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Conférence INTERSCULPT 2023 / Fête de la Science / Bar-le-Duc
12 octobre 2023
Diversité et ordre des formes biologiques
Dr. Sylvain GERBER
Paléontologue
Muséum National d'Histoire Naturelle
Transcription
00:00 Bonjour à toutes et à tous. Merci d'être présents pour cette deuxième après-midi
00:14 de conférence Arrêt Science dans le cadre d'InterSchool 2023. Cet après-midi, on va
00:22 se tourner davantage vers la biologie. Hier, c'était la création de l'univers, l'évolution
00:32 des galaxies, des étoiles, etc. et les minéraux. Aujourd'hui, donc, le vivant. Et nous avons
00:40 le plaisir de recevoir le Dr Sylvain Gerbel qui est au Muséum National d'Histoire Naturelle
00:47 et qui viendra nous parler de la diversité et ordre des formes biologiques. Sylvain,
00:55 merci d'être présent. Merci à tout le monde. Je vous remercie pour l'introduction
01:02 et pour l'invitation à l'InterSchool. Je vais vous parler de diversité et d'ordre
01:07 des formes biologiques. Je suis panontologue au Muséum d'Histoire Naturelle. Je travaille
01:12 essentiellement sur l'analyse des formes fossiles actuelles. Au-delà d'être un
01:18 young et de galerie pour présenter la diversité au monde public, avec la galerie de l'évolution,
01:23 le jardin des plantes et la galerie de la montagne, par exemple, il y a aussi environ
01:28 600 chercheurs qui travaillent au Muséum et qui s'intéressent à la biodiversité
01:33 et essayent d'en faire un inventaire. Ils vont sur le terrain, décrire des espèces,
01:37 des biologiques, leur évolution et établir des relations par an. C'est un travail de
01:42 description de la variation biologique qui se mesure. Je vais vous parler de diversité
01:48 et d'ordre de cette variation biologique qui s'appelle la biodiversité. C'est un thème
01:52 très vaste qui peut être étudié sous différents aspects. Ce que je vais faire aujourd'hui
01:56 est un peu rapide. Je vais grosser quelques aspects de la recherche sur la diversité
02:01 et sur l'organisation des ordres. Je vais commencer par un rapide aperçu de la variation
02:07 morphologique, ensuite par la façon dont elle est structurée et les modes d'explication
02:10 que l'on a trouvé pour comprendre ces variations. Je dirai ensuite deux approches plus quantitatives
02:15 à la morphologie théorique et à la morphologie pour étudier la variation morphologique.
02:19 Je conclurai et j'essaierai de mentionner la place et les formes biologiques chez certains
02:24 chercheurs. D'abord, quelle est la variation morphologique, quel est son degré de variation
02:30 et comment est-elle organisée ? Est-ce qu'on obtient une diversité ? Quelles sont les
02:33 régularités qui vont être intermédiaires ? Tout le monde s'accorde dire que la biodiversité
02:39 représente un foisonnement de morphologie, qu'on soit un chercheur professionnel ou
02:44 un naturaliste amateur. Il y a une grande diversité qui représente un grand niveau.
02:49 Il faut travailler à différents niveaux. Il y a d'abord des diversités en termes de
02:52 taille, on a une taille de très grande, c'est un peu scolaire. Les insectes sont que d'ordre
02:56 millimétrique à centimétrique. Il y a une diversité en termes de forme, en termes
03:02 de plantes d'organisation, c'est très différent d'un champignon, une plante, un arthropode
03:06 ou un équinoderme. Il y a différentes façons d'organiser les formes biologiques. Il y a
03:12 différents types de symétrie, il y a des symétries bilatérales, des symétries radiales
03:16 chez les rhodus par exemple, on a la symétrie spirale des gouttis de l'arthropode. Il y a
03:23 une diversité aussi en termes de couleurs, il y a différents types de patrons de couleurs,
03:28 que ce soit le collage de la misère, les couleurs de certaines fleurs, les couleurs
03:32 des structures alimentaires de certains insectes. Il y a une différence de mobilité aussi,
03:39 les formes statiques comme les arbres, les formes qui vont être mobiles qui vont se
03:42 vouloir dans l'environnement. Ça induit aussi une forme de variation. Et puis au
03:47 service d'un seul individu, il y a des variations qui sont liées à la croissance, par exemple
03:50 chez les formes, par exemple les amphibiens, on a une métamorphose, on a des formes complètement
03:53 différentes au stade larval et au stade adulte. Donc ça c'est une sorte d'instantanée
03:59 de la variation qu'on observe actuellement dans notre nature. Avec la paléontologie,
04:05 on a accès aux archives fossiles, on peut voir aussi comment la biodiversité a évolué
04:08 au cours du temps. Pour remonter dans le temps, on a ici le cénozoïde tertiaire, précédé
04:13 par le mézozoïde secondaire et puis le paléozoïde primaire. Donc à ces différentes époques
04:19 de l'histoire biologique, on a des morphologies aussi très différentes qui n'ont pas de
04:23 représentants actuels. Il y a des formes qu'on ne pouvait pas imaginer sans avoir accès
04:28 aux registres fossiles. Un exemple simple, c'est par exemple les dinosaures. Ici en
04:35 particulier les saurompones, des formes très allongées comme ça, qu'on ne pouvait pas
04:40 imaginer, ils n'ont même pas retrouvé des squelettes de ces fossiles dans le Jurassic
04:44 et dans le Cretaceous. On a aussi les pterobois, les ptérosaures bipèdes, des combinaisons
04:50 de caractères qu'on n'observe plus qu'aujourd'hui dans le Guéant. Et puis les ptérosaures
04:57 ici, c'est un mode morphologique qu'on ne trouve plus chez les habitants actuels. Un
05:05 exemple moins connu, c'est le CADNAS, c'est une première forme d'organisation multicellulaire
05:11 chez les animaux, les ptérosaures. Avec des gisements qui datent de Cambria, qui ont
05:15 environ 500-600 millions d'années, dans ce qu'on appelle les gistes Burgess, c'est un
05:20 gisement qui est en pluvie mécanique, c'est en Amérique du Nord. On a trouvé à l'époque,
05:24 il y a plus de 100 millions d'années, des formes extrêmement variées, qu'on a eu du
05:28 mal à classer dans la catégorie qu'on utilise aujourd'hui pour classer les communes
05:32 animales. Il y a des exemples qui sont venus ici, et qui ont été portés par certains
05:36 animaux, dans le diabolisme qui suit. Il y a par exemple une forme qu'on peut pas
05:41 venir, qui est une forme qui possède, on dirait pas de patte articulée, on dirait
05:45 que c'est un arthropode basal, un très arthropode, il y a cinq yeux, et puis une espèce de tronc
05:52 protuant, qui est pris en scie, qui peut attraper la nourriture, pour la mettre ensuite dans
05:57 la bouche, qui est située sous la tête. On n'a pas d'articulation de la particulier,
06:01 là par contre c'est une espèce de palette de décors, c'est un type d'organisation
06:06 qui n'existe pas aujourd'hui, qui était présent au plan humain, avec une population
06:10 ici, et ça a tout à fait fait un peu forme de science-fiction pendant nos années 50.
06:14 Un autre exemple c'est Hallucinia, on va reprendre Hallucinia qui est une histoire un peu
06:18 compliquée, quand elle a été trouvée au départ, on l'avait représentée comme
06:22 ici en noir, avec un organisme qui était monté sur la chasse, et on ne pouvait pas
06:26 distinguer sur les feuilles fossiles qu'on avait, la partie antérieure de la partie
06:29 postérieure. C'est une catégorisation de scie, et on a développé de nouveaux gisements,
06:33 de nouveaux fossiles notamment des gisements en Chine, qui ont permis de ne comprendre
06:37 pas la nature de cet organisme, de le retourner complètement à l'oeuvre. C'est un organisme
06:40 qui marche sur des lococodes, des petits pâtes en articulé, et qui a été découvert
06:44 des pépites. Donc ce n'était pas un animal monté sur la chasse, c'était un animal
06:47 avec des épines protectrices sur le dos. Et vous voyez que le nom Travillus a été donné
06:52 par des scientifiques, qui travaillent un petit peu le caractère bizarre de ce type
06:56 d'organisme. Maintenant un exemple sur les chiffres de Berger, c'est un nom de Paris.
07:01 Qui a une histoire intéressante aussi, qui a été trouvé au départ sous forme de pièces
07:05 détachées, en quelque sorte, différents fossiles isolés, qui a épanoui ce fossile
07:09 en bas à droite, qui a au départ été classé comme une forme de méduse, en fait, une forme
07:13 circulaire qui a rappelé les méduses. Et puis les parties antérieures ici, ont été
07:18 trouvées séparément. Et on pense être là le domaine de certains crus assez anciens.
