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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue à l'Horde et Pro ce matin.
00:00:03 Les Français se sont toujours intéressés à l'actualité,
00:00:05 mais j'ai le sentiment que les réseaux sociaux et notamment Twitter
00:00:08 ont boosté ce désir d'actu, actu tous azimut,
00:00:13 la grande comme la petite, la guerre en Ukraine,
00:00:15 mais aussi la misère au coin de la rue.
00:00:16 Il existe une demande de débat, de contradiction,
00:00:19 d'informations plus importantes qu'avant.
00:00:21 Écouter un témoignage, entendre un spécialiste,
00:00:23 regarder un reportage.
00:00:25 Cyril Hanouna a transformé un "touche pas à mon poste"
00:00:28 pour répondre à cette demande.
00:00:30 La part des chaînes d'info a doublé son audience ces dernières années,
00:00:32 notamment CNews qui a multiplié par 3 voire par 4
00:00:36 le nombre de téléspectateurs sur sa chaîne.
00:00:39 Des vedettes arrivent sur les antennes d'informations
00:00:42 pour faire grimper l'audimat.
00:00:43 Et puis j'ai appris hier que TF1 se lançait
00:00:47 dans la course à l'actu le matin.
00:00:49 TF1 a recruté Bruce Toussaint,
00:00:52 qui aime changer parfois d'horizon
00:00:54 et aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs.
00:00:56 J'imagine que la maison qu'il quitte s'interroge
00:00:59 pour savoir qui va le remplacer le matin
00:01:01 entre 9h et 12h.
00:01:03 Ce n'est pas simple.
00:01:04 Je voulais en tout cas saluer TF1
00:01:06 qui se jette dans ce grand bain de la marche du monde.
00:01:08 Vive la concurrence une nouvelle fois.
00:01:10 Cette émulation est toujours une bonne chose.
00:01:12 Le grand gagnant est le téléspectateur.
00:01:14 Il fera son choix et ce sera forcément le bon.
00:01:18 Il est quasiment 9h, Somaïa Labidi.
00:01:24 Soutenir les 9 millions d'aidants en France
00:01:27 et leur offrir un peu de répit,
00:01:28 voilà l'objectif de la ministre des Solidarités.
00:01:32 Ce matin, sur notre antenne,
00:01:33 Aurore Berger annonce des remplacements
00:01:35 assurés par des accueils temporaires.
00:01:37 Elle souhaite également impliquer les entreprises
00:01:39 pour mieux accompagner les salariés aidants.
00:01:42 Des migrants plus nombreux au Jardin des Halles à Paris,
00:01:45 Rivrain et Elus se demandent s'il s'agit d'un afflux
00:01:47 depuis l'île de Lampedusa.
00:01:50 Une situation qui inquiète habitants et politiques.
00:01:54 Et puis, après la visite du Pape à Marseille,
00:01:56 le diocèse lance un appel aux dons.
00:01:58 Le budget des rencontres méditerranéennes est dans le rouge.
00:02:01 Il manque 500 000 euros pour buboucler le budget total
00:02:04 qui s'élève à 2,3 millions d'euros.
00:02:07 Les dons peuvent être faits en ligne ou encore par chèque
00:02:10 et le diocèse de Marseille rappelle que tout don
00:02:12 ouvre droit à un reçu fiscal.
00:02:16 André Valigny est avec nous.
00:02:18 Bonjour André Valigny.
00:02:21 Il est de quelle couleur le mur ?
00:02:24 On saura jamais.
00:02:26 Vous êtes entré dans l'histoire de la télévision française,
00:02:29 des radios françaises, par cette question de Jean-Pierre.
00:02:33 C'était il y a combien de temps ?
00:02:34 C'était en 2014.
00:02:37 Et vous aviez été...
00:02:38 Un peu désarçonné.
00:02:39 Un peu désarçonné.
00:02:41 Jean-Pierre Ackéon, on rendra hommage cet après-midi,
00:02:43 bien évidemment, au cimetière Montparnasse.
00:02:46 Gautier Lebret, Joseph Macescaron,
00:02:48 Georges Fenech et Éric Revel.
00:02:50 Nous allons parler des punaises de lit,
00:02:52 exceptionnellement, parce que ça m'intéresse beaucoup.
00:02:54 Parce que s'il y a des punaises de lit,
00:02:58 par exemple, dans votre entreprise, est-ce que vous venez ?
00:03:02 Est-ce que le salarié que vous êtes vient quand même dans l'entreprise ?
00:03:07 Je pense que oui.
00:03:08 Parce que les professeurs ont prévaloir leur droit de retrait.
00:03:12 On peut les comprendre.
00:03:14 On peut tout comprendre.
00:03:15 C'est pour ça que je vous pose la question par définition.
00:03:17 On peut tout comprendre.
00:03:18 Alors, est-ce que c'est bien ? Est-ce que ce n'est pas bien ?
00:03:20 On va être avec Mathilde Ibanez,
00:03:22 puisque des punaises de lit dans un lycée parisien.
00:03:25 Les professeurs d'un lycée ont fait valoir leur droit de retrait
00:03:27 après la découverte de punaises dans leur établissement.
00:03:30 En conséquence, les cours ont été suspendus hier,
00:03:33 mais doivent reprendre aujourd'hui.
00:03:34 C'est le lycée Elisa Lemonnier, dans le 12e arrondissement.
00:03:39 Je crois que Mathilde Ibanez est avec nous et je la salue.
00:03:41 Bonjour Mathilde.
00:03:43 Si je comprends bien, vous êtes devant un lycée.
00:03:45 Ce lycée est ferme et c'est bien ça.
00:03:48 Eh bien non, écoutez, les portes de ce lycée resteront ouvertes aujourd'hui.
00:03:52 Ce lycée du 12e arrondissement de Paris,
00:03:54 car selon le rectorat, c'est seulement 6 salles
00:03:57 qui seraient infectées par ces punaises de lit.
00:04:00 Alors l'ensemble des professeurs,
00:04:02 une grande partie en tout cas des professeurs,
00:04:04 qui se sont réunis ici ce matin pour avoir cette réunion entre eux,
00:04:09 pour savoir si oui ou non ils allaient faire cours,
00:04:11 eh bien ils ne refusent de rentrer dans l'établissement.
00:04:14 Nous avons pu en tout cas pénétrer dans l'établissement
00:04:16 avec Florian, où on a pu voir ces salles complètement bâchées,
00:04:21 fermées à tout professeur ou élève.
00:04:25 Les professeurs et les élèves en tout cas sont encore juste derrière moi
00:04:29 et refusent de rentrer dedans.
00:04:31 Ce phénomène fait face justement au signalement d'une élève
00:04:35 mercredi soir qui aurait été piquée par une punaise de lit au CDI
00:04:41 alors qu'elle était en train d'étudier.
00:04:42 Un chien est venu hier matin pour détecter des punaises de lit.
00:04:48 Le traitement avait commencé hier,
00:04:50 mais ce n'est pas suffisant pour les professeurs
00:04:54 qui voulaient justement exercer leur droit de retrait jusqu'à lundi
00:04:59 pour que toute la désinfection de l'établissement se fasse correctement.
00:05:04 Je vous assure, je pense vraiment que le Covid a changé les choses en France.
00:05:08 Je pense à...
00:05:10 Parfois je me dis si nos grands-parents revenaient sur Terre,
00:05:14 qui ont connu des périodes troublées, sombres...
00:05:16 Et qui ont connu les punaises de lit.
00:05:18 Et qui ont connu...
00:05:19 Et qu'ils venaient et qu'ils allumaient une télévision qu'ils n'avaient pas à l'époque
00:05:24 et ils se disent "il y a une punaise sur un chien dans un lycée
00:05:27 et les professeurs ont demandé leur droit de retrait,
00:05:31 ont fait valoir leur droit de retrait".
00:05:33 Comme l'a dit très justement Georges, on peut comprendre.
00:05:35 Après, chacun a son avis.
00:05:37 Il n'y a plus qu'une punaise, puisqu'il y a six salles infectées.
00:05:39 Donc j'imagine que s'il y a six salles infectées,
00:05:41 il n'y a plus qu'une punaise, surtout qu'on sait qu'elles se reproduisent très très vite.
00:05:44 Bon, alors on va être avec un spécialiste.
00:05:47 Moi, je voulais lui demander,
00:05:49 parce que la semaine dernière, on a eu également un spécialiste
00:05:52 et on va en avoir un deuxième.
00:05:54 J'espère évidemment que les conséquences de cette interview ne seront pas les mêmes.
00:05:58 Aaron Besnenou est avec nous.
00:06:00 Vous êtes associé gérant hygiène nuisible.
00:06:03 Bonjour monsieur.
00:06:04 Bonjour, merci de me recevoir.
00:06:06 Je vous en prie.
00:06:06 Pour que les choses soient claires,
00:06:09 s'il y a des punaises de lit dans une salle,
00:06:14 en plein jour, est-ce qu'il y a un risque pour ceux qui sont dans cette salle
00:06:18 de revenir chez eux avec une punaise de lit ?
00:06:23 Oui, tout à fait, il y a un risque qui se présente,
00:06:26 surtout que les phénomènes actuels de retour de vacances,
00:06:29 de mondialisation et d'amplification de la résistance des punaises
00:06:34 font en sorte que malheureusement, on peut facilement se transmettre des punaises.
00:06:38 Il y a un cycle de croissance également.
00:06:39 Donc, on peut ramener des punaises chez soi malheureusement sans les voir.
00:06:43 Par exemple, s'il y a un élève qui va avoir des larves qui vont être sur sa veste,
00:06:47 ça ne va pas forcément être vu.
00:06:48 Ça peut se communiquer dans les transports et ensuite à la maison.
00:06:52 Donc forcément, il y a un risque qu'il faut considérer à ce niveau.
00:06:55 D'accord. Et dans ces cas-là, c'est la transmission qui m'intéresse.
00:06:59 C'est un peu les mêmes questions que nous posions pour le Covid.
00:07:02 A priori, il n'y a pas de vaccin pour les punaises de lit.
00:07:05 Mais comment ça peut se transmettre ?
00:07:09 Vous dites une larve sur un costume ou sur une veste.
00:07:16 Alors, en fait, les punaises de lit, elles ont des cycles de croissance
00:07:19 qui peuvent être altérés.
00:07:20 Et en fait, quand il y a une infestation, on peut voir des punaises
00:07:24 comme on ne peut pas en voir.
00:07:26 Et en fait, elles peuvent se communiquer sans être forcément visibles.
00:07:28 Après, il faut savoir aussi que c'est des tout petits insectes.
00:07:30 Donc ça peut forcément se transmettre sans être visible.
00:07:33 Et puis, on voit la propagation actuelle l'explique clairement
00:07:38 que si un lieu est infesté, les occupants de ce lieu peuvent très
00:07:41 facilement propager l'infestation, malheureusement.
00:07:45 Autre petite question qui m'intéressait, dans les appartements parisiens
00:07:49 qui sont un peu anciens, c'est vrai qu'ils sont sans doute mal isolés.
00:07:53 J'ai envie de dire, il y a des trous un peu partout et il peut se passer
00:07:59 des punaises de lit peut-être peuvent communiquer d'un appartement
00:08:03 à l'autre, d'un étage à l'autre.
00:08:06 Est-ce que ce que je dis est juste ou pas ?
00:08:10 Malheureusement, on ne vous entend plus.
00:08:13 Donc, on ne vous entend plus.
00:08:15 Donc, je répète la question.
00:08:17 Oui, vous êtes au deuxième étage.
00:08:18 Vous savez que votre voisin, par exemple, a des punaises de lit.
00:08:21 Vous habitez le troisième étage.
00:08:23 Est-ce qu'à ce moment-là, vous devez vous-même faire attention
00:08:27 parce que ces punaises de lit peuvent passer du deuxième au troisième étage
00:08:30 par un circuit que je ne connais pas d'ailleurs ?
00:08:33 Bien sûr, tout à fait.
00:08:34 Nous, c'est une problématique qu'on rencontre de façon récurrente.
00:08:37 C'est que quand on traite un appartement, des fois, c'est l'immeuble qui est infesté.
00:08:42 Donc, on est obligé d'alerter le syndic pour prévenir qu'il faut traiter
00:08:45 tous les logements parce que si on traite qu'un seul logement,
00:08:47 il y aura forcément des risques de récidive qui vont se présenter par la suite.
00:08:51 Bon, vous êtes assez alermant en même temps.
00:08:53 Bon, pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:08:54 C'est aussi votre business.
00:08:56 Vous êtes gérant effectivement de cette société, mais je vous trouve alarmant.
00:09:01 C'est-à-dire que clairement, si au deuxième étage, votre voisin a des punaises de lit,
00:09:06 bien au troisième, il y a un risque qu'il y en ait.
00:09:08 C'est ce que vous me dites.
00:09:09 Il y a un risque.
00:09:10 Après, ce n'est pas forcément obligatoirement le cas,
00:09:13 mais ce serait bien sûr qu'il y a un risque.
00:09:15 Il y a toujours un risque de propagation, surtout que c'est des petits insectes.
00:09:19 Ça peut passer sous une porte.
00:09:20 Ça peut se loger dans les moquettes, dans les parties communes.
00:09:23 Donc, il y a toujours un risque et on est obligé de faire part de ce risque.
00:09:26 Bon, il y a un pic d'activité, j'imagine, en ce moment chez vous.
00:09:29 Et j'observe que les punaises de lit, là, elles sont dans les classes.
00:09:32 Il n'y a pas de lit dans les classes.
00:09:34 Oui, tout à fait.
00:09:35 Elles sont dans les classes.
00:09:36 Il n'y a pas de lit.
00:09:37 Après, il y a des humains.
00:09:38 Il faut savoir que les punaises de lit, elles se nourrissent des humains principalement.
00:09:42 Donc, oui, il y a des punaises de lit dans les classes.
00:09:46 Les professeurs ont décidé de faire valoir un droit de retrait.
00:09:50 C'est une mesure qui va être nécessaire pour ne pas exposer les élèves aux punaises de lit.
00:09:54 Est-ce que ça va permettre d'éliminer directement l'infestation ?
00:09:56 Je pense qu'il serait judicieux de bien traiter les lieux
00:09:59 pour faire en sorte d'éliminer l'infestation et de limiter le risque de récidive par la suite.
00:10:04 Bon, écoutez, Jérôme, merci de prendre le temps.
00:10:06 J'ai une toute petite question parce que je n'ai pas vu la réponse, en tout cas pour le moment.
00:10:10 Je me suis trompé.
00:10:11 Si la punaise de lit ne se nourrit pas, combien de temps tient-elle ?
00:10:15 On l'a dit la semaine dernière, elle peut tenir 18 mois.
00:10:17 18 mois, ça peut ne pas manger pendant 18 mois.
00:10:20 C'est une bête qui peut ne pas manger pendant 18 mois et qui a 200 rapports sexuels par jour.
00:10:24 Donc c'est quand même des drôles d'animaux.
00:10:27 Non mais disons-le.
00:10:29 Moi, j'avais une petite question aussi à laquelle peut-être personne n'a répondu.
00:10:32 Pourquoi est-ce qu'il y a une résurgence, M. le spécialiste, aujourd'hui de ce phénomène ?
00:10:35 Mais pourquoi ? Non mais c'est...
00:10:37 Vous allez sur un terrain...
00:10:38 Non, mais pas du tout.
00:10:39 C'est un glissant.
00:10:40 À la question, pourquoi il y a résurgence ?
00:10:41 Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui, là, dans les classes civiles...
00:10:44 Mais pourquoi ? Il y a toujours eu des punaises de lit.
00:10:46 Pourquoi tout à coup ?
00:10:47 Il y a une flambée de la punaise de lit partout.
00:10:50 Eh bien, écoutez, est-ce que vous avez la réponse à cette question simple ?
00:10:53 C'est vrai que c'est une bonne question.
00:10:54 C'est lié sûrement à un phénomène social qu'on peut difficilement expliquer.
00:10:58 Après, il faut savoir, comme on avait dit sur CNews la semaine dernière,
00:11:01 qu'il y a beaucoup de personnes qui essaient de traiter par eux-mêmes.
00:11:04 Et en fait, ça va développer...
00:11:06 Les punaises de lit vont développer une certaine résistance à certains traitements
00:11:09 que les gens essaient de faire par eux-mêmes.
00:11:12 Et donc, les multiplier.
00:11:13 Il y a aussi le coût du traitement qui entre en jeu.
00:11:14 C'est des traitements qui, parfois, sont assez coûteux.
00:11:17 Donc, il y a des gens qui ne peuvent pas traiter et qui restent avec.
00:11:20 Et ça amplifie le phénomène de résistance et de prolifération.
00:11:23 La réponse n'est pas très convaincante.
00:11:25 Pardonnez-moi, il y a sûrement d'autres raisons.
00:11:28 Alors, on l'a dit, il y a beaucoup plus de gens qui voyagent qu'avant.
00:11:32 Des touristes, bien sûr.
00:11:33 Beaucoup de touristes qui voyagent.
00:11:36 Donc, effectivement, comme dans les pays, forcément, ça peut.
00:11:42 Non, mais moi, je disais ça plutôt, je ne sais pas, au réchauffement climatique.
00:11:44 Est-ce que ça... Non, mais je n'en sais rien.
00:11:46 J'en sais rien. Il y a toujours une aucune d'esprit.
00:11:48 On a l'impression qu'on n'a plus...
00:11:50 Est-ce qu'on ne met pas les projecteurs à cause des choses olympiques ?
00:11:52 Non, mais je crois que le réchauffement climatique a été une des raisons de donner ces dernières heures.
