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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin.
00:00:03 Il y a un siècle, pour faire court, les pauvres ne savaient pas comment vivaient les riches.
00:00:08 Je synthétise.
00:00:09 Ils ne connaissaient pas l'intérieur de leur hôtel particulier.
00:00:13 Ils ignoraient leur rythme de vie, là où ils allaient en vacances, comment ils dînaient
00:00:17 les soirs de fête ou encore le prix de leur costume.
00:00:20 Ils devinaient tout ça peut-être, mais au fond, ils n'en savaient pas grand chose.
00:00:25 Aujourd'hui, tout se sait et cette transparence est insupportable pour les plus démunis.
00:00:31 Être pauvre en 2023 est une condition sans doute plus rude à vivre qu'il y a 100 ans.
00:00:37 La religion catholique promettait un monde meilleur après la mort qu'on pouvait patienter.
00:00:41 Je ne suis évidemment pas choqué par le grand dîner d'Appara hier soir à Versailles,
00:00:46 mais j'ai la chance d'être du bon côté des grilles.
00:00:49 Si je rendais le dentifrice, les yaourts, les steaks hachés que j'avais mis dans mon
00:00:54 caddie au moment de payer à la caisse du supermarché, mais que mon compte en banque
00:00:58 interdise d'acheter au-delà d'une certaine somme, comment réagirais-je quand hier soir,
00:01:04 des invités de l'État français ont bu des vins à plus de 500 euros la bouteille
00:01:08 dans un palais hier de la monarchie, aujourd'hui de la République ? Est-ce que je trouverais
00:01:12 ça indécent, révoltant, écœurant ? J'avoue, je n'ai pas de réponse à cette
00:01:19 question.
00:01:20 Il est 9h01, Laurence Ferrari qui est notre icône, notre gloire, est hier soir à Versailles.
00:01:26 Merci Pascal.
00:01:27 Et elle nous dira tout.
00:01:28 Nous qui sommes dégueux, n'étions pas conviés, mais elle qui est une princesse
00:01:34 nous dira comment c'était.
00:01:36 Mais d'abord, Somaïa Labidi.
00:01:40 Après les fastes de Versailles hier soir, Charles III attendu au Sénat, le roi d'Angleterre
00:01:47 va faire un discours devant les parlementaires dans le courant de la matinée.
00:01:51 Un an après son accession au trône, le souverain britannique tente d'imprimer sa marque politique
00:01:56 et plaide déjà en faveur de liens franco-britanniques renforcés.
00:02:00 42 projets d'attaques terroristes déjoués depuis 2017, dont 15 ont abouti et plus de
00:02:06 5000 individus susceptibles de passer à l'acte, des annonces faites par Gérald Darmanin dans
00:02:11 les colonnes de Ouest-France.
00:02:13 Le risque terroriste reste très prégnant, les événements en cours ou à venir, tels
00:02:17 que le mondial de rugby ou encore les JO, renforcent notre vigilance, a précisé le
00:02:23 ministre de l'Intérieur.
00:02:25 Et puis l'épouse du professeur tué près de Dunkerque avoue avoir tué son mari.
00:02:30 La femme de 37 ans est passée aux aveux durant sa garde à vue.
00:02:33 La conseillère municipale avait d'abord alerté la police en affirmant que son époux avait
00:02:38 été victime de cambrioleurs.
00:02:40 Le professeur d'université de 51 ans, père d'une petite fille d'un an et demi, a été
00:02:45 retrouvé poignardé à mort au domicile conjugal dans la nuit de samedi à dimanche.
00:02:50 Olivier Dardigolle, Gérard Carreiro, Philippe Guibert qui devraient arriver, Georges Fenech,
00:02:54 Gauthier Lebret sont avec nous et donc Laurence vous êtes présentes et je vous en remercie.
00:02:58 Alors je déteste évidemment la démagogie, j'ai lu les tweets de la France Insoumise
00:03:02 et j'ai évidemment pas envie de partager ou d'instrumentaliser ce qui s'est dit hier
00:03:06 soir.
00:03:07 Parce que je l'ai vu et des gens pour le coup qui ne sont pas forcément politisés
00:03:12 peuvent être choqués.
00:03:13 Mais avant d'entamer ce débat, je voulais savoir comment c'était ?
00:03:16 Écoutez, c'était, c'était, voilà, et c'était pour décontracter.
00:03:20 Moi je pensais que ce serait extrêmement guindé parce que le protocole de la monarchie britannique
00:03:24 veut que vous ne vous leviez pas, donc le roi n'est pas levé, que vous ne vous asseyez
00:03:27 pas, donc le roi n'est pas assis.
00:03:28 C'était plutôt décontracté.
00:03:29 Il y avait un côté très tactile entre le président et le roi, ça n'a échappé à
00:03:33 personne, le président mettant le bras sur l'épaule du roi et vice versa.
00:03:37 On voyait vraiment que le souverain britannique était très heureux d'être ici en France,
00:03:42 très heureux d'être reçu à Versailles et qu'il est francophile.
00:03:45 Il a fait dans son petit discours qui était à la fois en français et en anglais un certain
00:03:48 nombre d'hommages à la nation française qui était, ma foi, assez agréable à entendre.
00:03:52 Il dit que les français ont du vin, les anglais ont de l'humour.
00:03:56 Voilà, tout est bon.
00:03:57 Il y avait un aéropage exceptionnel.
00:03:58 Oui, il y avait des stars planétaires comme Mick Jagger, Hugh Grant.
00:04:02 Il y avait des grands patrons de l'industrie, il y avait des gens de la culture.
00:04:07 C'était intéressant.
00:04:08 Moi, en tant que journaliste, c'est un poste d'observation assez incroyable de voir un
00:04:12 peu comment se déroule ce genre de dîner d'État.
00:04:14 J'avais fait d'autres dîners d'État auparavant.
00:04:16 Là, c'est vrai que j'étais surprise parce que je pensais que ce serait beaucoup plus
00:04:18 guindé que cela n'était.
00:04:19 Mais je comprends que ça puisse choquer.
00:04:21 Évidemment, il y a 172 couverts.
00:04:25 Évidemment, des couverts d'ailleurs exceptionnels.
00:04:28 L'assiette dans laquelle vous avez mangé.
00:04:30 D'abord, vous ne l'avez pas prise.
00:04:33 On n'ose à peine les toucher.
00:04:34 Mais c'est une assiette, paraît-il, du 18e siècle.
00:04:37 Oui, on met en avant les savoir-faire français.
00:04:40 La porcelaine de Sèvres, les manufactures de Sèvres.
00:04:43 Tout est fait pour que l'artisanat français, l'excellence française soit mise en avant
00:04:47 lors de ces dîners.
00:04:48 C'est de la diplomatie, de la soft diplomatie, je dirais.
00:04:51 On essaye d'envoyer des signaux aux Anglais qui se sont détachés de l'Union européenne
00:04:55 à la faveur du Brexit.
00:04:56 Évidemment, dans ces cas-là, on parle à son voisin, on parle en face, mais la conversation
00:05:01 ne va pas au-delà de deux ou trois personnes.
00:05:04 Par définition.
00:05:05 Est-ce que le repas était de grande qualité ?
00:05:09 Est-ce que les vins ?
00:05:10 Je pose des questions.
00:05:11 Oui, bien sûr, Pascal.
00:05:12 Je crois que vous avez apporté le menu.
00:05:15 Oui, j'ai le menu sous les yeux.
00:05:17 Vous m'avez demandé hier soir de vous dire quels étaient les vins.
00:05:20 Vous avez tout mangé ?
00:05:21 On est dans l'écume des choses, Pascal.
00:05:26 Mais non, parce que c'est le dialogue dans les détails.
00:05:30 Je crois que ça puisse choquer des gens.
00:05:31 On en revient à ça.
00:05:32 À quoi ça sert, ce genre de dîner ?
00:05:33 Oui, évidemment, il y a des gens qui n'arrivent pas à boucler leur fin de mois.
00:05:35 J'en parle tous les jours sur le plateau de Punchline.
00:05:37 Mais il y a aussi le prestige de la France.
00:05:39 Il y a aussi la façon dont on reçoit les dirigeants étrangers.
00:05:42 On ne va pas cracher sur tous les présidents qui reçoivent un roi, une reine ou un chef
00:05:45 d'État.
00:05:46 Par exemple, c'est vrai que le parallèle, lorsque Donald Trump est venu quelques semaines
00:05:51 après l'élection d'Emmanuel Macron, il y avait eu un dîner, je crois, à la tour
00:05:57 Eiffel et ils étaient quatre.
00:05:58 Donc, ce n'était pas la même chose.
00:06:00 Donc là, il y a une volonté de mettre en avant.
00:06:02 Je veux dire, moi, ça ne me choque pas.
00:06:04 Je dis simplement, j'ai entendu ça et en même temps, je ne vais pas faire de démagogie.
00:06:08 Donc, on est sur un fil.
00:06:09 C'est vrai notamment que les vins étaient tout à fait exceptionnels.
00:06:13 D'ailleurs, on ne cite jamais le prix des vins parce que ça peut choquer les gens.
00:06:15 Ils ne savent même pas qu'il y a des vins à 500 ou 600 euros la bouteille.
00:06:18 Évidemment, que voulez-vous que je vous dise ?
00:06:21 Mais voilà, il n'était pas seulement question de mets culinaires.
00:06:26 Il était question de l'amitié franco-britannique, de l'entente cordiale.
00:06:29 On est deux nations qui se sont légèrement affrontées au fil des siècles.
00:06:33 Et là, vraiment, il était question de ramener le Royaume-Uni de notre côté.
00:06:37 Est-ce que vous avez pu échanger avec Emmanuel Macron ?
00:06:39 Deux mots à la fin.
00:06:40 Ils ont salué absolument tous les invités.
00:06:42 Ils ont fait le tour avec le roi et la reine pour saluer tous les invités.
00:06:45 Donc oui, pour lui, voilà, quelques mots sur comment allez-vous.
00:06:50 Il faut que vous venez sur CNews, monsieur le président.
00:06:52 Vous êtes invité permanent de notre antenne, vous le savez depuis le temps.
00:06:55 Mais il n'y a pas eu d'autres...
00:06:57 Non, ce sont des échanges formels.
00:06:59 Je dis ça parce que...
00:07:00 Alors évidemment, ce n'était sans doute pas le moment.
00:07:02 Mais c'est vrai qu'on est fortement attaqué parfois par la ministre de la Culture,
00:07:06 madame Abedboul Malak, qui était présente sur place.
00:07:08 Qui était présente sur place, qui était urbaine.
00:07:10 Urbaine, qui vous a salué peut-être.
00:07:12 Absolument.
00:07:13 Elle ne vous a pas dit qu'on était des fascistes, des fans de droite ?
00:07:16 Pas du tout. Mais j'aurais adoré avoir cette conversation avec elle.
00:07:18 Bien évidemment.
00:07:19 Alors je voulais qu'on écoute deux ou trois témoignages.
00:07:22 Alors Hugh Grant.
00:07:24 Ah ben, il y avait deux stars.
00:07:25 C'était Mick Jagger et Hugh Grant.
00:07:26 Pardon, mais voilà, c'était évidemment des stars panétres.
00:07:30 Il est d'une beauté, d'un charme encore.
00:07:32 Ah ça, vous êtes amoureux de Hugh Grant ?
00:07:33 Non, mais je suis amoureux.
00:07:35 Ah si, si, je le sens là.
00:07:36 Non, mais je l'ai trouvé d'abord.
00:07:38 Je n'avais pas eu depuis longtemps.
00:07:39 Mais il a maintenant peut-être pas loin de 60 ans, j'imagine, Hugh Grant.
00:07:43 Oui, je ne vais pas vérifier le CV, mais amoureux de la France.
00:07:46 Il vient tout le temps de Provence.
00:07:48 Et il a donné son opinion.
00:07:51 Il était avec une jeune femme charmante d'ailleurs à son bras.
00:07:54 Je vous propose d'écouter, c'était sa femme d'ailleurs.
00:07:56 C'est ce que me dit Marine Lanson.
00:08:00 J'étais rattrapé par la patrouille, évidemment.
00:08:04 Marine Lanson dit que c'était sa femme.
00:08:06 C'était son épouse.
00:08:07 Et je vous propose d'écouter quelques réactions après ce dîner officiel.
00:08:12 Oui, c'était fantastique.
00:08:14 Vous avez raison.
00:08:15 Un grand honneur.
00:08:17 Délicieux.
00:08:19 Les vins, sensationnels.
00:08:22 Et la voisine ?
00:08:24 Et Versailles.
00:08:25 Et votre voisine ?
00:08:27 Elle était charmante.
00:08:29 Elle était charmante.
00:08:30 Vous avez de la chance, la France, d'avoir...
00:08:33 De quoi vous avez parlé avec elle ?
00:08:35 De quoi ?
00:08:37 Excusez-moi, mais peut-être qu'il ne faut pas partager.
00:08:42 Un petit peu ?
00:08:43 Non, il ne faut pas.
00:08:44 Versailles appartient à la nation française.
00:08:47 La nation française est fière de son patrimoine.
00:08:50 Et c'est au contraire fantastique que la République,
00:08:54 que le président de la République accueille ici le roi d'un pays ami.
00:08:58 Et nous l'avons fait plusieurs fois dans le passé avec d'autres chefs d'État
00:09:03 sans que cela suscite la moindre polémique.
00:09:05 Je crois que chacun, ce soir, a le sentiment
00:09:08 que la France et l'Angleterre ont, une fois de plus, retrouvé leur profonde amitié.
00:09:14 Je ne sais pas si on peut parler de modernité.
00:09:16 C'est un homme qui a 75 ans tout de même.
00:09:18 Mais en tout cas, de génération en génération, la monarchie se régénère
00:09:22 et se rend plus disponible, plus simple, plus proche des gens.
00:09:26 Il n'a pas arrêté aujourd'hui de faire des vins de foule.
00:09:28 Il a fait la même chose ici au château de Versailles
00:09:30 pour rencontrer les uns et les autres.
00:09:32 Et il s'intéresse à tout le monde.
00:09:34 Ce que vous voyez, en lui, c'est ce qu'il est.
00:09:37 Il ne cherche pas à être... Il n'est pas du tout protocolaire.
00:09:40 Il sait que le protocole fait partie de son métier.
00:09:43 Mais il cherche justement à s'en débarrasser le plus possible.
00:09:46 Et la reine Camilla est une femme tout à fait charmante, chaleureuse,
00:09:49 qui a plutôt envie d'aller se s'intéresser à la vie des gens.
00:09:52 On s'est préparé bien en amont, évidemment.
00:09:54 On est arrivé, on a monté une cuisine,
00:09:57 qui n'est pas une cuisine, avec des matériels nomades, on va dire.
00:10:02 Et puis on s'est mis à travailler tous ensemble,
00:10:04 avec Anne-Sophie et Pierre-Hermé,
00:10:06 pour délivrer la meilleure prestation possible.
00:10:08 On est dans la galerie des glaces, on sert le roi d'Angleterre,
00:10:11 le président de la République.
00:10:13 Non, ce n'est pas une soirée comme les autres.
00:10:15 Mais en tout cas, je crois qu'on a été réunis autour des fourneaux,
00:10:18 ce que la profession compte de meilleur.
00:10:21 Et on a donné le meilleur.
00:10:23 C'était un dîner assez exceptionnel,
00:10:25 où tous les savoir-faire français ont été mis en valeur.
00:10:27 Et où il y avait des artistes britanniques et des artistes français.
00:10:30 Donc voilà, c'était une fierté d'être à ce dîner de la République.
00:10:34 Le roi a fait un discours assez charmant,
00:10:36 passant de l'anglais au français,
00:10:38 se corrigeant même quand il faisait des fautes de liaison en français.
00:10:40 Donc ça a instauré tout de suite un petit climat assez sympathique.
00:10:43 Et puis on sentait qu'il y avait beaucoup de fluidité
00:10:45 entre lui et le président Macron.
00:10:47 Et puis que toute cette belle assemblée s'est mélangée,
00:10:50 français-anglais, avec encore une fois la fine fleur de la France.
00:10:54 Et de l'Angleterre.
00:10:56 Donc non, je trouve que c'était assez décontracté.
00:10:58 J'ai voulu qu'on passe évidemment cette séquence d'hier soir,
00:11:00 pour saluer cette coiffure qui vous allait si bien.
00:11:03 Et je remarque quand même que hier...
00:11:05 Parlez-moi de fond, Pascal !
00:11:07 Parlez-moi de fond !
00:11:09 Mais comment dire...
00:11:11 Oui, hier vous avez travaillé !
00:11:13 Vous étiez là jusqu'à 18h !
00:11:15 Ah oui, hier soir, à l'antenne !
00:11:17 Non, 19h, Pascal.
00:11:18 Vous étiez à 19h, bien sûr.
00:11:20 Je voyais arriver les invités, je savais vous-même que vous l'étiez.
00:11:25 Je vous voyais à l'antenne.
00:11:27 Donc comment avez-vous fait pour rallier ?
