Samedi 22 mars 2025, retrouvez Philippe Fardel (CEO, Mousline), Jean-Noël Rey (CEO, Novarc), Alexis Dupont (Directeur général, France Invest) et Jerôme Laurre (Managing Partner, Beyond Solutions) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.
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00:00Ce programme vous est présenté par France Investe.
00:16Bonjour, bonjour à toutes et à tous. Bienvenue. C'est une émission spéciale de Smart Impact que je vous propose consacrée au partage de la valeur en jeu stratégique
00:24pour les entreprises, pour leurs salariés évidemment, mais c'est aussi un levier, un levier majeur de transformation de notre société et de notre économie.
00:32On va le comprendre tout de suite grâce à nos invités.
00:41Smart Impact consacré au partage de la création de valeur. Je vous présente tout de suite mes invités. Alexis Dupont, bonjour.
00:47Bonjour. Bienvenue. Vous êtes le directeur général de France Invest, partenaire de cette émission spéciale.
00:52On va s'appuyer sur un guide à destination des sociétés de gestion que vous publiez, qui identifie les leviers, les freins qui entourent ce dossier,
01:01cette question du partage de la valeur. Guide co-construit avec le cabinet Beyond Solutions. Bonjour.
01:07Bonjour. J'accueille Jérôme Lord, associé fondateur de Beyond Solutions.
01:11Et puis on va s'appuyer aussi sur le témoignage, le retour d'expérience de deux dirigeants, Philippe Fardel, le président de Mousseline. Bonjour.
01:19Bonjour. Bienvenue. Et Jean-Noël Ray, le président du directoire de Novark. Bonjour.
01:23Bonjour. Bienvenue à vous aussi. Alexis Dupont, je commence avec vous. France Invest, on va peut-être présenter l'association qui a fêté ses 40 ans.
01:31C'était l'an dernier, c'est ça ? On a fêté nos 40 ans l'année dernière, absolument.
01:35France Invest, très simplement, c'est l'association qui représente les acteurs du capital d'investissement établi ou actif en France.
01:42Donc c'est à peu près 450 sociétés de gestion, première industrie de l'Union européenne.
01:47Donc une force de frappe importante au service des PME et ETI et start-up en France.
01:53Donc c'est aujourd'hui une profession qui accompagne pas loin de 10 700 start-up, PME et ETI, dont 8 500 en France.
02:00C'est à peu près 2,4 millions de salariés. Donc c'est vraiment une empreinte économique assez importante.
02:07Puis l'association, comme d'autres associations professionnelles, notre métier, c'est de les représenter auprès des pouvoirs publics,
02:12de réaliser un certain nombre d'études chaque année, de les aider à travailler sur les meilleures pratiques, faire émerger des guides, des travaux.
02:21Donc c'est le cas notamment sur le partage de la valeur, qui est un sujet sur lequel on travaille depuis plus de 10 ans maintenant
02:26et qu'on a voulu faire accélérer à nouveau dans le contexte que chacun connaît.
02:30Oui, alors ce combat justement autour du partage de la valeur, partage de la création de valeur, une dizaine d'années de combat,
02:38est-ce que vous avez le sentiment que le message passe ?
02:40Le sujet a quand même évolué dans le temps en termes de perception.
02:44C'était quelques pionniers qui s'intéressaient au sujet initialement, un peu comme sur les sujets ESG en général.
02:49Le partage de la valeur, c'est un élément du S de l'ESG.
02:52Et puis progressivement, on a vu une mobilisation un peu plus importante.
02:56On a fait signer à nos adhérents une charte sur le partage de la valeur ajoutée, des résultats d'une certaine façon il y a deux ans,
03:05au moment où il y avait tous les débats sur le partage de la valeur, un engagement qui s'est renforcé.
03:11Maintenant, on voit que ça progresse quand même encore assez lentement sur le partage de la création de valeur de long terme.
03:17Je dirais d'une certaine façon la création de valeur actionnariale,
03:20qui est la création de valeur qu'on a sur un accompagnement d'une entreprise comme on la réalise sur 5, 6, 7 ans.
03:27Là, on voit qu'il y a encore des choses qui progressent assez lentement en termes d'association des salariés.
03:32Avec quand même un changement important depuis le 1er janvier.
03:35Toutes les entreprises de plus de 11 salariés doivent proposer un dispositif de partage de la valeur à leurs collaborateurs.
03:41Est-ce que c'est le fruit de votre travail auprès des pouvoirs publics ?
03:45Qu'est-ce que ça change ?
03:47On y a contribué comme d'autres.
03:49Je pense que ça permet d'ouvrir un débat sur le partage de la valeur en général.
03:53Cette discussion a été très précieuse de ce point de vue-là.
03:56Mais on parle vraiment plutôt du partage des résultats.
03:58Il y a une dimension annuelle, que ce soit pour l'intéressement, la participation, les fameuses primes de partage de la valeur.
04:04On est sur des durées courtes.
04:06De notre point de vue, l'enjeu au-delà de ces métriques-là, c'est de travailler vraiment aussi sur le long terme.
