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Mettez vous d'accord avec Sophie De Menthon, Samuel Lafont, Frédéric Dabi et Jacques Myard

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-04-15##

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Transcription
00:00Encore aujourd'hui avec Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement éthique.
00:04Ça tombe bien que vous soyez là ce matin, Sophie.
00:06Vous allez pouvoir nous donner des pistes pour faire des économies sur les entreprises.
00:13Entre autres, Samuel Laffont, porte-parole de Reconquête.
00:17Bonjour.
00:17Bonjour à tous.
00:18Frédéric Dhabi, directeur général de l'IFOP.
00:20Je rappelle votre livre.
00:21Bonjour Frédéric.
00:22Bonjour à tous.
00:23Parlons-nous tous la même langue.
00:25Brice Sokol, votre co-auteur qui vient ici régulièrement.
00:28C'est paru aux éditions de l'Aube.
00:30Et le seul, l'unique, Jacques Miard, maire de Maison Laffitte et votre brûlot Bye Bye Démocratie qui est paru chez La Comptresse.
00:38Mais je voudrais, ma chère Malérie, à lui faire une chose.
00:41C'est que le dernier livre que vous voyez, il y en a de multiples.
00:46Avant, j'ai un mandat du peuple et ça s'intitule « Propos insolents d'un député rebelle ».
00:53Voilà.
00:53Et on le trouve encore ?
00:54Donc il y a un moment, il faut savoir faire face.
00:56D'accord.
00:57J'en ai une dizaine comme ça que j'ai fait avant le dernier.
01:00D'accord.
01:01Et on le trouve encore ? On peut le trouver ?
01:03Oh, mais bien sûr.
01:04Il est chez l'Armatan, celui-là.
01:07Marabou à l'Élysée que je vous recommande.
01:09Car de la politique, également tranché le nœud gordien.
01:13Vous voyez ?
01:13Quelle production !
01:14Il y en a toute une série et c'est toujours dans la même ligne.
01:17Car l'important pour un homme politique, c'est la cohérence.
01:23Et la constance.
01:24Et je suis sûre qu'ils sont toujours d'actualité, même les plus anciens.
01:27On est bien d'accord.
01:29Voilà.
01:29Hélas, absolument.
01:31Où trouver 40 milliards d'économies sans augmenter les impôts ?
01:34On se souvient des promesses qui ont été faites par le ministre des Finances.
01:39On va parler des relations France-Algérie.
01:43SNCF, encore une menace de grève.
01:45Et puis Gérald Darmanin qui accélère la construction de 3000 places de prison préfabriquées dans le même temps cette nuit.
01:51Plusieurs prisons ont été attaquées en France.
01:54On est quand même dans une situation extrêmement inquiétante.
01:57Je voyais, c'est un policier qui a écrit un livre qui s'appelle
02:00« La police ne peut plus rien pour vous ».
02:02Et c'est un peu le cas.
02:04Moi, j'ai une amie qui me racontait que dans Paris, il y a des jeunes qui escaladent les immeubles,
02:08qui vont sur les toits, les terrasses, les balcons.
02:11Ils appellent la police, personne ne vient.
02:13C'est-à-dire qu'ils s'en foutent.
02:14Enfin, ce n'est pas qu'ils s'en foutent, c'est qu'ils sont débordés.
02:16Ils sont débordés.
02:17Ils n'ont pas les moyens pour agir.
02:17Ils n'ont pas les moyens pour agir.
02:19Donc oui, je trouve que c'est un très bon titre.
02:20« La police ne peut plus rien pour vous, hélas ».
02:22Oui, Frédéric, avec vous.
02:27On commence, votre coup de cœur.
02:28Alors, ce n'est pas très positif du tout.
02:30Veuillez m'en excuser.
02:31C'est un anniversaire.
02:33C'est la chute de Phnom Penh qui est intervenue entre le 14 et le 15 avril 1975.
02:38La prise de pouvoir par les Khmer Rouges qui ont décidé un acte insensé de vider la population de Phnom Penh.
02:45Et c'est à ce moment-là qu'après cette guerre civile cambodgienne,
02:48les Khmer Rouges, proches du Parti communiste chinois,
02:51ont pris le pouvoir et ont entrepris un véritable génocide interne
02:55puisque 2 millions de Cambodgiens sont morts entre 1975 et 1979.
03:00Quelques réflexions sur cet événement.
03:02Tout le monde a en tête le film il y a une quarantaine d'années
03:04qui s'appelait « La déchirure »,
03:06qui a été un film extrêmement fort,
03:08qui a raconté pour la première fois ce génocide.
03:11Une partie de ce génocide.
03:14Des livres de Michel Bizeau qui s'appellent « Le portail ».
03:16Mais d'une part, à l'époque, l'aveuglement d'une partie de la gauche
03:20qui voyait l'arrivée des Khmer Rouges comme une bonne nouvelle,
03:25notamment Libération, Le Monde, Hédip Lénel, il faut le dire.
03:29Et puis toujours un travail de mémoire à faire sur cet événement.
03:33Et pour ceux qui habitent la région parisienne,
03:35jeudi matin à Lognes, il y a un monument qui va être initié,
03:40qui a été initié par une association qui s'appelle KH50,
03:44comme Khmer 50, des fragments de vie d'Asie,
03:47et qui rappelle cet événement absolument tragique.
03:50Alors oui, ce n'est pas quelque chose d'heureux,
03:55mais c'est toujours ce travail de mémoire
03:57qui est très très important sur un événement.
03:59Et ça a eu des conséquences pour le pays,
04:01puisqu'il y a eu une émigration des pays d'Asie du Sud-Est,
04:05les vietnamiens, les botte-people, les cambodgiens également.
04:08On oublie, on part toujours de la guerre du Vietnam,
04:10mais vous savez sans doute que les Américains
04:12ont davantage bombardé de 70 à 73 le Cambodge
04:15que le Vietnam, puisque une partie du Cambodge
04:18était une base arrière des communistes vietnamiens.
04:21Et aller au Cambodge, c'est un pays absolument magnifique.
04:25Et puis votre amie Tina Kieffer,
04:26on peut lui faire un petit coucou.
04:30Qui a ouvert une école, il y a maintenant plus de 20 ans de cela,
04:33pour les petites filles,
04:36et qui a réussi quelque chose d'assez exceptionnel.
04:38Et c'est plus qu'une école, c'est un centre énorme d'éducation.
04:41Et à Phnom Penh, aller voir le camp S21,
04:45qui était le camp où étaient détenus tous les opposants.
04:48Et son directeur douche a fini par être obligé.
04:51Absolument glaçant.
04:54Alors, Sophie, c'est un coup de gueule ?
04:56Oui, c'est un coup de gueule.
04:57Je ne comprends pas.
04:58J'ai relu trois fois l'article.
05:00L'exécutif, d'abord l'exécutif, j'aime bien le terme,
05:03je me demande ce que c'est que l'exécutif,
05:04enfin c'est le Président de la République.
05:06La guillotine !
05:07Oui, c'est à peu près ça,
05:08mais le Président de la République, bon.
05:10Veut étendre le droit d'auteur au livre d'occasion.
05:14C'est déjà fait.
05:15Et alors, je trouve ça stupéfiant,
05:16parce que le livre, pour moi, c'est sacré,
05:18il faut les acheter, il faut les prêter,
05:20il faut les revendre, il faut que ça circule.
05:22Et tout d'un coup, on veut étendre le droit d'auteur.
05:25Ce qui veut dire que, je pense par exemple aux bouquinistes,
05:28qui revendent des bouquins.
05:30Le droit d'auteur, comment on fait ?
05:31On vend un livre sur les quais,
05:34on revend un livre sur les quais,
05:35et il faudrait mettre un droit d'auteur
05:37qui reviendrait à l'auteur,
05:39il faudrait donc regarder ce qui est revendu.
05:41Ça concerne principalement quand même Amazon,
05:45Momox, tous les sites de revente de livres en ligne.
05:49C'est-à-dire que, juste pour dire,
05:51vous vous retrouvez aujourd'hui quand même
05:52avec des livres d'occasion qui viennent de sortir.
05:56C'est vrai.
05:57Je voulais dire, d'abord, personne n'est d'accord.
06:02Le syndicat national de l'édition se féliciterait
06:06d'une avancée majeure, bon, pour une juste rémunération.
06:10C'est vrai qu'Internet prive de rémunération,
06:13mais si vous saviez le descriptif de ce qu'il faudrait
06:16pour étendre ce droit d'auteur,
06:18et pour étendre aux livres d'occasion,
06:20c'est encore un système à la française,
06:22c'est juste impossible à faire.
06:24Donc, je ne sais pas qu'il y ait une taxe globale
06:26pour Amazon.
06:28Je veux bien qu'Amazon soit obligé de verser un euro par...
06:32Mais il faut arrêter.
06:34Je veux dire, le livre doit être en libre circulation.
06:36C'est quelque chose de vivant.
06:37Et donc, j'ai été atterrée de voir qu'en ce moment,
06:40où il y a un problème majeur,
06:41où on est obligé de simplifier,
06:43où on ne sait plus quoi faire pour économiser de l'argent,
06:47ben non, on veut étendre le droit d'auteur aux livres d'occasion,
06:50et on est en train de faire une usine à gaz.
06:51Il y en a une pleine page, rien que pour le projet.
06:53Alors, Jacques Myard.
06:55Oui, alors, vous êtes passé vite, ma chère Valérie,
06:58pour répondre aussi à Frédéric,
07:00parce qu'il faut noter que l'intégration des Vietnamiens
07:06et autres, des Cambodgiens,
07:08notamment avec les Broad People en Guyane,
07:11est une réussite complète.
07:12Il faut quand même le rappeler.
07:14Ça a été une initiative de VGE,
07:16et pour une fois, il ne s'est pas planté.
07:18Voilà.
07:19Donc, ça, c'est important.
07:20Deuxièmement, pour répondre à Sophie,
07:22le droit de suite existe déjà.
07:24Oui.
07:24C'est un droit de suite
07:25qui intéresse effectivement les grandes oeuvres, etc.
07:30Donc, pour les livres d'occasion,
07:32ça va être extrêmement difficile,
07:34ça, je vous l'accorde.
07:35En revanche, comme l'a dit Valérie,
07:36sur Amazon et ailleurs,
07:39ça peut, je dirais, se réaliser.
07:42Globalement.
07:42Ça peut se réaliser.
07:44Mais pour les livres d'occasion,
07:46pas vu, pas pris.
07:47On ne va pas construire une usine à gaz.
07:49Une de plus.
07:49Alors, je voudrais dire quelque chose
07:51à propos, mon cher Jacques.
07:52Un petit coup de pub à mes livres.
07:54Parce que si je parle de livres,
07:55c'est qu'en plus, je suis concernée.
07:57Et je vous signale que la politique
07:58racontait aux enfants chez Gallimard.
08:01Je vous signale que la justice
08:03racontait aux enfants chez Gallimard.
08:04C'est la réclame de l'émission.
08:05C'est ça ?
08:06C'est la pub.
08:07C'est bien.
