Conférence INTERSCULPT 2023 / Fête de la Science / Bar-le-Duc
13 octobre 2023
Ligier Richier, Ipoustéguy, deux sculpteurs meusiens célèbres : Deuxième partie : IPOUSTEGUY
Noémie ROBERT
Adjointe pour le pôle Nord-Meusien de la Conservation Départementale des Musées de la Meuse.
13 octobre 2023
Ligier Richier, Ipoustéguy, deux sculpteurs meusiens célèbres : Deuxième partie : IPOUSTEGUY
Noémie ROBERT
Adjointe pour le pôle Nord-Meusien de la Conservation Départementale des Musées de la Meuse.
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Art et designTranscription
00:00 Le premier jour de l'exposition
00:05 On va faire un saut de 2400 ans
00:11 Ah oui, c'est ça, 2400 ans
00:14 et on va passer à Gusevi, un sculpteur mondialement connu et qui est né en Russie
00:19 C'est ça
00:20 Donc, saut d'antan, saut stylistique, également
00:24 Je vous présente Jean-Robert Gusevi
00:27 qui est né dans la Meuse, et mort dans la Meuse
00:31 On va passer par la petite vieille aussi
00:34 Il est né en 1920 à Tachernes, dans le Marbesien
00:38 Sa mère est d'origine décharente
00:41 Elle est professeur, son père est émulsier, d'origine donna
00:47 famille de laisse
00:50 Et son père est alpharise du dimanche et il vend des sous-fils, faire des dessins en aiguille
00:58 Je vous en montre un tout à l'heure
01:00 Donc Gusevi est très... Jean-Robert Gusevi...
01:04 Il va être dessiné très tôt et il joue ce qu'il aime énormément
01:09 ce qu'il va jouer tout son temps de sa vie
01:11 En 1930, la famille va devoir déménager parce qu'il n'y a plus assez de travail dans la région
01:15 Donc il faut quitter l'insurgeuse, s'installer en Charente
01:19 et puis assez rapidement repartir dans la région parisienne
01:21 où il déménage plusieurs fois
01:24 Gusevi va en 1937 avoir son brevet élémentaire
01:30 Pour vous montrer à quel point il joue en dessin, il va recevoir de l'un sur l'autre
01:34 à l'épreuve de dessin et au brevet élémentaire, ce qu'il a marqué ici
01:38 Pour vous montrer à quel point il était déjà doué assez jeune
01:42 En 1938, il voit une publicité pour des cours de dessin du soir
01:46 organisés par la ville de Paris
01:48 Il s'y inscrit dès le soir même
01:50 Son professeur va être Robert Lesbomides
01:52 et c'est lui qui va le renformer à la peinture et au dessin
01:55 qui va aussi l'emmener voir les musées parisiens, notamment à Louvre
01:58 et faire toute l'éducation culturelle d'Hippostamique
02:01 qui n'avait même pas encore lieu à ce moment-là
02:04 Il va commencer à exposer ses peintures
02:07 et dans une des expositions, il se rend compte qu'il y a d'autres gens Robert
02:12 qui exposent avec lui, ce qui n'est pas du tout le cas
02:15 du coup on ne distingue pas son travail
02:17 Donc il va se chercher un pseudonyme
02:19 et son professeur lui demande les noms de jeunes filles de sa mère
02:22 il dit "Hippostélie"
02:24 c'est donc "Prends son nom"
02:26 et du coup "Hippostélie" est né tout seul
02:28 c'est comme ça qu'il a eu le bon choix pour prendre ce pseudonyme
02:31 Donc sa mère était d'origine basse
02:33 et d'où ce nom à l'occasion de "Basse" et "Plein de Zéro"
02:36 Pendant la Seconde Guerre Mondiale,
02:39 il va notamment être cimentier sur le bord de l'Atlantique
02:42 il va travailler le ciment
02:44 et c'est à ce moment-là qu'il va se rendre compte
02:46 qu'il aime être en contact direct de la matière
02:49 ce qui va avoir de l'importance par la suite
02:51 puisqu'après la guerre, il va s'installer au Cachoisie de Rois
02:54 dans les anciens ateliers des milieux nobles
02:57 et puis dans le céramiste
02:59 et c'est à ce moment-là qu'il va décider de se tourner plus vers la sculpture
03:02 que vers la peinture
03:03 parce qu'il a besoin peut-être de toucher la matière
03:07 et donc à ce moment-là, il est professeur de dessin
03:12 un peu défiant, puisqu'il ne peut pas prendre de sculpture
03:15 62, c'est vraiment l'année charnière pour Lipoustedi
03:20 il fait un voyage en Grèce
03:22 qui va changer son langage artistique
03:24 je vais vous en parler plus tard
03:26 la galerie que Bernard va le signer
03:29 en 62 à 42 ans, il va pouvoir enfin vivre de sa sculpture
03:34 donc il est déjà à la baptisée de l'université de Montmartre
03:37 en 64, il va exposer la sculpture que nous avons vue tout à l'heure
03:45 de Plater et d'Homme à la Documentale Cassel et à la Binale de Venise
03:49 c'est vraiment la participation à ces deux expositions par contemporain
03:53 qui va lancer la carrière de Lipoustedi
03:57 je vais passer rapidement sur les années
03:59 puis on en verra dans la présentation par la suite
04:02 en 67, il va découvrir la taille du Marbre à Carat en Italie
04:06 avec qui il a sculpté le Marbre pendant une dizaine d'années
04:09 en 80, il va créer des sculptures pour la Place Uni Pradel à Lyon
04:14 et la création de ces sculptures va permettre un nouveau changement stylistique
04:18 dans son art jusqu'à la fin de sa vie
04:23 et à la fin des années 96, Lipoustedi va reprendre contact
04:27 avec le département de la Loz, son département natal
04:30 il va organiser notamment une exposition à Barré-du-Cuve
04:33 que vous voyez en 98 à l'espace Saint-Louis, à l'étape du département
04:37 comme le théopolyme de l'époque, il va décider d'ouvrir un centre culturel à Dupont
04:46 le village à côté de Nans-sur-Loz
04:48 un centre culturel qui porte son nom, où il va décider de poser ses hommes
04:51 une partie de ses hommes
04:53 et puis en 2003, il va revenir s'installer dans la Meuse à Dupont
04:57 à quelques centaines de mètres de sa maison natale
05:00 donc il va quitter son paradis, il appelait son paradis "Choisir le Roi"
05:04 pour s'installer au purgatoire, en attendant l'enfer
05:07 c'est comme ça qu'il le disait
05:09 et donc il décède trois ans plus tard en 2006 à Louvain
05:12 voilà, donc on a un artiste qui est né et mort en Meuse
05:16 même s'il a au final assez peu vécu
05:18 les deux premières années de sa vie ou les trois dernières
05:21 donc je vais vous parler des dessins de jeunesse, très jeunesse
05:29 vous avez un dessin de lui à 4 ans
05:32 je sais pas pourquoi, je sais que je ne peux pas dessiner comme ça
05:35 voilà, donc on voit qu'à 4 ans
05:40 je suis comme ça
05:42 il maîtrise déjà les perspectives, ça va sur la maison
05:45 je ne pense pas que ça soit tout les enfants qui attendent 10 ans pour faire ça