00:11:29 J'ai fait comme tout le monde.
00:11:31 Vous avez pris un taxi-moto ?
00:11:33 Non mais sérieusement, c'est une question...
00:11:35 La sécurité était très importante hier soir.
00:11:37 Il y avait un déploiement de forces de l'ordre assez incroyable
00:11:39 tout au long du trajet jusqu'à Versailles.
00:11:41 Bon, évidemment, moi je ne veux pas polémiquer.
00:11:44 Et je précise que tous les vins étaient offerts...
00:11:46 Ce n'est pas votre genre, Pascal !
00:11:48 Comment ?
00:11:49 Je ne veux pas polémiquer, parce que je trouve qu'il y a de la démagogie,
00:11:53 mais tous les vins étaient offerts hier par les producteurs,
00:11:56 ça n'a rien coûté aux contribuables,
00:11:58 et c'était destiné à célébrer la production française dans la matière.
00:12:01 Mais en même temps, il y a quelqu'un qui m'a dit...
00:12:04 Je n'avais pas fait attention...
00:12:06 Le dentifrice, par exemple, a quasiment doublé.
00:12:09 Quelqu'un m'a dit que payer un tube de dentifrice dans les supermarchés,
00:12:13 2,20€, ça coûte maintenant 4€.
00:12:15 Je n'arrive même pas à comprendre comment le dentifrice peut doubler.
00:12:18 Donc selon vous...
00:12:20 D'ailleurs, écoutons Robert Menard avant de vous donner la parole sur ce thème.
00:12:24 Est-ce que vous êtes choqué ou pas par cela ?
00:12:28 On peut le traiter.
00:12:29 Écoutez ce qu'il disait ce matin.
00:12:31 C'est juste l'image de la France.
00:12:34 Enfin, attendez, on va le recevoir comment ?
00:12:37 Déjà, on lui a fait le coup il y a quelques mois de ne pas venir
00:12:41 parce qu'il y avait des manifs partout.
00:12:43 C'est quand même à la limite de la correction.
00:12:45 On le reçoit et puis on a besoin de la Grande-Bretagne.
00:12:48 Et puis, il n'est pas n'importe qui.
00:12:50 Non, moi, ça ne me choque pas.
00:12:51 J'entendais quelqu'un qui disait...
00:12:53 Oui, qui se présentait comme gaulliste,
00:12:55 qui disait qu'il ne faut pas faire ça, les pauvres et tout.
00:12:58 Bien sûr, ça ne règle pas le problème de la pauvreté.
00:13:00 Mais enfin, parce que de Gaulle, il ne recevait pas avec faste tous les hommes politiques.
00:13:04 Bien sûr qu'il a raison de le faire.
00:13:06 Je me tourne vers vous, naturellement.
00:13:08 On aurait pu s'attendre dans un contexte d'inflation alimentaire à ce niveau-là,
00:13:14 de difficultés terribles.
00:13:16 On aurait pu s'attendre à un tsunami de réactions dans le pays.
00:13:19 Moi, je ne voulais pas s'en dire, première chose.
00:13:21 Puis, vous savez, dans la culture populaire,
00:13:24 il y a aussi la fierté que notre pays puisse recevoir et bien recevoir.
00:13:29 C'est-à-dire, moi, je viens d'un milieu modeste,
00:13:32 mais je vois autour de moi, sur certains grands moments de la nation,
00:13:37 quand il faut mettre les petits plats dans les grands,
00:13:40 je n'ai pas souvenir dans ma culture familiale d'une opprobre ou d'une dénonciation,
00:13:44 mais plutôt d'une fierté.
00:13:46 Et je crois que ça existe toujours, ça.
00:13:48 Donc, vous, c'est quelque chose qui ne vous a pas choqué.
00:13:50 Non, du tout.
00:13:51 Mais ces deux sujets…
00:13:52 Vous cherchez une voie dans votre camp, entre guillemets.
00:13:55 Mais les voies à gauche qui ont essayé de filer, de faire ce récit hier,
00:14:01 ne sont pas tant relayées que ça dans le pays.
00:14:04 Et sur ce sujet comme sur d'autres.
00:14:06 Par contre, j'atteins une gauche combative sur la question du carburant aujourd'hui,
00:14:10 sur la question du pouvoir d'achat.
00:14:11 Voilà, c'est deux questions assez différentes.
00:14:13 – Jean-Marc Carréau.
00:14:15 – Oui, moi, je suis toujours fier quand la France offre au monde
00:14:19 les images du meilleur d'elle-même.
00:14:21 On a tellement l'occasion, ces derniers temps,
00:14:23 et vous en savez quelque chose sur ce plateau,
00:14:26 de narrer les violences, les horreurs qui se déroulent actuellement en France
00:14:30 et les difficultés, vous avez parlé à juste titre
00:14:33 des difficultés économiques pour les Français.
00:14:36 Que quand on voit la France à son meilleur,
00:14:39 on ne peut pas ne pas être réconforté.
00:14:41 Et je constate quand même une chose,
00:14:44 c'est que c'est toujours la monarchie, quelque part,
00:14:47 revient au service de la République.
00:14:50 C'est-à-dire que la République, quand elle veut offrir le meilleur d'elle-même,
00:14:54 qu'est-ce qu'elle offre ? Elle offre Versailles.
00:14:57 Et quand elle veut honorer ses héros, qu'est-ce qu'elle offre ?
00:15:00 Elle offre les Invalides, construits par Louis XV,
00:15:03 pour ceux qui ne s'en souviennent pas.
00:15:05 Donc, effectivement, il y a toujours, et c'est d'ailleurs bien comme ça,
00:15:09 c'est ça l'histoire, il y a une synthèse formidable
00:15:12 entre ce qui furent un certain nombre de réalisations de la monarchie
00:15:16 et la République, depuis le camp du Drador et l'entretien avec Henri VIII.
00:15:21 – Je crois que c'est en 1981 ou 1982, François Mitterrand est élu
00:15:24 et il y a un grand rassemblement à Versailles.
00:15:26 – Mais bien sûr, et on l'avait critiqué à l'époque.
00:15:28 – On l'avait critiqué, puisque François Mitterrand était vraiment
00:15:31 tout à fait entré dans les chaussons du monarque république.
00:15:35 – Absolument, mais alors simplement, j'ajouterais un petit bémol,
00:15:38 je ne sais pas exactement pourquoi il y a eu quand même
00:15:41 une certaine indifférence populaire.
00:15:44 Il m'a semblé, j'ai regardé à la télé comme tout le monde,
00:15:47 il m'a semblé qu'il y avait très peu de monde.
00:15:49 Alors, est-ce que c'est parce qu'on a tellement dit aux gens
00:15:51 que ça allait être filtré, que ça allait être difficile ?
00:15:53 – Et on va voir les audiences de la télé aussi, pour voir si ça a été suivi.
00:15:56 – Non mais c'est vrai, vous avez raison, et c'est d'autant plus frappant,
00:15:59 c'est que moi j'ai passé des images d'archives de la visite d'Elisabeth II
00:16:03 en 1972 où Paris est noir de monde avec Georges Pompidou.
00:16:07 Mais j'explique ça parce que c'est la télé qui change tout.
00:16:10 – Oui.
00:16:11 – C'est-à-dire qu'avant, tu n'avais pas accès,
00:16:13 tu ne voyais pas en 72 de la même manière.
00:16:15 Aujourd'hui, tu as les images partout.
00:16:17 – C'est aussi les personnalités qui changent tout.
00:16:19 – Qu'est-ce que tu vas aller sur les Champs-Élysées ?
00:16:21 – Mais Charles III est moins aimé que sa mère.
00:16:23 – Quand tu sais que ça va être télévisé ?
00:16:25 Emmanuel Macron n'a pas la prestance d'un Georges Pompidou ou d'un général de Gaulle.
00:16:28 Les rencontres sont quand même en deçà des personnalités précédentes.
00:16:32 – Ecoutez, d'abord c'est possible ce que vous dites,
00:16:35 mais comme tu sais que tu vas voir mieux dans ton poste, devant ton poste,
00:16:40 que si tu allais…
00:16:41 – Mais pour voir les audiences télé, justement,
00:16:43 les chèques ont décidé de ne parler que de ça.
00:16:45 – Oui, ça n'a pas marché parce qu'il y a eu une appétence pour la parade,
00:16:50 pour ces grands moments, moi je pense, voilà.
00:16:52 – Moi, je vais vous dire, je regardais hier…
00:16:54 – Je disais que 80% des auditeurs n'en avaient rien à faire.
00:16:56 – Oui, mais c'est toujours pareil, les gens disent qu'ils n'en ont rien à faire.
00:16:59 – Ils regardent quand même.
00:17:00 – Parce que tu ne vas pas dire "je suis passionné par la Reine d'Angleterre",
00:17:03 voilà, ce n'est pas très chic de dire ça.
00:17:05 – Je suis sûr que qui était chez lui hier à 15h,
00:17:08 même s'il disait "j'en ai rien à fiche du roi d'Angleterre",
00:17:11 eh bien je suis sûr qu'il a regardé la télé,
00:17:13 moi je suis convaincu qu'il y aurait eu beaucoup de monde aux audiences.
00:17:15 – Je vais vous dire, hier, moi j'avais un peu ironisé ces dernières heures sur cette visite,
00:17:19 mais hier, il se trouve que je voyais sur le tapis rouge défiler toutes les stars.
00:17:23 Voilà, tu es comme tout le monde, tu regardes "oh, il est là, lui il n'est pas là,
00:17:27 oh, il a vieilli, oh, elle est belle, oh, elle est bien habillée",
00:17:30 c'est ça la réalité.
00:17:31 – C'est intéressant aujourd'hui.
00:17:32 – Mais non, mais qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:17:34 On est tous pareil, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas que ça dans nos vies,
00:17:37 mais il y a aussi ça, c'est-à-dire qu'on regarde…
00:17:39 – Par contre, heureusement que ça a été annulé au moment de la réforme des retraites,
00:17:42 parce que si on avait eu ces images-là en pleine réforme des retraites…
00:17:44 – Je pense qu'il y aurait eu du monde autour du château.
00:17:46 – Georges Vénèque, qui n'a pas parlé.
00:17:47 – Non, moi ce que je…
00:17:48 – Vous n'étiez pas invité, vous ?
00:17:49 – Je n'étais pas invité, non.
00:17:50 – Eh oui, vous n'êtes pas invité.
00:17:53 – Mais non, ben, je suis…
00:17:55 – Vous avez mal intrigué, franchement.
00:17:57 Vous auriez pu… vous avez fait des grands dîners d'apparat, j'imagine, des dîners d'État.
00:18:00 – Arrivés, oui.
00:18:01 – Lequel, dont vous vous souvenez, par exemple ?
00:18:03 – Les étrangers, oui.
00:18:04 – Ah oui, les étrangers.
00:18:05 – Des grands dîners d'apparat comme ça ?
00:18:06 – Non, mais vous étiez député.
00:18:07 – Les dîners avec des chefs d'État, ça m'est arrivé.
00:18:09 – Oui, député.
00:18:10 – Mais vous n'avez jamais été invité à l'Élysée dans un grand dîner d'apparat,
00:18:13 c'est pas si fréquent, jamais ?
00:18:14 – Moi, ce que je regrette, c'était le 14 juillet, où on rentrait dans l'Élysée,
00:18:18 effectivement, ça c'était formidable.
00:18:20 Non, ce que je voulais dire…
00:18:22 Vous voyez, c'est des traditions, c'est dommage qu'elles soient perdues.
00:18:25 – Mais comment ?
00:18:26 – Non, ce que je voulais dire, c'est que c'est les rayonnements de la France, ça.
00:18:29 Et ce sont des images qui sont vues dans le monde entier.
00:18:32 Vous savez qu'en termes de balance commerciale,
00:18:35 derrière l'aéronautique qui est numéro 1 en rentrée de devise,
00:18:39 vous avez le luxe français.
00:18:40 D'ailleurs, cet après-midi, il rencontre Bernard Arnault, le roi.
00:18:43 Et en troisième rentrée de devise, vous avez le vin.
00:18:45 Le vin, c'est très important, c'est de l'économie.
00:18:47 – Bien sûr.
00:18:48 – Tout ça, il faut bien le voir comme ça aussi.
00:18:51 C'est les rayonnements de la France qui étaient là hier à l'occasion de cet accueil.
00:18:54 – Notre ami Philippe Guibert est en train d'arriver,
00:18:56 parce que lui-même, alors il était à Versailles hier, mais il n'était pas invité,
00:18:59 il fallait qu'il nettoie la cour, et il est à Porto.
00:19:03 – Il est dans les écuries.
00:19:05 – Il était dans les écuries, etc.
00:19:07 Donc il arrive un peu en retard, parce qu'il a travaillé toute la nuit
00:19:09 pour bien rendre tout ça tout propre.
00:19:11 Pourquoi vous êtes en retard ?
00:19:12 – J'ai pris des photos.
00:19:13 – Pourquoi vous êtes en retard ?
00:19:14 – Vous savez que j'étais près du Sénat, et le roi Charles III y va tout à l'heure.
00:19:18 Et c'est une catastrophe, avec la pluie, impossible de rouler.
00:19:21 – Oui, mais c'est pour ça que…
00:19:22 – Et pourtant, malgré les chevaux de Versailles, j'ai pu avancer.
00:19:25 – Mais pourquoi ? Vous étiez près du Sénat ce matin ?
00:19:27 – Oui.
00:19:28 – Pourquoi vous n'avez pas été invité près du Sénat ?
00:19:30 – J'ai une vie privée.
00:19:31 – C'est l'acquisition ici.
00:19:32 – J'ai une vie privée.
00:19:33 – La dernière fois que vous m'avez invité, c'était pas du tout près du Sénat.
00:19:35 Où étiez-vous cette nuit ?
00:19:37 – Après l'affaire du laitier au petit matin, je vous inviterais plus.
00:19:41 – Il est venu en carrosse.
00:19:43 Évidemment, si vous veniez pas en carrosse, ça irait plus vite.
00:19:45 C'est ça votre souci.
00:19:46 – Je me suis dit que l'heure était au carrosse.
00:19:48 – Punchline ?
00:19:49 – À 17h.
00:19:50 – 17h, Pascal.
00:19:51 – Oui, mais attendez…
00:19:52 – Vous mettiez dans la tête les horaires.
00:19:54 – 19h, ok.
00:19:55 – Vous êtes première chaîne de France.
00:19:57 Première chaîne d'info de France.
00:20:01 – Ecoutez.
00:20:02 – Parce que vous parlez des sujets qui intéressent les Français.
00:20:04 – Oui, parlons de la vie des Français.
00:20:05 – Vous êtes pigé à quelle heure ? Vous êtes en pleine forme ?
00:20:07 – En pleine forme, absolument.
00:20:08 J'ai travaillé pour Paris Match après, donc tout va bien.
00:20:10 – Paris Match, d'ailleurs, la ligne de Paris Match, c'est Catherine Deneuve ce matin.
00:20:13 – Notre reine française, Catherine Deneuve.
00:20:15 – Qui sort un film formidable que vous avez vu peut-être, Bernadette.
00:20:18 – Non, mais qui a l'air extraordinaire.
00:20:20 – Elle est désopère.
00:20:21 – Catherine Deneuve en qu'Hernad Turek, incroyable.
00:20:22 – Eh bien, écoutez, c'est toujours un plaisir que vous soyez sur notre plateau
00:20:26 et évidemment sur cette chaîne.
00:20:28 Merci, Laurence, de nous avoir raconté ce que nous,
00:20:32 telles madame Bovary dans le bal de la Vau-Piessard,
00:20:35 nous sommes derrière les grilles, derrière la vitre,
00:20:39 et nous voyons ça de loin, si vous voulez, les gens qui dansent, comme ça.
00:20:43 Et nous espérons un jour, pourquoi pas, pénétrer ce cercle
00:20:48 qu'on ne pénètre pas facilement.
00:20:50 – La pause dans une seconde, nous revenons à tout de suite.
00:20:54 Nous allons poursuivre la conversation, bien évidemment, sur d'autres thèmes,
00:21:01 et notamment parler d'Emmanuel Macron qui est parfois tactile avec le roi.
00:21:06 Donc ça va faire réagir et puis après on parlera des autres sujets.
00:21:09 Deux choses avant ça, les Invalides, c'est Louis XIV.
00:21:12 – Oui, écoutez, je ne me remets pas de cette erreur.
00:21:15 – Oui, mais ça va.
00:21:16 – Dans ma tête j'ai pensé les Invalides,
00:21:21 et j'ai confondu avec l'école militaire, effectivement.
00:21:23 – Oui, bien sûr.
00:21:24 – Je suis désolé.
00:21:25 – Dès que je fais, il y a des gens qui ont un malin plaisir.
00:21:28 – C'est impardonnable.
00:21:30 – Et puis il y a quelqu'un qui me dit, c'était la minute populiste et démagogique.
00:21:34 – Notre premier quart d'heure.
00:21:36 – Ah bon ?
00:21:37 – Et tous les goûts sont dans la nature, amis.
