Avec le Professeur Christian Perronne, infectiologue ; Carine Azzopardi, journaliste et auteure de "Quand la peur gouverne tout" publié aux éditions Plon.
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00:00 [Musique]
00:02 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:04 [Musique]
00:06 Nous sommes en guerre.
00:07 Non Fabien, tu ne gagneras pas avec un steak.
00:10 Parce que le peuple c'est le boss et Macron c'est l'employé.
00:14 Tous ces crétins de salariés et pas ces crétins de salariés dans leur bulletin de paye.
00:18 On enlève les cotisations sociales et ces cotisations sociales, elles payent mon argent.
00:22 [Musique]
00:26 Nous sommes en guerre.
00:28 [Musique]
00:33 Macron est le boss.
00:35 Macron est le boss.
00:37 [Musique]
00:40 Les sirènes, les sirènes, les bombardements, les morts, quelquefois de façon atroce.
00:47 Mais est-ce que toute mort n'est pas, toute mort inopinée, toute mort de guerre, toute mort n'est pas atroce ?
00:55 En tout cas, ça continue, ça continue encore et encore.
00:59 Israël, Gaza, le Liban, la frontière nord, etc.
01:05 On va en parler et on va en parler d'abord avec quelqu'un qui est un ancien légionnaire,
01:10 qui dirige des sociétés de sécurité et qui nous a appelés pour nous dire,
01:15 écoutez, moi j'ai des choses à dire sur la manière dont tout ça s'est passé.
01:19 Et Dieu sait s'il y a encore des zones d'ombre sur cette attaque du Hamas de samedi dernier.
01:24 Et Larry Post et tout ce qui s'est passé, pour le meilleur et surtout pour le pire,
01:29 on va en parler, il a des choses à dire et des choses très précises, un homme d'expérience.
01:35 Et puis, et puis, nous allons parler de cette plainte déposée par le professeur Christian Perron,
01:42 l'infectiologue Christian Perron, qui est effectivement un des grands, grands experts infectiologues,
01:47 qui a été 15 ans directeur de l'hôpital Pompidou.
01:51 Nous allons parler de la plainte que lui, avec le journal François,
01:56 avec effectivement d'autres composantes, a déposée contre le ministre Aurélien Rousseau,
02:04 le ministre de la Santé, pour ses propos d'il y a quelques jours.
02:09 On vous en a parlé déjà, on va vous en reparler.
02:12 Et pourquoi, pourquoi ils ont déposé plainte ?
02:16 On va en parler, c'est évidemment lié à tout ce qui se passe avec les effets secondaires et les effets indésirables.
02:22 Et puis, et puis, évidemment, la polémique entre Thierry Breton et Elon Musk,
02:27 entre le commissaire européen et X Twitter se poursuit.
02:32 Aussi polémique, assez bizarre quand on parle de liberté d'expression.
02:37 Et enfin, nous allons recevoir une journaliste qui a fait un livre passionnant et très intéressant
02:42 sur les conjonctions, les connexions entre woke et islamisme.
02:47 Vous allez dire, mais quel rapport entre woke et islamisme ?
02:50 Eh bien, il y en a et beaucoup plus qu'on ne croit.
02:53 À tout de suite.
02:54 Porte-plainte aujourd'hui contre Aurélien Rousseau.
02:58 Et qui ? Eh bien, notamment un certain professeur que vous connaissez bien,
03:03 qui s'appelle Christian Perron.
03:06 À tout de suite.
03:07 Sud Radio André Bercoff.
03:11 Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
03:15 Et moi je suis encore au Moyen-Âge, avec mon masque sur le visage.
03:24 Ce qui se passe aujourd'hui, alors comme vous le savez,
03:26 chez nous, en douce France, les ministres de la Santé se suivent et un peu se ressemblent.
03:32 Il faut bien le dire quand même, que ce soit Buzin, Véran, puis beaucoup d'autres.
03:38 Et puis Aurélien Rousseau. Alors Aurélien Rousseau est visé par une plainte
03:44 à la Cour de Justice de la République, puisqu'il est ministre.
03:49 C'est la Cour de Justice qui décide. Par qui ?
03:51 Par le professeur Perron et Xavier Azalbert, le directeur de la rédaction de François.
03:57 Donc ont déposé une plainte suite à ces déclarations controversées sur France Inter.
04:03 On en a parlé ici dans Bercoff, dans tous ses états.
04:06 Écoutez ce que disait Aurélien Rousseau sur France Inter.
04:09 On a un vaccin qui est plus efficace, il est plus efficace que celui de l'an dernier.
04:15 Il correspond parfaitement aux souches.
04:17 Et on a un vaccin dont maintenant on a trois ans de recul.
04:20 On sait qu'on n'a pas d'effet secondaire et donc il faut y aller.
04:25 Et par ailleurs, on est dans un climat global où j'espère qu'on arrive à porter
04:30 sur papillomavirus, sur la bronchiolite, sur le Covid, sur la grippe.
04:35 Il y a une dynamique où je veux montrer que la vaccination c'est un progrès.
04:40 Et que ça marche.
04:41 Alors professeur Christian Perron, bonjour.
04:45 Bonjour.
04:46 Alors dites-moi, vous n'êtes pas convaincu, j'ai l'impression, par les propos de ministre Aurélien Rousseau
04:52 quand il dit que c'est un vaccin le plus sûr, le plus efficace, qu'il n'y a pas d'effet secondaire,
04:58 que ça s'applique pour la bronchiolite, etc.
05:02 Vous ne m'avez pas eu l'air convaincu.
05:04 Christian Perron.
05:06 Il a eu du mal à me convaincre, je suis désolé pour lui.
05:09 Là c'était vraiment un mensonge d'Etat tellement gros,
05:13 parce qu'il y a eu beaucoup de mensonges d'Etat depuis le début du Covid,
05:16 mais là il était tellement gros.
05:18 Plainte à la Cour de justice de la République.
05:21 Tous les arguments sont prouvés.
05:24 Les effets secondaires, oser dire qu'il n'y a pas d'effet secondaire du vaccin,
05:28 alors que c'est totalement prouvé, même s'il y a une large sous-déclaration des effets secondaires.
05:32 L'Agence française du médicament, la NSM, l'Agence européenne, l'EMA, Eudra Vigilance,
05:37 même des déclarations d'Olivier Véran, qui avait été ministre de la Santé il n'y a pas si longtemps,
05:42 reconnaissaient qu'il y avait des effets secondaires.
05:44 Et oser dire qu'il n'y a pas d'effet secondaire,
05:46 c'est quand même une provocation qui est insoutenable pour les familles
05:51 qui ont perdu des proches, y compris des jeunes,
05:54 lors d'un match de foot ou des pilotes de ligne qui sont morts
05:59 à cause de la dépressurisation de la cabine.
06:02 D'oser dire qu'il n'y a pas eu de victimes, y compris des morts.
06:05 En plus, il y a beaucoup de gens qui ont eu l'inflammation,
06:09 ce qu'on appelle la thrombose, les caillots,
06:11 qui a donné les accidents vasculaires cérébraux, les infarctus,
06:14 toute augmentation des cancers qu'on appelle "turbo-cancers", tellement ils sont rapides.
06:19 La stérilité, on voit une chute de la fertilité en France.
06:22 Tout ça c'est accessible, c'est public, c'est masqué par les médias aux ordres,
06:27 mais c'est des choses qu'on peut...
06:29 - Christian Perron, vous dites que tous ces chiffres, enfin ces constats,
06:33 ce sont des constats officiels donnés aujourd'hui par des institutions officielles.
06:38 C'est bien ça ?
06:39 - Alors, pour la mortalité, c'est reconnu en France qu'il y a un excès de mortalité,
06:42 mais disons que c'est pas d'où ça vient.
06:43 C'est reconnu dans tous les pays qui ont vacciné, disons que c'est pas d'où ça vient.
06:46 On sait très bien d'où ça vient, mais ils jouent aux idiots.
06:49 Après, sur la baisse de la fertilité en France, c'est reconnu,
06:53 mais disons que c'est pas d'où ça vient, c'est le réchauffement climatique ou c'est n'importe quoi.
06:57 Alors, après sur les cancers, c'est pas reconnu par les grandes associations de cancérologie,
07:03 qui ont quand même beaucoup de liens d'intérêt malheureusement,
07:06 mais c'est reconnu par tous les cancérologues de base
07:09 ou les médecins généralistes qui suivent des patients atteints de cancer depuis des décennies,
07:12 mais ils n'ont jamais vu ça.
07:14 L'autre jour, je connais une femme qui habite en Alsace,
07:18 et quelqu'un de sa famille, après le vaccin, a dû avoir une amputation à cause de caillots dans la jambe.
07:25 Le centre où la personne de sa famille était amputée,
07:28 elle n'y en a jamais vu autant d'amputations depuis un an ou deux.
07:32 Donc tout ça, c'est des choses qui ressortent de partout,
07:34 et on n'a pas le droit aujourd'hui de dire que ces produits qu'on a appelés vaccins...
07:39 Le plus grand scandale de la pandémie, c'est de dire que ces produits expérimentaux étaient des vaccins,
07:43 c'était pas du tout des vaccins.
07:44 - Oui, c'est ce que vous avez toujours dit, Christian Perron.
07:46 C'est ce que vous dites, mais dites-moi juste un mot.
07:49 Quand vous parlez de mensonge d'État, parce qu'évidemment,
07:51 cette thèse est contestée, la corrélation entre vaccin et maladie,
07:56 mais on n'en répond pas, on pose des questions,
07:59 et vous, en tout cas, votre cri que l'on vité parle pour vous, Christian Perron,
08:05 mais la plainte que vous avez déposée, justement, c'est pour dire quoi ?
