Mettez vous d'accord avec Jean Christophe Gallien, Alex Darmon, Frédéric Dabi et Sophie De Menthon
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NewsTranscription
00:00Mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:02Et tentons de nous mettre d'accord en ce lundi 9 décembre autour de Jean-Christophe Gallien.
00:09Bonjour, politologue, conseiller en communication, Alex Darmon, journaliste politique, bonjour.
00:14Votre chaîne de débat politique s'appelle Les Indécis, on la retrouve sur Youtube
00:19et on vous retrouve également en principe face à Éric Tegner, ce n'est pas très régulier.
00:24Non, parce que là il était en déplacement pour un reportage pour deux semaines.
00:27Bon, il va revenir, la vérité en face, je ne fais pas très projet.
00:30Frédéric Dhabi, il est là, on est ravis de l'accueillir, directeur général de l'IFOP.
00:35Je rappelle votre livre « Parlons-nous tous la même langue ? »
00:38que vous avez co-écrit avec Brice Socol qui est paru aux éditions L'Aube.
00:42Livre passionnant.
00:43Qui est très bien.
00:44Très très bien, des petits chapitres très courts qui en fait s'intéressent à tout ce qu'il fait,
00:51aux mots qui composent les points d'intérêt des Français.
00:55Et vous notez l'écart qu'il peut y avoir entre la France rurale et les élites, pour résumer.
01:02Rurale, rurale, la France profonde.
01:04La France profonde.
01:05Entre toute la France et la classe politique nationale.
01:07Sophie de Menton, vous l'avez entendu, chef d'entreprise, président du mouvement éthique.
01:11Évidemment, on va parler de la chute de Bachar el-Assad avec entre autres les résistants de la dernière heure.
01:19Réouverture de Notre-Dame évidemment, et puis la France toujours sans Premier ministre.
01:23Emmanuel Macron reprend ses consultations.
01:26Allez, on fait un petit tour de table sur ce qui a retenu votre attention aux uns et aux autres,
01:30malgré cette actualité très très chargée.
01:33On va commencer avec vous, Alex Darmance.
01:35Une info qui a été donnée hier à propos de l'ex-garde des Sceaux,
01:40que vous connaissez bien puisque vous avez réalisé un documentaire en immersion.
01:44Vous l'avez suivi pendant de nombreux mois.
01:47Et donc ça concerne notre ancien garde des Sceaux.
01:49Que je connais bien.
01:51Il a été garde des Sceaux pendant 4 ans et je l'ai suivi pendant 3 ans.
01:54Autant vous dire que j'ai pas mal suivi son activité.
01:57C'est un film que je vous engage à retourner voir, qui s'appelait « Le ministre qui ne devait pas l'être »,
02:00qui a été diffusé sur France Télévisions en janvier dernier.
02:03Hier, on apprend qu'Éric Dupond-Moretti va revenir dans le jeu médiatique,
02:07puisqu'il annonce qu'il fera une neveue.
02:09Ce n'est pas une pièce de théâtre, c'est un one-man show,
02:11un seul en scène, à partir du 1er février prochain au Théâtre Marigny,
02:15qui s'appelle « J'ai dit oui »,
02:17et où il va raconter son expérience de ministre,
02:19et pourquoi il a accepté de devenir garde des Sceaux,
02:21et aussi les coulisses du « pouvoir ».
02:24C'est indécent.
02:25Moi je trouve pas, ça m'étonne pas.
02:28C'est le film qui est hantique.
02:29Non mais ça m'étonne pas et je comprends.
02:32Moi je trouve ça intéressant, bien au contraire.
02:34Mais c'est intéressant, c'est indécent.
02:35Non, ça peut pas être intéressant et indécent.
02:37C'est intéressant dans l'indécence.
02:39Parfois, ce qui est indécent peut être intéressant.
02:41Absolument.
02:42Moi je trouve ça, en tout cas, je vais vous dire pourquoi je trouve ça intéressant,
02:45c'est que c'est un ministre qui n'est pas un ministre,
02:47qui n'a pas été un ministre comme les autres.
02:49Il a obtenu des résultats et il en parlera sans doute sur scène.
