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Regardez Les auditeurs ont la parole du 18 décembre 2023 avec Eric Brunet.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:03 Je pense qu'ils vont un petit peu vite à la soupe, je pense.
00:00:06 Parce que, comme vous dites, il y a des gens comme M. Poutine,
00:00:09 le, comment je vais dire, M. Arafat, il a bien eu la Légion d'honneur, voyez.
00:00:14 Alors quelle valeur de cette chose en plus ?
00:00:16 Et puis M. Depardieu...
00:00:17 Vous savez quoi ? François, vous gardez vos arguments, je veux vous écouter.
00:00:21 Tout le monde n'est pas d'accord avec vous, il y aura un débat qui s'instaurera dans les prochaines minutes.
00:00:26 Restez avec nous.
00:00:27 En attendant, à 13h01, c'est le rappel des titres avec Agnès Bonfillon.
00:00:31 Rebonjour Agnès.
00:00:32 Rebonjour Eric.
00:00:33 Le tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des champions.
00:00:36 Et c'était il y a quelques instants le PSG-Ride de la Real Sociedad.
00:00:41 Adversaire présenté comme le moins coriace.
00:00:43 Oui, ils ont eu de la chance.
00:00:45 On verra pour le résultat.
00:00:46 L'Atlético Madrid sera opposée à l'Inter Milan.
00:00:50 Autre affiche, Naples-Barcelone, Arsenal-FC Porto ou encore Manchester City-Copenhague.
00:00:57 L'horloge tourne, la dernière droite pour la loi immigration.
00:01:01 Nous sommes à quelques heures maintenant de la commission mixte paritaire la plus attendue de ces dernières années.
00:01:06 Cette commission se réunit tout à l'heure à 17h00.
00:01:09 En attendant, les tractations se poursuivent entre le gouvernement et la droite.
00:01:13 Gérald Darmanin l'assure, nous sommes plus près d'un accord que d'un désaccord, dit le ministre de l'Intérieur.
00:01:20 Et puis réclusion criminelle à perpétuité dont 22 ans de sûreté requise contre Monique Olivier.
00:01:27 Après trois semaines de débat devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine,
00:01:30 l'ex-femme de Michel Fourniry, on le rappelle, était jugée pour complicité dans la disparition de trois jeunes filles, dont Estelle Mouzin.
00:01:38 Réquisition ce matin, donc place aux plaidoiries.
00:01:41 Le verdict est attendu demain.
00:01:43 La météo, Claire Delorme, une France coupée en deux aujourd'hui.
00:01:46 Exactement, nous aurons le quart nord-ouest qui sera sous les nuages avec un petit peu de vent près des côtes de la Manche,
00:01:51 du soleil partout ailleurs à l'exception du Val de Saône, du Lyonnais, mais aussi de la vallée de la Garonne
00:01:56 et des températures qui seront comprises entre 5 et 12 degrés de manière générale.
00:02:00 Et demain, Claire ?
00:02:01 Alors demain, on aura une nouvelle perturbation qui va arriver par la Manche.
00:02:04 Elle sera lente, mais elle apportera quelques pluies.
00:02:06 La moitié sud restera quand même majoritairement soleillée.
00:02:09 Merci beaucoup, Claire.
00:02:10 Merci, Claire Delorme.
00:02:12 Voilà, demain midi, Agnès Bonfillon. Je salue l'arrivée dans le studio de Lisa Marie.
00:02:17 Bonjour Lisa Marie.
00:02:18 Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:02:19 On commence par ce qui nous passionne tous les jours, les messages que les auditrices et les auditeurs nous ont laissés.
00:02:25 Et oui, dans le répondeur des auditeurs aujourd'hui, Geneviève a souhaité réagir à la lettre poignante de Françoise Hardy à Emmanuel Macron.
00:02:33 Lettre dans laquelle la comédienne demande au chef de l'État de relancer le débat sur la fin de vie et l'euthanasie.
00:02:40 Voici le message de Geneviève.
00:02:42 Je suis très compatissante vis-à-vis de Françoise Hardy.
00:02:46 Je voulais laisser un message pour signaler les positions du professeur Schwarzenberg, Léon, qui m'a soigné aussi pour un cancer il y a 41 ans.
00:02:56 Il prouvait que l'euthanasie devait être appliquée entre le malade et son médecin, après avoir réfléchi plusieurs fois.
00:03:04 Voilà, merci.
00:03:06 Le professeur Léon Schwarzenberg, c'est l'inventeur du parler vrai en matière de cancer.
00:03:11 Il est lui-même décédé de cette maladie.
00:03:14 Vous nous appelez au 3210 pour réagir sur un tout autre sujet.
00:03:18 Quoique nous allons parler avec vous aujourd'hui de la banalisation de l'alcool.
00:03:22 Peut-être que la semaine prochaine, à cette heure-ci, vous serez à table, en famille, et vous laisserez vos enfants ou petits-enfants consommer une boisson alcoolisée pour l'occasion.
00:03:30 Parce que c'est la fête.
00:03:32 Selon une étude, 7 Français sur 10 ne sont pas contre, et la Ligue contre le cancer s'en inquiète.
00:03:37 Francis a déjà réagi sur le répondeur.
00:03:40 Bonjour à tous, bonjour à toute l'équipe RTL.
00:03:42 Je souhaitais réagir par rapport au problème d'alcool que l'on banalise effectivement lors des repas de fin d'année ou des repas de famille.
00:03:50 On se retrouve toujours avec la personne qui consomme énormément d'alcool, qui propose de l'alcool à des jeunes, à des adolescents.
00:03:58 Ce qui pose un problème, car on se retrouve après avec des gens qui à 20 ans deviennent alcooliques.
00:04:05 Et ça, c'est vraiment plus possible.
00:04:07 Merci beaucoup, au revoir, bonne journée.
00:04:09 Merci Francis pour ce message, et là aussi, 3210 pour nous appeler, et l'application RTL également pour réagir.
00:04:15 Et puis, on va en parler tout de suite.
00:04:17 La Légion d'honneur de Gérard Depardieu, Légion d'honneur qu'il a reçue en 1996 des mains de Jacques Chirac.
00:04:23 Le maintien de cette décoration va être examiné par l'ordre de la Légion d'honneur en vue de son éventuelle exclusion.
00:04:30 Et pour Françoise, ce n'est pas du tout dans l'ordre des choses. Écoutez.
00:04:34 Oui, bonjour, Françoise Deloise.
00:04:36 Voilà, je suis un petit peu étonnée.
00:04:38 On demande déjà à Monsieur Depardieu de restituer sa Légion d'honneur.
00:04:43 Mais où est la présomption d'innocence ?
00:04:46 On devrait attendre le procès et ensuite agir.
00:04:50 Voilà, merci.
00:04:53 Jusqu'à 14h30, Éric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:04:58 Voilà, c'est le sujet.
00:05:01 François est avec nous.
00:05:03 Depardieu, Gérard Depardieu, au cœur d'une polémique après la diffusion sur France 2 d'un numéro d'enquête
00:05:11 qui montrait l'acteur tenant des propos sexuels, sexistes lors d'un voyage en Corée du Nord.
00:05:19 Et la ministre de la Culture a jugé la semaine dernière que les propos et l'attitude de Gérard Depardieu faisaient honte à la France.
00:05:26 Et voilà, elle souhaite qu'un conseil se réunisse pour engager une procédure disciplinaire,
00:05:31 pour décider si cette Légion d'honneur doit être suspendue ou pas, retirée ou pas.
00:05:37 Et je précise, pardon Éric, que l'acteur est également visé par deux plaintes pour violences sexuelles.
00:05:41 Bien sûr, par-dessus le marché, mais ça c'était antérieur bien sûr, à complément d'enquête.
00:05:47 François est avec nous, donc François, vous êtes dans quel camp sur cette question ?
00:05:54 Je suis neutre, il n'est pas question de juger M. Depardieu, moi je suis incapable.
00:05:57 Mais le coup de ça, il y en a des grands qui ont la Légion d'honneur, vous savez à quelle importance.
00:06:02 Je crois que M. Depardieu doit rigoler de ça, vous voyez ce que je veux dire.
00:06:05 Mais M. Depardieu c'était quand même un loupard, vous voyez ce que je veux dire, dans sa jeunesse.
00:06:10 C'est-à-dire un gars qui met la cascagne et tout ça, mais où c'est que j'y donne tort ?
00:06:14 C'est avec la petite qu'elle est sur le cheval, là ça c'est une orgie, c'est pas beau, c'est affreux.
00:06:19 Ça aurait été une grande personne, on aurait pu en rigoler, mais là, pour une petite, ça ne fait pas bien.
00:06:23 C'est-à-dire qu'elle ne se grandit pas en parlant comme ça.
00:06:25 Mais toutes personnes qui ne sont pas jugées ne sont pas coupables, vous voyez ce que je veux dire.
00:06:29 Quand vous avez par exemple la dame de 26 ans qui va chez M. Depardieu,
00:06:34 elle connaît le tempérament de ce monsieur-là, en plus il boit un petit verre, il boit un petit coup,
00:06:39 parce que c'est un grand vivant M. Depardieu, c'est un bon vivant d'ailleurs.
00:06:42 Donc automatiquement, elle peut s'attendre qu'il va lui faire des propositions, vous voyez ce que je veux dire.
00:06:47 - Oui, mais alors François, François, je suis d'accord avec vous, tout ça n'est vraiment pas beau,
00:06:54 et puis il y a en plus deux plaintes qui vont être instruites.
00:06:58 Bon, premier point. Deuxième point, qu'est-ce qu'on fait ?
00:07:02 Est-ce que... qui décide de supprimer la Légion d'honneur à quelqu'un ?
00:07:09 Je dis ça parce qu'il y a quand même M. Poutine qui est à la Légion d'honneur, qui est chef d'état en Russie,
00:07:14 qui est poursuivi par la Cour pénale internationale pour des faits de séquestration de milliers d'enfants.
00:07:22 On appelle ça, c'est constitutif aux yeux du droit international d'un acte génocidaire.
00:07:28 Séquestrer des enfants, c'est un des points qui font statuer juridiquement pour la notion de génocide.
00:07:35 Attention, c'est pas rien. Deuxièmement, il est responsable quand même, il a donné des ordres avec ses militaires
00:07:42 pour faire des crimes comme Aboucha, où on a tiré sur, torturé des centaines d'Ukrainiens innocents, etc.
00:07:50 Donc la question ne se pose pas pour lui, elle se pose pour Depardieu, très bien, ok,
00:07:56 mais qui décide, pourquoi... c'est ça qui devient compliqué, François.
00:08:01 Mais attendez, il est trop vite de décider, il faut juger la personne avant.
00:08:05 Mais ces gens-là, ils jugent tout le monde, alors. C'est-à-dire qu'il y a quelqu'un qui a fait un petit truc,
00:08:10 un petit détail, ça y est, il est coupable. Je suis désolé, ces femmes-là, qui ont eu le contact avec M. Depardieu,
00:08:15 naturellement qu'elles ont eu le contact, mais pourquoi elles ne l'ont pas giflé ?
00:08:18 Pourquoi elles ne l'ont pas giflé ? Elles avaient sans doute certaines qui avaient beaucoup,
00:08:21 certainement envie de le faire avec M. Depardieu, je ne suis pas là pour accaparer personne,
00:08:25 mais c'est honteux de voir, de juger les gens par un article de ci, un article de ça.
00:08:30 Je ne dis pas que M. Depardieu est blanc, je ne suis pas là pour le défendre.
00:08:33 Je regrette les choses avec la petite sur le choix, et tout ça, ça c'est une atrocité, c'est affreux.
00:08:38 Serait-elle une grande dame, ou qui que ce soit, ce qu'il dit dans ses phrases, il y a un peu de vérité.
00:08:43 Sur une adulte, mais pas sur une petite.
00:08:46 - Une petite ou grande... - Ouais, non, mais c'est affreux, c'est affreux, je ne comprends pas.
