Avec Benoit Perrin, directeur de Contribuables associés, première association de contribuables en France ; Mériadec Raffray, journaliste et spécialiste des questions de défense et des questions internationales ; Jacques Myard, maire LR de Maisons-Laffitte et auteur de "Bye Bye démocratie" publié aux éditions Laffont Presse.
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00:00:00 Sud Radio, Bercov dans tous ses états.
00:00:04 Nous sommes en guerre.
00:00:06 Non Fabien, tu ne gagneras pas avec un steak.
00:00:09 Parce que le peuple c'est le boss et Macron c'est l'employé.
00:00:14 Nous sommes dans une guerre hybride.
00:00:15 Tu as volé, as volé, as volé, as volé, as volé, as volé Laurent De Gaulle.
00:00:30 Nous sommes en guerre.
00:00:31 Qui a volé, a volé, a volé le contribuable ? Qui a volé, a volé, a volé l'argent
00:00:40 de la France ?
00:00:41 On va en parler avec Contribuables Associés.
00:00:45 3 000 milliards de dettes.
00:00:47 Qui dit que la France n'est pas le rayon jaune ? Qui dit que la France n'est pas à
00:00:49 l'avancée des pays les plus sourcieux et économes ? 3 000 milliards d'euros de dette
00:00:57 publique.
00:00:58 Intéressant.
00:00:59 On va en parler évidemment de façon très précise avec Benoît Perrin qui est directeur
00:01:04 de Contribuables Associés et qui a fait un documentaire remarquable sur...
00:01:10 Où sont passés les 3 000 milliards ? Ça vaut largement qui veut gagner des millions.
00:01:17 Là c'est qui veut perdre des millions.
00:01:18 Et puis nous allons parler évidemment, parce que c'est une guerre chasse l'autre, pendant
00:01:22 Israël, Palestine, Gaza, et bien que se passe-t-il en Ukraine, Russie ? Vous avez remarqué,
00:01:31 on n'en parle presque plus.
00:01:32 Si, si, si, si, on en parle.
00:01:35 On va en parler avec Médéririen Décrafray, journaliste spécialiste des questions de
00:01:39 défense, et nous allons aussi évoquer le merveilleux général Yacov Lèvres, la Sandrine
00:01:45 Rousseau de l'armée française.
00:01:47 Nous allons en parler, ça va être très intéressant, vous allez voir comment on parle de la guerre
00:01:52 quand on est général de plateau.
00:01:54 Et puis nous allons parler évidemment des perles, des écolos, les écolos qui veulent
00:02:00 détruire des Velazquez à Londres et qui mettent les mains dans le macadam et puis
00:02:04 après ils sont très embêtés quand ça ne sort pas.
00:02:06 Voilà, les polémiques et tout ça, et puis nous allons recevoir quelqu'un que vous connaissez
00:02:10 bien, Jacques Miard, maire LR de Maison Lafitte qui passe très souvent et à juste titre
00:02:17 dans l'émission de notre ami Valéry Expert, et il vient d'écrire "Bye bye démocratie".
00:02:23 Quoi ? Alors la démocratie n'est plus là ? Elle s'en va ? Je suis venu te dire que
00:02:27 je m'en vais, on va en parler, accrochez vos ceintures et vous allez voir.
00:02:32 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:02:50 3000 milliards d'euros, plus de 3000 milliards d'euros.
00:02:57 C'est quoi ça ? C'est le PMU ?
00:03:00 C'est le nouveau grand prix du loto ? C'est... non non non, non non, 3000 milliards d'euros,
00:03:07 c'est la dette publique qui a pulvérisé un nouveau record, on en parle.
00:03:12 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:03:15 Le fait du sang de Gilbert Bécaud évidemment, mais alors là on se demande mais qu'est-ce
00:03:21 qui se passe ? Pourtant écoutez, nous sommes les rois des prélèvements obligatoires, des
00:03:26 recettes fiscales, pratiquement 50%.
00:03:28 Quand on se rappelle que Giscard disait qu'à plus de 35% on était en Soviétie, en état
00:03:34 soviétique, et bien voilà.
00:03:35 Et bien la dette publique pour la première fois a franchi le seuil symbolique des 3000
00:03:40 milliards d'euros au premier trimestre 2023.
00:03:43 Quel record, quel record.
00:03:45 C'est-à-dire que rapporté au produit intérieur brut au PIB, ce que doit la France représente
00:03:50 désormais 112,5% de la valeur de tous les biens et services produits sur une année
00:03:57 contre 111 à la fin décembre 2022.
00:03:59 C'est-à-dire qu'on a encore augmenté, bon il y a eu la crise du Covid etc.
00:04:02 Mais où on en est ? Et on a demandé effectivement à Contriables Associés qui a fait un travail
00:04:09 formidable, Contriables Associés, et il nous dit un peu ce qui s'est passé et qui a été
00:04:17 quand même étonnant cette histoire.
00:04:20 Comment on a pu arriver là ?
00:04:21 - Alors le film qu'on a réalisé, qui est disponible sur Youtube, sur notre chaîne,
00:04:26 - La chaîne s'appelle comment ?
00:04:28 - Contribuables Associés sur Youtube.
00:04:29 - D'accord.
00:04:30 - On l'a sorti il y a 48 heures, il y a déjà plus de 240 000 français qui l'ont regardé
00:04:36 sans publicité.
00:04:37 Donc c'est un film, c'est le film événement des 48 dernières heures, c'est une heure
00:04:41 et quart, vous l'avez vu, une heure quarante qui est consacrée au sujet de la dette.
00:04:44 - Remarquez le documentaire, le sujet de la dette.
00:04:46 - Alors le sujet de la dette c'est en fait l'histoire d'un couple, d'un couple presque
00:04:49 incestueux entre d'un côté ceux qui nous dirigent et de l'autre côté les hauts fonctionnaires
00:04:53 qui, on va le dire directement, gèrent n'importe comment l'argent des français, l'argent
00:04:56 des contribuables.
00:04:57 Et qui gèrent depuis 50 ans de manière totalement irresponsable.
00:05:02 - Oui parce que le dernier budget en équilibre c'était bien 1974 M. Perrin.
00:05:06 - Exactement.
00:05:07 Ça veut donc dire que depuis 50 ans, pour vous donner un rapport, c'est comme si un
00:05:09 couple avait 2000 euros de revenus tous les mois et en dépensait 2600.
00:05:14 Et ça, ça fait 50 ans que ça dure.
00:05:15 C'est-à-dire très concrètement, depuis 50 ans, nos élus votent en déficit des budgets
00:05:21 globalement avec un écart de 30% entre les dépenses et les recettes.
00:05:25 Imaginez la posture de n'importe quel responsable de famille qui trouverait ça absolument fou.
00:05:31 - Ou même des chefs d'entreprise.
00:05:33 - Ou des chefs d'entreprise, exactement.
00:05:34 Donc on a des élus qui votent ça depuis 50 ans et qui dit dette, qui dit déficit.
00:05:39 - Et qui le savent.
00:05:40 - Qui le savent pertinemment.
00:05:41 Et qui dit déficit dit dette.
00:05:43 Puisqu'en fait la dette c'est juste la somme de tous les déficits qui sont votés depuis
00:05:48 50 ans.
00:05:49 Et puis le deuxième coupable en quelque sorte, c'est les hauts fonctionnaires qui eux continuent
00:05:52 à faire des chèques sans contrôle, sans...
00:05:55 Vous le savez, on le sait tous, quand c'est pas notre argent, on a tendance à le dépenser
00:06:00 beaucoup plus facilement que quand c'est de l'argent qu'on a gagné à la sueur de
00:06:02 nom de front.
00:06:03 Donc il y a ce satalliage qui a inoculé en France ce que j'appellerais un virus, qui
00:06:11 est le virus de la dépense publique.
00:06:13 Très concrètement, les élus qui nous gouvernent, mais aussi les hauts fonctionnaires, nous
00:06:16 droguent, presque de la cocaïne, à la dépense publique.
00:06:19 - Le coronavirus.
00:06:20 - Je sais pas si c'est le coronavirus, mais en tout cas c'est un virus qui est terrible.
00:06:24 Donc on n'accuse pas les Français.
00:06:26 En revanche, l'objectif du documentaire c'est de montrer effectivement la mécanique folle
00:06:30 de la dépense publique à laquelle on assiste depuis plus de 50 ans, sans qu'on dise la
00:06:34 vérité aux Français.
00:06:35 Et l'objectif de ce film c'est ça, c'est que les Français prennent conscience de la
00:06:39 manière dont est gérée leur argent public.
00:06:40 - Tout à fait.
00:06:41 Et je pense qu'ils vont le regarder, ils savent où le regarder, sur votre site déjà.
00:06:43 Mais parlons-en alors.
00:06:45 Cette mécanique, décrivez-le nous, avec des exemples, avec un ou deux exemples.
00:06:49 Comment ça se passe ? Comment ce ruissellement, ce tsunami se passe ? Tout le monde sait que
00:06:54 ça se passe.
00:06:55 Et puis voilà, on continue.
00:06:56 Quoi qu'il en goûte.
00:06:57 - Alors, le chiffre qui est, je crois, l'un des plus importants, c'est justement le budget
00:07:02 de l'État, à quoi servent nos impôts.
00:07:03 Le chiffre qui est fondamental, et que nous a donné d'ailleurs pendant la manifestation
00:07:08 des Gilets jaunes, une note du Trésor qui était très intéressante et qui expliquait
00:07:12 en gros à quoi servent 1 000 euros de dépenses publiques.
00:07:15 En France, en gros, la dépense publique, c'est 1 600 milliards.
00:07:18 Et dans cette note, ils expliquent très bien à quoi servent l'argent des Français.
00:07:22 Et le chiffre, il y a deux chiffres, je crois, qui sont fondamentaux.
00:07:26 Le premier, c'est 50 % de la dépense publique, c'est des prestations sociales.
00:07:31 C'est-à-dire que 50 % de ce qui est dépensé, c'est de la redistribution.
00:07:37 Deuxième chiffre qui est important, c'est l'argent qui est consacré aux fonctions régaliennes.
00:07:42 Parce que quand vous allez me dire "oui on paie des impôts, mais en même temps, le rôle de l'État,
00:07:46 c'est d'abord de nous protéger, les services publics sont fondamentaux".
00:07:49 - Pardon, excusez-moi, pour être extrêmement précis.
00:07:53 D'abord, les dépenses sociales, c'est quoi très exactement ?
00:07:57 Et les fonctions régaliennes, c'est quoi exactement ?
00:07:59 Définissons la chose.
00:08:00 - Les fonctions sociales, la dépense sociale, c'est quoi ?
00:08:02 C'est la maladie, dépenses d'assurance maladie, tout ce qui est allocation diverses et variées.
00:08:06 Ça peut être la retraite, ça peut être tout ce qui est, ça peut être la famille,
00:08:10 tout ce qui est allocation perçue par les Français.
00:08:13 Donc c'est 50% de la dépense en France.
00:08:16 - Donc ça c'est de la redistribution ?
00:08:17 - Donc ça c'est de la redistribution.
00:08:18 Donc les gens qui disent que la France est un pays ultra-libéral, on a envie de sourire.
00:08:22 Puisque comme vous le savez, on est les champions du monde de la dépense publique,
00:08:25 58% de la dépense publique représente 58% de la richesse créée par les Français.
00:08:31 Donc 1, 50%, c'est dans la sphère sociale.
00:08:35 Deuxième chiffre qui me semble être très important, c'est donc celui des fonctions régaliennes.
00:08:40 Sur 1 000 euros de dépense publique, c'est encore une fois sur le site du gouvernement,
00:08:44 vous avez seulement, tenez-vous bien, 66 euros qui sont consacrés aux fonctions régaliennes.
00:08:50 - 66 euros ?
00:08:52 - C'est-à-dire police, justice, armée.
00:08:55 En gros vous avez 7 euros pour la justice.
00:08:57 - Police, justice, armée, c'est 66 euros sur 1 000 ?
00:08:59 - Euros sur 1 000 euros de dépense publique.
00:09:01 Quand on sait ça, en fait on se dit que l'État ne fait pas son boulot.
00:09:04 Parce que comme on commençait à le dire tout à l'heure, pourquoi on paie des impôts ?
00:09:07 Pour avoir l'article de...
00:09:10 - Protection de sécurité, etc.
00:09:12 - Protection de la propriété, sûreté, sécurité, des droits élémentaires.
00:09:17 Et là en fait, à quoi on assiste depuis 50 ans, pour répondre directement à votre question,
00:09:21 c'est avec un État qui devient un État nounou, qui continue à s'occuper de tout,
00:09:25 qui progressivement s'occupe de tout.
00:09:27 Aujourd'hui, a été mise en place une prime, je ne sais pas si vous avez vu, entre 8 et 25 euros,
00:09:32 si vous faites réparer votre pantalon, vos chaussettes, ou je ne sais pas quoi.
00:09:35 Une prime de réparation des vêtements.
00:09:37 - Pour tout le monde ?
00:09:39 - Pour tout le monde.
00:09:40 - Alors si je répare mes slips ou mes pantalons...
00:09:43 - Alors évidemment il y a certaines conditions, mais il y a des primes qui sont mises en place depuis ce matin.
00:09:47 Y compris pour réparer vos vêtements.
00:09:49 C'est pour vous dire que l'État aujourd'hui a pris une telle place,
00:09:53 qu'il s'occupe de tout, que ce soit la sécurité sociale,
00:09:56 que ce soit l'État en tant que tel,
00:09:58 et que ce soit naturellement les collectivités qui sont évidemment là aussi,
00:10:02 qui font preuve de Gabgi extraordinaire.
00:10:04 Donc à force de s'occuper de tout...
00:10:06 - Les coéquipiers locaux.
00:10:07 - Les coéquipiers locaux, voilà.
00:10:08 Donc à force de s'occuper de tout, on crée une dépendance des gens vis-à-vis de l'argent public,
00:10:12 et du coup c'est très difficile aujourd'hui pour nos dirigeants de revenir en arrière,
00:10:16 parce qu'ils nous ont tellement injecté de la drogue, en quelque sorte,
00:10:19 que ce serait presque la révolution, mais je crois qu'il n'y a pas le choix.
00:10:22 - Oui parce qu'on est habitué, on est accoutumé, on est à trop.
00:10:25 - Exactement.
00:10:26 - Et donc du coup il faut faire une cure d'amégrissement,
00:10:29 une cure de désintoxication à la dépense publique excessive,
00:10:32 parce qu'aujourd'hui, encore une fois, on dépense à torse et à travers,
00:10:35 et les Français n'en ont pas toujours conscience.
00:10:37 C'est l'objectif de ce film, c'est de sensibiliser les Français
00:10:40 au mécanisme de dépense publique.
00:10:42 - De dépense publique. Mais alors justement, mais entrons dans le vif du sujet,
00:10:45 on y est déjà entrés d'ailleurs, mais dites-moi, au fond, qui décide ?
00:10:49 Est-ce que c'est la Haute Administration, les ministres et tout ?
00:10:52 Par exemple distribuer tant à telle association ?
00:10:54 Par exemple décider d'aider le numérique au Nigeria ?
00:10:57 Pour prendre des exemples, on vient de donner 150 millions, je ne sais pas,
00:11:01 pour le numérique au Nigeria, je n'ai rien contre le Nigeria,
00:11:04 mais peut-être qu'il y a d'autres priorités.
00:11:06 Qui décide de la répartition ?
00:11:08 Parce qu'on dit "où va notre argent ?"
00:11:10 Qui décide de donner ? Là, pour ça, comment ça se passe, la décision ?
00:11:14 - Alors très concrètement, la décision, surtout pour ce qui est subvention aux associations,
00:11:18 c'est à peu près 10 milliards d'euros par an,
00:11:20 uniquement sur l'État, je ne parle pas des collectivités locales
00:11:22 parce que c'est très difficile d'obtenir des budgets,
00:11:24 mais juste sur l'État.
00:11:26 C'est à peu près 10 milliards, et c'est le clientélisme.
