• il y a 8 mois
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##LES_PERLES_DU_JOUR-2024-04-23##

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Transcription
00:00 *Musique*
00:14 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:17 *Musique*
00:43 Donc, cérémonie d'accueil et vous allez voir de temps en temps, il se passe des choses passionnantes.
00:49 Vous allez entendre ce qui s'est dit, entre autres, durant ce tableau ronde et durant cette cérémonie.
00:56 Encore un autre portrait de la France après celui des mères.
01:00 *Musique*
01:05 Bon, Mathias, la vérité sort souvent de la bouche des enfants et là, franchement, cette vérité-là, elle a fait un petit chemin intéressant.
01:14 Donc voilà, Gabriel Attal, Premier ministre, était dans un lycée de Nice et a participé ensuite à une table ronde,
01:23 donc son expérience d'internat éducatif.
01:27 Alors, on va commencer effectivement dans sa visite d'un lycée de Nice et puis voilà, un garçon.
01:33 Alors au début, ça ne s'entend pas très bien, je vous le dis, alors le garçon est face à lui et il lui dit...
01:40 Il y avait Éric Dupond-Moretti qui était là aussi, le ministre de la Justice, et il lui demande s'il est riche et Attal dit "euh, pourquoi ?"
01:49 et il dit "voilà, bon".
01:50 Et puis, la conversation prend un autre et le garçon qui devait avoir quoi, 11 ans, 12 ans, 13 ans, lui pose une question, Premier ministre.
02:00 Écoutez.
02:01 - Vous en pensez quoi de Macron ?
02:03 - Ah bah, moi je travaille avec lui, donc...
02:06 - Ah, le méchant ?
02:07 - Comment ça ?
02:08 - Le méchant, moi.
02:09 - Qu'est-ce que c'est que ça ? Pourquoi tu dis ça ?
02:11 - Le garçon, c'est un méchant.
02:12 - Non, non.
02:13 - Moi, je pense que...
02:15 - Bon, en tout cas, ici tu vas apprendre plein de choses.
02:19 - Alors, c'est intéressant, vous voyez, ça a duré quelques secondes et vous en pensez quoi, dit le garçon, le jeune homme à Gabriel Attal ?
02:28 - Bah, écoutez, je travaille avec lui, répond le Premier ministre, donc qu'est-ce que vous voulez que je vous en dise ?
02:32 - Il dit "il est méchant, non ?" dit le petit garçon.
02:35 Et là, on se sent un peu désarçonné, Gabriel Attal.
02:39 "Mais pourquoi tu dis ça ? Pourquoi tu dis ça ? Pourquoi tu dis ça ?"
02:42 Et alors, là, on n'a pas l'image, on voit Eric Dupond-Moré était arrivé, les gens s'interposent.
02:48 Petit malaise.
02:49 Oui, mais c'est amusant, hein, voilà, un enfant qui dit ce que vous voulez.
02:52 Bon, il dit "voilà, mais pourquoi ? Il est méchant."
02:54 Il a peut-être tort, hein, le petit, je ne dis pas qu'il a raison en disant qu'Emmanuel Macron est méchant.
02:58 Ce qui est intéressant, c'est que là, vous avez des questions brutes de décoffrage, hein, c'est pas...
03:03 Voilà, les éléments de langage, les enfants, ils ne savent pas ce que c'est les éléments de langage.
03:07 Ce qui, quelquefois, est intéressant.
03:08 Et alors, vous allez voir ensuite, donc, ces expérimentations d'internat éducatif pendant les vacances scolaires.
03:14 Donc, il y a un certain nombre d'enfants qui vont être dans cet internat, qui vont participer à l'expérience.
03:22 Et là, donc, Gabriel Attal fait un véritable micro-trottoir.
03:26 Voilà, ça s'appelle un micro-trottoir.
03:28 Et honnêtement, c'est l'un des plus intéressants que j'ai écouté depuis longtemps.
03:32 Vous allez voir pourquoi.
03:34 - Petite question maintenant aux jeunes qui sont là.
03:38 Est-ce que vous êtes content d'être là, d'abord ?
