Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue pour cette huitième saison qui commence de l'heure des pros.
00:00:06 Miracle, alléluia, la baïa sera interdite à l'école.
00:00:11 Le gouvernement a eu une illumination cet été, pas de tenue religieuse à l'école.
00:00:17 Gabriel Attal a peut-être relu Ernest Renan, les mois de juillet et août, une nation est
00:00:22 une âme, un principe spirituel, écrivait ce grand historien des religions du 19ème
00:00:27 siècle et d'ajouter "l'âme d'une nation repose sur la possession en commun d'un riche
00:00:33 laig de souvenirs, l'autre est le consentement à se passer, le désir de vivre ensemble,
00:00:39 la volonté de faire vivre cet héritage".
00:00:42 La baïa n'appartient pas à notre histoire, c'est aussi simple que cela, la baïa illustre
00:00:46 les mœurs d'une autre culture, d'une autre religion, ce n'est pas la nôtre, elle n'a
00:00:51 donc pas sa place à l'école de la République.
00:00:53 J'observe que nous l'avions dit ici toute la saison dernière, que n'avons-nous entendu ?
00:00:58 Raciste, xénophobe, extrême droite, il s'agissait simplement d'un peu de bon sens, bon sens
00:01:05 qui semble avoir touché la Macronie, les épreuves du bac n'auront plus lieu en mars
00:01:10 mais en juin, deuxième miracle, la Macronie a découvert que l'année scolaire durait
00:01:16 dix mois, les petits hommes gris resteront mes amis cette saison, je ne sais pas ce qu'aura
00:01:22 coûté en énergie, en réunion, en infrastructure, cette idée sotte de faire passer les examens
00:01:28 en mars, retour au point de départ, tout ça pour ça et car le livre "Écoute cela"
00:01:35 bien sûr qui représente cette Macronie avec sérieux, vous avez raison.
00:01:39 Barbara Durand, à tout de suite.
00:01:41 La France Insoumise vend debout contre l'interdiction de la baïa dans les établissements scolaires,
00:01:50 chose faite hier soir par Gabriel Attal, ministre de l'éducation.
00:01:53 Pour la députée LFI Clémentine Autain, cette interdiction est contraire aux principes fondamentaux
00:01:59 de la laïcité et symptomatique du rejet obsessionnel des musulmans.
00:02:03 Fin de citation.
00:02:04 Conséquence d'un éboulement de pierre en vallée de Maurienne, il n'y a plus aucun
00:02:08 train entre la France et l'Italie en Savoie, la circulation est totalement interrompue.
00:02:13 La SNCF précise que cette fermeture va durer jusqu'à mercredi, inclus à minima.
00:02:18 Enfin à l'étranger, au Niger, l'ambassadeur de France censée partir hier soir, elle est toujours à Niamey.
00:02:24 Pourtant l'ultimatum donné par les militaires au pouvoir pour quitter leur pays a expiré.
00:02:28 À 11h, Emmanuel Macron doit exposer ses priorités pour la politique étrangère de la France
00:02:33 aux ambassadeurs réunis à Paris.
00:02:35 Elisabeth Lévy est avec nous ce matin, Philippe Bilger, Georges Fenech et Philippe Bilger
00:02:44 et également Gauthier Lebrecht, bien sûr, Gauthier Lebrecht que je félicite d'ailleurs
00:02:49 parce que vous avez bien tenu la maison, comme Eliott Deval, comme Elodie Huchard qui était là
00:02:52 chaque matin pendant tout l'été, bravo à vous.
00:02:55 Et puis Karl Olive, bien sûr, que vous connaissez.
00:02:59 C'est vrai, on va écouter à l'instant Gabriel Attal, mais tout ça pour ça, ça fait des mois qu'on dit ça.
00:03:06 - Mais vous allez pas vous plaindre, Pascal Praud ?
00:03:08 - Mais je me plains pas, je dis que pourquoi, pourquoi prendre autant de temps pour des choses
00:03:12 qui sont aussi évidentes ?
00:03:14 Qui a eu cette idée folle, non pas d'inventer l'école, mais de faire passer des examens au mois de mars ?
00:03:21 Vous vous rendez compte ?
00:03:23 L'énergie des petits hommes gris, le type qui dit ça dans une réunion,
00:03:26 il n'y a pas quelqu'un qui dit "mais vous êtes complètement fous" ?
00:03:29 Et qu'est-ce qui s'est passé ?
00:03:30 Effectivement, comme les élèves ne venaient même plus en cours, ne faisaient plus rien les trois derniers mois,
00:03:34 au bout d'un an, on dit "oui, effectivement, on va arrêter de faire ça".
00:03:36 Mais c'est utile de passer par ça.
00:03:38 Mais qui...
00:03:39 Je vous assure, moi, j'ai toujours jamais été dans ces cercles-là,
00:03:43 mais il n'y a pas quelqu'un autour qui dit "non, vous n'êtes pas un peu fous".
00:03:47 La preuve que si.
00:03:48 Il est en forme, hein ?
00:03:49 Mais non, ce n'est pas une question de forme.
00:03:51 Je viens de passer un mois et demi dehors, mais je vous assure, écoutez les gens dehors.
00:03:57 Écoutez les gens dehors, ce qu'ils disent sur la berliade, etc.
00:03:59 Écoutez-les, vous les écoutez, vous êtes en plus...
00:04:02 Parce qu'il y a eu 150 % de signes religieux ostentatoires depuis un an,
00:04:09 dont le quart était effectivement, et vous avez raison, sur notamment le port de La Baïa.
00:04:14 On ne va quand même pas se plaindre qu'une décision...
00:04:16 Je l'applaudis dès demain !
00:04:18 Mais tant mieux !
00:04:19 Je l'applaudis dès demain !
00:04:20 Mais je peux vous en prendre 25, sur lesquels il faut aller vite.
00:04:24 Non mais écoutez...
00:04:25 25 autres !
00:04:25 Mais on va écouter Gabriel Attal.
00:04:27 Ah bon, d'accord.
00:04:28 Ah oui ?
00:04:28 Je me la fais devenir.
00:04:29 Ah non ?
00:04:29 Mais vous connaissez le principe de l'émission.
00:04:31 C'est formidable.
00:04:32 Pas là pour parler.
00:04:33 Écoutez...
00:04:34 Tu vois, tu vois près de moi l'absence.
00:04:36 Écoutez donc Gabriel Attal, le ministre de l'école.
00:04:41 L'école de la République, elle s'est construite autour de valeurs et de principes extrêmement forts,
00:04:46 et notamment la laïcité.
00:04:47 La laïcité, ce n'est pas une contrainte, c'est une liberté.
00:04:50 C'est une liberté de se forger son opinion et de s'émanciper par l'école.
00:04:54 Pour moi, la laïcité dans un cadre scolaire, c'est quelque chose de très clair.
00:04:57 Vous rentrez dans une salle de classe,
00:04:58 vous ne devez pas être capable de distinguer ou d'identifier la religion des élèves en les regardant.
00:05:03 Donc oui ou non, La Baïa ?
00:05:05 Je vous annonce, j'ai décidé qu'on ne pourrait plus porter La Baïa à l'école.
00:05:09 Je vais m'entretenir cette semaine avec les chefs d'établissement et je veux leur rendre hommage.
00:05:12 On ne parle pas suffisamment d'eux, les principaux, principaux adjoints, proviseurs, proviseurs adjoints.
00:05:17 Ils sont en première ligne sur ces questions de laïcité, sur les questions de harcèlement,
00:05:20 sur beaucoup de sujets.
00:05:21 Je vais m'entretenir avec eux, leur donner toutes les clés pour qu'ils puissent faire appliquer cette règle
00:05:27 qui me semble nécessaire et qui est juste.
00:05:29 Ça, c'est ce qu'on a dit ici autour de la table, mais on se faisait insulter.
00:05:33 Ça pose un problème quand même, parce que de dire des choses aussi simples, c'est se faire insulter en France.
00:05:39 Et aujourd'hui, c'est Gabriel Letel qui le dit.
00:05:41 D'abord sur ce sujet, il aurait fallu être plus clair il y a déjà quelques mois.
00:05:48 Et il faut le dire, il y a même quelques années.
00:05:50 Mais quand on dit ça, on dit il y a même quelques… 10 ans, 15 ans.
00:05:54 Il y a 40 ans.
00:05:55 On est d'accord. Ce sujet-là, il existe.
00:05:57 Il y a une réglementation qui existe.
00:05:59 Seulement, la réglementation, elle est, il faut le dire, compliquée à mettre en place.
00:06:04 Et la décision… Et moi, je salue Gabriel Letel.
00:06:07 Ça fait deux mois qu'il est en place.
00:06:08 Il est allé sentir ce qui se passait, et tant mieux, auprès des principaux, auprès des proviseurs.
00:06:13 Et ça fait quasiment l'unanimité.
00:06:15 Et les proviseurs, on a des référents laïcités à l'éducation nationale.
00:06:19 Même les référents laïcités avaient des difficultés pour imposer cela dans un certain nombre de contrées.
00:06:24 Là, il n'y aura plus à tergiverser.
00:06:26 Et tant mieux.
00:06:27 Eh bien, on s'est trompé.
00:06:29 Et il faut le dire, peut-être qu'on s'est trompé.
00:06:31 Eh bien, on dit qu'on s'est trompé.
00:06:32 Et maintenant, on va effectivement faire place "propre" par rapport à la législation.
00:06:38 Mais Pascal, on va dire les choses.
00:06:39 On est sportifs tous les deux.
00:06:40 Oui.
00:06:41 Vous pouvez peut-être aller creuser aussi ce qui se passe dans le sport.
00:06:43 Oui.
00:06:43 Oui, sur le sujet.
00:06:45 Donc, on parle de… Est-ce que je veux dire, Pascal ?
00:06:47 Je suis déjà tombé de ma chaise.
00:06:48 Je viens pas d'arriver, je suis tombé de…
00:06:50 Mais ça fait 40 ans que…
00:06:52 Bien sûr.
00:06:52 Alors, pas 40 ans sur ce sujet-là, mais ça fait 10 ans, 15 ans.
00:06:56 Mais ça fait même 20 ans, disons-le.
00:06:57 Mais disons-le, ça fait 20 ans.
00:06:59 On va quand même pas se plaindre qu'aujourd'hui, le gouvernement…
00:07:02 Mais sauf que ceux qui disaient ça, vous les avez traités d'extrême droite pendant 20 ans.
00:07:06 Moi, je n'ai traité personne de rien, disons.
00:07:08 C'est ce que dit…
00:07:09 Pas Carloli.
00:07:10 Non, mais par le prédécesseur.
00:07:11 C'est ce que disait…
00:07:12 Le prédécesseur, il aurait été à l'attaquement.
00:07:13 C'est ce que disait…
00:07:14 Ça s'est dit par les conservateurs, ou les appelés comme vous voulez, depuis 20 ans.
00:07:20 Non, mais sur la baïa, c'est extraordinaire.
00:07:21 Écoutez, Papandia, il nous a expliqué toute l'année dernière qu'il a tortillé, qu'on
00:07:25 ne savait pas, c'était pas vraiment religieux, peut-être religieux et pas, peut-être culturel.
00:07:29 En fait, Gabriel Attal a donné une excellente définition de la laïcité à l'école.
00:07:33 "Je ne veux pas savoir de quelle religion sont les élèves."
00:07:37 Donc, la baïa, c'est évidemment une affirmation d'islam identitaire.
00:07:41 Il suffit d'aller sur les réseaux sociaux, de voir les tiktokers, etc.
00:07:44 C'est un des défis que nous lancent les islamistes.
00:07:47 Et comme d'habitude, on s'est couché.
00:07:49 Mais quand on se couche, on perd du temps, Karl-Olivre, dans cette bataille.
00:07:52 En réalité, ce qu'a fait Gabriel Attal, moi je ne crois pas qu'il y ait besoin de
00:07:57 réécrire la loi, il suffit de dire, ce qui est une évidence pour tout le monde, la baïa,
00:08:02 c'est un vêtement religieux et même islamiste, basta.
00:08:05 Alors, excusez-moi, pourquoi on ne l'a pas fait avant ? On a quand même le droit de
00:08:08 proposer la question.
00:08:09 Mais qu'on ait posé l'interdit sur le plan national, tant mieux.
00:08:12 Je ne crois pas, je fais ma phrase, je ne crois pas que le problème sera réglé.
00:08:16 Ah bon ? Donc, il n'y a rien à faire ?
00:08:18 Ah, oui, il n'y a rien à faire.
00:08:19 Qu'est-ce qu'il faut faire alors ?
00:08:20 Moi, je pense qu'il y aura d'autres provocations.
00:08:22 Oui, mais qu'est-ce qu'il aurait fallu faire ?
00:08:24 Je pense qu'il faut installer, il faut instituer l'uniforme à l'école.
00:08:26 D'accord.
00:08:27 Moi, je pense que ça, au moins, c'est réglé.
00:08:29 D'abord, sur le plan juridique, vous allez avoir des recours.
00:08:33 Mais là, d'ailleurs, demain, je serai avec Nicolas Sarkozy sur Europe 1, ça va être
00:08:38 passionnant parce qu'il parle beaucoup du Conseil d'État et du Conseil constitutionnel.
00:08:42 Quand on a dit toute l'année dernière, il faut changer de logiciel, c'est-à-dire
00:08:45 qu'à force de faire des contre-pouvoirs, il n'y a plus de pouvoir et ces gens-là vont
00:08:49 contre le politique et le Conseil d'État et le Conseil constitutionnel.
00:08:53 Dans son livre, il a deux pages là-dessus.
00:08:54 Formidable.
00:08:55 Et effectivement, il faut réformer aussi ça en France puisque c'est eux qui décident,
00:08:59 alors qu'eux, ils n'ont aucune légitimité.
00:09:01 Pour réformer, il faut une loi.
00:09:02 Bon.
00:09:03 Et sur le plan juridique, il n'y aura pas de souci parce que ça va être contesté.
00:09:06 En tout cas, ça fait consensus.
00:09:07 C'est la loi de 2004.
00:09:08 Oui, c'est la loi de 2004.
00:09:09 C'est la loi de 2004 qui a été appliquée là.
00:09:11 C'est une religion.
00:09:12 On l'applique.
00:09:13 Oui, mais si on considère que la baïa n'est pas justement un vêtement religieux.
00:09:17 Mais comment peut-on considérer ça ?
00:09:18 On verra ce que dit le Conseil d'État s'il y a des recours.
00:09:21 C'était l'argument de Papadjé en tout cas.
00:09:23 Pardonnez-moi.
00:09:24 On ne va pas attendre les demandes des recours.
00:09:27 On ne va pas attendre Mélenchon et son orchestre qui vont encore souffler sur les braises,
00:09:32 etc.
00:09:33 On connaît la petite musique.
00:09:34 À un moment donné, il faut qu'on ait le courage effectivement de mettre en place ce
00:09:37 que nous devons mettre en place, ce que les maires tentent de mettre en place au quotidien,
00:09:41 y compris dans les collectivités locales.
00:09:43 Donc tant mieux.
00:09:44 Ça n'a pas été fait auparavant, depuis 40 ans.
00:09:46 Ça n'a pas pu être fait auparavant.
00:09:47 C'est mis en place et je pense que ça va faciliter les enseignants.
00:09:51 Ça va faciliter les collégiens.
00:09:54 Ça va faciliter les écoliers.
00:09:56 Et je rejoins ce que dit Georges Pénèque.
00:09:58 Je pense que c'est le prémice aussi.
00:09:59 Pourquoi pas mettre des uniformes ?
00:10:01 C'était ça la grande initiative dont parlait Emmanuel Macron.
00:10:05 Parce que là, l'été, il a dit que c'était la grande initiative.
00:10:08 C'était ça ou c'est encore autre chose qui va arriver ?
00:10:10 C'est mercredi la grande initiative.
00:10:11 C'est mercredi ?
00:10:12 C'est réunir les chefs de parti de l'opposition et de la majorité.
00:10:16 C'est ça la grande initiative ?
00:10:17 C'est ça la grande initiative.
00:10:18 Ah oui, donc il ne se passera rien ?
00:10:19 Il y aura un dîner et tout le monde partira.
00:10:21 La grande initiative, c'est le dîner.
00:10:24 C'est le fait de dialoguer, d'échanger, de trouver potentiellement des sujets de référendum
00:10:29 et des projets de loi qui, pourquoi pas, pourraient trouver une majorité à l'Assemblée nationale.
00:10:33 Et puis voilà, c'est ce moment de concorde républicaine.
00:10:36 Je concorde même, comme Karl Olif, qu'il faut saluer tout de même Gabriel Attal.
00:10:43 On est sortis de la politique du flot.
00:10:45 Et donc, peut-être faudra-t-il l'uniforme.
