• il y a 2 ans
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##LES_PERLES_DU_JOUR-2023-10-05##

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News
Transcription
00:00 On se dépasse, on se dépasse effectivement.
00:02 Et on s'est dépassé au Conseil de Paris il y a quelque temps.
00:07 Eh bien, écoutez, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:09 Eh bien c'est très simple, David Alfan, un conseiller de Paris, a interpellé Anne Hidalgo sur sa gestion.
00:15 Il a interpellé en disant "écoutez Anne Hidalgo, il y a des choses qui ne vont pas, écoutez David Alfan".
00:23 "Le roi Midas, cher collègue, il transformait tout ce qu'il touchait en or.
00:28 Eh bien vous, Madame Hidalgo, vous êtes l'exact contraire, vous êtes l'antimidas.
00:33 Tout ce que vous touchez, y compris l'or des Parisiens, ce bijou qui est notre capitale, vous le transformez en plomb."
00:42 Ah là, vous transformez Anne Hidalgo, l'or en plomb.
00:45 Eh bien Anne Hidalgo a répondu.
00:48 Alors là, il s'est passé quelque chose de très drôle.
00:50 Est-ce que c'était au quatrième ou au dixième degré ?
00:53 Écoutez, auditeurs résistants de Sud Radio, et vous nous direz ce que vous en pensez.
00:56 Écoutez Anne Hidalgo.
00:58 "Je n'ai plus de voiture, donc je ne sais pas du tout à quelle référence de Midas vous faites ici.
01:05 Ça doit être culturel, ça doit être culturel."
01:07 "Alors de deux choses, l'une, c'est très intéressant.
01:10 Ou, elle a vraiment pensé aux pneus Midas.
01:14 Elle a vraiment pensé en se disant, tiens, de quoi il me parle celui-là avec son Midas.
01:18 Midas, c'est quoi ? Ben c'est les pneus Midas.
01:20 Moi, j'ai pas de voiture, moi.
01:22 Ça, c'est première, première version.
01:24 Seconde version, ah ben c'est peut-être culturel.
01:28 Elle a peut-être vaguement entendu parler du roi Midas, effectivement, chez les Grecs,
01:34 de quoi il s'agissait.
01:35 Et c'est quand même hallucinant.
01:38 C'est-à-dire que la seule chose qu'elle trouve à répondre à quelqu'un qui a une certaine culture,
01:43 qui parle du roi Midas, qui transforme effectivement le plomb en or,
01:47 elle répond, ben moi j'en sais rien, si c'est les pneus,
01:51 et ben écoutez, ça là, voilà, c'est pas du tout ça.
01:54 Si c'est culturel, de quoi vous parlez ?
01:56 Moi, ce qui m'interpelle, c'est le niveau de la réponse.
01:59 Ou alors, elle avait compris, elle aurait pu être dans une réponse au même niveau
02:04 que celui d'Amine Alphand, ou elle n'a pas compris.
02:07 Alors là, franchement, c'est préoccupant.
02:09 Vraiment, Alidj Algaud, excusez du pneu.
02:12 Très, très, très belle chanson, très belle chanson.
02:15 Mais vous savez, on se demande des fois, on vous avait écouté, là,
02:19 l'histoire de ce qui s'est passé avec Christine Lefeuve, on voit ce qui se...
02:23 Des fois, on se demande, mais vraiment, on peut se demander,
02:25 si on ne vit pas dans un asile, et si, quelque part,
02:28 les fous n'ont pas pris le pouvoir.
02:30 On peut se demander, en tout cas, quand on assiste à certaines choses,
02:34 par exemple, à Marseille, beaucoup de Marseille en ce moment,
02:38 vous avez vu, avec les règlements de comptes,
02:40 avec des gens qui sont dans leur appartement en train d'étudier,
02:43 ils reçoivent une balle perdue, voilà, et puis ils meurent,
02:45 et puis c'est comme ça, voilà.
