Bruxelles, artistes et intelligence artificielle : les perles du 17/04

Sud Radio

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Transcript

00:00 [Musique]

00:14 Sud Radio Bercov dans tous ses états.

00:17 C'était au temps où Bruxelles chantait, vous vous rappelez Jacques Brel ?

00:22 Et bien là nous sommes au temps où Bruxelles censure, où Bruxelles interdit.

00:27 Oui, la Belgique démocratique.

00:30 Sud Radio Bercov dans tous ses états.

00:33 Hey Angèle, c'est vrai Bruxelles je t'aime, Bruxelles je t'aime.

00:37 La place de Brocaire, la Grand Place etc.

00:40 On adore et la bière, la mort subite effectivement.

00:45 Et puis les frites, les moules et puis les frites.

00:47 On va pas recommencer à faire du Jacques Brel.

00:48 Mais là, il y a quand même un vrai problème en ce moment.

00:52 Il faut le dire à Bruxelles.

00:55 Hier, il y avait une conférence de la National Conservatism Conference,

01:00 donc les conservateurs, dans une salle de la commune bruxelloise de Saint-Jos.

01:07 Et il était représenté notamment le britannique Nigel Farage,

01:11 vous savez, un théoricien du Brexit.

01:14 Il y avait Éric Zemmour, bien sûr de Reconquête.

01:17 Et il y avait le Premier ministre hongrois, Victor Orban.

01:22 Au milieu de la conférence, ça avait commencé le matin,

01:26 M. Émir Kyr, le bourgmestre de Saint-Jos,

01:30 on ne dit pas maire en belgique, on dit le bourgmestre,

01:33 a annoncé avoir pris un intérêt d'interdiction

01:37 pour garantir la sécurité publique.

01:40 C'était une conférence, ce n'était pas une manifestation.

01:43 Les gens étaient dans un endroit absolument fermé, dans une salle.

01:47 M. Émir Kyr a pris l'arrêté du bourgmestre

01:49 pour interdire l'événement National Conservatism.

01:52 Conférence pour garantir la sécurité publique.

01:55 À Eterbeck, à Bruxelles-Ville et à Saint-Jos,

01:57 l'extrême droite n'est pas la bienvenue.

01:59 Et alors même, alors là, il y a eu effectivement des réactions,

02:02 y compris en Belgique, le Premier ministre belge était vent debout.

02:07 Et puis ici, y compris des gens qui n'ont vraiment pas d'atome crochu,

02:11 ni avec le Rassemble national, ni encore moins avec l'extrême droite,

02:13 on dit "mais attendez, il se passe quoi là ?"

02:16 En fonction de quoi M. Émir Kyr, dont on dit par ailleurs

02:21 qu'il est très proche des loucris turcs,

02:23 il faut le savoir M. Émir Kyr, interdit.

02:26 C'est-à-dire qu'en pleine Europe, au cœur de l'Europe,

02:31 où nous nous flattons d'être une des dernières démocraties,

02:37 nous sommes là, face à l'océan d'États autocrates,

02:42 ou autoritaires, ou carrément dictatoriaux,

02:45 eh bien un maire se permet, lui, d'interdire,

02:49 et de faire attention, appel à la police,

02:52 pour interdire une manifestation, une conférence !

02:56 Je dis bien pas une manifestation, pardon,

02:58 une conférence d'un certain nombre de leaders politiques.

03:02 Mais c'est quoi ça ? Mais ça veut dire quoi ça ?

03:05 Alors Zemmour a réagi, Éric Zemmour, écoutez, un petit moment...

03:12 Écoutez.

03:13 Normalement en Europe, nous avons inventé la liberté d'expression,

03:17 quelle que soit cette expression.

03:18 C'est même pour ça qu'on appelle ça la liberté d'expression.

03:21 Sinon, si on est là à juger qui a le droit de parler,

03:25 qui n'a plus le droit de parler, ça s'appelle une coupure.

03:27 Alors on s'en fout de l'idée.

03:29 - Oui, alors, vous savez, c'était au milieu de la foule,

03:31 les policiers qui empêchaient les gens de rentrer,

03:34 et moi ça me... Vraiment, et ça se serait passé la même chose

03:37 si on interdisait demain une réunion de la lupesse,

03:40 ou de Mélenchon, ou de qui que ce soit.

03:42 Mais qu'est-ce que ça veut dire ?

03:44 Ça veut dire que si vous n'êtes pas d'accord avec la DOXA,

03:47 avec la bien-pensance, ou etc., majoritaire quelle qu'elle soit,

03:52 eh bien, écoutez, vous n'avez pas le droit de parler

03:54 parce que vous êtes dans l'erreur.

