• il y a 11 mois
Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4

##LES_PERLES_DU_JOUR-2024-01-08##

Category

🗞
News
Transcription
00:00 [Musique]
00:14 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:17 C'était hier, il y a 9 ans jour pour jour, le 7 janvier 2015, massacre à Charlie Hebdo.
00:28 On en parle tout de suite.
00:30 Sud Radio Bercov dans tous ses états, les perles du jour.
00:35 Je n'en parlerai pas, je n'en parlerai pas, ils vont dans le champ de la voisine, je n'en parlerai pas.
00:41 Alors c'était exactement 7 janvier 2015.
00:49 Frédéric Boisseau, Franck Brinsolaro, Cabu, Elsa Kayat, Charb, Honoré,
00:56 Bernard Maris, Armen Merabet, Moustapha Hourad, Michel Renaud, Tinius, Georges Wolaski.
01:05 Abattus, massacrés par les frères Kouachi, effectivement, dans les bureaux de Charlie Hebdo.
01:14 On ne va pas se rappeler les rassemblements "Je suis Charlie, je ne suis pas Charlie".
01:19 On se rappelle surtout de la ferveur, de l'émotion devant cet assassinat de basse, il faut dire.
01:28 Cet assassinat idéologique, il faut le dire aussi.
01:32 Et bien, donc, il y a eu, effectivement, on a attiré notre attention,
01:38 de communiquer l'un de la Commission Européenne,
01:41 donc Commission Européenne, et l'autre du Missa de la Culture.
01:45 Alors la Commission Européenne, qu'est-ce qu'elle dit par rapport à ce qui s'est passé là ?
01:49 Nous en voilà exactement le communiqué,
01:54 la Commission Européenne, c'était il y a 9 ans,
01:57 "Nous honorons aujourd'hui la mémoire des victimes de l'attentat terroriste contre Charlie Hebdo".
02:04 Suivent les noms.
02:06 Attentat terroriste ?
02:08 Mais de qui ?
02:09 De quoi ?
02:10 Pourquoi ?
02:12 Quel attentat terroriste ?
02:14 Pas un mot.
02:15 Voilà, l'attentat terroriste.
02:17 C'est un attentat terroriste.
02:19 Commis par qui ? Au nom de quoi ?
02:22 Ben ça, la question ne sera pas posée, et elle ne sera pas dite.
02:25 On n'en parlera pas.
02:27 Le ministère de la Culture de cette chère Rima Abdoulmalak.
02:32 Voici le communiqué officiel du ministère de la Culture.
02:37 Le 7 janvier 2015,
02:40 le siège de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo
02:43 subit une attaque meurtrière
02:46 qui émeut toute la nation.
02:48 Quelques heures seulement après l'attentat,
02:50 le monde entier reprend trois mots en signe de solidarité.
02:53 "Je suis Charlie".
02:55 Une attaque meurtrière.
02:57 Là, ce n'est même plus un attentat terroriste,
03:00 c'est une attaque meurtrière.
03:03 Mais dites-moi, quand on voit un peu partout dans les plaques et un peu partout en France,
03:07 "CJ tel en 40-45 un résistant tué par la barbarie nazie"
03:13 ou "la barbarie allemande" ou etc.
03:16 On dit tué par qui ?
03:18 Ah non, là on ne le dit plus.
03:19 Non, non, non, ça n'existe pas.
03:21 Il y a eu, écoutez, un attentat terroriste,
03:24 voilà, de qui, de quoi, pourquoi ?
03:27 Écoutez, ce n'est pas important, l'important c'est qu'on célèbre la mémoire.
03:31 Et puis, du ministère de la Culture, une attaque meurtrière.
03:34 Heureusement, ils ne sont pas arrivés jusqu'au fait divers, quand même.
03:38 Là, non, mais attaque meurtrière qui émeut toute la nation.
03:42 Mais on ne peut pas nommer les choses.
03:44 Vous n'êtes pas foutu de nommer les mots, les MOTS sur les mots MAUX encore une fois.
03:49 Vous n'êtes pas foutu de le faire.
03:51 Mais vous avez peur de quoi ?
03:53 Mais écoutez, il y a là-dedans toute la France.
03:56 Il y a des Ahmed Mrabet, il y a des Mustapha Hourad,
03:59 il y a des Kabus, des Wolinskis, des Tignous.
04:03 Mais toute la France était représentée dans ces victimes massacrées,
04:07 alors qu'évidemment, ils étaient sans défense, dans leur bureau.
04:14 Voilà, on demande un tout petit peu, mais un tout petit peu,
04:18 même pas de la lucidité, même pas de l'émotion,
04:21 un tout petit peu de ce qu'on appelait encore le courage,
04:25 et qui semble une vertu totalement oubliée des princes qui essayent de nous gouverner.
04:31 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
04:35 - Ah, Julio, Julio, Julio Xexas, où les femmes ?