00:11:57 Je ne sais pas, mais c'est pas moi qui pose la question.
00:12:00 Écoutez, je vous remercie grandement, en tout cas, parce que, vraiment, ce que vous nous avez dit était extrêmement intéressant.
00:12:10 Et inquiétant, pour tout vous dire. Moi, je suis impatient.
00:12:14 Marine Lenson me dit, je crois que nous avons des...
00:12:18 Comment dire ? Des écoliers, sans doute, des lycéens, qui ont été interrogés par Mathilde Ibanez, peut-être ?
00:12:24 Non, ce sont des...
00:12:26 Comment dire ?
00:12:28 Ce sont des Français à qui on a posé une question simple.
00:12:32 S'il y a des punaises de lit dans votre entreprise, est-ce que vous venez quand même dans l'entreprise ?
00:12:38 Ou est-ce que vous faites valoir votre droit de retrait, comme le font les professeurs ?
00:12:42 Oui, bien sûr. J'ai pas un travail qui me permet de m'arrêter à cause de ça.
00:12:47 Qu'est-ce que vous pensez, justement, des professeurs qui ne vont pas travailler parce qu'ils ont des punaises de lit ?
00:12:51 Après, c'est un problème de santé publique, donc c'est normal. Après, enfin...
00:12:56 Honnêtement, je m'arrangerai pour pas y aller. Je m'arrangerai pour faire du télétravail, mais je pense que j'éviterai, dans tous les cas, tout contact avec.
00:13:03 Ouais, on a pas envie de ramener ça à la maison, ouais.
00:13:05 Et comment vous arrangerez pour justement pas travailler ?
00:13:08 Ah bah après, faut trouver des solutions. Y a des solutions, donc...
00:13:13 Y a des sociétés pour désinfecter, donc après... Voilà.
00:13:18 Bah je pense que dans la mesure du possible, j'essayerai d'éviter de travailler. Je ferai peut-être du télétravail le temps que ça soit désinfecté.
00:13:24 Pourquoi, justement, vous voulez éviter ?
00:13:26 Bah pour éviter de contaminer chez moi et chez les autres indirectement. Donc si on peut éviter de propager la chose, c'est mieux, je pense.
00:13:32 100% des gens manifestement sont sur cette position-là, donc moi je trouve que c'est des bons sujets de société, parce que ça permet d'avoir un avis.
00:13:41 Qu'est-ce que, M. Valigny, vous faites, un sage ? Qu'est-ce que vous faites si, dans une commission d'enquête que vous présidez, y a des finesses de lit ? Est-ce que vous remettez...
00:13:50 Bah je pense qu'il faut suspendre le travail, oui, pendant un jour ou deux, le temps de traiter les locaux en question.
00:13:56 Ça dure pas très longtemps de traiter une pièce ou un établissement. En deux jours, c'est fait.
00:14:01 L'expert la semaine dernière disait qu'un appartement, ça pouvait durer jusqu'à deux mois.
00:14:04 Oui, normalement.
00:14:05 Si ?
00:14:06 Si.
00:14:07 Oui, alors...
00:14:09 De les faire disparaître totalement.
00:14:11 Voilà, c'est-à-dire que tu traites et puis tu retraites et puis tu retraites une troisième fois, tu mets plusieurs couches, si j'ose dire.
00:14:17 Mais bon, vous êtes tous sur cette position-là, ça ne vous choque pas ?
00:14:20 Non, moi j'ai un sujet, là, parce que les vacances de la Toussaint arrivent, qu'on en a découvert dans les TGV, comment la SNCF va prendre le sujet à bras-le-corps ?
00:14:29 Oui, l'air de rien. Vous avez plein de gens qui vont prendre le train pour leurs vacances de la Toussaint, pour ceux qui peuvent se le payer.
00:14:35 Et là ?
00:14:36 Oui.
00:14:37 Ah ben non !
00:14:38 Ben oui, mais qu'est-ce qui va se passer ? Si vous trouvez deux punaises dans un TGV ? Le parc roulant de la SNCF n'est pas suffisant pour...
00:14:45 Donc tu arrêtes le train, tu fais des...
00:14:47 Ah ben j'en sais rien, mais c'est une question qu'on peut se poser, qui intéresse tout le monde.
00:14:50 Mais bien, mais...
00:14:51 Ça s'intéresse tellement tout le monde que je propose que nous commencions cette émission par ça.
00:14:56 Moi, je me pose la question.
00:14:57 Mais en même temps, je trouve que ça fait sens sur notre société par rapport, comment dire, à la manière dont elle vit aujourd'hui.
00:15:03 On a peur.
00:15:04 Je trouve ça intéressant.
00:15:05 On a peur de tout.
00:15:06 On a peur de tout.
00:15:07 Voilà, je trouve ça intéressant.
00:15:08 Je le répète, mais je n'ose même plus dire ça parce que tu as l'impression d'être réuncible.
00:15:12 Je rappelle que tu ne meurs pas avec une...
00:15:15 Il n'y a pas de transmission.
00:15:16 Il y a une hiérarchie dans les choses horribles. Il y a une hiérarchie.
00:15:20 C'est très ennuyeux, c'est très, très inconfortable. Je n'aimerais pas en avoir.
00:15:24 C'est devenu le premier sujet politique de la semaine.
00:15:26 Voilà, vraiment, il n'y a pas d'ambiguïté.
00:15:29 Mais en même temps, je le dis, il y a une hiérarchie dans les grands malheurs ou dans les plaies d'Egypte.
00:15:34 Mais d'où vient le fait qu'on en ait fait une psychose depuis une semaine ou quinze jours ?
00:15:38 Est-ce que les médias n'ont pas mis trop les projecteurs ?
00:15:41 Non, mais on peut se poser la question.
00:15:43 Ça fait 50 ans que j'entends que c'est les médias qui sont responsables.
00:15:46 Non, non, je pose la question.
00:15:47 Pourquoi on en parle autant ?
00:15:49 Parce que ça a fait son apparition dans les lieux publics.
00:15:52 Vous me posez la question.
00:15:53 Faites attention à ce que vous me posez d'abord.
00:15:55 Parce que parfois, on pose des questions et je pose la question.
00:15:59 C'est vrai que c'est devenu un sujet.
00:16:00 Les punaises de lit, ça a toujours existé.
00:16:01 Moi, j'ai des amis à qui c'est arrivé il y a des années.
00:16:03 Pourquoi on en parle autant ?
00:16:04 Parce qu'il y a eu une apparition de vidéos sur les réseaux sociaux
00:16:06 et que c'est apparu dans des lieux publics comme les cinémas et les trains.
00:16:10 Et après, c'est devenu très médiatique et c'est devenu politique.
00:16:13 Ce qu'on ne saura jamais, c'est que cette punaise de lit qui est dans ce lycée,
00:16:16 peut-être que dans des dizaines ou des centaines de lycées, il y a eu une punaise de lit
00:16:20 qui n'avait aucune conséquence, en fait.
00:16:22 Peut-être qu'il y en avait une et que personne ne les voyait.
00:16:25 Et qu'elle a toujours eu.
00:16:26 Ou que c'était là qu'elle partait toute seule.
00:16:28 Parce que vis-à-vis nous, c'est quand même la nuit.
00:16:30 En tout cas, dans le domaine, lorsqu'il n'y a pas de clarté.
00:16:33 Peut-être.
00:16:34 Mais qu'aujourd'hui, notre société est différente.
00:16:36 Et c'est pour ça que c'est intéressant d'y réfléchir.
00:16:38 Bon.
00:16:39 La suite, j'ai envie de dire, au prochain épisode.
00:16:41 Clément Beaune avait réuni mercredi au ministère des Transports
00:16:43 les principaux opérateurs de transport et les associations d'usagers
00:16:46 pour évoquer le sujet sensible des punaises de lit.
00:16:48 Et réunion interministérielle aujourd'hui.
00:16:49 Voilà. Le ministre des Transports avait assuré qu'il n'y avait pas de recrudescence
00:16:52 des punaises de lit dans les transports.
00:16:53 Oui.
00:16:54 Alors là aussi, c'est ce que disait Gauthier.
00:16:56 Il y a l'aspect évidemment politique.
00:16:57 C'est-à-dire que si évidemment Clément Beaune peut se distinguer de Gabriel Attal,
00:17:01 il le fait.
00:17:02 Ah bon ?
00:17:03 Oui.
00:17:04 Pendant qu'on parle de ça, on ne parle pas d'autre chose.
00:17:06 Ça intéresse aussi beaucoup les Français.
00:17:07 Bon.
00:17:08 Marseille.
00:17:09 On va être...
00:17:10 Alors Marseille, c'est intéressant.
00:17:11 Parce qu'à la fac, finalement, on restera ouvert.
00:17:12 Menacé d'une fermeture temporaire.
00:17:14 Alors il y a des facs qui sont fermées pour des punaises de lit.
00:17:17 Et puis il y a des facs qui sont fermées pour...
00:17:19 Parce qu'il y a des deals devant la fac et des dealers.
00:17:22 Donc chacun choisit l'objet de la fermeture.
00:17:25 Mais cette fac, finalement, va rester ouverte.
00:17:27 Je vous propose d'écouter Audrey Berthot.
00:17:29 Et puis on sera ensuite en direct de cette faculté de Marseille pour peut-être avoir
00:17:33 des réactions puisqu'elle est ouverte.
00:17:35 C'est officiel.
00:17:38 Les portes seront bien ouvertes.
00:17:41 Hier, une décision radicale avait été prise par l'université ex-Marseille.
00:17:45 Face au trafic de drogue, la faculté d'économie et de gestion devait fermer ses portes pendant
00:17:50 une semaine.
00:17:51 Elle est revenue sur cette décision.
00:17:53 La préfète de police des Bouches-du-Rhône salue la décision d'Univamu de renoncer
00:17:58 à la fermeture temporaire du site Colbert.
00:18:00 Le service public ne reculera jamais face aux dealers.
00:18:03 Ce matin, la secrétaire d'État chargée de la ville avait affirmé que le site ne fermerait pas.
00:18:08 Vous savez quoi ? Elle ne va pas fermer.
00:18:10 Hier, quand Eric Berton, le président de l'université, m'a appelé, tout de suite,
00:18:14 j'ai été au courant dans la minute.
00:18:16 Gérald Darmanin a évidemment réagi tout de suite.
00:18:19 Et il a fait quoi ? Il a demandé à la préfète de police d'installer de manière pérenne
00:18:23 des forces de police.
00:18:25 Donc la fac ne fermera pas.
00:18:27 La secrétaire d'État a également ajouté que des effectifs de police devraient être
00:18:30 déployés de manière permanente dans le but d'assurer la sécurité des étudiants et des riverains.
00:18:35 Pérenne, ça veut dire pérenne, ça veut dire tout le temps.
00:18:37 Que la ville, et autant que cette faculté et que cet endroit-là,
00:18:41 juste pour rappeler pour ceux qui ne connaissent pas Marseille,
00:18:43 c'est le centre-ville, c'est une faculté en centre-ville.
00:18:45 Donc autant qu'on en aura...
00:18:47 - C'est dans le premier arrondissement, c'est votre circonscription.
00:18:49 - Exactement, et autant qu'on en aura besoin.
00:18:51 Depuis des mois, élèves et habitants font face à une insécurité grandissante.
00:18:55 En un mois, la police a procédé à 29 interpellations pour trafic de drogue.
00:19:00 - Lord Parra, vous êtes en direct de Marseille, de cette faculté,
00:19:04 qui d'ailleurs, on la voit dans un état qui me paraît quand même de délabrement peut-être excessif,
00:19:12 mais cette faculté ne me paraît pas quand même particulièrement bien entretenue.
00:19:20 Je vais le dire comme ça, Lord Parra.
00:19:22 Est-ce que vous avez pu avoir des réactions, alors qu'on voit évidemment une voiture de police qui est devant
00:19:27 et qui interdit, j'imagine, il n'y a plus de deal devant cette faculté ?
00:19:31 Lord, bonjour.
00:19:33 - Bonjour, Pascal.
00:19:37 Le point de deal est tombé.
00:19:39 Vous voyez, les inscriptions sont encore sur les murs, juste à côté de l'entrée de la faculté,
00:19:43 mais le point de deal est tombé et dès 8h le matin, l'équipage de police promis par la préfète de police
00:19:49 s'est donc installé devant cette préfecture, statique, fixe.
00:19:53 Et puis, il y a aussi des policiers à pied qui tournent autour de la fac et dans les rues adjacentes.
00:19:59 J'en ai croisé depuis que je suis arrivée, environ 10 minutes, une bonne dizaine.
00:20:04 Alors, du côté des étudiants, j'ai réussi à discuter avec deux d'entre eux juste avant qu'ils rentrent en cours,
00:20:08 puisque c'était l'heure de leur début de cours.
00:20:11 Le premier mot qu'ils m'ont dit, c'est rassuré.
00:20:14 Une jeune fille m'a expliqué, ben oui, on est rassuré parce qu'on se sentait en danger quand on arrivait le matin.
00:20:18 On se sentait en danger quand on arrivait le soir et on ne profitait absolument pas de ce site.
00:20:23 Dès qu'on sortait le midi, on partait très vite manger assez loin.
00:20:27 L'insécurité était totale.
00:20:29 Un autre me dit, ben on s'était adapté.
00:20:31 En fait, on s'était adapté à cette situation.
00:20:33 On se sentait en sécurité dans l'enceinte de la faculté, mais pas à l'extérieur.
00:20:37 C'est grosso modo ce que m'ont dit ces deux étudiants juste avant d'entrer en cours.
00:20:41 C'est un soulagement aussi, on imagine, pour le personnel, puisque le personnel communiquait avec sa direction
00:20:47 en expliquant que ça devenait de plus en plus difficile, d'où cette décision prise par le doyen.
00:20:53 Donc, c'est une bonne nouvelle.
00:20:54 Un, la police est sur place, donc les étudiants se sentent en sécurité.
00:20:58 Deux, ils n'auront pas les cours en distanciel comme ce qui était prévu pour la semaine prochaine.
00:21:04 Et trois, le personnel peut retourner travailler plus sereinement.
00:21:08 C'est la volonté de la préfète de police que nous avons rencontrée avant-hier.
00:21:12 Merci beaucoup, Laure Parra.
00:21:14 Et bonne journée à Marseille.
00:21:15 Ecoutez, Robert Menard qui était hier chez Laurence Ferrari et qui commentait l'ouverture de cette faculté.
00:21:22 C'est juste dingue, quand même.
00:21:24 D'abord, la situation initiale, qu'on envisage de fermer une fac parce qu'il y a tout un tas de petits dealers
00:21:32 qui menacent la sécurité des étudiants.
00:21:35 Alors, bravo pour la réponse, mais c'est quand même les pompiers qui sont appelés partout.
00:21:41 L'intérêt, c'est de savoir qu'est-ce qui crée cet incendie-là.
00:21:44 Parce que quand j'entends un commentaire, on dira, je ne sais pas qui ne reculera jamais, on ne recule jamais.
00:21:50 Mais enfin, il y a des quartiers entiers où on hésite à aller pour ne pas foutre le feu
00:21:54 parce qu'on sait pertinemment que s'il y a la police, j'en sais quelque chose, la police, même les pompiers,
00:22:00 ça va poser un problème.
00:22:03 Je ne sais pas, il y a un ensauvagement des rapports entre les gens, une violence au quotidien.
00:22:09 Alors, je ne veux pas passer pour un vieux con, mais j'ai l'impression qu'il n'existait pas il y a 40 ans.
00:22:16 Alors, on ne va pas regretter, on ne va pas dire que tout s'était mis au mieux il y a 40 ans.
00:22:19 Mais là, qu'est-ce qu'on fait par rapport à ça ?
00:22:21 Je sais bien, moi, je passe ma vie, alors je change de préfet, j'appelais le préfet de Leroux,
00:22:26 en lui disant sans cesser, vous ne pouvez pas m'envoyer telle ou telle compagnie,
00:22:32 quelques CRS pour ce soir.
00:22:34 Le type, on passe notre vie à colmater.
00:22:38 C'est sûr que la question des fumées de lit est beaucoup plus importante que cette question-là.
00:22:44 C'est ça aussi la question qu'il faut se poser.
00:22:46 On finit par être mitridatisé sur ce type de problématiques.
00:22:50 Ce qu'il faut retenir de Marseille, c'est que quand on met de la police, les points de deal disparaissent.
00:22:55 Donc, il faut mettre beaucoup de police partout, partout où il y a des points de deal.
00:22:59 Moi, il y a une chose qui me frappe, c'est qu'on entend toujours dans toutes les villes,
00:23:02 à Grenoble encore l'autre jour, on m'a montré un point de deal.
00:23:04 Je dis, mais puisque tout le monde sait que le point de deal est là, pourquoi la police ne vient pas ?
00:23:08 Il y a les guetteurs, dès que la police arrive, ils s'en vont.
00:23:10 Si on met beaucoup de police, les points de deal vont disparaître.
00:23:14 Et la deuxième chose, à mon avis...
00:23:16 Ils ne disparaissent pas, ils se déplacent.
00:23:18 La deuxième chose à laquelle je pense depuis longtemps, c'est qu'il faut taxer, frapper les consommateurs.
00:23:24 Pourquoi il y a autant de drogue qui se vend ?
00:23:26 Parce qu'il y a beaucoup de consommateurs qui achètent de la drogue.
00:23:29 Donc, c'est les consommateurs qu'il faut verbaliser.
00:23:31 1000 euros, 5000 euros au bout de trois récidives, emprisonnement.
00:23:35 Les consommateurs sont à la base du problème.