08:09 C'est pour dire, un ministre, là, vous mentez, et on porte plainte,
08:14 et on veut des sanctions, parce que c'est ça, porter plainte, aussi.
08:18 - Ce qu'on veut, c'est surtout protéger les Français,
08:20 parce qu'on sait que ces produits sont inefficaces et dangereux,
08:22 maintenant, on en a la preuve dans tous les pays.
08:24 Donc, exposer, en plus, les personnes âgées,
08:28 en leur faisant croire qu'il faut faire ça en même temps que la grippe,
08:31 alors que ce virus est devenu...
08:33 Les nouveaux variants du Covid sont totalement bénins,
08:35 ils donnent des rhumes et des bons chics,
08:37 il y a pratiquement plus de mortalité liée au Covid,
08:40 et oser faire croire qu'on va protéger des gens alors qu'il n'y en a pas besoin,
08:45 oser dire que ce vaccin est totalement à jour, des nouveaux variants,
08:49 ce qu'a dit le ministre, c'est totalement faux,
08:52 puisqu'il avait été mis à jour pour le variant Omicron, il y a un an et demi,
08:56 ça n'a jamais été remis à jour, et maintenant,
08:58 ce variant de l'époque ne circule presque plus.
09:00 Donc, tout ça, on a les preuves scientifiques que c'est faux.
09:03 C'est pour ça que, moi, je pense respecter mon serment d'hypocrate,
09:07 et bien, Albert, qui est journaliste, respecte la charte de Munich,
09:10 vous savez, un journaliste doit quand même vérifier ses sources,
09:13 comme vous faites, et bravo André pour votre travail,
09:16 et félicitations au passage à François.
09:19 Donc, coupler ça comme ça avec la grippe pour faire passer ce vaccin au douce,
09:23 pour moi, c'est terrible.
09:25 Et pourquoi, en France, on cache les données de mortalité ?
09:29 Emmanuel Macron, quand il faisait campagne, disait,
09:32 moi, je voudrais développer la transparence en France.
09:36 Alors, depuis qu'il est là, c'est l'opacité.
09:39 Regardez, c'était d'abord Laurent Toubiana, puis Pierre Chaillot,
09:43 qui sont des épidémiologistes statistiques.
09:46 - On l'a reçu il n'y a pas longtemps, oui, tout à fait.
09:48 - C'est en bon sens que je co-préside avec Xavier Zalbert.
09:51 On a demandé les données à Santé publique France
09:55 sur la mortalité des Français en fonction du statut vaccinal,
09:58 ça a été refusé, alors que la Grande-Bretagne l'a publié,
10:01 et a montré qu'effectivement, les gens qui avaient été inoculés
10:04 avec les pseudo-vaccins mourraient plus.
10:07 Et François a fait une pétition pour avoir accès aux contrats d'achat
10:13 des soi-disant vaccins Covid auprès de la Commission européenne.
10:17 - Ce que demande beaucoup de monde.
10:19 - La République du Sud a révélé ses contrats.
10:21 Et pourquoi la Commission européenne refuse de donner ses contrats ?
10:24 Soi-disant, on veut la transparence politique, et tout est caché.
10:27 C'est ça qui est, pour moi, totalement inconnu.
10:30 - On en a parlé avec Christian Perron, vous avez raison,
10:32 beaucoup de députés européens, dont Michel Rivasi,
10:35 dont Virginie Geron, et beaucoup d'autres,
10:37 le demandent depuis des mois, voire des années,
10:39 et puis effectivement, à Ursula von der Leyen,
10:42 ou à Albert Bourla, et évidemment, comme l'affaire des SMS.
10:45 Mais juste une chose, comment vous expliquez,
10:47 parce que vous en avez parlé, et Laurent Toubiana en a parlé,
10:50 Pierre Chaillot aussi, comment vous expliquez ?
10:52 On a en France comme ailleurs, ceux qui meurent,
10:55 le nombre de morts on le connaît, le nombre de vaccinés on le connaît,
10:58 comment on peut dire qu'on ne peut pas avoir,
11:01 comment il se fait qu'il n'y a pas une étude,
11:03 qu'il n'y a pas une corrélation, qu'on ne peut pas avoir ces chiffres ?
11:06 Quand même, ça n'a rien de subversif de demander
11:09 les chiffres des vaccinés, les chiffres des morts,
11:12 et de comparer, en tout cas.
11:14 - Je suis entièrement d'accord, mais le ministère a répondu que,
11:17 d'abord qu'ils n'avaient pas les données,
11:19 alors qu'ils avaient les données pour dire que ça n'augmentait pas la mortalité.
11:22 Alors c'est bizarre que dans un sens, ils en aient les données,
11:24 dans l'autre sens, ils ne les ont pas,
11:25 et que ce serait trop de travail pour les services du ministère
11:27 de fournir ces informations.
11:29 Je crois qu'on se moque un petit peu de nous,
11:32 et c'est pour ça que je crois que là, on ne pouvait pas laisser passer ça.
11:37 Il y a beaucoup, beaucoup de Français qui veulent se joindre à notre plainte.
11:42 Il y a beaucoup de Français qui signent la pétition de François
11:45 sur l'accès aux contrats d'achat des vaccins.
11:49 Malheureusement, notre avocat ne peut pas enregistrer
11:52 des milliers de particuliers, mais il y a certaines associations
11:55 qui vont probablement se joindre à la plainte.
11:57 - Se joindre à nous.
11:58 - Se joindre à nous, parce que c'est très important.
12:00 Il y a aussi des tas de témoignages aujourd'hui de gens
12:03 qui ont pratiqué des autopsies.
12:04 Alors malheureusement, le professeur Burkhardt en Allemagne
12:07 est décédé quelques jours après la conférence de presse
12:11 qu'il avait faite avec moi au Parlement européen à Bruxelles,
12:15 mais il y a d'autres anatomopathologistes qui pratiquent des autopsies
12:20 qui ont témoigné aux Etats-Unis sur les personnes inoculées
12:27 par ces pseudovaccins avec beaucoup de complications,
12:30 de caillots et de complications dans leurs organes.
12:33 Tout ça, c'est prouvé par les autopsies.
12:35 - Donc vous, Christian Perron, pour dernière question,
12:38 vous, ce que vous voulez, c'est...
12:41 Vous faites cette plainte avec Xavier, les autres,
12:46 pour en fait faire toute la lumière et pour dire, écoutez,
12:49 on ne peut pas rester dans cette opacité-là, c'est ça ?
12:51 - Voilà, c'est au nom de la transparence.
12:53 Vous voyez, même Jean-François Delphrécy, qui est président du Conseil scientifique,
12:56 a même dit qu'Aurélien Rousseau avait eu tort de déclarer ça.
12:59 Donc je remercie Jean-François Delphrécy.
13:01 Et même Delphrécy, Buzin, Véran, Edouard Philippe, chacun écrit son livre
13:05 et chacun renvoie la responsabilité sur l'autre.
13:09 Donc ça fait un petit peu désordre.
13:11 - Ça fait un peu désordre.
13:13 - Voilà.
13:14 - Merci, merci, Christian Perron.
13:15 - Et puis alors, juste pour terminer,
13:17 l'Arkom avait condamné les médias pour m'avoir invité sans contradicteur.
13:21 Et là, je vois que le ministre qui donnait des données qui n'étaient pas sourcées
13:25 n'a pas eu de contradicteur sur France Inter.
13:27 Donc ça m'a un petit peu choqué quand même.
13:29 Voilà.
13:30 - Oui, oui. Je comprends cela.
13:32 On avisera.
13:34 Merci, Christian Perron.
13:36 - Merci beaucoup.
13:37 - Merci, Christian Perron, d'avoir été avec nous.
13:38 On va se retrouver dans un instant pour le face-à-face avec André Bercoff,
13:41 qui reçoit aujourd'hui la journaliste Karina Zopardi pour son nouveau livre
13:44 "Quand la peur gouverne tout".
13:46 A tout de suite sur Sud Radio.
13:47 Et dans le face-à-face aujourd'hui, André Bercoff reçoit la journaliste Karina Zopardi
13:52 qui y publie ce livre "Quand la peur gouverne tout".
13:54 C'est publié chez Plon.
13:56 - Alors, Karina Zopardi, juste un petit critique de détail.
14:00 Je trouve votre livre beaucoup plus intéressant que votre titre.
14:04 "Quand la peur gouverne tout", oui, on peut le dire pour n'importe quoi.
14:09 Et heureusement, je le dis pour les auditeurs,
14:11 parce que je recommande ce livre qui est vraiment très bien fait.
14:14 Et qui, comme on dit, vous savez, alors je n'ai pas trouvé,
14:17 en anglais on dit "it connects the dots",
14:20 c'est-à-dire quand vous réunissez les points, vous savez,
14:22 il y a comme ça, des points, du puzzle.
14:24 Et puis dans ce livre, ce livre réunit le puzzle et montre que c'est pas,
14:27 c'est un puzzle, mais avec le dessin caché de la tapisserie,
14:31 on le voit bien, woukisme, extrême gauche, extrême droite, islamisme.
14:36 Et en ce moment, on ne peut pas dire qu'on est très loin de tous ces sujets.