04:12Quand on accompagne une entreprise, qu'on la fait grandir sur plusieurs années,
04:16que les cercles dirigeants y sont associés, parce que c'est la façon dont on travaille,
04:20par le biais de management package ou d'autres dispositifs dont on parle beaucoup en ce moment.
04:24C'est important aussi de pouvoir réfléchir à l'association plus large du corps social des salariés de ces entreprises
04:31dans cette création de valeur actionnarielle de long terme.
04:34Effectivement. D'ailleurs, le sous-titre du guide que vous publiez,
04:37« Définir et mettre en œuvre une stratégie de partage de la valeur », le mot stratégie est évidemment important.
04:42Jérôme Lord, vous avez co-construit ce guide.
04:45C'était quoi l'objectif ? Identifier les freins, les réticences, les bonnes pratiques ?
04:50Oui, absolument. En fait, comme le rappelait Alexis, France 5 Est s'est investi depuis longtemps sur le sujet.
04:56Et pour autant, constate que l'adhésion des sociétés de gestion, des familles et offices au concept n'est pas toujours naturelle.
05:05Alors même que plus de 120 sociétés sont adhérentes de la charte et ont signé la charte de partage de la valeur.
05:11Vous avez une situation un peu contradictoire qui consiste à dire qu'une grosse majorité des adhérents de France 5 Est signent une charte
05:17où ils s'engagent sur un sujet.
05:18D'accord sur les principes. Et puis après, qu'est-ce qu'on fait ?
05:20Du mal à devenir opérationnel.
05:22Exactement. Donc, première question, c'est pourquoi cela ?
05:26Donc, on a engagé un dialogue avec France 5 Est parce qu'en fait, nous, on intervient beaucoup auprès de sociétés familiales.
05:34Non cotées, mais cotées aussi. Et on avait fait une étude pour les sociétés cotées.
05:39Et vous vous apercevez qu'y compris dans les sociétés cotées, où on pourrait penser qu'il y a une forme de démocratisation plus large du sujet,
05:45et que c'est plus facile, au fur et à mesure que vous descendez en taille d'entreprise, le taux d'adoption de l'actionnariat salarié,
05:52le taux d'adoption de mécanisme d'incentive, désolé pour l'ambitisme, de type action gratuite ou stock option, sont de plus en plus faibles.
06:02Si vous prenez 400 sociétés cotées sur Euronext, compartiment A, B, C, vous avez dans le CAC 40 pratiquement 70-80% de taux d'adoption.
06:11Et dès que vous arrivez sur les plus petites sociétés, vous tombez à un niveau très faible.
06:14Comment ça s'explique ça ?
06:16Alors, comment ça s'explique ? C'était tout le travail qu'on a mené.
06:20Et en fait, à partir d'un questionnaire posé à toutes les sociétés qui avaient signé la charte,
06:27on s'est rendu compte qu'il y a trois éléments majeurs qui sont identifiés comme des freins par ces sociétés.
06:34Premier élément individuel, je l'appelle individuel parce qu'il est carré, c'est la complexité perçue.
06:40C'est-à-dire que les sociétés, les investisseurs professionnels, les dirigeants d'entreprises, les managers,
06:47ce n'est pas seulement les adhérents de France Invest, tout le monde se dit « Ouh là là, ce sujet-là, compliqué ».
06:54Parce que c'est assez intéressant.
06:57Oui forcément, exactement.
06:59Mais tiens d'ailleurs, je n'oublierai pas les deux autres, ne vous inquiétez pas.
07:04Je veux bien vous entendre d'un mot sur la complexité.
07:07Philippe Fardel, pour commencer, est-ce que vous l'avez ressenti ça avant de vous lancer ?
07:10Totalement, parce que nous, quand on a racheté l'entreprise à un groupe international,
07:15on avait cette volonté justement d'impliquer nos salariés, jusqu'aux moindres salariés,
07:20dans cette participation à l'aventure de cette nouvelle société.
07:24Et on a mis du temps à trouver le bon support,
07:27qui aussi ne coûte pas presque plus cher en outils de gestion
07:32que le capital qu'on mettait à disposition, par exemple, de nos salariés.
07:36Donc oui, ça a été très complexe.
07:38On rentrera dans le détail dans un instant.
07:39D'un mot aussi, est-ce que ça vous a un peu effrayé, la complexité des différents dispositifs ?
07:44Honnêtement non, parce qu'en fait, moi je suis plutôt d'une culture finance à l'origine,
07:49donc manipuler les chiffres, manipuler l'illégal, ce n'est pas quelque chose qui me rebute, bien au contraire.
07:54Moi, ce qui m'a plu, c'est que finalement, dans ce marché,
07:59il n'y a pas tant d'acteurs qui sont aussi forts que ça pour accompagner les entreprises dans la mise en place.
08:05On a une offre qui, moi, je trouve assez restreinte.
08:07Et c'est des gens qui connaissent tellement bien leur métier, qui nous guident assez facilement.
08:12Et in fine, ce n'est pas très sorcier.
