Avec Jean-Paul Gourevitch, spécialiste des questions migratoires et consultant international sur l’Afrique ; Fariba Hachtroudi, intellectuelle franco-iranienne ; Claude Janvier, auteur de "Les démasqués - Qui dirige réellement le monde ?" publié chez KA’ Éditions.
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00:00:00 Sud Radio, Bercov dans tous ses états.
00:00:04 Nous sommes en guerre.
00:00:06 Non Fabien, tu ne gagneras pas avec un steak.
00:00:09 Parce que le peuple c'est le boss et Macron c'est l'employé.
00:00:13 Nous sommes dans une guerre hybride.
00:00:15 A chaque fois que je tombe sur l'histoire du bébé qui a été mis dans le four,
00:00:19 je me pose la question de s'ils ont mis du sel, du poivre, s'ils ont mis du thym,
00:00:23 ils l'ont fait revenir à quoi et ça a été quoi l'accompagnement ?
00:00:27 Nous sommes en guerre.
00:00:39 Magnifique chanson, Bella Ciao, chanson de la résistance italienne adaptée en iranien.
00:00:46 Pas les résistantes iraniennes, eh oui.
00:00:49 Eh oui, qu'on tabasse, qu'on viole, qu'on vient en prison parce qu'elles ont envie d'enlever leur voile.
00:00:56 Et je signale que l'Iran est aujourd'hui patron du forum social de commission des droits de l'homme de l'ONU.
00:01:04 Non, non, c'est pas une fake news, c'est pas une farce, c'est comme ça.
00:01:09 Dans ce monde admirable qui nous régente.
00:01:12 Bien bonjour à vous, auditeurs de Sud Radio, résistants de Sud Radio, on est lundi.
00:01:16 Et effectivement, comme disait Emmanuel Macron depuis trois ans, la guerre continue.
00:01:20 Alors elle continue ?
00:01:22 Eh bien elle continue avec ce projet de loi sur l'immigration.
00:01:26 On en parlera avec Jean-Paul Gourevitch, le 40e projet de loi sur l'immigration qui est discuté au Sénat à partir d'aujourd'hui.
00:01:34 Que contient-il ? A quoi aboutira-t-il ? Eh bien on prendra le temps de décrypter tout cela.
00:01:42 Et puis, nous allons parler aussi de, justement, de l'Iran,
00:01:46 qui préside le forum social du conseil des droits de l'homme de l'ONU.
00:01:51 Eh bien oui ! Parce que j'ai demandé à un Iranien, on parle des droits de l'homme, on parle des droits de la femme,
00:01:56 alors de quoi vous parlez ? Il faut être sérieux.
00:01:59 Non, on n'a pas envie de rire, mais quand même.
00:02:03 Avec Farid Bash, je vous dis, on va prendre le temps d'en parler.
00:02:06 Et puis, on suit les admirables vacances de la non moins admirable Anne Hidalgo.
00:02:12 Anne Hidalgo, elle a compris, mais oui, elle a tellement travaillé, il fallait qu'elle se repose.
00:02:16 Alors qu'est-ce qui s'est passé à Tahiti ? Pourquoi y est-elle allée ?
00:02:20 C'est quand même une petite affaire d'État, par rapport à d'autres, ce n'est pas grand-chose,
00:02:27 mais quand même, ça lit bien la température.
00:02:30 Et puis, nous allons, après les perles, après les huées,
00:02:34 après cette histoire quand même assez hallucinante de cette influenceuse,
00:02:38 qui parle de comment accommoder un bébé, un bébé, pourquoi ?
00:02:42 Allusion à ce bébé qu'on a retrouvé, effectivement, qu'on aurait retrouvé, effectivement,
00:02:47 cuit dans un four, dans un kiboutz de Gaza.
00:02:50 Et puis, on va recevoir Claude Janvier, les démasqués, qui dirige réellement le monde, oui.
00:02:56 Est-ce que c'est un complot ? Non, pas du tout un complot, mais qui sont, effectivement,
00:03:01 les gens qui tirent les ficelles et pas depuis hier, bien sûr.
00:03:05 Donc, un grand programme, accrochez vos ceintures, soyez là.
00:03:10 - Sud Radio. Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:03:22 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:03:25 - Dans tous mes états. Et comment voulez-vous ne pas être dans tous ces états ?
00:03:31 Alors, voilà, ce matin, effectivement, projet de loi sur l'immigration.
00:03:38 Par le gouvernement, présenté, mise à l'intérieur, Gérard Dalmarnin,
00:03:43 on entend le vif du sujet, examen complet aujourd'hui.
00:03:47 Alors, de quoi s'agit-il ? On va en parler tout de suite.
00:03:51 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états. Le fait du jour.
00:03:56 - Je me suis mis ce matin, on m'a tendu la main, une très belle chanson du groupe Monsieur Madame.
00:04:01 Ça s'appelle "Merci, l'immigration, l'immigration".
00:04:05 Et c'est devenu vraiment l'un des sujets les plus forts, l'un des sujets les plus suffureux,
00:04:11 l'un des sujets les plus, effectivement, en matière polémique depuis 40 ans.
00:04:16 Et puis aujourd'hui, on ne sait plus, effectivement, où on en est, les pour, les contre.
00:04:20 Mais voilà, un nouveau projet est présenté au Sénat. Jean-Paul Gourevitch, bonjour.
00:04:26 - Bonjour.
00:04:27 - Vous êtes spécialiste des questions migratoires, consultant international sur l'Afrique.
00:04:31 Vous avez beaucoup écrit sur le sujet.
00:04:33 Mais auparavant, je voudrais dire que vraiment, je vous recommande, et je vous le montre,
00:04:38 un livre formidable de Jean-Paul Gourevitch qui s'appelle "Images et bons points de notre école".
00:04:43 Eh oui, eh oui, il fut un temps, hein, que les moins de 100 ans ne peuvent pas connaître, j'exagère,
00:04:49 où l'on distribuait des bons points.
00:04:51 Et Jean-Paul a eu la formidable idée de réunir cela, et c'est magnifique.
00:04:55 C'est paru aux éditions Béthive, je le signale, parce que, allez, c'est un tout petit peu de ciel bleu
00:05:01 dans cet univers un peu glauque.
00:05:03 Mais revenons à ce projet, c'est l'immigration.
00:05:06 Juste Jean-Paul Gourevitch, c'est le quantième projet, ça fait combien de projets,
00:05:10 c'est l'immigration, en 20 ans, qui ont été présentés ?
00:05:13 - Alors c'est à peu près le trentième projet.
00:05:16 Il y a à la fois une inflation réglementaire, et pourtant, la situation n'a pas véritablement changé.
00:05:25 L'immigration continue, aussi bien régulière qu'irrégulière.
00:05:30 Les lois sont mal appliquées ou pas appliquées du tout,
00:05:35 et la société française et le monde politique est toujours clivée,
00:05:42 voire hystérisée, sur ces problèmes de migration.
00:05:46 - Alors justement, parlons-en, vous dites qu'effectivement, est-ce qu'aujourd'hui,
00:05:51 les lois déjà existantes, si on les appliquait, si on les alliait vraiment,
00:05:57 est-ce qu'elles auraient changé la donne ?
00:06:00 - Alors, en partie, pour tout ce qui concerne l'immigration irrégulière,
00:06:06 puisqu'on sait que les OQTF sont très mal appliquées en France...
00:06:11 - Oui, obligation de quitter le territoire français,
00:06:14 en fait c'est une demande timide de quitter le territoire français qui applique à 5%.
00:06:19 - Oui c'est ça, 5-6%.
00:06:21 - Alors, je vous ai interrompu, mais juste pour comprendre,
00:06:25 c'est-à-dire qu'au fond, on fait des lois, mais on ne les applique pas pratiquement ?
00:06:30 - Alors, c'est d'un côté, ce que vous dites est exact,
00:06:35 d'un autre côté c'est assez difficile aussi,
00:06:37 parce que par exemple, pour envoyer des migrants en situation irrégulière chez eux,
00:06:43 il faut que le pays d'origine les accepte.
00:06:47 Et pour ça, il faut qu'il y ait un laissé-passer consulaire.
00:06:51 Or, un certain nombre de pays, un certain nombre de consuls,
00:06:55 refusent de délivrer des laissés-passer consulaires,
00:06:59 et nous n'avons pas, pour l'instant, ça va peut-être un tout petit peu changer,
00:07:04 nous n'avons pas les moyens de les contraindre
00:07:07 à accepter quelqu'un qui a été débouté du droit d'asile
00:07:10 et qui a épuisé toutes les voies de recours sur le sol de son pays d'origine.
00:07:15 - Oui.
00:07:16 - Alors, c'est pourquoi il y a eu des propositions qui ont été faites
00:07:19 pour diminuer l'aide à ces pays,
00:07:23 ou pour limiter le nombre de visas.
00:07:25 - Oui. Mais pour le moment, la PIFOS, ça n'a pas changé grand-chose.
00:07:29 - Non, on va voir ce que va donner le projet sur l'immigration.
00:07:35 - Qu'est-ce qu'elle apporte ? Elle apporte quelque chose de nouveau, Jean-Paul Grévitch, ce projet de loi ?
00:07:40 - Bon, on peut discuter de cela,
00:07:44 le débat se cristallise sur deux points.
00:07:47 Le premier, c'est le fameux article 3,
00:07:50 qui prévoit une régularisation des travailleurs sans-papiers
00:07:57 dans les métiers en tension.
00:07:59 Et le deuxième point de cristallisation,
00:08:03 c'est tout ce qui concerne l'aide médicale d'État,
00:08:07 les étrangers malades, et de façon plus large, les dépenses de santé.
00:08:11 - Alors justement, on va parler de ça. L'article 3, donc si j'ai bien compris ce que vous avez dit,
00:08:16 le projet de loi Asile et Migration prévoit de créer un titre de séjour pour les métiers en tension,
00:08:22 cela aurait pour effet de régulariser quelques milliers de travailleurs clandestins par an,
00:08:27 selon le ministre du Travail Olivier Lussopt.
00:08:29 Alors, effectivement, mais les préfets peuvent déjà octroyer un titre de séjour des sans-papiers,
00:08:34 justifiant d'au moins 8 mois de travail.
00:08:36 - Alors, il y a beaucoup d'hypocrisie sur cette question.
00:08:40 Chaque année, l'État français régularise environ 30 000 migrants en situation irrégulière.
00:08:48 - Chaque année ? - Chaque année.
00:08:50 - D'accord. - Donc une partie de ces migrants
00:08:53 travaille justement dans des métiers en tension.
00:08:57 Donc, cette loi ne ferait que mettre en forme une directive qui est déjà appliquée.
00:09:06 - Et j'ajoute, et je vais peut-être décevoir un certain nombre de vos auditeurs,
00:09:13 je ne suis pas du tout laxiste en matière d'immigration,
00:09:16 mais en fait, cette loi, elle est quand même balisée et verrouillée.
00:09:22 Car ce titre de séjour, c'est un titre de séjour d'un an,
00:09:26 pas automatiquement renouvelable,
00:09:29 et d'autre part, il y aura au bout de 3 ans un compte-rendu de cette expérimentation qui est faite.
00:09:37 Donc, quand on s'oppose à cette loi, il y a probablement derrière une intention politique
00:09:46 qui est de mettre en question le gouvernement sur cette loi,
00:09:53 et peut-être même d'échanger, de négocier cette loi contre les problèmes rencontrés par l'Aide médicale d'État.
00:10:03 - Mais juste pour rappeler aux auditeurs, aux résistantes du Radio,
00:10:08 le métier en tension, ça concerne quoi exactement ?
00:10:11 - Alors c'est l'hôtellerie, c'est la restauration, c'est l'aide à la personne, c'est le bâtiment,
00:10:17 ce sont des métiers difficiles, souvent mal payés.
00:10:22 Alors certains disent que les Français refusent de les faire pour cela,
00:10:27 qu'il faut faire appel à la main-d'oeuvre immigrée, c'est pas tout à fait exact,
00:10:31 c'est exact en partie, mais on voit très bien par exemple pour le ramassage des ordures,
00:10:35 que ce ne sont plus les Maliens qui constituent les troupes les plus importantes dans ce domaine.
00:10:42 - Oui, que ça a changé ça, il y a beaucoup de Français qui le font, effectivement.
00:10:46 Mais alors, ce qui est très très intéressant, vous parlez aussi du problème, vous savez,
00:10:51 des laissés-passer consulaires, etc., si on veut renvoyer les gens, mais au-delà de l'OQTF,
00:10:56 on a l'impression que c'est toujours le choc de deux impuissances,
00:11:00 pour parler un peu, disons, brut de décoffrage.
00:11:03 Ils disent "oui, mais les pays ne veulent pas accueillir",
00:11:06 mais est-ce qu'il n'y a pas nombre d'illégaux à qui on leur demande de brûler leur passeport
00:11:11 ou de le déchirer de façon à ce qu'ils disent "oui, mais on ne sait pas..."
00:11:14 Enfin, je veux dire, est-ce qu'il n'y a pas cette espèce de, comment dire, de mise en condition
00:11:20 par rapport à un certain nombre d'associations et autres,
00:11:23 en disant "écoutez, il n'y a pas de problème, nous on est là pour que vous restiez",
00:11:26 et il n'y a pas cette espèce de bras de fer entre le gouvernement qui dit "oui, on va faire quelque chose"
00:11:31 et les associations qui disent "oui, mais cette chose on ne l'appliquera pas".
00:11:34 - Oui, alors, vous avez tout à fait raison.
00:11:37 Le gouvernement français donne des subventions à un certain nombre d'associations
00:11:45 qui représentent selon nos estimations environ 1,3 milliard d'euros par an.
00:11:51 Ces associations, pour une grande partie, travaillent en fait contre le gouvernement.
00:11:56 C'est-à-dire qu'elles poussent un certain nombre de migrants irréguliers
00:12:03 à faire disparaître leur papier d'identité pour qu'on ne puisse pas les faire renvoyer chez eux.
