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##LES_PERLES_DU_JOUR-2024-05-23##
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00:00 Ici Sud Radio, les français parlent aux français. Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:15 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:18 Eh ben moi j'aime rester chez mes parents. Eh oui c'est tellement bien. Papa, maman, ils me font le linge, ils me font à manger, ils me font tout ça.
00:25 J'aime rester, j'aime rester, j'aime rester. J'ai quoi, 20 ans ? Eh ben ça va, je ne vais pas partir. J'ai 25 ans, je ne vais pas partir. J'ai 29 ans, je ne vais pas partir.
00:34 Ça s'appelle quoi ça ? Ça s'appelle la génération Tanguy et c'est en train d'exploser et de tanguer de plus en plus fort.
00:42 Sud Radio Bercov dans tous ses états. Les perles du jour.
00:47 Belle chanson de Sniper, la génération Tanguy. Eh oui, eh oui, eh oui. Vous savez que ça existe depuis le film, le célèbre film.
00:55 Mais alors ça marche, ça marche très très bien. Le nombre de jeunes adultes hébergés chez leurs parents, principalement des étudiants, a augmenté de 250 000 entre 2013 et 2020.
01:08 Voilà, c'est une étude de la fondation Abbé Pierre qui le montre. Environ, tenez-vous bien, en 2020, presque 5 millions d'adultes vivaient chez leurs parents contre 4,67 en 2013.
01:23 Voyez, majorité des 18-24 ans, qui monte, ça monte, ça monte, etc. Voilà.
01:28 La comédie merveilleuse d'Edgine Chatelier, c'était en 2001, les Tanguy, déjà. Mais oui, le phénomène, aujourd'hui, est devenu de plus en plus important.
01:37 Un fait de société, comme on dit dans le jargon des sociologues. Voilà.
01:41 Ils sont donc, les 25-34 ans sont également en augmentation, +3,6% qui vivent chez leurs parents.
01:48 Les plus de 35 ans régressent, -19,5%. Oui, après 35 ans, franchement, si on n'est pas sortis de la maison, c'est qu'il y a un véritable problème.
01:57 Alors, pourquoi ? Eh bien, pourquoi ? On le sait, évidemment, l'économie joue un rôle extrêmement important, bien sûr.
02:04 Les enfants du Baby Boom, de l'an 2000, pas les Boomers de 1945, 50 ou autres, eh bien, ils arrivent à l'âge adulte, simplement, voilà, crise du logement, très très compliquée.
02:16 Donc, les loyers trop élevés, bien sûr, les salaires trop bas, ça joue énormément, et ils sont quand même, vous voyez, 2,4 millions d'étudiants habitent chez leurs parents.
02:30 1,3 million de jeunes salariés, hein, c'est pas rien, ça fait presque 4 millions, en tout cas, 3,5 millions, qui continuent d'habiter chez leurs parents.
02:39 Les chômeurs, bien sûr, ça a diminué, ça a diminué parce qu'il y a eu une baisse du chômage des jeunes.
02:45 Et il faut voir aussi, c'est toujours les chiffres de la Fondation Abbé Pierre, que les jeunes gens, les jeunes hommes, sont bien plus nombreux que les femmes.
02:52 Voilà, qui s'explique, entre autres, pourquoi ? Par une mise en couple plus précoce des jeunes femmes, dans des relations où la femme est en moyenne plus jeune que son conjoint.
03:00 Oui, ça, ça continue.
03:01 Voilà, et puis, il y en a 600 000, eh oui, qui sont plus 15%, par rapport à il y a quelques années, qui sont, par ailleurs, hébergés par des tiers, amis, cousins, ou, ou, aussi, ça existe chez leurs propres enfants.
03:14 Vous voyez, les tanguis ne sont pas prêts de s'éteindre.
03:17 Voilà, on est tellement bien chez papa-maman.
03:19 Mais à ce propos, à ce propos, peut-on encore parler de papa-maman ?
03:24 Eh oui, eh oui, merveilleuse chanson de Georges Brassens, maman, papa...
03:33 Attendez, attendez, mais...
03:34 Pfff...
03:35 Qu'est-ce que c'est ringard, tout ça ?
03:36 Qu'est-ce que c'est réac ?
03:38 Qu'est-ce que c'est conservateur ?
03:40 Qu'est-ce que c'est patriarcal ?
03:42 Qu'est-ce que c'est sexiste, papa-maman ?
03:45 Mais c'est fini, ça, c'est fini !
03:47 Pourquoi je vous en parle ?
03:48 Parce que dimanche prochain, c'est la fête des mères.
03:51 C'est la fête des mères, oui, mais enfin, c'est la fête des mères, attendez, attendez, oui, mais...
03:55 Attendez, d'accord, il faut célébrer, mais enfin, il n'y a pas que ça, je veux dire, les mères, il y a aussi...
04:02 Il faut changer, il faut changer.
04:05 Pourquoi il faut changer ? Parce que vous avez vu, déjà, un loi s'est passé, on veut dire parents 1 et parents 2.