00:08:51 Mais M. Poutine, comme vous dites, le boucher de Russie, lui, il a toujours la Légion d'honneur.
00:08:56 M. Arafat, ils l'ont même donné à M. Arafat. Vous voyez bien qu'elle n'a pas de valeur, cette Légion d'honneur.
00:09:01 Ce monsieur-là a eu le prix Nobel de la paix. Vous voyez ce que je veux dire ? Vous êtes bien d'accord avec moi ?
00:09:06 M. Arafat, c'est un boucher altérorisme dans tous les sens, qui a été reconnu dans le monde entier.
00:09:11 Alors je pense que ces petites médailles en chocolat, je croiserais peut-être mieux les supprimer,
00:09:15 comme ça, ça ne ferait pas de petits délires.
00:09:18 - Il est remonté, François. Mais il a raison, c'est-à-dire que si on met un doigt dans cet engrenage,
00:09:23 soit, très bien, eh bien, il y a des tas de gens, à des degrés différents, peut-être,
00:09:28 mais qui ont la Légion d'honneur et qui ont fait des choses qui ne sont pas recommandables.
00:09:33 Et par conséquent, il va falloir en réexaminer des dossiers.
00:09:36 A tout de suite, mesdames, messieurs. Beaucoup d'appels pour réagir à ce que nous dit François.
00:09:40 Nous écouterons Gilles, puis Grégory, dans les auditeurs ont la parole.
00:09:44 13h14h30, les auditeurs ont la parole, avec Eric Brunet sur RTL.
00:09:51 13h14h30, les auditeurs ont la parole, avec Eric Brunet sur RTL.
00:09:59 - Beaucoup d'appels, doit-on retirer la Légion d'honneur de Gérard Depardieu,
00:10:04 alors que Poutine l'a toujours, par exemple, et des tas d'autres gens.
00:10:08 Vous nous appelez, on était avec François. Il a dit un truc, François, j'ai pas tout entendu.
00:10:17 - En fait, quand on parle de Gérard Depardieu, je voudrais quand même répondre à François
00:10:21 sur les petits trucs dont il est accusé, c'est quand même deux plaintes pour violences sexuelles.
00:10:25 - Je crois pas, François a pas dit des petits trucs, si.
00:10:28 - C'est ce que j'ai entendu. - On a pas entendu la même chose,
00:10:31 mais j'espère qu'il a pas dit ça. François, j'ai entendu parler des atrocités du film.
00:10:37 - Sur les témoignages, les accusations, bien sûr qu'il est présumé innocent.
00:10:41 - Il est visé pour deux plaintes pour violences sexuelles très graves.
00:10:45 - Il est présumé innocent, mais il faut aussi se dire que le discours des victimes,
00:10:49 on peut pas pour le moment dire "elles l'ont un peu cherché, c'est pas possible".
00:10:52 - Je crois pas que François ait dit ça, j'espère pas.
00:10:56 Grégory nous appelle au 3210, il est parisien. Bonjour, mon cher Grégory.
00:11:02 - Bonjour, Eric, bonjour à tous.
00:11:04 - Qu'est-ce qu'on fait de cette histoire de Légion d'honneur qui embarrasse la France,
00:11:08 la ministre de la Culture, qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
00:11:12 - Eh bien écoutez, pour moi, Gérard Depardieu, il doit garder sa Légion d'honneur,
00:11:17 parce que tout simplement, il est présumé innocent,
00:11:21 il est présumé innocent, donc il y a aucune preuve contre lui.
00:11:27 Alors certes, il y a des accusations très graves,
00:11:29 mais il y a aucune preuve contre Gérard Depardieu.
00:11:32 Donc, alors, maintenant, attention, je précise que si Gérard Depardieu,
00:11:38 il y a des preuves contre lui, et que, alors non seulement,
00:11:41 on doit lui enlever sa Légion d'honneur, mais en plus de ça, il mérite d'aller en prison.
00:11:47 Ça, on est tous d'accord, il mérite d'aller en prison,
00:11:49 parce que je déteste les hommes qui agressent les femmes.
00:11:51 Mais en revanche, nous sommes dans une époque
00:11:53 où plus personne ne respecte la présomption d'innocence.
00:11:56 Et là, il y en a marre. J'en ai marre, mais il n'y a pas que l'affaire de Depardieu,
00:12:00 il y en a plein d'autres, bon là, on parle de Depardieu.
00:12:02 Et donc, il faut respecter la présomption d'innocence.
00:12:05 Il n'y a aucune preuve contre lui, donc je ne suis pas d'accord.
00:12:10 Moi, il faut qu'il garde sa Légion d'honneur.
00:12:12 La Légion d'honneur est une distinction qui peut être retirée en cas de condamnation pénale
00:12:18 lorsque le décoré a commis des actes contraires à l'honneur
00:12:23 ou de nature à nuire aux intérêts de la France.
00:12:26 Donc la Légion d'honneur, quand vous collaborez avec l'ennemi
00:12:30 ou bien quand vous avez commis des actes pénalement répréhensibles
00:12:34 qui touchent à votre honneur, ça s'appelle la Légion d'honneur.
00:12:38 Et voilà, on peut vous la retirer.
00:12:41 - Oui, mais maintenant ce qu'il y a, excusez-moi,
00:12:45 maintenant ce qu'il y a, c'est que ce n'est que des accusations.
00:12:48 Alors, bien sûr, c'est très très grave comme accusation, je le répète, c'est très très grave.
00:12:52 Alors, ce qu'il y a, c'est quoi ?
00:12:54 - C'est vrai que quand on... Alors, très bien, il y a les accusations, très bien.
00:12:58 Mais c'est vrai que quand on voit le film, le film qui est diffusé dans le complément d'enquête
00:13:03 où ils se moquent éhontément d'une traductrice qui ne parle peut-être pas très très bien français,
00:13:09 et donc ils glissent des propos pornographiques abjects dans ces conversations.
00:13:15 Ils érotisent une gamine de 12 ans sur un cheval,
00:13:18 ils parlent d'elle comme d'un objet sexuel, etc.
00:13:21 Alors, on peut toujours dire, bon, c'est un moment privé, il est filmé, mais il ne sait pas que ça va être diffusé, etc.
00:13:28 Sauf que, dans Légion d'honneur, il y a honneur quand même.
00:13:32 La Légion d'honneur, ce n'est pas n'importe quoi, ce n'est pas...
00:13:35 J'ai presque envie de dire que ça doit être encore plus serré comme exigence que le droit français.
00:13:43 Parce que dans Honneur, on n'est pas obligé de la voir, la Légion d'honneur, c'est pas...
00:13:47 La Légion d'honneur, on la donne parce qu'on est face à un homme d'honneur, qui est un mec bien.
00:13:52 - Alors c'est vrai, c'est vrai que ces propos, dans ce qu'on voit dans le reportage,
00:13:58 ces propos, ils sont vraiment dégueulasses.
00:14:01 Gérard Depardieu, ce qu'il dit, c'est dégueulasse.
00:14:02 Pourtant, j'adore Depardieu, c'est un grand acteur, j'adore ses films, c'est un très grand acteur.
00:14:06 Mais bon, ce qu'il dit, c'est vrai que ses propos sont dégueulasses.
00:14:09 Et ce que vous dites, oui, ce n'est pas faux, dans Légion d'honneur, il y a honneur.
00:14:12 C'est vrai ce que vous dites.
00:14:13 Mais bon, ce n'est pas une raison, il a obtenu la Légion d'honneur, c'est comme ça.
00:14:19 Pour moi, la Légion d'honneur, ça doit être mérité qu'aux gens qui sauvent la vie de quelqu'un
00:14:23 et que ceux qui se sont combattus pour la France.
00:14:26 Mais bon, de toute façon, il l'a eu, il l'a eu.
00:14:28 Et moi, ce que je veux surtout, c'est qu'on respecte la présomption d'innocence.
00:14:33 Il y en a marre que dans ce pays, on vit dans une époque où vraiment, ça devient n'importe quoi.
00:14:40 Les moindres accusations, ça y est, on est sali, il y a une étiquette sur le dos.
00:14:45 Moi, quand j'entends des fois des gens qui disent "Depardieu, c'est un violeur",
00:14:48 ben non, Depardieu n'est pas un violeur, il est présumé innocent.
00:14:51 Donc, non, c'est surtout ça, c'est surtout de défendre la présomption d'innocence.
00:14:57 - Vous avez raison sur un point, c'est que moi, j'ai été, je sais qu'il y a deux plaintes pour violences sexuelles,
00:15:03 mais je suis comme vous, je me dis, nous verrons quand les décisions de justice tomberont.
00:15:07 Mais moi, j'ai été plus secoué, presque, par le film que par les peuples.
00:15:13 Vous avez raison, les plaintes présomption d'innocence, ça c'est carré, c'est dans les mains de la justice,
00:15:17 donc on est tous à peu près dans les mêmes...
00:15:20 Mais le film, il secoue quand même, parce qu'on voit le type, peut-être sous l'influence de l'alcool,
00:15:26 qui dit n'importe quoi, qui est d'une... - Peut-être aussi.
00:15:29 - C'est pas une... Ouais, mais quand je dis l'alcool, pour moi, c'est pas l'alcool qui excuse,
00:15:33 c'est l'alcool qui enfonce, parce que... - Maintenant...
00:15:37 - Bon, bref, allez, on va pas faire les procureurs, on va attendre que tout ça se dissipe un peu,
00:15:42 et voir plus clair. - Tout à l'heure.
00:15:44 - Merci, merci Grégory, Gilles, Gilles voulait s'exprimer, mais à bientôt.
00:15:47 On quitte Paris, on va à Reims avec Gilles, bonjour Gilles.
00:15:50 - Oui, bonjour. Bon alors, effectivement, présomption d'innocence, 100% d'accord sur l'idée.
00:15:56 Moi, par contre, je vais revenir sur les fondamentaux.
00:15:59 Je suis toujours surpris, au mois de juillet, je crois que c'est vers le 14 juillet,
00:16:02 puis il y en a une petite fournée après, je crois au niveau du début janvier,
00:16:06 des nominations qu'il y a, justement, de la Légion d'honneur.
00:16:11 Je vais vous donner une anecdote qui remonte à quelques années, je n'étais même pas né,
00:16:14 mon grand-père, qui était né en 1891, avait fait la guerre 14, comme tous ceux de sa génération,
00:16:19 et il avait fait Verdin, il avait eu la Légion d'honneur sur les terrains d'opération.
00:16:27 Donc, il est mort en 1980, il avait 90 ans, et il était outré, je dis bien outré,
00:16:33 parce que je me rappelle, il nous le disait quand on avait l'air pas de famille,
00:16:36 quand il avait appris que Raymond Coppa, à l'époque, Raymond Coppa,
00:16:39 qui était un grand joueur de football, Rémois, enfin à Reims, entre autres,
00:16:43 avait touché la Légion d'honneur. Et vous savez ce qu'il disait ?
00:16:47 Il dit "la différence entre Coppa et moi, c'est que les balles, je les prenais à la gueule,
00:16:51 et lui les renvoyait".
00:16:53 Alors, quand Napoléon crée la Légion d'honneur, c'est pour les mérites civils et militaires,
00:17:01 c'est-à-dire qu'on considère qu'un scientifique, ou qu'un artiste comme Gérard Depardieu,
00:17:06 peut avoir la Légion d'honneur parce qu'il contribue, par exemple, au rayonnement de la France.
00:17:11 Il faut faire gaffe à ça. Souvent on dit "la Légion d'honneur, c'est pour les gens qui risquent leur vie".
00:17:16 Non, Napoléon la crée aussi pour les mérites civils.
00:17:20 Je suis d'accord, mais heureusement qu'il y ait le minimum de conflit.
00:17:28 Moi je trouve qu'un Kylian Mbappé peut très bien, je ne sais pas s'il l'a, avoir la Légion d'honneur,
00:17:33 comme par exemple un chercheur au CNRS qui a trouvé quelque chose d'important,
00:17:38 ou un type qui fait des chansons et qui les fait connaître dans le monde entier,
00:17:44 qui fait rayonner la France, mérite la Légion d'honneur. Pourquoi pas ?
