Droits télé / Islamo-gauchisme / Politique de Michel Barnier

  • il y a 2 semaines
Mettez vous d'accord avec Joseph Tayefeh, Theo Am Saadi, Arnaud Stéphan et Mehdy Raïche.

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2024-10-04##

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Transcription
00:00Pendant les portes vraiment ouvertes Volkswagen du 10 au 14 octobre,
00:02l'Apollo est à partir de 129 euros par mois.
00:04Elle aile des 37 mois à 30 000 km, premier loyer de 4 500 euros,
00:08puis 36 loyers de 129 euros si acceptation par Volkswagen Bank.
00:11Fallable sur une sélection de véhicules dans la limite des stocks disponibles,
00:13conditions sur Volkswagen.fr.
00:16Au quotidien, prenez les transports en commun.
00:30On gagne tous à payer moins cher, vous y compris Thibault.
00:32J'adore les économies.
00:33Et la bonne viande, car en ce moment, pendant l'alerte discount,
00:36les 12 steaks hachés de marque Netto Origines France sont à seulement 11,40 euros.
00:4011,40 euros les 12 steaks hachés ?
00:42Je vais inviter toute mon équipe de foot à manger des burgers à la maison.
00:44Et il en restera même un pour un remplaçant.
00:46C'est déjà moi le remplaçant.
00:48Netto, on gagne tous à payer moins cher.
00:51Viande bovine française, marquette de 1,2 kg, soit 9,50 euros le kilo,
00:5415 % de matière grasse.
00:56Pour votre santé, bougez plus.
01:00Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord.
01:03Christine Bouillaud.
01:04Et avec nos quatre débatteurs que je vais vous présenter dans un instant,
01:07on va tenter de se mettre d'accord jusqu'à midi.
01:10Vous le savez, vous pouvez réagir également sur tous nos réseaux sociaux,
01:13nous suivre également sur la chaîne YouTube.
01:15Alors dans un instant, on va parler de cette équation à 60 milliards d'euros.
01:19Qui doit payer pour remplir les caisses de l'État ?
01:22Est-ce que ce ne sont vraiment que les plus riches ?
01:23Ou alors il faut élargir tout ça ?
01:25Enfin, c'est la course à l'échalote, la chasse aux taxes est ouverte.
01:29On en parle dans un instant.
01:31Politiquement aussi, on va s'intéresser au style Barnier.
01:34C'est moi qui fixe la ligne, ainsi a parlé le Premier ministre hier soir.
01:38Autrement dit, c'est lui qui fixe le cap.
01:40Mais que fait le chef de l'État pendant ce temps-là ?
01:42Eh bien aujourd'hui, il ouvre le sommet de la francophonie.
01:45Avant l'inauguration de Notre-Dame de Paris le mois prochain,
01:49le cœur du recteur de la vie politique s'est déplacé, donc à Matignon.
01:52Autrement dit, est-ce que le macronisme a encore sa place ?
01:55Est-il encore en vie ?
01:56Et puis on va s'intéresser aussi au procès Mazan, le procès Pellicot,
02:01la diffusion des images en question aussi.
02:03Que peut changer ce procès aussi dans les rapports hommes-femmes ?
02:06Avec beaucoup d'interrogations suite à l'audition à la barre
02:10des 50 hommes présumés violeurs de Gisèle Pellicot
02:15qui se succèdent les uns après les autres,
02:17des « monsieur tout le monde » comme on dit et que l'on découvre.
02:20Ce procès fera-t-il date ?
02:21Et puis vers une garde alternée obligatoire,
02:23est-ce une bonne idée qui est soumise aussi dans une proposition de loi ?
02:28Autour de la table, ce vendredi matin, je salue Joseph Taïfé.
02:31Bonjour Joseph, auteur et conférencier, secrétaire général de Plast Alliance
02:36et auteur de Plasting, Bashing, Lintox ?
02:40Vous défendez donc le plastique, qui est fantastique, vous avez connu la chanson.
02:44Théo Hamsa a dit bonjour Théo, délégué national des Jeunes Républicains, Arnaud Stéphan.
02:50Bonjour Arnaud, fondateur de l'agence La Note de Comme et Mehdi Raïssé.
02:53Bonjour Mehdi, porte-parole de Génération Libre.
02:57Avant d'ouvrir les hostilités et notamment vos avis sur cette politique fiscale
03:05et le style Barnier, on va commencer par ça,
03:08je pense que vous êtes tous comme moi autour de la table,
03:10très tristes de la disparition de Michel Blanc à l'âge de 72 ans.
03:15Cet homme si discret, mais qui a marqué toute une génération.
03:18Je pense qu'on a deux générations autour de la table,
03:20et je voulais commencer par les plus jeunes.
03:22Michel Blanc, pour vous, c'est Les Bronzés font du ski ou c'est bien plus que ça ?
03:28Les Bronzés font du ski, la scène mythique de la fin avec l'alcool,
03:34ça je m'en souviens très bien.
03:35Moi Michel Blanc c'est aussi le duo qu'il a fait avec Gérard Depardieu dans Tenue de soirée.
03:39Moi c'est un film qui m'a marqué.
03:41Après, c'est pas effectivement ma génération à moi,
03:47mais c'est un acteur que j'ai quand même apprécié.
03:49Mes dadas c'était quand même Gérard Depardieu, Christian Clavier, Michel Blanc.
03:54C'est des films qui étaient tellement culturels qu'on a passé sans arrêt.
03:59Les films du dimanche soir, je regardais ça avec mon père,
04:01c'était des trucs que j'adorais.
04:03Pour moi, c'est un peu comme un oncle lointain qu'on perd.
04:07C'est quelqu'un que j'adorais beaucoup.
04:09J'aime Michel Blanc, j'adorais l'humour, j'adorais quand il s'énervait.
04:13Christian Clavier, Michel Blanc, quand ils s'énervent,
04:15c'est des séquences que j'adore dans les films.
04:17Moi, c'est quelqu'un qui m'a marqué.
04:19Je me tourne vers vous Arnaud, ce n'est pas une question de génération,
04:22mais c'est vrai qu'on est en plein dedans.
04:24Je vous rassure, on est de la génération où on a grandi avec le splendide,
04:30avec toutes ces scènes, mais aussi on a découvert un artiste.
04:33L'humour est quelque chose qui...
04:35On regardait sa filmographie et on regardait aussi ses distinctions,
04:38il n'a jamais été césarisé.
04:40Non, parce que l'humour n'est pas forcément césarisé en France.
04:44La comédie, c'est quelque chose de nouveau,
04:46ou parce que ça devient quelque chose de très commercial
04:49et qu'on est obligé de s'accommoder des succès des comédies en France,
04:54mais pendant très longtemps, et particulièrement les années 80-90,
04:56où Michel Blanc a connu un énorme boom avec l'équipe du splendide,
04:59c'était moins ça.
05:01Moi, je suis un polytraumatisé, au bon sens du terme,
05:04c'est que je vais souvent à la guerre Saint-Lazare,
05:06et je ne peux pas m'empêcher de dire c'est moi ou c'est mes yeux.
05:09C'est un truc que, quand je cherche un horaire sur ces énormes tableaux
05:14avec des destinations aussi exotiques qu'est Rani ou Conflans-Fins-d'Oise,
05:25à chaque fois, je me dis que c'est moi ou c'est mes yeux.
05:30Ça doit être mes yeux, souvent.
05:32Non, c'est effectivement des scènes cultes et qui resteront ?
05:36Qui veut réagir encore à ça ?
05:38Est-ce que ça renvoie aussi à beaucoup de réactions aujourd'hui sur la disparition ?
05:43C'est là qu'on mesure aussi l'impact qu'une personnalité du monde du spectacle,
05:48du cinéma, de la chanson, a pu avoir sur des générations entières.
05:51Surtout qu'on ne s'y attendait pas.
05:52Il avait 72 ans, je crois, dans la fleur de l'âge.
05:56C'est un âge où on devient Premier ministre,
05:58c'est un âge dans lequel personne ne s'y attendait.
06:00Ça serait tellement bien, un Premier ministre aussi discret.
06:04On rigolerait pas mal, mais effectivement...
06:07Tout à fait, mais l'humour aujourd'hui, du splendide...
06:10Tu m'as mal entendu, ça peut marcher.
06:12On va tous les perdre.
06:14C'est clair, mais cet humour qu'on avait dans les années 70, 80, 90,
06:19on ne le retrouve plus aujourd'hui.
06:21En tous les cas, on n'a même pas le même sentiment.
06:24Il y a des choses qu'on pouvait dire à l'époque,
06:26aujourd'hui, malheureusement, on n'a plus cette liberté,
06:28je regarde Théo, de pouvoir s'exprimer aujourd'hui.
06:30Mehdi.
06:32Mehdi, pardon, de le faire aujourd'hui.
06:34C'est une icône du cinéma français,
06:36qui a été injustement non césarisée et non récompensée.
06:40Et la troupe du splendide qui allait derrière aussi,
06:42parce que c'était aussi ça, la lucimie,
06:44mais il n'y avait pas que ça, des soirées,
06:46les bronzés font du ski, il en existe encore aujourd'hui,
06:48c'est mythique.
