• il y a 18 heures
Mettez vous d'accord avec Virginie Le Guay, Geneviève Goëtzinger, Sophie De Menthon et Samuel Lafont

---

🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
☀️ Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRJgbMndsvDtzg5_BXFM7X_

##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-01-16##

Category

🗞
News
Transcription
00:00Et nous sommes ensemble pour commenter l'actualité avec vous aujourd'hui avec Virginie Legay,
00:11journaliste, éditorialiste politique à France Info TV, bonjour.
00:14Bonjour.
00:15Geneviève Götzinger, bonjour.
00:16Vous êtes spécialiste en communication politique, présidente de l'agence IMAGE avec 2G, Sophie
00:21de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement Éthique, bonjour.
00:24Samuel Laffont, porte-parole de Reconquête, bonjour Samuel.
00:27Bonjour à tous.
00:28Quand il y a trois mecs et une femme, on ne remarque pas, mais quand il y a trois femmes
00:33et un homme, je me dis, tiens, il y a trois femmes.
00:34Voilà.
00:35Et c'est bien ou c'est pas bien ? Non mais c'est très bien, mais je veux dire, c'est
00:40grave qu'on le remarque.
00:41C'est un truc pas habituel qu'il y ait trois femmes sur un plateau.
00:44C'est souvent l'inverse.
00:45Oui, c'est souvent l'inverse.
00:46Je sais pas si vous l'avez vu.
00:47Il y a autant de hommes que de femmes.
00:48Mais ça n'a rien à voir, Sophie, ne vous braquez pas.
00:50Non mais Sophie, dans un état aujourd'hui.
00:51Oh là là.
00:52Heureusement que vous lui avez laissé sa place.
00:54Oh là là.
00:55Gaza vers un accord de cesser le feu.
00:58Attention, prudence.
00:59Trump revendique cet accord.
01:02Borne revient, Elisabeth Borne revient sur les 4000 suppressions de postes d'enseignants.
01:06On va parler aussi de ce que j'appelais, vous vous souvenez, du 36-15 qui n'en veut.
01:10C'est un peu ça avec François Bayrou.
01:13Faut-il raccourcir les vacances scolaires ? Et puis cette situation politique absolument
01:18ubuesque et lamentable à propos de la censure.
01:22Enfin, cette ergiversation du PS.
01:25On va revenir sur tout ça, mais prenons la tangente avec d'autres sujets qui ont retenu
01:33votre attention aux uns et aux autres dans l'actualité.
01:35Virginie, vous avez un coup de coeur pour un livre.
01:37Alors, je sais que mon choix ne vous emballe pas du tout, Valérie, donc je le dis avec
01:42regret.
01:43Il se trouve que j'ai lu pendant les vacances un livre qui était en entrée depuis très
01:47très longtemps.
01:48Enfin, depuis quelques semaines.
01:49Ça arrive de temps en temps, on empile.
01:51Et puis finalement, quand on est en vacances, on se dit « tiens, et alors ce livre ? » C'est
01:55le livre de Yves Thibault Silguy qui s'appelle « Mémoire d'un corsaire ». Je ne sais
01:59pas si certains d'entre vous se souviennent de qui était Yves Thibault Silguy.
02:02Il a partagé sa carrière entre le public et le privé.
02:06Il a été conseiller de Chirac et de Balladur.
02:09Il a été dirigeant de Suez, commissaire européen.
02:12Autrement dit, il a de la bouteille, il a du recul, il n'a plus l'âge d'avoir
02:16des arrières-pensées ou des plans cachés.
02:18Et ce livre, je le répète, qui n'était pas un de mes choix premiers, même que j'avais
02:24un peu retardé, dont j'avais retardé la lecture, en fait est très intéressant parce
02:28qu'en ces moments-là auxquels nous assistons tous, où la vie politique est franchement
02:33décourageante, désolante, où on réagit à l'instinct, où les contre-vérités se
02:39succèdent aux affirmations catastrophistes, il a le mérite de remettre en perspective
02:44– je sais que c'est un mot qu'on a un peu oublié, mais ça fait du bien – la
02:47place de l'Europe, la place de la France.
02:50Et pour avoir longtemps travaillé sur ces sujets, il met en garde contre une crise de
02:54la dette en disant qu'elle peut être extrêmement brutale et extrêmement violente.
02:58Et moi j'entends beaucoup ces temps-ci les gens dire « allons-y, la dette c'est pas
03:03si grave, la dette on peut la supporter ». Qu'est-ce que c'est que ces petits principes
03:07de précaution à propos de la dette ? J'entends ceux qui réclament des dépenses supplémentaires
03:11sans arrêt, qui annulent des économies faites dans le budget barnier.
03:15Et je me dis qu'un discours, disons, sage, ça fait quand même du bien par les temps
03:18qui courent.
03:19Voilà.
03:20Je ne suis pas sûre que je vous ai enthousiasmée, mais...
03:22– Mémoire d'un corsaire, navigation dans les eaux agitées du pouvoir, j'ai cru que
03:29ça parlait de navigation en vrai.
03:31– Parce qu'il a fait son service militaire dans la marine, voilà l'explication.
03:35– Donc Yves Thibault de Silguy, effectivement, c'est aujourd'hui son discours.
03:38– Qui a 76 ans, donc ce que je veux dire, c'est qu'il n'a pas...
03:40– Avec le recul des différents...
03:42– Ça fait du bien, franchement ça fait du bien.
03:44– Bon, bah écoutez, on va suivre vos conseils.
03:48Sophie, coup de gueule.
03:51– Coup de gueule, est-ce que j'ai le droit éventuellement à deux coups de gueule ?
03:54– Allez-y.
03:55– La journée s'annonce dramatique.
03:57– Calmez-vous un peu.
04:00Moi je dis ça très calmement.
04:03Je vous demande, je vous répondrai, est-ce qu'il fallait créer une nouvelle banque
04:07pour la démocratie ?
04:09Je pose la question, on en parlera.
04:12On a des banques formidables, alors la banque pour la démocratie,
04:16ça veut dire que les partis politiques pourront emprunter là sans exception,
04:21alors qu'on sait qu'en particulier, je crois, Marine Le Pen avait été obligée
04:24d'aller emprunter à des banques russes, et elle avait simplement emprunté
04:27à des banques qui voulaient bien lui prêter de l'argent.
04:28Je crois qu'il n'y avait pas autre chose dessous, mais voilà, donc première question.
04:32La deuxième constatation, et là c'est vrai que je suis effondrée,
04:39figurez-vous qu'il y a un pass culture, tout le monde le sait, c'est pour les jeunes,
04:45c'est bien ou mal, j'en sais rien, parce que comme on a plein de trucs…
04:48– C'est une sorte de chèque, de carte qui permet aux jeunes d'entrer gratuitement au musée.
04:53– D'entrer gratuitement, d'acheter des livres, d'acheter des mangas.
04:55– Ils n'achètent que des mangas, voilà.
04:57– Au moins ils achètent des livres.
04:59– Non non absolument, mais ce pass culture permet d'aller à des spectacles,
05:03et ça a été vraiment invraisemblable,
05:07ils ont rejeté du pass culture le Puy du Fou,
05:10qui est quand même le premier spectacle du monde qui a été primé
05:14sur toute l'histoire de France, avec des trucs,
05:16un vrai show à l'américaine absolument extraordinaire,
05:20et la Cité de l'Histoire, ou la Cité de l'Histoire.