00:17:47 Parce qu'il y a aussi une médaille qui s'appelle le mérite national,
00:17:50 au même titre que pour les agriculteurs il y a le mérite agricole.
00:17:53 Mais le mérite national c'est quand même un peu calqué sur la Légion d'honneur,
00:17:56 mais qui pourrait et qui devrait récompenser aussi des mérites non militaires.
00:18:03 Et que ce n'est pas normal qu'un quelqu'un qui a gagné la coupe du monde de football
00:18:10 soit automatiquement Légion d'honneur.
00:18:14 - Si, pensez au mérite. Très bien, l'ordre du mérite. Merci beaucoup Gilles.
00:18:18 Je rappelle que la statue de cire de Gérard Depardieu a été enlevée ce matin du musée Grévin.
00:18:25 Nous allons suivre cette histoire avec vous, pas celle du musée Grévin,
00:18:28 celle de Depardieu, le volet judiciaire, mais aussi le volet Légion d'honneur.
00:18:34 Vous nous appelez au 3210, mesdames, messieurs.
00:18:36 A tout de suite, nous allons parler de la fin de vie.
00:18:39 Je voudrais que vous nous appeliez sur la fin de vie.
00:18:41 Il y a cette lettre déchirante que François Zardy, 79 ans, bientôt 80,
00:18:46 a écrite à Emmanuel Macron pour qu'on l'aide à en finir tout simplement.
00:18:51 Et pour que la France aide ceux qui souffrent et qui n'ont pas de solution à en finir.
00:18:56 A tout de suite.
00:18:57 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:19:01 Les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:19:07 Ce sujet est sérieux, il est grave, il est profond.
00:19:10 Je vous remercie par avance de contribuer à nos échanges en appelant le 3210.
00:19:14 François Zardy, la comédienne, a donc interpellé le chef de l'État, Emmanuel Macron, dans une lettre.
00:19:20 Elle a relancé le débat sur la fin de vie et l'aide à mourir.
00:19:24 Vous le savez, elle est atteinte de deux cancers.
00:19:27 Et elle souffre un véritable martyr depuis des années,
00:19:30 à tel point que son fils, Thomas Dutronc, a dit
00:19:33 que nous aurions peut-être dû la laisser partir il y a huit ans,
00:19:37 lorsqu'une première fois, elle a frôlé la mort.
00:19:40 Faut-il autoriser le suicide assisté en France ?
00:19:43 Faut-il aller vers une légalisation de l'euthanasie ?
00:19:45 Sandrine est avec nous au 3210.
00:19:47 Les auditeurs ont la parole.
00:19:49 Bonjour Sandrine, pourquoi avez-vous appelé et que souhaitez-vous dire ?
00:19:53 Bonjour.
00:19:55 J'ai appelé tout simplement parce que quand j'ai lu les mots de François Zardy hier,
00:20:00 honnêtement, ça a fait résonance en moi, j'ai été très émue.
00:20:04 Elle le dit très simplement, très pudiquement,
00:20:09 et c'est une voix qu'il peut porter pour tous les gens qui ne sont pas délébriqués
00:20:15 et qui ne peuvent pas porter leur voix à eux, leur petite voix.
00:20:19 Vous avez été vous-même confronté, vous ou des proches, à ce sujet, à cette question.
00:20:25 Je souhaiterais qu'on puisse m'aider à partir parce que je souffre trop et j'ai un mal incurable.
00:20:33 C'est quelque chose qui vous touche ou pas ? C'est juste propos généraux.
00:20:37 Non, ce ne sont pas des propos généraux,
00:20:40 même si avant de savoir que j'étais atteinte d'une pathologie
00:20:45 qui ne me laissera pas vivre sereinement la fin de ma vie,
00:20:50 j'avais déjà une opinion sur la question.
00:20:54 Mais là, je suis atteinte d'une maladie chronique invalidante et qui évolue.
00:21:01 J'ai 52 ans et je risque de me retrouver dans un lit sans pouvoir bouger,
00:21:16 ne m'alimenter, supporter le bruit...
00:21:20 Vous aimeriez, à titre personnel, avoir recours à ce qu'on appelle l'euthanasie ?
00:21:30 Oui, il y a l'euthanasie ou le suicide assisté.
00:21:34 C'est quelque chose qui peut choquer les gens si on utilise les mêmes mots pour deux choses qui n'ont pas la même chose.
00:21:42 Le suicide assisté tel qu'il existe en Suisse ou en Belgique, bien sûr que j'y ai déjà pensé.
00:21:48 Pour le moment, je ne suis pas en état sévère de cette maladie.
00:21:52 En vrai, je peux avoir une activité de deux jours par année.
00:21:56 Je peux vous demander ce que vous avez comme maladie ? C'est une sclérose en plaques ?
00:21:59 Non, c'est une maladie qui n'est pas rare mais pas encore connue,
00:22:04 qui va l'être bientôt parce que les Covid l'ont malheureusement, le développe.
00:22:08 C'est l'encéphalomyélite myagique,
00:22:11 qui est une maladie qui fait qu'on est tout le temps fatigué, on ne produit pas d'énergie,
00:22:19 on perd le visage petit à petit, ça touche tous les organes.
00:22:26 Il y a quelque chose qui est irrémédiable ou vous avez de l'espoir ?
00:22:32 Non, pour l'instant, il n'y a pas de rémission.
00:22:36 Il n'y a même pas de guérison, mais même pas de rémission.
00:22:39 Il n'y a pas de possibilité de stabilisation ?
00:22:44 La seule chose qu'on peut faire, c'est ne rien faire,
00:22:47 c'est-à-dire ce qu'on appelle le "painting",
00:22:51 le matin quand on se réveille ou quand on a quelque chose de prévu,
00:22:57 se reposer le plus possible pour avoir un peu d'énergie pour faire cette chose-là.
00:23:04 D'accord. Sandrine, qui nous appelle au 3210,
00:23:09 qui a été très émue par l'appel de François Zardy,
00:23:13 c'est vrai que c'est un débat qu'on a souvent en France,
00:23:17 faut-il autoriser ce suicide assisté ?
00:23:20 Il est quand même paradoxal que tant de Français, de Françaises,
00:23:25 aillent organiser leur fin de vie avec le concours de médecins étrangers en Belgique ou en Suisse.
00:23:31 C'est quand même curieux.
00:23:34 Vous continuez à nous appeler, ce témoignage très touchant de Sandrine qui reste avec nous.
00:23:40 Dans un instant, nous serons avec Maglone et avec Franck,
00:23:43 et puis on fera un petit rappel de la lettre de François Zardy dans un instant.
00:23:46 Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:23:51 Eric Brunet. Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:23:55 13h31, merci d'être à l'écoute, vraiment un merci d'être à l'écoute les amis.
00:23:59 Le sujet est grave, Françoise Zardy, lisez Marie, a décidé d'interpeller Emmanuel Macron dans une lettre.
00:24:06 Dans une lettre publiée dans la tribune du dimanche hier,
00:24:10 la chanteuse interpelle le président de la République et relance le débat sur la fin de vie.
00:24:15 Elle veut, je cite, "partir bientôt et de façon rapide,
00:24:19 mais encore faudrait-il que la loi française l'y autorise".
00:24:22 Alors Françoise Zardy demande à Emmanuel Macron qu'il fasse preuve d'empathie
00:24:27 et qu'il permette aux Français très malades et sans espoir d'aller mieux
00:24:31 de faire arrêter leur souffrance quand ils savent qu'il n'y a plus aucun soulagement possible.
00:24:37 Ce sont les mots de sa lettre. On sait que Françoise Zardy souffre,
00:24:41 souffre beaucoup, elle parle de sa souffrance.
00:24:44 Début janvier, elle confiait au micro de Steven Bellery sur RTL
00:24:47 les difficultés qu'elle rencontre au quotidien après son traitement.
00:24:51 Dans cette lettre, elle cite aussi le cas de sa propre mère qui était atteinte de la maladie de Charcot,
00:24:57 une maladie incurable et qui a pu bénéficier de la compréhension de deux médecins compréhensifs et courageux.
00:25:04 Voilà ce qu'elle dit pour que sa mère n'aille pas au bout de cette maladie insupportable.
00:25:09 Car en France, il y a aussi des médecins compréhensifs, le mot est important, et courageux.
00:25:15 Parce que dans cet acte qui consiste à accompagner, il y a des décisions à prendre,
00:25:20 toujours à la limite sur le plan du droit.
00:25:23 Oui, à un moment donné, quand on aide quelqu'un à partir, c'est pas tout à fait légal en France.
00:25:29 Il y a donc des médecins qui sont compréhensifs et courageux.
00:25:33 Ce sont les mots de Françoise Zardy, oui.
00:25:35 Maglone est à Marseille, elle a fait le 3210. Bonjour ma chère Maglone.
00:25:39 Oui, bonjour Eric, bonjour Lisa Marie, merci de prendre son appel.
00:25:42 J'adore votre prénom Maglone, j'avais une copine de classe de ma fille qui s'appelait Maglone.
00:25:48 C'est Montpellierain.
00:25:50 C'est Montpellierain ?
00:25:51 Oui, exactement.
00:25:52 Bon, un prénom magnifique, un peu pas assez rare Maglone.
00:25:56 Alors, pourquoi nous appelez-vous Maglone ?
00:25:58 Alors, moi évidemment j'ai été extrêmement touchée par la lettre de Françoise Zardy,
00:26:03 qui est d'autant plus une artiste que j'apprécie énormément.
00:26:07 Concernant le tamasier, le suicide assisté, je ne voudrais pas vraiment me prononcer là-dessus,
00:26:14 parce que c'est vraiment, pour les humains en tout cas, un sujet vraiment trop dédicat,
00:26:19 trop philosophique et trop compliqué à aborder, aussi rapidement en tout cas,
00:26:25 c'est ce que je disais à votre collaborateur.
00:26:27 Mais je voulais surtout parler des soins palliatifs, si vous nous le permettez.
00:26:30 Et je pense que la France gagnerait énormément à investir dans ce secteur-là,
00:26:37 pour permettre à nos concitoyennes de s'endormir dignement et sereinement surtout,
00:26:42 parce qu'il y a trop de gens à mon avis qui partent soit seuls, malheureusement,
00:26:48 je l'ai vu dans ma famille, soit dans des structures qui ne sont pas adaptées,
00:26:52 même si le personnel médical est compétent,
00:26:56 il n'y a pas forcément des structures qui sont adaptées aux personnes qui sont en fin de vie.
00:27:03 Oui, vous voulez dire que quand même les unités de soins palliatifs
00:27:09 qui sont dans les hôpitaux publics et dans les grandes cliniques privées
00:27:14 sont quand même performantes, non ?
00:27:16 Pourquoi vous dites qu'il n'y a pas les moyens ?
00:27:18 Moi je suis allé plusieurs fois dans des soins palliatifs,
00:27:21 j'ai trouvé des personnels en tout cas qui sont incroyables.
00:27:25 Alors là, chapeau bas !
00:27:27 Justement, je vais y venir.
00:27:29 Mais vous savez, quand on vient de zones rurales,
00:27:32 moi je suis originaire du sud de l'Ardèche,
00:27:34 il n'y a pas forcément des structures qui sont adaptées à ces personnes-là.
00:27:38 Certainement dans les grandes villes,
00:27:40 mais peut-être pas forcément dans des zones plus retirées, vous voyez.
00:27:44 Et justement, si vous me le permettez,
00:27:47 très rapidement, je voudrais faire part de mon expérience personnelle.
00:27:51 Mon époux nous a malheureusement quittés d'un cancer au mois de février,
00:27:57 et il a passé les six dernières semaines de sa vie dans un établissement extraordinaire,
00:28:03 c'est peut-être pas le mot qui convient pour ce type de clinique,
00:28:06 mais exceptionnel à mes yeux.
