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##LES_PERLES_DU_JOUR-2023-10-23##

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News
Transcription
00:00 Ici Sud Radio, les français parlent au français.
00:08 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:14 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:17 Je ne sais pas si vous aimez la blanquette de veau ou pas, mais moi j'aime beaucoup
00:21 quand des responsables, qu'ils soient journalistes, qu'ils soient politiques, disent "peut-être qu'on s'est trompé".
00:28 Ça se dit très peu, vous avez vu.
00:30 Attention, on a toujours raison.
00:32 Et quand on dit les plus belles conneries du monde, mais non, mais c'était le moment, vous savez, à l'époque,
00:37 ou alors on ne savait pas, ou alors on était obligé de dire ça parce que la cause était très bonne, vous avez vu.
00:42 Le monceau, et c'est bien, avant les réseaux sociaux, de fake news, de raconter n'importe quoi,
00:49 mais c'est pour la cause, c'est pour le bien, bien sûr.
00:53 Quand des gens disent "attendez, on a peut-être été un peu trop loin",
00:58 et bien là nous avons deux exemples aujourd'hui dans l'émission, dans Bercov, dans tous ses états,
01:02 de journalistes et de politiques qui ont dit "on est peut-être allé un peu trop loin et on a eu tort"
01:08 et pour certains, on démissionne.
01:10 Écoutez.
01:11 "Mais on te pardonne, Loan, on te pardonne, tu as un tel talent, on te pardonne".
01:20 Eh bien moi, il n'a pas demandé pardon, quand même, n'exagérons rien,
01:24 mais moi j'ai bien, en plus c'est un ami, Éric Brunet, Éric Brunet de LCI,
01:29 eh bien l'autre soir, vous savez que LCI, c'est pas un secret d'État,
01:34 avait, toujours, pour Zelensky, les yeux de Schyman,
01:38 et considérait Poutine comme allait à la droite d'Adolf Hitler, allez, un peu pour nuancer.
01:45 Eh bien, l'émission Éric Brunet commence son émission comme ceci, écoutez.
01:50 "Je vous accuse solennellement tous, et je me mets dans le lot,
01:55 d'avoir expliqué à tous ceux qui nous regardent depuis un an et demi de guerre
01:59 que Poutine, ça n'allait pas tenir, j'oublie le passage où on a dit qu'il avait 25 ans de serre,
02:08 25 ans de serre et qu'il allait mourir dans la semaine, j'oublie ça.
02:12 Que les sanctions internationales allaient tuer l'économie russe,
02:17 que des oppositions émergeraient, que sans ces oligarques, sans ces oligarques,
02:21 il allait s'effondrer, que l'économie s'était terminée,
02:25 que des alliances, on voyait déjà dans les anciens États soviétiques,
02:29 des mésalliances se formalisaient, et qu'il n'aurait plus aucun soutien nulle part,
02:35 et ce Poutine perd, il est l'idole du Sud, on en parlera dans un instant,
02:39 à Gaza, le monde arabe est en train de dire "Bravo, Poutine médiateur de la paix !"
02:46 Alors là, c'était très beau parce qu'on voyait tous les journalistes à côté,
02:52 "Ah non, non, moi j'ai jamais dit ça, non, non, c'est pas moi,
02:55 ah oui, oui, peut-être des gens qui ont dit, mais pas moi, pas moi, pas moi !"
02:58 Formidable ! Et c'est bien qu'Éric Boullée ait fait ça,
03:01 parce que rappelons-nous, rappelons-nous du matin au soir, du temps du matin,
03:04 effectivement d'abord, Poutine était sénile, et puis il allait être renversé par Brigogine,
03:09 et puis la Russie allait se soulever, le peuple russe allait se soulever,
03:13 "Bachmout, rappelez-vous, mais c'était fini, les Russes étaient morts !"