05:22– Et pourquoi ?
05:23– Alors pourquoi ? Eh bien, l'explication que je vois,
05:28surtout qu'ils ont donné le pass gratuit pour aller à la fête de l'Huma.
05:33Alors je vais vous demander pourquoi.
05:36Mais je pense qu'il y a une idéologie évidente,
05:39on sait que le Puy du Fou c'est Philippe de Villiers,
05:41on sait qu'il a des positions très tranchées,
05:44qu'il est effectivement, il défend l'histoire de France,
05:48qu'il a ça au cœur, mais je n'en reviens pas,
05:52je pense que c'est un vrai scandale,
05:54c'est la seule chose qui peut donner un goût aux jeunes enfants,
05:57le Puy du Fou c'est magique, les gens qui y reviennent sont stupéfaits.
06:01– Alors Virginie vous avancez, puisqu'on en parlait un petit peu avant,
06:03il y a une hypothèse qui essaie de…
06:05– Oui, je posais la question, est-ce que Philippe de Villiers
06:08paye son idéologie, que beaucoup jugent un peu réactionnaire,
06:13est-ce qu'il paye une forme de revisitation de l'histoire de France,
06:17je ne sais pas, mais c'est vrai que Philippe de Villiers
06:19s'est engagé extrêmement fort ces dernières années
06:22dans un combat politique, et quoi qu'on en dise,
06:26très dur, très affirmé.
06:30– Pas l'humain par contre.
06:32– Non, je répondais juste à la question de Philippe de Villiers,
06:34que ses livres se vendent incroyablement bien,
06:36qu'il a une audience très forte sur ses news,
06:38où il est vraiment un des intervenants,
06:41j'allais dire un pilier de cette chaîne,
06:43est-ce que c'est ça qui paye, est-ce que c'est ça qu'on n'a pas voulu…
06:47– Mais est-ce que c'est nouveau, pardon,
06:49est-ce qu'il était avant dans ce passe culture ?
06:52Est-ce qu'il a été retiré en fait ?
06:54– Je ne sais pas, bonne question.
06:56– Je ne sais pas, on va vérifier pendant la pub.
06:58– Mais par contre l'idéologie, vous avez certainement raison,
07:01c'est une question, franchement, c'est une question.
07:04– Mais dans le même temps, je vois l'offre individuelle du passe culture,
07:07c'est ce qu'a répondu la conseillère Anne Sicard, qui est RN,
07:13qui dit « loin de valoriser la littérature, les arts et le cinéma,
07:15a fait la part belle au blockbuster américain
07:17et a loué près de 16 millions d'euros à des activités d'escape game ».
07:21Donc on veut savoir ce qu'est la culture et à quoi sert ce passe culture.
07:25On y revient dans un instant, je vais donner la parole.
07:27– Sud Radio.
07:29– Parlons vrai.
07:31– Sud Radio.
07:31– Parlons vrai.
07:32– Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
07:38– Et on est ensemble avec vous pour commenter l'actualité,
07:41vous l'avez peut-être entendu dans le rappel des titres,
07:45l'accord entre le Hamas et Israël remis en cause,
07:49avec des conditions supplémentaires exigées par le Hamas,
07:55on n'en finira donc jamais, alors que l'espoir était bien là,
07:58on va en reparler, Elisabeth Borne, la ministre de l'éducation,
08:02qui revient sur les 4000 suppressions de poste des enseignants
08:06et puis la censure que va décider l'EPS, bref, beaucoup de sujets,
08:10avec vous peut-être un mot sur le coup de gueule de Sophie sur le puits du flou,
08:13qui est exclu du passe culture,
08:15donc je n'ai pas encore l'information de savoir si c'est nouveau
08:17ou si c'était déjà le cas,
08:19mais je pense que c'est une décision de cette année.
08:23– Alors évidemment, ça va choquer beaucoup de Français.
08:25– Je vous présente Samuel Laffont, porte-parole de Reconquête,
08:30Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement Éthique,
08:32Geneviève Göttinger, présidente de l'agence Images
08:35et Virginie Legay, journaliste et historialiste politique à France Info TV.
08:39– Oui, je pense que ça va justement choquer un certain nombre de Français,
08:43qu'ils aient profité d'un spectacle au puits du flou ou non,
08:45de se rendre compte qu'a priori à la fête de l'Humain,
08:51on peut utiliser ce passe culture,
08:53en revanche, au puits du flou,
08:54qui est un spectacle qui a été récompensé de très nombreuses fois
08:57qui s'exporte à l'étranger,
08:59et bien qu'on ne puisse pas y accéder,
09:00alors que c'est une expérience vraiment très marquante,
09:03et en plus, en termes historiques,
09:05il n'y a pas vraiment de propagande qui est faite là-bas,
09:07moi j'ai vu beaucoup de gens pendant des années…
09:08– Certains le disent, enfin c'est…
09:10– Je veux bien voir avec eux les spectacles, un par un,
09:13et qu'ils me disent à quel moment il y a de la propagande,
09:15on peut y aller très clairement, vraiment.
09:17Et sur l'autre sujet, sur la banque de la démocratie,
09:19il y a quand même quelque chose d'important à voir,
09:21c'est que, vous avez cité le cas du RN
09:23qui avait du mal à trouver une banque pour aller à la présidentielle,
09:27ce pays aujourd'hui, en France,
09:29on donne beaucoup d'importance à l'élection présidentielle,
09:32il n'y a pas que l'élection présidentielle, pourquoi je dis ça ?
09:34Premièrement, parce qu'effectivement,
09:36pour se présenter à l'élection présidentielle,
09:37il faut quand même avoir des moyens pour faire campagne,
09:39une campagne, dans les grosses campagnes,
09:41en gros ça coûte 14-15 millions, c'est ça une grosse campagne,
09:43il y a des campagnes à 8 millions et des campagnes à 2 millions,
09:46nous on a fait ça pendant la campagne présidentielle d'Éric Zemmour,
09:48on devait lever énormément d'argent en très peu de temps,
09:50vu qu'on commence en gros à en discuter en mars 2021.
10:50Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
11:50Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
12:20Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
12:50Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
13:20Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
13:50Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
14:20Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
14:50Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
15:20Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
15:50Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
16:20Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
16:50Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
17:20Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
17:50Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
18:20Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
18:50Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
19:20Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
19:23Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
19:26Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
19:29Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
19:32Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
19:35Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
19:38Les sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
19:41Avec vous sur Sud Radio, nous continuons nos débats.
19:44Samuel Laffont voulait revenir sur, c'est un coup de gueule, un coup de projecteur on va dire.
19:50Le Figaro a sorti, grâce aux chiffres du ministère de l'Intérieur,
19:54une carte de France du sentiment d'insécurité.
19:57Vraiment du sentiment d'insécurité.
19:59Alors, il y a plusieurs choses à noter suite à cette publication.
20:02D'abord, cette carte recoupe pas mal de cartes qu'on connaît.
20:05Déjà, elle recoupe notamment une carte sur l'immigration,
20:08on le savait, elle recoupe globalement les cartes qu'a publiées Jérôme Fourquet.