14:40 Alors, ce que vous racontez dans votre livre,
14:43 avec effectivement moult citations et références,
14:47 mais c'est vraiment, je dirais, la rencontre,
14:51 vous savez, c'était Lautrehamon qui disait
14:54 que c'est beau comme la rencontre d'un parapluie et d'une machine à coudre
14:58 sur une table à dissection.
15:00 Et là, votre livre est intéressant,
15:02 comme la rencontre du woukisme le plus,
15:05 les transgenres, les woukismes, les LGBT, etc.
15:09 et les islamistes, entre autres, on peut dire encore islamistes, voilà.
15:14 Et en disant, attention, arros sur les lumières,
15:17 arros sur du passé faisons table rase,
15:20 voilà, vous parlez de la gauche décoloniale,
15:24 vous parlez des indigènes de la République, on va rentrer,
15:27 subventionnés de temps en temps par quelques grosses entreprises capitalistes
15:30 qui sont très contents de faire leur mort dessus.
15:33 Alors, Karine Azopardi, au fond, ce que vous avez voulu faire, c'est quoi ?
15:37 C'est la rencontre de que...
15:40 extrémistes de tous les pays ou sectaires de tous les pays unissez-vous ?
15:44 - Alors, si vous me permettez, je vais rebondir sur ce qui a été dit
15:46 un petit peu avant avec Christian Perron d'abord.
15:49 Parce que mon livre, il est justement l'inverse de ce que fait Christian Perron pour moi.
15:53 C'est surtout un raisonnement qui fait appel à la logique.
15:56 Par exemple, je vous donne juste un exemple.
15:58 En ce moment, aux Etats-Unis, il y a une hausse de la criminalité
16:02 dans pas mal de villes, comme Chicago, comme New York,
16:05 comme Minneapolis, la ville de George Floyd.
16:08 Très clair, les chiffres sont très clairs.
16:11 Cette hausse de la criminalité, elle fait suite à un mouvement
16:15 qui s'appelait Black Lives Matter et qui était précurseur
16:19 et qui était bien avant la mort de George Floyd,
16:21 où on demande, exactement de la même manière qu'en France
16:24 avec les violences policières, une baisse des crédits alloués à la police
16:28 et le désarmement même de la police.
16:32 Alors ça, ce sont des revendications qui, aux Etats-Unis,
16:36 ont commencé à se mettre en place et ont eu lieu dans les politiques publiques.
16:39 Et on voit aujourd'hui qu'il y a une remontée de la criminalité
16:42 qui, entre nous, touche évidemment les populations les plus fragiles
16:46 et donc les populations noires aux Etats-Unis.
16:49 Je le savais quand j'ai écrit mon livre. Je ne l'ai pas dit dans mon livre.
16:52 Pourquoi ? Parce que ce sont des corrélations
16:56 et il n'y a pas encore d'études, je n'ai pas encore trouvé d'études sérieuses
16:59 qui établissent qu'il y a un lien de cause à effet.
17:02 Ça nous paraît évident, comme ça.
17:04 Mais dans mon livre, je n'ai établi que des liens de cause à effet
17:08 et pas seulement des corrélations.
17:10 - C'est pour ça que vous êtes en désaccord avec Christian Perron
17:12 qui établit, lui, pour lui, des liens de cause à effet.
17:15 Vous avez tout droit de le dire et Christian Perron a tout à fait aussi le droit de le dire.
17:20 En tout cas, vous vous dites, juste un mot là-dessus,
17:22 vous dites qu'il n'y a pas d'effet secondaire,
17:24 qu'on n'a pas pu constater les effets secondaires.
17:27 - Je ne dis pas ça, mon gros père, personnellement, a eu des effets secondaires.
17:30 Il en pense ce qu'il pense.
17:31 Je pense que...
17:33 Enfin, ma position sur le vaccin, je ne suis pas là pour l'exprimer.
17:35 - D'accord.
17:36 Mais les corrélations...
17:38 Parlons des corrélations, mais vous allez plus loin, vous.
17:40 Parce qu'à ce moment-là, je peux vous répondre,
17:42 alors, pour votre livre et à l'intérieur de votre livre,
17:45 vous faites des corrélations entre l'islamisme et le wokisme.
17:49 Franchement, quelles corrélations ?
17:51 - Intellectuelles.
17:52 Intellectuelles, dans les doctrines.
17:55 C'est-à-dire qu'au départ, c'était un contre-intuitif, bien sûr,
17:59 parce que qu'est-ce qu'on entend par wokisme ?
18:01 On entend la lutte contre les discriminations,
18:04 la lutte contre le racisme,
18:06 donc tout ça, ce ne sont que des nobles causes, bien évidemment,
18:09 qui pourraient être contre.
18:11 Et l'islamisme, ce sont des courants, bien évidemment,
18:15 de pensée, et pas seulement du djihadisme.
18:19 - Non, non, une idéologie.
18:21 - Que l'une des quatre branches, le passage à l'acte,
18:24 n'est que minoritaire dans l'islamisme,
18:26 et ce qui importe, c'est les idéologies.
18:27 Donc j'ai pris les idées, les textes,
18:30 qui composent les différentes idéologies
18:33 à la base de l'islamisme,
18:35 et de la même manière, les théories,
18:37 qui sont la théorie du genre, la théorie critique de la race,
18:41 et j'en passe,
18:43 pour examiner concrètement quels sont les discours
18:46 qui n'ont pas converge,
18:49 mais qui laissent la place à des excuses
18:53 pour un déni de l'islamisme d'un côté,
18:55 et comment de l'autre côté, des islamistes,
18:57 qui s'insèrent dans des thèses progressistes,
19:00 s'en servent comme des chevaux de troie.
19:03 - Oui, mais vous ne répondez pas à la fait que...
19:07 Oui, mais l'hawakisme n'a pas...
19:09 Est-ce que l'hawakisme, c'est la question,
19:13 est-ce qu'il y a les mêmes mécanismes mentaux-idéologiques
19:16 que l'islamisme ? Ou pas ?
19:18 - Non, c'est pas la même chose.
19:21 Le wauquisme, ce qui m'a alertée, c'est qu'aux Etats-Unis,
19:24 si vous voulez, ce sont par exemple des réfusniques
19:27 de l'ex-URSS qui le dénoncent en premier.
19:29 C'est quelqu'un qui s'appelle Mike Zhao, par exemple,
19:33 qui est réfugié chinois, qui a vécu l'époque de Mao,
19:37 qui a perdu la révolution culturelle,
19:39 qui a perdu une partie de sa famille,
19:41 dont le meilleur ami est mort sur la place Tiananmen en 1989,
19:44 qui est réfugié aux Etats-Unis, et qui nous alerte
19:46 sur les mécanismes du wauquisme.
19:48 Donc ce sont des mécanismes qui sont propres,
19:50 qui sont aussi sans doute, Jean-François Bronstein,
19:52 le philosophe, parlait de religions wauques,
19:54 plus propres à une croyance qu'à une vérité scientifique.
19:58 Et le problème, c'est qu'on les établit
20:00 comme des vérités scientifiques.
20:02 Et ensuite, à l'intérieur de ces théories,
20:04 des différentes théories et textes du wauquisme,
20:07 il y a un angle mort qu'est l'islamisme.
20:09 Je ne dis pas que les wauques sont des islamistes,
20:11 bien évidemment. Mais il y a un angle mort
20:13 qui nous empêche, en mettant dans la case
20:15 des victimes, des dominés,
20:17 tous les musulmans, sans distinction,
20:19 on fait l'al-malkalm avec les islamistes,
20:21 et les islamistes, on les met dans la même case.
20:23 Et voir la réalité en face,
20:25 ça produit une dissonance cognitive
20:27 qu'on voit encore à l'oeuvre ces jours-ci,
20:29 depuis dimanche.
20:30 - Oui, alors justement, mais effectivement,
20:32 on le voit très très bien, c'est-à-dire
20:34 les racisés, les opprimés,
20:36 tous les opprimés ensemble,
20:38 prolétaires de tous les pays, c'est vous.
20:40 En fait, on traduit toujours ce qui existe
20:42 depuis 50, 60 et 70 ans.
20:44 C'est-à-dire, c'est vraiment, si vous n'êtes pas
20:46 avec moi, vous êtes contre moi.
20:48 Vous êtes le camp du bien, vous êtes le camp du mal,
20:50 etc.
20:52 Sauf qu'effectivement, et vous en parlez
20:54 très très bien dans
20:56 votre livre, justement,
20:58 les décolloniaux, pardon,
21:02 les, vous savez, interdits aux blancs,
21:04 telle manifestation, telle, etc.
21:06 Mais justement, je voudrais
21:08 qu'on, peut-être qu'on aille, parce que
21:10 au fond, ce que disait
21:12 Brunstein, notamment, qu'on a reçu
21:14 ici, est-ce que ce n'est pas
21:16 tout ça, vraiment, est-ce que ce n'est pas religieux ?
21:18 Au sens,
21:20 ou sectaire ? Est-ce que c'est l'or du
21:22 mandarum ? Est-ce que c'est l'or du temple solaire ?
21:24 Est-ce que c'est Jim Jones et Guyana ?
21:26 Est-ce que c'est ça ou c'est autre chose ?
21:28 - C'est exactement ce que je montre dans
21:30 mon livre, alors pas toute seule, parce que je ne suis
21:32 ni philosophe, ni universitaire,
21:34 je suis juste journaliste, et donc j'essaye juste
21:36 de faire mon métier en prenant des penseurs
21:38 qui, eux, sont des critiques
21:40 du wokisme et de ses théories du wokisme.
