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  • il y a 5 jours
Mettez vous d'accord avec Régis de Castelnau, Erik Tegner, Rafik Smati et Jérôme Dubus

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-04-16##

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Transcription
00:00Valérie Expert.
00:01Et on est ensemble avec vous pour commenter l'actualité avec Régis de Castelnau.
00:05Bonjour Régis, ça faisait longtemps.
00:07Avocat, du droit c'est votre blog, vous avez publié une justice politique aux éditions L'Artilleur.
00:13Eric Tegner, journaliste, président de Frontières.
00:15On vous retrouve tous les vendredis face à Alex Darmon dans La Vérité en Face
00:20qui est présenté par Patrick Roger, Rafik Smati faisait longtemps aussi,
00:24chef d'entreprise, président du mouvement Objectif France.
00:26Et vous avez publié Le Nouveau Temps, comment reprendre le contrôle à l'ère de l'IA
00:31qui est paru de l'intelligence artificielle, qui est paru chez Erol et Jérôme Dubu, membre du pôle Idées d'Horizon.
00:37Bonjour à vous.
00:37En fait, ça fait longtemps que tous vous n'étiez pas venus, pour moi en tout cas.
00:40Ça suffit.
00:41On vient mais vous n'êtes pas venus.
00:42Voilà, c'est ça.
00:43N'enfoncez pas le clou.
00:46Des nouvelles attaques contre les prisons françaises, c'est quand même très très grave ce qui est en train de se passer.
00:52C'est la réponse de la France au renvoi d'un certain nombre d'agents consulaires depuis l'Algérie.
01:02Et puis, faut-il rembourser les médicaments en fonction des revenus ?
01:05C'est une des pistes.
01:07Voilà, hier, le Premier ministre a dressé un tableau assez sombre, pour ne pas dire dramatique, de la situation économique.
01:15Peu de réponses, enfin peu de solutions concrètes en tout cas.
01:18On va commencer avec vos coups de cœur, vos coups de gueule. Raphique, un coup de cœur.
01:22Oui, je voudrais rendre hommage à une société française qui s'appelle Hermès, que évidemment tout le monde connaît,
01:29qui est devenue hier la première capitalisation boursière de France avant LVMH.
01:35Hermès, c'est plus qu'une entreprise de luxe. C'est une entreprise d'excellence.
01:40C'est une entreprise qui met en avant plus qu'aucune autre entreprise le savoir-faire français, le savoir-faire des artisans français.
01:47Et c'est extrêmement intéressant de voir que, dans une période où le commerce international est chahouté,
01:55notamment dans le domaine du luxe, on voit comme LVMH souffre d'ailleurs,
01:59il est intéressant de voir qu'une société qui a été finalement gérée comme une PME,
02:04sans croissance externe, parce que Hermès se développe de manière...
02:08Un groupe indépendant.
02:09Un groupe indépendant.
02:09Voilà, c'est un groupe indépendant avec une croissance organique,
02:12réussi à faire des étincelles, réussi à traverser les crises.
02:14Et de manière générale, moi je veux que l'on soit fiers,
02:18vous savez, les Américains ont leur GAFA.
02:21Moi je voudrais qu'on soit fiers de nos calls.
02:24C-H-O-L.
02:26Kering, Hermès, L'Oréal et LVMH.
02:30Ces calls, c'est 40% de la capitalisation du CAC 40.
02:35Alors on n'a peut-être pas, en France on n'a peut-être pas de pétrole,
02:38mais on a des idées, on n'a peut-être pas les GAFA, mais on a les calls.
02:41Et on a un savoir-faire.
02:43Et ça contribue au rayonnement de notre pays dans le monde,
02:45ça contribue au commerce extérieur, ça contribue à créer des emplois.
02:48Donc soyons fiers de ce qui fonctionne dans notre pays,
02:51et chapeau à ce que font toutes les équipes de Hermès,
02:55mais aussi de LVMH et des autres.
02:57Oui, parce que LVMH développe énormément aussi ce savoir-faire français,
03:03avec à chaque fois des journées portes ouvertes,
03:06pour montrer la manière dont on travaille en France,
03:09et dont on a cette expertise.
03:13Je partage sur Hermès, je dirais que c'est une société qui ne fait pas de bruit,
03:19et qui pourtant est à l'avant-garde d'un certain nombre de choses.
03:22Ils ont une partie de leurs ateliers qui est à Pantin.
03:26C'était très précurseur.
03:28Aujourd'hui, évidemment, tout le monde fait ses gorges chaudes,
03:31en disant qu'il faut aller s'installer dans le 93, etc.
03:33pour des sociétés, à l'époque, ce n'était pas du tout à la mode.
03:36Et c'est eux qui l'ont fait.
03:38Et ils l'ont fait de manière extrêmement, j'allais dire, silencieuse,
03:41sans médiatisation, etc.
03:42Et ça, c'est Hermès, et je trouve que c'est très symbolique de la société.
03:46Oui.
03:47Moi, je partage complètement cet avis,
03:49d'autant plus qu'aujourd'hui, on est dans une période
03:51où ces géants du luxe sont quand même touchés
03:54par les désordres internationaux économiques.
03:56D'abord, avec une croissance de la Chine qui est plus faible depuis quelques années,
04:00la Chine qui a du mal à sortir du Covid.
04:01On sait qu'à le VMH, c'est en difficulté.
04:04En tout cas, il a même un cours de bourse qui est plutôt en baisse
04:08et l'inquiétude du côté des États-Unis.
04:10Donc, c'est sûr que c'est important de soutenir ces joyaux.
04:14Et dans le même temps, c'est intéressant de se pencher,
04:16par exemple, sur Hermès ou sur Chanel,
04:18où si on demande à nos auditeurs de citer leurs propriétaires,
04:20ils ne sauront pas le faire.
04:22Et pourquoi ?
04:22Parce que ce sont des familles qui ont choisi,
04:24depuis des décennies, d'être extrêmement discrètes.
04:27Les patrons de Chanel, je crois qu'il n'y a pas de photo d'eux.
04:30Et donc, ça en dit long sur l'inquiétude qu'on peut avoir aussi
04:33de se dire qu'on est capable de faire des produits
04:35qui sont adorés des Français.
04:36Dans le même temps, on sait que les Français détestent les riches.
04:39Et donc, il faut se faire discret.
04:41Et donc, ça serait peut-être intéressant qu'on évolue sur ce sujet.
04:44Un avis, Régis ?
04:46Alors, si, j'ai un avis, j'ai bien un avis.
04:48Je ne sais pas si la discrétion de cette famille est liée au fait qu'en France,
04:54c'est vrai qu'on est rapidement en train de, comment dire, de critiquer les riches.
05:00Mais Hermès, moi, le luxe en général m'intéresse assez peu.
05:04Il y a le côté ostotatoire dans la modernité,
05:07que je trouve parfois vulgaire et déplaisant.
05:09Chez Hermès, jamais.
05:10Moi, je vais parler de ce qu'ils font.
05:12Vous allez dans la boutique de la rue du Faubourg-Saint-Honoré.
05:16Tout est beau.
05:17Tout est beau.
05:18Alors, merci en plus à Hermès de m'avoir permis.
05:22Alors, ce n'était jamais très bon marché.
05:24Mais d'offrir des cadeaux, je pense en particulier au carré Hermès,
05:27qui sont tous les ans, ils l'échangent.
05:29C'est toujours plus beau.
05:30Non, non, c'est vraiment une réussite assez extraordinaire
05:33et qui, justement, combinée avec cette discrétion,
05:36fait que c'est quelque chose, effectivement, dont on peut être fier.
05:40Oui, bon.
05:42On va marquer une pause parce que c'est l'heure du journal.
05:44Mais on va revenir.
05:45On va parler des relations France-Algérie.
05:47Et on va revenir également sur ces attaques contre les prisons françaises.
05:51A tout de suite.
05:52Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
05:56Sud Radio, le 10h midi.
05:58Mettez-vous d'accord.
05:59Valérie Expert.
06:00De retour avec vous pour commenter l'actualité avec Régis de Castelnau.
06:04Vous êtes avocat.
06:05On peut vous retrouver sur votre blog, Vue du droit.
06:08Vous avez publié un livre,
06:09Une justice politique aux éditions L'Artierre.
06:11Vous êtes également membre de la rédaction de Front Populaire.
06:14Éric Tegner, journaliste, président de Frontières.
06:16On vous retrouve le vendredi face à Alex Darmon
06:19dans un débat présenté par Patrick Roger,
06:22La vérité en face et Raphix Maty.
06:24Vous êtes chef d'entreprise, président du Mouvement Objectif France.
06:27C'est votre dernier livre, Le Nouveau Temps.
06:29Comment reprendre le contrôle à l'ère de l'intelligence artificielle
06:32est paru chez Erol.
06:34Et Jérôme Dubus, membre du pôle ID d'Horizon.
06:39Les relations franco-algériennes avec la riposte de la France.
06:42Les attaques contre les prisons françaises
06:45avec encore des incidents cette nuit.
06:48Et puis les pistes pour faire 40 milliards d'économies.
06:52C'est ça ?
06:53On en est entre 40 et 60.
06:55Oui, 40 et 60, dont une des pistes,
06:58rembourser les médicaments en fonction des revenus.
07:00J'espère qu'on aura le temps de traiter tous ces sujets.
07:04Régis, on parlait d'une entreprise exemplaire comme Hermès,
07:10enfin emblématique.
07:11Plutôt, vous vouliez vous revenir sur ce qui s'est passé
07:15si vous parliez de l'entreprise Safran.
07:18Alors, je suppose que ça va faire plaisir à Rafik.