08:07Mais est-ce que vous seriez contentes
08:11de les retrouver dans des bacs à livres
08:13et de ne toucher aucun droit d'auteur ?
08:16Vous savez combien on touche
08:17le droit d'auteur ?
08:18Oui, mais c'est ridiculement faible.
08:20Alors, on va marquer une peau.
08:21Je vous donnerai la parole, Samuel,
08:23sur le sujet.
08:23Parce que c'est vrai que c'est un sujet
08:24visiblement qui tient à cœur
08:26à l'exécutif et aux auteurs
08:29et aux éditeurs.
08:30Mais bêtement.
08:30A tout de suite.
08:32Sud Radio.
08:32Sud Radio.
08:33Parlons vrai.
08:34Parlons vrai.
08:34Sud Radio.
08:35Parlons vrai.
08:37Sud Radio.
08:38Le 10h midi.
08:39Mettez-vous d'accord.
08:41Valérie Expert.
08:42Les débats avec vous sur Sud Radio
08:44avec Sophie de Menton,
08:45chef d'entreprise,
08:46présidente du mouvement éthique.
08:48Samuel Laffont,
08:49porte-parole de Reconquête.
08:50Frédéric Dhabi,
08:51directeur général de l'IFOP.
08:54Et je rappelle votre dernier ouvrage.
08:56Parlons-nous tous la même langue
08:57que vous avez co-écrit
08:58avec Brice Socol aux éditions de l'Aube
09:00et Jacques Miard,
09:01maire de Maison Lafitte
09:02et auteur du Bye Bye Démocratie,
09:06entre autres chez Laffont Presse.
09:08L'art de la politique,
09:09trancher le nœud cordien.
09:10Voilà.
09:11Mettez-moi la tête de chou.
09:13Où trouver 40 milliards d'économies
09:15sans augmenter les impôts ?
09:17France-Algérie,
09:18des relations qui ne sont pas aussi apaisées
09:21qu'on aurait pu l'imaginer.
09:23La SNCF, encore une menace de grève.
09:25Bref, beaucoup de sujets avec vous.
09:27Je voulais réagir sur le Cambodge également.
09:29Oui.
09:29Ah bon.
09:29Puisque, effectivement,
09:31c'est un sujet qui est assez peu connu en France
09:33par rapport à d'autres régimes communistes.
09:36C'est pourtant,
09:36si vous vous intéressez un tout petit peu,
09:38il y a déjà des éléments qui ont été cités.
09:40Allez regarder sur YouTube,
09:42sur Internet.
09:42Vous allez voir les horreurs
09:43qui ont été commises par ce régime communiste.
09:46Plein d'idéologies.
09:48Et voilà,
09:48quand on vous parle du communisme
09:51qui est démocratique
09:53ou d'autres inepties
09:54qu'on peut entendre encore récemment,
09:57y compris la France insoumise,
09:59eh bien, je vous invite à regarder ça
10:01et vous dire quels ont été ces régimes
10:03qui ont été soutenus, malheureusement,
10:04y compris par une partie de la presse française
10:06pendant des décennies,
10:07alors que vous aviez des gens
10:08qui étaient massacrés,
10:09des millions de personnes,
10:10des bébés qui étaient tués,
10:11enfin, bref, l'horreur.
10:12Et voilà, c'est peu connu.
10:14Voilà, si on vous parle de ça...
10:16Et des intellectuels comme Jean-Paul Sartre.
10:18Absolument.
10:19Oui, alors, un tout petit bémol.
10:22Ah, un tout petit bémol.
10:24Le communiste, on est tout à fait d'accord,
10:26mais je pense à Roussel,
10:29qui est le président du Parti communiste actuellement.
10:31Je pense qu'il y a des communistes aujourd'hui
10:34qui ne devraient pas garder le nom d'ailleurs,
10:36mais que les mouvements évoluent terriblement.
10:39Quand on a vu les soi-disant
10:42pires antisémites fachos de France
10:45reçus en Israël
10:46et être tous antisémites
10:48qui sont le Parti RN,
10:50les gens changent,
10:52les mouvements évoluent,
10:53les communistes étaient épouvantables,
10:55c'est plus ça non plus.
10:56Et je pense que la véritable erreur...
10:57Non, mais les communistes en France,
10:58c'est un petit peu différent,
10:59ils n'ont pas été au pouvoir.
11:00C'est sûr, c'est ça.
11:01Mitterrand avait pris des communistes au pouvoir,
11:04ça se passait très bien,
11:04on avait une mise des transports excellente.
11:06Vous avez dit ce que j'allais vous répondre,
11:08c'est-à-dire qu'il devrait changer de nom.
11:09Parce qu'effectivement,
11:10Fabien Roussel a des positions,
11:11on voit que ça intéresse aux socials.
11:12On le reçoit même auprès des patrons,
11:14il a écrit un bouquet sur le travail.
11:15J'ai bien vu son évolution et son mouvement d'ailleurs,
11:18qui essaie de se séparer comme une partie de la gauche
11:20de l'emprise de Jean-Luc Mélenchon.
11:22Ils essaient de s'en séparer,
11:24et Ruffin, et Fabien Roussel,
11:26et Olivier Faure au Parti Socialiste.
11:29Sur les livres,
11:30effectivement, là vous avez tout dit,
11:32c'est une usine à gaz.
11:33C'est une usine à gaz.
11:35On parlait hors plateau
11:36de la possibilité d'acheter des livres d'occasion.
11:39Vous en avez évidemment sur Amazon,
11:41vous en avez également sur Vinted.
11:42Vous en avez aussi chez les libraires maintenant.
11:44Chez les libraires de plus en plus.
11:45J'ai découvert le week-end dernier,
11:46une table avec marqué occasion.
11:49Oui, mais là vous avez des livres,
11:50le libraire normalement,
11:52ils vendent des livres en oeuvre.
11:53Donc il y a quand même une question.
11:55Oui, mais c'est du moment
11:55que ça circule et qu'on lit.
11:57Moi je suis prête à tout.
11:59Vous me disiez,
11:59est-ce que vous êtes content
12:00de voir un livre gratuit ?
12:01Oui, mais c'est des livres en moins.
12:02Oui, je suis ravie.
12:03S'il y a des bouquins...
12:03Oui, mais il faut bien que l'édition tourne.
12:05Il faut que l'édition tourne.
12:07Si les livres sont remis
12:08dans le circuit systématiquement...
12:09En tout cas, les auteurs,
12:10ils s'en foutent des droits d'auteurs.
12:11Parce que je ne vais vous dire,
12:11je n'ai jamais vu quelque chose de plus honteux.
12:13Les droits d'auteurs sont ridicules.
12:16Il faut tout chaque fois.
12:16Pour les auteurs qui ne vivent que de ça,
12:19ça compte quand même qu'ils puissent en vendre.
12:20Mais ça n'empêche pas
12:21les succès de l'ibrairie.
12:22C'est ce que je voulais dire.
12:22Le fait que les livres circulent...
12:24Ils se rattrapent par ça.
12:24Vous savez, souvent,
12:25on parle de la nécessité
12:26d'avoir un maximum de gens qui lisent.
12:28Et bien là, ça permet...
12:30Honnêtement,
12:31quand vous regardez les boîtes à livres,
12:32vous avez tout le monde
12:32qui se sert dans les boîtes à livres
12:33et qui regarde.
12:34Il y a peut-être des gens
12:34qui n'ont pas la plus d'acheter des livres.
12:36Absolument.
12:36On va avancer.
12:43de persister sur les ZFE.
12:45Donc, les zones à faible émission.
12:47Qui empêchent un Français sur deux
12:48de se rendre dans certaines zones en France,
12:50dans les métropoles.
12:52Ils ont une position de recul.
12:53Actuellement,
12:54on a entendu Agnès Pannier-Runacher
12:56qui expliquait qu'elle voulait
12:57maintenir les ZFE à Lyon et à Paris.
13:01Ce qu'il faut voir,
13:01et ça fait lien avec ce qu'on disait
13:02à l'instant sur les usines à gaz,
13:04c'est une usine à gaz folle
13:06qui a été pensée, imaginée par des gens
13:08qui ne comprennent pas du tout
13:09ce que vivent les Français au quotidien.
13:12Et c'est ça qui est le plus sidérant.
13:14Alors, c'est le cas de ce gouvernement.
13:15Malheureusement,
13:15c'est le cas d'autres gouvernements auparavant.
13:17Mais là, d'avoir un gouvernement
13:18qui persiste à vouloir maintenir les ZFE,
13:20il faut que ceux qui nous écoutent
13:21comprennent bien qu'on a une date butoir
13:23qui est le 29 avril.
13:24Il y aura un vote le 29 avril
13:25à l'Assemblée nationale.
13:26Moi, j'invite tous les Français
13:28à se faire entendre sur le sujet.
13:29Il y a déjà eu des manifestations.
13:30On reconquête à organiser des manifestations également.
13:33On a une pétition en ligne.
13:34On a des autocollants
13:34que vous pouvez commander
13:35et mettre sur votre voiture.
13:36Parlez-en autour de vous.
13:38Les Français sont très largement
13:39opposés aux ZFE.
13:41C'était un sujet pour nous
13:42dans le programme d'Éric Zemmour
13:43à la présidentielle.
13:43Il en a parlé pendant la présidentielle.
13:45On fait une campagne depuis 2022 sur le sujet.
13:47Là, c'est là où tout se joue.
13:48Parce que concrètement,
13:49vous avez des Français
13:49qui ne pourront plus utiliser leur voiture.
13:51Et on leur dit changer de voiture.
13:52Mais comment ?
13:53Ils n'ont pas les moyens
13:54de changer de voiture.
13:55Donc, c'est un délire complet.
13:56Et en plus, on se moque d'eux
13:57puisqu'ils ont été incités
13:58pendant des années
13:59à acheter des voitures au diesel.
14:01Et maintenant, on leur dit
14:01finalement, vous ne pouvez pas le faire.
14:03Et en plus, votre voiture,
14:03si vous voulez la revendre,
14:04elle ne va rien coûter
14:05puisque personne ne voudra l'acheter.
14:07Donc, c'est vraiment se moquer du monde.
14:08C'est ne pas se rendre compte,
14:09comme ils ne se sont pas rendus compte
14:10du mouvement des Gilets jaunes,
14:12du pouvoir d'achat,
14:13de la question du pouvoir d'achat des Français
14:14et du train de vie réel
14:16de la plupart des Français,
14:17de leur quotidien,
14:18simplement de la nécessité
14:19de faire des trajets,
14:20notamment dans la ruralité.
14:21Et donc, voilà,
14:22vous avez cette date butoir,
14:23le 29 avril.
14:24Moi, j'invite tous les Français
14:25qui vous écoutent
14:25à se mobiliser encore aujourd'hui.
14:27Il y a beaucoup de pétitions.
14:27Il y en a une à Lyon.
14:28Il y en a une à Caluire.
14:30Il y a énormément de pétitions
14:31qui circulent sur les réseaux sociaux.
14:33Mais quand même,
14:34je fais un peu d'ironie,
14:35les pauvres n'ont pas de voiture,
14:37voyons, Charles Samuel.