00:10:49 Moi, je suis favorable à l'uniforme.
00:10:51 Mais là, enfin, il y aura des règles claires pour la hiérarchie des collèges et des listes.
00:10:57 Mais je vous ai dit, sur ce sujet-là, il y a dix sujets sur lesquels on peut aller aussi vite.
00:11:05 Si vous voulez des idées, je peux vous en donner.
00:11:07 On ne fait pas partie du FC Yaka Foko.
00:11:09 Non mais d'accord.
00:11:11 Oui, mais c'est facile.
00:11:13 C'est pas la preuve.
00:11:15 Écoutons Jean-Rémi Girard, qui est l'un des enseignants qui, effectivement, ont accueilli cette mesure.
00:11:21 Et vous l'avez dit, avec intérêt.
00:11:24 Actuellement, c'est chaque établissement scolaire qui doit déterminer s'il y a ou non prosélytisme.
00:11:30 Et c'est extrêmement problématique, déjà parce que ça crée des décisions différentes d'un lycée à l'autre ou d'un collège à l'autre.
00:11:38 Et d'autre part, parce que ça met les personnels en danger, puisqu'on n'est pas sûrs d'être soutenus par notre hiérarchie.
00:11:46 Et c'est le chef d'établissement, notamment, qui serait la cible d'élèves ou de parents pas très contents.
00:11:53 Et on n'a pas envie de revivre ce qu'on a vécu avec Samuel Paty.
00:11:56 C'est pour ça que nous, on accueille favorablement la décision de Gabriel Attal.
00:12:03 "Jusqu'où ira la police du vêtement ?" a tweeté Clémentine Autain.
00:12:07 La proposition de Gabriel Attal est anticonstitutionnelle.
00:12:10 "Jusqu'où ira la police du vêtement ? Jusqu'à tout ce qui est islamiste."
00:12:15 Contraire au principe fondateur de la laïcité, symptomatique du rejet obsessionnel des musulmans.
00:12:21 Je crois que ce soit le cas, bien sûr. À peine rentré, la Macronie tente déjà de prendre le RN par la droite.
00:12:29 Donc, ça sera le procès qui est déjà fait en extrême droitisation.
00:12:35 En même temps, j'ai vu que tout est extrême droite.
00:12:37 Le tour de France est extrême droite. La charcuterie, c'est extrême droite.
00:12:40 Le barbecue, c'est extrême droite. Le lac du Péninsule des Marais, c'est extrême droite.
00:12:43 - Tout ça est un peu irrationnel. - Mais la France est extrême droite.
00:12:45 - Tenews est extrême droite. Le journal du dimanche, c'est extrême droite.
00:12:48 En fait, tout ce qui est un peu à la droite de Jean-Luc Mélenchon...
00:12:53 - Moi, je dirais tout ce qui est français, c'est extrême droite, maintenant.
00:12:56 - Tout ce qui n'est pas élifié est extrême droite.
00:12:58 - Nathor Devers, bonjour. - Bonjour. Pardon pour le retard.
00:13:01 - Oui, ben, vous étiez où ? - Non, il y avait des embouteillages.
00:13:05 - Et paraît-il que vous habitez à côté ? - Non, quand même, il y avait...
00:13:09 Mais surtout, avec les embouteillages, c'était long.
00:13:11 - D'accord. Ben, c'est la rentrée. - C'est la rentrée, oui. J'aurais dû y penser.
00:13:14 - Oui, non, sur l'éducation, moi, j'ai quand même l'impression qu'on met...
00:13:20 - Vous êtes prof d'abord. Vous avez vu à l'université, vous avez vu face à vous,
00:13:25 des gens qui avaient une abaya ? - Une abaya, je ne crois pas,
00:13:28 mais à l'université, le voile, par exemple, est autorisé.
00:13:30 - C'est pas interdit. - C'est très bien.
00:13:32 - C'est très bien. - Pour moi, c'est un non-sujet.
00:13:34 - C'est un non-sujet ? - Justement, je pense que le sujet...
00:13:37 - Donc, ce n'est pas exactement la définition, par exemple, de Rodin sur ce qu'est une nation.
00:13:42 - Non, mais moi, je pense vraiment que le grand sujet à l'éducation nationale,
00:13:47 que ce soit au collège, au lycée, à l'université, c'est le niveau.
00:13:50 Le niveau qui est... On ne peut pas dire que ce soit d'excellente qualité aujourd'hui.
00:13:55 - Ça n'a rien à voir. - Plus on met des sujets...
00:13:56 - Ben, ça n'a rien à voir, mais si vous voulez, si ça a tout à voir, ça veut dire qu'on met comme priorité.
00:14:00 - C'est un problème magnifique, vous avez raison. - Et Gabriel Attal, on parle.
00:14:03 - Là aussi, quand on sort un mois et demi de Paris, on est forcément, je veux dire,
00:14:06 en famille parfois, au contact de jeunes, des cousins, des cousines, etc.
00:14:10 C'est effrayant. Je veux dire, c'est absolument effrayant ce qu'on les gosse dans la tête,
00:14:16 sur le plan du passé, en tout cas, sur l'histoire, ou ce qu'ils n'ont pas, c'est absolument effrayant.
00:14:20 C'est-à-dire que vous et moi, on était des élèves sans doute lambda.
00:14:24 Moi, je n'ai pas fait normal sub, j'étais un élève lambda.
00:14:27 Comme il y avait des millions de... Mais tu sortais de terminal,
00:14:31 tu savais lire, écrire, compter, tu avais un minimum de culture générale.
00:14:35 Là, ils ne savent pas si Louis XIV est avant Napoléon, c'est compliqué.
00:14:40 - Justement, et quand on met sur la table, comme priorité, des sujets qui sont des sujets
00:14:45 uniquement de signes extérieurs, de vêtements, alors que ce soit l'abaillage,
00:14:48 je ne pense pas que ce soit le problème le plus grave qui touche aujourd'hui l'école,
00:14:51 quand une des grandes propositions aujourd'hui, ça devient la question de l'uniforme,
00:14:54 c'est quand même, Gabriel Attal, on a parlé, ça devient le sujet numéro un,
00:14:58 comme si l'école avait pour but d'inculquer des valeurs morales, des valeurs de décence,
00:15:02 des valeurs de retenue. Non, moi, je pense que l'école a pour but d'inculquer des valeurs d'instruction.
00:15:07 - Mais ce n'est pas une question morale, c'est un peu faux.
00:15:10 - Et de civisme, c'est l'école de la République.
00:15:13 - Cher ami, je veux dire, la définition de Renan, je vais la relire, elle est absolument géniale.
00:15:19 "L'âme d'une nation repose sur la possession en commun d'un riche laig de souvenirs,
00:15:24 l'autre le consentement à se passer, le désir de vivre ensemble,
00:15:29 la volonté de faire vivre cet héritage." C'est ça, notre pays.
00:15:35 - Bien sûr. - Notre pays, c'est pas la baïa.
00:15:38 C'est pas notre tradition, c'est pas nos moeurs.
00:15:40 - Et même le voile. - Alors, j'ai bien qu'on me dise que tout change,
00:15:43 mais c'est pas ça la France. - On peut pas réduire l'école,
00:15:45 c'est simplement la construction du chinois. - Pardonnez-moi, je m'étonne que vous ne défendiez pas
00:15:49 cette identité. - Ah non, mais moi, je vais vous dire,
00:15:51 pour moi, la seule chose qui compte... - Et d'ailleurs, l'histoire, c'est pareil.
00:15:55 Parce qu'après, cette histoire, elle n'est peut-être pas aujourd'hui inculquée
00:16:00 à cette jeune génération qui n'en veut peut-être pas.
00:16:03 - Oui, alors ça, c'est un sujet beaucoup plus grave.
00:16:06 Pour moi, la seule chose qui compte, c'est la tolérance.
00:16:08 Non, que quelqu'un mette les vêtements qu'il veut, de la religion qu'il veut,
00:16:12 avec le message derrière qu'il veut, moi, ça m'intéresse pas.
00:16:15 Ce qui compte pour moi, c'est que cette personne-là soit tolérante.
00:16:17 Si vous voulez, plus on parle de la question de savoir ce que les gens ont sur la tête
00:16:20 ou ce que les gens ont au-dessus d'eux, etc., et moins on parle des idées.
00:16:23 - Non, mais c'est incroyable, parce qu'entre ce qu'ils ont sur la tête
00:16:26 et ce qu'ils ont dans la tête, il n'y a aucun rapport, bien sûr.
00:16:28 Le voile, pardon, juste, le voile, c'est pas du tout un symbole séparatiste,
00:16:32 c'est pas du tout une façon d'afficher sa religion dans un pays
00:16:35 où la tradition est précisément la discrétion, d'accord ?
00:16:38 C'est comme ça qu'on a réglé les guerres de religion,
00:16:40 donc ça remonte un peu à il y a longtemps.
00:16:42 Et vous, ah ben non, le voile, c'est pas un problème.
00:16:44 - Les femmes poilées sont toutes intolerantes.
00:16:46 - Non, mais ce que dit Nathan, là...
00:16:47 - J'ai pas parlé de tolérant, j'ai parlé de France.
00:16:49 - Nathan, je sais plus quel âge vous avez,
00:16:53 mais vous êtes parmi les plus jeunes ici.
00:16:55 Donc vous présentez encore cette jeunesse qui arrive.
00:16:57 Et quand on regarde les sondages qui sont faits,
00:17:00 auprès des jeunes, ils pensent comme ça, c'est-à-dire,
00:17:03 ils disent la laïcité c'est quoi, après tout, pourquoi pas le voile.
00:17:06 Donc vous voyez le décalage entre nos générations et la sienne,
00:17:10 c'est qu'on est en train de perdre la bataille, c'est ce que je pense.
00:17:13 - Mais vous avez sans raison, puisque les différences,
00:17:17 elles sont générationnelles, mais en tout.
00:17:19 Mais en même temps, 40 ans de l'HT,
00:17:21 donc vous avez des jeunes qui aujourd'hui,
00:17:23 ou une partie de la jeunesse, alors je sais pas, Gauthier...
00:17:26 - Ah, Gauthier, effectivement, il est jeune aussi.
00:17:28 - Qui est jeune aussi, qui n'appartient sans doute pas à ce courant-là.
00:17:31 - Auquel courant ? Au courant de Nathan Dever ?
00:17:33 Vous voulez que je me positionne sur la Baya ?
00:17:35 Pour recouper l'interdiction ?
00:17:36 - Non, vous connaissez cette jeune génération,
00:17:39 tout le monde n'est pas aligné sur la position de Nathan.
00:17:42 - Non, mais ce que dit Georges a raison,
00:17:43 il avait eu des sondages très intéressants faits juste avant l'été.
00:17:46 Sur le hijab aussi, après ce qui s'était passé
00:17:49 avec le Conseil d'Etat sur les hijabeuses dans le foot,
00:17:52 et on voyait très clairement une cassure générationnelle
00:17:54 et les jeunes qui étaient plus favorables à la Baya ou au hijab.
00:17:58 - À l'anglo-saxonne.
00:17:59 - La tolérance, c'est la France magique.
00:18:01 - Mais non, mais on a une école qui est laïque,
00:18:03 je crois qu'il faut tous se féliciter de la décision de Gabriel Attal.
00:18:07 Et ça va bien faciliter, je vous le dis, la vie des maires,
00:18:10 la vie des principaux, la vie des proviseurs,
00:18:13 la vie de toutes celles et ceux qui ont à gérer l'origine.
00:18:15 - Il a dit qu'il y avait une fille musulmane, bien sûr.
00:18:17 - Karl Olives qui m'interpelle, c'est qu'est-ce qui s'est passé
00:18:20 pour que, comme ça, comme d'un coup d'une baguette magique,
00:18:23 on a changé d'opinion là-dessus au gouvernement.
00:18:25 Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:18:26 - Mais c'est qu'à un moment donné, il faut qu'on arrive
00:18:28 dans tous les étages de notre société,
00:18:31 à restaurer l'autorité de l'État.
00:18:32 - Mais pourquoi vous ne l'avez pas fait avant ?
00:18:34 - Parce qu'il n'y a qu'un faucon, Georges, parce que c'est pas la question.
00:18:36 - Mais parce qu'à un moment donné, il faut effectivement une grande volonté.
00:18:39 - Je pense qu'on sait, et disons-le, on balaye devant sa porte.
00:18:41 - Il n'y avait pas une élection à Sting, l'ancien ministre.
00:18:44 - Eh bien on s'est planté.
00:18:45 Et aujourd'hui, on reconnaît qu'on s'est planté et on dit aux Français,
00:18:48 on va corriger le tir et on va...
00:18:50 Mais on s'est planté, Pascal Praud le dit à juste titre,
00:18:52 et on n'est pas souvent d'accord avec Pascal,
00:18:54 ça fait 40 ans que ça dure, pardon de le dire.
00:18:56 - On est d'accord.
00:18:57 - La baïa, ça fait pas 40 ans que ça dure.
00:18:59 - Non, non, non, mais il y a un peu de laxisme.
00:19:01 - Vous seriez d'accord avec moi ?
00:19:02 - Non, non, mais on a quand même un...
00:19:03 Et disons-le, on a un petit peu de laxisme.
00:19:05 Moi, je vous le dis, cette décision-là, vous allez voir,
00:19:07 elle va faciliter la vie, y compris, y compris, la vie dans nos quartiers.
00:19:12 - Pascal, je crois qu'elle ne règlera rien.
00:19:14 On reprend un rendez-vous.
00:19:15 - On a appris avec l'interview du Point d'Emmanuel Macron
00:19:18 qu'Emmanuel Macron était son premier opposant.
00:19:20 Parce que quelques jours avant, il est dans le Figaro
00:19:23 et il dit, l'immigration va continuer en France,
00:19:25 la France a toujours été une terre d'immigration,
00:19:27 et ça va continuer.
00:19:28 Et après, dans le Point, il dit, il faut arrêter avec l'immigration,
00:19:31 il faut arrêter avec la baïa, alors que Papendia, il disait le contraire.
00:19:33 Et puis, il fait une réforme du bac avec Jean-Michel Blanquer,
00:19:36 les épreuves commencent en mars,
00:19:37 tout le monde arrive avec le bac en poche,
00:19:39 donc sans véritable enjeu à la fin de l'année.
00:19:41 Et on supprime cette réforme du bac.
00:19:43 - Mais il y a quand même eu des belles choses.
00:19:44 - C'est très étonnant, parce qu'il y a sur plusieurs sujets,
00:19:46 Emmanuel Macron s'oppose à Emmanuel Macron.
00:19:47 - Non, mais tout n'est pas à chèque au doux bain, pardonnez-moi.
00:19:49 Il y a eu des belles choses, le dédoublement des classes,
00:19:51 le dédoublement des classes...
00:19:53 - D'accord, mais vous n'allez pas faire 10 ans sur le dédoublement des classes.
00:19:56 - Non, mais Elisabeth, je peux vous dire que, encore une fois,
00:19:59 ça fait du bien, parce que je rejoins ce que disait Pascal Praud,
00:20:02 on a besoin de savoir lire, écrire et compter.
00:20:04 - Je vous pose une question.
00:20:05 - Mon école, c'est le B.A.B.
00:20:06 - Vous avez lu ce qu'il dit sur l'école flexible ?
00:20:08 - Non, mais là, ce que vient de dire, c'est un vrai problème.
00:20:11 D'ailleurs, vous lui avez demandé de tenir sur notre plateau à M. Macron ?
00:20:14 - Vous lui avez demandé avant, donc...
00:20:16 - Non, mais oui, mais vous m'avez dit que vous intersez...
00:20:18 - Non, mais j'ai vu que vous échangez, donc c'est bien.
00:20:21 - Non, mais je voudrais qu'il vienne, mais je vous assure,
00:20:25 ce qu'a dit notre ami est au cœur du problème.
00:20:29 - Je m'appelle Gauthier.
00:20:30 - Oui, notre ami Gauthier.
00:20:32 Son interview du Point, il dit l'exact contraire
00:20:36 de tout quasiment ce qu'il a fait depuis 6 ans.
00:20:39 En fait, c'était... Moi, je vous assure, je n'ai pas...
00:20:41 - On a le droit d'être darwiniste.
00:20:42 On a le droit d'être darwiniste.
00:20:43 - Vous partagez cet avis, donc ?
00:20:45 - Moi, je pense qu'il faut qu'on soit darwiniste.
00:20:47 On s'est planté, effectivement...
00:20:48 - Darwiniste, c'est bien.
00:20:49 Alors, c'est beau pour le dire.
00:20:51 Vous avez aimé ce qu'il dit sur l'école ?
00:20:53 - Il dit le contraire de ce qu'il disait il y a 3 mois,
00:20:55 sur tous les sujets.
