Conférence INTERSCULPT 2023 / Fête de la Science / Bar-le-Duc
11 octobre 2023
Dr. Sébastien DERRIERE
Astronome-adjoint
Observatoire Astronomique de Strasbourg
11 octobre 2023
Dr. Sébastien DERRIERE
Astronome-adjoint
Observatoire Astronomique de Strasbourg
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ÉducationTranscription
00:00 Je vais vous emmener dans un petit voyage, ou un grand voyage à travers l'univers,
00:13 pour vous montrer depuis les plus grosses échelles jusqu'à des choses beaucoup plus petites et plus locales,
00:19 tout un tas de formes qui vont émerger dans ce cosmos.
00:25 Si on regarde l'histoire de l'univers, en fait elle est simple.
00:31 Vous avez le temps qui va, depuis le Big Bang jusqu'à l'univers qu'on observe aujourd'hui,
00:37 on sait que l'univers a 13,7 milliards d'années.
00:42 Il s'est passé quelque chose, il était beaucoup plus dense, plus chaud qu'aujourd'hui,
00:49 et puis il y a eu une très grande avalanche, et puis un certain nombre de choses sont apparues.
00:56 La première lumière du Big Bang, c'est ce qu'on appelle le fond du flux cosmologique,
01:02 environ 300 millions d'années après le Big Bang.
01:06 Puis il y a eu une période où l'univers était extrêmement sombre, parce qu'il n'y avait pas encore d'étoiles,
01:11 donc il n'y avait rien qui émettait de la lumière, à part ce flux cosmologique.
01:15 Et puis les premières étoiles sont apparues, se sont allumées, et ont commencé à allumer l'univers,
01:21 en particulier à rayonniser tout le gas qui se trouvait autour,
01:26 et puis se sont assemblées en formant des galaxies, des amas de galaxies.
01:31 Et tout ça s'est développé jusqu'à l'heure où nous en sommes.
01:36 Mais comment est-ce qu'on sait, très rapidement, comment est-ce qu'on a compris
01:41 ce qui s'est passé dans l'histoire de l'univers,
01:46 et voyager depuis les plus grandes échelles, les plus grandes distances,
01:51 jusqu'aux plus petites échelles, ce qu'on voit dans le système solaire aujourd'hui ?
01:56 Alors, je vais commencer par vous montrer cette image, qui représente un peu ce que vous verriez
02:00 si vos yeux étaient capables de mesurer la lumière sous forme de radio.
02:06 Les ondes radio, c'est une forme de lumière, beaucoup moins énergétique que la lumière visible.
02:12 Mais si vous regardiez le ciel en radio, vous verriez tout à l'aide de ça.
02:16 Et ce qui domine le ciel, c'est l'émission de notre propre galaxie.
02:22 On a le plan de notre galaxie, un disque atlantique comme ça,
02:27 mais aussi de gros nuages de gaz un peu partout.
02:30 Et en fait, ce que les radioastronomes ont essayé de faire,
02:34 c'est de pouvoir, à travers cette image, voir les premiers instants de l'univers,
02:39 voir si on pouvait détecter ce fond de vue cosmologique.
02:43 Et pour ça, il faut enlever tout l'avant-plan qui est notre propre galaxie, qui nous le cache.
02:50 Et donc, la collaboration de Planck a fait cet étude.
02:54 Au passage, ils ont fait une cartographie de tous les champs magnétiques qu'il y a devant notre galaxie.
02:59 Ça fait de très jolies images.
03:02 Mais une fois qu'on a retiré tout l'avant-plan, on a quelque chose qui est très homogène, extrêmement homogène.
03:10 Peu importe où on regarde dans l'univers, on a la même émission du fond de vue cosmologique.
03:15 Et si on regarde les toutes petites variations localement,
03:18 si on est lors de 0,01%, lors de dix milliers de différence,
03:24 on voit des toutes petites fluctuations à l'origine dans l'univers primordial.
03:32 Et en fait, ces toutes petites fluctuations, qui sont de très petites amplitudes,
03:36 entre les endroits qui sont localement les plus chauds et les plus froids,
03:40 c'est ce qui a donné la naissance des très grandes structures de l'univers actuel.
03:45 Alors j'ai des collègues, comme ça, dans l'astral, qui sont spécialisés dans l'étude de ces structures.
03:52 Je vais vous montrer ça.
03:55 Désolé, j'ai pas l'occasion d'écrire les vidéos qui sont tirées dans la présentation,
03:59 donc on va les regarder comme ça.
04:00 Donc j'ai un collègue qui s'appelle Nero Auswirk,
04:03 qui a fait des calculs sur les plus grands supercalculateurs du monde,
04:08 pouvant simuler ce qui se passe dans un cube d'univers qu'on fait évoluer pendant 13,7 milliards d'années.
04:16 Donc on part à un moment où tout est noir, et puis les premières étoiles s'allument,
04:20 et toutes les zones bleues que vous voyez, c'est les premières étoiles qui sont retrouvées dans des galaxies,
04:26 qui sont dans des amas, le monde finalement,
04:30 et qui vont progressivement émettre du rayonnement qui va rayonniser l'ensemble de l'univers.
04:37 Et on voit se dessiner des sculptures en fonction des étoiles,
04:42 et elles sont pas du tout réparties de façon homogène, de façon uniforme dans l'espace.
04:48 On a au contraire des espèces de grands maillages, des espèces de grands écranges cosmiques,
04:53 et la structure de l'univers à très grande échelle, c'est ce genre de...
05:03 de... ouais, "cosmique", ça va trop être un nom, mais "cosmique", c'est le nom que j'ai.
05:07 En trois dimensions, on peut s'imaginer que la matière n'est pas répartie de façon homogène,
05:11 elle est concentrée dans des galaxies, des amas de galaxies qui se trouvent le long de...
05:17 de sculptures comme ça.
05:19 Alors, pour réaliser un film comme ça, il faut faire des millions d'heures de calcul,
05:24 alors on n'a pas des millions d'heures de temps pour faire ça en parallèle sur des milliers d'ordinateurs
05:29 qui tournent pendant des heures et des jours,
05:32 pour calculer la physique dans un cube d'univers.
05:36 Donc on fait des millions de particules, et on les fait suivre les lois de la gravitation,
05:41 les lois du rayonnement, la propagation du rayonnement par la lumière,
05:46 et ça nous permet de comprendre en amont si ce qu'on simule après de face à face avec cette lumière d'allée
05:52 correspond à ce qu'on observe aujourd'hui dans l'univers.
05:55 Avec un petit biais qui est que, en fait, dans l'univers, plus vous regardez loin, plus vous regardez tôt,
06:03 parce que la vitesse de la lumière est finie, donc le temps que la lumière arrive jusqu'à nous,
06:08 le temps que la lumière arrive jusqu'à nous, eh bien, il faut un certain temps.