07:23 En fait, ces parties-là sont en fait des appendices préhensibles au niveau de la tête
07:29 de cet organisme. C'était un prédateur qui montait ici à droite, je peux dire jusqu'à
07:33 38 cm, donc à l'époque c'était un gros prédateur, la faune qu'il y avait à l'époque.
07:37 Et donc avec ces appendices préhensibles, deux énormes oiseaux globuleux, et puis donc
07:40 ça, ce qu'on pensait être le médus, c'est en fait la bouche qui est située sous la
07:44 tête du médus. Pareil, pas particulier, mais des palettes monoclonelles, c'était un
07:49 prédateur qui nageait, qui se trouvait très probablement dans le milieu du labeur.
07:53 Donc voilà pour un peu une sorte de vision très rapide de la diversité, et montrer qu'à
07:57 la fois sur acteur et sur fossile, on a des formes qui sont très très différenciées,
08:01 en taille, en plan d'organisation, en forme, etc. Donc cette diversité a beaucoup inspiré
08:08 les scientifiques, on essaie de la comprendre, et de comprendre comment elle est organisée.
08:12 Et on peut citer d'abord, par exemple, Ferd Speckle, un biologiste allemand assez connu
08:17 qui a écrit par un thème d'écologie, et qui a publié en 1904 un livre qui s'appelle
08:24 "Les formes artistiques de la nature". Vous voyez un lien très étroit entre la biologie
08:28 et les formes biologiques qui étaient là. C'est un hommage d'une centaine de planches,
08:32 celle d'Aquaman et de Dragoon, qui essaient d'illustrer la diversité du monde vivant,
08:37 avec un accent porté sur l'esthétique et sur la cinétique. Vous avez ici par exemple
08:42 les clivaires, avec les coraux, les méduses à gauche et les coraux à droite,
08:47 des formes très très symétriques. Et vous voyez que quelqu'un a tendance à idéaliser
08:52 un peu l'esthétique de ces organismes, mais aussi parfois à exagérer le caractère
08:56 symétrique de certains organismes. Ici les ânes unicellulaires, les diatomées,
09:02 des ânes microscopiques avec une coquille sélisseuse, un petit peu comme une boîte
09:06 en camembert. Les diatomées à gauche, les désimilaires à droite, avec des formes
09:10 symétriques radiaires ou bi-radiales. Et coquilles moellus, avec la symétrie spirale
09:18 à gauche chez les gastéropores, à droite chez les ammonites, une des symétries spirale
09:23 évidente, mais aussi on a des détails sur leur orientation, la présence des piles,
09:27 des postulations, etc. Pareil chez les ammonites, qui sont des spirales en fait
09:32 qui s'enroulent dans le corps. Un exemple avec des formes coloniales, ce sont des
09:40 briozoaires, on dirait que c'est une organisation très structurée géographiquement.
09:44 Et puis un autre exemple, ce sont des astéroïdes qui sont un groupe éteint d'équilibronelles,
09:49 donc un groupe apparenté aux sourcils et aux coelmonelles, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas
09:53 les oïdes, et qui donc exigent la symétrie assez typique des équilibronelles, la symétrie
09:57 de la vie, qui est ici très bien l'indice. Donc les cas d'un marqué ou de la symétrie
10:04 nous l'a fait classer en quelque sorte les organismes vivants, ce n'est pas nouveau.
10:07 L'idée de classer les organismes vivants remonte au moins à Lénine, une version qui
10:11 a été reprise par les scientifiques. Donc lui il propose la nomenclature binominale,
10:15 deux termes à l'un pour décrire, proposer un nom pour chaque espèce. Et donc il reconnaît
10:20 l'organisation des vivants, même si lui sa pensée est fictice, à son époque il ne considère
10:24 pas l'évolution comme affaire, comme affairelle. Ça n'empêche pas que dans l'article il
10:28 y a des grandes catégories qui se distinguent dans le droit, il a pu proposer une classification
10:31 en groupe. Ce qu'on voit ici, les clavotels, les oiseaux, les amphibiens, les oiseaux,
10:35 les marmelles, etc. Et pour classer il doit connaître les critères qui lui permettent
10:40 d'attribuer un individu à un autre, à une organisation, un plan d'organisation particulier.
10:45 Donc aujourd'hui on a conservé ces classifications, on avait une perspective généalogique,
10:50 on sait que l'évolution est affairelle, les organisations sont diversifiées au cours
10:54 du temps. Donc il y a deux versions ici, une version un peu plus collectée, on voit que
10:57 la quasi-totalité de l'art est représentée par des animaux, il y a des bégés qui sont
11:02 discrètement sur le côté ici, et essentiellement des métazoïdes, des organismes plus vicéliens.
11:07 Une version plus pluraliste, basée sur des données de géométrie, on voit qu'en fait
11:11 quasiment l'essentiel de cet arbre là est présenté dans ce type, si je ramène ici
11:15 des eucaryotes, le reste étant la grande diversité des bactéries.
11:20 Donc l'étude des formes, on a un livre d'un peu de morphologie en fait, qui vient de
11:28 Goethe, le poète allemand qui était aussi très intéressé par la botanique, et donc
11:33 il a dit "de tout temps l'art de science a ressenti le besoin d'identifier les formations
11:37 vivantes, d'appréhendir en totalité leurs composantes visibles, saisissables, de voir
11:42 en elles ce par quoi s'exprime l'être intérieur et ainsi débarguer, en quelque sorte, à
11:46 une vision dominante ensemble. Pareil, il est allé aussi dans les relations entre les
11:49 sciences et l'art, donc il explique "quand on rencontre dans le cheminement de l'art,
11:54 du savoir et de la science, plusieurs tentatives pour fonder et développer une connaissance
11:58 que nous aimerions appeler la morphologie". C'est lui qui propose le terme, littéralement
12:02 dit, "les formes", en particulier les formes vivantes ici.
12:08 C'est une perspective qui est reprise par Charles Darwin, dans son livre "L'origine
12:12 des espèces", où il montre, en concluant ses observations, que nous avons vu que les
12:17 membres de l'unité, des individus qui font partie d'un même groupe, indépendamment
12:21 de leur mode de vie, ont tendance à se ressembler, dans leur plan général d'organisation.
12:25 Cette ressemblance on l'explique souvent avec le terme "unité d'éthique", pour
12:29 en disant que différentes parties de l'organe, dans les différentes espèces de la même
12:33 classe, sont homologues. Le sujet dans son entier est inclut sous le terme "morphologie"
12:39 et il conclut que c'est un des domaines les plus intéressants des sciences naturelles,
12:45 peut-être même c'est l'âme des sciences naturelles, en tout cas des standards naturels.
12:51 Cette cosmologie est fondamentale, c'est un élément structurant du livre, en fait
12:55 ça fait partie de ce qu'on appelle les "imparients de la diversité", dans le sens où on a décrit
13:01 que l'on homologue des structures des organes, et on va reconnaître, comme étant les mêmes,
13:06 en épit de différences de formes et de fonctions. Un exemple typique ici, c'est les membres
13:11 antérieurs des tétrapodes. Vous avez à gauche une chauve-souris, un oiseau, un membre antérieur
13:17 humain, un oiseau, un membre antérieur humain, un oiseau, un membre antérieur humain, un
13:19 oiseau, une patte antérieure de cheval, un bofin et une tortue marionnette. Donc on est
13:25 capables, même intuitivement, d'en faire connaître tous ces différents membres,
13:29 comme le membre antérieur du tétrapode, celui qui s'approche de la ceinture scapulaire.
13:33 Donc on sait que ce sont les mêmes, même si la définition de "mêmes" est plus difficile
13:37 à proposer en biologie, dans le sens où effectivement on a une différence de formes et de fonctions
13:41 qui sont très importantes. En termes de fonctions, à gauche, le membre est adapté au môme,
13:46 au milieu on a l'humain qui a une fonction créancine, le cheval, le déplacement sur la
13:52 terre, et puis le bofin et la tortue, c'est le déplacement qu'un âge dans un milieu
13:59 applique. Donc des fonctions très différentes. Des formes très différentes aussi, on voit
14:03 que les proportions varient l'un de l'autre. Et en définissant ces différentes formes
14:08 et fonctions, on peut reconnaître ces organes comme étant les mêmes. Ce qu'on appelle
14:13 les horologues, les caractères horologues. Donc ça, ça se fait pas avec les termes de
14:17 position, mais si on se retrouve dans l'organisation, c'est toujours la même, au niveau de la
14:20 tâche, c'est la plus belle. Et puis en termes de littérature de composition de structure,
14:24 on reconnaît dans ces différents éléments les différents os, numéro, status, tumitus,
14:28 carton, état, carte, qui font des figures, quand on les récite, sont reconnaissables
14:32 dans le milieu de l'humanité. Donc ça, c'est ce qu'on appelle un invariant morphologique.