02:51Il a aussi été traité différemment des autres,
02:53notamment avec sa mise en examen par le parquet,
02:57par la Cour de justice de la République, effectivement.
02:59Et on sait que ça a pourri un peu son activité.
03:02En tout cas, c'est ce qu'il voulait faire et ils n'ont pas réussi,
03:04puisqu'il a réussi quand même à avoir des résultats.
03:06Et je trouve ça intéressant, cette pièce de théâtre,
03:08ce one-man show, c'est un homme de théâtre,
03:10c'est un homme de tribunaux,
03:12c'est un ténor du Barreau, Éric Dupont-Moretti,
03:14et le fait qu'il monte sur scène pour raconter
03:17ses années à la tête du ministère de la Justice,
03:20moi ça m'intéresse, et je vais vous dire, pour connaître un petit peu l'homme en plus,
03:23je pense qu'il ne va pas faire les choses à moitié,
03:25qu'il va vraiment essayer d'apporter un regard réel
03:28sur ce qui s'est passé.
03:29Et voilà, je suis curieux et très impatient de le découvrir
03:32le 1er février au Théâtre Varennes.
03:35– Qu'est-ce qui est indécent ? Quelqu'un dit,
03:37mais on n'est pas en droit de savoir.
03:39– Je pense que l'exposition médiatique est dramatique pour tout,
03:43pour nos hommes politiques qui ne vivent que de ça, que par ça, etc.
03:47Je pense que le ministre de la Justice,
03:50c'est quelque chose qui pour moi est très important,
03:53et il me semblait que la Justice…
03:55– C'est lui qui appelle, c'est moi.
03:57– C'est lui qui appelle, il est furieux.
03:59Il me semblait que la Justice était aussi le secret.
04:04Je pense que les ministres…
04:06Enfin le secret c'est un endroit où est-ce qu'il faut révéler
04:10tout ce qui ne l'a pas été ? Je ne sais pas.
04:14– Mais ça dépend, il ne va pas…
04:16– Je vais vous dire une chose.
04:18– Est-ce qu'il raconte l'humain ?
04:20Est-ce qu'il a le droit de raconter l'humain
04:22de ce qu'a été ce passage pour lui ?
04:24– L'humain, oui.
04:25– Votre téléphone est allumé Sophie, j'espère que ce n'est pas Eric Dupond-Roux.
04:27Parce qu'il y a la personne qui vous appelle
04:29qui est en train d'entendre tout ce que vous êtes en train de dire.
04:31– Oui, mais ça ne fait rien, c'est mon cher Loïc Leflocq-Prigent.
04:34– Bienvenue Loïc Leflocq-Prigent, c'est sympa.
04:37Vous en pensez quoi ?
04:38– Attends, je finis ma phrase, j'ai fini juste une seconde.
04:41Je finis, non, je ne réponds pas, je raccroche.
04:44Non, non, je voulais dire que je suis un peu choquée
04:47quand on est ministre, ils écrivent un bouquin dès qu'ils arrêtent,
04:50ils se montrent en spectacle, je veux dire qu'il y a déjà…
04:53– C'est la première fois que ça arrive ça.
04:55– Oui, mais je suis un peu effondrée par cette mise en avant permanente.
05:01J'aime bien, Dupond-Moretier était un personnage assez étonnant
05:04qui voulait faire des matchs de foot dans les prisons, etc.
05:07C'est un vrai personnage, c'est amusant, c'est vrai qu'écouter,
05:11il est toujours intéressant à écouter, je trouve effondreuse
05:14que les politiques pourraient faire leur boulot et arrêter
05:16dès qu'ils sont partis écrire leur bouquin.
05:18– Il est plus politique qu'alors, Jean-Christophe, ça vous choque ou pas ?
05:22– C'est clair qu'aujourd'hui, chez Dupond-Moretier,
05:25comme beaucoup d'avocats au pénal,
05:27il y a une culture de la visibilité de l'audience.
05:31C'est-à-dire qu'en fait, une bonne partie de leur marché quand même
05:33se fait soit en enfer du marketing judiciaire en prison,
05:37et ils vont faire du commercial, c'est comme ça que ça marche,
05:39soit parce qu'effectivement, ils savent prendre de l'image,
05:42ils sont présents dans les médias.