14:38Les moins riches,
14:40comme a dit Agnès Pannier-Renaché.
14:41Le propos sidérant
14:42d'Agnès Pannier-Renaché
14:43qui montre qu'elle ne comprend rien du tout
14:44au territoire national,
14:45qu'elle ne comprend pas ce que vit...
14:46C'est le plus grave.
14:47Elle ne comprend pas ce que vit.
14:48Les gens qui vivent
14:48ont besoin d'une voiture.
14:49Ils se sont habitués,
14:51c'est une minorité
14:51qui est au pouvoir,
14:53qui s'est habituée
14:53à vivre entre elles,
14:56avec des gens qui ne vivent que comme elles.
14:58Et pour terminer,
14:59Paris n'est pas la France.
15:00Elles n'y auront plus.
15:01Donc au bout d'un moment,
15:02il faut se rendre compte
15:02que j'ai la vie réelle.
15:04Jacques, ça se passe comment
15:05à Maison Lafitte ?
15:06Samuel a parfaitement raison.
15:08Et c'est une taxe de technocrate
15:11coupée des réalités.
15:13C'est aussi simple comme ça.
15:14Et donc aujourd'hui,
15:16on fait ce et le bonus aux pauvres.
15:19Parce que comme je l'ai dit,
15:20à juste titre Samuel,
15:22beaucoup de nos concitoyens
15:24sont incapables
15:25de s'acheter une nouvelle voiture
15:27qui serait soi-disant aux normes,
15:29alors même qu'on l'aura vantée
15:30pendant des décennies,
15:32qu'il fallait bien sûr
15:34acheter des voitures au fioul
15:37parce que c'était l'avenir.
15:40Donc il y a un moment,
15:41on est dans l'incohérence la plus complète
15:43et dans l'idéologie
15:45de technocrate décadent.
15:47Ça fait partie des sujets
15:48de conversation des Français ?
15:50Ça fait partie des sujets
15:51de conversation.
15:52On se souvient de ce qui a
15:53mobilisé les gilets jaunes,
15:56le travail qui paye mal,
15:57les taxes sur les carburants.
15:58Et pour reprendre ce que vous dites,
15:59les gilets jaunes disaient beaucoup,
16:00et beaucoup de Français,
16:01j'ai tout bien fait,
16:02tout ce qu'on m'a dit de faire.
16:03J'ai pris une maison individuelle,
16:06j'ai acheté deux voitures au diesel,
16:07j'ai eu une chaudière au fioul,
16:09et je vois qu'on m'incite
16:11à changer de modèle.
16:12Alors, il faut être aussi objectif.
16:14J'ai vu un tableau
16:15des émissions au-dessus de Paris
16:19entre 2014,
16:22même entre 2001 et 2025,
16:24elles ont très fortement baissé.
16:26Maintenant, la question qui se pose,
16:28c'est pour qui fait-on une politique ?
16:30Est-ce que c'est pour l'ensemble
16:31des Parisiens ?
16:32Est-ce qu'il n'y a pas
16:32la petite couronne ?
16:33Est-ce qu'il n'y a pas,
16:34et j'entends, je vois Jacques,
16:35la grande couronne ?
16:37C'est la question de la finalité
16:38de l'action.
16:39Et puis, je rappelle un chiffre IFOP,
16:4170% des Français
16:43dépendent quotidiennement,
16:45prennent leur voiture,
16:46tous les jours.
16:47Et c'est vrai que quand j'entends parler
16:48des mobilités douces,
16:50déjà le mot mobilité,
16:53est-ce que quelqu'un dit mobilité
16:54quand il parle ?
16:55Je suis en mobilité.
16:56Non, je suis venu chez vous
16:57en métro, puis en taxi, etc.
16:59Ce n'est pas comme ça que ça marche.
17:01Et le sentiment de déconnexion
17:02que vivent les Français
17:04par rapport aux politiques,
17:06ça passe aussi par les mots
17:07qui sont utilisés
17:08et par le fait qu'on a le sens,
17:10beaucoup de Français
17:11ont le sentiment
17:12d'être exclus négativement
17:14des politiques publiques.
17:16Oui, oui, non, mais c'est...
17:17Et je vais vous dire une chose,
17:18c'est que sur le commerce,
17:19ça vous intéresse,
17:20sur les entreprises,
17:21sur moi, je ne vais plus dans Paris,
17:23je vous l'ai dit déjà certainement,
17:24j'ai changé certaines de mes habitudes
17:26parce que je ne veux plus
17:27prendre ma voiture
17:28parce que c'est un enfer.
17:29Je ne...
17:30J'ai un problème avec le métro,
17:34je le dis très clairement.
17:36Oui, c'est pratique, mais...
17:37C'est souvent très bien,
17:38mais il y a beaucoup plus
17:38de monde qu'avant.
17:39Non, non, c'est très compliqué.
17:40Moi, j'ai bien les bus.
17:41Il y a beaucoup plus
17:42de monde qu'avant,
17:43il y a des stations
17:44qui ne sont pas,
17:44quand on est ici,
17:45qu'on habite en banlieue,
17:47qu'on est banlieusardes comme moi,
17:48c'est compliqué de trouver le métro,
17:50le RER est souvent en panne,
17:52qu'on nous donne des mobilités
17:54douces, agréables
17:55et propres
17:56pour qu'on ait envie
17:57de prendre ces métros.
17:58Donc du coup,
17:59moi, je ne vais plus dans Paris
18:00avec ma voiture, très clairement.
18:01On a beaucoup de stations
18:02de métro par rapport
18:03à d'autres pays.
18:04Oui.
18:04On a un bon maillage,
18:05mais dans Paris.
18:06Et ça, le souci,
18:07c'est que typiquement,
18:08en lien aux ZFE,
18:10vous avez des personnes
18:10qui sont totalement exclues
18:12en dehors de Paris.
18:13Et encore une fois,
18:13là, je ne parle que de Paris,
18:14mais en dehors de Paris,
18:15dans Petite Couronne
18:15ou Grande Couronne,
18:16parce qu'ils n'ont pas accès
18:16facilement,
18:18ils n'ont pas le métro
18:18qui vont jusqu'à chez eux.
18:20Mais encore une fois,
18:20moi, j'ai envie de parler
18:20de tous les Français.
18:22Il y en a assez, franchement,
18:23de ces politiques déconnectées
18:24depuis des années
18:24qui espèrent juste
18:26gagner par défaut
18:27la présidentielle
18:28et ensuite être
18:28les grands maîtres de la France.
18:29Je ne suis pas sûre
18:29qu'avec les ZFE,
18:30ça les rende très populaires.
18:32Oui, mais malheureusement,
18:33ils espèrent qu'une chose,
18:34c'est le Paris,
18:34on le savait.
18:34C'était le Paris
18:35d'Emmanuel Macron
18:36lorsqu'il fait sa campagne présidentielle.
18:37Il suffit de voir
18:37ce que disaient
18:38ses équipes à l'époque.
18:40Eh bien, c'était
18:41d'arriver au second tour
18:42et puis de gagner,
18:43même en étant minoritaire.
18:43Le problème,
18:44c'est quand même fou
18:45d'avoir une ministre
18:45qu'elle ne soit pas d'accord.
18:47On peut discuter de tout,
18:48mais qu'elle ne se rende pas compte
18:49de la réalité.
18:50Alexandre Jardin
18:51en témoignait récemment encore.
18:52Il a eu rendez-vous avec elle.
18:53Il a fait participer
18:53très largement
18:54à la mobilisation
18:55contre les ZFE.
18:55Il a été accusé
18:55de vouloir faire
18:56sa propre promotion
18:57par la ministre.
18:58Écoutez, il a sorti un livre,
18:59tant mieux pour lui,
19:00mais la réalité,
19:00c'est qu'il était sur le terrain
19:01pour mobiliser
19:02un maximum de gens
19:02et régulièrement,
19:04Alexandre Jardin témoigne
19:05de son rendez-vous
19:06avec la ministre.
19:06Il s'est dit,
19:07mais elle ne comprend rien
19:08à ce qui se passe concrètement,
19:09à ce qu'on disait
19:10sur les voitures
19:10qu'il faut revendre
19:11parce qu'en fait,
19:11les Français,
19:12quand ils changent de voiture,
19:12ils doivent revendre leur voiture.
19:13Ils ne vont pas la jeter
19:14à la poubelle.
19:15Et ça,
19:16elle était totalement déconnectée.
19:17Elle n'avait aucune conscience
19:18non plus,
19:18je te rappelle un dernier chiffre,
19:19que pour les changements
19:21de voitures,
19:23ils parlaient de 3 à 5 SMIC
19:25qui étaient imposés aux Français.
19:28Et je ne parle même pas
19:29de l'élément central
19:30qui est la limitation
19:32de la liberté.
19:33La limitation de la liberté.
19:34On vous dit,
19:34vous,
19:34vous n'en avez plus droit
19:35dans la ville.
19:35Jacques,
19:36vous voulez ajouter quelque chose ?
19:38Il est évident
19:39que la ZFE,
19:40c'est effectivement
19:41une taxe de technocrate
19:42coupée des réalités,
19:44point barre.
19:45Ce n'est pas la peine
19:45d'aller chercher
19:46midi à 14h.
19:47Je crois que ça,
19:48c'est le genre de choses
19:49qui fait qu'un jour,
19:51il va y avoir
19:51des retours de bâton.
19:52Absolument.
19:54Notamment,
19:55Frédéric l'a très bien dit,
19:56c'est à l'origine,
19:57ne l'oublions pas,
19:58du mouvement
19:59des Gilets jaunes
20:01et qu'à un moment
20:02ou à un autre,
20:04le peuple va se révolter.
20:05Et ça,
20:06c'est grave.
20:07On se retrouve
20:08dans un instant,
20:09on va parler
20:09des relations
20:09entre la France
20:10et l'Algérie.
20:11Je rappelle que
20:11Boalem Samsal
20:12est toujours
20:12en prison,
20:14que la tension
20:14entre la France
20:16et l'Algérie
20:16est à son plus haut.
20:18Et puis,
20:18on parlera
20:19de ce qui s'est passé
20:20quand même
20:20des plusieurs prisons
20:22ont été attaquées
20:22cette nuit.
20:23La prison de Toulon
20:24touchée par des tirs
20:25à l'Arc automatique
20:27et d'autres établissements
20:28ont été visés.
20:30Le ministère de la Justice
20:32évoque
20:32des attaques coordonnées.
20:34A tout de suite.
20:35Sud Radio
20:36Parlons Vrai
20:38Sud Radio
20:38Parlons Vrai
20:39Et nous continuons
20:41nos débats
20:42et Jacques Millard
20:43avec vous,
20:43on va parler
20:44de l'Algérie.
20:45Pardon ?
20:46Oui, c'est un coup
20:47de gueule nécessaire.
20:50On a vu
20:50le gouvernement français
20:51tendre la main,
20:53n'est-ce pas ?
20:53Et essayer de trouver
20:54des solutions
20:55avec aussi,
20:56sans doute,
20:57des tractations
20:58sous le manteau
20:59et non public.