14:36 Même s'il y a quelques variations de fonctions et de formes, on le reconnaît comme étant
14:40 quelque chose qui est stable en fait. C'est ce qui a permis de développer une discipline
14:48 qui s'appelle l'anatomie de Paris, avec par exemple les travaux de Beauvoir-Saint-Hilaire
14:51 en l'usineur, qui montre qu'une fois qu'on connaît ce qui est fait en un parti, on peut
14:55 reconnaître l'identité de certains plans d'organisation, le plan d'organisation
14:59 du piétropode par exemple, et à plus grand échec, ce qui permet de reconnaître les différents
15:02 plans d'organisation du vivant, avec par exemple chez les animaux, un trentaine de types de
15:07 plans d'organisation qui existent au sein des animaux. Et ça, pareil, c'est quelque
15:11 chose qui est difficile à déterminer, on peut le concentrer en sciences, mais qui
15:14 est très imputif en général. Tout le monde sait que c'est un escargot, un oiseau, même
15:19 s'il y a une grande diversité morphologique, parce qu'un oiseau, vous les n'êtes qu'un
15:22 escargot. Donc si vous avez l'occasion de passer au plus jeune à Paris, on vient de
15:28 l'anatomie de Paris, on a pu sous-traiter bien ces faits et ces thèmes. Vous avez par
15:33 exemple ici toute la grande diversité de l'hémisphère, les Cetaceae aux Ursinia, on
15:37 va s'en parler des Champs et des Otari, et en effet c'est une grande diversité morphologique
15:40 et d'adaptation à différents milieux. On retrouve les mêmes éléments squelettiques
15:44 qui ont pu se traiter sur ces squelettes. Donc voilà pour l'inventaire d'université
15:51 la reconnaissance de son unité en quelque sorte, de sa structure. Comment est-ce qu'il
15:57 y a des structures ? Il y a deux grandes approches, deux conceptions philosophiques, qui sont
16:02 aussi des conceptions scientifiques. D'une part, quelque chose que l'on appelle le fonctionnalisme,
16:07 l'adaptation scientifique, qui consiste, c'est le modèle dominant, celui établi par
16:12 Darwin, on a donc de la variation qui est faite par des phénomènes de mutation, de
16:15 recombinaison, sur cette variation, il y a une aseption qui conduit, donc c'est le
16:20 phénomène de l'adaptation, c'est ce qui est illustré justement ici, donc c'est
16:23 le modèle dominant. A l'opposé de ça, on a ce qu'on appelle le structuralisme, qui
16:28 est beaucoup plus minoritaire dans la pensée révolutionniste au départ, qui explique
16:34 que la forme est essentiellement déterminée par la mention de contraintes, différentes
16:37 façons de décrire ces contraintes, ce qu'on va voir maintenant. Donc c'est les deux
16:40 pôles, en fait, explicatifs pour expliquer la structure du vivant. Donc le fonctionnalisme,
16:46 c'est essentiellement ce qu'on appelle le modèle néodominant, proposé par Darwin,
16:49 avec la prévention de la génétique de la population. Donc l'idée, c'est que vous
16:53 avez une population, par exemple, avec de la variation, des papillons bleus, des papillons
16:57 roses, des papillons violets, et ils sont soumis à une pression de sélection. Cette
17:01 pression de sélection, ici, c'est la présence d'un prédateur qui va, en se trouvant
17:06 dans une maison qui est propre, s'attaquer préférencément aux formes bleues, peut-être
17:10 parce qu'elles sont moins vides, peut-être parce que la couleur des capes, qu'un boucle
17:13 de main, les papillons. Donc il y a une pression de sélection. Cette pression de sélection
17:17 fait que les formes roses et violettes sont moins chassées, donc du moins une partie
17:21 des végétés survives sont en premier. C'est donc ces formes-là qui vont transmettre
17:25 la variation suivante dans la patine à la génétique, et cette variation est héritable.
17:29 Les formes des formes roses sont là, c'est de l'autre côté. Donc à la génération
17:33 suivante, ce qu'on aura, c'est une plus faible proportion de papillons bleus, alors
17:37 que les papillons violets et roses vont plus peu pouvoir se diversifier facilement. Si
17:42 on conçut des données comme ça, dans le temps, après la génération, on va avoir
17:45 progressivement une pareille texture, on va avoir une élimination de la démorphologie
17:48 bleue des papillons. Donc les papillons à l'inverse rose et violet vont être les formes
17:52 de l'immortel. Donc ça c'est un modèle qui marche très bien, qui est très bien
17:56 utilisé. Par exemple, les pincons de Darwin, on a un groupe de pincons qui s'est diversifié
18:05 sur l'architecture de Galapagos, sur différentes îles, qui ont été colonisés par une diversité
18:11 ancestrale de pincons, et sur chacune de ces îles, les pincons sont adaptés à la nourriture
18:18 qu'ils ont développée à l'époque. La sélection a donné l'adaptation de ces différents
18:24 pincons à un régime alimentaire particulier. Et ça a conduit à une diversification morphologique
18:28 de la forme du bec, avec des formes adaptées pour casser des graines d'eau pure par exemple,
18:34 des formes adaptées à un régime incendie d'eau. Donc ça c'est un exemple de ce qu'on
18:38 appelle une gradation d'apathie. Une diversification qui a été conduite, médiée par la sélection
18:45 de phages. Donc la sélection de phages c'est juste qu'il est extrêmement puissant.
18:50 Un autre exemple ici est le mimétisme des filets, parce que la sélection naturelle
18:54 a permis d'améliorer le camouflage de certains de ces insectes qui sont apportés de l'eau
18:59 faste. Et on voit que c'est extrêmement ressemblant à des oies, et tant sur la forme
19:05 que sur la présence de mères et d'enfants. C'est un exemple merveilleux. Et puis même
19:10 le côté endommagé de certaines feuilles ici, qui reproduisent ici sur ces animaux.
19:15 Et puis un dernier exemple c'est que le convergent sévérotique, on retrouve le même type
19:21 morphologique sur des lignées qui sont distantes par le temps des bougées d'avion,
19:25 par le flux génétique. Donc les formes inordinables qu'on trouve évidemment chez les poissons,
19:30 que ce soit les poissons cartilégineux comme les rocailles, les poissons sauves comme ici
19:33 un espadon. Et en fait on a des formes terrestres, réptiles que mammifères qui, après avoir
19:39 repris du sol de terre, vont recoloniser une lignée maritime, une lignée aquatique.
19:44 Donc l'exemple ce sont les réptiles marins comme les ichthyosaures ou les ozoniques,
19:47 ou les mammifères marins comme les dauphins. Et ce qu'on voit c'est qu'il y a des pressions
19:51 de sélection au temps réel, des contraintes physiques au temps réel. Il faut savoir
19:55 qu'archéologiquement, il y a des formes les plus aéronomiques qui ont été sélectionnées,
19:59 qui produisent ces similitudes morphologiques entre les groupes qui sont pourtant,
20:04 physiologiquement, géologiquement très décès.
20:09 Donc voilà pour le modèle fonctionnaliste, mieux terminer.
20:13 Et qu'est-ce qu'il y a après pour qu'on puisse s'entendre avec le structuralisme ?
20:16 Un génie de cette vision, c'est Darcy Simpson, qui a une vision très particulière
20:20 de structuralisme, que je vais vous décrire maintenant. Il a publié un énorme livre en 1917
20:25 qui a été réédité en 1942, qui s'appelle "Formes et croissance", dans lequel il présente
20:29 sa propre théorie de l'origine et structure des formes biologiques. Il explique qu'il se place
20:35 dans le cadre de la morphologie qu'elle avait définie par Goethe, et que cette morphologie
20:40 en fait, c'est définie, c'est ce qu'on dit, c'est la science des formes. Donc il y a
20:43 une idée vraiment d'étateur et de mécanisme qui explique la diversité des formes dans le livre.
20:48 Ce qui est intéressant ici, c'est que, au-delà de placer cette étude sur ce qu'il appelle
20:54 la morphologie, la science des formes, il explique aussi qu'il faut comprendre les formes,
20:58 qui sont théoriquement imaginables. Donc il complique les formes, comme on le sait
21:02 pas dans les mêmes faits, mais qu'est-ce qui est théoriquement possible ?
21:05 Ça c'est quelque chose d'intéressant qu'on perd un pas en dessous, avec la morphologie théorique.
21:09 Donc son approche, c'est de remarquer qu'il y a une énorme relation de taille d'environnement.