20:13Elle recoupe surtout, et c'est très important,
20:15et ça a été noté par le journaliste du Figaro,
20:17les cartes des crimes.
20:19C'est-à-dire que les Français, alors que parfois certains ont été critiqués,
20:23on se rappelle d'Éric Dupond-Moretti qui expliquait que le sentiment d'insécurité était un fantasme,
20:27il était quand même ministre de la Justice.
20:29On peut comprendre que les Français n'ont pas forcément confiance dans la justice de notre pays.
20:33Cette carte du sentiment d'insécurité recoupe totalement celle des crimes et délits.
20:39C'est-à-dire que, tout simplement, les Français ne sont pas dans un délire,
20:42ils regardent ce qu'il se passe autour d'eux,
20:44et quand il y a de la délinquance autour d'eux, ils se sentent en insécurité.
20:48Et ça, c'est la première information qui est fondamentale,
20:51parce qu'encore une fois, pendant longtemps, on a expliqué aux Français qu'ils exagéraient,
20:54qu'en fait ils voyaient le mal partout, qu'ils n'avaient rien à craindre dans la rue.
20:58Et bien finalement, on voit que c'est tout à fait lié,
21:00que malheureusement, évidemment, ça se développe de plus en plus,
21:03on sait que la délinquance continue d'augmenter dans notre pays.
21:05Mais voilà, il faut regarder la réalité en face.
21:07Les Français, pour moi c'est fondamental, les Français ne sont pas dans un délire,
21:10ils voient l'insécurité, malheureusement ils la subissent.
21:12Le département qui est au summum de ce classement, malheureusement,
21:16c'est la Seine-Saint-Denis, avec un tiers des Français qui sont en insécurité,
21:1928% à Paris, et les départements qui sont en peu de classement,
21:24je vais dire où on se sent le plus en sécurité, c'est le Gers, la Manche et la Haute-Corse.
21:29Et un autre élément important, ce sentiment d'insécurité n'est pas lié
21:34au fait qu'il y ait de la présence de gendarmes ou de policiers.
21:37Parce que parfois on dit aux personnes qui veulent plus de sécurité,
21:39on vous dit mais ce que vous voulez c'est des flics partout.
21:41Non, c'est pas des policiers partout, c'est juste que les gens se sentent en sécurité.
21:44Donc c'est pas parce qu'il y a plus de policiers qu'on se sent forcément plus en sécurité,
21:47c'est juste parce qu'il y a moins de délinquance autour de chez nous.
21:53Moi je suis toujours très réservée, d'abord je déteste ce mot ressenti,
21:58on entend ça même à la météo, il fait 5 ressentis moins 5, d'accord ok,
22:03mais en fait il fait 5, donc on peut ressentir les choses,
22:06et c'est exactement pareil, le ressenti pour moi,
22:09moi je peux me ressentir brune mais en fait je suis blonde,
22:12et tout est à l'avenant, donc moi je ne crois pas du tout au ressenti,
22:15je crois à la réalité des chiffres, et puis je trouve que vous avez lié un peu facilement
22:21l'immigration, l'insécurité, vous avez même prononcé le mot crime.
22:25Ça se superpose, oui.
22:27Oui oui, j'ai écouté attentivement ce que vous avez dit,
22:30et moi cet amalgame me gêne un peu.
22:34Bon ça a déjà été prouvé, mais sur le sentiment,
22:36juste pourquoi c'est important le sentiment, c'est parce que les gens ne vivent pas de la même manière
22:39quand ils se sentent en sécurité ou en insécurité,
22:41le pire est souvent cité là-dessus, mais il faut y avoir réalité pour s'en rendre compte,
22:45quand on vit dans un pays où il y a très peu d'insécurité,
22:48on cite toujours le Japon, un peu moins la Corée mais le Japon,
22:50mais en fait vous vivez différemment, et dans les quartiers où c'est compliqué,
22:53on le sait très bien pour les femmes qui rentrent chez elles,
22:55on cite souvent cet exemple, qui devient presque caricatural malheureusement,
22:58tellement il se multiplie, mais les femmes qui le soir ont du mal à rentrer chez elles tranquillement
23:02dans la rue, qui se font accompagner, vous avez des départements où on peut le faire,
23:04des départements où on ne le fait plus, qui s'habillent avec des longs manteaux
23:06parce qu'elles n'osent plus être tranquilles, ils ont peur de se faire agresser.
23:09Donc votre point c'est quoi ? C'est de dire qu'il n'y a pas de sentiment d'insécurité ?
23:14Que le sentiment d'insécurité est juste lié à la réalité,
23:17et que quand des personnes vous expliquaient, notamment au ministre de la Justice,
23:20qu'en fait c'était un fantasme le sentiment d'insécurité,
23:22et que les gens en rajoutaient, et bien non, en fait c'est vraiment corrélé,
23:25et ça a été prouvé par le ministère de l'Intérieur,
23:26plus il y a de délinquance autour de chez vous, plus il y a de crimes,
23:28plus vous craignez l'insécurité.
23:30C'est un argument électoral en fait aussi.
23:32Franchement il faut être sincère.
23:35Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'insécurité,
23:37mais il y a aussi une manière de surfer sur le sentiment d'insécurité.
23:42Moi d'abord j'aimerais que là où je viens dans le Gard,
23:44les gens puissent vivre en sécurité, et il y a beaucoup de gens qui quittent les départements à cause de ça.
23:47C'est très diffus le sentiment d'insécurité.
23:49Moi quand je rentre dans un quartier bien famé, surveillé,
23:53quand je rentre dans une rue noire à 11h du soir,
23:59j'ai un vrai sentiment d'insécurité.
24:01D'ailleurs je n'ai pas tort, c'est une rue très surveillée,
24:03on m'a volé mon vélo déjà deux fois devant la maison.
24:05Donc je veux dire, le sentiment d'insécurité,
24:08il n'y a a priori pas de raison que j'ai habitant près de la rue de Varennes,
24:11un vrai sentiment d'insécurité.
24:13Eh bien si, d'autant plus qu'il faut le signaler que
24:16tous les policiers qui surveillent à fond toute la rue de Varennes,
24:19les ministères, n'ont pas le droit de bouger.
24:22Donc on peut tranquille dans ma rue faire ce qu'on veut,
24:26ils ne bougent pas, les ministères.
24:29– Ah d'accord.
24:30– J'imagine que si vous vous faisiez agresser…
24:34– Ils interviendraient quand même.
24:36– Pas si sûr, il y a eu un moment donné, on les a appelés,
24:39parce qu'il y avait eu un problème, il y a longtemps,
24:41pas moi d'ailleurs, dans la rue,
24:43et ils sont en poste, en faction devant un ministère,
24:46ils ne bougent pas.
24:48– Une petite info sur le pass culture,
24:52puisque je viens d'avoir l'information,
24:54ils n'ont jamais été inclus dans le pass…
24:57Oui, j'ai dit quoi ?
24:58– C'est ça, sur le puits du Fou.
25:00– Ils n'ont jamais été inclus dans le pass culture.
25:03– Mais ils ont été refusés en tout cas.
25:05– Voilà, c'était une protestation, puisque cette année,
25:07encore une fois, je pense qu'il y a eu la liste
25:09de ce qui est nouveau, etc.
25:11et qu'ils ne l'étaient pas.