00:12:09 Il y a donc là un jeu assez subtil, mais qui est en même temps une sorte de conflit larvé.
00:12:17 Et toute la question que nous avons traitée, puisqu'on a fait pour Contribuable Associé
00:12:24 un travail sur le coût de l'immigration en 2023,
00:12:28 toute cette question consiste à savoir comment pourrait-on réduire les dépenses
00:12:35 et comment pourrait-on augmenter les recettes.
00:12:39 Et un des points, c'est probablement de revoir le financement des associations subventionnées par l'État
00:12:47 pour confronter les résultats effectifs qu'elles obtiennent ou qu'elles manifestent dans leur édition de compte
00:12:59 et ce qui leur est donné.
00:13:01 - Oui, c'est bien ça, parce qu'il n'y a pas aussi...
00:13:04 Vous savez, il y a les conseils qu'on leur donne, il y a une pléiade d'avocats qui sont là pour leur dire
00:13:08 "il faut répondre ça, ceci, ceci, à telle autorité".
00:13:11 Mais si je comprends bien, le gouvernement, l'État français, payent les associations
00:13:15 et eux c'est un conflit, c'est un véritable conflit.
00:13:18 - Tout à fait, c'est pourquoi, non seulement nous avons fait un état des lieux du coût de l'immigration...
00:13:24 - Il est de combien d'ailleurs Jean-Pierre Gouevitch, aujourd'hui ?
00:13:27 - Le coût que nous avons fait, qui est un travail très scientifique,
00:13:32 ça fait ressortir un déficit de 53,9 milliards d'euros
00:13:38 entre les recettes et les dépenses.
00:13:42 Ce déficit est supérieur à celui des économistes de gauche
00:13:48 qui le situent entre 4 et 19 milliards.
00:13:51 - Oui, eux disent ça et vous vous dites 56 milliards.
00:13:55 - Moi je dis 53,9 et je voudrais ajouter qu'il est très inférieur
00:14:00 aux économistes de droite, voire d'extrême droite, qui le situent,
00:14:04 pour l'extrême droite par exemple, entre 256 et 296 milliards d'euros.
00:14:10 - Alors selon qu'on soit de gauche ou de droite, les chiffres varient et même se multiplient.
00:14:15 - Tout à fait, aujourd'hui il n'y a plus un seul chercheur qui dirait sérieusement
00:14:21 l'immigration rapporte plus qu'elle ne coûte, tout le monde est d'accord sur le fait
00:14:25 que l'immigration coûte plus qu'elle ne rapporte, mais il y a une différence
00:14:29 entre les économistes de gauche qui minimisent le déficit
00:14:33 et les économistes de droite, voire d'extrême droite, qui maximisent le déficit.
00:14:37 - Mais le déficit est là en tout cas. - Alors le déficit est là,
00:14:41 et nous sommes très très proches, l'étude de contribuables associés est très très proche
00:14:45 des études faites par l'OCDE ou par l'OFI ou par le CPI,
00:14:51 c'est-à-dire par des organismes internationaux spécialisés.
00:14:55 La seule différence c'est qu'en général ces organismes internationaux
00:14:59 ne tiennent pas compte des migrants irréguliers parce qu'ils considèrent que justement
00:15:04 on n'a pas de chiffres précis sur les migrants irréguliers.
00:15:08 - Oui, c'est quand même une situation assez hallucinante et on n'a pas l'impression
00:15:12 que ce projet de loi, on verra, va vraiment changer aux profondeurs les choses.
00:15:16 - Alors moi je ne sais pas ce que le débat va donner,
00:15:20 j'imagine qu'il va y avoir à un moment, je mets le terme entre guillemets,
00:15:26 une sorte de marchandage entre le gouvernement et sa majorité,
00:15:30 et puis notamment les républicains, peut-être qu'on va revenir sur le refus
00:15:38 de l'article 3, parce que cet article 3 finalement il ne fait que traduire dans les faits
00:15:46 une situation qui existe en réalité, on va la traduire dans le droit,
00:15:50 et peut-être en revanche qu'il faut revoir non seulement l'aide médicale d'État,
00:15:55 mais surtout le problème des étrangers malades, qui sont une façon de contourner la loi,
00:16:01 puisque vous déclarez que vous êtes malade, que vous ne pouvez être soigné qu'en France,
00:16:07 que vous ne pouvez pas être soigné dans le pays d'origine,
00:16:11 et du coup vous restez en France un certain nombre de temps, jusqu'au moment où vous êtes régularisé.
00:16:17 - Eh bien dis donc, tu peins sur la planche, écoutez,
00:16:20 moi, Jean-Paul Gourevitch, dans 10 ans on se reverra, on se reverra avant bien sûr,
00:16:25 pour voir si ça a avancé d'Ayota, malheureusement je ne suis pas sûr, merci beaucoup.
00:16:29 - Merci Jean-Paul Gourevitch d'avoir été avec nous,
00:16:31 je rappelle que vous êtes spécialiste des questions migratoires et consultant international sur l'Afrique.
00:16:35 - Ici Sud Radio, les Français parlent au français, les carottes sont cuites, les carottes sont cuites.
00:16:48 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:16:53 - L'Iran, l'Iran, la perspire pendant qu'on discute ici des problèmes,
00:16:59 alors est-ce que le voile, pas le voile, la baïa, pas la baïa,
00:17:04 on a des grandes déclarations, des grandes salivations là-bas,
00:17:09 quand elles veulent enlever le voile, on tue, on viole, on tabasse, on emprisonne, voilà, c'est l'Iran.
00:17:21 L'Iran, en tout cas, c'est le régime iranien, ne confondons pas, évidemment, le peuple et son régime, jamais.
00:17:28 On en parle tout de suite.
00:17:30 Sud Radio André Bercov.
00:17:32 - Ça balance pas mal.
00:17:34 Bercov dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:17:37 - Des sublimes chansons, les "Parti djano, bella ciao, bella ciao" en version iranienne,
00:17:44 en hommage à Masha Amini, une jeune iranienne qui est morte, qui est morte, et dans quelles circonstances.
00:17:51 Et puis aujourd'hui, on voit que l'Iran préside le forum social du Conseil des droits de l'homme de l'ONU,
00:17:58 présidence iranienne.
00:18:00 Bonjour Fariba Achtroudi.
00:18:02 - Bonjour André Bercov.
00:18:04 - Alors, Fariba Achtroudi, expliquez-nous, vous êtes une intellectuelle franco-iranienne,
00:18:09 vous avez écrit des livres, on vous a reçus d'ailleurs à plusieurs reprises et toujours avec plaisir pour ce que vous avez écrit,
00:18:16 et que ce régime, et encore une fois qu'il ne faut jamais confondre avec le peuple, bien sûr,
00:18:23 que ce régime préside le forum social du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, vous ressentez quoi ?
00:18:30 - Écoutez, l'absurde est tellement douloureux que...
00:18:36 douloureux que... que voulez-vous dire ? Mais que puis-je vous dire ?
00:18:40 Sinon que... bon, de s'injecter peut-être le grand tome et dire ce machin,
00:18:46 parce que franchement, il n'y a pas que cette absurdité à...
00:18:50 - Oui, bien sûr.
00:18:51 - Je veux dire...
00:18:52 - De Gaulle l'appelait le machin, effectivement.
00:18:54 - Mais sincèrement, parce que vraiment, les résolutions ne sont jamais respectées,
00:18:59 on ne sait pas qui vote, qui ne vote pas, qui... enfin, qui vote, qui ne vote pas, on le sait, mais...
00:19:05 - Non, mais c'est...
00:19:06 - Les uns et les autres ont droit au veto, et effectivement, ceci dit, bon, c'est un...
00:19:11 j'ai l'impression que de toute façon, il faut... on se tient à la barbichette, on donne...
00:19:16 on donne... c'est un roulement, c'est pas... c'est jamais voté.
00:19:20 Comment peut-on voter, par exemple ? Je ne sais pas comment ce système est...
00:19:25 - Fonctionne, ouais.
00:19:27 - Fonctionne, exactement, mais c'est un roulement, donc voilà, l'Iran a le droit maintenant de couper le...
00:19:33 Voilà, il y a une dissidente qui parle des problèmes de droits de l'homme en Iran,
00:19:38 où il y a une jeune fille qui est morte il y a une semaine dans le coma, c'est-à-dire...
00:19:43 répétition de...
00:19:45 - Mais qu'est-ce qui s'est passé ? C'est-à-dire qu'elle a été arrêtée et...
00:19:48 - Elle a été dans le métro, bousculée, visiblement, maltraitée, on ne sait pas,
00:19:53 parce que les films ont été coupés, évidemment, paraît-il qu'il n'y a pas de...
00:19:59 enfin, le chef du métro de la ligne a prétendu que dans le wagon où elle était, il n'y avait pas de...
00:20:07 - Pas de caméra.
00:20:08 - Ce qui est impossible, parce que partout il y a des caméras.
00:20:10 Ce qui est très intéressant, justement, on m'a envoyé hier soir un film, je ne suis pas très technique,
00:20:15 mais les jeunes gens qui sont extrêmement techniques, vous savez, c'est la même chose que font les grands spécialistes
00:20:20 pour savoir quelle bombe est tombée où, il y a un jeune homme qui a repris tous les films
00:20:25 qui ont été diffusés dans le monde et en Iran, c'est un jeune génie, visiblement, de l'infantique,
00:20:32 et il a pu prouver, en comparant les images, quand est-ce que ça a été coupé, où est-ce que ça a été coupé,
00:20:43 comment les femmes, c'est-à-dire la milice des mœurs, se sont produites, et puis elles se sont retrouvées de l'autre côté,
00:20:53 c'est-à-dire qu'il a prouvé avec des images informatiques exactement ce qui s'est passé,
00:21:00 et le moment manquant où la jeune fille a été mal trottée.
00:21:05 - Oui, et Farid Bad.
00:21:06 - Mais une jeune de 16 ans qui vient de mourir encore.
00:21:08 - Oui, c'est presque quotidien et c'est terrible.
00:21:11 Juste, alors Farid Bad, je trouve, l'état des lieux en Iran, vous en avez parlé déjà,
00:21:16 on voit de temps en temps ce qui se passe, mais sur ce plan-là,
00:21:20 on ne voit pas parler de la guerre au Proche-Orient, mais sur ce plan-là.
00:21:23 - Non, justement, c'est ça qui est terrifiant, c'est qu'à chaque fois que le peuple relève la tête,
00:21:32 et que les jeunes, surtout avec le prix qu'ils payent, j'ai presque envie de dire que c'est le Satan aide.
00:21:40 Aide ce régime, c'est que le conflit au Moyen-Orient a étouffé, étouffe toutes les autres voies.
00:21:48 Je veux dire, on a fait le dernier blog qu'on a fait sur le site de Moha,
00:21:54 il y a eu le prix Nobel de la paix, deux jours après il y a eu les massacres horribles en Israël,
00:22:03 une semaine après il y a eu les bombardements, on a oublié ce prix Nobel,
00:22:07 on a oublié le prix Sakharov, on a oublié la lutte des jeunes gens de la population iranienne.
00:22:15 Et ce qui est extraordinaire en Iran, c'est ce qu'on a fait dans un autre blog,
00:22:21 qui était pour moi extrêmement révélateur, c'est que le dernier Moharram,
00:22:29 comme vous le savez, c'est le mois sacré des chiites, c'est le parade du pouvoir depuis des années.
00:22:35 - C'est quand le mois de Moharram ?
00:22:37 - Le Moharram c'était il y a trois mois, c'est fin d'été, c'est fin d'été début.
00:22:42 Dans toutes les mosquées, il y a eu quelques années dans certains mosquées,
00:22:49 donc la base la plus religieuse, la population la plus religieuse,
00:22:56 les chants religieux, les chants pour le martyr de Hossein etc,
00:23:02 ça a été des chants patriotiques, et le martyr de la jeunesse iranienne,
00:23:06 c'était fascinant, c'était boulescent, il parlait carrément du tyran.
00:23:14 - Dans les mosquées ?
00:23:16 - Dans les mosquées, dans les mosquées, dans la procession.
00:23:20 - On attaquait, on vétiperait un peu au crameleil.
00:23:23 - En personne, en personne, et il y a eu certains, alors avec des chants sublimes,
00:23:29 ça fait un peu, j'ai presque envie de dire que c'est du gospel jiddite.
00:23:34 Vous aviez la chair de poule, les gens peuvent encore aller sur le site de Moha
00:23:40 et voir, et pas simplement dans une ville, dans pratiquement toutes les grandes villes du pays.
00:23:48 - Vous dites que donc une bonne partie de la population au fond,
00:23:53 non seulement rejette, mais n'en peut plus à vraiment une espèce,
00:23:59 mais évidemment ils tiennent avec la police, avec l'armée, avec tout cela.
00:24:03 - Ecoutez, je veux dire, le ras-le-bol est généralisé,
00:24:08 effectivement, non seulement, évidemment, c'est les problèmes économiques déjà,
00:24:13 il ne faut pas oublier aussi, vous savez, il y a quelqu'un qui me disait,
00:24:17 justement quand j'étais en Iran, quand tu as faim,
00:24:21 évidemment, le bas-ventre, tu vends ton bas-ventre, pardonnez-moi, je l'ai dit comme ça.
00:24:25 - Oui, mais c'est normal.
00:24:27 - Donc il y a le problème économique, il y a les problèmes de répression,
00:24:32 et il y a encore une fois, de nouveau, il y a cette peur générale dans la région,
00:24:38 en disant, mais qu'est-ce qu'on va devenir, donc, il joue également là-dessus.
00:24:43 C'est-à-dire, attention, demain il va y avoir des bombes sur votre tête,
00:24:47 parce que, bon, alors il souffle chaud et le froid,
00:24:51 et vous savez, dans ce retrait de la peur, vous connaissez le phénomène de la peur,
00:24:56 au moins intellectuellement, moi je l'ai connu, même physiquement, quand j'étais pendant...
00:25:00 - Bien sûr.