02:47 Par exemple, à Marseille, alors, ce qui s'est passé,
02:50 la fac d'économie et de gestion Colbert de Marseille
02:54 a annoncé la fermeture de l'établissement pour un mois,
02:56 pour au moins une semaine à partir de demain.
02:59 Une lettre a été adressée au préfet, comme vous le savez,
03:01 après des mois d'inquiétude et d'alerte,
03:03 le douanier de la faculté d'économie et de gestion du site Colbert à Marseille
03:06 a pris la décision de fermer l'accès à ce bâtiment aux étudiants, etc.
03:10 Pourquoi ? Eh bien, pourquoi ?
03:12 Parce qu'il y a des dealers, voilà, qui rôdent, qui sont installés, qui rentrent, etc.
03:16 Alors, il paraît que ça vient de changer,
03:18 ils ont décidé quand même de réouvrir demain,
03:21 mais, mais, mais, l'hôpital psychiatrique, lui,
03:23 ah ben non, non, non, il n'ouvrait pas.
03:26 C'est très très très simple, il y a un hôpital psychiatrique,
03:29 voilà, à Marseille même, dans le même campus d'ailleurs exactement,
03:32 eh bien, il y a trois mois,
03:35 ce centre médico-psychologique a été déménagé en urgence,
03:41 écoutez, on est à Marseille, on n'est pas dans le cartel de Cali,
03:47 on n'est pas absolument, on n'est pas en Colombie,
03:49 on n'est pas chez les narcos d'Amérique du Sud,
03:52 non, non, non, on est à Marseille, c'est pas mal non plus.
03:55 Donc, déménagement en urgence d'un centre médico-psychologique,
03:58 pour, eh ben, les mêmes raisons,
04:00 écoutez, CNews a envoyé un reporter,
04:03 écoutez, c'est pas piqué derrière le ton, ce reportage.
04:06 - Les personnels se sentaient en insécurité avec de nombreux points de deal à l'extérieur,
04:12 même pour vous dire que, donc, cette antenne, elle a fermé début septembre,
04:15 et fin août, il y a même des personnels de cette antenne psychiatrique
04:18 qui étaient en fait "prisonniers" à l'intérieur,
04:21 ils étaient encerclés à l'intérieur,
04:23 ils étaient pris au piège à l'intérieur de leur bâtiment,
04:25 ils ne pouvaient pas sortir parce qu'il y avait des violences à l'extérieur,
04:28 et de nombreux deals à l'extérieur,
04:30 c'est même des policiers qui sont venus les escorter pour les sortir du bâtiment,
04:33 et donc à présent, ce bâtiment psychiatrique, il est fermé,
04:37 la semaine dernière, c'est le département qui a décidé d'occuper ce bâtiment
04:42 pour loger des mineurs isolés,
04:44 et donc j'y suis allée la semaine dernière,
04:46 il y avait bien une soixantaine de mineurs isolés qui étaient logés dans ce bâtiment,
04:50 et juste en face de la porte de ce bâtiment,
04:52 il y avait un point de deal aux yeux de tous qui continuaient à travailler.
04:56 Et voilà, et voilà, juste devant la porte du bâtiment du centre médico-psychologique,
05:00 un point de deal à l'intérieur des mineurs isolés.
05:04 Tout va bien, mais on se dit "attendez,
05:05 vous avez, hier, on en a parlé dans l'émission, hier avant-hier,
05:09 on va pilonner les points de deal, on va pilonner les points de deal,
05:12 Emmanuel Macron qui va envoyer 200 gendarmes, 400 CRS, etc."
05:17 C'est hallucinant, le lendemain, on parle de ça,
05:20 on voit ce qu'il se passe, une faculté qui décide de fermer, puis d'ouvrir,
05:24 on ne sait plus où ils sont, mais on est où là ?
05:26 On est où ? On travaille ? Comment ?
05:29 On est dans une espèce de déni, je ne dis même pas de justice,
05:33 une déni de raison.