00:23:37 Je rappelle que vous êtes un homme de gauche.
00:23:39 C'est un discours qui n'a pas beaucoup été tenu à gauche pendant 50 ans.
00:23:43 Sur les consommateurs ?
00:23:44 Surtout.
00:23:45 C'est peut-être pour ça que la gauche en est où elle est.
00:23:49 Oui, et au contraire, la seule réponse de la gauche et les diffuseurs de haine, et notamment de l'extrême gauche,
00:23:54 c'est de vous expliquer que si quelqu'un d'autre que vous disait ça, vous seriez taxé d'extrême droite, voire de fascisme.
00:24:00 Il faut taxer les consommateurs, la réponse de la gauche, c'est la dépénalisation.
00:24:04 Non, je ne suis pas pour la dépénalisation.
00:24:06 C'est souvent la réponse qu'on entend.
00:24:08 Les diffuseurs de haine de l'extrême gauche qui créent ce climat en France,
00:24:13 et on peut les citer des hommes politiques, mais pas que des hommes politiques, des journalistes,
00:24:18 des journalistes d'extrême gauche qui sont reçus sur tous les plateaux
00:24:22 et qui avancent en expliquant que le monde entier est d'extrême droite.
00:24:27 Ce fascisme, cet antifascisme de salon qu'ils ont, il y a une responsabilité de ces gens-là.
00:24:32 Oui, mais plus personne...
00:24:33 Donc chacun reconnaîtra à qui je pense.
00:24:35 Plus personne ne les prend au sérieux aujourd'hui.
00:24:37 Ah, ben pas les journalistes. Dans l'espace médiatique, ils sont présents.
00:24:41 Ils ont leur ronde serviette à France Inter.
00:24:43 Ils ont leur ronde serviette sur le service public.
00:24:46 Non, non, je ne partage pas votre avis.
00:24:48 Il y a aussi la question, je ne sais pas quel est le niveau de vidéosurveillance qu'il y a à Marseille,
00:24:54 mais aussi la présence de la caméra est souvent dissuasive.
00:24:57 Si vous avez de la vidéosurveillance...
00:24:58 Ah, c'est bien, vous avez raison.
00:24:59 Oui, oui.
00:25:00 Alors on casse des caméras en S1 et vous avez raison.
00:25:01 Plutôt que d'avoir un véhicule avec quatre fonctionnaires de police en permanence devant l'attaque,
00:25:05 vous avez des caméras bien disposées et à ce moment-là...
00:25:08 Benoît Payan a été critiqué pour le manque de caméras de vidéosurveillance
00:25:11 parce qu'il y a le plan Marseille en grand et il n'est pas allé assez vite malgré les engagements
00:25:14 et les fonds donnés par l'État.
00:25:15 Et là aussi, je pense à Lyon et tout, il y a un problème idéologique sur l'histoire des caméras.
00:25:19 Oui, le problème, c'est que les caméras, elles éloignent le problème.
00:25:22 Lorsque j'étais président du département, j'ai voulu, et je l'ai fait,
00:25:25 contre les parents d'élèves, les fédérations de parents d'élèves, les enseignants,
00:25:29 j'ai voulu mettre et j'ai mis des caméras à la sortie des collèges
00:25:31 puisque les collèges sont sous la responsabilité des départements.
00:25:34 Parce qu'il y avait de la violence, du trafic de drogue, des bagarres aux abords des collèges.
00:25:39 Les problèmes se sont déplacés de 200 ou 300 mètres.
00:25:41 Il faut mettre des caméras partout si on va longtemps.
00:25:43 Il faut mettre des caméras partout chez la société de demain.
00:25:46 En tout cas, c'est bien que vous soyez là, monsieur Valény,
00:25:48 et que vous veniez nous voir régulièrement, je l'espère, cette saison.
00:25:51 Nous allons marquer une pause.
00:25:52 On a beaucoup de sujets, et notamment cet adolescent reclus et cette mère qui a été condamnée hier.
00:25:58 On pourra parler de l'Agir Carco, un bel hold-up.
00:26:03 La FIFA qui veut faire jouer le football sur tous les continents.
00:26:06 Et puis on parlera de Wemba Nyama, avec Caroline Henry.
00:26:11 C'est un documentaire extraordinaire qui va passer sur Canal.
00:26:14 Vous savez qui est Wemba Nyama, évidemment.
00:26:16 Le grand joueur.
00:26:18 La première fois qu'un Français ait drafté une douane en NBA.
00:26:22 Et on recevra Philippe Chevalier également.
00:26:24 A tout de suite.
00:26:26 Michel, c'est avec nous.
00:26:28 Elle était à Rennes hier soir.
00:26:30 La mère de l'enfant reclus et condamné, Stéphanie Dey,
00:26:33 qui avait caché l'existence de son fils de 14 ans depuis sa naissance,
00:26:37 a été condamnée à deux ans de prison, exsurcie,
00:26:39 et à un retrait définitif de l'autorité parentale.
00:26:42 Vous allez nous raconter ce qui s'est passé hier,
00:26:45 même si l'audience était à huis clos.
00:26:46 Mais Somaïa Labidi nous rappelle les titres.
00:26:48 Plus de contrôle au sein de l'assurance maladie.
00:26:54 Conséquences, plus de fraudes détectées.
00:26:56 Au premier semestre, les contrôles ont permis de détecter
00:26:59 et stopper 146,6 millions d'euros de fraudes,
00:27:02 ce qui représente une augmentation de l'ordre de 30%
00:27:05 au premier semestre 2023.
00:27:08 La vaccination des canards contre la grippe aviaire en France
00:27:11 entraîne une inquiétude chez les pays importateurs.
00:27:14 Première restriction aux États-Unis, au Canada ou encore au Japon,
00:27:18 qui craignent de voir la maladie se propager dans leur pays.
00:27:21 Des mesures de restriction qui, pour le moment,
00:27:24 n'ont que des conséquences économiques limitées.
00:27:27 Et puis, l'Est du Canada bat des records de chaleur pour l'automne.
00:27:30 Le mercure a pratiquement atteint les 30 degrés cette semaine.
00:27:33 Du jamais vu pour une journée du mois d'octobre.
00:27:36 De fortes températures qui inquiètent les experts,
00:27:39 mais aussi la population.
00:27:41 - Bonjour Noémie. - Bonjour Pascal.
00:27:43 - Avant d'être avec vous, on en a parlé hier,
00:27:45 et c'est bien d'avoir un suivi de l'information,
00:27:47 puisque dans l'affaire de France Inter,
00:27:49 on a eu une chronique qui ne passait pas.
00:27:51 Marine Bausson, qui est humoriste, mais bon...
00:27:54 - Pas humoriste. - Humoriste, il n'a que de...
00:27:56 - Elle essaye. - Elle essaye.
00:27:58 - Elle n'a que de nom d'humoriste. - Pas drôle du tout.
00:28:00 - Elle s'est excusée, figurez-vous.
00:28:02 Et ça, c'est une bonne chose.
00:28:03 Il faut saluer quand on fait une erreur, on s'excuse.
00:28:06 En même temps, quand on n'en fait pas, on n'a pas à s'excuser.
00:28:08 Cher Tam Tramuy, je vous réitère les excuses
00:28:12 que je vous ai présentées ce matin.
00:28:14 Je ne voulais être ni blessante, ni indélicate,
00:28:16 et certainement pas tenir un propos raciste.
00:28:18 Il me semble que j'ai échoué à tout cela.
00:28:20 Je suis désolé. Dontacte !
00:28:22 - Très bien. - C'est bien, ça.
00:28:24 On en a parlé, on a vu cette chronique qu'elle avait faite.
00:28:27 Je rappelle, c'est dans une chronique,
00:28:30 dans l'émission "Jusqu'ici, tout va bien",
00:28:32 dans une séquence humoristique, à priori,
00:28:34 la journaliste du public Sénat, Tam Tramuy,
00:28:37 a été comparée au personnage hawaïen du dessin animé
00:28:39 Lilo Estitch. Je ne sais même pas qui c'est.
00:28:42 Mais effectivement...
00:28:44 - C'est un Disney. - Comment ?
00:28:46 - C'est un Disney. - C'est un Disney.
00:28:48 Et Madame Tam Tramuy avait dit
00:28:50 "Soulignez ma ressemblance avec Lilo ou Pocahontas.
00:28:53 C'est pareil qu'appeler un noir kirikou
00:28:55 ou un hispanique pépito, c'est raciste
00:28:57 et simplement s'amuser de mon origine."
00:28:59 - Oui, mais vous voyez, ça passe quand même relativement crème,
00:29:01 parce que c'est un média public.
00:29:03 Mais si, il faut le dire, si la même chose s'était passée
00:29:06 sur, tiens, CNews ou sur une autre chaîne...
00:29:08 - Au hasard. - Ou une autre chaîne, si vous voulez.
00:29:10 - Si moi j'avais fait ça, par exemple, je serais...
00:29:12 - Mais on aurait entendu les pleines veilles...
00:29:14 - On aurait entendu les pleines veilles...
00:29:16 - Le coeur des vierges effaruchées de la bienfissance...
00:29:18 - Moi, à Maurras... - Monter au créneau pour dire
00:29:20 "L'extrême droite est aux portes de..."
00:29:22 Mais moi, ça me choque.
00:29:24 - Oui, mais ce qui... - Je vous le dis profondément.
00:29:26 - Mais si ! - Je suis d'accord avec vous.
00:29:28 Le 2 poids 2 mesures, ce qui me choque, mais ce qui me choque aussi,
00:29:30 c'est que le second degré n'est plus possible.
00:29:34 Et même se moquer, pourquoi pas,
00:29:38 des origines des uns et des autres
00:29:40 n'est aussi plus possible dans la société d'aujourd'hui.
00:29:42 - Mais ça, c'est autre chose, Pascal.
00:29:44 - Ah, c'est autre chose, ça me paraît aussi...
00:29:46 - Ce que je vais vous dire, non mais moi, je mets pas le...
00:29:48 - C'est la fameuse phrase des proches.
00:29:50 On me dit ce qu'ils disaient,
00:29:52 des proches qui ont firmament aujourd'hui,
00:29:54 et qui faisaient un sketch en entrant,
00:29:56 en disant, on me dit que des juifs se sont glissés dans la salle.
00:30:00 Voilà, et qui fait un sketch au second degré
00:30:02 qui aujourd'hui ne serait même plus possible.
00:30:04 - C'est le 2 poids 2 mesures qui est hallucinant.
00:30:06 - Oui, maintenant, oui. - C'est ça qui me choque.
00:30:08 - Oui, c'est tout, oui. Mais convenez que le second degré,
00:30:10 quand deux proches faisent ce sketch-là,
00:30:12 tout le monde comprend.
00:30:14 - Oui, mais c'est une autre époque.
00:30:16 - Bah, j'étais préféré. - Bah oui, bah oui.
00:30:18 - L'époque de Coluche. - Coluche, c'était pareil.
00:30:20 - La préférée. - Aujourd'hui, il pourrait plus...
00:30:22 - Abiy Jacob, bien sûr. - Voilà, bien sûr.
00:30:24 - Sauf que je vois pas le second degré dans le tweet.
00:30:26 - Oui, c'est pas très drôle. - Non, franchement, je le vois pas
00:30:28 parce que c'est pas drôle. - C'est pas drôle.
00:30:30 - Il faut entendre l'ensemble. - C'est très chiant.
00:30:32 - Il faut entendre l'ensemble. - Parce qu'ils ont pas de talent.
00:30:34 - Si l'on entend l'ensemble de la chronique,
00:30:36 toute la chronique est pas simplement...
00:30:38 - C'est un aspect malheureux.
00:30:40 - Voilà, et toute la chronique n'est absolument pas drôle.
00:30:42 - Bien sûr. - Il y a aucun second degré.
00:30:44 Mais vraiment aucun. - Mais c'est leur problème
00:30:46 aujourd'hui, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas humoristes,
00:30:48 ils sont bêtes et méchants, souvent,
00:30:50 ou excessifs, et c'est jamais drôle.
00:30:52 - Vous savez pourquoi ? Parce que fondamentalement,
00:30:54 ils considèrent que l'humour est suspect.
00:30:56 Donc ils essayent d'être humoristes tout en considérant
00:30:58 que l'humour est suspect parce que c'est réactionnaire.
00:31:00 - L'humour est réactionnaire ? - C'est ce qu'ils disent.
00:31:02 - Et ça leur arrive à eux.
00:31:04 - C'est ça qui est...
00:31:06 - Bon, Noémie Chou, vous étiez à Rennes hier.
00:31:08 Cette affaire nous passionne, et alors là, il y a un mystère.
00:31:10 - Ouais. - D'abord, il y a un mystère
00:31:12 parce que vous n'avez pas pu assister à l'audience.
00:31:14 C'est pas ce qui s'est dit.
00:31:16 Le jeune homme de 15 ans n'était pas là.
00:31:18 Moi, ça me surprend.
00:31:20 Donc la mère de l'enfant a été condamnée
00:31:22 à deux ans de prison.
00:31:24 On rappelle que les faits,
00:31:26 c'est-à-dire que
00:31:28 cette mère avait envoyé un jour,
00:31:30 était venue aux urgences avec son enfant,
00:31:32 et on avait découvert l'existence de cet enfant.
00:31:34 - Oui, alors, sans doute que dans la façon
00:31:36 dont on a raconté cette histoire au début,
00:31:38 en parlant d'enfants reclus qui ne voyaient personne
00:31:40 depuis sa naissance,
00:31:42 il y a eu un peu d'exagération, puisque hier,
00:31:44 notamment, j'ai pu échanger avec un comité
00:31:46 de soutien, des gens venus soutenir la mère,
00:31:48 donc des gens parfois un peu particuliers
00:31:50 qu'elle a pu croiser dans des manifestations,
00:31:52 notamment anti-pass sanitaire,
00:31:54 donc assez virulents,
00:31:56 mais ils nous ont dit, son fils, on le voyait régulièrement,
00:31:58 elle, elle a répété
00:32:00 qu'elle l'emmenait au parc,
00:32:02 qu'elle l'emmenait... Bon. En France, il n'a jamais été scolarisé,
00:32:04 jamais scolarisé, jamais jackiné.
00:32:06 - Jamais joué dans un club de sport.
00:32:08 - Alors, elle dit qu'il est allé au ski une fois, qu'il a fait de la voile une fois,
00:32:10 bon, elle dit beaucoup de choses.
00:32:12 - Il faisait 25 ou 30 kilos, c'est vrai.
00:32:14 - 33 kilos, 1m47 à 14 ans,
00:32:16 alors le père, donc il n'y a pas de père.
00:32:18 - Il fait 27 kilos, comment vous savez ça ?
00:32:20 - Oui, le chiffre de 27 kilos est donné.
00:32:22 1m49, 27 kilos.
00:32:24 - J'ai pas vu passer cette information-là.
00:32:26 Elle ne nous a pas dit, en tout cas,
00:32:28 la mère ne nous a pas dit que son fils avait perdu 6 kilos
00:32:30 depuis qu'il était placé.
00:32:32 Elle nous a dit qu'il n'avait pas beaucoup grandi, pas beaucoup grossi,
00:32:34 mais j'ai pas entendu, mais peut-être.
00:32:36 - Il n'a pas de père, ce garçon ?
00:32:38 - Alors, non, le père est d'origine philippine, je crois,
00:32:40 mais... - Il n'est pas présent.
00:32:42 - Il n'est pas présent.
00:32:44 - Bon, il n'y a pas de grands-parents, il n'y a pas de famille ?
00:32:46 - Il y avait la mère de la mère, hier,
00:32:48 visiblement, les relations sont très compliquées,
00:32:50 et on est sur un...
00:32:52 C'est compliqué, en fait, de porter un jugement sur quelqu'un,
00:32:54 mais on échange avec cette femme,
00:32:56 elle est très douce, très avenante,
00:32:58 on a énormément discuté avec elle, hier,
00:33:00 parce que l'audience a commencé assez tard,
00:33:02 aux alentours de 17h,
00:33:04 et elle vous dit "mais moi, j'ai fait tout ce qui était bien pour mon enfant,
00:33:08 il a appris en allant à la bibliothèque,
00:33:12 en allant dans des musées, en allant voir des films..."
00:33:14 - Alors, sur quelle base juridique...
00:33:16 - Alors, c'est toute la question.
00:33:18 Le huis clos a été demandé par le parquet de Rennes,
00:33:20 et la procureure l'a dit d'emblée,
00:33:22 depuis le début, le parquet n'a jamais expliqué
00:33:24 pourquoi cet enfant avait été placé.
00:33:26 Et pourquoi ?
00:33:28 Pour préserver l'intimité de cet adolescent,
00:33:30 qui avait 14 ans, qui en a maintenant 15.
00:33:32 Il y a donc des éléments,
00:33:34 dont le parquet dispose,
00:33:36 qui ont été communiqués hier à l'audience,
00:33:38 mais que nous ne connaissons pas.
00:33:40 C'est compliqué, mais on peut comprendre aussi
00:33:42 que cet enfant, qui est mineur,
00:33:44 on préserve sa vie privée, son intimité.
00:33:46 Et donc, évidemment, il y a des choses
00:33:48 qui se sont dites hier à l'audience...
00:33:50 - Donc on ne sait pas.
00:33:52 - Mais on ne sait pas, en général,
00:33:54 comment c'est motivé.
00:33:56 Qui a jugé, d'ailleurs ?
00:33:58 - Le tribunal correctionnel,
00:34:00 trois magistrates.
00:34:02 - Donc on ne sait pas sur quels éléments
00:34:04 ils se sont appuyés pour enlever
00:34:06 la garde de cet enfant à sa mère.