05:49 et puis ici, vous avez un autre portrait de 1939
05:52 on le reconnaît, quand on voit ses photos plus jeunes
05:56 style un peu public, on voit qu'il est inspiré
06:00 par l'art qui l'entoure, notamment l'art de Picasso
06:03 et donc 39, donc c'est les années d'études avec Robert Desbonites
06:09 au cours de l'essentiel des papiers
06:12 comme je l'ai dit, il se lance vraiment dans la sculpture en 48
06:19 et au départ, il va faire de l'art abstrait
06:22 tout le monde fait de l'art abstrait à l'époque, il fait de l'art abstrait comme tout le monde
06:25 il va modeler ses modèles en plâtre et en ciment
06:30 le ciment c'est facile pour lui, il a été cimentier sur le pont de l'Atlantique
06:34 comme je vous l'ai dit, il a facilité à travailler le ciment
06:38 celle-ci notamment a été une modèle avec du ciment
06:42 et donc il va expérimenter différentes choses en art abstrait
06:47 vous avez la légendaire, vous l'interprétez comme vous voulez
06:51 vous avez quand même un peu de figuratif déjà
06:54 avec ces deux têtes superposées, une ovale et une carrière
06:58 juste au-dessus, et elle pilote
07:01 la petite tête carrière va tourner autour et le dessus
07:04 et ce qu'on va retrouver beaucoup dans l'art abstrait du Poustini
07:08 ça va être ce genre de choses, où il va faire des espèces d'objets en pierre
07:13 arrangées fort différemment et arrangées différemment
07:17 pour au final créer une sculpture
07:20 en fait il va toujours essayer de détourner l'art abstrait en faisant des architectures
07:26 c'est l'architecture ukézaïque, il va faire des petites architectures un peu déformées
07:30 pour au final créer des œuvres abstraites
07:33 et vous avez ici un peu plus grand le crâne des oiseaux
07:37 si vous cherchez bien, vous avez le crâne ici avec les pinces
07:41 les mandibules ici, et là on a les ailes de l'oiseau et son petit cul
07:46 vous cherchez les mots
07:48 donc les sculptures au départ abstraites sont généralement assez petites
07:52 parce qu'il n'y a pas assez d'argent, donc il va faire des petites sculptures
07:55 et au fur et à mesure de la vente de ces sculptures, il va pouvoir faire des œuvres de plus en plus grandes
07:59 celle-ci notamment fait environ 1m2
08:03 et ce mot, le plus grande œuvre à l'époque, ça va être le cénotaphe
08:11 donc en acier, en 1857, donc ça avait des plaques d'acier
08:16 il va fabriquer le cénotaphe pendant les vacances d'Arriba
08:23 comme vous avez pu le voir sur le dessin, il est assez possède
08:26 donc il va fabriquer ça
08:28 et on a une espèce de tombeau au final
08:32 mais avec des ouvertures qui vont pouvoir laisser passer la lumière
08:37 on va retrouver ce jeu d'architecture ici
08:40 et cet œuvre va être notamment inspirée par des expériences pendant la seconde guerre mondiale
08:46 notamment quand il était à Bordeaux, pendant la seconde guerre mondiale
08:51 il va entrer dans un abri à sous-marins
09:06 et il est impressionné par la hauteur du bâtiment, par le saut qu'il y a
09:10 et ça le marque, ça va marquer
09:12 et on va retrouver de la peau, il y a cet aspect de peau qui est en train de se fabriquer dans ces sculptures
09:18 cette œuvre au départ il a nommé le tombeau de Picasso
09:23 pour rendre hommage à Picasso
09:25 ses amis lui disent "ça va, tu vas te fâcher, Picasso change de nom"
09:29 donc ils vont l'appeler le cénotaphe
09:33 donc comme je vous l'ai dit, il fait un abstrait pour faire comme tout le monde
09:37 mais ça lui plaît pas vraiment, il est un peu mal
09:39 et il va avoir un déclic en 1962 quand il fait un voyage en presse
09:44 la vague va découvrir, redécouvrir la statue érantique
09:48 des statues en bas, en bronze, des dieux, des hesses, des femmes
09:53 et il a un petit qui dit "mais t'as envie de faire des bons hommes, fais des bons hommes"
09:59 donc quand il retourne sur Paris après son voyage
10:03 il va décider de sculpter le corps d'un
10:05 c'est un tel qui va suivre jusqu'à la fin de sa vie
10:08 donc genre, ça va y avoir le fil du temps
10:12 et la figure humaine va le suivre tout au long de sa vie
10:16 et sa première grande sculpture figurative, ça va être cette terre
10:20 en 1962, un rond qui représente une femme
10:25 qui va ressembler à un peu une Vénus préhistorique
10:28 assez géométrique, on a des gens qui sont au cylindre, des cendres très sphériques
10:34 une tête assez galactique, les épaules très carrées
10:39 femme qui est nue, vous allez voir chez Yves Poustecky, il y a assez peu de traitements
10:44 il est en train de lui chéricher, on voit du corps
10:47 en arches, les jambes séparées, par contre les bras vont être collés au long du corps
10:52 on devine les mains au niveau des hanches
10:56 et on aperçoit aussi quelque chose qui va être très récurrent chez Yves Poustecky
11:01 c'est qu'il va placer des cicatrices sur les corps
11:05 on devine une ici au niveau du collet et on en a aussi autour du sexe
11:10 donc ces cicatrices, ça va permettre à Yves Poustecky d'exprimer la douleur des corps
11:14 soit la douleur extérieure ou la douleur interne
11:17 là dans le cas de cette femme, les cicatrices autour du sexe, ça va être la preuve de l'enchantement
11:22 et on va retrouver vraiment le thème de la fertilité qu'on retrouve chez les Vénus Poustecky
11:27 après la terre, il va faire son pendant masculin, il a des objivantes
11:32 l'homme, dans la coupe, il va décoller les bras
11:37 il va les mettre les bras en croix, tête assez statique également
11:41 on va retrouver tout le travail du corps, on va retrouver sur beaucoup de sculptures
11:46 le travail des muscles ici, voilà
11:50 et au niveau des jambes, quelque chose que Yves Poustecky fera énormément, il va détouper les bandes
11:55 là vous voyez, il y a une jambe ici, une jambe là, celle-ci vient se dénouveler à l'arrière
12:01 ce qu'il va faire en fait, ça va être d'évoquer la notion de mouvement sur ces sculptures
12:06 c'est une sculpture, c'est une femme qui ne bouge pas
12:09 et Yves Poustecky, en dénouvelant les bandes, va ainsi évoquer le mouvement
12:13 ce que j'expliquais toujours aux enfants, c'est penser une bande dessinée
12:16 quand vous avez un petit personnage qui court en bande dessinée, vous lui voyez plusieurs pieds, plusieurs jambes
12:20 c'est exactement le même principe, et Yves Poustecky va transcrire ça dans la sculpture
