• il y a 11 mois
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##LES_PERLES_DU_JOUR-2024-01-15##

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Transcription
00:00 Sud Radio Bercov dans tous ses états, les perles du...
00:04 ...étudier la grammaire, effectivement c'est une vraie question,
00:07 et ça se pose à des milliers, des dizaines de milliers, des centaines de milliers de chertettes blondes ou brunes
00:14 qui ne savent plus apparemment appeler, pour qui l'orthographe est une espèce d'aliment qu'on trouve entre McDo et autres.
00:20 Alors qu'est-ce qui se passe ?
00:21 Eh bien écoutez, notre nouveau ministre des Affaires étrangères, c'était fin de ses journées.
00:26 Ministre des Affaires étrangères de la France, c'est quand même pas mal, et voilà, il vient d'être, comme vous le savez, nommé,
00:33 et sa première visite a été en Ukraine.
00:36 Et donc on se dit, c'était fin de ses journées, ministre des Affaires étrangères, représentant la France,
00:41 doit parler un français impeccable.
00:43 Eh bien, vous allez voir.
00:45 Ce sera l'occasion, y compris pour nous, de voir ce qu'ont besoin aujourd'hui les Ukrainiens.
00:50 C'est en Ukraine que se joue aujourd'hui la défense des principes fondamentaux du droit international.
00:56 Ce n'est pas moi qui décidera, personnellement, ça sera une décision d'abord des militants.
01:01 Alors ça, écoutez, ça m'a fait plaisir, vraiment, on commence tellement bien, on commence tellement bien.
01:07 Voilà, je suis venu voir avec Volodymyr ce qu'ont besoin les Ukrainiens.
01:14 Ce qu'ont besoin les Ukrainiens.
01:16 Peut-être qu'il pourrait dire ce dont les Ukrainiens ont besoin.
01:21 Oui, mais il a voulu faire rapide, vous comprenez, et puis,
01:24 je veux dire, voilà, ça fait un changement, Zelensky ne parle pas français.
01:27 Alors je peux lui dire ce qu'ont besoin les Ukrainiens.
01:30 Zelensky ne va rien y comprendre, donc ce n'est pas grave.
01:33 Et puis alors, c'est magnifique, qu'est-ce que c'était les festi... non, les...
01:39 Ah, le côté, alors il y a le carnaval, il y a les festivals,
01:45 il y a tout cela, c'est-à-dire que, ah, mais ce n'est pas moi qui décidera.
01:49 Les principes fondamentaux, magnifique, les principes fondamentaux.
01:53 Attendez, les principes fondamentaux, mais fondamentaux, ce n'est pas les principes fondamentaux ?
01:59 Oui, bon, ça lui a passé, mais vous savez, moi, ce qui m'a frappé dans cette histoire, c'est qu'on fait tous
02:03 des erreurs, on parle vite et on dit n'importe quoi, ça arrive.
02:09 Moi, je dirais, ces principes fondamentaux, et je corrigerai tout de suite.
02:13 Principes fondamentaux, bien sûr, ma langue a fourché.
02:15 Eh bien non, non, apparemment, il n'a pas du tout corrigé.
02:19 Et puis, alors, le pompon des pompons, ce n'est pas moi qui décidera.
02:24 Alors là, ce n'est pas beau, ce n'est pas moi qui décidera.
02:27 Alors, voilà, c'est intéressant, parce que, on nomme donc, comme ministre des Affaires étrangères,
02:35 quelqu'un qui a commencé dès hier sa prestation diplomatique en parlant le ouzbek.
02:45 Oui, ou peut-être, il pensait parler ukrainien, peut-être qu'il avait appris quelques mots d'ukrainien,
02:50 et qu'en ukrainien, ça se dit, ce n'est pas moi qui décidera, ou c'est les fondamentales,
02:55 ou c'est, voilà, ce qui est bon pour eux, ce qu'il a... Bon.
03:01 Écoutez, franchement, cher ministre, prenez peut-être un peu de temps, je suis sûr,
03:06 vous n'aurez pas beaucoup de loisirs au régard à la politique étrangère de la France,
03:10 et ce qui se passe dans le monde, mais prenez peut-être un professeur de grammaire, comme ça,
03:14 allez, une demi-heure par jour, je vous assure, ça vous fera du bien, et à nous aussi.
03:18 On marque une courte pause sur Sud Radio, on revient dans un instant,
03:22 on va parler de cambriolage et de photos sur les réseaux sociaux.
03:25 A tout de suite sur Sud Radio.
03:28 Sud Radio, Bercov, dans tous ces États,
03:30 appelez maintenant pour réagir 0 826 300 300.
03:35 Ici Sud Radio.
03:38 Les Français parlent au français.
03:43 Je n'aime pas la blanquette de veau.
03:46 Je n'aime pas la blanquette de veau.
03:49 Sud Radio, Bercov, dans tous ces États.
03:52 Eh bien, dans tous mes États, mais je ne suis pas le seul.