08:14Ok, donc complexité ensuite.
08:17Alignement des parties prenantes.
08:19Alors l'alignement des parties prenantes, il est à deux niveaux.
08:22C'est au niveau des actionnaires.
08:24Si vous n'avez pas qu'un seul actionnaire, forcément il y a un dialogue.
08:27Est-ce que la notion de partage de valeur, parce que vous l'avez évoqué deux fois,
08:31vous avez dit partage de valeur et partage de la création de valeur.
08:34C'est vrai, il y a les deux termes.
08:35Ce n'est pas tout à fait la même chose.
08:37Il y a des tas de situations dans lesquelles vous entendez les actionnaires dire
08:40« Mais attendez, moi je ne partage pas la valeur.
08:42La valeur qui a été créée historiquement, je n'ai pas de raison de la créer.
08:46Si vous avez un patrimoine acquis, vous n'allez pas le donner gratuitement à quelqu'un d'autre.
08:50En revanche, vous associer avec vos salariés, avec vos managers pour faire croître, pourquoi pas ? »
08:56Et là, on est plutôt sur la création de valeur.
08:58Donc besoin d'aligner ça.
08:59La nuance est importante.
09:00Très importante.
09:01Et la deuxième chose, c'est « Ok, vous avez décidé ça en tant qu'actionnaire,
09:05mais comment réagit l'équipe dirigeante en tout ?
09:08Comment elle adopte, comment elle adhère au projet que vous portez en tant que missionnaire ?
09:12Et par rapport à ce que vous voulez faire, est-ce que ça lui parle ?
09:14Est-ce qu'elle considère que ça va aider les salariés à s'engager plus pour créer de la valeur en dessous ? »
09:20Deuxième sujet.
09:21Il en manquait un.
09:22Il en manquait un, qui a été évoqué par Philippe, qui est quand même la notion de coût.
09:27D'ailleurs, c'est assez intéressant parce que le premier réflexe des personnes qu'on interroge
09:31quand on sort le sujet de son contexte, c'est « Le coût de mise en place, c'est cher. »
09:37Et donc, est-ce qu'on a envie de mettre ça ?
09:39C'est cher ?
09:40C'est cher, ça dépend.
09:41Ça dépend si ça permet de fidéliser, etc.
09:43Exactement.
09:44On va y revenir sur les approches.
09:45Exactement.
09:46Effectivement.
09:47Ok, donc complexité, alignement des parties prenantes et coût.
09:50Allez, je démarre un peu plus concrètement.
09:54Je vous ai donné l'apport une première fois, mais pour bien comprendre ce que vous avez mis en place,
09:57Philippe Fardel, je commence avec Mousseline, marque emblématique évidemment.
10:00Je ne sais pas s'il y aura des Français qui ne connaissent pas Mousseline.
10:03Si on fait un sondage, on doit être à 95 ou 98% des Français qui connaissent la marque.
10:09Ce qu'on peut déjà dire, c'est que vous l'avez fait revenir sous pavillon français.
10:12Ça, c'est une démarche intéressante.
10:14Oui, totalement.
10:15C'était une marque patrimoine, mais appartenant à un groupe international, suisse d'agroalimentaire.
10:20On a racheté cette marque et cette activité, plus avec une usine,
10:26et donc c'est à peu près 190 salariés à date.
10:31On est vraiment dans une structure de grosse PME.
10:34C'est moins de 100 millions d'euros de chiffre d'affaires.
10:36Donc, on est vraiment dans cette structure-là.
10:38Et la volonté, ce que je disais, a été vraiment de partager avec nos salariés cette aventure d'entrepreneuriat.
10:47Donc, vous l'avez mis en place au mois de janvier, c'est ça ?
10:49On l'a mis en place au mois de janvier.
10:50Donc, on a déjà, nous, participation, intéressement qui venait de la succession et de la reprise de l'entreprise.
10:56On a mis en place la loi Pacte aussi, qui fait qu'il y aura un partage de la valeur à la revente.
11:01Le jour où il y a une revente de l'entreprise, la plus-value sera partagée.
11:04Et puis, on a voulu aller un peu plus loin en lançant l'actionnariat salarial.
11:09D'accord. Avec quel retour ?
11:10Alors, c'est frais, mais quand vous questionnez vos salariés sur le projet, quel engagement, quel retour ?
11:19Le premier retour, c'est de la surprise.
11:21C'est vraiment de se dire, mais vous êtes sûr que ça ne va rien nous coûter ?
11:25Parce que nous, on a fait un choix qui était d'allouer une petite partie du capital aux salariés.
11:31Ils auront, lors de la sortie, cette capacité à toucher la plus-value de ce capital, mais sans avoir à le financer pour l'instant.
11:39Voilà. Ça, c'est la solution qu'on a prise.
11:41Donc, déjà, ils étaient très surpris que l'entreprise leur fasse, entre guillemets, quelque chose sans qu'ils aient à investir.
11:47Investir d'argent.
11:48Bien évidemment, on attend un investissement humain derrière, et c'est aussi pour la motivation de tout le monde.