21:00Et voilà,
21:01Tipa,
21:01que les Algériens
21:03Barraud avance la main
21:05et il se prend
21:06des baffes en retour.
21:07C'est comme ça.
21:08C'est très humiliant.
21:09Et donc,
21:09il y a quelque chose
21:11qui est inscrit,
21:13bien évidemment,
21:14dans l'ADN
21:15des Algériens.
21:16Ce qu'il faut savoir,
21:18c'est que,
21:18bien évidemment,
21:19la personne
21:20qui a été arrêtée
21:20en France
21:21et qui est un agent
21:22consulaire algérien,
21:24il n'a pas d'immunité
21:25au regard
21:26de la convention consulaire,
21:28il n'a d'immunité
21:29que dans le respect
21:30strict
21:30de ses compétences.
21:33À partir du moment
21:34où il fomente
21:35quelques,
21:37je dirais,
21:39velléités
21:39de maîtriser
21:41et peut-être même
21:42d'abattre
21:43quelqu'un
21:43qui est un Algérien,
21:46il est hors
21:47de ses compétences
21:48et bien évidemment,
21:49il est soumis
21:49à la justice française.
21:51Il n'y a pas de doute
21:51à ce propos.
21:52Mais les Algériens
21:53s'en foutent.
21:54Une nouvelle fois,
21:55ils sont dans
21:56la stricte ADN
21:58qui est le leur,
21:59à savoir
22:00se payer
22:01les Français
22:02à longueur de temps.
22:03Et ça,
22:03je tiens à dire
22:04que Macron
22:06y est pour aussi
22:07quelque chose.
22:08Lui qui a prétendu
22:09que la France
22:10avait commis
22:10des crimes
22:11contre l'humanité
22:12en Algérie,
22:13il y a un moment,
22:13il devrait apprendre
22:15à se taire.
22:16Mais vous avez lu
22:16la tribune
22:17de notre ancien
22:18ambassadeur de France
22:19en Algérie
22:20qui dit
22:20qu'on a fait preuve
22:21d'une naïveté
22:22totale.
22:24On avait encore
22:25le président de la République
22:26qui évoquait
22:27une forme de liberté
22:29à venir
22:30pour Boilem Samsal,
22:32Jean-Noël Barron.
22:33C'est eux qui sont pervers.
22:35Excusez-moi.
22:36Quand on est quand même,
22:37quand vous avez
22:37la parole d'un chef d'État,
22:39moi je comprends,
22:40je serai naïve aussi.
22:41Parlez bien
22:42dans le micro, Sophie.
22:42On est en face
22:43du président de la République,
22:45entre-président de la République,
22:47on leur promet des trucs
22:48parce que c'est le cas,
22:49ils n'ont pas de parole
22:49et ce n'est pas forcément
22:50nous qui sommes naïfs.
22:51La question est aussi
22:53qui dirige en Algérie.
22:54Moi je pense
22:55qu'un vrai souci...
22:56La diplomatie française
22:56est d'une totale naïveté,
22:59voire même
22:59d'une imbécilité.
23:01Notre responsabilité...
23:02Les Algériens sont parfaits.
23:04Non mais c'est pas ça que je...
23:05Non mais Sophie,
23:06à mon avis le sujet,
23:06c'est que,
23:07effectivement,
23:08vous avez dit le terme,
23:08c'est extrêmement humiliant
23:10pour la France
23:10et pour les Français.
23:10C'est ça qui est insupportable.
23:12On en a assez,
23:13en tant que Français,
23:14de se faire cracher dessus
23:14par l'Algérie
23:15ou la Salgérie actuellement
23:16mais par d'autres pays
23:17et d'avoir au gouvernement,
23:19au pouvoir,
23:19des gens qui ne nous défendent pas,
23:21qui ne défendent pas
23:21l'intérêt,
23:22l'image de la France
23:23et des Français.
23:23Il se trouve juste
23:25que, oui,
23:27on peut voir de la naïveté,
23:28de la naïveté au pouvoir.
23:29Ou de la lâcheté.
23:30Tous nos concurrents,
23:33j'allais dire lâchetés,
23:34tous nos concurrents,
23:34partenaires, adversaires
23:35dans le monde
23:36et ça peut changer,
23:37vous parliez d'évolution
23:38tout à l'heure
23:38dans la partie politique
23:39c'est pareil
23:39au niveau des alliés
23:40dans le monde
23:40ou des adversaires.
23:42Ils ont leur liberté d'agir.
23:44Mais nous,
23:44notre gouvernement,
23:45les gens au pouvoir
23:46doivent faire en sorte
23:47de nous défendre.
23:47Ils ne doivent pas être naïfs
23:48donc on peut leur reprocher
23:49de naïfs
23:49et en plus de ça,
23:50je pense effectivement
23:50qu'ils sont lâches
23:51parce que là,
23:52c'est ridicule ce qui s'est passé.
23:53On a une longue séquence
23:54depuis l'automne
23:54sur l'Algérie
23:55avec une opposition
23:56entre la France et l'Algérie.
23:57L'Algérie qui se moque de nous,
23:58qui nous insulte.
24:00Le ministre Retaillou
24:01avait avancé
24:02un certain nombre de mesures.
24:03Il n'a pas été suivi
24:04par le gouvernement.
24:05Juste pour terminer,
24:06il n'a pas été suivi
24:06par le gouvernement.
24:07Emmanuel Macron
24:08a voulu reprendre
24:08la chose en main
24:09avec M. Barraud
24:10et on se retrouve
24:11mais ridiculisant
24:12quelques jours.
24:13C'est insupportable.
24:13Question.
24:14C'est tout à fait intéressant
24:15parce que c'est ce qui se passe.
24:16Là, les Algériens
24:17ont pris Retaillou
24:18comme tête de Turc.
24:19Ils disent que c'est Retaillou
24:20qui ne s'occuperont pas
24:22des autres.
24:23Mais il y a un moment, Jacques.
24:24Alors, est-ce qu'il y a
24:25un pouvoir ?
24:26Est-ce que Jacques Retaillou
24:27pourrait dire par exemple
24:28« Je renvoie chez eux
24:30les 18 consuls français ? »
24:31Bruno Retaillou.
24:32Bruno Retaillou.
24:33Jacques, c'est moi.
24:35Bruno Retaillou
24:37a-t-il le pouvoir
24:38par exemple
24:39de renvoyer
24:40les consuls,
24:43les 18 consuls algériens ?
24:44Paf !
24:45Immédiatement,
24:45en rétorsion.
24:46Qui a le pouvoir
24:47de faire quelque chose
24:48en France ?
24:50Grand silence
24:51sur ce plateau.
24:53Qui dit tout
24:53de la politique actuelle.
24:55La rétorsion diplomatique
24:56a des limites.
24:59On l'a pratiquée
25:00dans le passé
25:00à longueur de temps.
25:02Mais pas avec l'Algérie.
25:04Et mon ami
25:04Deriancourt
25:05qui fut ambassadeur
25:06en Algérie
25:07connaît bien.
25:08Lorsque j'étais en poste
25:09en Algérie,
25:09je vais vous dire.
25:10On avait des gens
25:11qui vous traînaient
25:13dans la boue
25:13dans le El Mujahidin
25:15et qui le lendemain matin
25:17demandaient
25:17une intervention
25:18de l'ambassade de France
25:20pour que leurs enfants
25:21puissent étudier
25:22l'APECA.
25:23Et ça,
25:24c'était à longueur de temps.
25:26Et on le faisait.
25:26Et on le faisait.
25:27Et se faire soigner à Paris.
25:28Non mais aujourd'hui,
25:29aujourd'hui,
25:31aujourd'hui,
25:32je veux savoir aujourd'hui
25:34qui a le pouvoir
25:35de rétorquer quelque chose
25:37à l'Algérie.
25:37Bah,
25:38le président de la République.
25:40C'est le seul.
25:41C'est le seul.
25:43J'entendais ce matin
25:44quelqu'un qui disait
25:45ça me fait penser
25:46au bronzé fond du ski
25:47quand Michel Blanc
25:47dit à Thierry Lhermitte
25:49je sais pas ce qui me retient
25:50de te casser la gueule.
25:52Et Thierry Lhermitte
25:52lui répond
25:53la trouille peut-être.
25:54Et je trouve
25:55qu'on est un peu
25:56dans cette situation-là.
25:57C'est-à-dire,
25:57retenez-moi où je vais faire
25:58un malheur,
25:58ce que nous dit la France
25:59depuis...
26:00Ce que ne dit pas
26:00le président de la République.
26:01Non,
26:02non,
26:02non,
26:02effectivement.
26:04Frédéric.
26:04Il y a différentes choses à dire.
26:05D'une part,
26:06je rappelle que les Français
26:07opèrent une distinction
26:08en teint d'image
26:09entre le Maroc,
26:09la Tunisie et l'Algérie.
26:11Je rappelle notre balise
26:12IFOP fiduciale
26:13pour Sud Radio
26:13faite au mois de janvier
26:14où la cote d'opinion
26:16de popularité du Maroc
26:17de manière générale
26:18est très majoritaire
26:19à 68%,
26:2060% pour la Tunisie
26:21et que 29% pour l'Algérie.
26:23Mais c'était le cas également
26:23en 2012.
26:24Une autre enquête
26:25IFOP fiduciale
26:27pour Sud Radio
26:28et je crois C News
26:29à l'époque.
26:30Non,
26:31c'était avant C News.
26:31Donc on a déjà
26:34un a priori négatif
26:36de la part des Français
26:38et c'est vrai
26:38qu'on est dans un moment
26:39de très forte visibilité.
26:41L'incarcération
26:42très injuste
26:44de Boilem Sansal
26:45marque les Français
26:47dans les sujets
26:48de conversation.
26:49Je ne peux pas citer massivement
26:50mais c'est cité,
26:50c'est un sujet
26:51qui tombe,
26:52qui compte, pardon.
26:54On est aussi
26:54dans un moment
26:55très particulier
26:56où si je sors
26:56du cadre du Maghreb
26:58et des relations
26:58franco-algériennes,
27:00on a des questions
27:01internationales
27:02qui intéressent
27:02très fortement
27:03les Français.
27:04Beaucoup plus
27:04que par le passé.
27:05L'époque où l'international
27:06c'était un horizon lointain,
27:08l'époque où ça n'intéressait
27:09dans les enquêtes
27:10que les cadres supérieurs,
27:11que les personnes âgées,
27:12que les personnes
27:13à capital culturel élevé
27:14ou diplômés,
27:15c'est fini parce que
27:16les Français
27:16ont le sentiment
27:17de ce qui se passe
27:18dans le bureau Oval,
27:19ce qui peut se passer
27:20dans les relations
27:21franco-algériennes,
27:22ce qui peut se passer
27:23en Ukraine
27:23ou au fin fond
27:24d'une forêt amazonienne,
27:25ça peut avoir des impacts
27:26sur notre vie quotidienne.
