Regardez Les auditeurs ont la parole du 21 décembre 2023 avec Eric Brunet.
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00:00:02 [Musique]
00:00:06 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:00:11 Les amis, le président Emmanuel Macron a pris la défense de Gérard Depardieu hier dans l'émission "C'est à vous" à la télévision.
00:00:19 Julie est avec nous de Limoges, me semble-t-il.
00:00:22 Julie a fait le 3210. Qu'est-ce que vous en pensez, Julie ?
00:00:26 Bonjour RTL, bonjour les auditeurs. Écoutez, concernant les propos d'Emmanuel Macron, je suis écœurée, je suis révoltée.
00:00:33 J'ai vraiment, excusez-moi l'expression, à cette heure, j'ai vraiment envie de vomir.
00:00:37 Une chasse à l'homme.
00:00:39 Concernant Gérard Depardieu, nous sommes, là encore, excusez-moi l'image et l'expression, mais j'ai l'impression qu'on est dans un film, on est sur les planches au théâtre.
00:00:48 Avant d'être un acteur, Depardieu, c'est d'abord un homme.
00:00:51 Il se révèle un ogre, c'est un monstre, il se croit surpuissant, il se croit inatteignable.
00:00:58 Eh bien Julie, Julie, vous savez quoi ? Vous restez avec nous, j'ai entendu votre opinion, on va la développer dans un instant et j'écouterai vos arguments.
00:01:06 Merci d'avoir appelé, vous continuez, vous nous appelez au 3210 sur RTL, mais à 13h01, c'est l'heure du rappel des titres. Rebonjour Agnès Bonfillon.
00:01:14 Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:01:16 Droit dans ses bottes, Emmanuel Macron a assumé et défendu la loi immigration devant 3 millions de téléspectateurs hier dans un entretien sur France 5.
00:01:25 Entretien dans lequel, votre auditrice en parlait à l'instant, Eric, il a également dénoncé une chasse à l'homme contre Gérard Depardieu.
00:01:32 La Légion est en ordre, la Légion d'honneur est en ordre et n'est pas là pour faire la morale, a déclaré Emmanuel Macron.
00:01:39 La Cour de justice de l'Union Européenne envoie l'UEFA et la FIFA dans les cordes pour les juges.
00:01:46 Les compétitions concurrentes ne sont pas contraires aux droits européens, ce qui ouvre la porte à d'autres coupes,
00:01:53 notamment la Super League que souhaitent plusieurs clubs, notamment le Real Madrid et le FC Barcelone.
00:02:00 Les transports en commun seront désormais gratuits à Montpellier dans sa métropole.
00:02:04 Dès 19h ce soir, 500 000 habitants sont concernés. C'est l'une des plus grandes villes européennes à mettre en place cette mesure.
00:02:12 La météo, claire de l'orme, un temps gris, mais c'est plutôt doux pour la saison.
00:02:18 Ah oui, même très doux, 2 à 7 degrés au-dessus des normales en fonction des régions.
00:02:22 Là, on est carrément digne d'un mois d'octobre ou d'un mois de mars. On aura cet après-midi 12 degrés à Lille, comme à Paris,
00:02:27 11 degrés à Nevers, 10 degrés à Mulhouse, 12 degrés à Limoges, 14 degrés à Biarritz et jusqu'à entre 15 et 17 degrés pour la Méditerranée,
00:02:36 comme 16 degrés à Perpignan, Anchorage et Axio. Le ciel est très gris avec encore des pluies qui vont circuler de la région midi-pérennée
00:02:43 en remontant vers les régions de l'Est et du Nord. Ce seront des pluies faibles, mais qui seront un peu plus continuantes vers la région du Nord.
00:02:48 Et surtout le vent qui va se renforcer jusqu'à 80 km/h à l'intérieur des terres.
00:02:52 Ce sera un peu plus calme sur le quart Nord-Ouest, du Nord de la Nouvelle-Aquitaine vers la Normandie, mais tout aussi gris.
00:02:58 On aura également du vent le long des côtes, mais là où le vent va vraiment souffler très fort, ce sera une fois de plus en Méditerranée.
00:03:03 On attend des pointes jusqu'à 100 voire 110 km/h, donc des vents tempétueux en Méditerranée, mais à la faveur d'un ciel beaucoup plus dégagé.
00:03:10 - Et demain, Claire ? - De la pluie, du vent, encore des nuages. C'est un temps qui ne va pas vraiment évoluer.
00:03:16 La Méditerranée reste toujours dégagée, mais avec encore beaucoup de vent. Quant au reste, on aura toujours des pluies assez fréquentes du Sud-Ouest en remontant vers les départements du Nord et de l'Est.
00:03:26 Et ce sera quand même beaucoup plus calme. On pourrait même espérer un peu plus de soleil en fin de journée, dans l'après-midi vers le quart Nord-Ouest, que ce soit vers la Normandie ou les Pays de la Loire.
00:03:34 - Merci beaucoup, Claire. - Merci, Claire Delorme.
00:03:37 Et on vous retrouve Agnès Bonfillon, si vous avez terminé vos courses de Noël demain matin, on vous retrouve ici vers midi.
00:03:42 - Vous serez là. - J'ai le choix ? - Essayez de passer vers midi, passez une tête dans le studio.
00:03:47 Merci, Agnès. Bonjour, Lisa-Marie Marques. - Bonjour, Eric. Bonjour à tous.
00:03:53 - Avons-nous reçu des bons messages, des messages de qualité sur le répondeur des auditeurs en la parole ?
00:03:58 - Oui, un message de Stéphane. Suite à notre sujet hier autour des accents et des expressions de nos régions, Stéphane a souhaité réagir, mais aussi poser une question à laquelle nous n'avons pas répondu. Écoutez.
00:04:09 - Bonjour à toute l'équipe. Je voulais réagir par rapport au sujet d'hier sur les différents accents de nos régions, mais toujours ce groupe pour une interrogation.
00:04:16 On dit comment ? Chocolatine ou pain au chocolat ? Amis du Nord, amis du Sud, à vous de trancher.
00:04:21 Et de souhaiter par la même occasion à toute votre équipe et auditeurs, égouberrion, un joyeux Noël en Basque.
00:04:27 - Et c'est chocolatine, bien sûr, Stéphane, parole de Toulousaine. Dans le répondeur également, des messages sur la gratuité des transports à Montpellier.
00:04:35 Ça commence ce soir à 19h. C'est déjà le cas à New-York. Vous en parliez, Éric, avec Agnès Bonfillon un peu plus tôt.
00:04:42 Pour Caroline, qui habite justement à New-York, le bilan est plutôt mitigé. Écoutez.
00:04:47 - Bonjour Caroline de New-York, dans les Deux-Sèvres. Alors nous, les bus sont gratuits depuis quelques années, enfin payés par les entreprises.
00:04:55 Et c'est une catastrophe. Dégradation du service, lignes supprimées, moins de cadence sur les lignes restantes.
00:05:01 L'idée est très bonne quand l'organisation est top comme à Dunkerque, sinon au secours. Bon courage, au Montpellier-Rhin.
00:05:08 - Au secours et bon courage, merci Caroline pour ce message. Et on vous pose la question, est-ce que la gratuité des transports devrait être élargie ?
00:05:17 Vous êtes pour le moment 48% à répondre oui sur l'application RTL. Et vous nous appelez au 3210, on en parle avec vous, dans les auditeurs, on la parole.
00:05:26 Et puisqu'on parle des transports, Éric, je voudrais vous faire écouter un message reçu ce matin, un message de Marie-Ève, qui souhaite nous raconter sa mésaventure à l'aéroport de Roissy, hier.
00:05:36 - Bonjour Éric et toute l'équipe, je suis Marie-Ève, je vous contacte d'Alsace. Et je souhaite vous partager aujourd'hui mon expérience assez extraordinaire à l'aéroport de Charles-de-Gaulière.
00:05:47 On est parti très tôt de Troyes, on a d'abord commencé par l'annulation d'un de nos TER, sans être prévenus par la SNCF bien évidemment.
00:05:54 On est quand même arrivé à l'aéroport et là on a été face à une désorganisation totale.
00:05:59 On a été des centaines de familles bloquées pour passer au contrôle d'identité. Bien évidemment, il n'y avait que trois guichets d'ouvert.
00:06:06 Donc moi sur mon vol, 28 personnes n'ont pas réussi à arriver à temps et ont loupé leur avion.
00:06:11 Donc voilà, je voulais simplement vous faire part de cette expérience et je vous assure que les JO 2024, ça va être un enfer.
00:06:18 Merci pour votre écoute en tout cas, merci pour votre émission. J'en profite pour vous souhaiter un très joyeux Noël, de très belles fêtes de fin d'année.
00:06:24 Et ça promet !
00:06:26 Mais moi je souscris à 100%.
00:06:28 Et puis là elle raconte, c'est factuel, elle raconte ce qui se lui est arrivé.
00:06:31 Ce genre de choses arrive trop fréquemment en France et quand on voyage un peu, on se rend compte que ça arrive partout, mais moins chez les autres.
00:06:37 Moins chez les autres. Joyeux Noël Marie-Ève et à votre petite Gabriela et merci pour votre message.
00:06:42 Enfin, un message d'Éric qui a regardé l'interview d'Emmanuel Macron hier et il est très remonté. Écoutez.
00:06:48 Oui bonjour Éric, 63 ans de Haute-Savoie. Comme d'habitude, il n'y en a rien qui est ressorti.
00:06:54 C'est encore moi, je, moi, je, moi, je. Toujours tout pour lui. C'est lui qui a tout fait, c'est lui qui a tout vu, c'est lui qui a tout compris.
00:07:03 Alors que les décisions de ce monsieur sont incompréhensibles pour la plupart des Français. Voilà. Merci, bonne journée, au revoir.
00:07:09 Et merci Éric pour ce message. On en parle tout de suite avec vous de cette interview de deux heures du président de la République
00:07:15 durant laquelle il a évoqué le cas de Gérard Depardieu, ce disant grand admirateur de l'acteur, un soutien qui provoque la colère.
00:07:23 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:07:27 Éric Brunet.
00:07:29 Oui, on est avec Julie là, Julie qui nous appelle de Limoges. Julie, vous êtes-vous scandalisée par les mots du président de la République sur le cas Depardieu ?
00:07:40 C'est ce que vous me disiez.
00:07:41 Ah mais complètement. Je suis écoeurée, révoltée. Les propos d'Emmanuel Macron salissent, salissent les femmes.
00:07:50 Ils ne les respectent pas, ils les insultent, ils les insultent. Et lorsqu'il parle de la Légion d'honneur,
00:07:54 excusez-moi mais Légion d'honneur, dans cette expression il y a honneur. Et je me demande où est l'honneur ici ?
00:08:02 Je crois qu'elle est juste décernée pour des mérites éminents avec une conduite irréprochable.
00:08:08 Et je pense que Gérard Depardieu est loin d'avoir une conduite irréprochable.
00:08:12 Je crois que ce président est dans le déni le plus total. Il est en mode "Circulez, il n'y a rien à voir" ou "Passe-moi le sel".
00:08:19 On est à table, je pense que ça va bien. Je suis choquée, je suis vraiment choquée de ses propos.
00:08:24 Et je me pose la question, mais si sa femme, Brigitte Macron, avait essuyé de tels propos,
00:08:30 quelle aurait été la réponse du président de la République aujourd'hui ?
00:08:34 Parce qu'il y a deux choses là où c'est intéressant, ce que vous dites, c'est qu'il y a deux choses.
00:08:38 Il y a la vulgarité, grossièreté scandaleuse à l'endroit des femmes, c'est le premier dossier Depardieu.
00:08:44 Et un deuxième dossier, ce sont les plaintes. Une nouvelle plainte venant d'Espagne a été déposée.
00:08:50 Bon, après tout, présomption d'innocence, on connaît la suite.
00:08:54 Mais je suis d'accord avec vous, même si Emmanuel Macron avait vraiment et sincèrement voulu soutenir Gérard Depardieu,
00:09:02 en tant que président de la République, dans ce contexte-là, il aurait dû le faire avec un peu plus de nuances.
00:09:07 Il aurait pu dire "Gérard Depardieu est un immense acteur, qui a servi les intérêts du cinéma français à travers le monde,
00:09:14 mais, mais, les affaires actuelles dans lesquelles il se trouve méritent que la justice passe, et nous saurons si, etc."
00:09:23 Il aurait, à tout le moins, au minimum, au minimum, dû faire ça, Julie. Je suis assez d'accord avec vous.