06:50Moi, j'ai la vingtaine, c'est pas notre génération,
06:52Michel Blanc, mais c'est un monument,
06:54c'est une référence, quand on fait des soirées,
06:56on a souvent la musique des bronzés,
06:58on fait des galatsus, on parle souvent de tout ça.
07:00En fait, c'est le genre de film,
07:02comme La Septième Compagnie, comme plein d'autres,
07:04qui en fait, ne sont pas de notre génération,
07:06mais qui sont un peu des monuments français,
07:08et nous, ça nous fait plaisir, parce que c'est comme la chanson,
07:10on se retrouve le soir à chanter sur du Michel Sardou,
07:12sur du France Gall,
07:14et c'est pas notre génération, mais c'était un moment qui nous plaît bien,
07:16et c'est une part de la culture française
07:18qui, je pense, correspond vraiment bien
07:20à toutes les générations de France
07:22qui chantent sur les mêmes chansons,
07:24et qui rêvent sur les mêmes films, au fin de compte.
07:26Voilà, réaction de Gérard Junio ce matin.
07:28Putain, Michel, qu'est-ce que tu nous as fait ?
07:30On l'a vu, évidemment, tout à l'heure.
07:32Donc voilà, la disparition, bien sûr,
07:34on y reviendra, de Michel Blanc,
07:36on l'a appris ce matin, à l'âge de 72 ans,
07:38dans un tout autre registre.
07:40Alors, on va parler du discours
07:42de politique générale de Michel Barnier,
07:44et c'est un coup de cœur que vous avez, Joseph,
07:46concernant ce qu'il a pu dire
07:48sur la transposition des normes.
07:50Alors, c'est un coup de cœur à titre conservatoire,
07:52parce que, comme on dit,
07:54on va laisser la chance
07:56aux produits, exactement,
07:58et jusqu'à présent, on va dire,
08:00les précédents gouvernements ont beaucoup,
08:02on va dire, donné des discours sur le fait
08:04qu'il fallait arrêter la surtransposition,
08:06d'arrêter d'aller au-delà de ce que Bruxelles demande,
08:08et malheureusement, ça n'a pas été le cas.
08:10Et j'ai effectivement écouté le Premier ministre,
08:12qui indiquait qu'effectivement,
08:14ces surtranspositions de normes
08:16entraînent notamment pour le secteur agricole
08:18de graves problématiques. Eh bien, nous allons arriver
08:20à un moment de vérité, parce que tout simplement,
08:22la semaine prochaine, normalement,
08:24il y aura une grande décision qui va être rendue par le Conseil d'État,
08:26qui sera très probablement l'annulation
08:28d'un décret qui a fait
08:30énormément de mal aux agriculteurs,
08:32et notamment à des agriculteurs
08:34que nous représentons chez nous, parce que nous n'avons pas
08:36que des fabricants de produits plastiques, mais aussi
08:38ceux qui les utilisent, et notamment
08:40des producteurs de pêche, d'abricots, de nectarines
08:42et de haricots,
08:44qui ont vu les emballages plastiques se voir
08:46interdire par la France. Je précise
08:48qu'il n'y a aucun pays dans l'Union Européenne
08:50qui a mis en place cette mesure, c'est une disposition
08:52de la loi AJEC, de Brune Poirson,
08:54et qu'en l'occurrence, cette
08:56interdiction a entraîné, on va dire, une baisse
08:58de quasiment 50%
09:00de vente pour
09:02ces agriculteurs. Donc si ce décret
09:04est annulé, et si effectivement le Premier
09:06ministre veut être, on va dire, en conformité
09:08par rapport à ses déclarations, et bien nous espérons
09:10qu'il ne reprendra pas un troisième
09:12décret, parce que c'est le deuxième déjà
09:14qui sera annulé après le premier
09:16qui a déjà été censuré par le Conseil d'État
09:18il y a déjà un an.
09:20Voilà, donc à suivre évidemment, puisque c'est toute une filière
09:22derrière, parce qu'effectivement
09:24on est sur une concurrence
09:26absolument disproportionnée par rapport à ce
09:28qu'on appuie, puis le consommateur, effectivement
09:30ne comprend pas certains emballages
09:32par rapport à d'autres, on dit il n'y a plus de plastique
09:34pour certains produits, et il y en a d'autres qui
09:36arrivent et qui sont bien emballés dans du plastique, je confirme.
09:38Tout à fait, c'est toujours, et ce qu'il faut
09:40vraiment voir, c'est qu'aujourd'hui, vraiment Bruxelles
09:42et la Commission Européenne sont
09:44beaucoup plus souples, justement, pour la compétitivité
09:46de ces agriculteurs et des entreprises
09:48que la politique française actuelle.
09:50Allez, mais si on s'arrête un court instant
09:52puisqu'on a l'info qui arrive également
09:54les courses, les préférées de
09:56Jean-Paul Delperrier dans un instant, et on se retrouve
09:58pour débattre, et Arnaud, vous
10:00prendrez la parole, vous allez nous parler foot et droit télé.
10:02J'ai bien compris.
10:04Exactement, ça a été une de mes grandes passions, à part le...
10:06Mais vous n'êtes pas le seul. Allez, on y va.
10:08Les infos, tout de suite.
10:10Sud Radio, parlons vrai.
10:12Sud Radio, parlons vrai.
10:16Sud Radio, le 10h
10:18midi, mettez-vous d'accord,
10:20Christine Bouillaud. Avec au menu de cette fin de semaine
10:22Michel Barnier, le budget et les macronistes
10:24vers une garde alternée obligatoire
10:26en cas de séparation, et puis
10:28le procès Pélico. On va parler de la diffusion
10:30des images en question aujourd'hui
10:32et aussi le rôle de ce procès
10:34dans les rapports hommes-femmes dans la société.
10:36Qu'est-ce que ça en dit avec nos quatre débatteurs
10:38aujourd'hui ? Josèphe Taiffé, auteur et
10:40conférencier, secrétaire général de Plast Alliance
10:42et auteur de Plasting, Bashing,
10:44Lentox, voilà, je l'ai dit.
10:46Théo Hamsadie, le délégué
10:48national des Jeunes Républicains. Arnaud Stéphan,
10:50fondateur de l'agence Nanote de Com
10:52et MediRay, porte-parole
10:54de Génération Libre. On en est à nos
10:56coups de cœur et nos coups de gueule aujourd'hui.
10:58Arnaud, je le disais donc avant la pause,
11:00vous vouliez nous parler des droits
11:02télés et de ce grand bazar de
11:04DAZN, c'est ça ? Exactement, c'est-à-dire que les gens
11:06sont peu contents. Alors on dit DAZN, hein ? Oui, c'est ça.
11:08Mais DAZN qui est déjà placé sur d'autres
11:10sports, d'ailleurs, si les gens veulent voir
11:12d'autres activités, le football américain me semble-t-il
11:14et le MMA,
11:16c'est sur DAZN, même s'il y a d'autres
11:18chaînes qui diffusent aussi.
11:20La galère des amateurs de sport pour regarder quelque chose ?
11:22Oui, d'ailleurs, certains
11:24ont fait des calculs. Si vous voulez
11:26regarder la totalité d'une
11:28compétition, par exemple, il faut prendre un certain nombre
11:30d'abonnements, ça peut revenir extrêmement cher.
11:32Mais là, ce qui nous intéresse, c'est que les gens
11:34ne sont pas contents et se demandent si, par exemple,
11:36Netflix, à l'instar
11:38d'Amazon Prime,
11:40ne pourrait pas diffuser le football.
11:42Et la grande
11:44enseigne américaine
11:46de plateforme de contenu a dit
11:48non. Elle a dit non parce que
11:50en vérité, il n'y a pas de modèle économique autour du football
11:52et c'est bien là le
11:54problème. C'est-à-dire que tous les diffuseurs
11:56se sont cassés les dents et que
11:58ce que demande le football français
12:00en termes de revenus est considérable
12:02par rapport à ce que ça rapporte en vérité.
12:04Il faut bien comprendre que
12:06les négociations étaient parties sur des
12:08rêves d'un milliard d'euros
12:10de droits. Le problème, c'est que le football
12:12français ne les vaut pas. C'est-à-dire
12:14que le panier moyen de ceux qui
12:16regardent, ils ne sont pas prêts à dépenser des
12:18sommes qui pourraient correspondre à ça.
12:20Il faut comprendre que notre football
12:22est certes intéressant
12:24pour les jeunes pousses, mais dès qu'il y a des
12:26très grands champions, à part sur deux ou trois clubs,
12:28ils partent à l'étranger.
12:30Quand on n'a pas ce problème-là,
12:32avec le football en Angleterre, les gens payent très cher.
12:34Et d'ailleurs, les droits sont
12:36excessivement élevés en Angleterre sur les droits du football.
12:38On est à plus d'un milliard de livres
12:40sterling sur les...
12:42Beaucoup plus encore.
12:44Et il faut voir aussi
12:46ce que sont les stades. Il faut voir ce que
12:48c'est qu'un game day experience en Angleterre.
12:50C'est-à-dire d'aller au stade
12:52un jour de match. Il n'y a pas que le match.
12:54Il y a tout ce qui est autour du match. Il y a toute une
12:56atmosphère. Pour ceux qui ont eu l'occasion
12:58d'aller à Manchester,
13:00un des deux clubs de Manchester, moi j'étais
13:02à United.
13:04Quand vous allez à
13:06Old Trafford, c'est invraisemblable.