00:20:56 - On a le droit d'évoluer.
00:20:58 - Demain, il va peut-être changer encore d'avis.
00:20:59 - Mais non, mais ne dites pas ça, Pascal.
00:21:01 - Ah bon ?
00:21:02 - Regardez, vous chambrez sur l'initiative politique
00:21:05 qui a lieu mercredi.
00:21:06 Elle n'a jamais...
00:21:07 C'est quelque chose sans précédent
00:21:09 avec les différents présidents de la République
00:21:11 qui sont succédés.
00:21:12 Comme par hasard, le LR répond à l'invitation,
00:21:14 le FN répond à l'invitation.
00:21:16 C'est pas mal, quand même.
00:21:17 - Je suis d'accord avec vous.
00:21:18 - Si on peut mettre un logiciel de terrain,
00:21:20 si on peut être dans une concorde nationale...
00:21:22 - La première nuit, ça avait dit que le RN n'était pas
00:21:24 dans l'arc républicain.
00:21:25 - Ils sont présents.
00:21:26 Jordan Bardella a dit que...
00:21:27 Je suis d'accord avec vous,
00:21:28 mais on écoutera Mme Born hier qui...
00:21:30 - Ça se passera à la Légion d'honneur.
00:21:31 - Mme Born hier qui a parlé,
00:21:32 j'allais dire pour ne rien dire,
00:21:33 parce qu'on l'écoutera tout à l'heure.
00:21:34 - Si, pour recadrer son ministre.
00:21:35 - Elle a surveillé Darmanin.
00:21:38 - Oui.
00:21:39 - D'accord.
00:21:40 - Il y a très longtemps qu'on n'a pas vu
00:21:41 l'arc républicain, l'extrême droite, etc.
00:21:44 Bon, c'est compliqué de dire que les gens qui...
00:21:47 45% des gens ont voté pour Marine Le Pen au deuxième tour.
00:21:50 C'est compliqué de dire qu'elle est en dehors
00:21:51 de l'arc républicain, me semble-t-il.
00:21:53 Ou alors, il faut l'interdire.
00:21:54 - On a eu ces conversations 12 millions de fois.
00:21:56 Autre chose, le salaire des profs a augmenté.
00:21:59 Ça, c'est une bonne chose.
00:22:00 Écoutez Gabriel Attal.
00:22:02 - Cette rentrée, en septembre,
00:22:04 chaque enseignant, sans condition,
00:22:06 gagnera entre 125 euros et 250 euros net
00:22:08 de plus par mois qu'à la rentrée précédente.
00:22:10 - Donc ça, c'est bien.
00:22:12 Parce que c'est beaucoup.
00:22:14 - Oui.
00:22:15 - Si c'est vrai, ça, c'est beaucoup.
00:22:18 Et puis la troisième chose qui nous a intéressés,
00:22:20 effectivement, c'est cette affaire de BAC.
00:22:22 Alors ça, le BAC va repasser.
00:22:25 - Le BAC aura lieu à la fin de la scolarité ?
00:22:27 C'est dingue.
00:22:28 - Je suis sûr, en fait, c'est visible, surtout.
00:22:31 C'est-à-dire que tu as fait une usine à gaz.
00:22:33 J'imagine les réunions, l'argent, les technologies.
00:22:36 - Un an.
00:22:37 - Non, mais ça aura duré un an.
00:22:38 - Non, mais ils ne changent pas toute la réforme.
00:22:40 Ils changent juste la date.
00:22:41 - C'est essentiel.
00:22:43 - Elle est essentielle.
00:22:44 C'est-à-dire que tous les témoignages qu'on avait
00:22:46 à partir du mois de mars, c'était terminé.
00:22:48 - Bien sûr, mais ça ne résout pas les autres problèmes
00:22:50 qui sont le saupoudrage.
00:22:51 - Ce n'est pas ça.
00:22:52 Mais ce que je veux vous dire, c'est comment c'est possible
00:22:54 d'avoir inventé ça ? Dans quel cerveau ?
00:22:57 - Mais Pascal, vous parliez des petits hommes gris.
00:23:01 Je suis persuadé que dans ces réunions,
00:23:03 il y a une ou deux personnalités qui ont osé dire
00:23:07 ce que vous dites, mais simplement,
00:23:09 ils ont été mis en minorité.
00:23:11 Il n'y a pas que des imbéciles parmi les sphères de l'État.
00:23:15 - Non, mais c'est trop facile, les petits hommes gris.
00:23:17 Il y a un ministre aussi qui arbitre.
00:23:18 Il y a un président de la République qui arbitre aussi.
00:23:20 Donc, c'est trop facile de s'en prendre à chaque fois
00:23:22 à ceux qui travaillent dans les ministères.
00:23:23 Il y a des arbitrages qui sont commis par les ministres
00:23:25 et par le président.
00:23:26 - Il est vrai que pour Gabriel Attal,
00:23:28 qui a infinement de talents, c'est très simple.
00:23:30 Il lui suffit de faire le contraire du prédécesseur.
00:23:34 - Il faut dire sur le baccalauréat qu'il y a quand même
00:23:38 une difficulté à savoir ce qu'il faut faire
00:23:40 en matière de réforme, parce que tout le monde a bien vu
00:23:42 que le baccalauréat n'a absolument pas la même valeur
00:23:44 que ce qu'il avait il y a 10, 15, 20, 30 ans.
00:23:46 Donc, à partir de là, il ne se passe pas
00:23:49 de la même manière qu'il se passait avant,
00:23:50 qu'il ait moins d'importance dans le cadre,
00:23:52 si vous voulez, pédagogique d'un lycéen.
00:23:54 C'est évident.
00:23:55 - Juste d'ailleurs, Gabriel Attal est, je crois,
00:23:57 le premier ministre de l'Éducation à reconnaître clairement
00:24:00 que le niveau a baissé d'un an en 25 ans.
00:24:03 C'est-à-dire, depuis en 1995, un élève de 4e de 1995,
00:24:08 c'est un élève de 3e aujourd'hui.
00:24:11 Donc, c'est quand même un peu...
00:24:13 Et c'est la première fois qu'un ministre dit ça.
00:24:15 Normalement, ça vous classe comme réac.
00:24:17 Alors, vous avez raison.
00:24:18 - Mais c'est vrai que, visiblement, l'été a été profitable.
00:24:21 Bon, tout va bien à part ça.
00:24:22 Le Paris Saint-Germain, ça vous convient ?
00:24:24 - Pas besoin.
00:24:25 - C'est pas mal.
00:24:26 - Je sais pas.
00:24:27 - On verra.
00:24:28 Et Nantes ?
00:24:29 - Nantes est sur le chemin du retour.
00:24:31 - Formidable.
00:24:32 - Ça serait quand même bien que le football revienne aux footballeurs.
00:24:35 C'est bien aussi, ça.
00:24:36 Mais ça, c'est un autre sujet.
00:24:37 - C'est-à-dire ?
00:24:38 - Je pense que Michel Platini a encore de belles choses à dire sur le sujet.
00:24:42 - Mais parce qu'il est acquis, aujourd'hui, le football ?
00:24:45 - Je pense qu'on est beaucoup...
00:24:46 Quand je vois Lavar, quand je vois les matchs de football,
00:24:49 qui, maintenant, vont durer plus qu'une demi-mi-temps,
00:24:52 c'est insupportable.
00:24:53 - Je suis sûr que la Lavar, moi, je me suis complètement trompé.
00:24:55 Donc, ça, c'est sûr que je pense qu'il faudrait la supprimer aujourd'hui.
00:24:58 - Bon, pourquoi ?
00:24:59 - Je parle chinois, je parle l'antonymat.
00:25:01 - Je sais ce qu'est Lavar.
00:25:02 - Lavar de Molière.
00:25:03 - Oui.
00:25:04 Ma cassette.
00:25:05 - Le sport de rugby, c'est pas mal.
00:25:06 Le basket, c'est une catastrophe.
00:25:08 L'athlétisme, c'est une catastrophe.
00:25:09 Les Jeux arrivent.
00:25:10 - Ils ont le droit de se tromper, au basket ?
00:25:11 - Mais tout le monde a le droit de se tromper, j'ai bien compris l'affaire.
00:25:14 Les Jeux arrivent, les bouquinistes n'ont plus le droit d'être à Paris.
00:25:16 - Vous voulez que je vous raconte ?
00:25:17 En 98, on a descendu l'équipe de France en l'or à l'injoue de travers.
00:25:20 Elle est devenue championne du monde.
00:25:21 - Je suis d'accord.
00:25:22 - Bon.
00:25:23 - Les bouquinistes sont virés de Paris ?
00:25:26 - Oui.
00:25:27 - C'est vraiment pas bien.
00:25:28 Si vous connaissez le président de la République.
00:25:29 - Alors moi, c'est Olive.
00:25:30 Je suis pas Hidalgo.
00:25:31 - Oui, mais vous pouvez...
00:25:32 Ah non, c'est pas...
00:25:33 Oui, quoi.
00:25:34 - Ah oui, c'est Hidalgo.
00:25:35 - Oui, quoi.
00:25:36 L'État, peut-être...
00:25:37 - A son mot à dire.
00:25:38 - A peut-être son mot à dire sur les bouquinistes.
00:25:39 Mais à part ça, tout va bien, en fait.
00:25:42 C'était un plaisir de...
00:25:43 - Je vois pas bien, mais ça va mieux quand même.
00:25:45 - Ça va mieux ?
00:25:46 Ça allait plus mal ?
00:25:47 - Oui.
00:25:48 - Oui.
00:25:49 Mais alors, c'est pas pour...
00:25:50 C'est pas sur cette chaîne-là.
00:25:53 C'est sur Europe 1.
00:25:54 Bon.
00:25:55 La pause, quel est votre programme aujourd'hui ?
00:25:56 - Alors là, je vais aller voir Gabriel Attal pour la rentrée qui a démarré à 8h30.
00:26:01 Puis je vais en circonscription aujourd'hui.
00:26:03 - On aurait pu vous passer la petite lucarne que vous avez faite.
00:26:06 Mais vous ne l'avez fait qu'une fois ou plusieurs fois ?
00:26:08 - J'ai réussi la première fois en trois coups.
00:26:10 La deuxième fois, je l'ai réussi en six coups.
00:26:12 - D'accord.
00:26:13 - Mais on vous attend à la lucarne.
00:26:14 - Mais je viens quand vous...
00:26:15 - Mon petit doigt me dit qu'elle fera partie du...
00:26:17 - Eh ben, je viens à la lucarne.
00:26:19 - Du prochain film de Fabien Ottoniente.
00:26:21 - D'accord.
00:26:22 Je viens à la lucarne.
00:26:23 C'est le président de la République qui vient sur notre plateau.
00:26:25 - Bon.
00:26:26 - Je le...
00:26:27 - C'est un sacré deal.
00:26:28 - Je le salue s'il nous écoute.
00:26:30 Je lui souhaite à lui aussi...
00:26:31 - Je pense qu'il fera la lucarne avant.
00:26:32 - Je lui souhaite une bonne rentrée à lui aussi.
00:26:34 Je sais qu'on est beaucoup pédisés et écoutés à l'Élysée.
00:26:37 Je le salue aussi.
00:26:38 Alors, Bruno Regippetti a eu le droit de sortir de l'aile Madame.
00:26:41 - Oui, il était à Tourcoing hier.
00:26:43 - Oui.
00:26:44 - Il est sorti de l'aile Madame.
00:26:45 Il n'était pas sorti.
00:26:47 - Il était au Mont-Saint-Michel aussi.
00:26:49 - Non, non, il ne sortait pas.
00:26:50 Il n'avait pas le droit.
00:26:51 - J'étais à Tourcoing et effectivement...
00:26:52 - Et là, il est sorti.
00:26:53 Alors, le fait que le conseiller mémoire soit à Tourcoing, ça, c'est un indice.
00:26:57 - Vous savez qu'Emmanuel Macron a demandé à relire le discours de Gérald Darmanin.
00:27:00 On apprend ça dans le Ficard.
00:27:01 - Ah, ben on en reparlera tout de suite.
00:27:02 - Non, non, c'est pas vrai.
00:27:03 C'est pas vrai.
00:27:04 Gérald Darmanin, Gérald Darmanin.
00:27:05 - On en reparlera.
00:27:06 - C'est pour ça qu'il était un petit peu mésavocé.
00:27:08 - Oui.
00:27:09 - Bon.
00:27:10 Merci, chers camarades.
00:27:11 A tout de suite.
00:27:12 - Merci pour l'invitation.
00:27:13 - Il est 9h31.
00:27:18 Barbara Durand nous rappelle les titres.
00:27:19 - Sur fond de tensions entre le patronat et l'exécutif à propos du report de la suppression
00:27:27 d'un impôt de production, eh bien, le gouvernement présent en force pour la rentrée du MEDEF.
00:27:32 Elisabeth Borne est attendue sur place cet après-midi avec Bruno Le Maire.
00:27:36 Cette grande messe du patronat sera d'ailleurs inaugurée par un message vidéo du président
00:27:40 Macron, une prise de parole dont il s'était abstenu ces dernières années.
00:27:44 L'agresseur présumé du maire de Loumaux fut une commune de l'agglomération de La Rochelle
00:27:48 jugée aujourd'hui en comparution immédiate pour violences aggravées.
00:27:51 Les circonstances aggravantes sont l'emploi d'une arme par destination et la qualité
00:27:55 de maire de la victime.
00:27:56 L'homme, né en 1989 et membre de la communauté des gens du voyage, était en garde à vue
00:28:02 depuis jeudi.
00:28:03 Enfin, Louis-Fraud Bialès sera-t-il suspendu plus de trois mois ? La justice nationale doit
00:28:08 rendre sa décision aujourd'hui.
00:28:10 Le patron du football espagnol est déjà suspendu provisoirement 90 jours par la FIFA
00:28:15 après son baiser forcé sur l'international Genny Hermoso.
00:28:17 La fédération espagnole de football doit également tenir cet après-midi une réunion
00:28:22 extraordinaire réunissant tous les présidents des fédérations régionales.
00:28:27 "Les Espagnols, qu'on peut peut-être d'ailleurs évoquer avant de repartir pour Turcouin,
00:28:32 Luis Rubiales, vous avez peut-être vu cette photo et ce baiser imposé à Genny Hermoso
00:28:39 qui est une jeune femme de la sélection espagnole, il l'a embrassé sur la bouche et tout de
00:28:45 suite après le match, d'ailleurs, Genny Hermoso dans les vestiaires avait donné son sentiment."
00:28:51 "Eh, mais je n'ai pas aimé, eh !
00:28:55 J'ai dit que mon père me mourait !
00:29:05 On voit vraiment que la société change parce que cette affaire-là, évidemment, n'aurait
00:29:17 pas existé il y a 30 ou 40 ans et sans doute ou peut-être est-ce une bonne chose puisqu'on
00:29:23 n'a pas, me semble-t-il, à imposer le baiser à une femme..."
00:29:29 "Je dirais oui et non, mais je dirais que beaucoup d'histoires d'amour ont commencé
00:29:33 par des baisers que vous diriez non consentis puisqu'on n'avait pas demandé avant.
00:29:37 Ça vous est déjà arrivé je suppose, d'embrasser une femme, d'essayer de l'embrasser sans
00:29:42 lui demander explicitement jamais.
00:29:44 Vous demandez avec des mots, pas avec les yeux, pas avec... non.
00:29:50 Bon bref, excusez-moi, je trouve qu'il s'est comporté comme un mule."
00:29:56 "Si le signe n'était pas envoyé d'un consentement, un homme normalement constitué ou une femme
00:30:03 d'ailleurs normalement constituée ne force pas quelque chose qu'il sait qui ne peut
00:30:08 pas arriver."
00:30:09 "D'accord, mais il y a évidemment une ambiguïté tant que les choses ne sont pas dites.
00:30:12 Ce que je corrige, que je vous dis, c'est que là, c'est la présence des caméras du
00:30:18 monde entier qui me gêne, c'est-à-dire il fait ça, il aurait fait ça, si vous voulez,
00:30:22 bon, c'est pas un crime, voilà, c'est ça que je veux vous dire, c'est peut-être pas
00:30:25 bien, c'est une mufflerie, pardon, je maintiens, ce n'est pas un crime et quand on appelle
00:30:30 ça une agression sexuelle, eh bien je pense qu'on minimise ce qu'est une véritable agression.
00:30:35 En revanche, ce que je trouve absolument déplacé, c'est que là ça ne se passe pas comme vous
00:30:39 dites, dans un entre-deux où après tout, le garçon ou la fille va tenter sa chance.
00:30:45 Je me rappelle d'une pub où il y avait une fille qui attrapait un type comme ça pour
00:30:48 l'embrasser, une pub de parfum, que j'aimais bien d'ailleurs."