00:11:28 Très concrètement, c'est des groupes de pression
00:11:30 qui arrivent à convaincre tel ou tel responsable politique
00:11:33 en disant "pour mon association, j'ai besoin d'argent,
00:11:35 pour la politique de la ville, ça c'est le meilleur exemple".
00:11:38 Vous avez des responsables d'associations qui font le pied de grue auprès des élus
00:11:41 en disant "moi je t'assure que mon quartier restera calme,
00:11:44 mais en revanche j'ai besoin de trois assistants sociaux par exemple,
00:11:47 j'ai besoin d'argent pour mon association".
00:11:49 Et on se retrouve avec des fraudes monstrueuses,
00:11:52 avec des associations qui sont des coquilles vides,
00:11:54 mais qui sont pour autant abreuvées d'argent public.
00:11:56 Donc il y a un gros...
00:11:58 - Par ici la bonne soupe.
00:12:00 - Exactement. Donc en fait je crois qu'une des clés c'est le clientélisme.
00:12:03 C'est-à-dire que les hommes politiques sont...
00:12:06 Comment dire ?
00:12:07 - Plus qu'il y a maire, que député, que...
00:12:09 - Que député, que ministre, exactement.
00:12:11 C'est à celui qui finalement sera le...
00:12:13 qui aura le plus de poids pour remporter la décision.
00:12:16 - Donc c'est-à-dire qu'à ce moment-là, ou alors on dit "il n'y a pas de problème,
00:12:18 c'est pas cher, c'est l'État qui paye,
00:12:20 donc on va distribuer largement et voilà".
00:12:23 - Exactement, c'est la fameuse phrase de François Hollande
00:12:25 qu'on met dans le reportage.
00:12:27 "C'est gratuit, c'est l'État qui paye".
00:12:28 Mais l'État, c'est en fait les contribuables.
00:12:30 L'État en fait, gère l'argent qu'on lui a confié.
00:12:33 Les hauts fonctionnaires, qui reconduisent souvent des budgets
00:12:36 sans même vérifier que la mission a bien été établie,
00:12:40 et bien encore une fois, c'est notre argent.
00:12:43 Et un des objectifs du film, c'est de faire prendre conscience aux Français
00:12:46 qu'on doit demander des comptes à nos élus.
00:12:48 Parce que oui, il y a l'administration,
00:12:50 mais au fin du fond, c'est quand même l'élu qui décide.
00:12:53 - Mais attendez, monsieur contribuable associé,
00:12:55 il n'y a pas d'organisme de contrôle ?
00:12:57 Il n'y a pas de contre-pouvoir là-dessus ?
00:12:59 Il n'y a pas quelqu'un, justement, ou je ne sais pas,
00:13:01 la Cour des comptes et autres, qui disent "attendez les gars,
00:13:03 vous êtes élus, mais il n'y a personne derrière ?"
00:13:07 Enfin derrière, ou qui... voilà.
00:13:09 - Alors on a deux instances de contrôle.
00:13:10 La première, c'est la Cour des comptes, vous connaissez.
00:13:12 - Sauf qu'elle n'a aucun pouvoir d'exécution.
00:13:14 - Exactement.
00:13:15 - On est bien d'accord.
00:13:16 - Elle fait des recommandations, à peu près 70% des recommandations
00:13:18 qui sont appliquées, mais elle n'a aucun pouvoir de sanction.
00:13:21 Contrairement en Angleterre, où il y a un organisme
00:13:23 qui est complètement indépendant,
00:13:25 et qui communique chaque année sur les économies
00:13:28 qu'il a réussi à faire, en faisant pression sur les administrations.
00:13:31 - Ce que ne fait pas la Cour des comptes.
00:13:32 - En France, ce n'est absolument pas le cas.
00:13:33 Donc vous avez toujours le président de la Cour des comptes,
00:13:35 qui vous fait le même constat depuis 50 ans,
00:13:37 en disant "il faut arrêter avec les gaspillages,
00:13:39 il faut arrêter avec l'argent public,
00:13:41 il faut arrêter avec le quoi qu'il en compte".
00:13:43 Mais ça fait 50 ans qu'on entend ça.
00:13:45 Et il n'y a aucune mesure de prise.
00:13:47 Parce qu'effectivement, ils n'ont pas de pouvoir de sanction.
00:13:49 Deuxième pouvoir de contrôle, c'est les députés.
00:13:52 Les députés, vous le savez, à l'Assemblée nationale, ils votent les lois.
00:13:54 Mais ils ont une deuxième mission, qu'ils ont parfois tendance à oublier,
00:13:57 qui est le contrôle de l'argent public.
00:13:59 Le contrôle des politiques publiques.
00:14:01 Et il faut reconnaître que, un, il y en a peu qui s'y intéressent,
00:14:04 à la manière dont est utilisé l'argent.
00:14:06 Et deux, ils n'ont pas toujours les moyens de contrôler,
00:14:08 parce que l'État, au sens gouvernemental,
00:14:11 il est d'ici là avec parcimonie, on va dire, les informations financières.
00:14:15 Donc c'est très dur pour un député, on en rencontre presque tous les jours,
00:14:18 des députés qui nous disent "non, je voudrais contrôler".
00:14:20 Mais en fait, le gouvernement est assez opaque.
00:14:22 C'est pas ce gouvernement en particulier, c'est depuis toujours.
00:14:24 - Non, non, bien sûr, bien sûr. 50 ans, comme vous avez dit.
00:14:26 Mais juste un mot, est-ce que ce n'est pas aussi le fait que,
00:14:29 "oh, si j'appartiens à la majorité gouvernementale,
00:14:31 quelle qu'elle soit, de droite ou de gauche,
00:14:33 oh, je vais pas me mettre mal avec le président ou les ministres, etc."
00:14:37 Est-ce qu'il n'y a pas une manière, un tout petit peu,
00:14:40 d'aller de concession pour être poli ?
00:14:42 - Alors, vous avez raison, et là, il faut mettre les pieds dans le plat,
00:14:45 il faut parler des syndicats.
00:14:47 Une raison pour laquelle les politiques refusent de faire des grandes réformes,
00:14:52 c'est notamment le poids important des syndicats.
00:14:54 Je pense notamment, et on l'explique dans le film à Marseille,
00:14:57 où toutes les poubelles sont gérées par un syndicat,
00:14:59 et si vous les embêtez, très concrètement,
00:15:01 ils ne ramassent plus les ordures, et là, c'est un impact monstrueux.
00:15:03 Au moment de la réforme des retraites à Paris, très intéressant,
00:15:06 les arrondissements, vous avez 20 arrondissements à Paris,
00:15:09 la moitié, ce sont des agents publics,
00:15:11 de l'autre côté, ce sont des entreprises privées.
00:15:13 Au moment de la réforme des retraites, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:15:15 Vous avez la moitié des arrondissements qui ne voyaient leur poubelle,
00:15:18 qui n'était pas récoltée, contrairement...
00:15:20 - Comme par hasard. - Comme par hasard, exactement.
00:15:22 Alors que les entreprises privées faisaient leur travail,
00:15:25 ils ramassaient les ordures.
00:15:27 - C'est assez... Oui, c'est ça.
00:15:29 Donc, il y a les syndicats, oui, enfin, parce que...
00:15:31 Donc, attention, c'est un trio.
00:15:33 Il y a le gouvernement, enfin, il y a l'administration,
00:15:38 et il y a les syndicats. - Voilà, exactement.
00:15:40 Les syndicats qui défendent, en gros, leurs précarés,
00:15:43 et qui, vous savez, pour prendre l'éducation nationale,
00:15:46 vous savez qu'il y a à peu près 30 000 agents
00:15:51 qui sont payés, qui sont détachés,
00:15:54 pour travailler dans des syndicats, dans l'éducation nationale.
00:15:56 - Vous voulez dire qu'ils ne font rien du point de vue de l'instruction, etc.
00:15:58 - Ils ne font rien, mais ils sont payés par l'argent public, effectivement,
00:16:00 mais ils sont détachés dans des syndicats.
00:16:01 Donc, les syndicats ne le paient pas,
00:16:03 et en plus, ils distillent leur vision un peu étatiste,
00:16:08 justement, dans l'éducation.
00:16:10 Et là aussi, on en parle dans le documentaire,
00:16:12 dans l'éducation nationale, c'est un désastre,
00:16:14 puisque vous avez des professeurs qui sont des professeurs
00:16:17 à la fois d'économie et de sociologie,
00:16:19 mais vous avez compris, André,
00:16:20 ils font à peu près 90% de la sociologie et 10% de l'économie.
00:16:24 Donc, vous avez des étudiants et des lycéens
00:16:27 qui entendent toujours le même discours.
00:16:29 Et c'est pour ça que, notamment, notre documentaire est original,
00:16:31 c'est parce qu'on montre, on décortique tout ce système de pensée.
00:16:36 - Voilà, on n'est même plus en République bananière,
00:16:38 on est en Monarchie bananière,
00:16:39 on va en continuer à en parler après cette petite pause,
00:16:42 avec M. Contriem, l'associé, j'adore, vous parlez comme ça, M. Perrin.
00:16:46 Non, mais c'est vrai, vous avez fait un travail formidable avec ce documentaire,
00:16:50 et on va continuer à en parler un peu avec lui après la petite pause.
00:16:53 Alors, selon l'INSEE, la dette nette,
00:16:56 on va donner quand même quelques chiffres,
00:16:58 on en a donné avec Benoît Perrin,
00:17:00 mais là, la dette nette des administrations publiques
00:17:03 a notamment augmenté de 58,3 milliards d'euros.
00:17:07 La dette des administrations publiques,
00:17:09 plus 27% par rapport au trimestre précédent.
00:17:12 C'est magnifique parce qu'à chaque fois, ça monte,
00:17:15 c'est ça qui est intéressant.
00:17:16 Et il n'y a pas de plafond de verre, là.
00:17:18 Là, on y va, l'URSSAF, l'Unedic,
00:17:20 augmentation, endettement à court terme,
00:17:23 plus 3,8 milliards d'euros, etc.
00:17:25 Les communes et départements diminuent leur endettement,
00:17:27 attention, ça c'est bien, ils ont diminué leur endettement, oui,
00:17:30 moins 1,3 milliard d'euros et moins 1,1 milliard d'euros,
00:17:34 mais les régions ont augmenté leur passif.
00:17:36 Bon, on ne va pas rentrer dans tous les détails,
00:17:38 mais c'est intéressant.
00:17:40 Donc, les compteurs tous, vous avez fait ce document,
00:17:42 encore une fois, allez sur le site
00:17:44 Auditeur Sud Radio, Résistante Sud Radio,
00:17:46 de comptes liables et associés, vous allez voir,
00:17:48 c'est vraiment intéressant, vous allez savoir
00:17:50 où va votre argent et ce qu'il faut faire.
00:17:52 Alors justement, Benoît Perrin,
00:17:53 est-ce qu'il faut dire, oui, vous dites,
00:17:55 voilà, les syndicats, le gouvernement,
00:17:58 la haute administration, mais peut-être que
00:18:00 les Français pourraient un peu faire pression, non, là-dessus ?
00:18:02 Ils pourraient peut-être jouer les contribuables,
00:18:05 avant d'être totalement tondus ?
00:18:07 - Alors, l'invocation de contribuables associés,
00:18:08 c'est justement de faire pression sur les élus
00:18:10 pour une gestion économique de l'argent public.
00:18:12 Et je crois que la responsabilité individuelle
00:18:15 existe évidemment. Et donc, du coup,
00:18:17 la responsabilité, je crois, de chacun des Français,
00:18:20 c'est de faire pression sur les élus
00:18:22 et de demander des comptes à nos élus.
00:18:24 Vous parliez tout à l'heure des collectivités locales,
00:18:26 qui ont augmenté, on le sait, la taxe foncière
00:18:28 de manière délirante. Je crois qu'il y a que 80 communes
00:18:31 qui ont baissé leur taxe foncière.
00:18:33 Et bien, je crois que la moindre des choses,
00:18:35 c'est d'écrire un courrier à son maire pour lui dire,
00:18:37 voilà, vous avez augmenté les impôts de X%,
00:18:39 qu'est-ce que vous comptez faire ?
00:18:40 De la même manière, quand on a des élections,
00:18:42 je crois qu'il est important de faire pression
00:18:45 sur les élus pour que, justement,
00:18:47 leur exigeait une gestion saine de l'argent public.
00:18:49 Quand on a un député, on a tous un député,
00:18:51 la moindre des choses, je crois, c'est de lui demander
00:18:53 pourquoi vous avez voté ?
00:18:54 Alors, il se trouve que là, on est en procédé un peu particulier
00:18:56 avec le 49-3, mais pourquoi vous acceptez de voter
00:18:59 un budget dans lequel il y a 30% d'écart
00:19:01 entre les dépenses et les recettes ?
00:19:03 Il faut demander des comptes à nos élus.
00:19:05 Parce que si on ne le fait pas, on court à la catastrophe.
00:19:07 Parce que la dette, c'est simple.
00:19:09 La dette, c'est à la fois du capital qu'on rembourse
00:19:11 et des intérêts.
00:19:12 Et bien, la fameuse charge de la dette, qui ?
00:19:14 - Oui, les intérêts. Elle va être combien, là ?
00:19:16 - Les intérêts. A peu près, cette année, 50 milliards.
00:19:19 - Pour l'année ? - Pour l'année.
00:19:21 - Demain, 60 milliards. - Pour l'année, 2027,
00:19:22 ça devrait être à peu près, on devrait être aux alentours
00:19:24 de 70 milliards.
00:19:26 70 milliards, c'est le budget de l'éducation nationale.
00:19:29 Donc, bientôt, la charge de la dette
00:19:31 va être le premier poste budgétaire de l'État.
00:19:34 - Oui, mais Benoît Périn... - Là, on ne pourra plus
00:19:37 se cacher derrière son petit doigt. - Mais on ne pourra plus faire
00:19:38 comme les pays en voie de développement,
00:19:39 on va s'asseoir sur la dette.
00:19:41 - Alors, s'asseoir sur la dette, ça, c'est une bonne question.
00:19:43 Alors, ce qu'il faut savoir sur la dette, c'est que vous avez
00:19:45 50% de la dette qui est française,
00:19:46 50% de la dette qui est étrangère.
00:19:48 - Nos créanciers sont à 50% étrangers.
00:19:50 - Exactement. - C'est ça.
00:19:52 - Mais à 50% français. Donc, si on s'assoit sur la dette,
00:19:54 déjà, on lèse les Français qui ont investi,
00:19:56 notamment dans des comptes d'assurance-vie
00:19:59 qui sont basés sur la dette française.
00:20:01 Donc, déjà, on ruine les petits épargnants
00:20:04 qui ont fait confiance à la France.
00:20:06 Deuxièmement, si on n'embourse pas la dette,
00:20:09 la vraie difficulté, c'est que la finance,
00:20:12 ou l'économie, c'est d'abord de la confiance.
00:20:14 Donc, si vous dites à vos créanciers
00:20:16 "on ne vous rembourse pas",
00:20:18 du jour au lendemain, vous avez vos taux d'intérêt
00:20:20 qui augmentent. Aujourd'hui, on est à peu près
00:20:22 à 3,5%. - On l'a vu, oui.
00:20:24 - Et du coup, plus personne ne veut vous prêter.
00:20:26 Et comment vous faites quand vous avez construit un budget
00:20:28 qui est complètement déséquilibré
00:20:30 entre les dépenses et les recettes,
00:20:31 si vous ne pouvez plus emprunter ?
00:20:33 C'est la faillite. Et qu'est-ce qui se passe ?
00:20:35 À ce moment-là, c'est l'EFMI qui prend le pouvoir,
00:20:37 comme en Grèce il y a quelques années.
00:20:38 Et à ce moment-là, qu'est-ce que fait l'EFMI ?
00:20:40 Elle vous dicte, alors là, pour le coup,
00:20:42 les investisseurs vont tomber de leur chaise,
00:20:43 mais elle vous dit exactement ce qu'il faut faire.
00:20:45 Ou alors, vous avez des puissances étrangères.