13:08Vous vous retrouvez dans
13:10un milieu qu'on ne connaît pas
13:12en France. Véritablement.
13:14Et peut-être qu'il y a une culture là-dessus.
13:16On s'est vu trop beau, trop grand, trop cher ?
13:18Non, et puis on ne fait pas d'efforts.
13:20La Ligue a quand même été rattrapée par la patrouille
13:22sur son train de vie, la Ligue nationale de foot...
13:24Oui, bien sûr, mais c'est très compliqué.
13:26Ce contrat avec les droits télé...
13:28Vous gérez beaucoup d'argent quand même.
13:30Ça gère beaucoup d'argent quand même, la Ligue nationale
13:32de football. Vous ne pouvez pas demander à des gens
13:34de gérer des sommes pareilles,
13:36d'être compétitif, d'aller négocier
13:38des sommes très importantes
13:40avec les partenaires, et en même temps
13:42d'être à deux fois le SMIG
13:44parce qu'on a
13:46un problème de conscience par rapport
13:48aux gens qui regardent éventuellement
13:50ou à ceux qui ne seraient pas contents.
13:52Le problème du sport en France,
13:54c'est qu'on ne le conçoit pas comme un produit.
13:56Vous avez mon club de foot,
13:58regardez mon club, c'est fantastique,
14:00j'ai sélectionné des joueurs, et vous allez être contents.
14:02Il n'y a pas ce rapport
14:04de coproduction
14:06que vous pouvez trouver dans d'autres pays
14:08autour du sport. Jamais ce qu'on fait
14:10en France serait accepté en Italie, en Espagne
14:12et encore moins en Angleterre.
14:14Il y a peut-être une culture de la communauté,
14:16ce qu'on appelle la communauté autour du football,
14:18c'est que les joueurs soient aussi
14:20dans des programmes
14:22de développement, soient un peu plus dans des
14:24programmes avec la ville dans laquelle
14:26ils sont, etc., un peu plus
14:28imprégnés.
14:30Ce manque à gagner, j'allais dire,
14:32pour les clubs de foot et
14:34dans le monde du sport, on ne va pas plaindre le monde du
14:36football par rapport à d'autres économies,
14:38c'est que les clubs
14:40ont des économies fragiles aujourd'hui,
14:42avec un modèle économique qui...
14:44C'est ce que j'ai dit en introduction, il y a un problème
14:46de modèle économique sur le football
14:48en France. Et pas seulement sur le football,
14:50le rugby, on a ça aussi.
14:52On a des clubs qui finissent toujours
14:54ric-rac en termes de budget et qui sont obligés
14:56de passer le médium.
14:58Pour parler d'économie
15:00du sport français, du foot en
15:02France, il ne faut pas oublier qu'il y a
15:04déjà quelques années, le football français a déjà failli
15:06mourir. C'est déjà un miracle qu'il s'en soit sorti.
15:08Le Qatar est arrivé et a donné des droits à TV
15:10nouveaux. Mais surtout, c'est que pour
15:12qu'un produit ait une valeur,
15:14il faut déjà qu'il y ait des joueurs dans le
15:16championnat. Or, aujourd'hui,
15:18quand on regarde, Neymar est
15:20parti, Messi est parti, Mbappé est parti,
15:22et si vous voulez vendre les droits
15:24à l'étranger, parce que c'est quand même important, il y a les droits nationaux
15:26mais les droits à l'étranger, vous ne vendez rien du tout.
15:28Si vous voulez vendre des
15:30droits TV en Asie, il vous faut
15:32quelque chose d'autre que votre club. Il vous faut
15:34des personnes qui incarnent ça. Il vous faut
15:36des gros joueurs, et si vous n'avez pas ces gros joueurs,
15:38vous ne vendez rien. Sauf que la promesse a été
15:40faite, notamment par Vincent Limbrun, de
15:42dire, je peux atteindre le milliard d'euros, sauf que les droits
15:44à l'étranger ne valent strictement rien.
15:46Tout ça avec la vale des présidents de clubs
15:48qui n'ont quand même pas trop non plus fait le ménage là-dedans.
15:50Pas trop qui dépassent le milliard, vu la fiscalité
15:52qui s'annonce assez
15:54dur pour ces joueurs, d'ailleurs, qui seront à mon avis
15:56concernés, et les entreprises qui feront un milliard d'euros
15:58de chiffre d'affaires aussi. Mais ça ne touche pas que le football,
16:00parce qu'il y a la taxe Buffet qui est impactée sur...
16:02Bien sûr. Donc la taxe Buffet finance
16:04les autres... C'est le remédiatement sur les autres sports.
16:06Donc si l'économie du foot va mal,
16:08le secteur associatif sportif va aussi mal
16:10par conséquent. Bon, moi j'ai un peu de mal à pleurer sur
16:12le football, mais bon, ça c'est mon avis. Des sportifs,
16:14des autres sports qui n'en bénéficient pas
16:16forcément, mais je voulais qu'on revienne avec vous aussi,
16:18Théo, sur votre coup de gueule.
16:20C'est cette révélation de nos confrères de l'opinion
16:22hier sur Mickaël Delafosse,
16:24le maire de Montpellier,
16:26cible d'attaque de la part d'élus
16:28LFI, selon l'opinion.
16:30Et c'est dramatique, et en fait, au final, on se
16:32rend compte que ce que nous dénonçons depuis des années
16:34maintenant, savoir l'islamo-gauchisme,
16:36ça existe en fait dans une partie du pays.
16:38Ça existe à Montpellier.
16:40Mickaël Delafosse, j'ai été trois ans étudiant
16:42à Montpellier, et on peut le critiquer sur son
16:44bilan municipal, il n'y a pas de soucis sur ça,
16:46mais en fait quand vous promenez à Montpellier
16:48le 11 novembre et le 8 mai, il y a des drapeaux français partout,
16:50c'est le premier à prendre la parole pour dénoncer
16:52l'antisémitisme sur la place de la comédie,
16:54c'est le premier à défendre les valeurs
16:56de la République, c'est un instituteur,
16:58c'est le modèle en fait de la Troisième République.
17:00Et en fait, ce qui est dramatique, c'est que
17:02face à lui, il y a l'extrême-gauche,
17:04LFI en tête, qui se dérépublicanise.
17:06Et là, je trouve que Laurent Wauquiez
17:08notamment, en réponse au discours
17:10de politique générale de Michel Barnier, a eu
17:12tout à fait raison. Il y a vraiment une dérépublicanisation
17:14d'une partie de la gauche française.
17:16Et malheureusement, le PS est en partie complice
17:18avec Olivier Faure,
17:20parce que le PS, on a plus l'impression qu'il
17:22préfère défendre la France insoumise que
17:24Mickaël Delafosse, alors que Mickaël Delafosse est socialiste.
17:26Donc là en fait, c'est un vrai drame,
17:28parce qu'en fait, qu'est-ce qui s'est passé à Montpellier ?
17:30Il y a des communautés qui se sont rassemblées
17:32sous l'égide de candidats
17:34et d'élus de la France insoumise, pour faire
17:36campagne pour eux, et sur le simple
17:38principe communautaire. C'est-à-dire que la gauche
17:40à un moment donné, dans l'histoire de cette République,
17:42je suis de droite, je n'ai aucun problème avec ça,
17:44la gauche a fondé en partie cette République.
17:46La gauche a un devoir particulier, c'est la laïcité,
17:48c'est la loi de 1905,
17:50c'est plein de valeurs qui font d'aujourd'hui notre République.
17:52Et aujourd'hui, la gauche, elle ne fait plus
17:54la République, en partie, elle défait la République.
17:56Et il y a une grande menace par rapport à ça.
17:58Et notamment, on a des Antoine Léaumant
18:00qui font souvent référence à des
18:02grandes personnalités de la Révolution française,
18:04Robespierre, qui parlait
18:06des ennemis de l'intérieur, mais aujourd'hui, qui sont les ennemis de l'intérieur ?
18:08C'est les islamistes. Et aujourd'hui, ils pactisent
18:10avec les ennemis de l'intérieur. Et là, on a
18:12un vrai problème avec ça. Et à un moment donné,
18:14il faudra qu'on réalise tous, que la gauche réalise
18:16ça aussi, qu'elle prenne le parti Michael de Lafosse.
18:18Et je pense qu'on doit tous prendre le parti Michael de Lafosse.
18:20— Alors, sur Montpellier même,
18:22le parti socialiste, effectivement,
18:24est monté au créneau et a dit
18:26« On sent que la scission
18:28est actée ».
18:30Carole Delga, la présidente de la Région Occitanie,
18:32aussi portant le Nouveau Front Populaire.
18:34Donc on voit que les difficultés, mais ce qui est
18:36extrêmement dangereux, c'est de jouer avec ça
18:38quand on a connu Samuel Paty.
18:40Mais c'est ça, en fait, ils n'ont rien retenu.
18:42C'est-à-dire que demain, il y aura peut-être un attentat sur
18:44un autre professeur. Ils vont faire un tweet,
18:46une marche blanche, ils vont chanter « Imagine » de John Lennon.
18:48Mais le lendemain, en fait, ils vont rien faire.
18:50Ils vont continuer à défendre les mêmes islamistes.
18:52Ils vont aller dans les mêmes quartiers.