06:14 Donc en fait, quand on va aller regarder des objets qui sont très loin,
06:17 on les voit comme s'ils étaient dans l'univers qui était plus loin.
06:21 Et on essaie de faire ça en regardant le plus loin possible pour voir les premiers instants,
06:26 la formation des premières galaxies.
06:29 Donc ici, c'est une autre simulation d'un cube d'univers qui vous représente ce qu'il se passe
06:39 dans la formation d'un amas de galaxies.
06:42 Alors, on tourne autour de la vue pour voir, d'avoir ces différents aspects,
06:46 et au exé-dynamique, on a, en fait, dans les filaments, les structures se rassemblent,
06:52 se convergent, sont attirées par la gravité.
06:55 Tout ça est dominé par une matière qu'on ne connaît pas, on l'appelle la matière noire.
07:00 Si on ne met pas cette matière invisible, cette matière qui n'interagit pas avec la matière normale,
07:07 on n'arrive pas à reproduire l'univers tel qu'on le voit aujourd'hui,
07:10 donc on est obligé de mettre cet ingrédient-là dans la recette de simulation.
07:14 Mais au final, on arrive, après plusieurs milliards d'années,
07:19 à fabriquer des grands amas de galaxies tels qu'on les voit aujourd'hui.
07:24 On a cette espèce de balai cosmique qui est dominé par la gravité,
07:27 et on va former ces structures qu'on voit aujourd'hui.
07:31 Les galaxies ne sont pas réparties aléatoirement, elles sont concentrées dans des amas.
07:35 Et autour des grandes galaxies qu'on arrive à former,
07:38 des grandes galaxies comme la Voie Lactée,
07:42 doit être entourée de tout un tas de petits débris de galaxies satellites
07:49 qui sont peut-être même en cours d'être affordés par la gravité.
07:55 Je vais vous montrer une dernière simulation.
07:58 Ce sont des groupes différents qui font ces calculs.
08:01 Ici, on part dans les 0,7 milliards d'années,
08:06 je ne sais pas si vous voyez, 0,8 milliards d'années, 0,9 milliards d'années,
08:09 1 milliard d'années après le Big Bang.
08:12 On voit tout d'abord la structure de cette matière noire.
08:16 Comment cette matière noire devait être distribuée dans un cube d'univers.
08:20 Et quand on fait les calculs, on fait la physique de la simulation.
08:23 Avec la physique de la simulation, on va calculer non seulement la distribution de matière,
08:27 mais la température du gaz,
08:30 tout un tas de paramètres physiques à chaque instant de temps.
08:34 Au fur et à mesure qu'on avance dans le temps, les structures procissent.
08:38 La matière se rassemble,
08:41 et on va voir des phénomènes physiques qui peuvent inclure,
08:45 on va dire que pour représenter l'univers thermique, il faut des étoiles.
08:48 Donc je vais représenter la température du gaz,
08:51 et certaines étoiles à la fin de leur vie, elles explosent,
08:54 et elles vont émettre du gaz qu'on a représenté ici en rouge,
08:57 qui va échauffer le milieu autour des galaxies.
09:01 Donc on essaie de mettre un maximum de paramètres physiques
09:05 pour représenter ce qui a dû se passer pendant 13,7 milliards d'années,
09:10 jusqu'à reproduire, ou essayer de reproduire,
09:14 l'univers tel qu'on le voit aujourd'hui.
09:18 Voilà.
09:22 Donc à quoi il ressemble à ça ?
09:26 Ça c'est des vraies données, des vraies mesures.
09:30 Vous êtes au centre du Soleil,
09:33 la Pauline Té est ici au centre,
09:36 et les points représentent la densité des galaxies dans l'univers proche autour de nous.
09:40 Et on voit bien que ça c'est des mesures faites par le projet SDSS,
09:45 un projet américain.
09:48 Alors vous n'aurez pas observé dans toutes les directions,
09:51 en particulier devant les tranches qui sont dans le fond de la galaxie,
09:54 ça ne sert à rien d'aller mesurer les galaxies distantes à travers nos galaxies,
09:57 on ne peut pas se cacher, mais vers les pôles,
10:00 on arrive à mesurer la distribution des galaxies en fonction de leur distance à la moitié.
10:05 On voit que ce n'est pas du tout aléatoire,
10:08 c'est-à-dire qu'il y a des grands filaments et des vides
10:11 qui tracent la vraie distribution des galaxies en trois dimensions.
10:16 Donc on a ce filament cosmique qui est très, très visible.
10:21 Alors, je vais vous montrer une dernière simulation
10:31 qui représente localement comment est-ce qu'on voit une galaxie comme la nôtre.
10:36 Alors on était dans un cube d'univers, on avait des amas de galaxies,
10:39 et les choses à très, très grande échelle.
10:42 Si on regarde à toute petite échelle, comment on voit une galaxie comme la moelle T
10:46 en quelques milliards d'années ?
10:48 En fait, on a des protogalaxies qui tombent les unes sur les autres,
10:53 et ça se met à spiraler au centre.
10:58 On a une galaxie qui est en train de se formuler,
11:00 on a une deuxième de la même taille qui arrive,
11:02 tout ça est attiré par la gravité,
11:05 et les protogalaxies finissent par fusiller au miens en centre
11:08 jusqu'à donner des objets de plus en plus gros qui vont gagner en masse.
11:13 Je vais vous faire un truc qui gagne en masse,
11:15 c'est-à-dire qu'elle va capturer de façon de plus en plus efficace des galaxies.
11:18 Donc j'ai des collègues qui essaient de retracer l'histoire de formation de notre galaxie,
11:23 et essaient de comprendre combien il y a eu d'événements de capture de galaxies
11:30 pour former la moelle T aujourd'hui.
11:34 On voit encore autour de notre galaxie des dizaines de petites galaxies satellites
11:39 qui sont piégées, et pour certaines qui sont en train de se faire disloquer, de se faire développer.
11:45 On arrive à fabriquer comme ça une galaxie.
11:49 Vous voyez qu'elle a une forme de spirale très aplatie,
11:53 avec un disque très aplatie.
11:56 Et en fait, c'est une forme qui est très commune,
11:59 cette forme en spirale pour les galaxies.
12:01 On en trouve un peu partout.
12:28 Quand on forme notre galaxie, vous avez vu au fond de son disque là,
12:34 les galaxies peuvent en faire une interaction.
12:46 Et en fait, on voit aujourd'hui dans l'univers des galaxies qui sont en train de coller dessus.
12:52 Donc ça donne des formes un peu différentes.
12:55 Ici, c'est un système qu'on appelle les galaxies des antennes.
12:58 Il y a deux galaxies qui sont en train de fusionner.
13:01 Et lorsqu'elles fusionnent, elles éjectent des quantités d'étoiles, de gaz,
13:08 qui sont propulsées hors des galaxies par des interactions de l'humanité.
13:14 Donc ça, c'est un vrai système tel qu'il existe peut-être dans l'eau aujourd'hui.