00:25:01 - Donc, évidemment, si les jeunes n'ont toujours pas peur,
00:25:06 c'est-à-dire, encore une fois, dans les universités,
00:25:09 il y a tous les jours, tous les jours, tous les jours, des communiqués pour dire que
00:25:13 la répression continue, que sous des faux prétextes, justement, la répression continue.
00:25:19 Vous savez, le slogan, il y a des années de ça, qui était un des slogans de tous les...
00:25:25 Ni Gaza, ni Liban, ma vie est dédiée à l'Iran,
00:25:29 c'était ni contre la population, évidemment, et le Siné, ni contre...
00:25:34 Mais c'est pour dire, occupez-vous d'abord de votre population.
00:25:37 Là, ce slogan, maintenant, est devenu dangereux.
00:25:40 - C'est dangereux parce qu'ils disent, ben voilà, c'est-à-dire que vous défendez Israël,
00:25:45 ce qui n'a rien à voir.
00:25:47 - Ah oui, vous voulez dire que si aujourd'hui, attendez Fariba,
00:25:50 si aujourd'hui vous critiquez en ce moment le régime des Mollahs,
00:25:53 vous défendez Israël, vous êtes un affreux...
00:25:56 - Pas directement le régime des Mollahs, mais si vous défendez en disant,
00:25:59 si vous dites par exemple, de quoi je me mêle, pourquoi tu vas aller donner notre argent,
00:26:04 ici ou ailleurs, que ce soit au Liban, que ce soit...
00:26:08 - Ou Hezbollah, ou le Hamas, ou Ayar...
00:26:10 - Exactement, exactement, ou ce soit...
00:26:13 Effectivement, et ça ne veut pas dire que la population iranienne n'est pas solidaire des populations.
00:26:20 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:26:21 - Oui, le Gaza et...
00:26:22 - J'ai eu un de mes jeunes au téléphone, il a dit "j'ai le cœur serré",
00:26:26 parce que tous les jours, on voit effectivement les victimes des deux côtés.
00:26:33 - Des deux côtés, absolument, bien sûr.
00:26:35 - Évidemment, là, évidemment, avec les images, mais on n'ose pas le dire,
00:26:43 parce que tout de suite, on peut être taxé de...
00:26:46 Alors il y a des gens admirables qui font énormément de...
00:26:49 Notamment un professeur d'université qui a écrit une histoire sur la création d'Israël
00:26:58 qui n'arrête pas de dire la haine, que ce soit anti-juif ou anti-ethnodimissime,
00:27:03 il n'a pas pu faire son livre en Iran,
00:27:06 mais tous les jours sur les réseaux sociaux, on parle néanmoins, il y a des gens qui...
00:27:11 - On discute en tout cas, on échange, on discute, je comprends.
00:27:15 - On discute, on échange et on essaye d'expliquer à la jeune génération.
00:27:19 Et ce qui est très intéressant, justement, ce professeur d'université, en l'occurrence Ibo Callum,
00:27:24 il disait que c'est quand même très...
00:27:27 Il faut sortir de l'affect et il faut penser avec l'histoire.
00:27:31 À l'époque du Shah, comme on était contre le régime du Shah, tout le monde était pour Israël.
00:27:36 Aujourd'hui, comme on est contre le régime des Mollahs,
00:27:41 tout le monde est contre les dessiniens.
00:27:48 C'est-à-dire qu'il y a des gens qui...
00:27:51 - Vous voulez dire qu'ils mêlent le régime des Mollahs en disant
00:27:54 "le régime des Mollahs appuie les Hamas et les Hezbollahs, donc nous on est plutôt contre".
00:28:00 - Exactement, c'est pour vous dire à quel point toute réflexion
00:28:05 qui soit un tant soit peu réfléchie est devenue non.
00:28:09 - Rationnelle, voilà, c'est l'émotion, c'est l'hystérisation des conflits, etc.
00:28:15 - Et dans tout ça, les droits de l'homme en Iran sont oubliés.
00:28:18 Dans tout ça, c'est-à-dire que c'est tout le temps...
00:28:21 Pendant des années, ils ont...
00:28:24 C'est l'extérieur, c'est l'ennemi extérieur comme on le fait partout.
00:28:30 Enfin, on le fait partout, je veux dire, beaucoup de régimes...
00:28:34 Alors, on vient de m'envoyer ce matin même,
00:28:40 dans les rues de Téhéran, il y a Macron avec des cornes de Satan,
00:28:46 en disant "le grand Satan", vous voyez, ça recommence.
00:28:49 - Oui, Macron, c'est redevenu le grand Satan, oui.
00:28:52 - Le petit Satan, le petit Satan.
00:28:54 - C'est-à-dire qu'on est revenu au début de le grand Satan.
00:28:58 - Eh bien, le management par la peur, ça marche, cher Fariba.
00:29:01 Merci beaucoup Fariba Achtroudi, et puis on verra bientôt avec...
00:29:05 Hélas, parce que tout ça n'est pas fini, loin de là.
00:29:08 - Merci beaucoup d'avoir été avec nous. On va se retrouver dans...
00:29:10 - C'est Sud Radio. Les Français parlent au français.
00:29:17 Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:29:23 - Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:29:26 - Eh bien, nous ne nous laisserons jamais, jamais dévoquer les voyages d'Anne Hidalgo.
00:29:31 C'est vrai, c'est-à-dire que, comme elle l'avait dit lors de sa campagne présidentielle,
00:29:36 ce que j'ai fait à Paris, si vous m'élisez, eh bien je le ferai en France.
00:29:40 Malheureusement, je ne sais pas pourquoi, ils ne lui ont pas fait confiance, les électeurs français.
00:29:45 C'est bizarre, parce que ce qu'elle a réussi à Paris, c'était tellement formidable.
00:29:48 Je ne comprends pas, on n'est pas voulu. Et puis là, il y a eu Tahiti.
00:29:52 Tahiti. Écoutez.
00:29:54 - Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:29:58 Les perles du jour.
00:29:59 - Vous voyez, c'est trop dur, voler, c'est pas beau.
00:30:02 Sauf quand on s'envole vers les sublimes plages polynésiennes.
00:30:07 Nouméa, Nouméa mon amour.
00:30:09 Et alors, donc, Anne Hidalgo s'est envolée, soi-disant, pour voir le site des épreuves de surf des Jeux Olympiques 2024.
00:30:18 Oui, sauf que ça avait déjà été fait, ça avait été fait déjà par le ministre des Sports,
00:30:28 enfin le président du comité olympique.
00:30:30 Oui, mais enfin, après tout, après tout, pourquoi Anne Hidalgo, la maire de Paris, n'irait pas voir ça ?
00:30:35 Eh bien, elle y est allée, alors voilà.
00:30:38 Mais elle devait partir une semaine, puis prendre des vacances, puis trois semaines, voilà.
00:30:43 Elle est partie le 15 octobre, elle devait rentrer le 31 octobre.
00:30:46 Mais sa fille habitant là-bas, dans les îles, elle a décidé de rester un tout petit peu.
00:30:52 Alors ça a fait mauvais genre, ça a fait désordre, paraît-il.
00:30:56 Parce que, alors c'est très amusant ce qui s'est passé, le monde, le monde le raconte, vous voyez.
00:31:01 Alors, il n'y a pas eu de... sur les cons Instagram et X, Twitter, non, non, il n'y a pas eu de clichés,
00:31:08 dans les lagons et sous les cocotiers, pas du tout.
00:31:13 Et d'ailleurs c'est intéressant, parce qu'elle a publié une vidéo sur Instagram, le 19 octobre,
00:31:17 on la voit en train de pédaler à vélo, sur les quais de Seine, avec ce commentaire,
00:31:21 "Quand les rayons de soleil sont de retour, à Paris, c'est à vélo qu'on les savoure."
00:31:26 Sauf que ce jour-là, elle est à Nouméa.
00:31:28 Mais enfin, écoutez, on a le droit d'avoir le don d'ubiquité.
00:31:31 Elle est partie, donc avec six personnes, etc.
00:31:34 Elle a séché un comité interministériel du 20 octobre,
00:31:38 pour valider le plan de circulation à Paris pour la période olympique.
00:31:41 Oui, mais enfin, il y a beaucoup de monde, au conseil municipal,
00:31:45 alors elle peut tout à fait être remplacée.
00:31:47 Voilà, donc, elle voulait quand même beaucoup de discrétion,
00:31:50 et en fait, la discrétion, elle n'a pas eu lieu.
00:31:55 Et elle n'est même pas allée, on le sait aujourd'hui,
00:31:58 sur le site du surf où doivent se passer les épreuves pour les Jeux olympiques.
00:32:05 Voilà.
00:32:06 Donc, c'est intéressant, parce que, on assume,
00:32:11 et on dit "Voilà, on a besoin de vacances",
00:32:13 et puis on assume, et on part.
00:32:15 On dit "Oui, mais c'est plein moment avec le Proche-Orient."
00:32:17 "Oui, d'accord, mais enfin, écoutez, c'est jamais le moment à ce moment-là."
00:32:21 Mais ce qui est un peu embêtant, c'est ce côté...
00:32:24 Elle est à ce côté dissimulateur.
00:32:28 Mais assumez, dites que "Voilà, vous avez besoin de vacances,
00:32:31 que vous êtes partis à Tahiti."
00:32:33 Et c'est formidable, ça.
00:32:34 Alors, qui a plus ? Qui a payé ?
00:32:36 Est-ce que c'est nous, les parisiens, les contribuables ?
00:32:41 C'est la mairie de Paris ? C'est Anne Hidalgo sur ses propres deniers ?
00:32:44 On ne sait pas.
00:32:45 On ne sait pas, la mairie de Paris n'en répond pas, ne donne pas.
00:32:49 Dites-moi, vous avez jamais entendu, vous, les élus,
00:32:51 de ce mot, ce mot assez simple, qui s'appelle la transparence.
00:32:55 Ça ne vous dit rien, la transparence ?
00:32:57 Non, apparemment, la transparence, ça ne nous intéresse pas du tout.
00:33:00 Vous savez, eux, ils connaissent l'île de la Cité.
00:33:04 L'île de la Cité, ou l'île de l'Opa-Cité.
00:33:11 Je ne sais pas si cette influenceuse parle trop, ou pourquoi elle a parlé,
00:33:16 mais quand même, il y a eu, vendredi dernier, le 3 novembre,
00:33:21 il y a eu quelque chose qui a...
00:33:24 Elle s'appelle Warda Noir, elle est influenceuse,
00:33:28 et sur TikTok, elle a mis ceci, elle a parlé, voilà.
00:33:32 Elle a parlé quoi ? Elle a parlé recettes de cuisine.
00:33:35 Vous me dites recettes de cuisine,
00:33:37 pourquoi ne parlerait-on pas sur TikTok de recettes de cuisine ?
00:33:41 Eh bien, écoutez ce qu'elle disait.
00:33:43 Moi, il y a une chose qui me ture le pin,
00:33:47 je vais vous donner le fond de ma pensée, sans filtre.
00:33:52 À chaque fois que je tombe sur l'histoire du bébé qui a été mis dans le four,
00:33:56 je me pose la question de s'ils ont mis du sel, du poivre, s'ils ont mis du thym,
00:34:01 ils l'ont fait revenir à quoi, et ça a été quoi l'accompagnement ?
00:34:05 Vous ne me posez pas la question, vous ? Je ne sais pas.
00:34:09 L'accompagnement avec ce gigot de bébé, c'était qu'autre qu'une assiette de frites
00:34:13 avec une sauce ketchup et mayonnaise.
00:34:16 Et on l'a marinée avec du sel, du thym, et avec une sauce barbecue et du paprika.
00:34:22 Pas mal ! Moi, je trouve que c'est un menu plutôt pas mal.
00:34:26 Oui, je trouve que c'est un menu plutôt pas mal.
00:34:29 Ça se réfère à ce qui s'est passé le 7 octobre
00:34:32 dans les kibbous de ces villages au sud de Gaza, dans les kibbous de ces villages israéliens,
00:34:37 on aurait trouvé un bébé qu'on aurait carrément cuit dans un four.
00:34:41 Et voilà, et voilà l'humour tel qu'il se déploie aujourd'hui.
00:34:45 Parce que je suppose que Warda Noir a voulu faire de l'humour.
00:34:50 Et quel humour ! Vraiment, ça devient de plus en plus élevé, de plus en plus haut de gamme,
00:34:55 de plus en plus intéressant de dire "Ah ouais, ce bébé, mais oui, en plus le four,
00:35:01 mais le four, c'est rigolo, ça fait appel à quelques souvenirs,
00:35:05 ou quelques nostalgies peut-être, je ne sais pas, le four".
00:35:09 Alors, les gens ont réagi, oui, ils n'ont pas aimé ce côté bébé qu'il y a au four,
00:35:14 sauce ketchup avec du poivre, du sel, du thym, voilà.
00:35:18 Et alors on a crié "Ah, pour des gationnistes, antisémites, etc."
00:35:24 Mais non, mais non, c'est du goût.
00:35:28 Du goût ou du dégoût, mais elle a continué.
00:35:31 Warda Noir, elle avait été mise en garde à vue, on l'a convoquée,
00:35:35 et apparemment, ça ne lui a pas fait grand-chose.
00:35:38 Voici ce qu'elle a ajouté le lendemain.
00:35:41 Ils m'ont encore bloqué mon compte.
00:35:45 Ils m'ont mise en garde à vue.
00:35:49 Je suis en garde à vue.
00:35:51 Ils ne veulent pas que je m'exprime, pourtant j'ai tout dit, j'ai tout fait, je ne peux pas, je ne sais pas.
00:35:56 - Il y a les surnistes qui m'ont signalé.
00:35:58 - Oui, c'est vrai, qu'est-ce que c'est le mettre en garde à vue ?
00:36:02 Oui, j'ai tout dit, j'ai tout fait, voilà.
00:36:05 Ils m'ont vraiment...
00:36:08 Ils ont supprimé mon compte, c'est terrible, c'est de la persécution.
00:36:13 C'est vraiment, je ne sais même pas, c'est à la limite raciste.