07:21Ce que je vais dire là maintenant,
07:23c'est effectivement en cette période
07:26où la France a de terribles problèmes financiers,
07:30dans cette période où on dit qu'il faut réindustrialiser notre pays,
07:34faire de la recherche-développement.
07:35Les petits bourgeois de centre-ville
07:38qui ont élu des collectivités à direction écologiste
07:44s'y opposent.
07:45Elles s'y opposent.
07:47Et donc, le patron de Safran,
07:48qui avait un projet sur la ville de Rennes,
07:51créant 500 emplois d'un certain niveau,
07:54c'est-à-dire que des rémunérations importantes,
07:56il a été accueilli comme un chien dans un jeu de quille.
08:00Et il a dit, mais je le comprends tout à fait,
08:02il a dit, écoutez, si c'est pour me faire accueillir par des tomates,
08:04je prends des risques,
08:06j'essaye d'être dans ce mouvement-là,
08:09qui est l'intérêt du pays,
08:10eh bien, je n'investirai plus jamais
08:14dans une ville à direction écologiste.
08:18Alors, les municipales, c'est l'année prochaine,
08:21en mars 2026, moi j'incite les électeurs,
08:24s'ils souhaitent effectivement le développement de leur ville,
08:28s'ils souhaitent qu'il y ait de l'emploi,
08:29qu'il y ait des ressources,
08:31votez surtout pas écologiste.
08:33Non, mais l'idéologie...
08:35Oui, sauf que, Régis,
08:38c'est PS.
08:40Pardon ?
08:41C'est un maire PS,
08:43et c'est une coalition,
08:44et ce sont uniquement les élus écologistes
08:46du conseil municipal majoritaire
08:48qui s'y sont opposés.
08:49Tu me diras, ça ne change rien au problème,
08:51parce que le maire PS ou la maire PS
08:53aurait dû faire le ménage,
08:55dans sa majorité, elle ne l'a pas fait.
08:57Donc, mais ce n'est pas le maire
08:58qui s'y est opposé.
08:59Non, mais tout à fait,
09:02le problème, c'est que ces alliances
09:05et l'héroclite,
09:06qui sont, comment dire,
09:08c'est la carpe et le lapin
09:09qui s'associent,
09:11les écologistes,
09:12ils deviennent dominants.
09:15Dominants, je pense,
09:16politiquement et idéologiquement,
09:17parce que c'est l'électorat.
09:20Regardez ce qui se passe à Paris.
09:21Vous allez me dire,
09:22ah, Hidalgo est socialiste,
09:23il faut voir comment elle a transformé cette ville.
09:26Non, non, je pense que c'est...
09:27Alors oui, j'aurais dit,
09:29j'ai arrêté ma propagande électorale
09:32aux écologistes,
09:34on peut mettre les socialistes,
09:36dès lors qu'ils sont dans la complaisance
09:37avec ce courant-là,
09:39dans la liste.
09:40Oui, peut-être, Raphique,
09:42effectivement, la réaction du patron de Safran
09:45a été assez ferme et claire.
09:47Mais ce que l'on voit là, à Rennes,
09:50on le voit dans toutes les régions
09:52et on le voit même au niveau national.
09:54C'est impressionnant de voir
09:55comme ce courant qui, en réalité,
09:56est minoritaire,
09:57le courant de l'écologie politique,
09:59réussit, par son pouvoir de nuisance
10:01ou de poids dans les coalitions,
10:03qu'elles soient nationales ou municipales,
10:05réussit à sacrifier notre avenir.
10:08Je rappelle que c'est à cause
10:09de cette coalition écologiste
10:11que le super-réacteur Superphénix
10:15a été arrêté par Lionel Jospin en 1997.
10:17C'est à cause du même type d'influence
10:19qu'on a renoncé au projet Astrid
10:22en 2018 ou 2019,
10:24que l'on relance aujourd'hui,
10:25d'ailleurs, comme par hasard,
10:26que l'on a précipité la fermeture
10:27de Fessenheim,
10:28que l'on a prévu de fermer
10:2914 réacteurs nucléaires
10:31jusqu'à ce que l'on comprenne
10:32que c'était une aberration
10:32et qu'on décide d'en construire d'autres.
10:35C'est-à-dire que le pouvoir de nuisance
10:36de cette écologie politique,
10:38qui en réalité n'est pas du tout
10:39motivée par des questions écologiques,
10:42mais plus par des raisons idéologiques
10:44et politiques,
10:45fait énormément de mal au pays.
10:47Mais c'est d'autant plus invraisemblable
10:48que ces écologistes
10:49ne représentent quantitativement,
10:51et même électoralement,
10:52en pourcentage, pas grand-chose.
10:54On vient d'annoncer
10:55les chiffres de participation,
10:57enfin d'inscrits plus exactement,
10:58de militants écologistes,
11:00EELV, inscrits,
11:01qui vont voter au Congrès.
11:0216 000.
11:03À Paris, le choix de leur tête de liste,
11:06je vous le donne en mille,
11:07combien de votants ?
11:08Combien d'inscrits ?
11:103 000.
11:10Voilà.
11:12Mais le grand problème quand même,
11:13c'est que cette écologie politique,
11:15elle a gagné,
11:16y compris au sein du gouvernement,
11:18en tout cas d'Emmanuel Macron,
11:19ces dernières années.
11:20Moi, j'ai vu il y a deux jours
11:21un coup de gueule, par exemple,
11:22du maire de la petite ville
11:24de Salbrie,
11:25Alexandre Avril,
11:26qui dit, voilà,
11:27il y a un problème,
11:27moi j'essaye de ramener en Sologne
11:29énormément d'entreprises
11:31pour qu'ils puissent s'installer,
11:32etc.
11:32Et en raison d'une loi passée en 2021
11:34qui s'appelle
11:35le zéro artificialisation net,
11:37je ne peux utiliser que 10% des terres
11:40pour l'installation d'entreprises.
11:41Donc à un moment,
11:42quand vous découvrez ça,
11:43vous vous dites,
11:43mais les gens ont voté pour qui ?
11:45On votait pour un candidat écologiste.
11:47Ça veut dire qu'on parle en ce moment
11:49d'essayer d'aller faire des économies,
11:50etc.,
11:51mais sur la libération de la croissance,
11:53toutes les lois écologues
11:53qui sont passées,
11:54notamment celles-là,
11:56pour essayer d'implanter
11:57des industries sur notre territoire,
12:00elles bloquent tout.
12:00Moi, je me souviens du patron d'Amazon
12:02il y a six mois
12:02qui expliquait qu'il adorait investir en France,
12:05construire des usines,
12:06mais que c'est très difficile
12:07qu'à chaque fois qu'ils vont construire une usine,
12:09il y a systématiquement des recours,
12:11etc.,
12:11que pourtant il faudra en construire.
12:13On pense d'intelligence artificielle,
12:14il faut qu'il y ait des serveurs,
12:16des stocks, etc.
12:17Et ça, en attendant,
12:18le gouvernement Emmanuel Macron
12:20depuis près d'huit ans aujourd'hui
12:21n'ont pas fait grand-chose,
12:23au contraire.
12:23Si on regarde les investissements étrangers
12:25depuis 2017,
12:28on n'a jamais été aussi forts.
12:29Oui, mais ce n'est pas compliqué.
12:30Comment ça n'est pas compliqué ?
12:31C'est la première fois que j'ai exprès de François Hollande.
12:33Mais après, François Hollande,
12:34ce que je veux dire,
12:35c'est que la libération,
12:36on aurait pu faire beaucoup plus.
12:37Sarkozy, ce n'est pas du tout ça,
12:38je suis désolé.
12:39On est le premier pays européen
12:40où les investissements étrangers se portent.
12:42Je ne crois pas que...
12:44Je ne crois pas que...
12:45Je ne crois pas que...
12:45Je ne pense pas que la bonne façon
12:47soit de dire à chaque fois
12:48que c'est moins pire que l'autre.
12:50Ce que je veux dire,
12:51c'est que ça fait huit ans
12:51qu'Emmanuel Macron a été élu
12:53sur la question de libération de la croissance
12:54et qu'il a quand même fait passer
12:56des réglementations écologiques
12:57et il en a laissé passer au niveau européen
12:59qui contraignent la croissance.
13:01Oui, mais précisément,
13:02malgré tout ça,
13:02nous restons les premiers
13:03en matière d'investissements étrangers.
13:05Je crois qu'il y a deux réalités parallèles
13:06qui se superposent
13:07et vous avez tous les deux raisons.
13:08C'est vrai que factuellement,
13:09les investissements directs étrangers
13:11sont élevés.
13:12Mais en même temps,
13:12ce que dit Eric est vrai.
13:13C'est-à-dire que l'inflation normative
13:14dans notre pays
13:15depuis maintenant quelques années
13:16et singulièrement depuis sept ans,
13:18c'est une réalité.
13:18C'est-à-dire qu'on produit
13:19beaucoup plus de normes,
13:20on produit de plus en plus de lois,
13:22on produit de plus en plus
13:23de contraintes pour les entreprises,
13:24que ce soit d'ailleurs
13:25au niveau national
13:25ou au niveau européen.
13:26C'est-à-dire que
13:27les surtranspositions
13:28des règlements européens,
13:31jusqu'à preuve du contraire,
13:32on est encore les spécialistes de ça.
13:33C'est-à-dire que vous avez des contraintes
13:34qui sont imposées par Bruxelles,
13:35et bien nous,
13:36on trouve le moyen de faire pire.
13:37Donc, moi, ce que je veux dire,
13:40c'est qu'effectivement,
13:41la France attire des investisseurs étrangers.