00:28:09 C'est la Clinique Sainte-Elisabeth,
00:28:11 qui est dans le quatrième arrondissement de Marseille.
00:28:14 Et vraiment, c'est une clinique qui est en pointe
00:28:19 pour tout ce qui est soins palliatifs et fin de vie,
00:28:23 et grâce à eux, mon mari a pu partir l'esprit tranquille.
00:28:29 Et tout le personnel, que ce soit le personnel médical ou non,
00:28:34 des secrétaires, des femmes de ménage, tout le monde,
00:28:38 vous est véritablement un sacerdoce au bien-être du patient.
00:28:44 Oui, ça c'est formidable.
00:28:48 Et avec les traitements qui vont bien,
00:28:51 c'est-à-dire on le shoot, mais pas trop,
00:28:54 on trouve des équilibres,
00:28:56 où il ne souffre pas, c'est ça j'imagine.
00:28:59 Alors, malheureusement, dans ce genre de cas,
00:29:02 si vous voulez, au niveau médical, il n'y a plus rien à faire.
00:29:06 Oui.
00:29:07 On avait fait le tour des chimios, des radiothérapies,
00:29:11 des hormones, etc.
00:29:13 Donc tout est axé sur le bien-être du patient,
00:29:18 et leur philosophie c'est la prise de temps.
00:29:21 Il n'y a pas de presse.
00:29:23 S'ils doivent mettre 45 minutes pour faire la toilette,
00:29:26 ils prendront 45 minutes.
00:29:28 Oui, tout à fait.
00:29:31 Le patient est serein, et la famille aussi,
00:29:35 parce que moi je sais que quand mon mari est parti,
00:29:39 je ne l'aurais peut-être pas aussi bien vécu.
00:29:42 Est-ce qu'il n'a pas demandé, pour en revenir au sujet de François Zardy,
00:29:45 votre mari vous a donné des instructions sur sa fin de vie,
00:29:50 il vous a dit deux, trois choses ?
00:29:52 Alors, je sais que dans les toutes dernières semaines,
00:29:57 il en avait assez.
00:29:59 À plusieurs moments, il m'a dit "je suis fatiguée,
00:30:04 je suis fatiguée de tout ça".
00:30:06 Mais je ne pense pas qu'il aurait,
00:30:09 parce qu'il était quand même assez fervent catholique,
00:30:12 et je ne pense pas qu'il était forcément favorable au suicide assisté.
00:30:18 Peut-être que je ne me trompe pas,
00:30:20 mais je ne pense pas que c'est quelque chose qu'il n'aurait forcément pu.
00:30:25 Mais je sais qu'il est parti dans les meilleures conditions possibles,
00:30:29 et l'esprit tranquille, grâce au personnel de tout cet établissement.
00:30:33 Vous imaginez que la vie est tellement belle,
00:30:36 c'est tellement précieux la vie,
00:30:38 pour en arriver à dire, comme François Zardy,
00:30:41 "je veux de l'aide à mourir,
00:30:44 je veux qu'on m'aide à mourir, à partir le plus vite possible".
00:30:47 Ce sont des renoncements terribles.
00:30:50 Je me souviens de mon grand-père, à 90 ans,
00:30:52 qui me disait "le drame, c'est que même à notre âge,
00:30:56 la vie, on s'y attache, on y prend goût".
00:30:59 C'était sa formule.
00:31:01 La vie, on y prend goût, même à mon âge, il avait 90 ans,
00:31:04 il était parti quelques semaines après.
00:31:06 C'est quand même difficile d'en arriver à dire "aidez-nous à partir".
00:31:10 On sera avec Franck, dans une poignée de secondes,
00:31:14 qui a fait le 30 de 10,
00:31:17 et Marie-Christine aussi, où il y a du monde.
00:31:19 Donc nous vous le disions, François Zardy,
00:31:31 bientôt 80 ans, a interpellé Emmanuel Macron
00:31:34 pour relancer le débat sur la fin de vie, l'aide à mourir.
00:31:38 Son fils, Thomas Dutronc, a même dit
00:31:40 "nous aurions peut-être dû la laisser partir il y a 8 ans,
00:31:43 tant qu'elle a frôlé la mort, tant le calvaire,
00:31:46 tant le martyr physique que vit François Zardy,
00:31:49 sans espoir de rémission, tant il est douloureux pour elle".
00:31:53 Et ce qui est intéressant, c'est qu'elle a interpellé Emmanuel Macron
00:31:56 dans le journal La Tribune du Dimanche,
00:32:01 et on lui a répondu.
00:32:03 Qui lui a répondu ?
00:32:04 La ministre déléguée chargée de l'organisation territoriale
00:32:07 et des professions de santé.
00:32:09 Elle s'appelle Agnès Firmin-Lebaudot,
00:32:11 et elle a répondu dans La Tribune du Dimanche
00:32:13 qu'un projet de loi concernant l'accompagnement des personnes en fin de vie
00:32:17 et l'accès à l'aide à mourir sera examiné en février 2024.
00:32:22 Le texte doit comprendre trois parties.
00:32:24 Une partie sur l'aide à mourir, celle réclamée justement par François Zardy,
00:32:28 une autre sur les droits des patients,
00:32:31 et puis une partie sur les soins palliatifs
00:32:34 dont nous parlait Maglon avant la pause.
00:32:36 Bien, nous verrons cela. Beaucoup d'appels.
00:32:38 On commence par Franck au 3210.
00:32:40 Franck, pour quelle raison m'avez-vous appelé ?
00:32:43 Justement, la belle transition.
00:32:45 Moi, j'allais vous parler de la ministre,
00:32:47 parce que ça fait 18 mois, un an et demi qu'elle parle de son projet.
00:32:50 Il est prêt.
00:32:51 Il faudrait peut-être qu'elle nous l'expose sur RTL ou à la télé.
00:32:55 Parce que moi, infirmier aux urgences,
00:32:57 quand je l'ai été pendant une dizaine d'années,
00:32:59 il y a 27 départements en France,
00:33:01 je vais faire la continuité de l'auditrice précédente,
00:33:04 il y a 27 départements encore en France
00:33:06 qui sont dépourvus d'unités de soins palliatifs,
00:33:09 donc d'équipes mobiles de soins palliatifs.
00:33:11 Et à un moment...
00:33:12 Ah, merci Franck. Non mais ça c'est bon.
00:33:14 Ça c'est une intervention.
00:33:15 Ça c'est précis.
00:33:16 Ça c'est documenté.
00:33:17 C'est un professionnel qui nous dit ça.
00:33:19 Donc il y a 27 départements...
00:33:20 Qui sont dépourvus.
00:33:21 Les Pyrénées-Orientales, par exemple,
00:33:23 et les Alpes-de-Haute-Provence ou le Jura.
00:33:25 Donc à un moment, on peut faire cette loi,
00:33:27 mais si déjà les 27 départements,
00:33:29 ils n'ont pas les moyens,
00:33:31 ils n'ont pas les unités,
00:33:32 donc des lits,
00:33:33 et ensuite des gens qui peuvent aller à domicile
00:33:35 pour gérer la douleur, le palliatif,
00:33:39 voir la fin de vie.
00:33:41 Cette loi, oui, elle peut avoir lieu...
00:33:44 Par exemple, attendez Franck,
00:33:45 vous dites les Pyrénées-Orientales.
00:33:46 Les Pyrénées-Orientales, il y a une grande ville,
00:33:48 c'est Perpignan.
00:33:49 Il y a bien des lits de soins palliatifs
00:33:51 quand même à Perpignan, Franck.
00:33:53 Mais tapez sur Internet, regardez,
00:33:55 vous allez le voir, c'est accès de partout.
00:33:58 Vous avez la ville des 27 départements en France
00:34:01 qui sont dépourvus d'unités de soins palliatifs,
00:34:04 USP,
00:34:05 et donc ce sont des lits, il faut des lits.
00:34:07 Donc les gens, ils arrivent aux urgences,
00:34:09 comme moi je l'ai vécu pendant des années,
00:34:11 et ensuite parce que la famille est démunie,
00:34:14 elle n'en peut plus,
00:34:15 ou le patient est douloureux ou pas douloureux,
00:34:17 ou c'est tout simplement une douleur psychologique,
00:34:19 nous qu'est-ce qu'on fait aux urgences,
00:34:21 aux infirmiers urgentistes,
00:34:22 les médecins urgentistes,
00:34:23 on est dépourvus.
00:34:24 Donc c'est "allô le docteur",
00:34:25 il y a un docteur en soins palliatifs
00:34:27 dans notre unité, dans notre hôpital,
00:34:29 oui, non, il est présent que le lundi matin
00:34:31 ou le vendredi après-midi.
00:34:33 Donc à un moment, ils vont dans les services,
00:34:35 ils vont dans des services de gériatrie,
00:34:38 de gérontopsychiatrique si on veut,
00:34:40 mais d'abord, avant de faire une loi
00:34:42 pour dire si on doit mettre l'injection létale,
00:34:45 ou donner la pilule pour avaler
00:34:47 et partir dignement et calmement en douceur,
00:34:50 il va peut-être falloir que le territoire français
00:34:52 s'équipe d'unités en soins palliatifs,
00:34:55 et former les médecins,
00:34:56 et nous former nous.
00:34:57 Donc maintenant, ça fait 18 mois
00:34:59 qu'elle a consulté la ministre,
00:35:01 il va peut-être falloir l'inviter demain
00:35:03 sur votre antenne, et puis moi je veux bien débattre avec elle,
00:35:05 avec grand plaisir.
00:35:06 – C'est intéressant, Franck, Franck,
00:35:07 ça veut dire que vous, vous vous êtes retrouvé,
00:35:09 alors que vous n'êtes pas formé pour ça,
00:35:11 vous avez été confronté finalement
00:35:13 à des patients qui étaient en fin de vie,
00:35:15 qui auraient eu besoin d'une équipe,
00:35:17 et puis vous, vous étiez désarmé,
00:35:19 et il n'y avait même pas les médecins gériatres
00:35:22 ou spécialistes de soins palliatifs sur place.
00:35:26 – Exactement, ou le temps qu'on les appelle,
00:35:28 ils vont faire si ils sont dans le service,
00:35:29 ils vont d'abord s'occuper de leur service,
00:35:31 ce qui est normal, après éventuellement
00:35:32 ils vont descendre aux urgences,
00:35:33 mais vous avez des hôpitaux, je le répète,
00:35:35 des petits hôpitaux de proximité,
00:35:37 qui n'en ont pas, et donc,
00:35:39 comme ils n'ont pas d'infirmerie GIGN…
00:35:41 – Et comment termine sa vie,
00:35:43 quand on est dans un de ces départements
00:35:45 qui n'a pas d'unité, je ne sais pas, dans le Jura,
00:35:47 vous avez dit "je suis à Londres-Sauniers,
00:35:49 j'ai un cancer qui me fait souffrir,
00:35:51 je suis dans une souffrance abominable"
00:35:54 – Et bien vous avez un médecin urgentiste,
00:35:56 ou un médecin de médecine générale,
00:35:58 qui va appeler son confrère d'un autre établissement,
00:36:00 peut-être à 70 km,
00:36:02 il va lui exposer le dossier médical
00:36:04 en 5 minutes par téléphone, ou en zoom,
00:36:06 en ce que vous voulez, et puis il va se dire
00:36:08 "tu rajustes le traitement comme ci, comme ça,
00:36:10 éventuellement tu vois si ça fonctionne",
00:36:12 alors on ne va pas envoyer le patient directement à domicile,
00:36:14 on va le garder 24 ou 48 heures dans un lit,
00:36:17 mais après derrière, il n'y a pas un suivi sur le terrain,
00:36:21 c'est une personne qui va "occuper" un lit d'hospitalisation,
00:36:26 alors que je pense que s'il y avait des services spéciaux pour ça,
00:36:29 ou si à la maison on allait chez la personne le voir,
00:36:32 ça permettrait aussi d'éviter le trop nombre de personnes
00:36:37 sous les brancards dans les urgences.