27:28Donc effectivement,
27:29c'est un moment particulier
27:29et c'est vrai,
27:30quand on regarde,
27:31je pense là
27:32de ce point de vue-là
27:32au baromètre
27:33que l'IFOF fait pour Ouest France
27:34qui reprend notre baromètre
27:36Paris Match
27:36sur l'évaluation
27:38de l'action internationale
27:39d'Emmanuel Macron,
27:41c'est son point fort
27:43par rapport aux autres domaines
27:44mais il est nettement
27:45moins bien noté
27:45que ne l'était
27:46le Jacques Chirac
27:47du second mandat,
27:48Nicolas Sarkozy
27:49ou François Hollande
27:50parce qu'il y a
27:50un niveau d'exigence
27:51plus fort de la part
27:52des Français
27:52et effectivement,
27:54ce que j'entends
27:54de votre petite musique
27:55qui est votre perception,
27:57je ne l'ai pas retrouvé
27:58comme ça
27:58dans nos qualitatifs
27:59mais un peu,
28:00l'idée que la France
28:01se fait défier,
28:03se fait avoir,
28:04alors le mot humiliation
28:05ne sort pas
28:06sauf les sympathisants
28:07du Rassemblement National
28:08sur la question algérienne.
28:09Oui,
28:09et donc la réponse,
28:11quelle va être la réponse ?
28:12Il y a un autre problème,
28:13Valérie,
28:14avec votre permission,
28:15il y a un autre problème
28:16qui est en train
28:17de monter,
28:18c'est que vous avez
28:19la possibilité
28:20pour l'Algérie
28:21de manipuler
28:22une certaine opinion française
28:24à travers leur diaspora
28:26et là,
28:27ça pose un problème
28:28parce qu'on a vu
28:30et moi,
28:30je l'avais dénoncé,
28:32des campagnes,
28:33par exemple,
28:34faites en France
28:35au mépris
28:36de la souveraineté française
28:38pour des élections
28:39algériennes
28:40et notamment
28:41avec des affiches
28:42qui étaient placardées
28:43un peu partout,
28:44c'était du temps
28:45de Bouteflika,
28:47mais là encore,
28:48et j'avais interrogé
28:49le ministre de l'Intérieur
28:50et lâchement,
28:51ils n'avaient rien dit
28:52et donc ça,
28:53c'est une faute,
28:54c'est qu'on laisse
28:55prospérer en France
28:57des agents
28:58entre guillemets
28:59d'une puissance étrangère
29:00qui foulent au pied
29:01la souveraineté française.
29:03C'est fondamental
29:04ce que vient de dire
29:04Jacques Myard
29:05puisque à chaque
29:06campagne électorale,
29:08on nous parle
29:09de campagne
29:10d'ingérence
29:11de la Russie,
29:12des Etats-Unis,
29:13de n'importe quel pays
29:13dans le monde,
29:14juste pour vous dire
29:15pendant la campagne présentielle,
29:16on avait un rendez-vous
29:16tous les partis politiques
29:18que j'en ai déjà parlé ici
29:19avec l'UNSI,
29:21avec la DGSI,
29:22etc.
29:23Et le responsable
29:23de la DGSI
29:24qu'on a vu,
29:24c'était en fin de campagne,
29:25il avait dit
29:25jusqu'à aujourd'hui,
29:27alors il est mieux informé
29:28que nous tous ici,
29:29jusqu'à aujourd'hui,
29:29on n'avait vu
29:29aucune opération
29:30d'influence étrangère
29:31particulière.
29:32Alors on nous serine
29:33ça systématiquement.
29:34En revanche,
29:35quand il y a clairement
29:35des agents
29:36qui font le jeu
29:37d'un pays étranger
29:38contre nous,
29:40eh bien le pouvoir
29:40ne dit rien.
29:41Et j'ai envie d'entendre
29:43aussi les médias là-dessus
29:43parce que c'est un scandale.
29:44Ça veut dire que
29:45sur notre territoire national,
29:46on a des gens
29:46qui soutiennent
29:48un agenda étranger,
29:50volontairement
29:50ou involontairement,
29:52comme agents
29:53ou comme idiots utiles,
29:54mais ça a des conséquences
29:55néfastes sur nous.
29:55En revanche,
29:56les Français ne se trompent pas.
29:57Pour revenir sur les chiffres
29:57qui ont été cités à l'instant
29:59par M. Dhabi,
30:01il faut savoir,
30:02la France est accusée
30:03de tout n'importe quoi
30:04par les immigrationnistes
30:06et que les Français
30:07seraient méchants,
30:07racistes, etc.
30:08Ce qu'on voit réellement,
30:09c'est que les Français
30:10ont plutôt une bonne opinion
30:12des pays comme le Maroc
30:13ou la Tunisie,
30:14en tout cas majoritairement,
30:15d'autres pays dans le monde.
30:16Effectivement,
30:17quand on a un problème
30:17avec un pays,
30:18alors peut-être que le terme
30:19humiliation n'est pas encore sorti,
30:21je pense que
30:21il va peut-être sortir
30:24dans les semaines à venir.
30:25Ce qui est certain,
30:26c'est que quand il y a un pays
30:27qui clairement nous crache
30:28à la figure comme ça,
30:29il est normal
30:30que le peuple français,
30:32qui est représenté,
30:32puisqu'on a un système
30:33représentatif,
30:33qui est représenté
30:34par ses députés
30:35et par le gouvernement
30:37et le président de la République,
30:38que ces gens-là
30:39défendent le peuple français.
30:40On a l'impression
30:41d'être,
30:41passez-moi l'expression,
30:43mais à poil.
30:44On marque une pause,
30:45et on va parler
30:46de ce qui est en train
30:47de se dérouler
30:48en ce moment même,
30:49cette conférence de presse
30:50de François Bayrou
30:51qui n'a pas fini
30:54de nous surprendre
30:56puisqu'il a réuni ce matin,
30:58vous savez,
30:59ministre et parlementaire
31:00pour partager
31:01tous les risques inhérents
31:02à la confection
31:03du budget 2006
31:04et alors il veut présenter
31:05aux Français
31:05les pathologies budgétaires
31:07du pays.
31:08Les pathologies budgétaires
31:09du pays.
31:10Et sur qui ça va retomber ?
31:12Eh bien sur nous.
31:12A tout de suite.
31:13de retour avec vous
31:20dans ce 10h midi,
31:22donc François Bayrou
31:23qui présente
31:24les pathologies
31:25comme il le dit
31:26de notre système budgétaire.
31:30Il a déclaré entre autres
31:31nous n'avons pas assez
31:32de ressources
31:33parce que notre pays
31:34ne produit pas assez.
31:36Voilà ce qu'il a dit.
31:37et ensuite seule une prise
31:40de conscience
31:41de nos concitoyens
31:42peut soutenir
31:43une action déterminée.
31:45Donc en gros
31:46ce n'est pas de leur faute.
31:46Ils nous ont mis dans la merde
31:47pardon de parler comme ça.
31:49Ils nous ont mis dans la merde.
31:50On a vu que les budgets
31:51de fonctionnement
31:52de l'administration
31:53avaient augmenté
31:54de 20%.
31:55C'est colossal.
31:56Et on est en train
31:57de nous dire
31:57ben voilà
31:58et à chaque fois
32:00qu'on nous dit
32:00parce qu'ils sont schizophrènes
32:02ils nous disent
32:03travaillez plus
32:03mais en même temps
32:04ils se précipient
32:06pour nous faire travailler moins
32:07et ils font l'impossible.
32:09Là on n'a jamais vu ça.
32:10Je veux dire
32:11que Trump révolutionne le monde
32:12en 15 jours
32:13même si c'est très mal.
32:15Nous
32:15on en est à 2 ans
32:17pour revenir sur la réforme
32:18des retraites
32:19de celles qu'il y avait avant.
32:20Je veux dire
32:20qu'il y a une paralysie
32:22pathologique
32:23du gouvernement
32:25qui est très grave
32:26et ce sont les entreprises
32:27qui trinquent.
32:27Ce sont les seuls.
32:28Ils évoquent
32:30la possibilité
32:31de supprimer
32:32les 10% d'abattement
32:34pour les retraités.