00:20:47 Et là, on en vient aux 50% de la dette
00:20:49 qui appartiennent à des puissances étrangères,
00:20:51 même si on ne sait pas exactement
00:20:53 qui les possède. - A supposer,
00:20:55 si puissance, bien vous dire, ce sera à nous.
00:20:57 - Voilà, exactement. Il peut se passer ce qui s'est passé en Grèce,
00:20:59 c'est-à-dire, on accepte de vous prêter de l'argent,
00:21:02 nous, Chinois, mais dans ce cas-là, vous nous donnez
00:21:04 le port du pire, par exemple. Autrement dit,
00:21:06 on va vendre tous les bijoux de famille
00:21:07 à des puissances étrangères.
00:21:08 Donc ce sera la banqueroute pour tout le monde. - On en a déjà vendu quelques-uns,
00:21:10 comme vous le savez. - Exactement.
00:21:12 Donc, la gestion saine, je crois que
00:21:14 la France doit être gérée comme une famille.
00:21:16 Une gestion saine, on équilibre ses dépenses
00:21:18 et ses recettes, et comme ça, on est tributaire de personne.
00:21:20 Et on est souverain. - Mais, vous savez,
00:21:22 il y a une autre image que je livre,
00:21:24 Benoît Perrin. On est copropriétaire de la maison France.
00:21:26 Quand il y a des assemblées de copropriétés,
00:21:28 et qu'on paye les charges,
00:21:30 chaque année, au moins, on dit,
00:21:32 qu'est-ce qu'il y a à dépenser, pourquoi vous dépensez ça, pourquoi ?
00:21:34 Bon, je veux bien que
00:21:36 qu'une nation n'ait pas une maison.
00:21:38 Enfin, avec Internet,
00:21:40 avec la technologie, on peut faire un audit annuel
00:21:42 en disant, vous avez dépensé où,
00:21:44 quoi et comment. - C'est une très belle image.
00:21:46 Une autre image, pour bien
00:21:48 ancrer les choses dans l'esprit de vos auditeurs,
00:21:50 c'est, la France, c'est une multitude
00:21:52 de tuyaux qui sont percés un peu partout.
00:21:54 Donc en gros, dans tous nos postes de dépense,
00:21:56 on dépense un peu plus que les autres.
00:21:58 Donc, il y a un moment où, effectivement,
00:22:00 ça peut paraître un peu désespérant, en se disant
00:22:02 "Oh là là, mais qu'est-ce qu'il faut faire, parce qu'en fait,
00:22:04 tous les tuyaux fuient." Eh bien, oui,
00:22:06 tous les tuyaux fuient, mais il y a un moment où il faut s'attaquer
00:22:08 tuyau par tuyau pour réparer la maison, parce que sinon,
00:22:10 on va se noyer. - Ben voilà,
00:22:12 vous avez contribué, alors c'est pas une petite
00:22:14 cuillère, c'est une belle louche que vous avez fait
00:22:16 avec votre documentaire, mais comme vous dites,
00:22:18 et c'est très important, Bonaparte, chacun
00:22:20 d'entre nous est responsable. Faites pression
00:22:22 sur vos députés, faites pression,
00:22:24 dites "Voilà, c'est mon argent, c'est
00:22:26 mes impôts, et je ne les paye pas pour rien faire,
00:22:28 après, et puis autre chose,
00:22:30 il faut diminuer ce gaspillage éhonté,
00:22:32 électoraliste et autre, quoi, parce qu'il y a aussi
00:22:34 ça, vous savez combien de milliards c'est.
00:22:36 En tout cas, voilà, Contribuables Associés,
00:22:38 vraiment, un très beau
00:22:40 boulot que vous avez fait, et j'espère
00:22:42 que ça va suivre, en tout cas, on continuera avec
00:22:44 vous, où on va. - Merci André. - Vous savez, c'est très simple,
00:22:46 c'est comme le type qui est au 360ème
00:22:48 étage, il est au 40ème,
00:22:50 jusqu'ici, tout va bien.
00:22:52 - Merci Benoit Perrin d'avoir été avec nous, je rappelle que vous êtes directeur
00:22:54 de Contribuables Associés, et que
00:22:56 vous avez sorti ce documentaire "3 000 milliards
00:22:58 de dettes, les secrets d'un Etat en faillite",
00:23:00 c'est disponible sur Youtube, sur votre site,
00:23:02 et c'est gratuit.
00:23:04 - Sud Radio, André Bercoff.
00:23:06 - Ça balance pas mal !
00:23:08 - Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal
00:23:10 sur Sud Radio. - Là, je vais vous dire,
00:23:12 c'est un scoop. C'est un
00:23:14 scoop qu'on a eu, que Sud Radio a eu,
00:23:16 il a mis des micros cachés
00:23:18 au Kremlin, et c'est Vladimir Poutine
00:23:20 que vous avez entendu. Car Vladimir Poutine
00:23:22 est en train de danser et de chanter.
00:23:24 Non, non, mais bien sûr que je raconte
00:23:26 des histoires, mais uniquement là.
00:23:28 Pourquoi ? Parce qu'une guerre
00:23:30 chasse en l'autre, pendant
00:23:32 qu'on s'étripe, hélas,
00:23:34 de façon terrible, en Israël-Palestine,
00:23:36 et bien
00:23:38 en Ukraine-Russie, ça se passe
00:23:40 plutôt comme ça. Apparemment,
00:23:42 apparemment, faut jamais avancer,
00:23:44 c'est pas que c'est plié,
00:23:46 mais rappelez-vous ce qu'on disait encore il y a un an,
00:23:48 il y a deux, apparemment,
00:23:50 aujourd'hui, l'Amérique commence à se dire
00:23:52 qu'il est temps peut-être de négocier
00:23:54 les fonds
00:23:56 qu'on a besoin pour le Proche-Orient,
00:23:58 en tout cas, les Américains,
00:24:00 Blinken et compagnie, ils commencent à se dire
00:24:02 est-ce qu'il faut continuer comme ça ?
00:24:04 Alors on va en parler, on va en parler
00:24:06 avec Mérida Graffrey, bonjour.
00:24:08 - Bonjour André Bercoff. - Vous êtes journaliste
00:24:10 et spécialiste des questions
00:24:12 de défense et des questions internationales,
00:24:14 et vous êtes rédacteur en chef de Valeurs Actuelles,
00:24:16 vous connaissez bien le terrain,
00:24:18 effectivement, puisque vous l'avez...
00:24:20 Et là, il se passe quand même quelque chose
00:24:22 d'étonnant, parce que pendant très longtemps,
00:24:24 en tout cas, dans les médias
00:24:26 et dans un certain nombre de médias, je ne citerai pas
00:24:28 des chaînes par leur nom,
00:24:30 mais enfin des chaînes d'information en continu,
00:24:32 comme on dit, on disait
00:24:34 "oui c'est plié, c'est fini, rappelez-vous,
00:24:36 c'était Poutine ce Hitler
00:24:38 et Zelensky ce Churchill,
00:24:40 les rôles étaient distribués,
00:24:42 et surtout, tout allait bien dans le meilleur
00:24:44 des mondes, les Ukrainiens sont en train
00:24:46 de monter, qui ailleurs, ils ont été
00:24:48 très vaillants, mais que c'est en train de marcher,
00:24:50 ça va aller, et avec
00:24:52 l'aide de l'Occident, etc., puis d'un coup,
00:24:54 depuis quelques semaines,
00:24:56 le ton n'est pas
00:24:58 le même, les paroles et même
00:25:00 les musiques changent.
00:25:02 Que se passe-t-il exactement, à votre avis ?
00:25:04 - Vous savez, il faut toujours se méfier
00:25:06 des lectures manichéennes,
00:25:08 faciles,
00:25:10 lorsqu'on en parle de guerre, de conflit,
00:25:12 de crise internationale, les militaires
00:25:14 disent souvent que la guerre a sa propre logique.
00:25:16 Donc la première réaction
00:25:18 à cette expression un peu
00:25:20 facile, un peu rapide,
00:25:22 c'est surtout d'être prudent, et de
00:25:24 ne pas faire d'idéologie quand
00:25:26 on parle de guerre. Il y a déjà
00:25:28 quelques mois, dans "Valeurs actuelles",
00:25:30 j'écrivais que
00:25:32 Poutine était redevenu le maître
00:25:34 des horloges à l'automne dernier,
00:25:36 au moment où de nombreux
00:25:38 "experts" dont vous avez
00:25:40 cité les endroits sur lesquels
00:25:42 ils déversaient leurs expertises,
00:25:44 nous expliquaient que la retraite
00:25:46 de la rive droite
00:25:48 du Nièvre était une catastrophe
00:25:50 pour les russes, que constate-t-on
00:25:52 aujourd'hui de manière factuelle ?
00:25:54 Je parle de fait. L'homme qui a
00:25:56 orchestré cette retraite s'appelait
00:25:58 le général Sourovikhin,
00:26:00 qui a été raillé par
00:26:02 la majorité des experts occidentaux,
00:26:04 expliquant que cet homme-là
00:26:06 finalement avait géré la défaite
00:26:08 de la Russie, mais ceux qui
00:26:10 savaient vraiment, ceux qui regardaient le terrain
00:26:12 avaient souligné la manière
00:26:14 dont Sourovikhin avait
00:26:16 anticipé la difficulté
00:26:18 à défendre la rive droite et avait replié
00:26:20 ses hommes, ses troupes sur la rive gauche
00:26:22 pour mieux
00:26:24 organiser la défense. Et c'est sur cette défense
00:26:26 qu'aujourd'hui
00:26:28 les Ukrainiens, le président
00:26:30 ukrainien, le général patron des
00:26:32 forces ukrainiennes le disent aujourd'hui dans les médias,
00:26:34 se sont cassés les dents.
00:26:36 Cinq mois après
00:26:38 la contre-offensive
00:26:40 ukrainienne... - Ils ont gagné 17 kilomètres alors qu'ils auraient
00:26:42 pu gagner 30 kilomètres par jour, normalement.
00:26:44 - Voilà, en fait, ce que
00:26:46 là aujourd'hui, même les experts de plateau
00:26:48 qui nous expliquaient que pendant
00:26:50 des mois que les Ukrainiens ont fait maintenir
00:26:52 en réserve des forces supplémentaires pour pouvoir
00:26:54 relancer l'offensive, sont d'accord pour dire
00:26:56 que les Ukrainiens n'ont pas franchi
00:26:58 la première ligne de défense des Russes,
00:27:00 cette fameuse ligne de défense qui a été
00:27:02 en fait réalisée sous les ordres
00:27:04 du général Sourovikhin que l'on
00:27:06 raillait il y a quelques mois. Donc c'est quand même
00:27:08 un véritable camouflet
00:27:10 pour ces experts,
00:27:12 qui se trompent en fait soit
00:27:14 par S
00:27:16 à répéter l'adoxa des idéologues,
00:27:18 soit eux-mêmes idéologues.
00:27:20 - Alors justement, on va citer
00:27:22 un de ces idéologues, parce que quand même
00:27:24 c'était exemplaire, c'était sur
00:27:26 LCI, la chaîne info.
00:27:28 On va l'écouter,
00:27:30 mais auparavant on va écouter ce même
00:27:32 expert, général de plateau,
00:27:34 le général Yakovlev
00:27:36 pour ne pas le nommer, il était au Figaro
00:27:38 Live hier, et voici
00:27:40 ce qu'il disait de la situation justement
00:27:42 sur le front russo-ukrainien.
00:27:44 - Le front s'est stabilisé depuis
00:27:46 l'été, les tentatives
00:27:48 de le percer ont échoué,
00:27:50 je regrette pour ma part que
00:27:52 les Ukrainiens aient continué leurs tentatives
00:27:54 de percer.
00:27:56 - Ils se sont trop entêtés selon vous ?
00:27:58 - C'est mon sentiment, oui. - Et donc du coup
00:28:00 ils ont perdu des hommes pour pas...
00:28:02 - Je pense, oui, ils ont surtout perdu
00:28:04 une masse de manœuvres qui leur donneraient un peu
00:28:06 plus de confort aujourd'hui, je pense.
00:28:08 Ils n'ont pas percé la deuxième
00:28:10 ligne, ni la troisième, donc
00:28:12 il en est toujours resté pour les Russes.
00:28:14 C'est pour ça, il y a un moment où quand on tape dans le mur,
00:28:16 faut arrêter de taper dans le mur.
00:28:18 Je regrette qu'ils aient continué tout l'été, à Tilly Personnel.
00:28:20 - Je regrette,
00:28:22 je regrette, il faut pas, il faut
00:28:24 arrêter de taper dans le mur. Il dit vraiment
00:28:26 "Ah là là, ces Ukrainiens",
00:28:28 comme s'il disait "ils ne m'ont pas écouté".
00:28:30 C'est pas ce que dit le général Yakovlev,
00:28:32 mais quand même... - Presque, presque.
00:28:34 - Mais maintenant il faut arrêter. Mais ce que
00:28:36 disait le général Yakovlev
00:28:38 à propos de
00:28:40 à propos de "Bakhmout",
00:28:42 non, déjà, oui, à propos,
00:28:44 pardon, en janvier 2023,
00:28:46 voici ce que disait le général
00:28:48 Yakovlev en janvier
00:28:50 2023, c'est-à-dire, il n'y a pas si longtemps,
00:28:52 nous sommes à la fin de l'année, mais vous allez voir, ensuite,
00:28:54 on va écouter autre chose.
00:28:56 Allez-y. - La dernière carte à jouer,
00:28:58 le dernier spasme, pour moi,
00:29:00 ça s'apparente à l'offensive des Ardennes
00:29:02 de Hitler, ça sera
00:29:04 un très grand succès, comme l'offensive des Ardennes.
00:29:06 Et quand il aura perdu
00:29:08 sa capacité offensive,
00:29:10 il commencera à se faire expliquer. - C'est une expression
00:29:12 assez forte, un dernier spasme.
00:29:14 - Spasme, ouais. - Pourquoi vous en prenez...
00:29:16 C'est un mot militaire qui veut dire quelque chose.
00:29:18 - Je le vois en même temps que
00:29:20 le spasme vital au sens
00:29:22 philosophique ou médical. Là,
00:29:24 le régime Poutine est en train de mourir,
00:29:26 en réalité, enfin,
00:29:28 ma perception est que le régime
00:29:30 est en train de se déliter, il est en train de mourir,
00:29:32 il va avoir un dernier spasme, il va se croire
00:29:34 vivant une dernière fois.
00:29:36 - Et voilà, le régime Poutine est en train
00:29:38 de mourir, c'est en janvier 2023,
00:29:40 et le général Yakovlev
00:29:42 nous fait la géométrie dans les spasmes.
00:29:44 C'est vraiment intéressant, et voici
00:29:46 quand même autre chose, parce qu'il est un
00:29:48 troisième. Et là, c'était le 20
00:29:50 mai, en mai,
00:29:52 c'est-à-dire il y a moins de six mois.
00:29:54 Il y avait, vous savez, l'offensive sur
00:29:56 Bachmuth, effectivement, avec
00:29:58 Wagner, avec Prigogin et compagnie.
00:30:00 Et voici ce que disait
00:30:02 le général Yakovlev
00:30:04 sur Bachmuth,
00:30:06 en mai dernier.
00:30:08 - La défense de la ville a permis
00:30:10 de fixer l'ennemi tout en
00:30:12 entamant sérieusement ses effectifs,
00:30:14 dit-on du côté ukrainien.
00:30:16 Est-ce que ce peut-être
00:30:18 un choix tactique,
00:30:20 de laisser l'ennemi
00:30:22 conquérir une zone,
00:30:24 un territoire, une ville, en l'occurrence ?
00:30:26 - Alors, je pense que c'est ce qu'ont
00:30:28 fait les ukrainiens. Au sens, quand ils ont vu
00:30:30 que les russes focalisaient sur Bachmuth à ce point-là,
00:30:32 ça devenait un test de virilité,
00:30:34 si j'ose dire. Ils ont dit, à la limite,
00:30:36 s'ils veulent s'amuser à Bachmuth,
00:30:38 ils en ont fait un hachoir à viande,
00:30:40 et ils ont haché beaucoup de russes.