11:53Et puis, on a un retour très, très favorable, puisque je crois que 95% des salariés ont fait action de ce droit-là.
12:02Donc, c'est vraiment très, très, très important, et c'est un vrai succès.
12:07Jean-Noël Ray, on va voir quel dispositif de partage de la valeur vous avez pris léger.
12:11Peut-être en quelques mots, présentez-nous Novark Group Industriel, c'est ça ?
12:16Novark Group Industriel, français. Novark, c'est d'abord «nov» pour l'innovation.
12:22L'arc, c'est l'arche. Ce qui relie les gens, c'est ce qui relie les projets.
12:26C'est comment on arrive à connecter les clients, les fournisseurs, la R&D avec la production, la R&D avec le commerce.
12:34On crée des arches un petit peu partout.
12:36Et donc, vous travaillez beaucoup sur les réseaux électriques, les réseaux ferroviaires, c'est ça ?
12:39On travaille d'abord sur les réseaux électriques.
12:41On veut protéger l'électricien de réseau qui intervient sur un réseau électrique.
12:44Tous les réseaux électriques.
12:46On travaille également sur la construction des réseaux.
12:49Ce n'est pas tout à fait pareil, ce n'est pas les mêmes métiers.
12:51Et puis après, on a une dernière activité qui est dans la chimie, qui n'a rien à voir.
12:54Elle est là pour proposer des produits pour embellir les voitures.
12:58Vous achetez une voiture, vous aimez bien qu'elle soit propre, qu'elle brille, qu'elle soit neuve.
13:02Je vais vous confier la mienne.
13:03Avec grand plaisir.
13:04Parce que c'est une vraie voiture de Parisien qui a pris des points de tous les côtés.
13:08On est capable de vous en faire.
13:09Mais on n'est pas là pour parler de ça.
13:10Plutôt du dispositif de partage de la valeur que vous avez choisi.
13:13Qu'est-ce qu'on a fait ?
13:14Chez Novark, déjà, on a un modèle qui est simple.
13:16Novark, ce n'est pas une entité, c'est une holding avec 65 filiales.
13:20Avec des filiales qui vont de 5 collaborateurs à 150 collaborateurs.
13:24Donc, on a vraiment tout type de population, tout type d'entreprise.
13:27Vous avez parlé d'alignement.
13:29Effectivement, l'alignement, c'était un gros enjeu pour nous.
13:31Ce qu'on a fait, c'est que déjà, toutes les sociétés ont un accord d'intéressement.
13:34Qu'elles soient inférieures à 10, supérieures à 10, il n'y a pas de problème.
13:36Celles qui sont supérieures à 50, naturellement, de la participation.
13:40Ce qu'on a fait également, c'est qu'en 2015, on a créé un FCPE.
13:43Vous avez parlé de coûte.
13:44Tout à l'heure, on a créé le plus petit FCPE de France.
13:47On avait une enveloppe.
13:48On ne savait pas.
13:49On est partis.
13:50On m'a dit, mettez en place un FCPE.
13:51J'ai mis en place un FCPE.
13:52C'est bien.
13:53On a eu une enveloppe de 800 000 euros.
13:54Le coût, je n'en parlerai même pas.
13:55Par contre, le payback aujourd'hui, je peux vous le dire,
13:57c'est que les gens qui n'ont pas voulu au départ,
14:00parce qu'ils étaient un peu dans l'ignorance de ce qui pouvait se passer,
14:03derrière, nous auront dit au bout de 4 ans, si j'avais su.
14:07Après, on a eu un grand coup de chance.
14:08C'est qu'on a des fonds qui nous accompagnent.
14:10Et les fonds qui tombent tous les 5 ans chez nous sont sortis en 2020.
14:13Donc, en 2020, on a eu une sortie.
14:14On a pu valoriser le FCPE.
14:16Entre-temps, on avait mis en place une Manco en 2017,
14:19donc une compagnie liée au management,
14:21où la plupart des cadres du groupe étaient avec nous.
14:23Quasiment tous les cadres du groupe étaient avec nous.
14:25Là, ils ont fait une très, très belle opération.
14:27On les avait financés grâce à un financement in fine,
14:29donc pas d'apport personnel à faire.
14:32Et puis, en 2020, on a mis à la 3e étage de la fusée,
14:36on a mis en place un plan d'action gratuite.
14:39Alors, dans beaucoup de sociétés, on voit ça au niveau du COMEX.
14:41C'est réduit à peu de personnes.
14:43Nous, vu l'organisation du groupe, on s'est dit,
14:45enfin, je me suis dit surtout, parce que là, on parle d'alignement encore,
14:48beaucoup de managers du COMEX disaient,
14:50mais pourquoi ? Pas nous, simplement.
14:53Pourquoi tu veux mettre les autres ?
14:55Parce que toi, tout seul, tu ne fais rien.
14:57Nous, tous ensemble, on fait quelque chose.
14:59Donc, au lieu de partir sur une dizaine de personnes,
15:01on a mis 80, un peu plus de 80 collaborateurs là-dedans.