21:17 Il y a des microscopies, des bactéries qui sont dans du millefond à la centaine de millefonds,
21:21 des organismes cellulaires, des insectes qui sont dans du centimètre, des mammifères
21:26 comme nous, qui sont donc pluriscentimétriques, pluridésimétriques, et puis des formes
21:30 de plus grande taille, comme la baleine qui fait plusieurs dizaines de mètres, ou les
21:34 cébulas qui feront jusqu'à une centaine de mètres. Donc pour lui, il y a cette grande
21:38 diversité de taille, et en fait, à ces différentes échelles, les formes sont expériences d'un
21:42 univers assez différent, et contrairement aux physiques. Les forces physiques qui sont
21:46 en jeu sont très très différentes. Donc par exemple ici, on a en gros trois organismes
21:54 qui exercent la même activité dans le temps, se déplacent sur un milieu ou dans un milieu
21:58 toujours un peu. Vous avez d'un côté les GLD, pour les forces qui sont en présence,
22:03 ce sont des forces de tension superficielle, sur les pattes, des petites soies qui sont
22:10 des refuges, qui leur permettent de glisser comme ça sur l'eau. Et qu'à l'inverse,
22:14 l'éléphant, lui, prend la même activité, les forces qui sont en jeu, ce sont les forces
22:18 de la programmation, et la possédarchie. Donc un même type dans le sens de l'activité,
22:24 les forces en jeu et les échelles qui sont très différentes. Et pour lui, en fait,
22:28 sa théorie, c'est que les formes organiques vont se conformer aux forces physiques qui
22:32 prévalent à l'échelle inorganique. Donc comment il fait ça ? Il va prendre une série
22:39 de... il essaie d'établir des correspondances en fait aux différentes échelles du vivant,
22:43 et voir entre une forme organique et une forme inorganique, qui a les mêmes propriétés
22:48 de taille, de densité, de viscosité, quelles sont les forces qui agissent sur cette forme
22:53 inorganique. Et s'il observe les correspondances entre les deux, pour lui c'est analogique,
22:57 c'est une démonstration que les mêmes forces physiques sont en cause pour expliquer la
23:01 forme de l'éléphant. Donc les exemples qu'il utilise, par exemple, à petite échelle,
23:05 donc là où vous voyez essentiellement les forces de tension superficielle qui sont
23:08 en jeu, il utilise la visibilité de sa langue, donc c'est ce qu'on va appeler les expériences
23:12 scolaires, et c'est avec les filles de sa langue qu'il va prendre différents aspects
23:15 en fonction des contraintes dans le vivant. Et il retrouve une bonne correspondance avec
23:21 le phénomène de segmentation des oeufs, par exemple, des oeufs décomptés, ou encore
23:26 par exemple les patrons de pédation et l'isolement des différentes cellules qui se posent par
23:30 exemple dans les milieux. Dans le bolif, le même type de force, la physique va être
23:34 en jeu. Un autre exemple avec les raviolets, qui sont des petits organismes cellulaires
23:39 siniceux, et il montre avec ce qu'on appelle des filles de sa langue de cultures intermédiaires,
23:45 ça génère ces types de morphologies ici, on va voir, avec des arrêts de courbe ici,
23:49 et si on reproduit la même expérience dans ces structures à arrêt de courbe, on génère
23:53 une morphologie qui est purement l'issue, si on veut, de la physique des filles de sa langue,
23:56 qui pour lui est très analogue à la morphologie de la raviolette. Donc pour lui, à nouveau,
24:01 la correspondance entre les deux, c'est la preuve que les mêmes forces physiques sont
24:05 en jeu. Un autre exemple avec les orduments compacts, par exemple, avec des structures,
24:12 des bulles par exemple, de taille équivalente, qui sont limitées en espaces, et qui reprendent
24:16 des formes qui ne sont pas aléatoires, on va voir sur la genèse des formes hexagonales,
24:21 il s'explique quelque chose que l'on observe très bien chez les coraux par exemple,
24:24 on va voir les mêmes espèces qui manifestent différentes morphologies sur le space historique.
24:30 Donc soit des formes branchées comme ça, où la forme du calice, l'ouverture, elle
24:34 est parfaitement circulaire, ou des formes, les collis, sont purement serrées, sont contraintes
24:37 facilement des voies dotées de morphologies quasi-hexagonales, si les filles ont un calice
24:42 sur un même tas. Donc par exemple, ça indique que, on retrouve ça aussi chez les rhododendabelles,
24:47 par exemple, c'est-à-dire qu'il n'y a pas, c'est pas quelque chose qui est codé génétiquement,
24:51 c'est quelque chose qui émerge du fait de contraintes physiques au moment de la mise
24:54 en place, de développement du calice. Un autre exemple à plus grande échelle, c'est
25:00 que s'il y a à la fois des éléments de tension superficielle et des étoiles d'invalidation,
25:04 c'est une expérience qui plonge en fait, et infuit dans un fluide d'ensuite témoindre
25:10 à ce que les fées des radicaux ont généré un type de structure qui pour lui ressemble
25:14 au cloistre qui a droite, un certain type de vénus pareil. Donc à nouveau, c'est l'interprétation
25:19 d'une analogie sur beaucoup de cas en fait d'Arsic Thompson, c'est un type de son qui
25:24 est assez, il a l'avantage de mettre en évidence une pensée qui a un peu essayé de provoquer
25:31 du débat au sein des éthnogenistes.
25:33 À plus grande échelle, c'est essentiellement la gravité qui va jouer en fait, avec les
25:40 contraintes mécaniques, et là c'est l'analogie assez parlante aussi entre les forces, les
25:46 forces, les stress mécaniques qui sont liés au poids par exemple au niveau de, à l'appelant
25:49 d'une brûle par exemple, ça c'est la tête d'une brûle, avec les limites qui ressemblent
25:52 aux limites de tension et de stress mécaniques sur le poids qui est soumé. Et l'anatomie
25:58 en fait de la tête de fémur, on voit là ses structures craméculaires qui renforcent
26:02 leurs expulsions, souvent ainsi que dans le sommet, extrêmement similaires en termes
26:07 de glissements, donc ça suggère aussi que chez le fémur, c'est les fémurs qui pôlent
26:11 l'organisme qui va structurer la forme de l'organisme. Et puis à encore plus grande
26:16 échelle, il y a un parallèle architectural d'ingénierie entre la forme du goût par
26:20 exemple et la forme de ce que l'est de certains gros dinosaures. Il y a aussi discuté la
26:26 géodipe espirale, une forme qu'on retrouve environ à différentes échelles, chez les
26:30 indignes, donc sur les échelles des sélectives disons, chez les forêts minifères, entre
26:35 autres des organismes à niveau cellulatrothique, comme le coquille en calcine, et puis aussi
26:41 par exemple chez les oies de manche et certains, les cornes de certaines montrées. Et puis
26:47 il y a un dernier chapitre important dans son livre qui est concernant les 8 transformations
26:52 qui s'inscrivent en plus de Duhamel que je mentionnerai en fin de la fin, où il montre
26:56 qu'en fait les formes géométriques de certaines espèces qui sont proches généalogiquement
27:01 peuvent l'expliquer par des transformations géométriques simples. Vous pouvez illustrer
27:05 ça, c'est-à-dire que si tu prends une des espèces, il va vous manquer de briller l'huile
27:08 et ensuite dans les transformations très simples, d'impliquaison, de cisalement, d'attardissement,
27:13 etc., où des transformations qui ont une impliquation complète, comme ici ou ici,
27:17 ils arrivent à générer, en faisant suivre le dessin ou la forme d'une transformation
27:21 comme l'huile, des morphologies qui correspondent à des espèces apparentes. Et pour une, pareil,
27:25 cette représentation suggère que les forces, les lois géométriques mathématiques sont
27:29 en jeu pour expliquer la génèse des formes.
27:33 Donc voilà mon élisement de la partie Thompson.
27:37 Aujourd'hui on s'appelle la biologie de la vie du développement, qui peut être convenue
27:40 un petit peu ces deux perspectives. On se travelle dans un cadre d'argent, c'est que l'évolution
27:44 par sélection naturelle d'un organisme effectif qui marche très bien, et on s'y en compte
27:49 les facteurs physiques, éventuels, de trois pères, de trois pères, interne. Donc si on
27:53 présente l'organisme, le centre d'Ellipsis ici, les flèches extérieures, c'est l'effet
27:58 de la sélection naturelle, les pressions de l'environnement physique, biotique et apéotique.