03:41 Non ? Bah, c'est rassurant.
03:43 Parce que si vous étiez trop content d'être là, vous vous diriez "là, c'est peut-être pas utile pour vous".
03:49 Non, donc pas content d'être là, mais là quand même.
03:52 Parce que c'est vos parents qui vous ont dit "il faut y aller".
03:55 C'est ça ? Qui veut témoigner ? Vas-y.
03:58 Allez, prends le micro.
04:01 Tu disais... parce que sinon on t'entend pas.
04:05 - Il dit que ma mère m'a forcé, c'est tout.
04:08 - T'as forcé, d'accord. Et qu'est-ce qu'elle a donné comme argument pour t'expliquer ?
04:13 - Elle m'a dit que j'allais partir en vacances.
04:16 - D'accord. - Elle m'a dit qu'il y avait des activités, mais y'a rien.
04:21 - Et pourquoi tu voulais pas ? Pourquoi tu voulais pas, toi ?
04:24 - Parce que je voulais rester avec mes collègues, je sais pas, dehors.
04:27 - Dehors ? Et pour faire quoi dehors ?
04:29 - Je sais pas, sortir avec mes collègues, manger dehors, et tout.
04:33 - D'accord. Bon, mais ici tu vas être avec d'autres jeunes ?
04:35 Tu fais avoir que tu les connaissais pas, ceux qui sont ici ?
04:37 - Si, j'en connais deux, trois.
04:39 - Ah bah voilà. En plus t'as un copain à toi qui est là.
04:42 Bon, toi dis nous alors.
04:44 - Aïta. - Aïta ?
04:47 - Toi, comment ça s'est fait pour toi, ici ?
04:50 - Bah moi j'suis pas content du tout. Ma mère elle m'a obligé, elle m'a forcé.
04:55 Elle m'a dit que c'était bien, et je vois que c'est pas bien, là.
04:59 - Ça a pas démarré encore. Ça commence ce matin.
05:02 - Ah bah je vois que c'est pas bien.
05:05 - T'es en quelle classe, toi ? - Troisième.
05:09 - Troisième ? Et pourquoi est-ce que...
05:12 Qu'est-ce qu'elle a utilisé aussi comme argument ta maman, elle t'a dit quoi ?
05:15 T'en avais besoin ? - Ouais, j'en avais besoin.
05:17 - Est-ce que t'as compris pourquoi t'en avais besoin ? - Ouais, j'ai compris.
05:20 - Bah dis nous.
05:22 - Je peux pas être intéressé par l'école. - D'accord.
05:25 - Non, non, non.
05:28 - Beaucoup sur l'écran ? - Ouais, beaucoup.
05:30 - Sur le téléphone ? - Sur le téléphone.
05:32 - Et quand ta maman te dit "faut pas utiliser le téléphone", tu l'écoutes ?
05:36 - Non. - Non ?
05:38 - Quand elle te le dit "faut pas utiliser le téléphone", tu l'utilises quand même ?
05:40 - Non, je l'utilise quand même pas.
05:42 - Et... ça te semble normal ? - Non.
05:44 - Non ? Bon.
05:46 Bah c'est bien, ici en plus il y aura une cure sans téléphone.
05:50 Tu vas voir qu'on peut faire plein de choses.
05:52 - Et voilà, et voilà, il faut rire évidemment.
05:57 Très amusant, c'était donc Gabriel Attal qui faisait...
06:00 Écoutez, le jour où Gabriel Attal voudra être effectivement reporter,
06:04 il sera un excellent reporter, parce que "Micro-trottoir" était très réussi,
06:08 donc il y avait Henri Dupont-Moretti, et c'est intéressant,
06:12 donc des élèves peut-être pas en difficulté, mais peut-être un peu borderline,
06:16 qui lui disent "brut de décoffrage", je suis "ouais, bah je suis là parce qu'on m'a obligé d'être là",
06:21 maman m'a dit, et puis c'est les vacances, mais quelles vacances ?
06:24 Alors on sent qu'ils sont là, ça les amuse pas du tout d'être là, mais bon...