05:44Et donc je pense que Dupond-Moretier, il a tout à fait cette capacité,
05:46il a ce talent, et là il innove.
05:48Parce qu'effectivement, Jean-Louis Debré l'avait fait,
05:50mais bien après évidemment son passage en tant que ministre,
05:53là c'est très court.
05:54Ce qui peut être indécent, c'est cette espèce de rapidité,
05:56c'est-à-dire en gros, passer du moment où on fait de l'activité politique,
06:00donc on est forcément très médiatique,
06:02à quelque chose qui devient spectaculaire parce que spectacle.
06:04Donc je ne critique pas sur l'idée,
06:06je pense que ça correspond parfaitement au personnage
06:08que je ne connais pas intimement comme vous le connaissez.
06:11Maintenant, s'il a fait par exemple un film de 3 ans,
06:13sur sa personnalité et son mandat...
06:16C'est un film politique ?
06:17Oui, c'est un film politique,
06:18c'est-à-dire qu'il a une réflexion sur justement ce que c'est,
06:20donc ça me paraît très cohérent dans l'ensemble.
06:23Maintenant on sent bien chez lui l'idée de maintenir,
06:26c'est très pénaliste chez les avocats,
06:29comme ça on a cette idée de maintenir une audience,
06:31maintenir cette flamme de la visibilité
06:34et ne pas retomber dans quelque chose qui devient l'anonymat après-derrière.
06:38Je vais faire un petit pas de côté,
06:40c'est vrai que ça fait partie des exercices obligés,
06:44des passages imposés que des ministres,
06:47on se souvient des mémoires d'Olivier Véran, etc.,
06:49racontent leur expérience.
06:51J'ai envie de dire, si ça n'intéresse pas les gens,
06:53ils n'ont qu'à ne pas aller au théâtre à partir du 1er février.
06:56Moi ce que je trouve très intéressant,
06:58là je remets ma casquette de sondeur,
07:00quand je pense au baromètre, il faut faire du ciel pour matcher Sud Radio,
07:03c'est un ministre populaire,
07:04et il y a une sorte de dichotomie entre un ministre populaire
07:07qui a bien incarné son ministère,
07:09en plus il a eu la durée, il est resté 4 ans,
07:11et une dégradation de l'image de la justice.
07:13Oui, il fallait la dégradation de la justice pendant qu'il était là.
07:15Je vais essayer de faire ma phrase.
07:17Une dégradation de l'image de la justice
07:19que j'ai rarement entrevue à un niveau si fort,
07:22surtout que maintenant il y a un lien très fort chez les Français
07:24entre l'insécurité, les causes de l'insécurité
07:27ou les solutions.
07:29Ce n'est plus un plus-de, plus de policiers,
07:31plus de gendarmes,
07:33mais une question d'insuffisante réponse pénale,
07:36alors que, regardons la réalité des choses,
07:38et je pense au vote contrôle,
07:39le budget de la justice n'a jamais autant augmenté
07:43pendant la période de l'élection.
07:45Ça se saurait si quand il y avait du fric ça marchait mieux.
07:47Il y a eu des choses qui étaient faites au niveau des greffiers,
07:50au niveau de l'attente pour voir son affaire traitée.
07:53Objectivement il y a eu une amélioration,
07:55mais le ressenti des Français,
07:57pour l'instant ça peut bouger, n'a pas suivi.
07:59– Juste une chose Valérie,
08:01il m'avait fait cette confession au début du tournage,
08:04il m'avait dit, j'ai eu plusieurs vies avant,
08:06je leur donnerai d'autres après.
08:07Il faut savoir qu'Éric Dupond-Moretti,
08:09le jour où il est nommé garde des Sceaux,
08:11il est programmé au théâtre dans plusieurs villes de France
08:13et tout était annulé.
08:14– Oui, mais qu'est-ce qu'il devait…
08:16– Il a eu une pièce qui s'appelait la Barbe de Croix,
08:19et tout était annulé,
08:20et l'excuse sur les sites de réservation c'était,
08:22Éric Dupond-Moretti vient d'être nommé ministre de la Justice,
08:24les dates sont annulées.