00:09:29 On va prendre Dominique, ne bougez pas Julie, vous allez avoir le micro encore.
00:09:33 Dominique est à Lyon, je crois. Bonjour Dominique.
00:09:37 - Oui, bonjour à tous. - Vous êtes avocat, je crois.
00:09:40 - Oui, tout à fait. - L'avocat Dominique a envie de défendre le chef de l'État sur cette affaire Depardieu ?
00:09:46 - Oui, de toute façon, il n'est pas jugé, Emmanuel Macron, mais en tout état de cause, je pense qu'il était un peu au-dessus de la mêlée.
00:09:54 Vous savez, on est dans une société où on se précipite pour juger les gens.
00:09:59 En général, on lèche, on lâche, et après on lynche.
00:10:03 Et là, en ce moment, on est dans le lynchage vis-à-vis de Gérard Depardieu,
00:10:07 et c'est le rôle d'un chef de l'État que de dire "Attendez, pour les affaires judiciaires, on verra ce qu'il en ressortira,
00:10:13 mais en tout état de cause, qu'on ne se précipite pas tête baissée à supprimer la statue de Depardieu du musée grévien,
00:10:22 à lui refuser sa Légion d'honneur, à le défaire de la citoyenneté d'honneur d'une ville, etc.
00:10:31 Je trouve que ça fait un peu too much, et le président, en ce sens-là, a eu raison de dire "Ecoutez, calmons-nous,
00:10:38 attendons de voir ce qu'il en ressortira."
00:10:41 C'est tout à fait normal de ce côté-là.
00:10:43 - Donc vous trouvez que, par exemple, déprogrammer, comme l'a fait je crois France Télévisions,
00:10:49 les films avec Depardieu, de la diffusion, vous trouvez que c'est scandaleux ça ?
00:10:54 - C'est un peu too much. Gérard Depardieu, on sait comment il est, il y a déjà quelques années,
00:11:00 il s'était illustré défavorablement dans un avion, il avait trop bu, il avait fait pipi sur l'allée centrale,
00:11:06 enfin, à plusieurs occasions, Gérard Depardieu a montré qu'il pouvait déraper, mais de la vie, on le bannit totalement.
00:11:16 - Et puis c'est pour me dire "Il avait trop bu, il a essayé de violer une femme" ? Je suis désolé.
00:11:21 - Non, c'est pas ça. C'est pas ce que je vous dis.
00:11:23 Déjà, personne ne dit qu'on ne doit pas aujourd'hui l'accuser d'avoir violé qui que ce soit,
00:11:29 on attend que la justice fasse.
00:11:31 Donc là-dessus, on ne peut pas juger à l'emporte-pièce.
00:11:34 Rappelez-vous, Richard Berry qui a été accusé par sa propre fille, aujourd'hui, ça débouchait sur rien.
00:11:41 Donc effectivement, soyons très prudents. Ce que je dis c'est "soyons très prudents".
00:11:45 Et alors, le fait de vouloir déboulonner les statuts, de vouloir le rayer totalement de la vie publique,
00:11:51 avant même d'avoir tous les éléments en main, je trouve que c'est vraiment se précipiter.
00:11:56 Pourquoi faire ça ? Quel intérêt on a à faire ça ?
00:12:00 Gérard Depardieu, il ne va pas aller être exilé sur une île déserte,
00:12:04 et on ne va pas rayer le nom de Depardieu de tous les films, de tout ce qu'il a fait, de Wikipédia, etc.,
00:12:10 en disant "Ce type n'est plus bon qu'à jeter au chien".
00:12:13 Vous savez, du podium à la poubelle, il n'y a qu'un pas, et il faudrait faire attention avant de passer ce pas.
00:12:18 Je vais vous mettre avec Julie dans une poignée de secondes.
00:12:21 Je voudrais voir un petit peu ses arguments, et ce que vous lui répondrez dans un instant.
00:12:25 Julie et Dominique Cavoca, à Lyon, tout de suite.
00:12:29 Jusqu'à 14h30, Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:12:35 13h-14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:12:43 Nous parlons du cas Gérard Depardieu, défendu becs et ongles hier par le chef de l'État,
00:12:50 dans son intervention à la télévision dans "C'est à vous".
00:12:54 Gérard Depardieu, qui est visé par deux plaintes pour viol et agression sexuelle, interviewé à ce sujet.
00:13:01 Au sujet de retirer la Légion d'honneur, le président s'est opposé à cette décision.
00:13:06 La Légion d'honneur est un ordre, dont je suis en effet le grand maître, qui n'est pas là pour faire la morale.
00:13:10 Ce n'est pas sur la base d'un reportage qu'on enlève la Légion d'honneur à un artiste.
00:13:14 La question, c'est est-ce que je vais commencer à retirer la Légion d'honneur à des artistes ou des responsables
00:13:20 quand ils disent des choses qui me choquent ? La réponse est non.
00:13:23 La ministre de la Culture, Rima Abdoulmalak, avait pourtant annoncé qu'une procédure disciplinaire
00:13:28 serait engagée par la grande chancellerie de la Légion d'honneur à l'encontre de Gérard Depardieu
00:13:34 et que les propos de l'acteur, rapportés par le magazine Complément d'enquête, faisaient "honte à la France".
00:13:39 Ce sont ces mots. Le président de la République a désavoué sa ministre de la Culture,
00:13:43 estimant qu'elle s'est trop avancée. Il ajoute au sujet de l'acteur.
00:13:47 Moi, je suis un grand admirateur de Gérard Depardieu.
00:13:50 C'est un immense acteur. Il a servi les plus beaux textes.
00:13:53 Et je le dis en tant que président de la République, mais aussi en tant que citoyen, il rend fier à la France.
00:13:57 Il a aussi déclaré "fustiger les chasses à l'homme" tout en s'estimant inattaquable
00:14:02 en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
00:14:06 Très intéressant. Julie nous a appelé de Limoges. Elle est scandalisée.
00:14:11 Dominique, qui est avocat, nous a appelé de Lyon. Il dit "tout ça est excessif".
00:14:18 Il faut laisser du temps au temps, ne pas surréagir tout de suite.
00:14:22 Sur le volet judiciaire, attendre la justice, mais pour l'instant, il y a présomption d'innocence.
00:14:26 Voilà un peu les deux positions qui sont défendues par nos deux auditeurs.
00:14:32 Julie, est-ce que vous êtes scandalisée ou agacée, en tout cas par ce que dit notre éditeur Dominique ?
00:14:39 Écoutez, je veux bien entendre la présomption d'innocence,
00:14:43 mais je trouve que le reportage sur France 2, c'est déjà beaucoup trop fin.
00:14:50 Le complément d'enquête ?
00:14:54 Le complément d'enquête, tout à fait. C'est déjà beaucoup trop.
00:14:58 C'est vraiment quelqu'un qui ne respecte pas les femmes.
00:15:02 Je ne sais pas quelle serait la position de cet avocat, de cette personne qui est homme,
00:15:07 si cette personne avait été une femme.
00:15:09 Parce qu'une fois de plus, on a l'impression que les femmes sont des menteuses, qu'elles ne disent pas la vérité.
00:15:14 Et ça, ça me révolte.
00:15:16 Ça me révolte d'autant plus que moi j'ai été violentée.
00:15:23 Alors évidemment, pas par Gérard Depardieu, je tiens quand même à le préciser,
00:15:26 j'ai été violentée. Et jamais la personne qui m'a violentée n'a été condamnée.
00:15:32 Donc ça me révolte encore plus et ça fait écho chez moi, dans ma situation personnelle.
00:15:39 Je trouve Julie, vraiment je le redis, je suis toujours mesuré,
00:15:45 je suis un peu d'accord avec Dominique et beaucoup d'accord avec vous.
00:15:49 D'accord avec Dominique quand il dit qu'il faut laisser du temps au temps,
00:15:52 pas d'emballement, la vérité judiciaire passera, etc.
00:15:55 Et je suis aussi très d'accord avec vous Julie, pardon pour ce "en même temps".
00:16:00 Parce que comment le chef de l'État, dans le contexte actuel,
00:16:04 peut prendre une position aussi dure, aussi univoque, sans aucune nuance ?
00:16:12 On peut dire Depardieu est un immense acteur, on peut le dire,
00:16:16 mais on pondère son discours en disant "mais dans le contexte actuel,
00:16:21 il a été c'est vrai, un délicat, c'est le moins qu'on puisse dire,
00:16:24 dans ce documentaire complément d'enquête,
00:16:28 car ailleurs il y a des affaires judiciaires,
00:16:31 et j'attends le dénouement judiciaire de ces affaires,
00:16:34 car c'est très important pour les femmes".
00:16:37 - Qu'est-ce que Dominique a à répondre à Julie ?
00:16:39 - C'était le moment de faire du "en même temps" pour Macron,
00:16:42 de dire "oui c'est un grand acteur, après tout, il faut qu'il le dise,
00:16:45 parce que très bien, on ne va pas le déboulonner tout de suite,
00:16:48 on peut comprendre ça, c'est le rayonnement de la France dans le monde,
00:16:52 Depardieu depuis le dernier métro, etc."
00:16:55 - Ok, ok, mais derrière, il nuance quand même, Dominique, vous êtes d'accord ou pas ?
00:17:01 - Je n'ai pas pensé qu'il n'était pas nuancé,
00:17:04 il a tout à fait le droit de dire ce qu'il a à dire,
00:17:07 ce n'est pas pour autant qu'il méprise la cause des femmes,
00:17:10 mais vous ne demandez pas à un président de la République
00:17:12 de se prononcer sur un simple reportage,
00:17:15 dont on ne sait pas comment il a été tourné, dans quelles circonstances, etc.
00:17:19 Donc effectivement, le président de la République a eu raison de dire
00:17:22 "Mais moi, on ne me demande pas de prendre une position tranchée
00:17:27 en voyant simplement un reportage à la télé,
00:17:30 j'ai besoin de tous les éléments pour ça."
00:17:32 Donc effectivement, après ça, il appartient à Depardieu de s'expliquer
00:17:36 sur les circonstances dans lesquelles il a tenu les propos
00:17:40 qui ont été entendus dans ce reportage,
00:17:42 je pense que celui qui doit prendre position, ce n'est pas Emmanuel Macron,
00:17:46 c'est Gérard Depardieu lui-même, qu'il s'explique,
00:17:49 et une fois que ce sera expliqué, on pourra, les uns et les autres,
00:17:53 se faire notre opinion.
00:17:54 Cela dit, sur l'affaire de la Légion d'honneur,
00:17:56 qui est une affaire très différente,
00:17:58 c'est un autre débat, Vladimir Poutine, qui a fait bout de chat,
00:18:03 qui a fait tirer des missiles sur des crèches et des écoles,
00:18:07 a toujours sa Légion d'honneur, comme des chefs d'État africains
00:18:11 qui ne sont pas vraiment des démocrates,
00:18:13 et qui ont parfois les mains tachées de sang.
00:18:15 Donc la Légion d'honneur, c'est un autre sujet.
00:18:18 - Bien, Julie, Dominique, c'était intéressant, vous restez avec nous.
00:18:22 Dans un instant, Jean-Michel, André, Josiane.
00:18:25 À tout de suite, les amis.
00:18:27 - Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
00:18:31 ou appelez-nous au 3210.
00:18:33 - Éric Brunet.
00:18:35 - Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:18:38 - Victor Stendhal, les messages que nous avons reçus.
00:18:41 - Bonjour Éric, bonjour à tous.
00:18:42 On commence avec Laurent à Avalon, le même cirque et distribution
00:18:46 que Harry Habitant lorsqu'il a été relaxé par la justice.
00:18:49 Mais les médias n'en parlent pas autant lorsqu'on lui reprochait
00:18:51 de ses soi-disant faits.
00:18:52 Oscar Villiers sous graise.
00:18:54 Pensons à l'affaire Rochebin et Harry Habitant, encore une fois,
00:18:57 qui ont été plus que salis.
00:18:58 Et on termine avec Daniel à Romorantin.
00:19:00 Pour Gérard Depardieu, il faut attendre le jugement.
00:19:03 Pas la peine de lyncher publiquement par avance.
00:19:05 Laissons faire la justice.
00:19:06 - Jean-Michel est avec nous.
00:19:08 Bonjour Jean-Michel.
00:19:09 - Oui, bonjour à tous, bonjour aux auditeurs.
00:19:11 Moi, pour une fois, je pense qu'il va négliger très fort
00:19:13 parce que pour une fois, je suis d'accord avec M. Macron.
00:19:15 Je pense qu'il est inutile de lyncher M. Depardieu
00:19:18 ni même M. Poire-Vaudraveur tout de suite
00:19:20 sans que ces messieurs soient passés devant la justice.