00:21:39 – Oui, c'est vrai.
00:21:40 – Bon, Sommeil à la Bidi nous rappelle les titres.
00:21:43 [Musique]
00:21:46 Un mort dans l'incendie d'une entreprise des Deux-Sèvres.
00:21:49 Le feu s'est déclaré vers minuit dans un bâtiment de production alimentaire
00:21:53 à la Selle-sur-Belle.
00:21:55 74 sapeurs-pompiers et 12 engins ont été déployés pour maîtriser le sinistre
00:21:59 et une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer l'origine du drame.
00:22:03 Quatre départements placés en vigilance, puis inondation par météo France.
00:22:08 On attend de fortes précipitations dans la Drôme, l'Ardèche, l'Isère et dans l'Ain.
00:22:12 Un épisode pluvieux qui devrait être particulièrement intense
00:22:15 dans le courant de l'après-midi.
00:22:17 La prudence sera donc de rigueur sur les routes à cause des risques d'aquaplaning.
00:22:21 Et puis, début des pourparlers entre l'Azerbaïdjan et les séparatistes arméniens.
00:22:26 Des négociations qui se tiennent dans la ville azerbaïdjanaise de Yevlak.
00:22:31 Et ce, après une victoire éclair de Bakou revendiquée la veille
00:22:34 dans ce territoire sécessionniste.
00:22:36 Selon le dernier bilan, les affrontements ont fait au moins 200 morts et 400 blessés.
00:22:41 - On dit qu'on ne touche pas le roi, mais on ne touche pas le roi.
00:22:46 - Non, c'est le protocole.
00:22:48 - Emmanuel Macron avait eu ce problème avec le pape, y compris qu'il lui avait effleuré la joue.
00:22:53 - Il l'effleure, là vous allez voir deux ou trois séquences, par exemple,
00:22:56 il l'effleure parce qu'à un moment il part dans une autre direction, le roi Charles.
00:23:01 - Non mais il l'a fait à plusieurs reprises.
00:23:03 - Regardons la séquence à l'instant.
00:23:06 Voilà, là par exemple, vous voyez, il l'arrête parce qu'autrement il rentrait chez lui.
00:23:10 - Oui, mais sur le tapis rouge, c'était pareil.
00:23:12 - Voilà, il le fait.
00:23:14 - Il rentrait chez lui.
00:23:16 - Parce qu'elle pousse, c'est quand même bien.
00:23:18 - Il repartait, je ne sais où.
00:23:20 - À partir du moment où vous avez des petites caresses au pape et vous le tutoyez.
00:23:25 - Oui, enfin tout ça ne me parlait pas.
00:23:27 - Des caresses, des caresses.
00:23:28 - Il reste que Emmanuel Macron est très tactile et que ça peut parfois ennuyer son interlocuteur.
00:23:33 Je ne sais pas, j'ai souvenir de Mbappé sur la pelouse, peut-être que ça l'a embêté.
00:23:37 Il y a d'autres moments aussi où il est trop…
00:23:39 - Voilà.
00:23:40 - Il me revoyait, il lui fait une petite tape sur le dos.
00:23:42 - Oui, oui, oui.
00:23:43 - C'est aussi de la chaleur humaine.
00:23:45 - Oui, mais s'il y a un protocole à respecter, il y a un protocole à respecter.
00:23:47 - Mais vous êtes terrible vous en ce moment.
00:23:49 - Vraiment, vous êtes…
00:23:51 Bon, ça ne me parait pas…
00:23:53 - Il fout le camp.
00:23:54 - Bon, en revanche, en revanche, autre sujet qui m'intéresse, c'est le secrétaire général des Nations Unies.
00:24:00 Vous êtes au courant de ce qu'il a dit ?
00:24:02 Antonio Guterres, il a livré un long discours mardi à la tribune,
00:24:06 c'est pour l'ouverture de l'Assemblée générale des Nations Unies,
00:24:09 mais je pense qu'on est vraiment chez les fous.
00:24:11 Il a évoqué l'égalité entre les femmes et les hommes à travers le monde
00:24:15 et au passage, il a critiqué la France dans son choix d'interdire le port de la baïa dans les écoles publiques.
00:24:21 Et il a fait un parallèle avec les pays islamistes, ce qui est quand même effrayant.
00:24:29 Mais l'ONU me paraît en général effrayant.
00:24:31 - Mais M. Guterres est très…
00:24:33 - On l'écoute, on l'écoute Gérard.
00:24:35 - Oui. - Et je vous propose ensuite de réagir.
00:24:37 Seules quatre femmes ont signé notre document fondateur.
00:24:43 Un coup d'œil dans cette salle permet de voir que les choses n'ont pas suffisamment changé.
00:24:49 Nous les peuples ne signifient pas nous les hommes.
00:24:54 Les femmes attendent toujours l'égalité des chances et des salaires,
00:24:57 l'égalité devant la loi,
00:24:59 la pleine valorisation de leur travail et la prise en compte de leurs opinions.
00:25:05 À travers le monde, les droits des femmes, y compris les droits sexuels et réproductifs,
00:25:11 sont réduits, voire supprimés, leurs libertés restreintes.
00:25:16 Dans certains pays, les femmes et les filles sont punies parce qu'elles portent trop de vêtements,
00:25:21 dont d'autres parce qu'elles n'en portent pas assez.
00:25:25 Grâce aux générations de militantes des droits des femmes, les temps changent.
00:25:30 Des terrains de sport aux écoles en passant par les places publiques,
00:25:34 les filles et les femmes défient le patriarcat et triomphent.
00:25:38 Je suis à leur côté.
00:25:40 J'ai pris mes fonctions en m'engageant à garantir la parité homme-femme au sein des Nations Unies.
00:25:45 Nous y sommes parvenus aux échelons supérieurs
00:25:49 et sommes en bonne voie pour le faire à travers l'ensemble du système des Nations Unies.
00:25:55 Car l'égalité des genres n'est pas un problème.
00:25:59 L'égalité des genres est la solution.
00:26:02 L'égalité, ce n'est pas une faveur faite aux femmes,
00:26:06 mais une condition fondamentale pour assurer un meilleur avenir pour tous.
00:26:11 Vous l'avez compris, il n'y a qu'une phrase qui est dite d'ailleurs comme cela,
00:26:15 et c'est lié dans les autres, mais il n'y a qu'une phrase qui pose problème, et cette phrase est folle.
00:26:19 Dans certains pays, les femmes et les filles sont punies parce qu'elles portent trop de vêtements.
00:26:24 - La France ? - Dans d'autres parce qu'elles n'en portent pas assez.
00:26:27 Comment peut-on faire ce parallèle ?
00:26:31 Je trouve ça invraisemblable.
00:26:33 - Invraisemblable ? - C'est invraisemblable, Gérard Calandre.
00:26:36 - Vous savez, Antonio Gutiérrez est un homme qui est plutôt, je dirais, dans la lignée des tiers-mondistes.
00:26:42 C'est un secrétaire général des Nations Unies qui est lui-même très controversé.
00:26:47 Et je n'ai pas été tellement surpris.
00:26:49 Il se trouve que j'ai souvent des échos de lui, parce que ma fille travaille à l'ONU à New York,
00:26:54 et elle me dit souvent des petites choses de ce genre.
00:26:57 Il ne comprend manifestement rien à la laïcité à la française.
00:27:02 Donc ce n'est pas, je dirais, ce n'est pas surprenant.
00:27:04 Il emboîte le pas, évidemment.
00:27:06 - Oui, et il a de la séance quand même sur nos sociétés.
00:27:09 - Au niveau d'un secrétaire général de l'ONU, vis-à-vis de la France, c'est scandaleux.
00:27:14 - Oui, qui est quand même un des pays fondateurs de l'ONU.
00:27:18 - Membre du Conseil de sécurité, oui.
00:27:20 Mais l'ONU, il faut savoir qu'il y a des commissions des droits de l'homme,
00:27:24 où on retrouve l'Arabie Séoulbite et la Russie.
00:27:28 - Oui, même qui préside.
00:27:30 - Ce qui montre que l'ONU, la signification en termes de valeur démocratique de l'ONU,
00:27:36 est quand même très discutable.
00:27:38 Quand vous avez l'Arabie Séoulbite et la Russie et d'autres pays dictatoriaux
00:27:42 qui participent à une commission des droits de l'homme, c'est pas vraiment crédible.
00:27:46 La deuxième remarque, c'est qu'il faut bien comprendre
00:27:48 que notre position de la laïcité à la française,
00:27:51 qui vient de notre histoire, est une exception française.
00:27:54 C'est-à-dire que même en Europe, même dans les autres pays européens,
00:27:57 il n'y a pas les mêmes règles.
00:27:59 Ce qui ne justifie en rien...
00:28:01 - Il n'y a pas d'Abaïa en Pologne ou en Hongrie.
00:28:03 - Ce qui ne justifie en rien, oui, mais en Allemagne, vous allez pouvoir en trouver,
00:28:05 la réaction sera différente.
00:28:07 Et donc, ça ne justifie en rien la phrase de Guterres qui est invraisemblable.
00:28:11 - Ce qui me gêne, c'est que ce discours à ce niveau-là, à l'ONU,
00:28:15 va tomber dans les oreilles du Pakistan.
00:28:18 Vous voyez, même à l'ONU, on considère que, de leur point de vue,
00:28:21 la France est islamophobe.
00:28:23 C'est ça qui m'inquiète, que ça tombe dans les oreilles.
00:28:26 - Et d'autres fois, c'est sur les violences policières, et puis c'est la répression.
00:28:28 - Mais oui !
00:28:29 - C'est nous renvoyer dos à dos avec l'Iran, qui tue,
00:28:31 si vous ne portez pas correctement le voile.
00:28:33 On se souvient tous de la jeune Massah Amini.
00:28:35 Donc, on renvoie dos à dos le pays des Lumières,
00:28:37 qui interdit la baïa dans les écoles, pas dans la rue,
00:28:39 avec un pays qui tue, avec des pays qui tuent,
00:28:41 si vous portez mal le voile, la Burka ou la baïa.
00:28:44 C'est ça qui est quand même incroyable.
00:28:46 - Il y a un lubbling des pays islamistes très fort à l'ONU.
00:28:50 Voilà, c'est ça la réalité.
00:28:52 - C'est vrai aussi au niveau européen, les décisions...
00:28:55 - Absolument.
00:28:56 - En tout cas, c'était une phrase sur laquelle je voulais vous faire réagir.
00:28:59 La fraude sociale.
00:29:00 Je voudrais qu'on poursuive, évidemment, cette séquence,
00:29:05 après la diffusion largement partagée d'Utip,
00:29:07 d'une vidéo dans laquelle un homme prétend percevoir
00:29:09 1800 euros net de revenus mensuels, sans rien foutre.
00:29:12 Le gouvernement aura réagi.
00:29:14 Je crois que c'est nous, on l'avait découvert évidemment sur les réseaux sociaux.
00:29:19 - Charles Prats qui l'avait signalé.
00:29:21 - Voilà, qui l'avait signalé.
00:29:22 Je crois qu'on a été les premiers à en parler.
00:29:24 Personne n'en a parlé.
00:29:26 Puis maintenant, tout le monde en a parlé ensuite.
00:29:28 - On a de très bonnes audiences, et donc tout le monde a emboîté le pas.
00:29:29 - Ça, je n'irai pas jusque-là, mais en tout cas, il y a eu des réactions politiques.
00:29:33 C'est surtout ça qui est intéressant.
00:29:35 Pour ceux qui ne connaissent pas cette vidéo, juste quelques secondes pour la rappeler.
00:29:40 - Je perçois le cumul de l'AAH et de l'ASS jusqu'au 31 décembre 2026.
00:29:47 Et je perçois le cumul de l'AAH, l'ASS, APL jusqu'au 31 décembre 2026,
00:29:53 soit 1800 euros nets par mois qui tombent dans mon compte
00:29:57 sans rien foutre, sans bosser.
00:29:59 Vive la France, Alhamdoulilah !
00:30:01 Parce que tous ces salariés-là, tous ces crétins de salariés
00:30:04 qui se lèvent le matin pour aller bosser,
00:30:06 qui sont hypocrites, qui baissent leurs pantalons devant leur patron,
00:30:10 tous ces crétins de salariés, et bien ces crétins de salariés,
00:30:13 dans leur bulletin de paye, on enlève les cotisations sociales.
00:30:15 Et ces cotisations sociales, elles payent mon AAH !
00:30:18 - Alors, je vous propose de voir le sujet de Mathieu Devesse,
00:30:20 parce que maintenant, il y a eu des réactions, et notamment son avocat a réagi.
00:30:25 - Après le scandale, la défense du youtubeur s'organise,
00:30:29 une défense pour le moins improbable,
00:30:31 comme en témoigne ce communiqué transmis par son avocat.
00:30:34 - Cette vidéo n'étant rien la reconnaissance bravage
00:30:37 d'une escroquerie aux aides sociales,
00:30:39 mais bien la preuve des importantes vulnérabilités psychiatriques
00:30:42 connues par notre client.
00:30:44 - Selon lui, le youtubeur connaîtrait également
00:30:46 des problèmes familiaux et professionnels.
00:30:48 Toute cette affaire aurait même abouti à son hospitalisation
00:30:51 hier matin.
00:30:53 De son côté, le gouvernement fait preuve de sévérité.
00:30:56 - Nous allons mettre dans le projet de loi de finances
00:31:00 un délit de promotion de la fraude.
00:31:02 Il faut que l'on puisse condamner celles et ceux
00:31:06 qui font la promotion de la fraude fiscale, sociale,
00:31:10 avec la plus grande fermeté, et c'est la raison pour laquelle
00:31:13 il y aura un dispositif dans le projet de loi de finances
00:31:17 que nous défendrons dès la semaine prochaine
00:31:19 à l'Assemblée avec Bruno Le Maire.
00:31:21 - En attendant, une enquête administrative a été ouverte
00:31:24 à l'encontre du youtubeur.
00:31:26 Si une fraude est avérée, des poursuites seront engagées
00:31:29 et les aides indument perçues seront recouvrées.
00:31:33 - Le ministère des Comptes publics est à côté.
00:31:36 Ce qui est important, ce n'est pas tant la publicité
00:31:39 sur la fraude, mais bien sûr.
00:31:41 - C'est la fraude. C'est l'absence de contrôle.
00:31:44 - Exactement. Ils sont complètement à côté.
00:31:47 - Ce cas est exceptionnel.
00:31:49 - La vérité, c'est que pour mettre à plat
00:31:51 et que des gens qui fraudent la fraude sociale en France,
00:31:54 vous n'imaginez pas ce que ça doit être.
00:31:56 - Créer un délit d'incitation à la fraude, ça ne change rien.
00:31:58 - N'imaginez pas ce que ça doit être.
00:32:00 - Bien sûr.
00:32:01 - On va à chaque fois refaire la même discussion.
00:32:04 Ça a déjà été instruit.
00:32:07 Il y a déjà des commissions indépendantes
00:32:10 qui ont travaillé sur le niveau de...
00:32:12 Pascal, qui ont travaillé sur le niveau de fraude sociale.
00:32:15 Oui, il y a de la fraude sociale.
00:32:17 Mais ce n'est pas au niveau à laquelle vous la présentez.
00:32:20 Il faut des contrôles, il faut des sanctions.
00:32:23 Et sur cette actualité-là, il faudra voir
00:32:25 si la fraude est établie ou pas.
00:32:27 - En fait, c'est toujours la même chose.
00:32:29 - Il y a le réel dans lequel on vit.
00:32:31 - Mais je vous parle du réel.
00:32:33 - On voit plein de gens parfois qui sont arrêtés.
00:32:35 On sait très bien qu'ils sont arrêtés pour rien.
00:32:37 Pour rien. Vous le savez comme moi.
00:32:39 Des médecins qui font des...
00:32:41 - Ils ont des gens.
00:32:43 - Ça s'appelle de la fraude sociale.
00:32:45 - Oui.
00:32:47 - Il y a les non-recours aussi.
00:32:49 Il y a une tierce des personnes qui devraient relever du RSA
00:32:51 qui ne le touchent pas.
00:32:53 - Et vous, vous arrivez derrière et vous dites
00:32:55 "non, ça existe peu".
00:32:57 Alors que c'est contredit par nos vies.
00:32:59 - Non, c'est pas que ça existe peu.
00:33:01 - C'est contredit parce qu'on le sait.
00:33:03 C'est-à-dire que de la même manière sur les emplois,
00:33:05 en fait, il faut tout remettre à plat.
00:33:07 Vous le savez bien, pareil pour le chômage.
00:33:09 Il faut tout remettre à plat.
00:33:11 - Mais il y a énormément de contrôles.
00:33:13 - Je crois qu'il y a 75 millions de cartes vitales.
00:33:15 On est 67 millions sur les...
00:33:17 - On n'est pas passé malheureusement à la biométrie.
00:33:19 Il aurait fallu...
00:33:21 - Et pourquoi on n'est pas passé ?