04:38 Oui, mais écoutez, aujourd'hui, on peut parler des femmes de diverses façons,
04:42 et chacun a le droit d'en parler de diverses façons,
04:45 notamment Adèle, Adèle Sidiakoub,
04:50 qui est joueur au sein de l'entente sportive du ZES.
04:54 Eh bien, il a fait une vidéo sur TikTok,
04:59 et il liste ceux qui l'attendent de sa femme,
05:03 ceux auxquels elle aura droit, et ceux auxquels elle n'aura pas le droit.
05:07 Écoutez.
05:08 - Ma femme n'aura pas le droit.
05:10 Première règle, ma femme aura interdiction d'avoir des amis garçons.
05:13 Pour aller où ? C'est moi ton ami, c'est moi ton confident,
05:15 c'est moi ton pire ennemi, il n'y a pas d'amis.
05:17 Voilà, ça n'existe pas chez moi.
05:18 Deuxième règle, ma femme aura interdiction de travailler
05:20 dans un travail où il y a des hommes autour d'elle.
05:22 Voilà, c'est pas compliqué.
05:23 Travaille à l'aile avec que des femmes, si possible à la maison.
05:26 Troisième règle, ma femme aura interdiction de partir en voyage sans moi.
05:30 Voilà, c'est pas compliqué.
05:31 Les voyages avec ses potes, je sais pas quoi, elle oublie.
05:33 Elle voyage qu'avec moi, c'est moi qui la protège.
05:35 Et si imaginons que je ne suis pas là,
05:37 je l'autorise à partir en voyage avec son grand frère,
05:39 son père, des hommes de sa famille.
05:41 C'est tout.
05:42 Quatrième règle, ma femme aura interdiction de s'habiller avec des habits moulants.
05:45 Voilà, c'est pas compliqué.
05:46 Il n'y a aucun homme qui regarde le corps de ma femme dans la rue.
05:49 Le corps de ma femme, il est à moi.
05:50 Il n'y a personne qui va le regarder.
05:51 Il n'y a pas d'habits moulants, je sais pas quoi.
05:53 Minimum, un habit très, très large.
05:54 Et le mieux, ce serait le voile.
05:56 Après voilà, je ne vais pas la forcer.
05:58 Le changement, elle le met.
05:59 Cinquième règle, ma femme aura interdiction de s'exposer sur les réseaux sociaux.
06:02 Voilà, moi, je vais exposer sur les réseaux sociaux parce que c'est mon travail.
06:05 Voilà, je la fais manger grâce à ça.
06:07 J'aurai des business grâce à ça.
06:08 Mais elle, interdit.
06:09 Voilà, il n'y a pas de "elle fait des Snap,
06:11 elle fait des TikTok avec sa tête, etc."
06:13 Non, je vais la préserver.
06:14 Voilà, c'est une profession de foi.
06:18 Et après tout, étant partisan total de la liberté d'expression,
06:22 c'est très bien qu'il se soit exprimé ainsi.
06:25 Voilà, c'est une manière de considérer les femmes,
06:29 ou en tout cas sa femme, qui lui appartient.
06:32 Je suppose qu'étant donné le silence assourdissant
06:36 des associations féministes ou néo-féministes
06:40 ou erzato-féministes ou pseudo-féministes,
06:43 je suppose que ce point de vue est partagé
06:45 en tout cas par elle, par ses associations.
06:49 Après, franchement, qu'une femme soit d'accord avec ça,
06:53 c'est sa liberté.
06:54 Tant que c'est la liberté et sa liberté vraiment.
06:58 Voilà, vous voyez, il y a plusieurs façons
07:00 et plusieurs façons d'appréhender effectivement les relations hommes-femmes.
07:04 Il nous a paru intéressant de parler de celle-là
07:08 parce qu'elle est sûrement représentative d'un certain nombre de gens
07:12 qui pensent cela.
07:14 Et nous, nous sommes pour la liberté de toutes les expressions.
07:18 On va se retrouver dans un instant sur Sud Radio.
07:20 Après les infos de 13h, on va revenir sur cette nouvelle vidéo de Donald Trump.
07:24 Vous allez voir, il a donné un petit mot à Emmanuel Macron.
07:26 Et puis après, on parlera de porno avec notre invité Thérèse Argo,
07:30 qui est notre invité du face à face du jour.
07:31 A tout de suite sur Sud Radio.
07:33 Sud Radio, Bercov, dans tous ces États.
07:36 Appelez maintenant pour réagir 0 826 300 300.
07:40 Elle.
07:41 Ici Sud Radio.
07:44 Les Français parlent au français.
07:49 Les carottes sont cuites.
07:52 Les carottes sont cuites.
07:54 Sud Radio, Bercov, dans tous ces États.
07:57 Eh bien, on a eu une confidence.