00:19:23 On ne connaît absolument rien des circonstances de l'enregistrement.
00:19:26 On entend la voix de M. Depardieu sans voir l'image en superposition.
00:19:30 Donc, pour l'instant, j'ai resté très très prudent.
00:19:33 Et vous ramenez sur la loi de Brandolini
00:19:35 qui fait que pour réhabiliter quelqu'un qui a été sali,
00:19:38 c'est très très compliqué.
00:19:40 - Oui, ça c'est vrai.
00:19:41 Ça c'est en tê...
00:19:42 Julie, il y a beaucoup de gens qui pensent ça, Julie.
00:19:44 Vous voyez, Jean-Michel fait partie de ceux qui trouvent que Macron a eu raison.
00:19:49 - J'irais plus loin.
00:19:51 Aujourd'hui, moi j'ai des amis qui sont des célibataires
00:19:54 ou des fraîchement divorcés
00:19:55 qui n'osent même plus aller draguer en discothèque ou en restauration
00:19:58 parce qu'ils se demandent ce qui va leur tomber sur la tête
00:20:00 et sur qui ils vont tomber.
00:20:01 S'ils tombent sur une féministe ou une poignée de personnes comme ça
00:20:04 qui sont très très aiguisées sur ce genre de choses,
00:20:10 ça va être très très compliqué.
00:20:11 Aujourd'hui, je trouve qu'on est en train de séparer les hommes des femmes
00:20:15 et on n'est plus du tout dans ce qu'était l'amour auparavant, dans tout ça.
00:20:20 On est en train de cliver d'un côté les hommes, d'un côté les femmes.
00:20:24 Je ne suis ni féministe ni machiste,
00:20:27 mais ça devient très très très compliqué.
00:20:29 Même pour embaucher du personnel féminin,
00:20:31 aujourd'hui, c'est certains collègues employeurs
00:20:34 qui font un pas en arrière pour embaucher des femmes
00:20:36 pour les raisons que vous venez de dire.
00:20:38 J'aimerais entendre Julie sur ce que dit Jean-Michel à l'instant.
00:20:42 Écoutez, moi je garde toujours ma position.
00:20:46 Même si évidemment, il faut s'en référer à la justice
00:20:52 par rapport à un jugement et des années qui vont s'écouler
00:20:55 avant que le verdict ne soit rendu.
00:20:57 Parce que même si j'imagine M. Depardieu est déclaré coupable,
00:21:02 il fera appel et peut-être que ça ira jusqu'en cassation.
00:21:05 Enfin ça c'est un autre débat.
00:21:08 Mais je crois que le président Emmanuel Macron
00:21:14 devrait garder son énergie pour gouverner correctement la France
00:21:17 et réduire la dette de la France.
00:21:19 Et avoir de tels propos concernant Gérard Depardieu,
00:21:22 très franchement, je trouve ça totalement déplacé.
00:21:26 Où est la place de la femme, là, dans ce cas-là ?
00:21:29 Je me pose la question.
00:21:32 Je me pose la question.
00:21:34 - Et Jean-Michel a dû poser d'ailleurs.
00:21:36 - Jean-Michel, vous comprenez ce que dit Julie ?
00:21:39 Julie nous expliquait tout à l'heure, bon, elle a été maltraitée, frappée,
00:21:43 et elle trouve qu'après le complément d'enquête,
00:21:47 plus les plaintes déposées, c'était un peu excessif peut-être
00:21:51 de la part d'Emmanuel Macron ?
00:21:53 Jean-Michel ?
00:21:55 - Réhabitant, tout est tombé à plat.
00:21:58 Non, je suis là. Je suis là.
00:22:00 Je vous entends.
00:22:01 - Qu'est-ce que vous disiez ?
00:22:02 - Je disais, pour un réhabitant, vous voyez, tout est tombé à plat.
00:22:05 Et s'il se passe la même chose pour M. Depardieu,
00:22:08 ou même M. Poirot d'Arvor, j'entendais parler d'une fellation forcée.
00:22:12 Avait-il une arme ? Avait-il un couteau ?
00:22:15 Comment a-t-il pu forcer cette femme à lui faire une fellation ?
00:22:18 Il y a des choses que je ne comprends pas, vraiment.
00:22:20 - Josiane est avec nous.
00:22:23 - On prend beaucoup de recul.
00:22:24 - Josiane est avec nous également.
00:22:26 Bonjour Josiane.
00:22:28 - Bonjour monsieur. Merci de me laisser parler.
00:22:33 Moi je suis d'accord avec le président de la République, en tant que président,
00:22:37 mais surtout en tant que citoyen français.
00:22:39 Il a le droit de dire qu'il apprécie Gérard Depardieu,
00:22:45 acteur reconnu dans le monde entier, un charisme.
00:22:49 Bon, de temps en temps, c'est vrai qu'il était...
00:22:53 Par contre, les problèmes qu'il a, c'est inacceptable
00:22:57 vis-à-vis des femmes, des enfants et tout ce qu'il aurait dit.
00:22:59 Ce qu'il aurait dit, bien sûr, la justice va passer.
00:23:02 Mais moi je redis que le président a le droit de dire
00:23:05 qu'il apprécie beaucoup l'acteur avec son charisme,
00:23:10 et bien sûr parfois sa personnalité, sa douceur,
00:23:15 quand il racontait les histoires sur Barbara.
00:23:20 Je trouvais ça extraordinaire.
00:23:24 Et puis ne pas oublier que c'est un des plus grands acteurs français.
00:23:28 Et puis on jette vite à la poubelle.
00:23:31 Alors pour les médailles, on a l'impression...
00:23:38 - La Légion d'honneur.
00:23:39 - La Légion d'honneur, c'est pour tout ce qu'il a fait avant.
00:23:43 Maintenant, c'est une mise à mort comme un chien, on n'en veut plus, il y a la rage.
00:23:47 Voilà. Alors on s'allie, avant d'attendre,
00:23:51 bien sûr, quelquefois il est ingérable, parce que c'est dans sa personnalité,
00:23:55 mais on ne s'allie pas les gens avant d'avoir la preuve que ceci, que cela...
00:24:01 La justice est là pour ça.
00:24:03 Mais je reviens au président de la République, il a tout à fait raison,
00:24:06 et en tant que citoyen française.
00:24:08 - Et on va prendre Eliette qui nous appelle de Fontenay-aux-Roses.
00:24:12 Vous avez entendu Eliette ce qu'a dit Josiane, je voudrais que vous lui répondiez.
00:24:17 - Moi je ne suis pas du tout d'accord avec elle.
00:24:20 Je trouve que ce n'est pas le rôle d'un président de la République à défendre un artiste.
00:24:24 Il est assez grand pour se défendre.
00:24:26 Je pense que ce soit dans sa famille ou dans ses amis très très très poches,
00:24:29 que tout le monde connaît, je pense.
00:24:31 C'est aux autres à le défendre et non pas au président de la République.
00:24:34 Le président de la République, ce n'est absolument pas son rôle de défendre un artiste.
00:24:38 Je suis désolée.
00:24:39 - Alors, en tant que président de la République,
00:24:42 sachez votre opinion, ce n'est pas la mienne,
00:24:44 et en tant que citoyen français, il a le droit.
00:24:46 C'est le public qui a fait Depardieu,
00:24:50 qui a fait aussi le cinéma,
00:24:54 connu et reconnu.
00:24:56 Et il a le droit, en tant que président de la République,
00:24:59 et surtout en tant que citoyen français.
00:25:01 Moi je suis une petite provinciale, citoyenne,
00:25:05 lander, du Nord,
00:25:07 et je trouve que c'est normal qu'on défende.
00:25:09 - Allez, restez avec nous, beaucoup d'appels au 3210, me dit Victor.
00:25:13 Continuez à vous faire réagir sur "Macron qui soutient Depardieu".
00:25:17 A tout de suite.
00:25:18 Beaucoup de réactions au 3210 dans "Les auditeurs ont la parole",
00:25:32 au soutien d'Emmanuel Macron, hier dans l'émission "C'est à vous",
00:25:37 au soutien à Gérard Depardieu.
00:25:39 Emmanuel Macron a évoqué une chasse à l'homme.
00:25:41 Il a salué un immense acteur, dont il est un grand admirateur.
00:25:45 Et il y a pas mal de réactions.
00:25:48 Eliott me disait quand même que ça n'est pas le rôle d'un président de la République,
00:25:54 Eliott, de défendre comme cela un artiste.
00:25:58 - Je pense qu'il a assez de personnes sûrement qu'il aime,
00:26:04 et de compatriotes comme lui qui sont artistes,
00:26:08 que ce soit artistes de théâtre, de cinéma, de tout,
00:26:11 qui peuvent le soutenir.
00:26:13 Où sont ses amis qui sont là pour le défendre ?
00:26:15 J'ai pas entendu.
00:26:18 J'ai pas entendu d'amis qui le défendent, d'artistes comme lui,
00:26:21 que ce soit cinéma, chanteur, danseur, ou quoi que ce soit.
00:26:26 J'ai absolument pas entendu qui que ce soit, ou une personne ou deux,
00:26:29 très légèrement, du bout des lèvres.
00:26:31 Si ce sont des amis, non ce ne sont pas des amis.
00:26:35 Quand on défend un ami, surtout sur un sujet aussi délicat,
00:26:40 je pense qu'il faut y mettre tout son cœur pour le défendre.
00:26:43 Quand on est persuadé, qu'on le traîne dans la boue quelque part.
00:26:47 C'est un manque de respect aussi.
00:26:50 Mais bon, je pense qu'il a donné beaucoup de boue,
00:26:55 le fouet lui-même pour que les gens se comportent de cette façon.
00:27:00 - Vous avez entendu, c'est assez partagé quand même au 3210.
00:27:04 Natasha de Royan, encore l'appel d'une femme, d'une auditrice.
00:27:09 Bonjour Natasha.
00:27:10 - Bonjour, bonjour Eric.
00:27:12 - Votre opinion sur cette défense du président de la République,
00:27:16 de Gérard Depardieu hier soir ?
00:27:18 - Ma propre opinion, c'est que c'est vraiment déplacé.
00:27:21 Des fois, il vaut mieux savoir se taire.
00:27:24 Arrive un moment où on n'est pas...
00:27:26 Moi je trouve qu'on n'a pas à juger en effet Depardieu
00:27:29 sur ces histoires de viols, etc.
00:27:30 Puisque la justice n'a pas été rendue, il y a la présomption d'innocent.
00:27:34 Mais le simple fait de ce reportage, de son comportement
00:27:38 envers toutes les femmes qu'on peut voir dans ce reportage,
00:27:41 justifie à mes yeux, par exemple, le retrait de la Légion d'honneur.
00:27:44 On ne peut pas défendre un homme comme ça.
00:27:47 Aujourd'hui, on essaye de défendre la femme,
00:27:50 de faire en sorte que la femme soit respectée.
00:27:52 On a une ministre de la Culture qui essaye de le faire.
00:27:54 Et on a un président de la République qui prend position et qui l'a déjà vu.
00:27:58 Mais moi, ça m'effraie parce que la société ne va jamais évoluer à ce rythme-là.
00:28:03 - Vous avez raison, parce que, ça on ne l'a pas dit,
00:28:05 mais Rima Abdul-Malak, la ministre de la Culture,
00:28:07 avait annoncé bien évidemment qu'une procédure disciplinaire
00:28:10 serait engagée par la grande chancellerie de la Légion d'honneur.
00:28:13 - Elle avait aussi dit que les propos de l'acteur faisaient honte à la France.
00:28:18 Et là, il l'a un petit peu désavoué, effectivement.
00:28:21 - Mais c'est honteux. Honnêtement, la femme n'a pas le droit d'être respectée
00:28:25 dans son intégrité physique.
00:28:26 On va parler, excusez-moi des termes, mais enfin, M. Depardieu a le droit de le faire,
00:28:29 on va parler de "Oh, ça moule, oh machin", etc.
00:28:32 Et ça par contre, non, pour l'honneur de la France, c'est pas grave.
00:28:35 Mais on va où ?
00:28:37 - André Tacollemare, j'aimerais André, que vous nous répondiez.
00:28:41 Vous êtes avocat, c'est ça André ?
00:28:43 - Oui.
00:28:44 - J'aimerais vous entendre sur ce sujet. Vous comprenez ?
00:28:48 - Tout simplement, je ne suis pas macroniste, j'ai pas voté Macron,
00:28:52 je suis d'autant plus impartial pour vous dire que j'applaudis à tout rond pour le Président,
00:28:57 car il est là pour défendre un Français sur lequel on lâche des Malinois quasiment.