04:11 Ou co-parents, on ne sait pas, papa-maman, vous savez, le genre est là.
04:15 Après tout, papa peut devenir maman, maman peut devenir papa aujourd'hui.
04:19 Donc, on ne va plus dire ça.
04:21 Alors on va dire quoi ?
04:23 Eh bien, écoutez, on a entendu, par exemple, une écologiste, le 15 mai dernier, sur RMC, chez Steldeny.
04:31 Eh bien, voici ce qu'elle disait, cette écologiste, écoutez.
04:35 Justement, j'ai une cousine qui est un stit et qui, à chaque fois, me dit qu'elle est mal à l'aise, jour de la fête des mères,
04:40 parce qu'en fait, elle a plein d'enfants qui ne sont pas dans un schéma parental classique,
04:44 qui n'ont pas forcément de mère, pour plein de raisons différentes.
04:46 Une mère qui est morte...
04:47 Une majorité de ses élèves ?
04:49 Non, elle a dans sa classe, tous les ans, des élèves qui sont dans ces quatre figures.
04:52 Un parent... Oui, mais ça ne veut pas dire qu'ils n'existent pas.
04:54 Et qu'ils n'ont pas d'émotion et d'affect.
04:56 Donc, un parent, une maman qui est décédée, une maman maltraitante,
05:00 et donc, ils ont été élevés par un autre parent ou par un autre membre de la famille,
05:04 deux papas, enfin, plein de raisons, ils n'ont pas de mère.
05:07 Et en fait, ça leur fait sentir qu'ils ne sont pas normaux,
05:10 qu'ils ont un truc qui manque, quelque chose de différent, que ce n'est pas normal.
05:14 Et ça ne veut pas dire que les gens...
05:16 Si pour certains, ça a du sens de dire "je fête ma mère aujourd'hui,
05:19 c'est la fête de ma maman, je lui offre quelque chose",
05:21 c'est très bien, mais les gens ont le droit de faire ce qu'ils veulent.
05:24 Et si pour des enfants, ça a du sens, et ils se sentent mieux qu'on leur dise
05:27 "c'est la fête de la personne que tu aimes et qui est importante pour toi",
05:31 en fait, ça fait du bien à tout le monde.
05:33 Et aux enfants, en premier lieu, ils ne se sentent plus anormaux, bizarres et décalés.
05:37 - C'est-à-dire que si on garde le mot "mère",
05:40 les enfants se sentent anormaux, bizarres et décalés.
05:44 Ça veut dire... Mathilde Cahillard, voilà, c'est celle qui vient de prononcer ces paroles.
05:50 Ça veut dire que "papa", "maman", effectivement,
05:54 ça met mal à l'aise un certain nombre d'après,
05:58 ça met très mal à l'aise un certain nombre d'enfants,
06:01 donc il faut supprimer.
06:03 Et il faut supprimer comment ?
06:04 Eh bien voilà, on ne dit plus "la fête des mères",
06:07 il faut dire, et certains l'ont déjà avancé dans des écoles et ailleurs,
06:11 il faut dire "la fête des gens qu'on aime".
06:15 "La fête des gens qu'on aime".
06:17 C'est-à-dire que, vraiment, c'est là où ça arrive à un degré quand même hallucinant,
06:23 c'est qu'on ne veut plus parler de père et mère,
06:26 et dans cette espèce de furie délirante de nier le père et mère,
06:32 il faut dire "les gens qu'on aime".
06:33 Mais attendez, mais il y a des centaines et des dizaines de gens qu'on aime,
06:36 on en rencontre, qu'est-ce que ça a à faire d'être père ou mère ?
06:40 Qu'est-ce que ça a à faire ?
06:42 Mais vous êtes dans un état, effectivement, de décomposition avancée, pardon !
06:46 Nier cela, est-ce que ça veut dire qu'il ne faut pas s'occuper des autres enfants ?
06:50 Bien sûr qu'il faut s'en occuper, mais il ne faut pas s'en occuper en niant le réel,
06:54 en disant "parents 1" ou "parents 2",
06:56 en disant "co-parents", en disant "papa, maman" n'existent pas,
06:59 en disant "les hommes peuvent tomber enceintes",
07:01 ça suffit !
07:03 Et on va en parler d'ailleurs avec Daniel Salvatore Schiffer sur le wokisme,
07:07 ça suffit ce genre de choses, c'est pas possible,
07:10 vous ne pouvez pas passer votre temps à nier le réel, à nier la biologie,
07:14 au nom d'un fantasme délirant qui consiste à être "ah c'est moi, moi, moi, moi et moi".
07:20 Non, c'est pas comme ça que ça se passe.
07:22 Sud Radio, il est 12h57, on se retrouve après les infos de 13h pour le Fast,
07:26 ça va, ça va, avec André Bercoff qui reçoit Daniel Salvatore Schiffer,
07:29 on va parler rock'n'roll et wokisme à tout de suite.
07:32 Sud Radio, parlons vrai !