03:56 Vous savez qu'énormément de cambrioleurs sévissent partout,
04:03 et il y a eu dans le Var, un certain nombre de commerçants qui n'en pouvaient plus,
04:07 ont affiché la photo de leur cambriolage, parce qu'ils avaient des caméras.
04:12 Il paraît que ça ne se fait pas.
04:13 Non, non, on n'affiche pas les photos de ces cambrioleurs.
04:16 Qu'est-ce qui se passe ? Tout de suite.
04:18 Sud Radio, Bercov, dans tous ces États.
04:21 Un magnifique mois sublime de Barbara.
04:24 Si la photo est bonne, qu'est-ce qu'elle dit ?
04:27 Comment mène ce jeune homme, ce voyou, tendre sourire et tout ça ?
04:31 Oui, dans ce cas-là, on comprend très très bien, Barbara.
04:35 Mais si la photo est bonne, et qu'il s'agit de quelqu'un qui est venu chez vous,
04:40 et qui vous a cambriolé absolument, de toute façon très clair,
04:46 par exemple à Carcherane, dans le Var,
04:49 la rôtresserie Blackpool a été cambriolée le 3 janvier,
04:52 et bien réaction, les gérants ont décidé d'afficher le visage du présumé voleur
04:57 sur les réseaux sociaux sur leur site.
04:59 Voilà.
04:59 Et le Poste a réuni 900 partages.
05:02 Voilà, il dit "voilà qui c'est, il est venu cambrioler,
05:04 il est venu voler à la Ciotta, dans les bouches du Rhône".
05:07 Voilà.
05:09 Également, il y avait des images de vidéosurveillance,
05:13 on y voit l'homme dérubuler dans la maison et fouiller les placards,
05:16 sans oublier évidemment le frigo.
05:19 Eh bien, il fait ça, évidemment, pourquoi ?
05:22 Parce que normalement, dans le bon sens, il dit "écoutez voilà,
05:25 ce type est venu chez moi, il est venu voler chez moi,
05:28 eh bien voilà, si on le connaît, si on peut le dénoncer,
05:31 si on peut l'arrêter, ce ne serait peut-être pas une mauvaise chose".
05:36 Eh bien, non.
05:37 Eh bien, on n'est pas le droit.
05:38 C'est complètement illégal.
05:40 C'est le droit à l'image.
05:42 Voilà.
05:43 Selon le code pénal, filmer des gens à leur insu en vue d'une diffusion
05:48 ne respecte effectivement pas l'intimité de la personne, certes,
05:52 mais quand c'est un voleur, quand c'est un cambrioleur,
05:55 quand c'est un harceleur, quand c'est un tabasseur,
06:00 ou quand c'est un violeur, eh bien c'est la même chose.
06:02 Le droit à l'image.
06:04 Le voleur présumé bénéficie de la présomption d'innocence,
06:07 même si on le voit sur l'image en train de bien voler,
06:10 de prendre, de farouiller, etc.
06:13 Et c'est vous qui allez être condamné,
06:16 et l'infraction est passible d'un an d'emprisonnement
06:19 et de 45 000 euros d'amende.
06:21 Donc, pour le moment, cambrioleur n'est pas touché,
06:23 d'ailleurs, c'est ce que disait un propriétaire à BFM TV, écoutez.
06:29 On l'a attrapé en fait, parce qu'à mon avis,
06:31 vu son comportement, il était assez serein,
06:35 ça ne devait pas être sa première maison.
06:37 Je sais qu'il y en a qui sont récalcitrants, mais bon.
06:40 Il y a un moment, il ne m'a pas demandé
06:42 s'il avait le droit de rentrer dans ma maison.
06:45 Effectivement, ça, ça s'appelle du bon sens.
06:47 Est-ce qu'il a demandé à rentrer dans la maison et de voler,
06:51 ou à rentrer dans le magasin et de voler,
06:53 ou à rentrer dans, je ne sais pas quelle habitation,
06:55 et de, voilà, de la saccager ?
06:58 Non, mais alors, si vous voulez, présomption d'innocence.
07:01 En revanche, si vous l'affichez,
07:05 et si vous la diffusez, cette photo,
07:08 même si elle est bonne ou si elle n'est pas bonne,
07:11 eh bien, c'est présomption de culpabilité.
07:14 Et personne ne dira qu'on m'amène ce jeune homme.
07:16 Non, non, ce jeune homme fera ce qu'il voudra,
07:18 il disparaîtra dans la nature,
07:20 et c'est le propriétaire qui va être effectivement inculpé.
07:25 Elle n'est pas belle, la vie, elle n'est pas belle,
07:28 il n'est pas beau, le code pénal, franchement,
07:31 peut-être qu'on pourrait faire des petites choses.
07:33 Ça est là, pour le moment, voilà.
07:36 Vous savez à quoi vous tenir
07:38 si vous avez une caméra de surveillance
07:41 ou de vidéosurveillance,
07:42 et vous affichez les photos ?