21:42 Et quand on se fait
21:44 placer dans une case, dès qu'on emploie ce terme
21:46 "wokisme", exactement de la même manière que
21:48 quand on parle d'islamisme, dans la case, hop là,
21:50 extrême droite, je me suis
21:52 dit "mais c'est le signe de quoi ?"
21:54 Et en fait, je me suis aperçue que c'était pas le
21:56 signe
21:58 d'un débat
22:00 d'idées saines, mais d'un
22:02 refus de toute critique. Alors moi,
22:04 ce que je fais dans mon livre, c'est que je reprends
22:06 des intellectuels qui ne sont pas
22:08 spécialement de droite. Il y en a
22:10 plein qui sont, au contraire, issus de la gauche américaine
22:12 dont les voix sont très très peu
22:14 relayées là-bas, mais qui sont
22:16 critiques
22:18 des théories
22:20 qui composent le wokisme,
22:22 en particulier de la théorie critique de
22:24 la race, de la fragilité blanche, de Robin
22:26 D'Angelo, qui est un livre de développement personnel
22:28 hallucinant, dans le mauvais
22:30 terme, bien sûr,
22:32 et sur lesquels sont basés les comportements
22:34 ensuite de militants, et même
22:36 certaines études universitaires,
22:38 voire une bonne partie d'études
22:40 universitaires qui ont lieu aux Etats-Unis et en France
22:42 et
22:44 ces gens, qu'est-ce qu'ils démontrent ? Ils démontrent
22:46 que les postulats de départ sont faux.
22:48 C'est ça qui est intéressant.
22:50 C'est tout un raisonnement qui est développé
22:52 derrière, d'après un
22:54 postulat qui est faux. Non, on n'est pas
22:56 raciste
22:58 ou antiraciste, et puis il n'y a pas de juste milieu.
23:00 Voilà.
23:02 - On va en parler tout de suite après cette petite pause,
23:04 parce que ce qui est intéressant, c'est
23:06 la posture qu'on a été obligé,
23:08 ou certains ont été obligés d'adopter,
23:10 la posture défensive. On en parle.
23:12 - On se retrouve dans un instant sur Sud Radio avec Carine
23:14 Azopardi, et puis bien sûr, avec vous, vous connaissez
23:16 le numéro 0826 300 300,
23:18 on attend vos appels. A tout de suite sur Sud Radio.
23:20 Retour sur Sud Radio,
23:22 nous sommes ensemble jusqu'à 14h, on a le plaisir
23:24 aujourd'hui de recevoir Carine Azopardi
23:26 pour ce nouveau livre, "Quand la peur
23:28 gouverne tout", c'est publié chez Plon.
23:30 - Alors, rentrons,
23:32 on est déjà rentrés dans le vif du sujet,
23:34 sur, en fait,
23:36 ce que vous avez étudié
23:38 dans les textes, regardé,
23:40 etc., vérifié, Carine Azopardi,
23:42 c'est cette tentation totalitaire
23:44 dont parlait Jean-François Revelle.
23:46 C'est-à-dire qu'à un moment donné, et c'est vraiment intéressant,
23:48 parce que, au fond,
23:50 il y a des gens qui se disent "Je ne sais plus où j'habite,
23:52 je vois un perte de repère, on ne va pas revenir là-dessus",
23:54 enfin, bon, et puis je me cherche
23:56 à des gens qui sont comme moi.
23:58 Et ce qui est extraordinaire dans le rockisme,
24:00 pour parler de cela, c'est la
24:02 diversité, c'est-à-dire
24:04 que vous pouvez aimer
24:06 votre chèvre, aimer votre arbre,
24:08 devenir ce que vous voulez,
24:10 évidemment, ne parlons pas de "Homme et Femme,
24:12 ça n'existe plus,
24:14 c'est vraiment sulfureux,
24:16 une espèce de transphobie totale",
24:18 pour parler de "Papa et de Maman",
24:20 c'est encore plus,
24:22 il y a ça, et qui est encouragé
24:24 quand même par le système,
24:26 puisque on voit très, très,
24:28 très bien, vous parlez d'Assa Traoré
24:30 dans votre livre, qui a été
24:32 quand même l'égérie de Christian Louboutin,
24:34 le célèbre chausseur, pour ne parler que cela.
24:36 Mais il y a des multipliés,
24:38 on peut vous donner des exemples. - Ce n'est pas franchement anticapitaliste,
24:40 vous voyez ?
24:42 - C'est évident.
24:44 Mais ça traduit quoi ? C'est-à-dire
24:46 cette recherche absolument
24:48 de "je veux avoir des clans,
24:50 c'est mon clan, mon clan ça va,
24:52 et ça existe depuis toujours",
24:54 c'est le côté tribal, c'est quoi en fait ?
24:56 - Ça produit
24:58 une atomisation de la société vers son plus,
25:00 la version puzzle, si vous voulez,
25:02 comme dirait Audiard,
25:04 avec chacun se mettant
25:06 avec son identité dans son coin,
25:08 et
25:10 ayant besoin d'une identité
25:12 qui soit minoritaire,
25:14 finalement, pour se placer aussi dans le camp
25:16 des victimes, qu'on défendra, et ensuite ce sera
25:18 l'alliance des minorités. Ce qui s'oppose
25:20 à l'universalisme. Pourquoi ? Parce que
25:22 l'universalisme est
25:24 évidemment les lumières dont est
25:26 issue notre tradition philosophique,
25:28 en particulier en France.
25:30 Mettre l'humain au
25:32 coeur, évidemment, de tout.
25:34 Nonobstant la couleur
25:36 de peau, nonobstant la religion, l'humain
25:38 est au coeur de tout. - Le genre, ou que ce soit.
25:40 - Exactement. Ce que disent
25:42 les
25:44 Wok, pour faire simple, c'est qu'en gros,
25:46 cet universalisme et ces lumières ont été
25:48 produits par des hommes blancs.
25:50 Donc sont invalides.
25:52 Donc sont invalidés. Et donc
25:54 tout le pouvoir... - C'est la parole de l'homme blanc,
25:56 qui ne vaut pas grand chose. - Tout le pouvoir est
25:58 issu d'hommes blancs qui ont
26:00 produit ce savoir. Donc ce savoir
26:02 doit intrinsèquement être remis en cause
26:04 parce qu'il est relatif.
26:06 Il est relatif par rapport aux autres cultures,
26:08 il est relatif par
26:10 rapport au savoir produit
26:12 en Chine ou ailleurs.
26:14 Et donc il ne vaut
26:16 plus rien. Son universalisme ne vaut
26:18 plus rien. Il est juste relatif. Il ne vaut pas plus
26:20 qu'un autre, voire moins qu'un autre.
26:22 Et donc ça, ça produit
26:24 cette atomisation
26:26 en minorité et ce
26:28 relativisme absolu dont j'ai parlé
26:30 au début. - Et ce qui
26:32 est absolument frappant, et votre livre
26:34 le souligne aussi, c'est que les lumières
26:36 aujourd'hui sont vouées aux gémonies à gauche comme à droite.
26:38 Enfin, je veux dire, certains,
26:40 je ne dis pas que certains, républicains,
26:42 etc., parlent de lumières.
26:44 On dit "mais les lumières, mais vraiment
26:46 à gauche comme à droite. Les lumières, mais non,
26:48 c'est mauvais. Tout part des lumières.
26:50 On a voulu tout universaliser. Les lumières,
26:52 voilà l'ennemi, se peler ce galeud
26:54 d'où nous vient tout le mal. Et c'est
26:56 vrai pour aussi bien la tentation
26:58 islamique, que la tentation
27:00 en tout cas
27:02 intégriste, qu'elle soit d'ailleurs
27:04 de toute religion confondue
27:06 de ce point de vue-là, et
27:08 la tentation de cette atomisation dont vous parlez.
27:10 - Vous parliez, on parlait de philosophie
27:12 des lumières, mais ça dépasse
27:14 même les lumières, puisque Aristote, dans
27:16 certaines universités, a été
27:18 disqualifié en tant que philosophe
27:20 blanc. Descartes,
27:22 pareil. Voltaire, pareil.
27:24 Donc, on jette tous
27:26 les bébés avec l'eau du bain, si je
27:28 puis dire, si je puis m'exprimer ainsi.
27:30 Et c'est ça qui est
27:32 préoccupant. Et c'est ce que faisait
27:34 exactement, alors c'est ce que font
27:36 les woke aujourd'hui, et c'est ce que
27:38 faisait exactement
27:40 au siècle de la Révolution, les
27:42 anti-lumières,
27:44 les de Bonald, les de Maistre,
27:46 etc. Et
27:48 aujourd'hui, on voit que le camp progressiste,
27:50 c'est pour ça que j'appelle ça le nouveau
27:52 progressisme identitaire,
27:54 emploie exactement les mêmes
27:56 termes pour dénoncer et
27:58 pour démonter nos philosophes
28:00 des lumières et nos philosophes tout court
28:02 que ces réactionnaires
28:04 à l'époque. Voilà.
28:06 - Et vous donnez un très très bon
28:08 exemple, quand même, je trouvais que vous en parliez, c'est intéressant,
28:10 entre les
28:12 rapprochements,
28:14 en tout cas, intellectuels, entre
28:16 Bernard Antony du Griffe,
28:18 vous allez rappeler à nos éthiopiens,
28:20 et Ourya Boutelja des Indigènes
28:22 de la République, rappelez qui ils sont
28:24 pour montrer quand même
28:26 - Alors, Bernard Antony,
28:28 je crois que c'est pas
28:30 un grand secret de dire que c'est
28:32 une personnalité d'extrême droite.