12:24 et ce qui est intéressant sur cette sculpture, c'est que vous avez vraiment une séparation entre le haut et le bas
12:31 le haut va être très fixe, immobile, alors que le bas, vous avez la notion de mouvement avec cette jambe
12:36 qui va aussi vous donner l'envie de tourner autour des sculptures
12:41 pour à chaque fois découvrir ce qu'il se passe
12:43 une des choses aussi à faire chez Yves Poustecky, c'est quand vous êtes devant une sculpture, Yves Poustecky s'en fait un tour
12:48 parce qu'il y a toujours des petits détails de chiens un peu partout
12:51 et puis on retrouve les cicatrices ici sur les jambes, mais aussi au niveau de l'autre
12:56 je vais essayer de ne pas pécher
13:00 ensuite, j'étais obligée de parler de Zeph de Barbetouch
13:05 donc il y a trois Yves Poustecky à Barbetouch, deux à l'hôtel du département
13:09 donc la façon d'apport, la discussion sur les scrapes, et le tourage qui est dans le bas, juste à côté si vous avez envie de le voir en vrai
13:16 et pas de distance à terre
13:19 chronologiquement, on va commencer par l'histoire de Mistra
13:22 c'est une oeuvre qui est aussi influencée par son voyage en Grèce
13:25 Mistra, c'est une ville grecque, de Sparte
13:29 c'est une ville qui est en train d'une succession d'architectures différentes au fil des années
13:35 et il est très marqué par cette superposition de bâtiments
13:39 et donc il va créer la même chose avec cette arme
13:42 où il va cumuler des éléments de sa vie
13:45 on va retrouver notamment, pareil, vous pouvez le chercher
13:48 on a un petit sous-marin qui évoque l'avenir sous-marin dont je parlais à Bordeaux
13:54 et on a aussi un élément qui s'appelle la porte aux chevaux
13:57 et la porte aux chevaux, c'est un portail qui est d'un haut, qui vaut de d'un surplus
14:04 donc c'est un rappel de son enfance
14:06 donc il va empiler les éléments de sa vie sur ces structures
14:10 il y a une centaine d'éléments qui vont être créés ici pour la structure
14:16 ensuite, en passant la porte de 66, on va retrouver cette notion de personnalité qui avance
14:24 on a beaucoup la jambe et l'air qui deviennent l'impression de mouvement
14:28 mais cette impression de mouvement est presque poncée par la porte dans laquelle le personnage est pris de vie
14:35 quand vous regardez l'arrière, on a un corps qui va être très réaliste
14:41 vous voyez là encore tous les détails dans les muscles, les jambes, le bras, le dos, le petit pouvétier
14:48 et par contre à l'avant, vous avez une tête qui est un peu robotique
14:53 et on va retrouver encore les cicatrices, notamment au milieu du dos
14:58 on va retrouver le dénouement des membres
15:01 la main qui est ici, on la retrouve là, celle-ci, qui dépasse
15:06 et quelque chose aussi qu'il nous s'est dit mais de temps en temps dans ces structures, c'est une petite touche du mot
15:10 ça ne va pas bien, mais là vous avez une petite tête de chien qui sort dans le sens
15:15 donc il nous s'est dit, il a expliqué que la porte, c'était l'écran du présent
15:20 que l'arrière du personnage, c'est le passé
15:23 et donc le personnage va passer dans l'écran du présent pour aller vers le futur, pour sortir de l'écureuil
15:29 donc là on voit une structure mi-réaliste, mi-surréaliste
15:34 et là derrière, le fil d'orage qui est juste à côté, c'est le départ d'une fontaine
15:41 ce qui n'est vraiment pas bon du tout parce qu'il n'y a pas besoin d'eau aujourd'hui
15:44 il nous se dit qu'il a peur de l'eau de lui, qu'il est tout petit
15:48 il raconte dans son roman topographique que sa mère l'achetait dans la meuse pour le culminer quand il avait 4 ans
15:53 ça a été traumatisé, il a peur de l'eau de lui
15:56 donc il va créer cette structure où on va avoir un personnage qui va lutter contre l'eau
16:01 donc il est protégé par un bouclier, deux boucliers sont des torsades terminées par une main
16:07 et il va lutter contre l'eau, vous vous présentez par une tourbillon qui vous tenez là
16:11 et quand c'est vraiment une fontaine, l'eau va gêner et se jeter sur les épaules du personnage
16:18 et pour défier ce courant d'eau qui arrive sur le personnage
16:24 on le voit, il est un peu là, il est en train d'uriner contre l'eau qui arrive dessus
16:31 pour défier un petit peu l'irriment d'eau qui arrive dessus
16:36 il nous dit qu'il va faire un rapide détour pour la peinture en 66-67
16:43 je ne voulais pas trop m'attarder
16:45 ses amis lui prêtent un atelier pendant une dizaine de mois
16:49 donc il va peindre une cinquantaine de toiles
16:51 qui reprennent toujours un peu le même principe
16:54 un fond blanc dessiné avec une spatule
16:58 on devine les traînes ici et ici sont verticales
17:03 et avec dessus l'application de peinture
17:06 généralement il ne va pas faire de mélange de peinture
17:09 et la peinture va être appliquée au pinceau assez facilement
17:12 ou directement avec une tue de peinture, ce qu'on voit ici
17:16 ce qu'on voit ici et aussi sur celle-là
17:19 il va aussi des fois utiliser ses doigts
17:22 les pages de main sur la table sont dessinées au noir
17:26 et il va aussi parfois utiliser des cartons pour aller tamponner sa peinture
17:30 donc il donne des peintures qui ont un rôle mériteux
17:33 on peut la troiter aussi dans ses peintures
17:36 généralement des peintures de sculpteur
17:38 l'hypothèque qu'il présente c'est que ses peintures
17:41 un ami critique qui lui dit que c'est pas boutique
17:45 qu'il est pas boutique, il ne mérite pas d'être montré
17:48 donc il nous dit "et l'excès"
17:50 il va ranger ses tues de peinture et ne plus peindre
17:53 il va pratiquer à part des aquarelles
17:55 et la peinture à lune pour lui c'est fini
17:57 et puis du coup il va presque faire un virage à 180°
18:01 il était dans la couleur des peintures
18:03 il va passer au blanc, il était dans la 2D de la peinture
18:06 il revient à la sculpture et à la 3D
18:08 et il va travailler le marbre
18:11 à Carave dans les ateliers du Coé
18:14 pendant aucune dizaine d'années
18:16 il est assez respecté sur Carave, sur le travail du marbre
18:20 il a pris en longue semaine la taille du marbre
18:22 et il taillait tout seul, en taille directe
18:24 donc quand vous voyez un marbre de Pustelli
18:26 c'est vraiment le Pustelli qui a relevé le marbre
18:29 c'est le vrai ancien coucou de tous les artistes
18:32 pour cette peinture aussi, qui s'appelle Pierre Rogers
18:36 qui est un de ses premiers œuvres en marbre