13:43D'ailleurs, beaucoup moins depuis...
13:45Oui, c'est ça.
13:47Ça ralentit.
13:48Mais moi, j'ai envie de dire,
13:49malgré toute la mascarade.
13:51C'est-à-dire que
13:52imaginez toutes les étincelles
13:53que l'on pourrait faire.
13:54Imaginez les étincelles
13:55que l'on pourrait faire
13:56avec le génie entrepreneuriel français
13:57qui pourrait vraiment se révéler
13:58si on arrêtait de mettre des boulets au pied
14:00à tous ceux qui veulent entreprendre.
14:02On serait peut-être,
14:03même probablement,
14:03la première puissance économique d'Europe.
14:05Le président de Nestlé,
14:06qui était un Suisse,
14:07qui était un Suisse à l'époque
14:08quand j'étais au MEDEF,
14:09m'avait dit un jour,
14:11vous êtes formidables les Français,
14:12mais heureusement que vous avez
14:13des 35 heures,
14:14heureusement que vous avez
14:15des prélèvements obligatoires,
14:16sans ça,
14:16vous seriez les premiers.
14:17Voilà,
14:17mais tout est résumé.
14:19Les normes,
14:19je n'en parle pas.
14:21Je voudrais,
14:22Valérie,
14:24je voudrais clôturer,
14:25enfin,
14:26pas le débat,
14:27mais ce que j'ai dit.
14:28On va en s'en voir.
14:28J'ai dit une chose
14:29en répondant à Rafik,
14:32en répondant à Rafik
14:33sur les normes.
14:34Absolument,
14:35il y a une inflation normative
14:36de folie.
14:37Mais,
14:37cette inflation normative,
14:39en plus,
14:39on la respecte en France.
14:41Je prends l'exemple
14:42de l'autoroute à 69.
14:43Je ne parle pas
14:44de l'intérêt du projet
14:45sur le fond.
14:46Je sais simplement
14:46que toutes les procédures
14:49de concertation,
14:50j'enseignais la matière
14:51urbanisme et environnement
14:53à l'Université de Bourgogne,
14:55toutes les procédures
14:55ont été respectées,
14:56études d'impact,
14:57concertation,
14:59expertise,
14:59etc.,
15:00pour aboutir
15:01à une décision administrative
15:02qui a été prise
15:03après deux ans
15:03de travail.
15:04Deux travaux.
15:05Et recours
15:07contre la décision
15:08par un groupuscule écologiste.
15:11Et donc,
15:11on a un magistrat
15:12du tribunal administratif
15:13qui dit
15:14« C'est moi
15:14qui suis dépositaire
15:15du savoir
15:16et par conséquent,
15:18j'annule cette décision
15:19qui est le fruit
15:20d'un travail
15:21extraordinairement important,
15:22un travail démocratique
15:23et qui a coûté
15:24jusqu'à présent
15:25tout ce qui a été fait
15:26en amont
15:27300 millions d'euros.
15:28Donc,
15:29voilà,
15:30c'est tellement significatif
15:32ce qui s'est produit
15:33et j'insiste,
15:34je ne défends pas
15:36spécialement
15:36le projet
15:38d'autoroute
15:39à 69.
15:40Je constate
15:41simplement
15:42qu'il n'y a pas
15:43un déséquilibre
15:44considérable.
15:45Mais vous évoquiez
15:46Salbris
15:47et
15:48les entreprises
15:51qui peinent
15:52à s'implanter.
15:53Il y a cette manifestation
15:54hier qui a eu lieu
15:55de protestation
15:56sur les trains
15:57Clermont,
15:58sur la ligne Clermont-Ferrand-Paris
16:00et Toulouse-Paris.
16:02Il y a Orléans également.
16:04C'est absolument insensé.
16:06On a des trains
16:06qui ont 70 ans,
16:08qui tombent en panne
16:09régulièrement,
16:11des territoires
16:13qui ne peuvent plus
16:14accueillir de salariés
16:15parce que ce train
16:17est un handicap total.
16:19C'est invraisemblable
16:20qu'on ne soit dans des...
16:21Et on n'en a rien à foutre.
16:23Pardon de le dire comme ça.
16:24Alors que
16:24dans les quelques bonnes idées
16:26qu'avait Emmanuel Macron,
16:27je suis désolé de revenir là-dessus,
16:28mais pour une fois
16:29qu'on a quelqu'un
16:29qui est là à 8 ans,
16:30c'est intéressant quand même
16:31de faire la perspective.
16:32Il avait cette idée
16:33de la mobilité
16:34qui était très bonne,
16:35qui était de dire
16:36qu'une partie
16:36des 400 000 emplois
16:37non pourvus en France,
16:38etc.,
16:39une partie de tout cela,
16:40c'est parce qu'à un moment
16:41c'est très compliqué
16:41de trouver un logement
16:42et de se déplacer.
16:44J'ai la sensation
16:44qu'en fait c'est le contraire
16:45qui s'est passé.
16:47C'est-à-dire qu'il a fait
16:48les bus Macron en 2016
16:49très bien,
16:50mais depuis,
16:50vous avez raison,
16:51il y a tout un certain
16:52nombre de territoires,
16:53c'est de plus en plus
16:54difficile d'y aller,
16:55il y a de moins en moins
16:55de services publics
16:57et d'un point de vue
16:57de logement,
16:58je pense qu'il y a
16:59la crise qui est passée par là,
17:00mais ceux qui ont investi
17:02dans des logements neufs
17:03le voient,
17:04à quel point il y a
17:05énormément de retard
17:06aujourd'hui sur les constructions.
17:07Et ça,
17:08ça fragilise la croissance
17:10au niveau global.
17:10Mais là,
17:10on a une France
17:11à deux vitesses,
17:11clairement,
17:12sur les trains.
17:14Si on veut se prendre
17:15un peu de perspective,
17:16il faut remonter
17:16en arrière au-delà
17:18de 2017.
17:19En réalité,
17:20il n'y en a plus
17:21de politique d'aménagement
17:21du territoire
17:22et tous les gouvernements
17:24depuis des années
17:25et des années,
17:25ça fait 25 ans
17:26que ça dure,
17:27ont privilégié
17:28la métropolisation.
17:29Bon.
17:29Alors,
17:30on a investi beaucoup
17:31dans les transports
17:32au commun en métropole.
17:33On parle du Travouet à Paris,
17:35le Grand Paris Express
17:36à Paris,
17:37c'est quand même
17:3840 milliards d'euros
17:39qui ont été investis
17:40dans cette île de France,
17:42dans cette région capitale.
17:44Bon.
17:44Au détriment,
17:45forcément,
17:45des petites lignes.
17:46Parce qu'on n'a pas pu
17:47tout faire.
17:48Il aurait fallu
17:49des investissements
17:49colossaux.
17:50Peut-être ouvrir
17:51au-delà du service public.
17:52Ça,
17:52c'est un autre débat.
17:54Les Anglais l'ont fait
17:55avec plus ou moins
17:56de réussite.
17:57Mais en réalité,
17:58c'est la politique
17:59d'aménagement du territoire
18:00qu'il faut revoir.
18:01Et moi-même,
18:02à l'époque,
18:03j'étais très métropolitain.
18:04Très métropolitain.
18:05Et je trouve ça contradictoire
18:06en plus avec l'ambiance générale
18:08qui tend à parler
18:09d'écologie
18:09et donc de retour aux sources.
18:11Si on veut revenir
18:11à la nature,
18:12il faut permettre aux gens
18:13de le faire très facilement.
18:14Il faut permettre aux gens
18:15qui veulent travailler
18:16en métropole
18:17de pouvoir peut-être
18:18être à une heure et demie
18:19leur maison
18:20qui va être dans la montagne.
18:21C'est une autre conception
18:24de la métropolisation
18:25et de l'organisation
18:26du territoire.
18:27Si vous voulez comprendre
18:27l'aberration
18:28de cette écologie politique,
18:30tout se résume
18:31dans la fameuse ligne
18:34de train
18:35entre Lyon et Turin
18:36dont les écologistes français
18:38se sont opposés.
18:39C'est-à-dire qu'ils ont réussi
18:40l'exploit
18:41de tuer l'avion
18:42en France
18:44alors que c'est l'une
18:44des filières d'excellence
18:45dans notre pays.
18:46Ils ont tué l'avion
18:47et quand il y a des projets
18:48de lignes de train
18:48pour faire moins de pollution
18:49et pour faire du fret,
18:50ils s'y opposent.
18:51Ils s'y opposent.
18:52Oui, invraisemblable.
18:53Pour eux,
18:53il faut vivre entre soi,
18:55de préférence à l'intérieur
18:56de Paris
18:56et finalement,
18:58les gars font ce qu'ils ont.
18:59C'est des gens
18:59qui ont vendu
19:00les trottinettes
19:01pour les interdércés.
19:02On marque une petite pause
19:05de pub
19:05et on revient
19:06tout de suite après.
19:07Sud Radio
19:08Parlons vrai
19:08Parlons vrai
19:09Sud Radio
19:09Parlons vrai
19:10Sud Radio
19:11Parlons vrai
19:11Mettez-vous d'accord
19:13Valérie Expert
19:14Avec vous sur Sud Radio
19:15un petit mot
19:16sur ce que je viens
19:17de voir passer sur X
19:18et j'en avais déjà parlé
19:19ici,
19:19les boulangers
19:20n'ont pas le droit
19:21de travailler le 1er mai
19:22parce que c'est considéré
19:23comme un secteur
19:24non essentiel.
19:25Comme le disent
19:26certains boulangers,
19:27avant,
19:28pendant le Covid,
19:28on a été considéré
19:29comme essentiel
19:30donc ils n'ont pas le droit.