00:36:39 – C'est incroyable ce que vous dites,
00:36:41 je vais prendre Isabelle au 32-10 là,
00:36:43 mais c'est incroyable ce témoignage d'un infirmier,
00:36:45 d'un professionnel de santé,
00:36:47 qui nous rappelle que 27 départements français
00:36:49 n'ont pas de soins palliatifs,
00:36:51 n'ont pas d'unité de soins palliatifs,
00:36:53 on reste sur François Zardy qui a interpellé Emmanuel Macron,
00:36:57 elle voudrait qu'on l'aide à mourir,
00:36:59 elle voudrait qu'on aide ceux qui le souhaitent en France,
00:37:03 et bien qu'on les aide à mourir.
00:37:05 Isabelle, bonjour.
00:37:06 – Oui, bonjour Éric.
00:37:09 – Alors vous êtes pour ou contre d'ailleurs qu'on aille…
00:37:12 – Pour le Thalassie.
00:37:14 – Ah, expliquez.
00:37:16 – Je m'explique, d'abord chapeau à François Zardy,
00:37:23 quel courage,
00:37:26 tant de malades souffrent,
00:37:30 j'ai eu les deux cas de figure dans mon entourage,
00:37:35 ma mère qui est partie dans un nuage de bonheur,
00:37:46 avec un médecin attentif,
00:37:50 au point où,
00:37:52 haletant comme un petit oiseau,
00:37:57 au bord d'une route qui haletait avec 40 de fièvre,
00:38:03 ma belle-sœur, mon frère, moi-même,
00:38:06 avons, comme elle avait la chance d'avoir la visite de l'infirmière tous les jours,
00:38:13 l'infirmière nous était prêts à dire,
00:38:20 "ben écoutez, s'il vous plaît…"
00:38:23 – "Aidez-la à partir."
00:38:25 – "Aidez-la à partir."
00:38:27 – Et alors ça s'est passé comment ?
00:38:28 – Et l'infirmière, d'une élégance et d'une courtoisie, nous a dit,
00:38:34 "ne vous en faites pas, c'est pas à vous de décider."
00:38:40 Ainsi, le sentiment de culpabilité n'était pas le nôtre.
00:38:46 – C'est ça, vous avez tellement raison quand vous dites "courtoisie et élégance", ça vous le fait.
00:38:53 – C'était d'une beauté, j'admire ces gens-là,
00:39:00 parce qu'il faut vivre avec ce "pouvoir" de cesser, d'arrêter,
00:39:14 la personne de vivre qui souffre, dont on sait qu'elle ne va pas s'en sortir.
00:39:23 Elle ne va pas s'en sortir.
00:39:25 – Et c'est tellement mieux quand c'est l'institution qui prend cette décision en sagesse,
00:39:29 plutôt que le propre enfant.
00:39:32 – Absolument, parce que la famille ne se sent pas coupable.
00:39:35 – Oui, bonjour, c'est moi qui ai appuyé sur le bouton.
00:39:38 – Non, oui. – Bravo à ces personnes qui ont le courage,
00:39:44 parce qu'il faut qu'ils aillent dormir le soir.
00:39:48 – Oui. – C'est, bon, bravo.
00:39:52 – Mais bravo, merci à vous de reconnaître ça, parce que vous savez,
00:39:55 il y a tellement de gens qui ne se rendent pas compte des choses.
00:39:59 Il y a tellement de gens, et j'en fais sans doute partie parfois,
00:40:03 on passe à côté de jolis gestes pudiques, intelligents,
00:40:07 c'est déjà énorme, Isabelle, que vous ayez vu, compris,
00:40:12 le jeu intelligent, délicat de cette infirmière.
00:40:16 Il y a toujours plein de quiproquos dans la vie,
00:40:19 il peut y avoir des gens qui disent, de quoi elle se mêle cette infirmière ?
00:40:22 Vous, vous avez eu l'intelligence, ça s'appelle l'intelligence sociale, ça,
00:40:27 de voir que cette femme est extraordinaire
00:40:30 et qu'elle a permis à votre maman de partir en douceur.
00:40:33 Mais bravo Isabelle, restez avec nous, mais il faut aussi
00:40:37 que nous soyons parfois un peu plus discernés, mesurés dans nos analyses
00:40:41 et que nous soyons capables de subtilité, tout simplement.
00:40:44 Et cette infirmière-là, elle a été infiniment subtile
00:40:48 quand elle a pris les choses en main pour votre maman.
00:40:50 À tout de suite.
00:40:51 – Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:40:55 – 50 centimes la minute.
00:40:56 – Les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:41:01 Et notre victor du standard aujourd'hui n'est pas là,
00:41:05 et c'est Enzo qui le remplace.
00:41:07 Bonjour Enzo, ça va Enzo ?
00:41:08 – Bonjour Éric, bonjour Dédamari, bonjour à tous.
00:41:10 – Sacrée promotion aujourd'hui, vous êtes la chef du standard Enzo.
00:41:14 – Incroyable.
00:41:15 – Bon, merci en tout cas Enzo de tenir la baraque.
00:41:18 – Avec plaisir.
00:41:19 – Qui prend-on au 3210 là, comme auditeurs ?
00:41:22 – On va prendre Isabelle et Marie-Christine.
00:41:24 – Isabelle et…
00:41:25 – Non, Marie-Christine et Rosen, pardon.
00:41:26 – Marie-Christine et Rosen, oui, Isabelle on l'a déjà eue.
00:41:28 Merci, Marie-Christine et Rosen vous êtes à l'antenne toutes les deux.
00:41:31 Bonjour mesdames.
00:41:32 – Bonjour Éric.
00:41:33 – On commence par Rosen, bonjour Rosen.
00:41:36 Que faites-vous dans la vie ?
00:41:38 – Je suis infirmière et je travaille en EHPAD.
00:41:41 – Ah, très bien, très très bien.
00:41:43 Cette lettre de François Zardy,
00:41:45 adressée à Emmanuel Macron pour l'aide à mourir, ça vous touche ?
00:41:50 – Oui, énormément, parce que je pense qu'on a le droit de choisir.
00:41:56 On fait toujours des choix pour notre vie,
00:41:58 je pense qu'on a le droit de choisir notre mort.
00:42:00 Et quand on est confronté à la maladie, la souffrance, à la déchéance,
00:42:04 qu'elle soit physique ou morale,
00:42:06 on a le droit de choisir un moment ou un autre,
00:42:09 quand on ne veut pas non plus infliger ça à ses enfants, à sa famille, à ses parents,
00:42:14 parce que ça peut arriver à quelqu'un de jeune.
00:42:17 On a le droit de choisir, de partir, et de partir dans de bonnes conditions.
00:42:22 On ne doit pas être obligé de partir à l'étranger pour pouvoir en mettre fin à ses jours,
00:42:27 accompagné d'une équipe médicale.
00:42:31 Je trouve que c'est important de pouvoir faire ça chez nous, dans de bonnes conditions.
00:42:36 – Il faut quand même éviter les abus,
00:42:38 ce qui me fait toujours peur, c'est que l'humanité est tellement traversée
00:42:43 par des sales gaillards que je suis sûr qu'il y aurait plus d'un enfant
00:42:49 qui aurait envie d'envoyer à Patresse ses parents de 92 ans pour hériter.
00:42:54 – Non, non, il faut qu'on soit un choix de la personne malade.
00:42:59 – Oui, enfin, on peut faire avaler parfois des couleuvres à n'importe qui.
00:43:03 On peut dire que telle personne m'a dit dans un moment,
00:43:07 hier soir j'étais seul avec elle et elle m'a dit "Oh, je veux partir, je veux partir".
00:43:11 Vous voyez, j'ai peur des abus, c'est tout Rosenne.
00:43:15 – Il faut que ce soit accompagné par un médecin.
00:43:18 – Tout à fait, bien sûr.
00:43:19 – Il faut que ce soit accompagné, c'est pour ça qu'on parle de...
00:43:22 – Dans les EHPAD ?
00:43:23 – ...d'assister. Dans les EHPAD, alors ça, ça ne se pratique pas,
00:43:27 mais on utilise énormément les soins palliatifs
00:43:29 quand on se retrouve avec des personnes en fin de vie,
00:43:33 avec des pathologies, avec une aggravation de la maladie.
00:43:36 – Vous l'entendez souvent cette phrase "j'ai envie que ça s'arrête, j'ai envie que ça finisse" ?
00:43:40 – Oui, et je l'ai entendue ailleurs qu'en EHPAD.
00:43:44 Quand on est confronté à la maladie et à la souffrance, oui.
00:43:47 Il y a des moments où on a le droit d'avoir envie que ça s'arrête,
00:43:51 quand on sait que de toute manière c'est inéluctable.
00:43:54 – Oui, oui.
00:43:56 Et les gens, c'est toujours...
00:44:00 Louis Ferdinand Céline disait "on est tous puceaux de la mort".
00:44:04 J'aimais bien cette formule parce que ma théorie c'est que même à 90 ans,
00:44:09 on a toujours le même cœur, les mêmes émois que quand on en a 15.
00:44:14 Les gens ont peur de la mort ?
00:44:18 On sent qu'il y a les mêmes angoisses ?
00:44:21 – Certains oui, d'autres sont prêts.
00:44:24 D'autres décident de mettre fin à certains soins,
00:44:28 parce qu'ils savent que ça va accélérer.
00:44:30 J'ai accompagné un monsieur dans un EHPAD qui avait décidé d'arrêter sa dialyse.
00:44:36 Et il nous a bien expliqué que ce n'est pas un suicide.
00:44:39 Il a expliqué aux personnes qu'il côtoyait beaucoup dans l'EHPAD,
00:44:43 en disant "ce n'est pas un suicide, c'est juste que je suis fatiguée, j'en ai assez".
00:44:48 De toute manière, continuer mes soins va me prolonger de 2-3 mois.
00:44:52 L'instigé a brèche de 2-3 mois, il était clair avec sa famille,
00:44:56 tout le monde était OK et on l'a accompagné sereinement.
00:45:02 – Merci Rosenne de ce témoignage, merci beaucoup.
00:45:06 Merci à toutes et tous, parce que ce n'était pas un sujet super fun,
00:45:11 ce n'était pas la Compagnie Créole aujourd'hui sur RTL,
00:45:14 mais de temps en temps, permettez-nous, et là en plus il y a eu la lettre de François Zardy,
00:45:19 d'aborder des vrais sujets philosophiques qui affectent nos quotidiens.
00:45:23 Voilà, merci Rosenne, Marie-Christine, Isabelle, Franck, etc.
00:45:27 Et bonjour, agent Alphonse Richard, j'espère que lors du crime,
00:45:31 ça va être la Compagnie Créole, ça va être joyeux !
00:45:34 – Ce n'est pas vraiment le style de la maison,
00:45:36 et surtout aujourd'hui en plus, c'est une affaire de disparition.
00:45:40 Léa Petitgas, 20 ans, 6 ans presque jour pour jour que cette jeune femme a disparu,
00:45:45 c'est l'une des disparitions les plus mystérieuses qui soient.
00:45:48 Ça s'est passé à Nantes, à 9h du matin, j'ai bien dit 9h du matin,
00:45:52 en plein jour, en pleine ville. – Une vieille histoire ?
00:45:54 – En pleine rue, ça a 6 ans aujourd'hui. – 6 ans seulement, oui.
00:45:58 – En pleine rue, en plein jour, en pleine ville de Nantes, c'est le 17 décembre 2017 exactement,
00:46:03 aucun témoin, aucun indice, enquête qui depuis tourne en rond,
00:46:07 on ne sait pas du tout ce qui s'est passé, la fugue elle est exclue.
00:46:10 Léa Petitgas, ce n'est pas le genre à partir comme ça, disparition volontaire, où est-elle ?
00:46:15 Et va-t-on finir par savoir ce qui s'est vraiment passé ?
00:46:18 On en parle dans l'heure du crime, c'est un des très grands mystères criminels
00:46:21 de ces 6 dernières années, c'était le 17 décembre 2017.