13:18 Et au cœur de ce système, on voit les moelles des deux galaxies.
13:21 Tout ce qui est en rose, en fait, c'est des flambées de formation de nouvelles étoiles.
13:26 Donc on arrive, lorsque deux galaxies entrent en interaction,
13:31 lorsqu'elles se percutent, les étoiles gardent beaucoup d'espace à l'intérieur d'une galaxie.
13:37 C'est très très très grand, une galaxie.
13:39 Donc les galaxies peuvent se traverser sans que les étoiles ne se cognent les autres,
13:44 suffisamment d'espace. Par contre, elles se traversent.
13:47 Elles se pénètrent, elles se séparent, elles se rejoignent.
13:51 Et ce ballet cosmique provoque des contractions des nuages de gaz qui se trouvent à l'intérieur,
13:56 qui déclenchent des formations de nouvelles étoiles, des étoiles jaunes qui apparaissent.
14:01 C'est toutes les régions roses ici, dans les galaxies des antennes.
14:06 Et après quelques milliards d'années, c'est un processus qui est très long,
14:11 on en pourra un instant à l'air à un moment donné.
14:14 Mais on a notre père des simulations de collisions de galaxies qui nous montre ce qui se passe à terre.
14:24 Et il faut que je montre un peu encore.
14:27 J'ai une petite vidéo de collision de galaxies.
14:33 Avant de vous montrer ça.
14:40 Donc ici on a une simulation numérique simplement devant des galaxies spirales qui vont se rencontrer.
14:50 Vous imaginez que le film vous montre en quelques minutes, en quelques secondes,
14:55 ce qui va se passer pendant 5 milliards d'années.
14:59 Donc les deux galaxies ont fait un premier passage, elles se sont attirées mutuellement.
15:06 Il y a des étoiles qui sont perdues, qui sont de chaque côté.
15:10 Et puis elles vont à nouveau s'attirer, fusionner.
15:14 Et à terme, ça peut détruire la structure des spirales.
15:18 Les spirales c'est juste la distribution du gaz et des étoiles qui donne cette forme spirale.
15:24 Les deux grandes galaxies spirales qui fusionnent peuvent à la fois donner une galaxie commune
15:30 mais qui n'a plus de spirale et qui est ce qu'on appelle une galaxie hélétique.
15:36 Donc ici on voit que les structures spirales ont été détruites.
15:40 Et il reste une seule grande galaxie qui a l'essentiel de la base des deux galaxies en délétage
15:46 mais qui se retrouve déconvue de structures spirales.
15:53 Alors j'ai passé pas mal de temps à vous parler de ce phénomène de fusion de galaxies
16:06 parce qu'en fait ça nous intéresse au premier chef.
16:09 Sur cette image ici, vous avez pris l'église de la Terre.
16:15 La grande barre verticale c'est notre galaxie, la Voie Lactée, on voit par là.
16:22 Et juste ici, vous avez une autre galaxie qui est notre grande voisine, la galaxie d'Andromède.
16:30 On l'appelle aussi M31, 31e, 31e évoluée depuis 4 jours de Charles VIII.
16:36 La galaxie d'Andromède, si vous êtes dans un ciel assez dégagé, on peut l'avoir lue depuis une histoire.
16:42 Vous pouvez la regarder.
16:45 Elle paraît bien lointaine aujourd'hui, elle est à, je pense, 2 millions d'années lumières.
16:51 La lumière de 2 millions d'années à nous venir depuis la galaxie d'Andromède.
16:55 Mais on a fait des mesures de vitesse et on sait que la Voie Lactée et la galaxie d'Andromède se rapprochent l'une de l'autre.
17:03 Et donc si on essaie d'imaginer que c'est une simulation de ce qui va se passer dans le futur,
17:12 dans 2 milliards d'années, c'est encore des gens qui ont observé le ciel,
17:19 on devrait voir la galaxie d'Andromède avec une taille apparente beaucoup plus grande.
17:24 Parce que ce sera déjà beaucoup rapproché, c'est dans 2 milliards d'années.
17:27 Mais le Soleil sera encore là, la Terre normalement dans 2 milliards d'années, on pourra en provoir ça.
17:32 Si vous avancez jusqu'à 32.75 milliards d'années, la galaxie d'Andromède sera vraiment très très grande.
17:42 Donc là je ne voudrais pas se soucier qu'elle tombe là aujourd'hui, mais le spectacle va devenir intéressant.
17:48 Et les 2 galaxies vont se rendre encore collision.
17:52 Alors souvenez-vous, entrer en collision ça veut pas dire que les étoiles vont se taper les unes dans les autres,
17:55 ça veut juste dire que par contre les nuages de gaz qu'il y a dans chacune des 2 galaxies vont former des nouvelles étoiles.
18:02 Et donc lors du croisement des 2 galaxies, il va y avoir des flambées d'étoiles jaunes qui vont apparaître de partout.
18:11 Donc un ciel qui devrait ressembler à quelque chose comme ça.
18:17 On s'est inspiré de ce qu'on voit dans les galaxies des antennes, ça c'est environ 4 milliards d'années.
18:22 Un ciel, c'est un graphisme artificiel.
18:24 Et puis les 2 galaxies vont être complètement déformées, la nôtre et la galaxie d'Andromède vont être complètement déformées par leur interaction.
18:34 Alors on sait pas, c'est de la science, c'est de la science mais un peu fiction.
18:39 On sait pas exactement ce qu'il va advenir de notre Soleil.
18:42 En plus dans 4 milliards d'années notre Soleil sera déjà devenu, ou en train de devenir, je dirais en rouge.
18:49 Donc la vision de Terre ça sera probablement pas facile.
18:52 Mais imaginons qu'on observe, est-ce que le Soleil va rester dans la voie la plus route de tous les Gétés ? Je ne sais pas.
18:59 Mais vers 5 milliards d'années ou 7 milliards d'années en fait, les 2 galaxies auront fusionné.
19:06 Pour donner une grosse galaxie, une énorme galaxie, comme ça.
19:10 Et donc dans le ciel on sera polliné par une grosse boule de lumière qui correspond aux étoiles des 2 galaxies qui se sont rassemblées en un seul oeil.
19:24 Alors des galaxies en interruption on voit un peu partout, on le sait.
19:28 Parfois au cœur des énormes galaxies il y a des objets qui gagnent des coupes de galaxies qui peuvent être pas seulement des pilos mais qui peuvent être pas trop étonnantes mais qui peuvent être plus.
19:42 Ça c'est un objet qui est très connu, qui a été observé récemment par le scientifique Charles Webb.
19:48 Et ça c'est une vraie image de L31, donc la galaxie d'encore près d'aujourd'hui ressemble à ça.
19:54 Elle a aussi un compagnon anglo-britique à côté.
20:00 En ce qui concerne notre galaxie, la Voie Latte, on a du mal à se la représenter parce qu'on est dedans.