00:36:17 C'est intéressant, alors moi je vais vous dire, en fait, la liberté d'expression est indivisible.
00:36:22 Et on me dit "Oui".
00:36:24 Mais effectivement, il y a des gens qui réagissent et qui peuvent réagir.
00:36:29 Et encore une fois, où on place le curseur ?
00:36:32 Où on place le curseur dans la tête ?
00:36:35 Qu'est-ce qu'il y a dans la tête pour pouvoir dire ça et s'amuser de ça ?
00:36:40 Et après tout, oui, moi je vais vous dire, on peut rire de tout, comme disait Pierre Desproges.
00:36:47 Mais quand c'est n'importe qui qui le raconte, ça ne va plus, mais plus du tout.
00:36:53 Mais voilà, moi je suis contre la censure et je ne suis pas le seul.
00:36:57 Mais je suis contre aussi la connerie humaine.
00:37:00 Restez bien avec nous.
00:37:02 Sud Radio Bercoff, dans tous ses états, le face à face.
00:37:07 13h03 sur Sud Radio, il est l'heure pour vous de retrouver le face à face.
00:37:11 André Bercoff reçoit aujourd'hui Claude Janvier, auteur de ce livre "Les Démasqués".
00:37:15 Qui dirige réellement le monde, c'est aux éditions K.A.
00:37:18 Alors c'est intéressant parce que Claude Janvier, on a reçu le livre, je l'ai lu.
00:37:23 C'est un livre provocateur, c'est un livre sulfureux, mais c'est bien, c'est bien des sulfureux.
00:37:27 Et nous on est une radio libre, je le rappelle parce que vous savez, la denrée n'est pas si répandue que ça.
00:37:34 Nous sommes une denrée rare, mais c'est pour ça que vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter et à nous suivre.
00:37:40 "Les Démasqués", qui dirige réellement le monde.
00:37:43 Alors au début, je vais vous dire, Claude Janvier, c'est vrai, je me suis dit "Allez, encore un bouquin complotiste,
00:37:47 allez, il va nous parler des gens qui se réunissent pour diriger la planète".
00:37:52 Mais effectivement, le complotisme, ce n'est pas être complotiste que de constater un certain nombre de choses
00:38:00 et un certain nombre de personnes qui tiennent le même langage à travers le monde.
00:38:07 Et si vous aviez à dire, au fond, qui dirige réellement le monde, est-ce que c'est à travers les gens dont vous parlez,
00:38:17 que vous avez décrit, c'est un peu la même idéologie, l'idéologie mondialisante, c'est quoi ?
00:38:22 C'est surtout la grande finance internationale.
00:38:26 En fait, le grand problème que nous avons sur notre planète, il y a deux problèmes en fait.
00:38:31 C'est le monde de la finance internationale et les réseaux pédocriminels.
00:38:36 Alors je me suis attaqué aux deux dans mon livre, mais surtout, bien évidemment, je mets en exergue le problème,
00:38:42 aujourd'hui, encore plus que jamais d'ailleurs, de la finance internationale,
00:38:46 puisqu'aujourd'hui, depuis 3-4 décennies, le paysage a profondément changé,
00:38:50 puisqu'on a vu l'émergence de fonds d'investissement comme BlackRock, Vanguard, StateSuite,
00:38:55 qui brassent quand même des milliards de dollars à travers la planète.
00:38:58 Alors justement, d'abord, qu'est-ce qui vous a donné l'idée de parler de ça ?
00:39:01 Parce que comme tout le monde, vous regardez l'actualité, vous lisez, vous écoutez, vous dites...
00:39:06 Il y a quand même un phénomène assez étonnant des marionnettistes,
00:39:10 parce que c'est un peu pour vous les marionnettistes.
00:39:13 Ce sont les marionnettistes. En fait, j'ai voulu démontrer au travers de mon livre,
00:39:17 j'ai travaillé un an et demi dessus, parce que c'est quand même beaucoup d'enquêtes,
00:39:20 il a fallu que je recoupe beaucoup d'informations, parce qu'il ne s'agit pas d'écrire n'importe quoi.
00:39:23 Bien sûr.
00:39:24 Et donc, j'ai voulu montrer comment cette oligarchie ultra-puissante, en fait,
00:39:29 arrive à pervertir toutes nos sociétés occidentales au travers de plusieurs chevaux de trois.
00:39:35 C'est-à-dire au travers, effectivement, de la finance internationale, mais pas que.
00:39:40 Au travers aussi de la malbouffe, pardonnez-moi l'expression, mais c'est ça.
00:39:44 Au travers aussi du climat, parce qu'aujourd'hui...
00:39:47 Des produits pharmaceutiques peut-être, ou de certains...
00:39:49 Des produits pharmaceutiques, du climat, et aussi du grand phénomène mis en avant,
00:39:59 wokisme, LGBTQ+, etc.
00:40:03 Donc voilà, et en fait, on en arrive aujourd'hui à...
00:40:08 On est aujourd'hui dans une société, je parle pour la France,
00:40:11 mais je pourrais aussi parler pour l'Europe et même les États-Unis,
00:40:14 où de plus en plus les valeurs familiales, culturelles et religieuses dégringolent,
00:40:18 au profit justement d'une espèce d'idéologie, d'une sous-culture, je dirais,
00:40:25 qui en fait abétit un peu tout le monde et fait dégringoler un peu nos valeurs.
00:40:31 Et c'est ça que j'ai voulu mettre en exergue, comment ils agissent,
00:40:34 parce qu'ils agissent effectivement dans l'ombre.
00:40:36 C'est ça que j'ai voulu mettre en avant.
00:40:38 - Et vous dites que tous ces phénomènes, que ce soit le wokisme ou Big Pharma ou autres,
00:40:42 effectivement, il y a des gens qui ont des actions un peu partout,
00:40:46 et qui dirigent ça pour des motifs d'abord de retour sur investissement, disons ça.
00:40:52 - Bien sûr, pour prendre un exemple BlackRock...
00:40:55 - Allons-y pour l'exemple.
00:40:56 - BlackRock est actionnaire de la quasi-totalité aujourd'hui
00:41:01 des grandes multinationales occidentales et propriétaire de tous les médias américains.
00:41:06 Et en fait...
00:41:08 - De tous vraiment ? Enfin pratiquement ?
00:41:10 - Quasiment, quasiment.
00:41:11 En fait, le problème avec BlackRock, par exemple, c'est que...
00:41:14 Déjà BlackRock gère 4 900 milliards de dollars aujourd'hui.
00:41:18 - 5 trillions de dollars, on pourrait dire, c'est ça ?
00:41:22 - C'est ça. Si on le convertit en trillions, c'est 5.
00:41:25 Et en réalité, en 2028, suivant des calculs qui ne sont pas les miens,
00:41:29 ils géreront à peu près 20 000 milliards de dollars.
00:41:32 Ce qui est quand même... Moi-même, j'arrive même pas à aligner les zéros.
00:41:36 - Que BlackRock ! Pas BlackRock et Vanguard.
00:41:38 - Que BlackRock.
00:41:39 - Oui d'accord.
00:41:40 - Que BlackRock.
00:41:41 Alors le problème, c'est qu'ils ont des participations dans toutes les grandes sociétés.
00:41:44 Mais qui dit participation dit "on fait la loi".
00:41:48 Je vais prendre un exemple simple pour que les gens comprennent bien.
00:41:52 Imaginons une réunion d'un conseil d'administration d'une entreprise X.
00:41:56 Donc son PDG est là, les associés sont là,
00:42:00 et il y a un émissaire de BlackRock, puisque effectivement BlackRock...
00:42:04 - Est actionnaire.
00:42:05 - Voilà.
00:42:06 Alors, imaginons le PDG qui dit "voilà, pour 2024, les buts de ma société,
00:42:10 ça va aller dans une direction donnée".
00:42:13 Et à ce moment-là, si l'émissaire de BlackRock présent dit "non, non, moi je suis désolé,
00:42:16 mais nous, on voudrait que les buts objectifs aillent dans l'autre sens".
00:42:20 À ce moment-là, le PDG de l'entreprise, il a deux choix.
00:42:23 Soit il dit non, et auquel cas BlackRock retire ses billes.
00:42:27 Et comme il s'agit de millions de dollars, l'entreprise automatiquement vacille.
00:42:31 - Réfléchit.
00:42:32 - Voilà.
00:42:33 Et le PDG finalement finit par se dire "écoutez, bon, vous voulez aller dans cette direction,
00:42:38 je vais donc aller comme vous le suggérez".
00:42:41 C'est un marché de dupes, voyez ce que je veux dire.
00:42:44 Et c'est comme ça que BlackRock s'assure une certaine hégémonie quand même.
00:42:49 - Vous dites que dans la plupart des institutions, associations, entreprises, pardon,
00:42:54 ou même les plus grosses dans lesquelles est BlackRock, pour suivre cet exemple,
00:42:59 même s'il n'est pas majoritaire, il dit sa loi.
00:43:03 - Et oui, vu que ça représente des millions de dollars derrière en actions.
00:43:09 Automatiquement, si vous retirez vos billes du jour au lendemain,
00:43:12 l'action dégringole de la société.
00:43:15 Enfin, voyez, c'est une réaction en chaîne.
00:43:18 - Et alors, en fait, est-ce que vous mettez dans cette galaxie,
00:43:25 vous mettez aussi les Bill Gates, un certain nombre de gens,
00:43:31 vous avez parlé de Rockefeller, vous parlez d'autres,
00:43:35 est-ce que ces gens-là, en fait, se connaissent tous ?
00:43:39 Quand je dis "se connaissent", évidemment ils se connaissent,
00:43:42 même s'ils ne se connaissent pas physiquement,
00:43:44 on a entendu parler les uns des autres,
00:43:47 mais vous ne dites pas qu'il y a une espèce d'assemblée générale
00:43:51 dans l'ombre de ces gens-là, qui se réunissent,
00:43:53 parce que vous savez, on a beaucoup fantasmé Bilderberg, etc.
00:43:57 Alors oui, Bilderberg je connais, mais enfin, je ne pense pas.
00:44:01 Ou alors, dites-moi si je me trompe, enfin, vous dire.
00:44:04 Est-ce qu'ils se réunissent tous ensemble pour décider de la conduite à tenir ?
00:44:08 - Ah non, pas forcément.
00:44:09 Toutes ces sociétés secrètes, discrètes, en fait, ont un but en commun,
00:44:14 c'est de réunir un peu ceux qui sont à la tête de pays,
00:44:17 ceux qui tiennent les rênes d'un pays, que ce soit économique ou politique,
00:44:20 et ensuite suivre les instructions données effectivement
00:44:23 par la grande finance internationale, parce qu'en fait, c'est ça le problème.
00:44:28 Et donc, par ce biais-là, bien évidemment, tout le monde s'entend,
00:44:34 enfin je veux dire, tout ce beau monde s'entend sur une ligne directrice.
00:44:37 - Et la ligne directrice, c'est quoi ?
00:44:39 Est-ce que c'est, parce qu'on l'a beaucoup dit, on a discuté,
00:44:42 ce qu'on veut, c'est abolir un peu les frontières,
00:44:44 d'avoir 7 milliards de consommateurs,
00:44:47 et c'est intéressant de voir que par exemple, pour parler d'un exemple,
00:44:51 pour prendre un exemple, il y en a beaucoup d'autres,
00:44:54 alors c'est intéressant de savoir qu'une grande contestataire comme Assa Traoré,
00:44:58 à un moment donné, fait de la publicité pour Louboutin,
00:45:01 en tout cas Louboutin l'a engagé comme sponsor,
00:45:03 pour prendre cet exemple, pour en prendre des tas.
00:45:06 C'est quoi ? C'est la... Et puis alors parlons du Walk, etc.,
00:45:09 on a bien vu comment Walt Disney, ce qu'il est devenu avec le Walk,
00:45:14 ce que, quand Budweiser, la campagne de bière,
00:45:17 a fait avec une drag queen sa campagne,
00:45:19 ils ont perdu 10 milliards de dollars, parce que les gens n'étaient pas d'accord.
00:45:22 C'est quoi ? Ils se disent, mais, et justement vous le dites,
00:45:25 mais je voudrais que vos auditeurs le comprennent,
00:45:27 c'est un livre vraiment très intéressant,
00:45:29 vous dites au fond, ce qu'ils veulent, c'est des parts de marché,
00:45:33 agrandir indéfiniment leurs parts de marché,
00:45:35 et l'idéologie c'est quoi ?
00:45:37 C'est de, encore une fois, de faire, pas de robotiser, pas de l'auto-miser,
00:45:43 mais que tout le monde soit la même ancienne consommatrice,
00:45:45 c'est quoi l'idée ?
00:45:46 - Pour eux, c'est rester intouchable, hors d'attente,
00:45:50 et continuer à bénéficier de leur statut, du luxe, etc., etc.
00:45:55 Et effectivement, comme vous venez de le souligner,
00:45:57 d'accroître des parts de marché, d'accroître le contrôle,
00:46:00 et d'accroître leur hégémonie.
00:46:03 Ce qui est, si vous voulez, ce qui me fascine quand même,
00:46:05 enfin, ce qui me fascine, c'est peut-être pas le terme,
00:46:07 mais là où je trouve ça tragique,
00:46:09 c'est que, que ce soit Bill Gates, George Soros ou d'autres,
00:46:12 font, créent énormément de fondations,
00:46:15 c'est-à-dire qu'aujourd'hui, des fondations humanitaires, il y en a plein,
00:46:18 c'est, c'est, il y a beaucoup d'usines à gaz, entre guillemets,
00:46:22 pour le, excusez-moi pour le terme, mais c'est ça.
00:46:24 Et en réalité, moi ce qui m'épate, c'est que toutes ces fondations
00:46:28 sont censées lutter contre l'illettrisme, la criminalité,
00:46:31 la faim dans le monde et la pauvreté,
00:46:34 et en réalité, quand on regarde les chiffres,
00:46:36 c'est toujours présent et c'est toujours en augmentation,
00:46:38 c'est-à-dire, il y a toujours 9 millions de gens
00:46:40 qui meurent de faim sur la planète aujourd'hui
00:46:42 et 875 millions de gens qui souffrent de malnutrition.