03:56 Et on connaît le processus totalitaire, vous êtes dans l'erreur,

03:59 donc vous êtes du mauvais côté de la barricade,

04:01 donc vous êtes un mauvais citoyen,

04:02 donc vous êtes quelque part un factieux,

04:05 donc il faut, au nom de la démocratie bien sûr,

04:08 au nom du bien, puisque je suis le camp du bien,

04:10 et que je sais mieux que vous ce qui est bon pour vous,

04:13 eh bien, il faut vous empêcher de parler.

04:15 Nous sommes quand même, est-ce que nous en sommes là ?

04:17 Eh bien sûr, je ne compare pas la Bruxelles,

04:21 la Belgique et la Corée du Nord,

04:23 je ne compare pas les policiers qui viennent effectivement vous mettre en prison,

04:26 je ne compare pas avec l'Iran,

04:28 où les femmes sont traitées comme elles sont traitées,

04:30 et puis enfin, un certain nombre de pays.

04:32 Mais quand même, il y a là quelque chose qui appartient à la dérive,

04:36 et une dérive extrêmement dangereuse.

04:39 Sud Radio, Bercoff dans tous ses états.

04:42 Bercoff, amateur de la radio,

04:46 il fait vibrer les auditeurs, c'est beau.

04:49 Avec son style unique, jamais banal,

04:52 il donne la parole, il ose, il étale.

04:55 Mes potes !

04:56 Bercoff dans tous ses états,

04:59 ouais ça déchire, on écoute tous à 100,

05:02 jamais s'ennuyer, la meilleure émission,

05:04 ça fait plaisir.

05:06 André Bercoff, t'es un vrai guerrier.

05:09 Attendez, attendez, attendez.

05:10 Ne croyez pas que je fais du culte de la personnalité,

05:13 je vous assure, vous me connaissez assez pour ça.

05:15 Mais on a fait une expérience avec Thibaut Sadler, notre réalisateur,

05:20 avec Esteban, avec Manu,

05:22 on a fait une expérience d'intelligence artificielle.

05:26 Et là, c'est absolument fabuleux.

05:28 C'est-à-dire que Thibaut Sadler a dit cette phrase,

05:30 a dit voilà, faites-nous une chanson,

05:32 Monsieur Bercoff dans tous ses états, la meilleure émission.

05:34 Eh bien, 20 secondes après, écoutez-moi bien, 20 secondes après,

05:39 vous aviez ce que vous allez écouter encore,

05:42 on vous a donné un extrait parce que ça durait beaucoup plus longtemps.

05:44 20 secondes après, l'intelligence artificielle,

05:47 c'est-à-dire que si demain, vous faites, vous, vous,

05:49 pour votre famille, pour votre fils, pour votre anniversaire,

05:53 vous appelez, vous dites voilà, et on veut faire une chanson là-dessus,

05:56 20 secondes après, vous avez la chanson.

05:58 Mais vous savez ce que ça signifie, c'est incroyable.

06:00 Alors je ne dis pas que c'est Gainsbourg,

06:02 que c'est Brassens ou Tessart,

06:05 mais ça vaut très largement les chansons qu'on entend à la radio,

06:08 ou en streaming, de façon régulière.

06:12 Ça veut dire quoi cette histoire ?

06:14 Ça veut dire que demain, et on ne le souhaite pas, mais il faut le savoir,

06:18 des compositeurs, des scénaristes, des chanteurs,

06:21 d'ailleurs ça a joué à Hollywood et ça a bardé au livre pour ça,

06:24 des créateurs, eh bien vont être mis au chômage, comment ça va se passer ?

06:28 Si vous avez aujourd'hui quelqu'un qui est prêt de faire une chanson, un poème, un roman,

06:34 et j'ai un ami qui m'a dit, moi j'ai demandé à Tchad JPT

06:37 de faire la suite du Comte de Monte Cristo et ils l'ont fait.

06:40 Problème, problème, et voilà.

06:42 En attendant, on va vous redonner du Berkhoff dans tous ses états,

06:46 uniquement, uniquement, par narcissisme, évidemment.

06:55 On ajoute qu'on peut choisir le style de musique, du rock, du rap, du funk,

06:59 tout ce que vous voulez, grâce à l'intelligence artificielle,

07:02 ça fait peur et c'est à la fois fascinant.

07:04 On va se marquer une courte pause sur Sud Radio,

07:06 on revient après les infos de 13h pour un sujet

07:09 qui concerne tous les Français et toutes les familles, c'est la fin de vie.

07:13 On en parle avec le professeur Emmanuel Hirsch qui est avec nous, à tout de suite.

07:22 Sud Radio Berkhoff dans tous ses états, midi 14h.

07:25 André Berkhoff.

07:27 Avec Aper, la marque de vêtements qui respecte votre identité,

07:31 en vente exclusive sur aper-mod.com.

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