André Bercoff - Les perles du jour (21/09) - Vidéo Dailymotion

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Transcript

00:00 Et bientôt, bientôt, enfin bientôt, vous savez on a deux dates électorales importantes.

00:05 2024, juin, les élections européennes.

00:09 Novembre 2024, six mois après, les élections américaines.

00:14 Et évidemment, ce qui concerne l'Amérique nous concerne un peu tous.

00:17 Et qui est déjà le candidat choisi, nommé, intronisé par les démocrates ?

00:25 Nul autre que Joe Robinette Biden.

00:28 Mais Joe Robinette Biden, est-ce qu'il n'est pas un peu fatigué ces temps-ci ?

00:36 On l'a quand même vu sur les réseaux sociaux.

00:38 Non ? Regardez, écoutez.

00:41 Sud Radio Bercov dans tous ses états, les perles du jour.

00:46 D'aller brillant c'est une bonne chose, c'est pour Suzette, c'est pour Suzon.

00:51 Mais quand on perd la tête, et quand on perd la raison,

00:56 sans voir Suzette, sans voir Suzon,

00:59 en voyant effectivement dans les conférences de presse, en se retrouvant comme ça,

01:04 et qu'on est président de la plus grande puissance mondiale.

01:09 Ça pose pas problème ? Écoutez.

01:12 "It's hard to tell but he's clearly losing the war in Iraq."

01:18 Oui, boring.

01:20 "I want to thank all of you here, including bipartisan elected officials like

01:25 representative of government, Senator Braun, Senator Booker,

01:28 representative... Jackie, are you here ? Where's Jackie ?

01:32 I didn't think she was going to be here."

01:35 "Light, and let's see. I'm just following my orders here."

01:44 "I have a game plan. He may have a game plan.

01:46 He just hasn't shared it with me.

01:49 But I tell you what, I don't know about you, but I'm going to go to bed."

01:54 Voilà, c'était Biden en majesté.

01:57 Alors je rappelle, voilà, il dit "Ah oui, mais de toute façon,

02:01 on a eu des gros problèmes quand on a

02:04 quand on a gagné la guerre en Irak." Il voulait parler de l'Afghanistan,

02:09 il parle de l'Irak. Non, il voulait parler de l'Ukraine d'ailleurs.

02:11 Et puis il a parlé de l'Irak, et puis un autre jour il dit "Oui, ma mère,

02:16 je voulais saluer, puis on lui rappelle qu'elle est morte il y a 10 ans,

02:20 ou est telle ou telle, je ne sais pas. C'est-à-dire qu'il se passe quelque chose

02:24 de tout à fait fascinant. Voilà quelqu'un, donc, qui est président,

02:29 dont il donne, encore une fois, on n'essaye pas d'être

02:32 vraiment malfaisant ou médisant ou réfractaire ou autre,

02:38 donne tous les signes de la sénilité et de la débilité, pardon, assez totale.

02:45 On le voit très bien, vous avez vu ce qui s'est passé avec Lula,

02:48 le président du Brésil. Il arrive, il manque renverser un drapeau,

02:52 bon, ça c'est pas grave, il monte sur la scène, on était à la radio,

02:55 je vous le décris, parce qu'on n'a pas l'image là,

02:58 et il va donc, on voit Lula qui va aller saluer,

03:02 puis il oublie complètement Biden de saluer Lula.

03:04 Alors Lula, excédé, un peu dégoûté, fait un geste en disant "Bon", et il s'en va.

03:09 C'est-à-dire que cette personne-là est actuellement, en tout cas,

03:14 ce dont on voit, en incapacité vraiment de gouverner.

03:18 Donc, ce n'est pas lui qui gouverne,

03:20 donc on ne va pas rentrer dans des considérations géopolitiques,

03:22 on va encore lui dire "Ah, c'est du conspirationnisme".

03:25 Mais quand on voit très directement qu'un président des États-Unis

03:29 est aujourd'hui en état de ne pas savoir où il est et où il habite,

03:35 on peut se poser des questions, et c'est là où on se dit vraiment,

03:38 je vais vous dire le vrai problème, que ce soit en Amérique ou ailleurs,

03:41 mais écoutez, quand on voit des choses comme ça,

03:44 qui gouverne et comment ?

03:46 Quand on n'a pas les raisons, quand on voit que tout est dans le circulaire et rien à voir,

03:51 quand on voit que tout est dans le fumage,

03:53 quand beaucoup de choses sont la communication, la communication, la communication,

03:57 le reste n'existe pas, le réel n'existe pas,

04:00 c'est la perception de réel.

04:01 Oui, mais la perception de réel, au moins soignez votre communication.

04:04 Au moins, si vous ne le faites que de la com', faites-la bien !

04:07 Je veux dire, ce n'est pas, vous savez, c'est le voleur,

04:10 je lisais ce livre magnifique, "Le voleur de Georges Darien",

04:13 le voleur de Georges Darien disait "Je fais un sale métier, mais j'ai une excuse,

04:16 je le fais salement".

04:18 Eh ben là, quand même, à ce niveau, ce n'est pas un niveau de voleur,

04:22 c'est un niveau de président de la République,

04:23 et on aimerait qu'il le fasse proprement,

04:25 ce serait peut-être la moindre, mais la moindre des choses.