18:38 il va s'inspirer d'une photo de Kiki Camus
18:41 la grande nageuse française des années 60
18:43 une photo qui va dans pas de match
18:45 et sur la photo, il est impressionné par la courbure des jambes de Kiki Camus
18:49 ce qui est des nageurs, mais à force d'entraînement
18:52 de sauter, d'avoir le corps en tension
18:54 les jambes vont naturellement commencer à se déformer
18:57 parce qu'il y a l'emballage
18:59 et donc il va décider d'inventariser sa jambe
19:02 les jambes de Kiki Camus au moment du clongeon
19:05 il va déduper le mouvement
19:07 vous avez deux paires de jambes qui sont la même personne
19:10 la première paire de jambes, c'est celle-ci
19:12 les poings sont encore dans le marbre brut
19:15 pour signaler qu'elles sont encore en contact avec le clongeon
19:19 alors qu'il a pas de jambes à côté
19:22 les poings de pied sont libérés
19:24 et il y a, je sais pas, un autre plan
19:26 mais il y a un travail magnifique qui est fait autour des pieds
19:30 et le haut du corps, qu'on va supposer être sous la plaque de Hap
19:34 va propurer des éclapses
19:36 et donc on va retrouver du marbre brut
19:39 ici pour signifier l'eau
19:42 et on va aussi les gouttes qu'il y a au-dessus
19:46 à la différence de Kiki Camus, vous voyez que le gant est dux
19:50 c'est comme tout le monde qui le sait
19:52 et je vous invite toujours à faire le tour des sculptures du Pustelli
19:55 parce que quand vous vous mettez de ce côté-ci
19:58 sur la première paire de jambes ici
20:00 il va devenir deux trous
20:02 qui vont symboliser les faucettes du mal du dos
20:06 et sur la deuxième paire de jambes
20:09 au milieu des éclapses sur, on va devenir un dos
20:13 des bras et des têtes
20:15 donc on voit en fait le corps déformé sous l'eau
20:19 c'est pour ça qu'il n'est pas l'échelle
20:21 vous avez l'impression quand vous mettez un corps sous l'eau qu'il est déformé
20:24 c'est exactement ça qu'il va reproduire ici
20:26 c'est une œuvre qui est presque la plus antique
20:31 on va dire que chez Lucek
20:33 c'est la plus classique, on va dire
20:35 mais il va quand même mettre sa petite touche d'originalité
20:38 de l'Antière siècle
20:40 avec ce genre de détail
20:42 je vous invite toujours à faire le tour des sculptures du Pustelli
20:45 autre grand marbre, la mort du père
20:49 qui est inspiré dans cette critique de peinture
20:52 il est marqué par la tête du pape Jean XXIII
20:55 et il va réaliser donc un critique de peinture
20:57 et il décide de transposer ces peintures en marbre
21:01 au moment où il taille le marbre en 68
21:04 son père va mourir
21:06 et donc il va transformer la mort du pape en mort du père
21:09 il va aller modeler
21:13 le grand empruntant du visage et des mains de son père
21:17 pour l'intégrer dans la sculpture
21:19 et il va se représenter ces Pustelli ici
21:22 donc à la plante
21:24 avec les marteaux de sculpteur sur les épaules
21:26 le père représenté en pape
21:30 entouré des mecs, on le reconnaît par le rite
21:33 et les émecs vont présenter
21:35 les têtes des mecs
21:37 des typeaux différents
21:39 des typeaux par contre de décomposition
21:41 pour signaler qu'il ne reste après la mort
21:44 des émecs que leurs fructues
21:46 représentées par le rite
21:48 donc en marbre et en vinyle
21:51 pour les socles
21:54 cet oboe là va être acheté
21:56 par la National Gallery of Victoria
21:58 de Bellevaux en 72
22:00 elle est achetée pour 60 000$
22:02 ce qui en faisait à l'époque
22:04 une oeuvre la plus chère achetée par un musée
22:06 à un sculpteur vivant
22:08 c'est aussi l'un des hommes qui a lancé la carrière
22:11 de Pustelli
22:12 puisque c'était le sculpteur en ville le plus cher du monde
22:14 Autres sculptures en marbre
22:20 ici sont plus petites
22:21 qui voient tout ce qui est tactile
22:22 Pustelli a donné le marbre
22:23 parce que c'est une pierre qui est très lisse
22:26 qui se réchauffe au contact de la peau
22:28 et il faut y trouver que le marbre ressemblait à de la peau
22:31 donc il va faire des oboes tactiles
22:33 soit ce genre de cube ou des gants
22:36 comme vous le voyez ici
22:38 d'aspect extérieur ça n'a pas énormément d'intérêt
22:41 mais le but c'est d'avoir à chaque fois un petit trou
22:43 pour pouvoir glisser la main
22:45 et venir découvrir à la bonne
22:47 ce qu'il y a à l'intérieur
22:49 et il va aussi faire comme pour celle-ci
22:52 un sang tactile
22:53 donc mettre la main dedans
22:54 il y a le bord d'un sang
22:56 et on va arriver dans la partie
22:58 plus sensualité
23:00 à la table Pustelli
23:02 avec le marbre il y a les 500 mètres de la peau
23:04 donc il va mettre beaucoup de sensualité
23:07 dans la taille de son marbre
23:09 et vous avez ici des amants
23:10 qui n'ont pas de maillard
23:11 donc je vous en dis
23:12 vous devinez sous un bras
23:14 les deux personnes ici avec les deux dés
23:16 une main et puis on a un pied aussi
23:19 qui est à l'arrière
23:20 donc avec assez peu d'éléments au final
23:22 il arrive à signifier toute l'histoire
23:24 qui se déroule
23:27 La plus grande oeuvre en marbre de Pustelli
23:30 c'est celle-ci
23:31 le "Ganges de l'eau de Goutte"
23:32 de 1972
23:34 donc après un voyage en Inde
23:36 qui pustelli fait un peu de tour
23:38 dans la fin des années 60 et 70
23:40 il pustelli est marqué par deux choses en Inde
23:42 la première ça va être les marches
23:44 qui mènent au Ganges
23:46 avec les Indous qui sont dessus
23:49 et l'autre ça va être les scènes érotiques
23:52 qui sont représentées sur les marches
23:54 sur les temples indiens
23:56 dans notre religion catholique
24:00 il n'y a pas de ce genre de scène
24:02 sur des monuments sacrés
24:04 donc ça le marque énormément
24:06 et donc quand il revient en France
24:08 il a décidé de combiner ces deux éléments
24:10 de faire un grand escalier en marbre
24:12 et au lieu d'avoir des personnages
24:14 sur les marches
24:16 on va avoir des sexes
24:18 tellement démesurés
24:20 et qui font des choses
24:22 assez choristes
24:24 on voit la sèche qui se plie sur lui même
24:26 là celui là il y a un "2"
24:28 et on repart par ici
24:30 il va amener des touches d'humour
24:32 dans cette sculpture
24:34 c'est pas une oeuvre sexuelle
24:36 c'est pas une oeuvre pornographique
24:38 c'est vraiment une oeuvre drôle
24:40 où vous allez chercher les petits détails
24:42 comme "qu'est-ce qu'il se passe ?"