28:03 Et puis à l'intérieur, l'organisme qui s'en passe, qui grandit, des propriétés
28:08 de construction, des morphologies génétiques, qui vont... qui contravent et qui ne vont plus
28:14 être progressives. C'est contraire à pouvoir s'opposer à la sélection naturelle,
28:19 ou au contraire, à la sécurité. Donc en fait, c'est pas totalement, pas être contraindaptationniste,
28:24 pas non plus être complètement structuraliste, mais une sorte de balance, un équilibre, qui
28:28 va varier sous les organismes et souvent les types de traits morphologiques qui en sont
28:32 classes. Mais les deux forces sont en jeu, et on peut encore jouer le concept, mais dans
28:36 d'autres lignes. L'idée de concept interne, qui a été étudiée il y a assez longtemps,
28:43 déjà par Geoffroy Saint-Hilaire, qui étudiait ce qu'on appelle les terres arctologiques,
28:47 on les appelait aussi les monstres positifs, les monstres agricoles, et sans la connotation
28:50 de la prévalence, de la préservation de leur corps, mais simplement des déviations par
28:54 rapport à l'angle, donc ça fait un monde économique. Et il avait remarqué en fait
28:58 qu'on pouvait d'une même façon qu'on classe le vivant, on peut classer les terres arctologiques,
29:02 et les grands types de terres arctologiques, les terres écurants, y compris chez les
29:05 bons piscins. C'est ce qui est illustré ici, sur ce dessin ici, où entre les poissons
29:10 et les humains, par exemple, qui sont d'un point de vue géologique séparés dans les
29:14 centaines de millions d'années, on retrouve le même type d'animal qui nous développe.
29:18 Et pour lui, c'est le reflet de rêve d'organisation. Et en particulier, ce que vous posez à
29:22 le gauche, puisqu'il est discuté dans tout le parc des cas, quand on regarde le vivant
29:27 comme ça, c'est très difficile parfois de savoir si c'est plutôt conditionné par
29:31 la sélection naturelle ou par les propriétés internes du développement. Il est important
29:37 de regarder les formes terratologiques, parce qu'on sait que les formes terratologiques
29:40 elles sont basatives, ce qui est souvent détaillé, on va y aller, c'est un peu la tableuse
29:44 de la ligne. Et donc on sait là que la sélection n'est pas impliquée dans l'adaptation
29:50 de l'organisme. Le reflet de cette organisation est forcément lié aux propriétés internes
29:55 des organismes, aux propriétés du développement. C'est quelque chose qu'on a vu aussi beaucoup
30:02 développé par Hegel, il a regardé comment les animaux se développaient, il avait montré
30:06 que les animaux au départ, ils se ressemblent tous en fait, et puis c'est au cours de la
30:10 croissance que les caractéristiques qui sont propres à chaque plan d'organisation
30:14 vont devenir de plus en plus évidentes. Donc ça, ça montre aussi que l'antogénèse
30:20 est le développement récapitulé de la phylogénèse, le développement récapitulé
30:24 de l'évolution. On peut voir passer dans les cas antogénétiques successifs les différentes
30:28 étapes de l'évolution. Ca a été retravaillé, ce concept a été reconnu en particulier
30:33 par Gou dans le 1977. Et puis un autre aspect du développement qui a l'air d'être
30:38 important sur le plan de développement, c'est la découverte des gènes OX, qui sont
30:42 des gènes de développement qui sont impliqués dans la mise en place de l'organisation,
30:45 et qu'on retrouve en fait chez les organismes très distants, comme les arches-pompeaux
30:49 ou les manifètes, qui sont les mêmes gènes, qui vont selon leur expression structurer
30:53 les différents plans d'organisation. Donc voilà pour les grands cas d'explicatrice
31:00 qu'on s'est fait expliquer de la structure de l'organisation au vivant. Maintenant,
31:04 on va voir ce qu'on étudie, les différences morphologiques dans la nature. Un premier
31:09 aspect, c'est la morphologie théorique. L'idée c'est des formes modélisées, des
31:12 formes biologiques. Je vais citer un exemple qui est l'exemple fondateur de la décision.
31:17 Les gastropodes, vous voyez qu'il y a une grande diversité à la fois de couleur, par
31:22 exemple, pigmentaires sur les coquilles, d'acides d'ornamentation, mais aussi une grande
31:27 diversité en termes de formes de coquilles. Simplement toujours sur spirale, cette spirale
31:31 peut avoir des caractéristiques différentes. Parfois, ça s'appelle le chapeau chinois,
31:35 c'est presque un cône en fait. On peut avoir des spirales très allongées, des spirales
31:39 très courantes, des spirales qui sont lâches, et d'autres genres successifs qui sont
31:43 pas encore légumes. Et traditionnellement, les scientifiques qui décrivent ces espèces,
31:50 qui sont un fondateur, on appelle ça des diagnomes, qui sont des descriptions écrites,
31:55 donc de ces aussi. Et oui, ça donne du hâte à un jargon en fait, des coquilles pour
32:01 un dinamo. Tu réculais, tu remis de l'or, tu les y formes, biconique, oponique. Et le
32:07 problème qu'a rencontré Hydro, qui était un paléontologue, c'est qu'il trouvait
32:10 cette approche trop subjective en fait. Ça se voit assez bien, c'est entre biconique
32:14 par exemple et oponique, il y a une parlation qui est subtile, et peut-être que deux chercheurs
32:18 vont pas s'accorder sur le sens à donner à l'endroit oponique, où est-ce que ça
32:21 s'est limité. Son idée, c'est de remplacer, donc à tater drôme avec un paléontologue
32:25 américain, c'est de remplacer ces descriptions par des mesures numériques, qui voulaient
32:31 pouvoir dire même des valeurs, des chiffres, des nombres, sur ces formes de coquilles.
32:36 Et donc il s'est basé sur les travaux qu'avait reproduits par C. Thompson, en particulier
32:41 sur l'aspirabogale, donc la deux-anguille de spirale, l'aspirateur chimère, où si
32:47 on imagine qu'on a un stylet comme ça, qui est lu avec une vitesse uniforme, et l'on
32:54 a cet axe ici, et l'axe tourne en même temps, si la vitesse est uniforme, ça veut dire
32:59 qu'il y a une spirale achérée. Si par contre la vitesse est accélérée, ça veut dire
33:04 qu'il y a une spirale logarithmique, donc à droite ici, on a aussi une spirale triangulaire
33:08 parce qu'elle préserve la valeur d'un nombre qui est au cours de l'épée, au sous-métrage.
33:15 Donc là il y a des problèmes de travaux qui sont synthétisés par C. Thompson, et
33:19 en fait ici, simplement, il suffit de rajouter à cette spirale une translation de la coquille
33:24 pour générer des morphologies qui ressemblent à des astéropodes. Donc voilà la translation,
33:29 et tout simplement, c'est à dire que par dépasser dans l'espace un point, on fait
33:33 se déplacer un cercle qui correspond à l'ouverture de l'aspiragole.
33:37 Donc ça génère ce type de perturbations qu'on a à droite, qui ressemblent de façon
33:42 assez satisfaisante à des petites astéropodes.
33:46 En fait, si vous faites une section d'une coquille d'astéropodes, vous allez couper
33:49 comme ça l'épée, sous forme de cercle, la coquille à différents endroits, et en
33:53 faisant quelques mesures simples, on peut calculer les paramètres qui vont décrire
33:57 la forme de la coquille. Ces paramètres ici, on va déployer des tétés, qui prennent
34:01 des valeurs chiffres très bien spécifiques, et ces valeurs, ce triplet de valeurs, correspondent
34:05 exactement à ces morphologies.
34:08 Comme on a trois paramètres, David Rowe se dit que ce sont trois dimensions possibles
34:13 de variation. On peut jouer sur le paramètre W, c'est-à-dire que ici, on peut jouer
34:17 sur le taux d'expansion spirale, à quelle vitesse l'ouverture de la coquille va
34:21 ouvrir le tube, le rendu, comme c'est présenté dans cet exercice.
34:25 On peut jouer sur la distance de l'ouverture à l'axe d'envolvement, comme on le voit
34:31 ici à droite, on voit que la forme reste l'aspirale, l'aspirale est en plan, mais on voit que le
34:36 degré de recouvrement des deux suisses est changeant.
34:40 Et puis on peut jouer sur le taux de translation, à quelle point, à quelle vitesse, l'ouverture
34:44 va descendre à l'oeuvre autour de la coquille.
34:48 Donc ces trois dimensions de variation, dans ces trois axes, dans un espace construit,
34:54 on va ici dans trois dimensions, ce taux de translation, la distance à l'axe d'envolvement,
34:59 ou plutôt l'expansion spirale, ça veut définir un cube.
35:03 Et chaque dimension correspond à une mode de variation anthropologique.
35:07 Comme ce sont des paramètres de quantité de l'oeuvre, chaque cube d'étaleur qu'on va
35:11 affecter à ces trois paramètres, vont nous positionner dans cet espace en trois dimensions,
35:15 on va les coordonner en fait, dans le train de la troisième dimension, et ce point correspond
35:20 à une forme particulière.
35:21 Donc c'est ça la notion d'espace anthropologique, c'est un espace dans lequel chaque point
35:25 correspond à une forme, et une forme est liée dans cet espace.
35:30 On voit qu'il y a un groupe à l'extrémité avec des formes particulières, qui ressemble
35:34 à des gastéropodes, à des moules.
35:37 Et ce qu'il a voulu faire par la suite, c'est de se dire comment distribuer le vivant dans
35:41 cet espace-là.