00:34:08 - Voilà. Mais moi, ce qui m'a intriguée,
00:34:10 j'ai passé des coups de téléphone hier,
00:34:12 après l'audience, parce que le retrait
00:34:14 total de l'autorité parentale et la condamnation
00:34:16 à deux ans de prison avec sursis,
00:34:18 je voulais comprendre un peu de quel type
00:34:20 de détail il y a en protection des droits de l'enfant
00:34:22 qui me dit que c'est quand même rare,
00:34:24 c'est quand même une décision très importante
00:34:26 de retirer totalement l'autorité parentale.
00:34:28 - Elle ne pourra jamais voir son fils ?
00:34:30 - Là, elle le voit deux fois par mois
00:34:32 en présence d'un tiers.
00:34:34 Il est placé dans un foyer.
00:34:36 Elle dit qu'il vit très mal ce placement,
00:34:38 qu'il est très malheureux.
00:34:40 - Il va à l'école, par exemple, aujourd'hui ?
00:34:42 - Non, il n'est toujours pas scolarisé.
00:34:44 Mais on ne sait pas pourquoi.
00:34:46 Vous vous interrogez sur pourquoi il n'était pas là.
00:34:48 Il était quand même représenté.
00:34:50 Il y avait une avocate, l'administrateur ad hoc.
00:34:52 Elle représente le conseil départemental
00:34:54 puisque maintenant cet enfant qui est à l'aide sociale
00:34:56 à l'enfance est pris en charge par le conseil départemental.
00:34:58 Donc ses intérêts étaient représentés.
00:35:00 Est-ce qu'il y a une emprise de cette mère
00:35:02 sur son fils ? Est-ce qu'il y a des violences
00:35:04 qui n'ont jamais été évoquées ?
00:35:06 - Il y a un côté, on va dire le mot,
00:35:08 mais il faut prendre toujours des précautions
00:35:10 oratoires et on l'avait eu plusieurs fois.
00:35:12 D'ailleurs, on va l'écouter, peut-être, cette dame.
00:35:14 Il y a un côté parfois un peu secte,
00:35:16 un peu de l'entend ou de quelque chose
00:35:18 d'un peu irrationnel. Écoutez cette mère de famille.
00:35:20 Je pense que Marine Lanson,
00:35:22 vous l'avez interrogée hier
00:35:24 et on va pouvoir l'écouter. Puis après, je donne la parole à Georges.
00:35:26 - J'ai exprimé
00:35:32 comment j'ai éduqué mon enfant
00:35:34 et je pense que c'est
00:35:36 un problème de point de vue
00:35:38 de comment on éduque l'enfant.
00:35:40 Moi, j'accepte chaque éducation
00:35:42 et je ne vois pas pourquoi on n'accepterait pas
00:35:44 notre façon de vivre
00:35:46 qui n'est pas complètement en dehors des clous.
00:35:48 On avait une vie à l'extérieur.
00:35:50 Mon fils est entouré
00:35:52 de livres, est très
00:35:54 à l'aise en communication, très à l'aise
00:35:56 en société. Voilà, c'est tout.
00:35:58 - Georges.
00:36:00 - Non, moi, écoutez,
00:36:02 ça s'est déjà produit pour le passé.
00:36:04 Je me souviens d'une visite que j'avais faite
00:36:06 dans la communauté, il y a plusieurs familles,
00:36:08 de Tabitha Spless, à Susses, dans les Pyrénées,
00:36:10 et des enfants qui n'avaient jamais vu l'extérieur,
00:36:12 qui ne connaissaient rien de rien,
00:36:14 et qui vivaient comme autant
00:36:16 des premiers réceptes biblies.
00:36:18 Ce n'était pas le cas. Mais vous avez
00:36:20 des familles comme ça qui considèrent que l'enfant
00:36:22 leur appartient. L'enfant n'appartient pas aux parents.
00:36:24 Il a des droits propres.
00:36:26 On est signataires d'une convention de New York,
00:36:28 1989, l'enfant doit avoir une éducation
00:36:30 pour devenir un citoyen libre.
00:36:32 - Noémie.
00:36:34 - Non, je n'ai pas fini,
00:36:36 mais tant pis.
00:36:38 - Alors finissez.
00:36:40 - Le retrait de l'autorité parentale,
00:36:42 ce n'est pas punir l'adulte,
00:36:44 c'est protéger l'enfant.
00:36:46 Encore une fois, les magistrates
00:36:48 ont estimé qu'il fallait protéger cet enfant.
00:36:50 C'est vrai, on aimerait savoir pourquoi,
00:36:52 mais là, il s'agit de préserver son intimité.
00:36:54 - Qui décide du micro ?
00:36:56 - C'est demandé par le procureur,
00:36:58 et là, c'est une décision collégiale,
00:37:00 les trois magistrates,
00:37:02 c'est une décision du tribunal.
00:37:04 Honnêtement, quand il s'agit de protéger l'intimité,
00:37:06 la vie privée des mineurs, c'est quasiment toujours acquis.
00:37:08 Mais ce que dit l'avocat de cette mère,
00:37:10 c'est intéressant aussi,
00:37:12 parce que lui, il dit,
00:37:14 cette mère, ok, elle a peut-être mal fait les choses,
00:37:16 elle pensait bien faire, elle a mal fait les choses,
00:37:18 plutôt que de judiciariser,
00:37:20 plutôt que de la renvoyer devant un tribunal correctionnel
00:37:22 et de la priver de son fils,
00:37:24 il aurait fallu lui expliquer,
00:37:26 il aurait fallu décréter des mesures éducatives,
00:37:28 d'accompagnement, pour l'aider avec son enfant.
00:37:30 Encore une fois, on se dit que si on a retiré à la mère
00:37:32 son autorité parentale, c'est qu'il y a sans doute
00:37:34 des éléments, mais on ne les connaît pas.
00:37:36 - André Maligny. - Oui, moi j'ai été président
00:37:38 du département de l'ISER,
00:37:40 et donc on a souvent ce genre de cas,
00:37:42 à cause de l'aide sociale à l'enfance,
00:37:44 puisque les mineurs nous sont confiés
00:37:46 lorsqu'ils sont en danger dans leur famille.
00:37:48 Je pars d'un principe simple
00:37:50 qui va à l'encontre de la présomption
00:37:52 d'innocence, à laquelle je crois,
00:37:54 comme avocat, mais le principe simple
00:37:56 dans ces affaires, c'est que dans le doute,
00:37:58 il ne faut pas s'abstenir.
00:38:00 Quand on a une suspicion quelconque
00:38:02 d'un mauvais traitement
00:38:04 à un enfant, dans le voisinage,
00:38:06 dans la famille, il ne faut pas s'abstenir.
00:38:08 Il faut aller voir les services concernés.
00:38:10 La gendarmerie, la police, le conseil...
00:38:12 - Là, vous avez raison, j'avais peur à la fin de la phrase,
00:38:14 mais vous avez raison, il faut faire la démarche.
00:38:16 - Ah, il faut faire la démarche.
00:38:18 - Après, il ne faut pas prendre de décision...
00:38:20 - Même si ça jette de propre sur la famille,
00:38:22 et qu'à la fin, elle est mise hors de cause,
00:38:24 on ne peut pas prendre le risque.
00:38:26 Donc il faut ne pas s'abstenir.
00:38:28 - Vous avez interrogé l'avocate, ou l'avocat d'ailleurs ?
00:38:30 - L'avocat, oui. - Je pense qu'on peut l'écouter peut-être,
00:38:32 et après, nous parlerons, je pense, d'argir carco.
00:38:36 - Je considère que c'est un dossier
00:38:38 qui n'a rien à faire devant une juridiction correctionnelle.
00:38:40 On ne gère pas le problème d'un enfant,
00:38:42 sans éducation, devant une juridiction pénale.
00:38:44 Ça ne sert à rien.
00:38:46 Ce qui sert, c'est la communication,
00:38:48 c'est le dialogue, c'est l'éducation,
00:38:50 c'est les éducateurs.
00:38:52 Donc, c'est une procédure dommageable,
00:38:54 qui va entraîner des dommages,
00:38:56 me semble-t-il, des dégâts,
00:38:58 mais je pense que si on ne fait pas
00:39:00 mais je pense que si la décision
00:39:02 est une décision de condamnation,
00:39:04 bien évidemment, Mme Delvin fera appel.
00:39:06 - Elle fera appel, oui.
00:39:08 - Le problème, c'est que les dégâts sont déjà là sur l'enfant.
00:39:10 Parce que quand on enferme un enfant, pardonnez-moi,
00:39:12 dans une prison affective,
00:39:14 même si il y a le mot "affectif" dedans,
00:39:16 c'est quand même une prison.
00:39:18 - Merci beaucoup, Noémie.
00:39:20 Dans les infos du jour,
00:39:22 la maison Jean-Pierre Elkabach,
00:39:24 au France de Télévision, je pense que vous avez vu cette information.
00:39:26 Donc, France Télé rendra hommage lundi,
00:39:28 le président Emmanuel Macron à Jean-Pierre Elkabach,
00:39:30 son ancien patron, en donnant son nom
00:39:32 au bâtiment principal de son siège,
00:39:34 a indiqué le groupe public.
00:39:36 Mais la CGT, visiblement,
00:39:38 ne l'entend pas
00:39:40 de cette oreille-là.
00:39:42 La CGT de France Télévision
00:39:44 a appelé à revenir sur la décision
00:39:46 de donner son nom au bâtiment qualifié
00:39:48 de mascarade, alors que le siège du groupe
00:39:50 devait être un bien public neutre.
00:39:52 Outre l'argent dilapidé, le syndicat
00:39:54 regrette l'honneur fait par le groupe public
00:39:56 de voix d'Europe 1 qui a fini,
00:39:58 chez Bolloré, dit-il, une figure des médias privés.
00:40:00 C'est honteux, ça.
00:40:02 C'est scandaleux.
00:40:04 C'est au sens propre du top-sen.
00:40:06 Quand je dis que la CGT...
00:40:08 Il y a aujourd'hui l'ultra-gauche, l'extrême-gauche
00:40:10 qui est diffuseur de haine.
00:40:12 Et on le voit bien sur
00:40:14 ce type d'interventions.
00:40:16 Beaucoup de questions sur la CGT,
00:40:18 sur la rigueur de l'argent, etc.
00:40:20 Et sur la neutralité.
00:40:22 Et quand on met sur d'autres autrices contrôlées par la CGT...
00:40:24 Et effectivement...
00:40:26 Vous savez que sur la page Wikipédia...
00:40:28 Alors j'ai appris que Wikipédia,
00:40:30 par exemple, est complètement phagocyté
00:40:32 par la pensée d'ultra-gauche.
00:40:34 Par exemple, moi,
00:40:36 vous avez mon nom, Pascal Traud, c'est marqué
00:40:38 "journaliste d'extrême-droite".
00:40:40 Je l'avais fait cet été, ça m'avait frappé.
00:40:42 Mais vous pouvez corriger.
00:40:44 Je ne peux pas intervenir sur Wikipédia.
00:40:46 Je ne peux pas.
00:40:48 Et on a Mathieu Boccote également,
00:40:50 journaliste d'extrême-droite.
00:40:52 Alors quelqu'un, par exemple,
00:40:54 qui arrive de l'étranger, ou n'importe quoi,
00:40:56 Pascal Traud, journaliste d'extrême-droite.
00:40:58 - Donc je pense qu'il y a un recours.
00:41:00 Vous pouvez saisir Wikipédia,
00:41:02 demander à d'autres de témoigner,
00:41:04 pour dire que vous n'êtes pas d'extrême-droite.
00:41:06 Je pense qu'il y a des recours.
00:41:08 - Oui, mais enfin, c'est mon allure.
00:41:10 - Pour tous ces gens-là, je le répète,
00:41:12 ces diffuseurs de haine, de rancœur,
00:41:14 de passion triste...
00:41:16 On a passé Mme Soudet
00:41:18 de l'Assemblée nationale.
00:41:20 J'ai vu cette intervention.
00:41:22 C'est terrible.
00:41:24 - Salire la mémoire
00:41:26 de Jean-Pierre Acamache,
00:41:28 qui n'a pas enterré encore.
00:41:30 - Oui, ce climat-là, aujourd'hui.
00:41:32 Et ces gens, d'ailleurs, qui refusent
00:41:34 de venir sur un plateau de télévision,
00:41:36 qui refusent tout dialogue, bien évidemment.
00:41:38 Le monsieur auquel je pense, il ne viendra pas
00:41:40 me le dire devant moi.
00:41:42 Il était sur un plateau de télévision,
00:41:44 il a parlé de moi.
00:41:46 Agir Carco.
00:41:48 - Ah, le scandale. - Énorme.
00:41:50 - Vous, qui êtes un journaliste économique.
00:41:52 - En fait, ça fait plusieurs mois que j'attire l'attention
00:41:54 sur le sujet, mon cher Pascal.
00:41:56 Parce qu'au printemps dernier, déjà,
00:41:58 l'État, qui n'a plus un euro de vaillant,
00:42:00 cherche à faire les poches d'un certain nombre
00:42:02 d'organismes, et l'Agir Carco,
00:42:04 c'est la cerise sur le gâteau. Ils ont fait les poches
00:42:06 de plein d'organismes, déjà, dans un silence
00:42:08 assourdissant. Mais l'Agir Carco,
00:42:10 c'est absolument incroyable. L'Agir Carco,
00:42:12 c'est d'abord un endroit... Ce sont les retraites
00:42:14 privées, ce sont les retraites complémentaires privées,
00:42:16 abondées par les cotisations
00:42:18 des salariés du privé. C'est pas de l'argent
00:42:20 public. Bien géré,
00:42:22 et d'ailleurs, c'est un des seuls endroits où
00:42:24 le paritarisme, le dialogue
00:42:26 entre les syndicats
00:42:28 de salariés CGT, CFDT
00:42:30 et autres, et les représentants patronaux
00:42:32 marchent très bien. Tout marche bien.
00:42:34 Ils ont accumulé un trésor de guerre de 68
00:42:36 milliards d'euros. Au printemps
00:42:38 dernier, l'État avait déjà essayé de mettre la main sur
00:42:40 l'intégralité du MAGO.
00:42:42 Monter en puissance de tous les syndicats patronaux
00:42:44 et salariés pour dire non. Et aujourd'hui...
00:42:46 - Tous les syndicats, y compris ceux de gauche, pour le coup.
00:42:48 - Mais c'est ce que je vous dis !
00:42:50 Et là, le truc a été relancé
00:42:52 par le ministre du Travail d'USOP,
00:42:54 qui a dit en fait...
00:42:56 Ecoutez bien la manip, c'est assez intéressant intellectuellement.
00:42:58 La réforme
00:43:00 de l'âge de la retraite fait que les salariés partent plus
00:43:02 tard. Donc ils cotisent
00:43:04 plus longtemps. Donc, à Agir Carco,
00:43:06 vous allez gagner plus d'argent.
00:43:08 Donc on va mettre la main là-dessus.
00:43:10 Et que dit d'USOP ? Il dit "on va vous prélever entre
00:43:12 1 milliard et 3 milliards
00:43:14 par an". Mais ça, ça veut dire quoi ?
00:43:16 Pardonnez-moi. Si c'est récurrent, ça veut dire
00:43:18 qu'on met en place un nouvel impôt.
00:43:20 Sur de l'argent qui n'appartient pas à l'État.
00:43:22 On ne peut pas privatiser
00:43:24 les déficits publics. Or, c'est ce qu'on
00:43:26 essaie de faire en piquant dans la poche
00:43:28 de l'Agir Carco. Et moi, je ne sais pas ce que
00:43:30 les autres en pensent, mais moi, j'ai été...
00:43:32 - Alors, Marine Le Pen, c'est intéressant parce qu'elle a écrit hier
00:43:34 "Ne laissons pas le gouvernement payer les retraites
00:43:36 complémentaires" et elle appelle
00:43:38 à l'Assemblée Nationale, parce que
00:43:40 ça peut être voté dans une loi de finances.
00:43:42 Donc, elle appelle à une sorte
00:43:44 de vote transpartisan
00:43:46 qui permet de ne pas...
00:43:48 qui est possible, parce que si vous avez les LR...
00:43:50 - Et si il y a 49.3 ? - Non, mais de toute façon, il y aura un 49.3
00:43:52 dans la loi de finances. - Ah bah bien sûr !
00:43:54 Il y aura un 49.3, donc
00:43:56 le seul moyen de bloquer, c'est une motion
00:43:58 de censure. - Elle dit "ce pillage est
00:44:00 non seulement illégitime, mais aussi déraisonnable".
00:44:02 Elle dit "face à ce choix politique inacceptable,
00:44:04 je vous invite, chers collègues, à dépasser les clivages partisans
00:44:06 pour défendre l'intérêt général et à former
00:44:08 une opposition déterminée à tout prélèvement sur les
00:44:10 réservataires Gercarco". Le vrai scandale,
00:44:12 c'est que nous, le privé, on paye...
00:44:14 Déjà, on n'a pas
00:44:16 les mêmes critères
00:44:18 de retraite que le public.
00:44:20 Moi, ma retraite, elle est calculée sur les
00:44:22 25 dernières années. Le public, c'est
00:44:24 sur les 6 derniers mois. C'est un
00:44:26 beau scandale. Oui, vous dites "oui",
00:44:28 mais... c'est pas
00:44:30 inconvenable. Bon.
00:44:32 Il y a effectivement
00:44:34 beaucoup d'avantages quand tu es dans
00:44:36 le public. On le sait bien. Après, on dit
00:44:38 "oui, mais dans le public, on
00:44:40 gagne moins bien sa vie que dans le privé".