28:34 Ourya Boutelja
28:36 est la fondatrice du Parti des Indigènes
28:38 de la République, si je ne
28:40 m'abuse.
28:42 Et donc, dans son livre,
28:44 "Les Blancs, les Juifs et nous", dont juste
28:46 le seul titre ne peut que nous faire
28:48 bondir,
28:50 on reparle de race, on reparle
28:52 de juif, on est en 2023,
28:54 et Bernard Antony
28:56 ne pouvait que féliciter Ourya Boutelja
28:58 à l'extrême
29:00 gauche, si on peut...
29:02 - Donc on veut dire par là qu'ils se rejoignent
29:04 sur le côté "chosifions",
29:06 "communautarisons",
29:08 "atomisons", "dispersons",
29:10 "dispersons", oui c'est ça,
29:12 "dispersons", etc. - Et sur l'antisémitisme.
29:14 - Et sur l'antisémitisme.
29:16 - Et sur l'antisémitisme qui est
29:18 un des terribles
29:20 angles morts du wauquisme,
29:22 et qui est au cœur de la doctrine
29:24 islamiste. - Ah oui, ils se rejoignent
29:26 là-dessus, "dénonélateurs communs",
29:28 vous voulez dire. - Oui, bien sûr,
29:30 quand on parle, si vous voulez,
29:32 de privilège blanc, c'est
29:34 une des expressions du wauquisme.
29:36 Il faut, en tant que blanc, battre
29:38 sa coupe, avoir, prendre conscience
29:40 de son privilège
29:42 de naissance,
29:44 et de son racisme inconscient.
29:46 C'est par exemple le livre de Robin DiAngelo,
29:48 "La fragilité blanche", aux Etats-Unis,
29:50 qui a été traduit en France, et qui est une des bibles
29:52 du mouvement. - Et en fait, fouettez-vous,
29:54 voilà, repentez-vous.
29:56 - Pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Mais quand on parle
29:58 de privilège blanc, vous voyez que,
30:00 où on met les juifs, par exemple, là-dedans ?
30:02 Et aux Etats-Unis, il y a un cas
30:04 dont je parle, à Stanford, qui est un cas qui est en justice,
30:06 dont j'ai consulté le dossier,
30:08 où deux professeurs de Stanford
30:10 ont attaqué pour antisémitisme
30:12 l'université, parce que, en tant que
30:14 juifs, ils étaient évidemment
30:16 progressistes, ils étaient dans le mouvement
30:18 WAUQ, et on leur demandait, dans
30:20 des formations de diversité et d'équité
30:22 et inclusion, de se mettre dans le groupe des blancs.
30:24 Parce que c'est des groupes de couleur,
30:26 de peau, ce qui est quand même hallucinant.
30:28 - Ils sont blancs, quand même.
30:30 Les deux profs.
30:32 Même s'ils sont juifs, ils sont blancs.
30:34 - L'une des deux profs,
30:36 oui, mais ça pose problème.
30:38 Parce qu'ils ont dit "mais oui, mais attendez, on ne va pas aller
30:40 dans un groupe
30:42 dont, moi, mes ancêtres
30:44 ont été exterminés
30:46 lors de la Shoah,
30:48 enfin, pas les miens, je parle de cette professeure.
30:50 - Bien sûr.
30:52 - Ça me gêne de me mettre dans ce groupe-là,
30:54 ce groupe-là ne signifie rien pour moi,
30:56 et je pense qu'il n'y a pas que ça.
30:58 Il y a eu aussi des actes antisémites
31:00 qui ont été totalement minimisés à l'université de Stanford.
31:02 Et on passe,
31:04 pour terminer sur cette question,
31:06 du privilège blanc de Robin Diangelo
31:08 à sur les réseaux sociaux,
31:10 au privilège juif.
31:12 C'est des choses qui, quand même, devraient
31:14 nous alarmer fortement.
31:16 Et le privilège juif, c'est d'abord
31:18 un hashtag qui a été lancé
31:20 en 2021, l'été 2021,
31:22 si je ne m'abuse, par des groupes proches
31:24 du Ku Klux Klan aux Etats-Unis,
31:26 et rapidement repris par des groupes d'extrême-gauche,
31:28 avec un antisémitisme qui est différent.
31:30 - Vous voulez dire le Ku Klux Klan et l'extrême-gauche, même combat.
31:32 - Oui, oui.
31:34 - Intéressant, on en parle tout de suite
31:36 après cette petite pause, on continuera un peu
31:38 d'inventorier cette espèce
31:40 de peur, on peut dire,
31:42 quelque chose qui appréhende.
31:44 - Avec Karina Zopardi,
31:46 et puis avec vous aussi, bien sûr,
31:48 au 0826 300 300, on va prendre
31:50 toutes vos réactions et toutes vos questions.
31:52 Si vous voulez poser une question à Karina Zopardi,
31:54 qui est notre invitée aujourd'hui. A tout de suite sur Sud Radio.
31:56 - Alors, Karina Zopardi,
31:58 je voudrais vous poser une question personnelle.
32:00 Quand vous avez écrit ce livre,
32:02 vous m'avez dit en rentraînement que vous-même, vous étiez dans déni.
32:04 À un moment donné, de tout cela.
32:06 - Oui, oui.
32:08 - Expliquez-moi, vous étiez en déni, pourquoi ?
32:10 Parce que vous étiez dans la bonne pensée,
32:12 dans le bon clan,
32:14 dans le bon club, dans le camp du bien ?
32:16 - Alors, je ne veux pas ramener tout non plus à moi,
32:18 mais c'est vrai qu'en expérience personnelle,
32:20 c'est celle du 11 septembre d'abord,
32:22 sur lequel j'ai été,
32:24 par hasard, le 11 septembre à New York,
32:26 et j'ai commencé ma carrière de journaliste,
32:28 si je puis dire ainsi.
32:30 En 2003, ce que j'ai fait,
32:32 c'est que j'étais, pour ne pas parler
32:34 dans le vide d'un problème que je ne connaîtrais pas,
32:36 je suis allée avec des militants du Hamas
32:38 à Naples,
32:40 passer un mois pour essayer de comprendre.
32:42 Et avec le recul des années,
32:44 alors j'ai gardé de nombreux amis palestiniens,
32:46 que j'aime beaucoup,
32:48 qui sont tous partis d'ailleurs,
32:50 de nombreux sont partis de Naples,
32:52 parce qu'ils n'en pouvaient plus aussi,
32:54 mais ce que j'ai entendu pendant un mois,
32:56 c'était
32:58 "La Palestine du Jourdain à la mer",
33:00 c'est exactement les mêmes slogans
33:02 qu'on emploie aujourd'hui.
33:04 Et je leur disais "Mais vous ne pouvez pas dire ça,
33:06 si si, la Palestine du Jourdain à la mer,
33:08 ça aurait dû me mettre la puce à l'oreille".
33:10 - C'est la charte du Hamas, il n'y a rien de caché.
33:12 - Oui bien sûr, alors je n'étais pas qu'avec des militants du Hamas,
33:14 j'étais avec des palestiniens tout à fait
33:16 normaux, si je puis dire.
33:18 Mais c'est quelque chose qui est assez répandu,
33:20 malheureusement, et j'étais arrivée,
33:22 je me souviens, parce que j'ai aussi des amis israéliens,
33:24 avec une étoile juive,
33:26 et ça avait posé problème.
33:28 Ça ne m'avait pas mis la puce à l'oreille,
33:30 parce que j'ai continué à...
33:32 Mais en revanche, quand j'étais rentrée, j'avais commencé à faire
33:34 quelques manifestations pro-palestiniennes,
33:36 et là j'avais vu des barbus crier à la Ouagbar,
33:38 et là je m'étais dit "C'est pas mon truc".
33:40 Mais sans aller chercher plus loin.
33:42 Vous voyez, l'islamisme pour moi, c'était pas
33:44 quelque chose que je connaissais, c'était un peu compliqué,
33:46 c'était de la géopolitique, et puis ensuite le 13 novembre
33:48 m'est tombé dessus, et là je me suis dit
33:50 "Il faut que je réfléchisse, j'ai besoin de comprendre ce qui se passe".
33:52 C'est comme ça que je suis arrivée à ce livre.
33:54 - Parce que, excusez-moi, je ne veux pas être intime,
33:56 mais le 13 novembre, vous avez perdu votre compagnon.
33:58 - Oui, qui était au Bataclan.
34:00 - Qui était au Bataclan.
34:02 Et alors après, vous vous dites,
34:04 mais même après, vous disiez,
34:06 au fond, qu'est-ce qui vous a fait réfléchir à cela,
34:08 et qui a abouti à votre livre ?
34:10 Vous avez dit "Quelque chose ne va pas,
34:12 c'est quoi ?
34:14 Vous avez donné un truc que ça ne tournait pas rond,
34:16 tout ça, c'est une question...
34:18 - Mais il y avait des choses que je ne comprenais pas,
34:20 j'étais en pleine dissonance cognitive.
34:22 Par exemple, après les attentats de Charlie,
34:24 évidemment, j'étais dans la rue Le 11,
34:26 se faire qualifier de zombie
34:28 par...
34:30 ...
34:32 comment s'appelle-t-il ?
34:34 Se faire qualifier de zombie,
34:36 alors que c'est un géographe
34:38 que je lisais, que j'appréciais,
34:40 qui m'apportait des clés
34:42 de compréhension du monde,
34:44 je ne comprenais pas ses points de vue,
34:46 je ne comprenais pas ce que ces gens disaient.