00:46:25 – Léa Petitgas, l'heure du crime, 14h30 avec vous Jean-Alphonse Richard,
00:46:30 nous nous retrouvons dans une poignée de secondes, on va parler de…
00:46:33 – La banalisation de l'alcool, figurez-vous que 70% des français ne voient aucun problème
00:46:38 à laisser des mineurs consommer de l'alcool à l'occasion des repas de France.
00:46:42 – Oui mais attendez, moi je fais partie de ces 70%, si c'est encadré,
00:46:46 si papa, maman te fait goûter ce vin, il est très bon, il a été fabriqué comme si, je suis pour !
00:46:50 Voilà, si c'est pour dire "boure-toi la gueule", non, mais si c'est encadré, oui je suis pour.
00:46:55 Allez, à tout de suite.
00:46:57 [Générique]
00:47:05 [Musique]
00:47:08 – RTL, il est 14h.
00:47:10 [Musique]
00:47:14 Vous écoutez "Les auditeurs ont la parole", c'est le rappel des titres,
00:47:18 avec vous Lisa-Marie Marquesse, elle a une, l'horloge tourne,
00:47:21 c'est la dernière ligne droite, oui j'ai bien dit droite, pour le projet de loi immigration.
00:47:26 – Une loi dont l'avenir va se jouer cet après-midi avec la commission mixte paritaire
00:47:31 qui se réunira à 17h, une semaine pile poil après le vote d'une motion de rejet sur le texte.
00:47:37 14 parlementaires, sénateurs et députés vont devoir trouver un texte de compromis étranché.
00:47:42 – Et puis dans cette actualité aussi, la réclusion criminelle,
00:47:45 la perpétuité dont 22 ans de sûreté contre Monique Olivier.
00:47:49 – C'est la réquisition du parquet après trois semaines de débat
00:47:52 devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine.
00:47:54 L'ex-femme de Michel Fourniret a été jugée pour complicité
00:47:57 dans la disparition de trois jeunes filles dont Estelle Mouzin.
00:48:00 Le verdict est attendu demain.
00:48:02 – En fin du football, après le tirage des huitièmes de finale de la Ligue des champions,
00:48:07 place au tirage de la Ligue Europe.
00:48:09 – Le tirage au sort a eu lieu en début d'après-midi à Nyon.
00:48:12 Alors quel barrage pour Rennes, Toulouse, L'OM et Lens Nicolas Giorgioro ?
00:48:17 – C'est plutôt équilibré, voire mamardu pour les clubs français.
00:48:20 Rennes sera opposée au Milan AC, Lens aux Allemands de Fribourg.
00:48:25 Les Toulousains affronteront les Portugais de Benfica
00:48:28 et l'OM affrontera les Ukrainiens du Shakhtar Donetsk.
00:48:32 C'est pas évident, notamment pour Toulouse et pour Rennes face au Milan AC.
00:48:36 Face à Benfica, on rappelle le tirage du Paris Saint-Germain
00:48:39 face à la Real Sociedad en huitième de finale de Ligue des champions.
00:48:42 Et on attend un dernier tirage en Ligue Europe Conférence
00:48:44 pour le LOSC qui connaîtra son adversaire dans quelques minutes.
00:48:47 – Merci Nicolas, enfin un point sur la météo.
00:48:50 – Et demain sera marqué par l'arrivée d'une nouvelle perturbation par la Manche.
00:48:54 Mais le soleil se maintiendra toute la journée des Pyrénées au Jura
00:48:58 en passant par la Méditerranée.
00:49:00 Côté température, attention au gelé en matinée
00:49:03 jusqu'à -3 degrés dans le centre-est.
00:49:06 L'après-midi, il fera 9 degrés à Paris, 13 degrés à Nantes,
00:49:09 7 degrés à Limoges et Besançon
00:49:12 et jusqu'à 16 degrés près des côtes méditerranéennes.
00:49:15 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:49:20 Éric Brunet.
00:49:22 – Bon, Lisa Marie, il y a un vrai sujet qu'on va évoquer maintenant,
00:49:24 c'est celui de la banalisation de l'alcool.
00:49:26 Il paraît que 70% des Français ne voient pas de problème
00:49:30 à laisser des adolescents mineurs consommer de l'alcool
00:49:33 à l'occasion des repas de fêtes de fin d'année.
00:49:37 – Et 30% estiment même qu'il est possible de servir de l'alcool
00:49:40 à des adolescents de moins de 15 ans.
00:49:42 Et c'est pour toutes ces raisons que la Ligue contre le cancer s'inquiète
00:49:47 de la banalisation de l'alcool chez les jeunes, notamment mineurs.
00:49:52 Plus on commence tôt, plus il y a une habitude du cerveau, une appétence.
00:49:56 C'est ce qu'explique Emmanuel Ricard,
00:49:58 qui est le porte-parole de la Ligue contre le cancer.
00:50:01 – Le bien-nommé.
00:50:02 – Oui, Emmanuel Ricard, absolument.
00:50:04 – Pardon, pardon pour cette blague à trois sous, j'ai honte.
00:50:08 On va prendre des appels tout de suite, aux 32 10.
00:50:12 Je voudrais commencer avec Laurent.
00:50:15 Bonjour mon cher Laurent.
00:50:17 – Oui bonjour.
00:50:18 – Que faites-vous dans la vie mon cher Laurent ?
00:50:20 – Je suis coordinateur général de la Fédération Entrée d'Addicts,
00:50:24 qui aide et accompagne des personnes en difficulté avec toutes sortes d'addictions.
00:50:29 – Ah d'accord, et dont l'alcool.
00:50:31 Vous pensez que… parce que c'est toujours compliqué comme sujet,
00:50:35 parce que l'essentiel est dans le détail bien évidemment,
00:50:39 mais conduire dans une famille française classique,
00:50:43 où il y a un rapport culturel très fort au vin,
00:50:46 qui est ambigu d'ailleurs, parce que rappel culturel,
00:50:49 relation culturelle très forte, ça veut tout dire et rien dire,
00:50:52 mais moi j'ai essayé de bien faire les choses à 16 ou 17 ans,
00:50:56 j'ai fait goûter deux doigts de vin à mes filles au moment des repas,
00:50:59 de fêtes de fin d'année, en disant tu vois ça c'est un vin licoreux,
00:51:02 là tu vas goûter un vin blanc sec, voilà c'est tout.
00:51:05 Elles ont bu trois verres de 3D à coudre, mais elles savaient ce que c'est,
00:51:10 elles ne sont pas devenues alcoolo,
00:51:13 voilà elles ont dégusté du bon vin, elles savent ce que c'est,
00:51:17 je ne trouve pas que j'ai fait un péché mortel Laurent.
00:51:20 – Alors il ne s'agit pas de péché mortel,
00:51:22 maintenant ce n'est pas parce qu'on roule à 150 km/h sur l'autoroute
00:51:25 qu'on aura un accident, mais le risque augmente considérablement,
00:51:28 donc il faut savoir que cautionner en proposant de l'alcool à un mineur,
00:51:35 ça banalise quand même l'usage,
00:51:38 et comme l'a dit le professeur Ricard et les différents spécialistes,
00:51:44 on sait que plus tôt un produit psychoactif est consommé,
00:51:48 plus le risque de dépendance est grand,
00:51:50 donc ce n'est pas parce qu'on a consommé une goutte à 11 ans
00:51:52 qu'on va devenir accro forcément, mais en tout cas le risque existe.
00:51:56 – Cela dit, 11 ans, ce n'est pas 17 ans ?
00:52:00 – 32% des jeunes en France ont déjà expérimenté de l'alcool à 11 ans
00:52:05 contre 15% en moyenne en Europe,
00:52:07 donc il y a quand même une banalisation en France de l'alcool,
00:52:11 ils sont 50% à 13 ans et 80% à 16 ans,
00:52:15 et donc où mettons le curseur ?
00:52:18 On pense souvent que lorsque l'on propose de l'alcool de manière encadrée,
00:52:23 ça a un facteur protecteur,
00:52:25 or là aussi les études montrent que non malheureusement,
00:52:29 et c'est vrai que spontanément on pourrait se dire
00:52:31 "Vaut mieux qu'il consomme avec nous, c'est encadré etc."
00:52:34 mais on habitue déjà très tôt le cerveau à ce produit qui est psychoactif,
00:52:39 qui est toxique, et en plus de ça on est dans une ambivalence,
00:52:42 comment mettre en garde contre les risques liés aux consommations d'alcool
00:52:46 et en même temps proposer cette consommation ?
00:52:49 - Oui, vous êtes bon vous !
00:52:51 Non mais Laurent, même chose, bravo, merci,
00:52:53 parce qu'il a des hyviens, il a des éléments très concrets,
00:52:56 et finalement la consommation d'alcool encadrée par un adulte
00:52:59 ne vous préserve pas de devenir addict.
00:53:03 - Alors Laurent, j'ai une question pour vous,
00:53:05 puisque dans une semaine beaucoup de gens seront à table, en famille,
00:53:09 qu'est-ce que vous avez envie de leur dire
00:53:11 pour ceux qui vont être tentés de dire
00:53:13 "Allez, je te mets une petite goutte de champagne pour te faire goûter,
00:53:16 ou un petit peu de vin",
00:53:17 qu'est-ce que vous avez envie de leur dire
00:53:19 à ces parents, à ces grands-parents qui nous écoutent ?
00:53:21 - C'est déjà d'éviter de proposer,
00:53:25 et si les enfants demandent ou quoi,
00:53:28 on leur dit tout simplement que c'est un produit
00:53:32 qui lorsqu'il est consommé, lorsqu'on est enfant,
00:53:34 peut être dangereux,
00:53:36 que de toute façon on ne pourra pas les empêcher
00:53:39 de consommer un jour ou l'autre,
00:53:41 mais qu'aujourd'hui ce n'est pas le moment.
00:53:44 On sait que bien entendu, lorsqu'on interdit,
00:53:48 on a tendance à braver ensuite les interdits,
00:53:51 mais ce n'est pas parce qu'on cautionne à ce moment-là
00:53:56 qu'il y a un facteur protecteur,
00:53:58 et ça les études l'ont montré malheureusement.
00:54:00 - Merci Laurent, merci beaucoup, c'était passionnant.
00:54:03 Vous pouvez rester encore quelques minutes,
00:54:05 parce qu'il y a deux ou trois auditeurs qui vont nous appeler,
00:54:07 alors si vous qui connaissez bien le dossier de l'addiction,
00:54:10 vous aurez peut-être le loisir de leur répondre si vous êtes OK.
00:54:13 Vous pouvez rester ? - Avec plaisir, oui.
00:54:15 - Génial, formidable.
00:54:16 Et on prendra dans une seconde Edi, il est là Edi ?
00:54:18 Bonjour Edi ! - Bonjour Eric.
00:54:20 - Bonjour ! Ça boit un peu chez vos enfants ou pas ?
00:54:24 - Oui, justement, non mais...
00:54:26 - Très bien, on reste ensemble, on en reparle dans une poignée de minutes.
00:54:30 - Tapis de col sec. - Tout de suite.
00:54:32 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:54:36 - 50 centimes la miette.
00:54:37 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:54:41 - On ne les a pas beaucoup bichonnés aujourd'hui nos auditeurs,
00:54:44 Elisa Marie, d'habitude on leur fait gagner du chocolat.
00:54:47 - Bah si, encore, on fait encore gagner du chocolat.
00:54:49 - Ah bon ? - Bah oui, encore cette semaine.
00:54:51 - Attends, tous ceux qui ont rappelé depuis 13h ?
00:54:54 - Ils repartent avec 1,5 kg de gourbandises de chocolat Jeff de Bruges.
00:54:59 - Ah, Edi aussi ? - Bah oui, Edi aussi.
00:55:01 - Edi de Charles, Edi, 1,5 kg, ça va ? C'est bon.
00:55:04 - Ouais, j'espère qu'il y a de l'alcool dans les crottes,
00:55:06 il y a des boucheries et tout.