00:33:23 - La biométrie, ça aurait été compliqué de mettre...
00:33:25 - Et pourquoi, à votre avis ?
00:33:27 - Non, c'était compliqué techniquement.
00:33:29 - Il est possible qu'on achète une sorte de paie sociale de cette manière.
00:33:31 - Je m'interroge aussi sur les arrêts maladie
00:33:33 sur lesquels il y a une fraude importante
00:33:35 et qui explique une partie de l'absentéisme
00:33:37 dans les administrations
00:33:39 ou dans les entreprises
00:33:41 mais en particulier dans certaines administrations.
00:33:43 Et je n'ai jamais compris pourquoi
00:33:45 les pouvoirs publics n'arrivaient pas
00:33:47 à contrôler les médecins.
00:33:49 Là, mon expérience
00:33:51 d'ancien directeur
00:33:53 de service dans des administrations
00:33:55 montre qu'il y a des médecins
00:33:57 qui fraudent ouvertement.
00:33:59 Et ça m'a profondément choqué parce que ça coûte très cher.
00:34:01 Et c'est une forme de fraude sociale.
00:34:03 - Complètement.
00:34:05 - Et ça s'accentue avec le Covid et les visioconférences.
00:34:07 - Non mais il y a un tabou en France.
00:34:09 C'est la fraude sociale et la fraude fiscale.
00:34:11 - Il faut combattre les deux.
00:34:13 - La gauche a toujours stigmatisé
00:34:15 la fraude fiscale
00:34:17 parce que la fraude fiscale, c'est censé être
00:34:19 les entreprises, les patrons, les riches.
00:34:21 Et la fraude sociale,
00:34:23 c'est censé être
00:34:25 les pauvres, les malheureux,
00:34:27 les...
00:34:29 Et du coup, chaque fois,
00:34:31 on nous fait le même numéro.
00:34:33 Et d'ailleurs, Olivier, que j'aime beaucoup,
00:34:35 nous a fait un peu ce numéro.
00:34:37 - C'est pas grand-chose par rapport à...
00:34:39 C'est pas vrai. Les estimations
00:34:41 des meilleurs spécialistes,
00:34:43 les mettent à peu près au même niveau.
00:34:45 Les milliards de la fraude fiscale...
00:34:47 - C'est 20 milliards.
00:34:49 - C'est un désaccord avec vous.
00:34:51 - C'est la fraude fiscale et plus en plus...
00:34:53 - On est d'accord sur le fait qu'il faut combattre les deux.
00:34:55 - Tout le monde est d'accord.
00:34:57 - C'est souvent de l'optimisation fiscale aujourd'hui
00:34:59 parce que la fraude fiscale, quand vous êtes salarié,
00:35:01 je ne vois pas comment vous pouvez frauder l'État, si vous me permettez.
00:35:03 - Absolument, vous avez absolument raison.
00:35:05 - C'est un positif, le prélèvement à la source.
00:35:07 - C'est intéressant ce que vous dites.
00:35:09 Certaines formes d'optimisation,
00:35:11 comme des cabinets fiscalistes disent
00:35:13 que quand tu gagnes plus d'un million,
00:35:15 tu es bien bête si tu payes trop d'impôts
00:35:17 parce que des techniques font maintenant
00:35:19 d'échappement à l'impôt.
00:35:21 - C'est pas d'échappement, c'est de permettre...
00:35:23 - Mais il y a un sujet.
00:35:25 - Après, on vit dans un système.
00:35:27 - Le sujet, c'est la loi.
00:35:29 Pour moi, c'est la loi.
00:35:31 Si vous commencez à arriver en dehors de la loi,
00:35:33 vous allez dans un autre régime.
00:35:35 - Mais des formes d'optimisation agressive, disons...
00:35:37 - Mais il n'y a pas assez la loi, cher ami.
00:35:39 - Oui, mais tu peux pas truquer.
00:35:41 - Vous pouvez changer la loi, vous pouvez dire
00:35:43 "on change la loi", mais autrement, moi...
00:35:45 - Le système a favorisé outrageusement...
00:35:47 - C'est le cadavre qui fait ça dans le citoyen.
00:35:49 - Moi, vois-tu...
00:35:51 - Le système a favorisé outrageusement
00:35:53 la libre circulation des capitaux.
00:35:55 - On dirait qu'on est les champions du monde,
00:35:57 les champions du monde de la fiscalité.
00:35:59 - Si vous voulez parler, Philippe Guimbert,
00:36:01 aujourd'hui, le système a favorisé outrageusement
00:36:03 la libre circulation des capitaux,
00:36:05 ce qui fait qu'aujourd'hui, tu peux largement échapper...
00:36:07 Plus tu es riche, plus tu peux échapper à l'impôt.
00:36:09 - C'est pas correct.
00:36:11 - Et c'est un manque à gagner pour les États,
00:36:13 pas simplement pour la France, qui est...
00:36:15 - Quand tu es salarié en France,
00:36:17 tu peux pas échapper à l'impôt.
00:36:19 - C'est bien ce que je vous dis, je parle pas des salariés.
00:36:21 Mais quand vous avez de l'argent,
00:36:23 vous pouvez échapper beaucoup à l'impôt.
00:36:25 - Bon, oui, vous pouvez quitter la France,
00:36:27 effectivement, vous pouvez aller vivre en Belgique...
00:36:29 - Pas seulement, pas seulement,
00:36:31 les paradis fiscaux en délocalisant vos activités...
00:36:33 - Le syndicat de la magistrature,
00:36:35 qui participe à la marche contre les violences policières,
00:36:37 ça, c'est quand même sidérant aussi dans ce pays.
00:36:39 - Samy, avec la France Famille.
00:36:41 - Samy, c'est quand même incroyable.
00:36:43 Et alors, on va accepter cette manifestation ?
00:36:45 J'espère que le ministère de l'Intérieur
00:36:47 va l'interdire.
00:36:49 - Monsieur Dupond-Moretti a dit qu'il était impuissant.
00:36:51 - Oui, ça c'est...
00:36:53 - À faire que ce soit contre le syndicat.
00:36:55 Il va falloir un jour changer complètement de...
00:36:57 - Franchement, dans ce sujet,
00:36:59 pour la première fois, vous l'avez dit l'autre jour...
00:37:01 - Ah, c'est la première fois, je lui tiens mon chapeau.
00:37:03 - Voilà, vous avez dit que vous n'imaginiez pas,
00:37:05 vivant, que vous avez fait une sortie...
00:37:07 - C'est vrai !
00:37:09 - De votre vie.
00:37:11 - C'est la première fois qu'un garde des Sceaux
00:37:13 pointe un syndicat politisé.
00:37:15 - C'est le début de l'année,
00:37:17 on est réconcilié maintenant.
00:37:19 - Avec qui ?
00:37:21 - Avec tout le monde, parce qu'on est fâché avec tout le monde.
00:37:23 Au moins, on peut se réconcilier avec tout le monde.
00:37:25 - C'est un ami, on a dit du bien de lui.
00:37:27 Tony Pitaro, regardez le sujet.
00:37:29 C'est une présence qui suscite la colère des syndicats de police.
00:37:35 Pour Alliance, la participation du syndicat
00:37:37 de la magistrature à la marche unitaire
00:37:39 est inacceptable.
00:37:41 - Nous, Alliance, c'est clair,
00:37:43 on demande aux ministres de l'Intérieur
00:37:45 d'intervenir pour faire interdire
00:37:47 cette manifestation qui, pour nous,
00:37:49 est une manifestation qui n'a pas lieu d'être
00:37:51 parce qu'on considère
00:37:53 qu'il s'agirait ni plus ni moins
00:37:55 d'un outrage public généralisé.
00:37:57 La semaine dernière, le syndicat de la magistrature
00:37:59 avait déjà été au centre des débats
00:38:01 en participant à la fête de l'Huma.
00:38:03 - C'est un syndicat qui se veut politique
00:38:05 et qui d'ailleurs l'affiche et l'affirme.
00:38:07 Et ils ont un a priori
00:38:09 contre les institutions, notamment la police.
00:38:11 Depuis 40 ans maintenant,
00:38:13 ils considèrent qu'il faut avoir
00:38:15 un PSG en faveur du voleur plutôt que la police.
00:38:17 Ce qui est inquiétant, c'est de voir
00:38:19 ce syndicat de magistrats
00:38:21 qui a participé à cette manifestation
00:38:23 dite unitaire le 23 septembre
00:38:25 mais en réalité qui ne rassemble
00:38:27 que des gens de l'ultra-gauche,
00:38:29 que ce soit partis, politiques, associations, syndicats.
00:38:31 On peut quand même se poser la question
00:38:33 de savoir si c'est la place des juges
00:38:35 d'être dans des manifestations
00:38:37 de ce type qui jettent un discrédit
00:38:39 sur les forces de police.
00:38:41 Ce samedi, plus d'une centaine de marches
00:38:43 se tiendront dans toute la France.
00:38:45 Est-ce que vous êtes d'accord
00:38:47 avec les propos que votre frère tenait
00:38:49 dans le sujet ?
00:38:51 - Son jumeau ?
00:38:53 - Est-ce que vous êtes d'accord avec lui ?
00:38:55 - C'est vous qui voyez double.
00:38:57 Je suis toujours à la cohérence de mes propos.
00:38:59 - Vous dites votre frère jumeau.
00:39:01 Est-ce qu'il faut interdire la manif ?
00:39:03 - Non, non, la manif, il ne faut pas l'interdire.
00:39:05 Il faut arrêter d'interdire les manifs.
00:39:07 - Oui, très bien.
00:39:09 - Est-ce qu'il faut interdire
00:39:11 aux magistrats de se syndiquer ?
00:39:13 - Non, je pense qu'on peut avoir des syndicats professionnels.
00:39:15 - Vous êtes quand même sur cette...
00:39:17 - De mauvaise réponse.
00:39:19 Fin du temps de parole.
00:39:21 - Parce qu'à fond, l'instabilité, il ferme tous les robinets.
00:39:23 - Non, mais un syndicat professionnel qui défend
00:39:25 les intérêts de la profession, les salaires, les retraites.
00:39:27 - D'accord. Mais pourquoi les militaires ?
00:39:29 - Les militaires, c'est la grande muette.
00:39:31 On ne parle pas.
00:39:33 - Oui, mais pourquoi ? L'argument...
00:39:35 - Maintenant, on voit, le fond de la pensée,
00:39:37 s'il n'y avait pas de syndicat d'administrature, je me porterais
00:39:39 beaucoup mieux.
00:39:41 Vous savez que ce n'est pas une loi qui a prévu ça.
00:39:43 C'est un arrêt du Conseil d'État en 1972.
00:39:45 L'arrêt Obrego.
00:39:47 - Avant, il n'y avait pas de syndicat.
00:39:49 - Non, ils se sont constitués comme ça,
00:39:51 après les événements de 68, le 8 juin 1968.
00:39:53 - Et on ne peut pas arrêter ça.
00:39:55 - Et ils ont été reconnus par le...
00:39:57 - Non, mais je vais vous poser une question.
00:39:59 Les militaires, le sombat, c'est une question que j'ai de moi.
00:40:01 - Mais qui va oser le faire ?
00:40:03 - Moi. Je le dis.
00:40:05 - Non, mais je vous propose.
00:40:07 - Il ne faut pas que vous arriviez au pouvoir.
00:40:09 - C'est dangereux.
00:40:11 - Vous interdisez les maniches.
00:40:13 - On va prendre l'exil.
00:40:15 - Les militaires n'ont pas le droit de syndiquer.
00:40:17 - Oui, ils n'ont pas le droit.
00:40:19 - Non, mais les militaires, c'est une tradition.
00:40:21 - C'est une tradition pour les militaires.
00:40:23 - Si vous accédez au pouvoir, vous nous donnez combien de jours
00:40:25 pour quitter le pays ?
00:40:27 - On va prendre le maquis.
00:40:29 - C'est ce que disait Robert Ménard ce matin.
00:40:31 Je veux dire, si par exemple,
00:40:33 par le plus grand des hasards,
00:40:35 je me retrouve devant un magistrat,
00:40:37 syndicat, magistrat d'ur.
00:40:39 - Ou un policier.
00:40:41 - Avec tout ce que j'ai dit à l'antenne
00:40:43 depuis des années sur le syndicat,
00:40:45 vous pensez que je vais être serein dans son bureau ?
00:40:47 - Non.
00:40:49 - Si vous n'êtes pas innocent,
00:40:51 il faudra vous trouver un remplaçant.
00:40:53 - Vous croyez que Nicolas Sarpozy
00:40:55 était serein
00:40:57 lorsqu'il se retrouve devant un juge
00:40:59 qui le condamne alors qu'il avait fait appel
00:41:01 à le faire battre ?
00:41:03 - Vous parlez de Mme Thépeau ?
00:41:05 - Oui, il n'y a pas que Mme Thépeau.
00:41:07 Il est la présidente de la cour d'appel.
00:41:09 - Vous ne pensez pas que un policier
00:41:11 qui va comparer devant un juge du syndicat
00:41:13 pour l'usage des armes
00:41:15 va être serein ?
00:41:17 - Je voudrais qu'on écoute Robert Ménard.
00:41:19 Il était ce matin avec Sonia Mabrouk.
00:41:21 Je ne sais pas si Marine
00:41:23 l'a dans la machine,
00:41:25 si j'ose dire.
00:41:27 Mais Robert Ménard, il est pour interdire
00:41:29 le syndicat de la justice.
00:41:31 C'est intéressant. Mieux que d'interdire
00:41:33 à la manifestation. Elle n'a pas tort,
00:41:35 Sonia, de me rappeler ça.
00:41:37 Je perçois que, en parallèle,
00:41:39 les Français soutiennent la police
00:41:41 dans l'utilisation de leurs armes.
00:41:43 - 84%.
00:41:45 - 65% chez la France Insoumise.
00:41:47 Il y a un décalage entre les cadres
00:41:49 et les sympathisants.
00:41:51 - Je me cue à dire qu'il y a un décalage
00:41:53 entre l'espace médiatique,
00:41:55 les gens qui parlent.
00:41:57 Par exemple, je le redis,
00:41:59 parce que je l'ai vu il y a 48 heures,
00:42:01 j'ai vu des gens sur un plateau de télévision
00:42:03 ne pas accepter que des policiers
00:42:05 rentrent dans une classe
00:42:07 pour aller se prendre.
00:42:09 - C'était moi.
00:42:11 - Mais pas que vous. Ils étaient tous d'accord
00:42:13 sur un plateau de télévision.
00:42:15 En fait, plus le temps passe,
00:42:17 plus les gens disent "oui, c'est très bien".
00:42:19 "C'est très bien ce qui s'est passé."
00:42:21 La parole s'est un peu libérée là-dessus.
00:42:23 "C'est très bien parce que les insultes
00:42:25 de ce jeune garçon de 14 ans
00:42:27 méritaient ça."
00:42:29 - Je vous permets de faire appel à mon frère.
00:42:31 J'ai regardé quand même les revendications
00:42:33 de cette manifestation.
00:42:35 Il y en a une qui mérite quand même d'être écoutée.
00:42:37 C'est la loi de 2017 sur l'usage des armes
00:42:39 de la police qui est extrêmement mal réputée.
00:42:41 - Oui, on l'a dit 50 fois.
00:42:43 - Oui, c'est un arc-en-ciel.
00:42:45 - Vous l'avez déjà dit.
00:42:47 - Mais on l'a dit 50 fois.
00:42:49 - C'est la loi qu'il faut changer.
00:42:51 - C'est la loi, il faut la préciser.
00:42:53 - Les 5 cas dans lesquels
00:42:55 le policier peut tirer,
00:42:57 il y a un cas qui est flou.
00:42:59 - Qui est flou.
00:43:01 - Qui ouvre la situation.
00:43:03 - Le grand défaut, comme disait Martine Aubry,
00:43:05 qui elle-même est évidemment inquiétée
00:43:07 parce qu'elle aurait donné
00:43:09 un emploi fictif à quelqu'un.
00:43:11 C'est bien ça ?
00:43:13 - Oui, il y a eu une enquête, c'est une information de nos confrères
00:43:15 qui est ouverte contre Martine Aubry.
00:43:17 - Je croyais que la gauche était irréprochable, morale.
00:43:21 - Arrêtez. En tout cas, le PS et le PC
00:43:23 ne participent pas à cette manifestation de samedi.
00:43:27 Je tiens à le souligner.
00:43:29 - Ça ne vous intéresse pas ?
00:43:31 Mais toute la gauche n'est pas derrière cette manifestation.
00:43:33 - Oui, mais le PS, ils sont à 1,64.
00:43:35 Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
00:43:37 - Oui.
00:43:39 - C'est le PS quand même.
00:43:41 - Sur l'interdiction de la manifestation, il y a une question.
00:43:43 - Intégrité physique menacée, soutenez-vous les policiers
00:43:45 qui font usage de leurs armes de service.
00:43:47 84% des gens disent oui.
00:43:49 Parce qu'en fait, la vérité, c'est que vous, moi, etc.
00:43:51 on n'aura jamais un problème avec la police.