15:03Et aujourd'hui, on a donc le CPE, on a les Manco, on a les Zaga.
15:07Et la dernière mission a été de consister
15:09d'aligner l'intérêt des actionnaires minoritaires,
15:12des financiers, de l'actionnaire majoritaire,
15:14des collaborateurs et du dirigeant moi-même.
15:16Donc, on a mis toutes les planètes ensemble.
15:18C'est presque un catalogue de tous les dispositifs possibles.
15:23Alors, moi, ce que je retiens quand même,
15:25si on parle des bénéfices constatés,
15:27c'est quand même à la fois le levier de compétitivité
15:30et de pérennité.
15:32Pourquoi c'est un levier de pérennité pour les entreprises ?
15:37Je le ressens, mais je veux bien que vous m'expliquiez avec vos mots.
15:39Moi, je crois que ça a été bien dit.
15:41Il y a un enjeu aussi d'association large
15:43de tous les acteurs au sein de l'entreprise
15:46qui contribuent à sa réussite.
15:48Et on rejoint le sujet d'alignement d'intérêt.
15:50C'est-à-dire que ça part effectivement
15:52des actionnaires professionnels, que nous, on peut être,
15:54jusque aux salariés dans l'atelier de l'usine.
15:57Et il faut qu'il y ait une bonne continuité
15:59et un alignement d'intérêt parfait tout au long de cette chaîne
16:01pour que ça fonctionne.
16:03Je retiens quand même aussi un élément qui est intéressant,
16:05c'est qu'en France, il y a beaucoup d'outils.
16:07Vous en avez cité déjà un certain nombre.
16:09On n'a pas de problème d'outils.
16:11On en a peut-être même presque trop.
16:13Je ne sais pas, il peut y avoir un débat.
16:15On en revient à la complexité dont on parlait tout à l'heure.
16:17L'enjeu, c'est de les décrypter.
16:19Il y a un enjeu de pédagogie par rapport à cette complexité.
16:21Ça, c'est quelque chose qui doit être géré.
16:23Il faut aussi d'explications.
16:25Et là, je pense que les actionnaires professionnels
16:27ont un rôle à jouer pour pouvoir être...
16:29Évidemment, on ne fait rien sans les dirigeants,
16:31comme toujours dans ce métier,
16:33mais de pouvoir être experts en soutien,
16:35promoteurs de ces instruments,
16:37parfois conseils aussi sur des sujets juridiques,
16:39aux côtés d'autres conseils.
16:41Il y a vraiment des leviers à activer
16:43pour que tout ça puisse avancer.
16:45Avec évidemment une question d'attractivité des talents
16:49et de fidélisation des salariés,
16:51Jérôme Lorre,
16:53c'est clairement identifié,
16:55le lien entre l'actionnariat salarié
17:00ou le partage de la valeur
17:02ou la création de la valeur
17:04et cette marque employeur,
17:06pour simplifier.
17:08Je pense que ça, c'est complètement identifié
17:10de plus en plus par toutes les entreprises,
17:12tous les actionnaires, tous les dirigeants.
17:14Je pense que ce qui est assez intéressant,
17:16c'est qu'il y a un taux d'utilisation
17:18de ces dispositifs qui n'est peut-être pas aussi large
17:20qu'on le souhaiterait.
17:22En revanche, on ne voit pas aujourd'hui
17:24d'actionnaires ou de dirigeants
17:26qui nous disent
17:28qu'on ne veut pas faire par principe,
17:30qu'on ne veut pas partager.
17:32Ça n'existe plus, ça fait très longtemps
17:34qu'on n'a pas entendu ça.
17:36Donc l'enjeu n'est vraiment pas de se dire
17:38est-ce que ça va être utile ?
17:40La question c'est plutôt de ne pas rentrer
17:42par le petit bout de la lorgnette
17:44et de ne pas prendre une situation
17:46de deal M&A où on rachète une société
17:48en amont, comme l'évoquait un peu Alexis tout à l'heure
17:50ou Jean-Noël et Philippe.
17:52En amont, se dire finalement
17:54quel est mon objectif ? Comment je fidélise ?
17:56Comment j'adhère ?
17:58Oui, on revient à cette idée de stratégie.
18:00Exactement, de stratégie et de se dire je vais construire là-dessus
18:02et à partir de cette vision qui va être spécifique
18:04malgré tout à Mousseline,
18:06à Novark et à n'importe quelle autre entreprise
18:08de se dire qu'est-ce qui correspond le mieux
18:10à ma culture, à mon corps social, etc.
18:12Mais est-ce que c'est vraiment
18:14Philippe Fardel une question
18:16qui vous pose à quelqu'un que vous
18:18cherchez à embaucher ? Est-ce que vous avez
18:20de l'actionnariat salarié ?
18:22Non, honnêtement non.
18:24Ça fait partie des choses que l'on propose
18:26mais ça ne fait pas partie
18:28c'est pas un réflexe
18:30d'un postulant chez nous
18:32de dire est-ce qu'il y a de l'actionnariat.