00:44:42 Que les gens du public aillent dans le privé s'ils le souhaitent.
00:44:44 Rien ne leur empêche. Mais moi,
00:44:46 je voudrais que tout le monde soit traité de la même manière, que les
00:44:48 retraites soient calculées de la même manière pour tout le monde.
00:44:50 Ça me paraît le minimum.
00:44:52 Nous sommes... - Et surtout, cette initiative
00:44:54 prouve à quel point cette réforme des retraites est ratée
00:44:56 de tous les points de vue.
00:44:58 Parce que, soit on se place du point de vue
00:45:00 "il fallait rapporter de l'argent, donc il fallait aller beaucoup plus loin
00:45:02 et arrêter de faire des concessions, notamment
00:45:04 les milliards qui sont devenus de gauche socialement
00:45:06 pendant cette réforme des retraites, soit il ne fallait pas la faire du tout
00:45:08 et pas mettre des millions de gens dans la rue.
00:45:10 Donc c'est un échec de cette réforme des retraites de tous les points de vue.
00:45:12 - Et le scandale, c'est qu'il n'est même pas arrivé
00:45:14 à faire les régimes spéciaux
00:45:16 d'y toucher. Parce qu'il y a beaucoup de régimes spéciaux,
00:45:18 si je comprends bien, qui n'ont pas été touchés.
00:45:20 Et c'est nous, les salariés du privé, qui allons
00:45:22 payer. Bon. Ça va, quoi.
00:45:24 Ça va. Donc, ma petite
00:45:26 musique que je mets depuis lundi, est-ce qu'on peut l'écouter,
00:45:28 Marine ? Vous connaissez le titillant ?
00:45:30 - Le titillant des Siciliens.
00:45:32 - Allez, la petite musique, Marine.
00:45:34 Écoutez la petite musique, parce que c'est...
00:45:36 Ça s'appelle... Voilà, c'est un casse.
00:45:38 Vittorio Manalese.
00:45:40 Ça s'appelle un casse.
00:45:42 Ils font un casse sur la Gircarco.
00:45:44 Et bien, mobilisez-vous, et que ce que vous voulez que je vous dise ?
00:45:46 - Mais attention, il y aura un 49.3,
00:45:48 et ils ne pourront pas... - Mais enfin, c'est un...
00:45:50 - M. Valény, qu'est-ce que vous en pensez ? - Mais les Lairds peuvent voter une motion de censure.
00:45:52 - Moi, je veux bien dire ça, mais vous, je pense que...
00:45:54 Voilà, vous êtes un sage. - Oui.
00:45:56 - Vous êtes sur ce plateau, désormais. - Moi, je suis choqué.
00:45:58 Je suis choqué par cette décision
00:46:00 qui prouve, un,
00:46:02 que le gouvernement ne tient pas
00:46:04 compte du paritarisme, parce que ça a été
00:46:06 dit tout à l'heure, patronat et syndicat s'entendent absolument.
00:46:08 - Après, bien sûr, la gestion de la Gircarco.
00:46:10 - Mais Emmanuel Macron, il déteste le paritarisme.
00:46:12 - De la même manière que sur l'assurance
00:46:14 chômage, les choses se passent bien
00:46:16 entre partenaires sociaux, et le gouvernement est venu
00:46:18 y mettre... - De la même manière,
00:46:20 d'ailleurs, c'est plus d'assurance, aujourd'hui,
00:46:22 le chômage. - Exactement.
00:46:24 - Avant, ça l'était, ça ne l'est plus. - Exactement.
00:46:26 - C'est un scandale, de la même manière. - Et deuxièmement, je rejoins
00:46:28 Gauthier Lebret quand il dit que la réforme
00:46:30 de la retraite, finalement, n'a servi à rien,
00:46:32 puisqu'il y a encore des déficits,
00:46:34 plus importants qu'avant, qu'on essaie de combler
00:46:36 avec ce "hold up", comme vous dites,
00:46:38 sur les caisses de la Gircarco.
00:46:40 Je suis très choqué. - Est-ce qu'on peut
00:46:42 un tout petit peu insérer, en se disant que,
00:46:44 finalement, le gouvernement qui ne sait
00:46:46 pas gérer, taxe ceux qui savent
00:46:48 gérer ? Parce que si on élargit le propos,
00:46:50 vous trouvez exactement le même type de problématique
00:46:52 avec la taxe sur les aéroports.
00:46:54 Les aéroports ont su gérer, ils sont en train
00:46:56 de décarboniser, et on les taxe.
00:46:58 - Décarboner. - Décarboner, pardon.
00:47:00 Décarboner, on veut les décarboner,
00:47:02 et, en fait, on les taxe aussi.
00:47:04 Donc c'est exactement le même type de logique.
00:47:06 Ceux qui ne savent pas gérer,
00:47:08 taxent ceux qui ont dégagé
00:47:10 des marges bénéficiaires.
00:47:12 - Et alors, il y a des gens, manifestement,
00:47:14 j'ai parlé de ma page Wikimédia, alors il y a des gens
00:47:16 qui s'est profondément choqués, et puis il y a quelqu'un,
00:47:18 amoureux de la France, qui consultait la page, il a menti, ce n'est pas vrai.
00:47:20 - Bah si, c'est vrai, puisqu'il y a quelqu'un qui a mis la page,
00:47:22 voilà, Pascal Praud, né le 9 septembre 1974,
00:47:24 et un journaliste sportif,
00:47:26 chroniqueur, animateur de radio et de télévision français,
00:47:28 d'extrême droite.
00:47:30 - Et on peut parler aussi du budget 2024, parce que
00:47:32 le gouvernement avait dit "vous allez voir ce que vous allez voir,
00:47:34 on va faire des économies, la fin du quoi qu'il en coûte".
00:47:36 Le budget 2024, les économies, c'est quoi ?
00:47:38 C'est la fin de certaines aides, mais il n'y a pas d'économies
00:47:40 monstrueuses alors qu'on a 3 000 milliards de dettes.
00:47:42 - C'était votre dernier mot de l'émission.
00:47:44 - Bah oui, il était pas mal, alors.
00:47:46 - La phrase était un peu longue, mais bon, c'était intéressant.
00:47:48 Tout va bien ? - Tout va très bien, Pascal.
00:47:50 - Ce week-end, petit cinéma, peut-être ?
00:47:52 - Là, je pars à Lyon, voir...
00:47:54 - Parcours, pardonnez-moi.
00:47:56 - Je pars pour Lyon, en train,
00:47:58 pour soutenir les Bleus.
00:48:00 - Ah oui, c'est France-Italie, vous allez au match ce soir.
00:48:02 - Avec un camarade du JDD.
00:48:04 - Ah, parce que vous partez sans votre épouse.
00:48:06 Vous êtes mariés depuis un mois et vous partez en week-end en go-get.
00:48:08 - Elle m'en veut absolument pas.
00:48:10 - Vous allez sur des soirées entre amis aussi, de temps en temps.
00:48:12 - Faites attention dans le train.
00:48:14 - C'est la saison, une effugée.
00:48:16 - Pour les funies de lit, non, non.
00:48:18 Je vais essayer de pas en ramener.
00:48:20 - Bon week-end, c'est à 21h ce soir, France-Italie.
00:48:22 - Exactement. - D'accord, merci.
00:48:24 Noemi, toujours un plaisir de vous avoir.
00:48:26 On va recevoir Philippe Chevalier
00:48:28 pour une pièce Sherlock Holmes
00:48:30 qu'il joue actuellement
00:48:32 avec Bernard Menez et on va recevoir notre
00:48:34 excellente confesseur Caroline Henry
00:48:36 pour un doc sur ce
00:48:38 basketeur
00:48:40 qui va passer sur Canal.
00:48:42 On va recevoir Bamba Niama
00:48:44 qui est exceptionnel. A tout de suite.
00:48:46 Vous le savez, le vendredi, nous aimons faire un pas de côté
00:48:52 et parler, pourquoi pas, des spectacles.
00:48:54 Sherlock Holmes, c'est l'affaire du ponteur.
00:48:56 Philippe Chevalier et Bernard Menez,
00:48:58 deux jeunes acteurs.
00:49:00 - Deux jeunes acteurs, oui.
00:49:02 - Deux espoirs du cinéma et du théâtre français.
00:49:04 - Oui, alors l'espoir, il serait temps qu'on s'y mette.
00:49:06 Enfin bon, pour Bernard, c'est fait depuis longtemps
00:49:08 parce que c'est un mythe.
00:49:10 - Oui, oui. - Bernard Menez. Je voudrais le recevoir d'ailleurs.
00:49:12 Il est jamais venu.
00:49:14 C'est culte, il était dans les films de Pascal Thomas.
00:49:16 - De Pascal Thomas, n'en pleure pas la bouche pleine.
00:49:18 - Exactement, et puis il avait chanté...
00:49:20 - Jolie Poupée.
00:49:22 Et sur scène, dans cette pièce
00:49:24 adaptée d'une nouvelle de Conan Doyle,
00:49:26 on esquisse la chanson
00:49:28 Jolie Poupée. - Non, alors c'est
00:49:30 du mercredi au samedi à 21h et les dimanches
00:49:32 à 16h au théâtre de Passy.
00:49:34 - Au théâtre de Passy, à la muette, rue de Passy.
00:49:36 - Exactement, donc on en parlera tout à l'heure
00:49:38 et puis vous aimez bien l'actualité, également.
00:49:40 - Oui, bien sûr. - Alors ce qui est drôle, c'est que
00:49:42 je travaille avec
00:49:44 Florian Deray, qui est un jeune journaliste.
00:49:46 - Oui. - Et c'était
00:49:48 son anniversaire hier.
00:49:50 Et sur l'affiche qu'il m'a faite, il a mis
00:49:52 autre spectacle de Maurice Chevalier, il est également
00:49:54 à l'affiche de 90 Minutes
00:49:56 avec qui il aura un lieu près de tour.
00:49:58 Donc il pense que vous êtes Maurice Chevalier.
00:50:00 - C'est très bien parce que ça me rajeunit.
00:50:02 Ça me rend encore plus âgé que Bernard Menez.
00:50:04 - Donc Florian... - Un défi.
00:50:06 - Que je salue bien évidemment.
00:50:08 Et puis, on parlera de
00:50:10 Wemba Nyama,
00:50:12 Victor Wemba Nyama, et on verra
00:50:14 notamment une image qu'on peut déjà voir avec vous,
00:50:16 Caroline Henry, parce que c'est un doc que va diffuser
00:50:18 Canal sur ce joueur absolument
00:50:20 hors normes. - C'est un phénomène, c'est sans doute
00:50:22 le français qui sera le plus connu au monde dans les prochaines
00:50:24 années, avec un documentaire qu'on diffuse
00:50:26 dimanche à 21h, qui est assez exceptionnel
00:50:28 avec... On l'a suivi pendant un an
00:50:30 dans cette dernière année incroyable en France, avant de partir
00:50:32 aux Etats-Unis. - Alors je vois des
00:50:34 différences de taille
00:50:36 à chaque fois, j'arrive jamais à savoir. - De taille, parce qu'il est
00:50:38 immure ça. - Oui mais... - Alors, on lui a
00:50:40 posé la question, absolument, on lui a
00:50:42 posé la question lors d'une avant-première, il nous a
00:50:44 dit qu'il faisait 2m22, alors il y en a qui comptent
00:50:46 avec ou sans les chaussures. - Oui, oui, oui.
00:50:48 - Mais 2m22 c'est déjà pas mal. - Vous connaissez
00:50:50 Éric Reuvel ? - Je le connais bien Éric. - C'est
00:50:52 reconstitution de... - Quelques souvenirs à tous les trois. - Voilà, c'est
00:50:54 reconstitution de... On a été dans une grande maison
00:50:56 dans laquelle il n'y a pas voulu que je revienne à l'époque, Éric Reuvel.
00:50:58 - Je crois bien, ça va faire 25 ans
00:51:00 que l'on parle de ça.
00:51:02 - Il s'est mal conduit,
00:51:04 mais bon, c'est pas grave,
00:51:06 faut oublier, c'est une question, c'est une affirmation.
00:51:08 - Mais faut oublier tout ça. - Bon salut,
00:51:10 vous savez qui on salue ? Qui nous regarde peut-être,
00:51:12 non, c'est pas Olydie aussi. - Oui. - Et il regarde
00:51:14 très souvent dans le sud de la France. - Bonjour.
00:51:16 - Salut. Oui.
00:51:18 Alors, le JT des Bonnes Nouvelles,
00:51:20 parce que ça, c'est quand même
00:51:22 la chose la plus importante de la grille,
00:51:24 quasiment, avec Isabelle Piboulos,
00:51:26 dites-nous tout
00:51:28 sur les Bonnes Nouvelles du jeu. - Bonjour Pascal,
00:51:30 bonjour à tous.
00:51:32 Avec l'inflation,
00:51:34 c'est la crise dans le secteur de la pomme de terre,
00:51:36 mais un agriculteur a fait preuve
00:51:38 d'une initiative remarquable,
00:51:40 un don de 5 tonnes
00:51:42 de pommes de terre aux plus modestes.
00:51:44 En Charente, Jean-Jacques Gaselin a décidé
00:51:46 d'offrir une partie de sa production
00:51:48 à la banque alimentaire.
00:51:50 Le 14 septembre dernier,
00:51:52 accompagné de bénéficiaires des équipes
00:51:54 de l'association, se sont donc rendus
00:51:56 dans les champs de l'agriculteur pour récupérer
00:51:58 le précieux sésame. Un geste fraternel
00:52:00 selon le donateur, qui tombe
00:52:02 à pic, puisque l'hiver s'annonce rude
00:52:04 pour la banque alimentaire.
00:52:06 Un autre coup de pouce qui a fait un heureux
00:52:08 dans le Finistère. Un coup de pouce
00:52:10 du destin. Un habitant de la commune
00:52:12 de Guissénie, à 35 km
00:52:14 de Brest, a remporté le gros lot
00:52:16 le 23 septembre. Une somme
00:52:18 qui a bien failli lui glisser entre les doigts.
00:52:20 Je vous raconte, l'homme se rend dans un bar
00:52:22 après sa journée de travail.
00:52:24 Il remporte 10 euros avec un premier jeu
00:52:26 à gratter et décide de retenter
00:52:28 sa chance. Le buraliste ouvre
00:52:30 un nouveau livret de jeux, mais le premier
00:52:32 ticket s'avère déchiré. Il tend
00:52:34 alors le second ticket au client.
00:52:36 Un ticket gagnant avec le gain
00:52:38 maximal d'un million d'euros.
00:52:40 Et puis elle persiste
00:52:42 et signe. Ce soir, la victoire sera
00:52:44 bleue pour accéder aux quart de finale
00:52:46 du mondial de rugby. La France
00:52:48 affronte à Lyon l'Italie et la girafe
00:52:50 Aubano, pronostiqueuse du parc
00:52:52 animalier de Brantferry, dans le Morbihan,
00:52:54 a encore choisi la France comme
00:52:56 vainqueur en dégustant sa barbautine
00:52:58 côté bleu-blanc-rouge. Elle ne
00:53:00 s'était pas trompée pour annoncer le score de
00:53:02 France-Namibie. Il s'agit de la
00:53:04 quatrième fois en quatre pronostics
00:53:06 qu'Aubano choisit de manger ce mélange
00:53:08 de soja et de flocons d'avoine
00:53:10 du côté du drapeau bleu français.
00:53:12 Alors plus qu'un mot à dire,
00:53:14 allez les bleus bien sûr ! - Je suis d'accord avec vous, mais je vais dire
00:53:16 une banalité, mais cet animal est quand même incroyable.
00:53:18 Regardez, c'est absolument
00:53:20 sidérant.
00:53:22 - Il y avait Paul Le Poulpe.
00:53:24 - Oui. - Vous vous souvenez ? Il est décédé.
00:53:26 On a eu du mal à s'en
00:53:28 remettre. Dans les
00:53:30 infos du jour, avant de parler
00:53:32 évidemment de nos amis ce soir,
00:53:34 la FIFA, ça m'intéressait,
00:53:36 la FIFA, mais on va... Marine Lanson
00:53:38 me dit qu'on est peut-être en direct,
00:53:40 voilà, on est en direct avec un professeur
00:53:42 qui a exercé
00:53:44 son droit de retrait dans
00:53:46 ce lycée parisien du 12e
00:53:48 arrondissement. Bonjour
00:53:50 Madame. - Bonjour.
00:53:52 - Et merci d'être avec nous.
00:53:54 - Oui, bonjour. Je rectifie juste
00:53:56 que je n'ai pas exercé mon droit de retrait
00:53:58 encore, parce que là, je ne sais pas les conditions
00:54:00 que le proviseur va
00:54:02 nous laisser, mais pour le
00:54:04 moment, ce matin, nous refusons de faire
00:54:06 cours, il n'y a pas d'élèves dans le lycée,
00:54:08 parce que, voilà,
00:54:10 on a détecté des punaises de
00:54:12 lit partout, dans plusieurs salles,
00:54:14 notamment des salles d'esthétique,
00:54:16 dont j'ai en charge,
00:54:18 et donc on nous dit que
00:54:20 certaines salles sont
00:54:22 saines, mais pas
00:54:24 du tout, en fait, les élèves
00:54:26 trimballent des valises,
00:54:28 des produits, de
00:54:30 salle en salle, donc voilà,
00:54:32 on n'est pas du tout sereins ce matin pour
00:54:34 reprendre les cours. - Bon, vous êtes professeur
00:54:36 de mathématiques au lycée, donc Elisa
00:54:38 Lemoynier, c'est vrai que
00:54:40 la transmission n'est pas extraordinaire,
00:54:42 madame Garou,
00:54:44 vous me dites qu'il y a des punaises
00:54:46 dans plusieurs salles, ça, ça a été
00:54:48 avéré, manifestement, donc
00:54:50 vous allez aujourd'hui, sans doute,
00:54:52 vous réunir ensemble, et si je comprends bien,
00:54:54 il y a plutôt unanimité des
00:54:56 professeurs sur votre ligne.