32:37Donc la phrase exacte
32:38de François Bayrou
32:40il est des heures
32:40de vérité décisive
32:41celle-ci en est une
32:42on est dans la dramatisation
32:44notre conviction
32:45est que seule
32:46une prise de conscience
32:47de nos concitoyens
32:48seule la confrontation
32:49les yeux ouverts
32:50avec la vérité
32:51de notre situation
32:52rien ne serait possible
32:54Et l'exemplarité
32:55c'est eux
32:56qui distribuent
32:57des chèques cadeaux
32:57je serai un peu moins sévère
33:00que vous
33:01alors d'une part
33:01moi je me sens insultée
33:03quand j'entends ça
33:04la prise de conscience
33:05des français
33:06sur la dette
33:06elle est quand même faite
33:08l'enjeu
33:09et on réalise
33:11tous les six mois
33:11une enquête
33:12avec Sud Radio
33:13fiduciale
33:14sur les priorités
33:16des français
33:17la dette
33:19la réduction
33:20de la dette
33:20et des déficits
33:21comme sujet prioritaire
33:22a gagné une douzaine
33:23de points
33:24en moins d'un an
33:25c'est pas dans le top 5
33:26mais ça monte
33:26de plus en plus fort
33:27parce que les français
33:28en plus
33:28deux choses
33:30d'une part
33:31ça entretient
33:31ce pessimisme
33:32de projection
33:33mes enfants vivront
33:34moins bien que moi
33:34bah oui
33:35s'ils ont une dette
33:35pareille
33:36sans doute
33:36et deux
33:37les français
33:37la voient
33:38dans leur vie quotidienne
33:40oui mais ils veulent pas
33:40que ça commence par eux
33:41pas tous
33:42moi je pense que
33:44c'est vrai que ça peut être
33:45vu comme maladroit
33:46redire que c'est un enjeu
33:48fondamental
33:49c'est plutôt
33:50une bonne chose
33:51je pense
33:52je suis pas sous votre contrôle
33:53je suis pas économiste
33:54ou spécialiste
33:55je crois que l'année prochaine
33:56le premier poste
33:57de dépense du budget
33:58ça sera les intérêts
33:59de la dette
34:00et ça aussi
34:01un français sur cinq
34:02le sait spontanément
34:03donc je dirais
34:04qu'il y a une sorte
34:04de progression
34:05maintenant
34:06où faire des efforts
34:07comment les faire
34:08accepter
34:09puis on oublie toujours
34:09on oublie toujours
34:11dans ce discours classique
34:14que Valérie rappelait
34:15le discours
34:16Churchillien
34:17du sang
34:17de la soeur
34:18et des larmes
34:18on oublie de dire
34:19la finalité
34:20pourquoi faire
34:21pour quel but
34:23le discours
34:24Churchillien
34:24c'était pour abattre
34:25le nazisme
34:26là quand on dit
34:2640 milliards
34:27pourquoi 40
34:28pourquoi pas 39
34:29pourquoi pas 50
34:30il faut expliquer
34:31les choses aux français
34:31parce qu'il y a une prise
34:33de conscience
34:33de plus en plus forte
34:34mais surtout
34:34on nous a dit
34:35qu'il n'y aurait pas
34:35de hausses d'impôts
34:36enfin je veux dire
34:37ça a été dit
34:37Jacques Mierre
34:38l'impôt qui était
34:39momentané
34:39est devenu définitif
34:40absolument
34:41Frédéric vient de poser
34:43une bonne question
34:43pourquoi 40
34:44ben c'est 40
34:46Alibaba
34:46avec 40 voleurs
34:48voilà
34:48c'est ça la réalité
34:49mais surtout
34:51il y a une chose
34:52que monsieur
34:54Bérou
34:55et aussi le président
34:56de la république
34:57refusent de regarder
34:59en face
35:00c'est que les carcans
35:01budgétaires
35:02aujourd'hui
35:03de l'union européenne
35:04sont contraires
35:05à nos intérêts
35:06si on ne revient pas
35:08à ce qui a été supprimé
35:09par Maastricht
35:10à savoir
35:11la possibilité
35:12pour les banques centrales
35:13d'alimenter le trésor
35:15pour l'investissement
35:16on va dans le mur
35:17il n'y a aucune solution
35:19dans le cadre
35:20des traités
35:20à la solution
35:22de la dette française
35:23il faut faire des économies
35:24de l'état
35:25c'est incroyable
35:26vous êtes trop
35:28Euro-Béat
35:29pour pouvoir
35:30ne pas écouter
35:31donc je tiens
35:32à vous dire
35:33je tiens à vous dire
35:34aujourd'hui
35:35que le problème
35:36de l'union européenne
35:37c'est directement
35:38contraire à nos intérêts
35:39et c'est là
35:40où il y a un problème
35:41regardez aujourd'hui
35:42les créances
35:43de Target 2
35:44où il y a au moins
35:451200 milliards
35:46qui sont
35:47des dettes
35:48des créances
35:49que l'Allemagne
35:50a sur les pays du sud
35:51et qu'ils ne seront
35:52jamais remboursés
35:53donc il y a un problème
35:55ça ne fonctionne pas
35:57ça ne fonctionne pas
35:59et on va dans le mur
36:00alors
36:01je suis
36:02paré au problème
36:03est-ce que
36:04j'ai mes solutions
36:05est-ce que
36:05vous allez nous en parler
36:06des solutions
36:07mais Samuel
36:09trois points
36:09qui font que
36:11le discours
36:11de François Birrou
36:14et du gouvernement
36:14qu'on va entendre
36:15va être à nouveau insupportable
36:16premier point
36:17l'urgence permanente
36:18c'est insupportable
36:19à chaque fois
36:20on explique
36:20que c'est l'urgence
36:21qu'il faut toujours
36:21être dans l'urgence
36:22c'est pas ça
36:22qu'on attend des politiques
36:23oui il y a des
36:24problèmes d'urgence
36:25à régler
36:25mais on a envie
36:26enfin d'arriver
36:27dans une période
36:28où on peut avoir
36:29une vision
36:29et dérouler sur le long terme
36:30et cette urgence
36:31on l'a notamment
36:32parce que systématiquement
36:32ce qu'on nous propose
36:33c'est des coups de rabot
36:34alors un coup de rabot
36:35on va être très concret
36:36vous imaginez
36:36une planche
36:37s'il y a un endroit
36:38là où la planche
36:38il faut couper
36:39parce que c'est inutile
36:40inefficace
36:41il faut couper
36:41et en fait
36:42plutôt que de faire ça
36:43on enlève un petit peu
36:44de matière
36:44partout sur la planche
36:45et c'est ce qu'on fait
36:45depuis des années
36:46des années
36:46sauf que maintenant
36:47la marche est tellement haute
36:48qu'on a l'impression
36:50qu'on ne pourra jamais y arriver
36:51ça c'est le premier point
36:52deuxième point
36:52c'est sûr
36:53il faut que les français
36:54prennent conscience
36:55de quelque chose
36:55ça a été rappelé un instant
36:56les français le savent
36:57c'est un peu trop facile
36:58quand on dit
36:58il faudrait que les français
36:59s'en rendent compte
36:59j'ai envie de vous dire
37:00sur les sujets
37:01où les français veulent
37:01des résultats
37:02donc typiquement
37:03l'efficacité de l'état
37:04la sécurité
37:06l'immigration
37:06le pouvoir d'achat
37:07les français sont très conscients
37:09ils le disent
37:09dans tous les sondages
37:10systématiquement
37:11plus largement
37:11que la majorité
37:12très largement
37:1360, 70, 80%
37:14et à chaque fois
37:15en fait ce qu'ils attendent
37:16c'est une réponse de l'état
37:16ensuite troisième point
37:17c'est le niveau
37:18de l'union européenne
37:19tout ne dépend pas
37:20de l'union européenne
37:21mais effectivement
37:21vu la situation actuelle
37:23on s'est mis
37:24pieds et points liés
37:25et on a des marges de manœuvre
37:26qui sont diminuées
37:27donc maintenant
37:28on peut agir
37:28évidemment
37:30au niveau européen
37:31on doit agir aussi
37:32au niveau français
37:32et le problème
37:33qu'il y a là
37:34c'est qu'on va voir
37:35encore une fois
37:35Sophie rappelle à l'instant
37:37le fait que
37:38Donald Trump
37:39ait pu en quelques jours
37:40tout changer
37:41qu'on soit pour ou contre
37:45mais ça veut dire
37:46qu'en fait
37:46on peut avoir
37:47des résultats rapidement
37:48on est trop habitués
37:50à des politiques
37:51qui blablatent
37:51depuis des années
37:52moi j'ai envie de vous dire
37:53pour terminer
37:53on est dans un système
37:54démocratique
37:55représentatif
37:56on vote
37:57on a des représentants
37:57qui doivent agir
37:58dans l'intérêt
37:58de la France et des Français
37:59on ne doit pas systématiquement
38:00devoir participer
38:01faire des réunions etc
38:02ils sont là pour ça
38:03si vous n'êtes pas fait
38:04pour le job
38:04partez
38:05si vous n'êtes pas capable
38:06partez
38:07si vous êtes lâche
38:08partez
38:08oui enfin en même temps
38:09il y a une situation
38:10qui n'est pas inhérente
38:12seulement
38:12à Emmanuel Macron
38:14c'est des années
38:15et des années
38:16c'est un cumul
38:18il est responsable
38:19de 1000 milliards
38:20de dettes supplémentaires
38:21c'est vrai
38:21c'est pas mal
38:22il est directement responsable
38:24de ça
38:24c'est vrai
38:26quelle solution alors
38:27Sophie pour vous ?
38:28écoutez d'abord
38:28il y a quelque chose
38:29de très clair
38:30je ne veux plus
38:31entendre un seul politique
38:33s'exprimer
38:33sur la réduction
38:35de la dette
38:35de l'état
38:36sans avoir
38:37immédiatement
38:38un point concret
38:39qui va être réalisé
38:41mené à bien
38:42dans les 6 mois
38:43sur une économie de l'état
38:44je ne veux plus
38:45je ne veux plus
38:46comme quoi
38:47c'est quoi une économie de l'état
38:48une économie de l'état
38:48je peux vous en citer
38:49tiens
38:49alors Jacques
38:51bouchez-vous les oreilles
38:52mais supprimez le CESE
38:53il y a le CESE
38:55le CESE national
38:56il y a le CESE départementaux
38:58régionaux
38:59pardon
38:59régionaux
39:00les CESE
39:00régionaux pardon
39:01qui bon
39:02ça ne sert à rien
39:04c'est un entretien
39:05c'est inutile
39:06enfin etc
39:06je regardais
39:08je fais des listes
39:09on a des listes
39:09et des listes
39:10les cures thermales
39:11nous sommes le dernier
39:12pays d'Europe
39:12à rembourser
39:13les cures thermales
39:14c'est vrai qu'il y a
39:15des sujets
39:15que c'est très efficace
39:16et qu'on peut garder
39:18des cas graves
39:18mais oui
39:19petit détail
39:21d'économie
39:22oui mais petit détail
39:23il faut y aller
39:24il faut y aller
39:25mais vous avez
39:25supprimer les chèques cadeaux
39:26les chèques cadeaux
39:27les bons d'achat
39:28les bons d'achat
39:29spécial pour Noël
39:30les bons d'achat
39:31pour les bouquins
39:32les bandes dessinées
39:32on parle de 40 milliards
39:33Sophie
39:34on parle de 40 milliards
39:35les petites économies
39:38de bout de chandale
39:38on commence par ça
39:39parce que c'est exemplaire
39:40c'est exemplaire
39:41les CESE ont été supprimés
39:43pardon
39:43on m'a dit
39:44ou vont être supprimés
39:45ils ont été en commission
39:47lors de l'examen
39:47de la loi de simplification
39:48ça fait partie des choses
39:50mais
39:50les postes administratifs
39:52je veux qu'on décide
39:54pourquoi est-ce que
39:54dans les hôpitaux
39:55j'ai le double
39:56de postes administratifs
39:57par rapport
39:58au personnel soignant
39:59ça se fait
40:00ça se fait
40:00n'importe qui
40:01vous le fait
40:01du service public