00:43:53 En tout cas, jamais.
00:43:55 Non, mais on n'aura jamais un problème
00:43:57 de refus d'obtempérer.
00:43:59 Ça n'arrivera jamais, en fait.
00:44:01 - Non. - Jamais.
00:44:03 - Oui, ceux qui ont refus d'obtempérer
00:44:05 ont quelque chose à se reprocher.
00:44:07 - Qu'est-ce que vous en déduisez ?
00:44:09 - J'en déduis qu'il faut sanctionner très fortement.
00:44:11 - Mais c'est déjà le cas.
00:44:13 - Non, refus d'obtempérer, c'est deux ans de prison.
00:44:15 - Jérôme, quelque chose à se reprocher,
00:44:17 ça peut être défaut d'assurance, défaut de permis.
00:44:19 - Ça arrive aussi, oui.
00:44:21 On ne roule pas sans permis.
00:44:23 - C'est la loi.
00:44:25 - On ne roule pas sans permis, Ami.
00:44:27 - J'explique tout simplement le nombre,
00:44:29 les policiers le disent d'ailleurs.
00:44:31 C'est une des conséquences du permis à points.
00:44:33 Il y a des gens qui se retrouvent dans des situations infernales.
00:44:35 Je ne dis pas qu'il faut le faire, Pascal Praud.
00:44:37 - Mais 95 % des gens ont leur 12 points.
00:44:39 Je crois même que c'est plus.
00:44:41 Qui n'a pas ces 12 points ?
00:44:43 C'est des hommes, généralement ?
00:44:45 Moi, j'ai fait une fois un stage.
00:44:47 Il n'y a que des hommes.
00:44:49 - Oui.
00:44:51 - Comment vous expliquez ça ?
00:44:53 - Ça fait deux jours.
00:44:55 - Et que des hommes jeunes qui prennent la route
00:44:57 pour un circuit automobile.
00:44:59 Pourquoi toutes les femmes ont quasiment leurs 12 points ?
00:45:01 - Pourquoi un tel nombre de personnes
00:45:03 qui roulent sans permis
00:45:05 et qui roulent sans assurance ?
00:45:07 - Comment ?
00:45:09 - Il a posé une question sur la jante masculine
00:45:11 qui est effectivement un problème.
00:45:13 C'est le goût de la vie tête et du risque.
00:45:15 - C'est comme les prisons.
00:45:17 Il y a beaucoup plus d'hommes.
00:45:19 - Sur l'interdiction, il y a quand même des policiers
00:45:21 qui vont aller voir la coupe du monde de rugby
00:45:23 et sécuriser une manifestation.
00:45:25 Ils vont être insultés du début à la fin de la manifestation.
00:45:27 - À mon avis, il n'y aura pas beaucoup de monde.
00:45:29 Ça va être intéressant de voir s'il y a du monde
00:45:31 à cette manif.
00:45:33 - Ah oui, il n'y aura pas grand monde.
00:45:35 - Ça dira aussi ce que ça représente.
00:45:37 - On va parler cinéma.
00:45:39 Mais pas que cinéma.
00:45:41 On parlera du pape également.
00:45:43 La cinématique idéale,
00:45:45 que regarder en famille de 5 à 16 ans ?
00:45:47 - C'est intéressant.
00:45:49 Quel film à partir de 14 ans ?
00:45:51 "Anna et le roi", "L'arbre au sabot",
00:45:53 "Barry Lyndon" ?
00:45:55 - "Barry Lyndon" !
00:45:57 - Mais je... Attendez !
00:45:59 Arrêtez !
00:46:01 C'était pour vous faire réagir.
00:46:03 "Barry Lyndon".
00:46:05 Avec Ryan O'Neill
00:46:07 et Marisa Berenson.
00:46:09 C'est exceptionnel.
00:46:11 La pause. A tout de suite.
00:46:13 Une cinématique idéale.
00:46:17 Que regarder en famille
00:46:19 de 5 à 16 ans ?
00:46:21 Avec Laurent Dandrieu.
00:46:23 Quand on a des enfants,
00:46:25 comment intéresser nos enfants ?
00:46:27 Notamment aux noirs et blancs.
00:46:29 Dans votre liste,
00:46:31 vous avez les enfants du paradis.
00:46:33 Ou même les Hitchcock.
00:46:35 Comment vous allez intéresser
00:46:37 une femme disparaîte sur un enfant de 13 ans ?
00:46:39 Comment vous allez le faire voir ?
00:46:41 Sauf avec des menottes
00:46:43 en le mettant dans le poste de télévision.
00:46:45 - C'est une méthode.
00:46:47 - Je l'ai découverte très jeune.
00:46:49 - Mais vous, vous êtes né vieux.
00:46:51 - Et les enfants du paradis aussi.
00:46:53 - C'est pour ça que vous êtes avec nous.
00:46:55 - Je suis d'accord avec vous,
00:46:57 mais vous êtes une exception.
00:46:59 Vous avez une culture de vieux.
00:47:01 - C'est vrai.
00:47:03 - Et tant mieux !
00:47:05 - Ça se transmet, la culture de vieux.
00:47:07 - Et déjà, vous avez une culture.
00:47:09 - Ça s'appelle la culture à écrins C majuscules.
00:47:11 - Bien sûr. Vous avez une culture à l'ancienne.
00:47:13 J'imagine que dans vos amis,
00:47:15 si vous en avez de votre âge...
00:47:17 - Dans 50 ans.
00:47:19 - On dit souvent que je suis vieux.
00:47:21 - Votre culture est incroyable.
00:47:23 C'est précisément une culture datée.
00:47:25 Vous connaissez le noir et blanc.
00:47:27 Les gosses, le noir et blanc...
00:47:29 - C'est comme tout. Ça se transmet.
00:47:31 - Vos parents vous ont montré
00:47:33 des films en noir et blanc.
00:47:35 - Mes parents et pas seulement.
00:47:37 - Si, au contraire.
00:47:39 Mais "Somaya la Bidi", d'abord.
00:47:41 ...
00:47:43 - L'Ukraine s'attend à des mois difficiles à venir.
00:47:45 Des déclarations qui font suite
00:47:47 à une attaque massive de missiles russes cette nuit.
00:47:49 Une attaque qui a visé plusieurs villes du pays.
00:47:51 Bilan, au moins deux personnes ont été tuées à Kersen,
00:47:53 selon les autorités.
00:47:55 De son côté, Volodymyr Zelensky est aux Etats-Unis.
00:47:57 Le chef de guerre doit s'entretenir
00:47:59 avec Joe Biden à Washington cet après-midi.
00:48:01 Objectif, s'assurer de la poursuite du soutien américain.
00:48:03 Les limites ont été élevées.
00:48:05 Les États-Unis ont été en colère.
00:48:07 Le président de la République,
00:48:09 Emmanuel Macron, a été en colère.
00:48:11 Il a été en colère avec les militants américains.
00:48:13 Les limites ont été dépassées.
00:48:15 Ce qu'il s'est passé lors de la réunion
00:48:17 avec les groupes de supporters
00:48:19 qui s'est tenu lundi est inadmissible.
00:48:21 Voilà les mots de Pablo Longoria
00:48:23 dans les colonnes de la Provence.
00:48:25 Le président de l'OM tient bon et ne plie pas.
00:48:27 D'ailleurs, il assure, il ne va pas démissionner.
00:48:29 Et puis, le traditionnel carnet de tickets
00:48:31 de métro en carton s'est terminé.
00:48:33 Depuis octobre 2021, il avait déjà disparu
00:48:35 d'un grand nombre de stations du réseau RATP.
00:48:37 Désormais, il ne sera plus vendu
00:48:39 ni dans les stations, ni chez les vendeurs agréés.
00:48:41 Toutefois, la vente à l'unité
00:48:43 sera toujours proposée.
00:48:45 Ce qui se passe à Marseille,
00:48:47 on n'a pas le temps d'en parler longuement,
00:48:49 mais ça en dit tellement
00:48:51 sur la société d'aujourd'hui
00:48:53 et que l'entraîneur, il s'en va.
00:48:55 C'est le contrat qu'il pousse dehors.
00:48:57 Oui, ça en dit tellement.
00:48:59 C'est tellement révélateur.
00:49:01 Écoutons Robert Ménard, ce qu'il disait ce matin
00:49:03 sur Sonia Mohambrouk,
00:49:05 sur le syndicat de la magistrature.
00:49:07 Sur le syndicat de la magistrature,
00:49:09 ils étaient à la fête de l'Humain.
00:49:11 Mais qu'est-ce qu'ils y foutent ?
00:49:13 Moi, j'étais sur le mur des cons,
00:49:15 vous vous rappelez ?
00:49:17 Ils étaient dans leur local syndical.
00:49:19 Je vais vous dire quelque chose,
00:49:21 je suis même contre le fait qu'ils puissent se syndiquer.
00:49:23 Moi, j'attends de magistrats
00:49:25 que je sois jugé, si j'ai fait des conneries,
00:49:27 on me punit, mais qu'il n'y ait pas d'a priori.
00:49:29 Il y a des endroits où vous ne pouvez pas...
00:49:31 Interdire le syndicat de la magistrature ?
00:49:33 Pas eux, tous les syndicats.
00:49:35 Est-ce que les magistrats doivent être syndiqués ?
00:49:37 C'est une vraie question.
00:49:39 C'est une vraie question, effectivement.
00:49:41 C'est une vraie question.
00:49:43 Ils font de la politique pour défendre leurs salaires,
00:49:45 on peut l'entendre, mais effectivement...
00:49:47 Mais c'est très particulier à l'ordre judiciaire.
00:49:49 Vous prenez les magistrats financiers de la Cour des comptes,
00:49:51 ils ont un syndicat, mais ils ne font pas de politique.
00:49:53 Vous prenez les juridictions administratives,
00:49:55 ils ont un syndicat professionnel, mais ils ne font pas de politique.
00:49:57 L'ordre judiciaire, ils font de la politique.
00:49:59 Les syndicats policiers, ils ne font jamais de politique ?
00:50:01 Si, ils en font aussi.
00:50:03 Alors, soyons cohérents, les juges ont un pouvoir.
00:50:05 C'est pas pareil.
00:50:07 Les policiers aussi ont un pouvoir.
00:50:09 Mais si vous supprimez le syndicat de la magistrature,
00:50:11 vous ne supprimerez pas la politisation des magistrats.
00:50:13 Mais moi je dirais, pardonnez-moi, les syndicats de policiers
00:50:15 ne font pas de la politique au sens politicien.
00:50:17 Ils font de la politique pour défendre leurs intérêts.
00:50:19 Non, exactement.
00:50:21 Ils n'appellent pas à voter pour la nationale.
00:50:23 La manif devant l'Assemblée nationale
00:50:25 qui est organisée contre la justice,
00:50:27 le communiqué d'alliance en plein émeute.
00:50:29 Mais ils ont raison.
00:50:31 Mais non, ils n'ont pas renoncé à la justice.
00:50:33 Je suis désolé de vous l'oublier.
00:50:35 C'est un point de vue politique.
00:50:37 Mais au sens large,
00:50:39 c'est un point de vue idéologique.
00:50:41 Ils peuvent avoir la peau d'un ministre de l'Intérieur
00:50:43 s'ils ne l'aiment pas comme nous.
00:50:45 Mais comme les journalistes aussi font de la politique.
00:50:47 Nous aussi, on parle des débats de société.
00:50:49 Mais nous n'appelons pas à voter pour un candidat.
00:50:51 Les syndicats de la magistrature
00:50:53 appellent à voter pour un candidat.
00:50:55 Pardonnez-moi.
00:50:57 Ils ont un point de vue idéologique
00:50:59 où ils disent
00:51:01 que le voleur,
00:51:03 il ne faut pas le mettre en prison.
00:51:05 Les syndicats policiers
00:51:07 prennent position régulièrement
00:51:09 contre Mélenchon.
00:51:11 Voilà.
00:51:13 Mélenchon dit que la police tue.
00:51:15 Vous êtes rigolos.
00:51:17 Ils se défendent.
00:51:19 Ce n'est pas de la politique.
00:51:21 C'est de la légitime défense.
00:51:23 Je pense qu'il faut interdire les syndicats
00:51:25 de la magistrature et chez les policiers.
00:51:27 Ça n'a rien à voir.
00:51:29 Pardonnez-moi.
00:51:31 C'est ces positions-là en tout que
00:51:33 sur lesquelles je ne suis vraiment pas d'accord.
00:51:35 Je sais.
00:51:37 Ce n'est pas la même chose.
00:51:39 Le syndicat de la magistrature a appelé
00:51:41 à voter pour un candidat.
00:51:43 Et le syndicat Alliance, ces institutions
00:51:45 ne sont pas de nature idéologique et politique.
00:51:47 Ils n'ont jamais voté.
00:51:49 Ils ne se mêlent pas de politique.
00:51:51 Vous appliquez la même chose
00:51:53 dans un autre débat.
00:51:55 Le catholique que je suis ne peut pas montrer
00:51:57 sa médaille de baptême.
00:51:59 Elle ne peut pas montrer sa médaille de baptême.
00:52:01 C'est notre histoire et notre culture.
00:52:03 Je ne peux pas la montrer.
00:52:05 Je n'ai pas le droit d'aller la montrer.
00:52:07 Je ne comprends pas le rapport avec ça.
00:52:09 Vous avez le droit d'être catholique et d'être baptique.
00:52:11 Vous avez le droit de dire que vous êtes catholique.
00:52:13 Pour pouvoir interdire la baïa,
00:52:15 on interdit aux catholiques,
00:52:17 alors que la religion catholique est chez elle en France.
00:52:19 Elle est chez elle en France.
00:52:21 Elle est chez elle en France.
00:52:23 Elle est chez elle en France.
00:52:25 Elle est chez elle en France.
00:52:27 Vous remettez en cause 1955.
00:52:29 Vous pouvez d'ailleurs.
00:52:31 C'est là dans la Constitution.
00:52:33 C'est l'article 2 de la Constitution.
00:52:35 La France est une république laïque.
00:52:37 Bienvenue.
00:52:39 Là, vous êtes passé sur la religion.
00:52:41 Est-ce que Noemi Schultz
00:52:43 est déjà avec nous ?
00:52:45 Noemi Schultz sur le procès
00:52:47 Bonguillot que nous suivons tous les jours.
00:52:49 Il faut se prendre à jour aujourd'hui le verdict.
00:52:51 Ça va être aujourd'hui le verdict.
00:52:53 Cette nuit d'ailleurs.
00:52:55 Hier, Noemi, que je salue,
00:52:57 nous a fait un rapport très détaillé
00:52:59 sur cette journée des psychiatres.
00:53:01 Et ce qu'on dit les psychiatres sur au moins un des accusés.
00:53:03 On n'a pas envie qu'il soit dehors demain.
00:53:07 Bien évidemment.
00:53:09 Alors, les débats sont terminés.
00:53:11 Maintenant, c'est la plaidoirie.
00:53:13 Ce sont les plaidoiries, si j'ai bien compris.
00:53:15 Noemi, bonjour.
00:53:17 Bonjour, Pascale.
00:53:19 Oui, absolument.
00:53:21 En ce moment, c'est Maître Novion,
00:53:23 l'avocat de la veuve Véronique Monguillot
00:53:25 et des trois filles de la victime
00:53:27 qui est en train de plaider.
00:53:29 Il parle bien sûr de la victime.
00:53:31 Il parle aussi du rôle joué par les accusés.
00:53:33 Hier, un autre avocat
00:53:35 de parti civil
00:53:37 a dit au jury
00:53:39 "Attention, vous ne jugez pas un fait divers.
00:53:41 C'est tout sauf exceptionnel.
00:53:43 Ce qui s'est passé, c'est ce qui guette tous les conducteurs.
00:53:45 L'arrivée à Philippe Monguillot ne relève pas de l'accident.
00:53:47 C'est presque une fatalité.
00:53:49 Il n'a pas été agressé parce qu'il les a croisés au coin d'une rue,
00:53:51 mais il a été agressé à son travail
00:53:53 parce qu'il le faisait.
00:53:55 Cette affaire est un drame pour la collectivité
00:53:57 et la décision que vous allez rendre doit être exemplaire.
00:53:59 Ensuite, l'heure sera aux réquisitions.
00:54:01 L'avocat général va prendre ses réquisitions.
00:54:03 Et puis, sans doute,
00:54:05 cet après-midi,
00:54:07 les deux avocats de la défense vont plaider.
00:54:09 Ensuite, les jurés, les trois magistrats,
00:54:11 les six jurés,
00:54:13 cinq femmes, un homme vont partir délibérés.
00:54:15 Pas d'enjeu sur la condamnation.
00:54:17 Les faits sont constitués.
00:54:19 C'est violence volontaire.
00:54:21 La question, ce sera celle du quantum des peines.
00:54:23 À quelle juste peine condamner ces deux hommes de 25 ans ?
00:54:25 Récidivistes.
00:54:27 Déjà condamnés l'un et l'autre.
00:54:29 L'un pour violence, l'autre pour des faits de stupéfiants.