20:08 Le Soleil est à l'intérieur et on n'est jamais sorti de la Voie Latte.
20:12 C'est beaucoup trop grand.
20:14 Donc la seule chose que je peux vous montrer pour la Voie Latte, c'est qu'on suppose que c'est...
20:17 On l'a cartographié depuis l'intérieur, ça va être un peu délicat, c'est comme si vous essayiez, depuis l'intérieur de la forêt, en étant attaché à un arbre, de cartographier l'ensemble des arbres de la forêt.
20:31 Pour voir quelle forme a la forêt.
20:33 Notre arbre c'est le Soleil.
20:35 On est jamais sorti du système solaire.
20:40 Et le système solaire c'est un petit morceau.
20:43 En fait, on sait aujourd'hui que le Soleil, pas au centre de la Voie Latte, le Soleil est dans un bras spiral, à environ 1,5 km d'année lumière.
20:55 On est à environ à 30 000 années lumière du bout du centre de la galaxie.
21:00 Et la galaxie, le diamètre du disque, c'est 100 000 années lumière.
21:05 C'est quand même des très gros objets.
21:07 Alors on est passé de quelques milliards d'années lumière à 100 000 années lumière du bout de la galaxie.
21:13 Mais les galaxies c'est vraiment des très très gros objets.
21:16 À la vitesse de la lumière, il y a 300 000 km/s, il faut 100 000 années pour aller dans la Voie Latte.
21:22 C'est vraiment quelque chose de conséquent.
21:24 Et à l'intérieur d'une galaxie comme la Voie Latte ou comme la galaxie Normandie, vous avez environ quelques centaines de milliards d'étoiles.
21:34 Donc dans les simulations cosmologiques que je vous ai déjà vues, on simule un culte univers.
21:43 On est totalement incapable de simuler chaque étoile individuelle.
21:49 On représente une galaxie par des grains qui pèsent chacun un niveau d'étoile.
21:58 Parce que simuler 100 milliards de galaxies, ça vous donne 100 milliards de points à calculer.
22:05 Pour une galaxie, vous pouvez simuler plusieurs centaines de galaxies en même temps.
22:10 On n'a pas une expérience de nature, ça ne marche pas.
22:13 Donc on simule des choses à l'envers du chien.
22:15 Mais dans une galaxie comme la Voie Latte, il y a beaucoup de choses.
22:18 Il y a vraiment beaucoup beaucoup beaucoup d'objets.
22:20 Particulièrement beaucoup d'étoiles.
22:23 Je vous ai dit que les étoiles naissent, il y a la formation de nouvelles étoiles quand une galaxie rentre en collision.
22:32 Avant de vous montrer des enfants à plus petite échelle à l'intérieur des galaxies,
22:38 je vais vous en montrer d'autres qu'on voit de l'extérieur.
22:42 Pour vous montrer un peu la diversité des formes et des morphologies qu'on peut voir dans des galaxies.
22:48 Ici vous avez un couple de galaxies, le G51, qui est le Galaxie Messier.
22:55 J'aime beaucoup ces deux galaxies parce qu'on a deux galaxies qui ont des histoires très différentes.
23:01 Celle que vous voyez avec le grand spiral représenté en couleur bleutée ici contient beaucoup d'étoiles jaunes.
23:09 Celle qui se trouve juste à droite, elle contient quasiment pas d'étoiles jaunes et est quasiment invisible.
23:15 Si vous regardez en lumière ultraviolette, vous voyez que la galaxie spirale n'existe pas.
23:21 Elle contient essentiellement des étoiles plus vieilles qui émettent plus de lumière que les autres.
23:29 Des galaxies spirales, dans l'univers proche, on en voit un certain nombre avec des détails assez remarquables.
23:38 Je vous en mets un petit panorama. Vous voyez que la forme des bras spiraux varie lentement de l'une à l'autre.
23:45 Et puis les disques ne sont pas toutes de face. Dans l'univers, elles sont orientées un peu dans tous les sens, un peu n'importe comment.
23:53 Et donc là, vous avez la chance de voir une galaxie qui est marquée par la tranche,
23:59 ce qui va dominer, comme c'est un peu le cas pour notre galaxie la volatilité, vous êtes dominés par la poussière.
24:04 Ce qui marque, c'est la grande quantité de poussière qui cache la lumière.
24:08 Si vous voulez regarder ce qui se passe au cœur de ces galaxies là, il faut aller regarder dans la forme rouge.
24:13 Dans la forme rouge, on est capable de percer la poussière.
24:17 Mais sinon, les galaxies, plus par la tranche, les spirales sont faites parfois très très atlantiques.
24:24 Et souvent, elles ont un bulbe au centre, c'est comme un gros ovo, vous voyez.
24:30 Elle est foire comme ça. Et en fait, très tôt, Edwin Hubble, qui avant d'être un télescope, était un astronome,
24:40 avait placé les galaxies selon leur morphologie, selon leur forme.
24:47 En plus, c'est pas un reforme-univers. Il avait distingué deux types de spirales.
24:52 En haut, on a des spirales qui n'ont pas de barres. Alors qu'en bas, on a des spirales qui ont une structure rectiligne en leur couleur,
25:03 qu'on appelle une barre qui peut être plus ou moins importante.
25:06 Et les bras spiraux peuvent s'envoler plus ou moins. Peut être plus ou moins nombreux, s'envoler plus ou moins fort.
25:11 Et puis, de l'autre côté, on a des images de galaxies qui n'ont pas de structure spirale, qu'on appelle des galaxies rectilignes.
25:19 Ce sont des petites galaxies qui sont irrégulières. Vous pouvez pas avoir une forme. Elles sont ni spirales ni rectilignes.
25:24 Mais on a tout ce bésir de galaxies qu'on peut observer.
25:28 Et tout le travail est d'essayer de comprendre comment est-ce qu'on peut passer d'une structure à l'autre.
25:35 On voit aujourd'hui qu'au cours des temps cosmologiques, on peut avoir deux galaxies spirales qui fusionnent pour donner une galaxie rectiligne.
25:45 Et peut être qu'après, on peut refabriquer une structure en spirale avec de nouvelles agressions de galaxies rectilignes.
25:52 Alors, je passe à encore une vidéo.
25:58 Oups, pas du tout.
26:01 Je passe comme ça.
26:09 La simulation numérique que je vous montre ici, on est à plus petite échelle puisqu'on est à l'intérieur d'une galaxie dans ce qu'on appelle un néage moléculaire géant.
26:18 Alors, dans un néage moléculaire géant, on se donne du gaz, une molécule, là, c'est de l'hydrogène moléculaire.
26:23 L'univers contient énormément d'hydrogène.
26:27 Et en termes de temps, on est plus sur des millions d'années, mais on est sur quelque chose qui se déroule relativement rapidement.
26:32 Vous avez le temps en haut à droite. Vous voyez qu'on est à l'échelle de quelques dizaines ou centaines de milliers d'années.