19:32L'année dernière,
19:32des boulangers
19:33ont bravé cette interdiction
19:34et ont été verbalisés.
19:37Cette année,
19:38ils sont en train
19:39de monter au créneau.
19:39Les boulangers,
19:41c'est complètement dingue.
19:42Ils sont prêts
19:42à payer leurs salariés
19:43doubles comme c'est la loi,
19:44comme la loi
19:45les y oblige le 1er mai
19:46mais on leur interdit
19:47d'ouvrir.
19:48Comme vous me dites ça,
19:49ça me fait halluciner.
19:50On parle toujours
19:50du droit,
19:51du droit,
19:51du droit.
19:52Il y a un seul vrai droit
19:53aujourd'hui,
19:53c'est le droit à travailler.
19:54On a un Premier ministre
19:55hier qui nous a dit
19:56qu'on ne bossait pas assez
19:57donc il y a un moment
19:58il va falloir se poser
19:58des questions, non ?
20:00C'est-à-dire que
20:00tant qu'on n'aura pas compris
20:01que la solution vient
20:021, du travail
20:02et 2, de la liberté,
20:04c'est qu'on aura un problème
20:04de fond dans notre logiciel
20:05et qu'on n'est pas sorti
20:07des ronces.
20:08Absolument.
20:08Bon, continue notre tour de table
20:10avec vous Eric Tegner,
20:11un coup de gueule ?
20:12Oui, moi c'est un coup de gueule
20:13parce que la semaine dernière
20:15s'est un peu passée
20:15sous les radars
20:16dans la petite ville
20:17de Pontarlier
20:18dans le Haut-Doups.
20:20Il y a une école
20:20qui a organisé
20:21une visite
20:22d'une mosquée
20:24turque.
20:25Et donc pourquoi
20:26ça m'a intrigué ?
20:28Pourquoi je voulais faire
20:29mon coup de gueule
20:30sur ce côté ?
20:30On pourrait se dire
20:31bon, c'est d'une certaine façon
20:33pour éveiller les consciences
20:34des jeunes collégiens
20:35sur un petit peu
20:36la diversité des cultures,
20:38la diversité des religions.
20:39En tout cas,
20:40c'est comme ça
20:40que le présentent
20:41le rectorat
20:42et la mosquée
20:42en ce moment.
20:43Sauf que quand on se penche
20:44sur cette mosquée,
20:46c'est une mosquée,
20:47vous savez,
20:48turque
20:48et donc qui est liée
20:49tout simplement
20:50au gouvernement Erdogan.
20:51On sait à quel point
20:52il y a une emprise
20:53aujourd'hui
20:53de certaines mosquées,
20:55pas uniquement en France
20:55mais également en Allemagne.
20:57Là, on est dans le cas
20:58du Haut-Doups,
20:59donc on est dans l'Est
20:59où on sait qu'il y a
21:00une vraie problématique
21:01d'emprise.
21:02D'ailleurs, Pontarlier,
21:03il y a une communauté turque
21:04qui est extrêmement importante
21:05et donc pour rappeler
21:06historiquement,
21:08on a aujourd'hui,
21:08c'est relié à une association
21:09qui s'appelle le Ditlib
21:10et le Ditlib aujourd'hui,
21:12c'est l'émanation directe
21:13du ministère
21:13des Affaires religieuses
21:14de la République de Turquie
21:16qui s'appelle le Dianet.
21:17Alors, ce qui est intéressant
21:18là-dedans,
21:18c'est que d'un côté,
21:20on a souvent
21:21ces grands discours
21:22qui sont véhiculés,
21:24qui vont dire
21:24il faut lutter aujourd'hui
21:25contre l'entrisme islamique,
21:27on va essayer
21:27de faire des conférences,
21:29de désigner
21:29des agents d'influence,
21:31on pourrait dire
21:32et de l'autre,
21:33j'ai toujours la sensation
21:33que cette question
21:35sur l'emprise turque,
21:36on sait très bien
21:36que le président Erdogan
21:38durant les différentes élections
21:39peut tout à fait
21:40envoyer des messages,
21:41il l'a fait de façon très claire
21:42pour déstabiliser la France
21:44et là, clairement,
21:45en règle générale,
21:46ce sont des ingérences,
21:47ça, on n'en parle pas
21:48et donc moi,
21:49c'était l'inquiétude
21:50de me dire
21:51que les jeunes générations
21:52aujourd'hui,
21:53bien s'il faut les éveiller
21:54sur les questions religieuses,
21:56il y a peut-être
21:57une meilleure idée
21:57que les envoyer
21:58faire une visite
21:59d'une mosquée aujourd'hui
22:00qui est directement tenue
22:02par le gouvernement islamiste
22:03d'Erdogan.
22:04Alors, le rétorat a répondu
22:06que cette visite
22:06fait partie des visites
22:07de lieux de culte
22:08organisés par les...
22:09...conseignants,
22:20elle a été préparée,
22:22encadrée,
22:22on est en dehors
22:23du cultuel,
22:25mais bien dans le cadre
22:26d'un enseignement global,
22:27je vous donne la réponse,
22:29et il est également prévu
22:30une visite d'église.
22:31Oui,
22:32non mais c'est la naïveté,
22:33c'est la naïveté,
22:34donc c'est-à-dire que,
22:36encore une fois,
22:37est-ce qu'ils n'avaient pas
22:38une autre mosquée
22:38dans ce cas-là
22:39à aller visiter ?
22:40Ou est-ce que peut-être
22:41les seules mosquées
22:41qu'ils ont dans ce type
22:42d'endroit,
22:43ce sont des mosquées
22:43directement liées
22:44au gouvernement turc ?
22:46Donc, encore une fois,
22:47ils essayent de mettre
22:47la poussière sous le tapis
22:49en cachant,
22:51et quand ils vont expliquer
22:52oui, c'est dans le cadre
22:52d'une culture globale,
22:54c'est bien ça
22:54qui m'interroge en fait.
22:56On sait très bien
22:57que ce sont
22:57des communautés aujourd'hui
22:59qui ont une logique
23:01d'éducation intégrale
23:02sur toute une série de sujets.
23:04Oui, mais là,
23:04c'est l'éducation nationale
23:05qui a organisé cette sortie.
23:07Mais le rectorat,
23:08en fait,
23:08le rectorat aujourd'hui,
23:09parce qu'effectivement,
23:10c'est une polémique
23:11qui a été sortie
23:12par Damien Rieux
23:14sur les réseaux sociaux,
23:15qui a poussé le rectorat
23:16à réagir,
23:17que le rectorat dise
23:19il n'y a aucun problème,
23:20moi, c'est bien
23:20ce qui m'inquiète.
23:21C'est bien ce qui m'inquiète.
23:22Ça veut dire que,
23:23en fait,
23:23si ça,
23:24ça ne leur pose pas de problème.
23:25Je ne vois pas pourquoi
23:25on fait des grandes conférences
23:26aujourd'hui
23:27sur l'entrisme islamique.
23:28Je ne vois pas pourquoi
23:29on va commencer à parler
23:30d'ingérence étrangère,
23:31alors que c'est extrêmement clair
23:32sur la question de la Turquie.
23:34Et encore une fois,
23:34ce sont des endroits
23:35où, d'abord,
23:36c'est en raison
23:36des fortes communautés.
23:37Donc, on montre
23:38un lien direct aussi
23:39entre le poids
23:40d'une communauté
23:41et la connivence,
23:43quand même,
23:43entre un rectorat,
23:44l'éducation nationale
23:45et tout,
23:45parce que, quand même,
23:46Alors,
23:46on va avancer.
23:47Avec vous,
23:48on pourra parler
23:49de l'entrisme
23:50avec vous,
23:51Jérôme Dubu.
23:52Très rapidement,
23:52le coup de cœur
23:52sur la lettre
23:53que viennent d'adresser
23:55les deux filles
23:57de Boilem Sansal
23:58qui est publiée
23:59dans le Figaro
24:00à Emmanuel Macron.
24:02Je recommande
24:02à nos auditeurs
24:03cette lecture
24:05qui est assez saisissante
24:07parce que
24:08ces deux filles,
24:09d'abord,
24:10écrivent bien.
24:11Elles ont hérité ça
24:12vraisemblablement
24:12de leur père.
24:13C'est un petit...
24:15C'est assez magnifique,
24:16ce texte.
24:16Je crois que,
24:17indépendamment
24:18de l'affaire elle-même,
24:19en termes de littérature,
24:21je crois qu'il y a
24:22beaucoup à prendre
24:23dans ce texte
24:24qui est assez court,
24:24ça fait une demi-page,
24:26mais très profond.
24:28Elles redisent
24:28ce que beaucoup
24:29m'ont dit avant
24:30avec leurs mots,
24:31avec leur sensibilité,
24:33évidemment,
24:33parce que c'est leur père.
24:34Et je crois
24:34qu'elles insistent
24:35sur plusieurs choses.
24:36D'abord,
24:36que ça fait quand même
24:38150 jours
24:38et qu'on n'aurait pas dû,
24:41ça c'est mon point
24:41de vue personnel,
24:42ce n'est pas un point
24:42de vue politique,
24:43c'est mon point
24:44de vue personnel
24:44de citoyen français,
24:46on n'aurait jamais dû
24:46commencer des négociations
24:48tant que Boilem Sansal
24:49n'avaient pas été libérées.
24:51C'était le point central
24:52de cette affaire.
24:54Libération de Boilem Sansal
24:55et après on négocie,
24:56mais pas l'inverse.
24:57Premier point.