00:54:31 Et vous l'avez dit,
00:54:33 pour lesquels l'avenir apparaît assez sombre.
00:54:35 En tout cas, selon le psychiatre qui les a examinés,
00:54:37 puisqu'il a diagnostiqué chez les deux
00:54:39 une personnalité antisociale,
00:54:41 intolérante à la frustration.
00:54:43 Comment peut-on changer cette personnalité ?
00:54:45 A demandé la présidente,
00:54:47 il n'y a rien qui puisse faire changer cette personnalité
00:54:49 sauf le temps qui passe.
00:54:51 On est moins violent à 50, 60 ans
00:54:53 que quand on est jeune.
00:54:55 - Merci Noémie Schultz.
00:54:57 Il y a beaucoup de gens qui réagissent
00:54:59 par rapport à ce que vous disiez tout à l'heure.
00:55:01 Je vois quelqu'un qui dit
00:55:03 l'anecdote de Gauthier Lebret.
00:55:05 - On veut savoir.
00:55:07 - Sur le noir et blanc.
00:55:09 - Très vite.
00:55:11 - Chez moi, il y avait un grand coffre
00:55:13 avec des collections.
00:55:15 Vous pouviez acheter des cassettes.
00:55:17 Il y avait un coffre que j'ouvrais
00:55:19 avec plein de cassettes à l'intérieur.
00:55:21 Il y avait des Hitchcock,
00:55:23 les 55 jours de Pékin, le Cid, Bénure,
00:55:25 la bête humaine, la grande illusion.
00:55:27 Quand j'étais tout petit,
00:55:29 je prenais une cassette
00:55:31 et le soir, j'avais le droit de mettre une cassette.
00:55:33 C'est comme ça que j'ai découvert le cinéma.
00:55:35 - Il y a une méthode encore plus efficace,
00:55:37 c'est de mettre une cassette.
00:55:39 - On n'a pas de mérite,
00:55:41 parce qu'on a découvert ce cinéma
00:55:43 avec trois chaînes.
00:55:45 - La télé était en noir et blanc
00:55:47 chez moi quand j'étais petit.
00:55:49 Il y a cette accoutumance.
00:55:51 Mais ça prouve que c'est une affaire
00:55:53 d'accoutumance.
00:55:55 - Est-ce que vous pensez que les gosses
00:55:57 de 15 ans peuvent aimer Hitchcock ?
00:55:59 - Il y a des portes d'entrée.
00:56:01 Quand les gamins sont petits,
00:56:03 ils sont très sensibles au burlesque.
00:56:05 Ça marche à tous les coups.
00:56:07 Vous pouvez les habituer au noir et blanc.
00:56:09 Je constate que dans les familles
00:56:11 de mes amis, il y a un film culte,
00:56:13 c'est "La vie est belle" de Capra.
00:56:15 Je n'ai jamais rencontré un ados
00:56:17 qui me dit que "La vie est belle"
00:56:19 de Capra, c'est ennuyeux parce que c'est noir et blanc.
00:56:21 Il y a des portes d'entrée.
00:56:23 La porte d'entrée aussi, pour faire comprendre
00:56:25 la splendeur esthétique du noir et blanc
00:56:27 et que ce n'est pas juste un truc d'avant
00:56:29 parce qu'on n'avait pas inventé la couleur,
00:56:31 c'est "La nuit du chasseur" de Charles Lauton,
00:56:33 c'est un chef-d'oeuvre.
00:56:35 - Le seul film qui l'a réalisé.
00:56:37 - Oui, parce qu'il n'a eu aucun succès,
00:56:39 malheureusement, alors que c'est un des plus beaux
00:56:41 films de l'histoire du cinéma.
00:56:43 C'est tellement une splendeur esthétique
00:56:45 que vous comprenez que c'est un outil artistique
00:56:47 le noir et blanc.
00:56:49 Mais je pense que c'est aussi comme les sous-titres.
00:56:51 C'est un truc à prendre quand on est petit,
00:56:53 enfin des conseillers, évidemment.
00:56:55 Quand on a pris l'habitude,
00:56:57 ça devient quelque chose de parfaitement
00:56:59 naturel.
00:57:01 - Je pense que personne n'avait imaginé
00:57:03 faire un bouquin comme ça.
00:57:05 Laurent Dandrier, "Une cinémathèque idéale",
00:57:07 que regarder en famille de 5 à 16 ans
00:57:09 et puis à tous les genres.
00:57:11 Par exemple, dans le genre "Sœur froide",
00:57:13 vous dites à partir de 14 ans,
00:57:15 "La corde" d'Hitchcock.
00:57:17 Alors nous, on voyait ça.
00:57:19 Je me souviens, quand je suis arrivé à Paris
00:57:21 en 86, on allait au Reflet Logos
00:57:23 au Champs-Élysées et on voyait tous ces films.
00:57:25 On aimait ça et en province,
00:57:27 on ne les voyait pas forcément.
00:57:29 - Les petites salles, ça existe toujours,
00:57:31 d'ailleurs, Champollion, on regrette.
00:57:33 - Oui, c'est toujours la rue du cinéma.
00:57:35 - Et ça continue peut-être à...
00:57:37 - Mais "La corde" pour un gosse
00:57:39 de 14 ans, je vous assure,
00:57:41 vous allez avoir du mal.
00:57:43 - Non, en fait, moi je suis très frappé
00:57:45 de voir dans les familles qu'il y a
00:57:47 beaucoup de parents qui disent,
00:57:49 "J'aimerais bien leur montrer ça parce que ça me paraît intéressant,
00:57:51 mais j'ose pas." Et puis en fait, quand ils osent,
00:57:53 ça se passe bien. Je pense qu'il faut
00:57:55 ne pas hésiter à aller au large et proposer
00:57:57 des choses un peu plus audacieuses.
00:57:59 Après, c'est très... Voilà, d'une famille à l'autre,
00:58:01 il n'y a pas la même...
00:58:03 - Il y a la culture. - Il n'y a pas la même culture.
00:58:05 Il n'y a pas la même culture de l'image aussi.
00:58:07 - Oui, mais dans une famille où la culture est présente
00:58:09 via les livres, via
00:58:11 l'histoire, le patrimoine, etc.,
00:58:13 c'est pas la même chose. - Oui, mais je suis frappé
00:58:15 aussi du fait que beaucoup de
00:58:17 familles où la culture générale est forte
00:58:19 et les parents se sentiraient déshonorés
00:58:21 si leurs enfants ne savaient rien de
00:58:23 Balzac et Dickens sont très
00:58:25 à l'aise avec l'idée que leurs enfants
00:58:27 ignorent totalement Julien Duvivier,
00:58:29 François Truffaut et John Ford.
00:58:31 Et moi, ça me choque
00:58:33 et ça me scandalise. J'ai écrit un peu ce livre aussi
00:58:35 pour ça. C'est-à-dire que ça fait partie de la culture générale.
00:58:37 Il faut savoir ce que c'est qu'un film d'Hitchcock.
00:58:39 Il faut savoir ce que c'est qu'un film de Renoir.
00:58:41 Il faut avoir vu
00:58:43 "L'Arrêque du jeu". Il faut avoir vu "Les enfants du
00:58:45 paradis". Il faut avoir vu "Les taverniers".
00:58:47 Il faut avoir vu "Les Truffauts". Sinon,
00:58:49 on a une culture qui est déficiente.
00:58:51 - Et puis, alors, il y a des choses qui sont formidables. Par exemple,
00:58:53 vous voyez "Les Truffauts".
00:58:55 Vous voyez "Paris" des années
00:58:57 60 et 70. Vous voyez
00:58:59 les autobus à plateforme
00:59:01 qui ont été interdits depuis
00:59:03 71 et ça, c'est un des plus grands drames
00:59:05 français. Les autobus à plateforme
00:59:07 n'existent pas.
00:59:09 - Vous voyez les fumeurs de cigarettes. - Les autobus à...
00:59:11 C'était la... S'il y a quelque chose qui
00:59:13 symbolise la liberté, la légèreté,
00:59:15 c'est les autobus
00:59:17 à plateforme. - C'est vrai.
00:59:19 - C'est merveilleux,
00:59:21 les autobus à plateforme.
00:59:23 Et ça n'existe plus. Eh bien, moi, je serais président. Hop !
00:59:25 Je remettrais tout de suite le président de la
00:59:27 Simitane ou je ne sais pas comment ça s'appelle, la RATP.
00:59:29 Je remettrais tout de suite... - RATP.
00:59:31 - Non, c'est la RATP,
00:59:33 les bus. Eh bien, c'est monsieur
00:59:35 Castex. Eh bien, il faut lui demander de remettre les autobus
00:59:37 à plateforme. - Mais,
00:59:39 Richard Lenoir, de toute façon, les bus ne peuvent
00:59:41 plus avancer, non, Paris, aujourd'hui. Donc...
00:59:43 - Justement. Ça serait formidable.
00:59:45 - On va les attraper au vol. - Donc, on parlera, évidemment,
00:59:47 de tout ça.
00:59:49 Alors, c'est tous les films qu'on a
00:59:51 aimés et qu'on a vus.
00:59:53 Évidemment, c'est surtout ça. On les a vus,
00:59:55 tous ces films-là. "Mélodie en sous-sol". - Et pas tous,
00:59:57 parce que j'ai essayé de mettre des trucs assez rares. - Par exemple ?
00:59:59 - Alors, j'ai découvert, en préparant
01:00:01 ce bouquin, un vieux film avec Errol Flynn
01:00:03 qui s'appelle "Le prince et le pauvre".
01:00:05 En fait, c'est une histoire d'aventure avec deux enfants.
01:00:07 L'un est roi d'Angleterre, l'autre est
01:00:09 un clochard. Et en fait, c'est
01:00:11 deux sosies. Il y a une interversion
01:00:13 entre les deux personnages. - Ah ben, c'est...
01:00:15 - Errol Flynn essaye de sauver...
01:00:17 - C'est l'histoire de Georges Fenech,
01:00:19 parce qu'il y a un sosie de Georges Fenech.
01:00:21 - Le frère du beau. - Bien sûr. - Et c'est une histoire
01:00:23 magnifique. C'est en noir et blanc,
01:00:25 mais c'est vraiment un très beau film de calp' et d'épée
01:00:27 que je ne connaissais pas moi-même. - Mais il y avait des passages
01:00:29 obligés. Il y avait deux ou trois passages obligés. Il y avait la séquence
01:00:31 du spectateur. Souvenez-vous, quand on était
01:00:33 enfants, vous voyez pendant cinq minutes
01:00:35 un extrait total. Il y avait
01:00:37 le cinéma de Claude Jean-Philippe
01:00:39 à 22h30, le vendredi.
01:00:41 Et on pouvait veiller.
01:00:43 - Et le cinéma de minuit ?
01:00:45 - Oui, mais pas... Il y avait le cinéma de minuit
01:00:47 avec cette voix de
01:00:49 Patrick Brion, qui était merveilleuse.
01:00:51 Ce soir ! - Ce film tourné en 1954.
01:00:53 Ils disaient que je mettais des interruptions
01:00:55 très bizarres. - Il y avait une musique
01:00:57 formidable. - Bien sûr. - Tout à fait. - Et il y avait
01:00:59 d'abord... Et puis il y avait cette émission géniale
01:01:01 de Frédéric Mitterrand, "Étoiles, étoiles",
01:01:03 en 1981 ou 1982,
01:01:05 qui était absolument formidable, avec un générique
01:01:07 merveilleux, etc. Et il y avait "cinéma,
01:01:09 cinéma". - Oui, oui. - Il y avait une vraie
01:01:11 téléphilie. - Franchement, "cinéma, cinéma" !
01:01:13 - Mais quels sont les films les plus récents que vous avez pris dans votre livre ?
01:01:15 C'était mieux avant,
01:01:17 ou vous gardez un émerveillement pour ce qui sort ? - Non, non, non.
01:01:19 J'ai quand même essayé de mettre des films récents. - Pas plus loin.
01:01:21 - Mais c'est vrai que "L'âge d'or", moi, c'est un livre sur
01:01:23 le cinéma familial. "L'âge d'or", du cinéma familial,
01:01:25 c'est plutôt les années 30 à 60.
01:01:27 Après, il y a "Les illusions perdues" de Giannoli,
01:01:29 parce que c'est une très bonne porte d'entrée,
01:01:31 vers Balzac. Il y a un très beau film irlandais
01:01:33 qui est sorti il y a 6 mois. - "L'âge d'or", pour vous, il s'arrête quand ?
01:01:35 - Pour le cinéma familial,
01:01:37 ça s'arrête au début
01:01:39 des années 60.
01:01:41 - Ah oui, ça va pour vous.
01:01:43 - Après, on rentre dans les... - Il pousse à 70, celui-là.
01:01:45 - Après, on rentre... - Mais les films...
01:01:47 - "Le Berg", etc. - Les films comiques, c'est du cinéma
01:01:49 familial. "Les visiteurs",
01:01:51 c'est un film familial. - Oui, oui, non, non.
01:01:53 - "Les Jurassic Park", "Les Indiana Jones".
01:01:55 - Voilà, "Les Indiana Jones". - Non, non, mais bien sûr, ils y sont.
01:01:57 - "Les Retours vers le futur". - Et il y a beaucoup d'exceptions.
01:01:59 Ce que je veux dire, c'est qu'après, on rentre dans l'ère
01:02:01 du soupçon où, effectivement, il y a
01:02:03 moins d'innocence, il y a plus de violence. - J'ai l'impression qu'il y a pas trop de sautées.
01:02:05 - Pardon ? - Il y a pas trop de sautées, j'ai l'impression, dans votre...
01:02:07 - Alors, sautées, c'est...
01:02:09 Je connais votre passion pour sautées.
01:02:11 C'est plus du cinéma d'adulte, quand même.
01:02:13 - Je suis d'accord. - Eh ben, je suis pas d'accord avec vous.
01:02:15 Moi, j'ai vu... Mais j'ai vu... Alors, ça, c'est très intéressant.
01:02:17 - Oui, oui.
01:02:19 - "Un Mauvais Fille", je l'ai vu à sa sortie en 80.
01:02:21 J'avais 16 ans.
01:02:23 - Oui, mais est-ce que vous auriez été à l'aise
01:02:25 de le regarder en famille, autour du poste,
01:02:27 avec vos parents ? Je suis pas sûr. - César et Rosalie,
01:02:29 ça peut le faire. - Ouais. - En famille ?
01:02:31 - Avec le couple à trois ? - Ben, oui, alors.
01:02:33 - Oh, oui, oui. - Moi, je suis pas sûr que je serais
01:02:35 à l'aise de regarder ça avec mes enfants
01:02:37 et vice-versa. - Jusqu'au dernier plan,
01:02:39 les deux sont... - Bon. - C'est une question à laquelle
01:02:41 je suis pas vraiment posé.
01:02:43 "Le Carburant". Vous voulez qu'on écoute Richard Ramos,
01:02:45 qui était ce matin... - "Le Carburant", c'est...
01:02:47 - Comment ? - C'est magnifique, "Le Carburant".
01:02:49 - Olivier Véran, franchement, il avait fait déjà très fort.
01:02:51 Il a un panier d'archives extraordinaires.
01:02:53 - La bâteurisme... - C'est un dingy, le moi.
01:02:55 - La bâteurisme du gouvernement sur
01:02:57 l'affaire du Carburant... - Mais c'est sublime.
01:02:59 - T'as vraiment l'impression que... - C'est le record.
01:03:01 - C'est un vrai... - Vous vous rendez compte
01:03:03 qu'Olivier Véran a dit,
01:03:05 avec la vente à perte, "On pourra aller jusqu'à
01:03:07 -50 centimes par litre de carburant."
01:03:09 Il a promis ça. Et aujourd'hui,
01:03:11 tous les distributeurs disent "Non seulement, on va pas aller
01:03:13 jusqu'à -50 centimes, mais on va même pas faire -0 centimes."
01:03:15 - Il l'avait dit quand ? - En début de semaine.
01:03:17 - 47 centimes, je crois.
01:03:19 Il avait dit 47 centimes. C'est une précision diabolique.
01:03:21 - Mais là, c'est là que
01:03:23 tu vois que c'est ça, la
01:03:25 déconnexion des petits hommes gris.
01:03:27 - C'est grave. - Là, c'est un ministre, un porte-parole
01:03:29 du gouvernement qui promet quelque chose.
01:03:31 Il n'arrivera jamais. - Mais il n'a jamais travaillé dans une entreprise,
01:03:33 monsieur Véran, que j'aime beaucoup, d'ailleurs.
01:03:35 Il doit venir ici. - Mais c'est un point quand même.
01:03:37 - Et donc, maintenant, il y a des frondeurs dans la majorité, comme monsieur Rameau,
01:03:39 ce que vous allez présenter. - En même temps, il n'a jamais dit
01:03:41 quelque chose de vrai non plus, Olivier Véran. - Si, mais ne dites pas ça,
01:03:43 parce qu'il va venir et puis...