25:13C'est compliqué de parler de Gaza, Israël,
25:16de l'accord de cesser le feu,
25:17parce que visiblement, les choses évoluent
25:21de minute en minute, puisqu'il y a eu,
25:24visiblement, Israël accuse le Hamas
25:26de demander de nouvelles conditions,
25:29le Hamas dit que c'est faux,
25:31donc est-ce qu'on va un jour parvenir à un accord,
25:34Geneviève Göttinger ?
25:36– Ce qui est stupéfiant, c'est…
25:38L'origine, allez-y Geneviève,
25:39mais l'origine de la chose,
25:41c'est stupéfiant, c'est…
25:42– C'est un spécial Sophie de Montaigne.
25:44– Pas d'attaque personnelle, je me tais.
25:46– Non, non, non, je donne la parole à Geneviève
25:51et vous la subtilisez.
25:54Cette amorce d'accord, c'est un vrai soulagement,
25:59c'est un vrai soulagement,
26:00évidemment on ne règle pas tout,
26:02évidemment on va voir le retour des otages,
26:05on va voir la réalité des chiffres,
26:08combien sont les vivants,
26:09combien sont vivants,
26:10combien vont revenir malheureusement
26:12dans une situation,
26:13combien seront morts en fait,
26:14combien de corps vont être récupérés,
26:16donc j'imagine ce sentiment d'angoisse
26:18que vivent les familles des otages actuellement
26:21et pour les guézaouis aussi,
26:23c'est un vrai soulagement
26:24parce que bon voilà,
26:25le nombre de morts étant ce qu'il est,
26:27ces attaques massives depuis le 7 octobre,
26:30donc on peut être curieux de voir
26:33l'amorce de quelque chose maintenant,
26:36on sait que ça ne règle pas tout,
26:38on sait qu'on espère y arriver,
26:40enfin il faut y arriver,
26:41il y a un moment où il va falloir y arriver.
26:43– Je voulais vous faire réagir,
26:45allez-y Sophie,
26:46parce que le Président de la République a tweeté,
26:49c'est un tweet qui fait beaucoup réagir,
26:51« Après 15 mois de calvaire injustifiable,
26:54soulagement immense pour les guézaouis,
26:56espoir pour les otages et leur famille,
26:58ce soir mes pensées vont à Ofer et Oad »
27:00qui sont donc les deux otages franco-israéliens,
27:03l'accord doit être respecté,
27:05mais cette phrase,
27:07les calvaires injustifiables des guézaouis
27:09qui arrivent avant de parler des otages
27:13peut surprendre ?
27:15– Ça peut surprendre,
27:17moi ce qui m'a déjà surpris,
27:19parce que ça prouve qu'on est dans un monde
27:21quand même assez spécial,
27:22c'est que vous savez comment c'est arrivé tout ça,
27:24c'est le Président Trump qui a tweeté,
27:27qui a fait tweeter un personnage
27:32dont je vais retrouver le nom tout de suite,
27:34en disant que c'est une honte
27:36et que Netanyahou est en train
27:38de déstabiliser tout le pays
27:40et donc a attaqué directement Netanyahou.
27:42Netanyahou Foudrage,
27:44Virginie complétera
27:46parce qu'elle doit bien être au courant du truc,
27:48mais Netanyahou Foudrage a dit
27:50mais c'est une honte,
27:52je ne soutiens pas, je ne serai pas là
27:54à l'investiture de Trump,
27:56parce qu'il était attaqué par les Etats-Unis
27:58qui a priori le soutenaient,
28:00donc ils ont envoyé dardard
28:02un ministre je crois qui en plus…
28:04Il y a Biden qui a fait les négociations,
28:06il y a Biden a fait un discours…
28:08Mais tout ça est parti d'un tweet,
28:10la façon de le faire,
28:12c'est très intéressant.
28:14Il y a des négociations depuis des mois et des mois…
28:16Oui, mais le déclencheur
28:18qui a provoqué Netanyahou,
28:20qui a dit puisque c'est ça je ne viens pas,
28:22qui a rendu fou Netanyahou,
28:24c'était un tweet de Trump.
28:26On va y revenir dans un instant avec vous Virginie aussi,
28:28à tout de suite.
28:34Mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
28:36De retour avec vous sur Sud Radio,
28:38on parle donc de cet accord
28:40entre le Hamas et Israël,
28:42accord visiblement
28:44qui n'a pas encore été signé.
28:46Pardon Virginie,
28:48qu'est-ce qu'on peut dire ?
28:50Il y a beaucoup de choses évidemment à dire,
28:52à commencer aussi par le fait que
28:54Donald Trump se pose en vainqueur,
28:56en grand négociateur
28:58de cet accord.
29:00C'est un accord fragile,
29:02qui sera délicate
29:04et qui rentrera en vigueur
29:06dimanche 19 janvier.
29:08Moi ce que je note c'est qu'effectivement
29:10c'est Donald Trump
29:12qui récupère un travail qui avait probablement été
29:14entamé il y a des mois et des mois et des mois.
29:16Et ça change
29:18un peu l'image
29:20peut-être que
29:22en tout cas vu d'ici en France
29:24on avait de lui, parce que malgré tout
29:26ça se fait là maintenant.
29:28Donc on peut dire il n'y est pour rien,
29:30commencer quand Biden était président
29:32de la République certainement.
29:34Mais c'est quand même lui, qui n'est même pas encore
29:36officiellement, parce qu'il
29:38le sera le 20, c'est quand même lui
29:40qui en récupère les bénéfices.
29:42J'ajouterais autre chose,
29:44est-ce que ça ouvre la porte
29:46pour l'Ukraine ?
29:48Est-ce que ça donne du grain
29:50à moudre pour ceux qui voudraient que là aussi
29:52il y ait un accord ? Si c'est ça, c'est extrêmement
29:54heureux.
29:56On peut souhaiter que les peuples vivent en paix
29:58plutôt qu'en guerre.
30:00C'est bien s'il arrive à un accord de paix.
30:02Quant à Donald Trump, il est un peu
30:04vu comme un homme qui arrive à trouver la paix quand même.
30:06Il y a cet accord, évidemment il est attendu
30:08sur l'Ukraine et la Russie.
30:10Vous vous souvenez aussi de son déplacement en Corée du Nord ?
30:12Vous l'avez rencontré,
30:14vous l'avez mis un pied en Corée du Nord.
30:16A l'époque ça avait surpris tout le monde
30:18qu'il réussisse à faire ce coup-là.
30:20Donc il est attendu là-dessus, on verra ce que ça donne.
30:22Moi ce qui m'intéresse aussi, c'est est-ce qu'il y aura des répercussions
30:24en France ? Est-ce que
30:26sur notre sol on va voir s'il y a un conflit
30:28qui redémarre malheureusement ?
30:30On est habitués à ce qu'il y ait de la paix
30:32et puis qu'après la guerre recommence.
30:34Est-ce qu'il va y avoir des manifs en France ?
30:36Est-ce qu'il va y avoir des agressions ?
30:38Et que fera, moi j'attends au tournant,
30:40le ministère de l'Intérieur
30:42et le ministère de la Justice pour voir ce qui sera fait
30:44si jamais certains
30:46essaient d'importer le conflit.
30:48Mais quel rapport avec Trump ?