24:44 et pour l'instant et dedans
24:48 elle s'appelle "Le gorge bleu de Mythe"
24:50 c'est au départ où les lapides blanches
24:52 qui fleuvent de bite
24:54 sont calés cette femme
24:56 qui lui a donné un nom un peu plus
24:58 entendable
25:00 c'est un homme
25:02 qui est en train
25:04 de se défendre
25:06 fin des années 60, début 70
25:08 en bonne période de liberté sexuelle
25:10 elle marque ça
25:12 un dernier avant-marbre
25:14 qui peut se déguiser c'est celle-ci
25:16 "La mort de l'évêque humain"
25:18 c'est le fils de Philophe qui a commandé à Ipoustegui
25:20 une oeuvre pour célébrer
25:22 l'évêque humain qui doit devenir le premier saint
25:24 américain du Belkanisé
25:26 et donc ils vont lui commander une oeuvre
25:28 pour célébrer ce premier saint
25:30 et Ipoustegui va s'enseigner sur
25:32 l'histoire de l'évêque qui est apparemment
25:34 mort tout seul dans la rue un jour d'hiver
25:36 et donc il va décider de le représenter
25:40 ici au centre
25:42 le corps de l'évêque
25:44 avec les parties humaines
25:46 qui vont être en rose
25:48 et les décors qui vont être en marbre
25:50 donc l'évêque est
25:52 dans la neige, en blanc
25:54 recouvert d'un linceul
25:56 et alors qu'il meurt
25:58 il y a les gens autour de lui
26:00 qui vont passer et ne pas s'arrêter
26:02 qui sont représentés uniquement
26:04 par les gens, la seule personne
26:06 qui va s'arrêter c'est cette petite fille aveuglée
26:08 qui vient rassurer
26:10 l'évêque
26:12 dans ses derniers moments
26:14 dans un dernier geste de comté
26:16 va saumer un petit oiseau
26:18 qui va sauver de la neige
26:20 et lui sauver la vie de l'horreur et chaude
26:22 et on va retrouver
26:24 l'évêque qui a 3 visages
26:26 on ne vous le dit pas
26:28 ce que signifie les 3 visages
26:30 le premier enfoui dans la neige
26:32 donc c'est celui de la nuit, quotidienne pour sa froid
26:34 le deuxième celui de son aveuglée
26:36 qui est sur son corps
26:38 et celui qui s'envole c'est le visage de la rédemption
26:42 et on va retrouver
26:44 une autre sur cette sculpture
26:46 une autre particularité de l'avêque le Stegi
26:48 c'est qu'il apprécie
26:50 la photographie et le cinéma
26:52 il y a des cadrages
26:54 dans cette sculpture qu'on va pouvoir retrouver
26:56 en photo dans ses bras
26:58 si vous imaginez, vous prenez en photo
27:00 cette scène là qui se passe devant vous, vous allez la cadrer
27:02 sur l'évêque
27:04 pas sur les patients derrière
27:06 et c'est pour ça qu'on va avoir ces jambes coupées
27:08 si vous prenez en photo
27:10 vous n'avez pas besoin de jouer du corps pour comprendre ce qu'il y a en train de se passer
27:12 et c'est ça qu'il vous invite à faire
27:14 l'église de Philadelphie
27:18 refuse l'oeuvre
27:20 c'est pas la première
27:22 et c'est pas la dernière fois qu'on les refuse
27:24 parce qu'il voulait célébrer
27:26 le premier saint américain
27:28 il voulait une espèce de superman
27:30 Stegi fait quelqu'un qui dort tout seul dans la neige
27:32 ça passe pas entre les américains
27:34 donc il va garder la sculpture chez lui
27:36 et il va décider d'en faire
27:38 un don à l'église
27:40 la chambre d'insurgence où elle est toujours
27:42 si jamais vous venez la voir
27:44 on va faire une photo
27:46 le directeur pharmacéramique
27:50 qui se trouve à Philadelphie
27:52 le manger de gardiens qui était au musée d'Armoire
27:54 jusqu'en 2020
27:56 pour ne pas me dire si je fais de la bêtise
27:58 qui est aujourd'hui au centre culturel de Stegi
28:00 à Ducon
28:02 il fait la connaissance
28:04 en 68
28:06 d'une céramiste qui s'appelait
28:08 El-Bafissa
28:10 et il va décider de travailler avec elle pour réaliser cette œuvre
28:12 où vous avez les 200 éléments
28:14 sur cette table
28:16 en céramique
28:18 c'est une installation
28:20 de structure
28:22 la sculpture
28:24 représente ici le personnage
28:26 qui ressemble un peu à une momie
28:28 avec ses bandelettes
28:30 qui est en filon quand même en dessous
28:32 ce personnage est un prisonnier
28:34 qui s'est revené contre les gardiens de la prison
28:36 et il les a tués
28:38 il est en train de les manger
28:40 vous avez le festin sur la table
28:42 ce sont les morceaux des gardiens de la prison
28:44 c'est pour ça que vous avez
28:46 des éléments organiques plus ou moins reconnaissables
28:48 on reconnait bien les têtes
28:50 ici
28:52 vous avez
28:54 une belle colonne perpébrale
28:56 ici, là vous avez des parties qui ressemblent
28:58 un peu à des enfants de main
29:00 un côté un peu morbide
29:02 le côté de cette structure qui va compenser
29:04 par les petites touches d'humour
29:06 vous avez, à l'arrière par exemple
29:08 des assiettes remplies de phalanges
29:10 de phalanges qui sont
29:12 des assiettes de frites
29:14 vous avez l'assiette ici
29:16 qui est renversée au sol
29:18 parce qu'il est déjà en train de se boire fruit
29:20 donc il y a déjà une assiette qui est renversée par terre
29:22 et ici vous avez des solutions qui sont en train de sécher
29:24 en partie
29:26 c'est la seule
29:28 grande œuvre en céramique d'Ikustépie
29:30 un prof qui a aussi essayé la céramique
29:32 ça ne comptait pas vraiment tant qu'il s'est arrêté
29:34 mais
29:36 il a un peu touché à la fin
29:38 un de ces chez-nous
29:42 est le bac de grâce
29:44 en 77, donc elle a une histoire particulière aussi
29:46 celle-ci, c'est une commande
29:48 des militaires français
29:50 qui ont demandé à Ikustépie de réaliser
29:52 une structure pour l'hôpital du bac de grâce
29:54 l'hôpital militaire qui est à Paris
29:56 et donc Ikustépie va décider
29:58 de réaliser une structure
30:00 qui va
30:02 qui est pour le thème et le secours aux soldats blessés
30:04 donc à l'avant on va voir le soldat
30:06 blessé
30:08 mais guéri, on voit qu'il est blessé
30:10 parce qu'il a une cicatrice
30:12 au-dessus de l'œil, il a un bandage
30:14 au-dessus de la tête
30:16 et ça se voit surtout au niveau de sa jambe gauche
30:18 si il est très aguerri
30:20 il est blessé mais il est guéri
30:22 il a un bandage et puis on le remet debout
30:24 il arrive à se mettre debout
30:26 le soldat
30:28 on va l'aider à se relever
30:30 vous avez deux bras
30:32 vous avez ici en fait
30:34 deux tubes terminés par des mains
30:36 donc deux bras qui vont représenter
30:38 les ingénieurs
30:40 et les médecins qui vont soigner
30:42 le soldat
30:44 et à l'arrière on retrouve le même
30:46 soldat mais au moment
30:48 où il est blessé, donc il est en train de tomber
30:50 à l'envers comme s'il allait mourir
30:52 on voit qu'il a un gros truc dans la tête
30:54 ça rappelle un peu les Leucacées
30:56 la première guerre mondiale
30:58 c'est écrit "agrandi" en anglaise
31:00 dans les années 20, il dit
31:02 qu'il a agrandi au milieu des 8e