05:34 Oui, dans certains cas, je le dis, les fous dans l'asile ont pris le pouvoir.
05:39 On a tendu la main, je suis en vie, et oui, l'accueil,
05:42 il faut garder, effectivement, son potentiel d'accueil et de droit d'asile, bien sûr,
05:48 mais comment, jusqu'où, et à quel niveau, et où on met le curseur ?
05:52 Apparemment, ça devient de plus en plus compliqué,
05:56 parce que les décisions successives de la Cour européenne des droits de l'homme
06:00 et de la Cour de justice de l'Union européenne,
06:03 eh bien, elles pèsent un sacré poids sur la capacité des États,
06:08 parce qu'après tout, ce sont les États qui décident à indiquer,
06:12 ou à contrôler, ou à canaliser les flux migratoires.
06:15 Et quelqu'un en a très bien parlé hier au Conseil de l'Europe, en pleine Assemblée,
06:21 c'est le député François-Xavier Bellamy, le député LR européen.
06:25 Voilà ce qu'il dit, François-Xavier Bellamy, écoutez.
06:28 Merci, M. le Président, M. le Commissaire.
06:30 Le 13 septembre dernier, 120 bateaux débarquent à Lampedusa.
06:34 En quelques heures, des milliers de personnes entrent sans droit sur le sol européen.
06:38 Le 21 septembre, la Cour de justice de l'Union européenne répond au Conseil d'État français.
06:43 Un État membre n'a pas le droit de refouler hors de ses frontières
06:47 une personne qui cherche à les franchir illégalement.
06:49 Avant d'envisager une éventuelle expulsion, tenez-vous bien,
06:53 il faut laisser un délai à l'intéressé pour qu'il quitte volontairement le territoire national.
06:58 Le seul droit qui reste à nos États est donc de prier poliment les gens
07:02 de ne pas violer leurs frontières.
07:03 Et quand il les franchit par milliers, 330 000 l'an dernier selon Contex,
07:07 il nous reste la possibilité de les inviter à ne pas rester.
07:11 Chers collègues, tout cela n'est qu'une preuve de plus
07:13 que le droit européen s'est retourné contre le droit.
07:17 Alors c'est très intéressant, chers collègues, effectivement, chers collègues,
07:21 mais il faut savoir que l'on soit pour la migration ou contre la migration,
07:25 pour en tout cas un contrôle ou pas.
07:29 Ce qui est extraordinaire, on le voit aujourd'hui,
07:31 c'est que l'Union Européenne, c'est elle qui décide de tout.
07:36 C'est-à-dire que quelles que soient les décisions ou les prises de position
07:40 que peuvent prendre un État, s'il adhère aux lois,
07:45 aux règlements de l'Union Européenne, qu'il surpasse les lois des États,
07:49 eh bien, rien ne tient.
07:52 Ecoutez, vous n'avez absolument pas le droit de faire remigrer qui que ce soit,
07:56 d'expulser qui que ce soit, de faire bouger qui que ce soit,
08:00 sinon c'est cette personne qui doit décider de sa propre volonté,
08:03 si elle a envie de rester ou de partir.
08:05 Mais enfin, ils viennent pour quoi ? Et je comprends.
08:08 Et si vous étiez effectivement Erythréens, Somalies, etc.
08:11 Bien sûr que vous avez envie de venir.
08:14 Alors c'est extraordinaire, c'est-à-dire que le problème il est posé,
08:18 Union Européenne à quel niveau ? Union Européenne à quel titre ?
08:22 Il n'y a plus de principe de subsidiarité, donc c'est l'Union Européenne
08:26 qui décide de tout, en tout cas dans ce domaine,
08:29 ô combien, ô combien l'encinant.
08:33 Eh bien, on va voir ce qui va se passer en attendant.
08:35 Benami constate, tout le monde constate,
08:38 et puis personne ne bouge en attendant.
08:40 Sud-Rhin

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