30:50Je parle de Trump et après je parle de la France.
30:52Moi ce qui m'intéresse c'est avant tout les Français.
30:54Mais avant tout aussi ce cessez-le-feu.
30:56Ce cessez-le-feu.
30:58Il peut y avoir des répercussions chez nous.
31:00Mais attendons déjà qu'il ait eu lieu.
31:02Qu'il peut être plutôt positif.
31:04Qu'on espère plutôt positif les répercussions.
31:06Même en France, a priori,
31:08s'il y a un cessez-le-feu, on peut imaginer
31:10qu'il y a un accord.
31:12Et que le niveau d'antisémitisme absolument
31:14catastrophique dans notre pays
31:16soit en agression suite à un accord.
31:18Mais pour revenir un petit peu
31:20sur ce que disait Sophie au début,
31:22Trump va
31:24prendre ses
31:26fonctions.
31:28Je ne saurais pas le mot.
31:30Le 20.
31:32Comme par hasard, ça arrive trois jours avant.
31:34Il y a aussi une concomitance de l'accord.
31:36Ça fait des semaines.
31:38Ou il est président de fait.
31:40Le déclencheur a été assez rusé.
31:42Creusez ça.
31:44On va essayer de comprendre.
31:46Le tweet d'Emmanuel Macron,
31:48après 15 mois de calvaire injustifiable,
31:50beaucoup de réactions
31:52à ce tweet
31:54qui interpelle.
31:56Tout calvaire
31:58est injustifiable.
32:00Calvaire des Gazaouis,
32:02il ne parle pas trop
32:04des autres.
32:06Il dit soulagement immense
32:08pour les Gazaouis, espoir pour les otages
32:10et leurs familles.
32:12Que vous en pensez quoi diplomatiquement ?
32:14C'est étonnant.
32:16Il a beaucoup possillé depuis le début.
32:18Je suis tout à fait d'accord avec ce que dit Geneviève.
32:20C'est dû en même temps.
32:22C'est des virages à 180 degrés.
32:24Il n'a pas défilé
32:26contre l'antisémitisme.
32:28Non, il n'avait pas défilé contre l'antisémitisme.
32:30Il a été très proche
32:32de Netanyahou au début.
32:34Pas vraiment en même temps.
32:36Je suis à la fois ça, puis ensuite je suis ça.
32:38Je ne suis pas en même temps.
32:40Je suis successivement, alternativement,
32:42ceci et cela.
32:44Sur le plan diplomatique,
32:46les propositions de Macron ne sont pas toujours
32:48très cohérentes.
32:50Elles n'obéissent pas toujours
32:52à une forme de linéarité
32:54évidente.
32:56On l'a vu aussi sur ce conflit.
32:58L'unisme marquis qui était venu
33:00quelques fois sur ce plateau a tweeté
33:02« Ce message est pitoyable et tellement médiocre.
33:04Je pense à nos 42 concitoyens
33:06assassinés parmi les 1 400 morts
33:08le 7 octobre suite à la barbarie des terroristes
33:10islamistes du Hamas et consorts
33:12qui n'ont pas hésité à torturer, violer, brûler
33:14et sacrer des civils. »
33:16Je pense aux 98 otages.
33:18Je comprends.
33:20Bien sûr, Valérie, vous avez raison.
33:22Mais on n'est pas dans la vengeance permanente.
33:24Il est vrai qu'il dit que c'est un calvaire.
33:26Et moi, je trouve qu'on a le droit de dire
33:28que c'est un calvaire.
33:30Quel que soit l'opinion politique qu'on puisse avoir.
33:32Pourquoi parlez-vous des Gazaouis ?
33:34De qui ?
33:36Immense soulagement pour les Gazaouis
33:38et pour les otages qui sont au Liban.
33:40Vous les mettez dans la même phrase.
33:42Pourquoi le soulagement, il est pour les Gazaouis
33:44et pas pour les otages ? Il dit « je pense aux otages ».
33:46Soulagement pour les familles et pas pour lui ?
33:48C'est la formulation du titre.
33:50Est-ce qu'il avait peur de troubles en France ?
33:52Est-ce qu'il avait peur de troubles en France ?
33:54On le sait, honnêtement, j'en parlais tout à l'heure.
33:56C'est un problème.
33:58Pourquoi, concrètement, il peut avoir des troubles en France ?
34:00Est-ce que les Coréens,
34:02quand ils s'expriment, ils auront crainte
34:04d'avoir ce genre de problème ?
34:06Est-ce que les Japonais aussi ? Non.
34:08Est-ce que les Mexicains aussi ? Non.
34:10L'épanouissement du conflit est lié à l'immigration massive
34:12et du coup, il a peur de ça.
34:14Il a peur de ça tout le temps.
34:16Un auditeur me dit
34:18un accord qui n'est pas signé
34:20n'est pas un accord et de toute façon,
34:22si il a lieu, il sera de courte durée.
34:24L'histoire est là. On peut espérer ce que disait Geneviève.
34:26On peut faire tous les pronostics les plus pessimistes.
34:28On verra bien. Ça me paraît quand même être
34:30une avancée, un progrès.
34:32Une avancée fragile, certes.
34:34Il y a quand même
34:36une breaking news,
34:38une information heureuse.
34:40C'est que Rillette a été sauvée.
34:42Le sanglier Rillette reste chez sa propriétaire.
34:44Il ne sera pas euthanasié.
34:48Il y a des choses importantes.
34:50C'est un auditeur qui me l'apprend.
34:52On entend un tweet de Macron
34:54avec Rillette.
34:58Parlons donc
35:00peut-être d'Elisabeth Borne
35:02qui revient sur les 4000 suppressions de postes
35:04d'enseignants.
35:06C'est encore un gage
35:08politique donné à la gauche
35:10alors qu'on sait que concrètement,
35:12on manque d'enseignants dans certains endroits.
35:14Maintenant, il y a de moins en moins d'enfants aussi.
35:16C'est une décision
35:18politique
35:20plus que cohérente.
35:22Sophie, je vous donne la parole.
35:24C'est-à-dire qu'au moment où on retire...
35:26Moi, je suis toujours contente quand on retire des fonctionnaires.
35:28Je sais, c'est l'enseignement.
35:30Vous êtes contente qu'on retire des policiers,
35:32des infirmières, des médecins,
35:34des enseignants.
35:36Je finis juste. Ce n'est pas forcément des enseignants.
35:38Aussi, essentiellement,
35:40en maternelle et en élémentaire.
35:42On a une administration
35:44pléthorique dans l'éducation nationale.
35:46Et d'autre part,
35:48on en enlève certes,
35:50mais qu'est-ce qu'on est en train de créer ?
35:522000 postes
35:54pour accompagner les enfants
35:56qui ont des difficultés.
35:58À chaque fois en France qu'on enlève des postes,
36:00on en recrée ailleurs.
36:02Peut-être qu'il serait intelligent
36:04de supprimer certains postes et de déplacer
36:06du personnel enseignant à des endroits
36:08plus stratégiques.
36:10Je suis toujours stupéfaite quand on me dit
36:12qu'on supprime des postes et qu'en même temps,
36:14on en crée d'autres quelque part ailleurs.
36:16Moi, j'avais reçu Blanquer
36:18il n'y a pas longtemps à Éthique
36:20et il disait que
36:22le personnel administratif
36:24était pléthorique.