00:30:52 "Si vous aimez les rapports sadomaso dans l'amour, j'ai envie de dire, d'abord vous avez le droit."
00:30:59 "D'abord j'aurais le droit, mais ça n'est pas les rapports sadomaso, j'aime l'imprévu,
00:31:03 je pense pas que c'est, je pense pas, si vous voulez, que c'est un drame qu'un homme essaye
00:31:07 de vous embrasser."
00:31:08 "On peut essayer pour voir ce que ça donne."
00:31:10 "Mais peut-être que j'aimerais ça, cher Georges."
00:31:14 "C'est quand même une humiliation de cette joueuse, c'est une humiliation."
00:31:22 "D'ailleurs elle le dit, si elle disait le contraire, en fait c'est sa voix que j'entends,
00:31:26 sa voix elle dit 'moi ça m'a pas plu', c'est ça qui fait..."
00:31:29 "Parce qu'à la manière dont il lui tient, elle ne peut pas s'échapper.
00:31:35 Alors pour le reste, Elisabeth, c'est délirant d'en parler depuis huit jours."
00:31:40 "Mais c'est délirant aussi parce qu'il ne démissionne pas, et parce qu'il ne s'excuse pas,
00:31:43 et parce qu'il dit que c'était consenti, pardonnez-moi."
00:31:45 "Et qu'il a le soutien."
00:31:46 "On va l'écouter, M. Roubialès, parce que c'est sa défense.
00:31:50 En fait, s'il, au bout de 24 heures, il avait dit 'vous avez parfaitement raison,
00:31:55 ce que j'ai fait est parfaitement déplacé, et je m'en excuse auprès de cette jeune femme,
00:31:59 dans l'euphorie, j'ai voulu faire quelque chose qui effectivement je le regrette'.
00:32:04 C'est son attitude qui pose problème."
00:32:07 "Ca c'est vrai."
00:32:08 "Le déni absolument."
00:32:10 "Le déni. Écoutons M. Roubialès."
00:32:13 "C'était un bisou spontané.
00:32:19 Je sais que regarder une photo avec les deux mains sur la tête c'est choquant,
00:32:22 mais je vais maintenant vous raconter la séquence complète.
00:32:25 C'était spontané, mutuel, euphorique et consensuel, et c'est ça la clé.
00:32:32 La clé de toutes les critiques, de tout le procès qui a été monté dans ce pays,
00:32:35 que ça avait été fait sans consentement.
00:32:37 Non, non, c'était consenti."
00:32:39 "Il faut être consenti."
00:32:40 "Et puis je vais vous faire une remarque toute simple, son visage ne parle pas pour lui.
00:32:43 C'est pas son meilleur avocat.
00:32:45 Lorsqu'on voit, on devine une forme de violence quand même dans cette attitude,
00:32:50 me semble-t-il, parce que la morphopsychologie..."
00:32:52 "J'espère que vous n'appuyez pas exactement à certains chroniqueurs."
00:32:55 "La morphopsychologie, ça..."
00:32:57 "Oui, oui, bien sûr."
00:32:58 "Mais comme juge, vous seriez inquiétant, lui, donc."
00:33:01 "Comme Gautier, on voit bien, le petit scarabée..."
00:33:04 "L'innocence, c'est évident."
00:33:06 "L'innocence, en tout cas, on voit bien, si vous voulez.
00:33:08 Le visage, ça dit quelque chose, quand même."
00:33:11 "Vous avez raison."
00:33:13 "Écoutons Fred Tranny, en direct, en tout cas, en Espagne, qui nous rapporte le climat."
00:33:20 "La polémique a été relancée avec ce refus de démissionner de Luis Rubiales,
00:33:25 et avec une argumentation qui a choqué, puisqu'il s'en est pris à ces fausses féministes,
00:33:29 comme il les appelle, en accusant Jenny Hermoso d'avoir été consentante pour ce baiser.
00:33:33 C'est catégoriquement faux, a-t-elle rétorqué dans un communiqué.
00:33:36 Mais depuis, les partisans de Luis Rubiales, assez peu nombreux, il faut le dire,
00:33:40 tentent par tous les moyens d'étayer la thèse du président déchu.
00:33:44 Les vidéos de la soirée victorieuse sont scrutées et analysées,
00:33:48 et une spécialiste de lecture sur les lèvres aurait même décelé une approbation de la part de la joueuse.
00:33:53 En tout cas, cela n'entame en rien l'exceptionnelle unanimité pour l'Espagne
00:33:57 de la réaction contre Luis Rubiales et ce qu'il représente,
00:34:01 à savoir un comportement machiste toxique inacceptable.
00:34:05 A noter que Motril, sa ville natale, a refusé qu'il vienne jouer ce week-end un match de foot entre copains,
00:34:10 comme il l'avait annoncé, et que l'homme qui va le remplacer pendant sa suspension provisoire,
00:34:15 Pedro Orocha, a pris une première décision en tant que président intérimaire.
00:34:19 Il a fait retirer du web le communiqué de la Fédération Espagnole de Foot,
00:34:22 qui accusait Jenny Hermoso d'avoir menti.
00:34:25 Luis Rubiales est certainement l'homme le plus seul au monde à l'heure actuelle.
00:34:29 - C'est intéressant parce que l'Espagne est très en avance sur ce sujet-là.
00:34:32 - Oui, notamment les violences conjugales.
00:34:34 Mais ce qui est regrettable, c'est que finalement, on a plus parlé de ça que cette belle victoire,
00:34:38 la Coupe du Monde quand même, de ces filles, c'est quand même extraordinaire.
00:34:41 Et ça polluait totalement cette belle victoire.
00:34:45 C'est ça qui est terrible.
00:34:47 Mais ce que je ne comprends pas, c'est qu'il y a encore le soutien de la Fédération de Football Espagnole.
00:34:53 - Ces gens se tiennent par la barbichette parfois.
00:34:56 - Mais il y a cette question aussi, à mon avis, du fait que cet acte-là reflète une relation de pouvoir.
00:35:02 Et qu'il ne faut pas isoler uniquement le caractère sexuel ou sensuel de l'acte,
00:35:07 et agressif en l'occurrence, mais qu'il faut se dire qu'est-ce que ça reflète sur tous les autres plans,
00:35:12 les plans financiers, le plan moral, le plan psychologique,
00:35:15 de comment s'articule une relation de pouvoir pour que sur le sexuel et devant des caméras,
00:35:20 ça puisse donner lieu à ça.
00:35:21 - Bien sûr, je partage votre avis.
00:35:23 Effectivement, toucher l'autre, c'est toujours celui qui est en situation de pouvoir qui touche l'autre,
00:35:28 qui peut parfois toucher sa joue.
00:35:30 Bien sûr, vous avez parfaitement raison.
00:35:32 - Ça me rappelle Mbappé.
00:35:35 Oui, il y a eu aussi quand même, moi j'étais un petit peu gêné par la gestuelle sur le stade.
00:35:42 - Oui, mais pas pour les mêmes raisons.
00:35:45 - Non, mais pas pour les mêmes raisons.
00:35:46 Mais il y a quand même cette proximité comme ça.
00:35:48 - Oui, mais pas pour les mêmes raisons.
00:35:50 - Vous n'êtes pas choqué, vous ?
00:35:52 - Ça ne m'a pas choqué, mais j'ai vu ce que le président de la République voulait y mettre.
00:36:00 Ce qui est différent.
00:36:01 Et l'instrumentalisation, pourquoi pas qu'il voulait en faire.
00:36:04 Mais pas pour les mêmes raisons que vous.
00:36:06 - Bien sûr.
00:36:07 - Bon, écoutez, nous allons partir pour Tourcoing.
00:36:11 Je vous disais, j'ai dit tout à l'heure l'aile Madame,
00:36:13 tout le monde ne connaît pas l'aile Madame,
00:36:14 mais l'aile Madame, c'est une aile de l'Élysée,
00:36:16 où Bruno Roger Petit est enfermé depuis cinq ou six ans.
00:36:19 - On le nourrit quand même ?
00:36:21 - Il va falloir sortir de l'aile Madame.
00:36:23 Il est là.
00:36:24 Alors je parle souvent de lui parce que c'est un conseiller proche d'Emmanuel Macron.
00:36:29 Et hier, il était là.
00:36:30 Donc à Tourcoing, ce n'est pas un hasard.
00:36:33 C'est que la Macronie surveille, comme le lait sur le feu.
00:36:37 Gérald Darmanin !
00:36:39 - Pas pour faire offense à Bruno Roger Petit,
00:36:40 mais il y avait surtout Élisabeth Borne au premier rang.
00:36:42 - Ah, je pense que...
00:36:43 - Il ne voulait surtout pas...
00:36:44 - Je ne sais pas lequel des deux est le plus important auprès d'Emmanuel Macron.
00:36:47 - Élisabeth Borne ne voulait pas y aller.
00:36:48 Médiatiquement, elle est plus connue que Bruno Roger Petit.
00:36:50 Elle ne voulait pas y aller.
00:36:51 Elle a dit quelques jours avant qu'elle avait d'autres chats à fouetter
00:36:53 et que son agenda était rempli.
00:36:55 Alors hier, malicieusement, Gérald Darmanin lui a dit
00:36:57 "Merci d'avoir trouvé un trou dans votre agenda, Madame la Première ministre,
00:37:00 pour venir à Tourcoing".
00:37:01 Mais comment ça s'est passé ?
00:37:02 Emmanuel Macron a été très agacé de l'interview de son ministre de l'Intérieur
00:37:05 dans La Voix du Nord,
00:37:06 où il prenait même des distances par rapport à sa réforme des retraites.
00:37:10 Il disait "On est trop techno dans cette majorité.
00:37:11 On utilise des mots que les Français ne comprennent pas".
00:37:14 Il entendait qu'Élisabeth Borne est trop techno,
00:37:15 qu'elle emploie des mots que les Français ne comprennent pas.
00:37:18 Et donc oui, il était sous surveillance.
00:37:20 Et on l'a vu d'ailleurs dans son discours.
00:37:21 Un discours assez aseptisé, un peu décevant par rapport à la rentrée tonitruante
00:37:26 qu'il a faite, le ministre de l'Intérieur.
00:37:27 - En fait, Gérald Darmanin est dans la position de Jacques Chirac,
00:37:30 de Nicolas Sarkozy quand il était...
00:37:32 Il a deux solutions.
00:37:33 Soit il s'en va, soit il s'en va et il met le feu, soit il reste.
00:37:37 - Nicolas Sarkozy était resté.
00:37:39 Et la phrase de Jacques Chirac, on s'en souvient.
00:37:41 "Je décide et il exécute".
00:37:42 - Oui, mais bon, après il va se poser la question.
00:37:44 - Ce qu'on attend du ministre de l'Intérieur, c'est qu'il soit à la tâche 100%.
00:37:48 Place Beauvau, on l'a suffisamment...
00:37:50 - Mais l'un n'exclut pas l'autre.
00:37:52 - On parlait de... Mais non !
00:37:54 - Mon interview à la Voix du Nord était quand même...
00:37:56 - Je crois pas.
00:37:57 Je crois que la situation est tellement grave dans le pays,
00:37:59 surtout dans la sécurité, qu'un ministre de l'Intérieur doit se préoccuper uniquement de cela.
00:38:03 - Franchement, ce qu'il dit en politique...
00:38:04 - Là, il lance un débat sur les classes populaires.
00:38:06 - C'est intéressant.
00:38:07 - C'est pas de son domaine ministériel, pardon.
00:38:09 - Mais enfin, il fait de la politique !
00:38:12 - Mais non, quand on est au gouvernement, on fait pas de la politique.
00:38:14 - Ah bah, on fait quoi ? Du tricot ?
00:38:15 - On gère son ministère.
00:38:16 - Non !
00:38:17 - On gère son ministère.
00:38:18 - Mais dites-moi !
00:38:19 - Celui qui fait de la politique, c'est le président.
00:38:20 - Puisque vous avez la parole.
00:38:21 - J'ai l'air de l'auteur.
00:38:22 - Puisque vous me la donnez.
00:38:23 - Oui.
00:38:24 - Mais vous nous aviez pas dit qu'il y avait un nouveau Premier ministre qui allait arriver bientôt ?
00:38:27 - Bah, attendez, c'est pas fini l'histoire.
00:38:28 - Ah oui, mais alors...
00:38:29 - C'est fini.
00:38:30 - Donc, votre tuyau était...
00:38:31 - Il était un peu crevé.
00:38:34 - C'était qui le Premier ministre ?
00:38:35 - Mais attendez, je vous en parlerai tout à l'heure.
00:38:37 - Bah non, mais là, il y a des millions de gens qui nous écoutent, donc c'est intéressant.
00:38:40 - Et on dit qu'Elisabeth Borne resterait.
00:38:42 - Pascal, parce qu'il l'aurait pas.
00:38:43 - Mais je... Non, mais...
00:38:45 - C'est tombé à l'eau, cette affaire ?
00:38:47 - C'est-à-dire qu'il y a eu des événements qui ont précipité, enfin bon...
00:38:50 - Non, mais non, là, non, c'est pas possible.
00:38:52 Vous en avez trop dit ou pas ?
00:38:53 - Écoutez, alors Renaud Muselier qui a parlé à Madame Borne,
00:38:58 mais il a fait un petit lapsus, évidemment, et les lapsus, c'est toujours intéressant,
00:39:01 parce que pour lui, le Premier ministre, manifestement, c'est Gérald Darmanin.
00:39:04 - La martingale, c'est l'unité.
00:39:08 La martingale, c'est l'addition.
00:39:10 La martingale, c'est la volonté.
00:39:12 Et dans ce que tu viens de faire aujourd'hui,
00:39:14 Monsieur le Premier ministre... Non.
00:39:16 Madame la Première ministre...
00:39:18 Elisabeth, tu sais que je t'aime.
00:39:28 (Rires)
00:39:33 Et je suis très heureux de vous voir tous les deux côte à côte.
00:39:36 - C'est une manière...
00:39:38 Ça, on a dit la gênance qu'est un terme de jeune.
00:39:41 Mais vous voyez, là, pour le coup, moi, j'y vois quelque chose de très sexiste,
00:39:44 dans la manière même dont il s'exprime, dont il parle à Elisabeth Borne.
00:39:49 Tu sais que je t'aime. - Oui, c'est vrai.
00:39:51 - Je trouve qu'il y a quelque chose là-dedans que je trouve pas très délicat.
00:39:54 - C'est vrai, oui.
00:39:55 - Et un peu irrespectueux, pour tout dire.
00:39:57 - Sur Gérald Darmanin, il y a quelque chose que je ne comprends pas très bien.
00:40:00 C'est que manifestement, il est fortement mécontent de ne pas avoir été nommé à Matignon.
00:40:04 Et donc, comme vous le disiez, il est dans cette stratégie, entre guillemets, de l'insolence.
00:40:07 Ça se comprend.
00:40:08 Mais il n'a montré lui-même, personnellement, aucun signe d'insolence directe.
00:40:12 C'est toujours des gens qui disent que, des interviews écrites.
00:40:15 Nicolas Sarkozy avait des images physiques de son insolence,
00:40:17 quand il y a arrivé à la Garden Party de Jacques Chirac,
00:40:20 avant le président qui restait, qui se mettait dans la place.
00:40:23 Et Gérald Darmanin, on a l'impression qu'il ne veut pas aller jusqu'au bout...
00:40:26 - L'insolence...
00:40:27 - Oui, dans la Voix du Nord, quand on dit...
00:40:28 - L'insolence d'avoir organisé ce rassemblement politique...
00:40:30 - Le discours qu'il a fait, comme le disait Gauthier, était au frère...
00:40:33 - Très aseptisé, relu par Emmanuel Macron, dit Figaro.
00:40:36 C'est Figaro qui dit ça ce matin.
00:40:38 - Pardon ?
00:40:39 - Qu'Emmanuel Macron a demandé à relire le discours de Gérald Darmanin, avant qu'il le prononce.
00:40:42 - Mais pourquoi il accepte ça, Gérald Darmanin ?
00:40:44 Pourquoi il ne lui dit pas ?
00:40:45 - Mais ils acceptent tous.
00:40:46 - Il reste ministre de l'Intérieur, sous l'autorité du chef.
00:40:49 Après, il peut jouer la fronte jusqu'au bout, mais...
00:40:51 - Non, à la limite, il est sous l'autorité du Premier ministre.
00:40:54 - Je vous rappelle...
00:40:55 - Après, ses proches disent que c'est dans son logiciel qu'il aime bien allumer le feu,
00:40:59 et puis il éteint tout de suite aussi.
00:41:00 - Vous avez vu, d'ailleurs, le mot "logiciel", j'ai vu que des gens, ils ont changé de logiciel.