18:54Ils vont appeler à défendre les mêmes
18:56idées communautaires. Ils vont rien retenir.
18:58Et nous, en fait, on est spectateurs
19:00de ça. Et j'ai juste pas envie qu'on soit spectateurs.
19:02Et je pense d'ailleurs que les Français en auront le bol.
19:04Ils vont leur montrer très rapidement.
19:06— Alors, Olivier Faure a tweeté aussi,
19:08en disant qu'il apporte tout son soutien
19:10face à ces accusations d'islamophobie
19:12du maire de Montpellier. Accusation, évidemment,
19:14mensongère, quand on connaît le maire de Montpellier.
19:16Mais ce qui est gênant, par exemple,
19:18là, de la part d'Olivier Faure, le patron du PS,
19:20c'est qu'il ne dit pas « Je me désolidarise
19:22de ce que font du soutien
19:24d'élus LFI sur
19:26le terrain local. » À cette
19:28campagne, ils ne disent pas
19:30« On condamne fermement ces
19:32problématiques ». — Ils sont toujours alliés.
19:34Aujourd'hui, ils sont toujours alliés. Ils n'ont toujours
19:36pas pris une position nette comme a pu le faire
19:38justement Carole Delga ou d'autres
19:40socialistes comme Stéphane Lefol
19:42ou le maire de Rouen.
19:44Mais effectivement, c'est toute l'ambiguïté
19:46qu'on a. C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
19:48je pense qu'Olivier Faure sait très bien
19:50qu'il n'est pas impossible que d'ici l'année prochaine,
19:52il y ait encore une nouvelle élection, qu'ils auront
19:54encore besoin de se réunir encore tous ensemble
19:56et de refaire encore l'unité, au moins
19:58deux façades, pour pouvoir
20:00peser. Parce que sinon, quand on regarde les résultats
20:02du Parti
20:04du Parti socialiste quand il concourait seul,
20:06on connaît, je crois, c'était combien Hidalgo ?
20:08C'était 1,5, 1,6, je sais plus.
20:10Donc, on est quand même dans des scores
20:12extrêmement bas. — Il y a autre chose
20:14qu'il ne faut pas oublier, c'est que
20:16le fort dans cette
20:18relation politique
20:20à la gauche, c'est les filles.
20:22Et les filles, ce sont les militants, c'est l'argent.
20:24Le problème, c'est que vous avez un Parti socialiste
20:26qui va aller un peu mieux parce qu'il a
20:28quelques députés maintenant.
20:30Il n'en avait pas beaucoup la fois
20:32avant. Il a repris un peu de couleur.
20:34Mais le puissant
20:36dans cette relation, il y a toujours
20:38un rapport du fort au faible
20:40et le rapport de force dans une
20:42négociation politique, elle est en
20:44faveur de LFI.
20:46C'est eux qui dirigent. Regardez ce qui s'est passé avec les
20:48écologistes. On sait qu'ils ont planté
20:50les
20:52socialistes sur un accord
20:54pour choisir la France
20:56insoumise parce qu'ils leur avaient proposé
20:58de l'argent. Bien sûr, parce qu'ils ont
21:00l'argent et ils ont les militants. Ils peuvent faire des
21:02campagnes. Demain, regardez le score
21:04des verts
21:06lors des européennes. Ils sont passés pas loin
21:08du désastre. Donc, ils ont besoin
21:10de la force militante et de la force financière
21:12pour LFI. Et tant que LFI sera dans
21:14cette position de toute puissance,
21:16il y a pas mal de choses
21:18qui seront acceptées de la part de leurs alliés.
21:20À suivre aussi ce week-end, puisqu'on parle de la
21:22gauche, de la rentrée politique de Raphaël Glucksmann.
21:24Il sera à La Réolte demain en Gironde.
21:26On suivra ça évidemment dans les rendez-vous d'info
21:28et dans les débats sur Sud Radio. Dans un instant, on continue
21:30notre tour de table. Coup de cœur, coup de gueule.
21:32On va finir par quelqu'un qui a
21:34fait un livre qui s'appelle « Comment devenir milliardaire »
21:36et c'est votre coup de cœur, je crois. Allez, on en parle
21:38dans un instant. À tout de suite.
21:50Et en compagnie de nos quatre débatteurs,
21:52Joseph Taïfé, auteur-conférencier, secrétaire
21:54générale de Plastilience, Théo Hamsaadi,
21:56délégué national des Jeunes Républicains,
21:58Arnaud Stéphan, fondateur de
22:00l'agence La Note de Com', j'ai dit quelque chose qui...
22:02Non ? Non, non, j'ai bien tout dit.
22:04Et Mehdi Raïch, porte-parole de Génération
22:06Libre. Tour de table de vos coups de cœur
22:08et de vos coups de gueule. Alors Mehdi, c'est
22:10un coup de cœur pour un certain Xavier Niel.
22:12Pourquoi donc ?
22:14Pour son livre, sa carrière, son œuvre,
22:16son discours. En fait, le discours qu'il tient.
22:18Ces tarifs de téléphonie mobile
22:20qui n'ont pas bougé.
22:22Ça, c'est le pionnier du militaire.
22:24Oups !
22:26Ce que j'aime, c'est sa définition
22:28de l'entreprenariat.
22:30Et ce qu'il dit de manière générale sur la manière dont l'individu
22:32peut changer les choses. C'est ce qu'il dit dans ses
22:34interviews cette semaine. Il a une manière
22:36de voir... En fait, il se perçoit
22:38un peu comme un super-héros de sa propre vie.
22:40J'adore cette idée. Et finalement, l'entreprenariat,
22:42on ne le défend pas assez. C'est quelque chose
22:44qu'on ne défend pas assez en France.
22:46Et d'avoir un grand entrepreneur qui a certes
22:48un passé des fois un peu sulfureux, qui peut être
22:50un peu provoquant,
22:52mais qui lui-même a réussi.
22:54Il dit qu'en fait, on peut changer les choses, même tout seul,
22:56même si vous pouvez galérer.
22:58C'est toujours intéressant d'avoir des grands entrepreneurs
23:00qui défendent cette vision de la liberté.
23:02Écoutez, l'entreprenariat, ce n'est pas
23:04juste créer de l'économie, c'est aussi s'investir
23:06politiquement. Et c'est aussi une manière de rompre
23:08avec le politique. En gros,
23:10c'est rompre la verticalité. Et cette idée-là,
23:12elle n'est pas assez défendue pour moi, soit dans le débat
23:14public, soit dans les débats
23:16qu'on peut avoir. Et avoir quelqu'un qui défend cela,
23:18je trouve ça ultra pertinent.
23:20Dans un moment où on va parler de budget, d'économie
23:22qui est un peu morose, quand on parle de dette,
23:24avoir quelqu'un qui aborde
23:26ce prisme-là, ce n'est pas forcément très courant.
23:28Et le « safe main » à la française,
23:30c'est quelque chose qu'on ne sait pas.
23:32En plus, il termine par « Vive la France », donc je trouve ça très bien.
23:34Xavier Niel a un modèle à suivre,
23:36en sachant que l'immense majorité des entreprises
23:38en France, ce sont des TPE, PME,
23:40avec des gens qui n'ont pas le temps d'écrire des livres
23:42et qui se débattent souvent.
23:44Xavier Niel, il faut quand même lui rendre
23:46hommage. C'est quand même lui qui a lancé
23:48vraiment la baisse des prix dans la téléphonie.
23:50C'est-à-dire qu'il a vraiment été l'initiateur.
23:52Ce n'est pas lui, c'est la concurrence.
23:54En tous les cas, par la pratique commerciale qu'il a adoptée,
23:56tous les autres, en fin de compte, se sont alignés
23:58ou ont copiés. Et ça a permis
24:00quand même pour la population
24:02d'avoir des forfaits qui soient quand même, je pense,
24:04dans les moins chers au niveau européen aujourd'hui.
24:06C'est vrai.
24:08La seule chose, c'est qu'il
24:10a été aussi le pionnier de ce qui a
24:12été très vite une dérégulation
24:14des autres coeurs d'activité
24:16en France. Je pense par exemple
24:18aux énergéticiens. Parce que c'est un peu ça.
24:20C'est-à-dire que Xavier Niel achetait
24:22des paquets de
24:24minutes
24:26à ceux qui en fabriquaient, c'est-à-dire
24:28la data, exactement.
24:30Et il leur vendait à prix cassé.
24:32C'est exactement ce qui s'est passé avec les énergéticiens.
24:34Alors je ne sais pas, parce que pendant très longtemps,
24:36Free n'avait pas ses émetteurs,
24:38n'avait pas ses propres réseaux, etc.
24:40Quand il y avait une tempête, ils ne s'occupaient de rien.
24:42Et c'est orange.
24:44C'est un peu avec nos sous à nous
24:46qu'on avait dans notre poche.
24:48Merci d'avoir réussi une très belle
24:50réussite financière
24:52et d'entrepreneuriat
24:54avec nos sous.
24:56Théo ? Xavier Niel,
24:58tu l'as parfaitement dit, c'est un exemple.
25:00Parce qu'en France, on a un peu une peur de l'entrepreneur.
25:02On ne fait pas assez l'éloge de l'entrepreneur.
25:04On n'a jamais fait autant d'entreprises.