00:54:58 - Oui, oui, oui,
00:55:00 depuis ce matin, à 8h du matin,
00:55:02 nous sommes tous là, et nous refusons
00:55:04 d'entrer dans l'établissement.
00:55:06 - Bon, bah écoutez, on va suivre
00:55:08 bien évidemment cette
00:55:10 affaire, il y avait consensus
00:55:12 tout à l'heure autour de la table, et
00:55:14 parmi les gens qu'on a interrogés, on demandait aux gens
00:55:16 s'il y a des punaises de lit dans votre entreprise,
00:55:18 est-ce que vous irez ? Manifestement,
00:55:20 les salariés qui ont été interrogés
00:55:22 par CNews étaient d'avant plus
00:55:24 sur la ligne de madame Garou,
00:55:26 de préférer attendre et
00:55:28 de désinfecter
00:55:30 sans doute les locaux.
00:55:32 Je remercie madame Garou, je remercie également
00:55:34 Mathilde Ibanez qui est sur place.
00:55:36 Juste un petit mot sur l'actualité,
00:55:38 sur la FIFA, parce que ça m'a intéressé la FIFA,
00:55:40 puisque la Coupe du monde
00:55:42 de 2030 aura lieu sur 3 continents.
00:55:44 Alors c'est une Coupe du monde particulière
00:55:46 parce que c'est le centenaire de la
00:55:48 FIFA. Centenaire de la Coupe du monde.
00:55:50 La première a eu lieu en Uruguay en 1930.
00:55:52 Donc d'une manière symbolique, il y aura un match en Uruguay.
00:55:54 Et puis,
00:55:56 la Coupe du monde ira aussi
00:55:58 en Europe, en Afrique, avec le Maroc,
00:56:00 au Portugal, en Espagne,
00:56:02 et aussi
00:56:04 au Paraguay et en Argentine,
00:56:06 et en Amérique du Sud.
00:56:08 J'ai envie de dire que c'est une volonté de
00:56:10 que tout le monde soit présent à cette Coupe du monde.
00:56:12 Simplement, dans la période écologique
00:56:14 que nous vivons, les supporters vont voyager
00:56:16 beaucoup, les équipes vont voyager
00:56:18 plus que si elles étaient sur le même lieu.
00:56:20 Donc la FIFA est pointée
00:56:22 du doigt. Je ne sais pas si c'est un thème sur lequel
00:56:24 vous avez envie de réagir ou pas.
00:56:26 Je réagirais exactement de cette manière-là.
00:56:28 Je me serais dit, mais à l'heure où on dit
00:56:30 qu'il faut arrêter de prendre l'avion,
00:56:32 vous avez même des hommes politiques, André Aligny,
00:56:34 qui prennent l'avion une fois par an.
00:56:36 - Je n'ai pas dit ça. - Non mais je n'ai pas dit.
00:56:38 - Non, c'est monsieur Jean Covici qui le croit.
00:56:40 - Non, mais il a été repris
00:56:42 derrière par certains députés.
00:56:44 - Ce qui est d'ailleurs parfaitement idiot, parce que si vous prenez
00:56:46 une fois l'avion dans votre vie,
00:56:48 il n'y a plus de compagnie aérienne.
00:56:50 - Comment vous revenez ?
00:56:52 - Il n'y a plus de compagnie aérienne.
00:56:54 C'est surtout ça.
00:56:56 Par définition, il n'y a plus de compagnie aérienne.
00:56:58 C'est idiot. Celui qui dit ça est idiot.
00:57:00 C'est idiot.
00:57:02 Il n'y a pas d'énergie de substitution pour le transport aérien
00:57:04 qui fait de gros efforts.
00:57:06 Donc effectivement, ça va poser un problème, à mon sens.
00:57:08 On ne peut pas dire tout et sans trop faire.
00:57:10 - Et par définition, vous le prenez deux fois, l'aller et le retour.
00:57:12 - Oui.
00:57:14 - Non, je pense qu'il aurait fallu un moment dans Uruguay, tout simplement.
00:57:16 - Oui, c'est une très bonne remarque.
00:57:18 - Le centième anniversaire, elle a commencé en Uruguay,
00:57:20 on pouvait la faire en Uruguay.
00:57:22 - Oui, mais là, les intérêts financiers de la FIFA, peut-être...
00:57:24 - Vous aimez le football, monsieur Valéry ?
00:57:26 - Oui, beaucoup. Je supporte l'OL et je souffre.
00:57:28 - Oh là là !
00:57:30 - Avec mon fils, on est des supporters acharnés de l'OL.
00:57:32 - Dernier.
00:57:34 - Mais il va revenir, Jean-Michel Lollaz, à votre avis ?
00:57:36 - Moi, j'aimerais bien.
00:57:38 - Il a vendu son club, je ne sais combien de millions d'euros.
00:57:40 Il va peut-être leur acheter un euro.
00:57:42 Ce n'est pas une mauvaise affaire.
00:57:44 - Moi, je serais partiant de son retour.
00:57:46 Depuis qu'il est parti,
00:57:48 cet Américain, là, qui s'appelle monsieur Textor,
00:57:50 ne donne pas les résultats
00:57:52 qu'on pouvait attendre.
00:57:54 - Dans les infos qui ont fait réagir
00:57:56 ces dernières heures, vous avez également la communication
00:57:58 de la préfecture de police.
00:58:00 Une campagne qui est surprenante, puisque la dernière campagne
00:58:02 de la communication de la préfecture de police de Paris
00:58:04 montre la BRI en pleine perquisition
00:58:06 avec en fond une chanson de rap. Vous avez vu cette... ?
00:58:08 - Oui.
00:58:10 - C'est une séquence qui a suscité de nombreux...
00:58:12 - Oui, c'est excellent.
00:58:14 - Ça parle au moins à ce...
00:58:16 - Je trouve ça drôle et puis avec, à la fin,
00:58:18 on n'est pas venu pour vous livrer des chocolatines.
00:58:20 Franchement, je trouve que cet aspect
00:58:22 est décalé. C'est vrai que l'humour...
00:58:24 Voilà. Il y a deux types d'humour.
00:58:26 Je vous propose de voir cette séquence
00:58:28 et vous me dites ce que vous en pensez.
00:58:30 (bruits de pas)
00:58:32 (cris de la foule)
00:58:34 (cris de la foule)
00:58:36 (cris de la foule)
00:58:38 (cris de la foule)
00:58:40 (cris de la foule)
00:58:42 (cris de la foule)
00:58:44 (cris de la foule)
00:58:46 (cris de la foule)
00:58:48 (cris de la foule)
00:58:50 (cris de la foule)
00:58:52 (cris de la foule)
00:58:54 (cris de la foule)
00:58:56 (cris de la foule)
00:58:58 (cris de la foule)
00:59:00 (cris de la foule)
00:59:02 Bon, moi, ça m'a surpris quand même.
00:59:04 Et bon, je trouvais ça très bien. Écoutez Mathieu Vallée.
00:59:06 - Bon, personnellement, j'aurais pas choisi cette musique,
00:59:10 effectivement, parce que les chanteurs, c'est pas des
00:59:12 profs flics notoires, bien au contraire.
00:59:14 Je pense que c'est pour leur faire le pied de grue, pour leur montrer
00:59:16 qu'ils ont beau faire des chansons en
00:59:18 critiquant la police, mais néanmoins, on reste sur le terrain
00:59:20 en chien de pavé. Et moi, j'ai diffusé
00:59:22 la vidéo avec la chanson de
00:59:24 Kenny West, "Good Morning", pour montrer
00:59:26 que nos collègues, le matin, ramenaient pas les croissants,
00:59:28 mais ils venaient chercher les voyous qu'on avait
00:59:30 identifiés dans les procédures, pour qu'on puisse les présenter
00:59:32 à la justice après des enquêtes rendement ficellées
00:59:34 par la police judiciaire.
00:59:36 - Ah, oui, écoutez...
00:59:38 - Ah bon ?
00:59:40 L'important, c'est de faire parler de soi, paraît-il.
00:59:42 - Oui, mais attends, attends, attends, d'abord, c'est pas méchant,
00:59:44 c'est pas... Voilà, c'est tout.
00:59:46 Et puis, s'attaquer à la préfecture de police
00:59:48 là-dessus, cette semaine, moi, j'aurais préféré que...
00:59:50 quitte à parler de quelque chose
00:59:52 sur la préfecture de police cette semaine, on pense simplement
00:59:54 qu'il y a 4 ans, il y a 4 personnes
00:59:56 de la préfecture de police de Paris qui ont été assassinées
00:59:58 lors d'un attentat islamiste. Ça aurait été beaucoup plus
01:00:00 judicieux. Voilà.
01:00:02 - Et puis, une dernière chose, dans toutes ces
01:00:04 actualités, pour faire un tour d'horizon
01:00:06 global, vous connaissez peut-être l'affaire
01:00:08 Miss Etienne. - Ah oui, oui, je l'ai suivie.
01:00:10 - Ça, ça vous intéresse, sans doute. - Je l'ai intervenue hier.
01:00:12 - 73 ans après leur condamnation
01:00:14 pour meurtre, la cour de révision
01:00:16 est saisie. C'était le 31 décembre
01:00:18 1946, et David Brunet,
01:00:20 qui est rédacteur en chef,
01:00:22 qui m'a alerté sur ce sujet.
01:00:24 Un garde-chasse était retrouvé mort
01:00:26 dans un étang de Saint-Michel en Brenne,
01:00:28 meurtre pour lequel Raymond Miss
01:00:30 et Gabriel Thiedot étaient condamnés
01:00:32 à 15 ans de travaux forcés. Depuis des
01:00:34 années, les familles se battent pour prouver leur innocence.
01:00:36 - Ils avaient été amnistiés par le président Coty,
01:00:38 à Lippen, et
01:00:40 il est établi qu'ils avaient été...
01:00:42 ils ont passé des aveux sous la torture
01:00:44 pendant la garde à vue. On leur a
01:00:46 explosé les doigts, les mains... Enfin, c'était l'horreur.
01:00:48 Et au vu, au su, par exemple, tout le village...
01:00:50 - Tout le village, oui, oui. - Ça s'est passé en France.
01:00:52 - Et c'est sur ce motif-là que
01:00:54 la commission d'instruction a
01:00:56 saisi la cour de révision, ce qui est
01:00:58 déjà une étape fondamentale. Ça ne veut pas
01:01:00 dire que la cour de révision va suivre, forcément,
01:01:02 mais on peut penser quand même que la cour de révision
01:01:04 va casser cette affaire. - Mais c'est très rare, parce que regardez
01:01:06 l'affaire Omar Raddad... - Ah oui, dont je
01:01:08 me cuis, vous le savez. - Elle n'est toujours pas... - Non,
01:01:10 elle n'est toujours pas, alors que... - La justice a du mal
01:01:12 à se déjuger. - Mais c'est plus que ça.
01:01:14 - Sur cette affaire, là, de Féliver,
01:01:16 il y a un livre qu'il faut lire, c'est "La fabrique
01:01:18 des innocents", de Antoniovitch,
01:01:20 qui est un ami de Philippe Bilger.
01:01:22 Il a écrit un livre excellent. - On l'avait reçu, ici.
01:01:24 - Vous l'avez reçu, ici, oui. - Formidable, exactement.
01:01:26 - Les juges n'aiment pas reconnaître nos erreurs. - Exactement.
01:01:28 - Ils n'aiment pas. - Mais oui, il y a la...
01:01:30 - C'est l'autorité de la chose jugée, vous savez.
01:01:32 - La fameuse affaire, également, de ce
01:01:34 breton... - Céznec. - L'affaire Céznec.
01:01:36 - Bien sûr. Céznec, Kéménère.
01:01:38 Mais il y a eu combien de révisions
01:01:40 en France ? - Depuis 1945, il y a eu
01:01:42 10 révisions, ce qui, largement,
01:01:44 ne correspond pas à la réalité.
01:01:46 - Mais là, manifestement, on va aller au bout
01:01:48 de cette histoire. - Il semblerait. C'est quand même
01:01:50 un cas assez unique. - Mais j'ai pas
01:01:52 souvenir d'une fiction sur... Parce que c'est
01:01:54 "Grandes affaires judiciaires"... - C'est une affaire passionnante.
01:01:56 - Oui. - Dans le milieu de la chasse.
01:01:58 - Exactement, j'ai pas souvenir d'une fiction
01:02:00 sur ce...
01:02:02 - Ils se sont battus jusqu'à leur mort. Ils se sont morts il n'y a pas longtemps.
01:02:04 - Ils se sont morts il n'y a pas longtemps ?
01:02:06 - Non, ils se sont morts il n'y a pas longtemps.
01:02:08 - Ça date de 1946.
01:02:10 - Oui, mais ils se sont morts âgés. En fait, ils ont été
01:02:12 libérés à mi-peine. - Oui.
01:02:14 - Et ils se sont battus jusqu'à la fin.
01:02:16 - Bon. Écoutez, je vais vérifier
01:02:18 la date de leur mort.
01:02:20 Victor
01:02:22 Wemba Nyama.
01:02:24 - Wemby, pour eux. - Wemby.
01:02:26 - Quel âge ? - 22 ans.
01:02:28 2 mètres 22.
01:02:30 55 de pointure.
01:02:32 Et une envergure de 2 mètres 43.
01:02:34 Je pense que vous...
01:02:36 - C'est un grand, forcément.
01:02:38 - Exceptionnel. - Et il est annoncé depuis
01:02:40 toujours ? - Il est annoncé, alors, ça fait...
01:02:42 Nous, ça fait un an qu'on travaille sur ce projet.
01:02:44 Et il y a un an, c'était pas
01:02:46 la folie autour de lui comme c'est aujourd'hui
01:02:48 depuis qu'il a été drafté
01:02:50 numéro 1, c'est-à-dire la fameuse loterie américaine
01:02:52 où on va chercher de jeunes joueurs, de jeunes
01:02:54 basketeurs américains dans les universités,
01:02:56 mais aussi à l'étranger. Et c'est la première fois
01:02:58 qu'un Français a été le choix numéro 1
01:03:00 dans cette draft. Et donc c'est ça qui a fait
01:03:02 sensation parce qu'il y a 20 ans, par exemple,
01:03:04 l'un des plus grands
01:03:06 basketeurs français, Tony Parker, avait été
01:03:08 drafté, mais il était en position
01:03:10 à peu près 28. Là, il est numéro 1,
01:03:12 tous les clubs le voulaient.
01:03:14 On savait qu'il allait partir aux Etats-Unis,
01:03:16 son destin était tracé.
01:03:18 C'est un joueur assez exceptionnel.
01:03:20 Et dans le documentaire que vous verrez dimanche,
01:03:22 vous allez voir la maturité
01:03:24 déconcertante, je dirais,
01:03:26 de cet adolescent qui, à 19 ans,
01:03:28 a un discours
01:03:30 de quelqu'un qui a vécu plein de vie
01:03:32 déjà, en fait. Donc ça, c'est assez bluffant.
01:03:34 Il dit "je suis unique, je veux être
01:03:36 unique, je suis fait pour faire ça,
01:03:38 je suis née pour jouer au basket,
01:03:40 donc je vais faire ce que l'univers me
01:03:42 dit, l'univers me parle, dit-il,
01:03:44 rien n'est impossible tant qu'on ne
01:03:46 sait pas que c'est impossible".
01:03:48 Oui, ils l'ont fait parce qu'ils ne savaient pas que
01:03:50 c'était impossible. Mais c'est vrai qu'il y a un parallèle
01:03:52 avec Mbappé sur la maturité, d'abord sur
01:03:54 la jeunesse de la réussite, ce qui est nouveau chez les sportifs.
01:03:56 Dans le temps, on disait que les
01:03:58 Français avaient peur, dans les années 70-80,
01:04:00 aujourd'hui c'est quelque chose qui n'existe
01:04:02 plus du tout, au contraire.
01:04:04 Ces jeunes-là ont peur de rien.
01:04:06 La génération même actuelle, je dirais plus,
01:04:08 a peur de rien. C'est vraiment un gamin de sa
01:04:10 génération. Il a les mêmes codes
01:04:12 que nos ados. Moi, j'ai un gamin
01:04:14 de 19 ans de son âge à la maison, je vois
01:04:16 le même. Il n'est pas non plus par rapport
01:04:18 à de jeunes Américains qui ont le même
01:04:20 âge que lui et qui pourraient vivre, et qui vivent
01:04:22 d'ailleurs le même parcours, il n'a pas...
01:04:24 Il a les pieds sur terre, il est déjà...
01:04:26 Il n'est pas encore pollué par
01:04:28 le côté médiatique, le côté égocentrique
01:04:30 quand on est...
01:04:32 - Je l'attendais venir. Je vous écoute
01:04:34 de temps en temps à la revue de presse,
01:04:36 avec l'excellent...
01:04:38 - Jérôme Deverdière, bien sûr. - Exactement.
01:04:40 Et je vous écoute et...
01:04:42 Vous n'en manquez pas une.
01:04:44 Évidemment, il a les pieds sur terre, il fait du 55.
01:04:46 Alors là, on va voir un premier
01:04:48 document. Je suis assuré que
01:04:50 j'étais bluffé. - Celui où il n'arrive pas à se relever.