00:41:04 Dans la Macronie interdite, ils ont pris un... Je ne sais pas ce qu'ils écoutent.
00:41:08 - Vous aussi, ils parlent bientôt de privilèges rouges.
00:41:10 - Je me souviens de ce que disait Chirac à Nicolas Sarkozy.
00:41:13 "Je décide, il exécute."
00:41:16 - Oui, mais là, c'est le même principe.
00:41:18 - Ou alors, comme dit Philippe, il faut qu'il quitte le gouvernement.
00:41:21 - Oui, bon, Philippe, Villegers.
00:41:23 - N'empêche que, être ministre, c'est épouvantable.
00:41:25 C'est comme si on n'avait pas le droit d'être libre et de ruer dans les bancars, ce qui est absurde.
00:41:31 - Non, mais ça, c'est plutôt logique.
00:41:33 Un ministre, ça ferme sa gueule, c'était la phrase de Chevènement.
00:41:35 Ça démissionne ou ça forme sa gueule.
00:41:37 - Oui, mais moi, je n'aime pas ça.
00:41:38 - Oui, mais vous n'aimez pas ça parce que, ça ne m'étonne pas de vous,
00:41:40 parce que vous n'êtes pas collectif.
00:41:42 Voilà, vous pensez qu'à vous...
00:41:43 - Vous avez raison.
00:41:44 - Franchement, vous êtes comme dans une équipe de foot, tu ne critiques pas l'entraîneur.
00:41:47 - Mais pardon, mais est-ce qu'on...
00:41:48 - Non, non, non, ça, ce n'est pas bien.
00:41:49 Vous, non, non, non, quand tu es dans un collectif, tu vas dire en tête à tête ce que tu as à dire,
00:41:54 mais publiquement, tu ne dis pas quand tu es joueur de football, l'entraîneur n'est pas bon à la presse.
00:42:00 - Un ministre a tout de même une intelligence, une liberté, une autonomie.
00:42:05 Je trouve lamentable, par exemple, que Gérald Darmanin ait dû montrer son discours au président
00:42:11 - S'il a eu un discours asymptisé parce qu'Elisabeth Borne était là.
00:42:15 - Eh bien, écoutons-la, Elisabeth Borne, puisqu'elle a eu des photos dans Paris-Mall,
00:42:19 d'ailleurs, on l'a vu avec son canoë kayak, elle n'était pas content, arrêtez-le.
00:42:22 - Généralement, oui, les ministres, présidents, premiers ministres n'aiment pas trop qu'on les prenne en photo
00:42:28 et qu'on les diffuse, oui, mais voilà, mais ça fait partie malheureusement du jeu.
00:42:31 - Les mêmes vacances.
00:42:32 - Il faut qu'il fasse autre chose.
00:42:33 - Oui, il faut qu'il fasse autre chose.
00:42:35 - Évidemment, ça s'appelle la rançon de la gloire.
00:42:38 Voilà ce qu'on attend de ces ministres, c'est ce que dit Elisabeth Borne.
00:42:43 J'attends de chacun de mes ministres, et ils le savent, que les moyens engagés donnent des résultats concrets,
00:42:51 rapidement visibles pour les Français.
00:42:54 Et pour cela, nous avons besoin de vous tous, parlementaires, élus locaux, militants, citoyens,
00:43:02 pour faire connaître les réponses qui existent, nous dire comment accélérer et comment faire mieux.
00:43:08 Le temps devant nous doit être entièrement consacré à l'action et à un travail de fond intense pour produire des résultats.
00:43:17 C'est comme cela que nous combattrons les populistes et les extrêmes en leur laissant leur recette démagogique.
00:43:24 - Bon, donc tout ça c'est rien, quoi.
00:43:26 - Elle dit à Gérard Lamanin qu'il faut des résultats.
00:43:28 - Non, mais c'est ce que vous voulez, les populistes.
00:43:30 Vous voulez dire que le Tour de France c'est populiste, que les lacs du Connemara c'est populiste, etc.
00:43:34 Écoutons ce qu'elle a dit sur l'extrême droite, parce que bon, les gens voient de l'extrême droite partout.
00:43:39 Écoutons ce qu'elle a dit, Mme Borne.
00:43:41 Je pense qu'ils ont, en fait, toujours pareil, ils n'ont rien compris.
00:43:44 S'ils continuent, ils n'ont rien compris.
00:43:46 Et pour le coup, c'est précisément Gérard Lamanin, même si Gérard Lamanin, tout le monde ne parle que de la première phrase,
00:43:55 de la première partie de la phrase.
00:43:57 La deuxième partie, c'est si on ne s'occupe pas des classes populaires.
00:44:01 Elle viendra au pouvoir si on ne s'occupe pas des classes populaires.
00:44:04 Donc tout le monde dit, retient la première partie, elle viendra au pouvoir probablement, je crois que c'est ce qu'elle a dit.
00:44:10 Mais la deuxième partie est beaucoup plus importante.
00:44:12 - Et même sur la première partie, il n'est pas le seul à l'avoir dit.
00:44:15 Je crois que François Hollande avait dit à peu près la même chose.
00:44:17 Jacques Attali avait dû dire la même chose.
00:44:19 - Nicolas Sarkozy a dit la même chose.
00:44:21 - Je suis désolée, là il y a quand même un diagnostic qui est intéressant.
00:44:24 - Écoutons ce qu'a dit Mme Borde sur l'extrême droite, qui voit de l'extrême droite partout.
00:44:29 - Aujourd'hui, la question de l'extrême droite et de sa progression dans nos démocraties est au cœur de nos réflexions.
00:44:39 Et comme vous tous ici, je ne résoudrai jamais à ce que l'extrême droite accède au pouvoir dans mon pays.
00:44:48 Il n'y a aucune fatalité, mais on ne s'intéresse pas aux classes moyennes et à la France populaire par calcul comme le fait le Rassemblement National.
00:44:59 On le fait sincèrement pour changer la vie de femmes et d'hommes qui se sentent parfois à l'écart, oubliés.
00:45:07 - Pardonnez-moi, ce n'est pas elle que je mets en cause, c'est ce qu'elle a dit.
00:45:11 - À ce niveau de nullité de discours, il ne faut pas s'étonner que Mme Le Pen soit peut-être présidente de la République.
00:45:21 Parce que quand elle dit que le Rassemblement National, par calcul, parle aux classes populaires,
00:45:28 c'est surtout parce que les autres ne lui parlent plus, ne parlent plus à ces classes populaires depuis des années.
00:45:32 Donc qu'elle continue, Mme Borde, qu'elle continue à parler comme ça, qu'elle continue, surtout qu'elle continue.
00:45:38 Parce que là, elle, c'est l'instrument, précisément par ces paroles-là, parce qu'il faut parler effectivement aux classes populaires.
00:45:46 - Non mais cette obsession antifasciste, si vous voulez, ça devient vraiment tellement stupide qu'on ne devrait même peut-être plus en parler.
00:45:55 En revanche, moi j'ai lu avec beaucoup d'intérêt l'interview de Gérald Darmanin à La Voix du Nord.
00:46:00 Il pose un diagnostic politique qui est fondamental.
00:46:03 Il a cette expression sur les gagnants de la mondialisation, on l'a assez dit ici sur ce plateau,
00:46:09 c'est qu'effectivement, je veux dire, on ne peut pas la France, ça n'est pas simplement les gens qui habitent dans les grandes villes,
00:46:15 qui bossent dans la tech, c'est pas cela.
00:46:17 Et que Gérald Darmanin dise ça, mais ça va plutôt rendre service, au lieu de dire "ah oui, mais il n'est pas docile, il n'est pas le petit de gauche sur le côté du pantalon".
00:46:27 Il a besoin de service à sa majorité.
00:46:29 - Moi je suis d'accord avec vous hier, j'ai été très surpris du discours que j'ai trouvé.
00:46:32 - Oui, très fade, effectivement, mais bon, il est dans une stratégie sur la sécurité, écoutons-le.
00:46:38 Pour affirmer l'autorité de l'État, pour pourchasser les délinquants, pour lutter contre le séparatisme,
00:46:46 pour protéger que ceux qui n'ont rien d'autre que la nation, que la police, que les gendarmes, que les pompiers pour les protéger.
00:46:53 Mesdames, Messieurs, la sécurité, et ces six ans de maire de Tourcoing qui me l'a fait comprendre, n'est pas une lubie pour gagner les élections.
00:47:01 C'est pour créer des polémiques. La sécurité est la première des politiques sociales.
00:47:07 - Il y a rien de nouveau là, il n'y a rien d'extraordinaire.
00:47:12 - Même sur la forme il a des progrès à faire, disons-le.
00:47:15 - Oui, mais je pense qu'il se trompe en fait. Ce qu'a fait Mme Borne c'est contre-productif, c'est même grotesque d'aller à Tourcoing.
00:47:27 - Ce qu'a fait Emmanuel Macron.
00:47:29 - C'est Emmanuel Macron qui demande à Issa Betteborne.
00:47:31 - En fait, comme toujours, ils font tout ce qu'il ne faut pas faire.
00:47:34 C'est-à-dire qu'ils le mettent d'autant plus en valeur qu'ils le victimisent.
00:47:37 Donc les gens se disent, mais en fait, ils ne veulent pas qu'on parle aux...
00:47:42 La traduction dans l'opinion c'est "mais ils ne veulent pas qu'on parle aux classes populaires ?"
00:47:46 C'est ça, la Macronie encore plus.
00:47:49 En fait, on reproche à la Macronie de ne pas parler aux classes populaires, vous avez un ministre qui dit "il faut parler aux classes populaires"
00:47:54 et il y a la première ministre qui vient pour chaperonner avec Bruno Roger Petit qui est sorti de l'Allemagne.
00:48:00 - Contre elle-même et contre le gouvernement.
00:48:02 - Pour freiner ses ardeurs, pour freiner ses ambitions.
00:48:05 - Mais pardonnez-moi, mais c'est de la technique.
00:48:08 - C'est de la popole.
00:48:10 - Mais c'est surtout nul. C'est contre-productif.
00:48:13 Personne n'est dû pour regarder ce matin, tout le monde dit "Mme Borne est venue".
00:48:17 C'est contre-productif.
00:48:19 - Maintenant aussi, il y a quelque chose dans sa stratégie qui est étrange, c'est qu'il n'y a pas une seule image directe de son ambition.
00:48:25 Regardez le discours, même physiquement, il n'est pas dans une position de président.
00:48:30 - Le discours ne pèse rien par rapport à sa volonté qu'on sait différente.
00:48:33 - Mais on le sait parce que c'est plus que du oui-dire.
00:48:35 - Non, les opérations de la Voix du Nord c'est plus que du oui-dire.
00:48:38 - Oui mais c'est du lu. On n'a pas une image de son ambition.
00:48:41 Emmanuel Macron, des images de son ambition, il en avait 10 000.
00:48:43 - Le fait d'organiser une rentrée politique comme ça à Autourpoint, c'est une image d'une ambition.
00:48:47 C'est le début d'un récit politique.
00:48:49 - Mais il devrait prendre des cours de trahison auprès d'Emmanuel Macron.
00:48:53 Parce qu'Emmanuel Macron, il avait quitté François Hollande.
00:48:56 - Bien sûr.
00:48:57 - Donc il devrait lui dire "comment je dois faire, Monsieur le Président ?"
00:49:00 - Il y a quand même une grande différence, François Hollande pourrait se représenter, pas Emmanuel Macron.
00:49:04 - Simplement, je me mets une seconde à la tête des Français qui voient ce qui est en train de se passer,
00:49:10 où on parle déjà de 2027.
00:49:13 Avant 2027, il y aura... Pardon.
00:49:16 - Les JO.
00:49:17 - Vous vous en disposez ?
00:49:18 - Non, mais c'est de là de ce que vous dites.
00:49:20 Parler au nom des Français, ça les amuse aussi de savoir ce qui se passe.
00:49:24 - Ça m'intéresse les Français encore.
00:49:26 - Oui, et moi ça ne m'intéresse pas.
00:49:27 - Mais ça les intéresse, l'élection présidentielle.
00:49:29 - Je parle pas au nom des Français, et je parle alors si vous voulez en mon nom.
00:49:31 Je dis "parlez de 2027", aujourd'hui.
00:49:34 Alors que demain, il y a des sénatoriales, il y a des européennes, il y a des élections municipales.
00:49:39 Ils sont aux commandes.
00:49:40 On leur demande d'agir et d'évoquer le risque absolument apocalyptique de 2027.
00:49:46 Je trouve qu'il y a une forme d'indécence.
00:49:48 - C'est la vie politique, et vous le savez bien, ça a toujours existé.
00:49:51 Et puis ça intéresse peut-être aussi les réunions de savoir comment on se positionne.
00:49:53 On va marquer une pause.
00:49:54 - Il y a une grande échéance pour Gérald Darmanin, c'est les JO.
00:49:57 Si les JO sont une catastrophe dans moins d'un an, tout ça sera balayé.
00:50:00 Son avenir politique sera obscurci.
00:50:03 - Oui, c'est...
00:50:04 - Sauf s'il quitte le ministre.
00:50:05 - Sauf si, effectivement...
00:50:06 - Si il saute du bateau avant l'iceberg, tout le monde aura vu qu'il aura pris une chaloupe pour s'échapper.
00:50:12 - C'est pas faux, très jolie image.
00:50:14 - Le bateau qui sera sur la Seine.
00:50:16 Parce que moi, personnellement, je quitte Paris.
00:50:20 - Comment vous ne nagerez pas dans la Seine, Pascal ?
00:50:23 Mais vraiment, alors, vraiment.
00:50:25 - Il n'y aura plus de bouquinistes, c'est quand même...
00:50:27 La pause, nous revenons tout de suite.
00:50:32 - Il est 10h01, si vous arrivez à l'instant devant votre télévision, soyez les bienvenus.
00:50:37 C'est la rentrée scolaire.
00:50:39 Nous avons préparé notre trousse, notre plumier.
00:50:42 Nous sommes ensemble jusqu'au début du mois de juillet.
00:50:45 C'est une grande saison qui commence.
00:50:47 C'est la 8e avec Marine Lenson, 8e de l'ordre des pros.
00:50:50 Barbara Durand.
00:50:52 ...
00:50:55 - La République doit faire face...
00:50:57 Doit faire bloc face aux atteintes à la laïcité,
00:51:00 déclaration de Gabriel Attal pour sa première conférence de presse.
00:51:04 Le nouveau ministre de l'Éducation nationale
00:51:06 espère un choc de confiance entre l'école et les Français.
00:51:10 Parmi ses annonces ce matin, il espère cette année
00:51:13 deux heures de lecture par jour pour les CP,
00:51:15 de nouvelles évaluations pour les CM1.
00:51:17 Gabriel Attal a également reconnu que la suppression des maths au lycée
00:51:21 a été une erreur.
00:51:23 A la suite des émeutes qui ont éclaté après la mort du jeune Nahel,
00:51:27 2700 signalements reçus par Pharos,
00:51:29 la plateforme du ministère de l'Intérieur.
00:51:31 Parmi ces signalements, des vidéos de pillages, d'incendies
00:51:34 ou de dégradations repérées et dénoncées par les internautes.
00:51:38 Enfin, mauvaise nouvelle si vous êtes allergique aux pollens d'Ambroise.
00:51:42 Le réseau national de surveillance aérobiologique
00:51:45 a placé 13 départements en risque élevé.
00:51:48 Il s'agit principalement du centre-est de la France.
00:51:51 Les alertes devraient s'étendre jusqu'à la fin du mois.
00:51:54 "La phrase folle que vient de dire Barbara Durand,
00:51:57 la suppression des maths au lycée a été une erreur."
00:52:01 "Ah bon ?"
00:52:03 "Vous vous rendez compte cette phrase par exemple ?
00:52:06 Les politiques reviendraient parmi nous et entendraient cette phrase.
00:52:12 Ils se diraient, vous avez supprimé les maths au lycée ?
00:52:15 Vous voyez des gens qui étaient en fonction dans les années 70.
00:52:18 C'est sidérant quand même.
00:52:20 Mais si on dit à supprimer les maths au lycée ? Blanquer.
00:52:23 C'était en 2019, Jean-Michel Blanquer, la majorité présidentielle."
00:52:27 "Mais bien sûr ! Mais moi j'ai plein d'idées, faut remettre le latin."
00:52:31 "Le grec."
00:52:32 "Le grec c'est compliqué, c'est très compliqué.
00:52:35 Mais le latin c'est facile. Écoutez Gabriel Attal."
00:52:38 "Latin, grec."
00:52:40 "Une heure hebdomadaire de soutien ou d'accompagnement en français ou en mathématiques
00:52:44 sera instaurée pour chaque élève de 6ème sur la base de l'évaluation du début d'année."
