Sandrine Rousseau et l'épargne des Français...

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Transcript

00:00Et nous accueillons, nous accueillons, nous transcrivons les immortelles paroles de la non moins immortelle Sandrine Rousseau,

00:08vous savez qui fait notre bonheur, qui a été d'ailleurs réélue, il faut le dire, et félicitations au premier tour,

00:15députée EELV de Paris et membre du Nouveau Front Populaire, et elle était l'invitée d'une émission,

00:22on va en parler tout de suite, mais écoutez Sandrine Rousseau, il faut toujours écouter Sandrine Rousseau.

00:28Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.

00:32Nous, nous, rappelez-vous, vous savez, amis de Sud Radio, auditeurs, auditrices, Sud Radio, résistants,

00:37Sud Radio, vous savez que nous recevons très souvent l'économiste Marc Twaty, qui nous dit toujours,

00:41mais c'est fini, mais on est en récession, on va être comme la Grèce, la dette, 3000 milliards, plus de 3000 milliards,

00:49qu'est-ce qu'on va devenir, on ne prend aucune, et on est là, et on se dit, mais on est ligoté, on est fichu, ça y est,

00:58les investisseurs étrangers vont se retirer, la BCE, l'euro va s'effondrer.

01:03Eh bien, Sandrine est arrivée, sans se presser, la belle Sandrine, pourquoi vous dites, mais qu'est-ce qu'il a Bercov ?

01:11Écoutez, voilà ce que Sandrine Rousseau a dit sur Boursorama, qui est une plateforme en ligne,

01:20David Jacot, interviewé par Dajabika, le 2 avril dernier, voyez, il y a donc deux mois, exactement,

01:29et elle a dit ceci, on l'a interrogé, sur l'économie, l'inflation, la baisse des crédits,

01:36enfin, la pression écologique, le déficit public, la hausse des impôts, et puis on a parlé, évidemment,

01:41David Jacot l'interroge sur la dette. Écoutez.

01:44On sait comment ça se passe, on a vu le cas avec la Grèce, c'est une autre histoire,

01:48quand les déficits explosent, après il y a une risque, il y a des risques que les investisseurs étrangers,

01:53qui nous financent l'argent, qui financent les 150 milliards d'euros de déficit public,

01:56n'aient plus envie de nous prêter, ou nous prêtent pour beaucoup plus cher.

01:59On le prend, ce risque, parce que...

02:01Je rappelle que le Japon est à 255% de son PIB en dette.

02:06Donc la dette est détenue par des investisseurs domestiques.

02:08Oui, mais ça, on pourrait imaginer un système, en fait, de...

02:12Vous y serez favorable, ça ?

02:13Je pense qu'on pourrait très bien imaginer que la dette étant un enjeu collectif,

02:18nous devrions savoir qui la détient et qui la maîtrise, parce qu'on voit, par exemple,

02:23qu'il y a des pays étrangers qui, on parle beaucoup de l'influence étrangère,

02:28on en parle dans les partis politiques, on en parle sur les réseaux sociaux,

02:33mais on ne parle pas de l'influence étrangère dans la détention de notre dette.

02:36Donc ça, ce serait un axe très intéressant.

02:38Après, ils financent nos fins de mois aussi.

02:40On est bien contents aussi qu'ils viennent financer notre déficit public.

02:43Oui, mais on pourrait très bien...

02:44La France est un des pays où il y a une épargne qui nous permettrait très bien

02:48de reprendre la main sur notre dette.

02:50Aujourd'hui, ça n'est pas...

02:52À contraindre les épargnants ?

02:53Absolument.

02:55Et voilà, et voilà, voilà l'économie,

02:59et voilà ce qu'il faut faire selon Sandrine Rousseau.

03:02Effectivement, c'est vrai, les étrangers détiennent,

03:07les créanciers étrangers détiennent plus de 50% de la dette française,

03:10contrairement au Japon, où ce sont les Japonais qui la détiennent.

03:14Eh bien, qu'est-ce qu'on peut faire ?

03:16On ne sait pas tout le monde, on entend tout,

03:18depuis Bruno Le Maire, l'ineffable, à tous.

03:21Eh bien, Sandrine Rousseau a trouvé.

03:23Mais il y a de l'argent chez les Français.

03:25Mais les Français ont de l'épargne.

03:27Les Français, c'est vrai, mais ils ont travaillé pendant des années,

03:30des dizaines d'années, pour épargner,

03:33pour leur vieux jour, pour leurs enfants,

03:36ou pour acheter une maison, ou pour avoir quelque chose.

03:38Eh bien...

03:40Mais enfin, écoutez, il faut que ça revienne aux Français.

03:43Donc, on va leur prendre, voilà.

03:46Écoutez-moi bien, épargner en françaises et français, voilà.

03:50Si Sandrine est au pouvoir,

03:52Sandrine, c'est ce qu'il faut faire.

03:54Sandrine va vous prendre une partie de votre épargne,

03:57mais pour le bien du pays, bien sûr.

04:00Vous avez épargné, vous avez travaillé comme un dingue,

04:03vous avez essayé d'avoir de l'argent d'un peu partout,

04:05vous avez essayé de penser à l'avenir.

04:07Non, pensez à la France,

04:10et pensez à Sandrine.

04:12Sandrine va passer, pas comme le marchand de sable,

04:15mais avec sa grosse cagnotte sur son gros sac,

04:18Eh bien, donnez, donnez, donnez.

04:20Ce n'est plus les Restos du Cœur,

04:22c'est la Sandrine Rousseau du Cœur,

04:24et je vous en prie,

04:26attention, soyez généreux les épargnants,

04:28s'il vous plaît.

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