36:26Pléthorique.
36:28Bien plus nombreux.
36:30On est surtout dans la politique
36:34et François Bayrou essaye
36:36absolument de décrocher
36:38un accord de non-censure
36:40avec les socialistes,
36:42dont cette revendication
36:44est vraiment essentielle
36:46à leurs yeux.
36:48Est-ce que c'est une bonne idée ou une mauvaise idée ?
36:50Je rappelle tout de même qu'avant même que le gouvernement
36:52Borne ait été censuré,
36:54les sénateurs avaient voté à l'unanimité,
36:56si mes souvenirs sont exacts,
36:58pour amener à 2000.
37:00Donc il y a un mouvement général quand même
37:02pour ne pas trop supprimer de postes dans l'éducation nationale.
37:04Un dernier mot,
37:06le fait qu'Elisabeth Borne le réclame
37:08et qu'elle soit en passe de l'obtenir,
37:10parce que François Bayrou a déjà semblé lâcher sur le sujet,
37:12montre aussi qu'elle n'est pas là
37:14tout à fait par hasard.
37:16Elisabeth Borne vient de la gauche
37:18et peut-être qu'au moment où sa loi
37:20sur les retraites, pour lequel elle a quand même
37:22pris beaucoup de risques politiques
37:24et qu'elle a eu beaucoup de mal
37:26à imposer, parce que ça a été imposé,
37:28parce que ça a été voté avec le 49-3,
37:30je pense qu'elle le voit
37:32d'une façon un peu amère
37:34le processus
37:38qui est en train de s'ébaucher
37:40et la mise en chantier
37:42de son texte. Elle doit se sentir
37:44que tout ça est quand même très
37:46je ne sais pas comment dire,
37:48politicien avant d'être raisonnable.
37:50Bon ben voilà,
37:52on est dans la politique, on lâche une chose
37:54pour essayer d'obtenir autre chose.
37:56Il n'y a pas beaucoup
37:58de choses derrière.
38:00C'est exactement ça, je partage tout ce que
38:02vous venez de dire.
38:04C'est un pas supplémentaire
38:06vers le parti socialiste, ces 4000 postes.
38:08L'idée c'est quand même
38:10de ne pas se retrouver prisonnier du Rassemblement
38:12national, une fois encore, et donc d'arriver
38:14à les détacher
38:16du nouveau Front populaire.
38:18Vous vous rendez compte comme c'est lamentable,
38:20cette cuisine politique ?
38:22Ça s'appelle la politique Valérie.
38:24Si, ça s'appelle la politique.
38:26Il y a la petite politique de cuisine
38:28et puis il y a la vraie politique.
38:30Quand on a un Assemblée nationale divisé en trois,
38:32qui ne peut pas produire de majorité
38:34parce que les trois blocs
38:36ne veulent pas, ne peuvent pas,
38:38ne savent pas travailler ensemble, malheureusement
38:40on assiste à ce à quoi on assiste, c'est-à-dire
38:42des compromis,
38:44on lâche, et je dois dire
38:46un grand regret
38:48parce que ça se fait sur le dos
38:50de l'équilibre des finances publiques,
38:52ça se fait sur le dos des économies annoncées.
38:54De ce point de vue-là, Michel Barnier
38:56avait été assez courageux parce qu'il avait annoncé
38:58une ligne assez pure et dure,
39:00et probablement trop dure, donc il a chuté.
39:02François Bayreau est plus accommodant,
39:04plus souple, on va dire.
39:06Pour les entreprises, il a été très mafiant.
39:08Mais la politique c'est du marchandage
39:10et donc voilà, on est dans du marchandage.
39:14Mais on a un parti socialiste
39:16qui a été
39:18à 2% à la présidentielle,
39:20c'est aussi la question qu'on peut poser
39:22sur la représentativité du parti socialiste.
39:24Mais ils ont plus de députés que la droite.
39:26Il y a beaucoup de choses à dire là-dessus.
39:28À mon avis,
39:30François Bayreau s'achète un sursis.
39:32Il n'a pas envie d'être censuré tout de suite,
39:34il est très content d'être Premier ministre,
39:36il n'a pas envie de partir du jour au lendemain.
39:38On sait très bien qu'il a besoin du parti socialiste
39:40qu'il ne censure pas, c'est une chose.
39:42Sur juste la partie politique
39:44à l'Assemblée et les rapports de force,
39:46je pense que pour la France,
39:48ce serait bien que le parti socialiste se détache
39:50du NFP et de l'FI.
39:52Vous parliez Valérie à l'instant du score
39:54du PS incarné par Anne Hidalgo
39:56à la présidentielle.
39:58J'y reviens parce que c'est important.
40:00Anne Hidalgo a fait une très mauvaise campagne,
40:02je ne pense pas que c'est une bonne candidate pour le PS,
40:04je ne suis pas socialiste.
40:06Rappelez-moi le score de Valérie Pécresse.
40:08Pour une première campagne, on a fait un score
40:10qui était relativement bon.
40:12Mais pour Anne Hidalgo,
40:14regardez le score qu'a fait
40:16Jean-Luc Mélenchon,
40:18le taux de vote utile.
40:20C'est extrêmement important de regarder ça.
40:22Mélenchon est le candidat qui a eu le plus gros
40:24taux de vote utile au premier tour.
40:2666% !
40:28On demande aux électeurs, après le premier tour,
40:30est-ce que vous avez voté par conviction pour cette personne
40:32ou est-ce que vous avez voté par vote utile
40:34pour espérer qu'il soit au second tour.
40:36Mélenchon est le candidat qui a le plus, mais largement
40:38qu'au-dessus de 50%, il est à 66%.
40:40Quand vous regardez les 18% de Mélenchon,
40:42j'ai enlevé les 2 tiers pour vraiment savoir
40:44il y a 6% des gens qui ont voté pour lui
40:46parce qu'ils croient vraiment en Mélenchon.
40:48Le reste, c'est de la gauche qui a voté
40:50pour lui, pour espérer qu'il soit au second tour.
40:52Pourquoi je dis ça ? Parce qu'effectivement, le PS,
40:54dans le pays, on peut se dire, et je pense
40:56qu'il y a plus de socialistes qui sont dans la tendance PS,
40:58raisonnables, pro-compromis,
41:00que des jusqu'au boutistes LFI.
41:02– La tendance Glucksmann.
41:04– Si vous voulez, Glucksmann ou même Olivier Faure.
41:06– Je dis ça parce qu'il a quand même fait quasiment 15%
41:08de l'Europe.
41:10Cette partie de gauche modérée
41:12est beaucoup plus importante que les FI,
41:14mais ils sont prisonniers du tribun Mélenchon aujourd'hui,
41:16du système qui repose absolument sur la présidentielle
41:18et qui fait qu'en gros, ils ont été
41:20derrière Mélenchon à la présidentielle,
41:22ils ont subi Mélenchon une première fois
41:24avec la NUPES, ils ont subi encore
41:26Mélenchon avec le NSP. – Enfin, ils ont même bien profité aussi.
41:28Ils ont 66 députés aujourd'hui,
41:30ils en étaient très loin avant, ils n'en étaient pas que subis.
41:32– Et c'est le souci pour eux.