18:34Il y a d'autres choses qui posent comme question, mais pas celle-ci.
18:36En revanche,
18:38vous l'avez mis en place
18:40aussi dans la perspective
18:42d'une fidélisation. Alors je ne sais pas, est-ce que dans vos métiers
18:44je ne sais pas
18:46s'il n'y a pas de secteur, il y a des secteurs
18:48qui ne sont pas en tension en France aujourd'hui
18:50en termes d'emploi.
18:52En tous les cas,
18:54nous dans l'encadrement et dans le management
18:56ça fait partie aussi des outils
18:58de fidélisation, ça c'est évident.
19:00Parce que si les personnes sortent
19:02pendant la durée du dispositif
19:04ils n'ont droit à rien.
19:06Donc c'est un complément
19:08de motivation pour rester
19:10dans l'entreprise. Et quand on parle de stratégie,
19:12vous pouvez dire que ce que vous avez mis en place
19:14en janvier, ça s'inscrit dans une stratégie
19:16de moyen ou de long terme, ou alors
19:18vous n'êtes pas encore forcément dans cette stratégie.
19:20Non, c'est une stratégie de 4-5 ans.
19:22On parlait de renouvellement de fonds dans nos capitaux,
19:24etc. C'est exactement la même chose.
19:26Donc c'est une stratégie
19:28à 4-5 ans
19:30qui est mise en place justement pour que
19:32l'aventure se termine tous ensemble.
19:34Enfin se termine ou en tous les cas
19:36il y a un but et un terme
19:38ensemble.
19:40J'ai bien compris,
19:42Novak, la complexité d'avoir
19:44autant de structures
19:46différentes, de tailles différentes.
19:48Il y a un côté
19:50ciment
19:52de l'ensemble de ces structures
19:54et de l'ensemble des salariés avec le partage de la valeur ?
19:56Oui, parce que dans le schéma
19:58c'est qu'une structure
20:00qui paraît assez complexe comme ça
20:02nous permet aussi de faire des ponts.
20:04Ça permet à des collaboratoires de passer d'un métier
20:06à un autre métier, d'une fonction à une autre fonction.
20:08C'est important et tout en gardant
20:10effectivement ce ciment qui est l'actionnariat salarial.
20:12Pour nous c'est un
20:14petit peu différent de Philippe. Pourquoi ?
20:16Parce qu'on est vraiment
20:18présent en région. On est présent en région
20:20parisienne, on est présent dans le nord à côté de l'île,
20:22on est présent en Alsace, la région de
20:24Mulhouse, de Colmar et à côté
20:26on a des voisins, l'Allemagne, la Suisse.
20:28Aujourd'hui pour avoir
20:30des talents qui restent chez nous,
20:32il n'y a pas que le salaire. Il faut leur proposer tout un peu d'autres choses.
20:34Et ça c'est un élément
20:36de fidélisation par rapport à l'Allemagne,
20:38par rapport à la Belgique, par rapport à la Suisse,
20:40par rapport à l'Espagne. On est présent de l'autre côté.
20:42Même dans les autres pays, c'est un élément qui est fort.
20:44Et là-dessus quand ils se disent
20:46« Et nos actions ? » Maintenant la première question qu'on pose c'est
20:48« Et nos actions ? Elles valent combien ? »
20:50Parce qu'on a aligné tout le monde. Les actionnaires,
20:52les dirigeants, tout le monde est aligné
20:54sur la même valeur, le même calcul.
20:56La même base de multiples.
20:58C'est quelque chose qui est extraordinaire.
21:00Et quand on fait des réunions de Manco,
21:02là j'appelle ça des réunions parce qu'en fait d'ailleurs c'est des réunions.
21:04Ce sont des assemblées générales.
21:06Ce sont des conseils d'administration.
21:08Et tout le monde participe. Et tout le monde pose la question.
21:10Puis après d'ailleurs on sait que ça diffuse.
21:12Voilà chez les autres.
21:14Et là ça a un effet extraordinaire.
21:16C'est que du positif.
21:18Alexis Dupont, quel est le rôle des sociétés de gestion
21:20dans cette définition de stratégie ?
21:22Même dans cet accompagnement
21:24des entreprises, sociétés de gestion
21:26qui sont rentrées au capital de ces entreprises ?
21:28Il y a plusieurs niveaux.
21:30C'est vrai qu'il y a tout ce qui se décline au niveau de l'entreprise
21:32qui a été très bien décrit.
21:34J'espère qu'on aura beaucoup plus d'entreprises accompagnées demain.
21:36Si après cette émission
21:38vous ne vous y mettez pas, franchement
21:40je m'adresse à nos téléspectateurs
21:42et téléspectatrices.
21:44Mais un des constats qu'on faisait aussi
21:46et ça rejoint un point que Jérôme évoquait sur
21:48on ne peut pas travailler dans l'urgence sur ce type de sujet
21:50c'est la nécessité pour les sociétés de gestion de prendre du recul.
21:52C'est un peu ce qu'on veut les inviter à faire aussi
21:54au travers de ce guide.