31:04 et il a mis les 10e etc
31:06 donc c'est certainement une référence à ça
31:08 et malgré que le corps est en train de tomber
31:10 vous avez un bras
31:12 ici qui sort du sol
31:14 et qui vient attraper la main du soldat
31:16 qui est en train de tomber pour venir déjà
31:18 l'aider à se relever
31:20 c'est vraiment l'œuvre qui vient montrer l'entraînement
31:22 de la solidarité entre les hommes
31:24 on retrouve le travail photographique
31:26 un petit peu
31:28 avec la coupe ici au niveau des bras
31:30 là encore, pas besoin de géopatrie du corps
31:32 pour comprendre ce qui est en train de se passer
31:34 ou aussi à ce niveau là, pas besoin
31:36 des jambes pour comprendre que le corps est en train de tomber
31:38 quand il pose des quipes
31:40 présentes à ce qu'il tue aux militaires français
31:42 il la refuse directement
31:44 et très violemment
31:46 l'homme va être jugé cauchemardesque
31:48 morbide et pouvant avoir un effet
31:50 un impact négatif
31:52 psychologiquement parlant sur les patients en hôpital
31:54 voilà, il est qui l'exécute
31:56 il est encore assez déressé
31:58 il va se battre pour pouvoir
32:00 réinstaller la structure
32:02 il va falloir attendre que Jack Lang
32:04 1982, jour Jack Lang
32:06 pour enfin
32:08 avoir l'autorisation d'installer
32:10 le bras dans le mal de grâce
32:12 dans l'hôpital et il faut attendre
32:14 encore deux ans pour que ce soit effectivement fait
32:16 avec notamment l'appui de Charlie Arnould
32:18 qui était le ministre de la défense de l'Hôpital de Paris
32:20 il a poussé quelques 27 ans
32:22 pour pouvoir enfin installer le mal de grâce
32:24 au mal de grâce
32:26 la structure du mal de grâce
32:28 aujourd'hui a été déplacée
32:30 à l'hôpital de
32:32 de
32:34 de
32:36 de Percy
32:38 puisque l'hôpital du mal de grâce a perdu
32:40 la plus grande dame qui pousse des quipes c'est celle-ci
32:46 qui est une homme qui est
32:48 à Berlin, qui date de
32:50 1980, pour vous donner
32:52 une idée de l'échelle vous avez une personne
32:54 ici
32:56 elle fait 1m2 cette structure
32:58 6m52
33:00 ça aussi c'est une commande, au départ
33:02 la ville de Berlin souhaitait installer
33:04 cette structure qui s'appelait le Batam
33:06 devant le
33:08 le palais des Montgrènes
33:10 et il se dit mais si j'installe cette structure
33:12 ça va être ridicule, le bâtiment est si grand
33:14 que cette structure toute petite ça va pas aller
33:16 donc il a décidé de reprendre son hôpital
33:18 de la grandir 4 fois
33:20 et de créer donc l'homme qu'il s'appelle
33:22 vous savez le palais des Montgrènes ici à l'arrière
33:24 et donc il va représenter ce personnage
33:26 on a l'armoire aussi en train d'avancer
33:28 on trouve le côté un peu robotique
33:32 ici, pardon
33:34 ici, avec ses tricolores visages
33:36 ici
33:38 pris dans cet espèce de casque
33:40 et puis devant lui la ville
33:42 qui est en train de se construire ici en tourbillon
33:44 et puis en
33:46 en arrière du travail
33:48 cette structure, pour remercier
33:50 la ville de Berlin de cette commande il va faire un petit cadeau
33:52 il va mettre deux petits personnages ici à l'avant
33:54 un ours
33:56 l'ours c'est bon le symbole de la ville de Berlin
33:58 et une ante qui est un
34:00 personnage du patrimoine
34:02 local de Berlin, c'est un peu équivalent
34:04 de notre gâboche pour le nom de France
34:06 et une ante il va lui prêter
34:08 ses traits, il va lui prêter un petit
34:10 portrait de Puské sur la structure ici
34:12 c'est une des structures qui fait que Puské
34:16 est toujours connu en Allemagne aujourd'hui, vous imaginez bien
34:18 qu'à sa longueur de 20 mètres de long
34:20 ça fait Paris
34:22 l'oeuvre a été démontée en 2005
34:24 elle est entreposée dans un
34:26 dans un bâtiment pas très loin
34:28 l'oeuvre
34:30 pesant une vingtaine de tonnes
34:32 le béton qui est en train de s'effondrer sur le parquet
34:36 qui est en dessous, qui est entrepérée en l'air
34:38 de la structure
34:40 La place Mount Pradel
34:44 il a reçu une commande de la ville de Lyon pour
34:46 créer des structures pour décorer
34:48 une place qui est derrière l'opéra de Lyon
34:50 si j'ai bien compris, c'est la ville
34:52 il pousse à lire un peu
34:54 des livres, il va
34:56 s'enseigner sur l'histoire de la ville de Lyon
34:58 il va essayer de créer 4 structures
35:00 le masque de Mount Pradel
35:02 Mount Pradel est porté ici
35:04 il était l'ancien maire de Lyon
35:06 qui est
35:08 qui a donné le nom de la place
35:10 et derrière vous avez les armoiries de Lyon
35:12 on va dire un lion et
35:14 des fleurs de lys ici
35:16 il va créer une pyramide
35:18 et dans les créneaux
35:20 que vous avez ici, vous avez des personnages
35:22 bien conflictifs qui appartiennent à l'histoire
35:24 de la ville de Lyon, vous avez ici
35:26 un petit lignol
35:28 qui a été décoré en Lyon, vous avez une
35:30 sainte blandine qui est la première martyre de Lyon
35:32 on va s'y retrouver un métier à tisser
35:34 dans la révolte des caniches
35:36 et on a aussi une croix de reine
35:38 pour les vocations de la résistance
35:40 le but de cette œuvre c'est d'apprendre l'histoire de la ville
35:42 pour les touristes, pour les lyonnais
35:44 on va avoir aussi une fratelle
35:46 ici surmontée
35:48 d'un disque solaire où il est écrit
35:50 "Père et Maman, repensez quelques fois qui"
35:52 c'est un livre de Louis Labey
35:54 Louis Labey, vous l'avez
35:56 ici, donc c'est une poétesse du 17ème
35:58 siècle qui est née à Lyon
36:00 et donc
36:02 c'est lui qui a donné le personnage
36:04 de Louis Labey
36:06 c'était une femme libre
36:08 donc en avance sur son époque
36:10 presque tout féministe aujourd'hui
36:12 elle écrivait des poèmes sur son désir des hommes
36:14 ce qui choquait les hommes à l'époque
36:16 qu'à loin la surnommait
36:18 "la grande putain de Lyon"
36:20 on sait qu'elle était
36:22 à Chânes et en Amazon
36:24 elle a eu le temps
36:26 de chasser du cheval, elle pratiquait l'écrit
36:28 elle parlait plusieurs langues
36:30 pas mal de langues en avance
36:32 et donc il s'est dit, il a décidé de la représenter
36:34 comme une femme libre
36:36 pas vraiment comme une poétesse
36:38 pas de plumes, pas de parchemins dans ses mains
36:40 c'est une femme libre qui est en mouvement
36:42 et ce qui est impressionnant sur les sculptures
36:44 que je vais vous montrer, c'est que
36:46 elle est en train de danser
36:48 et vous la voyez en dessous de ton lit
36:50 alors je vais vous montrer une numérisation 3D
36:52 que j'ai fait faire
36:54 quand j'étais responsable
36:56 du Centre Pouce-à-Pouce
36:58 j'ai numérisé en 3D
37:00 la version à Nippon
37:02 en résine de la Musée des Abés
37:04 et comme elle fait 3,3 mètres de haut
37:06 un peu compliqué de la déplacer