00:52:49 "Au lycée, 1h30 de mathématiques par semaine et le nouveau calendrier du bac
00:52:55 permettront de prolonger la logique d'une école qui sécurise les savoirs et élève le niveau."
00:53:00 "Dès cette rentrée, tous les élèves de 1ère générale bénéficieront à minima d'1h30 de mathématiques par semaine."
00:53:07 "La suppression des mathématiques, pour ceux qui ne suivaient pas cette spécialité, je le dis, je l'assume, fut une erreur."
00:53:13 "Il faut avoir le courage de le dire, il faut avoir le courage de le reconnaître
00:53:16 et surtout, il faut avoir le courage de prendre la décision qui s'impose, c'est ce que nous faisons."
00:53:21 "Bravo à lui, mais c'est quand même invraisemblable en fait."
00:53:25 "Il y a un autre son que cette conférence de presse, c'était ce matin, donc Marine Lanson me donne effectivement les informations.
00:53:31 Et sur la laïcité, écoutez ce qu'il a dit sur l'ABAIA, puisqu'il dit une phrase qui a souvent été dite ici d'ailleurs par Elisabeth Lévy,
00:53:39 notamment qu'on nous teste le "on".
00:53:42 Le "on" était, alors qu'on disait ça, c'était extra-terrestre, maintenant c'est la Macronie qui le dit, c'est dire que rien n'est perdu.
00:53:48 "Autre devoir de notre école, celui de faire respecter les principes les plus élémentaires de notre République,
00:53:54 je pense évidemment à la laïcité.
00:53:56 Car la laïcité c'est un devoir pour tous et c'est un droit pour chacun.
00:54:01 Notre école est testée, continuellement, nous le savons.
00:54:04 Ces derniers mois, nous le savons, les atteintes à la laïcité se sont considérablement accrues,
00:54:09 notamment le port de tenue religieuse comme les ABAIA ou les CAMIS,
00:54:12 qui ont fait leur apparition et se sont installés parfois dans certains établissements.
00:54:17 La fermeté de la réponse de l'école est mise à l'épreuve par ces nouveaux phénomènes,
00:54:21 face parfois aux coups de boutoir, aux attaques, aux tentatives de déstabilisation.
00:54:26 Nous devons faire bloc et nous allons faire bloc.
00:54:28 Faire bloc, c'est être clair.
00:54:30 Et j'ai eu l'occasion de le dire, l'ABAIA n'a pas sa place dans nos écoles.
00:54:35 Pas plus que des signes religieux."
00:54:37 "Ils se sont réveillés cet été, vous vous rendez compte que ceux qui disaient ça,
00:54:41 pardonnez-moi, c'était Marine Le Pen, notre école est testée, tout ça.
00:54:45 Personne n'avait ce discours-là.
00:54:47 Alors là, c'est un discours, pour le coup, c'est un discours offensif."
00:54:50 "Les LR le disaient aussi."
00:54:52 "Oui, d'abord Le Pen, ensuite LR, maintenant la Macronie.
00:54:57 C'est le chemin un peu classique d'ailleurs."
00:54:59 "Mais politiquement, que Mélenchon se réveille."
00:55:01 "Pour certains sujets, je signale que la loi de 2004, c'est les LR qui l'ont fait quand même."
00:55:05 "Oui, mais elle est à l'air politiquement le plus sidérant."
00:55:09 "Avec le résultat du nombre colossal des atteintes à la laïcité
00:55:15 à cause des abstentions émolliantes de Pape-Émile."
00:55:18 "Mais parce que le réel te saute. Il y a un moment, le réel te saute.
00:55:21 Sauf, il n'a pas sauté encore le réel manifestement aux yeux d'Emmanuel Macron
00:55:25 qui avait dit qu'il n'y avait pas de lien entre la délinquance et les émeutes."
00:55:29 "Oui, non, ah oui, entre l'immigration et les délinquances, c'était plus flou,
00:55:33 mais entre l'immigration et les émeutes, non, effectivement, il n'y a pas de lien."
00:55:36 "Mais ça va lui arriver, je suis sûr qu'à un moment..."
00:55:38 "Il avait besoin de comprendre, donc il avait demandé du temps pour comprendre."
00:55:41 "Il a eu du temps pour comprendre."
00:55:43 "Il a encore quatre ans."
00:55:45 "Ah non, il n'y a plus quatre ans, là."
00:55:47 "Si, quatre ans."
00:55:49 "Moins."
00:55:51 "Un peu moins de quatre ans."
00:55:52 "2027, on est en 2023."
00:55:54 "C'est tellement chaud."
00:55:56 "Une petite question sur ces questions de laïcité.
00:55:59 Vous prenez une adolescente, il met une abaya,
00:56:02 l'adolescence c'est un âge où on peut se rigidifier aussi mentalement, etc.
00:56:06 Vous lui dites, tu enlèves sa réaction.
00:56:09 Est-ce que ça va être de l'enlever ? Est-ce que ça va être de se crisper ?"
00:56:12 "Mais je m'en fiche, parce que ça c'est un argument, vous pouvez dire sur tout.
00:56:17 Tu vas lui dire aussi le mot passant et elle va te dire non.
00:56:20 C'est pas elle qui décide, ce n'est pas elle qui décide."
00:56:24 "Mais la loi de 2004, elle a marché."
00:56:26 "Ce n'est pas elle qui décide."
00:56:28 "Elles ont enlevé leur voile, elles n'ont pas abandonné l'école."
00:56:31 "Ce n'est pas les enfants de 14 ans qui décident."
00:56:32 "Il y a un endroit, Nathan, où effectivement on abandonne ses opinions.
00:56:37 L'école c'est un sanctuaire.
00:56:39 Et par ailleurs, il suffit de dire non, de leur dire la vrai."
00:56:43 "Revenons."
00:56:44 "Mais que depuis 1989, l'affaire du voile de Creil,
00:56:47 il y a eu un effet contre-productif incroyable, c'est l'augmentation des lycées confessionnels.
00:56:51 Ça le mit beaucoup plus au vivre ensemble."
00:56:54 "Si dès 1989, on avait pris la mesure de ce qui se passait
00:57:00 et d'imposer de faire passer les mœurs de l'histoire française
00:57:06 et de ne pas être sur...
00:57:08 Il n'y a que l'assimilation qui marche.
00:57:11 C'est comme ça, les sociétés multiculturelles finissent en conflit.
00:57:18 C'est pour ça qu'il faut militer pour l'assimilation.
00:57:22 Si ça marchait l'autre système, j'aurais aucun souci.
00:57:26 Mais ça ne marche pas, le multiculturalisme.
00:57:30 Ça ne marche pas, les gens finissent par se taper dessus."
00:57:33 "Mais en l'occurrence, en 1989, c'est la solution au contraire
00:57:36 d'interdire le voile à l'école qui a été adoptée.
00:57:39 Et c'est cette solution-là, moi je souligne juste,
00:57:41 qu'elle a eu l'effet contre-productif de faire augmenter les lycées."
00:57:43 "Gérald Darmanin sur Le Populaire."
00:57:45 "L'assimilation n'est pas la négation des différences non plus.
00:57:48 On peut garder..."
00:57:50 "Je vais citer toujours les mêmes exemples.
00:57:52 Quand les Italiens sont arrivés en France,
00:57:54 leurs parents les interdisaient de parler italien."
00:57:57 "Pour les frères et sœurs, là, c'est pas pareil.
00:57:59 On parle des cultures différentes, de religions différentes."
00:58:02 "C'est pas une culture différente, frères et sœurs, non."
00:58:04 "Non, l'Italie et la France, c'est frères et sœurs, c'est latin, c'est chrétien."
00:58:07 "Mais non, mais non, c'est pas vrai.
00:58:08 Mais c'est pas vrai, à l'époque, il y avait des..."
00:58:10 "Oui, mais pas de la même nature."
00:58:12 "C'était très violent.
00:58:14 Et les parents disaient qu'ils ne parlaient...
00:58:16 Les parents interdisaient..."
00:58:18 "Et ils prenaient des prénoms français."
00:58:20 "Et ils avaient respecté la France."
00:58:22 "C'était souvent l'exemple de Michel Platini, etc."
00:58:24 "On avait dit ça 50 000 fois."
00:58:26 "Avançons sur les classes populaires."
00:58:28 "Avec Gérald Darmanin, qui a été mis à voter hier."
00:58:30 "Mais sur les classes populaires, parce qu'il faut l'entendre sur les classes populaires."
00:58:33 "Il a raison, le vote des classes populaires va pour Marine Le Pen."
00:58:36 "Et c'est pas en voyant les réunions du Parti Socialiste
00:58:40 qui se demandent si la France périurbaine n'est pas beauf
00:58:42 que la gauche va récupérer les classes populaires."
00:58:45 "Il y en a un qui est bon là-dessus en ce moment, c'est Ruffin."
00:58:47 "Et Roussel."
00:58:49 "Ruffin, il a tout compris."
00:58:51 "Et il s'est exclué sur Michel Sardou."
00:58:53 "Exactement, et c'est pour ça que je vous dis ça, il est très bon là-dessus."
00:58:55 "Croyez-moi, lui, il a..."
00:58:57 "Il y avait un élu, et il s'est pas affiché avec Médine."
00:59:01 "Écoutons, oui, mais Médine..."
00:59:03 "Voyez, Médine, pendant un mois et demi,
00:59:07 personne ne me parle de Médine."
00:59:09 "C'est des trucs pour le coup,
00:59:11 et on en parle peut-être nous trop,
00:59:13 personne ne parle de Médine, les gens ils savent même pas qui c'est."
00:59:15 "Mais non, mais c'est du vrai."
00:59:17 "La façon dont la gauche se vautre..."
00:59:19 "C'est quelque chose qui passionne le microcosme,
00:59:23 les gens ils savent même pas qui..."
00:59:25 "La façon dont la gauche est complaisante, quand même."
00:59:27 "Les classes populaires, Gérald Darmanin."
00:59:29 "Nous voyons aussi qu'une partie des Français
00:59:31 issus de ces milieux populaires
00:59:33 s'abstiennent désormais massivement aux élections,
00:59:37 et ont envoyé des dizaines de parlementaires
00:59:39 du Rassemblement National à l'Assemblée,
00:59:42 non pas, je le pense personnellement,
00:59:45 par conviction, ou en tout cas par conviction seulement,
00:59:50 mais parce qu'ils donnent de nouveau un signal d'alerte
00:59:53 à ceux qui les gouvernent.
00:59:55 Ces classes populaires sont, il faut bien le dire,
00:59:58 souvent ignorées des débats publics,
01:00:00 et parfois, comme on l'a vu récemment, tournées en dérision."
01:00:03 "Ils donnent pas un signal,
01:00:05 ils entendent ce que Marine Le Pen leur dit,
01:00:09 et ils adhèrent !
01:00:11 C'est complètement...
01:00:12 Ça aussi c'est pas une analyse,
01:00:14 s'ils pensent ça, il faut simplement qu'ils reprennent,
01:00:17 pour parler aux classes populaires,
01:00:19 il faut reprendre ce que dit Mme Le Pen,
01:00:21 autrement il n'y a rien à faire."
01:00:22 "De toute façon la diabolisation ça ne marche plus."
01:00:24 "Ça n'a jamais marché."
01:00:26 "C'est tout, on diabolise là, quelque part."
01:00:28 "Donc son analyse n'est pas forcément la meilleure,
01:00:31 mais je comprends, il peut pas dire autre chose."
01:00:33 "La réforme des retraites, il a tenté une inflexion
01:00:36 par rapport à la ligne du Président."
01:00:38 "Bon, les LR, alors, vos amis les LR..."
01:00:41 "Mes amis les LR."
01:00:42 "Ils n'ont pas eu de chance hier,
01:00:43 parce que toute la caméra était braquée à Tourcoing."
01:00:45 "Bah oui, et puis il pleuvait en plus."
01:00:47 "Oui, ils ont dû changer la salle."
01:00:48 "Il pleut sur les LR depuis un moment."
01:00:50 "Mais il y a parfois un peu de soleil."
01:00:52 "Oui, enfin, il y avait de la chaleur quand même."
01:00:54 "Il y avait de la chaleur ?"
01:00:55 "Bah je crois, j'ai vu, enfin j'y étais pas, mais j'ai..."
01:00:57 "Bon, alors, donc vos amis LR,
01:00:59 moi je vais me faire plaisir,
01:01:01 le meilleur moment, c'est quand M. Ciotti est entré.
01:01:05 Vous savez pourquoi ?"
01:01:06 "Les lacs du Connemara."
01:01:07 "Parce qu'ils ont mis les lacs du Connemara."
01:01:09 "Oh, moi je sais pas."
01:01:10 "Ils ont du humour en plus."
01:01:11 "Mais rendez compte que les lacs du Connemara sont extrêmement hautes."
01:01:14 "Ouais."
01:01:15 "Mon Dieu."
01:01:16 "Écoutez cette séquence que vous avez peut-être vue d'ailleurs
01:01:19 à l'entrée en scène des Républicains.
01:01:21 C'était où, Gauthier ?"
01:01:22 "Le Canet."
01:01:23 "Au Canet."
01:01:24 "Écoutons."
01:01:25 "Éric Ciotti, Michel Dabarraud, Laurent Wauquiez,
01:01:30 voilà les forces de notre parti des Républicains."
01:01:54 "Allez mes amis, les drapeaux au vent !"
01:01:56 "C'était Michel Vardou.
01:02:16 C'est pas Michel Sardou qui chantait là.
01:02:19 Donc ça doit être...
01:02:20 Je sais pas, pourquoi ils ont pas pris la...
01:02:22 Ils ont pas les droits peut-être."
01:02:23 "Peut-être qu'il y avait un chanteur dans la salle qu'on n'a pas vu, je sais pas."
01:02:25 "Bon.
01:02:26 Valérie Pécras n'était même pas là, la candidate des LR."
01:02:28 "On l'a pas vue."
01:02:29 "On l'a pas vue beaucoup pendant la campagne il y a deux ans non plus,
01:02:31 mais en termes de résultats.
01:02:33 Mais elle n'était pas là.
01:02:35 C'est drôle d'ailleurs qu'elle soit même pas présente."
01:02:37 "Laurent Wauquiez était là et vous avez vu que dans Le Parisien,
01:02:39 Nicolas Sarkozy est assez dur avec Laurent Wauquiez.
01:02:41 Il appelle à sortir quelque part du bois et à arrêter d'être toujours en retrait
01:02:45 et de se cacher lors des moments de tension."
01:02:49 "Il considère que c'est aussi une des personnalités qu'il peut prétendre."
01:02:52 "Enfin on a bien compris que la préférence de l'ancien président allait pour Gérald Darmanin."
01:02:55 "Qu'est-ce qu'il attend pour sortir du bois ?
01:02:57 Ça veut dire qu'il est l'une, et il le dit d'ailleurs,
01:02:59 c'est l'une des personnalités les plus capées intellectuellement, politiquement."
01:03:03 "Mais il préfère Gérald Darmanin comme candidat en 2020."
01:03:06 "Mais ça suffit pas de la culture."
01:03:08 "On est d'accord, il fait partie de ces personnes."
01:03:10 "Il faut le caractère aussi."
01:03:11 "Oui, je pense qu'après les Européennes on y va."
01:03:13 "Faut pas le refus d'obstacle."
01:03:14 "Oui, après la présidentielle."
01:03:16 "On est déjà..."
01:03:17 "Ce que dit Nicolas Sarkozy, il a raison."
01:03:20 "C'est-à-dire qu'il faut aller chercher avec les dents."
01:03:22 "À le pouvoir politique."
01:03:23 "Le pouvoir, ça se prend."
01:03:24 "Il faut le renvoquer."
01:03:25 "Il dit qu'il ne faut pas désigner le leader, le leader doit s'imposer."
01:03:28 "Mais son livre, écoutez, demain l'émission d'Europe 1,
01:03:32 son livre est formidable de ce point de vue-là."
01:03:34 "D'ailleurs, tout ce qu'il dit c'est intéressant."
01:03:37 "Tout ce qu'il dit depuis, dans le livre, et moi je l'ai entendu sur TF1."
01:03:40 "Oui, il faut négocier avec Poutine."
01:03:42 "Oui, le nucléaire est la seule énergie qui vaille."
01:03:45 "Oui, il y graine beaucoup de choses dans ce livre sur lesquelles on peut être d'accord."
01:03:53 "Oui, le réchauffement climatique est un phénomène important."
01:03:56 "Mais il y a peut-être des choses beaucoup plus importantes."
01:04:00 "Et notamment l'immigration, qui n'a pas commencé selon lui."
01:04:05 "Donc il y a beaucoup de choses sur lesquelles on peut..."