24:58Elles le redisent
24:58dans leur texte,
24:59pas comme ça,
25:00mais de manière
25:01un peu moins brute,
25:03un peu moins brutale
25:04si vous le permettez.
25:07Deuxièmement,
25:07elles rappellent quand même
25:08que Boilem Sansal,
25:09toute sa vie
25:10a été consacrée
25:11à l'humanisme
25:11et au rapprochement
25:13entre les peuples.
25:14Alors, on peut considérer
25:15ça un peu naïf,
25:16etc.,
25:16dans le monde actuel.
25:18En réalité, non.
25:19Heureusement qu'il y a
25:19des figures comme ça
25:20qui font que
25:21cet humanisme perdure.
25:23Et puis, troisièmement,
25:24elles rappellent quand même
25:25tout ce que Boilem Sansal
25:26a apporté
25:26à la littérature française.
25:28C'est quand même
25:29une partie de notre identité,
25:30la culture,
25:31la littérature.
25:32Ça fait partie
25:33de notre corpus,
25:35j'allais dire,
25:35de civilisation.
25:37Et lui,
25:38il y a contribué
25:38à sa manière.
25:40Et je crois que
25:41c'était important
25:42de le souligner aujourd'hui.
25:44On l'a fait 50 fois.
25:46Non, mais à chaque fois
25:47de Benedetti
25:48le fait matin,
25:49midi et soir
25:50avec son association.
25:51Il le fait
25:52de manière très courageuse
25:53parce qu'il a été
25:54à plusieurs reprises menacé.
25:56Voilà.
25:57Bon.
25:57Donc, plus on le fera,
25:59mieux ça vaudra.
26:00Et j'espère que nous aurons
26:01une bonne nouvelle
26:01enfin dans les jours
26:02qui viennent.
26:03Oui.
26:03Soutenu par Antoine Gallimard,
26:05son éditeur
26:05qui est très actif également.
26:07Elles disent,
26:07notre père,
26:08Boilem Samsal,
26:09a 81 ans.
26:11Il est malade,
26:12il est écrivain
26:13et il est enfermé,
26:14non pas pour un crime,
26:15non pas pour une faute,
26:17mais pour avoir,
26:18mais pour ce que
26:19toute démocratie
26:20devrait chérir,
26:21ses mots,
26:22ses pensées,
26:23sa liberté.
26:24Le texte est très émouvant,
26:25très juste.
26:26Le texte est très profond,
26:27très juste.
26:27Et c'est vrai que c'est
26:28ce qui se passe
26:30autour de Boilem Samsal
26:32et des relations
26:32entre la France
26:33et l'Algérie.
26:35Elles essayent,
26:35elles veulent décorréler
26:36elles veulent déconnecter
26:38les relations
26:39France-Algérie
26:39sauf que c'est pas possible.
26:41Sauf que le cœur
26:42de l'enlèvement
26:42de Boilem Samsal
26:43est son incarcération.
26:45Il ne faut pas
26:46qu'il soit l'otage
26:46mais malheureusement
26:47il est en pleine prise d'otage
26:49ce pauvre Boilem Samsal
26:51entre les négociations
26:52ou les affrontements
26:54entre l'Algérie
26:55et la France actuellement.
26:56Il est en pleine prise d'otage.
26:58On va y revenir
26:59dans un instant.
27:00Petite page de pub
27:02et on se retrouve
27:02tout de suite après.
27:03Sud Radio
27:05Parlons Vrai
27:06Parlons Vrai
27:07Sud Radio
27:07Parlons Vrai
27:08Bonjour
27:09Sud Radio
27:12Le 10h midi
27:13Mettez-vous d'accord
27:14Valérie Expert
27:15On va parler évidemment
27:17de la France
27:18qui répond
27:18à l'Algérie
27:19la crise diplomatique
27:21elle est bien là.
27:22Peut-être
27:23Régis de Castelnau
27:25sur le cas
27:26de Boilem Samsal
27:27très difficile
27:28comme le demandent
27:29pourtant ses filles
27:30de le décorréler
27:32de le détacher
27:33de la crise diplomatique
27:34puisqu'elle est partie
27:35de là en fait
27:35cette crise
27:36en fait.
27:37Totalement
27:37c'est un otage
27:38il n'a rien à faire
27:40en prison
27:40et les reproches
27:43qu'on peut lui faire
27:44c'est un écrivain
27:45il a une liberté
27:46de parole totale
27:47donc non non
27:48c'est un otage
27:48et c'est l'otage
27:49d'une crise
27:49qui a commencé
27:50je le rappelle
27:51Jérôme
27:52je rappelle
27:53que c'est
27:53la reconnaissance
27:55par Emmanuel Macron
27:56en contradiction
27:58avec le droit international
27:59des droits du Maroc
28:01sur le Sahara
28:02occidental
28:03oui oui tout à fait
28:04et depuis
28:05moi j'ai un peu
28:07le sentiment
28:07ça nous ramène
28:09à un des thèmes
28:10de l'émission
28:11d'aujourd'hui
28:11on se retrouve
28:13dans une situation
28:14où ce sont
28:15les Algériens
28:16qui sont à la manœuvre
28:17qui passent leur temps
28:17à faire des provocations
28:18auxquelles on ne sait pas
28:19trop comment répondre
28:20alors bon
28:20on a un ministre
28:21des affaires étrangères
28:22qui n'a jamais été diplomate
28:24diplomate c'est un métier
28:25c'est un métier
28:26y compris dans la gestion
28:27du problème
28:28Boilem Sansal
28:29moi je ne sais pas
28:31comment ça se passe
28:32dans la coulisse
28:33mais c'est un travail
28:34de diplomate
28:35or là
28:36on est en permanence
28:37en réaction
28:38l'expulsion
28:41des douze diplomates
28:43par l'Algérie
28:43répondait
28:45à une initiative française
28:46qui ne s'inscrivait pas
28:47dans cette
28:48absolument
28:48qui n'avait rien à voir
28:50il n'y avait rien à voir
28:51mais hop
28:52ils s'en sont immédiatement
28:54emparés
28:55bon je veux dire
28:57et le tout
28:58dans un climat
28:59en France
28:59qui est un peu
29:00sur la question
29:01de l'immigration
29:03et de l'islam
29:03un peu irrespirable
29:04tout à l'heure
29:05quand on parlait
29:08de la visite
29:09de la mosquée
29:09personnellement
29:10je suis opposé
29:11à ce qu'on aille
29:12visiter dans le cadre
29:13de l'école laïque
29:14et obligatoire
29:15qu'on aille visiter
29:15les établissements religieux
29:16pourquoi pas
29:18la shram
29:18la semaine prochaine
29:19et puis ensuite
29:20le temple protestant
29:22non on arrête ça
29:23mais je voudrais
29:23aussi qu'on foute
29:24la paix aux musulmans
29:25je veux dire
29:26moi ce que j'ai vu
29:27sur les réseaux
29:27au moment du ramadan
29:28je veux dire
29:29c'est un peu déshonorant
29:30pour mon pays
29:31des étalements
29:34de charcuterie
29:35de choses comme ça
29:35d'injures
29:36non
29:37on est dans une situation
29:38et le conflit
29:40parce que c'est un conflit
29:42diplomatique
29:42lourd
29:43qu'on a actuellement
29:44avec l'Algérie
29:45envenine tout
29:46c'est un moment difficile
29:49et le pauvre Boilem
29:50est totalement l'otage
29:5281 ans
29:52je suis un peu plus jeune
29:54que lui
29:54je sais ce que ça veut dire
29:55de prendre de l'âge
29:56non non
29:57il n'est pas en bonne santé
29:59il faut absolument
30:01réussir à le faire libérer
30:02et à décorréler
30:04son cas de la crise
30:06alors Rafik
30:06ce matin
30:07parce qu'il y a beaucoup de choses
30:09dans ce que vous dites
30:09mais il y a aussi
30:11un accaparement
30:13par certains
30:14du conflit
30:15sur le sol français
30:17donc pas mélangé
30:18pas mélangé
30:19non plus tout
30:20j'adhère assez
30:22quand Régis
30:23parle
30:24du fait que la diplomatie
30:26est un métier
30:27c'est vrai que la diplomatie
30:28c'est un métier
30:28aujourd'hui
30:28ce que nous vivons
30:29c'est une crise
30:31de notre diplomatie
30:33intermédiaire
30:34qu'est-ce que je veux dire
30:35par là
30:35regardez les relations
30:37entre la France
30:37et l'Algérie
30:38les relations sur le terrain
30:39par exemple
30:40entre nos services
30:40de renseignement
30:41pour l'avoir discuté
30:42avec un intéressé
30:42récemment
30:43les discussions sont là
30:44elles sont très actives
30:45et les services de renseignement
30:46bossent ensemble
30:47aujourd'hui même
30:47les deux présidents
30:49de la République
30:50se parlent entre eux
30:51et manifestement
30:52de ce que je peux comprendre
30:54s'apprécient
30:54donc qu'est-ce qui se passe
30:55entre les deux
30:56pourquoi sur le terrain
30:57ça fonctionne bien
30:58pourquoi au niveau
30:59des exécutifs supérieurs
31:00manifestement ça fonctionne bien
31:01et pourquoi entre les deux
31:02ça ne fonctionne pas
31:03donc je crois qu'il y a
31:04un vrai sujet diplomatique
31:05de part et d'autre
31:06et il est temps
31:09moi je pense
31:09qu'il y ait un acte
31:11présidentiel fondateur
31:13présidentiel au pluriel
31:14fondateur
31:14il faut que les deux présidents
31:15se parlent
31:16prennent position publiquement
31:18et sifflent tous les deux
31:18la fin de la récréation
31:19parce que ce n'est pas telable
31:20est-ce que le président algérien
31:21c'est la question
31:22qu'on peut se poser