06:29 Voilà, on fait contre "mauvaise fortune, bon coeur",
06:32 et c'est très intéressant, pourquoi ?
06:34 Parce que simplement, ça donne encore une fois un portrait extrêmement fidèle
06:40 de ce qui se passe aujourd'hui.
06:42 Encore une fois, Gabriel Attal fait son boulot, en tout cas en l'occurrence,
06:46 les jeunes font le leur, espérons que ça va changer quelque chose,
06:51 espérons, mais ne soyons pas trop trop trop trop optimistes, hélas.
06:56 On marque une courte pause, on se retrouve après les infos de 13h pour le Face à Face,
07:00 où André Bercoff recevra quelqu'un qu'on connaît bien sur Sud Radio,
07:03 vous allez voir, on va parler de conflits globales.
07:05 A tout de suite sur Sud Radio.
07:08 Sud Radio Bercoff, dans tous ses états, midi 14h.
07:12 André Bercoff.
07:13 Avec Aper, la marque de vêtements qui respecte votre identité,
07:17 en vente exclusive sur aper-mod.com.
07:21 Ici Sud Radio.
07:24 Les Français parlent au français.
07:29 Les carottes sont cuites.
07:32 Les carottes sont cuites.
07:34 Sud Radio Bercoff, dans tous ses états.
07:37 Et vous savez, nous ne nous lassons jamais des sorties de Joe Robinette Biden.
07:43 Vous ne savez pas qui est Joe Robinette Biden ?
07:46 C'est le président des Etats-Unis.
07:48 Et heureusement pour nous, pratiquement chaque semaine,
07:51 il sort quelque chose qui fait notre émoi et notre admiration.
07:55 D'ailleurs, s'il est réélu, nous allons avoir un trésor.
08:00 Sera-t-il réélu ? C'est un autre problème.
08:03 Sud Radio Bercoff, dans tous ses états.
08:06 Et là, qu'est-ce qu'il a fait Joe Robinette ?
08:08 Eh bien, écoutez, il racontait l'histoire de son oncle tué en Nouvelle-Guinée
08:11 pendant la Seconde Guerre Mondiale.
08:13 Et il a dit, Joe Robinette, il a affirmé que le corps n'avait jamais été retrouvé,
08:18 le corps de son oncle, parce qu'il y a beaucoup de cannibales
08:22 dans cette région de Papouasie.
08:25 Ça a fait, voilà, ça a fait un léger réaction.
08:30 Ah bon, on est des cannibales ?
08:32 Des cannibales, nous, dans Nouvelle-Papouasie.
08:35 Ça n'a pas été très bien reçu.
08:40 Mais le Premier ministre a dit, vous savez,
08:43 il y a parfois des moments de confusion.
08:45 Il n'a pas dit "il a parfois des moments de confusion",
08:47 il y a parfois des moments de confusion,
08:49 et Terrence James m'a rappé en disant que les relations entre les deux pays
08:53 étaient plus fortes que cela.
08:54 Et vous savez, j'ai rencontré Joe Biden à quatre reprises,
08:58 et il a toujours eu des sentiments chaleureux pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
09:02 Et il l'a ajouté, non, il ne l'a pas dit.
09:05 Il dit "est-ce que ça veut dire qu'il a de l'appétit pour les Papous de la Nouvelle-Guinée ?
09:09 Est-ce que ça veut dire qu'il en mangerait ?"
09:11 Non, non, non, simplement, il n'a pas dit ça comme ça, voilà.
09:16 C'est intéressant parce que, vous savez que Joe Biden, Robinette,
09:20 cherchait sa mère dans une conférence de presse qui était morte il y a douze ans.
09:25 Il ne sait plus où il va, il ne sait plus où il vient, voilà.
09:28 Et il se présente à la présidence des États-Unis.
09:31 Et c'est pour ça qu'on peut dire dans le monde, et on va en parler avec Sandel Val,
09:35 c'est qu'en ce moment, nous sommes véritablement gouvernés
09:38 par des gens qui veulent la paix, l'harmonie, l'insouciance et la sécurité.

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