00:30:42 Voilà. Alors,
00:30:44 surtout, en focalisant
00:30:46 l'attention des russes, l'état-major,
00:30:48 mais aussi
00:30:50 à
00:30:52 Wagner et Poutine, etc.,
00:30:54 là-dessus, ils ont...
00:30:56 Les russes ont oublié
00:30:58 de penser au reste de la guerre.
00:31:00 Donc, les russes, ils ont, semble-t-il,
00:31:02 fait une ligne défensive tout le long
00:31:04 de leur procession actuelle
00:31:06 du Tonbas,
00:31:08 mais apparemment, ils ont brûlé leur capacité
00:31:10 offensive dans Bachmuth.
00:31:12 Ils ont consommé des quantités
00:31:14 démentes de munitions,
00:31:16 et continuent à le faire, d'ailleurs.
00:31:18 Donc,
00:31:20 ils ne se sont pas refait
00:31:22 une réserve
00:31:24 offensive.
00:31:26 Voilà. Les russes ont brûlé leur capacité
00:31:28 offensive, les russes
00:31:30 sont finis, le hachoir
00:31:32 à viande, on a haché les russes.
00:31:34 Et voilà que
00:31:36 ce même expert
00:31:38 dit aujourd'hui,
00:31:40 "Oui, c'est décevant,
00:31:42 les ukrainiens, c'est décevant."
00:31:44 Comment peut-on, pendant un an, un an et demi,
00:31:46 Bériadek
00:31:48 Raffrae, comment peut-on
00:31:50 dire et affirmer que c'est fini,
00:31:52 que le régime Poutine
00:31:54 est à l'agonie, que c'est le dernier
00:31:56 spasme, etc.
00:31:58 Et constater que la
00:32:00 réalité n'a pas... Est-ce qu'on ne pourrait pas avoir
00:32:02 un peu de tact et un peu de prudence ?
00:32:04 Comment on arrive là ? - Moi, je vais vous dire une chose,
00:32:06 je connais assez bien le milieu
00:32:08 militaire et le milieu des généraux. La première fois
00:32:10 que ce général que j'ai connu, quand il était
00:32:12 le premier officier
00:32:14 général français à l'OTAN,
00:32:16 j'avais rencontré, je me rappelle, en
00:32:18 2015 ou 2016,
00:32:20 à l'état-major de l'OTAN
00:32:22 près de Bruxelles. La première
00:32:24 fois que cet officier général a pris la parole
00:32:26 sur un plateau de télévision dans ce conflit, il a expliqué
00:32:28 que le problème pouvait être réglé rapidement
00:32:30 en envoyant des missiles Tomahawk
00:32:32 sur la Russie. Autrement dit, il voulait
00:32:34 finalement... - La guerre mondiale.
00:32:36 - La guerre mondiale, voilà. Et je vais vous
00:32:38 faire une confidence qui n'en est qu'à moitié
00:32:40 une.
00:32:42 Dans la foulée, cet officier
00:32:44 qui était très considéré,
00:32:46 hautement considéré par ses subordonnés,
00:32:48 qui a écrit des traités tactiques
00:32:50 qui sont lus à l'école de guerre,
00:32:52 a aussitôt été
00:32:54 choqué,
00:32:56 beaucoup, une grande génération
00:32:58 d'officiers qui étaient passés sous ses ordres
00:33:00 et qui l'admiraient. Et ce que je peux vous dire
00:33:02 c'est que rapidement cet officier général
00:33:04 a perdu la crédibilité qu'il avait
00:33:06 dans le milieu militaire. Donc,
00:33:08 ça évidemment, le grand public ne le sait pas,
00:33:10 les auditeurs de LCI ne le savent pas, et ceux
00:33:12 qui le programment à LCI le savent encore moins,
00:33:14 parce qu'ils ne connaissent pas ces sujets. Mais ce que je peux vous dire,
00:33:16 c'est que ceux qui savent, les gens qui connaissent
00:33:18 la réalité de la guerre, qui suivent
00:33:20 cette guerre autrement que
00:33:22 via LCI et uniquement
00:33:24 la propagande ukrainienne,
00:33:26 avaient classé
00:33:28 ce général
00:33:30 non sérieux.
00:33:32 - C'est clair. On va reprendre
00:33:34 ça, on va reparler alors de l'avenir,
00:33:36 de ce qui se passe maintenant, avec
00:33:38 Méridien Craffray, tout de suite après cette pause.
00:33:40 - Sud Radio Bercoff, dans tous ses états, midi 14h. André Bercoff.
00:33:48 - Il était une fois la reine
00:33:50 des tabliers, cherchant une petite idée
00:33:52 originale pour son grand banquet entre potes.
00:33:54 C'est alors qu'au milieu du rayon
00:33:56 fruits et légumes, elle découvrit les endives
00:33:58 origines France à 1,99€
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00:34:02 Et ça, c'est parfait pour des petites bouchées
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00:34:06 Aldi, place au nouveau consommateur.
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00:35:40 nombreuse et des parents paniqués, perdus entre les forfaits
00:35:42 des ados... - Et les factures. OK. Monsieur ?
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00:36:30 - En gaspillant du bois et de l'énergie.
00:36:32 - Oh, la froidure m'assaille !
00:36:34 - Ou on peut bien se chauffer au bois avec un poêle
00:36:36 ou un insert nouvelle génération, du bois bien sec
00:36:38 et un bon entretien. - Ah, on n'est pas bien, là ?
00:36:40 - C'est 5 fois plus efficace
00:36:42 et bien moins polluant. Alors, faites des économies
00:36:44 en adoptant les bonnes pratiques et retrouvez
00:36:46 les aides financières à votre disposition
00:36:48 sur biensechauffezaubois.adem.fr
00:36:50 - Ceci est un message du ministère de la Transition écologique
00:36:52 et de la cohésion des territoires et de l'ADEME.
00:36:54 Source ADEME 2021.
00:36:56 - Ici Sud Radio.
00:36:58 Les morts
00:37:00 sont les plus pauvres.
00:37:02 Les Français parlent au français.
00:37:04 Je n'aime pas
00:37:06 la blanquette de veau.
00:37:08 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:37:10 Sud Radio Bercov
00:37:12 dans tous ses états.
00:37:14 - 12h50 dans Bercov dans tous ses états. On est toujours avec
00:37:16 Mériadek Rafraie. On parle de ce conflit
00:37:18 russo-ukrainien avec Julien
00:37:20 qui nous appelle de Marseille au 0826-300-300.
00:37:22 Bonjour Julien. - Bonjour Julien.
00:37:24 Bonjour André, bonjour à votre invité.
00:37:26 Pour revenir sur
00:37:28 Général Yakovlev
00:37:30 qui est sur le message dans certains canaux
00:37:32 d'Ouakovlev, le problème c'est
00:37:34 qu'il ne donne
00:37:36 qu'une version de la guerre.
00:37:38 C'est à dire que ces LCI, BFM
00:37:40 donnent une vision très
00:37:42 occidentale et je pense
00:37:44 qu'il faut regarder un peu les canaux Télégraphes.
00:37:46 On dit souvent les russes, musel l'information.
00:37:48 Vous prenez le canot Ribart
00:37:50 c'est le premier à cracher sur Poutine
00:37:52 et à dire la vérité. Mais le problème c'est qu'en France
00:37:54 on donne un narratif très précis de la guerre
00:37:56 et les gens vont se rendre compte
00:37:58 d'un coup que tout ce qu'on a dit
00:38:00 c'est pas la vérité.
00:38:02 C'est à dire le hachoir en viande
00:38:04 c'était pas un hachoir ukrainien
00:38:06 envers les russes mais l'inverse.
00:38:08 Et le problème c'est que
00:38:10 le narratif fait que les gens
00:38:12 vont se sentir cocu d'avoir donné
00:38:14 tant d'argent à l'Ukraine pour rien alors que
00:38:16 dès le début de la guerre quand
00:38:18 il y avait eu des négociations entre
00:38:20 Zelensky et les russes
00:38:22 - En mars 2022. - Exactement.
00:38:24 Tout a été fait
00:38:26 pour pas que ça se fasse et pour des milliards pour rien.
00:38:29 Et des milliers de vies.
00:38:31 - Merci, merci Julien.
00:38:33 Mais avec Raffrae c'est vrai
00:38:35 il y a eu tout ça. Bon, où on en est
00:38:37 aujourd'hui en fait ? Qu'est-ce qu'on peut dire aujourd'hui ?
00:38:39 Parce que certains disent "oui c'est plié"
00:38:41 ça veut pas dire que ça va finir demain matin
00:38:43 mais que voilà
00:38:45 où on en est vraiment ? Vous suivez la chose
00:38:47 depuis longtemps. - Alors en quelques minutes
00:38:49 je vais résumer un peu schématiser
00:38:51 sans caricaturer.
00:38:53 Ce qui est factuel aujourd'hui
00:38:55 c'est que l'armée ukrainienne ne tient
00:38:57 que par son cordon militaire
00:38:59 de soutien occidental.
00:39:01 Américain surtout, européen un peu.
00:39:03 Donc si demain matin pour une raison
00:39:05 X, Y ou Z, ce cordon
00:39:07 militaire est rompu, l'armée ukrainienne
00:39:09 n'a plus de munitions, n'a plus de matériel
00:39:11 n'a plus de...
00:39:13 Voilà, tout ce qui fait qu'aujourd'hui elle est en mesure
00:39:15 de se battre. Elle se bat d'ailleurs
00:39:17 il faut le dire, elle se bat courageusement
00:39:19 elle se bat au prix d'un
00:39:21 sacrifice humain qui est incroyable
00:39:23 aujourd'hui. - On parle de 500 000
00:39:25 morts. - C'est des chiffres
00:39:27 400 000, 400 000 ce sont des chiffres
00:39:29 évidemment qui sont ultra
00:39:31 classifiés mais on est de l'ordre
00:39:33 de plusieurs centaines de milliers de morts
00:39:35 aujourd'hui. Je vais vous donner par exemple
00:39:37 une anecdote. Quelqu'un
00:39:39 qui revenait du front m'expliquait que même les volontaires
00:39:41 polonais, un bâton de volontaires polonais
00:39:43 désertaient le front, ils ne veulent plus se battre
00:39:45 car le, comment dirais-je
00:39:47 l'espérance, le temps d'espérance
00:39:49 de vie sur le front est de l'ordre
00:39:51 de quelques minutes, quelques dizaines de
00:39:53 minutes dans les endroits
00:39:55 où le feu tue
00:39:57 comme disait le général Pétain, je le cite
00:39:59 à dessein, parce qu'aujourd'hui les russes
00:40:01 sont dans cette même stratégie.
00:40:03 Ils accumulent des moyens, ils accumulent
00:40:05 des obus de l'artillerie et
00:40:07 en revanche ils sont sur une
00:40:09 économie d'hommes.
00:40:11 Ce qui n'empêche,
00:40:13 quand on a dit ça, il faut dire aussi qu'ils perdent
00:40:15 également eux aussi beaucoup d'hommes
00:40:17 en particulier à Avdivka qui est une
00:40:19 forteresse. - Ils en cerclent en ce moment.
00:40:21 - Voilà. - Mais en deux mots
00:40:23 pour vous, Bérénafrique
00:40:25 c'est plié ou c'est pas plié ?
00:40:27 - Si, encore une fois
00:40:29 si pour une raison ou pour une autre les occidentaux
00:40:31 et en particulier l'Amérique, auront le
00:40:33 cordon médical, il n'y a plus de guerre, c'est terminé.
00:40:35 Maintenant, rien
00:40:37 ne dit que
00:40:39 cette aide qui
00:40:41 probablement va aller décrescendo
00:40:43 on ne sait pas
00:40:45 en fait quel sera ce rythme
00:40:47 tout va dépendre évidemment
00:40:49 de l'évolution du paysage électoral
00:40:51 aux Etats-Unis, du rapport de force
00:40:53 avec les Américains, le nouveau représentant de la Chambre
00:40:55 - Qui est Trumpiste.
00:40:57 - Voilà, qui est Trumpiste, avait voté contre
00:40:59 les dernières aides demandées par Biden
00:41:01 donc lui
00:41:03 évidemment, il n'est pas forcément
00:41:05 majoritaire encore au sein du Parti
00:41:07 Républicain mais on voit bien que dans l'électorat
00:41:09 américain, cette volonté
00:41:11 d'aider toujours plus l'Ukraine sans
00:41:13 résultat évident, puisque je vous rappelle
00:41:15 que l'offensive a échoué, pose
00:41:17 problème. Donc voilà, et ensuite
00:41:19 André Bercoff, pour revenir à l'actualité la plus
00:41:21 brûlante, les Américains aujourd'hui auront un autre
00:41:23 allié proche, historique
00:41:25 qu'il va falloir aider sur la longue durée
00:41:27 c'est Israël, dont la consommation
00:41:29 d'obus depuis ces dernières semaines est considérable
00:41:31 et donc
00:41:33 voilà, et enfin je vous rappelle que...
00:41:35 - Est-ce qu'ils peuvent aider à la fois Israël et l'Ukraine ?
00:41:37 - Alors en fait
00:41:39 toute la question est là, c'est qu'aujourd'hui l'économie
00:41:41 de guerre américaine n'est
00:41:43 pas comme l'économie de guerre russe, elle n'est pas
00:41:45 en mode économie de
00:41:47 guerre réelle. Et donc
00:41:49 si les Etats-Unis décident de basculer
00:41:51 dans cette "comme les Russes l'ont fait, l'ont
00:41:53 réussi aujourd'hui", on passe dans
00:41:55 une toute autre perspective.
00:41:57 C'est quoi ? C'est une perspective de conflit mondial.
00:41:59 On n'y est pas encore.
00:42:01 Donc pour l'instant, les Américains
00:42:03 veulent surtout économiser leurs
00:42:05 forces pour être en mesure de
00:42:07 faire face à leur grand ennemi qui
00:42:09 est la Chine, vous le savez bien, vous en avez souvent
00:42:11 parlé ici. Voilà comment
00:42:13 le paysage se dessine aujourd'hui, et dans cette
00:42:15 perspective géopolitique, l'Ukraine compte
00:42:17 de moins en moins, c'est factuel.
00:42:19 Donc le temps joue pour Poutine,
00:42:21 et enfin
00:42:23 l'Occident aujourd'hui est tourné
00:42:25 vers un autre conflit, et donc se désintéresse
00:42:27 factuellement de ce qui se passe en Ukraine.
00:42:29 Pour la première fois,
00:42:31 les dirigeants ukrainiens reconnaissent que
00:42:33 l'offensive est dans l'impasse. - Oui, ils le disent.
00:42:35 - Voilà, et de l'autre côté, vous avez
00:42:37 une économie russe qui est montée en puissance
00:42:39 et qui est aujourd'hui en mesure
00:42:41 de faire face à un
00:42:43 conflit divers sur la longue durée.
00:42:45 - Marie-Henri, vous osiez dire
00:42:47 que notre ministre de l'économie
00:42:49 s'est trompé en disant
00:42:51 que nous allons mettre à genoux l'économie russe ?
00:42:53 Bruno Le Maire ? - Oui, la philosophie
00:42:55 n'est pas l'économie, cher André Bercoff.
00:42:57 J'avais pourtant une certaine
00:42:59 considération pour Bruno Le Maire
00:43:01 que j'ai suivi depuis des années quand je faisais
00:43:03 beaucoup d'économie, et j'ai été contraint
00:43:05 de reconnaître qu'il ne connaît rien à l'économie,
00:43:07 en particulier à celle de la Russie.
00:43:09 Le FMI, la Banque mondiale,
00:43:11 l'ont détrompé ces derniers mois
00:43:13 de nombreuses reprises. Aujourd'hui, le taux de croissance
00:43:15 russe ferait rêver nos entrepreneurs.
00:43:17 On est à 2,5, 2,8,
00:43:19 et c'est une estimation basse, cher André.