00:29:03 On a l'impression que c'est une chasse à courre,
00:29:05 on dirait que ce ne sont pas des Malinois qui vivent dans une chasse à courre,
00:29:08 mais on a l'impression que c'est le cerf ou le renard qui est poursuivi par les chiens
00:29:12 dans une chasse à courre.
00:29:14 Moi, je vous rappellerais simplement un de vos collègues,
00:29:17 beaucoup plus âgé que vous, qui est décédé maintenant, M. Dominique Baudis.
00:29:20 Comme on l'avait sali à une époque, à la même époque, l'affaire Doutron,
00:29:24 il y avait des coupables tout désignés,
00:29:26 il s'est avéré que ces coupables n'étaient absolument pas coupables.
00:29:30 Donc, c'est une première chose.
00:29:32 - C'est vrai que Dominique Baudis a été d'une certaine façon tué, tué.
00:29:36 Je me demande même si on ne peut pas parler de mort physique,
00:29:39 car ça a été terrible pour lui physiquement,
00:29:42 par le journal Le Monde, par Karl Zero à l'époque,
00:29:46 qui avait été d'une dureté infinie avec lui.
00:29:49 Sur 8 colonnes à la une du Monde,
00:29:51 il était accusé de choses épouvantables.
00:29:55 - Baudis, si vous voulez, j'ai encore plus de considérations
00:29:59 pour Depardieu que pour Baudis,
00:30:01 parce que Depardieu, il vient d'un milieu très défavorisé.
00:30:04 Il n'a pas pu faire des grandes études, Baudis,
00:30:06 ses diplômes de sciences pro, son père était député maire de Toulouse,
00:30:09 il est devenu par la suite.
00:30:10 Bon, il venait d'une famille de la bonne bourgeoisie,
00:30:12 comme on dit classiquement.
00:30:13 Depardieu, il vient dans ce que M. Raffarin appelait en d'autres temps
00:30:17 la France d'en bas, c'est-à-dire la France qui n'a pas les bonnes cartes.
00:30:20 Il est venu d'une famille où aussi bien la France...
00:30:23 - Oui, mais ce qui compte...
00:30:24 J'entends le déterminisme social que vous évoquez très bien,
00:30:28 mais ce qui compte, André, ce sont les faits !
00:30:31 Natacha le rappelait, Natacha, enfin réagissez !
00:30:34 - Mais non, mais moi je suis polie, je ne veux pas couper la parole,
00:30:36 mais il m'est fait révoltant d'entendre ça.
00:30:38 Arrive un moment, encore une fois, les viols, on ne les juge pas.
00:30:41 En effet, la justice n'est pas passée,
00:30:42 il n'y a pas de chasse à l'homme à avoir là-dessus.
00:30:44 Il se peut qu'il n'ait rien fait.
00:30:45 Je ne dis pas ça, je dis simplement que l'irrespect total
00:30:49 dont il fait preuve envers les femmes a été filmé, on le voit.
00:30:53 Donc, arrive un moment, ça on a le droit de le juger, c'est factuel.
00:30:57 On ne peut pas...
00:30:58 Après, moi j'entendais tout à l'heure un de vos auditeurs qui parlait de...
00:31:00 "Ah oui, on en arrive à un point,
00:31:02 moi mes copains célibataires, ils n'osent plus sortir
00:31:04 parce qu'ils croisent une féministe."
00:31:06 Mais c'est féministe de vouloir être respectée ?
00:31:08 Merde !
00:31:10 - Moi ça me...
00:31:11 - André, rapprochez-vous du combiné, je vous entends loin, André.
00:31:14 - Vous m'entendez ?
00:31:16 - Oui, mais c'est un peu loin.
00:31:18 - Je voudrais juste rappeler qu'aux Etats-Unis,
00:31:20 trois des plus grands acteurs américains de tous les temps,
00:31:23 Steve McQueen, Marlon Brando et Clint Eastwood,
00:31:26 sont passés par la case prison.
00:31:28 Ils étaient comme Depardieu issus de milieux très, très, très défavorisés.
00:31:34 Quelque part, à un moment ou à un autre, ils ont dérapé,
00:31:39 c'était avant d'être des vedettes, c'était pas après, c'est vrai.
00:31:42 Je crois aussi qu'il faut ne pas lâcher les chiens comme ça sur M. Depardieu.
00:31:46 Et j'ajouterais juste une chose concernant la Légion d'honneur.
00:31:49 Hier, la Cour d'appel de Paris a rendu sa décision dans l'affaire Servier,
00:31:54 fondée par M. Servier qui avait été fait grand croix,
00:31:57 pas simple chevalier ou officier.
00:31:59 Grande croix de la Légion d'honneur,
00:32:01 des mains de M. le Président de la République de l'époque,
00:32:04 qui était Nicolas Sarkozy.
00:32:06 Personne ne discerne grandement sur la grande croix,
00:32:09 c'est-à-dire la plus haute dignité qu'on puisse avoir dans la Légion d'honneur de M. Servier,
00:32:14 alors qu'aujourd'hui on sait que le médiateur a tué plus de 100 000 personnes.
00:32:18 - A tué, bien sûr, bien sûr, André.
00:32:20 - On ne parle pas de... - Vous n'êtes pas...
00:32:22 - Oui, vous avez raison sur la Légion d'honneur,
00:32:24 il y a beaucoup de gens voyous qui la conservent et qui l'ont conservée.
00:32:30 - J'ai envie de dire au grand chancelier de la Légion d'honneur,
00:32:33 nettoyez les écuries d'Ogier avant de vous en prendre à quelqu'un
00:32:36 qui vient de la France d'en bas et qui a tout réussi par son propre talent et sans l'aide de personne.
00:32:41 - Sauf si celui qui vient de la France d'en bas fait un jour l'objet de condamnations dures sur ces sujets.
00:32:47 - Et en plus, si on permet... - Juste attendez,
00:32:49 je voudrais qu'on passe la parole à Lisa Marie.
00:32:51 - Pour le prochain sujet, Eric.
00:32:53 - Oui, qu'on parle du prochain sujet quand même,
00:32:55 parce que pour préparer les appels au 3210.
00:32:57 - Absolument, on va parler de Montpellier.
00:32:59 Ce soir, les transports en commun seront gratuits pour les 500 000 habitants.
00:33:03 En France, une quarantaine de collectivités ont déjà franchi le cap.
00:33:07 Alors on vous pose la question, est-ce que vous pensez qu'il faut élargir cette mesure,
00:33:10 cette gratuité dans les transports ?
00:33:13 Et si c'est déjà le cas dans votre ville, racontez-nous le 3210 pour nous appeler,
00:33:17 et puis l'application RTL.
00:33:19 - Voilà, appelez-nous donc sur le...
00:33:22 Enfin pour moi, cette notion est très importante, mais qui paye ?
00:33:25 Qui paye les transports en commun gratuits ?
00:33:27 On va l'oublier.
00:33:28 Bon, on en parlera dans une poignée de minutes,
00:33:30 mais vous continuez à nous appeler sur Emmanuel Macron,
00:33:33 qui soutient Gérard Depardieu, à tout de suite.
00:33:35 Mesdames, Messieurs, vous êtes très nombreux à appeler sur le soutien d'Emmanuel Macron à Gérard Depardieu,
00:33:53 et Natacha, cela vous agace fortement, vous le disiez tout à l'heure.
00:33:58 Les positions sont assez nuancées d'ailleurs,
00:34:00 mais j'ai l'impression que dans les auditeurs, il y a une majorité de gens qui soutiennent Emmanuel Macron.
00:34:06 Et si c'était un coup politique d'ailleurs du président ?
00:34:08 Et s'il avait fait ça pour être un peu plus populaire, je ne sais pas, Natacha ?
00:34:13 - C'est quand même très étonnant.
00:34:15 Moi j'ai plus l'impression en fait qu'il y a un amalgame entre cette histoire de viol et ce reportage.
00:34:21 Deux choses différentes, il ne faut pas tout mélanger.
00:34:23 Encore une fois, j'insiste là-dessus, voilà, le viol, on n'est sûr de rien.
00:34:28 Le reportage, tout le monde l'a vu, l'a entendu, c'est indéniable.
00:34:32 Donc après, est-ce qu'on accepte ça ou pas ? Est-ce qu'on cautionne ça ou pas ?
00:34:35 Voilà, la question elle est là.
00:34:37 Et moi à mes yeux, c'est qu'Emmanuel Macron cautionne cela.
00:34:40 Donc c'est juste inacceptable.
00:34:42 Après, tout à l'heure l'auditeur qui était avocat,
00:34:46 parlait justement de son origine, son milieu très défavorisé.
00:34:51 - Mais honnêtement, on s'en fiche.
00:34:54 Est-ce que ça excuse ce genre de comportement ?
00:34:57 - André, vous nous entendez André ?
00:35:02 - Je peux expliquer.
00:35:03 Tout le monde n'a pas la chance d'être né comme Jean Dormeçon
00:35:06 ou Léa Seydoux dans des milieux ultra, ultra privilégiés.
00:35:10 On a l'instruction, la culture,
00:35:12 où on grandit dans un château, dans un hôtel particulier de 15 pièces.
00:35:15 Ce n'est pas la même chose que quand on grandit dans la zone,
00:35:18 qu'on apprend à peine à lire et à écrire,
00:35:21 et qu'on doit se faire tout seul.
00:35:23 Ce n'est pas la même chose.
00:35:24 - Mais là, visiblement, il s'est bien fait quand même, M. Depardieu.
00:35:26 Maintenant, il est bien fait, il a un certain amour.
00:35:28 - Il a réussi dans la vie à la fois.
00:35:30 - Mais il a du talent d'accords, il a du talent,
00:35:32 il respecte les femmes, enfin soyons cohérents.
00:35:34 Mais quand même, il est capable de faire de grands films,
00:35:37 de grandes répliques et tout.
00:35:38 Par contre, il n'est pas capable de parler à une femme correctement.
00:35:41 - Ecoutez, M. Strauss-Kahn, a priori,
00:35:43 ne parlait pas non plus correctement à une femme,
00:35:45 mais on l'emmerdait beaucoup moins parce qu'il était ministre
00:35:47 et directeur général du FMI.
00:35:49 Jusqu'au jour où ça a vraiment explosé au Sofitel de New York.
00:35:53 - Au moins, ça a explosé.
00:35:55 Après ça, encore, ça rend une autre histoire.
00:35:57 - Mais on va voir, vous savez, ce matin, sur RTL,
00:36:01 nous avons parlé d'une nouvelle plainte
00:36:03 qui a été déposée par une journaliste espagnole
00:36:05 suite à des faits qui remontent à 1995.
00:36:09 Bon, on va voir.
00:36:12 Peut-être que ce tout cela est infondé,
00:36:15 peut-être que ce tout cela est très fondé.
00:36:18 Ça, c'est la justice qui passera.
00:36:20 Mais la position d'Emmanuel Macron peut sembler étonnante ou pas.
00:36:26 Parce que, Natacha, je vous le dis, il ne faut pas exclure
00:36:28 que ce soit aussi quelque chose de politique
00:36:30 de la part d'Emmanuel Macron,
00:36:31 qui a senti que la société française
00:36:33 était plutôt dans le débat actuel derrière Gérard Depardieu.
00:36:37 Peut-être qu'il a fait un petit coup de démago,
00:36:39 ce n'est pas impossible, Natacha ?
00:36:40 - Peut-être aussi, tout à fait.
00:36:42 Mais enfin, je ne sais pas si ça serait très malin de sa part.
00:36:45 Étant donné, en plus, les mouvements féministes maintenant, etc.
00:36:48 Il y a quand même, j'espère, une évolution des mentalités.
00:36:53 Je ne sais pas si au final, le coup est bien joué.
00:36:57 L'avenir nous dira.
00:36:59 - Bien, merci Natacha.
00:37:02 - Merci beaucoup.
00:37:03 - Merci André également.
00:37:05 Merci à tous ceux qui nous ont appelés sur ce sujet.
00:37:07 Nous allons maintenant parler de la gratuité des transports.
00:37:10 Les transports gratuits, tout le monde est pour.
00:37:13 C'est super sympa les transports gratuits.
00:37:15 Pourquoi pas le caddie d'hypermarché aussi gratuit ?
00:37:18 Le vrai sujet, c'est qui paye, Mesdames, Messieurs ?
00:37:21 - Rien n'est gratuit.
00:37:22 - Oui, rien n'est gratuit.