34:48 - Et ces segauchismes,
34:50 c'était un peu le segauchisme que vous avez
34:52 un peu perçu autrement ?
34:54 - Il y a une
34:56 dichotomie, si vous voulez,
34:58 entre le réel,
35:00 ce qu'on observe, les phénomènes,
35:02 et les discours qui sont plaqués sur ce réel.
35:04 Et donc j'ai cherché à savoir d'où venaient
35:06 ces discours,
35:08 et si la réalité
35:10 que je voyais était déformée ou pas.
35:12 Et donc il y a des choses qu'on peut observer,
35:14 même à la UNU, quand on se balade en France,
35:16 à quoi ça correspond,
35:18 est-ce que c'est déformé ou pas par les discours,
35:20 c'est à tout ça que j'ai voulu m'attaquer.
35:22 - On a 40 ans de déni de réalité,
35:24 il faut le dire. - Voilà, et donc je me suis aperçue
35:26 que moi-même, j'étais aussi dans une espèce de déni de réalité,
35:28 pour... voilà, on a toujours
35:30 cette volonté d'être dans le camp du bien,
35:32 de faire montrer l'extrême droite,
35:34 moi je viens d'un petit village
35:36 près d'Orange, je veux dire, en 95,
35:38 j'ai vu l'extrême droite arriver au pouvoir
35:40 à Orange, et j'étais journaliste,
35:42 j'ai vu ce maire acheter
35:44 tous les journaux un jour dans la ville
35:46 parce qu'il y avait un article qui lui était
35:48 défavorable, on ne peut pas me
35:50 soupçonner, si vous voulez, mais
35:52 tout le temps se défendre
35:54 d'être
35:56 d'extrême droite, c'est insupportable, c'est fatigant.
35:58 Juste, à un moment donné, il faut regarder
36:00 le réel, la réalité,
36:02 les analyses du réel, et arrêter
36:04 d'être dans le déni. - Surtout que le réel
36:06 frappe à la porte, je le dis souvent, et quand il enfonce
36:08 la porte, c'est difficile.
36:10 Mais vous savez, juste un mot,
36:12 et pour aller dans votre sens, Staline
36:14 disait très bien, il disait, quand quelqu'un,
36:16 vous discutez avec quelqu'un et qu'il commence à avoir des arguments
36:18 qui vous embêtent, traitez-le de facho,
36:20 il va passer une demi-heure à se défendre.
36:22 - Oui, c'est ça, et on ne parle plus du fond. L'essentiel, c'est
36:24 de parler du fond, et des idées, et des critiques,
36:26 et de, voilà, moi, je veux bien
36:28 qu'on lise mon livre,
36:30 qu'on le critique, je veux bien me
36:32 tromper, vous voyez, c'est ça le débat
36:34 démocratique, je peux me tromper. Ce que
36:36 j'écris, c'est factuel, c'est
36:38 sourcé, j'ai essayé que ce soit sérieux,
36:40 comme je le disais au début, que ce ne soit pas juste des
36:42 corrélations et des déductions abusives,
36:44 mais que ce soit des choses qui soient
36:46 logiques, que ce soit des raisonnements.
36:48 Je peux me tromper, qu'on me le dise.
36:50 - Non, mais c'est sûr.
36:52 Alors, pour revenir à cette corrélation,
36:54 justement, entre
36:56 wokisme et islamisme,
36:58 vous dites qu'au fond,
37:00 comment dirais-je,
37:02 au fond, ils se rejoignent sur
37:04 quoi, très précisément ? - Sur plein
37:06 de thématiques, il y en a une qui est emblématique.
37:08 - À part l'antisémitisme dont on a parlé.
37:10 - L'islamophobie, par exemple.
37:12 Ce terme d'islamophobie, alors,
37:14 dès que vous l'employez, si vous le contestez
37:16 ou si vous contestez l'emploi
37:18 ou la signification du mot islamophobie,
37:20 vous êtes islamophobe et vous êtes raciste.
37:22 Et vous êtes d'extrême-droite,
37:24 bien évidemment, ça va avec.
37:26 Or, ce terme d'islamophobie,
37:28 il faut voir comment il est instrumentalisé
37:30 et comment il est utilisé. Qu'est-ce que ça veut dire,
37:32 l'islamophobie, de manière étymologique,
37:34 c'est la phobie de l'islam,
37:36 donc d'une religion. Par extension,
37:38 aujourd'hui, on dit que c'est la phobie des musulmans,
37:40 etc.
37:42 Mais il faut voir comment
37:44 les islamistes, eux,
37:46 l'emploient. Qu'est-ce qu'ils entendent
37:48 quand ils poussent ce mot dans les institutions européennes ?
37:50 - Les musulmans, ce n'est pas les islamistes.
37:52 - Ce que les islamistes mettent
37:54 derrière le mot islamophobie,
37:56 c'est toute critique de l'islam.
37:58 Et l'islam tel qu'ils l'entendent,
38:00 de la charia. C'est ça.
38:02 Et donc, à gauche, il y a des idiots
38:04 utiles qui ont...
38:06 Le mot est peut-être un peu fort, mais
38:08 quand ce mot d'islamophobie
38:10 est dans les
38:12 institutions européennes, il y a une journée
38:14 de l'islamophobie au niveau de l'ONU,
38:16 etc., il faut voir ce qu'il y a derrière, en fait.
38:18 Parce que le mot a
38:20 une signification différente
38:22 selon les personnes qui l'emploient.
38:24 - Vous voulez dire que ça existe aussi ?
38:26 Christianophobie, jédéophobie,
38:28 on l'entend moins, mais
38:30 il y a des gens qui
38:32 luttent contre la christianophobie, prétendent
38:34 qu'il y a une christianophobie. - Mais pourquoi pas ?
38:36 Oui, qu'on critique
38:38 la religion chrétienne,
38:40 qu'on critique
38:42 la religion juive, je veux dire, toutes les religions
38:44 méritent d'être critiquées. - Absolument.
38:46 - Aucun souci. - Mais pour revenir à ça,
38:48 donc vous dites quand même qu'il y a
38:50 beaucoup de points communs, beaucoup de liens,
38:52 mais
38:54 est-ce qu'il n'y a pas aussi...
38:56 C'est ça qui est paradoxe, c'est que
38:58 on sait, tout le monde sait, ce n'est pas que
39:00 les LGBT,
39:02 je dirais,
39:04 et l'islam, en tout cas
39:06 l'islamisme, mais même l'islam,
39:08 ne sont pas très, très, très,
39:10 je veux dire, sur la même longueur d'onde.
39:12 - Là, il y a un déni formidable, il y a un déni formidable.
39:14 Regardez quand il y a des agressions
39:16 homophobes, par exemple, en banlieue.
39:18 Moi, je suis
39:20 un petit peu, par exemple,
39:22 des ex-musulmans qui sont homos,
39:24 qui ont été persécutés,
39:26 qui ont quitté leur milieu. - Oui, d'origine musulmane,
39:28 enfin, ils sont musulmans, mais, voilà,
39:30 ils sont homosexuels, oui. - Voilà.
39:32 Eh bien, les associations
39:34 LGBT, qui sont
39:36 tranquillement dans le marais, en train de prendre un verre,
39:38 ne vont absolument pas les soutenir.
39:40 Ils cherchent leur soutien
39:42 depuis très longtemps,
39:44 parce qu'il ne faut pas stigmatiser,
39:46 encore une fois, des gens qui sont placés
39:48 dans la case des victimes. - Les racisés, oui.
39:50 - L'agresseur ne peut pas être, un, une personne
39:52 racisée, voilà. Il ne faut pas le dire.
39:54 - Oui, c'est ça
39:56 qui est tout à fait cercé. En fait,
39:58 c'est une espèce de terreur, de terreur
40:00 intellectuelle, de terreur cognitive,
40:02 de terreur sémantique,
40:04 qui marche bien, en tout cas. - On arrive à un
40:06 déni du réel, c'est ça le souci,
40:08 pour ne pas stigmatiser.
40:10 Moi, mon propos n'est pas de stigmatiser
40:12 tel ou tel, il est juste de voir la réalité
40:14 des choses. Quand on parle de,
40:16 par exemple, de patriarcat,
40:18 alors, voilà, le patriarcat,
40:20 il est blanc, il est...
40:22 - Et je ne vous dis pas les plus de 50 ans,
40:24 les mâles blancs de plus de 50 ans.
40:26 - Oui, alors, il y a
40:28 aussi un patriarcat
40:30 dans les musulmans.
40:32 - Ou noir, ou autre.
40:34 - Eh bien, il faut voir, moi, j'ai analysé
40:36 dans mon livre les textes,
40:38 parce que je suis allée en acheter dans des librairies islamiques,
40:40 sur la place de la femme.
40:42 Où sont nos féministes ?
40:44 Les néo-féministes, je veux dire.
40:46 Ah non, ça, il ne faut surtout pas
40:48 le dire, qu'il y a quand même une place de la femme.
40:50 C'est très clair dans les textes
40:52 dans les livres. J'ai acheté des livres au hasard,
40:54 j'ai pris des textes au hasard sur la place de la femme,
40:56 telle qu'elle est largement
40:58 diffusée dans ces librairies.
41:00 La place de la femme, elle est très claire,
41:02 elle est au foyer.
41:04 C'est pas très féministe, tout ça.
41:06 - Et donc, effectivement,
41:08 mais on ne silence, on n'en parle pas.