01:04:07 "T'as raison."
01:04:08 "Oui, effectivement, parler de l'immigration ne fait pas de ceux qui en parlent,
01:04:12 des xénophobes, des racistes ou des gens d'extrême droite."
01:04:15 "Donc il y a quelque chose qu'il dit qu'une majorité de gens peuvent partager."
01:04:21 "Entièrement de votre accord."
01:04:23 "Un peu en déjà accord par rapport à l'Ukraine, mais enfin bon."
01:04:25 "Il ne faut pas négocier avec Poutine."
01:04:27 "Non, je pense..."
01:04:28 "Vous savez, il dit une phrase toute simple."
01:04:29 "C'est pas ça que je dis."
01:04:30 "Les pays ne changent pas d'adresse."
01:04:31 "Je voulais simplement dire qu'un ancien président de la République
01:04:34 ne peut pas interférer sur la politique du pays dans une situation aussi grave."
01:04:38 "Je crois que là, il y a quelque chose qu'on comprend."
01:04:41 "Les pays ne changent pas d'adresse."
01:04:42 "Parce qu'il dit bien que l'Ukraine doit rester un pays neutre,
01:04:45 ne doit pas rentrer dans l'OTAN, ne doit pas rentrer en Europe."
01:04:47 "C'est pas la position d'Afrance."
01:04:48 "Mais il a raison."
01:04:49 "C'est pas la position d'Afrance."
01:04:50 "Vous pensez que l'Ukraine doit rentrer dans l'OTAN ?"
01:04:54 "Non, moi..."
01:04:55 "Il dit plus exactement..."
01:04:57 "Je pense qu'au fond, il a raison."
01:04:58 "Si l'Ukraine entre dans l'OTAN, ça aggravera les choses."
01:05:02 "Je pense qu'au fond, il a raison."
01:05:03 "Bon, il a raison de le dire."
01:05:05 "Le grand paradoxe, c'est qu'il dit que l'Ukraine doit rester un pays neutre,
01:05:08 mais que les pays neutres sur lesquels il prend exemple
01:05:10 ne sont plus neutres aujourd'hui,
01:05:11 puisqu'ils demandent eux-mêmes à revenir sur leur neutralité,
01:05:15 à cause, précisément, des menaces d'invasion russe.
01:05:18 Donc il n'y a même plus de modèle de pays neutres, ça n'existe plus."
01:05:22 "On ferme la parenthèse.
01:05:23 Écoutons Éric Ciotti, et justement, après, on parlera de Nicolas Sarkozy,
01:05:27 qui fait alors un triomphe en toute la France avec son bouquin."
01:05:32 "Consultez, là aussi, les Français sur l'immigration,
01:05:36 en soumettant au référendum notre projet de loi,
01:05:40 de réforme constitutionnelle,
01:05:43 parce qu'autrement, rien ne sera possible,
01:05:46 nous serons toujours dans les slogans, dans les discours,
01:05:49 et au résultat, l'impuissance, l'inaction,
01:05:53 et une immigration qui remet en cause nos modes de vie,
01:05:57 notre culture, notre histoire, notre identité,
01:06:01 notre principe de la légitimité républicaine."
01:06:05 "Bon, ça sera un des grands sujets de l'immigration,
01:06:07 la loi sur l'immigration, c'est quand ?"
01:06:09 "Je serais bien incapable de vous donner une date,
01:06:11 puisqu'elle change en permanence.
01:06:12 Je rappelle que la dernière prise de parole d'Elisabeth Borne,
01:06:15 puisqu'elle avait freiné son ministre de l'Intérieur une nouvelle fois,
01:06:18 il y avait eu la une du JDD avec Éric Ciotti,
01:06:20 notamment Olivier Marleix, Bruno Retailleau,
01:06:22 elle avait demandé à Gérald Darmanin d'accélérer
01:06:24 pour qu'une présentation du projet de loi soit faite en Conseil des ministres
01:06:27 avant l'été.
01:06:28 On n'a jamais eu de présentation en Conseil des ministres avant l'été,
01:06:31 donc on ne sait pas quand ce projet de loi sera présenté en Conseil des ministres.
01:06:35 Quand il arrivera, il retournera au Sénat,
01:06:37 parce qu'il avait commencé à être débattu,
01:06:39 pour terminer à l'Assemblée nationale.
01:06:40 La réunion de mercredi à l'Élysée doit jouer,
01:06:43 le gouvernement doit tenter de trouver une majorité,
01:06:45 mais il n'y aura pas de majorité, donc ça sera 49-3."
01:06:47 "Mais il y a un texte ?"
01:06:48 "Il y avait déjà un texte, mais je rappelle qu'il a été retiré après la réforme des retraites."
01:06:52 "Avec 49-3, là, il y a un vrai risque de motion de censure,
01:06:54 ça a été dit par Olivier Marleix."
01:06:56 "Il faudrait tant que les Républicains..."
01:06:58 "Est-ce que les Républicains sortent du bois sur cette question-là ?"
01:07:01 "Est-ce qu'ils oseront aller jusqu'au bout,
01:07:03 et voter une motion de censure pour perdre leur siège ?"
01:07:05 "Ils progressent, Olivier, peu à peu, sur le plan Paudlap."
01:07:08 "Ils prennent un risque."
01:07:09 "C'est très lent, mais ils y vont doucement."
01:07:11 "Oui."
01:07:12 "Un peu de courage ne nuit pas, hein."
01:07:14 "Ça vous laisse sceptiques."
01:07:15 "Ça me laisse sceptiques parce que je les connais trop."
01:07:19 "Les Républicains uniquement ?"
01:07:21 "Oui, mais..."
01:07:22 "Vous êtes assez négatif sur l'ensemble de la classe politique."
01:07:26 "Non, pas ce matin, parce que quand j'encore..."
01:07:28 "Sauf pour la Sarkozy."
01:07:30 "J'entends ce que dit Gabriel Attal, et je souscris tout ce qu'il a dit."
01:07:37 "Vous avez raison."
01:07:38 "Vous savez, j'ai rien contre personne, vous non plus, j'imagine."
01:07:41 "Non, non, bien sûr."
01:07:42 "Les gens sont ce qu'ils font."
01:07:43 "Oui, oui."
01:07:44 "La baïa, ça fait des mois qu'on le demande.
01:07:45 Bon, ils se sont réveillés. Très bien."
01:07:47 "C'est bien."
01:07:48 "Justement, Nicolas..."
01:07:49 "Je ne critique pas par plaisir de critiquer."
01:07:51 "Oui, mais vous m'avez mis en cause."
01:07:53 "Je ne vous ai pas mis en cause."
01:07:55 "Non, mais Nicolas Sarkozy, par exemple, sur l'immigration, ce qu'il dit..."
01:07:58 "L'immigration, c'est intéressant ce qu'il dit."
01:08:00 "Oui, mais..."
01:08:01 "C'est totalement vrai."
01:08:02 "C'est intéressant ce qu'il dit, mais il est vrai, si vous voulez,
01:08:04 que c'est aussi son échec durant son mandat.
01:08:06 C'est vraiment une promesse qu'il avait faite."
01:08:08 "Le discours de Grenoble, on se souvient du discours de Grenoble."
01:08:10 "Oui, mais le discours, moi je ne parle pas des discours, je parle des actes."
01:08:12 "Oui, c'est vrai."
01:08:13 "Sur les actes, disons qu'il n'a pas du tout enrayé l'immigration."
01:08:16 "C'est-à-dire qu'il fallait sans doute un peu plus de temps et hélas..."
01:08:18 "Peut-être, mais en tous les cas..."
01:08:20 "Il n'a pas été..."
01:08:21 "Mais en revanche, ce qu'il dit aujourd'hui, c'est frappé au coin du bon sens."
01:08:25 "Eh bien, exactement, exactement.
01:08:27 Et en fait, il dit ce que l'espace médiatique, par exemple, sur l'Ukraine, ne dit pas.
01:08:31 Parce que là, c'est tabou absolu.
01:08:34 Mais dès que vous sortez dans la rue, les gens, ils disent,
01:08:37 "Oui, il faut négocier qu'on ne va pas mourir pour l'Ukraine."
01:08:40 Voilà ce qu'ils... Ils le disent comme ça.
01:08:42 En tout cas, il faut faire... Il le rapporte comme ça.
01:08:45 Donc, ça demande une négociation, bien sûr.
01:08:48 - Oui, enfin...
01:08:49 - Ça, c'est pas seulement...
01:08:51 Ça peut pas être une raison.
01:08:52 Les gens auraient sans doute demandé à négocier avec Hitler aussi.
01:08:54 - Oui, oui. - Il y a le centre.
01:08:55 - C'est pas une raison.
01:08:56 Non, mais je dis pas qu'il faut faire la comparaison.
01:08:58 J'ai vu la volonté du peuple là-dessus.
01:09:01 - Écoutons...
01:09:02 Ah oui, vous voulez pas écouter le peuple.
01:09:03 C'est vrai, j'avais vu ça sur les retraites.
01:09:05 - C'est bien.
01:09:06 - Bon, c'est une tournée de rock stars.
01:09:08 Nicolas Sarkozy... Vous avez acheté son livre ?
01:09:09 - Oui, je l'ai lu.
01:09:10 - Vous l'avez lu déjà ?
01:09:11 - Je l'ai lu, ah ben bien sûr.
01:09:12 - Et vous l'avez dédicacé, non ?
01:09:13 - Non, non.
01:09:14 - Non, et vous ?
01:09:15 - Il n'a pas été jusque-là, mais je lui ai pas demandé non plus.
01:09:17 - Bon, donc voyons des images.
01:09:19 Parce qu'hier, il était à Sainte-Maxime.
01:09:21 Et c'est intéressant d'ailleurs, parce que c'était quand même très compliqué.
01:09:24 Il y avait un orage.
01:09:26 Les gens étaient, voilà, protégés.
01:09:28 Mais ils étaient incroyablement nombreux.
01:09:30 L'autre jour, il était à La Baule.
01:09:32 Pendant deux heures ou trois heures, il signait.
01:09:34 C'est vrai qu'il a...
01:09:37 Son livre est très attendu.
01:09:39 Et lui-même a gardé auprès de ses fidèles.
01:09:42 - Il a une forte impétence des lecteurs pour lui.
01:09:44 - Qu'est-ce qu'en a pensé Philippe, alors ?
01:09:46 - Non, mais moi je l'ai trouvé très intéressant.
01:09:49 Il a un style... On ne s'ennuie jamais.
01:09:52 Il a des idées.
01:09:54 Pascal a rappelé les idées majoritaires qu'il exprime.
01:09:57 Je suis assez d'accord.
01:09:59 On peut discuter, comme vous l'avez dit, sur la Russie.
01:10:02 Et puis bien sûr, sur le plan judiciaire.
01:10:05 Mais je ne veux pas engager un débat...
01:10:07 - Sur le plan judiciaire, c'est simple.
01:10:09 L'affaire des écoutes, c'est une affaire de corne-cul.
01:10:12 L'affaire de Big Magno, il n'est pas vraiment concerné.
01:10:15 - Non, vous faites un très bon...
01:10:17 - Et l'affaire libyenne,
01:10:20 elle part sur un faux de Mediapart
01:10:22 et sur des déclarations d'un monsieur qui s'appelait Takiedine.
01:10:27 - Voilà, une belle défense.
01:10:28 - Donc, donnez-moi...
01:10:30 Ce que je dis là est tellement simple.
01:10:32 - Oui, mais...
01:10:33 - Ça ne me paraît pas...
01:10:34 - C'est en effet son argumentation qui est très profonde.
01:10:37 - Mais vous n'êtes pas d'accord avec ça ?
01:10:38 - Non.
01:10:39 - L'affaire des écoutes, ce n'est pas une affaire de corne-cul ?
01:10:40 - Non.
01:10:41 - Ah bon.
01:10:42 - Non, mais je ne veux pas d'emblée, mon cher Pascal,
01:10:44 engager une soute avec vous.
01:10:47 - On aura nos questions de rendez-vous.
01:10:50 - Il y a quand même une forme d'acharnement, non ?
01:10:52 - On peut avoir des grands désaccords politiques avec Nicolas Sarkozy.
01:10:55 Ne pas raffoler de la judiciarisation de la politique.
01:10:57 - Les trois affaires que j'ai citées, si vous n'êtes pas d'accord,
01:10:59 l'affaire Big Magno, vous trouvez que ça le concerne ?
01:11:01 - Ça a déjà été jugé.
01:11:02 - Vous trouvez sérieusement qu'il est concerné par l'affaire Big Magno ?
01:11:05 - Bien sûr.
01:11:06 - Et l'histoire libyenne, vous y croyez ?
01:11:08 - Elle a déjà payé.
01:11:09 - Que 50 millions ont été donnés par Gandhafi ?
01:11:11 - Ma chère Elisabeth, vous croyez que des magistrats
01:11:13 sont amusés à écrire une ordonnance de 577 pages
01:11:18 et les magistrats ne choisissent pas les affaires
01:11:22 pour incriminer un ancien président.
01:11:25 - Vous vous souvenez d'un relax de Roland Dubas ?
01:11:28 - Excusez-moi, dire que les magistrats ne sont absolument pas politisés,
01:11:33 c'est vraiment...
01:11:34 - Ça n'est pas le rapport.
01:11:36 - Ah pardon, je vous ai mal compris.
01:11:37 - Ça n'est pas le rapport.
01:11:38 - Hier dans le Parisien, la France n'est pas plus divisée qu'avant.
01:11:40 Le problème aujourd'hui, c'est que le monde a changé,
01:11:42 et pas tellement.
01:11:43 Le modèle occidental est en train de disparaître.
01:11:44 La civilisation judéo-chrétienne est menacée de disparition.
01:11:46 Bon, ça, dire ça, je vous assure, là encore,
01:11:49 - C'est d'extrême droite.
01:11:50 - Ceux qui disaient ça il y a 20 ans ou il y a 25 ans
01:11:53 ou qui l'ont annoncé, ou qui l'ont annoncé.
01:11:56 Bon, la France traverse une crise d'autorité.
01:11:58 L'autorité, c'est une affaire de principe, pas de moyens d'idées effectives.
01:12:01 Bien sûr qu'il y a une forme de déni parce que tout le monde veut paraître sympathique et moderne.
01:12:05 Du coup, on finit par ne rien dire.
01:12:07 - C'est très vrai.
01:12:08 - Ça, c'est très vrai.
01:12:09 La crise migratoire n'a pas commencé,
01:12:10 et nous sommes face à un défi majeur, certain.
01:12:13 Il ne s'agit pas seulement d'être généreux,
01:12:14 mais c'est dans notre intérêt d'aller aider l'Afrique.
01:12:16 Avec le président Macron, on a de bons rapports, on se parle parfois,
01:12:19 il me demande mon avis et je lui donne.
01:12:21 Il faut donc trouver un leader qui soit capable de rassembler tout le monde,
01:12:24 les amis de M. Zemmour, les amis de M. Macron, les amis de M. Sciotti,
01:12:27 sans rassemblement, la droite n'a aucune chance de gagner.
01:12:31 - Et les électeurs du RN ?
01:12:33 - C'est l'union de droite, mais il ne dit pas Marine Le Pen.
01:12:36 C'est drôle parce qu'il dit les amis de M. Zemmour.
01:12:38 M. Zemmour est considéré plus à droite que Marine Le Pen.
01:12:42 - Oui, mais Pascal, il rajoute les électeurs du RN.
01:12:45 - Oui.
01:12:46 - Oui.
01:12:47 - Il l'avait récupéré en 2007, rappelez-vous.
01:12:50 - Il avait séché les voix de Marine Le Pen.
01:12:52 - À 5 %.
01:12:53 - Il avait fait une campagne.
01:12:54 - Mais disons-le, ils ont eu le sentiment de se faire avoir une fois,
01:12:57 donc peut-être que plus tard, ce sera plus difficile.
01:12:59 Un vrai leader doit se construire dans le combat,
01:13:01 ce n'est pas quelqu'un qu'on prend par la main et à qui on dit ce sera toi.
01:13:04 Ça, c'est vrai.
01:13:05 - Le pouvoir, c'est bon.
01:13:06 - Il faut aller le faire.
01:13:07 - Qu'est-ce que les Républicains se redresseront ? Je le souhaite.
01:13:09 Et s'il faut aider les Républicains, je les aiderai.
01:13:11 Bon, écoutez, voilà.
01:13:13 On va écouter Marine Sabourin peut-être sur l'exégèse de cette interview.
01:13:20 - Oui, alors il y a plus de 30 questions et de nombreux thèmes abordés.