00:43:21 - Merci Marie-Henri Décafré, merci
00:43:23 pour vos éclaircissements. Je rappelle que vous êtes
00:43:25 rédacteur en chef de Valeurs Actuelles.
00:43:27 - Du service international.
00:43:29 On va se retrouver dans un instant.
00:43:31 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:43:33 - Les écolos,
00:43:37 c'est magnifique. Vous vous rappelez de
00:43:39 Greta Thunberg. Eh bien, ce n'est plus
00:43:41 Greta Thunberg maintenant,
00:43:43 c'est du sous, sous, sous
00:43:45 Greta Thunberg. On en arrive
00:43:47 à un stade très intéressant.
00:43:49 Écoutez.
00:43:51 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:43:53 Les perles du jour.
00:43:55 - Encore Brassens,
00:43:57 n'avait pas connu,
00:43:59 n'avait pas connu les écolos,
00:44:01 certains écolos hallucinants.
00:44:03 Alors, il y a l'association
00:44:05 qui s'appelle Just Stop Oil.
00:44:07 Surtout,
00:44:09 arrêter le pétrole.
00:44:11 Alors, qu'est-ce qu'ils ont fait ces glorieux militants ?
00:44:13 Ils se sont infiltrés à la National Gallery
00:44:15 de Londres.
00:44:17 National Gallery de Londres, qui est une des plus grandes
00:44:19 galeries d'art d'Angleterre.
00:44:21 Et écoutez, voilà,
00:44:23 vous allez entendre le bruit, puis on va vous décrire. Écoutez.
00:44:25 (bruit de tirs)
00:44:33 Voilà, il y avait un garçon et une fille.
00:44:35 Qu'est-ce qu'ils ont fait ?
00:44:37 Et puis ils parlaient.
00:44:39 Eh bien, à coup de marteau,
00:44:41 ils ont écrasé
00:44:43 la vitre de protection d'un tableau
00:44:45 de Velazquez. Heureusement, ils n'ont pas eu le temps
00:44:47 de s'en prendre au tableau lui-même.
00:44:49 Heureusement qu'il y avait une vide de sécurité.
00:44:51 Mais ils ont tapé là-dessus,
00:44:53 et voilà, pour exiger
00:44:55 l'arrêt immédiat des nouveaux projets
00:44:57 pétroliers et gaziers au Royaume-Uni.
00:44:59 Voilà. Just stop oil.
00:45:01 Les deux militants ont
00:45:03 été arrêtés pour dégradation.
00:45:05 Et comme dit quelqu'un, il y a eu un très
00:45:07 bon papier juste, je veux dire juste
00:45:09 trois lignes de Victoria Marshall.
00:45:11 Alexandra Marshall,
00:45:13 pardon, elle a dit ceci.
00:45:15 Elle a dit ceci.
00:45:17 "Si une personne ordinaire,
00:45:19 vous, moi, militants,
00:45:21 résistants de Cid Radio, auditeurs Cid Radio,
00:45:23 si une personne ordinaire s'approche
00:45:25 d'une oeuvre d'art inestimable dans une galerie
00:45:27 et tente de la toucher
00:45:29 ou jeter de la nourriture dessus,
00:45:31 elle est arrêtée immédiatement et condamnée à une amende.
00:45:33 Mais, mais, si vous
00:45:35 vandalisez une oeuvre d'art au nom du climat,
00:45:37 vous vous retrouvez à la une
00:45:39 des publications spécialistes du monde entier
00:45:41 et voilà, vous êtes ceux-ci.
00:45:43 Voilà. Just stop oil.
00:45:45 Des militants qui ciblent
00:45:47 des galeries d'art, un groupe
00:45:49 d'activistes basé au Royaume-Uni,
00:45:51 largement financé par le Climate Emergency Fund,
00:45:53 etc, etc, etc.
00:45:55 Voilà. Et, attendez,
00:45:57 il y a eu mieux. Il y a le collectif
00:45:59 Dernière Rénovation. Oui, parce qu'il y a beaucoup
00:46:01 d'associations, collectifs,
00:46:03 bien subventionnés par
00:46:05 des institutions.
00:46:07 Hier matin, ils ont booké la
00:46:09 M6 au niveau
00:46:11 de la Porte Valvaire, l'autoroute
00:46:13 de Lyon, vous savez, à la Rocade.
00:46:15 Et bien pendant une demi-heure,
00:46:17 voilà, ils ont bloqué,
00:46:19 effectivement, la
00:46:21 circulation, voilà, en se mettant
00:46:23 sur la Rocade.
00:46:25 Et il y avait une femme qui
00:46:27 avait un enterrement, elle dit "écoutez, je suis un fond écolo,
00:46:29 mais vous n'imaginez pas les conséquences de ce que vous faites,
00:46:31 je dois aller à cet enterrement." Oui, mais eux, ils n'en avaient
00:46:33 rien à faire. Non, non, non, on est là,
00:46:35 bloqué, c'est un minute de plus, voilà.
00:46:37 Et elle a osé dire
00:46:39 "ça dégoûte les gens de l'écologie."
00:46:41 Mais dites-moi, c'est quoi
00:46:43 ça d'aller saccager des oeuvres
00:46:45 d'art, au lieu de saccager
00:46:47 les véritables responsables de la pollution ?
00:46:49 Ça veut dire simplement que
00:46:51 vous n'avez aucun organe, qu'une
00:46:53 colonne vertébrale, et je m'arrêterai là, nous sommes à la
00:46:55 radio, que vous n'avez même
00:46:57 pas de neurones, votre avant-dernier neurone
00:46:59 s'est battu avec le dernier, et l'a
00:47:01 éliminé, voilà ce que vous êtes,
00:47:03 ces militants ultra-écolos
00:47:05 qui bloquent les routes, qui
00:47:07 cassent des oeuvres d'art, qui
00:47:09 peinturent l'ure de rouge, telle chose.
00:47:11 C'est ça votre climat ? C'est comme ça ?
00:47:13 Vous croyez que les révolutionnaires de
00:47:15 1789 ou
00:47:17 1917 ou autre, c'est comme ça
00:47:19 qu'ils se sont battus ? Mais qu'est-ce que
00:47:21 c'est que ça ? Mais vous êtes
00:47:23 des flaques d'eau, pardon de vous le
00:47:25 dire, mais franchement,
00:47:27 lamentable.
00:47:29 Maurice Fanon, "La Petite Juive",
00:47:33 un tel... un très, très, très, très
00:47:35 belle chanson, et
00:47:37 on pense évidemment
00:47:39 "La Petite Juive", c'était
00:47:41 évidemment Anne Frank,
00:47:43 le journal d'Anne Frank, tout le monde connaît ça,
00:47:45 tout ce qui s'est passé à Hollande,
00:47:47 elle était réfugiée dans un grenier
00:47:49 avec sa famille, elle a été déportée,
00:47:51 voilà. Eh bien,
00:47:53 dans le nord-ouest de l'Allemagne,
00:47:55 une école a envisagé
00:47:57 de renoncer à s'appeler "Ecole Anne Frank".
00:47:59 Eh oui, eh oui, comme vous savez,
00:48:01 nous, Samuel Paty, ça a été très
00:48:03 difficile de baptiser à Samuel Paty,
00:48:05 à Tangerhoutte, une commune de
00:48:07 10 000 habitants, la dérétrice de
00:48:09 ce jardin d'enfants qui existe depuis les années
00:48:11 70, a tranquillement expliqué
00:48:13 que l'établissement voulait se
00:48:15 débaptiser parce que le nom
00:48:17 d'Anne Frank n'est pas adapté au
00:48:19 "tout petit". Ah ouais, c'est vrai ça, c'est vrai,
00:48:21 c'est vrai, qu'est-ce qui est adapté
00:48:23 au "tout petit" marque du trou,
00:48:25 Anne Frank, ça ne va pas. Mais aussi,
00:48:27 mais aussi, ajoutez la directrice,
00:48:29 parce que certains parents
00:48:31 issus de l'émigration ne se connaissaient
00:48:33 pas dans ce nom, et que parce qu'au nom
00:48:35 de la diversité, regardez jusqu'où ça va
00:48:37 la soumission, nous voulions quelque chose
00:48:39 sans arrière-plan politique.
00:48:41 Donc, une enfant de la Seconde
00:48:43 Guerre mondiale déportée à Auschwitz
00:48:45 ou à Treblinka,
00:48:47 sans un arrière-plan politique.
00:48:49 Voilà, voilà où on en est,
00:48:51 heureusement les gens de
00:48:53 Tangerhoutte ont réagi, et
00:48:55 la commune, la directrice de ce jardin d'enfants
00:48:57 a été obligée,
00:48:59 obligée de faire marche arrière.
00:49:01 Dans quel monde on vit ?
00:49:03 Dans quel monde on vit ? Ou,
00:49:05 par lâcheté, par soumission,
00:49:07 par faiblesse, les gens en arrivent
00:49:09 au point de dire "Ah oui, mais Anne Frank,
00:49:11 ah oui, c'est quand même,
00:49:13 ce serait pas assez trop politique,
00:49:15 Anne Frank, non, non, non, non, non,
00:49:17 on va appeler ça, allez, le jardin
00:49:19 d'enfants, Adolf, bah oui, Adolf,
00:49:21 c'est pas un nom politique, au moins, il n'y a pas de
00:49:23 connotation. Voilà où on
00:49:25 en est, auditeurs résistants du Sud
00:49:27 Radio, dans ce monde
00:49:29 de 2023.
00:49:31 Sud Radio Bercov, dans tous ses
00:49:33 états,
00:49:35 le face à face. - 13h10 sur
00:49:37 Sud Radio, aujourd'hui, André Bercov reçoit pour ce
00:49:39 face à face Jacques Millard, qu'on connaît bien sur
00:49:41 Sud Radio, maire LR de Maison-Lafitte et
00:49:43 auteur de ce nouveau livre "Bye Bye, démocratie"
00:49:45 aux éditions La Fond-Presse. Bonjour Jacques Millard.
00:49:47 - Bonjour, alors Jacques Millard,
00:49:49 et bravo pour ce que tu viens de dire,
00:49:51 André, parce que c'est frappé au
00:49:53 coin du bon sens face à ses cons.
00:49:55 - Et franchement,
00:49:57 votre livre, Jacques Millard, est frappé
00:49:59 aussi, très fortement frappé
00:50:01 au coin du bon sens. Alors,
00:50:03 j'avais même envie de mettre la chanson de Serge
00:50:05 Gainsbourg, "Je suis venu te dire que
00:50:07 je m'en vais", parce que vous dites
00:50:09 "Bye bye, démocratie", alors c'est fini ?
00:50:11 - Ben écoutez, quand on
00:50:13 regarde ce qui se passe, premièrement,
00:50:15 dans ce que vous avez justement
00:50:17 rappelé, et qu'on regarde
00:50:19 comment va notre pays, on se dit
00:50:21 la démocratie est profondément
00:50:23 malade. Il y a toute une suite,
00:50:25 et j'ai essayé d'analyser ça. Alors,
00:50:27 pourquoi "Bye bye" ? Parce que c'est un peu
00:50:29 ironique. Parce que,
00:50:31 premièrement, vous savez qu'un titre d'un livre,
00:50:33 on a discuté à
00:50:35 quelques-uns, et
00:50:37 c'est un peu, je dirais, quelque chose
00:50:39 - Ben, il faut frapper. - Oui, il faut
00:50:41 frapper, et puis, il faut que
00:50:43 le titre puisse retenir. Alors, même
00:50:45 que je défends la langue française
00:50:47 dans le livre, parce que la langue,
00:50:49 c'est, je dirais, l'adage même du peuple.
00:50:51 C'est l'incarnation du peuple.
00:50:53 Et donc, "Bye bye, démocratie",
00:50:55 c'est un coup de gueule.
00:50:57 Et l'ancienne, d'ailleurs, je ne vais pas dire
00:50:59 que j'avais proposé ça à un éditeur,
00:51:01 il m'a dit "Non, non, non, c'est un pamphlet".
00:51:03 Eh ben, tant mieux, c'est un pamphlet
00:51:05 pour, je dirais, aller au fond
00:51:07 des problèmes. Et ces problèmes, j'ai essayé
00:51:09 de les analyser, chapitre par chapitre,
00:51:11 très brièvement. C'est un
00:51:13 ouvrage qui fait une centaine de pages,
00:51:15 et qui est publié, comme vous le savez,
00:51:17 par la France Presse. - La France Presse édition,
00:51:19 absolument. - La préface a été faite
00:51:21 par Jean-Claude Haddad, qui
00:51:23 a, je dirais, appris
00:51:25 ça à corps et à cœur
00:51:27 pour, je dirais, mettre
00:51:29 en exergue l'ensemble
00:51:31 des éléments que je veux
00:51:33 exposer aux Français. Ce qui
00:51:35 est certain, c'est qu'il faut regarder
00:51:37 les réalités en face. Appeler
00:51:39 un chat un chat, parce que
00:51:41 nous sommes dans un monde, spécialement
00:51:43 en France, où il y a un moment
00:51:45 où on se demande si encore
00:51:47 on a la tête sur les épaules, ou si
00:51:49 on consomme le matin
00:51:51 l'agnole, et qu'on essaye de réfléchir.
00:51:53 Bon, donc,
00:51:55 il faut prendre des chapitres par chapitre.
00:51:57 - On va le faire, on va le faire,
00:51:59 Jacques Meyard, mais justement, vous avez
00:52:01 raison, parce que vous avez fait
00:52:03 un inventaire, effectivement,
00:52:05 et on se demande
00:52:07 si un certain nombre de princes qui nous gouvernent,
00:52:09 mais pas seulement ceux d'aujourd'hui, ceux d'hier,
00:52:11 est-ce qu'ils ont
00:52:13 encore
00:52:15 la tête sur les épaules,
00:52:17 où ils attendent de se la faire couper,
00:52:19 comme nos ancêtres
00:52:21 en 89.
00:52:23 Je ne le souhaite pas, mais quand même.
00:52:25 On va en parler tout de suite, après cette petite
00:52:27 pause. Jacques Meyard, bye-bye
00:52:29 démocratie, mais effectivement,
00:52:31 elle est bien malade, cette démocratie.
00:52:33 Et oui,
00:52:35 et on se sent très Radio Londres,
00:52:37 nous, Sud Radio, quand Jacques Meyard nous rend
00:52:39 visite. Je rappelle qu'il
00:52:41 préside l'Académie de gaullisme,
00:52:43 et il est, il est,
00:52:45 il a de vraies convictions gaullistes,
00:52:47 et c'est pas mal, en ce moment, d'avoir des gens
00:52:49 qui ont un peu de cohérence,
00:52:51 ça fait, la denrée se fait
00:52:53 rare, mais il y en a encore.
00:52:55 Alors, Jacques Meyard, dans votre livre, vous faites
00:52:57 un inventaire, ça va,
00:52:59 du woke à la justice,
00:53:01 le mur des cons, l'Europe,
00:53:03 l'intelligence artificielle,
00:53:05 vous abordez tout comme ça, en quelques
00:53:07 paragraphes, assez
00:53:09 forts, mais on a envie de vous dire,
00:53:11 Jacques Meyard, oui, c'est très bien,
00:53:13 tout ça, ok, on parle, et c'est très
00:53:15 bien, et votre livre est frappé, encore une
00:53:17 fois, au coin du bon sens, et très bien écrit,
00:53:19 je l'ajoute, mais on a l'impression
00:53:21 de dire, oui, d'accord, très bien, tout ça,
00:53:23 mais qu'est-ce qu'on fait, comment on peut
00:53:25 arrêter un peu, cette
00:53:27 espèce de tsunami de décomposition,
00:53:29 on le sent, tout le monde le sent,
00:53:31 et vous l'avez très bien exprimé,
00:53:33 mais on a l'impression que, voilà,
00:53:35 on peut rien faire. - Alors,
00:53:37 je termine par justement ce que
00:53:39 j'appelle le sursaut,
00:53:41 et je cite
00:53:43 un homme, bien connu
00:53:45 des Romains, Saint-Sinatus,
00:53:47 il y a un moment, et je
00:53:49 j'ai relu d'ailleurs, pas plus tard qu'hier,
00:53:51 il y a un
00:53:53 article très fort de
00:53:55 Jacques,
00:53:57 dans le Figaro,
00:53:59 où ils disent,
00:54:01 on n'est pas encore arrivé au bout
00:54:03 de la décomposition, et quand
00:54:05 la décomposition sera
00:54:07 beaucoup plus accentuée, là,
00:54:09 il y aura un sursaut. Je suis
00:54:11 convaincu que ce peuple...