00:37:24 D'abord, qui paye ?
00:37:27 Et ensuite, est-ce que la gratuité favorise les choses ?
00:37:31 Est-ce qu'elles sont de meilleure qualité ?
00:37:33 Est-ce qu'elles sont davantage empruntées ?
00:37:36 Est-ce que les villes sont moins saturées de voitures ?
00:37:39 Ça, c'est les questions qu'il faut se poser.
00:37:41 Et c'est les questions que nous allons vous poser dans une poignée de secondes.
00:37:44 A tout de suite.
00:37:45 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:37:49 50 centimes la minute.
00:37:50 Eric Brunet.
00:37:52 Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:37:54 Eh oui, Montpellier, agglomération au sens large,
00:37:58 ça nous fait un petit 500 000 habitants en Montpellier
00:38:02 avec toute la conurbation.
00:38:05 Et c'est la première fois qu'une ville comme cela
00:38:08 passe en mode transport en commun gratuit.
00:38:12 Ce n'est pas rien, Lisa Marie.
00:38:13 Eh oui, à partir de ce soir, 19h,
00:38:15 Montpellier devient la plus grande ville d'Europe
00:38:18 à proposer les transports gratuits.
00:38:21 Le bus et le tramway seront donc gratuits pour les 500 000 habitants.
00:38:25 Voilà.
00:38:26 Et vous nous appelez au 3210.
00:38:27 La vraie question, c'est est-ce que ça va changer ?
00:38:31 Est-ce que vous trouvez que c'est bien ?
00:38:33 Est-ce que vous avez envie que chez vous,
00:38:35 les transports en commun soient gratuits ?
00:38:37 Béatrice et Philippe sont avec nous au 3210.
00:38:40 Je commence avec Béatrice qui est à Caen dans le Calvados.
00:38:43 Bonjour Béatrice.
00:38:44 Bonjour Eric. Bonjour Lisa Marie.
00:38:46 Bonjour.
00:38:47 Alors, ça s'est fait, ça, à Caen, non ?
00:38:49 Alors, nous à Caen, nous avons droit seulement
00:38:52 à des occasions de soldes ou de choses comme ça.
00:38:55 On va avoir pour la gratuité du ticket de bus et tram
00:38:59 gratuit sur un samedi,
00:39:01 ou alors pour 2 euros, transport illimité sur toute la journée.
00:39:05 Mais on n'a jamais eu droit vraiment à la gratuité totale.
00:39:09 Donc vous qui êtes usagère des transports,
00:39:12 est-ce que vous rêvez que ce soit totalement gratuit toujours ?
00:39:16 Alors, je vais mettre une limite à cela,
00:39:19 c'est que moi, Eric, j'habite à 500 mètres du panneau Caen,
00:39:22 c'est-à-dire que j'habite Louvigny.
00:39:24 Donc si le transport devait être gratuit
00:39:27 pour les canets intramuraux, j'appelle,
00:39:29 parce que nous on a Caen-la-Mer qui englobe pas mal de communes,
00:39:32 mais je pense que si c'était transport gratuit à Caen,
00:39:34 moi étant à 500 mètres du panneau,
00:39:36 je ne pense pas que j'aurais droit à la gratuité, si vous voulez.
00:39:39 Donc, il faut savoir que nous, un trajet coûte 1,60 €,
00:39:42 pour une heure, bus et tram.
00:39:44 Et Eric, je vais vous donner un exemple concret.
00:39:46 - Est-ce que vous trouvez ça cher ?
00:39:48 - 1,60 € le trajet, pour l'aller-retour,
00:39:52 ça va déjà dans les 3,20 €, si vous voulez.
00:39:55 Si vous êtes amené à déborder de 1 heure,
00:39:58 je vais vous prendre un exemple, Eric, tout simple,
00:40:00 concret d'aujourd'hui.
00:40:02 C'est une fille actuellement qui est en semaine d'alternance
00:40:04 où elle est en cours à Caen.
00:40:06 Nous, on habite le sud-ouest de Caen,
00:40:08 son école est dans le nord-ouest de Caen.
00:40:11 Si elle devait prendre le bus pour aller à son école,
00:40:14 elle en a pour plus d'une heure de trajet.
00:40:16 Alors qu'en voiture, elle en a pour un quart d'heure.
00:40:19 Je peux vous dire que même si le bus était gratuit,
00:40:21 elle me disait tout à l'heure à table ce midi,
00:40:23 elle me dit "mais maman, même si c'était gratuit,
00:40:25 moi je prendrais ma voiture, qu'est-ce que tu veux que je fasse ?
00:40:27 Une heure le matin, une heure le soir, 2 heures de trajet.
00:40:30 Vous voyez, donc la gratuité c'est bien beau,
00:40:32 si en effet ça nous permet d'aller d'un point A à un point B de notre ville.
00:40:36 Mais sinon, là pour nous, la voiture c'est ce qui reste rentable,
00:40:40 au niveau en tout cas du temps.
00:40:42 Parce que bon, ça a beau être gratuit,
00:40:44 moi je peux vous dire que c'est pas pour autant
00:40:46 que pour mettre une heure pour aller d'un bout à l'autre de Caen,
00:40:48 moi si c'est gratuit, je prends ma voiture, en 10 minutes j'y suis.
00:40:51 - Et Béatrice, je rebondis sur ce que vous disiez,
00:40:53 la gratuité à Montpellier, elle sera effective
00:40:56 pour les habitants de Montpellier, Méditerranée, Métropole.
00:40:59 Ils devront se munir d'un pass sur le smartphone ou sur la carte.
00:41:03 Ils n'auront plus besoin de valider.
00:41:05 En revanche, pour les habitants extérieurs,
00:41:07 comme pour les touristes, si on va passer un week-end à Montpellier,
00:41:10 on devra toujours payer, c'est 1,60€ le ticket, comme chez vous.
00:41:14 - Oui, voilà, donc ça en effet, disons qu'il y a la gratuité,
00:41:17 parce qu'attention, qui va payer tout ça ?
00:41:19 C'est bien joli de nous mettre la gratuité,
00:41:22 mais bon, il y a quand même quelqu'un au bout du compte
00:41:24 qui va payer les bus, les trams, qui circulent, les salariés, qui travaillent.
00:41:28 - Béatrice, on va prendre Philippe, tiens, je veux dire,
00:41:32 on quitte Caen, on va avec Philippe, tiens, parisien.
00:41:35 Bonjour mon cher Philippe.
00:41:37 - Bonjour, bonjour Eric, bonjour à tous.
00:41:39 - Bon, vous êtes un usager des transports en commun francilien, vous ?
00:41:43 - Eh bien, pas tant que ça, parce que les transports en commun
00:41:47 sont comme le périph' parisien, surchargés et bondés en heures de pointe,
00:41:51 et même pas qu'aux heures de pointe, quand ils fonctionnent d'ailleurs,
00:41:53 c'est une catastrophe.
00:41:55 Donc quand on essaye de les prendre, c'est vraiment catastrophique.
00:41:58 Mais au-delà de ça, ce qui est compliqué, j'habite dans les Yvelines,
00:42:03 je travaille sur Paris, lorsque je veux venir en transport,
00:42:07 il faut que je aille jusqu'à la gare en voiture,
00:42:10 donc il faut quand même garer la voiture sur un parking qui est payant,
00:42:13 les trains sont saturés, et les services ne sont pas du tout assurés.
00:42:18 Et surtout, c'est que les stationnements pour les véhicules coûtent cher,
00:42:23 et les infrastructures ne sont pas toujours au rendez-vous,
00:42:26 mais au-delà de ça, ça a un coût, les transports en commun,
00:42:30 c'est pas si évident.
00:42:32 Alors, moi ça va, j'ai les moyens,
00:42:34 mais quand je vois des étudiants, des chômeurs,
00:42:37 vouloir se déplacer, chercher du boulot,
00:42:40 c'est pas si facile que ça, finalement.
00:42:42 - Parce que je vais vous dire, Philippe et Béatrice,
00:42:44 moi il me semble que c'est bien de parler de la gratuité,
00:42:46 mais qu'est-ce qu'on attend d'un transport en commun ?
00:42:48 On attend d'abord de la propreté.
00:42:51 Moi les transports qui sont dégueulasses, ça me démoralise,
00:42:54 et j'ai pas envie de les prendre.
00:42:56 On attend de la sécurité, les transports,
00:42:58 on parle des transports franciliens,
00:43:00 il y a certains endroits, il y a certains horaires,
00:43:04 où on se dit "tiens, si j'avais pu l'éviter celui-là, je l'aurais évité".
00:43:08 Donc, propreté, sécurité, ponctualité, et accessibilité.
00:43:13 Bon, voilà, donc tout ça, à mon avis, c'est bien de parler de gratuité,
00:43:17 mais d'abord on veut être bien sûr sécurité, propreté, ponctualité, accessibilité.
00:43:22 Et après on peut parler de gratuité, Béatrice.
00:43:25 - Oui, bah écoutez, en effet, ça me fait penser que nous à Caen,
00:43:29 nous avons une petite navette de 15-20 places,
00:43:33 qui fait un certain trajet pour aller d'un point de Caen,
00:43:37 pour aller à un autre bout du centre de Caen.
00:43:39 Moi je l'ai testé, il faut 20-25 minutes déjà pour aller d'un point à un autre,
00:43:44 c'est gratuit, mais alors côté ponctualité,
00:43:46 moi j'ai failli rater un train un jour,
00:43:48 parce que justement la navette n'était pas passée à la bonne heure.
00:43:52 Donc, moi vous voyez, j'ai testé la petite navette gratuite,
00:43:56 qui est mise en place à certains horaires,
00:43:59 je crois c'est de 8h à 19h, quelque chose comme ça,
00:44:02 mais bon, ça a ses limites aussi, parce que bon, il y a un passage toutes les 20 minutes,
00:44:06 bon, il faut vraiment, et si la navette n'est pas à l'heure, vous ratez votre train.
00:44:10 - Bien sûr, bien sûr.
00:44:11 - Parce que moi je suis assez loin de la gare de Caen, donc...
00:44:13 - Vous imaginez pour votre fille, vous m'avez dit qu'elle est en voie ?
00:44:15 - Ah bah oui !
00:44:16 - En alternance ?
00:44:17 - Parce que l'école est à l'autre bout de Caen, voilà.
00:44:18 - Elle arrive avec 12 minutes de retard le premier jour,
00:44:21 on passe pour quelqu'un de pas sérieux,
00:44:24 "Bonjour, c'est pas de ma faute, c'est le bus !"
00:44:27 "Bah oui, c'est ça, oui madame, allez, asseyez-vous."
00:44:29 Voilà, c'est terrible.
00:44:30 - Donc nous ça reste la voiture, c'est vrai que bon,
00:44:33 et puis alors Caen, je ne vous dis pas comment c'est impraticable en ce moment,
00:44:36 il y a des travaux partout, partout, partout,
00:44:38 quand vous voulez aller au centre-ville, c'est impossible de se garer,
00:44:41 donc bon, moi je ne vais plus au centre-ville, c'est sûr.
00:44:43 - C'est vrai que je vais vous parler de Caen,
00:44:45 mais j'ai l'impression qu'on parle de partout en France.
00:44:47 - Ah oui, je crois.
00:44:48 - Philippe ?
00:44:49 - On peut parler de Paris, si vous voulez.
00:44:50 - Ah oui, voilà.
00:44:51 - J'y ai fait la nuit mardi, oui.
00:44:53 - C'est terrible.
00:44:54 - Mais il y a un autre aspect qu'on n'évoque pas non plus,
00:44:57 c'est qu'à un moment donné, on parle beaucoup du climat,
00:45:00 si vraiment le climat est un enjeu,
00:45:02 plutôt que de ponctionner et de décourager les automobilistes,
00:45:06 encourageons les automobilistes à prendre les transports en commun.
00:45:10 Si le climat est un enjeu, rendons les transports en commun gratuits.
00:45:14 - Je suis complètement d'accord avec vous, Philippe.
00:45:16 - L'enjeu est vraiment important.
00:45:19 Et le deuxième point qui vous tient à cœur, Eric, sur qui paye,
00:45:23 il y a un truc qui est très simple en économie,
00:45:26 quand on favorise le flux, l'économie s'emporte mieux,
00:45:30 on favorise les échanges commerciaux.
00:45:33 Et si on favorise le flux en mettant la gratuité des transports,
00:45:39 c'est plus de consommation, c'est plus d'achats,
00:45:43 c'est évidemment plus de récolte de TVA pour l'État.