37:08 donc je vais la numériser et je vous montre ce que ça donne
37:10 ça commence dans un minute
37:12 ici, vous avez le tourbillon de vent
37:38 qui vient soulever
37:40 les drapés de l'Ixabay
37:42 et donc la députée
37:44 on y voit la poitrine
37:46 elle a le doigt pointé
37:48 vers la fontaine, vers son père
37:50 c'est un petit rappel à sa poésie
37:52 et vous voyez qu'elle a deux visages
37:54 parce qu'elle est en mouvement
37:56 encore une fois, elle a deux visages sur le vol
37:58 qui se répètent une deuxième fois à côté
38:00 la boule est maïquée
38:02 la lune et le soleil
38:04 on trouve souvent les vers de l'Ixabay
38:06 le doigt pointé vers la fontaine
38:08 et encore, tout comme pour les visages
38:10 Célie va dérouler les jambes
38:12 donc la jambe droite ici à l'arrière
38:14 dans le sol
38:16 la jambe gauche ici
38:18 qui vient se répéter là
38:20 puisqu'elle est en train de tourner
38:22 et je prédis toujours qu'il faut
38:24 me tourner ce que j'ai en plus Célie
38:26 parce qu'il y en a même une quatrième
38:28 qui vient se cacher ici
38:30 et
38:32 c'est un petit rappel à sa poésie
38:34 et
38:36 tout ça, les jambes, le tourbillon
38:38 les drapés, fait du rapat
38:40 vous avez vraiment cette sensation
38:42 que la sculpture est en train de bouger
38:44 en train de tourner devant
38:46 et
38:48 c'est un petit rappel à sa poésie
38:50 et
38:52 tout ça, les jambes, le tourbillon
38:54 les drapés, fait du rapat
38:56 et
38:58 tout ça, les jambes, le tourbillon
39:00 et
39:02 tout ça, les jambes, le tourbillon
39:04 et
39:06 tout ça, les jambes, le tourbillon
39:08 et
39:10 tout ça, les jambes, le tourbillon
39:12 et tout ça, les jambes, le tourbillon
39:14 Voilà
39:16 Pouce d'Eglise souhaitait donner
39:18 cette Lumière Slavée à la ville de Dindres
39:20 après avoir fait toute l'émerveille
39:22 il s'est dit "je vais vous la mettre celle-là
39:24 devant l'église"
39:26 il y a une pétition dans le village pour ne pas mettre
39:28 une femme en attiru devant l'église
39:30 donc il a conservé sa sculpture
39:32 et quand il a ouvert le centre, elle a été installée
39:34 et comme vous le voyez sur le côté
39:38 que vous avez ici sur le côté, Pouce d'Eglise
39:40 s'est installée dehors pour sculpter
39:42 la Lumière Slavée, puisque le Pouce d'Eglise a fait 3m30 de haut
39:44 il a tenu les trous bas de plafond
39:46 donc il s'installe dans son jardin, il va tenter des vaches
39:48 monter des écharpes d'âge
39:50 et sculpter la Lumière Slavée
39:52 et un jour, alors qu'il sculpte la Lumière Slavée
39:54 il a entendu qu'il voit son nom
39:56 il voit le nom de sa sculpture
39:58 il s'est dit "ben maintenant il faut que je vous sculpte le nom"
40:00 et c'est pour ça qu'il disait
40:02 que la Lumière Slavée était le grand pivot de son oeuvre
40:04 puisque on va avoir
40:06 un nouveau changement stylistique
40:08 chez Pouce d'Eglise après
40:10 les années 80
40:12 donc il va décider de sculpter l'Ombre
40:14 il va aussi décider de sculpter
40:16 les jeunes filles
40:18 puisqu'il avait une fille
40:20 qui s'est née
40:22 à 9 ans en 1974
40:24 et elle aurait eu 20 ans
40:28 dans les années 80
40:30 donc il va aussi imaginer une série de sculptures
40:32 où qu'est-ce que c'est que l'Ombre ?
40:34 elle aussi était toujours en vie
40:36 elle vient de vivre
40:38 dans une genre de petit moment
40:40 et ça se voit
40:44 sur la sculpture que vous avez ici
40:46 comment on sculpte l'Ombre ?
40:48 vous avez la jeune fille
40:50 en train de lire un livre
40:52 un chat sur les genoux
40:54 une très bonne figure humaine
40:56 un peu moins animale
40:58 vous avez une fenêtre ici
41:00 la lumière passe dans la fenêtre
41:02 va créer ses rêves
41:04 de lumière
41:06 et la lumière ici
41:08 va projeter l'Ombre
41:10 vous avez ici le profil de la jeune fille
41:12 les raies du volet
41:14 vous avez l'angle du livre
41:16 les fesses et l'angle du chat
41:20 et voici une petite âme
41:22 qui va se débrouiller avec
41:24 il pousse très vite dans les années 80
41:28 il va aussi simplifier ce langage
41:30 il a 60 ans à ce moment-là
41:32 il va entrenouer ce qu'il avait
41:34 il a besoin de démonstration
41:36 avant de montrer que c'est un grand sculpteur
41:38 parce que ses enfants sont plus
41:40 archipélibrés
41:42 il va se calmer et faire des choses plus simples
41:44 et des objets plus petits
41:46 des sculptures plus petites
41:48 vous avez ici un autre
41:52 une jeune fille
41:56 qui est en train de se regarder dans un miroir
41:58 pendant qu'elle est allongée sur un canapé
42:00 un hôtel très classique
42:02 on la retrouve là, ici
42:04 elle est recouverte
42:06 d'un bras
42:08 là où, quelques années plus tôt, on l'a montré
42:10 complètement nue, là, sa tête s'affiche
42:12 on cache tout ça, c'est un peu plus pudique
42:14 on retrouve la notion de mouvement
42:16 avec les deux jambes qui sont en 6S
42:18 c'est juste pour montrer qu'elle est en train
42:24 de tourner et tourner sous son bras
42:26 et on va retrouver le même système avec le visage
42:28 le visage de la jeune fille
42:30 qui se répète ici puisqu'elle est en train de bouger
42:32 mais on va aussi avoir le rôle
42:34 du premier visage, donc du deuxième visage
42:36 découpé dans le métal
42:38 et comme elle a un
42:40 un miroir
42:42 dans le miroir on voit le reflet du visage
42:44 et le reflet du dos
42:46 toujours par le dos, parce qu'elle est plus petite
42:50 autre sculpture
42:54 inspirée d'une
42:56 d'une sportive
42:58 dans ce sens
43:00 c'est inspirée par Suria Bonali
43:02 la grande patineuse française
43:04 pareil, il est marqué
43:08 par la position du premier patinage artistique
43:10 qu'on retrouve ici
43:12 elle est en fait dans une position de pirouette
43:14 et de pieds en dessous de la tête
43:16 on va retrouver la cambre
43:18 de regard de Tressy
43:20 des patineuses, on retrouve aussi la musculature
43:22 assez typique de Suria Bonali
43:24 qui est un petit des grands patineuses
43:26 et découpée
43:28 dans la plaque de métal, on va retrouver
43:30 les fesses, puis le profil
43:32 de la jambe et du pied
43:34 et la position de la danseuse, on va la retrouver avec son deuxième pied
43:36 qui est ici avec le
43:38 pied pointé, assez typique des danseuses classiques
43:40 donc position absolument impossible
43:44 en normale
43:46 mais voilà, il va compiler l'esthétisme
43:48 insuissif
43:50 d'une danseuse et d'une patineuse
43:52 pour réaliser cette sculpture
43:54 assez légère
43:56 fin des années 80
44:00 Ipouceyli va commencer
44:02 à réaliser des paysages
44:04 ce qui il y a testé
44:06 auparavant, parce qu'il trouvait ça trop simple
44:08 et puis justement, il y vit et il maintient
44:10 cette simplicité, il est très inspiré
