Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour. Ce soir la question du temps de parole des candidats aux européennes. Les allocution du président doivent-elles être prises en compte dans le temps de la candidate de la majorité présidentielle, Valérie Hayer ?
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00:00 Autre sujet, l'ARCOM. L'ARCOM c'est l'ancien CSA, c'est eux qui comptent les temps de parole des uns et des autres.
00:07 Ça ne vous a pas échappé quand vous étiez dans un scrutin électoral.
00:10 Il y a eu quand même plusieurs éléments cette semaine,
00:13 avec Gabriel Attal qui débarque dans le grand amphi de Radio France au secours, on a dit,
00:20 certains ont dit, de Valérie Ayé qui était là, interrogée, François-Xavier Bellamy s'en est insurgé.
00:27 Emmanuel Macron qui prend la parole, là, maintenant, iketnunk,
00:33 aux 20h de TF1 et de France 2, ça sera jeudi soir, donc à quelques jours de ce scrutin électoral,
00:38 où on le sait, Madame Ayé est en retard par rapport notamment à Jardin de Bardella dans les sondages,
00:43 on est pratiquement à moitié moins.
00:45 Et l'ARCOM a décidé de prendre en compte finalement les temps de parole du Président et du Premier ministre
00:51 pour ce scrutin électoral. A-t-il eu raison, cette ARCOM ?
00:58 - Écoutez, il me semble que oui.
01:00 Parce que la ficelle est un peu grosse.
01:04 J'ai beaucoup de respect pour le 6 juin,
01:06 je ne sache pas que ça soit un rite
01:09 totalement obligatoire de s'exprimer le 6 juin,
01:14 je crains que ça soit...
01:16 - 6 juin, 80e anniversaire, débarquement, c'est ça.
01:20 Et pas 9 juin qui est les élections européennes.
01:23 - Bien sûr, mais j'y vois une preuve de fébrilité.
01:28 J'y vois une preuve de faiblesse.
01:30 Je ne suis pas sûr que le calcul soit bon.
01:33 Quant à l'arrivée impromptue du Premier ministre à France Info,
01:40 j'y vois davantage une connivence avec l'audiovisuel de services publics
01:46 plutôt que de reprocher quoi que ce soit à l'ARCOM ou quoi que ce soit.
01:50 Il est chez lui.
01:51 Il est chez lui où tout est bon pour tenter de nuire aux partis favoris.
01:56 - Laufritel ?
01:57 - Je veux rebondir sur la fébrilité.
01:59 Cette intervention d'Emmanuel Macron et cette intervention de Gabriel Attal
02:04 m'ont vraiment fait penser à la prise de parole d'Emmanuel Macron
02:08 juste avant le premier tour des législatives sur le tarmac d'un aéroport
02:13 à l'arrache face aux journalistes
02:15 qui exhortent les gens à aller voter pour ses députés.
02:21 C'était un signe de fébrilité.
02:23 Ça a été l'exact effet inverse.
02:25 Je suis complètement d'accord.
02:27 Il y avait même énormément de débats sur la question
02:30 de savoir si on mettait Emmanuel Macron sur les tracts de campagne.
02:33 Est-ce que ce n'était pas un risque ?
02:34 - Là, il y a la photo de Gabriel Attal avec Valérie Régier.
02:37 - Et maintenant, il y a la photo de Gabriel Attal.
02:38 Est-ce qu'au contraire, ça ne va pas pousser les gens à aller voir
02:42 par exemple Raphaël Glucksmann
02:43 qui empiète énormément sur le terrain de Valérie Hayet.