41:34Je suis complètement d'accord avec vous, je peux terminer.
41:36Et donc, eux, ils ont peur d'une chose,
41:38c'est s'ils sont sûrs, mine de rien,
41:40ils ont peur de ne pas pouvoir repartir en alliance
41:42et de ne pas réussir avec le mode de scrutin qu'on a actuellement.
41:44– Mais est-ce qu'ils auront besoin d'une alliance s'il y a un scrutin à la proportionnelle ?
41:46À moins !
41:48C'est déjà de la proportionnelle.
41:50L'objectif derrière tout ça
41:52est quand même d'arriver
41:54à les aider
41:56à se détacher
41:58de cette alliance du NFP.
42:00Donc, ça passe effectivement
42:02par un changement de mode de scrutin aussi
42:04et par un certain
42:06nombre de concessions
42:08qu'on peut regretter
42:10mais qui font partie du jeu politique et du marchandage politique.
42:12– Vous êtes sûr qu'il aura la compensation
42:14qu'il attend ?
42:16– On le saura cet après-midi.
42:18– On se retrouve dans un instant avec vous.
42:20– Sud Radio, c'est vous qui donnez le temps.
42:22Le 10h midi,
42:24mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
42:26– Alors, il nous reste peu de temps
42:28mais je voulais revenir sur cette phrase
42:30d'Elisabeth Born, décidément.
42:32Elle répondait à la question
42:34« Est-ce qu'il y a trop de vacances scolaires ?
42:36Est-ce qu'il y a trop de vacances scolaires en été ? »
42:38Et elle dit « Oui, les coupures longues se traduisent
42:40par des pertes de niveau pour les élèves les plus fragiles.
42:42Les vacances d'été de 2025 ne changeront pas
42:44mais pour 2026
42:46cela dépendra de l'issue des discussions. »
42:48Autrement dit, ça ne changera pas.
42:50Mais voilà, elle a remis une pièce
42:52sur le sujet.
42:54On voit que tout ça
42:56fait partie
42:58d'une certaine approche
43:00qu'elle peut avoir. Vous en pensez quoi ? Pourquoi elle dit ça ?
43:02– Moi je l'aime bien Elisabeth Born, je la trouve courageuse.
43:04Elle est vraiment loyale
43:06quand elle est dans une fonction.
43:08Elle est loyale à sa fonction.
43:10Elle va jusqu'au bout de la mission qui lui est impartie.
43:12Elle a fait exactement ça pour la réforme des retraites.
43:14Là, elle a le mérite
43:16d'avoir un discours qui n'est pas celui
43:18disons de la majorité
43:20des représentants syndicaux
43:22de l'enseignement national. Moi je l'aime bien, franchement.
43:24Je la trouve assez courageuse et assez
43:26originale dans sa façon de faire de la politique finalement.
43:28– Moi je ne juge pas Elisabeth Born
43:30que je n'aime pas particulièrement.
43:32Mais cette décision est bonne.
43:34Ce n'est pas une décision.
43:36– C'est son souhait.
43:38– Je pense que les vacances d'été
43:40sont trop longues.
43:42– Les vacances d'été trop longues ?
43:44– J'ai l'impression que c'est vraiment un serpent de merde.
43:46On parle de ça régulièrement.
43:48On peut en parler, mais ça ne verra jamais le jour.
43:50Je ne pense pas.
43:52– C'est sûr.
43:54– La situation politique est tellement fragile
43:56que rien ne se prévoit.
43:58– Un bon moment, je pense.
44:00– Sur ce type de choses, non.
44:02– Si jamais ça évolue, ça peut être fait.
44:04La plupart des experts en apprentissage
44:06nous expliquent qu'en fait, la coupure,
44:08quand elle est trop longue,
44:10si on n'a pas une famille qui aide les enfants à réviser,
44:12on perd beaucoup d'apprentissage
44:14puisque la coupure est longue.
44:16Et en même temps, ceux qui pourraient jouer,
44:18je ne sais pas s'il y aura une réforme,
44:20mais ce qu'ils pourraient jouer aussi,
44:22c'est qu'on a tendance à dire de plus en plus
44:24ces dernières années que le rythme est trop important
44:26pour ceux qui habitent loin de leur collège ou lycée,
44:28qui vont en car, ça fait des très grosses journées.
44:30Et donc non seulement ils ont du mal
44:32à supporter les journées,
44:34mais qu'en plus les vacances sont trop longues.
44:36Donc peut-être que ces deux éléments feront
44:38qu'on changera le système.
44:40Je ne sais pas si ça se fera.
44:42En revanche, pour les enseignants,
44:44vous l'avez dit vous-même Valérie,
44:46il y a de moins en moins d'enfants.
44:48Donc logiquement, il faudrait moins d'enseignants.
44:50Et vous l'avez dit Sophie tout à l'heure,
44:52effectivement,
44:54l'hôpital de l'Aigre nous a quittés il y a peu.
44:56Début janvier, ils parlaient du mammouth.
44:58Effectivement, il y a énormément de fonctionnaires
45:00qui ne sont pas devant les enfants.
45:02C'est pareil à l'hôpital,
45:04qui ne sont pas en train de soigner les personnes.
45:06Et ça, ça coûte une fortune aux Français.
45:08Mais le souci qu'il y a aussi,
45:10c'est qu'aujourd'hui, vous savez,
45:12on parle beaucoup d'encadrement des enfants.
45:14Effectivement, s'il y avait un prof,
45:16un enseignant pour 15 élèves,
45:18c'est plus facile pour lui d'enseigner
45:20que l'élève à lui écouter.
45:22C'est parce qu'il y avait aussi plus de disciplines dans les classes
45:24et que là, les profs, ils ont un fardeau sur le dos.
45:26C'est que non seulement, ils doivent faire passer de l'instruction,
45:28des enseignements,
45:30mais en plus, dans beaucoup de classes, malheureusement,
45:32pas dans tous les collèges, les lycées, les écoles primaires,
45:34mais dans de plus en plus, ils doivent gérer l'insécurité
45:36qui est folle. Et je vous parle des écoles primaires
45:38parce qu'il y a des profs et des enseignants qui se font
45:40également agresser dans les écoles primaires.
45:42Donc on arrive à un système où l'insécurité
45:44est partout dans la société, y compris à l'école.
45:46L'administration, vous savez qu'il y a eu le pas de vague,
45:48qui ne réagissait pas pendant longtemps.
45:50Donc on fait en sorte d'avoir des plus petites classes,
45:52à la fois pour instruire plus facilement, mais aussi pour que
45:54les classes soient plus gérables
45:56par les enseignants. Et ce qu'il faut, c'est qu'on dépense
45:58toujours plus, parce qu'on ne règle pas un problème
46:00qui est central.
46:02Moi, j'ai en tête
46:04Samuel Paty, Dominique Bernard,
46:06tous les professeurs qui, tous les jours, disent qu'ils vivent
46:08dans un climat, et là, pour le coup,
46:10il ne s'agit pas de ressentis, mais d'un climat d'insécurité
46:12terrible et qu'ils craignent pour eux-mêmes.
46:14On parlait du pas de vague,
46:16je pense qu'il n'y a pas grand-chose de changé
46:18et que les enseignants sont très peu soutenus
46:20par la hiérarchie de l'éducation nationale
46:22et que c'est ça, le véritable problème.