44:12 par son jardin de Choisy de Rois
44:14 qui était du jungle, donc apparemment il ne pouvait pas s'en occuper
44:16 et donc il va reproduire
44:18 les choses qui sont dans son jardin
44:20 notamment ici vous avez un chêne
44:22 qui est un peu le plus classique
44:24 du monde, on va dessiner
44:26 ce que dit le chêne du jardin
44:28 on trouve le tronc, les racines
44:30 les feuilles, les manches
44:32 à l'arrière, on va avoir un grand soleil
44:34 et le grand soleil vient
44:36 projeter le rond du chêne à l'arrière
44:38 probablement la mécanique chez Ipouceyli, une fois que vous la voyez
44:42 vous comprenez les sculptures, il faut l'écrire
44:44 et ici, à côté
44:46 la barque
44:48 donc il y a une date de 97, Ipouceyli
44:50 vient d'avoir un travail cardiaque
44:52 qui est passé très bien loin
44:54 donc il va commencer à avoir des réflexions sur la fin de vie
44:56 il a 77 ans, à cette âge là
44:58 ça commence à craquer
45:00 et donc il va sculpter de la barque
45:02 normalement on parle de trois barques
45:04 ce sont les déesses romaines
45:06 c'est noir chez grec
45:08 qui vont tisser le fil, dérouler le fil et couper le fil
45:10 de la vie, pour symboliser la naissance
45:12 de la vie et la mort
45:14 et donc vous avez un petit personnage
45:16 assis devant un feu
45:18 entouré
45:20 d'arbres ou de flambeaux
45:22 et on devine
45:24 à l'arrière une petite silhouette
45:26 d'un
45:28 personnage qui est cette barque
45:30 soit vous l'interprétez comme étant
45:32 la barque de la vie qui suit le petit personnage
45:34 soit la barque de la mort qui arrive
45:36 pour lui
45:38 je vous laisse savoir
45:40 ce que vous voulez faire petit personnage
45:42 et une chose intéressante aussi
45:44 sur les dernières sculptures d'Ipouceyli
45:46 c'est des éléments de récupération
45:48 pour créer ces objets
45:50 vous manipulez le plat, le ciment
45:52 à un moment il va aussi récupérer une chose intéressante
45:54 chez lui et si on regarde
45:56 de plus près
45:58 les arbres que vous avez ici
46:00 c'est des roues, des sublux
46:02 le feuillage c'est des bouteilles
46:04 vous avez une belle bouteille de l'eau calme ici
46:06 vous voyez
46:08 ou ici le soleil de chêne
46:10 c'est une lanterne en papier
46:12 vous savez, on attend que vous décrivez
46:14 mais là c'est juste une lanterne en plat
46:16 il manque le trou au milieu
46:18 la bouteille de la cale
46:20 on a presque un petit peu
46:22 de couloir pour la petite stéphane
46:24 pour les sculptures
46:26 la dernière grande sculpture
46:28 d'Ipouceyli c'est celle-ci
46:30 c'est le ciel, soleil et lune
46:32 en Allemagne
46:34 donc
46:36 c'est une commande aussi pour celle-ci
46:38 le... si on prend les éléments
46:40 du pleus soleil ici
46:42 la lune elle est là
46:44 vous avez la moitié du croissant qui est
46:46 derrière et le ciel
46:48 c'est ce cercle sur lequel
46:50 on a alterné le soleil
46:52 et la lune
46:54 et tout ça va passer au-dessus du montagne
46:56 où
46:58 toute la création de l'ombre de la lumière
47:00 donc on trouve son travail autour de l'ombre et de l'avenir
47:02 avec ses sculptures
47:04 mais il va tellement simplifier les éléments
47:06 qu'on voit presque quelque chose d'abstrait au final
47:08 il va presque boucler la boucle
47:10 et il va faire sa vie et revenir à l'abstraction du début
47:12 c'est pas très complexe mais c'est intéressant
47:16 et puis juste pour terminer
47:20 pour vous montrer qu'il faisait autre chose que des sculptures
47:22 vous avez ici quelques aquarelles
47:24 des aquarelles de connaissances
47:26 donc ici Georges Gilles et Martine
47:28 on va retrouver
47:30 tout son travail autour de la nature ici avec des pommes
47:32 on retrouve l'ombre, je crois ici
47:34 et ici un gris
47:36 un peu plus sexuel
47:38 si vous regardez bien
47:40 là et nous allons aussi voir son travail de fusain
47:44 donc les fusains, il y a deux types de fusains
47:46 chez Boussey, qu'ils soient des fusains
47:48 très travaillés avec énormément
47:50 de travail sur l'ombre et la lumière
47:52 donc ça c'est une partie d'un recueil de fusains
47:54 émotifs
47:56 voir pornographiques quand même
47:58 sur certains fusains, celui-là c'est le plus soft
48:00 donc on va le retrouver à terminer
48:02 et à côté de ça
48:04 vous avez des fusains ultra-mugalistes
48:06 avec juste quelques couvres créées
48:08 qui vont vous évoquer tout un peu
48:10 ici vous avez deux mains en train de jouer du piano
48:12 ça ne sert à rien de représenter les touches
48:14 cinq touches d'or, on connait que c'est un piano
48:16 autant ne s'en éteindre qu'à mettre un
48:18 ici on va retrouver
48:20 une porte coupée par son ombre
48:22 et ici
48:24 on va retrouver un rimbaud
48:26 puisque Huiteron avait commandé un rimbaud
48:28 qui a fait une sculpture qui est de la même
48:30 structure en plein air aujourd'hui
48:32 il y a aussi une deuxième sculpture où c'est juste
48:34 le visage, vous voyez que là
48:36 autant tout à l'heure pour la porte du père
48:38 c'est les peintures qui inspiraient la sculpture
48:40 là c'est la sculpture qui inspire son dessin
48:42 chez Pousséky il n'y a pas de limite
48:44 entre ces différents médiums
48:46 une peinture pour inspirer une sculpture, un dessin
48:48 une sculpture, ça va dans tous les sens
48:50 une fois qu'il a un thème, il va l'exploiter
48:52 sur différents médiums
48:54 et je termine, j'ai été trop gros
48:58 je vais vous expliquer
49:00 voici la carte du monde avec toutes les années
49:02 que Pousséky a exposé dans le monde
49:04 vous voyez qu'il y en a un peu partout
49:06 ça va de Norvège
49:08 en Australie et des Etats-Unis
49:10 au Japon
49:12 Pousséky a réalisé dans sa vie
49:14 plus de 600 sculptures, plus de 3000 dessins
49:16 naturels quand même
49:18 une oeuvre assez vaste, il a créé tout au long de sa vie
49:20 jusqu'à la fin de sa vie
49:22 il a arrêté la sculpture en 2000 parce qu'il avait
49:24 80 ans, c'était trop compliqué, trop physique
49:26 pour lui, mais il a continué à créer
49:28 des hommes jusqu'à
49:30 sa mort, jusqu'en 2006
49:32 voilà, donc il a fait, on appelle ça
49:36 sculpture, sur marbre
49:38 sur bronze, sur céramique
49:40 il a fait du dessin, il a fait de la peinture
49:42 à l'huile, à l'aquarelle
49:44 il a fait des fusants, il a aussi écrit des livres
49:46 il a écrit un roman topographique, une pièce
49:48 de théâtre, des poèmes
49:50 vraiment, il a eu des œuvres
49:52 très variées, très riches
49:54 qu'il a vendu dans des magasins pas très connus et qui
49:56 ont été très très très célèbres, donc j'espère que
49:58 je vais vous ouvrir un peu la porte de l'oeuvre, parce que c'est
50:00 une par la présentation, il est partout
50:02 à venter, donc je vous le promets
50:04 (Applaudissements)
50:06 (Applaudissements)