01:03:45 Mais ce qui est vrai, moi, je passe mon temps
01:03:47 à dire, il y a plein de choses qui marchent bien
01:03:49 dans la société.
01:03:51 Chef d'entreprise, le privé, ça... Mais dès que l'État
01:03:53 est quelque part, ça marche mal.
01:03:55 À grand trait. Donc, c'est terrifiant.
01:03:57 S'il y avait moins d'État, peut-être que ça marcherait mieux.
01:03:59 - Mais là, c'est l'improvisation la plus totale.
01:04:01 - L'armée, ça marche. La sécurité sociale, ça marche.
01:04:04 - Oui, mais là, c'est au-delà de l'État. - L'armée, pardonnez-moi,
01:04:06 l'armée, oui, ça marche, mais avec quelles règles ?
01:04:08 Pardonnez-moi, c'est très intéressant ce que vous dites.
01:04:10 - Et vous faites confiance au marché sur l'ensemble des sujets ?
01:04:12 - Ah, je pense, oui. - Ah, oui ?
01:04:14 - Ah, je pense que, effectivement, je vais vous dire...
01:04:16 - Vous en serez, oui. - Ah, oui, je pense que...
01:04:18 - Allez en parler à certaines personnes aux États-Unis.
01:04:20 Gérard connaît ça, qui ne peuvent pas se faire opérer,
01:04:23 parce que sinon, ils s'endettent pendant 30 ans.
01:04:25 - Dans le domaine que je connais bien, il y a mieux.
01:04:27 - Non, mais Pascal, on ne peut pas confier au privé
01:04:29 l'ensemble des sujets. - Mais j'ai fait la dernière phrase.
01:04:31 Et pourquoi pas ? - Ah, ben non.
01:04:33 - Donc c'est la loi du fort contre le plus faible.
01:04:36 - Il est possible, par exemple, que les prisons,
01:04:38 ce serait intéressant de voir si on pouvait un jour...
01:04:40 Vraiment, c'est une réflexion globale.
01:04:42 - On l'a fait. - C'est ça, changer de logiciel.
01:04:44 - Oui, donc votre logiciel, c'est qu'on confie tout au privé.
01:04:46 - Je suis allé en don, l'AFE,
01:04:48 je suis assis dans la tendance dans les prisons.
01:04:50 - Mais franchement, c'est ça, changer de logiciel.
01:04:52 - Je signale. - Je veux dire, dans un domaine
01:04:54 que je connais bien, c'est la radio et la télévision.
01:04:56 - Vous ne pensez même pas à ce que vous dites,
01:04:58 de tout confier au privé ? - Mais pas tout !
01:05:00 - Si le président de la Chine a essayé de privatiser l'armée,
01:05:02 ça ne lui a pas trop réussi. - Mais évidemment que je ne vais pas
01:05:04 priver l'armée ! - La privatisation des chemins de fer
01:05:06 en Grande-Bretagne, un fiasco terrible !
01:05:08 - Exactement. - Mais je vous répète,
01:05:10 je ne vais pas tout privatiser.
01:05:12 Ce que je voudrais quand même, c'est que la SNCF
01:05:14 ait les règles du privé en interne.
01:05:16 Ça, ça m'intéresserait mieux.
01:05:18 Vous voyez ? En revanche, monopole naturel,
01:05:20 pourquoi pas, mais je voudrais que les règles du privé
01:05:22 soient appliquées. - La télévision.
01:05:24 - Oui, la télévision.
01:05:26 Quand je vois la gabegie de la radio,
01:05:28 de la télévision publique,
01:05:30 de la diffusion d'État...
01:05:32 Excusez-moi. Bon.
01:05:34 Le carburant, écoutons monsieur Ramos.
01:05:36 Richard Ramos, député du Modem. - Les trains dans le privé,
01:05:38 ça n'a jamais bien marché.
01:05:40 Pas qu'en Grande-Bretagne. - Écoutons,
01:05:42 s'il vous plaît. - Il a fait une erreur,
01:05:44 et je pense qu'il va s'entêter.
01:05:46 Qu'il nous dit "on va vendre à perte"
01:05:48 dans le supermarché. On va demander
01:05:50 à la grande distribution de vendre à perte. Hier, ils nous ont
01:05:52 dit "non". C'est une bêtise ! Moi, je suis
01:05:54 François Bayrou, je suis Modem. François Bayrou,
01:05:56 c'est l'orthodoxie d'un budget serré.
01:05:58 C'est le premier qui l'a dit en France.
01:06:00 Je ne suis pas pour faire flamber, j'ai envie
01:06:02 de dire, le budget de l'État. Mais il y a un moment
01:06:04 donné, il faut rendre l'argent aux Français.
01:06:06 Parce que pendant 5 ans, sur tous
01:06:08 les plateaux télé, on nous a dit
01:06:10 "on va faire le SRP+".
01:06:12 C'est-à-dire, sur les produits alimentaires, les pâtes,
01:06:14 on va empêcher la grande distribution. Non pas de vente
01:06:16 à perte. Non pas de vente au prix coûtant.
01:06:18 On va mettre 10% en plus du prix coûtant.
01:06:20 Pendant 6 ans, moi qui suis avec monsieur
01:06:22 Macron, on a dit pendant 6 ans,
01:06:24 sur tous les plateaux télé, on va empêcher
01:06:26 la grande distribution. Non pas de vente à perte.
01:06:28 De vente à prix coûtant. On fait +10.
01:06:30 Et maintenant, un matin,
01:06:32 il y a un mec dans un bureau qui décide
01:06:34 qu'on va vendre à perte. Mais ils ont fumé la moquette.
01:06:36 - C'est un mec dans un bureau ? Vraiment ?
01:06:38 - Mais oui, c'est pas possible autrement.
01:06:40 Ça veut dire qu'il y avait beaucoup de cons dans les bureaux.
01:06:42 - Non, non, non.
01:06:44 - Mais c'est pas bien pour les fonctionnaires. C'est une décision
01:06:46 politique prise effectivement sur un
01:06:48 point de table par la Première Ministre, qui se dit
01:06:50 "il faut qu'on trouve une solution rapidement". Il y a Fabien Roussel
01:06:52 qui dit "il faut aller envahir les préfectures".
01:06:54 Ça gronde dans le pays. Il y a des gens qui abandonnent
01:06:56 leur caddie devant le tapis roulant parce qu'ils ont pas
01:06:58 les sous. Donc qu'est-ce qu'on peut faire pour trouver
01:07:00 une solution qui va pas nous coûter un centime ? Et bien on va dire
01:07:02 vendre à perte. Sauf qu'ils ont pas appelé les distributeurs
01:07:04 avant et ils ont pas envie de vendre à perte. Voilà.
01:07:06 Le résultat. C'est trop facile de s'en prendre aux fonctionnaires
01:07:08 qui travaillent dans les ministères. - Il faut bien se dire
01:07:10 qu'il y a 75%
01:07:12 des personnes qui ont besoin de leur voiture
01:07:14 pour aller travailler. Et ce dont l'exécutif
01:07:16 a peur, c'est qu'à un moment donné,
01:07:18 les personnes ne peuvent plus aller travailler
01:07:20 parce qu'elles ne peuvent plus faire le plein d'essence.
01:07:22 Nous en sommes là. On est sur une ligne
01:07:24 de crête. - Mais je suis d'accord avec vous.
01:07:26 - T'as des gens qui reposent des produits
01:07:28 les caisses
01:07:30 d'accueil. Reposent
01:07:32 des produits parce qu'ils n'ont pas... - D'ailleurs on a un sujet là dessus.
01:07:34 - Ils payent en liquide parce qu'ils sortent l'argent
01:07:36 au début de mois. - C'est un sujet.
01:07:38 Et c'est Thomas Baudet
01:07:40 qui a... - Que l'État diminue
01:07:42 ses prélèvements sur l'essence. - 60%
01:07:44 de l'électro. - Ça c'est la peuple dans la majorité.
01:07:46 - Qui réduisent... - Symboliquement,
01:07:48 on l'a tous eu, les gens qui remettent
01:07:50 des affaires.
01:07:52 Marine va aller le chercher ce sujet.
01:07:54 - Il faut dire un mot sur M. Ramos pour expliquer aux téléspectateurs.
01:07:56 - Qui est M. Ramos qui a la même lunette que Marcel Achard ?
01:07:58 - C'est un député modem, donc qui fait partie
01:08:00 de la majorité et il dit à l'État
01:08:02 "Faut baisser les taxes". Alors il avait déjà fait
01:08:04 le coup au moment de la réforme des retraites en disant "J'allais pas voter la réforme
01:08:06 des retraites en tant que fondeur" pour exister médiatiquement.
01:08:08 Au dernier moment, il avait voté la réforme des retraites.
01:08:10 Mais donc là il dit que François Bayrou est d'accord
01:08:12 avec lui et que les députés modems
01:08:14 sont d'accord avec lui et il appelle le gouvernement
01:08:16 à baisser les taxes. Donc là effectivement c'est...
01:08:18 - Oui parce qu'en fait, le paradoxe
01:08:20 c'est que le gouvernement gagne plus
01:08:22 d'argent en ce moment. - Avec l'inflation.
01:08:24 - Avec l'inflation. - Et avec la TVA.
01:08:26 - Donc en fait, ils ont budgété
01:08:28 moins d'argent qu'entre
01:08:30 dans les caisses. - Bon après on a 3 000 milliards
01:08:32 de dettes. - Oui, nous sommes d'accord.
01:08:34 - Oui, mais après on a 3 000 milliards de dettes. - Et il demande
01:08:36 des efforts à tout le monde et il n'en font jamais.
01:08:38 - Non, non, non, le gouvernement vous répondra "C'est un manque à gagner
01:08:40 de l'État, on va trouver l'argent, mais il faut
01:08:42 restreindre, resserrer les dépenses de l'État".
01:08:44 - Philippe Guibert. - Il n'arrive pas
01:08:46 à boucler le budget, ce qu'il faut bien
01:08:48 avoir en tête parce qu'en France on a l'impression que l'argent
01:08:50 public est magique. - Oh bah c'est vous
01:08:52 qui dites ça, non mais vous... - Bah oui, mais c'est la réalité.
01:08:54 Mais ceux qui ont gonflé le plus
01:08:56 la dette, c'est pas forcément la gauche.
01:08:58 Et donc, la réalité c'est que
01:09:00 vous avez des engagements... - C'est de quoi
01:09:02 qu'il en coûte, vous le mettez où ? - Oui, et puis
01:09:04 pendant la crise financière de
01:09:06 2008, Sarkozy
01:09:08 fait un plan de relance massif. Et donc
01:09:10 à juste titre d'ailleurs, hein.
01:09:12 Et donc, aujourd'hui
01:09:14 on a des engagements vis-à-vis
01:09:16 des marchés financiers, des agences de notation,
01:09:18 des autorités de Bruxelles, qui
01:09:20 fait qu'il faut réduire notre déficit. - Mais c'est pas un
01:09:22 raisonnement, c'est une réalité.
01:09:24 - Mais vous, c'est...
01:09:26 Vous êtes "Monsieur on ne bouge pas".
01:09:28 - Mais pas du tout, je vous donne... - C'est pas ce qu'il vous dit.
01:09:30 - C'est pas ce que je vous dis, il vous l'est
01:09:32 pendant ce que je dis. - Moi je suis "Monsieur on bouge tout".
01:09:34 Donc on peut pas se mettre d'accord.
01:09:36 - On pourrait bouger un peu, mais sans
01:09:38 tout bouger. - Il faut tout changer. - Non.
01:09:40 - Tout ? - Bah il faut que vous sortiez de bord à ce moment-là.
01:09:42 - Il faudrait retrouver notre souveraineté. - Ah bah si !
01:09:44 - Non mais là ce qui est trop court, c'est quand même...
01:09:46 C'est l'incapacité à gouverner.
01:09:48 Parce que c'est une décision au plus haut niveau.
01:09:50 La première ministre de la France,
01:09:52 enfin, qui pédale
01:09:54 dans la choucroute, comme dit...
01:09:56 Oui, elle pédale dans la semoule.
01:09:58 - Hier, il y avait tous les distributeurs,
01:10:00 M. Bonparc, etc., qui étaient auditionnés à l'Assemblée.
01:10:02 Tous en parant, on leur pose la question. "Non, on vendra
01:10:04 à perte, non on vendra pas à perte." - Non mais Mme Borne
01:10:06 a fait une très mauvaise rentrée.
01:10:08 Autant, il y a 3-4 ministres qui sont plutôt bons,
01:10:10 mais Mme Borne, voilà, elle a fait une très
01:10:12 mauvaise rentrée. - C'est vrai que la vente à perte, c'est un délit.
01:10:14 - Oui, il faut changer la loi. - C'est fini par la loi.
01:10:16 - Donc ça n'arriverait pas avant décembre, en plus.
01:10:18 - C'est fini par la loi de peine d'emprisonnement, la vente à perte.
01:10:20 - Vous oubliez, me dit-on, les fanatiques
01:10:22 de la transition climatique, dont certains
01:10:24 au sein du pouvoir sont favorables à l'essence
01:10:26 chère. - Oui. - Il y a un interlocuteur,
01:10:28 toujours très pointu, qui aimerait également que je parle,
01:10:30 mais on ne peut pas parler de tout. Malheureusement,
01:10:32 un tiers des films français ne font pas
01:10:34 d'entrée, et ça inquiète la Cour des comptes.
01:10:36 - Absolument. - Je suis d'accord avec vous, mais bon,
01:10:38 le cinéma français, il est mieux que le cinéma italien,
01:10:40 le cinéma allemand, etc. Il y a aussi des défauts.
01:10:42 Mais au moins, on a préservé notre cinéma.
01:10:44 - Notre amour du cinéma italien, c'est très bon. - Oui, donc au moins,
01:10:46 bien sûr... - Grâce à des règles étatiques.
01:10:48 - Oui, mais comme on est des... - Ah, très bien !
01:10:50 - Bien vu. - Grâce à des règles étatiques.
01:10:52 - Oui, grâce à Calasius. - Bien sûr, mais convenons
01:10:56 que, bien sûr... - Je suis d'accord avec vous.
01:10:58 - Bien sûr que c'est ennuyeux, bien sûr qu'il y a des aides,
01:11:00 bien sûr que ceci, bien sûr. Mais au moins,
01:11:02 on a un cinéma, et les autres sont morts.
01:11:04 - Oui, je suis d'accord. - Alors évidemment, je suis agacé,
01:11:06 comme tout à fait bien, quand je vois un film
01:11:08 qui se passe dans une cuisine, avec des états d'âme
01:11:10 de comédiens qui n'articulent pas, je ne comprends rien.
01:11:12 Bon, mais il n'y a que ça. - La palme d'or française
01:11:14 fonctionne très bien. - Il y a aussi Tony, en fait.
01:11:16 - Anatomie d'une chute fonctionne très bon.
01:11:18 - C'est un très bon film. - Ça part dans tous les sens, là.
01:11:22 - Oui, oui. - Voilà, on saute du coq à l'âne.
01:11:25 - Alors reprenez les rênes. - Je suis d'accord.
01:11:28 Mais je voudrais qu'on voit le sujet que vous disiez,
01:11:31 les gens qui enlèvent des choses de leur caddie
01:11:34 parce qu'il n'y a pas assez d'argent. Voyez ce sujet.
01:11:36 - La question du pouvoir d'achat s'affiche partout
01:11:41 dans les allées de ce supermarché, situé entre Nantes et Saint-Nazaire.
01:11:45 Depuis plusieurs mois, les dirigeants observent
01:11:48 des changements de comportement de la part des consommateurs.
01:11:51 - Quand ils arrivent au moment de payer, bien souvent,
01:11:53 ils se rendent compte qu'il n'y a plus assez.
01:11:55 Il n'y a pas assez dans le porte-monnaie, quoi,
01:11:57 donc ils laissent des articles à la fin du tapis.
01:12:00 On voit bien sur les volumes qu'on a à peu près 8% de volume en moins.
01:12:04 - L'ayant régulier de l'enseigne, John fait ses courses,
01:12:07 téléphone à la main avec l'option calculette.
01:12:10 - Voilà, ça fait ça. - Je calcule dans le magasin,
01:12:12 avec mon téléphone, je regarde les prix, les bons plans, voilà.
01:12:15 Oui, quelques fois, ça m'est arrivé, voilà.
01:12:17 De temps en temps, je me dis, tiens, je crois avoir assez,
01:12:19 mais en fait, bah non, il va manquer 3, 4 centimes, voilà.
01:12:22 - Donc on laisse le produit sur le tapis ?
01:12:24 - On laisse le produit sur le tapis, ouais, malheureusement.
01:12:26 - Des produits laissés sur le tapis, autre tendance,
01:12:29 le paiement en espèces sonnantes et trébuchantes
01:12:32 fait son grand retour depuis 6 mois.
01:12:34 - Les gens ont beaucoup d'espèces, et je pense que...
01:12:40 ils relèvent en début de mois pour pas être bloqués par les banques,
01:12:45 et ils payent en cash.