35:42 Donc il a mesuré plein d'organismes, des lames différentes, des moules, des oeufs, etc.
35:47 des gastéropodes, des cétalopodes, des brachypodes, et il s'est présenté dans cet espace,
35:52 il s'est présenté ici sous forme d'espèce d'encole ici courte.
35:57 Donc par exemple l'essentiel des gastéropodes sont situés ici, dans cette espèce d'encole
36:01 ici, l'essentiel des amélioranches sont ici, l'essentiel des brachypodes sont ici,
36:07 et l'essentiel des amélies, des cétalopodes, sont dans ce plan ici.
36:12 Donc ce qu'il observe, en fait, c'est que l'essentiel de l'espace est libre.
36:16 Et donc ça c'est un résultat assez important, car il y a beaucoup de discussions dans la
36:20 littérature biologique, c'est pourquoi l'espace est libre.
36:23 Il y a trois grandes explications.
36:26 Peut-être que les formes ici peuvent être produites par le développement mais correspondent
36:30 à des formes qui seraient non-adaptées, par exemple, je ne peux pas me rendre à la
36:33 technique.
36:35 Peut-être que les formes ne peuvent pas être produites par le développement même si
36:37 elles pourraient être très bien fonctionnées dans un environnement particulier.
36:40 Ou encore, peut-être que les formes peuvent être produites, qu'elles fonctionneraient
36:43 très bien, mais peut-être qu'il n'y a pas eu assez de temps, on se fait compte à
36:46 l'homé-sisto, et qu'il y a peut-être aussi une attente d'un peu plus de centaines
36:48 de millions de dépuces, différents, pour être colonisées dans ce qu'on appelle l'espace.
36:52 On va juste focaliser sur la tranche qui est à droite, ici, donc qui correspond à deux
36:58 paramètres, idée de levée, donc c'est uniquement les formes qui sont, qui sont en haut dans
37:02 le plan, et ce n'est pas le pote, ni les anomalies, ni tout le motif.
37:06 Donc pareil, on a des doublées de valeurs ici, qui se positionnent dans des endroits particuliers
37:11 d'espace, et à chaque position correspond une forme particulière.
37:14 Donc on voit qu'il y a une variation qui correspond à ce qu'on obtient en gauche,
37:18 et à la gauche dernière, et donc de la même façon que c'est du plateau où se trouvent
37:22 les anomalies.
37:23 Donc il y en a un de joli beaucoup.
37:25 Voilà ce que je trouve, de toute façon on voit bien cette espèce de catatomie ici.
37:29 Et ce qu'il observe, du coup, c'est que l'espace n'est pas complètement rempli,
37:32 il y a des zones qui ne sont pas occupées par le bilan.
37:34 En particulier cette zone ici.
37:36 Et ce qu'il observe, c'est un resserrement ici de la distribution de l'un de l'autre
37:41 sur cette ligne, de W=1/D, qui correspond en fait à la séparation entre les formes pour
37:47 lesquelles les tours successives sont jointifs, donc en contact, et les tours pour lesquels
37:51 les tours ne sont plus en contact.
37:53 Et ça en fait ça s'explique très bien d'un point de vue mécanique, en fait, c'est
37:57 que, et ça se resserre bien dans l'évolution, on a quelques formes qui sont des spirales
38:01 de large, comme ça, mais dans l'autre évolution ce qu'on a vu c'est une augmentation
38:04 du degré d'évolution, et des formes qui en fait, comme dans ce type de formes là,
38:08 on a une vélocité qui accrue, et une plus grande velocité.
38:11 Donc là on a une explication sur l'absence de formes dans cette portion de l'espace,
38:15 c'est parce que ça ne fonctionne pas bien dans le milieu mathématique en termes de
38:18 propriété ordinaire.
38:21 Donc ces modèles ont été, ça a mené de simples, de grands paramètres, on peut rajouter
38:25 des paramètres par exemple pour modéliser aussi l'orientation, mais ça ne se passe
38:29 pas simplement en changeant la forme de l'ouverture, et pour générer des structures, soit une
38:33 orientation spirale, caractéristique de certains cours, ou alors pour faire une espèce d'oscillation
38:38 d'ouverture, qui génère des orientations radiales pour les touches et chacun des objets.
38:44 Et ça se fait en faisant des améliorations, on peut bouger la position du crochet.
38:48 Et de la même façon à chaque fois, on a une série de paramètres, ça peut être plus
38:52 que 3, comme c'est 3 on peut visualiser ce genre d'espace à 3 dimensions, et on peut
38:57 imaginer un espace à plus de paramètres.
38:59 Et de la même façon, chaque position dans cet espace ne correspond pas à une morphologie
39:02 particulière, ni à une morphologie complète, et n'existe pas dans le condit.
39:06 Donc la question c'est d'expliquer pourquoi ces fonctions sont importantes.
39:11 On voit ici une monnaie qui marche très bien, on peut le déviser à la fois avec des
39:14 gastéropodes, qui ont des spires très hautes, avec des taux de pétales de courant, des
39:17 anomalies.
39:18 Ici c'est des choses comme des scleropodes, ou des spirales qui sont extrêmement hydrolysées,
39:22 c'est plutôt un tube qu'une spirale.
39:25 Donc c'est une monnaie qui marche très bien.
39:27 L'autre monnaie qui a été proposée pour d'autres groupes, qui a manqué de travaux
39:30 de Douglas, sur la morphologie des plancthérastes.
39:32 Donc pareil, une série de paramètres ici, une propriété de branchement, et ensuite
39:37 deux angles qui définissent l'angle entre les deux branches, et puis, si on regarde
39:41 le système verticalement, on signifie l'application des deux branches.
39:44 Donc ça signifie que pareil, trois paramètres, deux angles, et une propriété de branchement,
39:47 ça reste face à trois dimensions.
39:49 On vient de même façon, chaque monnaie dans cet espace correspond à un type de branchement
39:52 avec des angles particuliers, donc un type de morphologie particulière.
39:55 Et avec ça, on peut déviser des formes d'arbre qui sont pareilles et s'équivalent.
39:59 Donc même petite approche sur les arbres.
40:06 On travaille aussi sur les motifs de couleurs chez les organismes.
40:10 Notamment, souvent, ce sont appelés les modèles de réaction-diffusion qui ont été proposés
40:13 par Alan Turing en 1952.
40:15 Donc l'idée, c'est d'avoir un système, un domaine, dans lequel on a deux réactifs chimiques
40:19 qu'il appelle les morphogènes.
40:21 Un des réactifs, on le rôde d'activateur, qui est autocatalysé, il va se produire humain,
40:25 par exemple, mais il va produire aussi un inhibiteur, et l'inhibiteur, lui, va freiner
40:30 l'activité de l'activateur.
40:32 Donc on a un couple comme ça, et puis les deux ont une propriété de diffusion,
40:36 sachant qu'il y a un inhibiteur et une diffusion plus rapide.
40:39 Avec ce type de paramétrage, on crée des orifices dont on génère parfois,
40:44 dans un domaine où les morphogènes, les identités chimiques, sont distribuées,
40:50 parfois des instabilités qui vont provoquer la formation du papier indiscontamnément.
40:53 C'est ce que l'on observe ici, en haut et en bas.
40:56 Et ça ressemble beaucoup, en fait, et c'est le procès que Turing a écrit, ce papier,
41:00 ça ressemble beaucoup à certains motifs qu'on trouve, par exemple, sur les collages
41:03 de mammifères, les étages de léopard, par exemple, ou les réseaux qu'on a chez Nazep ou sur Tintin.
41:11 Donc ça, c'est des modèles qui marchent très bien, qui sont beaucoup étudiés.
41:15 On peut l'étudier aussi pour les...
41:17 En fait, si vous étudiez les motifs de collage, vous pouvez voir, chez Kogui et Stéphan Paul,
41:21 c'est un petit peu triangulaire, qui est un peu l'étrange de Sierre Fesquil.
41:25 Donc, il y a des modèles de réaction-diffusion dimensionnelles, peu génères,
41:28 c'est-à-dire que, pour en venir, ça, c'est le gris spécimen des modèles, tout théorique.
41:34 Et en dessous, pareil, avec des modèles de Turing aussi, où on reproduit le type de...
41:38 les motifs de couleurs qu'on a autour des yeux, par exemple, de certaines oies, soit sous forme de ligne,
41:42 comme ça, qui part en rayon, soit sous forme de cercle, concentré sur les modèles.
41:47 Donc ces modèles marchent très bien.
41:48 La difficulté, ensuite, c'est de pouvoir identifier réellement, chez l'organisme,
41:52 des... comment dire... des protéines qui ont le rôle de morphogène, par exemple.
41:56 Quels sont ces éléments chimiques ?