46:24Il y a un manque de courage.
46:26Et je dirais, par ailleurs, qu'on en demande beaucoup trop aux enseignants
46:28qui sont obligés, non seulement
46:30de transmettre un savoir, mais d'élever des enfants
46:32qui, souvent, arrivent à l'école pas du tout élevés.
46:34Oui, mais
46:36il y a quand même un problème
46:38de recrutement aussi, parce que dire
46:40on ne va pas supprimer les postes, on voit aujourd'hui
46:42que, régulièrement, on fait des appels pour trouver
46:44des profs de maths...
46:46Mais je comprends qu'ils n'aient plus tellement envie d'aller travailler dans un endroit
46:48où ils ne sont pas défendus par leur propre hiérarchie.
46:50Mais il y a un problème d'emploi
46:52tout simplement.
46:54Vous voyez que les crèches, aujourd'hui, ont un problème
46:56considérable, enfin on sort un peu du sujet,
46:58mais un problème considérable à recruter
47:00du personnel, partout.
47:02Le modèle va peut-être changer sur les crèches.
47:04La Cour des comptes a sorti un rapport avec...
47:06Ces mots, on connaît bien,
47:08donc elle ne dit pas tout de suite les choses,
47:10mais elle dit qu'en gros, le modèle des crèches, partout,
47:12ça coûte extrêmement cher, que, comme vous le disiez,
47:14Valérie, il y a un grand manque de personnel,
47:16avec le personnel qui part à la retraite, ils n'arrivent pas à recruter
47:18du personnel qualifié pour les crèches. En plus, il y a eu
47:20le scandale sur les différentes crèches qui sont sorties, comme il y a eu sur
47:22les EHPAD. Et donc, là, ce qui est...
47:24– Victor Castaner.
47:26– Absolument, merci, j'avais oublié son nom.
47:28Et en gros, ce que dit la Cour des comptes, sans le dire, c'est
47:30« Ah, il y a peut-être d'autres solutions, notamment le congé parental,
47:32pour les parents qui voudraient garder leur enfant, etc. »
47:34Il avance juste comme ça. – Merci pour les entreprises
47:36– En gros, c'est ce que dit la Cour des comptes.
47:40– Il y en a marre de nous empêcher de travailler, en fait.
47:42– Le système de tout crèche, ça coûte énormément,
47:44et qu'il va y avoir du mal, parfois, à gérer les enfants.
47:46– C'est possible, mais on déplace un problème pour le mettre ailleurs.
47:50– Exactement ça.
47:52– J'ai écouté l'émission de Patrick Roger de ce matin,
47:54avec Denis Oliven,
47:56qui publie un livre, justement,
47:58sur le travail. Il dit
48:00« Nous payons mal le travail,
48:02alors nous travaillons moins que nous le pourrions. »
48:04En fait, c'est vraiment…
48:06– Le congé parental doit être un choix,
48:08et pas non plus une pression mise sur les parents
48:10qui peuvent avoir envie de travailler,
48:12tout en aidant des enfants.
48:14– Déjà avec le congé de paternité, qui va être égal à celui de maternité.
48:16– Mais on est sauvés,
48:18puisqu'Anne Hidalgo annonce une prochaine votation citoyenne
48:20sur les rues-jardins.
48:22Donc, je vous conseille d'aller voir
48:24ce que répond Florence Berthoud,
48:26qui est une habituée de l'émission,
48:28qui montre ce que sont aujourd'hui les rues-jardins,
48:30c'est-à-dire des plantes qui n'ont pas poussé,
48:32qui ne sont pas entretenues,
48:34qui sont des dépotoirs, c'est-à-dire des rues
48:36où il y a des terres pleines avec de la terre.
48:38– Des parcs à crottes, si je puis dire.
48:40– Et puis surtout des plantations
48:42qui ne sont pas adaptées à la ville.
48:44– En fait, c'est des herbes folles autour des arbres.
48:46– Là, ce n'est pas autour des arbres,
48:48c'est carrément des terres pleines jardins.
48:50Donc, c'est…
48:52– Non mais si on veut vivre à la campagne,
48:54il faut vivre à la campagne.
48:56Si on vit à Paris, on vit dans une ville.
48:58Je voudrais dire quelque chose,
49:00un petit peu en arrière, sur notre système social.
49:02On a la chance de vivre dans un pays
49:04où l'éducation est apportée,
49:06tout le monde est gratuit,
49:08et l'éducation jusqu'à l'université,
49:10où le système de santé jusqu'à présent
49:12offrait des avantages inouïs.
49:14Je crois qu'on ne se rend pas compte
49:16de à quel point on est gâté en France.
49:20Et effectivement, ce système est en train de craquer
49:22de tous les côtés, mais c'est un trésor
49:24qu'il faut absolument préserver.
49:26Le jour où on ira dans des pays
49:28où on doit payer pour l'éducation de ses enfants,
49:32on s'apercevra qu'on a beaucoup craché
49:34sur quelque chose qui était un vrai trésor.
49:36– Voilà.
49:38– Complètement d'accord.
49:40– Florence Berthoud, je sais que ça me tient à cœur,
49:42à peine plantée en mai 2024,
49:44sitôt morte, replantée en décembre 2024
49:46et abattue en janvier 2025.
49:48Madame la maire,
49:50mesdames, messieurs les adjoints,
49:52comment expliquez-vous ce massacre à la tronçonneuse ?
49:54Vous rencontrez la Gabgi,
49:56et Paris est devenu…
49:58– Une catastrophe.
50:00– Une catastrophe,
50:02avec les zones à faible émission
50:04où les commerçants se plaignent
50:06qu'il n'y a plus de gens.
50:08– Les commerçants ferment de façon incroyable.
50:10– Bien sûr, absolument.
50:12– On ne dira jamais à quel point Anne Hidalgo
50:14a maltraité Paris et les parisiens.
50:16– Heureusement que les JO ont bien fonctionné quand même,
50:18parce que sinon il y avait vraiment une crainte légitime.
50:20– Et c'est même étonnant d'ailleurs,
50:22j'étais scotchée par la gestion des JO
50:24qui a été formidable.
50:26– Face au mur en fait, il va falloir qu'on gère.
50:28– Voilà, et puis je voudrais avoir une pensée
50:30à nouveau pour Jean-Luc Petit-Renaud,
50:32je trouve qu'on ne lui a pas beaucoup rendu hommage,
50:34nous on l'a fait dans l'émission lundi Média,
50:36mais je trouve que les médias ne l'ont pas beaucoup fait,
50:38c'est quelqu'un qui a marqué la télévision,
50:40qui a aidé beaucoup la gastronomie,
50:42les chefs étaient tous très très émus,
50:44et voilà, ces obsèques ont lieu demain,
50:46et je voulais qu'on pense à lui,
50:48France Télévisions lui rend hommage
50:50dimanche à 16h,
50:52dimanche à 16h,
50:54bon voilà, c'est un peu triste,
50:56mais des gens comme lui manquent justement
50:58dans leur conviction,
51:00dans leur défense du patrimoine français.
51:02Merci à vous,
51:04et on se retrouve demain pour d'autres débats.
51:06– Sud Radio.
51:08– Parlons vrai.

Recommandations