00:46:46 Donc je trouve ça toujours étonnant, si vous voulez,
00:46:50 qu'il y ait autant d'argent qui circule
00:46:52 et autant de fondations dites "humanitaires"
00:46:55 et qu'il y ait toujours autant, parce que,
00:46:57 avec autant d'argent, il est évident que la pauvreté,
00:47:00 la criminalité et la faim dans le monde,
00:47:03 normalement, devraient être éradiquées.
00:47:05 - Devraient être, oui, normalement.
00:47:07 - On n'en est pas là, on va continuer à parler
00:47:09 avec Claude Janvier,
00:47:11 les démasqués, ils dirigent vraiment le monde,
00:47:13 après cette petite pause.
00:47:15 - Avec vous, au 0826 300 300,
00:47:17 on prend vos réactions au standard sur Youtube
00:47:19 et sur Facebook, à tout de suite, on se retrouve dans un nouveau.
00:47:21 - Claude Janvier, lui aussi dans tous ses états,
00:47:23 avec les démasqués,
00:47:25 qui dirige réellement le monde
00:47:27 chez K-édition.
00:47:29 Mais Claude Janvier, quand même,
00:47:31 il y a une chose qu'on doit reconnaître,
00:47:33 vous dites la pauvreté, mais on ne peut pas
00:47:35 ni, et Dieu sait, je ne suis pas
00:47:37 un partisan inconditionnel,
00:47:39 loin sans faute de la mondialisation,
00:47:41 qu'on a dit heureuse,
00:47:43 mais la pauvreté a diminué
00:47:45 au XXe siècle et au XXIe siècle,
00:47:47 c'est-à-dire que, si on regarde dans le monde,
00:47:49 par rapport à la manière d'où on vivait
00:47:51 il y a encore un siècle,
00:47:53 y compris dans les pays dits sous-développés en voie de développement,
00:47:55 ça a changé.
00:47:57 Et puis deuxièmement, quand vous, justement,
00:47:59 vous parliez de comment ça se fait,
00:48:01 est-ce que, quand même, vous dites,
00:48:03 comment il se fait qu'on n'a rien changé ?
00:48:05 Mais est-ce que ce n'est pas un peu la responsabilité
00:48:07 des gouvernements corrompus,
00:48:09 d'un certain nombre de gouvernements corrompus,
00:48:11 qui préfèrent se remplir les poches
00:48:13 que d'aider
00:48:15 leur peuple à se sentir mieux, et à être mieux ?
00:48:17 - Ah ben oui, c'est vrai,
00:48:19 vous avez tout à fait raison, c'est aussi le problème
00:48:21 des gouvernements qui sont
00:48:23 malheureusement bien trop souvent
00:48:25 corrompus, et qui au niveau des aides internationales,
00:48:27 souvent, ils se le mettent dans la poche,
00:48:29 et puis ils s'achètent quelques
00:48:31 Lamborghini dernier cri, ou quelques hôtels,
00:48:33 - Quelques châteaux, quelques sites...
00:48:35 - Non, non, ça je vous suis
00:48:37 complètement, mais c'est
00:48:39 un peu dramatique, parce que...
00:48:41 Alors c'est vrai que la pauvreté, peut-être, a reculé un peu,
00:48:43 en tout cas, les chiffres
00:48:45 pour la faim dans le monde et la malnutrition,
00:48:47 - C'est toujours...
00:48:49 - Et ça, je trouve ça
00:48:51 quand même navrant qu'au 21ème siècle,
00:48:53 on en soit encore là,
00:48:55 ou peut-être, c'est quand même navrant.
00:48:57 - Alors comment ça fonctionne ?
00:48:59 Et c'est ce que vous avez démasqué,
00:49:01 comme vous dites, c'est-à-dire
00:49:03 qu'au fond,
00:49:05 il n'y a pas de loi qui leur permette
00:49:07 de limiter un peu leur pouvoir,
00:49:11 de limiter...
00:49:13 Il n'y a pas de loi ?
00:49:15 Comment ça marche ? Moi, ce qui m'intéresse,
00:49:17 c'est la mécanique de ces gens-là,
00:49:19 on parle de BlackRock et Vanguard, et il y en a beaucoup d'autres choses,
00:49:21 comment ça marche ?
00:49:23 - Si vous voulez, ça marche, parce que...
00:49:25 Déjà, les...
00:49:27 les Américains pratiquent
00:49:29 l'extraterritorialité de leurs lois,
00:49:31 que ce soit des lois sur les finances, etc.
00:49:33 Donc, à partir de ce moment-là,
00:49:35 ils sont un peu les maîtres du monde,
00:49:37 quand même, et puis de toute façon,
00:49:39 le dollar, jusqu'à moins de deux ans en arrière,
00:49:41 régnait en maître au niveau
00:49:43 des transactions internationales.
00:49:45 Bon, là, ça commence à changer un peu.
00:49:47 - Ça commence à changer légèrement.
00:49:49 - Ça commence à changer un peu, puisqu'on commence à voir émerger
00:49:51 des transactions internationales
00:49:53 en Yuan, la monnaie chinoise,
00:49:55 et...
00:49:57 ça ne pourrait que, peut-être, continuer.
00:49:59 Mais...
00:50:01 le problème, c'est que
00:50:03 toute cette élite,
00:50:05 en fait, ils n'ont pas vraiment de patrie.
00:50:07 Ils n'ont pas de patrie.
00:50:09 Ils sont apatrides.
00:50:11 Ils obéissent un peu à une
00:50:13 espèce de philosophie
00:50:15 que l'on pourrait...
00:50:17 et qui, d'ailleurs, ce sont des disciples d'un certain
00:50:19 Léostrauss,
00:50:21 qui était un Allemand qui avait immigré aux Etats-Unis,
00:50:23 qui ne faisait pas beaucoup
00:50:25 de cours écrits.
00:50:27 Il était plutôt dans les cours
00:50:29 oraux.
00:50:31 Et, en fait,
00:50:33 il préconisait,
00:50:35 je vais synthétiser un peu,
00:50:37 il disait toujours qu'une démocratie,
00:50:39 ça ne va rien amener de bon, et qu'il valait mieux
00:50:41 créer une dictature. En réalité,
00:50:43 on est un peu
00:50:45 dans ce type
00:50:47 de personnalité au niveau de
00:50:49 toute cette oligarchie.
00:50:51 - Mais on ne peut pas dire qu'on vit dans des dictatures
00:50:53 avec eux. Enfin, si, vous voulez,
00:50:55 la dictature de l'argent.
00:50:57 - Oui, c'est la dictature de l'argent.
00:50:59 Et est-ce qu'on est de plus en plus
00:51:01 libres, même dans notre démocratie,
00:51:03 ou est-ce qu'on est de plus en plus muselés ?
00:51:05 C'est une bonne question.
00:51:07 Moi, je penserais
00:51:09 plutôt pour la
00:51:11 deuxième
00:51:13 assertion, si vous voulez. On est quand même
00:51:15 de plus en plus muselés.
00:51:17 - Mais c'est vrai que l'argent
00:51:19 n'a pas de frontières, on le sait.
00:51:21 Mais est-ce qu'ils veulent
00:51:23 transposer, en fait,
00:51:25 quand ils disent
00:51:27 qu'ils veulent transposer, ils veulent un monde
00:51:29 uni de gens
00:51:31 à qui on dira "faites ça".
00:51:33 C'est un peu le crédit
00:51:35 social à la chinoise, quelque part ou pas ?
00:51:37 Comment...
00:51:39 Quelle est leur intention,
00:51:41 d'un part, de gagner le plus d'argent possible ?
00:51:43 - Vu de leur point de vue, oui, ça serait un genre
00:51:45 de crédit social à la chinoise.
00:51:47 Mais vous savez, on y vient.
00:51:49 On y est presque déjà.
00:51:51 Je vais raconter une petite anecdote rapide.
00:51:53 Il y a 15 jours,
00:51:55 on m'avait demandé de donner
00:51:57 une conférence en Belgique.
00:51:59 Et la veille
00:52:01 d'y aller, quelqu'un me dit "attention,
00:52:03 il faudrait que tu déclares ta voiture
00:52:05 sur Internet parce que tu ne pourras pas rentrer
00:52:07 avec ta voiture dans la zone
00:52:09 de faible émission de Bruxelles
00:52:11 si tu n'as pas déclaré ta voiture
00:52:13 sur Internet pour
00:52:15 vraiment savoir si ta voiture est
00:52:17 en faible émission de CO2.
00:52:19 - Si non, vous ne pouvez pas y passer.
00:52:21 - Sinon, vous y allez sans déclarer
00:52:23 votre voiture et ça vous coûte quand même
00:52:25 150 euros.
00:52:27 Et là, je me suis dit "mon Dieu, mais c'est
00:52:29 pas possible" et j'ai effectivement déclaré
00:52:31 ma voiture et avant d'arriver
00:52:33 à Bruxelles, j'ai vu une rangée de
00:52:35 caméras de portique sur portique
00:52:37 qui filment nuit et jour
00:52:39 les voitures entrant dans Bruxelles.
00:52:41 Et si vous n'avez pas déclaré votre voiture, vous recevez
00:52:43 un PV chez vous.
00:52:45 Ça ressemble beaucoup à du crédit social
00:52:47 chinois. Et c'est à Bruxelles.
00:52:49 - Oui, c'est ça.
00:52:51 Capitale de l'Union Européenne, je le rappelle.
00:52:53 - Exactement.
00:52:55 - Et les
00:52:57 profils de ces
00:52:59 démasqués ?
00:53:01 - Les profils, c'est un peu difficile à cerner.
00:53:03 Moi, je ne les trouve pas
00:53:05 vraiment sains d'esprit. Je pense que
00:53:07 amasser une fortune pour continuer à amasser une fortune
00:53:09 pour continuer à s'assurer l'hégémonie,
00:53:11 je ne trouve pas vraiment ça
00:53:13 sains d'esprit. Ce n'est pas ma définition
00:53:15 de la santé.
00:53:17 - De la santé, oui.
00:53:19 - Non, ce n'est pas ma
00:53:21 vision. - Et comment ils soumettent
00:53:23 alors les politiques, enfin les politiques
00:53:25 ou les élites ? En les achetant ?
00:53:27 Pour être, on ne va pas...
00:53:29 C'est quoi ? - C'est une forme
00:53:31 d'achat, puisqu'à partir du moment où vous êtes placé
00:53:33 à la tête d'un pays où vous profitez des largesses
00:53:35 quand même de votre poste
00:53:37 ou du poste en question,
00:53:39 c'est un peu difficile
00:53:41 quand même de tout un coup de
00:53:43 casser la poule aux odours, voyez ce que je veux dire.
00:53:45 - Donc on obéit,
00:53:47 en tout cas, on laisse...
00:53:49 - On laisse couler.
00:53:51 On laisse couler, on laisse faire, voilà, c'est simple.
00:53:53 - Oui, oui, oui. Et justement,
00:53:55 alors, comment par exemple,
00:53:57 prenons des exemples.
00:53:59 Prenons, allez,
00:54:01 prenons Klaus Schwab, qui n'est pas le milliardaire
00:54:03 mais enfin qui a parti.
00:54:05 Prenons Bill Gates,
00:54:07 prenons George Soros, qui lui,
00:54:09 il est milliardaire. Et c'est quoi ?
00:54:11 Alors, il a fait l'Open Society,
00:54:13 il a fait toutes ses fondations, etc.
00:54:15 Et il exerce un véritable
00:54:17 pouvoir, personne ne le dit
00:54:19 d'un côté comme d'un autre,
00:54:21 mais
00:54:23 on le sait, on en parle
00:54:25 et vous dites "et on ne peut rien faire".
00:54:27 C'est-à-dire que c'est presque,
00:54:29 je dirais,
00:54:31 je ne dirais pas pouvoir absolu ou monarque
00:54:33 absolu, mais quelque part, c'est un certain
00:54:35 absolutisme. - Ben, à partir
00:54:37 du moment où vous possédez
00:54:39 des milliards d'euros
00:54:41 ou de dollars, c'est vrai
00:54:43 que l'argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais il y contribue
00:54:45 fortement.
00:54:47 Donc, à partir du moment où vous avez
00:54:49 quand même à votre disposition une puissance
00:54:51 financière,
00:54:53 c'est difficile
00:54:55 d'aller contre. Alors en revanche, ce qu'il
00:54:57 n'aime pas, c'est de
00:54:59 les dénoncer. Et c'est un peu ce que j'ai voulu faire
00:55:01 effectivement au travers de mon livre, et pas
00:55:03 que moi, il y a d'autres gens qui le font aussi.
00:55:05 Et à partir du moment où vous les
00:55:07 dénoncer ou vous les mettez un petit peu
00:55:09 face à ce qu'ils sont,
00:55:11 ou face à leurs responsabilités,
00:55:13 en général, il n'aime pas. Il n'aime pas les voix
00:55:15 dissonantes, en tout cas. Ça,
00:55:17 c'est vrai. - Vous voulez dire
00:55:19 "pour vivre heureux, vivons cachés".
00:55:21 - C'est effectivement
00:55:23 un vieil adage, oui. - Il est
00:55:25 sorti quand, votre livre ? - En septembre
00:55:27 2023. - Là, oui.
00:55:29 Et est-ce que vous avez eu déjà des
00:55:31 réactions ? Je ne parle
00:55:33 pas spécialement de les médias,
00:55:35 mais ailleurs aussi. - Je dirais
00:55:37 pour l'instant, les retours
00:55:39 que j'ai, c'est des réactions positives
00:55:41 pour ceux qui l'ont lu.
00:55:43 Après, écoutez, non, pour l'instant,
00:55:45 je n'ai pas d'autres réactions à part des réactions
00:55:47 positives. Après, des réactions dans les médias,
00:55:49 écoutez, voilà.