01:04:52 - Mais oui, parce que... - En fait, il a un préparateur physique
01:04:54 qui lui demande de s'allonger
01:04:56 par terre et de se relever sans
01:04:58 les avant-bras et sans les mains. Faites-le.
01:05:00 Ça vous paraît évident, facile, simple.
01:05:02 Mais lui, avec sa taille,
01:05:04 ça devient très compliqué. - On peut le faire
01:05:06 ça, nous, de la même manière ?
01:05:08 - J'y arrive.
01:05:10 - A priori. Alors voyez cet
01:05:12 extrait que j'ai trouvé sidérant.
01:05:14 - Ah bah oui.
01:05:16 ...
01:05:32 - C'est pas mal, c'est pas mal.
01:05:34 - Putain ! - On est toujours comme
01:05:40 tout à l'heure, par contre. Tu utilises tout le temps
01:05:42 l'élan. T'as une autre stratégie
01:05:44 sans utiliser d'élan.
01:05:46 - Bon, aujourd'hui, il est annoncé
01:06:00 comme un des meilleurs joueurs du monde, mais il ne l'est pas encore.
01:06:02 - Absolument pas. Il a intégré
01:06:04 l'équipe des San Antonio Spurs, qui est l'ancienne équipe
01:06:06 de Tony Parker. Il attaque
01:06:08 ses matchs de préparation cette semaine.
01:06:10 Le premier match, de mémoire, c'est le 25 octobre
01:06:12 contre Dallas. Là, on va commencer à
01:06:14 aller voir ce qui se passe là-bas. Mais
01:06:16 tous les joueurs américains
01:06:18 l'annoncent comme un ovni.
01:06:20 Mieux, Lebron James dit que c'est un alien.
01:06:22 Tous les grands champions américains
01:06:24 disent qu'il va leur créer
01:06:26 vraiment de sérieux problèmes sur les parquets
01:06:28 américains parce qu'il est insaisissable,
01:06:30 que le fait d'être
01:06:32 2m22, il arrive à contenir
01:06:34 tous ses adversaires,
01:06:36 tous ceux qui essayent de le contrer devant le panier.
01:06:38 Il a une aisance absolument déconcertante.
01:06:40 Vous nous avez apporté un deuxième extrait, je crois.
01:06:42 Absolument. Est-ce que c'est celui où il arrive
01:06:44 à San Antonio ou est-ce que c'est celui
01:06:46 où tous les joueurs américains...
01:06:48 Je pense, me dit Marine, que c'est celui où il arrive
01:06:50 à San Antonio. Vous allez voir, c'est quand il arrive.
01:06:52 C'était en juin dernier.
01:06:54 Je suis allé direct vers les fans.
01:07:02 Je voulais monter sur l'espèce de petite butte
01:07:06 mais le gars de la sécurité m'a dit de ne pas le faire.
01:07:08 Donc j'ai content.
01:07:10 Les gens, en fait, ils me traitent déjà
01:07:14 comme leur famille.
01:07:16 Bienvenue mon gars.
01:07:22 Merci mec, on va bien s'amuser.
01:07:24 C'est donc diffusé dimanche
01:07:26 à quelle heure ? 21h sur Canal+.
01:07:28 C'est un document
01:07:30 d'une heure et demie. C'est Max
01:07:32 Souvourel et David Thiago Ribeiro
01:07:34 qui l'ont suivi pendant un an.
01:07:36 Ils ont participé au grand moment.
01:07:38 Ce qui est très intéressant
01:07:40 et ce qui fait du bien aussi dans ce documentaire
01:07:42 c'est qu'on se rend compte que le socle
01:07:44 familial du joueur est fondamental.
01:07:46 Ses parents, son frère, sa soeur.
01:07:48 Un peu comme chez Mbappé d'ailleurs.
01:07:52 Il est du
01:07:54 Chenet. Il a évolué
01:07:56 pendant des années au club de Levallois-Péret
01:07:58 dans la banlieue parisienne.
01:08:00 Après il a fait un petit écart
01:08:02 chez Tony Parker à Las Velles et il est revenu
01:08:04 dernière à Levallois.
01:08:06 Si vous regardez le doc,
01:08:08 vous verrez que
01:08:10 le titre est naturellement...
01:08:12 Caroline, je ne sais pas si vous avez assisté
01:08:14 à son dernier match en France.
01:08:16 Boulogne contre Monaco. J'y étais, c'était à Roland-Garros.
01:08:18 Il n'a pas été très bon
01:08:20 parce qu'il partait pour...
01:08:22 Et c'est pourtant le meilleur marqueur du match
01:08:24 alors que Boulogne perd contre
01:08:26 Monaco. La seule chose qui m'inquiète
01:08:28 un petit chouïa, comme vous voyez les
01:08:30 bronze-gens ou tous ces grands joueurs américains,
01:08:32 c'est la densité physique de ces joueurs
01:08:34 par rapport à Wembley.
01:08:36 - Et puis le nombre de matchs qu'il doit avoir fait aux Etats-Unis.
01:08:38 Tout ça, il l'a intégré. Lui, ça ne lui fait pas peur.
01:08:40 - Il est très frais. - Il est très mince.
01:08:42 - Ce qui est incroyable, c'est qu'avec sa taille, il court à une vitesse
01:08:44 absolument incroyable.
01:08:46 - Il est mince. - Il est très mince.
01:08:48 Il va falloir qu'il prenne quand même un peu de muscle pour le billet.
01:08:50 - Il disait que cet été, en deux mois, à San Antonio, il a déjà pris 4 kilos.
01:08:52 C'est ce qu'il disait. Et qu'il avait plus appris
01:08:54 sur son corps en deux mois qu'en 5 ans en France.
01:08:56 - Et finalement, aux Etats-Unis, la professionnalisation est poussée à l'extrême
01:08:58 au niveau du basket, qui est le sport roi, évidemment.
01:09:00 - On va regarder ça avec intérêt.
01:09:04 Comment va la vie, Philippe Chevalier ?
01:09:06 - Ça va très bien, mon cher Pascal.
01:09:08 Je suis sur les planches parisiennes.
01:09:10 Moi, je suis heureux quand je suis sur les planches.
01:09:12 Ça ne veut pas dire que je n'aime pas la province.
01:09:14 Mais je trouve que comme on est quand même dans un pays...
01:09:16 - C'est qu'on ne dit plus province. - On dit région.
01:09:18 - On dit les territoires.
01:09:20 - C'est ça qui est...
01:09:22 - Ça, j'adore les territoires.
01:09:24 - C'est ça qui est considéré comme péjoratif.
01:09:26 - Ah oui, la province, ce n'est pas bien.
01:09:28 On ne dit pas non plus la campagne.
01:09:30 Encore moins. - La ruralité.
01:09:32 - Ah, la ruralité. - On disait région.
01:09:34 Elle est née à une certaine époque.
01:09:36 - Vous avez beaucoup travaillé.
01:09:38 Caroline a été la rédactrice en chef de Jean-Pierre Pernaut
01:09:40 pendant combien de temps ? - Pendant quelques années.
01:09:42 De nombreuses années.
01:09:44 On ne disait pas province, on disait région.
01:09:46 - Caroline faisait le sport également,
01:09:48 merveilleusement, à TF1.
01:09:50 Et puis après, elle a travaillé longtemps avec Jean-Pierre Pernaut.
01:09:52 - Vous êtes revenu à Canal, où vous êtes...
01:09:54 - Super bien, au sport.
01:09:56 - Et comment, on est bien à Canal ?
01:09:58 - On ne dit plus l'ONIS et la Saint-Ange.
01:10:00 - Malheureusement.
01:10:02 - Je suis dans une pièce
01:10:04 qui est une adaptation
01:10:06 d'une nouvelle de Sherlock Holmes
01:10:08 qui s'appelle "Sherlock Holmes et l'affaire du pont de Thor",
01:10:10 qui est donc une énigme policière à résoudre.
01:10:12 On la résout, cette énigme.
01:10:14 Moi, je joue le docteur Watson
01:10:16 puisque mon ami Menezes
01:10:18 joue avec beaucoup de talent
01:10:20 et de distinction,
01:10:22 parce qu'il a cette silhouette hiératique de Sherlock Holmes
01:10:24 et énigmatique.
01:10:26 Et on a essayé de résoudre une énigme
01:10:28 qui est assez compliquée et qui, d'ailleurs,
01:10:30 finalement, n'est pas tellement passionnante.
01:10:32 C'est pour ça qu'on a fait quelque chose
01:10:34 de très décalé dès le deuxième jour.
01:10:36 Donc, on a changé un petit peu la nature de la pièce elle-même.
01:10:38 - Et pourquoi vous n'avez pas pris
01:10:40 une pièce comique dès le départ ?
01:10:42 - C'est un paradoxe.
01:10:44 Vous savez, souvent, la vérité est dans les paradoxes.
01:10:46 C'est vrai que ça aurait été plus simple
01:10:48 de prendre une pièce comique dès le départ.
01:10:50 Mais nous l'avons nous-mêmes rendue comique
01:10:52 avec la participation active du public.
01:10:54 Car c'est un spectacle interactif.
01:10:56 - Évidemment, Philippe, votre nom est
01:10:58 beaucoup lié à celui de Régis Laspalais.
01:11:00 - Du terrible Laspalais.
01:11:02 - Quand on vous voit et que vous êtes resté sans doute amis,
01:11:04 simplement, il y a beaucoup de gens, j'imagine,
01:11:06 qui aimeraient vous revoir sur scène tous les deux.
01:11:08 Qu'en est-il ?
01:11:10 - Si vous croisez Régis...
01:11:12 Moi, je ne le vois plus beaucoup maintenant.
01:11:14 - Ah, vous êtes un peu...
01:11:16 - Je devais être assez emmerdant, sans doute,
01:11:18 parce qu'au bout de 35 ans, il en a eu marre.
01:11:20 Oh, mort, c'est intéressant comme lapsus.
01:11:22 Et, ben non, on n'a plus tellement de rapports.
01:11:26 Enfin, il fait du théâtre de son côté,
01:11:28 j'en fais du mien. C'est un peu dommage.
01:11:30 Je trouve qu'il a un peu coulé le fonds de commerce.
01:11:32 Mais bon, on ne fait pas ce métier-là pour l'argent.
01:11:36 - Il y a un peu de tristesse, peut-être, dans votre...
01:11:38 - Ben, non, parce que c'est un renouveau.
01:11:40 Il faut être comme Fénix.
01:11:42 - Vous n'êtes pas fâché ?
01:11:44 - Non, on n'est pas fâché.
01:11:46 Mais je ne suis pas fâché avec mon cordonnier, par exemple.
01:11:48 - Mais il y a une forme d'amertume dans ce que vous dites.
01:11:52 - Non, il n'y a pas de l'amertume.
01:11:54 Non, il y a un regret, parce que je ne comprends pas
01:11:56 pourquoi il a voulu couper les ponts de manière aussi radicale.
01:11:58 Et je ne vois pas à quoi ça correspond.
01:12:00 Son excuse officieuse et officielle,
01:12:02 c'est qu'il veut faire du cinéma.
01:12:04 Ben oui, mais enfin, on veut tous faire du cinéma, Pascal.
01:12:06 Si Spielberg vient vous voir demain...
01:12:08 - Ah, non.
01:12:10 - Non ?
01:12:12 - D'accord.
01:12:14 - Donc Spielberg, je n'ai pas le droit.
01:12:16 D'ailleurs, je n'ai pas le droit.
01:12:18 Sauf s'il me prête.
01:12:20 S'il me prête pour une...
01:12:22 Non, je ne vais pas... Non.
01:12:24 - Non, mais Régis fait du théâtre de son côté.
01:12:26 On est chacun d'une autre.
01:12:28 C'est un peu dommage, mais c'est comme ça.
01:12:30 Qu'est-ce que vous voulez ?
01:12:32 Moi, je ne peux pas le forcer.
01:12:34 - Mais ce qui est vrai pour des comédiens comme vous,
01:12:36 c'est vrai pour Bernard Médez,
01:12:38 vous êtes très étiquetés.
01:12:40 Vous êtes très prêtes à vous donner des rôles
01:12:42 dans des choses
01:12:44 qui soient différentes
01:12:46 de ce que vous faites.
01:12:48 - Oui, c'est vrai.
01:12:50 - Et je trouve que l'étiquette,
01:12:52 c'est toujours dur.
01:12:54 C'est vrai pour des politiques,
01:12:56 c'est vrai pour des journalistes,
01:12:58 c'est vrai pour des comédiens.
01:13:00 Et ce que je peux trouver dommage de l'extérieur,
01:13:02 c'est qu'il y a une forme de frilosité
01:13:04 à ne pas vous proposer autre chose.
01:13:06 Mais vous êtes peut-être aussi vous-même responsable
01:13:08 de ce que vous avez.
01:13:10 - Pour le cinéma, c'est un peu différent.
01:13:12 Parce que le cinéma, on ne choisit pas.
01:13:14 Si on se rappelle par exemple ce qu'a dit
01:13:16 notre ami Muriel Rodin l'autre jour,
01:13:18 elle est navrée de ne pas faire de cinéma.
01:13:20 J'ai envie de lui dire, écoute Muriel,
01:13:22 ce n'est pas grave.
01:13:24 Parce que le cinéma, c'est de l'industrie.
01:13:26 Ce sont les producteurs qui décident.
01:13:28 Le théâtre est encore un peu de l'artisanat.
01:13:30 - Ça marche bien en tout cas ?
01:13:32 C'est une grande salle ?
01:13:34 - C'est une petite salle,
01:13:36 mais c'est à la muette.
01:13:38 C'est un théâtre charmant qui est ouvert
01:13:40 depuis un an et demi, qui est très beau.
01:13:42 Quand on est dedans, on a l'impression
01:13:44 d'être dans un grand théâtre alors qu'il n'y a que 200 places.
01:13:46 Mais c'est tout à fait sympathique.
01:13:48 Et moi je m'amuse beaucoup avec ce grand
01:13:50 hiératique Bernard Menez,
01:13:52 qui est finalement un Sherlock Holmes formidable.
01:13:54 Alors moi je fais le docteur Watson.
01:13:56 - J'ai compris.
01:13:58 Mais en tout cas, ça peut donner envie
01:14:00 d'aller voir effectivement ce spectacle.
01:14:02 Allons-y.
01:14:04 C'est vendredi, c'est vendredi vendredi.
01:14:06 Il nous attend. On l'appelle.
01:14:08 Ça y est, Jacques Vendredi est entré dans les ordres.
01:14:20 Je rappelle que je ne sais jamais où il est.
01:14:22 Monsieur Valigny qui écoute notre émission
01:14:24 quasiment chaque jour.
01:14:26 Vous connaissez ce moment du vendredi.
01:14:28 Vendredi, vendredi.
01:14:30 Où êtes-vous, monsieur Labe ?
01:14:32 - Alors écoutez, écoutez mon fils.
01:14:34 Je suis avec Emmanuel Gaubiard,
01:14:36 qui est évêque de Ligne,
01:14:38 qui a été chargé par le pape François
01:14:40 de créer ici à l'église de la Madeleine
01:14:42 une chapelle des sportifs
01:14:44 en vue des Jeux Olympiques
01:14:46 de 2024.
01:14:48 La fonction d'Emmanuel Gaubiard,
01:14:50 qui est donc vous voyez avec moi,
01:14:52 il est délégué du Vatican pour les JO
01:14:54 et aumônier des sportifs.
01:14:56 Donc une chapelle a été construite
01:14:58 ici à l'intérieur de la chambre.
01:15:00 Cette chapelle a été construite
01:15:02 ici à l'intérieur de l'église de la Madeleine.
01:15:04 Et donc je voulais vous la présenter
01:15:06 parce que c'est une sorte d'exclusivité.
01:15:08 Et je voulais, avant de parler avec Monseigneur,
01:15:10 je voulais embrasser
01:15:12 quelqu'un que vous aimez bien, Pascal,
01:15:14 c'est Alain Prost.
01:15:16 Il a exactement 38 ans, jour pour jour.
01:15:18 Il était champion du monde
01:15:20 de Formule 1. Et je sais qu'Alain regarde
01:15:22 tous les matins notre émission.
01:15:24 Et donc je voulais l'embrasser en notre nom,
01:15:26 au nom de CNews, au nom d'Europe, au nom de tout le monde.
01:15:28 C'est un immense champion.
01:15:30 Monseigneur, merci de nous accueillir à la Madeleine.
01:15:32 Alors expliquez-moi cette histoire de chapelle.
01:15:34 C'est une première, première au monde.
01:15:36 En fait, ici, les sportifs,
01:15:38 professionnels, amateurs, tout poil,
01:15:40 j'allais dire, peuvent prier.
01:15:42 Pascal Prost peut venir.
01:15:44 Ils peuvent prier, ils peuvent se confier.
01:15:46 On a la croix des sportifs qui est ici.
01:15:48 On a les paroles de saints, de papes,
01:15:50 de la Bible sur le sport. Ils peuvent confier
01:15:52 une intention de prière. Il y a une borne interactive.
01:15:54 Ils peuvent demander un aumônier des sportifs.
01:15:56 Et puis alors le hasard, c'est que juste à côté
01:15:58 de la chapelle des sportifs, il y a votre chapelle.
01:16:00 Oui. C'est Saint-Trichard.
01:16:02 La chapelle, c'est la patronne
01:16:04 des causes désespérées. Ah d'accord.
01:16:06 On peut même venir ici pour prier.
01:16:08 C'est gentil de m'humilier devant Pascal Prost.