00:54:13 - C'est cet optimiste-là, oui.
00:54:15 - Je pense que, actuellement,
00:54:17 beaucoup de choses vont mal,
00:54:19 comme vous l'avez dit, quand je prends,
00:54:21 on a une société panurge
00:54:23 qui s'engage dans
00:54:25 le coup des voitures électriques, c'est le summum
00:54:27 de l'ânerie, ensuite,
00:54:29 on a, je dirais,
00:54:31 toutes ces minorités qui veulent
00:54:33 imposer leurs lois,
00:54:35 le wokisme, mais il y en a d'autres,
00:54:37 les sectes, etc., et on se
00:54:39 dit, mais bon Dieu, comment ça peut
00:54:41 se passer ? Cela étant,
00:54:43 je suis intimement convaincu
00:54:45 qu'il existe dans ce peuple
00:54:47 français, un fond,
00:54:49 je dirais, réfractaire,
00:54:51 et qu'à un moment, il va dire,
00:54:53 ça suffit.
00:54:55 Et alors, bien évidemment, il peut y avoir de la casse,
00:54:57 il peut y avoir de la casse,
00:54:59 parce que, par certains côtés,
00:55:01 on frise, parfois,
00:55:03 je dirais, des affrontements violents,
00:55:05 avec, notamment,
00:55:07 les islamistes qui veulent la séparation,
00:55:09 il faut regarder la réalité
00:55:11 en face, et il y a un moment,
00:55:13 il va falloir sanctionner.
00:55:15 Mais, dans ce
00:55:17 peuple, vous savez, c'est la
00:55:19 phrase que disait un noble
00:55:21 à Louis XVI,
00:55:23 "Méfiez-vous, sire, ce peuple
00:55:25 est terrible." C'est-à-dire qu'à un
00:55:27 moment, il va prendre,
00:55:29 la moutarde va lui monter au nez,
00:55:31 et va dire, ça suffit, on remet
00:55:33 de l'ordre, et l'ordre, c'est pas
00:55:35 la matraque, c'est l'ordonnancement,
00:55:37 je dirais, logique
00:55:39 des choses, avec un État
00:55:41 fort, avec un État, et c'est un
00:55:43 combat culturel.
00:55:45 Ne jamais oublier, bien sûr,
00:55:47 on dit souvent, la France est une création politique,
00:55:49 oui, elle a été une création
00:55:51 politique, ça a commencé
00:55:53 il y a pratiquement 2000 ans,
00:55:55 mais il n'en demeure pas moins, que c'est aussi un
00:55:57 combat culturel, c'est-à-dire
00:55:59 qu'il faut donner à tous les
00:56:01 Français, quelles que soient
00:56:03 leurs couleurs, leurs convictions religieuses,
00:56:05 etc., le sentiment
00:56:07 qu'ils sont Français. Il faut relire
00:56:09 d'ailleurs ce superbe
00:56:11 ouvrage
00:56:13 notamment
00:56:15 de Bloch,
00:56:17 Marc Bloch, "L'étrange des fêtes",
00:56:19 voilà, "L'étrange des fêtes", dans lequel il
00:56:21 dit, je veux qu'on m'aide sur ma
00:56:23 tombe, il recherchait la vérité,
00:56:25 la seule vérité, et
00:56:27 qu'il dit notamment, je suis
00:56:29 Français, et je veux pas,
00:56:31 quelle que soit, je dirais, mon origine religieuse,
00:56:33 il n'en demeure pas, je suis
00:56:35 Français. Et c'est ça qu'il faut qu'on
00:56:37 réinsuffle, dès
00:56:39 le kindergarten, pour parler français,
00:56:41 jusqu'à, dans les
00:56:43 universités et autres, et on ne peut pas
00:56:45 tolérer des gens qui vont dire,
00:56:47 ben non, je vis en France,
00:56:49 etc., mais je ne me sens pas Français.
00:56:51 - Et même je... - À ce moment-là, ils ont le
00:56:53 statut d'étranger, point barre.
00:56:55 - Alors justement, très bien, tout ça,
00:56:57 mais je vais vous dire,
00:56:59 quand vous suis cité,
00:57:01 la phrase de ce noble à Louis XVI,
00:57:03 "Attention, méfiez-vous, sire, le peuple est terrible",
00:57:05 est-ce que ce peuple n'a pas
00:57:07 été, depuis quelques temps,
00:57:09 50 ans, 60 ans, peut-être plus,
00:57:11 lobotomisé,
00:57:13 je fais exprès, j'exagère, mais à peine,
00:57:15 je veux dire,
00:57:17 comment dirais, rendu à une espèce de
00:57:19 passivité, comme, regardez,
00:57:21 les députés avec le 49.3, je suis
00:57:23 très frappé, Mme Borne
00:57:25 fait le 49.3 comme au petit-déjeuner,
00:57:27 quoi, je veux dire, pratiquement, il n'y a pas
00:57:29 un jour sans son 49.3,
00:57:31 bon, et que les gens acceptent,
00:57:33 Jacques Meyer, les gens acceptent,
00:57:35 il y a une espèce, je ne dirais pas de soumission,
00:57:37 mais une espèce de résignation
00:57:39 plus ou moins physique. - Par contre, d'un côté, il y a
00:57:41 effectivement, pourquoi ? - Oui.
00:57:43 - Parce qu'on est dans une société consumériste
00:57:45 où l'individualisme prime
00:57:47 sur l'intérêt général, et c'est ça
00:57:49 qu'il faut reprendre, c'est que
00:57:51 être individualiste,
00:57:53 je me décris moi-même comme un gaulois
00:57:55 réfractaire, mais il n'en demeure pas moins
00:57:57 qu'il faut retrouver le sens
00:57:59 de l'intérêt général. Et ça,
00:58:01 ça se crée, c'est une
00:58:03 politique. - Ça se crée ou ça s'enseigne ?
00:58:05 - Ça s'enseigne, ça se crée,
00:58:07 ça se reprend, c'est-à-dire
00:58:09 que si on est en France
00:58:11 avec un certain nombre, je dirais,
00:58:13 il faut des services publics qui fonctionnent,
00:58:15 il faut que les gens se sentent
00:58:17 justement adhérer
00:58:19 à cet intérêt général, à cette
00:58:21 incarnation que doit
00:58:23 être le fait français,
00:58:25 et donc c'est ça qu'il faut
00:58:27 réenseigner, et ne pas
00:58:29 tolérer, bien sûr, les déviations que vous
00:58:31 pourriez avoir, notamment
00:58:33 lorsque dans une classe, si vous
00:58:35 parlez de tel et tel événement,
00:58:37 vous avez une bronca.
00:58:39 Et donc là, il faut être
00:58:41 extrêmement ferme, il faut
00:58:43 à la fois la volonté
00:58:45 d'enseigner ce qu'est la France,
00:58:47 c'est un combat culturel,
00:58:49 mais il faut aussi prendre des
00:58:51 sanctions contre ceux qui dévient
00:58:53 et qui, véritablement,
00:58:55 aujourd'hui, remettent
00:58:57 en cause l'unité nationale. - Alors, vous parlez
00:58:59 de "mais qui va faire les sanctions ?"
00:59:01 Normalement, ce serait la justice, ce seraient les juges.
00:59:03 Mais vous parlez,
00:59:05 dans le livre, de l'épisode du mur des
00:59:07 cons du syndicat de la magistrature.
00:59:09 - Écoutez, je vais vous dire,
00:59:11 je vais même vous surprendre.
00:59:13 Je crois qu'il y a un
00:59:15 grand problème avec la justice,
00:59:17 il y a des juges remarquables, il ne faut pas
00:59:19 faire d'amalgame. - Bien sûr, mais pas
00:59:21 de généralisation. - Il y a un corporatisme
00:59:23 qui met en péril,
00:59:25 je dirais, la vision
00:59:27 que les français peuvent avoir de la justice.
00:59:29 Ça, c'est extrêmement grave.
00:59:31 - Un corporatisme. - Il y a un corporatisme,
00:59:33 on le voit d'ailleurs, parce
00:59:35 que, effectivement,
00:59:37 lorsque vous prenez, par exemple,
00:59:39 la liste de toutes les sanctions
00:59:41 du conseil supérieur de la magistrature
00:59:43 depuis 1958,
00:59:45 vous êtes affolé, parce que
00:59:47 vous avez, parfois, des juges
00:59:49 qui ont complètement dérivé.
00:59:51 Bon, allez, on les change d'un tribunal, on le met ailleurs,
00:59:53 il y a une petite sanction et on passe.
00:59:55 Et là, il y a un problème.
00:59:57 Il y a un problème,
00:59:59 parce que le corporatisme,
01:00:01 premièrement, ça avait été aboli sous la Révolution,
01:00:03 mais surtout,
01:00:05 ça ne représente pas l'intérêt général.
01:00:07 Et quand un corps,
01:00:09 quel qu'il soit,
01:00:11 commence par se défendre,
01:00:13 et se sentir attaqué, parce qu'il ne veut pas
01:00:15 sanctionner et retrouver,
01:00:17 je dirais, l'éthique
01:00:19 de l'intérêt général, et se limiter
01:00:21 au corporatisme, ça ne peut pas fonctionner.
01:00:23 Et donc, c'est là,
01:00:25 vous avez vu d'ailleurs dans ce livre,
01:00:27 je cite François Mitterrand,
01:00:29 qui, lors de son dernier Conseil des
01:00:31 Ministres, a dit très clairement,
01:00:33 très clairement,
01:00:35 qu'il a demandé la parole,
01:00:37 en disant "c'est mon dernier
01:00:39 Conseil des Ministres, et à ce titre,
01:00:41 j'ai une déclaration à vous faire."
01:00:43 Et ça m'a été rapporté par Clément,
01:00:45 qui fut le ministre,
01:00:47 n'est-ce pas, de baladure,
01:00:49 des relations avec le Parlement, et qu'il l'a
01:00:51 dit d'ailleurs à plusieurs personnes.
01:00:53 François Mitterrand, première assertion,
01:00:55 ne donnez jamais l'indépendance
01:00:57 au procureur. Deuxième assertion,
01:00:59 les juges ont foutu en l'air
01:01:01 la royauté, ils foutront en l'air
01:01:03 la République. Quand vous
01:01:05 entendez ça, je peux vous dire,
01:01:07 vous vous posez des questions. Et la question
01:01:09 est très simplement, c'est qu'aujourd'hui,
01:01:11 on est entré
01:01:13 dans le gouvernement des juges,
01:01:15 sous beaucoup d'aspects,
01:01:17 et ce n'est pas acceptable.
01:01:19 Comme disait De Gaulle, le seul juge
01:01:21 que je reconnaisse, c'est le suffrage
01:01:23 universel. Et donc,
01:01:25 aujourd'hui, la justice
01:01:27 doit se reprendre. Je le dis,
01:01:29 il y a d'excellents juges.
01:01:31 Il y a des juges qui font...
01:01:33 - Qui font très bien leur travail, bien sûr.
01:01:35 - Qui font leur travail, et qui le font,
01:01:37 sans savoir si vous êtes bleu, blanc,
01:01:39 rouge, ou je ne sais quoi, et qui
01:01:41 expliquent les lois, etc. Malheureusement,
01:01:43 et je le cite dans le livre,
01:01:45 il y a des juges
01:01:47 qui ont dépassé les limites,
01:01:49 et qui mènent une idéologie.
01:01:51 N'est-ce pas ? Notamment,
01:01:53 il y a eu ce jeune
01:01:55 procureur qui disait
01:01:57 "Ne condamnez pas."
01:01:59 "Sortez..."
01:02:01 Je le cite dans le livre.
01:02:03 - Vous préférez l'opprimer, etc.
01:02:05 - Voilà, préférez l'opprimer, etc.
01:02:07 Les victimes,
01:02:09 et à la limite,
01:02:11 sanctionner le patron. - Mais est-ce que le problème
01:02:13 n'est pas juste qui juge des juges ?
01:02:15 Où est le contre-pouvoir ?
01:02:17 - Le contre-pouvoir,
01:02:19 c'est au Parlement
01:02:21 à prendre ses responsabilités.
01:02:23 Moi, je vais vous dire,
01:02:25 lorsque
01:02:27 nous auditionnons,
01:02:29 lorsque j'étais député,
01:02:31 puisque j'y suis resté 25 ans,
01:02:33 des gens qui voulaient accéder,
01:02:35 justement, à des postes,
01:02:37 et qui prétendaient que,
01:02:39 effectivement, le procureur,
01:02:41 le juge, devait être indépendant.
01:02:43 C'est pas aller plus loin. Je peux vous dire que là,
01:02:45 il n'a pas été, je dirais, adoubé
01:02:47 par la représentation nationale.
01:02:49 Mais c'est une question de
01:02:51 volonté, et il faut
01:02:53 rétablir le fait que
01:02:55 le Parlement a le dernier mot.
01:02:57 Ça demandera certainement
01:02:59 une légère modification de la...
01:03:01 - Constitution, oui.
01:03:03 - J'ai brêté, d'ailleurs, même avec un ami,
01:03:05 Jean-Louis Debré, sur l'histoire de la question
01:03:07 préalable de constitutionnalité.
01:03:09 Je lui ai dit "c'est une belle connerie que t'as faite". Pourquoi ?
01:03:11 Parce que la loi,
01:03:13 elle est votée, mais elle ne vaut pas
01:03:15 plus qu'un arrêté municipal.
01:03:17 Elle peut être remise en cause.
01:03:19 Alors, ça ne veut pas dire que la QPC n'est pas nécessaire
01:03:21 parfois, mais il y a un moment,
01:03:23 il y a un moment, où il faut que ça soit
01:03:25 le Parlement qui dise "moi, c'est ma vision,
01:03:27 je suis élu au suffrage
01:03:29 universel, et voilà comment on doit
01:03:31 l'interpréter". Et ce n'est pas.
01:03:33 Et vous avez aussi, pour la Cour Européenne
01:03:35 des Droits de l'Homme, la CEDH,
01:03:37 qui sort parfois des arrêts
01:03:39 complètement farfelus.
01:03:41 Comment ces gens peuvent-ils juger
01:03:43 quel est, je dirais,
01:03:45 le corps juridique français ?
01:03:47 - Oui, mais ils sont très loin.
01:03:49 Et vous savez que la loi européenne, dans certains cas,
01:03:51 a force de lois sur la loi française.
01:03:53 - Alors, bien évidemment, dans un certain
01:03:55 nombre de cas, mais avec l'adoubement
01:03:57 soit de la Cour de cassation,
01:03:59 soit du Conseil d'État.
01:04:01 Alors, il y a une réserve constitutionnelle, d'ailleurs,
01:04:03 le juge allemand de Karlsruhe
01:04:05 a été beaucoup plus ferme en disant
01:04:07 "en tout état de cause,
01:04:09 le dernier mot doit appartenir
01:04:11 à la diète fédérale". Et nous,
01:04:13 bien évidemment, entre deux virgules, on a mis
01:04:15 "réserve constitutionnelle".
01:04:17 Ce n'est pas suffisant. Il y a un moment, il faut taper
01:04:19 du poing sur la table, et...
01:04:21 Pourquoi ? - On va en parler, on va en parler,
01:04:23 Jacques Myard, on va en parler. Restez avec ça,
01:04:25 on a besoin d'une petite pause,
01:04:27 non pas "on a besoin", mais ça fait partie
01:04:29 du rythme de la radio,
01:04:31 du rythme publicitaire, et voilà.
01:04:33 Et voilà. Donc, on se retrouve
01:04:35 dans une minute et demie.