25:06Quand on va au lycée, quand on est au lycée,
25:08on a une structure
25:10post-bac qui n'est pas à l'avantage
25:12de l'entrepreneuriat. On pense qu'en France,
25:14pour réussir, il faut faire une licence, un master,
25:16il faut aller à la fac, à l'université.
25:18Si on met un peu plus cette logique-là en valeur,
25:20dès le lycée, notamment avec les formations professionnelles,
25:22tout ça...
25:24En politique, on n'a pas besoin de diplôme.
25:26Je pense qu'on doit remédier à tout cela.
25:28Quelqu'un qui, demain, a une belle idée d'entreprise,
25:30on doit pouvoir le soutenir.
25:32Dès le lycée, il faut arrêter avec le discours
25:34de « tu n'as pas réussi ta vie si tu ne joues pas à la fac ».
25:36Quelqu'un qui invente son entreprise
25:38à 20 ans, doit être soutenu à fond les ballons.
25:40Forcément, c'est une richesse pour le pays.
25:42Il faut arrêter. Il faut sortir d'une sorte
25:44de conservatisme
25:46un peu
25:48de mauvais goût parce qu'on
25:50verrait mal quelqu'un qui ne serait pas
25:52sur les bancs de la fac. Non. Il faut mettre en valeur
25:54l'entrepreneuriat. Il faut dire aux jeunes de mon âge
25:56que s'ils ont des idées, qu'ils les mettent
25:58en application et on va les soutenir.
26:00Je pense que c'est un bel exemple, Xavier Niel, pour ça.
26:02Mehdi ?
26:04Je corrobore ce que tu dis.
26:06Ce qui est intéressant, c'est que
26:08c'est un peu un éloge de la créativité.
26:10Prenez le risque.
26:12Pour moi, l'entrepreneuriat,
26:14c'est pour ça que j'estime qu'on n'en parle pas assez.
26:16Ce sont au final les héros
26:18de l'économie. Sans entrepreneuriat, ce serait quand même
26:20très difficile d'avoir de la création de richesse.
26:22Ne serait-ce que d'avoir de l'emploi.
26:24On peut toujours discuter
26:26qui arrive en premier.
26:28C'est la nécessité d'avoir des personnes
26:30qui défendent cette vision-là de l'entrepreneuriat.
26:32Allez, prenez le risque. Il faut
26:34qu'on ait des personnes qui prennent le risque de s'investir.
26:36Des fois, aussi, de totalement se crasher.
26:38C'est pertinent pour l'économie
26:40et on a besoin de ça.
26:42On va parler d'économie.
26:44Effectivement, vous parlez
26:46de la difficulté d'entreprendre.
26:48Il y a quelqu'un qui a des difficultés à boucler son budget.
26:50C'est Michel Barnier, son ministre du Budget.
26:52On le rappelle, l'équation, c'est
26:5460 milliards d'économies à faire
26:56en seulement une année.
26:58Avec des possibilités
27:00de taxes, notamment des
27:02super riches du monde de
27:04l'entreprise, taxes sur les sociétés, etc.
27:06Je voulais savoir,
27:08est-ce que la piste est bonne ?
27:10Est-ce que, Joseph,
27:12est-ce qu'on prend la bonne
27:14direction pour essayer de renflouer les caisses
27:16avant que le mur ne s'écroule ?
27:18Connaissant M. Barnier,
27:20c'est la piste noire, effectivement.
27:22On est, on va dire, dans les mesures où,
27:24vous disiez qu'on, les entreprises, on va dire,
27:26prennent le risque, mais là, ils assument le risque.
27:28C'est-à-dire qu'en fait, moi, j'ai entendu quand même
27:30certaines choses qui sont quand même très, très inquiétantes
27:32sur le fait de revenir sur
27:34les exonérations de cotisations au niveau
27:36des salaires. Il nous dit, on veut éviter un tassement
27:38au niveau du SMIC, mais on va revoir ça.
27:40Alors, est-ce que c'est pour augmenter les exonérations
27:42pour les salaires qui sont bien au-delà du SMIC ?
27:44Donc, ça, ça pourrait être discuté.
27:46Mais si c'est pour, en fin de compte, diminuer
27:48les assiettes et, en fin de compte, revoir
27:50la réduction Fillon ou d'autres éléments,
27:52ça risque de toucher, on va dire, un certain nombre
27:54d'entreprises. Concernant, on va dire,
27:56la fameuse taxe sur les entreprises
27:58qui font plus d'un milliard, alors j'ai
28:00appris qu'il y en avait quelques centaines
28:02encore en France. En l'occurrence,
28:04je serais, on va dire,
28:06très, très prudent, on va dire, sur ce sujet-là
28:08aujourd'hui. Je veux dire, Macron, et on peut dire
28:10ce qu'on veut de sa politique, mais il y a quand même
28:12une chose qu'il a quand même réussie, c'est qu'il a
28:14quand même donné envie à certaines entreprises
28:16de vouloir, étrangères, de venir s'installer
28:18en France. Et donc là, aujourd'hui, avec
28:20des mesures fiscales sur, on va dire, des grands groupes,
28:22ça risque peut-être, on va dire, un petit peu de
28:24les dissuader ou, en tous les cas,
28:26de réfréner leur envie de continuer les investissements.
28:28— Dire publiquement
28:30on taxe les super-riches, Arnaud, c'est une façon
28:32aussi de s'assurer le vote
28:34de la gauche ?
28:36— Non, je ne sais pas...
28:38— On en donne un peu à tout le monde, là ? C'est quoi le sentiment que vous avez ?
28:40— J'avais l'impression, je veux dire,
28:42M. Barnier, s'il ne reste pas
28:44à Matignon, pourra toujours proposer
28:46la production d'une nouvelle émission avec Valérie Damido,
28:48parce que c'est du bricolo, quoi.
28:50Je veux dire, on est à 3 228
28:52milliards de dettes, et on est là en train
28:54de dire, hum, on va décaler
28:56les retraites, l'indexation des retraites
28:58pour gagner 3 milliards. Miam miam !
29:00Qu'est-ce que vous voulez faire, 3 milliards d'économies ?
29:02Il y a 3 228 milliards
29:04de dettes ! Je veux dire, c'est
29:06du bricolo, c'est rien du tout
29:08ce qui a été dit hier. Et puis surtout, il y a un mot qui a été
29:10absent de tout ce qu'on a entendu
29:12hier, et j'étais sur les plateaux hier soir,
29:14et c'était pareil, et on n'a pas entendu parler
29:16de croissance.
29:18Si vous voulez rembourser la dette,
29:20il faut faire de la croissance, il faut que les boîtes françaises
29:22tournent. On a un pays d'entrepreneurs,
29:24on a un pays d'inventeurs, on a un pays
29:26d'ingénieurs, et on est à la ramasse.
29:28Je veux dire, c'est quand même super inquiétant, quand même.
29:30Parce que vous parlez des groupes étrangers qui viennent
29:32s'installer en France, mais qu'est-ce qu'ils viennent faire ? Ils viennent faire leur marché.
29:34Quand le Président de la République
29:36reçoit tous les grands groupes américains
29:38à l'Élysée, ils lui disent merci,
29:40ils sont avec leur caddie, ils poussent,
29:42alors tiens, ça c'est intéressant, petite boîte française
29:44qui n'a pas les moyens de se développer, on va l'acheter,
29:46etc., et ils récupèrent la totalité,
29:48vous le savez bien, sur beaucoup d'industries,
29:50notamment sur l'énergie, notamment sur
29:52un tas de trucs, ils récupèrent nos brevets.
29:54Ils investissent aussi.
29:56C'est la richesse de notre industrie,
29:58et c'est la particularité des Français,
30:00c'est que nous sommes des créateurs.
30:02Voilà. Jérôme,
30:04je suis halluciné, pas un mot
30:06sur l'industrie, pas un mot sur le développement,
30:08pas un mot sur les pistes d'avenir,
30:10pas un mot sur les nouvelles technologies, rien
30:12du tout, zéro.
30:14On a parlé qu'on va raboter
30:16ici, on va raboter là,
30:18il y a plein de choses à faire, on est le pays des niches,
30:20il y a plus de niches que de chiens en France,
30:22il y a plein de choses
30:24à faire, mais on n'en parle pas.
30:26Ce qu'on fait, c'est qu'on décale
30:28l'indexation des retraites des vieux
30:30pour gagner 3 milliards, pour faire
30:32j'arrive à boucler mon budget,
30:34c'est nul.
30:36C'est moi qui fixe la ligne, c'est pas moi qui le dis, c'est Michel Barnier.
30:38Je croyais que
30:40le ton de l'émission allait changer.
30:42Est-il
30:44en train de s'imposer, on va s'intéresser
30:46à ça parce que ça dit aussi
30:48quelque chose de la vie politique actuelle,
30:50on en parle dans un instant avec vous,
30:52on va tenter de se mettre d'accord jusqu'à midi, à tout de suite.
30:54Sud Radio
30:56Parlons vrai
30:58Parlons vrai
31:00Sud Radio, le 10h
31:02midi, mettez-vous d'accord,
31:04Christine Bouillot. En compagnie de
31:06Médirail Sport Portal de Génération Libre,
31:08Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence
31:10La Note de Com, Théo
31:12Amsadi, délégué national des Jeunes Républicains
31:14et Joseph Taiffé, auteur conférencier
31:16et secrétaire général de Place
31:18d'Alliance. Donc c'est moi qui
31:20fixe la ligne, a dit hier soir notre
31:22premier ministre, Michel Barnier.