26:40 C'est un processus qui est relativement rapide, mais dans un néage moléculaire géant, on a un effondrement du gaz.
26:47 Et l'effondrement du gaz conduit à la formation de nouvelles étoiles.
26:51 Donc, les petits coins lumineux qui se forment, c'est les concentrations de gaz qui sont des étoiles jaunes qui viennent de se former.
26:59 Et autour de ces étoiles jaunes, on peut avoir du gaz, de la poussière qui spirale aussi.
27:06 Et c'est ça qui donne les disques où se forment les planètes.
27:10 On a beaucoup de petites échelles, mais vous voyez qu'il y a des étoiles.
27:14 Ça tire parfois deux étoiles, comme on éjectait une troisième.
27:19 Il y en a qui vont former des systèmes binaires, des systèmes multiples.
27:24 On a plusieurs étoiles qui vont rester liées ensemble, soit elle s'étoile toute seule.
27:29 Mais dans l'univers, il y a beaucoup d'étoiles qui vivent à tout seul dans les systèmes doubles.
27:35 Des fois, vous avez des systèmes doubles, deux systèmes doubles.
27:38 Donc, il peut se passer pas mal de choses.
27:40 Mais après quelques dizaines de milliers d'années, vous avez formé, dans un néage moléculaire géant,
27:48 quelques centaines, voire quelques milliers d'étoiles.
27:52 Donc, c'est vraiment quelque chose qu'on voit à l'heure, dans différents endroits.
28:00 On voit des nuages moléculaires géants qui se sont partiellement effondrés,
28:04 qui ont formé des nouvelles étoiles et qui sont encore en cours de formation de nouvelles étoiles.
28:12 Je vais vous montrer pour ça quelques illustrations.
28:20 C'est intéressant, ça c'est une image qui a été prise par le télescope spatial James Webb.
28:25 Et on a, en bas, le reste du néage qui n'a pas encore été dispersé.
28:32 Et en haut, tout un tas d'étoiles jeunes qui se sont allumées,
28:36 et ça, pour le moment, je dirais, ça a commencé, probablement au moins un million d'années.
28:41 Mais, un million d'années, qu'est-ce que c'est qu'un million d'années ?
28:44 Quand l'univers a presque 1,8 milliards, à ce moment-là, 7 milliards d'années.
28:48 Et en fait, dans la partie basse du néage, il y a encore des glubots.
28:53 Et dans tous les glubotants, on est encore en train de former de nouvelles étoiles.
28:58 Donc ça a été déjà observé par le télescope du James Webb, mais c'est l'escole qui le sait,
29:04 qui s'appelle Victor Webb.
29:06 Et on voit des choses intéressantes.
29:08 Il y a des endroits où il y a une étoile jeune qui s'est allumée,
29:12 et l'étoile jeune, en s'allumant, tenait des géniatiques.
29:17 Probablement parce qu'il y a un disque, la pression dans un sens, qui bloque le système.
29:23 Et par l'épaule, l'étoile émet des jets de matière qui vont heurter le gaz et former des zones de choc.
29:31 Donc c'est assez chaotique si ça se passe dans un univers géant,
29:35 c'est là que forment les endroits jeunes.
29:37 Et c'est ça qui se passe à certains endroits du récit en anglais.
29:41 Donc en termes de forme et de structure, ça fait des choses assez intéressantes.
29:47 Et là on parle de la naissance des étoiles.
29:50 Les étoiles naissent, elles vivent un certain temps.
29:54 Notre Soleil, il a 4,5 milliards d'années, il va vivre encore encore 5 milliards d'années.
29:59 Et puis il va mourir.
30:03 Quand on dit mourir, ça veut dire qu'il va tomber à court de carburant,
30:06 il n'aura plus assez de carburant pour faire des réactions nucléaires au cœur du Soleil,
30:11 et donc il va terminer ça avec la mort.
30:14 Les plus grosses étoiles terminent leur vie dans un phénomène spectaculaire qu'on appelle une supernova.
30:21 Ici je vous montre l'image d'un reste de supernova.
30:26 Donc on a une étoile qui a explosé et qui a expulsé toutes ses couches superficielles.
30:35 Une supernova, on dit que c'est une explosion, en pratique c'est une implosion.
30:40 C'est-à-dire que l'étoile n'émet plus d'énergie quand elle tombe à court de carburant,
30:47 et donc sous l'effet de la gravité, l'étoile s'effondre sur elle-même,
30:51 ça donne un objet de fait compact.
30:53 Alors soit c'est une étoile à neutrons, tu peux le voir,
30:56 mais sur une étoile à neutrons, les couches excellentes de l'étoile vont diminuer
31:01 et être expulsées à très grande vitesse dans l'environnement.
31:05 Et donc ce qu'on voit ici, dans une région relativement calme,
31:10 ça émet une grosse bulle qui correspond à la fin de vie d'une étoile massive.
31:17 Les supernovas, ça n'arrive pas pour les étoiles qui sont plus massives que ça.
31:27 Mais on voit aujourd'hui des restes de supernovas de différentes étoiles qui ont été exposées dans notre galaxie.
31:33 On est capable d'aller regarder.
31:35 Alors celle-ci c'est un astronome québécois qui l'avait vue à l'œil du Chancelon,
31:41 le chancelier, et aujourd'hui si on regarde, on voit le reste de la supernova qui a été exposée au Ciel.
31:47 Ici je vous montre peut-être celle qui est la plus connue dans notre galaxie,
31:50 qui est la nébuleuse du crâne.
31:52 C'est le premier objet du catélogre du Ciel.
31:54 Il y a eu pas mal d'objets de ce catélogre qui sont passés depuis le Nord, c'est la M31 ou la M52.
31:59 La nébuleuse du crâne, c'est le reste d'une étoile qui a explosé en supernova en 1054.
32:06 Pour moi c'est aussi qu'elle a explosé en 1054 parce que l'astronome chinois l'a vu à la Lune
32:11 et l'a noté dans leur tablette.
32:13 Donc on a la date.
32:14 Et si on regarde aujourd'hui, on voit des filaments qui sont toujours en expansion.
32:19 On a mesuré la vitesse des filaments et si on mesure la taille apparente de l'objet,
32:24 la vitesse d'expansion et qu'on remonte le film à l'envers,
32:29 ça décorde avec une explosion en 1054.
32:33 Et au cœur de cet objet, on a en fait un disque.
32:43 On a un disque de matière, de gaz très chaud qui spirale et des gels qui partent de l'objet central
32:51 qui est une étoile à l'intérieur.
32:54 Donc l'étoile s'est effondrée.
32:56 Il restait le fond de l'étoile, il reste le cœur, composé d'une pompe de l'étron.
33:00 Donc c'est de la même densité qu'un noyau atomique.
33:03 Il y a déjà d'un objet qui fait 10 km.