00:55:51 - On est heureux de vous recevoir,
00:55:53 mais ce que je veux dire, c'est que
00:55:55 de ce point de vue-là,
00:55:57 au fond,
00:55:59 vous risquez
00:56:01 aussi d'avoir l'omerta, en disant "bon,
00:56:03 on ne va pas en parler, vous savez ce que c'est".
00:56:05 On préfère, voilà,
00:56:07 on ne vous persécute pas, mais
00:56:09 on vous met de côté. - J'en ai bien conscience,
00:56:11 et c'est pour ça d'ailleurs que je vous remercie,
00:56:13 M. Bercoff,
00:56:15 de m'inviter. Non, non, mais,
00:56:17 il faut le souligner,
00:56:19 et ça mérite de le souligner, parce que
00:56:21 tout le monde ne le fait pas.
00:56:23 Donc, c'est pour ça que je tiens à vous remercier.
00:56:25 - Alors, parlons très précisément,
00:56:27 dites-moi le rôle que joue, par exemple,
00:56:29 là-dedans, dans cette
00:56:31 mémise dont vous parlez, que vous dénoncez,
00:56:33 la culture woke,
00:56:35 la culture LGBT, etc.
00:56:37 Pour l'articuler avec
00:56:39 cette puissance d'argent.
00:56:41 - Alors, le problème du wokisme, c'est
00:56:43 "woke" est un terme qui veut dire "éveillé",
00:56:45 qui a été, en fait, bien lancé par
00:56:47 Martin Luther King, à l'époque,
00:56:49 et à juste titre, puisqu'il s'agissait
00:56:51 d'éveiller, effectivement, les consciences
00:56:53 des jeunes américains, ou des américains,
00:56:55 d'ailleurs, contre tout le racisme
00:56:57 incroyable que la communauté noire
00:56:59 pouvait subir.
00:57:01 Le problème avec ça,
00:57:03 avec cela, c'est que ça a été récupéré, le mouvement
00:57:05 woke a été récupéré dans les années 70,
00:57:07 en France, par des philosophes
00:57:09 entre guillemets, tels que Bourdieu, etc.
00:57:11 - Oui, Doréna, je savais. - Voilà, Doréna.
00:57:13 Et c'est devenu quelque chose qui n'a
00:57:15 plus sa définition première.
00:57:17 Ça veut dire, c'est donner la parole et exacerber
00:57:19 un peu les minorités face à une
00:57:21 majorité. - Non, ça,
00:57:23 pardon Claude, j'ai envie de ça, on le sait déjà,
00:57:25 on en a beaucoup parlé, mais dites-moi l'articulation
00:57:27 avec les puissances d'argent, c'est ça
00:57:29 qui m'intéresse. - À partir du moment où
00:57:31 vous soumettez des gens à des dictats
00:57:33 de plus en plus nombreux et de plus en plus forts,
00:57:35 que ce soit des dictats, d'ailleurs,
00:57:37 dans ce sens woke ou LGBTQ+,
00:57:39 que vous montez un peu la mayonnaise,
00:57:43 je parle de minorités ici, qui ne l'ont
00:57:45 pas demandé, d'ailleurs, souvent,
00:57:47 automatiquement, vous contrôlez de plus
00:57:49 en plus une majorité de la population
00:57:51 puisque vous appuyez de plus
00:57:53 en plus sur la tête
00:57:55 des gens pour les maintenir à peine
00:57:57 hors de l'eau. En fait, c'est des moyens de contrôle.
00:57:59 C'est des moyens de contrôle et
00:58:01 malheureusement, ça finit par pervertir,
00:58:03 c'est un peu ce que je soulignais au début,
00:58:05 ça finit par pervertir toutes les valeurs
00:58:07 de nos sociétés, que ce soit des valeurs familiales,
00:58:09 culturelles, religieuses,
00:58:11 etc., et sociales.
00:58:13 - Oui, c'est-à-dire qu'en fait, ce que
00:58:15 vous dites, c'est que,
00:58:17 par exemple, justement, dans le woke, on nie la
00:58:19 mythologie, on nie un certain nombre de choses,
00:58:21 mais est-ce que ce n'est pas,
00:58:23 au fond, d'une manière de diviser
00:58:25 en disant "moi je suis cisgenre,
00:58:27 je suis binaire", etc.,
00:58:29 et puis d'acquérir des parts de marché ?
00:58:31 Je veux dire, je reviens à mon
00:58:33 image de la part de marché,
00:58:35 parce que, on se
00:58:37 dit, au fond, quel est l'intérêt
00:58:39 pour la poser autrement, quel est l'intérêt,
00:58:41 c'est vrai que Roxxex Soros, et d'autres,
00:58:43 quel est l'intérêt, par exemple,
00:58:45 de George Soros,
00:58:47 avec l'Open Society, par exemple,
00:58:49 pour financer l'immigration de manière massive ?
00:58:51 Quel est son intérêt ?
00:58:53 - L'intérêt, c'est qu'une immigration massive,
00:58:55 bien souvent, malheureusement, elle n'est pas
00:58:57 suivie d'un
00:58:59 suivi correct. Quand
00:59:01 je vois en France,
00:59:03 moi, ça fait un petit moment
00:59:05 quand même que j'ai habité Paris longtemps,
00:59:07 j'avais encore jamais vu autant de
00:59:09 tentes de migrants, malheureusement,
00:59:11 coincés
00:59:13 à côté du périphérique parisien,
00:59:15 et je me dis,
00:59:17 si c'est pour faire venir une immigration massive,
00:59:19 pour parquer ces pauvres gens
00:59:21 dans des tentes, je vois
00:59:23 vraiment pas l'intérêt. Alors après,
00:59:25 bien évidemment,
00:59:27 le problème d'une immigration, c'est pas qu'une immigration
00:59:29 n'est pas bonne, je pense qu'une immigration est bonne
00:59:31 à partir du moment où elle est faite correctement.
00:59:33 Maintenant, si on donne les moyens à des immigrés d'apprendre
00:59:35 correctement le français, par exemple,
00:59:37 et de les inciter
00:59:39 à travailler, c'est pas un problème.
00:59:41 À partir du moment où c'est massif et c'est incontrôlé,
00:59:43 là ça devient un énorme problème.
00:59:45 - Oui, mais quand j'en avais dit "quel est l'intérêt", parce que ma question c'était "quel est l'intérêt de Soros
00:59:47 à encourager, effectivement,
00:59:49 et on le sait qu'il le fait,
00:59:51 un certain nombre d'associations,
00:59:53 quel est l'intérêt ?
00:59:55 Je veux dire, ils devraient dire un peu comme vous,
00:59:57 ils diraient "oui, l'immigration non contrôlée,
00:59:59 on voit pas c'est quoi, c'est de la grandeur
01:00:01 d'âme, c'est quoi ?" - Ça fait tirer,
01:00:03 ça tire la société vers le bas,
01:00:05 parce que ça entraîne énormément de problèmes.
01:00:07 - Et comme ça on les contrôle. - Et bien voilà.
01:00:09 Vous avez bien, voilà.
01:00:11 - C'est ça.
01:00:13 - On en parle tout de suite,
01:00:15 on continue avec Claude Janvier,
01:00:17 après cette petite pause.
01:00:19 - Après cette petite pause, on continuera
01:00:21 de parler de qui dirige réellement le monde,
01:00:23 avec Claude Janvier, et avec vous, au 0826
01:00:25 300, 300, à tout de suite.
01:00:27 13h33, vous écoutez Sud Radio, nous sommes
01:00:29 ensemble jusqu'à 14h avec André Bercoff
01:00:31 et avec Claude Janvier, aujourd'hui,
01:00:33 qui vient nous voir pour ce livre "Les Démasqués,
01:00:35 qui dirigent réellement le monde ?" C'est aux éditions
01:00:37 KA. - Alors Claude Janvier, parlons
01:00:39 un peu, parce qu'il y a eu deux choses quand même très fortes.
01:00:41 Big Pharma, c'est pas
01:00:43 non plus, c'est pas mal, c'est 50
01:00:45 milliards, ou 500 milliards, pardon.
01:00:47 Je crois, d'Europe, de chiffres d'affaires,
01:00:49 je parle de toutes les entreprises Big Pharma.
01:00:51 Et alors là aussi, justement,
01:00:53 vous les démasquez aussi,
01:00:55 ça fait partie de tous ces groupes
01:00:57 qui ont énormément, et qui disent, voilà, moi,
01:00:59 écoutez, moi ce que je veux, c'est vendre
01:01:01 mes produits. - Ah bien,
01:01:03 oui, déjà, ce qu'il faut savoir, c'est
01:01:05 que les laboratoires pharmaceutiques, qui est
01:01:07 l'actionnaire des laboratoires pharmaceutiques, nous retrouvons BlackRock.
01:01:09 Bon, déjà... - Et Vanguard.
01:01:11 - Et Vanguard, absolument.
01:01:13 Mais, en plus de cela,
01:01:15 alors, le Covid, effectivement,
01:01:17 c'est un épisode à part,
01:01:19 ça a été quand même une des plus grandes,
01:01:21 une des plus grandes crises
01:01:23 que l'on ait pu traverser.
01:01:25 - Mondiale. - Et mondiale, effectivement.
01:01:27 Et quand on prend un point de vue
01:01:29 un petit peu extérieur à
01:01:31 cela, on s'aperçoit quand même que
01:01:33 les gouvernements
01:01:35 sont arrivés à faire gober
01:01:37 incroyablement
01:01:39 plein de choses à des gens.
01:01:41 Et je fais référence ici,
01:01:43 si on se rappelle, on a été
01:01:45 obligés de s'auto-signer
01:01:47 une déclaration de sortie.
01:01:49 On a eu des couvre-feu,
01:01:51 je me suis toujours demandé quelle était
01:01:53 l'efficacité réelle d'un couvre-feu
01:01:55 pour la transmission d'un virus.
01:01:57 On a eu droit aux plages dynamiques, si vous vous souvenez,
01:01:59 où c'était des plages où on ne pouvait pas
01:02:01 s'asseoir, ni pique-niquer,
01:02:03 parce qu'on se prenait 135 euros d'amende
01:02:05 par les forces de police, mais en revanche, il fallait donc marcher.
01:02:07 Et ça, c'est un ridicule,
01:02:09 absolument sans nom. J'ai vu un bon
01:02:11 nombre de gens mettre le masque en voiture et conduire
01:02:13 tout seul leur voiture avec un masque.
01:02:15 D'ailleurs, ce fameux masque bleu
01:02:17 chirurgical, il se trouve
01:02:19 qu'il ne protège en rien, d'ailleurs,
01:02:21 du virus. Ça a été démontré
01:02:23 entre autres par l'AFNOR,
01:02:25 organisme d'État que je ne vais pas présenter ici,
01:02:27 mais qui a fait un rapport détaillé
01:02:29 sur le masque bleu. Le masque bleu chirurgical,
01:02:31 il fait 0,32 micron, enfin les mâles font 0,32 micron,
01:02:33 et le virus, c'est entre
01:02:35 0,06 et 0,12. Donc,
01:02:37 effectivement, inutilité totale du masque
01:02:39 bleu qui, pourtant, tout le monde
01:02:41 l'a porté, a été obligé de le
01:02:43 porter, et même on le porte encore.
01:02:45 Et donc,
01:02:47 on a eu droit, on a même eu droit,
01:02:49 rappelez-vous, Campagne aussi,
01:02:51 à Paris, avec un autobus
01:02:53 sponsorisé par Skyrock,
01:02:55 ça va, ça vaxe. Non mais,
01:02:57 genre, on a eu droit à tout, on a eu droit
01:02:59 au vaccinodrome, mais on se plante,
01:03:01 on vous plante la seringue dans le bras,
01:03:03 et puis si ça va pas, cher monsieur, vous allez vous garder un peu
01:03:05 plus loin, parce qu'il faut quand même qu'on vous contrôle.
01:03:07 Enfin, on a eu droit à tout et n'importe quoi,
01:03:09 et pour finir,
01:03:11 le grand délire, on a eu Jean Castex,
01:03:13 à l'époque, je suis désolé de le citer,
01:03:15 mais quand même, qui nous disait,
01:03:17 "Prendre le café debout, c'est autorisé,
01:03:19 non c'est mortel, mais le boire
01:03:21 assis, c'est autorisé." Et là, quand même,
01:03:23 on se dit, bon,
01:03:25 on n'a pas bien compris
01:03:27 comment, mais j'ai toujours pas compris
01:03:29 comment une bonne majorité de gens ont pu obéir
01:03:31 comme un seul homme, mais je parle pas uniquement
01:03:33 de la France. - C'est le management par la peur.
01:03:35 - C'est ça. - La peur, ça marche.
01:03:37 - C'est tout à fait ça. En attendant,
01:03:39 comme ça a rapporté, effectivement,
01:03:41 plus de 500 milliards de dollars à Pfizer,
01:03:43 Moderna, AstraZeneca, etc.,
01:03:45 et ça va continuer à rapporter encore, puisque
01:03:47 il y a encore eu des contrats, il y a peu,
01:03:49 signés encore, entre Madame
01:03:51 van der Leyen et puis
01:03:53 le PDG de Pfizer. - Donc on a nié les SMS,
01:03:55 mais on commence à avoir, effectivement,
01:03:57 les contrats, ça c'est autre chose, ça commence à bouffer.
01:03:59 Mais alors, vous vous dites
01:04:01 donc, dans votre livre, juste avant
01:04:03 de prendre les auditeurs, vous vous dites qu'aujourd'hui
01:04:05 ils sont tout puissants, c'est-à-dire
01:04:07 qu'en fait, ils n'ont aucune limite,
01:04:09 les gens qui tiennent tout ça,
01:04:11 on pourrait parler de l'environnement, on pourrait parler des éoliennes,
01:04:13 on pourrait parler des...
01:04:15 enfin, de toutes ces industries,
01:04:17 il n'y a aucune, comment dirais-je,
01:04:19 il n'y a pas de volonté d'opposition.
01:04:21 Bon, il y a beaucoup de gens qui s'opposent,
01:04:23 qui ne sont pas d'accord, etc.