31:23aussi
31:25a réellement le pouvoir
31:27aujourd'hui
31:28parce qu'Emmanuel Macron
31:31vous l'avez rappelé
31:31a dit que tout se passait bien
31:33etc
31:33sauf que derrière
31:34visiblement
31:35il y a une partie
31:35de son gouvernement
31:37ou des hommes
31:38qui dirigent l'Algérie
31:38qui ne sont pas d'accord
31:39avec ce qui se passe
31:40alors moi j'ai beaucoup de mal
31:41avec cet argument
31:42qui va dire oui
31:43une partie de la population
31:44n'est pas d'accord
31:44avec monsieur Tebboune
31:45monsieur Tebboune
31:46n'a pas tout le pouvoir
31:47etc
31:47aujourd'hui
31:48il y a quand même
31:48un carburant qui fonctionne
31:49c'est la raison pour laquelle
31:50c'est de plus en plus difficile
31:52quand même
31:52de se réconcilier
31:53entre guillemets
31:53avec l'Algérie
31:54ce carburant
31:55c'est la haine anti-France
31:56ça ça fonctionne
31:57il suffit d'ouvrir
31:58vers la presse algérienne
31:59vous avez une sur deux
32:01de journal
32:01qui est antisémite
32:02donc c'est quand même
32:03assez clair
32:04et ensuite
32:05bon il y a une différence
32:06d'approche
32:06entre les généraux
32:07et monsieur Tebboune
32:08mais globalement
32:09ils pensent la même chose
32:10donc il ne faut pas
32:11se leurrer de ce point de vue là
32:12moi je pense que
32:13oui il y a un sujet diplomatique
32:14mais le vrai problème
32:15c'est que l'Algérie
32:16c'est aussi un sujet
32:17de politique intérieure
32:18pour notre pays
32:19c'est ça la problématique
32:20je veux vous dire
32:21quand on parle
32:21des problèmes de terrorisme
32:23de renseignement
32:23c'est pas parce que
32:25il y a le français de Bretagne
32:26qui veut faire un attentat terroriste
32:28en Algérie
32:28c'est parce qu'il y a
32:29une certaine population
32:30qui est venue chez nous
32:31dont certains éléments
32:33sont dangereux pour la France
32:34donc c'est dans ce sens là
32:36et donc ça montre
32:37à quel point
32:37si effectivement
32:38on a malgré tout
32:39encore une coopération sécuritaire
32:41avec l'Algérie
32:41c'est bien parce qu'il y a
32:43un problème sécuritaire
32:44au sein de notre pays
32:45ça c'est important
32:46et sur cet argumentaire
32:48moi je trouve aussi quand même
32:49que les Algériens
32:49s'entendent très bien
32:50avec les Italiens
32:51on pourrait tout à fait
32:52même si on coupait
32:53les ponts dessus
32:54parce que c'est souvent
32:54mis en avant
32:55pour dire on ne peut pas
32:55aller trop loin
32:56on a besoin d'eux etc
32:57un on pourrait travailler
32:58avec les Italiens
32:59de façon intermédiaire
33:00deux ils n'ont aucun problème
33:01de virer quand même
33:02deux membres de l'ambassade
33:03qui sont de la DGSI
33:04donc c'est eux aussi
33:05qui sont prêts à couper les ponts
33:06donc je rappelle
33:06donc Emmanuel Macron
33:07hier a décidé
33:08d'expulser 12 agents
33:09consulaires algériens
33:10en réponse
33:11à une mesure
33:13qui avait prise l'Algérie
33:14et donc voilà
33:17c'est la première fois
33:19qu'il y a eu une réponse
33:19concrète
33:20et rappel de l'ambassadeur
33:22non mais en plus
33:23de notre histoire
33:23très compliquée
33:24avec l'Algérie
33:25qui date
33:26de plusieurs siècles
33:28et notamment
33:29la crise
33:29qui a mis fin
33:31à notre
33:31à notre colonisation
33:33en 1962
33:34avec les accords déviants
33:35depuis
33:36il y a toujours eu
33:37des hauts et des bas
33:37il y a toujours eu des bas
33:39indépendamment
33:40de la reconnaissance
33:41du
33:42du Sahara occidental
33:43comme
33:44comme
33:45territoire marocain
33:46donc ça ne date pas
33:48de cette reconnaissance
33:49d'ailleurs Macron
33:49avait essayé
33:50je me souviens
33:51de ces paroles
33:52très malheureuses
33:53qui m'avaient profondément
33:55choqué
33:55même si je le soutenais
33:56à l'époque
33:57quand il était à Alger
33:58et quand il avait dit
33:59que la colonisation
34:00était un crime
34:01contre l'humanité
34:02je peux vous dire
34:02que ça
34:03effectivement
34:03ça a fait plaisir
34:04au régime algérien
34:06et ça n'a pas fait plaisir
34:07à un certain nombre
34:08de français
34:08dont moi
34:09bon peu importe
34:10je ferme la parenthèse
34:11mais aujourd'hui
34:12à quoi on a affaire ?
34:14On a affaire
34:14à une démocratie
34:16la France
34:17qui est en but
34:18et qui est en conflit
34:19profond
34:20depuis des années
34:22avec une dictature
34:23et moi j'aimerais
34:24qu'un jour
34:25un certain nombre
34:26de bons penseurs
34:29notamment les gens de gauche
34:30reconnaissent enfin
34:31que depuis 1962
34:33l'Algérie
34:34est une dictature militaire
34:35alors on a dit
34:36que c'était des socialistes
34:37le FLN était socialiste
34:39Boumédienne
34:40c'était un socialiste
34:41en réalité
34:41c'était des socialistes
34:42en peau de lapin
34:43c'est une dictature militaire
34:45prévaricatrice
34:47prévaricatrice
34:48parce qu'elle a ruiné son pays
34:49et on sait comment maintenant
34:51et en liaison
34:52à l'époque
34:53constante
34:54avec Moscou
34:55bon
34:56donc
34:56tant qu'on n'aura pas dit ça
34:58tant qu'on n'aura pas reconnu ça
34:59on sera
35:00entre
35:01des faibles
35:02malheureusement
35:03une démocratie faible
35:04qui s'agenouille
35:06perpétuellement
35:08au prétexte
35:09de la colonisation
35:09et qu'on aura commis
35:11entre guillemets
35:12des crimes contre l'humanité
35:13et une dictature
35:14qui elle
35:15avance
35:15et qui sait ce qu'elle veut
35:16moi j'ai quand même
35:18un peu du mal
35:19sur cet argumentaire
35:19c'est que c'est un peu
35:20comme si
35:20si on changeait de régime
35:22et qu'il n'y avait plus de dictature
35:23c'est bon
35:23il n'y aurait plus de problème
35:24vous savez
35:25quand on parlait
35:26des influenceurs algériens
35:28qui pour certains
35:29avaient 400 000 abonnés
35:30c'était pas des bottes russes
35:31les abonnés
35:32il y a une grosse partie
35:33de la population
35:34algérienne en France
35:36qui est globalement
35:37d'accord avec monsieur Tebboune
35:38et les seules oppositions
35:39ça va être
35:39c'est un gouvernement corrompu
35:40mais ça j'ai envie de dire
35:41c'est leur problème intérieur
35:42quand vous parlez
35:43avec les algériens en France
35:44ils sont outrés
35:44du comportement de leurs dirigeants
35:47ils sont outrés
35:48de leur comportement
35:49une grande partie
35:50aujourd'hui du vote
35:51des populations
35:52d'origine algérienne
35:52grande partie
35:53va chez LFI
35:54si LFI a ce discours
35:56aujourd'hui pro-Tébboune
35:57ce n'est pas pour rien
35:58si monsieur Delogu
35:59est le premier agent
36:01d'influence
36:01de monsieur Tebboune
36:02ce n'est pas pour rien
36:03donc c'est bien sûr
36:05qu'il ne faut pas faire l'amalgame
36:05et qu'il y a une partie
36:06notamment des harkis
36:07qui vont considérer
36:08qui ne vont pas être là-dessus
36:09bien sûr
36:10mais il y a quand même
36:11une grosse partie
36:11de la population
36:12aujourd'hui
36:13qui est plutôt
36:14qui est plutôt
36:15sur la même ligne
36:16avec des divergences
36:17sur la corruption
36:17la question
36:17est-ce qu'on a eu
36:18le bon comportement
36:19avec l'Algérie
36:21depuis le départ
36:22est-ce que
36:22on n'a pas divorcé
36:23mais non
36:23on n'a pas divorcé
36:24non mais là
36:25depuis le début
36:26de cette crise
36:26c'est-à-dire que
36:27ce qu'avait demandé
36:28Bruno Retailleau
36:28c'est-à-dire de la fermeté
36:29visiblement
36:30là ce qu'on a fait
36:31de renvoyer 12 personnes
36:32on aurait dû le faire
36:33il y a 5 mois
36:33tous les gouvernements
36:34français
36:35malheureusement
36:36depuis 1962
36:38sont passés
36:39par des hauts
36:39et des bas
36:40et se sont souvent
36:41couchés
36:41malheureusement
36:42mais j'ai pas
36:43contre le
36:43non mais attendez
36:44on a un enjeu
36:46politique français
36:47d'abord
36:48on a un enjeu
36:48politique français
36:49il y a de la surenchère
36:51entre les uns
36:51et les autres
36:52des rivalités
36:52rassemblement national
36:53Retailleau
36:55Ciotti
36:56la droite
36:57je pense même
36:58à Wauquiez
36:59il y a une perspective
37:00électorale en 2027
37:01et donc
37:03l'enjeu
37:04de l'immigration
37:05et de l'immigration
37:06algérienne