01:13:24 Dans cet entretien, Nicolas Sarkozy dresse le portrait d'une France
01:13:27 qui n'est pas plus divisée qu'avant, ajoutant que le problème aujourd'hui,
01:13:30 c'est que le monde a changé et que nous, pas tellement.
01:13:33 Selon ses mots, la civilisation judéo-chrétienne est menacée de disparition.
01:13:37 Selon lui, la France traverse une crise d'autorité.
01:13:40 L'autorité, c'est une affaire de principe, pas de moyens ni d'effectifs.
01:13:44 L'ancien président regrette le manque de courage politique actuel
01:13:47 parce que tout le monde veut paraître sympathique et moderne.
01:13:50 Du coup, on finit par ne rien dire, explique-t-il,
01:13:52 avant d'ajouter que parler, c'est commencer à agir.
01:13:55 Autre thématique abordée, l'immigration.
01:13:57 Nous sommes face à un défi majeur certain, selon Nicolas Sarkozy,
01:14:01 mais il ne s'agit pas seulement d'être généreux,
01:14:03 c'est dans notre intérêt d'aider l'Afrique.
01:14:05 L'ancien président de 2007 à 2012 revient également sur ses relations
01:14:08 avec Emmanuel Macron, avec qui il a de bons rapports.
01:14:11 On se parle, parfois il me demande mon avis et je lui donne,
01:14:14 mais regrette notamment les petites conclusions qui sont sorties du grand débat
01:14:18 quant à l'avenir des LR, notamment pour les futures élections européennes de juin prochain.
01:14:22 Il faut, selon lui, trouver un leader qui soit capable de rassembler tout le monde.
01:14:26 Les amis de M. Zemmour, les amis de M. Macron, les amis de M. Ciotti.
01:14:29 Sans rassemblement, la droite n'a aucune chance de gagner.
01:14:33 Cela passe également par aller chercher les voix de Marine Le Pen,
01:14:36 parce que dans ses électeurs, il y a une immense majorité qui était LR auparavant.
01:14:40 Mais qui pourrait prendre la tête des Républicains ?
01:14:42 Nicolas Sarkozy ne cite aucun nom.
01:14:44 Quand le lecteur Houmar murmure le nom de Laurent Wauquiez,
01:14:47 l'ex-chef d'État reste impassible.
01:14:49 Un vrai leader doit se construire dans le combat.
01:14:52 Ce n'est pas quelqu'un qu'on prend par la main et à qui on dit "ce sera toi".
01:14:55 Nicolas Sarkozy qui s'interroge.
01:14:57 Est-ce que les Républicains se redresseront ? Je le souhaite.
01:14:59 Et s'il faut aider les Républicains, je les aiderai.
01:15:01 Vous aurez compris que c'est la rentrée, que Marine a répété exactement ce que j'ai dit.
01:15:06 Que le sujet qui passait sur CNews, il n'était pas utile de le réécouter,
01:15:12 puisque je vous avais donné exactement ses déclarations.
01:15:14 C'est la rentrée.
01:15:16 C'est la rentrée pour tout le monde.
01:15:17 Vous avez lu la même interview et vous avez redit.
01:15:19 Nicolas Sarkozy a vraiment dit ça.
01:15:21 On peut le répéter une troisième fois, si vous voulez.
01:15:24 Une belle promotion du livre.
01:15:26 Il sera sur Europe 1 demain à 11h, entre 11h et 13h.
01:15:32 Il sera à mon avis entre 11h et 12h15, 12h30.
01:15:36 Les auditeurs d'ailleurs pourront l'interroger, voilà ce qu'on pouvait dire, sur le président Sarkozy.
01:15:43 Ce qui est intéressant aussi, parce qu'Elisabeth Borne parlait des résultats sur le terrain.
01:15:48 Donc ça c'est intéressant les résultats sur le terrain,
01:15:50 puisque c'est au cœur de la promesse d'un gouvernement.
01:15:53 Et on va parler des toxicomanes qui sont acquis.
01:15:58 Voilà, parce que ce que tu attends d'un gouvernement, c'est ça.
01:16:01 Tu attends des résultats.
01:16:03 Il y a près d'un an, le 5 octobre dernier, Gérald Darmanin ordonnait l'évacuation du campement du square Forceval,
01:16:08 connu pour abriter des consommateurs de craques,
01:16:10 et établi à l'élisière du 19e arrondissement de Paris et de Saint-Denis.
01:16:14 Aujourd'hui, je ne peux pas dire que rien n'a changé.
01:16:18 Il y a peut-être moins de craqueux, comme on dit.
01:16:22 Mais ils sont quand même toujours présents.
01:16:24 Donc là, évidemment, quand les gens ont le sentiment que ceux qui gouvernent n'ont pas les résultats,
01:16:31 et que d'autres disent "avec moi ce sera différent", ils les écoutent.
01:16:35 Et quand on dit "changer de logiciel", c'est aussi ça.
01:16:39 Il faut changer beaucoup de choses pour que ces gens-là ne soient plus en place.
01:16:44 Mais ça peut être assez rude.
01:16:46 Alors voyez le sujet, parce que je le trouve vraiment très intéressant, de Célia Judat.
01:16:53 Près d'un an plus tard, les craqueurs sont toujours présents dans la capitale.
01:16:57 Certes moins nombreux, mais les riverains sont toujours autant excédés.
01:17:01 Ils sont partout dans le quartier, c'est pas beau à voir.
01:17:03 Là, tu ne peux pas prendre le métro tranquille ici. Tu ne peux pas.
01:17:06 C'est devenu de pire en pire.
01:17:08 Ça fait des bagarres, ça rentre dans les immeubles.
01:17:10 Il y a encore des seringues de partout.
01:17:12 Le soir, vous n'arrivez même pas à passer.
01:17:14 Des fois, ils te demandent 1 euro, 50 centimes, si tu ne donnes même pas, ils t'agressent.
01:17:18 Seringues, agressions, les habitants dénoncent un énième déplacement du problème.
01:17:23 Toujours l'impression que le problème est là.
01:17:25 Ça a juste été déplacé, ça n'a pas été vraiment réglé.
01:17:28 Il faut vraiment traiter le problème, parce qu'il faut les soigner, il faut s'occuper de ces gens-là.
01:17:33 Le problème, il est toujours là, il persiste, c'est juste qu'on le déplace.
01:17:37 Depuis l'arrivée de Laurent Nunez à la tête de la préfecture de police de Paris,
01:17:41 se sont prêts de 800 policiers supplémentaires qui ont été déployés sur le terrain.
01:17:46 Depuis le début de l'année, 255 trafiquants ainsi que 199 usagers ont été interpellés.
01:17:52 Un bilan jugé positif par la préfecture, mais qui reste insuffisant pour les Parisiens.
01:17:58 Vous voyez, de tout ce qu'on a dit depuis, c'est peut-être la chose la plus importante.
01:18:04 Parce qu'en fait, de ça, découle tout.
01:18:09 C'est-à-dire qu'on est incapable, et on pourrait multiplier.
01:18:12 Et pourquoi ?
01:18:14 Parce qu'on n'en a pas les moyens ?
01:18:16 Non, on n'a pas la volonté.
01:18:18 Les moyens, vous les avez regardés.
01:18:20 Sauf qu'il manque un maillon dans la chaîne.
01:18:23 Ils ont été interpellés très bien, mais après ?
01:18:26 La personne qui habite dans le 19ème, qu'est-ce que vous lui dites ?
01:18:30 C'est la réponse pénale toujours qui se pose.
01:18:33 Mais en fait, la personne qui habite dans le 19ème, vous lui dites quoi ?
01:18:38 Quand Marine Le Pen va aller la voir, elle va lui dire avec moi, ça se passera pas ?
01:18:42 Il n'y a pas que le 19ème, parce qu'aujourd'hui, c'est beaucoup d'arrondissements,
01:18:45 c'est beaucoup de pays, beaucoup de villages, beaucoup de villes.
01:18:48 Tout le territoire est concerné. Il n'y a pas que le 19ème.
01:18:51 Vous parlez du Krak, mais on pourrait parler de Nîmes, ce qui s'est passé.
01:18:54 On pourrait parler de Marseille à nouveau.
01:18:56 Mais qu'est-ce qu'on fait ?
01:18:58 On change, comme vous dites.
01:19:00 Mais c'est quoi ? Donc on fait quoi ?
01:19:02 Je vous dis, il y a un effort qui est palpable.
01:19:05 C'est celui de Gérald Darmanin.
01:19:07 Mais les moyens, effectivement.
01:19:09 On a interpellé très bien, et derrière, qu'est-ce qu'on a fait ?
01:19:12 Est-ce qu'on a condamné ? Est-ce qu'on a expulsé ?
01:19:15 C'est ça la vraie question.
01:19:17 Et c'est là où le mâle blesse, c'est qu'il n'y a pas, derrière, de réponse pénale,
01:19:20 et d'expulsion prononcée.
01:19:22 Et donc, vous pouvez mettre tout le bleu que vous voulez sur la voie publique,
01:19:25 vous pouvez procéder à toutes les interpellations.
01:19:27 Certes, il y a eu quelques petites condamnations,
01:19:29 mais moi je suis persuadé que les émeutes du mois de juin,
01:19:31 ça n'est qu'un avant-goût de ce qui nous attend dans l'avenir,
01:19:34 si effectivement, on ne change pas ce maillon faible.
01:19:37 - Ça s'est quand même arrêté quand il y a eu des condamnations, pour le coup.
01:19:40 - Oui, des condamnations.
01:19:41 - Ça s'est arrêté quand même assez vite.
01:19:43 Mine de rien, il n'y en a peut-être pas eu tant que ça, mais...
01:19:46 - Même les syndicats de policiers l'ont retenu.
01:19:47 - Qu'est-ce qui s'est arrêté ?
01:19:48 - Les émeutes, elles se sont arrêtées assez vite, quand ça a commencé à tomber.
01:19:51 - Ce qui a arrêté surtout, c'est quand les dealers ont dit "attendez".
01:19:54 - Oui, il y a aussi ça, mais moi je crois quand même que...
01:19:56 - On a eu un miracle sur le plan de la répression pendant quelques jours.
01:19:59 - Pendant quelques jours, il y a eu... Donc c'est possible.
01:20:02 - En tout cas, ça c'est un exemple concret. En un an, ils sont moins nombreux.
01:20:08 Mais au fond, vous avez entendu ces gens-là qui disent la même chose.
01:20:10 - Leur quotidien est le même.
01:20:11 - Voilà.
01:20:12 Barbara Durand, il est 10h30.
01:20:15 - Il faut faire bloc face aux attentes à la laïcité.
01:20:22 Déclaration de Gabriel Attal ce matin pour sa première conférence de presse.
01:20:26 Le ministre de l'Éducation nationale a également annoncé
01:20:29 que la première priorité pour cette année est d'élever le niveau,
01:20:33 notamment avec une limitation à 24 du nombre d'élèves en CP et en CE1.
01:20:38 Gabriel Attal a également reconnu que la suppression des matos lycées a été une erreur.
01:20:44 Le palais de justice de Riak a attaqué et dégradé.
01:20:47 Conséquence, Éric Dupond-Moretti se rend sur place aujourd'hui.
01:20:50 Les faits se sont déroulés en marge d'une manifestation ce week-end.
01:20:53 Une manifestation en soutien à une femme,
01:20:55 arrêtée mercredi dernier pour exhibition sexuelle.
01:20:57 Cette dernière se baladait sains nus dans la rue à cause des fortes chaleurs.
01:21:01 Enfin, des élus locaux vont debout en Moselle.
01:21:04 Ils contestent un rassemblement évangélique de gens du voyage.
01:21:07 L'événement de Gros-Tanquin a ouvert hier avec 24h d'avance.
01:21:11 Et selon la préfecture, hier soir à 18h, déjà plus de 3000 véhicules,
01:21:15 dont plus de 2000 caravanes, étaient déjà installés.
01:21:18 - Merci beaucoup Barbara.
01:21:22 C'était donc une première aujourd'hui, première de rentrée.
01:21:26 D'abord, vous avez passé un bon été tous ?
01:21:28 - Très bon.
01:21:29 - Philippe, vous aimez le soleil ?
01:21:30 - J'étais du côté d'Annecy, dans la région, ça a été super.
01:21:34 - Très bon été. J'ai même croisé Elisabeth Lévy pendant mes vacances.
01:21:38 On a bien rigolé.
01:21:40 - Bon, évidemment, le 16 août, on avait fait une émission spéciale pour Gérard Leclerc.
01:21:45 C'est une nouvelle saison qui commence.
01:21:47 Nous avons tous, ces news étaient fortement marquées, peinées.
01:21:54 J'étais à une cérémonie qui s'est déroulée jeudi dernier,
01:22:00 avec Julie, avec ses enfants.
01:22:02 C'était absolument bouleversant.
01:22:04 Ce qu'on dit, ces enfants de Gérard,
01:22:06 les gens qui y avaient l'air, qui étaient tous émus,
01:22:12 et qui ont vu cette famille,
01:22:14 parce qu'ils avaient réussi ce que tout le monde ne réussit pas,
01:22:17 c'est-à-dire une famille, a construit une famille sur 40 ans.
01:22:21 Julie et Gérard étaient ensemble depuis 40 ans, plus de 40 ans.
01:22:25 Et il y avait beaucoup de photos pendant cette cérémonie qui passaient.
01:22:29 Et on voyait tous ces enfants devant des pyramides, à New York,
01:22:33 dans tous les pays du monde.
01:22:35 Et il y avait quelque chose vraiment de très émouvant, très touchant,
01:22:40 et de voir cette tristesse infinie, ce chagrin infini.
01:22:44 Et en même temps, un de ses fils a dit une chose assez belle.
01:22:47 Il a dit, voilà, cette mort fera qu'on ne verra jamais notre père affaibli,
01:22:53 et que nous garderons l'image de lui en pleine forme.
01:22:58 Parce que, on l'a dit le jour de l'hommage qu'on avait fait,
01:23:03 son énergie, un de ses enfants a également dit,
01:23:07 dans la maison, qui est une maison perdue, dans la campagne du Poitou,
01:23:12 la phrase numéro un, c'est "Il est où Gérard ?"
01:23:15 Et Gérard, il était dans les vignes, il était avec des villageois,
01:23:20 Gérard, il était en train de travailler, il est où Gérard ?
01:23:24 Et donc, il y avait quelque chose vraiment à la fois de, je l'ai dit,
01:23:30 d'émouvant, mais d'une union très, très forte de ce clan,
01:23:34 avec Julien Clerc également qui était présent, bien sûr,
01:23:37 et qui pouvait toucher tous ceux qui auraient été spectateurs de ce moment-là,
01:23:41 qui était une cérémonie laïque, purement laïque,
01:23:44 avec quelqu'un qui mettait en place d'ailleurs les prises de paroles,
01:23:48 avec un cercueil qui était posé devant cette maison,
01:23:53 et puis ensuite, les gens qui étaient présents sont allés au cimetière
01:23:57 lui rendre un dernier hommage.
01:23:58 Donc évidemment, il est dans notre cœur, et on voulait avoir une pensée,
01:24:02 une nouvelle pensée pour lui.
01:24:04 Ce matin, il y aura un hommage qui sera rendu d'ailleurs à l'Assemblée nationale,
01:24:07 le 30 août, donc après demain.
01:24:11 L'émission est terminée, je ne sais pas si on a Jean-Marc Morandini avec nous.
01:24:16 Non, me dit Marine Lanson.
01:24:18 Donc, je vais remercier Marine, et remercier peut-être Michael Thomas,
01:24:24 et Audrey Misiraca, qui étaient à la réalisation,
01:24:26 Baptiste Thomas, qui était au son, merci à Alice Mallet,
01:24:29 à Louis, qui était à la lumière.
01:24:31 On a changé, vous le savez peut-être, de déménagement,
01:24:36 on a déménagé ce week-end.
01:24:37 Donc, bravo à toutes les équipes techniques,
01:24:39 parce que ce n'est pas facile de changer, comment dire,
01:24:43 et de construire ces...
01:24:45 - Il est beau ce studio.
01:24:46 - Il est très beau ce studio, mais pour toutes les équipes techniques
01:24:51 qui ont fait un boulot samedi-dimanche, bravo,
01:24:55 parce qu'elles n'ont pas dormi, sous l'impulsion notamment du célèbre Richard,
01:25:00 qui a fait un travail absolument formidable, il n'y a pas que lui.
01:25:03 Jean-Marc Morandini, il est avec nous, et je le salue.
01:25:06 Bonjour Jean-Marc, vous êtes en basket et en costume, vous êtes jeune.
01:25:11 Je ne vous entends pas, on voit la jeunesse, les baskets-costumes, c'est ça, c'est la mode.
01:25:17 A demain, on n'a pas pu parler, à demain.
01:25:26 Merci.
01:25:27 Merci à tous !