01:04:25 Mais pour le moment, vous dites, il n'y a pas,
01:04:27 parce qu'il n'y a pas de loi mondiale, ils font ce qu'ils veulent ?
01:04:29 - Ben, le droit international
01:04:31 est quand même très peu respecté,
01:04:33 que ce soit dans tous les domaines.
01:04:35 Et en plus,
01:04:37 ça suit toujours un peu
01:04:39 la règle des
01:04:41 bénéfices engrangés. Si on prend
01:04:43 l'exemple des éoliennes,
01:04:45 effectivement, ça produit peu de courant,
01:04:47 ça on le sait. - Intermittent.
01:04:49 - Intermittent en plus.
01:04:51 En plus, c'est
01:04:53 pas du tout biodégradable,
01:04:55 c'est-à-dire que les pales, ils ne savent même plus quoi en faire.
01:04:57 L'éolienne, ça a une durée de vie
01:04:59 de 20 ans. Au bout de 20 ans, il faut enterrer
01:05:01 les pales dans le sol, je ne trouve pas ça
01:05:03 très écologique. La dalle de béton
01:05:05 qui a été coulée dans les champs,
01:05:07 elle est indestructible, même avec un
01:05:09 marteau-piqueur manuel. Il faut avoir
01:05:11 un engin surpuissant pour arriver à casser le béton,
01:05:13 tellement il est dur. Et on
01:05:15 parle, et M. Macron
01:05:17 veut nous développer de plus en plus
01:05:19 un parc éolien
01:05:21 sous-marin, enfin pas sous-marin,
01:05:23 mais off-shore.
01:05:25 Et en plus,
01:05:27 l'éolien ne rapporte, je crois,
01:05:29 de mémoire, je ne me souviens plus
01:05:31 exactement du chiffre, mais ça doit à peine 6%
01:05:33 d'électricité. - Oui, mais, alors encore une fois,
01:05:35 on a pris ces exemples.
01:05:37 Donc, vous vous dites, ils sont aujourd'hui
01:05:39 invincibles. Personne ne peut les arrêter.
01:05:41 - Eh bien, à part des mouvements
01:05:43 qui s'élèvent contre et des gens qui le dénoncent,
01:05:45 c'est vrai que pour l'instant, c'est un peu compliqué.
01:05:47 C'est un peu compliqué d'enrayer la machine.
01:05:49 Et ce qui est dramatique,
01:05:51 c'est comme on vient de le souligner,
01:05:53 c'est que c'est une machine,
01:05:55 c'est une espèce d'énorme bulldozer qui avance
01:05:57 dans toutes les directions à la fois.
01:05:59 Vous parliez de l'environnement, mais
01:06:01 en dessous,
01:06:03 au même niveau que l'éolienne, vous avez
01:06:05 le scandale des usines de méthanisation.
01:06:07 Ça, c'est beaucoup moins connu du grand public.
01:06:09 Vous avez des usines
01:06:11 aujourd'hui qui, avec des déjections
01:06:13 végétaux et animaux,
01:06:15 produisent du biométhane.
01:06:17 Sauf que ce biométhane, ce qui n'est pas dit
01:06:19 dans la chanson, c'est que ces usines
01:06:21 rejettent 90% de déchets
01:06:23 qu'ils appellent pompeusement du digesta
01:06:25 qui en fait n'est pas digéré
01:06:27 par rien puisque c'est bourré d'ammoniaque.
01:06:29 Et on épanle les champs avec un digesta
01:06:31 qui est bourré d'ammoniaque et qui va faire mourir
01:06:33 tous les vers de terre. Et comme
01:06:35 si on étudie un peu une bonne terre arable,
01:06:37 elle ne produit des beaux légumes
01:06:39 que s'il y a des vers de terre en dessous.
01:06:41 Si vous n'avez plus de vers de terre,
01:06:43 votre terre est morte.
01:06:45 Et on est envahi malheureusement
01:06:47 de projets comme ça
01:06:49 qui en fait
01:06:51 n'ont aucun sens
01:06:53 à part de rapporter d'énormes
01:06:55 bénéfices à leurs créateurs et souvent
01:06:57 à des sociétés qui marchent
01:06:59 effectivement avec cette...
01:07:01 - Où l'on peut retrouver Blackrock et Vanguard.
01:07:03 - Voilà.
01:07:05 - C'est assez intéressant.
01:07:07 Est-ce qu'on a des auditeurs ?
01:07:09 - Oui, ça appelle au 0826-300-300 en agile
01:07:11 et il nous appelle depuis Montmarsant dans les Landes.
01:07:13 Bonjour Gilles. - Bonjour Gilles.
01:07:15 - Bonjour M. Bercoff.
01:07:17 Bonjour M. Janvier.
01:07:19 Je vous remercie
01:07:21 tout d'abord pour l'émission qui sollicite
01:07:23 beaucoup de mots, M. Bercoff,
01:07:25 parce que beaucoup de vérités
01:07:27 sont dites bien entendu.
01:07:29 La question est la suivante à M. Janvier.
01:07:31 Quelle était sa ligne de conduite
01:07:33 au départ pour se lever
01:07:35 à un tel chapitre à travers son livre
01:07:37 puisque face à un tel pouvoir, comme il le décrit
01:07:39 si bien,
01:07:41 mais j'ai cru comprendre qu'à l'instant
01:07:43 il venait de révéler un petit peu ma question,
01:07:45 c'est de soulever des mouvements,
01:07:47 mais à ce moment-là, soulever des mouvements, de quelle manière ?
01:07:49 Et est-ce que son leitmotiv
01:07:51 est essentiellement basé sur ça ?
01:07:53 Par rapport au peuple, bien sûr, dont je fais partie,
01:07:55 etc. - Ouais. - Qui ne peut que s'émouvoir
01:07:57 devant de telles vérités,
01:07:59 dont on savait un petit peu, mais pas si certainement
01:08:01 aussi bien décrites et expliquées dans son bouquin
01:08:03 que je n'ai pas lu encore. - Oui, lisez-le,
01:08:05 parce qu'il l'explique en détail, effectivement.
01:08:07 Ah oui, alors, Claude Janvier,
01:08:09 est-ce que vous sollicitez, vous, enfin vous,
01:08:11 vous attendez, vous espérez, disons,
01:08:13 une réaction populaire,
01:08:15 d'ailleurs, c'est pas seulement au niveau
01:08:17 de la France, bien sûr, au niveau de l'Europe,
01:08:19 voire du monde, voire d'ailleurs ?
01:08:21 - Je pense, et je pense que
01:08:23 je l'ai écrit dans
01:08:25 la conclusion de mon livre, je pense que
01:08:27 tout le monde a le pouvoir de dire non
01:08:29 à quelque chose qui va
01:08:31 s'avérer être contre-productif
01:08:33 pour sa survie personnelle, la survie de sa famille
01:08:35 et la survie de son environnement.
01:08:37 Je pense que c'est presque
01:08:39 un devoir de rentrer dans une
01:08:41 désobéissance civile, mais non violente
01:08:43 bien entendu, mais
01:08:45 pourquoi ? Parce que si quelque chose
01:08:47 ne va pas dans le sens de la survie
01:08:49 et ne va pas dans le sens d'élever
01:08:51 un peu le niveau
01:08:53 culturel, etc.,
01:08:55 eh bien, je pense que c'est dans le pouvoir
01:08:57 de chacun de dire non.
01:08:59 Si beaucoup plus de gens
01:09:01 savaient dire non à des choses
01:09:03 qui n'ont pas lieu d'être, je pense
01:09:05 que cette planète vivrait un peu
01:09:07 plus en paix. - Oui, il faut appeler
01:09:09 à notre responsabilité, à chacun d'entre nous.
01:09:11 - Absolument. - Chacun peut être responsable,
01:09:13 homme, femme, jeune, vieux,
01:09:15 et ne pas se dire "ah oui, je compte
01:09:17 sur lui pour régler le problème". - Et non, ça marche
01:09:19 pas comme ça, et la preuve que ça ne marche pas
01:09:21 comme ça, parce qu'effectivement, il faut que chacun
01:09:23 soit responsable.
01:09:25 Et puis, ça va le courage à un moment donné
01:09:27 de dire non. Je pense que c'est chacun
01:09:29 à ce pouvoir. - Oui, mais de dire
01:09:31 non, comment ? Alors justement, on trouve
01:09:33 un peu dans le but, je vais vous en parler
01:09:35 dans votre conclusion, mais
01:09:37 on vous répond, parce qu'on a
01:09:39 souvent des discussions comme ça
01:09:41 ici à l'émission et
01:09:43 à Sud Radio, mais vous dites "oui, d'accord,
01:09:45 mais qu'est-ce que je peux faire ? Moi, je suis
01:09:47 lambda, j'ai une femme, des enfants,
01:09:49 ou un mari, des enfants, je travaille,
01:09:51 etc., déjà que ça me prend
01:09:53 beaucoup d'énergie,
01:09:55 qu'est-ce que je peux faire ? Qu'est-ce que vous leur dites ?
01:09:57 - Je leur dis, si vous avez des enfants,
01:09:59 vous pouvez déjà refuser
01:10:01 qu'il y ait des cours d'éducation
01:10:03 sexuelle pour les petits de 1
01:10:05 à 4 ans, parce que malheureusement,
01:10:07 on se dirige de plus en plus vers cela.
01:10:09 Je vois pas du tout l'utilité
01:10:11 de commencer à dire qu'un enfant
01:10:13 est déjà, il est
01:10:15 libre de penser sexuellement
01:10:17 entre 1 à 4 ans, ça me paraît totalement incohérent.
01:10:19 Donc, si j'étais aujourd'hui, moi,
01:10:21 parent de petits-enfants,
01:10:23 croyez-moi que je dirais non.
01:10:25 Je dirais non à un enseignement comme ça, parce que
01:10:27 c'est... mais ça n'a pas lieu d'être.
01:10:29 Vous voyez ce que
01:10:31 je veux dire ? C'est comme
01:10:33 pendant la période Covid, on a obligé
01:10:35 les tout-petits, les tout-petits, à avoir un masque.
01:10:37 Mais...
01:10:39 mais quelle honte !
01:10:41 - Quand on ne les accusait pas d'empoisonner
01:10:43 leur grand-mère ! - En plus !
01:10:45 - Parce qu'ils les embrassaient à leur petit arrière,
01:10:47 voilà. Et vous vous rappelez cette vidéo
01:10:49 où la grand-mère finissait
01:10:51 à intuber, quoi.
01:10:53 - Donc, je pense que
01:10:55 c'est pour ce genre
01:10:57 de situation où une personne
01:10:59 peut dire "mais non, je ne suis pas
01:11:01 d'accord, je ne suis pas d'accord".
01:11:03 Il y a eu récemment, enfin, la mairie
01:11:05 de Bordeaux avait organisé, je sais plus, un spectacle
01:11:07 avec un drag queen pour les
01:11:09 les petits de 1 à 4 ans.
01:11:11 Mais vous êtes parent d'élèves,
01:11:13 vous n'êtes pas obligés d'accepter ça.
01:11:15 Je n'ai rien contre les drag queens.
01:11:17 Mais pas en train de faire un spectacle
01:11:19 sur des enfants entre 1 et 4 ans.
01:11:21 Là, je dis non. Je serais parent, je dirais non.
01:11:23 Bon, voilà.
01:11:25 Après, on va me dire "oui, mais ce n'est pas bien".
01:11:27 Moi, je considère qu'effectivement,
01:11:29 non, ça n'a pas lieu d'être.
01:11:31 - Non, mais que chacun exerce en fonction
01:11:33 ses responsabilités, en fonction
01:11:35 de ses convictions. - Absolument.
01:11:37 - C'est ça ? - Absolument.
01:11:39 - Mais, encore une fois,
01:11:41 le problème qui est posé,
01:11:43 c'est que les gens dont vous parlez dans votre livre,
01:11:45 et je ne fais pas tout de mes suisses ici,
01:11:47 il faudrait quand même qu'on les cite.
01:11:49 Et d'ailleurs, c'est intéressant,
01:11:51 vous avez fait une webographie, j'aime bien l'aimer ça.
01:11:53 - Oui. - Vous avez fait une...
01:11:55 Et quand vous parlez, regardez,
01:11:57 c'est très intéressant,
01:11:59 parce que vous parlez des non-conservateurs américains,
01:12:01 vous parlez du Prozac,
01:12:03 vous parlez de... En fait, vous abordez
01:12:05 un peu tout ça.
01:12:07 Mais ce "Nouvelle Ordre Mondial", le Récet,
01:12:09 effectivement, moi je l'ai lu aussi,
01:12:11 je trouvais ça assez plat, franchement.
01:12:13 Mais enfin, ça c'est une autre question.
01:12:15 Mais, est-ce que vous sentez
01:12:17 aujourd'hui, ça fait deux ans
01:12:19 qu'il est sorti ce bouquin, ou deux, trois ans,
01:12:21 est-ce qu'il est appliqué ?
01:12:23 A votre avis, aujourd'hui,
01:12:25 c'est vraiment ça qui est appliqué ?
01:12:27 - Alors, étonnamment, j'ai été très étonné
01:12:29 moi-même, avec mon épouse, figurez-vous,
01:12:31 il n'y a pas si longtemps, nous sommes rentrés chez un opticien
01:12:33 pour changer une paire de lunettes,
01:12:35 bon, jusque-là, très bien. On a eu affaire à un jeune homme
01:12:37 à peu près de 25 ans,
01:12:39 et on en est arrivé, le temps qu'il prépare
01:12:41 effectivement les dossiers et tout, on en est arrivé
01:12:43 à discuter écologie.
01:12:45 Et ce jeune homme,
01:12:47 il nous a un peu très surpris
01:12:49 avec mon épouse, parce qu'il commence à nous dire
01:12:51 "Ah, moi, de toute façon, je ne prendrai jamais l'avion."
01:12:53 Alors, bon,
01:12:55 je commence à le regarder, je commence à lui dire "Bon, pourquoi ?"