01:16:10 Et ensuite, on va à côté pour prier si on a perdu.
01:16:12 Alors non, tu vas aller à côté.
01:16:14 Jacques, comme vous êtes en smartphone,
01:16:17 c'est vrai que quand vous tournez,
01:16:19 la prise de son n'est pas aussi performante
01:16:21 que lorsque vous me parlez tout seul.
01:16:23 Donc on a vu effectivement l'essentiel
01:16:25 de cette petite chapelle,
01:16:27 chapelle pour les sportifs.
01:16:29 Je salue évidemment Monseigneur
01:16:31 qui est avec vous. Peut-être un poster
01:16:33 d'un sportif ferait le meilleur effet
01:16:35 dans cette petite chapelle
01:16:37 ou des sportifs.
01:16:39 Et en revanche, évidemment, bon anniversaire à Alain Prost.
01:16:41 C'est le moment de rappeler les années sport en France.
01:16:43 Vous aviez Yannick Noah, Henri Lecomte.
01:16:45 Platini. Vous aviez évidemment Platini.
01:16:47 Bernard Rinault.
01:16:49 C'est ce que j'allais vous dire. Dans ces grands sports
01:16:51 majeurs, le tennis,
01:16:53 le cyclisme,
01:16:55 le football, vous aviez
01:16:57 des vedettes et le rugby avec Blancou
01:16:59 qui était très
01:17:01 important et qui était en communion
01:17:03 avec le pays, peut-être plus
01:17:05 qu'elles ne le sont aujourd'hui. Platini
01:17:07 était sans doute plus proche. Ils étaient aussi plus
01:17:09 proches des gens. Je pense, oui. Il y avait moins
01:17:11 tout ce start-system. Voilà, il y avait moins ça.
01:17:13 Merci en tout cas, cher Jacques.
01:17:15 Et on viendra vous dire au revoir,
01:17:17 évidemment, comme nous le faisons
01:17:19 chaque vendredi en fin d'émission.
01:17:21 On vous présente le vendredi, il y a des figures
01:17:23 imposées, comme on dit, avec Brigitte
01:17:25 Millot qui sera là demain
01:17:27 pour son rendez-vous
01:17:29 médecine. Et Brigitte parle
01:17:31 du stress. Écoutez.
01:17:33 Quand tu es en voiture,
01:17:35 par exemple, si quelqu'un traverse,
01:17:37 c'est le stress qui te fait réagir tout de suite.
01:17:39 Tu veux dire que sans le stress, sans la
01:17:41 décharge des hormones, tu ne réagirais pas.
01:17:43 Non, tu ne réagirais pas. Quand tu pars,
01:17:45 par exemple, faire une compétition
01:17:47 sportive, tu ne vas pas y aller les mains dans les
01:17:49 poches comme ça. Tu vas y aller, tu vas te préparer,
01:17:51 tu vas être stressé. Et quand tu es stressé, ton
01:17:53 organisme va fabriquer
01:17:55 ses hormones pour mettre tout ton organisme
01:17:57 au maximum de puissance, avec un maximum
01:17:59 d'énergie. Un examen pareil
01:18:01 pour que ton cerveau soit attentif,
01:18:03 vigilant. Il y a même des personnes
01:18:05 qui ont besoin de ce stress
01:18:07 pour fonctionner. C'est vraiment un stress positif.
01:18:09 C'est-à-dire qu'ils ont, par exemple,
01:18:11 quelque chose à faire dans un mois,
01:18:13 ils vont attendre les trois derniers jours,
01:18:15 tu vois ce que je veux dire, ils vont attendre les trois
01:18:17 derniers jours pour le préparer, parce que pour eux,
01:18:19 c'est là qu'ils seront les plus performants.
01:18:21 Parfois, les trois dernières heures,
01:18:23 le stress des comédiens...
01:18:25 Ah oui, le stress sur les planches, oui.
01:18:27 Vous avez le trac, quand vous arrivez ?
01:18:29 Ça dépend. Par exemple,
01:18:31 si aucun de vous n'est là
01:18:33 ce soir,
01:18:35 je n'aurai pas le trac. Mais s'il y en a un de vous,
01:18:37 alors là, j'aurai le trac. Ah, c'est vrai ?
01:18:39 Mais ce n'est pas ce que vous dites, c'est vraiment
01:18:41 vrai, si j'ose dire. C'est en fonction...
01:18:43 Si le pape vient, par exemple, nous voir,
01:18:45 là, j'aurai le trac.
01:18:47 Si c'est mon beau-frère, j'aurai moins le trac.
01:18:49 Bon.
01:18:51 Dernière chose,
01:18:53 c'est de Philippe Labraud,
01:18:55 "L'Essentiel" chez Labraud.
01:18:57 C'est à 10h30 demain sur CNews.
01:18:59 Bonjour Dr Millaud, comme tous les
01:19:01 samedis. Et puis "L'Essentiel" chez Labraud, qui a changé
01:19:03 de programmation, qui est désormais le samedi.
01:19:05 C'est diffusé sur C8.
01:19:07 Demain,
01:19:09 Philippe Labraud recevra le comédien Stéphane
01:19:11 de Grôde, qui est actuellement à l'affiche
01:19:13 du Théâtre de la Renaissance à Paris pour sa première pièce de théâtre.
01:19:15 En tant qu'auteur, un léger doute,
01:19:17 le comédien a longtemps souffert d'un problème de diction.
01:19:19 Écoutez-le.
01:19:21 - Tout ça part parce que, justement,
01:19:23 vous avez un problème d'élocution
01:19:25 quand vous êtes gamin, non ? - Je pense que c'est
01:19:27 rassurant. C'est bien d'avoir des problèmes.
01:19:29 Du coup, on a quelque chose à gérer, on a quelque chose
01:19:31 à améliorer, on a quelque chose à modifier.
01:19:33 Et oui, oui, moi, ça a été
01:19:35 compliqué. Même encore sur scène,
01:19:37 il se fiche de moi tous les soirs parce que
01:19:39 ça ripe. Enfin,
01:19:41 il comprend pas toujours ce que je dis.
01:19:43 Avant-hier, on a failli
01:19:45 vraiment partir très loin en fourrière parce que
01:19:47 à un moment donné, je dois dire, on est tous réunis
01:19:49 autour de cette table et il comprend pas
01:19:51 ce que je dis. Je crois que je dis "on est tous réunis"
01:19:53 ou "rient" et alors il me reprend
01:19:55 comme un idiot, mais il se rend pas compte
01:19:57 de la souffrance que c'est pour moi. - Ah, c'est vrai ?
01:19:59 - Moi, j'ai beaucoup de mal à m'exprimer.
01:20:01 - Ah, mais je croyais que c'était passé, cette souffrance.
01:20:03 - Non, non, non, non. - Ah, non ?
01:20:05 - Non, tu peux. Fais-moi souffrir.
01:20:07 - Ah bon ? Non.
01:20:09 - C'est pas fluide pour moi, c'est un vrai travail.
01:20:11 Non, non, mais ça vient de loin.
01:20:13 D'ailleurs, je comprends pas très bien
01:20:15 tout ce qui m'est arrivé par la suite.
01:20:17 C'est-à-dire que d'écrire
01:20:19 et d'être reconnu pour ça
01:20:21 alors que j'étais incapable
01:20:23 de formuler des phrases correctes
01:20:25 et de définir
01:20:27 la grammaire, comme je vous le disais tout à l'heure,
01:20:29 tout d'un coup, d'écrire une pièce de théâtre,
01:20:31 de l'avoir jouée à Paris avec des acteurs
01:20:33 de la trente d'Eric.
01:20:35 Enfin, je me pince tous les jours.
01:20:37 (musique)
01:20:39 - Il est 10h31.
01:20:41 Soumaïa Labidi nous rappelle les titres.
01:20:43 (musique)
01:20:45 - Le bras de fer entre le rectorat
01:20:47 et les profs du lycée.
01:20:49 Lisa Lemoynier à Paris.
01:20:51 Les 80 enseignants qui ont exercé
01:20:53 leur droit de retrait hier
01:20:55 à cause de la découverte de punaises de lit
01:20:57 maintiennent leur droit de retrait
01:20:59 en cause le traitement qui ne sera effectif
01:21:01 qu'à partir de lundi, selon eux.
01:21:03 De son côté, le rectorat a fait barricader
01:21:05 les salles infectées,
01:21:07 donc les cours peuvent reprendre.
01:21:09 Le brûlant dossier migratoire
01:21:11 au menu du sommet de Grenade.
01:21:13 Mercredi, les ambassadeurs des pays
01:21:15 de l'Union européenne ont fini par se mettre
01:21:17 d'accord sur un mécanisme de solidarité
01:21:19 obligatoire entre États membres
01:21:21 en cas d'afflux de migrants.
01:21:23 Un accord auquel la Pologne et la Hongrie
01:21:25 s'opposent farouchement.
01:21:27 Varsovie dénonce, je cite,
01:21:29 un diktat de Bruxelles et Berlin.
01:21:31 Et puis, trois décès en 15 jours en Martinique
01:21:33 à cause de l'épidémie de Dengue.
01:21:35 Parmi ces trois victimes,
01:21:37 un enfant de 9 ans est mort cette semaine
01:21:39 après plusieurs jours d'hospitalisation.
01:21:41 Une cellule psychologique d'écoute
01:21:43 a été mise en place et l'épidémie
01:21:45 est suivie de près par l'Agence régionale
01:21:47 de santé.
01:21:49 - Chère Caroline, comme c'est la première fois
01:21:51 que vous venez nous voir, je vais vous faire un cadeau.
01:21:53 Un cadeau rien que pour vous. - Je crois savoir.
01:21:55 - Un cadeau qui va vous faire plaisir. - En chanson ?
01:21:57 - Ca va vous faire plaisir.
01:21:59 Caroline est fan absolue de Michel Sardot.
01:22:01 - Je pensais qu'il serait là.
01:22:03 - Mais il était là hier soir avec nous.
01:22:05 Au téléphone.
01:22:07 Simplement l'extrait dure deux minutes
01:22:09 et on ne peut pas l'entendre deux minutes.
01:22:11 Est-ce qu'on peut simplement entendre le début
01:22:13 de la conversation ? Marine et puis au bout d'une minute
01:22:15 on va couper. Vous avez pris vos places
01:22:17 pour le printemps ? - Non, j'espère que vous allez m'emmener.
01:22:19 - Vous l'avez pris ? - A Grenoble.
01:22:21 Au mois de novembre.
01:22:23 Ou décembre.
01:22:25 - Mais pourquoi vous n'avez pas pris vos places ?
01:22:27 Vous étiez à la dernière... - J'étais au dernier concert.
01:22:29 - Vous étiez à la dernière des derniers.
01:22:31 La dernière danse.
01:22:33 A la scène musicale.
01:22:35 - Où tout le monde était "je t'aime Michel" etc.
01:22:37 Fan absolue.
01:22:39 Vous aussi j'imagine ?
01:22:41 - Oui, mais...
01:22:43 - C'est vrai qu'elle est ma star.
01:22:45 - Oui, c'est Serge Lamas.
01:22:47 - Oui, mais j'aime.
01:22:49 Sardot, j'ai...
01:22:51 Il y a une chanson qui m'a toujours beaucoup ému.
01:22:53 C'est "La vieille".
01:22:55 Elle a des cerises sur son chapeau, la vieille.
01:22:57 Elle se fait croire que c'est l'été.
01:22:59 - "Les vieux mariés", très beau aussi.
01:23:01 - Mais il ne chante pas "Les vieux mariés".
01:23:03 - Ah mais non.
01:23:05 - Et il ne chante pas non plus "Si j'étais".
01:23:07 "Et si j'étais bizarre, comment dire, asexué".
01:23:09 Qui est une chanson absolument incroyable.
01:23:11 Bon, écoutons Sardot quelques secondes.
01:23:13 - Comment vas-tu Pascal ?
01:23:15 - Bah écoutez, ça va très bien.
01:23:17 Et puis on est très heureux de vous avoir évidemment en direct.
01:23:19 Parce qu'on voulait avoir un petit débat.
01:23:21 - C'est vrai que c'est un peu compliqué.
01:23:23 - Oui, c'est vrai.
01:23:25 - On est très heureux de vous avoir en direct.
01:23:27 Parce qu'on voulait avoir un petit débrief
01:23:29 de ces deux premières soirées qui ont été magnifiques.
01:23:31 L'une à Rouen, l'autre à Caen.
01:23:33 Comment ça s'est passé ?
01:23:35 - Ah écoute, le public est extraordinaire.
01:23:37 Extraordinaire.
01:23:39 Ils m'ont accueilli
01:23:41 d'une façon
01:23:43 sympa, formidable,
01:23:45 joyeuse.
01:23:47 Content de leur voir.
01:23:49 Et moi content de les revoir, bien sûr.
01:23:51 Mais je ne m'attendais pas à un accueil pareil.
01:23:53 Ils sont vraiment très gentils. Vraiment.
01:23:55 - Est-ce que vous-même,
01:23:57 vous avez pris un plaisir
01:23:59 particulier ou peut-être une émotion
01:24:01 particulière,
01:24:03 notamment lorsque vous êtes revenu
01:24:05 le premier soir à Caen, les premières
01:24:07 minutes et que vous avez retrouvé ce public ?
01:24:09 - Ah oui, oui, oui.
01:24:11 Oui, ça fait... Tu sais,
01:24:13 revoir d'un seul coup les grandes salles,
01:24:15 les gros...
01:24:17 Les grosses visites, les gros machins,
01:24:19 je ne sais pas quoi.
01:24:21 C'est très impressionnant
01:24:23 parce que tu vois
01:24:25 un mur de visages devant,
01:24:27 de gens assis ou debout.
01:24:29 Et c'est
01:24:31 vraiment très émouvant. Et je te dis,
01:24:33 leur accueil était
01:24:35 chaleureux. C'était pas...
01:24:37 J'avais pas l'impression d'avoir arrêté,
01:24:39 si tu veux. Tu vois, ils me recevaient comme
01:24:41 si je voulais arriver, quoi.
01:24:43 Ça m'a touché beaucoup.
01:24:45 - Est-ce que vous avez eu...
01:24:47 Voilà, on ne va pas jusqu'au bout parce qu'on est
01:24:49 déjà en retard. C'est le dernier des géants, on le dit à chaque fois.
01:24:51 Mais il était ému, il était
01:24:53 touché. - On sent qu'il s'est adouci un petit peu.
01:24:55 D'habitude, il n'est plus...
01:24:57 - Parce que... - Ça doit vraiment lui faire plaisir.
01:24:59 - Voilà, c'est des gens qui témoignent d'un tel
01:25:01 amour que t'es touché, bien sûr,
01:25:03 par ça.
01:25:05 Merci à Audrey Misiraca
01:25:07 qui était à la réalisation, à Ludovic Liebach
01:25:09 qui était à la vision, à Grégory Possidalo qui était au son.
01:25:11 Merci à Marine Lanson, à Florian Doré.
01:25:13 Toutes les émissions sont à retrouver sur
01:25:15 cnews.fr.
01:25:17 Merci à Jacques Vendredi qui nous entend.
01:25:19 Jacques...
01:25:21 Je vous assure, vous avez
01:25:25 la vis comicale, ça s'appelle.
01:25:27 On vient vers vous, on vous voit.
01:25:29 Donc c'est ça qui est fort.
01:25:31 - Mon Pascal, je vous embrasse
01:25:33 tous. - Oui. Alors cet après-midi,
01:25:35 on sera ensemble à Montparnasse,
01:25:37 au cimetière du Montparnasse. Je pense que vous serez
01:25:39 évidemment là, Eric. André
01:25:41 Valigny, vous serez présent, j'imagine.
01:25:43 Georges, vous avez souvent accompagné Jean-Pierre.
01:25:45 Je ne sais pas si vous venez ou pas, mais on aura une pensée pour Jean-Pierre Elkabbach,
01:25:47 pour son épouse Nicole,
01:25:49 pour sa fille, Emmanuel,
01:25:51 bien évidemment. Comme c'est vendredi,
01:25:53 souvent je remercie le
01:25:55 service programmation qui est avec nous,
01:25:57 Nicolas Nissim qui fait un travail formidable,
01:25:59 Marine Carvalet qui est là, Magda bien sûr,
01:26:01 qui s'occupe de nous et est tellement
01:26:03 bien de nous. Cher Philippe,
01:26:05 c'est toujours un plaisir de vous croiser sur ce plateau.
01:26:07 Embrassez M. Jérôme Deverdière avec la rue de presse.
01:26:09 - Volontiers. - Je fais de la pub pour de la
01:26:11 concurrence, mais c'est Paris 1re,
01:26:13 c'est à 22h30 généralement,
01:26:15 le lundi, tous les 15 jours. - C'est tous les 15 jours
01:26:17 à 21h. - Voilà, à 21h,
01:26:19 et c'est vrai que Jérôme est quelqu'un de merveilleux,
01:26:21 et toute votre petite équipe, c'est formidable.
01:26:23 Donc Jean-Marc Morandini,
01:26:25 dans une seconde. Merci André Valigny d'être avec nous.
01:26:27 - Merci de m'avoir invité. - Ça nous fait plaisir que vous
01:26:29 - Moi aussi je suis content d'être là. - que vous soyez. Faites attention
01:26:31 parce qu'il y a plein de gens qui vont vous dire,
01:26:33 ils ne vont pas être contents. - Peu importe. - Qu'est-ce que tu
01:26:35 vas faire sur le plateau ? - Peu importe.
01:26:37 J'assume.
01:26:39 Jean-Marc Morandini,
01:26:41 dans une seconde.
01:26:43 Merci.