04:29 "Je suis un homme", oui, mais c'est une chanson magnifique,

04:32 très belle chanson d'ailleurs,

04:34 "Je suis un homme", voilà, elle a fait une satire assez belle, disons,

04:37 mais on va parler de quelque chose, et on en parle depuis déjà assez longtemps,

04:41 vous savez, c'est qu'il y a aujourd'hui, le dire,

04:44 quelque chose qui, si cette tendance continue,

04:48 est en question, est en danger, je dirais, d'extinction,

04:51 c'est le sport féminin, en tout cas, toute une partie du sport féminin.

04:54 Pourquoi ? Eh ben, c'est très simple, à partir du moment où des hommes

04:58 qui ont fait leur transition, ou pas complètement leur transition,

05:01 en tout cas, ce qu'on appelle des trans, des hommes qui sont par choix,

05:04 et personne ne discute ce choix, ils veulent, ils donnent, viennent, des femmes.

05:09 Parfait.

05:11 Et simplement, elles entrent donc dans les compétitions sportives,

05:16 elles entrent comme femmes,

05:18 elles ne sont plus hommes, elles ont changé de nom,

05:21 certaines ont fait d'autres pas,

05:23 elles ont absorbé un certain nombre d'hormones, etc.,

05:27 elles ont fait telle ou telle opération,

05:31 et elles entrent, et on l'a constaté, un peu partout, aux Etats-Unis,

05:36 et en France, qu'il y a un véritable problème,

05:39 parce que, évidemment, pardon de le dire,

05:42 j'ai honte de dire cette réalité sulfureuse,

05:45 oui, c'est qu'un homme, du point de vue de la morphologie,

05:48 du point de vue des muscles,

05:50 eh bien, reste un homme, il n'est pas tout à fait une femme.

05:53 Ne parlons même pas de l'utérus, ne parlons même pas de la prostate,

05:57 ne parlons même pas des organes, non, non, non, non, non,

06:00 au niveau de la musculature et de la force, il y a un problème.

06:03 Et alors, qu'est-ce qu'il y a eu ?

06:05 Eh bien, il y a la sprinteuse française Alba Diouf, 21 ans,

06:09 elle voulait participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

06:12 Eh bien, elle n'a pas pu, parce qu'il y a une nouvelle règle, effectivement,

06:16 qui a été décidée par la Fédération Internationale de l'Athlétisme,

06:20 Sébastien Lecour, en tout cas, le président a décidé,

06:22 qui bannit les athlètes transgenres des compétitions féminines de haut niveau.

06:27 Voilà, il a dit "pas question que les compétitions nationales et internationales

06:31 des athlètes transgenres, ceux qui ont connu une puberté masculine,

06:35 c'est le cas de Alba Diouf", et elle, elle n'est pas d'accord du tout,

06:39 elle le dit, écoutez.

06:40 - Je n'ai pas compris cette exclusion, sachant que Sébastien Lecour,

06:44 il n'a pas apporté de preuves scientifiques qui prouvent que les femmes transgenres

06:46 sont avantagées de manière injuste et disproportionnée.

06:49 Donc, lorsque j'entends cet argument qui dit que les femmes transgenres

06:51 vont dominer le sport féminin, c'est totalement faux.

06:54 Les gens ne peuvent citer qu'une poignée de femmes trans

06:55 qui sont arrivées à des niveaux nationales, ou même internationales,

06:58 ou même qui ont fait les JO.

06:59 Il n'y en a que très peu, il n'y en a pas actuellement.

07:01 Donc, cet argument ne tient pas la route.

07:03 Il y a énormément de données scientifiques, de littérature scientifique

07:07 qui prouvent que les femmes transgenres sous traitement hormonal

07:08 ne bénéficient d'aucun avantage sur les femmes cisgenres.

07:10 Moi, mon objectif principal, c'est de faire les JO, je compte les faire.

07:13 Donc, on va aller se battre jusqu'au tribunal arbitraire en Suisse.

07:17 On va démonter cette toit. C'est une injustice, oui.

07:20 - Eh ben, je regrette Alba Diouf. Et ce n'est pas une justice.

07:24 Ce n'est pas vrai. Quand vous dites qu'il y a énormément d'élus scientifiques,

07:27 la science a bon dos. Ce n'est pas vrai.

07:29 Et je vais vous donner trois exemples qui sont aux États-Unis.

07:32 Il y avait un homme qui s'appelait Joe,

07:34 qui était 431ème au championnat de natation américain.

07:38 Il est devenu Emma, il est devenu premier.

07:41 Aux compétitions féminines de natation, il est arrivé premier.

07:46 Il y a eu en boxe, en boxe, féminine, masculine, autres,

07:50 un, je crois qu'il s'appelait John, lui,

07:53 et il est devenu Dorothée ou Dorothy, etc.

07:56 Il s'est présenté au combat de boxe féminin.

08:01 OK ? Eh ben, il a écrasé évidemment tous les adversaires.

08:04 Et quand je dis écrasé, avec quelques séquelles et quelques mots qui n'étaient pas rien.

08:12 Mais comment vous pouvez dire ça ?

08:13 Vous savez très bien, et on sait très bien,

08:16 que les transitions, que les trans, que les gens font...

08:19 Mais dites, faites cette hypocrisie qui consiste à dire

08:23 que l'homme qui passe la transition est l'égal de la femme

08:28 du point de vue de la compétition sportive, de la musculature, du pouvoir et de la force.

08:33 Vous savez très bien que c'est faux et qu'il faut arrêter ce délire-là.

08:37 Pardon, vraiment.

André Bercoff - Les perles du jour (21/09)

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