40:03de l'audiovisuel
40:04je réclame des audits
40:05régulièrement
40:06pour les hôpitaux
40:07où le personnel soignant
40:08se dévoue formidablement bien
40:09je veux dire qu'on envoie
40:11n'importe quel spécialiste
40:13dans une entreprise
40:13on sait le faire
40:14en trois semaines
40:16c'est pas croyable
40:17mais là
40:18vous gagnez de l'argent
40:19et les gens sont mieux soignés
40:21fusionner des agences
40:22comme Pôle emploi
40:23et l'agence de services
40:24et de paiement
40:24en charge des aides sociales
40:26qui gèrent des démarches
40:27administratives redondantes
40:28l'administration territoriale
40:30qui pourrait
40:31bon mais non mais
40:31alors attendez
40:32diminution du trimis de l'état
40:33vous allez me dire
40:34que c'est pas grand chose
40:35je pense que vis-à-vis
40:36des français
40:37c'est très important
40:37réduire les dépenses
40:39liées au voyage officiel
40:40les avions privés
40:41les hôtels
40:41les voitures de fonction
40:42l'allocation de jets privés
40:44l'organisation des réceptions
40:45somptueuses
40:46mais non
40:46on ne peut pas dire non
40:48c'est rien
40:48mais c'est un peu démago
40:50non c'est pas démago
40:51les français
40:52ils trouvent ça
40:54invraisemblable
40:54invraisemblable
40:56même moi
40:56j'ai été invitée
40:57à déjeuner
40:58à Matignon
40:58il n'y a pas
41:00pas très très très longtemps
41:01j'avais un maître d'hôtel
41:03derrière moi
41:03j'avais un premier buffet
41:05j'avais trois personnes
41:06au vestiaire
41:06j'avais un maître d'hôtel
41:07derrière moi
41:07qui me soufflait
41:08le nom des vins à l'oreille
41:09c'était pour
41:10c'était pour réunir
41:11des patrons
41:11et à la fin
41:12j'ai été le voir
41:13le premier ministre
41:14s'est passé deux minutes
41:15c'était il y a longtemps
41:16enfin il y a deux ans
41:17et j'ai dit
41:18vous ne pouvez pas
41:19continuer ça
41:20vous ne pouvez pas
41:20les patrons qui étaient
41:21autour de la table
41:22ils n'avaient jamais vu ça
41:23eux-mêmes
41:24en recevant leurs clients
41:25François Bayrou ce matin
41:26déclare
41:27enfin c'était il y a dix minutes
41:28nous sommes le pays du monde
41:29qui dépense le plus
41:30d'argent public
41:31sauf que la police
41:31ne fonctionne pas
41:32les hôpitaux
41:34ne fonctionnent pas
41:35l'éducation
41:37ne fonctionne pas
41:38de détails
41:40ou de volonté politique
41:40ils ont essayé par exemple
41:42les taxis
41:43alors les taxis
41:43ne vivent que de ça
41:44vous allez à l'hôpital
41:45c'est très sympathique
41:46je suis désolée
41:48vous avez quelqu'un
41:49dans votre entourage
41:49qui peut vous emmener
41:50vous essayer
41:50il y a un moment
41:52où les français
41:52non mais attendez
41:53quand c'est pas possible
41:54c'est pas possible
41:55vous ne voulez pas
41:56que les français
41:57fassent aussi un effort
41:58le problème c'est que
41:59les français font des efforts
42:00depuis des années
42:01et qu'à chaque fois
42:01on leur dit
42:02vous allez voir
42:03ça va aller mieux
42:03et en fait
42:04ça va de pire en pire
42:04on en parlait avec
42:05les gilets jaunes avant
42:05de mal en pire
42:07c'est encore mieux
42:09avec les gilets jaunes
42:10et le pouvoir d'achat
42:12qui baissait
42:12vous avez la sécurité
42:13des français qui baissent
42:14et du coup
42:16on en parlait à l'instant
42:17vous avez moins confiance
42:18à l'avenir
42:18on a un souci
42:20avec la classe politique actuelle
42:21c'est qu'elle est spécialiste
42:23de la construction normative
42:24on a des politiques
42:25qui veulent juste
42:25construire de la norme
42:26de la norme
42:27de la norme
42:27on a commencé ce débat
42:28sur les ZFE
42:29il y a des gens
42:29qui se croient plus intelligents
42:30que tout le monde
42:31et qui disent
42:31on va créer ça
42:32c'est bien
42:32ils ne se rendent pas compte
42:33non seulement
42:34ils ne sont peut-être pas
42:35si intelligents que ça
42:35puisqu'ils ne se rendent pas compte
42:37de la vie réelle des gens
42:38si vous êtes incapable
42:39d'avoir un minimum
42:39d'empathie en politique
42:40et de comprendre
42:41ce que vivent les français
42:42au quotidien
42:42c'est qu'à mon avis
42:43vous n'êtes pas fait pour ça
42:43et ils sont incapables aussi
42:45de voir
42:45et c'est important
42:47les conséquences concrètes
42:49derrière
42:49quand on rajoute
42:50vous parliez à l'instant
42:51de la paperasse
42:51dans les hôpitaux
42:52ou auprès des médecins
42:53évidemment que ça a des conséquences
42:55des coûts pour tout le monde
42:56pour tout le monde
42:57ça a des coûts directs
42:58et des coûts indirects
42:59quand vous
42:59vous avez systématiquement
43:01des normes
43:02qui sont posées
43:02on parle des ZFE maintenant
43:03mais demain
43:04le prochain sujet
43:04ce sera les DPE
43:05qui empêchent des logements
43:07d'être loués
43:08alors que vous savez
43:08que la part du logement
43:10est de plus en plus importante
43:11dans le budget français
43:12en tout cas
43:12elle est très importante
43:13et du coup
43:13elle prend un nombre
43:14de français à la gorge
43:16et pour les entreprises
43:16et pour les entreprises également
43:18bref
43:18on a un vrai souci
43:19qui est au-dessus de tout ça
43:20c'est qu'on a des spécialistes
43:22de la norme
43:22et du coup drabeau
43:23sauf que
43:24il faut prendre des décisions
43:25des décisions politiques
43:26importantes
43:27avec des priorités
43:29et concrètes
43:29parce qu'il y a des finalités
43:31typiquement
43:31si la finalité c'est
43:32je vous parle juste de la justice
43:33rétablir la sécurité
43:35en journée
43:36et le soir
43:37partout sur le territoire
43:38ça demande de gros moyens
43:40mais ça veut dire
43:41ça veut dire concrètement
43:42où est le problème
43:43où est le problème concret
43:44aujourd'hui
43:45où est le goulot d'étranglement
43:46le goulot d'étranglement
43:47il est au niveau de la justice
43:47donc c'est pendant des années
43:49on n'a pas mis suffisamment
43:49d'argent dans la justice
43:50et on a aussi une position
43:52le budget a quand même beaucoup
43:53augmenté ces dernières années
43:54il y a pendant très longtemps
43:57on a laissé faire
43:57sans se rendre compte
43:58qu'en fait
43:58il ne suffisait pas
43:59de donner juste plus
44:00à la police
44:01qu'il fallait aussi
44:01augmenter au niveau de la justice
44:02on a aussi des politiques
44:03qui sont relativement laxistes
44:04et les français le déplorent
44:05régulièrement
44:05ils le disent dans tous les sondages
44:07ils trouvent que la justice
44:08est trop laxiste
44:08donc voyez
44:09si vous avez cette finalité là
44:10concrète
44:11juste sur la sécurité
44:11en vous disant
44:12le problème là
44:13il est au niveau de la justice
44:13et oui on arrête
44:14les délires laxistes
44:15qui ne servent à rien
44:16où en fait
44:16les personnes ne vont plus en prison
44:18ils ont juste débrassé
44:18et en fait
44:19ils sont libres
44:19de faire ce qu'ils veulent
44:20c'est pas des vraies pannes de prison
44:22pardon
44:22mais quand on est débrassé
44:23et bien là
44:23on pourra régler le problème
44:24le problème c'est qu'on n'a pas ça
44:25on n'a pas ça du tout
44:26dans le cadre politique
44:27c'est vrai
44:28mais vous avez un regard
44:30vous survolez ça
44:31enfin dans le détail
44:33mais de haut
44:33moi je pense que
44:35ce qui est visible
44:36ce qui est exemplaire
44:38ce qui est concret
44:39ce que les gens comprennent
44:41c'est ce qu'ils voient
44:42et il faudrait commencer
44:44par le quotidien
44:46par arrêter la gaspille
44:47du quotidien
44:48ils le voient
44:49c'est pas possible
44:49où je rejoins quand même
44:53Sophie
44:54dans son rôle
44:55et moi je ne suis pas
44:56dans un rôle d'acteur
44:57en fait politique
44:58c'est vrai qu'on sait
44:59toujours qu'une réforme réussie
45:01c'est une réforme
45:02on a le sentiment
45:03que l'État donne l'exemple
45:04le premier
45:04et c'est vrai que
45:06alors ce que nous a fait Sophie
45:07ça peut être vu
45:08comme une liste à l'après-vert
45:09mais c'est vrai que
45:10pour les Français
45:10ça peut être concret
45:11même si
45:12moi je vous dis
45:13en tant que professionnelle
45:14qui côtoie les ministères
45:16les budgets
45:17ont été quand même
45:18rabotés
45:19et il ne faut pas faire croire
45:20à nos auditeurs
45:23que c'est Buffet
45:25Gabgy
45:26et qu'on se goberge
45:28matin midi et soir
45:29il ne faut pas être
45:29dans la démagogie
45:30non plus
45:30mais quand même
45:31c'est vrai que
45:32l'idée que l'État
45:33donne l'exemple
45:34le premier
45:34à l'échelle nationale
45:35à l'échelle aussi
45:36de la décentralisation
45:37les budgets de fonctionnement
45:38des différentes collectivités
45:39a été très fortement augmenté
45:41même si le budget
45:42doit rester à l'équilibre
45:43pour une collectivité
45:44notamment pour une ville
45:45donc c'est quand même
45:46bien géré
45:46ça peut donner
45:47l'idée aux Français
45:49l'impression
45:50que l'État fait des efforts
45:50mais c'est vrai
45:52qu'au-delà de ça
45:52les principaux postes
45:54de dépense
45:54on sait très très bien
45:56c'est la retraite
45:57et ça va être
45:57le sujet
45:58de l'élection présidentielle
45:59l'assurance maladie
46:00l'assurance maladie
46:01et bien sûr
46:02les ailes
46:03il faut arrêter
46:04de demander l'avis
46:04de tout le monde
46:05c'est pas pour rien
46:06qu'on a maintenant
46:07trois quarts des Français
46:08qui disent par exemple
46:09les chômeurs
46:09pourraient tu rire du travail
46:10s'ils le voulaient vraiment
46:12le sentiment
46:12qui a un assistana
46:13et c'est
46:15une réalité
46:17partagée par une majorité
46:18de sympathisants de gauche
46:19et pas seulement
46:20comme par le passé
46:21quand Laurent Wauquiez
46:21avait parlé du cancer
46:22d'assistanat
46:23par les sympathisants
46:24de droite
46:24et d'extrême droite
46:25on se retrouve dans un instant
46:27avec vous sur Sud Radio
46:28Sud Radio
46:29votre attention
46:30est notre plus belle récompense
46:32j'adore Sud Radio
46:34dans la mesure
46:35où là au moins
46:36on peut s'exprimer en direct
46:37et donner notre avis
46:38Sud Radio
46:39parlons vrai
46:40dit
46:40mettez-vous d'accord
46:41Valérie Expert
46:42je voudrais que nous parlions
46:44quand même
46:45de ce qui s'est passé
46:46cette nuit
46:46avec cette attaque
46:47de plusieurs prisons
46:49la prison de Toulon
46:50en particulier
46:50touchée par des tirs
46:52à l'arme automatique
46:53il y a eu d'autres
46:54établissements également
46:55qui ont été attaqués
46:57des voitures brûlées
46:58devant un certain nombre