31:24Le style Barnier semble plaire
31:26visiblement de ce qu'on disait
31:28hors antenne, enfin plaire en tous les cas.
31:30Théo, quand il dit c'est moi qui
31:32fixe la ligne et Emmanuel
31:34Macron met son énergie
31:36sur les affaires européennes
31:38et va faire le sommet de la francophonie, en gros
31:40c'est le président des chrysanthèmes, ce qu'on
31:42dit en général en se moquant d'un président.
31:44Donc Barnier s'installe,
31:46s'imprime ? Barnier gouverne
31:48et Barnier honnêtement va gouverner
31:50je pense quand même pas mal de temps
31:52et Barnier va imprimer, je pense qu'il y a
31:54un volume. Vous aimez bien ?
31:56Honnêtement j'adore, j'adore.
31:58Vous êtes les Républicains maintenant, on va dire autre chose.
32:00C'est un citoyen
32:02français avec une conscience politique
32:04et non, honnêtement Barnier imprime
32:06parce qu'en fait on a eu sept ans
32:08d'ultra-activité
32:10de la part des premiers ministres qui pensaient plus
32:12à la com, à faire des discours format TikTok
32:14qui répondaient à des Mathilde Panot
32:16Donc Barnier 2027 ?
32:18Non, non, pas quand même, mais Barnier gouverne, Barnier
32:20est chef de gouvernement et nous on est, enfin
32:22moi je suis à fond avec lui, les jeunes Républicains on est à fond avec lui
32:24parce qu'en fait on avait besoin de ça,
32:26le pays était au bord du gouffre
32:28il est toujours aujourd'hui, il faut justement
32:30penser les plaies de ce pays-là et en fait
32:32on avait besoin d'apaisement et d'unité
32:34et des personnes qui jouent sur
32:36les crises en permanence
32:38pour leur propre com, à mon avis ça...
32:40Et c'est vécu comment que ce soit
32:42un premier ministre issu de
32:44vos rangs les Républicains qui annonce aux 65 000
32:46foyers fiscaux les plus riches
32:48qu'ils vont devoir payer plus ?
32:50Il y a un effort national à faire
32:52et en fait l'intérêt pour nous c'était que
32:54s'il y avait un effort
32:56fiscal à faire, c'était qu'il soit vraiment sur un
32:58temps court, sur une petite partie de la population
33:00et qu'il soit pas sur les classes moyennes
33:02moi je viens d'une famille, typiquement
33:04on est comme ça, moi ma mère elle travaille
33:06au SMIC quasiment toute sa vie et l'enjeu
33:08pour moi il n'est pas de me battre pour quelqu'un
33:10qui va lui augmenter ses impôts, lui faire payer des impôts
33:12et lui gâcher la vie
33:14et là avec ça on n'arrivera pas à ça
33:16l'enjeu c'était de faire payer sur un temps court
33:18ceux qui le pouvaient et par contre
33:20en même temps de ça, réduire
33:22le train de vie de l'État, qui est pour moi le véritable
33:24enjeu, il a dit 3 quarts, 1 quart, pour moi
33:26c'est ça le véritable enjeu, couper les organismes
33:28qui servent à rien, on en voit tous les jours dans notre vie
33:30il y a plein de choses qui servent à rien dans ce pays
33:32il faut les supprimer, des postes à supprimer
33:34à ne pas renouveler et comme ça on arrivera à quelque chose
33:36de pré-équilibré.
33:38Le centre de gravité de la vie politique est donc déplacé
33:40Joseph, au niveau de Matignon
33:42Emmanuel Macron est condamné encore pendant
33:442 ans à regarder passer
33:46les affaires politiques.
33:48Entre Matignon et l'Assemblée nationale
33:50mais en l'occurrence par rapport justement aux histoires
33:52d'agences à supprimer et tu as parlé
33:54de la croissance
33:56moi j'ai un exemple concret
33:58à donner à Michel Barnier, c'est l'ADEME
34:00l'ADEME c'est quand même l'agence qui dépend
34:02du ministère de la transition écologique et qui nous faisait
34:04une campagne quand même il y a quelques temps
34:06pour expliquer aux magasins, aux commerçants
34:08qu'il fallait mettre des dévendeurs
34:10c'est-à-dire qu'il ne fallait pas vendre en fait
34:12c'est-à-dire de demander aux commerçants de ne pas vendre
34:14donc là en l'occurrence c'est une agence
34:16qui a notre sens et on le constate
34:18dans notre industrie qui fait preuve de beaucoup
34:20d'idéologies et dont on ne voit
34:22absolument pas l'utilité et effectivement
34:24il n'y aurait pas seulement on va dire des fusions
34:26à faire ou voir s'il y a des doublons
34:28L'ADEME ne fait pas d'idéologies, l'ADEME a des règles
34:30à respecter, fait respecter les règles
34:32en termes environnemental etc.
34:34Moi je me suis fait
34:36insulter par des fonctionnaires de l'ADEME sur LinkedIn
34:38alors qu'ils ont un devoir de réserve
34:40je peux vous assurer que c'est
34:42on a des idéologues au sein de l'ADEME
34:44ah oui oui ça existe tout à fait
34:46Le style Barnier
34:48puis on va passer à notre sujet
34:50Oui bon voilà
34:52J'ai eu de la raison de le dire
34:54de toute façon il n'y a pas d'autre solution
34:56Le macronisme est mort
34:58Dans le genre syndic de faillite il est pas mal
35:00Voilà très bien
35:02On va regarder les actifs
35:04Très bien
35:06Ce qui est drôle
35:08c'est que
35:10ce qui est amusant
35:12c'est que
35:14il inscrit son discours
35:16dans une ligne temporelle qui n'existe pas
35:18tout le monde est devenu fou en politique
35:20à l'horizon 2029
35:22mais tu ne seras plus là
35:24Michel
35:262029 tu ne seras plus là
35:28il nous parle de 2027
35:30peut-être qu'en juin ou juillet prochain
35:32il n'est peut-être pas là
35:34plus là
35:36c'est sûr qu'il ne sera plus là
35:38des horizons à 2029
35:40calmons nous
35:42on sait qu'il va naviguer à la godille
35:44c'est pas facile
35:46on peut lui reconnaître un truc c'est d'avoir pris le poste
35:48alors que ça n'allait pas être facile
35:50je ne sais pas pourquoi il fait ça
35:52pour la France peut-être
35:54il a peut-être une conscience très élevée
35:56de son intervention
35:58je suis très étonné
36:00de la ligne temporelle
36:02qu'il nous a donné avec des horizons
36:04à 2027 ou 2029
36:06où il y a quasiment zéro chance qu'il soit là
36:08on fait souvent la critique du politique
36:10qui a une vision court-termiste
36:12je ne suis pas un fan de Barnier
36:14je ne suis pas
36:16c'est curieux
36:18mais quand un politique
36:20qui plus est prend ce poste de Premier Ministre
36:22qui est quand même ultra compliqué dans le contexte actuel
36:24il pose quand même
36:26des jalons pour essayer de construire
36:28sur l'avenir
36:30il y a du courage politique
36:32il faut quand même reconnaître le courage politique du monsieur
36:34il y avait Lucie Castet aussi qui avait du courage
36:36de vouloir y aller
36:38elle n'avait pas les épaules
36:40on parlait
36:42de dette tout à l'heure
36:44les marchés financiers
36:46ne voudront pas d'une personne comme Lucie Castet
36:48en poste de Premier Ministre
36:50il faut une personnalité comme Michel Barnier
36:52qui a quand même cette expérience
36:54au niveau européen avec les négociations sur le Brexit
36:56donc il faut quand même une certaine prestance
36:58qu'il peut incarner.
37:00On va sortir de la politique un tout petit peu
37:02et parler de ces relations hommes-femmes à travers le procès Mazan
37:04on le sait, le procès Mazan est en train de
37:06sans doute marquer durablement
37:08les relations hommes-femmes
37:10avec aujourd'hui, c'est dans le projet
37:12du déroulé du procès
37:14il sera question de savoir
37:16si oui ou non
37:18il y aura la diffusion des vidéos
37:20des viols commis contre Gisèle Pellicot
37:22ou alors
37:24ce sera à huis clos, donc ça c'est la cour
37:26criminelle de le décider
37:28du Vaucluse, mais je voulais vous poser
37:30la question, c'est un procès qui a
37:32un retentissement mondial
37:34aujourd'hui, on voit
37:36il y a des graffitis, il y a encore à Bordeaux
37:38il y a des femmes qui ont manifesté pour dire
37:40un viol est un viol et cette situation
37:42aujourd'hui ne peut plus durer, là on a
37:44effectivement une cinquantaine
37:46d'accusés
37:48donc ça fait une cinquantaine de viols
37:50mais au quotidien c'est monsieur
37:52tout le monde qui est au centre de
37:54cette histoire
37:56comment vous le
37:58percevez ?
38:00Qui veut commencer ?
38:02Il faut quand même s'agir du travail des policiers
38:04ils ont quand même réussi à trouver
38:06ces cinquante personnes, à remonter
38:08le fil des choses
38:10ils ont gratté un peu le vernis, c'est par accident
38:12d'ailleurs qu'ils ont réussi à...