00:45:46 - D'accord, très bien, j'entends ce que vous dites.
00:45:49 Le contribuable doit quand même payer les salariés,
00:45:52 les conducteurs de bus, l'équipement, la rénovation des réseaux, etc.
00:45:57 Mais j'entends ce que vous dites, c'est un calcul à faire.
00:45:59 C'est un calcul à faire pour une collectivité.
00:46:02 - Moins de contrôleurs aussi,
00:46:04 et puis plus d'appareils pour oblitérer ces tickets,
00:46:07 plus d'appareils pour pouvoir passer dans les tourniquets,
00:46:10 puisque c'est la gratuité.
00:46:12 - Pour Montpellier, c'est 2 millions d'euros d'économie,
00:46:14 sur l'entretien des valideurs.
00:46:17 - Merci Philippe, merci Béatrice.
00:46:20 Bonjour Jean-Alphonse Richard.
00:46:21 - Bonjour Eric.
00:46:22 - L'heure du crime, c'est à 14h30.
00:46:24 - Exactement, avec aujourd'hui l'histoire d'un homme
00:46:26 qu'on a fini par affubler d'un surnom plutôt radical,
00:46:28 puisqu'on l'a appelé le tueur d'associé Xavier Philippe,
00:46:31 à la tête d'une pâtisserie qui tourne marche très bien dans le marais.
00:46:35 Il connaît d'ailleurs les Lestar, le Showbiz,
00:46:37 ses affaires tournent bien à Xavier Philippe.
00:46:39 Et on va le suspecter d'avoir abattu son associé,
00:46:43 le pâtissier Christophe Belle.
00:46:45 Mais ça ne va pas s'arrêter là,
00:46:46 parce qu'on va le soupçonner aussi
00:46:49 d'avoir fait disparaître 15 ans auparavant un autre associé,
00:46:52 et d'avoir essayé de faire tuer un troisième associé,
00:46:55 celui-là tout le monde le connaît,
00:46:57 parce que c'est le roi des nuits parisiennes,
00:46:58 c'est Tony Gomez.
00:47:00 Il aurait fait tout ça, Xavier Philippe.
00:47:03 Alors, il n'y l'est fait.
00:47:05 Il va comparaître en procès,
00:47:07 on va en parler dans l'heure du crime.
00:47:09 Mais pourquoi s'en prendre successivement à tous ses associés ?
00:47:12 Est-ce que c'est la haine qui l'a fait agir ?
00:47:14 Est-ce que c'est l'argent ?
00:47:16 On vous donne les réponses dans l'heure du crime, à 14h30.
00:47:19 Passionnant.
00:47:20 L'heure du crime à 14h30, mesdames, messieurs.
00:47:22 Nous nous retrouvons avec la gratuité dans les transports en commun.
00:47:27 Jalousez-vous la ville de Montpellier,
00:47:29 qui va passer dès ce soir en 19h en mode
00:47:31 tous les transports gratuits.
00:47:33 Appelez-nous, je veux vous entendre.
00:47:35 A tout de suite.
00:47:36 Politique, sport, culture, l'actualité complète,
00:47:40 en un clic sur RTL.fr.
00:47:42 RTL.
00:47:45 RTL, il est 14h.
00:47:48 C'est l'heure des infos dans les auditeurs ont la parole
00:47:55 avec Lisa Marie Marques à la une.
00:47:57 Lisa Marie, Emmanuel Macron n'aime pas tout dans la loi immigration.
00:48:00 Oui, notamment la caution demandée aux étudiants étrangers.
00:48:03 Mais il assume un compromis nécessaire et un texte, au final, utile.
00:48:07 Il l'a dit hier soir sur France 5,
00:48:09 une interview suivie par près 3 millions de téléspectateurs.
00:48:12 Le président de la République a par ailleurs tenu à dire
00:48:16 qu'il était un grand admirateur de Gérard Depardieu.
00:48:19 Il a dénoncé une chasse à l'homme et estime que sa ministre de la culture
00:48:23 s'est avancée en évoquant le retrait de la Légion d'honneur.
00:48:26 Emmanuel Macron qui va passer d'ailleurs un réveillon de noblesse.
00:48:29 Un réveillon de Noël avant l'heure avec des militaires français en Jordanie.
00:48:34 Oui, après une rencontre avec le roi Abdallah II de Jordanie cet après-midi,
00:48:38 Emmanuel Macron se rendra auprès des troupes françaises
00:48:41 sur une base aérienne pour fêter Noël avec les 350 militaires.
00:48:46 Des militaires qui sont invités à un dîner préparé par les cuisines de la présidence.
00:48:50 Et puis à Équevilliers, l'élève qui avait versé du détergent
00:48:54 dans le verre d'une professeure s'est dénoncé.
00:48:57 Selon l'aveu de cet adolescent, il a voulu faire une mauvaise blague à sa professeure
00:49:01 en versant du détergent dans son verre lors d'un goûter de fin d'année.
00:49:05 Il s'est présenté ce matin avec ses parents à la principale devant qui il a tout avoué.
00:49:10 Il passera en conseil de discipline à la rentrée en janvier
00:49:13 et risque l'exclusion définitive de l'établissement.
00:49:17 La professeure d'art plastique a été hospitalisée.
00:49:19 Elle est ressortie depuis mais souffre des conséquences de l'ingestion du détergent.
00:49:24 Et puis un point sur la météo, ça n'a pas l'air d'être la fête.
00:49:27 Demain, un temps gris, pluvieux et venteux nous attend.
00:49:31 Des pluies circuleront de Midi-Pyrénées aux régions du Nord et de l'Est.
00:49:35 Elles seront plus continues vers l'Alsace, le Jura et la Franche-Comté.
00:49:39 Le ciel sera dégagé en Méditerranée mais avec du vent.
00:49:42 Du vent qui va souffler jusqu'à 120 km/h.
00:49:46 Quant aux températures, elles seront très douces pour la saison.
00:49:49 10 à 14 degrés en général.
00:49:52 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:49:56 Eric Brunet.
00:49:58 Bon, Lisa Marie, on parle de Montpellier qui ce soir à partir de 19h
00:50:01 va étendre la gratuité de ses transports à tout son réseau.
00:50:05 Les transports étaient déjà gratuits le week-end depuis 2020
00:50:10 et en semaine pour les moins de 18 ans et les plus de 65 ans.
00:50:13 Mais ça y est, à partir de 19h, Montpellier étend à tous ses habitants.
00:50:17 Ça représente quand même 500 000 personnes.
00:50:19 Les transports, le tramway, le bus, ça sera gratuit.
00:50:23 En revanche, si on vous décidait d'aller passer un week-end à Montpellier
00:50:26 ou pour les habitants extérieurs à la métropole,
00:50:29 le ticket restera payant.
00:50:31 1,60€, il pourrait même augmenter.
00:50:33 Victor, on a eu des auditeurs de Paris, du Calvados.
00:50:37 On ne peut pas avoir des Montpellierains, s'il vous plaît, mon cher Victor.
00:50:40 Et puis nous avons Jean-François.
00:50:41 Alors, il habite juste à côté de Montpellier.
00:50:43 Donc, on triche un peu.
00:50:44 Merci, il suffit de demander.
00:50:45 Jean-François, bonjour.
00:50:47 Bonjour Jean-François.
00:50:49 Alors, je vais vous donner mon avis.
00:50:51 Alors, moi, je n'habite pas dans la métropole.
00:50:53 Donc, moi, j'aurai le tramway payant.
00:50:55 Mais je peux donner mon avis parce que le ticket va augmenter.
00:50:58 Donc, moi, je vais subir les conséquences de ça.
00:51:00 Attendez, attendez, c'est gratuit à partir de ce soir, 19h ?
00:51:04 Oui, mais moi, je suis en agglomération.
00:51:07 Moi, je suis dans une autre agglomération.
00:51:08 Vous êtes à combien de kilomètres, à peu près, de Montpellier ?
00:51:11 En voiture, je ne suis vraiment pas très loin, même en tramway,
00:51:13 puisque je le prends très souvent.
00:51:15 Donc, vous êtes à 15 kilomètres.
00:51:18 Et donc, vous, comme vous n'êtes pas dans l'agglomération,
00:51:21 vous allez payer pour... ?
00:51:23 Il paraît que ça va augmenter.
00:51:25 Ça pourrait augmenter.
00:51:26 Ce que je peux vous dire, les informations qu'on a,
00:51:28 c'est que ça pourrait, c'est du conditionnel.
00:51:30 Vous habitez quand même à Montpellier,
00:51:32 puisque vous êtes relié à Montpellier par une ligne de tramway.
00:51:35 Oui, mais il y a deux agglomérations.
00:51:36 L'agglomération de Montpellier et l'agglomération de la commune d'Épice-Saint-Loup.
00:51:41 Ça n'a rien à voir.
00:51:42 Donc, on ne paye pas les impôts locaux, tout ça.
00:51:45 À Montpellier, on les paye.
00:51:46 Donc, ça sera plus cher pour vous.
00:51:48 Est-ce que vous êtes favorable à la gratuité ?
00:51:51 Je suis pour et contre.
00:51:52 Je suis pour et contre, mais je vous explique pourquoi.
00:51:54 Parce que "pour" n'est pas comme ils vont la faire.
00:51:57 Moi, je suis pour que les moins de 18 ans aient gratuit,
00:52:00 les chômeurs gratuits, les retraités gratuits.
00:52:03 Comme ça, ils pourront utiliser leur argent dans les commerces et puis ailleurs.
00:52:06 Mais je suis contre le fait que tous les employés vont avoir le tramway gratuit.
00:52:10 Alors, il faudrait instaurer une loi qui fait que si on a un petit salaire,
00:52:15 c'est gratuit parce qu'il faut les aider.
00:52:17 Et puis, la personne qui a un travail, qui gagne 2000, 2500 euros,
00:52:21 s'il paye 10 ou 12 ou 15 euros de tramway par mois,
00:52:24 ce n'est pas ça qui va le ruiner.
00:52:26 Parce que le problème, c'est qu'ensuite, nous, on va subir les conséquences du fait
00:52:31 qu'on est hors de l'agglomération, on va payer plus cher.
00:52:34 Donc, ce serait normal que ceux qui ont des très bons salaires,
00:52:36 il n'y a aucune raison qu'on leur fasse gratuit.
00:52:38 - Jean-François, moi, j'ai toujours trouvé que c'est très perso ce que je vous dis,
00:52:41 que la gratuité totale d'un service, au bout d'un moment, ça se détériore.
00:52:46 Si vous allez dans une boulangerie et vous dites "les croissants sont gratuits 24/24, 7 jours sur 7",
00:52:52 d'ailleurs, trouver des croissants à la sortie dans le caniveau,
00:52:55 c'est toujours comme ça. Qu'est-ce que vous voulez ?
00:52:57 Quand vous dites aux Français "les soins sont gratuits",
00:53:00 il y a des Français qui font du tourisme médical,
00:53:02 qui vont 3-4 fois chez le médecin dans la semaine pour lui parler.
00:53:06 - Oui, et puis après, comme je vous dis, les chômeurs et les retraités,
00:53:09 c'est un peu normal qu'ils aient le travail gratuit.
00:53:11 Mais ceux qui gagnent 2500 euros, pourquoi, eux, ils ont une vie tranquille ?
00:53:15 Comme le monsieur a dit juste avant, il a dit "moi, je ne me plains pas, j'ai des moyens financiers".
00:53:19 Donc, lui, c'est normal, il paye 1,60€ ou 2€.
00:53:22 Et puis, ce n'est pas normal que nous, on est à l'extérieur de Montpellier,
00:53:25 on va subir l'augmentation dans le but que ceux qui sont à Montpellier...
00:53:29 - C'est énorme, ça !
00:53:31 Vous allez financer l'augmentation parce que vous habitez un quart d'heure de la ville ?
00:53:35 - Tout à fait, moi, je le prends tout régulièrement, deux fois par semaine,
00:53:38 donc je connais le principe.
00:53:40 - Vous allez financer pendant la gratuité, c'est énorme !
00:53:43 Attendez Jean-François, restez avec nous parce qu'il y a beaucoup d'appels,
00:53:46 on va à Bagneux, retrouver Marie-Claude, bonjour !
00:53:49 - Bonjour, moi, je suis pour payer un peu les transports,
00:53:54 parce que je ne paie pas beaucoup au niveau de tout ce qui est prestations sociales,
00:54:04 et je suis pour payer quelque chose au moins à la commune.
00:54:09 - Oui, vous estimez aussi qu'il faut toujours payer, même un tout petit peu, c'est ça ?