01:04:37 - Avec Jacques Myard, et avec vous, au 0826
01:04:39 300 300, tout de suite.
01:04:41 32, dans sa face à face sur Sud Radio,
01:04:43 nous sommes ensemble jusqu'à 14h, avec Jacques Myard,
01:04:45 et avec vous, au 0826
01:04:47 300 300, Jacques Myard qui vient nous voir pour ce nouveau livre,
01:04:49 "Bye bye démocratie", aux éditions
01:04:51 La Font-Presse. - Et alors, ce que
01:04:53 j'ai beaucoup aimé dans ce livre, Jacques Myard,
01:04:55 notamment, c'est les petites
01:04:57 citations en exergue de chaque
01:04:59 chapitre, j'en cite deux là,
01:05:01 "Tocqueville, les
01:05:03 nations fatiguées de longs efforts
01:05:05 consentent volontiers à ce
01:05:07 qu'on les dupe pourvu qu'on
01:05:09 les repose." Ça, franchement,
01:05:11 c'est exactement ce qu'on vit.
01:05:13 - C'est une sortie de l'histoire.
01:05:15 - Et la Martine, un grand peuple
01:05:17 sans âme, est une vaste foule. Mais attention,
01:05:19 on peut dire, on peut ajouter
01:05:21 peut-être à Tocqueville, "les nations
01:05:23 fatiguées de longs efforts consentent
01:05:25 volontiers à ce qu'on
01:05:27 les dupe pourvu qu'on leur fasse peur."
01:05:29 Car rappelez-vous, le Covid,
01:05:31 ça a été grand peur sur la ville.
01:05:33 - Alors ça, je peux vous dire,
01:05:35 il y a un jour, il va falloir prendre un peu de recul
01:05:37 pour traiter...
01:05:39 Moi-même, je me suis fait vacciner, je ne vais pas
01:05:41 vous raconter d'histoire, mais
01:05:43 je sais qu'il y a un certain nombre
01:05:45 de professeurs
01:05:47 qui disent, désolé, mais
01:05:49 on peut se poser des questions.
01:05:51 On peut se poser des questions. Et puis,
01:05:53 il y a eu ce qui est
01:05:55 les magouilles plus ou moins
01:05:57 avérées
01:05:59 entre la commission et
01:06:01 Pfizer. Et là, je crois que
01:06:03 tôt ou tard, ça sortira.
01:06:05 Vous savez, on ne peut pas, en matière
01:06:07 historique, toujours mettre
01:06:09 les mensonges sous le tapis.
01:06:11 Tôt ou tard, ça viendra.
01:06:13 Et donc, là-dessus,
01:06:15 il est exact
01:06:17 qu'il y a
01:06:19 des interrogations.
01:06:21 Et pas par des farfelus.
01:06:23 Pas par des gens qui disent
01:06:25 que c'est un complot. Non. Parce que
01:06:27 il y a eu
01:06:29 des sacrés loupés. Je connais des gens
01:06:31 qui ont failli y passer
01:06:33 parce qu'ils avaient été vaccinés.
01:06:35 Voilà. Mais cela étant,
01:06:37 je ne suis
01:06:39 pas contre les vaccins. Parce que dans nos
01:06:41 écoles, lorsque les enfants entrent,
01:06:43 il faut qu'ils aient toute une série de vaccins.
01:06:45 - Mais c'est autre chose.
01:06:47 - Mais là, il y a eu des interrogations très
01:06:49 importantes et elles demeurent. Donc je crois que
01:06:51 tôt ou tard, il va falloir,
01:06:53 je dirais, essayer d'y voir
01:06:55 un peu plus clair. Je n'ai pas la vérité,
01:06:57 je vous le dis tout net. - Personne l'a. Mais justement,
01:06:59 moi je ferais une question
01:07:01 aux maires que vous êtes, et Dieu sait si.
01:07:03 Vous êtes un maire qui a été élu
01:07:05 et réélu
01:07:07 un nombre de fois.
01:07:09 Est-ce que, comment, faut-il justement
01:07:11 vous parler de la confiance, etc.
01:07:13 Or, il y a beaucoup de maires, et c'est une chose
01:07:15 que ça tient. Autant la situation
01:07:17 du député ou du politique est
01:07:19 très très contre-coeur, vous avez été député
01:07:21 il y a très longtemps, autant on a l'impression
01:07:23 que, en tout cas en partie,
01:07:25 le maire, ça tient, je veux dire,
01:07:27 dans le rapport de confiance.
01:07:29 Est-ce que c'est parce qu'on voit les résultats ?
01:07:31 Est-ce que vous pensez qu'aujourd'hui,
01:07:33 la confiance, elle est administrée,
01:07:35 elle a peut-être diminué, mais elle est
01:07:37 encore là ? - Elle est là
01:07:39 à une condition. La cohérence
01:07:41 de l'action. Pour moi,
01:07:43 j'ai toujours eu les mêmes convictions,
01:07:45 j'ai toujours
01:07:47 fait la même analyse pour ma ville,
01:07:49 et conduit la même politique.
01:07:51 C'est une question de
01:07:53 cohérence de l'action.
01:07:55 Et nos concitoyens
01:07:57 vont me dire, on n'est pas toujours
01:07:59 d'accord avec lui, mais la ville
01:08:01 est correctement gérée, et il a
01:08:03 toujours agi de la même façon.
01:08:05 Et donc c'est ça qui est une force.
01:08:07 Et ça, ça doit être,
01:08:09 je dirais aussi,
01:08:11 la politique
01:08:13 nationale.
01:08:15 C'est la cohérence
01:08:17 de l'action, c'est la cohérence
01:08:19 du projet, et il faut
01:08:21 arrêter, parce que malheureusement
01:08:23 sur la scène nationale,
01:08:25 et au premier chef, le président de la République,
01:08:27 c'est un président de la République oxymore !
01:08:29 On peut le dire. Parce que
01:08:31 un jour il vous dit ça, le lendemain il va vous dire
01:08:33 le contraire. Et on
01:08:35 sait très bien... - Oui, il change d'avis,
01:08:37 enfin il change d'avis, en tout cas il a des positions...
01:08:39 - Oui, non mais c'est absolument incroyable.
01:08:41 Bon, et que effectivement
01:08:43 les français aient pu lui faire
01:08:45 confiance une deuxième fois, ça tient
01:08:47 essentiellement à la manière dont a été
01:08:49 fait le débat politique
01:08:51 à ce titre. - Avec Marine Le Pen,
01:08:53 vous diriez. - Avec Marine Le Pen. C'est comme ça.
01:08:55 Je l'aurais eu en face
01:08:57 de moi, il a attaqué
01:08:59 sur cette histoire de prêts
01:09:01 soviétiques, moi je lui aurais dit "mais toi,
01:09:03 à propos, tu peux me raconter comment tu as
01:09:05 bouclé tes comptes, comment tu y es arrivé,
01:09:07 et comment se fait-il que tu aies
01:09:09 dépensé un smic par jour ?"
01:09:11 Parce que ça, c'est la vérité.
01:09:13 Donc, il y a un moment,
01:09:15 il ne faut pas se foutre de la gueule du monde.
01:09:17 J'ajoute une chose, c'est
01:09:19 que Séguin,
01:09:21 c'est lui qui a mis en place, vous le savez,
01:09:23 ce plafond dans les campagnes
01:09:25 présidentielles, - Oui, Philippe Séguin.
01:09:27 - Philippe Séguin, mais qu'en réalité,
01:09:29 on sait très bien que ce
01:09:31 plafond, il est toujours dépassé.
01:09:33 Et je suis
01:09:35 convaincu que de toute façon,
01:09:37 il y a un moment,
01:09:39 il va falloir revoir ça. On ne fait pas
01:09:41 une campagne présidentielle
01:09:43 en France avec
01:09:45 une vingtaine de millions, ce n'est
01:09:47 pas vrai. Et ça coûte
01:09:49 beaucoup plus cher. Alors, il faut peut-être
01:09:51 y mettre effectivement une asymptote,
01:09:53 mais à mon avis, c'est pas ça. Il faut
01:09:55 simplement, il faut surtout
01:09:57 savoir d'où viennent les fonds.
01:09:59 C'est ça. C'est la transparence des fonds.
01:10:01 - La transparence, c'est ça. - A la limite,
01:10:03 peu importe que vous dépensiez 50 ou 60,
01:10:05 mais si c'est de l'argent
01:10:07 qui a été levé, parce
01:10:09 que les Français vous ont donné ça,
01:10:11 parce qu'il y a eu
01:10:13 des manifestations qui ont permis
01:10:15 ça, ça c'est important. En revanche,
01:10:17 il faut que ça soit transparent.
01:10:19 Ça, c'est évident. Mais je reviens
01:10:21 sur le point
01:10:23 fondamental pour moi,
01:10:25 c'est la cohérence de l'action politique.
01:10:27 Et je pourrais même vous citer
01:10:29 un jour, quand le Premier ministre est venu me voir
01:10:31 dans mon bureau, en me disant "Jacques, je viens
01:10:33 te voir parce que tu n'as jamais
01:10:35 changé de position,
01:10:37 notamment sur la construction européenne.
01:10:39 J'ai dit "c'était vilain, vous avez
01:10:41 créé une usine à gaz, ça ne peut pas fonctionner".
01:10:43 Bon, c'est aussi simple que ça.
01:10:45 Mais il n'en demeure pas moins
01:10:47 que les analyses
01:10:49 que doit faire justement
01:10:51 un politique, c'est
01:10:53 de voir juste, et de
01:10:55 mettre ça en vigueur
01:10:57 et de poursuivre cette politique
01:10:59 quoi qu'il arrive. Et ne pas
01:11:01 jouer les...
01:11:03 - Mais vous trouvez que Macron n'a pas
01:11:05 été cohérent alors qu'il n'a pas été
01:11:07 juste une... - Non mais vous plaisantez ?
01:11:09 - Qu'il n'a pas dit les choses
01:11:11 les plus claires ?
01:11:13 - Alors, vous savez, je vais vous dire une chose,
01:11:15 il perd le contrôle de lui-même.
01:11:17 J'ai été effaré un jour
01:11:19 de le voir, notamment aux Nations
01:11:21 Unies, et
01:11:23 in fine, il devient hystérique.
01:11:25 Il fait son discours
01:11:27 et puis à ce moment-là,
01:11:29 il perd le contrôle de lui-même
01:11:31 et il commence à véritablement
01:11:33 à...
01:11:35 je dirais à crier... - A éructer.
01:11:37 - Voilà, à éructer.
01:11:39 On voit qu'il n'est pas tout à fait, je dirais...
01:11:41 Vous savez, j'ai cité
01:11:43 une phrase de
01:11:45 Montesquieu dans ce livre
01:11:47 que je vais vous relire, parce que
01:11:49 elle est excellente. "Il n'y a
01:11:51 rien de plus dangereux en un
01:11:53 État que de mettre en grande
01:11:55 autorité certains
01:11:57 esprits qui n'ont pas assez
01:11:59 de lumière pour se conduire eux-mêmes."
01:12:01 Eh bien, je veux dire,
01:12:03 c'est ce qu'Emmanuel Macron a dit
01:12:05 pour l'hiver.
01:12:07 Et c'est balèze. - Ce que je
01:12:09 regrette d'ailleurs, parce que c'est la France.
01:12:11 - Oui.
01:12:13 On a une question sur le chat
01:12:15 Jack Milliard, vous savez, on est en direct sur
01:12:17 Facebook et sur Youtube. - Oui. - Il y a deux
01:12:19 questions. Est-ce que vous pensez vraiment qu'on a les
01:12:21 politiques que l'on mérite ? Et la deuxième
01:12:23 question, que pensez-vous de cette politique du
01:12:25 "en même temps" ? - Ben voilà,
01:12:27 c'est ça l'incohérence.
01:12:29 On ne peut pas avoir une chose et son contraire.
01:12:31 Ça s'appelle un "loximor" en français.
01:12:33 Et ça c'est évident.
01:12:35 Est-ce qu'on a les politiques que l'on mérite ?
01:12:37 Oui, parce qu'on laisse faire.
01:12:39 Alors qu'il y a un moment,
01:12:41 eh bien il faut dire
01:12:43 "si ça va plus".
01:12:45 C'est comme ça. Moi je me suis
01:12:47 heurté, je vous le dis,
01:12:49 je me suis opposé, par exemple
01:12:51 à Nicolas Sarkozy, sur un certain
01:12:53 nombre de choses, à telle enceinte qu'il m'en a
01:12:55 jamais voulu, parce qu'il a même
01:12:57 dit "si vous connaissez quelqu'un
01:12:59 qui est capable de manipuler Miard,
01:13:01 vous me le présentez". Eh bien c'est
01:13:03 ça l'incohérence. - Mais c'est très intéressant
01:13:05 Jacques Béard, c'est que c'est
01:13:07 vous avez dit "sire", en fait
01:13:09 on est en monarchie. - Bien sûr qu'on est
01:13:11 en monarchie, mais ça on le sait. - C'est évident.
01:13:13 - Mais le problème, c'est que
01:13:15 la monarchie,
01:13:17 elle doit, un, écouter.
01:13:19 Et je vais vous raconter une histoire, parce que
01:13:21 quand je suis arrivé, jeune député,
01:13:23 j'ai vu les anciens
01:13:25 UDR, du temps
01:13:27 du général de Gaulle. - De Gaulle, oui. - Eh bien
01:13:29 contrairement à ce que disait le canard
01:13:31 qui les traitait de gaudillots,
01:13:33 ça se passait pas comme ça. - Ça discutait.
01:13:35 - Ça discutait.
01:13:37 Pompidou allait à l'Elysée, il revenait
01:13:39 et dit "non, non, non, nous on n'est pas d'accord,
01:13:41 on veut ci, on veut ça, etc." Et donc
01:13:43 ils n'étaient pas gaudillots.
01:13:45 Bien sûr, il y avait la cour,
01:13:47 il paraît que ça plaisait beaucoup au général,
01:13:49 mais il n'en demeure pas moins qu'il y avait discussion.
01:13:51 Or, dans ce qui s'est passé,
01:13:53 et ce qui s'est passé dans ces deux
01:13:55 quinquennats, c'est exactement le contraire,
01:13:57 c'est le mépris pour les corps
01:13:59 constitués. Il a
01:14:01 rabaissé, bien évidemment,
01:14:03 il a rabaissé le Parlement,
01:14:05 et j'en veux à ce qui est une personne
01:14:07 que je connais un peu,
01:14:09 l'affaire Benalla.
01:14:11 Nous avons, nous, en tant que
01:14:13 députés, empêché
01:14:15 des commissions d'enquête. Elles ne se sont pas.
01:14:17 Mais quand elles se sont constituées,
01:14:19 elles sont allées au bout. Or, on a vu
01:14:21 une commission d'enquête sur l'affaire Benalla
01:14:23 qui s'est arrêtée sur ordre
01:14:25 de l'Élysée. C'est inadmissible.
01:14:27 - Eh, Montesquieu,
01:14:29 Montesquieu, il doit se retourner dans sa tombe.
01:14:31 Je crois, Esteban, que nous avons
01:14:33 une auditrice. - Oui, qui nous appelle depuis la
01:14:35 Vendée, c'est Sandra qui nous appelle. Bonjour Sandra.
01:14:37 - Bonjour Sandra. - Bonjour André,
01:14:39 bonjour M. Millard. - Bonjour.
01:14:41 - On vous écoute, Sandra. - Alors,
01:14:43 j'écoute M. Millard, que j'apprécie,
01:14:45 que j'écoute régulièrement
01:14:47 le matin sur Sud Radio,
01:14:49 je me semble. - Oui, je suis
01:14:51 valérien expert, oui. - Voilà, exactement.
01:14:53 Alors, à la fois je partage un certain
01:14:55 nombre de ses points de vue, mais
01:14:57 je suis amusée un petit peu
01:14:59 par sa posture. Je m'explique.
01:15:01 Je me rappelle
01:15:03 que pour la vaccination, M. Millard
01:15:05 condamnait un petit peu
01:15:07 fermement les non-vaccinés
01:15:09 irresponsables.