37:07bien sûr
37:07est un enjeu
37:08de politique intérieure
37:10et ça
37:11le gouvernement
37:12algérien
37:13se frise les moustaches
37:14avec ça
37:15il met de l'huile
37:15sur le feu
37:16tant qu'il peut
37:16parce qu'il sait très bien
37:17et il essaye de profiter
37:19de cette situation
37:20le désordre
37:21que ça implique
37:21effectivement
37:22avec des discours différents
37:23avec une navigation
37:25à la godille
37:26comme nous en fait
37:28la démonstration
37:29Emmanuel Macron
37:30Jérôme
37:31sur la
37:32la phrase
37:34la colonisation
37:36est un crime
37:36contre l'humanité
37:37c'est inept
37:38ça ne veut rien dire
37:40mais on est bien d'accord
37:40contre l'humanité
37:41ce sont des catégories juridiques
37:42mais on est bien d'accord
37:43venir parler de l'histoire
37:44non
37:44venir parler de l'histoire
37:45comme ça
37:46faire une espèce de philosophie
37:47à deux balles
37:48c'est nul
37:49je suis désolé
37:49c'est politiquement nul
37:51bon
37:51comment on avance
37:52je n'ai pas dit le contraire
37:53comment on avance
37:54dans cette crise
37:56il y a effectivement
37:56Boualem Samsal
37:58qui est l'otage
37:58de cette crise
38:00et visiblement
38:01l'Algérie
38:02on le disait lundi
38:03qui s'amuse
38:03qui se fout
38:06de la France
38:07je pense que le principal
38:08problème auquel nous sommes
38:09confrontés en France
38:10aujourd'hui
38:11c'est notre
38:12problème
38:13de leadership
38:14de réarmement intellectuel
38:16philosophique
38:16moral
38:16qui fait que nous jouons
38:18désormais
38:18d'ailleurs sur tous les terrains
38:19sur tous les tableaux
38:20en réaction
38:21et non plus en action
38:22on est rarement
38:23à l'initiative
38:24de quoi que ce soit
38:24vous prenez la question
38:26migratoire
38:26la question migratoire
38:29par rapport à l'Algérie
38:29parce que c'est là
38:30qu'a démarré la crise
38:31mais avec tous les autres pays
38:32nous sommes en réaction
38:33nous n'avons pas de plan
38:34nous n'avons pas de stratégie
38:35on est incapable
38:35de faire respecter des lois
38:36donc je crois que
38:37plutôt que de se dire
38:39tiens
38:39le régime qu'on a en face
38:41ne nous convient pas
38:42etc
38:42on ne va pas jouer
38:43aux gendarmes du monde
38:44on ne va pas faire
38:45ce qu'ont fait les américains
38:45on ne va pas changer les régimes
38:46moi ce que je veux
38:47c'est que nous ayons
38:47une France qui soit forte
38:49où il y a un état régalien
38:50qui soit en capacité
38:52de faire respecter ces lois
38:53et à nos partenaires internationaux
38:55de s'adapter
38:56à nos règles du jeu
38:56le problème aujourd'hui
38:57c'est que nous renonçons
38:59à appliquer
38:59nos règles du jeu
39:00et la nature
39:01ayant erreur du vide
39:02quand on est en réaction
39:04plutôt qu'en action
39:05et bien d'autres seront en action
39:06mais je vais noter
39:07qu'avant-hier
39:07les Etats-Unis ont reconnu
39:10que le Sahara occidental
39:11appartenait au Maroc
39:12ça n'a pas posé
39:13le même problème
39:14il n'y a pas eu
39:15les communiqués de presse
39:16au vitriol
39:16contre Donald Trump
39:17donc à un moment
39:18les Algériens
39:19ils respectent
39:20ça revient à ce que je disais
39:21mais c'est pour ça que je suis d'accord avec vous
39:22sur ce point de vue-là
39:24il y a un leadership
39:24qui est exercé
39:25par les Etats-Unis
39:26mais c'est d'autant plus inquiétant
39:27que depuis des années
39:28nous sommes punis économiquement
39:29par le régime d'Alger
39:30qui nous a viré
39:31de tous les marchés publics
39:33nous étions le premier partenaire
39:34de l'Algérie
39:35pour des raisons historiques
39:36commerciales
39:37et depuis des années
39:39nous sommes aujourd'hui
39:40le troisième
39:41notre balance commerciale
39:43est déficitaire
39:44systématiquement
39:46avec l'Algérie
39:46depuis des années
39:47et aujourd'hui
39:48on est vidé
39:49de tous les marchés publics
39:50et dans un contexte
39:50on s'est fait virer de l'Afrique
39:52notamment grâce à l'Algérie
39:53ça date depuis un certain nombre d'années
39:55et personne n'a réagi là-dessus
39:57alors que nous avions
39:58des signaux d'alerte
39:58on se retrouve dans un instant
39:59on va parler des prisons françaises
40:01sous le coup de plusieurs attaques
40:04depuis avant-hier
40:05à tout de suite
40:06Sud Radio
40:07votre attention
40:08est notre plus belle récompense
40:10c'est vraiment agréable
40:12d'entendre une radio
40:12aussi joyeuse
40:13même que ce soit
40:14le 7h du matin
40:15et le soir
40:15c'est excellent
40:16Sud Radio
40:17parlons vrai
40:18Bougez plus
40:19Sud Radio
40:22le 10h midi
40:23mettez-vous d'accord
40:24Valérie Expert
40:25des attaques de prison
40:28des personnels
40:29ciblés
40:30la nuit dernière
40:31également
40:32trois véhicules
40:33ont été incendiés
40:34devant la prison
40:35de Tarascon
40:36ça concernait
40:38des véhicules
40:39de personnel
40:40pénitentiaire
40:42inquiétant
40:43grave
40:44quand on interroge
40:45des responsables
40:47du côté de la police
40:50il y a une vraie inquiétude
40:51parce qu'il y a
40:52une coordination
40:54étonnante
40:56et assez frappante
40:58avec les tirs
41:00de Kalachnikov
41:00à Toulon
41:01comme on a pu le voir
41:02tout cela
41:03vraisemblablement
41:04on ne sait pas encore
41:05mais en réaction
41:06peut-être à ce que
41:07Gérald Darmanin
41:08a décrété
41:08la guerre
41:09au narcotrafic
41:10c'est une des hypothèses
41:11Eric Tegner
41:12oui
41:12moi je la trouve
41:13assez crédible
41:15ce qui est certain
41:15c'est que c'est inédit
41:17les méthodes
41:17effectivement
41:18elles sont là
41:18pour terroriser
41:19et faire peur
41:20il y a de la mise en scène
41:21qui est très claire
41:21et c'est potentiellement
41:24évidemment
41:25en réaction
41:25avec la décision
41:26de Gérald Darmanin
41:27de mettre en place
41:28des prisons
41:29de haute sécurité
41:30et du coup
41:31ça pousserait
41:31certains prisonniers
41:32à notamment
41:33être éloignés
41:33de leur famille
41:34moi je note deux choses
41:35la première
41:35c'est que si c'est ça
41:36la réaction
41:37face à une mesure
41:38de Gérald Darmanin
41:39c'est une bonne chose
41:39ça veut dire
41:40qu'on va dans la bonne direction
41:41il ne faut pas s'en inquiéter
41:42encore une fois
41:43on est dans un monde
41:44aujourd'hui
41:45de la communication
41:46donc il faut absolument
41:47faire peur
41:48et au moment où on fait peur
41:49il y a une contre-réaction
41:50il faut être capable
41:51de l'assumer
41:51il faut même être capable
41:52de surenchérir
41:53ça c'est le premier point
41:54le deuxième
41:54c'est que
41:55s'ils en sont au point
41:57de se rebeller
41:58avec une telle violence
41:59juste parce qu'on fait
42:00une prison
42:01pour 200 personnes
42:02c'est que ça fait très longtemps
42:03qu'on n'a pas fait le boulot
42:04et que les fameux trucs XXL
42:06dans les quartiers
42:07qui n'avaient pas provoqué
42:08la même réaction
42:09n'avaient absolument
42:10aucun résultat
42:11moi c'est ce que je note
42:12ce que dit Gérald Darmanin
42:13c'est que
42:14ces narcotrafiquants
42:15qui sont en prison
42:16dirigent leur trafic
42:18depuis la prison
42:19on vient de
42:21moi j'avais visité
42:23la prison des Beaumettes
42:24à Marseille
42:24il y a pas mal de caïds
42:25et la directrice
42:27qui aujourd'hui est menacée
42:28m'avait expliqué
42:29que les prisonniers
42:31étaient très bien
42:32dans leur comportement
42:32parce que de toute façon
42:33ils savaient que sinon
42:34il y aurait des mesures
42:35restrictives contre eux
42:36notamment l'éloignement
42:37également dans d'autres prisons
42:39et dans ce cas
42:39ils ne pourraient plus
42:40gérer leur business
42:41donc les directeurs de présence
42:42on est en pleinement conscience
42:43je vous encourage à lire
42:44le rapport
42:44qui a été fait
42:46suite à l'évasion
42:47de Mohamed Amra
42:48c'est absolument saisissant
42:51ce qu'on raconte
42:52ce qu'on a pu voir
42:52c'est à dire qu'il avait droit
42:54à trois visites
42:55sa mère
42:55sa soeur
42:56et je crois que son frère
42:58était la troisième personne
42:59et sa soeur
43:01a permis à deux autres personnes
43:02deux autres femmes