41:10 - Silence radio. - Circuler, il n'y a rien
41:12 à voir. C'est intéressant. D'ailleurs, les gens qui ont
41:14 beaucoup de courage pour dénoncer certaines choses,
41:16 et devant là, ils se couchent.
41:18 C'est tout à fait passionnant. - Et c'est ce qui s'est passé avec
41:20 les LGBT, par exemple, aux Etats-Unis, dans cette
41:22 ville dont j'ai oublié encore le nom,
41:24 j'ai un début d'Alzheimer, où
41:26 grâce aux militants
41:28 LGBT, des militants
41:30 islamistes, il faut dire les choses,
41:32 ont pris le pouvoir. La première chose
41:34 qu'ils ont fait, c'est
41:36 virer tous les drapeaux LGBT
41:38 de la ville, et les militants LGBT
41:40 ont dit "ah ben c'est pas très gentil". Bah oui, mais enfin,
41:42 il faut ouvrir un petit peu les yeux.
41:44 Les homosexuels, ils ont été
41:46 jetés à raca en haut des immeubles,
41:48 et l'homosexualité, dans la plupart du monde,
41:50 je parle même pas chez les islamistes,
41:52 mais dans le monde musulman, c'est quand même quelque chose qui est pas
41:54 très bien vue.
41:56 - On nie le réel, on veut nier le réel, pour des tas
41:58 de raisons. Est-ce que nous avons des... - Oui, on a
42:00 des réactions au 0826 300 300,
42:02 nous avons Richard, qui nous appelle depuis
42:04 Goué. Bonjour Richard. - Bonjour Richard.
42:06 - Oui, bonjour, bonjour
42:08 André, bonjour à votre invité.
42:10 Moi, je voudrais juste faire un commentaire
42:12 sur, vous savez, sur
42:14 l'homme blanc, qui apparemment,
42:16 est devenu le diable. Il faut rappeler
42:18 à ces gens que peut-être l'homme blanc,
42:20 il a fait avancer l'humanité, comme dans la santé,
42:22 la technologie, Einstein,
42:24 Pasteur, Gates,
42:26 Lewis Wright Brothers, Ford, Citroën,
42:28 c'est tous des petits hommes blancs
42:30 qui ont fait avancer l'humanité. Donc,
42:32 faut pas avoir peur de se défendre, entre guillemets.
42:34 Moi, je suis pour...
42:36 Voilà, c'est tout. Il y en a vraiment
42:38 ras-le-bol, et on dirait que les gens
42:40 ont peur de ça. On a le peur de se défendre.
42:42 Je m'excuse.
42:44 Non, non, mais ils ont peut-être...
42:46 On a peur de se défendre, et ce n'est pas
42:48 le meilleur des sentiments, c'est clair.
42:50 - Vous parlez de la science, par exemple, blanche,
42:52 qui est vue par les vaux comme de la science blanche.
42:54 C'est vrai qu'elle a aussi produit
42:56 Hiroshima et Nagasaki. Il ne faut pas
42:58 être dans le déni, dans aucun sens.
43:00 - Non, bien sûr. - Il n'y a pas eu seulement du progrès...
43:02 - Non, non, mais pardon, pardon, pardon.
43:04 La science blanche a produit Hiroshima et Nagasaki,
43:06 comme aurait eu la science noire
43:08 s'il était noir et était au pouvoir.
43:10 Non, mais je veux dire, ça... - L'effet, le réel.
43:12 - Oui, mais l'effet, le réel...
43:14 - Mais ce n'est pas une raison pour jeter la science avec l'eau du bain.
43:16 - Ce n'est pas parce qu'il y avait des Blancs
43:18 qui ont fait ça que c'est le problème des Blancs.
43:20 - Exactement. - C'est le problème
43:22 de tout le monde, exactement. Et on voit très, très bien
43:24 l'esclavagisme. On appelle les
43:26 trois traîtres négrières. On pourra en parler pendant
43:28 des heures, les trois traîtres négrières.
43:30 - On va se retrouver dans un instant. On continue
43:32 de prendre vos réactions sur Facebook, sur YouTube
43:34 et au 0826 300 300.
43:36 A tout de suite sur Sudordieu.
43:38 - Intéressant aussi,
43:40 comme lien, Karine Hadzoparty,
43:42 dans vos livres, que je recommande
43:44 encore une fois, quand la peur gouverne tout,
43:46 wauquisme, extrême gauche, extrême droite,
43:48 islamisme. C'est vrai parce qu'en ce moment,
43:50 on met pas seulement l'actualité brûlante
43:52 et là, ce que nous vivons aujourd'hui,
43:54 mais tout ça est là, tout ça traverse,
43:56 tout ça... Et il y a
43:58 tellement de, je veux dire,
44:00 d'alluvions, de n'importe quoi,
44:02 d'ordures,
44:04 je dirais, non pas au sens
44:06 insultant du terme,
44:08 mais au sens où des choses qu'il faut
44:10 jeter à la poubelle. Et en même temps,
44:12 on est là à discuter
44:14 du matin au soir. Et comment vous expliquez,
44:16 vous en parlez, que ça a pris à l'université
44:18 comme ça a pris dans les milieux
44:20 universitaires, dans les milieux intellectuels,
44:22 qui, en principe, ces milieux intellectuels,
44:24 devraient être les milieux les plus ouverts,
44:26 les plus rationalistes, ou en tout cas
44:28 les plus esprit-critique, etc.
44:30 Et c'est là où ça a flambé
44:32 comme du genièvre. - Alors, je vais vous
44:34 surprendre, mais toutes les studies
44:36 qui ont commencé à fleurir
44:38 dans les universités américaines
44:40 et qui sont arrivées dans les
44:42 universités françaises ne sont pas à jeter.
44:44 Il faut être mesuré par
44:46 rapport à ça. - Bien sûr. - Il y a des choses
44:48 très intéressantes qui en sortent.
44:50 Le problème,
44:52 c'est que ça devienne,
44:54 que certaines études deviennent
44:56 le seul prisme de lecture
44:58 du monde réel,
45:00 et qu'elles aient dans leur angle
45:02 mort l'islamisme,
45:04 qui lui n'est plus étudié
45:06 à l'université. J'ai écrit tout un chapitre
45:08 sur la connaissance menacée
45:10 par rapport à l'islamisme.
45:12 C'est exactement ce que dit Gilles Kepel
45:14 quand on voit sa chaire
45:16 fermer, si je ne me trompe pas.
45:18 C'est-à-dire que
45:20 quand on... Et puis noyé dans
45:22 quelque chose de plus large, il n'y a plus d'Arabisans
45:24 à l'université française.
45:26 Il y a un problème sur la... - Il n'y a plus d'Arabisans
45:28 à l'université française. - C'est ce qu'il dit,
45:30 après, peut-être que
45:32 je me trompe, mais voilà.
45:34 En tout cas, la connaissance de l'islamisme
45:36 est menacée, et
45:38 jusqu'à l'intérieur du FBI,
45:40 où on refuse d'employer le terme
45:42 d'islam politique ou d'islamisme, et il faut
45:44 plutôt parler de radicalité,
45:46 je crois, dans des formations
45:48 encore diversité, équité, inclusion,
45:50 et c'est ce que dénonce un ancien chef du FBI
45:52 en disant que le FBI est
45:54 "wikisé jusqu'aux trognons", et que ça empêche de voir
45:56 la réalité, et de...
45:58 - Comme toujours. - Et d'étudier sur ces...
46:00 Les études sur ces thématiques sont importantes.
46:02 Voilà.
46:04 - Alors, cette espèce d'importance,
46:06 on va encore en parler, mais je crois
46:08 est émane que nous avons des auditeurs.
46:10 - Oui, on a Philippe qui nous appelle depuis la SART.
46:12 Bonjour Philippe. - Bonjour Philippe.
46:14 - Oui, bonjour, bonjour.
46:16 - On vous écoute Philippe. - Oui, je voulais intervenir, simplement,
46:18 parce que j'ai entendu votre invité
46:20 dire que
46:22 Balaar-Anthony était un antisémite,
46:24 et c'est tellement énorme.
46:26 Je veux dire, Balaar-Anthony est peut-être critiquable,
46:28 c'est peut-être quelqu'un qui est
46:30 un catholique traditionnaliste, peut-être même, certains diraient,
46:32 un théiste, mais antisémite,
46:34 c'est une absurdité. Et comme il disait
46:36 tout à l'heure qu'elle pouvait se tromper,
46:38 je voulais lui dire qu'elle se trompe. C'est énorme.
46:40 - D'accord. - Il a été bien dit...
46:42 - Alors peut-être qu'il faudra que vous trouviez les paroles et les textes, alors.
46:44 - Ecoutez, vraiment, je pense que
46:46 vous devriez vérifier vos textes, parce que vraiment, c'est un grand
46:48 chrétien, il n'a rien à l'antisémite, rien du tout.
46:50 - Bon, bah écoutez...
46:52 - Il faudrait mettre les choses au point.
46:54 - T'actes, donc t'actes. - Je vous en prie.
46:56 - C'est toujours bien de mettre les...
46:58 de dire les choses. Mais c'était...
47:00 - Il faut tout, quoi. Il ne faut pas tout mélanger.
47:02 - Non, il ne faut jamais tout mélanger, vous avez tout à fait raison.
47:04 Bon, c'était un...
47:06 Je ne l'ai pas... C'est un détail,
47:08 on va encore me dire que je fais des allusions.
47:10 Simplement, je voulais vous parler,
47:12 Karine,
47:14 à The Party, de...
47:16 Vous parlez très bien
47:18 des hijabeuses, de tout ça.