03:17 Et c'est formidable ! Ils étaient Bruno Le Mérisé, nos amis de la chaîne continue,
03:23 ils étaient Bruno Le Mérisé, "Oui, nous allons mettre à genoux l'économie russe,
03:27 nous allons mettre à genoux l'armée russe, Poutine est mort, il va être pendu,
03:31 il va être fusillé, etc." Ecoutez, c'est pas mal, c'est pas mal, je trouve,
03:36 que de temps en temps, il dit "Attendez, ça fait un an et demi qu'on dit ça,
03:40 est-ce que par hasard, on n'aurait pas un peu et quelque peu exagéré ?
03:45 Eh oui, eh oui, qu'est-ce qu'on est importé ? On est importé par l'idéologie,
03:50 on est importé par nos envies, nos haines, nos aberrations, etc.
03:56 Et c'est pas seulement valable pour éliminer le C.I.E. et compagnie, on se laisse aller,
04:01 on se laisse aller, et ben non, comme dans la chanson d'Aznavour,
04:04 il ne faut pas se laisser aller, il faut rester un tout petit peu, non pas neutre,
04:09 neutre, ça ne veut rien dire, non pas objectif, mais quand même, quand même,
04:14 essayer d'avoir ce qu'on appelle un sens d'équilibre, ça fait toujours du bien, hein ?
04:19 Chez les moutons de panurges, et les mutins de panurges, comme disait Philippe Muray.
04:28 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
04:30 - Qu'est-ce qui se passe quand on est à Berneville ?
04:32 Oui, oui, ça fait peur à voir, je comprends, Daniel Balavoine,
04:35 mais enfin sur un plateau, et le plateau BFN TV, autre chaîne mainstream, je comprends pas.
04:40 Alors écoutez, Marion Maréchal, passé, et puis voilà, dimanche, c'était dimanche, hier,
04:47 et bien la mission était interpue par deux reprises, par un militant,
04:51 en se revendiquant du collectif écologiste Dernière Rénovation.
04:54 Bon, c'était pas... Alors attention, on va écouter, vous allez voir.
04:59 - D'un cynisme insupportable, je vais vous dire...
05:02 - Oh oh oh oh oh oh oh oh ! - Attendez ! Attendez !
05:07 - Aujourd'hui j'ai décidé de venir et d'interrompre le tour normal des choses...
05:11 - Ce soir, à 20h...
05:13 - Et bien voilà, alors qu'est-ce qu'il a fait ? Bon, effectivement, il a bondi sur le plateau,
05:19 un militant écologiste, et puis, effectivement, tout de suite, la publicité, attention, noir,
05:25 il l'a fait à deux reprises. Alors, c'est quand même embêtant, et ça nous concerne tous, vous savez,
05:30 ça nous concerne tous, il n'y a pas que BFM, mais tous ceux qui font de la radio, de la télévision, etc.
05:34 Alors on a vu des studios envahis. Mais là, en ce moment, si c'était pas Dernière Rénovation,
05:41 mais plutôt Futur Décollage, ce serait pas très très très drôle.
05:47 Alors, comment il se fait ? Alors, il y avait un public, etc. effectivement,
05:51 mais voilà, il se fait que c'était Marion Maréchal, qui est restée d'ailleurs très calme, il faut le dire,
05:58 et elle a dit d'ailleurs une très jolie chose à Benjamin Duhamel, elle a dit "Mais Benjamin,
06:04 si le type avait crié à la Ouagbar, vous seriez déjà sous la moquette, ou en tout cas sous la table."
06:10 Il n'a pas apprécié le Benjamin Duhamel. Bon, tout ça, et heureusement, c'est très bien passé,
06:15 ce n'est pas grave du tout, mais quand même, attention, attention, attention.
06:20 - On va se refaire. - Les carottes sont cuites.
06:24 Les carottes sont cuites.
06:27 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
06:30 Je vous disais qu'il ne méfiait pas que des journalistes reconnaissent qu'ils sont allés un peu loin,
06:38 qu'ils ont emprunté des chemins très balisés, et qu'ils avaient quelquefois, avec la réalité, des rapports de vétérinaires.
06:46 Faut faire attention à ça, toujours, vous savez, suivre, ah oui, nous, voilà, ça c'est le bien, ça c'est le mal,
06:52 nous sommes le camp du bien, et les autres ne sont pas de notre bord, alors on va les convertir,
06:57 les évangéliser, ils ne sont pas d'accord, et bien on les sumerait braves, on ne les reçoit pas à mentir par omission.