33:06 Et du gaz très chaud à l'intérieur de la nébuleuse et une nébuleuse qui s'étend dans notre gaz.
33:14 C'est très important les supernois parce que ça enrichit l'ilu environnant en éléments alluants.
33:20 En éléments alluants, je veux dire tous les éléments que les noyaux.
33:24 Donc le carbone, l'oxygène, l'azote, le fer, tout ça, ça provient des supernois.
33:30 S'il n'y avait pas de supernois, il n'y aurait pas de Terre et il n'y aurait pas de l'île.
33:33 Parce qu'on est fait de carbone, d'azote, d'oxygène, etc.
33:38 Alors toutes les étoiles ne font pas des supernois.
33:41 Il faut être une grosse étoile pour faire une supernois.
33:43 Mais même les petites étoiles ont droit à l'eau sous l'artifice.
33:46 Et pour les étoiles de type solaire, ça s'appelle une nébuleuse planétaire.
33:52 Alors ça n'a rien à voir avec nos planètes.
33:54 C'est un peu moins historique.
33:56 Mais des étoiles comme le Soleil finissent leur vie en s'effondrant sur un mètre
34:01 mais en expulsant leur atmosphère dans un objet qui est très joli.
34:06 Alors les nébuleuses planétaires, si vous en cherchez, ça peut prendre des formes très amusantes
34:11 quand on voit des étoiles de type solaire qui accompagnent des étoiles binaires
34:15 qui forment des nébuleuses planétaires.
34:17 Ça peut donner des formes comme ça.
34:19 On voit très bien qu'il y a quelque chose qui se passe ici.
34:23 Il y a un disque probablement qui bloque la matière.
34:26 Il peut être expulsé en forme de diabolos des deux côtés.
34:31 Mais le Soleil, à la fin de sa vie, devrait donner quelque chose comme ça.
34:36 C'est la première nébuleuse planétaire que je voudrais montrer
34:41 qui a été vue récemment par le télescope James Webb avec une très très bonne définition.
34:47 Donc moi, tout ce flotement de gaz à l'intérieur de la Nulle,
34:54 c'est toutes les couches extérieures de l'atmosphère des étoiles qui sont expulsées.
34:59 Et une nébuleuse planétaire, ça dure très peu de temps.
35:02 C'est précis, pendant 30 000 ans.
35:05 Donc on en connaît un bon millier dans notre galaxie,
35:10 mais c'est seulement un millier qui ont été mesurés
35:13 par rapport à quelques centaines de milliards d'étoiles dans notre galaxie.
35:17 Donc on est à un événement relativement rare.
35:19 Il faut vraiment garder beaucoup de temps pour voir une étoile former une nébuleuse planétaire.
35:25 Ça sorti pas de l'endroit de tout un tas d'étoiles en fin de vie.
35:33 Donc ça fait des formes assez utiles.
35:38 Alors je vais maintenant venir à votre petite échelle.
35:44 Je me rapproche de chez nous.
35:46 Je vous montre un aperçu du système solaire.
35:50 Alors le système solaire, les tailles des objets sont à peu près à l'échelle.
35:55 Donc on a le Soleil à gauche, et puis les différentes planètes, ou planètes naines.
36:01 Les distances entre les objets sont pas du tout respectées.
36:04 C'est un gros problème si vous voulez représenter les objets à l'échelle en distance, en volume en taille.
36:11 La Terre devient un pixel, c'est-à-dire en taille.
36:15 Donc là on a rassemblé tout le monde pour la photo de famille, mais c'est pas du tout assez distanciable.
36:20 Normalement, Saturne va vous mettre en photo plus loin du Soleil que la Terre.
36:26 Il y a beaucoup de films dans le système solaire.
36:30 En termes de forme, quand vous regardez une photo comme ça, vous vous rendez compte que ce qui domine c'est l'esprit.
36:44 Quasiment tous les objets, Soleil, Lumière, Saturne si on voit, et les anneaux, toutes les planètes sont à peu près sphériques.
36:54 En fait c'est un phénomène qui est assez universel.
36:58 Quand vous prenez une grande quantité de matière, que vous la laissez s'effondrer sous l'effet de la gravité,
37:06 si vous avez une sujette d'ample matière, ça prend une forme suivante, parce que c'est la forme la plus simple.
37:13 C'est pour ça que quand on fait des bulles de cerveau, on ne s'en prend que du coup.
37:17 On ne peut pas taper l'absence de lumière, l'absence de Soleil.
37:20 C'est ce qui signifie que c'est la forme la plus simple, la plus physique.
37:28 Alors je vais mettre l'absence sur quelques-uns des objets de notre système solaire.
37:35 Je ne sais pas si vous avez déjà vu des photos de la songe de Cassini.
37:41 C'est une sonde qui est arrivée pour explorer Saturne en 2004.
37:46 Elle a passé une dizaine d'années autour de Saturne.
37:50 Et là, qui nous a donné des points de vue sur Saturne, ses anneaux, ses satellites, qu'on ne peut pas avoir vu à terre.
38:01 Puisqu'elle était en orbite autour de Saturne, elle a pu la photographier sur toutes les coutures.
38:06 Donc Saturne, c'est la grosse boule qui est à droite.
38:09 Vous voyez ses anneaux et la chose qu'on ne peut pas voir dans la vue de la Terre, c'est le nombre de Saturnes projetées sur ses propres anneaux.
38:17 Mais on a eu plein d'autres points de vue intéressants.
38:20 Ici on a Saturne avec le Soleil qui l'éclaire à l'arrière.
38:25 Parce que bien sûr, on ne peut pas non plus le voir de l'intérieur.
38:28 Et donc on est capable de voir en détail la structure des anneaux.
38:35 Saturne, c'est une géante gazeuse.
38:37 Donc dans la atmosphère de Saturne, il y a des plans qui peuvent apparaître, qui sont des tempêtes, des tourbillons, des méga-cyclodes qui se débloquent dans l'atmosphère.
38:47 Et sur cette vue-là, vous vous rendez compte à quel point les anneaux sont fins.
38:50 Donc les anneaux de Saturne, c'est des petits fragments de poussière de glace qui sont extrêmement fins par rapport à leur taille.
39:02 Et ce que vous voyez en dessous, c'est l'ombre des anneaux projetés sur la planète.
39:07 Le Soleil éclaire en haut à gauche.
39:11 Et à travers l'ombre des anneaux projetés sur la planète, on voit des bandes fins.
39:16 Et les anneaux en eux-mêmes, c'est sur toutes petites bandes glaces.
39:21 Et puis chose intéressante, sur les pôles de Saturne, on a vu des structures presque géolithiques.
39:30 On a un hexagone de nuages au-dessus.
39:34 C'est quelque chose d'assez surprenant, ça ne s'attendait pas à voir en termes de forme, mais il y a vraiment des quantités de choses.
39:41 Et puis autour de Saturne, on a vu une parade d'objets avant.