00:55:07 - Ah non, ils sont sans alcool, j'ai dégoûté.
00:55:09 - Edi de Bruges, c'est sans alcool. - Bon, d'accord.
00:55:11 - Bon, alors, on parle d'alcool justement,
00:55:14 70% des Français ne voient aucun problème à laisser des adolescents mineurs
00:55:18 consommer de l'alcool au moment des fêtes, le petit dé à coudre quoi,
00:55:22 goûte un peu, mais notre spécialiste d'addiction,
00:55:26 l'auditeur qui a fait le 32-10, il nous dit que ce n'est pas terrible quand même.
00:55:29 Edi, ça se passe comment chez vous ?
00:55:31 - Bah, c'est un jour particulier, donc oui, on se laisse aller.
00:55:36 C'est pas comme si c'était sa première cuite, il goûte un coup et tout,
00:55:40 mais c'est pas trop ça le problème en fait, parce que moi j'entends les paroles...
00:55:43 - Non mais vous avez des enfants mineurs, vous Edi ?
00:55:45 - Oui. - Ouais.
00:55:47 - Alors la dernière, elle a 17 ans, donc elle boit déjà,
00:55:50 quand elle va en boîte et tout, elle boit, elle se met ça,
00:55:52 de toute façon, bon, elle ne boit pas tous les jours, heureusement,
00:55:54 mais oui, quand elle se met ça avec ses copines,
00:55:57 ils sont en boîte, ils boivent des coups, c'est sûr.
00:55:59 Et nous, on leur dit rien, parce que c'est vrai que de toute façon,
00:56:03 on ne peut rien faire, moi j'en ai marre de prendre le vendemment.
00:56:05 - Est-ce que vous avez déjà vu, Edi, par exemple, votre fille de 17 ans,
00:56:08 rentrer à la maison, ivre ?
00:56:10 - Non. - Ouais, c'est-à-dire qu'elle...
00:56:12 - Non, parce que là on est à rentre-tard, donc je ne la vois pas souvent rentrer.
00:56:14 - Non mais c'est pour dire que, bon d'accord, d'une part, un,
00:56:17 et deuxièmement à rentre-tard, et puis deuxièmement,
00:56:19 elle n'est pas alcoolo, quoi, elle boit, elle fait la fête.
00:56:22 - Non, pas du tout, mais par contre, ce qui est dommage,
00:56:25 c'est que les jeunes, s'il n'y a pas d'alcool,
00:56:28 ils n'amusent pas pareil, ils ont l'impression d'être hors de la bande.
00:56:33 Donc, moi je pense que ma petite, elle a commencé aussi comme ça,
00:56:36 elle a bu un petit coup pour faire comme les autres.
00:56:39 Et c'est ça qui est dommage, mais enfin, après, maintenant,
00:56:41 après, comme vous dites, si c'est pas...
00:56:43 Alors, par exemple, moi ce que je voulais vous dire, c'était plutôt que,
00:56:46 en fait, ils vont monter le prix de l'alcool, c'est ça aussi qu'ils disent,
00:56:49 parce que, oui, ils vont faire... mais du coup, ça ne va rien faire du tout.
00:56:52 Je veux dire, il n'y a que les riches qui vont pouvoir boire.
00:56:55 Les jeunes, ils n'ont que ça, enfin, ils n'ont que ça, oui,
00:56:58 l'alcool, des fois, ça leur suffit.
00:57:00 À la place d'aller au bar, ils prennent une bouteille chacun,
00:57:03 ils refont le monde, comme nous on a fait avant.
00:57:06 - Moi, je me souviens, mes premières boîtes de nuit à 19, 20 ans,
00:57:10 comme l'alcool était cher, c'était le whisky-coca à l'époque,
00:57:14 donc, qui était à la mode, on se bourrait avant de sortir,
00:57:18 on picolait presque sur le parking de la boîte de nuit,
00:57:21 c'est un peu pathétique ce que je raconte,
00:57:23 mais on faisait ça à 23h avant de rentrer dans la boîte.
00:57:25 C'était un peu ridicule.
00:57:26 Attendez, ne bougez pas, Edi, vous restez avec nous,
00:57:28 on a quelqu'un qui est assez jeune, qui s'appelle Augustin,
00:57:31 qui nous appelle, bonjour Augustin !
00:57:33 - Oui, bonjour !
00:57:34 - Vous êtes dans quel coin de France ?
00:57:36 - Moi, je vis à Toulouse.
00:57:37 - Ah ben voilà, c'est un chartre Toulouse, voilà.
00:57:39 - Très belle ville, Toulouse !
00:57:41 - Il y en a marre des lobbies des Toulousains !
00:57:44 Oui, l'Isamari est toulousaine, mon cher Augustin.
00:57:48 Bon, dites-moi, 20 ans, vous buvez ?
00:57:51 - Oui, oui, je bois.
00:57:53 - Vos parents vous ont fait goûter de l'alcool quand vous étiez mineur ?
00:57:56 - J'ai pu goûter les premières gouttes de vin
00:58:01 lorsque j'avais 16 ans, 17 ans.
00:58:04 - Oui, bon, et c'est ça qui vous a fait boire par la suite ?
00:58:07 - Non, non, non, pas du tout, pas du tout.
00:58:10 Je suis assez mesuré concernant l'alcool,
00:58:14 puisque je suis étudiant en école d'ingénieur à Toulouse,
00:58:18 et donc avec les étudiants,
00:58:20 il nous arrive parfois de boire
00:58:23 lorsqu'on fait la fête, lorsqu'on a fini nos partiels,
00:58:26 histoire de décompresser,
00:58:28 mais on reste, je pense, assez modérés dans la plupart des cas.
00:58:32 - Est-ce que vous allez Place Saint-Pierre ?
00:58:34 - Absolument, absolument, c'est le microcosme !
00:58:37 - Quoi, Place Saint-Pierre à Toulouse ?
00:58:40 - C'est l'endroit où les étudiants, et plus étudiants d'ailleurs,
00:58:43 se réunissent pour faire la fête.
00:58:46 - Est-ce que vous le voyez de façon un peu comme un adulte,
00:58:49 parce que vous avez 20 ans, vous êtes entre deux os,
00:58:51 l'alcool comme un danger,
00:58:53 ou est-ce que vous dites ça pour être poli sur RTL,
00:58:57 mais qu'au fond de vous, vous aimez bien ça,
00:59:00 parce que ça vous permet de passer des soirées un peu délirantes,
00:59:03 et déconnantes, pardon pour le mot grossier, avec vos amis ?
00:59:07 - Moi je pense qu'il y a un vrai danger avec l'alcool.
00:59:11 Après, ça n'empêche qu'on est une génération
00:59:14 qui a quand même été exposée à beaucoup de préventions.
00:59:17 Par exemple, Sam, celui qui conduit, c'est celui qui ne boit pas, etc.
00:59:20 Donc je pense que les étudiants sont pleinement conscients
00:59:25 des dangers que représente l'alcool.
00:59:28 Après, effectivement, il y a des débordements,
00:59:31 il y a des étudiants qui peuvent être amenés à boire régulièrement, etc.
00:59:35 Mais je pense que les étudiants sont assez conscients,
00:59:39 et puis ça fait partie de la vie étudiante aussi,
00:59:42 de faire des soirées, de boire de l'alcool.
00:59:45 Je ne pense pas que ce soit un si gros fléau que ça,
00:59:49 en tout cas, je pense, de mon point de vue.
00:59:52 Mais j'entends tout à fait ce qui est dit par ces deux messieurs
00:59:55 qui, je pense, ont raison et qui s'inquiètent légitimement pour la jeunesse.
00:59:59 - Après Augustin, 20 ans, Micheline,
01:00:02 qui n'a pas un prénom à avoir 20 ans.
01:00:05 Micheline, c'est un prénom qui a quelques années déjà.
01:00:07 Bonjour Micheline ! - Bonjour !
01:00:10 - Micheline, avez-vous bu lorsque vous étiez mineure,
01:00:13 si vous ne l'êtes plus ?
01:00:15 - Eh bien nous, quand on était enfant, à table, on buvait du vin et de l'eau.
01:00:18 Enfin, très clair, mais on mettait du vin dans l'eau.
01:00:21 - Et Micheline, à quel âge ? - Ah ben, ça se pose pas !
01:00:24 - On était gamins, on avait 7-8 ans, 10 ans ! - Noooon !
01:00:27 - Ah oui ! - Si, si, on buvait du vin et de l'eau à table.
01:00:30 - Mais c'était quand ça, dans les années 60 ?
01:00:32 - Eh bien, oui, c'est ça ! Entre 50 et 60, oui !
01:00:36 - Bon, est-ce que ça fait de vous, ma chère Micheline, une alcoolique ?
01:00:39 - Pas du tout ! Mais par contre, j'apprécie le bon vin !
01:00:43 - Oui ! - Après, j'ai appris à goûter le bon vin !
01:00:46 Mais j'ai jamais été ivre de ma vie !
01:00:48 Mais par contre, mes enfants, je leur ai pas donné d'alcool !
01:00:51 Moi, je leur ai pas donné, moi !
01:00:53 - Est-ce que vos enfants boivent plus que vous ?
01:00:55 Quelle est la relation de vos enfants à l'alcool, justement ?
01:00:57 - Mon fils boit plus que moi je buvais, oui, oui !
01:01:00 - D'accord, oui ! - Parce que moi, je buvais pas beaucoup !
01:01:03 Bon, après, on a fait la fête, quand on avait 20 ans, on a bu,
01:01:06 comme vous, du whisky !
01:01:08 - Micheline, est-ce qu'il y a eu autour de vous des générations,
01:01:11 des gens qui ont eu leur vie détruite par l'alcool ?
01:01:15 - Ah oui, oui, oui ! Même des jeunes !
01:01:17 Moi, je travaillais dans la banque, on faisait des fêtes,
01:01:19 et ben, ils étaient complètement ivres !
01:01:21 Il fallait finir les bouteilles, vous voyez ?
01:01:24 Alors, maintenant, bon...
01:01:26 Après, je veux dire, c'est aussi une question d'éducation !
01:01:29 Moi, mon père, il nous a jamais forcés à boire !
01:01:32 On buvait comme ça, parce que c'était comme ça !
01:01:35 Mais on nous a jamais obligés à boire,
01:01:37 et nous, on était plusieurs enfants, personne n'est alcoolique !
01:01:40 - Oui ! - Ah non, non, non !
01:01:42 Mais bon, maintenant, les jeunes, ils trichent !
01:01:44 Ils mettent des bouteilles d'eau, ils mettent du gin et du vodka dedans !
01:01:47 Nous, on n'aurait jamais fait ça !
01:01:49 Il y avait quand même...
01:01:52 Comment je dirais ?
01:01:54 Il y avait des barrières que personne ne franchissait, quoi !
01:01:57 - Ouais, j'en sais pas ! - Parce qu'il y avait l'éducation,
01:01:59 les parents étaient plus sévères...
01:02:02 On ne pouvait pas faire ce qu'on voulait, quand même !
01:02:05 - Et Eric, quand on parle d'alcool, qu'est-ce qu'on dit ?
01:02:07 On doit dire que l'alcool est dangereux pour la santé à consommer avec modération !
01:02:11 - Oui, et ce qui me tue dans tout ça,
01:02:15 c'est aussi la relation de l'alcool avec le cancer !
01:02:18 C'est-à-dire qu'il y a l'alcool, ce que ça représente sur le plan social,
01:02:22 les gens qui sont perdus par leur relation à l'alcool...
01:02:26 - Et 28 000 nouveaux cas de cancer en France par an,
01:02:29 ce sont les chiffres de la Ligue contre le cancer !
01:02:32 - Bon, merci beaucoup Micheline, Augustin, Eddy, Laurent,
01:02:37 merci à vous au 3210, cette émission, toujours un ravissement de la faire,
01:02:40 parce qu'on découvre des choses, et puis on est toujours surpris,
01:02:44 parce que ce ne sont pas des politiques, ce sont des gens vrais,
01:02:46 qui appellent le 3210 avec leur vie,
01:02:49 ils nous mettent comme ça sur la table,
01:02:51 et c'est un vrai bonheur de vous entendre, il n'y a pas de filtre,
01:02:53 et j'adore ça, 14h18, de quoi allons-nous parler ?
