Spécialisé dans les métiers du prépresse, StudioScan a récemment développé un service de numérisation de très haute définition. Grâce à des caméras HD et une focalisation laser, la machine permet ainsi aux artistes de décliner leurs œuvres en très grand format et à grande échelle, tout cela avec une clarté remarquable !
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00:00 *Musique*
00:02 *Sonnerie de téléphone*
00:03 *Be smart*
00:03 Imaginez pouvoir reproduire à travers un scan, une peinture, le détail de sa texture
00:11 ou encore reproduire la matière du bois avec ses fissures.
00:14 C'est un scanner trompe-l'œil dont on va parler aujourd'hui
00:17 avec Johan David qui est connecté avec nous, dirigeant de Photex.
00:21 Bonjour Johan.
00:22 Bonjour.
00:23 Alors Photex, entreprise française créée en 1986 mais que vous avez rachetée récemment,
00:30 récemment avec une artiste coloriste et puis ensemble vous avez décidé de réinventer en fait
00:36 tout ce métier autour de la photogravure, de l'impression pour le faire basculer dans cette ère du numérique.
00:42 Vous avez pensé à créer un service de scan, un service de scan vous dites trompe-l'œil.
00:49 Alors vous allez nous expliquer comment, enfin de quoi vous parlez exactement.
00:53 Ben voilà, en fait on a eu, on a pas mal de clients artistes qui cherchent à développer des produits dérivés.
01:00 Et le premier étant la repro, la reprographie et on s'est dit qu'il fallait se trouver un outil capable de reproduire
01:10 à volonté et dans les moindres détails les œuvres originales.
01:15 Et donc on s'est équipé d'un scanner grand format capable de scanner des œuvres artistiques,
01:23 allant, retranscrivant en fait à la fois le relief sans passer par la 3D, en l'impression 3D.
01:34 Donc on s'est équipé d'un scanner à grand format capable de rendre la matière en trompe-l'œil.
01:40 D'accord, donc ça reste sur papier couché en fait, vous dites c'est pas de la 3D, c'est pas de l'impression 3D,
01:47 ça reste sur papier couché, mais c'est quoi ? C'est le détail du scan qui permet de reproduire les textures
01:54 aussi complexes que des textures de peinture ou de fibres textiles ?
01:59 Tout à fait, alors en fait c'est un jeu de lumière qui va orienter les ombres du relief,
02:11 qui va re-transcrire les ombres du relief pour créer un effet de trompe-l'œil.
02:15 C'est-à-dire que quand on va scanner une peinture au couteau par exemple,
02:19 la lumière va venir de gauche et de droite et elle va créer des ondes et elle va tromper le cerveau en fait
02:26 et lui il va en voir un relief.
02:29 Et aujourd'hui vous me dites que c'est une machine unique au monde, mais vous ne l'avez pas fabriquée vous-même ?
02:36 C'est unique d'une certaine façon parce qu'il y en a très peu et la plupart sont plutôt non disponibles au grand public
02:45 puisqu'elles se trouvent dans les musées et ils n'offrent pas de services,
02:52 en particulier aux artistes, aux industriels, pour numériser en trompe-l'œil.
02:57 Donc ça veut dire que vous considérez qu'il y a un usage aujourd'hui beaucoup plus large que celui des professionnels.
03:05 Quel genre d'usage ? Qui a besoin, vous parlez des artistes, mais quel artiste va avoir besoin spécifiquement
03:11 de s'offrir un scan avec cette qualité de définition ? Vous parlez d'industriels, quels industriels ?
03:17 Quels sont les cadres d'utilisation ?
03:19 En fait, il y en a beaucoup. Il y a à la fois le particulier qui a des œuvres à la maison et qui veut les garder,
03:27 les transmettre dans la famille par exemple et qui ne peut pas partager cette œuvre autrement que par de la repro.
03:36 On a des artistes qui veulent garder en archive leur production puisqu'elles vont partir chez leurs acquéreurs.
03:43 On peut avoir des industriels qui ont besoin de retranscrire d'une façon standardisée leurs produits.
03:51 C'est des produits à plat, notamment on parlait du bois ou de la pierre ou de la céramique.
03:57 Des fabricants de carrelage par exemple qui ont besoin de garder la matière pour pouvoir présenter sur leur site d'e-commerce
04:06 des produits avec la même lumière d'une saison de numérisation à l'autre.
04:13 C'est-à-dire qu'il va faire sa première saison, il va la faire et il va le numériser chez nous.
04:19 L'année d'après, il peut revenir, mettre ses nouveautés, on aura exactement la même lumière.
04:24 En fait, ça leur permet d'avoir une standardisation de présentation à leurs clients.
04:29 C'est assez important parce que le gros défaut de la vente en ligne souvent, c'est d'avoir des éclairages qui diffèrent d'une saison à l'autre.
04:40 Alors que là, on a quelque chose de très très très stable sur 1 an, 2 ans, 3 ans, sur les industriels notamment.
04:48 C'est une technologie qui est suffisamment accessible pour qu'elle se diffuse plus largement
04:54 qu'au sein d'un cercle très privé ou industriel au sens fermé.
05:00 C'est comparé à une prise de vue classique qui nécessite de l'éclairage, c'est-à-dire un réglage d'éclairage,
05:09 un réglage de fluide, d'appareil photo et puis après derrière, il y a une post-production, il y a tout ça.
05:16 Nous, c'est assez simple dans le sens où on pose le produit, on fait défiler dans le scanner
05:22 et ça se compare à un IRM sauf qu'il n'y a pas les ondes néfastes.
05:28 Mais l'œuvre n'a aucun contact avec la cellule de prise de vue.
05:34 Donc elle va passer dans un tunnel, on va prendre la prise de vue, on va la rapatrier sur un ordinateur
05:45 où là, on va pouvoir régler après les lumières, les couleurs en fonction des besoins d'un artiste ou d'un industriel.
05:51 Et une fois que ces réglages sont faits là, on peut soit les enregistrer, soit les écraser l'image et la retranscrire.
05:58 Merci beaucoup Johan David de nous avoir fait découvrir cette innovation.
06:02 Ça se passe en France chez Photex. Merci.
06:05 Merci à vous.