07:44 Eh non, il faut les garder pour vous,
07:46 les montrer à la famille,
07:47 comme ça vous direz voilà ce qui s'est passé un jour.
07:49 Bien, tout va bien, dans notre chère République.
07:53 - Radio Bercov dans tous ses états.
07:55 - On parle beaucoup de gouvernement,
07:57 mais vous savez, c'est un nouveau gouvernement,
07:58 donc il faut en parler, voilà, c'était fin de ses journées,
08:00 le grand grammairien,
08:02 c'est un peu notre littré,
08:05 c'est pour ça qu'il est allé enseigner le français
08:07 à Volodymyr Zelensky, c'est une bonne chose.
08:09 Et puis il y a la ministre Marie Lebec.
08:11 Alors Marie Lebec, on la voit,
08:12 elle a l'air tout à fait gentille, avenante,
08:14 vraiment une femme qui a l'air tout à fait charmante.
08:18 Et puis on la voit d'abord dans le métro.
08:20 Eh oui, elle prend le métro,
08:22 elle a dit "voilà, effectivement,
08:23 je viens à l'Élysée pour le premier Conseil des ministres,
08:26 mais je viens en métro parce que j'ai l'habitude
08:29 de me balader en métro,
08:32 parce que voilà pourquoi".
08:34 Et puis elle l'a expliqué, elle l'a expliqué effectivement.
08:37 Écoutez comment elle l'a expliqué.
08:39 Une ministre qui arrive au Conseil des ministres en métro,
08:42 c'est une image qu'on n'a pas l'habitude de voir.
08:44 C'est pourtant mon quotidien en tant que parlementaire,
08:48 et donc tel que je le fais d'habitude,
08:50 je me rends au ministère en transport.
08:53 Et quelques instants plus tard.
08:55 Depuis ce matin, vous avez hérité d'un chauffeur ?
08:57 Oui, oui, effectivement, ça fait partie de la fonction.
09:04 Depuis ce matin, vous avez hérité d'un chauffeur
09:07 alors il est au métro.
09:08 Vous avez vu le blanc, il faut le voir à la télévision,
09:10 c'est encore mieux parce que son visage effectivement...
09:12 "Marc, Marc", elle dit "oui, mais vous comprenez,
09:16 je suis ministre, maintenant j'ai droit à un chauffeur".
09:18 Alors Marie Lebec est la nouvelle ministre
09:23 des relations avec le Parlement.
09:24 Je lui suggère d'exiger des 577 députés
09:30 de prendre le métro quand ils viennent au Parlement
09:33 ou ailleurs, voilà.
09:34 Voilà, ce serait une bonne...
09:36 Il faut prêcher l'exemple.
09:37 Ou alors peut-être, c'est vrai,
09:39 on pourrait faire des allers-retours.
09:41 Alors un aller en métro, un retour avec son chauffeur
09:44 ou un aller avec son chauffeur et un retour par le métro.
09:48 Que ça, on verra que ces ministres sont tellement proches de nous.
09:52 Ils sont là, ils sont préoccupés par notre bien-être
09:57 et pour nous qui prenons le métro et les transports en commun.
10:00 Eh bien, ils prêchent d'exemples
10:02 et c'est bien Marie Lebec de prêcher d'exemples.
10:04 Mais peut-être qu'il faut le faire de manière un peu plus...
10:07 Allez, diplomatique organisée,
10:09 essayez d'aller en métro, de revenir en métro.
10:12 Ou alors, voilà, organisez-vous.
10:15 Ou alors dites, c'est pas la peine de prendre des pauses.
10:17 Vous êtes ministre, vous avez le droit à une voiture de fonction
10:20 et c'est très bien.
10:22 C'est pas la peine de jouer à ça.
10:24 Ça ne sert à rien, Marie Lebec, je vous assure.
10:26 Perdez pas votre temps, ça ne sert à rien
10:29 et personne n'est dupe.
10:30 Donc c'est pas grave, attribuons aux innocents et aux débutants
10:33 les mains pleines.
10:34 Vous êtes tout à fait charmante
10:36 et j'espère que tout ira bien
10:38 dans vos relations avec le Parlement.
10:40 - Allons, on va se retrouver après les infos de 13h.
10:43 Vous aurez la parole, évidemment,
10:44 0826 300 300, comme tous les jours.
10:47 Et on va commencer le face à face tout à l'heure
10:49 avec la députée RN au Parlement européen,
10:51 Patricia Achanyon, qui a écrit un livre choc
10:53 sur l'influence du Qatar au sein du Parlement européen.
10:57 Les révélations sont à venir.
10:58 C'est bien sûr dans Bercov, dans tous les États.
11:00 A tout de suite sur Sud Radio.
11:02 - Sud Radio.
11:03 - Sud Radio.
11:04 - Parlons vrai.
11:05 - Parlons vrai.
11:05 - Sud Radio.
11:06 Parlons vrai.

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