43:03oui c'était sa compagne
43:05sa soeur et sa mère
43:06de faire rentrer
43:08des personnes
43:08qui n'étaient pas autorisées
43:10c'est simple aujourd'hui
43:11vous pouvez faire rentrer
43:11des prostituées
43:12à partir du moment
43:13où vous montrez
43:14que le prisonnier
43:16a logé cette personne
43:17donc il suffit
43:18d'une attestation
43:19d'hébergement
43:19et vous faites rentrer
43:20qui vous voulez
43:21alors peut-être
43:22Régis
43:22de Castelbo
43:23sur ce sujet
43:25moi j'ai connu
43:28le monde d'avant
43:28tout ça
43:29est absolument sidérant
43:31alors
43:31je comprends
43:34Eric
43:34que
43:35effectivement
43:35c'est un combat
43:36et que
43:37il ne faut pas
43:38plus
43:39s'inquiéter
43:40de la réaction
43:40que ça
43:41simplement
43:41je constate
43:42que c'est un problème
43:44qui commence
43:45à prendre des proportions
43:46extraordinaires
43:48pas seulement chez nous
43:49pas seulement chez nous
43:50les deux grands ports
43:51de Hollande
43:53des Pays-Bas
43:54sont sous la main
43:55et quasiment
43:57sous le contrôle
43:58des narcotrafiquants
44:00originaires du Maroc
44:01donc
44:02la France
44:04aujourd'hui
44:04est confrontée
44:06à
44:07une espèce
44:09de bascule
44:10qui avait été notée
44:11par Retailleau
44:12quand il est arrivé
44:12au ministère
44:14de l'Intérieur
44:15il a eu
44:15accès
44:16à toutes les informations
44:17il a dit
44:18qu'il avait été
44:19stupéfait
44:20de la situation
44:21et de la gravité
44:21de celle-ci
44:22je vous rappelle
44:23qu'il n'y a pas
44:23très longtemps
44:24je crois
44:24qu'on l'avait
44:24commenté
44:26sur votre plateau
44:27Valérie
44:28où on a appris
44:29que les narcos
44:30envoyaient des gens
44:32pour passer
44:32les concours
44:33de gardiens de prison
44:33c'est quand même
44:34extraordinaire
44:35et quand on voit
44:36ce qui s'est passé
44:36dans d'autres pays
44:38qui eux
44:38ont été confrontés
44:39très violemment
44:41au trafic de drogue
44:43je pense à l'Amérique latine
44:44on s'aperçoit
44:45qu'il y a des phénomènes
44:47qui se ressemblent
44:47qui commencent à se ressembler
44:49je pense que la situation
44:50est extrêmement grave
44:51alors je
44:52bien évidemment
44:54il faut réagir
44:56je rappelle que
44:57on est quand même
44:59en ce qui concerne
45:00la répression
45:01en ce qui concerne
45:02l'incarcération
45:03qui est un outil
45:05important
45:05pour essayer
45:06de mettre
45:06ces gens
45:07hors d'état de mire
45:08on est confronté
45:09à des réglementations
45:10européennes
45:11qu'elles soient
45:12directement issues
45:13de la communauté
45:14ou qu'elles
45:15de l'UE
45:16ou qu'elles soient issues
45:17des jurisprudences
45:21de la Cour européenne
45:22des droits de l'homme
45:22qui nous contraignent
45:24on n'a pas de liberté
45:25si vous voulez déplacer
45:26et éloigner les gens
45:27vous vous heurtez
45:28au principe
45:29d'incarcération
45:31dans des zones
45:31enfin
45:32géographiquement
45:33permettant aux familles
45:35de visiter
45:35les personnes condamnées
45:37les personnes incarcérées
45:38je prends juste
45:39cet exemple
45:40non
45:41on ne se donne
45:42pas les moyens
45:43les moyens d'agir
45:45là déjà
45:46ce qu'a proposé
45:47Gérald Darmanin
45:48c'est une avancée
45:49il y a en tout cas
45:50une action
45:51une action
45:52rappelez-vous
45:53rappelez-vous
45:54comment ça s'appelait
45:55vous savez
45:56il y avait une
45:58une opération
45:59de communication
46:00à Marseille
46:01où on allait
46:02terroriser
46:03alors je m'en prie
46:04oui oui
46:04mais là c'est
46:05un peu différent
46:06là c'est ça
46:07oui oui
46:08là c'est un petit peu différent
46:09ce que dit Régis
46:10c'est tout à fait exact
46:11ça fait
46:11plusieurs années
46:13au moins dix ans
46:13que la DGSE
46:14tire la sonnette
46:16d'alarme
46:17sur le fait
46:18que la France
46:19est dans la cible
46:20des narcotrafiquants
46:21après
46:22les Pays-Bas
46:23tu as parfaitement
46:24raison de le dire
46:25et la Belgique
46:26parce que Anvers
46:27est aussi
46:27complètement contrôlé
46:28par les narcotrafiquants
46:30je ne sais pas
46:30si ce sont des Marocains
46:31mais peu importe
46:32et donc il y a deux ports
46:33qui sont ciblés en France
46:34c'est le Havre
46:35et on voit bien
46:36ce qui s'y passe
46:36et Marseille
46:37et on voit bien
46:38ce qui s'y passe aussi
46:38tout ça a été
46:40anticipé
46:41par nos services
46:42de renseignement
46:44il y a une dizaine
46:45d'années
46:45on n'a pas bougé
46:46les gouvernements
46:47n'ont pas bougé
46:48alors que
46:49les faits étaient connus
46:50alors que la progression
46:51a été décrite
46:53et malheureusement
46:54elle est en train
46:54de se réaliser
46:55alors aujourd'hui
46:56on a une réaction
46:56qui est cette réaction
46:58de Darmanin
46:58je pense que
47:00c'est largement insuffisant
47:01largement insuffisant
47:02oui je pense qu'il y a
47:03beaucoup de choses
47:04très intéressantes
47:05qui ont été dites
47:05et que je reprends
47:06à mon compte
47:07je voudrais simplement
47:08dire que
47:09si ça se passe
47:10de cette façon là
47:11c'est probablement
47:11qu'on a mis le doigt
47:12comme vous le disiez
47:13Eric
47:13sur là où ça fait mal
47:16et donc moi je pense
47:16qu'il ne faut pas hésiter
47:17à rentrer dans le rapport
47:18de force
47:18il ne faut pas hésiter
47:19à aller dans la surenchère
47:20parce que là
47:21on est quand même
47:22en train de toucher
47:22à un fondement majeur
47:24de notre état de droit
47:25et de notre république
47:26donc si
47:27bien au-delà des slogans
47:29qu'on a l'habitude
47:30de sortir en politique
47:31vous savez il faut que la peur
47:31change de camp etc
47:32la république ne reculera pas
47:35c'est souvent des slogans
47:36et bien c'est maintenant
47:37qu'il faut le démontrer
47:38oui
47:38et l'isolement
47:40de ces narcotrafiquants
47:41visiblement dérange
47:43c'est une réponse
47:43qui est concrète
47:44et qui
47:45c'est vraisemblable
47:46il faut que nos auditeurs
47:47réalisent que
47:48ce qu'ils voient dans les films
47:49a déjà lieu aujourd'hui
47:50c'est à dire que
47:51l'année dernière
47:51on se souvient à quel point
47:52il y a des magistrats
47:53qui ont dit
47:54on rentre dans un vrai problème
47:55aujourd'hui
47:56qui est la corruption
47:57on pense souvent
47:58que la France
47:59la corruption
48:00ça n'existe pas
48:01il y a de plus en plus
48:02aujourd'hui de tentatives
48:03de corruption
48:04notamment par exemple
48:05de greffier
48:06et c'est pas uniquement
48:07pour des raisons d'argent
48:08ça peut être simplement
48:09tu le fais pas
48:10et bien on va menacer
48:11tes enfants
48:11et donc ça c'est un problème
48:12quand Raphique vous parliez
48:14de l'état de droit
48:14c'est ça
48:15c'est qu'on va se retrouver
48:16avec un système judiciaire
48:17mis complètement sous pression
48:19et sous otage
48:19et moi
48:20s'il y a un avantage
48:22entre guillemets
48:22avec ce qui s'est passé
48:23sur cette attaque
48:24c'est que ça permet
48:25de réaliser une chose
48:26c'est que ça ne sont pas
48:27ce n'est pas juste
48:28les narcotrafiquants
48:29font leur trafic de leur côté
48:30il y a les brigades spécialisées
48:32d'un côté
48:32ça ne nous concerne pas nous
48:33les français ont souvent
48:34cette impression là
48:35or ça les concerne
48:36ils ont vu avec des fusillades
48:37qui débordent
48:38le cadre de certains quartiers
48:40et aujourd'hui effectivement
48:41c'est la mise sous le coude
48:42d'énormément
48:43on a regardé
48:43ce qui s'est passé
48:44en Seine-et-Marne
48:45cette nuit
48:45avec un gardien
48:47de prison
48:49qui a été menacé
48:50jusque dans son domicile
48:52voilà
48:53c'est un exemple
48:54et il y a des gardiens
48:56qui sont en ce moment
48:57menacés
48:58en leur demandant
49:00de démissionner
49:02ils sont mal rémunérés
49:04ils sont mal considérés
49:05on ne paye pas
49:06leurs heures supplémentaires
49:07ils sont menacés
49:08enfin bref
49:09merci
49:09merci à tous les quatre
49:11très bonne journée
49:12sur Sud Radio
49:12à demain
49:13Sud Radio
49:15Parlons Vrai
49:16Parlons Vrai
49:16Sud Radio
49:17Parlons Vrai

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