01:12:47 - Si les ventes sont en baisse de 8% en volume,
01:12:50 la valeur du panier moyen n'a pas baissé
01:12:53 du fait de l'augmentation des prix.
01:12:55 - C'est ce que vous disiez tout à l'heure, et effectivement,
01:12:57 c'est quelque chose qui peut nous inquiéter.
01:12:59 Une cinémathèque idéale, que regarder en famille de 5 à 16 ans.
01:13:03 Je vais vous poser une question quiz, qui est proposée d'ailleurs
01:13:06 par notre ami réalisateur.
01:13:08 Je vais d'ailleurs la poser, puisque c'est lui qui me le dit.
01:13:10 Jean-Luc Lombard. Je ne sais pas si Jean-Luc peut prendre le micro ou pas,
01:13:13 mais dans la régie, mais je vais vous la poser.
01:13:15 Quel est le film de cinéma qui porte un nom de carburant ?
01:13:22 - "Gasolin".
01:13:24 - Ah bah oui, mais...
01:13:26 - Il a été plus rapide que moi.
01:13:28 - Il est fort le petit scarabée.
01:13:30 - C'est vrai. Gilles Grangier, Jean Gabin.
01:13:32 - Exactement, c'est un film de 1955,
01:13:35 film de Gilles Grangier, avec Michel Audiard.
01:13:39 Scénario de Michel Audiard.
01:13:41 - Ce n'est pas le meilleur Gabin, mais c'est un bon film.
01:13:44 - Là, il vous m'épatait.
01:13:46 Il était grand le coffre chez vous, là-haut.
01:13:48 - D'accord.
01:13:50 - Bon. Alors, "Sueur froide".
01:13:54 Par exemple, c'est vrai aussi que d'aller proposer
01:13:57 "Les chasses du comte Zaroff",
01:14:00 qui est un film de 1932.
01:14:02 - Moi, j'ai découvert ça.
01:14:04 - "Les jeunes gens", c'est un film muet, en plus ?
01:14:06 - Non, non, non. Il y a des dialogues qui sont très drôles.
01:14:08 - Je ne connais pas ce film.
01:14:10 - J'ai découvert ça à 12 ans.
01:14:12 Ça m'avait enchanté.
01:14:14 C'est une chasse à l'homme sur une île sauvage.
01:14:17 Et c'est captivant.
01:14:19 - Pour ceux qui nous écoutent,
01:14:21 par exemple, il y a des grands-parents
01:14:23 qui vont avoir leurs petits-enfants bientôt,
01:14:26 en novembre, ce n'est pas tout de suite, mais bientôt.
01:14:28 Donc, voilà, il y a deux ou trois petits-enfants
01:14:31 qui ont 13 ans et 15 ans.
01:14:33 Toutes catégories, qu'est-ce que vous leur dites
01:14:35 d'acheter lorsque les petits-enfants vont venir
01:14:38 et de leur faire voir pendant les huit jours ?
01:14:40 Trois films.
01:14:41 - Trois films.
01:14:42 - Trois films dans trois genres différents.
01:14:44 - Trois films dans trois genres différents.
01:14:46 "L'homme qui voulait être roi" de John Huston.
01:14:48 Très beau film d'aventure avec une réflexion
01:14:50 sur l'orgueil humain en même temps,
01:14:52 qui est très intéressante.
01:14:54 "Quelle est le vert au mavalet" de John Ford,
01:14:57 parce que c'est magnifique.
01:14:59 C'est un film très puissant sur le sentiment communautaire
01:15:02 et sur la perte des traditions.
01:15:04 Et "Le héros est un enfant", ce qui est toujours pratique
01:15:06 pour intéresser les enfants à une histoire.
01:15:09 Et "Les mariés de l'an deux",
01:15:11 parce qu'à la fois c'est de la comédie,
01:15:13 il y a du souffle.
01:15:14 - C'est de Jean-Paul Rathmo, "Les mariés de l'an deux".
01:15:16 - C'est de Jean-Paul Rathmo.
01:15:17 - Non, c'est de Philippe de Broca.
01:15:18 - C'est de Rathmo, mais c'est très proche de Broca, effectivement.
01:15:20 - C'est avec Marlène Jobert.
01:15:21 - Marlène Jobert et Belmondo.
01:15:22 Et c'est de l'aventure historique,
01:15:23 et c'est pas seulement ça, du souffle.
01:15:25 - C'est lyrique, c'est de la comédie d'aventure.
01:15:28 - J'aimerais tant que Samy Fray vienne nous voir.
01:15:31 - C'est un des derniers.
01:15:32 - Magnifique acteur.
01:15:33 - Exceptionnel, Samy Fray.
01:15:34 Je ne sais pas s'il nous entend.
01:15:35 - Il y a Julien Guillaumard aussi, je crois, dedans.
01:15:36 - Ah non, Julien Guillaumard est mort.
01:15:38 - Non, dans "Les mariés de l'an deux".
01:15:39 - Ah oui.
01:15:40 - Un conventionnel.
01:15:41 - Mais Julien Guillaumard, c'est un génie, Julien Guillaumard.
01:15:42 - En plus, c'est un film assez réactionnaire,
01:15:43 ce qui n'est pas pour me déplaire.
01:15:45 - Antinéa.
01:15:46 - Il joue Antinéa dans ce film.
01:15:48 - "Les mariés de l'an deux", c'est assez antirévolutionnaire.
01:15:51 - "L'amour ne se susurre pas, l'amour est shakespearien,
01:15:55 il se hurle", dit Julien Guillaumard dans "L'incorrigible"
01:15:59 de Philippe de Broca, où il joue l'ermite,
01:16:02 il veut racheter le Mont-Saint-Michel.
01:16:04 - Exact.
01:16:05 - L'ermite de Château.
01:16:08 C'est un film formidable.
01:16:10 - Oui, il mange devant le Mont-Saint-Michel.
01:16:11 - Bien sûr.
01:16:12 - On ressort le magnifique en salle,
01:16:14 avec "Les Belles Mondeaux" de Philippe de Broca.
01:16:17 - Avec Jacqueline Bisset.
01:16:18 - Un film merveilleux.
01:16:20 - Jacqueline Bisset, c'est la plus belle actrice.
01:16:23 - Jacqueline Bisset également, qui est toujours de ce monde.
01:16:25 - Elle est toujours très belle.
01:16:27 - Elle est dans "Bullitt".
01:16:29 - Comment ?
01:16:30 - Elle est dans "Bullitt".
01:16:31 - Elle est dans "Bullitt".
01:16:32 - Oui, elle joue avec Mme. McQueen.
01:16:33 - C'est un peu daté, notre culture.
01:16:36 Gérard, quel est le film que vous proposeriez à vos petits-enfants ?
01:16:41 - J'ai fait l'expérience,
01:16:43 cet été, j'ai fait ça sur ma petite-fille qui a 15 ans,
01:16:47 qui vit donc à New York.
01:16:49 "La Boum" de Pinotteau.
01:16:52 - Quel âge elle a ?
01:16:53 - Elle a 15 ans.
01:16:54 - Oui, elle a adoré.
01:16:55 - Elle a trouvé ce film, elle a ri tout au long du film.
01:16:57 - Ah oui.
01:16:58 - C'est un film magnifique.
01:16:59 - Elle a vu tout ?
01:17:00 - Et "L'horloger de Saint-Paul" aussi.
01:17:01 - Ah oui, alors...
01:17:03 - Ce n'est pas le meilleur tavernier.
01:17:05 - Le meilleur tavernier, c'est "Un dimanche à la campagne".
01:17:07 - Oui, Conan.
01:17:08 - C'est merveilleux.
01:17:09 - Ecoutez, j'adore le cinéma français.
01:17:11 Dieu et son âme, je ne suis pas un fan de tavernier.
01:17:15 - Oui, moi non plus.
01:17:16 - Un peu de torchon.
01:17:17 - Un peu de torchon, c'est...
01:17:18 - Je ne peux pas vous dire, je ne sais pas,
01:17:20 mais je n'ose pas le dire, mais ça m'a toujours...
01:17:23 - C'est un cinéma de gauche.
01:17:25 - Il y a quelques grands films, comme "Capitaine Conan"
01:17:27 et comme "Un dimanche à la campagne".
01:17:28 - Oui, ça m'a toujours un peu barbé.
01:17:30 - Le "Juge et l'assassin" avec un très grand galèbreux.
01:17:34 - Comment ?
01:17:35 - Le "Juge et l'assassin" avec un très grand galèbreux.
01:17:37 - Le cheminot.
01:17:38 - Un peu barbé.
01:17:39 - Le cheminot.
01:17:40 - Je ne peux pas le dire parce qu'il n'est plus de ce monde
01:17:42 et ce n'est pas bien, mais c'est vrai qu'il y avait
01:17:44 un très joli film qu'il avait fait, peut-être un de ses meilleurs films
01:17:46 que j'ai vu, c'était "Une semaine de vacances"
01:17:48 avec Nathalie Baye et genre, mais oui.
01:17:50 - C'est gentil.
01:17:51 - Eh bien justement, moi j'aime bien ça être gentil.
01:17:52 - Il a fait un film très drôle sur Dominique de Villepin
01:17:54 qui est d'Orsay, adapté de la BD.
01:17:56 - C'était vrai.
01:17:57 - "Juge et l'assassin", il y avait...
01:17:58 - Par exemple, son film sur le cinéma "Laissez passer",
01:18:00 je crois que ça s'appelait, qui était le pendant du dernier...
01:18:02 - Ah oui, c'était vraiment ça.
01:18:04 - Le plus sif.
01:18:05 - Bah oui, c'est voilà.
01:18:06 - Intéressant quand même parce que c'est toute l'histoire du cinéma
01:18:08 qui était évoquée.
01:18:09 - Ah, Jean-Roger Coissimon.
01:18:10 - Qui chante à la fin.
01:18:11 - Jean-Roger Coissimon qui joue Lord MacRachelet dans...
01:18:14 - Oui.
01:18:15 - Dans "Fantomas".
01:18:17 Lord MacRachelet est pendu dans ma chambre.
01:18:19 Dans ma chambre ? Non, dans ma chambre.
01:18:20 Oh, dans ma chambre, quelle horreur.
01:18:22 - Très bien, familial aussi.
01:18:24 - Comment ?
01:18:25 - "Fantomas" quand on est gamin, c'est génial.
01:18:27 - Évidemment, avec, comment s'appelle la femme
01:18:29 de Lord MacRachelet qui fait tourner les tables ?
01:18:32 Merveilleuse actrice qui est dans les grandes familles,
01:18:35 dont j'oublie le nom à l'instant, mais on va le retrouver.
01:18:37 Sommeil à la Béguidi, c'est à vous.
01:18:39 (rires)
01:18:42 - Après les festes de Versailles hier soir,
01:18:46 Charles III, attendu au Sénat dans quelques minutes,
01:18:49 le roi d'Angleterre va faire un discours
01:18:51 devant les parlementaires dans le courant de la matinée.
01:18:54 Un an après son accession au trône,
01:18:56 un ouvrin britannique tente d'imprimer sa marque politique
01:18:59 et plaide déjà en faveur de liens franco-britanniques renforcés.
01:19:03 L'épouse du professeur tué près de Dunkerque
01:19:06 avoue avoir tué son mari.
01:19:08 La femme de 37 ans est passée aux aveux
01:19:10 durant sa garde à vue.
01:19:12 La conseillère municipale avait d'abord alerté la police
01:19:14 en affirmant que son époux avait été victime de cambrioleur.
01:19:17 Le professeur d'université de 51 ans
01:19:19 et père d'une petite fille d'un an et demi
01:19:21 a été retrouvé poignardé à mort au domicile conjugal
01:19:24 dans la nuit de samedi à dimanche.
01:19:27 Et puis début des pourparlers
01:19:29 entre l'Azerbaïdjan et les séparatistes arméniens.
01:19:32 Des négociations qui se tiennent dans la ville azerbaïdjanaise de Lievlak.
01:19:37 Et ce, après une victoire éclair de Bakou,
01:19:39 revendiquée la veille dans ce territoire sécessionniste.
01:19:42 Selon le dernier bilan, les affrontements ont fait au moins
01:19:45 200 morts et 400 blessés.
01:19:47 C'est François Christophe évidemment dont je parlais.
01:19:50 - Frantomas, c'est de André Unebelle.
01:19:52 Et vous savez la particularité d'André Unebelle ?
01:19:54 - C'est le grand maître français du film de KPDP, mais à part ça...
01:19:57 - C'est le réalisateur qui a fait le plus d'entrées en France.
01:20:02 Tout réalisateur.
01:20:04 C'est incroyable.
01:20:06 Parce que ce nom est complètement oublié.
01:20:08 - Frantomas, entre les films de KPDP...
01:20:11 - Plus que le Bossu, c'est lui.
01:20:13 - André Unebelle, c'est celui...
01:20:16 C'est incroyable.
01:20:18 - Il a fait une version française des Trois Mousquetaires
01:20:21 avec Georges Marchal.
01:20:23 Il est très sous-estimé, mais il a fait une myriade de films
01:20:27 très intéressants.
01:20:29 - Et son nom est oublié.
01:20:31 Je pense qu'André Unebelle, vous allez dans la rue,
01:20:34 aujourd'hui, il est complètement oublié.
01:20:36 - Mais ses films continuent à faire de l'audience à la télé.
01:20:39 - Je ne suis pas sûr.
01:20:41 - Ça marche toujours.
01:20:43 - Je ne crois plus que ça passe.
01:20:45 Même Le Capitain.
01:20:47 - Ça marche auprès des enfants.
01:20:49 - Il y a un dernier film qui fait partie des 10 films
01:20:52 que je préfère au monde, c'est Les Demoiselles de Rochefort.
01:20:55 Mais là, vous dites qu'à partir de 12 ans, vous avez tort.
01:20:58 C'est à partir de 6 ans.
01:21:00 - Vous savez, ça dépend de comment ça se fait.
01:21:03 - Ça change d'une famille à l'autre, d'un enfant à l'autre.
01:21:06 C'est très compliqué.
01:21:08 C'est des indications, mais c'est un chef d'oeuvre.
01:21:11 Il y a un côté complètement féerique dans ce film.
01:21:14 - J'ai filmé ma fille avec ce film.
01:21:17 Elles avaient 6 ans, 7 ans.
01:21:19 - Et tous les jours, avant d'aller à l'école,
01:21:22 entre 7h et 38h, effectivement, dans les années 99, 2000, 2001,
01:21:27 elles avaient 5 ans, 6 ans, etc.
01:21:29 Tous les jours, elles ont regardé ce film.
01:21:32 Tous les jours, j'ai entendu "Nous sommes des soeurs".
01:21:35 - C'est une musique magique de ce génie.
01:21:38 - Avec la chanson de Mike Chance.
01:21:40 - C'est un film extraordinaire avec Daniel Darieu,
01:21:43 parce que c'est un film d'une drôlerie incroyable.
01:21:46 - Le personnage de P1 qui est très très très chouette.
01:21:49 - Exactement.
01:21:50 - Piccoli.
01:21:51 - Madame Dame.
01:21:52 - Il a une chanson pour dire que personne ne veut se marier avec lui
01:21:55 parce que personne ne veut s'appeler Madame Dame.
01:21:58 C'est merveilleux.
01:22:00 C'est un film de fantaisie.
01:22:02 - Merci.
01:22:03 - Ça nous fait toujours plaisir de faire parfois un pas de côté le matin.
01:22:08 Une cinémathèque idéale.
01:22:10 Que regarder en famille de 5 à 16 ans,
01:22:12 c'est chez Critérion.
01:22:14 C'est 17,90 euros.
01:22:16 Achetez ça, les grands-parents.
01:22:18 Je trouve que c'est une bonne idée.
01:22:19 - Les parents aussi.
01:22:20 - Les parents, mais les grands-parents, vous allez avoir des enfants bientôt,
01:22:23 à Noël, à Pâques ou à la Trinité.
01:22:26 Et vous ne savez pas comment les occuper,
01:22:28 eh bien vous achetez cela.
01:22:30 Voilà ce qu'on pouvait dire ce matin sur toutes les actualités.
01:22:36 Françoise Christophe me disait, Bernard Montiel qui nous regarde,
01:22:39 effectivement, nous l'avons dit.
01:22:41 Alors, que dois-je vous dire ?
01:22:43 Jean-Luc Lombard était à la réalisation.
01:22:46 Jean-Luc Lombard qui a fait un long métrage,
01:22:49 "Ma vie sans chaussures",
01:22:51 que vous pouvez voir régulièrement.
01:22:53 - C'est un programme.
01:22:54 - Oui, un long métrage.
01:22:56 Marie Janoska était à la vision.
01:22:58 Grégory Possidalo était au son.
01:23:00 Marie Danzon était avec nous, bien sûr,
01:23:02 comme Tancré de Guillotel.
01:23:04 Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
01:23:06 Et dans une seconde, c'est Jean-Marc Morandini.
01:23:09 Rendez-vous ce soir.
01:23:11 (je vais tester la vitesse de la machine)