41:58 Ça, c'est très dur à faire, ça a été fait chez les poissons, quoi.
42:01 Et pour beaucoup, ça reste des modèles qui restent à démontrer.
42:05 On peut utiliser aussi ces modèles pour étudier la formation des ocelles chez les papillons.
42:10 Alors là, c'est pas pour la couleur en tant que telle, c'est pour la position d'ocelles dans le compartiment.
42:14 Donc vous avez une aile, et des boules dans le compartiment jointif,
42:17 elles sont séparées par des ailes, et par ces ailes circulent des éléments chimiques,
42:22 des monstrogènes, on peut le dire, qui vont diffuser dans le compartiment.
42:26 Et on peut aussi, par exemple, en propriété de diffusion, et de concentration,
42:29 générer un stabilité qui va, puis être un pré-papillard, un pré-motif,
42:34 qui va, en fait, déterminer la localisation du futur ocelle sur l'animal.
42:41 Une dernière approche sur les modélisations, c'est l'approche fractale.
42:49 Donc il devait avoir un petit motif qui fallait répéter,
42:52 c'est que la structure dans son ensemble a fait propriété de la dossier de la météo.
42:56 Ça c'est un exemple, c'est la morphogenèse des structures branchées dans les poumons.
43:01 Le branchement des poumons.
43:03 Et ici un exemple sur les dimensions fractales,
43:09 les structures, les texturages chez les calices de coron.
43:13 Ici on rencontre les calices, ici l'extrême, donc parfaitement des dimensions fractales.
43:19 Donc ça c'est la morphologie théorique, c'est-à-dire modéliser les formes,
43:22 donc les formes qui n'existent pas.
43:24 Après il y a un autre problème qui se pose en biologie,
43:26 c'est comment quantifier les différences de corps qu'on observe dans la nature.
43:29 Pour lesquels on n'a pas forcément de modèles génératifs,
43:31 comme la sphère de Galithie, ou les modèles dans la scientifique.
43:34 Donc dans ce cas-là, ce qui nous existe, c'est la morphométrie.
43:37 Donc littéralement, morphométrie, c'est deux termes grecs,
43:39 morphe et metria, ça veut dire de mesurer les formes.
43:43 Et faire une analogie comme ça de cartes géographiques.
43:46 Dans une carte géographique, il y a différentes localités qui sont présentées par des points,
43:50 et les distances entre ces points représentent des distances géographiques.
43:53 Donc c'est exactement ce qu'on veut faire dans la morphométrie,
43:55 avoir une sorte d'espace, une carte des formes,
43:58 dans laquelle les formes sont présentées par des points,
44:00 et les distances entre ces points représentent une distance morphologique,
44:03 un degré de différence morphologique.
44:05 Donc plus les formes sont différentes, plus elles sont agrônées dans cet espace.
44:09 Donc une des approches qu'on a, c'est la morphométrie géographique,
44:14 qui se base sur la reconnaissance de points bleus.
44:17 L'idée, c'est, sur une illustration par exemple,
44:19 repérer certains points particuliers,
44:22 par localisation ou par facilité,
44:24 ça peut être par exemple l'intersection d'un cercle veine,
44:26 ou l'intersection des veines avec le contour.
44:29 Et on va donc réaliser une fonction de caractérisation simplifiée de l'objet,
44:34 un ensemble de points, une configuration de points.
44:37 Donc c'est ça l'information qu'on exerce sur l'objet,
44:39 juste une configuration de points.
44:41 Un autre exemple, c'est sur un crâne humain.
44:43 On va comparer un crâne particulier avec un crâne particulier,
44:46 et on simplifie en quelque sorte ces géométries.
44:48 C'est vraiment par configuration de points.
44:50 Et c'est ces configurations de points qui vont être réalisées en solide.
44:53 En bas de l'idée, c'est le même que sur différents animaux.
45:00 Par exemple, si je veux comparer un crâne humain à un crâne de chimpanzé,
45:03 je vais retrouver chez le chat de français les mêmes points,
45:05 c'est-à-dire des points qui sont homologues,
45:07 qui correspondent à la séparation des mêmes structures,
45:10 des mêmes animaux, tous ceux qui sont homologues.
45:13 Mais ensuite la question c'est, une fois que j'ai quantifié comme ça,
45:15 que vous avez des points sur tous les objets, sur toutes les structures,
45:18 comment je peux les comparer ?
45:21 On utilise une méthode qu'on appelle la méthode Proculus,
45:24 qui est en fait très inutile d'un point de vue visuel.
45:27 C'est exactement ce que font les enfants qui vont aller ranger la forme d'un triangle
45:30 ou d'un autre truc de triangle, etc. C'est le même principe.
45:33 On essaye qu'elles correspondent aux points.
45:35 Donc si on a mis de la deformation du sein, c'est des triangles,
45:37 et ça marche avec toutes les formes.
45:39 Là, on a une forme de la forme de forme.
45:41 Donc on a des triangles qui sont partout en train.
45:43 Vous voyez que les numéros des points correspondent aux points qui sont homologues.
45:46 Donc la première étape, ça va être de faire une translation superposée dans son minimalité.
45:51 Donc c'est ce qu'on voit ici.
45:52 Deuxième étape, c'est faire une mise à l'échelle.
45:54 Si on se trouve sur des tas différents, on les met à l'échelle,
45:56 pour qu'ils se trouvent de la même taille.
45:58 Troisième étape, c'est une rotation.
46:00 Il faut essayer qu'elles correspondent aux points,
46:02 et de minimiser les écarts entre les points qui sont équivalents, qui sont homologues.
46:07 Si les deux objets ont exactement la même forme,
46:09 on aura une superposition parfaite, on n'aura plus de différence entre les deux.
46:12 Si par exemple on a comme ici une différence de forme,
46:15 on a une variation de ces résiluettes,
46:17 à partir de laquelle on va pouvoir calculer une distance,
46:20 une distance chronologique, une distance turquoise,
46:23 qui va être une mesure de la magnitude de la différence de forme entre les deux objets.
46:28 Cette méthode PROCUS, ça vient de la mythologie grecque.
46:32 PROCUS, c'était un sort d'aubergiste,
46:35 qui recevait dans son état des autres,
46:38 et il avait un nid unique, qui était une taille donnée.
46:41 Donc si l'autre était trop petit, il avait une petite taille,
46:44 correspondant à la taille des nids.
46:46 Et si l'autre était trop grand, il coupait avec une hache,
46:48 la tête sur les jambes, pour que le corps ait la même longueur que lui.
46:51 C'est une version PROCUSAVIC,
46:53 où il y a deux nids, un petit et un grand,
46:55 et il offre systématiquement à son autre le nid qui ne le contient pas,
46:58 histoire d'être occupé.
47:00 Et donc l'idée de ça, c'est qu'on compare ces formes,
47:04 et on mesure la distance entre les formes,
47:06 et ensuite on peut représenter toutes ces formes dans un espace.
47:09 Donc il y a un espace des formes, qui représente ici,
47:12 on va ici, pour les triangles par exemple,
47:14 l'espace des formes, c'est comme le globe terrestre,
47:16 c'est la surface de l'atmosphère.
47:18 Et donc, sur cette surface,
47:20 on a une forme de triangle particulière.
47:22 Donc ici, j'ai placé au pôle Nord,
47:24 c'est mon triangle latéral,
47:26 au pôle Sud, on a sa réflexion.
47:28 Et quand on fait ça, au niveau de l'équateur,
47:30 on a toutes les formes de triangles bicolinaires,
47:32 donc les trois points sont alignés.
47:34 Et si on prend un point ici, c'est un point quelconque,
47:37 et la distance qu'on va mesurer,
47:39 le long de la surface de l'espace,
47:41 correspond à une distance PROCUS,
47:43 qui est une mesure du degré de différence entre les triangles.
47:47 Donc les applications, on a beaucoup marre en biologie.
47:50 Un exemple ici, sur les crânes de lézards australiens.
47:54 Ces chercheurs, ici, s'intéressent aux crânes,
47:56 donc ils regardent les crânes,
47:58 ils reconnaissent des points particuliers
48:00 qu'ils vont pouvoir identifier sur l'ensemble de leurs spécimens,
48:03 ils font une superposition de tous ces crânes,
48:05 et donc ça, ils obtiennent un espace,
48:07 alors que les autres espaces sont compliqués,
48:09 ça c'est une nombreuse dimension,
48:11 en voire le flébant, là où ça ressemble,
48:13 là où ça ressemble, ça se voit bien,
48:15 la position des points ici correspond,
48:17 chaque point correspond à un crâne,
48:19 et ils ont coloré ça en fonction du nombre d'espèces,
48:22 donc plus les points sont proches,
48:24 plus les morphologies crâniennes des deux individus sont assez similaires.
48:27 Et puis inversement, plus ils sont distants,
48:29 plus ils sont différemment logiques.