21:56Pour réfléchir en amont à leur vision
21:58l'élaboration d'une stratégie interne
22:00peut-être inclure cette stratégie
22:02dans leur stratégie d'investissement
22:04en faire un élément clé
22:06de leur approche ESG des entreprises
22:08pour réfléchir en amont à ce qu'ils veulent faire
22:10comment ils veulent le faire
22:12comment ils veulent parler de ces sujets à leurs dirigeants
22:14puisque toutes les entreprises n'ont pas forcément
22:16la chance d'avoir des dirigeants aussi familiers
22:18avec ces sujets que vous deux
22:20donc parfois il y a simplement des sujets de pédagogie
22:22d'explication et ça on ne peut pas faire ça
22:24dans un deal
22:26concurrentiel de M&A
22:28c'est très accéléré
22:30on sait comment est le marché français
22:32c'est très dense, il y a beaucoup d'acteurs
22:34donc si on n'a pas réfléchi en amont
22:36le sujet partage de la valeur risque de tomber
22:38ou d'être mis de côté
22:40dans la dernière ligne droite
22:42de l'opération d'investissement
22:44et ça c'est vraiment ce qu'on veut arriver à éviter
22:46en permettant aux sociétés de gestion d'avoir réfléchi avant
22:48pour avoir plus d'impact après
22:50ça veut dire qu'il faut rédiger un vrai
22:52cahier des charges en quelque sorte Jérôme Lange ?
22:54Oui tout à fait
22:56systématiquement quand on commence
22:58un dossier on parle aux actionnaires
23:00dirigeants et on leur dit qu'est-ce que vous voulez faire ?
23:02on sort du produit, pas de produit
23:04pas de dispositif, pas de fiscalité
23:06c'est pas le sujet, le sujet c'est ce qu'on dit
23:08Philippe et Jean-Noël, c'est qu'est-ce qu'on veut faire
23:10par rapport à notre groupe, donc comment on se projette
23:12quels sont les objectifs poursuivis
23:14quel est notre cahier des charges
23:16et une fois que le cahier des charges est posé
23:18paradoxalement aller trouver la bonne enveloppe
23:20Alexia rappelait qu'on avait plein de produits
23:22dans notre beau pays, les pouvoirs publics
23:24très créatifs en fait sur ce sujet
23:26on va toujours trouver l'enveloppe
23:28la meilleure pour
23:30mettre en place le cahier des charges
23:32qui a été défini par les actionnaires
23:34et la direction générale
23:36Je veux bien qu'on prenne quelques minutes
23:38il nous reste 5 minutes dans cette émission
23:40pour parler du rôle finalement
23:42de ces actionnaires professionnels
23:44Philippe Fardel, la
23:46marque Mousseline, vous l'avez racheté
23:48par des investisseurs en 2022
23:50c'est ça ? je crois que c'est
23:52Wooden Bridge Private Equity
23:54c'est quoi la philosophie ?
23:56comment vous l'avez
23:58comment vous pouvez nous présenter
24:00cette philosophie ?
24:02Je pense qu'il y avait
24:04un alignement vraiment commun
24:06sur cette envie
24:08de faire
24:10de cet outil là un outil
24:12de fidélisation, un outil de motivation
24:14et que l'ensemble
24:16des salariés soient impliqués
24:18dans ce projet
24:20on parlait tout à l'heure
24:22de la création et de l'importance de cet alignement
24:24je pense qu'il n'y a aucun moment
24:26moi quand j'ai porté ce projet là
24:28avec mes actionnaires, il n'y a pas eu
24:30de contraintes, voire à l'inverse
24:32c'était vraiment, oui c'est une très bonne idée
24:34il faut qu'on arrive à trouver la solution
24:36on a mis un peu de temps pour trouver la solution
24:38mais on l'a trouvé, donc cet alignement
24:40il était vraiment dès le départ
24:42très important sur tous nos actionnaires
24:44Est-ce que, Jean-Noël Rey, la présence
24:46d'une société de gestion
24:48on peut se dire aussi que c'est rassurant
24:50pour les collaborateurs
24:52c'est rassurant
24:54parce qu'on a des gens qui s'inscrivent dans du moyen terme
24:56ça enlève
24:58de suite et ça dissipe de suite le doute
25:00dans la tête des collaborateurs de se dire
25:02demain le groupe peut être vendu parce qu'on a
25:04des participants qui sont très minoritaires
25:06qui sont diverses, on a trois participants
25:08on a surtout des participants
25:10qui sortent et qui reviennent
25:12je pense à la BPI, je pense à la BNP qui sortent et qui reviennent
25:14et qui sont minoritaires
25:16et qui ont confiance et qui renouvellent
25:18et qui rejouent tous les cinq ans
25:20puis après on a des nouveaux qui réinvestissent à nos côtés
25:22on a beaucoup de nouveaux qui tapent à la porte pour investir
25:24et quand on communique là-dessus aux actionnaires salariés
25:26on leur dit vous voyez, vous êtes actionnaire
25:28ils sont actionnaires, on parle d'égal à égal