39:46 Saturne a beaucoup de satellites. C'est la championne, c'est la planète dans notre système solaire qui a le plus de satellites.
39:53 Est-ce que vous savez combien de satellites a Saturne ?
39:56 7.
40:01 Alors, c'est plus.
40:04 Et ça a énormément augmenté ces dernières années.
40:07 C'est pour ça qu'aujourd'hui, on est à 140.
40:11 Alors, ça dépend où on s'imagine qu'il y a des satellites.
40:14 Les derniers découverts, ils font l'ordre de 5 km.
40:19 Donc, c'est des deux kilomètres. On a des petits objets.
40:26 Titan, lui, c'est le plus gros satellite.
40:29 Alors, pas du système solaire, parce qu'il y en a un plus gros autour de Jupiter, mais il fait quand même 5 150 km de diamètre.
40:36 Titan, c'est un satellite de Saturne qui est plus grand que l'un des autres.
40:41 Il est plus gros que la planète Jupiter, mais il a énormément de plus de satellites autour de Saturne.
40:44 Et Titan, c'est gros pour avoir sa propre atmosphère.
40:49 C'est un peu nif, mais ça c'est une photo, une mosaïque.
40:52 Alors, les carrés qui sont en images ne sont pas physiques.
40:55 C'est juste qu'on a mosaïqué des prises de vue à différents instants prises par la sonde cassée sous différents éclairages.
41:02 Donc, ça donne un peu ces effets de carré ici.
41:05 Mais là, ça veut dire qu'on a une image à meilleure résolution que celle de là, parce que la sonde a dû survoler à cet endroit.
41:10 Donc, c'est une mosaïque d'images, ce n'est pas une ou deux photos.
41:13 Mais c'est des vraies images de Titan.
41:17 Si on descend sur les satellites de Saturne,
41:20 on a 140 satellites aujourd'hui, à peu près confirmés.
41:25 Il y en a une soixantaine qui ont un vrai nom.
41:28 Les autres, ils ont des désignations temporaires.
41:31 Parce que les vies avaient été couvertes, on a confirmé que c'était ce qu'elles venaient.
41:34 Et puis peut-être un jour, on va leur donner un vrai nom.
41:36 Mais quand il y en a beaucoup, ça devient le jeu de trouver des noms originaux pour tout le chat.
41:41 C'est un autre satellite de Saturne ici, qui s'appelle LIMAS.
41:44 Ça ressemble un peu à l'étoile de la mort de Star Wars.
41:49 LIMAS est beaucoup plus diff et fait seulement environ 400 km.
41:55 400 km, ça reste assez pour avoir quelque chose qui est à peu près rond.
42:01 Mais on commence à avoir des grandes structures qui peuvent apparaître et des assiettes.
42:07 Quand vous avez un objet qui fait 1000 km, il est quasiment sec.
42:11 Pas de problème.
42:12 Plus petit, on arrive à avoir des choses qui deviennent patatoïdes, qui peuvent être pas rongées.
42:17 Donc ça, c'est un autre satellite.
42:19 Toujours de Saturne, on connaît très bonne diversité de formes.
42:22 On a un Titan qui est presque une planète, en termes de taille.
42:28 Hyperion, lui, c'est un satellite qui est très, très dense.
42:31 Je pense que c'est la glace, mais c'est une grosse étonnement.
42:35 Et chaque impact a causé des coups de vol.
42:38 Donc c'est un satellite qui est très, très dense.
42:41 Hyperion fait environ 300 km d'un côté, 200 dans l'autre sens.
42:47 Donc on est à des tailles multiples.
42:50 Et puis, on a des satellites encore bien plus petits.
42:53 Celui-là s'appelle Probe T. Il fait environ 133 km sur la plus grande distance,
42:59 et puis 61 du côté où vous avez la tête.
43:02 Donc on est plus tout sur quelque chose d'osmétique.
43:05 Et puis je vous ai vu celui-là, que j'aime bien, qui est tellement grand,
43:09 qui est un ravel.
43:11 Il y a une espèce de cœur qui fait une vingtaine de kilomètres.
43:15 Et puis vous avez une bandure très fine, fortement.
43:17 En fait, c'est la matière des anneaux qui s'est accrétée.
43:20 Les anneaux sont tellement fins que ça s'est déposé en une bandure allongée
43:24 qui lui fait faire 30 km dans une direction.
43:26 Et vous avez vraiment un cœur allongé, et une bandure qui le filme
43:30 au niveau de son niveau de tête.
43:33 Alors ça, c'est pour Saturne.
43:36 Si je m'en rapproche maintenant, on va finir par arriver au cœur du système solaire.
43:42 Mais je fais une étape par Jupiter.
43:44 On a une sombre autour de Jupiter qui s'appelle Judo.
43:48 Alors Jupiter, on la connaît parce que c'est la plus grosse planète du système solaire.
43:52 C'est une géante gazeuse.
43:54 Elle a ce sublime cycle de la Grande Tâche Rouge qui est très connu.
44:00 Mais si vous n'avez pas vu les images de Judo,
44:02 Judo tourne autour de Jupiter et a pris les images de Jupiter au niveau des pôles.
44:10 Et au niveau des pôles, en fait, il n'y a pas qu'une, il n'y a pas qu'un seul cycle.
44:15 Sur Jupiter, il y a des tempêtes un peu partout.
44:18 C'est la neige gazeuse.
44:21 Et si on regarde localement ce qui se passe, on a des tourbillons
44:25 et une surface qui évolue localement.
44:29 Ça change d'aspect continuellement.
44:33 Et quand de toute façon on passe vraiment au bas de Jupiter,
44:38 on a des images assez extraordinaires de peintures artificielles modernes.
44:46 C'est juste des peintures de géants de gaz à la surface de la planète Jupiter.
44:53 Alors, je dépasse Jupiter en proche de la Terre en passant par quelques astéroïdes.
45:00 Ceux que j'ai vus sont en anglais, Bennu, qui s'appelle Bennu.
45:04 L'astéroïde Bennu, il est assez connu parce qu'on vient de parvenir
45:07 à un petit échantillon de matière de cet astéroïde-là aujourd'hui.
45:11 Alors, Bennu, il fait environ 500 mètres.
45:15 Donc, il n'est pas assez gros pour être sphérique.
45:19 Il a même presque l'air plutôt carré sur cet astéroïde-là.
45:23 Et surtout, on voit que la surface est constellée de gravier de cocaïne, de rocher.
45:31 Et c'est le cas si on regarde différents astéroïdes.
45:35 On a même visité quelques astéroïdes avec des sondes dans la ceinture d'astéroïdes
45:40 entre Mars et Jupiter.
45:42 Et on a vu un bac urbain qui a une des formes de grosses cocaïnes.
45:47 Ici, c'est Hitokawa qui fait aussi environ 600 mètres.
45:52 Dans la largeur, il fait environ 200 mètres.
45:56 C'est une mission japonaise qui a été aussi visitée récemment.