38:14C'est grâce à un vigile de supermarché
38:16mais justement ils ont pu aller jusqu'au bout
38:18maintenant dans cette
38:20histoire de vouloir publier, de mettre en version
38:22publique ou semi-publique
38:24les vidéos
38:26je pense que, à mon sens, moi je serais opposé
38:28en tous les cas j'estime que c'est quelque chose qui pourrait
38:30fuiter sur les réseaux sociaux, ça pourrait
38:32fuiter à l'extérieur, il y a des enfants
38:34qui pourraient voir ça
38:36Il n'y a aucun enregistrement possible dans une salle d'audience
38:38On ne sait jamais ce qui peut se passer
38:40normalement c'est interdit
38:42C'est répréhensible et lourdement
38:44C'est répréhensible et lourdement
38:46mais je ne prendrais même pas le risque
38:48C'est quelque chose qui à notre sens devrait rester en huis clos
38:50et on a tellement
38:52entendu les descriptions déjà
38:54des faits qui se sont déroulés
38:56je ne pense pas qu'il soit nécessaire de rajouter des images
38:58sur les mots
39:00Mehdi ?
39:02Je pense que j'ai un peu une dissonance sur ce sujet
39:04C'est tellement dramatique
39:06que c'est difficile de se positionner
39:08Je comprends ce qui est dit
39:10Dans la diffusion des vidéos ?
39:12C'est un argumentaire que ça peut susciter
39:14notamment si certaines vidéos
39:16ou certaines images
39:18sortent du tribunal, je peux comprendre
39:20l'horreur
39:22mais la manière dont c'est présenté
39:24on peut aussi prendre l'angle inverse
39:26c'est aussi présenté Gisèle Pellicot
39:28comme puisqu'elle a subi
39:30toutes ces horreurs, ne pas le montrer
39:32c'est comme si
39:34on disait d'elle
39:36qu'elle était un peu un trouble à l'ordre public
39:38si on ne diffusait pas ses vidéos
39:40elle craint des conséquences
39:42moi cet argumentaire là, j'ai un peu de mal
39:44même si je le comprends parfaitement
39:46donc j'ai une dissonance
39:48elle a demandé elle-même de vouloir
39:50les diffuser, je pense que c'est tout à son honneur
39:52et en même temps j'ai cette difficulté
39:54de me dire que si ça tombe sur les réseaux
39:56ou que des images sortent, ça peut choquer
39:58et ça choquera forcément
40:00et en même temps je ne veux pas
40:02mettre Gisèle Pellicot dans une situation
40:04où c'est finalement elle qui devient
40:06celle qui trouble l'ordre public
40:08par la vidéo
40:10des images qui la concernent elle
40:12donc je suis un peu divisé sur la question
40:14C'est une demande de Gisèle Pellicot
40:16que ce soit absolument public
40:18devant journaliste et public en salle d'audience
40:20donc je le rappelle et ça sera décidé
40:22aujourd'hui puisqu'au départ ne seront présents
40:24que les avocats des parties
40:26au cours de cette
40:28diffusion, faire de la publicité
40:30alors c'est un terme juridique
40:32de ces scènes de viol
40:34est-ce qu'il faut effectivement
40:36que ce soit visible comme on peut aller écouter
40:38les gens se pressent en sachant qu'il y a
40:40beaucoup de tensions autour de ce procès
40:42en dehors de la salle d'audience ?
40:44Je ne sais pas si ça doit être visible
40:46tout le monde a un peu raison, ça dépend de la sensibilité de chacun
40:48mais par contre je pense que cette affaire doit nous servir de symbole
40:50et je pense qu'elle
40:52retranscrise un phénomène de société
40:54malheureusement
40:56moi je suis étudiant
40:58et on sort souvent le soir avec nos potes
41:00et en fait on ne laisse jamais nos amies filles
41:02sortir et rentrer chez elles toutes seules
41:04parce qu'en fait bon nombre de fois elles se font suivre
41:06et puis parfois il peut se passer
41:08des choses encore plus graves et je pense que ça
41:10retranscrit vraiment un phénomène beaucoup plus global
41:12et on doit prendre tous conscience de ça
41:14c'est qu'aujourd'hui en France en 2024
41:16nos amis
41:18ne peuvent pas sortir, ne peuvent pas
41:20faire la fête tranquillement. Enfin là Gisèle Pellicot c'était l'entourage
41:22proche, 8 vœux sur 10
41:24c'est l'entourage proche. Bien évidemment
41:26mais c'est le même problème en fait
41:28c'est le problème de ces femmes
41:30qui ne peuvent pas vivre tranquillement
41:32Gisèle Pellicot le plus grand problème
41:34ce qui nous touche le plus c'est que c'est des gens normaux
41:36on va dire. Mais est-ce que c'est ça ou est-ce que c'est la question
41:38du consentement ?
41:40Evidemment il y a une question du consentement
41:42Donc vous les jeunes générations est-ce que vous en parlez ?
41:44Est-ce que c'est aujourd'hui vous dites
41:46c'est le sujet central ?
41:48On en parle évidemment parce que forcément
41:50ce qui est dramatique c'est que moi dans mon entourage
41:52je pourrais avoir plein d'exemples d'amis
41:54qui ont été par moments soit touchés soit abusés
41:56en fait c'est vrai parce qu'on se rend compte que
41:58c'est un vrai phénomène
42:00un petit point par ci un petit point par là
42:02et il y a vraiment un sujet sur ça
42:04j'espère qu'on va tous s'en saisir parce qu'il faut protéger nos amis
42:06Allez on va devoir se faire
42:08une petite pause
42:10sur ce débat
42:12on va continuer le tour de table sur ce sujet
42:14faut-il ou pas visionner
42:16ces scènes de viols
42:18lors du procès de Mazan
42:20c'est la question qui est débattue aujourd'hui devant la cour criminelle du Vaucluse
42:22la décision attendue dans la journée
42:24Gisèle Pellicot et ses avocats
42:26souhaitent une publicité totale
42:28les avocats de la partie civile
42:30et du mari de Gisèle Pellicot
42:32souhaitent que non, donc on va voir ce que vous en pensez
42:34si tout le monde est d'accord là-dessus, à tout de suite
42:36Sud Radio, c'est vous
42:38qui donnez le temps
42:40Sud Radio
42:42le 10h midi, mettez-vous d'accord
42:44Christine Bouillaud
42:46et en compagnie de Joseph Taïfé, Théo Hamsadi
42:48Arnaud Stéphan, Mehdi Reich
42:50on parle de ce
42:52procès des viols de Mazan
42:54avec la diffusion des vidéos
42:56des viols
42:58aujourd'hui, c'est ce que va décider
43:00la cour criminelle aujourd'hui
43:02est-ce qu'il faut qu'elle soit publique
43:04ou est-ce que ce soit réservé avec un huis-clos
43:06complet comme
43:08demande de la partie civile, alors on n'a pas entendu tout le monde
43:10est-ce que la diffusion de ces vidéos
43:12peut servir à éclairer
43:14les débats, est-ce que ça peut
43:16aussi en montrant les images telles qu'elles sont
43:18en faisant confiance aussi aux journalistes
43:20pour relater ce qu'ils vont
43:22voir et de raconter
43:24un intérêt judiciaire
43:26peut-être sûrement un intérêt judiciaire
43:28mais moi je serais favorable plutôt
43:30à une extrême limitation
43:32de cette publicité, pourquoi ?
43:34parce que vous allez avoir des gens sur ces images
43:36qui se disent innocents
43:38vous montrez
43:40des vidéos qui sont pas forcément
43:42dans le contexte
43:44que la défense va vouloir défendre
43:46à savoir, nous n'étions pas au courant, on pensait que c'était
43:48un délire entre eux, etc.
43:50il y en a quand même beaucoup, il y en a 35 qui disent
43:52qu'ils sont innocents
43:54sur les 51 je crois
43:56vous montrez
43:58des images, vous connaissez
44:00la puissance de l'image, on est sur un média
44:02mais l'image est importante aussi
44:04puisque nos débats
44:06passent aussi sur internet
44:08l'image de ces gens en action
44:10va évidemment être catastrophique
44:12pour leur défense, donc attention
44:14attention, attention
44:16nous ne sommes pas sur une affaire criminelle
44:18où on montre par exemple
44:20une attaque en particulier
44:22un crime, quelqu'un qui dit qu'il était
44:24à un endroit alors qu'il était à un autre endroit, etc
44:26là on va
44:28montrer des gens
44:30en plus avec quelque chose d'extrêmement
44:32intime
44:34et pour ceux qui se disent innocents
44:36ou en tout cas qui n'avaient absolument pas conscience
44:38de ce qui était en train de se
44:40dérouler, leur vie va être
44:42foutue derrière
44:44et peut-être que la publicité, ils auront fait partie
44:46de la charrette avec les vrais coupables, avec les vrais salopards
44:48et c'est ça qui me pose problème
44:50avec la diffusion de ces images
44:52de gens qui ont cru participer à un espèce de délire
44:54érotico-porno
44:56et qui vont se retrouver en vérité
44:58sur le même banc d'infamie que des vrais salopards
45:00un problème d'égalité entre les accusés quoi
45:02exactement, et que ces vidéos ne feront pas
45:04le tri entre ceux qui étaient d'accord ou pas d'accord
45:06et qui sont présumés innocents
45:08la justice traite le cas particulier
45:10c'est-à-dire que nous on voit 50 personnes accusées
45:12mais la justice va traiter chaque
45:1451 cas particuliers
45:16donc je comprends l'argumentaire
45:18c'est...