08:02 Il y a deux jours de Donald Trump.
08:05 Il fait beaucoup de discours.
08:07 Il fait beaucoup à la fois de bruit.
08:10 Et de plus en plus en ce moment.
08:12 On annonce son retour ou pas, on verra.
08:14 Mais pourquoi ça nous a intéressé ?
08:16 Parce qu'il a parlé d'Emmanuel Macron.
08:18 Il a parlé d'un rendez-vous qu'il a eu avec Emmanuel Macron.
08:22 Et on aimerait vérifier.
08:24 On aimerait vérifier.
08:25 C'est pour ça que je suis sûr que l'Élysée nous écoute.
08:27 Ils écoutent très souvent.
08:28 On aimerait savoir si c'est du lard ou du pig.
08:32 On écoute.
08:34 Sud Radio, Bercov, dans tous ces États.
08:37 Eh oui, Joe Dassin, l'Amérique, l'Amérique, l'Amérique, effectivement.
08:41 Mais alors là, la question qu'on peut se poser, effectivement,
08:45 c'est quelle Amérique on veut, quelle Amérique on veut avoir ?
08:48 Est-ce que c'est elle qui nous a ou c'est nous qui l'avons ?
08:52 Grosse question.
08:53 Alors, beaucoup de gens se disent "mais non, nous sommes asservis à l'Amérique".
08:56 D'autres disent "pas du tout, pas du tout".
08:57 En tout cas, il y a eu des contacts entre le président de la République, Emmanuel Macron,
09:02 et Donald Trump, ce qui est normal quand il était président.
09:04 Et Donald Trump, dans ses discours, il fait beaucoup de discours, effectivement,
09:07 puisqu'il est en période électorale déjà, lui,
09:10 a parlé d'Emmanuel.
09:14 Écoutez, je traduirai ensuite.
09:17 Macron, vous connaissez Macron ? Il est un très gentil homme.
09:20 Macron, vraiment un très gentil homme.
09:24 J'ai dit "Emmanuel, comment vas-tu ?" Il m'a répondu "bien".
09:27 J'ai dit "J'ai entendu que tu vas charger aux compagnies américaines 25% pour faire des choses en Mexique.
09:33 Qui d'autre ?" "Bien, personne encore, mais nous ferons d'autres."
09:36 J'ai dit "non, non, mais tu ne vas pas le faire, Emmanuel, tu ne vas pas le faire."
09:39 "Non, non, Donald, ça a déjà été passé."
09:41 J'ai dit "bien, tu devrais l'enlever, parce que si tu ne l'enlèves pas,
09:45 tu vas payer une tarif 100% sur tous les vins et champagnes
09:49 qui sont envoyés dans les Etats-Unis, en commençant ce soir."
09:52 Il m'a dit "non, non, tu ne peux pas faire ça, Donald, tu ne peux pas le faire."
09:58 J'ai dit "je peux le faire, en fait, je le signe juste maintenant."
10:01 "Non, non, ok, Donald, regarde, ok, je ne vais pas le faire."
10:05 C'était le bout. C'était si facile.
10:08 Alors évidemment, il fait ça pour son électorat. Je traduis très rapidement, effectivement.
10:13 Ah, vous connaissez Emmanuel, vraiment, Macron, il est très sympa, il est un type très très bien.
10:18 Et puis là, un jour, on discutait, et puis il me dit "voilà, moi je vais appliquer sur les compagnies américaines
10:24 qui nous font de la concurrence au Mexique, et bien, quand ils viennent chez nous,
10:27 on va appliquer 25% de taxes douanières."
10:29 Et je lui ai dit "mais Emmanuel, Emmanuel, tu ne peux pas faire ça,
10:33 parce que si vous appliquez 25% de taxes douanières sur les compagnies américaines,
10:36 nous allons appliquer 100% d'augmentation d'impôt de taxes douanières sur les vins et les champagnes français."
10:44 Et alors il me dit "mais non, non, non, Donald, vous ne pouvez pas faire ça, Donald, si, si, si, si, je peux,
10:49 d'ailleurs je suis en train de signer la chose, je vais le signer tout de suite."
10:52 "Mais non, Donald, tu ne peux pas, non, non, on ne fera pas les 25% de taxes, et tu ne fais pas les 100% de taxes."
10:58 Il dit "vous voyez, voilà."
10:59 Alors évidemment, il dit "vous voyez, je suis un dealer, je suis un dealer au sens des affaires, bien sûr."
11:05 C'est intéressant, et on voudrait savoir si c'est vrai ou pas,
11:09 ou si Donald Trump en fait beaucoup pour se vanter auprès de son électorat potentiel.
11:14 Alors voilà, les services de l'Elysée, on serait ravis que vous nous disiez si c'est un faux,
11:19 si c'est un fake, ou en revanche, si c'est vrai et si c'est une info.

Recommandations