48:31 Et pour visualiser ce qui se passe quand on se promène dans cet espace,
48:34 on utilise en fait une méthode,
48:36 qui s'appelle des grilles, des formations qui sont les mêmes,
48:38 qui va être composée par ces deux crânes,
48:40 sauf que cette fois-ci, c'est basé sur des...
48:42 il y a des vraies mathématiques derrière,
48:44 qui vont être composées par ces deux crânes,
48:46 qui vont être composées par ces deux crânes,
48:48 qui s'élaborent, et donc ça va nous illustrer,
48:50 en termes de déformation, ce qui se passe
48:52 quand on se déplace dans cet espace.
48:54 Une autre utilisation, par exemple,
48:58 c'est reconstituer la forme d'ancêtres,
49:01 donc là où on a fait la morphologie,
49:03 on a placé les points sur les formes actuelles,
49:05 et puis on a aussi un renommé des crânes, par exemple,
49:08 et donc on peut appliquer des déformations du crâne,
49:11 sur la phylogénie, peut-être dans une logique qu'on connaît,
49:13 pour reconstituer la forme de certains ancêtres.
49:16 Un autre exemple, c'est sur le traitement de la symétrie,
49:23 comme je suis évident, on a des symétries extrêmement variées,
49:25 des symétries translationnelles, des symétries barrières,
49:28 des symétries spirales, des symétries glissées,
49:30 des symétries bilatérales, des symétries rotationnelles, etc.
49:35 Il y a beaucoup de types de symétries qu'on peut étudier aussi,
49:38 avec la morphologie.
49:40 À cet instant, je ne vais pas décrire les résultats,
49:42 mais ça convient, il y a des espaces assez jolis,
49:44 avec des structures bien particulières,
49:46 qui vont refléter le groupe de symétries auxquelles appartiennent
49:50 l'objet du crâne, qui c'est l'info des centres,
49:52 et les groupes de symétries douces.
49:54 Donc, pour décomposer comme ça, les différents modes
49:56 de variations symétriques, on peut aussi visualiser
49:59 ce genre de choses, qui sont assez beaux.
50:06 Il y a des progrès dans la morphologie,
50:09 beaucoup de progrès ont été faits,
50:11 notamment dans les méthodes d'acquisition,
50:13 la tomographie avec la tomographie par analogies,
50:16 par exemple, les scanners surfaciques,
50:18 la photogrammétrie, par exemple,
50:20 où on peut capturer soit la surface de l'objet,
50:23 soit la tomographie par analogies,
50:25 l'intérieur de l'objet, par exemple,
50:27 l'objet biologique.
50:29 Ce sont des méthodes qui permettent de faciliter
50:31 le traitement, la ségmentation de l'objet
50:33 et ainsi discuter de sans limite,
50:36 de soumettre les différents zones,
50:38 les différents zones, placer les différents
50:40 ou soulever les différents cambres loges,
50:42 les cambres qui nous ont été déformés, etc.
50:44 Donc on peut aussi avoir la structure interne,
50:46 la forme du cerveau, etc.
50:49 On peut passer aussi beaucoup plus de points
50:54 dans les études que j'ai présentées,
50:56 de façon à voir plus clairement l'intégralité de l'objet,
50:58 et voir à petite échelle,
51:00 dans toute échelle, les déformations
51:02 qui existent entre les organismes apparents.
51:04 Je me rends concours,
51:09 et puis si je te parle un tout petit peu
51:11 des formes biologiques dans les arts,
51:12 on fera deux exemples.
51:14 D'une part, pour conclure,
51:16 on a vu la diversité assez grande,
51:18 mais assez structurelle.
51:20 Je citerai la perche,
51:22 qui est un prince qui a été massacré,
51:24 c'est un des cinq que j'ai passé aujourd'hui.
51:26 La nature n'est ni chaotique,
51:28 ni continuée, sans limite de forme.
51:30 Donc elle n'est pas chaotique, elle est interdictoire,
51:32 elle est organisée.
51:34 Et c'est pas non plus un continuum sans limite,
51:36 il y a des limites qui sont encodées doucement
51:38 dans la sélection naturelle,
51:40 mais aussi par les propriétés de construction
51:42 des organismes, la morphogenèse,
51:44 les limites, parfois la sonalité.
51:46 Les sélections contraignent le type de morphologie
51:48 que vous voulez produire.
51:50 Ces relations entre forme et art
51:56 sont des relations qui sont très particulières.
51:58 Par exemple, un belge de l'Europe
52:00 qui a proposé ses griffes, très particulières,
52:02 et là, il y avait notre perspective,
52:04 et c'est scientifique, c'est purement une perspective esthétique.
52:06 Mais j'ai expliqué dans son livre
52:08 les 4 muscles de proportion,
52:10 les relations entre les différents fonds de l'art
52:12 et les transformations géométriques.
52:14 Vous avez ici par exemple
52:16 les transformations affine ou uniforme,
52:18 c'est le matin, il y a eu les parallélistes et les griffes,
52:20 vous voyez qu'il y a eu des limites sur le jour et le matin.
52:22 Ou on avait des transformations non uniformes
52:24 et ça, vous voyez, c'est une question de la relation morphologique
52:26 entre les différents visages de l'art.
52:28 Donc soit il y a eu des parallélistes, soit pas.
52:30 Un autre artiste,
52:32 qui est Escher, a très précisément travaillé
52:34 sur les aspects de géométrie,
52:36 c'est un dessiné en anglais.
52:38 Il a beaucoup lu sur les perspectives,
52:40 les impressions visuelles, etc.,
52:42 les paradoxes de ce type-là.
52:44 Il a aussi travaillé un peu sur la biologie
52:46 en quelque sorte, avec des représentations
52:48 sous forme de lumières,
52:50 c'est un des pavages comme ça,
52:52 qui sont des lumières géométriques,
52:54 qui résident sur le plan en son intégralité,
52:56 ou qui délimitent spatialement.
52:58 Et parfois, ce sont des lumières géométriques
53:00 qui sont fondées sur des formes très différentes,
53:02 comme ça, en organisme.
53:04 On se trouve ici, qui forment des bélues,
53:06 des humains, des lapins, des poissons, etc.
53:08 Il y a un truc qui dit en quelque sorte
53:10 qu'il y a une diversité,
53:12 mais les contraintes, on va dire,
53:14 la contrainte est dans le géométrie.
53:16 La place prise par chacun contraint la forme des autres,
53:18 et c'est ce qu'il y a de contrainte,
53:20 et un autre exemple ici,
53:22 dans le même genre.
53:24 Avec le coup de millénaire, en fait,
53:26 c'est qu'il y a, parmi tous les organismes vivants ici,
53:28 la même guitare.
53:30 Et les gens, ils étaient en colère de la même guitare,
53:32 et on n'a pas très bien l'explication dans ces écrits,
53:34 mais on sait que les chefs ne faisaient rien au hasard,
53:36 donc il y a forcément des significations cachées là.
53:38 La question c'est de quoi ? Mais on va pas la répondre.
53:40 Et puis un dernier exemple,
53:42 j'ai travaillé sur
53:44 la planteur d'Aristote,
53:46 qui est un pareil domesticateur des Hauts-de-Seine.
53:48 Donc chez les Hauts-de-Seine réguliers,
53:50 il y a une mâchoire qui a une symétrie simple,
53:52 donc c'est une répétition simple,
53:54 qu'on appelle une pyramide, et puis chaque pyramide
53:56 a une symétrie bilatérale, donc c'est un domicile complexe
53:58 en termes de symétrie,
54:00 donc qui est utilisé par les Hauts-de-Seine pour venir
54:02 brouter sur les rochers.
54:04 Donc on a été un peu scientifiques,
54:06 mais certains artistes, par exemple, comme Scarpac,
54:08 qui est un designer italien,
54:10 a construit
54:12 une œuvre d'art basée sur
54:14 la planteur d'Aristote avec un système
54:16 de pièces de bois et de fil
54:18 qui représentent les différentes actions,
54:20 en tout cas les bustes, entre les acteurs et les acteurs,
54:22 d'un entier. Et c'est quelque chose
54:24 qui est aussi dans les applications presque
54:26 appliquées en termes
54:28 d'ingénierie. Il y a des gens qui travaillent, par exemple,
54:30 sur les cendres de Pelletieux, c'est aussi simple,
54:32 qui sont basées sur le modèle de la planteur d'Aristote.
54:34 C'est intéressant dans le sens
54:36 où Percy Thomson, qui disait l'ingénierie, la mécanique,
54:38 l'architecture, pourrait expliquer les formes,
54:40 et parfois c'est les formes des logiques
54:42 qui inspirent les travaux mécaniques.
54:44 Je vous remercie pour votre attention.
54:46 (Applaudissements)
54:48 (...)
54:50 (...)
54:52 (...)
54:54 (...)

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