01:12:57 - Il a 25 ans, vous dites ?
01:12:59 - Il a à peu près 25 ans, et je lui dis "Pourquoi ?"
01:13:01 Il me dit "Parce que ça pollue."
01:13:03 Ah, je lui dis "Bon, d'accord."
01:13:05 Mais alors, je lui dis "Attendez." Alors, je les pousse un peu dans ses retranchements,
01:13:07 je lui dis "Mais vous voyez la vie comment ?"
01:13:09 "Oh, écoutez, moi, mon petit studio,
01:13:11 mon vélo électrique pour aller travailler,
01:13:13 pas de voiture parce que ça pollue, pas d'avion
01:13:15 parce que ça pollue, je vais peut-être faire pousser
01:13:17 sur mon balcon trois plants de tomates
01:13:19 et je vais être heureux comme ça."
01:13:21 25 ans. Et là, je l'ai regardé
01:13:23 avec une lueur d'incompréhension, je me suis dit
01:13:25 "C'est pas possible."
01:13:27 Eh bien si, c'était tout à fait possible.
01:13:29 Donc, vous voyez, et ça,
01:13:31 on retrouve ça dans
01:13:33 le grand recette de Claude Schwaab
01:13:35 "Soyez heureux, vous ne posséderez
01:13:37 rien, mais vous serez
01:13:39 heureux, vous...
01:13:41 vous n'aurez pas trop d'ambition et vous serez
01:13:43 heureux." Alors, ce qui est intéressant,
01:13:45 c'est quand j'ai essayé de mettre le doigt
01:13:47 à ce jeune homme sur
01:13:49 les grands polleveurs, j'ai dit "Mais ça ne vous dérange pas
01:13:51 trop, les portes containers qui voguent,
01:13:53 qui sillonnent les océans et qui
01:13:55 fonctionnent au fioul lourd, qui polluent
01:13:57 quand même beaucoup plus qu'un avion,
01:13:59 ou qui rejettent dans l'atmosphère du dioxyde
01:14:01 de soufre et de carbone à quantité
01:14:03 incroyable." Il m'a dit
01:14:05 "Oui, mais là, je... Ben non,
01:14:07 oui, ben moi, je vais m'en tenir à ce que je
01:14:09 viens de vous dire." - Très bien.
01:14:11 - Voilà. Et ça m'a
01:14:13 très étonné, je lui ai dit quand même
01:14:15 "25 ans, bon, ok,
01:14:17 j'ai quand même été très, très
01:14:19 surpris." - Oui, ça c'est vrai que, ben vous savez,
01:14:21 un certain Jean-Marc, Jean-Couvici, a dit
01:14:23 "Vous ferez 4 voyages dans votre vie
01:14:25 et vous serez heureux."
01:14:27 - Oui, c'est ça. - Même chose, etc. - Ben on rejoint
01:14:29 le Grand Rysette, c'est ça, 4 voyages dans notre vie en avion.
01:14:31 Vous imaginez ? Vous imaginez, M. Vercoffre,
01:14:33 sans blague ? Moi qui ai pris
01:14:35 l'avion un certain nombre de fois et vous aussi, je suppose,
01:14:37 "Ah ben mon Dieu, si on avait
01:14:39 droit qu'il y ait 4 voyages, alors il faudrait
01:14:41 les trier sur le volet, hein." - Oui.
01:14:43 Attention, 4 voyages avec un ertour.
01:14:45 En fait, 2 voyages dans une vie de chez...
01:14:47 Non, c'est
01:14:49 tout à fait incroyable.
01:14:51 Et puis, là aussi,
01:14:53 vous parlez de...
01:14:55 vous parlez d'une chose incroyable aussi,
01:14:57 enfin, incroyable, on le sait,
01:14:59 c'est quand même les conflits d'intérêts
01:15:01 des médecins pendant la Covid.
01:15:03 - Ah ben, ça malheureusement... - Ça aussi,
01:15:05 là, l'argent a joué quand même un rôle non négligeable
01:15:07 chez certains, on ne va pas généraliser.
01:15:09 - Oui, oui, ben il y a le Top 10, d'ailleurs,
01:15:11 que j'ai cité dans mon livre, qui n'est pas...
01:15:13 ce n'est pas mon classement à moi,
01:15:15 c'est le classement d'un média libre.
01:15:17 - Ce n'est pas Eurosphodox, vous avez pris ça, non ?
01:15:19 - Non, c'est François. - Ah, François.
01:15:21 - C'est François qui avait fait...
01:15:23 et j'avais trouvé ça très intéressant, il l'avait bien
01:15:25 documenté, c'est pour ça que je...
01:15:27 comme je cite mes sources,
01:15:29 bien évidemment, je...
01:15:31 mais j'ai trouvé ce tableau fort bien fait.
01:15:33 Et effectivement, tous les médecins
01:15:35 de plateau, je ne vais pas les nommer,
01:15:37 mais ils se reconnaîtront, effectivement,
01:15:39 ils ont tous touché, et ils touchent encore,
01:15:41 donc, des subsides,
01:15:43 beaucoup de subsides,
01:15:45 donc des laboratoires pharmaceutiques.
01:15:47 - Mais ce qui est étonnant, c'est qu'on le sait,
01:15:49 on dit qu'on vit en démocratie,
01:15:51 quand même, c'est pas un pays avancé,
01:15:53 et puis ça continue. C'est ça qui est formidable,
01:15:55 c'est qu'on parle d'un certain nombre de choses,
01:15:57 comme on parle avec vous, on les démasque,
01:15:59 mais ça ne fait rien, quoi.
01:16:01 - Oui, je pense qu'il
01:16:03 faudrait beaucoup plus, peut-être,
01:16:05 de gens comme vous, voyez,
01:16:07 qui invitent, effectivement, des auteurs
01:16:09 comme moi, comme d'autres,
01:16:11 je veux dire, je ne suis pas le seul,
01:16:13 et c'est là qu'on se rend
01:16:15 compte, quand même, que l'information,
01:16:17 elle vient museler. Vous savez, je me rappelle,
01:16:19 il y a une... ben, les 40 ans en arrière,
01:16:21 on pouvait rentrer dans le bâtiment
01:16:23 de TF1, qui n'est pas loin,
01:16:25 et on pouvait discuter avec quelqu'un
01:16:27 qui descendait de la réaction, de la rédaction,
01:16:29 surtout si on avait écrit un livre,
01:16:31 on pouvait boire un petit café, bon, il prenait, il ne prenait pas.
01:16:33 Aujourd'hui, vous ne pouvez plus rentrer,
01:16:35 il y a 4 gardes du corps
01:16:37 à l'entrée, vous voulez quoi ?
01:16:39 Vous avez un badge, pas de badge, au revoir,
01:16:41 ben non, cher monsieur,
01:16:43 et c'est là que vous vous rendez compte, quand même,
01:16:45 que ça a bien changé, et malheureusement, il n'y a plus de dialogue,
01:16:47 enfin, de moins en moins de dialogue, c'est-à-dire que
01:16:49 c'est aujourd'hui, on est...
01:16:51 - On est un peu cornerisé, on se retrouve
01:16:53 après une petite pause,
01:16:55 en continuant de démasquer avec
01:16:57 Claude Janvier. - Et avec vous, au 0826
01:16:59 300 300, à tout de suite.
01:17:01 Dernière ligne droite sur Sud Radio, on est toujours avec
01:17:03 Claude Janvier, et on accueille Gilles, qui nous appelle
01:17:05 depuis Red Jones, dans les Landes. Bonjour Gilles.
01:17:07 - Bonjour Gilles. - Bonjour Gilles.
01:17:09 - Bonjour monsieur Bercov, bonjour à votre invité,
01:17:11 il va s'en dire que
01:17:13 je suis absolument d'accord avec tout ce qui a été dit
01:17:15 précédemment, mais ma question
01:17:17 va être brève, on parle de vrai
01:17:19 sur Sud Radio,
01:17:21 vous avez parlé d'un certain nombre de sociétés,
01:17:23 Black Rock,
01:17:25 et j'en oublie beaucoup, évidemment, mais moi,
01:17:27 comme on parle de vrai, je voudrais des noms
01:17:29 de tous les gens qui dérisent
01:17:31 ces sociétés.
01:17:33 - D'accord. - Il y a
01:17:35 "Démasqué" dans le titre du livre
01:17:37 de votre invité, donc
01:17:39 qui sont les démasqués ?
01:17:41 - Alors, qui sont les démasqués,
01:17:43 Claude Janvier ? Allez, donnez une liste.
01:17:45 Même si elle n'est pas exhaustive, vous allez la voir,
01:17:47 mais ensuite lisez le livre, parce que vous allez voir
01:17:49 tous les détails. - Absolument.
01:17:51 - J'ai eu le moment précédent, allez, lâchez-moi.
01:17:53 - C'est gentil.
01:17:55 - C'est où, le livre ? - C'est "Vanguard",
01:17:57 en fait, c'est les grandes familles,
01:17:59 déjà, beaucoup de gens en connaissent
01:18:01 au moins deux, il y a les Rockefeller et les Rothschild,
01:18:03 mais pas que, il y a aussi les familles Orsini,
01:18:05 Vanderbilt, du Pont de Mour,
01:18:07 voilà, ça,
01:18:09 et quelques autres, la famille Booth aussi.
01:18:11 - Ce sont des familles, d'ailleurs, que ce soit Rothschild,
01:18:13 ou Rockefeller, ou Vanderbilt, ça fait
01:18:15 presque des siècles, en fait, des années.
01:18:17 - Ah oui, absolument, absolument.
01:18:19 Mais, voilà, ce sont
01:18:21 ces 13 grandes familles
01:18:23 qui composent, en fait, "Vanguard".
01:18:25 - Combien il y a, vous dites ? - 13.
01:18:27 - Ah, c'est, et même chose pour BlackRock ?
01:18:29 - Ah non, BlackRock, c'est différent.
01:18:31 BlackRock, c'est 12 000 personnes,
01:18:33 avec un PDG qui s'appelle
01:18:35 Larry Finch, le roi de mémoire.
01:18:37 Mais, ce qui est intéressant
01:18:39 avec Vanguard, c'est que Vanguard
01:18:41 est actionnaire de BlackRock,
01:18:43 en revanche, même si vous êtes riche
01:18:45 à milliards, vous ne pouvez pas
01:18:47 acheter d'actions chez Vanguard,
01:18:49 puisque Vanguard n'est pas coté en bourse.
01:18:51 - Ah, c'est intéressant.
01:18:53 BlackRock est coté en bourse, mais pas Vanguard.
01:18:55 - Pas Vanguard. Et Vanguard, en revanche,
01:18:57 est actionnaire de BlackRock, ce qui fait que,
01:18:59 voilà. - Oui, mais alors, vous citez, alors, ça c'est intéressant,
01:19:01 il y a les Vanderbilt, les Rockefeller,
01:19:03 ou des Rothschild, ou autres, mais
01:19:05 est-ce qu'il y a de nouvelles familles,
01:19:07 parmi celles-là, ils ont un ou
01:19:09 deux siècles, ou plus ? - Pour l'instant,
01:19:11 non. - Pour l'instant, non ? - Non.
01:19:13 - Ce sont toujours les... - Ce sont
01:19:15 toujours les mêmes, vous avez aussi la famille royale
01:19:17 d'Angleterre, dedans, etc. Mais, pour l'instant,
01:19:19 ce sont toujours les mêmes. Alors, s'ils ont
01:19:21 envie, un jour, de coopter
01:19:23 d'autres familles, ils peuvent le faire.
01:19:25 Mais, en revanche... - Ça, c'est pour Vanguard.
01:19:27 - Ça, c'est pour Vanguard. - C'est-à-dire que, Vanguard,
01:19:29 il n'y a pas... Oui, vous ne pouvez pas...
01:19:31 Ils ne sont pas en bourse, donc vous ne pouvez pas...
01:19:33 - Non. - Ah oui, c'est intéressant. - Vous ne pouvez pas rentrer
01:19:35 dans Vanguard. Sauf s'ils
01:19:37 vous cooptent.
01:19:39 - D'accord, oui, c'est ça. - Mais sinon,
01:19:41 c'est hors de question. En revanche, le conseil
01:19:43 d'administration de Vanguard ne vous apprendra rien
01:19:45 sur le papier, puisque ce sont des gens
01:19:47 lambda, des citoyens lambda, qui ont
01:19:49 un CV long comme le bras au niveau
01:19:51 d'études, effectivement, commerciales.
01:19:53 Voilà. Mais, eux,
01:19:55 ils sont derrière. Ce sont eux, les
01:19:57 vrais...
01:19:59 les vrais... teneurs
01:20:01 de manettes, si je peux dire...
01:20:03 s'ils peuvent m'expliquer comme ça,
01:20:05 de Vanguard. Voilà.
01:20:07 - Et Vanguard a des actions
01:20:09 dans BlackRock ? - Bien sûr, ils sont actionnaires
01:20:11 de BlackRock. - Mais BlackRock n'a pas d'action dans Vanguard.
01:20:13 - Ah non, ben non. - Alors, voilà, Gilles,
01:20:15 ce n'est qu'une petite partie émergée
01:20:17 de la liste. - Voilà, la liste belle.
01:20:19 - Mais, quand même, ça vous donne quelques indications
01:20:21 sur...
01:20:23 Voilà. C'est...
01:20:25 Comme on dit,
01:20:27 c'est pas l'impôt sur les eaux,
01:20:29 c'est vraiment que les gros salaires lèvent le doigt.
01:20:31 Et c'est même pas des salaires.
01:20:33 - Oui, c'est pas des salaires.
01:20:35 - Merci, Claude Janvier. Voilà, L'aidé masqué.
01:20:37 Écoutez, c'est...
01:20:39 Il y a beaucoup d'informations. - L'aidé masqué,
01:20:41 qui dirige réellement le monde aux éditions
01:20:43 KA. C'est disponible
01:20:45 en librairie. Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
01:20:47 Tout de suite, vous avez rendez-vous avec... - Merci à vous.