'irais danser sous l'oiseau.
01:01:32 C'est bien, ce musique.
01:01:33 Il faut vraiment aller la découvrir, si vous ne la connaissez pas encore.
01:01:35 Elle a 23 ans. Elle est auteur, compositeur, interprète, née à Saint-Nazaire, dans une famille d'artistes.
01:01:39 Elle est branchée, elle est barrée. Elle a un univers à elle, mais c'est absolument envoûtant.
01:01:44 Autre proposition, Étienne Dao qui vient de sortir un album.
01:01:48 C'est un vrai talent.
01:01:49 Tirer la nuit sur les étoiles, moi je suis un dingue de Dao. C'est du bon Dao, ça.
01:02:00 Je ne vais pas vous présenter Dao. C'est formidable, cette créativité, cette constance dans la qualité.
01:02:06 C'est ce qui fait la classe, c'est la classe Dao.
01:02:08 Hoshi, une artiste dont on parle beaucoup, jeune artiste.
01:02:11 Je chante à ma rignard, je vais mieux, j'ai 21 ans.
01:02:14 A la fin des concerts, le public m'attend.
01:02:17 Mais quand je rentre en taxi, où sont passés mes amis d'avant ?
01:02:20 J'ai dû faire un vrai album.
01:02:22 Elle a un vrai succès, Hoshi, et surtout un univers à elle.
01:02:26 Elle incarne quelque chose.
01:02:28 On écoute Calogéro.
01:02:29 Est-ce qu'on peut changer le destin des gens qui s'aiment bien ?
01:02:36 Il semblerait même si on fait de notre mieux.
01:02:41 Un sacré mélodiste, un des plus talentueux de sa génération.
01:02:44 Il a déjà gagné deux fois le prix de l'album RTL de l'année au cours de sa carrière.
01:02:48 Une chanson qui s'appelle "Amour".
01:02:50 C'est l'album qui s'appelle "Amour".
01:02:53 Et puis pour finir, cette sélection, l'album RTL de l'année, 12ème, Pascal Obispo.
01:03:00 De n'avoir su avant, être heureux simplement.
01:03:04 Un classique.
01:03:05 C'est un vrai retour pour Pascal Obispo.
01:03:08 Il a boudé les maisons de disques pendant quelques temps.
01:03:10 Et puis là, il revient avec un album qui marche,
01:03:12 avec les 10 commandements qui vont remonter sur scène.
01:03:15 Une tournée triomphale.
01:03:16 Franck de Nice !
01:03:18 Franck, mon cher Franck !
01:03:20 Vous allez voter pour quel artiste ?
01:03:23 J'ai entendu qu'on pouvait voter sur l'antenne de RTL.
01:03:27 Moi j'ai fait, j'ai voté Calogéro.
01:03:29 Pourquoi Calogéro ?
01:03:30 Parce que moi je l'ai vu depuis qu'il était en première partie de la vie.
01:03:33 Avec Zazie.
01:03:34 Et donc de toute façon, il écrit pour Zazie.
01:03:36 Dans son album, il a fait un duo avec Gaëtan Roussel.
01:03:38 Gaëtan Roussel, c'est aussi dans l'album à choisir.
01:03:41 Il a écrit pour Obispo.
01:03:42 Donc moi, je suis fan, à côté de Calogéro.
01:03:45 J'aime la puissance aux françaises comme vous Eric.
01:03:47 J'aime les nouveaux artistes aussi également.
01:03:49 Si vous pouviez écouter Alex LeBail, un petit jeune qui est en train de monter.
01:03:53 C'est bien ça Alex LeBail ?
01:03:55 On va l'écouter.
01:03:56 Alex plus loin, elle plus loin, Bail.
01:03:59 Bon, attendez, attendez, attendez.
01:04:00 Franck, vous habitez où Franck ?
01:04:02 Moi j'habite à Nice.
01:04:03 J'ai un truc à vous proposer.
01:04:04 Est-ce que vous voulez venir à RTL ?
01:04:05 Je vous paie le billet de train, vous venez à RTL au studio.
01:04:08 On se fait cette semaine ou la semaine prochaine, quand vous êtes libre,
01:04:11 avec Anthony Morel, avec Lisa Marie,
01:04:13 on se fait une heure sur vraiment la grande chanson française.
01:04:17 Depuis Jacques Brel, enfin française, francophone,
01:04:19 depuis Jacques Brel Brassens jusqu'à aujourd'hui,
01:04:21 Les Grands Enfants.
01:04:22 Vous êtes d'accord ?
01:04:23 Et bien on se fait ça et puis je vais vous faire découvrir Alex LeBail avec plaisir.
01:04:27 Génial.
01:04:28 Mais sérieux Eric, c'est pour moi.
01:04:29 Super, formidable.
01:04:30 Parole d'honneur, c'est réglé.
01:04:31 On va parler musique avec Franck.
01:04:32 Formidable.
01:04:33 Alors vous plaisantez ?
01:04:34 Moi ça va être le moment, le plus beau moment de ma semaine.
01:04:37 Ça va faire plaisir aux auditeurs, j'en suis sûre.
01:04:39 En attendant, on va parler crime.
01:04:40 Voilà, il ne parle pas de musique, il ne parle que de crime.
01:04:43 Jean-Alphonse Richard.
01:04:44 Pas du tout la même musique, mais donc tout de suite,
01:04:46 dans l'heure du crime, c'est la dernière nuit du numéro 10
01:04:49 "De quoi est mort Diego Maradona ?"
01:04:51 On vous dit tout.
01:04:52 Merci les amis, à demain dès midi.
01:04:56 RTL
01:04:58 Bonjour, c'est Ophélie Meunier.
01:05:00 Le journal inattendu sur RTL.
01:05:02 Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une heure en direct sur RTL à 12h30
01:05:06 pour le journal inattendu.
01:05:07 Les informations du jour avec les reportages éclairants de la rédaction
01:05:11 et un invité qui nous livre son regard sur l'actualité.
01:05:14 Le journal inattendu, c'est tous les samedis en direct à 12h30 sur RTL.
01:05:18 Vous avez manqué une émission ?
01:05:19 Retrouvez-la sur RTL.fr et l'application RTL.

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