00:54:14 - Exactement !
00:54:15 - Je suis assez d'accord avec vous.
00:54:18 - Parce que ça fait des meilleurs transports, tout ça,
00:54:20 parce que dans notre commune, il paraît que le maire ne veut pas trop avoir des contrôles,
00:54:27 donc tout le monde ne paie pas les transports,
00:54:30 tout le monde passe comme ça au niveau de la commune.
00:54:33 - Attendez, j'entends votre argument, Pierre appelle de Compiègne,
00:54:37 il me semble qu'à Compiègne, où ma soeur habite, c'est gratuit, non Pierre ?
00:54:42 - Bonjour, je suis très content de passer à votre antenne,
00:54:46 et je vous remercie de me donner en effet un petit peu d'audition.
00:54:51 Eh bien écoutez, oui, ça fait 41 ans que j'habite à Compiègne,
00:54:54 ça fait 41 ans que les bus sont gratuits, et on favorise la mobilité,
00:55:00 et l'avantage qu'on a, c'est que les bus sont très propres,
00:55:04 les gens y respectent,
00:55:06 alors c'est peut-être parce que c'est la mentalité des Compiègnois,
00:55:11 et on a une très forte politique d'intégration chez nous,
00:55:15 donc on est peut-être aussi plus doués que chez les autres, je ne sais pas,
00:55:19 en tout cas, le chauffeur il est là juste pour conduire son car,
00:55:25 il n'est pas là pour aller prendre et respecter,
00:55:30 ou voir si jamais la personne a payé ou pas,
00:55:33 le monsieur il est là, il a de l'intégrité, il a de la sécurité,
00:55:37 et ça c'est très important, parce que le monsieur il est là pour faire son travail,
00:55:41 et nous ce qu'on veut surtout sur Compiègne, c'est de la mobilité,
00:55:44 parce que je pense qu'en effet, une ville qui permet de se déplacer,
00:55:49 c'est une ville qui permet également d'aller travailler.
00:55:52 - Non mais ça vous m'intéressez beaucoup, donc vous vous dites, à Compiègne,
00:55:55 l'expérience qui dure depuis longtemps est un succès,
00:55:58 les bus sont propres, ils sont ponctuels, vous n'êtes pas au conseil municipal,
00:56:02 vous n'êtes pas le cousin du maire !
00:56:04 - Non, absolument pas, je vous le promets !
00:56:07 Non, vraiment, je vous dis, c'est ressenti du Compiègnois,
00:56:11 aujourd'hui c'est un système qui fonctionne,
00:56:14 on fait partie des deux ou trois communes en France
00:56:17 qui depuis 50 ans ont le bus gratuit,
00:56:20 et les bus sont à l'heure, on a pris des bus au gaz d'ailleurs,
00:56:24 je ne sais pas si ce sera une réussite, mais en tout cas,
00:56:27 écoutez, ils les ont achetés, tout est bien entretenu,
00:56:32 les gens sont polis, les chauffeurs sont détendus,
00:56:36 tout se passe bien, et ça favorise vraiment le développement économique,
00:56:42 parce qu'on a des entreprises qui viennent se mettre un petit peu à droite et à gauche,
00:56:47 et on a besoin en effet que les gens puissent aller se déplacer,
00:56:51 et quand il y a des gens qui gagnent des 700 à 1800 euros par mois,
00:56:56 quand ils n'ont pas besoin d'aller acheter une voiture,
00:56:59 pas besoin d'avoir une assurance, pas besoin d'avoir d'essence,
00:57:02 peut-être d'aller en acheter, d'en louer une de temps en temps pour aller se déplacer,
00:57:07 ça leur fait une belle économie.
00:57:09 - C'est gagnant, merci Pierre de Compiègne,
00:57:11 merci pour ce retour d'expérience,
00:57:13 et bonne chance à l'agglomération de Montpellier
00:57:16 qui met en place la gratuité totale des transports dès ce soir,
00:57:20 19h, dans un instant on parle de Noël !
00:57:23 - On va parler de Noël et des sujets, Eric, à éviter,
00:57:26 pour que le repas, les discussions ne tournent pas à la dispute générale.
00:57:31 - Et papy, qu'est-ce que tu penses de la loi immigration et de Darmanin ?
00:57:36 - Ha ha ha ha !
00:57:38 - Non, joker, à tout de suite !
00:57:40 - Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:57:44 - De quoi parlons-nous Lisa Marie ?
00:57:56 - On parle des sujets à éviter lors des repas de fête,
00:57:59 puisqu'on est à 4 jours de Noël, ça y est,
00:58:01 selon un sondage Ipsos, 39% des personnes interrogées
00:58:05 craignent que le dîner de Noël vire au règlement de compte familial,
00:58:09 donc forcément, à table, il y a peut-être des sujets à éviter,
00:58:12 on attend vos avis et vos propositions.
00:58:15 - Laetitia tient un appel de Nice au 3210, bonjour Laetitia !
00:58:20 - Bonjour, bonjour tout le monde !
00:58:22 - Noël en famille, ce week-end ?
00:58:25 - Alors, Noël en famille, en comité très restreint, du coup,
00:58:29 pas par au sujet tabou ou aux années précédentes où ça s'était mal passé,
00:58:33 mais c'est un choix que tout le monde a fait,
00:58:35 de partir plus ou moins en vacances séparément.
00:58:37 - Il y a des sujets que vous n'évoquez jamais avec certains membres de votre famille ?
00:58:42 - Alors, il y a des sujets pas forcément tabous au niveau de la politique, etc.,
00:58:45 mais des sujets assez sensibles au niveau de la famille,
00:58:48 des comportements qui sont assez pénibles à supporter,
00:58:52 et puis, sur du long terme, on crée une situation dans la famille.
00:58:56 - Eh bien, balancez un peu, de toute façon c'est anonyme,
00:58:59 personne ne connaît votre nom, Laetitia !
00:59:01 - Non, non, pas du tout !
00:59:03 - Mais c'est quoi, c'est un frère, une sœur, des parents, des enfants ?
00:59:06 - C'est une grande sœur, effectivement.
00:59:08 Alors, elle est adorable, on l'adore tous,
00:59:10 c'est l'être aimé aussi de la famille,
00:59:12 mais elle a un caractère qui n'est pas évident, qui n'est pas facile,
00:59:15 et c'est vrai que ça nous peine assez.
00:59:17 Et un jour, à Noël, peut-être que je ne sais pas,
00:59:20 avec un petit peu trop d'alcool, etc.,
00:59:22 elle a eu ce comportement un peu exacerbé,
00:59:24 et c'est ma petite sœur qui en a subi les conséquences.
00:59:26 - C'est-à-dire qu'elle s'est payée votre petite sœur,
00:59:29 elle l'a critiquée ?
00:59:30 - Elle ne l'a pas complètement critiquée,
00:59:32 elle l'a un petit peu, pas violentée,
00:59:34 mais voilà, elle la pincait, elle la griffait, etc.,
00:59:37 pour essayer de la faire un peu réagir,
00:59:39 et ça s'est très très mal passé.
00:59:41 Et du coup, effectivement, on a commencé à en parler,
00:59:44 à dire que c'était très problématique son comportement,
00:59:47 que ça allait trop loin, etc.,
00:59:48 et le Noël est parti à volo.
00:59:51 - Oh là là !
00:59:52 - Complet !
00:59:53 - Oh non non non, ça c'est terrible !
00:59:54 - Le clash, c'est parti au clash.
00:59:55 - Moi je crois que vous avez raison,
00:59:56 c'est ça le vrai danger de Noël,
00:59:57 c'est pas papa, la loi immigration, Darmanin,
01:00:01 bon, on peut s'en gueuler,
01:00:02 mais le vrai sujet c'est,
01:00:04 mais t'as toujours été radine,
01:00:05 on te l'a jamais dit,
01:00:06 on a toujours supporté dans la famille,
01:00:08 - Un gros saut d'expérience là !
01:00:09 - Quand t'avais 14 ans, etc.,
01:00:11 un jour t'as fait ça !
01:00:12 - Exactement.
01:00:13 - C'est ça le problème.
01:00:14 - Ça revient sur la table assez facilement,
01:00:15 le problème c'est,
01:00:16 enfin le problème c'est pas un problème,
01:00:17 mais à Noël on réunit tout le monde,
01:00:19 c'est assez rare de pouvoir réunir toute la famille
01:00:21 aux quatre coins de la France,
01:00:22 et c'est malheureusement à ce moment-là
01:00:24 que les sujets "tabous" éclatent.
01:00:27 - Oui, parce que c'est la seule occasion,
01:00:28 on est tous ensemble.
01:00:29 - Exactement, tout à fait.
01:00:30 - Laurent est avec nous de Dreu,
01:00:32 on laisse un instant Laetitia de Nice,
01:00:34 Laurent, même sujet,
01:00:35 il y aura des sujets "tabous" chez vous dimanche soir ?
01:00:38 - Ah, bonjour M. Brunet,
01:00:40 bonjour aux auditeurs,
01:00:41 bon bah par principe je n'ai pas de sujet tabou,
01:00:43 mais il y a deux sujets totalement différents,
01:00:46 vous recevez soit la famille, soit les amis.
01:00:48 Donc les amis vous testez,
01:00:50 moi j'adore discuter,
01:00:51 on balance des sujets un peu touchy avec des amis,
01:00:56 on les réinvitera plus la fois d'après.
01:00:58 Par contre la famille, vous vous la tapez régulièrement,
01:01:01 et c'est malheureusement,
01:01:03 on choisit ses amis, mais pas sa famille.
01:01:05 Donc la famille, il faut désamorcer.
01:01:08 Donc moi je sais qu'il y a un sujet
01:01:10 qui n'est pas abordé,
01:01:11 qui est le sujet politique,
01:01:13 donc je me suis fait un petit outil
01:01:15 qui sera ostensiblement sur la table,
01:01:17 je me suis fabriqué un étui à cigarette en argent
01:01:20 avec deux insignes très typés,
01:01:22 c'est-à-dire une tête de mort,
01:01:24 et puis un aigle un petit peu...
01:01:26 un aigle avec une roulette dessous,
01:01:28 je sais pas si vous voyez un peu.
01:01:29 Et donc c'est très typé,
01:01:30 tout le monde sait parfaitement ce que c'est,
01:01:32 c'est pas du tout mon bord politique,
01:01:35 mais ce sera ostensiblement sur la table,
01:01:38 et comme je reçois mon neveu,
01:01:40 qui va être mon neveu par alliance,
01:01:43 puisqu'il y a eu des fiançailles,
01:01:45 qui est Martiniquais,
01:01:47 il saura que le sujet politique n'est pas abordé avec moi.
01:01:50 Alors que je l'adore,
01:01:52 mais au moins un sujet de désamorcer.
01:01:54 Il faut être sournois.
01:01:56 Avec la famille, il faut être sournois.
01:01:58 On sait qu'il y a des sujets à ne surtout pas aborder.
01:02:00 Ma belle-mère est rouge,
01:02:02 un peu tendance, un peu rose, rouge vif.
01:02:05 Je sais qu'à chaque fois que je sors l'étui à cigarette,
01:02:07 elle manque de s'étouffer.
01:02:09 - Mais pourquoi, Paul?
01:02:10 Mais c'est quoi?
01:02:11 J'ai pas compris cet étui à cigarette,
01:02:12 c'est des insignes de quoi?
01:02:13 J'ai pas compris en fait.
01:02:15 - C'est un signe de casquette d'officier
01:02:17 qu'une grand-tante a eu à supporter
01:02:20 à Ravenelbrück et à Buchenwald.
01:02:22 C'est quand même très typé.
01:02:24 - Oui, j'ai pas compris, d'accord.
01:02:26 - Ben oui, c'est des insignes de casquette d'officier SS.
01:02:30 - Ah oui, d'officier SS, oui.
01:02:32 Bon alors, vous exagérez un peu quand même.
01:02:34 - Je pousse le bouchon, mais au moins je sais
01:02:36 que le sujet, au moins celui-là, fera pas abordé.
01:02:38 Voilà. Je désamorce.
01:02:40 - Bon, d'accord. Il y a des drôles de façons de désamorcer.
01:02:42 Vous m'en faites un pour chacun, ces techniques.
01:02:44 - Oui, c'est drôle de façon de désamorcer quand même.
01:02:46 - C'est pour faire jaser, mais ça marche.
01:02:48 - C'est pour faire "je suis intolérant
01:02:51 comme un soldat du 3e Reich", c'est ça, votre technique ?
01:02:53 - Non, non, du tout.