25:30et ça c'est quelque chose qui plaît aux gens
25:32on est actionnaire comme eux
25:34ça c'est quelque chose qui est fabuleux
25:36ça plaît
25:38On parlait de stratégie, est-ce que dans votre stratégie
25:40chez Novark il y a encore une autre brique à rajouter
25:42dans les prochaines années
25:44on a déjà fait pas mal
25:46on a fait pas mal mais je ne vous ai pas tout dit tout à l'heure
25:48c'est qu'on est arrivé à connecter
25:50le fait de garder certaines actions
25:52pour redonner du boost
25:54aux autres
25:56ce qui fait qu'on réalimente la machine
25:58je m'explique, si vous êtes détenteur
26:00d'une Manco, d'une CPE
26:02si vous gardez vos titres, derrière on va vous donner
26:04un petit incentive supplémentaire
26:06parce que vous les gardez un certain temps
26:08et puis à la sortie des fonds, vous allez reprendre encore une petite louche
26:10là-dessus
26:12elle peut paraître pour certains un peu petite
26:14en réalité elle est très importante
26:16ça représente in fine des mois de salaire
26:18ça représente une fiscalité qui est très intéressante
26:20et c'est la reconnaissance
26:22je crois qu'on n'a pas assez parlé de ça
26:24le mot reconnaissance, les collaborateurs se disent
26:26on est traité, on est considéré
26:28quand vous avez ça
26:30vous voyez tout à l'heure, moi je n'ai pas parlé de coût
26:32parce que le payback il est tellement simple
26:34la reconnaissance des gens, la fidélité
26:36et d'ailleurs le s'ouvrir des gens quand vous êtes en entreprise
26:38on a 50 sites dans le groupe
26:40moi quand je vais dans les sites, les gens sourient
26:42ça, la bonne humeur
26:44c'est ce que vous voyez, ils vous disent
26:46votre pari il est réussi, vous avez donné des pourcents
26:48mais c'est très bien, mais ils vous font gagner combien ?
26:50la richesse elle est là
26:52donc le partage il est inéluctable
26:54un mot rapide
26:56peut-être pour rebondir sur ce mot de reconnaissance
26:58dans toutes
27:00celles et ceux que vous avez interrogé pour ce guide
27:02c'est un mot qui revient souvent
27:04dans le retour des salariés évidemment
27:06alors dans le retour des salariés
27:08oui je vais prendre un exemple
27:10c'est l'exemple chez Suez
27:12vous avez Meridiam
27:14Global Infrastructure Partners
27:16qui rentre au capital pour acheter le nouveau Suez
27:18donc des images de très gros fonds
27:20pour une très grosse société donc plutôt des
27:22villas requins qui veulent acheter la société
27:24et donc
27:26Jean-Noël parlait de reconnaissance
27:28quand Thierry Déo et
27:30J.I.P. ont dit on veut ouvrir le capital
27:32aux salariés, première réaction
27:34c'est pourquoi ces gens là qui normalement
27:36ont l'image de tous se mettre dans la poche
27:38pourquoi ils veulent ouvrir à nous ?
27:40et là on a fait intervenir les actionnaires
27:42devant les organisations syndicales
27:44devant les salariés pour avoir cette reconnaissance
27:46et de dire
27:48attention, nous on va pas pouvoir
27:50c'est pas parce qu'on a beaucoup d'argent
27:52c'est pas parce qu'on est super intelligent comme financier
27:54qu'on va pouvoir changer un groupe aussi gros que Suez
27:56le transformer
27:58si vous n'êtes pas avec nous, c'est tous ensemble
28:00et aujourd'hui sur les webcasts
28:02internes, les salariés
28:04posent en permanence la question de
28:06on en est où du plan stratégique, etc.
28:08ils sont alignés et reconnus.
28:10Alexis Dupont, un mot de conclusion, 30 secondes
28:12sur cette démocratisation que vous recherchez
28:14Je vais répondre sur cet exemple, il y a des milliers
28:16d'exemples d'entreprises
28:18accompagnées par nos adhérents qui ont des histoires
28:20extraordinaires et on voudrait vraiment
28:22que leurs salariés puissent en bénéficier encore plus
28:24qu'aujourd'hui parce qu'il y a un sujet peut-être
28:26de créer quelque chose au niveau
28:28de la société derrière, les acteurs
28:30professionnels que nous sommes, les actionnaires
28:32professionnels peuvent jouer un rôle
28:34il faut qu'ils s'organisent, qu'ils aillent plus loin
28:36dans leurs réflexions pour pouvoir peser
28:38mais on va avancer sur ces sujets
28:40Et puis ils peuvent évidemment consulter
28:42ce guide du partage de la création
28:44de valeurs. Merci à tous
28:46c'était passionnant de découvrir
28:48vos expériences et conseils
28:50respectifs. A très bientôt
28:52sur Be Smart For Change
28:54Merci à toutes et à tous de votre fidélité
29:02Ce programme vous a été présenté par France Invest