01:15:11 Et certainement qu'à ce moment-là, il avait raison.
01:15:13 Sauf qu'aujourd'hui,
01:15:15 on est bien d'accord, la posture, elle est différente.
01:15:17 Et c'est normal, parce qu'en fait,
01:15:19 aujourd'hui, nos hommes politiques,
01:15:21 quels qu'ils soient, se sentent
01:15:23 obligés de prendre des
01:15:25 postures de fermeté,
01:15:27 alors qu'il n'y a jamais
01:15:29 une seule vérité. Moi, aujourd'hui,
01:15:31 ce qui me manque, c'est ça. Et pourtant,
01:15:33 moi je suis quelqu'un qui est proche, je le connais bien,
01:15:35 M. Retailleau, je connais
01:15:37 un certain nombre de politiques qui ont des
01:15:39 positions "importantes",
01:15:41 entre guillemets. - Vous êtes plutôt LR,
01:15:43 vous êtes plutôt LR, Sandra. - Ah oui, oui, oui, oui.
01:15:45 Il n'y a pas de discussion sur le sujet,
01:15:47 c'est sûr.
01:15:49 C'est pour ça que je dis, je partage un certain
01:15:51 nombre d'opinions avec M. Millard. Ce que je leur reproche,
01:15:53 et j'ai dit la même chose à
01:15:55 M. Retailleau, c'est qu'on ne peut pas
01:15:57 systématiquement
01:15:59 prendre une position
01:16:01 et avoir un avis, oui,
01:16:03 condamner et se positionner
01:16:05 fermement au point de parfois
01:16:07 disqualifier un avis contraire,
01:16:09 eh bien je ne suis pas d'accord.
01:16:11 Et c'est aujourd'hui ce qui éloigne les gens de la politique.
01:16:13 - Alors, Madame, permettez-moi de vous
01:16:15 répondre. Premièrement, en matière scientifique,
01:16:17 moi je ne suis pas un prix Nobel
01:16:19 de science. - On est d'accord.
01:16:21 - Et donc de ce côté-là, j'écoute.
01:16:23 Et ce que je vois aujourd'hui,
01:16:25 c'est qu'il y a un certain nombre
01:16:27 d'interrogations de la part d'un certain
01:16:29 nombre de professeurs qui sont,
01:16:31 je dirais, des scientifiques, et qui
01:16:33 s'interrogent. Et là, je suis très frappé
01:16:35 par ça. Mais ça ne veut pas dire
01:16:37 que, je vous l'ai dit, je ne sais
01:16:39 pas où est la vérité. Et il est vrai
01:16:41 que personnellement, un, je me suis fait vacciner,
01:16:43 deux... - Combien de doses, pardon,
01:16:45 Jacques ? - Pardon ? - Combien de doses ? - Ah ben, je
01:16:47 viens d'en renouveler une, au moins six.
01:16:49 - Six ! - Voilà. - Et donc,
01:16:51 six doses, pas mal. - Mais il n'en demeure pas moins,
01:16:53 il n'en demeure, avec la grippe, hein.
01:16:55 - Avec la grippe, oui, c'est vrai. - Mais ce qui est certain,
01:16:57 c'est que, aujourd'hui,
01:16:59 je vois un certain nombre, je dirais,
01:17:01 d'interrogations
01:17:03 sur les conséquences de la
01:17:05 vaccination de celle-ci,
01:17:07 et aussi, je vois que certains
01:17:09 professeurs, je dirais,
01:17:11 mettent en doute
01:17:13 si c'était le bon moyen.
01:17:15 Alors, on ne va pas réécrire l'histoire,
01:17:17 madame, mais ce qui est clair,
01:17:19 c'est que, il faut...
01:17:21 Ce que les... Ce n'est pas les scientifiques qui
01:17:23 gouvernent, et il faut aussi que
01:17:25 les politiques prennent leurs responsabilités.
01:17:27 - Bien sûr. - Mais il est
01:17:29 très difficile, dans une affaire
01:17:31 de ce type, que
01:17:33 l'on sache véritablement
01:17:35 quelle est la bonne politique.
01:17:37 C'est ça, le problème.
01:17:39 Et de ce côté-là, nous,
01:17:41 les politiques, puisque je me qualifie
01:17:43 de politique, c'est pas
01:17:45 évident. Mais je comprends les
01:17:47 interrogations que vous formulez. - Oui, en fait,
01:17:49 c'est pas tant le fond, parce que, le fond,
01:17:51 je suis comme vous, je ne savais pas,
01:17:53 même si j'avais quand même
01:17:55 une certaine méfiance, parce que
01:17:57 quand on disqualifie systématiquement
01:17:59 des gens qui paraissent être quand même
01:18:01 grands scientifiques, et que du jour au lendemain,
01:18:03 on les traite de charlatans, moi, ça m'interpelle
01:18:05 toujours un petit peu. Mais c'est plus la posture,
01:18:07 en justement se disant, bon,
01:18:09 eh bien, aujourd'hui, on a ce vaccin,
01:18:11 effectivement, les personnes âgées, moi, mes parents,
01:18:13 je les incitais à se faire vacciner,
01:18:15 et les gens fragiles, c'était évident.
01:18:17 Mais c'est toujours ce côté
01:18:19 impératif, tout le temps la même chose.
01:18:21 On a fait le 1 km pendant
01:18:23 le confinement. Je veux dire, moi, je vis en campagne,
01:18:25 1 km, ça n'a aucun sens.
01:18:27 Je pouvais faire des kilomètres sans rencontrer
01:18:29 personne. Et ce côté de gestion
01:18:31 tout le temps impératif,
01:18:33 sans laisser le bon sens, quoi.
01:18:37 - Oui, non mais Sandra, on a bien compris
01:18:39 votre... Je crois que
01:18:41 la question du Covid,
01:18:43 je vais vous dire, et là, je rejoins Jacques Miard,
01:18:45 je vais vous dire, et on en a nous parlé
01:18:47 ici à l'émission, on a reçu
01:18:49 toutes les...
01:18:51 des opinions les plus diverses,
01:18:53 mais je suis d'accord avec vous, en tout cas,
01:18:55 on n'en voit pas, mais ça, ce n'est pas le fait de Jacques Miard,
01:18:57 on dit beaucoup de politique, et on ne traite
01:18:59 pas, mais ça a été plutôt des philosophes
01:19:01 de Plateau ou autres, traiter
01:19:03 de Charlatan tel ou tel, parce qu'on n'est pas
01:19:05 d'accord, surtout quand on n'y connaît rien.
01:19:07 Ce matin, on a parlé des généraux de Plateau,
01:19:09 et il y en a, donc, vous savez,
01:19:11 le sotisier peut
01:19:13 être très très fort. Mais je voudrais revenir
01:19:15 Jacques Miard à...
01:19:17 En fait, revenir au
01:19:19 fond de votre livre,
01:19:21 parce que c'est intéressant, vous dites, je pense
01:19:23 qu'il y aura un sursaut, et on peut l'espérer,
01:19:25 on l'espère, bien avant,
01:19:27 mais est-ce que vous pensez que,
01:19:29 au fond, est-ce que ce n'est pas
01:19:31 quelque part, cette constitution,
01:19:33 cette espèce
01:19:35 de pouvoir monarchique, monarchie républicaine,
01:19:37 sauf que De Gaulle avait
01:19:39 fait ça à sa taille,
01:19:41 et on sait très bien, on ne va pas reprendre les circonstances,
01:19:43 la guerre de l'Algérie,
01:19:45 etc., etc.,
01:19:47 est-ce qu'aujourd'hui, il n'y a pas lieu de
01:19:49 refaire, peut-être, pas
01:19:51 tout, pas tout le costume,
01:19:53 mais quelques coutures, parce que...
01:19:55 - Alors, il y a une initiative,
01:19:57 à mon avis, à laquelle, je dirais,
01:19:59 le Parlement, il y a une modification
01:20:01 de la Constitution, ce sont les référendums
01:20:03 d'initiatives populaires.
01:20:05 Rappelez-vous, quand De Gaulle disait "je veux
01:20:07 les référendums parce que je veux que
01:20:09 chaque Français se sente
01:20:11 lorsqu'il va voter le député".
01:20:13 Et donc ça, c'est très important.
01:20:15 Mais il ne faut pas mettre par terre,
01:20:17 je dirais, cette
01:20:19 constitution qui a fait ses preuves,
01:20:21 qui est extrêmement forte.
01:20:23 Justement, Julliard, dans le papier d'hier,
01:20:25 le dit très clairement,
01:20:27 c'est un papier post-tune,
01:20:29 et il dit très clairement que
01:20:31 cette Constitution
01:20:33 permet quand même de
01:20:35 sceller, je dirais, le cap.
01:20:37 Mais, où il y a
01:20:39 un problème, et j'en ai fait
01:20:41 un article que j'avais publié dans la revue parlementaire,
01:20:43 c'est qu'il y a trop
01:20:45 de consultations.
01:20:47 Nous avons
01:20:49 sept consultations.
01:20:51 Et donc il y a des choses qui pouvaient
01:20:53 se résoudre. - Consultations, vous voulez dire ?
01:20:55 - Des consultations électorales. Il y a sept élections.
01:20:57 Il y a la présidence, il y a le Parlement,
01:20:59 il y a le Sénat derrière,
01:21:01 il y a le communal, il y a les régionales,
01:21:03 il y a les départementales,
01:21:05 les législatives, etc. Et là,
01:21:07 à mon avis, il faut réduire. Même
01:21:09 Giscard d'Estaing
01:21:11 a proposé, a considéré
01:21:13 que l'élection du Parlement
01:21:15 au suffrage universel était une faute.
01:21:17 Il est revenu là-dessus.
01:21:19 Et parce que là,
01:21:21 on a lancé quelque chose
01:21:23 qui dépasse
01:21:25 le cadre normal de la gestion
01:21:27 européenne. - On va en parler, Jacques Millard,
01:21:29 après cette petite pause. A tout de suite.
01:21:31 - Avec vous, 0826-300-300.
01:21:33 A tout de suite.
01:21:35 - Et au terme à peu près de l'émission,
01:21:37 et je vous renvoie vraiment au livre
01:21:39 de Jacques Millard, "Bye bye démocratie",
01:21:41 mais justement, dans ce "Bye bye",
01:21:43 est-ce qu'il n'y a pas quelque chose,
01:21:45 on n'en a pas parlé,
01:21:47 mais juste, on pourrait en parler avec vous, Jacques Millard,
01:21:49 l'Europe.
01:21:51 L'Europe,
01:21:53 Maastricht, Philippe Séguin,
01:21:55 on ne va pas raconter toute l'histoire, il me faudrait 3 heures
01:21:57 de plus, mais est-ce
01:21:59 qu'il n'y a pas aussi, ou alors
01:22:01 non, "Bye bye", non pas
01:22:03 l'Europe, mais l'Union européenne
01:22:05 telle qu'elle existe, telle qu'elle fonctionne.
01:22:07 Est-ce que vous, personnellement,
01:22:09 vous seriez, pour un,
01:22:11 je ne dirais peut-être pas le Frexit,
01:22:13 mais réaménager la manière
01:22:15 dont fonctionne et se gère cette Union européenne ?
01:22:17 - C'est la bonne question.
01:22:19 Et surtout, il faut bien savoir
01:22:21 que
01:22:23 cette usine à gaz
01:22:25 à laquelle on assiste, moi ça fait maintenant
01:22:27 plusieurs années que je dis, de toute façon,
01:22:29 elle est fondamentalement en crise.
01:22:31 Et tôt ou tard, soit
01:22:33 elle se réforme, soit elle implose.
01:22:35 Et j'en veux plus en preuve, alors là, je suis
01:22:37 sidéré, parce que j'en ai fait un X,
01:22:39 maintenant on parle de ça, lorsqu'on voit
01:22:41 l'Aïden,
01:22:43 - Oursou, la Vonderleyen, oui.
01:22:45 - Allez, prônez
01:22:47 l'entrée de l'Ukraine
01:22:49 dans l'Union européenne.
01:22:51 Si vous voulez dézinguer l'Union européenne,
01:22:53 c'est le meilleur moyen.
01:22:55 Parce qu'on sait très bien,
01:22:57 vous savez, moi, je vais vous dire,
01:22:59 j'avais une formule que je vais répéter,
01:23:01 l'Europe s'est élargie, maintenant elle doit s'améliorer.
01:23:03 Elle doit s'en tenir
01:23:05 à quelques politiques. Or, il y a
01:23:07 de la part de la technostructure,
01:23:09 notamment
01:23:11 européenne, une volonté
01:23:13 d'accaparer
01:23:15 toutes les compétences. Mais non,
01:23:17 il faut qu'elles se tiennent à quelques grands
01:23:19 sujets qui intéressent le
01:23:21 continent, mais certainement pas pour savoir
01:23:23 la taille des haricots ici,
01:23:25 ou s'il faut nettoyer,
01:23:27 on a... Les Italiens
01:23:29 avaient trouvé qu'il fallait,
01:23:31 lorsque vous buvez du Coca-Cola
01:23:33 dans une
01:23:35 boîte de conserve,
01:23:37 il fallait nettoyer le eau avant
01:23:39 de boire. Et il y a la commission qui a dit "ah mais non,
01:23:41 ça c'est notre compétence, vous n'avez pas
01:23:43 le droit de le dire". Mais où va-t-on ?
01:23:45 C'est complètement ridicule.
01:23:47 Subsidiarité, c'est évident.
01:23:49 Et puis éviter... Et puis alors on a un autre
01:23:51 problème, c'est que maintenant on a un certain
01:23:53 nombre des régions qui entretiennent de véritables
01:23:55 ambassades à Bruxelles, et qui
01:23:57 consécutent les États. Mais ça commence, le
01:23:59 comité des régions, et ça c'est la volonté,
01:24:01 une volonté
01:24:03 idéologique, c'est de recréer l'Europe
01:24:05 d'Azbourg. - Voilà, oui.
01:24:07 L'Europe des régions, absolument. - L'Europe des régions.
01:24:09 Eh bien l'Europe des régions, c'est pas l'Europe de la France,
01:24:11 c'est pas l'Europe de l'Allemagne, c'est pas l'Europe
01:24:13 de l'Angleterre. - C'est pas l'Europe des nations. - Voilà, c'est pas l'Europe
01:24:15 des nations. Et donc à mon avis on arrivera à
01:24:17 ça, mais ça va prendre du temps,
01:24:19 il va y avoir une crise, et il va y avoir
01:24:21 des coups, je dirais, de saumonces.
01:24:23 Parce que ça peut pas
01:24:25 continuer comme ça, c'est évident.
01:24:27 Donc, on a besoin
01:24:29 d'Europe. Ceux qui prétendent le Frexit,
01:24:31 c'est pas sérieux. Je le dis tout net.
01:24:33 - On a besoin d'Europe, mais peut-être pas de l'Europe
01:24:35 comme elle fonctionne. - Moi je le dis tout net, on a besoin
01:24:37 de coopération européenne,
01:24:39 on a pas besoin d'intégrisme
01:24:41 européen. Et c'est là où il y a
01:24:43 une difficulté. Jacques Delors
01:24:45 l'avait parfaitement compris.
01:24:47 Et je vais vous citer une chose, un jour on a reçu
01:24:49 Jacques Delors en commission des affaires étrangères
01:24:51 et commission des finances, et il nous
01:24:53 a très clairement dit
01:24:55 "Il n'y aura jamais de politique étrangère
01:24:57 commune, il n'y aura
01:24:59 jamais d'Europe puissance, l'Europe puissance
01:25:01 c'est une utopie du quai d'Orsay."
01:25:03 Je veux dire, ça a jeté un foin.
01:25:05 - En tout cas, il continue à penser à l'Europe puissance.
01:25:07 En tout cas,
01:25:09 Jacques Myre, on vous dit pas bye bye,
01:25:11 on vous dit au revoir. - A bientôt !
01:25:13 - Bye bye !
01:25:15 aux éditions, on l'a fond presse André Berckhoff, on se retrouve demain.