47:20 Vous savez, cette espèce de...
47:22 Là aussi, on a l'impression
47:24 d'ailleurs, que ce soit dans un religieux
47:26 ou pas, on a l'impression
47:28 que ces minorités agissantes
47:30 veulent surtout dire
47:32 "nous, nous sommes la normalité,
47:34 et vous, si vous ne nous acceptez pas, vous êtes
47:36 anormales, quelque part". Je dis ça,
47:38 je caricature, bien sûr.
47:40 - C'est là où c'est pervers, c'est-à-dire
47:42 que, dans le
47:44 wauquisme "la diversité est reine",
47:46 il faut, voilà, mettre en lumière
47:48 toutes les minorités, et dans les minorités
47:50 également les minorités
47:52 religieuses, et
47:54 du côté de l'islamisme,
47:56 on fait du voile l'étendard
47:58 de la diversité.
48:00 Or,
48:02 on en arrive à... - Oui, c'est mon choix,
48:04 c'est ma liberté. - Voilà.
48:06 Et les féministes qui ne
48:08 réagissent pas, et qui nous disent
48:10 qu'en gros, ce qui se passe en Iran
48:12 reste en Iran, et n'a rien à voir avec ce qui se passe
48:14 sur le sol français, comme si c'était un nuage
48:16 de Tchernobyl, et que le voile
48:18 était la symbolique du pouvoir des Mollahs
48:20 à Téhéran, et qu'à Paris, ça voulait dire
48:22 tout à fait autre chose,
48:24 ça fait doucement rigoler, tout de même.
48:26 Donc, sous couvert
48:28 de diversité, on en vient à avoir
48:30 des campagnes de l'Union Européenne,
48:32 avec des femmes
48:34 portant le voile. Or, le voile, ce n'est pas
48:36 neutre. On en pense ce qu'on veut, mais ce n'est pas
48:38 neutre, il a une signification.
48:40 D'ailleurs,
48:42 là encore, je
48:44 suis pas...
48:46 Je suis pas à la place des imams, mais moi,
48:48 j'étais avec un imam l'année dernière dans une émission
48:50 qui disait que ce n'était absolument pas dans le Coran, c'est une
48:52 certaine vision de la religion
48:54 qui s'exprime avec le voile.
48:56 - L'obligation du port du voile n'est absolument pas dans le Coran.
48:58 - Il n'y a pas d'obligation du port du voile, non.
49:00 - Tout à fait. Et au fond,
49:02 au fond,
49:04 quand vous êtes sorti,
49:06 enfin, on n'en sort pas, mais
49:08 votre enquête,
49:10 ça vous désespère,
49:12 ou vous dites "non, il faut se battre" ?
49:14 Parce que
49:16 je pensais à autre chose aussi, où la question,
49:18 c'est, par exemple, vous disiez l'université,
49:20 il y a un très bon texte, etc., qui sort, bien sûr,
49:22 mais l'écriture inclusive,
49:24 considérée comme recommandée, c'est bien, ça ?
49:26 - Alors, j'en parle pas,
49:28 justement, parce que je n'ai pas trouvé de lien entre
49:30 l'écriture inclusive
49:32 et l'islamisme.
49:34 Mais c'est évidemment un signe
49:36 pour moi
49:38 d'exclusion de ceux qui n'y adhèrent pas,
49:40 en gros, oui, c'est...
49:42 Si on n'adhère pas à l'écriture inclusive, tout de suite,
49:44 on se retrouve un petit peu stigmatisés,
49:46 et ceux qui l'emploient,
49:48 on sait un peu quelle est
49:50 l'idéologie qu'il y a derrière.
49:52 Mais parfois, on l'emploie aussi à l'insu de son plein gré,
49:54 parce qu'on pense bien faire.
49:56 - Oui, mais ça, c'est...
49:58 Et eux, et eux.
50:00 - On a du monde au standard, André, puisque Xavier nous appelle
50:02 de Lime, au 0826 300 300.
50:04 Bonjour, Xavier. - Bonjour, Xavier.
50:06 - Bonjour, merci de prendre mon appel.
50:08 Je voudrais apporter simplement mon témoignage
50:10 pour dire qu'effectivement, le wokeisme a bien envahi
50:12 l'ensemble de notre société.
50:14 Je travaille dans l'édition, et
50:16 j'ai l'habitude d'avoir des publications,
50:18 notamment "Féminisme engagé",
50:20 "Féminisme beaucoup plus virulent",
50:22 et qui défendent la cause des femmes, et qui
50:24 le défendent très bien, et il en faut.
50:26 Mais on voit aussi tout ce qui va être
50:28 la théorie du genre,
50:30 l'écriture inclusive,
50:32 qui arrive dans les écritures,
50:34 dans les éditions.
50:36 Et pour ma part, qui aussi va
50:38 pour le coup, homosexuel,
50:40 je n'appartiens pas à la communauté gay,
50:42 mais je sens qu'aujourd'hui,
50:44 je suis blanc, homosexuel,
50:46 j'ai une bonne situation, j'ai 40 ans,
50:48 et bien en fait, je fais partie de cette
50:50 minorité que j'appelle "minorité
50:52 tyrannique". C'est-à-dire
50:54 que moi, je me sens aujourd'hui avoir
50:56 tout le pouvoir. Si il m'arrive
50:58 quelque chose, je peux mettre l'étiquette
51:00 "homosexuel" en avant, et je serai
51:02 défendu. Et je trouve que ça,
51:04 c'est simplement dégueulasse.
51:06 - C'est intéressant. - Je me considère
51:08 avant tout comme un citoyen, comme un français,
51:10 et je ne veux pas que
51:12 les communautés, les minorités,
51:14 les communautés qui existent dans ce pays
51:16 prennent le pas.
51:18 Il y a une constitution, dans cette constitution,
51:20 il est écrit qu'on ne reconnaît
51:22 pas les communautés, mais qu'on reconnaît
51:24 un peuple. Et c'est ça que j'aimerais
51:26 aujourd'hui, en plus avec les événements
51:28 internationaux qui se déroulent, que les
51:30 Français prennent conscience de cela.
51:32 - Et moi, je voulais vous dire
51:34 que vous venez de dire quelque chose de très important,
51:36 vraiment, parce que vous ne mettez
51:38 pas vos étiquettes en avant.
51:40 Voilà, vous dites "oui, ok, je suis homosexuel,
51:42 je suis blanc, etc." Mais ce n'est pas ça
51:44 qui vous engage, c'est votre humanité qui vous engage.
51:46 Je crois qu'on devrait peut-être le rappeler, non,
51:48 Karine Lazo-Pardon ? - Oui, c'est exactement ça,
51:50 c'est-à-dire... - Et le fait d'être français.
51:52 - Et le fait d'être français, absolument. - Allez-y.
51:54 Oui, ce que vous dites,
51:56 en somme, si je vous résume, c'est que
51:58 ce n'est pas le particularisme
52:00 qui nous désigne, qui nous rassemble,
52:02 c'est l'universalisme.
52:04 Or, à l'heure actuelle, le fait
52:06 d'avoir qualifié l'universalisme
52:08 de blanc, de hétéronormé,
52:10 comme Judith Butler, etc.,
52:12 fait qu'on met en avant tout ce qui
52:14 nous sépare, et on ne met plus en avant
52:16 ce qui nous rassemble. Et c'est ça le problème,
52:18 c'est ça qui est vraiment préoccupant.
52:20 - C'est sûr, et qui est plus que préoccupant.
52:22 Je ne sais pas si...
52:24 Non, je crois que... Je ne sais pas si on aura
52:26 le temps de prendre quelqu'un, je ne crois pas.
52:28 En tout cas,
52:30 merci de vos appels.
52:32 Et, Karine Azzopardi,
52:34 c'est vrai que
52:36 votre livre, en tout cas,
52:38 il faut le lire parce que vous mettez
52:40 encore une fois les choses ensemble,
52:42 vous les mettez en perspective,
52:44 et vous montrez qu'il y a des liens,
52:46 et ces liens-là, malheureusement, on n'en parle pas
52:48 du tout, très très peu,
52:50 et je pense que c'est important de le faire.
52:52 Donc, unissons-nous,
52:54 oui, mais dans la clarté, c'est bien ça.
52:56 - J'ai essayé d'être logique, en tout cas.
52:58 D'être logique, d'être clair,
53:00 et de vulgariser
53:02 des penseurs, des philosophes,
53:04 des intellectuels
53:06 qui...
53:08 que le grand public ne lira peut-être pas
53:10 forcément, mais que je relis
53:12 entre eux, et...
53:14 avec une écriture
53:16 que j'espère claire et logique. - Voilà, c'était le livre
53:18 de Karine Descartes, "Quand la peur
53:20 gouverne tout", aux éditions
53:22 de la Rationalité. - Merci.
53:24 - Merci beaucoup, Karine Azzopardi,
53:26 d'avoir été avec nous. On rappelle donc ce livre,
53:28 "Quand la peur gouverne tout", c'est publié
53:30 chez Plon. Demain, vous avez rendez-vous à partir
53:32 de midi avec Alexis Poulin, qui recevra
53:34 l'ambassadrice de la Palestine en France.
53:36 André Bercov, vous revenez demain pour "La Culture"
53:38 avec Céline Alonso à partir de 13h, et vous recevez
53:40 Gérard Lamvin. - Gérard Lamvin, absolument.
53:42 Qui sort un album, oui. - Sur Sud Radio. - Très très
53:44 très remarquable. - A tout de suite.