45:20oui effectivement c'est une des personnes
45:22qui est dans les 51
45:24enfin 50-51 personnes
45:26qui finalement est déclarée innocente mais ses vidéos
45:28sont sur la place publique
45:30mais en tout cas il est décrit
45:32il est décrit, il y a un tribunal médiatique
45:34enfin un tribunal public qui se mettra automatiquement
45:36en place en disant...
45:38est-ce que vous comprenez que Gisèle Pellicot
45:40elle veuille que ce soit public
45:42oui bien sûr, évidemment
45:44pour voir ce qu'elle a subi
45:46c'est extrêmement courageux, c'est incroyable
45:48toute sa démarche déjà dans ce procès
45:50est courageuse mais
45:52pareil il y a la présomption d'innocence
45:54et le choc
45:56est-ce qu'on a besoin, en tous les cas à part les juges
45:58de voir ces images pour comprendre
46:00la situation dans laquelle elle a été
46:02est-ce qu'il n'y aurait pas un peu
46:04peut-être que j'exagère un peu mais un peu de voyeurisme
46:06aussi peut-être de ceux
46:08qui poussent peut-être aussi pour pouvoir
46:10voir ces vidéos
46:12on n'a pas compte vraiment de ce qu'est
46:14un viol
46:16en diffusant le co-criminel il y a quand même
46:18des jurés
46:20qui sont vous et moi
46:22de bien comprendre parce que les accusés
46:24aussi se défendent à la barre en disant
46:26je considère que je ne suis absolument pas
46:28responsable de ce qui s'est passé
46:30il y a une question quasiment d'éducation
46:32je suis d'accord avec ça, c'est pour ça que
46:34je suis divisé sur la question
46:36il y a la différence entre ma moralité
46:38qui est propre à chacun, tout le monde a son propre sens moral
46:40et l'utilité de la chose
46:42et je pense que les deux ne font pas
46:44bon ménage. Il y a une intentionnalité dans le droit français
46:46quand même. Oui je suis d'accord, c'est pour ça que j'ai pas
46:48de réponse. Pour celui qui pense que c'est juste
46:50un délire
46:52parce qu'il y en a certains qui ont cru que c'était ça
46:54ils ont cru que c'était un délire sexuel avec un couple
46:56qui était libertin
46:58qui était un couple
47:00libertin
47:02et qui faisait
47:04une sorte de jeu sexuel
47:06il y a une intentionnalité
47:08ceux qui ne pensent pas avoir
47:10fait quelque chose et qui ne pensent pas
47:12en s'étant rendu sur place qu'ils ont commis
47:14un délit, ça va être quand même
47:16extrêmement compliqué. Mais ça va être compliqué pour eux
47:18aussi de justifier
47:20et on voit bien que c'est monsieur tout le monde
47:22en plus c'est vraiment monsieur tout le monde la liste
47:24des gens. Je pense qu'il y a des gens qui sont
47:26en effet qui sont borderline, qui sont à mon avis
47:28qui ont déjà des passés
47:30mais il y en a d'autres
47:32on voit bien, il y a des infirmiers, des pompiers
47:34un militaire
47:36ces gens là je pense ont été
47:38instrumentalisés par monsieur Pellicot
47:40celui qui est vraiment très dangereux dans cette affaire
47:42c'est le mari
47:44lui c'est vraiment quelqu'un d'extrêmement dangereux
47:46et d'ailleurs sa ligne de défense en disant
47:48ils sont tous violeurs comme moi
47:50je trouve ça
47:52extrêmement limite, déjà dans le caractère
47:54vraiment
47:56d'avoir utilisé des gens, de les avoir fait venir
47:58de leur avoir menti
48:00en disant mettez vos mains sur le
48:02radiateur parce que sinon vous allez la réveiller
48:04d'avoir complètement instrumentalisé
48:06ces gens et après de dire
48:08oui oui ce sont des violeurs comme moi
48:10il essaye justement
48:12de globaliser la peine
48:14pour ne pas être un des cas jugé à part
48:16il veut que tout le monde soit jugé
48:18à la même enseigne, mais c'est pas lui qui décide
48:20j'espère que la cour ne tombera pas dans ce
48:22comment ?
48:24c'est sa méthode de défense
48:26il a défendu sa femme plusieurs fois
48:28à l'audience
48:30il avait voulu la défendre
48:32il n'a jamais fait ça
48:34c'est dit
48:36durant l'audience
48:38est-ce que Gisèle Pellicot est une égérie
48:40aujourd'hui parce qu'on voit des portraits partout
48:42vous en pensez quoi ?
48:44en tous les cas c'est quelque chose
48:46qui va profondément
48:48marquer
48:50je pense que oui
48:52comme on l'a dit c'est monsieur
48:54tout le monde en face en fait
48:56et cette affaire là elle est tellement
48:58incroyable dans le sens premier du terme
49:00c'est très compliqué
49:02à l'imaginer, à se dire que ça existe
49:04en ayant ça on ne peut
49:06qu'avoir un cas de conscience en se disant
49:08qu'il y a un vrai phénomène, il y a un vrai truc
49:10et à un moment donné il faut apporter
49:12des réponses et la justice doit être ferme
49:14évidemment présomption d'innocence
49:16il y en a certainement peut-être qui sont innocents
49:18et il faudra qu'ils soient innocentés
49:20mais ceux qui sont coupables il faut leur mettre
49:22le paquet, il faut que ces mecs là puissent
49:24honnêtement il y a un débat qu'on devrait avoir
49:26pour moi c'est la castration chimique
49:28on en débat en Italie
49:30et pour moi des violeurs
49:32c'est des violeurs et puis
49:34il faut avoir des réponses fermes, il faut que la justice soit ferme
49:36notamment c'est ce qu'on demande avec
49:38ce gouvernement là, que la justice soit ferme
49:40mais là je reviens sur la notion du consentement
49:42parce que toutes ces personnes disent
49:44nous on pensait qu'elle
49:46était consentante parce qu'on
49:48s'adressait à un couple, c'est ce qu'on disait tout à l'heure
49:50donc la notion du consentement aujourd'hui
49:52elle est cruciale dans cette histoire et pour la suite aussi
49:54il n'y a pas de consentement dans un gangbang
49:56je vous racontais, les gens ne vont pas arriver en boîte à partout
49:58à se donner des papiers à signer
50:00avec des QR codes
50:02avec des QR codes
50:04il faut être sérieux qu'au bout d'un moment
50:08c'est une situation très particulière
50:10c'est un type de viol
50:12montrer ces images et de dire voilà
50:14voici un viol, on va le montrer
50:16on ne peut pas non plus dire que tous les viols
50:18sont comme ça, que par exemple si la personne était réveillée
50:20il n'y aurait pas eu de viol
50:22il peut y avoir de la confusion
50:24et vraiment je maintiens
50:26que vraiment diffuser ces images
50:28ou en tous les cas les montrer en dehors
50:30on va dire du cercle des jurés
50:32qui en l'occurrence sont légitimes à les voir
50:34et ont décidé
50:36pour leur jugement
50:38ça peut effectivement porter préjudice
50:40notamment aux personnes qui pourraient être reconnues innocentes
50:42qui en l'occurrence d'ailleurs ont été abusées par le mari
50:44soit dit en passant parce que
50:46si effectivement ils ont été amenés
50:48en étant persuadés que le pellico était
50:50consentante, limite eux aussi
50:52pourraient être partie civile à un moment donné
50:54contre le mari à ce sujet.
50:56Je précise un point, c'est quand même, je disais le pellico,
50:58la victime.
51:00Mais dans la défense
51:02de beaucoup d'accusés c'était de dire
51:04voilà
51:06si certains sont reconnus définitivement innocents
51:08ils ont été abusés.
51:10Pour faire un pas de côté
51:12aussi c'est des habitants
51:14de la ville de Mazan
51:16qui demain vont faire une
51:18manifestation pour dire
51:20on n'est pas tous des violeurs dans le village
51:22on fait autre chose, il y a des trucs très bien dans notre commune
51:24donc le traumatisme aussi sur la commune
51:26est absolument colossal de cette affaire.
51:28Il se rappelait quand même
51:30que le Vaucluse c'est en plus
51:32le septième département le plus pauvre de France.
51:34Oui, contrairement aux idées reçues.
51:36Exactement.
51:38On n'a pas eu le temps de parler de cette garde alternée
51:40obligatoire, cette proposition
51:42qui a émané d'un
51:44sénateur renaissance, Xavier Iacovelli
51:46mais sans doute qu'on y reviendra ou vous y reviendrez
51:48dès la semaine prochaine avec Valérie
51:50expert que vous allez retrouver.
51:52Merci à tous les quatre pour cette émission.
51:54Dans un instant c'est
51:56Alexis Poulin
51:58effectivement, je ne me trompe pas
52:00que vous allez retrouver sur Sud Radio
52:02après les infos et je vous souhaite une très très belle journée
52:04et je vous dis à bientôt.

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