47:00de prisons
47:01le syndicat FO
47:03affirme
47:04que 15 impacts
47:05ont été relevés
47:06sur la porte d'entrée
47:07du centre pénitentiaire
47:08de Toulouse
47:09là aussi
47:10on parlait de l'Algérie
47:11mais on parle d'une défiance
47:12de l'État
47:13d'une humiliation
47:14quand même
47:16pour le ministre de l'Intérieur
47:18ou en tout cas
47:18pour l'État
47:19on s'en prend
47:21aux agents pénitentiaires
47:23on s'en prend
47:24aux prisons
47:25ce qui s'est passé
47:27est gravissime
47:28j'allais utiliser ce terme
47:30c'est gravissime
47:31ce qui se passe
47:32avec ces attaques de prison
47:33on va voir ce qui se passe
47:34dans les jours suivants
47:35il y a eu Nanterre
47:36et Valence
47:36vous voyez bien
47:37ce qui se passe
47:38depuis des années
47:39vous aviez des insultes
47:41contre les policiers
47:41et les forces de l'ordre
47:42maintenant vous avez
47:43des attaques physiques
47:44même filmées
47:44pour se moquer
47:45des forces de l'ordre
47:46avec des gens
47:46qui sont menacés
47:47qui pourraient vraiment
47:47mourir sur le terrain
47:48les policiers
47:49et les gendarmes
47:50vous avez des commissariats
47:51qui ont été attaqués
47:51maintenant on a
47:52des prisons
47:53qui sont attaquées
47:53qu'est-ce qui va se passer
47:54ils vont tirer
47:55je dis n'importe quoi
47:56un coup de lance roquette dessus
47:57et puis faire en sorte
47:58de faire sortir les prisonniers
47:59pendant un moment
48:00certains disaient
48:01que la France
48:02est en train de devenir
48:03un pays d'Amérique du Sud
48:04du temps où elle était
48:04moins en sécurité
48:06mais c'est vers ça
48:07qu'on va
48:07si on laisse faire
48:08et il y a un moment
48:09où c'est l'armée
48:09qui doit intervenir
48:10quelle peine
48:11pour les gens
48:11qui ont fait ça
48:12c'est pas la police
48:13c'est la gendarmerie
48:14la gendarmerie c'est l'armée
48:16quelle peine
48:17pour les gens
48:17qui ont fait ça
48:17c'est extrêmement important
48:18il faut les interpeller
48:19une fois qu'ils sont interpellés
48:20mais quelle peine
48:21ils vont avoir quoi
48:21ils vont avoir un petit tape
48:22sur la main
48:22mais si il y a vraiment
48:24une insurrection
48:24contre les forces de l'ordre
48:27c'est à l'armée
48:27d'intervenir
48:28il suffit de dire
48:31Sophie s'il vous plaît
48:32je suis un peu étonné
48:34parce que tout à l'heure
48:35sur effectivement
48:35et Sophie avait raison
48:37on peut faire
48:37de multiples économies
48:39et notamment
48:39dans le 10 000 feuilles territoriales
48:41parce que ça
48:42c'est imbitable
48:42on est d'accord
48:43pour les français
48:44deuxièmement
48:45il est clair aujourd'hui
48:46que si les forces de police
48:48sont attaquées
48:49avec des mortiers
48:50et des tirs réels
48:51si on ne leur donne pas l'ordre
48:53de riposter
48:54par les mêmes moyens
48:55il n'y a plus d'autorité
48:56il n'y a plus d'état
48:57c'est aussi simple que ça
48:58et donc la France
49:00elle s'est faite comme ça
49:01je vous souviendrai toujours
49:02que même cueille
49:03mais ils ont l'autorité
49:05même cueille
49:07qui disait
49:07je ne connais pas
49:08de problème aussi difficile
49:09que ce soit
49:10de l'absence de résolution
49:11on arrive à résoudre
49:12il a donné l'ordre
49:14de tirer
49:14lorsqu'il y a eu
49:15des manifestations
49:16insurrectionnelles
49:18dans le nord de la France
49:20et ça s'est arrêté
49:21mais Jacques
49:21si on ne revient pas
49:22à cette nécessité
49:24de répondre
49:25par la force
49:26à la force
49:26on est foutus
49:27alors je peux vous donner
49:29parce que j'ai suivi
49:29un cours
49:30comme colonel de réserve
49:32de la gendarmerie
49:33alors il faut savoir
49:34qu'un gendarme
49:35a le droit
49:36de tirer
49:37alors ce qui est très intéressant
49:38il a le droit de tirer
49:39pour tuer
49:40il n'a pas le droit
49:41de tirer dans les jambes
49:42c'est extraordinaire
49:43parce que
49:44ça veut dire
49:45s'il tire
49:45qu'il a été
49:46personnellement visé
49:48de façon mortelle
49:49donc
49:50ils hésitent un peu
49:51on le comprend
49:51et ils ont le droit
49:53de tirer
49:53dans l'intention de tuer
49:55s'ils ont été personnellement
49:56attaqués
49:56mais c'est un droit
49:57qu'ils ont
49:58et quand vous êtes
49:59ils n'ont pas été attaqués
50:00ils ne vont pas les tirer
50:00là quand même
50:01quand on est une prison attaquée
50:02oui mais ce n'est pas eux
50:03qui sont attaqués
50:03il reste à savoir
50:05sur qui ils tirent
50:05dans la prison
50:06alors Frédéric
50:07je vais sortir de ce sujet
50:09mais plus généralement
50:10cette question
50:10taraude
50:12les français
50:13notamment à l'échelle
50:14municipale
50:14on a publié une enquête
50:15on a fait un colloque
50:16au Sénat
50:17il y a une dizaine de jours
50:17avec l'inspiration
50:18politique
50:19expert et territoire
50:20sur les grands déterminants
50:21du vote
50:22pour les municipales
50:23la sécurité
50:24arrive à un niveau
50:25jamais vu
50:26en termes d'intensité
50:27et pas que la sécurité
50:28la propreté
50:29une ville propre
50:30c'est dans laquelle
50:30une ville on se sent
50:31en sûreté
50:32le mot narcotrafic
50:34qui était un mot
50:34qui était peu connu
50:36c'était des séries
50:37la casa des papeles
50:38etc
50:38c'est un mot
50:39que les français
50:39se sont appropriés
50:40et c'est vrai
50:41que quand on voit
50:42une prison attaquée
50:43quand on voit
50:44un commissariat
50:45pris d'assaut
50:46c'est vrai que
50:47le mot
50:48que les français
50:49expriment
50:51c'est la perte
50:52la perte de contrôle
50:53l'idée que l'état
50:54ne contrôle plus
50:55le territoire
50:57ou en tout cas
50:57il y a une partie
50:58une partie
50:59ou telle ou telle partie
51:00du territoire
51:00et ça crée une inquiétude
51:02extrêmement forte
51:02mais comment on fait ?
51:04on tire
51:05les amis
51:06on va se calmer un peu
51:07si je veux
51:08je vais finir ma phrase
51:10et je reprends
51:11ce que dit Jacques
51:11la France
51:13il y a un livre formidable
51:14qui s'appelle
51:14la dynamique
51:15de l'occident
51:16de Norbert Elias
51:17qui raconte
51:18la construction
51:18de l'état français
51:19il s'est construit
51:20autour de l'autorité
51:22autour de l'ordre
51:23autour des forces armées
51:24etc.
51:25et c'est vrai
51:26que le sentiment
51:26que la question
51:28que l'on pose
51:28où on demande aux gens
51:29s'ils se sentent en sécurité
51:30la phrase
51:31on se sent en sécurité nulle part
51:33est partagée par 62%
51:34des français
51:35ce n'est qu'un sentiment
51:37mais c'est parfois
51:38également une véritable
51:39réalité
51:40et c'est vrai
51:41que les cas
51:41qui sont quand même
51:42rares
51:42de commissariat
51:43attaqué
51:44de prison
51:45etc.
51:46ça forge
51:47ce sentiment là
51:47Bruno Retailleau
51:49a dit
51:49pour répondre
51:50à Samuel
51:52Bruno Retailleau
51:53a déclaré
51:54je veux dire
51:54mon soutien
51:55aux agents
51:55de l'administration
51:56la réponse
51:57de l'état
51:58devra être
51:59implacable
52:00ceux qui s'en prennent
52:01aux prisons
52:01et aux agents
52:02ont vocation
52:02à être enfermés
52:03dans ces prisons
52:03et surveillés
52:04par ces agents
52:05ils sont parfaits
52:06ils disent tout ça
52:07mais qu'on se comprenne bien
52:08le minimum
52:10de base
52:11l'action de base
52:12de l'état
52:12ce pourquoi
52:13on a ces élections
52:14ce pourquoi
52:14on paie des impôts
52:15etc.
52:15c'est pour vivre
52:16d'abord en sécurité
52:17c'est la première des libertés
52:18c'est insupportable
52:19c'est insupportable
52:20vous savez
52:21on en parle de plus en plus
52:21des femmes
52:22qui ne prennent pas
52:22les transports
52:23encore le soir
52:23parce qu'elles ont peur
52:24de se faire agresser
52:25mais elles se font aussi
52:25agresser parfois
52:26par des VTC
52:27comme une jeune femme
52:28qui visiblement
52:28s'est faite violer
52:29dans la nuit
52:30dans le 16ème
52:31arrondissement de Paris
52:32mais ça arrive
52:33beaucoup trop souvent
52:33mais pardon de le rappeler
52:35mais c'est fondamental
52:37qu'on puisse vivre en sécurité
52:37vous savez
52:39sur les réseaux sociaux
52:40vous avez des comparaisons
52:40qui sont faites
52:41avec des pays étrangers
52:42on peut parler
52:43du Japon
52:44mais quand vous allez au Japon
52:45on sentait non seulement sécurité
52:46mais aussi c'est propre
52:47c'est insupportable
52:48de voir des gens
52:48qui se moquent de nous
52:49vous avez vu des campagnes
52:50contre la France
52:50ces derniers temps
52:51parce qu'ils se moquent de nous
52:52ils se moquent de nous
52:53parce qu'ils voient
52:54les conséquences très concrètes
52:55sur notre territoire national
52:56alors quand on a eu les JO
52:57c'était très bien
52:58effectivement c'était parfait
52:59il y avait de la sécurité à Paris
53:00il y avait les transports
53:01tout était propre
53:01mais ça ça a été possible
53:03pendant un temps
53:03ce qu'espèrent les français
53:04c'est quand même
53:05on est une grande nation
53:05c'est qu'on puisse
53:06et même c'est le minimum vital
53:07qu'on puisse vivre
53:08tranquillement
53:09dans un pays en sécurité
53:10et on a l'impression
53:10qu'en fait rien n'est possible
53:11qu'on a abandonné par l'État
53:12mais ce discours-là
53:13Samuel, pardon
53:14c'est vrai
53:15on n'entend que ça à chaque fois
53:16je voudrais voir
53:17physiquement voir
53:19quand il y a une prison
53:20qui a été attaquée
53:20ce qui se passe
53:22on va voir
53:23il faut le voir physiquement
53:24il faut qu'il y ait un exemple
53:25visiblement
53:26il faut traduire par des actes
53:27on ne peut pas continuer
53:29à parler
53:29sans traduire par des actes
53:30justice rapide
53:32enfin rapide
53:33dans les délais qu'on peut avoir
53:35alors maintenant il y a plus de moyens
53:36pour accélérer les procédures
53:37et avec des peines fortes
53:39et pas des peines
53:39aménagées encore
53:40pour n'importe quelle
53:41mauvaise raison
53:43là ce sera vraisemblablement
53:46une des peines
53:47des condamnations
53:47très dures
53:48et ce qu'il dit
53:49c'est que ça vise
53:51la stratégie
53:51contre le narco-banditisme
53:53du ministre de l'Intérieur
53:54donc on est dans un rapport
53:55de force
53:56qu'il va falloir gagner
53:58merci à vous
53:59merci Jacques Myard
54:00merci d'avoir été
54:01avec nous
54:02très bonne journée
54:02sur Sud Radio
54:03Sud Radio
54:05Parlons Vrai
54:05Parlons Vrai
54:06Sud Radio
54:06Parlons Vrai
54:07Sud Radio
54:07Parlons Vrai

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