01:02:56 - Nous allons prendre l'avion, Eric, pour aller découvrir notre auditrice du bout du monde,
01:03:01 et mon indice, aujourd'hui, c'est Ramblass, et un indice sonore en plus !
01:03:06 - Ramblass, je vois à peu près où on est !
01:03:12 - Et vous nous envoyez vos propositions sur l'application FTL,
01:03:15 pour remporter un guide du routard !
01:03:17 - A tout de suite !
01:03:19 13h14h30, les auditeurs ont la parole, avec Eric Brunet sur RTL.
01:03:25 13h14h30, les auditeurs ont la parole, avec Eric Brunet sur RTL.
01:03:33 - On va aller voir Enzo !
01:03:39 Donc l'indice pour l'auditrice du bout du monde, c'est Ramblass,
01:03:45 et moi, quelque chose me dit qu'on est en Catalogne, en Espagne, à Barcelone !
01:03:49 - C'est ça, et c'est Nicolas Delion qui a gagné le guide du routard, et on part à Barcelone !
01:03:54 - C'est parti !
01:03:55 L'auditeur du bout du monde...
01:03:57 - Qui est une auditrice, Margot, bonjour !
01:04:00 - Non, c'est Laetitia !
01:04:02 - Laetitia, bonjour !
01:04:03 - Hola Laetitia !
01:04:04 - Hola !
01:04:05 - Hola !
01:04:06 - Buenos dias !
01:04:08 - Buenos dias Laetitia !
01:04:10 - Bon, alors donc, depuis combien de temps êtes-vous à Barcelone Laetitia ?
01:04:15 - Alors, moi je m'appelle Laetitia, et ça fait 16 ans que je suis à Barcelone.
01:04:21 - Vous êtes dans l'Echampley, dans la ville traditionnelle de Barcelone, au centre ?
01:04:26 - Non, là je suis un petit peu en périphérie de Barcelone,
01:04:30 mais j'ai quand même les palmiers depuis ma fenêtre, et quelques usines.
01:04:33 - Ah !
01:04:34 - Mais j'ai les palmiers et un grand ciel bleu.
01:04:35 - Un grand ciel bleu.
01:04:36 - Petit point météo, il fait quelle température là à Barcelone ? Faites-nous rêver !
01:04:39 - Bah, il fait frais pour nous, parce que il fait peut-être, bon, allez, il fait 12 degrés,
01:04:44 ça monte à 19 le midi, donc c'est frais pour température espagnole.
01:04:49 - J'ai ma fille Suzanne, qui est étudiante à Barcelone, je suis allé la voir il y a 3 semaines,
01:04:54 j'ai fait un footing sur la plage, les hommes et les femmes jouaient au volet,
01:05:00 au volleyball de plage, au beach volley, pieds nus dans le sable,
01:05:04 j'avais l'impression qu'on était au mois de juillet !
01:05:07 - Alors que c'était en novembre.
01:05:08 - C'est ça.
01:05:09 - Pfff, quelle chance que vous avez !
01:05:11 Bon, qu'est-ce que vous pourriez dire de cette ville pour nous la faire aimer ?
01:05:15 - Alors, c'est une ville qui est super agréable, c'est une qualité de vie incroyable,
01:05:20 on a donc la plage, on peut en profiter jusqu'en octobre,
01:05:23 il y a une richesse culturelle incroyable avec tous les bâtiments de Gaudi,
01:05:28 donc c'est un musée à ciel ouvert, et puis c'est moins stressant, je trouve, qu'en France.
01:05:34 Il y a une dolce vita espagnole, on va dire.
01:05:37 - Oui, je suis assez d'accord.
01:05:39 Pour l'heure d'aujourd'hui, je donne mon avis, pardonnez-moi,
01:05:41 mais pour y aller de temps en temps, une ou deux fois par an, voir ma fille,
01:05:44 je suis d'accord avec ça.
01:05:46 Vous savez ce qui m'est arrivé ? L'autre jour, j'ai fait mon petit footing au bord de la plage,
01:05:49 la fois d'avant, et je cours sur le trottoir au bord de la plage,
01:05:53 et je vois un zizi d'homme à un mètre de moi,
01:05:56 alors que je regardais mes pompes, je courrais tout droit, là.
01:05:58 Et je me rends compte que dans le centre de la ville, il y a une plage naturiste,
01:06:04 en pleine ville, en plein centre-ville de Barcelone,
01:06:08 et je vois des milliers de gens nus...
01:06:10 - Sur la plage ?
01:06:12 - Oui, sur la plage, et dans ce monde aujourd'hui,
01:06:14 qui a le retour au fait religieux, à la morale, etc.,
01:06:18 voir une grande capitale européenne, même si ce n'est pas la capitale de l'Espagne,
01:06:21 une grande métropole comme ça, avec cette permissivité, cette libéralité,
01:06:26 j'ai trouvé ça génial.
01:06:28 - Oui, c'est vrai, c'est assez impressionnant, et ce n'est pas très bien indiqué en plus.
01:06:31 Donc on passe d'une plage "normale" à une plage naturiste,
01:06:35 qui est effectivement en plein centre-ville.
01:06:38 - Qu'est-ce qu'on mange quand on est à Barcelone ?
01:06:42 - Alors, on a une qualité aussi de nourriture incroyable,
01:06:46 et ce qui est bien à Barcelone, c'est qu'on peut manger à n'importe quelle heure.
01:06:48 Si vous avez faim à 11h, à 16h, à 23h, vous trouverez toujours un petit restaurant d'ouvert.
01:06:53 Donc on mange, il y a de la paella bien sûr, même si c'est plus la spécialité de Valence,
01:06:58 il y a la fideua, et puis il y a toutes les petites tapas,
01:07:02 pan con tomate, croquetas, accompagnées d'un petit vermouth bien sûr,
01:07:07 ou d'une clara, je ne sais pas si vous connaissez,
01:07:10 c'est une sorte de pan haché, c'est une bière au citron.
01:07:13 - Ah non, je ne connais pas.
01:07:14 Alors dites-moi, elle va finir par être indépendante cette Catalogne,
01:07:17 vous êtes indépendantiste ?
01:07:20 - Moi, en tant que Française, je peux donner mon avis,
01:07:23 on ne va pas m'en vouloir, je pose des questions aux indépendantistes,
01:07:26 je pose des questions à ceux qui ne le sont pas,
01:07:28 donc on me laisse un peu tranquille.
01:07:30 Là, ça s'est un peu retombé, je dirais qu'après le Covid, on n'en parle plus trop,
01:07:34 mais bon, je ne pense pas.
01:07:37 - Parce que quand on se promène dans les rues, il y a toujours ces drapeaux sur les balcons,
01:07:41 partout le drapeau catalan, mais avec la petite étoile sur fond bleu,
01:07:44 qui veut dire "je suis catalan indépendantiste".
01:07:47 Il y en a plein sur les balcons, plein, dans certains endroits.
01:07:50 - C'est vrai, mais il y a plutôt une bonne entente.
01:07:52 Et puis Barcelone, c'est cosmopolite, il y a des gens qui viennent du monde entier,
01:07:55 donc si on s'éloigne un peu de Barcelone, effectivement,
01:07:58 on arrive dans des villages où c'est vraiment très indépendantiste,
01:08:01 et on ne parlera que catalan.
01:08:03 Moi, je parle espagnol, je comprends le catalan, mais je ne le parle pas.
01:08:08 Je reste sur l'espagnol.
01:08:09 - Oui, au fond, parce que souvent, les gens vous disent "Barcelone, España",
01:08:12 mais au fond, c'est une Espagne, la Catalogne,
01:08:15 qui n'a pas les mêmes, qui n'aime pas le flamenco spécialement,
01:08:18 qui n'aime pas la corrida, ce n'est pas tout à fait l'Espagne, quoi.
01:08:21 La Catalogne, même que ce soit indépendant ou pas, ce n'est pas le sujet,
01:08:25 mais c'est une culture un peu différente.
01:08:27 - C'est vrai que Barcelone, c'est à part en Catalogne.
01:08:30 C'est très cosmopolite.
01:08:32 - Et Laetitia, vous êtes donc depuis plusieurs années à Barcelone,
01:08:35 est-ce que vous envisagez de rentrer en France ?
01:08:38 - Mais je suis très bien ici, j'ai mon travail depuis 16 ans,
01:08:43 j'ai également créé un blog et une chaîne YouTube,
01:08:46 Laetitia Barcelona, où je parle de mes petites idées de sortie en Catalogne,
01:08:51 je partage également mes coups de cœur,
01:08:53 donc je suis très attachée à la Catalogne,
01:08:56 et voilà, mes petites adresses, j'ai marqué...
01:08:59 - Laetitia Barcelona, c'est son blog ?
01:09:01 - Le blog est sur YouTube.
01:09:03 - Laetitia avec un Z.
01:09:05 - Laetitia avec un Z, Barcelona, très bien.
01:09:08 Et dites-moi, les trois choses à voir,
01:09:11 si on vient passer 4-5 jours à Barcelone et dans les environs.
01:09:15 - Alors, il y a plein de choses à faire,
01:09:18 moi j'aime bien la Casa Vicens, c'est de Gaudi,
01:09:21 c'est un des bâtiments qui a ouvert le plus récemment de Gaudi,
01:09:25 ça change un peu de la Sagrada Familia,
01:09:27 du Parc Goel, qui sont très très connus,
01:09:30 j'aime bien la Casa Vicens, c'est du côté de Gracia,
01:09:32 c'est vraiment très joli,
01:09:34 et puis il y a aussi Montserrat,
01:09:36 donc il faut prendre le train depuis Barcelone,
01:09:38 il y a énormément de choses à faire,
01:09:40 j'aime beaucoup Siges aussi, c'est une petite station balnéaire,
01:09:43 - Oui c'est chouette, c'est pas loin,
01:09:45 - Un 3/4 d'heure de Barcelone quoi !
01:09:47 - C'est ça, il y a des plages magnifiques en dehors de Barcelone.
01:09:51 - Formidable Laetitia,
01:09:53 de nous avoir pris par la main comme ça,
01:09:56 pour nous faire visiter cet après-midi Barcelone.
01:10:00 Merci à vous, et Laetitia encore une auditrice.
01:10:03 - Merci, bonne fête à tout le monde !
01:10:05 - Au revoir Laetitia, adios !
01:10:07 - Adios !
01:10:08 - Bonjour Jean-Alphonse Richard.
01:10:10 - Bonjour mon cher Eric.
01:10:11 Aujourd'hui dans l'heure du crime,
01:10:13 et c'est tout de suite, Léa Petitgas,
01:10:15 6 ans de disparition en plein Nantes.
01:10:17 C'est tout de suite.
01:10:19 - Merci, on vous écoute bien évidemment,
01:10:21 c'est l'heure du crime, et nous nous retrouvons demain,
01:10:23 - On se retrouve demain absolument.
01:10:25 - Midi pour RTL midi, et 13h pour les auditeurs,
01:10:27 on la parole, au revoir Lisa Marie.
01:10:29 - A demain !
01:10:31 - Bonjour, c'est Ophélie Meunier.
01:10:33 - Le journal inattendu sur RTL.
01:10:35 - Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une heure en direct sur RTL à 12h30,
01:10:39 pour le journal inattendu.
01:10:41 Les informations du jour avec les reportages éclairants de la rédaction,
01:10:44 et un invité qui nous livre son regard sur l'actualité.
01:10:47 Le journal inattendu, c'est tous les samedis,
01:10:49 en direct à 12h30 sur RTL.
01:10:51 - Vous avez manqué une émission ?
01:10:53 Retrouvez-la sur RTL.fr, et l'application RTL.
01:10:57 application RTL.

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