07:04 Et puis, il y a, et puis à un moment donné, ils reconnaissent des choses, et c'est bien, comme notre ami Brunet,
07:09 sur LCI, c'était tout à fait logique et cohérent.
07:13 Et puis, voilà, un ministre belge, un ministre belge, moi j'aimerais bien que nos ministres français,
07:18 dans notre classe politique française, écoutent ce qu'a fait ce ministre belge.
07:22 Alors, je rappelle, je rappelle, que le Tunisien radicalisé, vous savez, le Tunisien radicalisé,
07:27 qui avait tué deux Suédois à Bruxelles, le 16 octobre dernier, c'est pas loin, il y a quelques jours,
07:32 je rappelle qu'il était sous le coup d'une demande d'extradition des autorités tunisiennes.
07:37 Oui, la Tunisie avait demandé à Bruxelles, justement à Bruxelles, une extradition de ce Tunisien radicalisé.
07:50 Il s'était évadé en 2011 d'une prison où il purgeait une condamnation à 26 ans de réclusion,
07:57 et cette demande d'extradition a été reçue par les autorités belges en août dernier, en août 2022,
08:05 n'a jamais été traitée par le magistrat compétent du parquet de Bruxelles, auquel a été transmise deux semaines plus tard.
08:12 Voilà, on transmet une extradition, les Tunisiens, les autorités tunisiennes transmettent une extradition,
08:17 et puis, oh ben oui, non, on s'en est pas occupé, voilà.
08:20 Et il s'est passé ceci, qu'il a tué deux Suédois à Bruxelles, en plein cœur de Bruxelles, rappelez-vous,
08:28 on l'a vu avec sa moto, sur les réseaux sociaux, là en fluo, il se baladait dans Bruxelles pendant 8 heures,
08:34 et on l'a arrêté dans un café, voilà.
08:36 Entre temps, il avait blessé deux personnes, il avait tué deux personnes et blessé trois d'autres.
08:41 Et bien, il s'est passé quelque chose de très intéressant, c'est que le ministre de la Justice,
08:46 Vincent Van Quickenborn, a démissionné.
08:49 Vous imaginez ? Un ministre de la Justice qui démissionne parce qu'il reconnaît que ça n'a pas fonctionné, sa machine,
08:57 et c'est pas lui peut-être, mais le chef du parquet de Bruxelles, vous voyez, c'est ce qu'il a expliqué il y a deux jours,
09:03 le grave sous-effectif du parquet de Bruxelles a joué un rôle, mais ce n'est pas une justification,
09:08 aucun des collègues concernés ne se souvient de ce qu'il est advenu de ce décès spécifique il y a un an,
09:14 il n'y a aucune trace d'un traitement ultérieur.
09:17 Et bien voilà. Et là-dessus, un ministre belge démissionne.
09:20 Et chez nous en France ? Vous en avez vu beaucoup ? Alors que, on ne va pas comparer,
09:24 mais il y a eu des histoires exactement du même acabit, vous les avez vues démissionner ?
09:29 Vous les avez vues dire "oui, écoutez, ça n'a pas marché, le système n'a pas marché, on démissionne".
09:35 Mais c'est la moindre des choses, on ne vous demande pas d'aller en prison, on ne vous demande pas de perdre tout,
09:40 biens, etc., mais on vous demande quand même de reconnaître quand vous n'avez pas été à la hauteur.
09:47 Ce qui est la moindre des choses, c'est pour tout le monde, qu'on soit politique, qu'on soit journaliste, écrivain, n'importe...
09:53 C'est la moindre des choses, c'est un échec, mais reconnaissez-le, on ne vous demande pas,
09:57 on ne va pas vous punir, reconnaissez vos échecs.
10:00 Et bien, de ce point de vue, bravo les Belges, vous voyez, les Belges n'ont pas que Jacques Brel, les frites et les moules,
10:05 ils ont beaucoup d'autres choses, ils ont des gens qui reconnaissent.

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