01:02:55 Mais c'est pour éviter d'aborder le sujet, simplement.
01:02:58 - Oui, bon, très bien.
01:03:00 - C'est pour dire ce que ça vaut.
01:03:02 - Oui, ça vaut ce que ça vaut.
01:03:04 Bon, en tout cas, ça peut être chaud chez Laurent,
01:03:06 ça peut être chaud chez Laetitia, les amis.
01:03:08 Je voudrais qu'on fasse une partie plus importante,
01:03:12 peut-être demain, après-demain,
01:03:14 sur ce thème-là, des sujets à éviter.
01:03:16 - Lundi, on sera ensemble, Eric, pour fêter Noël.
01:03:18 Je pense que ce sera le...
01:03:20 - Le jour de Noël ? - Oui, le jour de Noël.
01:03:22 - Est-ce que vous vous êtes engueulés en famille, hier soir ?
01:03:25 On fera ça un indi, oui.
01:03:27 - C'est une très bonne idée.
01:03:29 Vous vous appelez Laurent.
01:03:31 - Un débriefing.
01:03:33 - Eric, tout de suite, on va voir notre auditeur.
01:03:35 - Joyeux Noël à vous tous.
01:03:37 - Merci. - Joyeux Noël.
01:03:39 Tout de suite, Eric, on va aller retrouver notre auditeur du bout du monde.
01:03:41 Alors, ce coup-ci, on ne prend pas l'avion.
01:03:43 On prend le train, on ne va pas très loin.
01:03:45 Et mon indice pour trouver la destination,
01:03:47 mon indice, c'est RTL.
01:03:49 - Faites vos propositions pour remporter un guide du routard
01:03:51 sur l'application RTL.
01:03:53 - Jusqu'à 14h30.
01:03:57 - Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
01:04:00 - 13h-14h30.
01:04:05 - Les auditeurs ont la parole...
01:04:07 - Avec Eric Brunet sur RTL.
01:04:09 - L'auditeur du bout du monde n'est pas si loin que cela.
01:04:13 L'indice, c'était RTL, Victor.
01:04:15 - Exactement, et c'est Alexandre Portieux qui a bien deviné.
01:04:18 Il s'agit évidemment du Luxembourg.
01:04:20 - Radio-Télévision Luxembourg.
01:04:22 - Bonjour Thierry !
01:04:28 Bonjour mon cher Thierry, auditeur du bout du monde au Luxembourg.
01:04:32 - Oui, bonjour Eric et bonjour Isamari.
01:04:34 - Bonjour Thierry.
01:04:36 - Bon, alors, est-ce que c'est joli le Luxembourg ?
01:04:40 - Ah oui, le Luxembourg, c'est très joli.
01:04:43 Moi, j'y suis depuis le 1er juin 1984.
01:04:47 En fin de course, j'ai fait mon service militaire.
01:04:50 Je suis sorti d'une caserne à Fribourg,
01:04:52 parce que je suis Alsacien.
01:04:54 J'ai fait un devancement d'appel.
01:04:56 Et tout de suite, j'ai été libérable le 31 mai 1984.
01:05:00 J'ai commencé mon travail en tant que cuisinier,
01:05:03 parce que j'ai fait l'école hôtelière le 1er juin 1984,
01:05:07 c'est-à-dire le lendemain de ma libération.
01:05:09 - Très bien, je pense aux Bretons, aux Niçois,
01:05:12 qui ne connaissent pas forcément bien le Luxembourg.
01:05:14 Quelle est la langue officielle ?
01:05:16 Que parle-t-on dans les rues de Luxembourg ?
01:05:18 - Alors, la langue officielle du Luxembourg depuis 1984,
01:05:22 enfin depuis toujours, c'est le luxembourgeois,
01:05:24 mais elle est considérée comme langue qui se parle
01:05:27 et qui s'écrit depuis 1984.
01:05:30 C'est la date de mon arrivée, c'est un hasard.
01:05:32 - Oui, mais les gens parlent quoi dans la rue ?
01:05:34 Ils parlent le luxembourgeois ? Que parlent-ils ?
01:05:36 - Oui, je parle le Luxembourg.
01:05:38 Dans ce moment, le Luxembourg se passe bien.
01:05:42 - Ah, mais ça ressemble à quoi ? À l'allemand ?
01:05:44 - Ça ressemble à de l'allemand, je dirais.
01:05:46 - Absolument, c'est de l'allemand, c'est de l'alsacien,
01:05:50 mais c'est du luxembourgeois, surtout,
01:05:52 ne dites pas que c'est de l'allemand.
01:05:54 Les luxembourgeois, ils ont leur fierté,
01:05:56 ils ont leur beau pays,
01:05:58 et je vous garantis qu'il est beau.
01:06:00 - C'est tout petit, il y a combien d'habitants ?
01:06:03 - Écoutez, on n'est pas loin des 600 000,
01:06:05 on les a juste dépassés.
01:06:06 - Oui, voilà, c'est Nantes, c'est toute l'agglomération nantaise,
01:06:09 la banlieue, la grande banlieue.
01:06:11 - Oui, oui.
01:06:12 - Mais alors là, avec la qualité de vie,
01:06:14 je ne vous en parle même pas, quoi.
01:06:15 C'est formidable.
01:06:16 - Vous savez que c'est le produit intérieur brut
01:06:18 le plus élevé du monde ?
01:06:20 On peut même dire que c'est le pays
01:06:22 le plus riche du monde, le Luxembourg.
01:06:24 - Mais justement, Thierry, est-ce que la vie est chère ?
01:06:26 Vous vivez à Luxembourg-Ville, c'est ça ?
01:06:28 - Voilà, justement, j'allais y venir.
01:06:30 Le niveau de vie est très élevé,
01:06:32 les salaires sont élevés.
01:06:34 Pour vous donner un exemple
01:06:36 d'une profession, comment je vais dire,
01:06:38 qui est dans l'éducation nationale,
01:06:40 vous commencez avec 4 500 euros net.
01:06:43 - Oui.
01:06:44 - Un professeur ?
01:06:45 - Oh là là !
01:06:46 - Non, non, non, une maîtresse d'école.
01:06:48 - Ah, une maîtresse d'école, oui d'accord, ok.
01:06:49 - 4 500.
01:06:50 - En pleine carrière, ce n'est pas 10 000.
01:06:51 - Mais après, la vie est chère.
01:06:52 Pour se loger, par exemple, ça coûte combien ?
01:06:54 - Alors, le logement, c'est, on va dire,
01:06:56 la facture la plus chère.
01:06:58 Mais attention, vous avez des associations.
01:07:00 Moi, j'ai ma nièce qui s'est inscrite
01:07:02 au Fonds du logement, qui a deux enfants.
01:07:05 Je suis chez elle actuellement.
01:07:07 Et ce sont mes filles.
01:07:09 Et au Fonds du logement,
01:07:10 elle a un appartement de 82 m2
01:07:12 à 500 euros par mois.
01:07:14 - Ah oui, effectivement, c'est un bon prix.
01:07:16 Et donc là, on parle du logement.
01:07:17 Les transports, justement, on parlait de Montpellier
01:07:19 qui, à 19h, lance des transports gratuits.
01:07:22 Je crois qu'au Luxembourg,
01:07:23 c'est entièrement gratuit aussi.
01:07:25 - Alors absolument, comme je vous ai écrit
01:07:28 dans mon petit message,
01:07:29 les transports sont gratuits depuis février 2019.
01:07:33 C'était une volonté du ministre des Transports d'alors,
01:07:37 M. François Bausch.
01:07:39 Ils ont étudié ça, ils ont planché ça pendant 5 ans.
01:07:42 Ils l'ont lancé, ça marche.
01:07:43 Alors pourquoi ça marche ?
01:07:45 Qui finance ça, comme dit M. Eric Brunet ?
01:07:48 Vous savez, quand vous avez des salaires qui sont élevés,
01:07:52 vous avez des cotisations sociales qui rentrent,
01:07:54 qui sont élevées.
01:07:55 Vous avez des impôts qui sont élevés.
01:07:57 Vous avez plein de choses.
01:07:58 Et c'est ça qui finance.
01:08:00 Si je voulais encore dire,
01:08:02 la propreté des bus,
01:08:04 ils ont même remis un tram en route,
01:08:06 nickel-chrome, je vous le dis, nickel-chrome.
01:08:09 En plus, pour faciliter l'accès,
01:08:11 ils ont fait des parkings à l'est, au sud, à l'ouest et au nord.
01:08:16 Des parkings de 3 à 4 000 places.
01:08:19 Ça, des park and ride.
01:08:21 Vous laissez votre voiture le matin,
01:08:23 c'est entièrement gratuit,
01:08:24 c'est surveillé par des caméras.
01:08:25 Vous prenez le bus-rolet,
01:08:27 vous prenez le tram, vous allez à votre boulot.
01:08:29 En 20 minutes, vous y êtes au centre-ville.
01:08:32 - Ah !
01:08:33 Bon, et il est sympa le grand-duc,
01:08:34 puisque ce n'est pas un président de la République,
01:08:36 ni un roi.
01:08:37 Au Luxembourg, c'est un grand-duc.
01:08:39 - Voilà, c'est une moule archi-constitutionnelle
01:08:41 qui dépend de la maison de Thau,
01:08:43 et c'est le grand-duc Henri et la grande-duchesse Maria Theresa
01:08:47 que j'ai eu la chance de voir la semaine dernière.
01:08:50 Je rigole pas, c'est vrai.
01:08:52 - En vrai, vous les avez vus ?
01:08:54 - Oui, j'ai parlé avec Madame...
01:08:57 - Et le plus beau monument,
01:08:59 juste, il nous reste 15 secondes,
01:09:00 le plus beau monument à visiter ?
01:09:02 - Euh... le pays en entier.
01:09:05 - Ah ah ah !
01:09:06 - Voilà.
01:09:07 - Le pays en entier ?
01:09:08 - La République, comme on croise,
01:09:09 il faut venir, vraiment, c'est beau, c'est magnifique.
01:09:12 J'y suis depuis 40 ans, je ne suis pas prêt d'en partir.
01:09:15 Mais je vais quand même en vacances en France,
01:09:17 parce que la France est un beau pays.
01:09:19 - Ah ah ah !
01:09:20 Bon, mais c'est touchant d'avoir entendu Thierry
01:09:22 nous parler du Luxembourg,
01:09:23 un pays où on fait rarement du tourisme,
01:09:25 qui est tout petit, qui est frontalier, bien sûr.
01:09:28 600 000 habitants, le grand-duc et la grande-duchesse.
01:09:31 Merci, mon cher Thierry.
01:09:33 - Luxembourg était notre émetteur de RTL,
01:09:35 l'émetteur d'RTL historique.
01:09:37 - Tout à fait.
01:09:38 Jean-Alphonse Richard, bonjour.
01:09:39 - Bonjour, bonjour.
01:09:40 Aujourd'hui, l'affaire du pâtissier Xavier Philippe
01:09:43 dans l'heure du crime,
01:09:44 surnommé le tueur d'associés, à tout de suite.
01:09:46 - Ah, mais elle me passionne, je vais l'écouter.
01:09:47 - Ah, vous allez voir ?
01:09:48 - Elle me passionne, avec l'affaire avec Tony Gomez,
01:09:50 le roi de la nuit parisienne.
01:09:51 - Exactement, et le personnage est étonnant.
01:09:53 - Merci, merci Lisa Marie.
01:09:55 - Thierry, on se retrouve lundi,
01:09:57 on va fêter Noël ici, en direct, ça, ce micro.
01:09:59 - Et demain, vous serez avec Vincent Parizeau ?
01:10:01 - Et non, demain, c'est Victor qui prend ma place.
01:10:02 - C'est Victor qui prend votre place.
01:10:03 - Oui, moi, je prends la direction du Sud.
01:10:05 - Et qui prend ma place à moi ?
01:10:06 - Et Vincent Parizeau.
01:10:07 - Ce sera Vincent Parizeau.
01:10:08 - Et comme tous les vendredis.
01:10:09 - Vincent Parizeau, l'immense Vincent Parizeau.
01:10:11 Salut les amis.
01:10:12 - Bonjour, c'est Ophélie Meunier.
01:10:17 - Le journal inattendu sur RTL.
01:10:19 - Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une heure en direct sur RTL
01:10:22 à 12h30 pour le journal inattendu.
01:10:25 - Les informations du jour avec les reportages éclairants de la rédaction
01:10:28 et un invité qui nous livre son regard sur l'actualité.
01:10:31 Le journal inattendu, c'est tous les samedis, en direct à 12h30 sur RTL.
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