46:01 On voit des petits objets qui commencent à avoir des formes qui se forment autour.
46:05 Certains sont très peu attachés.
46:07 On se demande si celui-là, ce n'est pas juste deux objets qui se sont collés à ce niveau-là
46:14 et qui ne sont pas solidement ancrés.
46:18 Il suffirait d'un impact pour que ça parte en bas.
46:23 Je saute les planètes internes.
46:27 Je vais juste vous montrer le Soleil avant de vous couvrir.
46:31 Sur notre étoile, le Soleil, on a la possibilité de faire des images à assez haute résolution
46:38 en voyant des sondes, pas dans le Soleil, mais à proximité du Soleil.
46:43 Notre Soleil a des tâches parfois.
46:50 Associées à ces tâches-là, ce sont des champs magnétiques que le Soleil génère.
46:55 On a des boucles de plasma.
46:57 On a des films où on voit le plasma qui décolle, qui suit les boucles de champs magnétiques
47:02 qui retombent à l'intérieur de l'étoile.
47:06 Ça fait des structures un peu...
47:08 Même si d'ailleurs, ça implique comme ça, ce n'est pas du tout le cas quand on regarde de près.
47:13 Et quand on regarde le Soleil de très très près,
47:16 ça ce sont des images qui sont faites avec un télescope suédois de 1 mètre de diamètre,
47:21 on a des cellules de granulation à la surface du Soleil.
47:28 En fait, c'est le gaz, le plasma du Soleil qui bouillonne, qui monte à la surface,
47:34 qui se refroidit, qui redescend à l'intérieur du Soleil.
47:37 Donc localement, on a toute un peu de cellules comme ça, de granulation à la surface.
47:42 Et quand il y a une tâche solaire, le gaz localement est piégé par les champs magnétiques
47:49 et du coup on voit les cellules de granulation qui arrivent et qui se promènent à l'intérieur de la tâche solaire.
47:54 Et la température baisse un petit peu à cet endroit-là, c'est pour ça que ça parle.
48:00 Voilà, donc j'arrive à la fin de mon voyage,
48:03 depuis les grandes échelles jusqu'à les choses plus locales.
48:07 Je voulais quand même vous montrer quelques images de Mars,
48:10 mais je ne savais pas quoi choisir,
48:13 parce qu'il y a plein de choses à la surface de Mars.
48:15 On a enlevé plein de sons autour de Mars, sur la carte de marché, sous tous les angles.
48:19 Et en particulier, je vais vous montrer des images que nous, à l'Observatoire d'Espadrillon,
48:31 on met à disposition de n'importe qui via notre site internet.
48:36 Donc on a développé un outil qui s'appelle Aladin.
48:39 C'est une version de Aladin qui s'appelle Aladar Light.
48:42 Et Aladar Light, ça vous permet d'explorer le ciel.
48:45 Si je reviens aux grandes échelles, si vous vous intéressez pour vos planètes,
48:49 vous pouvez visualiser l'ensemble du ciel dans le visible.
48:55 Vous voyez que là, on a notre galaxie qui traverse la Lune.
49:01 En dessous, là, j'ai les objets qui sont les nuages de Magellan.
49:05 C'est des petites galaxies satellites, sur des types d'inversions, autour de notre galaxie.
49:10 Et si vous voulez aller voir en plus en détail, vous pouvez basculer la vue sur une population
49:17 de planes photographiques qui ont été obtenues dans les années à la fin du siècle dernier.
49:22 Et donc le grand nuage de Magellan, on peut aller l'explorer.
49:25 On peut aller regarder les explosions d'étoiles à l'intérieur.
49:28 Au fur et à mesure que vous soulevez, vous allez réfléchir.
49:31 La vue va tenir les images de haute résolution.
49:35 Et si vous voulez aller voir les objets dont je parlais tout à l'heure,
49:38 M31, il suffit de taper le rond là-haut et ça va vous montrer la vue de notre galaxie dans le monde.
49:46 Si vous voulez aller voir la vue de Vésicra, c'est beaucoup plus petit,
49:51 mais vous pouvez aller voir le reste de la situation.
49:55 Si vous voulez aller explorer les galaxies M51,
50:01 on va pouvoir trouver les objets tout au ciel avec des couleurs.
50:04 Si vous préférez les planètes, il y a un explorateur de planètes.
50:08 Ici, je vous ai mis Mars.
50:11 Vous avez tout Mars à l'échelle de 5 m par pixel.
50:15 Donc si vous zoomez suffisamment, vous pouvez aller voir des choses,
50:19 même des choses incroyables, à peu près partout au sud de Mars.
50:22 C'est dingue. Vous avez les cratères d'impact.
50:26 Vous avez les collines.
50:31 Vous avez les cratères à toutes les échelles.
50:35 Il y a des traces d'éclatement.
50:49 Il y a des choses assez bizarres.
50:53 Il y a des fractures, des zones qui ont été...
50:58 On pense qu'il y a longtemps, il y avait un océan, un plan d'océan sur la planète Mars.
51:03 Là, vous pouvez zoomer, zoomer, zoomer,
51:06 et on arrive à voir des lunes de sable à la surface de la planète.
51:11 Donc on a ça pour Mars, à très haute résolution.
51:14 On a aussi des lunes... Si vous préférez aller explorer la Lune,
51:18 vous pouvez aller regarder des images de la Lune.
51:25 Et si vous voulez chercher...
51:29 Ou si vous vous demandez "Qu'est-ce que c'est que ces cratères ?"
51:32 On appelle une petite... qui permet de dire "Tiens, celui-là, il est plus ou moins dessus."
51:37 Et ces cratères s'appellent "MAC".
51:42 Donc vous pouvez trouver des informations comme ça sur les différentes zones
51:50 à la surface de la Lune.
51:53 Je vais vous remettre... Je vais vous remettre des ordres sur les différentes communautés attribuées.
51:58 Je vous mets juste les liens ici si vous cherchez Aladin.
52:01 En particulier Aladin, là, vous n'avez rien à installer à cette fois dans votre navigateur,
52:04 parce que je vais vous le reculer sur Internet.
52:07 Parce que vous n'allez pas télécharger toutes les données chez vous.
52:10 C'est beaucoup trop gros.
52:12 L'image de Mars que je vous ai montrée, là, pour les données sur Mars,
52:15 ça représente 15 TeraHertz de Lune à peu près.
52:19 Donc vous n'allez pas télécharger 15 000 GigaHertz sur votre ordinateur.
52:24 Simplement, là où vous zoomez, vous allez pouvoir visualiser les choses en détail.
52:29 Donc à la Nandavis, la version euphorique de la Nîmes de la Nandavis, c'est en accélérant.
52:35 Donc si vous êtes intéressés par les images du ciel, n'hésitez pas à le voir.
52:40 Voilà, je vous remets à l'accélérant. Merci.
52:43 (Applaudissements)