08:25– Mais il devait faire quoi comme spectacle ?
08:27– Comment ?
08:28– Il devait faire quoi comme spectacle ?
08:29– Il jouait son spectacle, vous savez,
08:30sa vie d'avocat, où il racontait sa vie d'avocat
08:32qu'il avait eu au complet à Paris.
08:33Donc c'est un comédien,
08:35et c'est quelqu'un qui a, je trouve, plusieurs vies.
08:37– Et c'est vrai, mais ça me choque quand même.
08:39– Moi je suis très très prêté de le découvrir,
08:40il est mis en scène par Philippe Lelouch en plus,
08:41que je connais aussi par la même occasion,
08:43et je suis très très prêté de le découvrir.
08:45– On verra.
08:47– Et c'est bientôt Noël,
08:48donc le grand Sapin Sud Radio est là pour vous offrir,
08:53au pied du sapin, il y a de très nombreux cadeaux.
08:56Vous gagnerez peut-être votre montre intelligente Smartwatch
09:00offerte par Sud Radio et la Confédération des Buralistes,
09:03votre carte cadeau d'un montant de 200 euros
09:06chez Maison Scarlett, la maison française numéro 1
09:09de boîte à bijoux et de boîte à montres,
09:11ou encore plein d'autres cadeaux.
09:12Vendredi, il y a un séjour à Port Aventura
09:15en Espagne qui a été gagné pour 4 personnes,
09:18donc vous pouvez nous appeler 0826 303 100
09:24et nous prendrons le combientième Sophie Appel ?
09:27– Bon alors j'hésite, parce que 3 c'est mon chiffre porte-bonheur.
09:30– Le 2.
09:31– Ah non pas le 2, le 7.
09:32– On est le 9, Frédéric Tranché.
09:34– Ah le 9 c'est pas mal.
09:35– Ah oui j'ai été sur le 7 aussi.
09:36– Alors le 7.
09:37– Donc nous prendrons le 7ème appel.
09:38Bonne chance à tous, à tout de suite sur Sud Radio.
09:40– Sud Radio.
09:41– Sud Radio.
09:42– Parlons vrai.
09:43– Parlons vrai.
09:44– Sud Radio.
09:45– Parlons vrai.
09:46– Mettez-vous d'accord.
09:47Valérie Expert.
09:48– Et nous sommes ensemble avec vous jusqu'à midi dans le studio de Sud Radio
09:53et nous avons notre gagnante.
09:55Notre gagnante c'est Michel.
09:58Bonjour Michel.
10:00Bonjour.
10:01– Non c'est pas vrai.
10:02– Bah si.
10:03– C'est une blague.
10:06– Mais pas du tout, vous avez gagné.
10:08– Si si c'est une blague.
10:09– Mais non pas du tout.
10:10– Je ne crois pas, je ne crois pas.
10:12– Si si vous êtes à l'antenne de Sud Radio en direct en ce moment même.
10:16– Mais oui, est-ce qu'il faut que j'éteigne la radio non ?
10:18– Ça va vous pouvez l'éteindre.
10:20– Ça va ?
10:21– Est-ce que vous avez commencé à préparer Noël Michel ?
10:23– Ah bah je suis toute seule vous savez.
10:26– Bon alors c'est justement l'occasion.
10:29– J'ai quand même fait mon sapin.
10:31– Ah bah oui il faut faire le sapin.
10:32– Bah oui quand même.
10:33– On va découvrir tout de suite votre cadeau.
10:36– Non c'est pas vrai je ne crois pas.
10:39– C'est une carte cadeau d'un montant de 200 euros
10:41pour vous offrir des bracelets Le Vent à la Française.
10:44C'est une marque de bracelets mixtes qui est 100% française.
10:49C'est confectionné main, c'est garanti à vie.
10:52Vous pouvez les ajuster, les personnaliser.
10:54Il y a plus de 1000 magasins en France.
10:57Et surtout il y a un site, vous pouvez aller voir si vous avez internet.
11:00Leventalafrancaise.com
11:02Voilà, vous êtes contente ?
11:04– Mais je ne crois pas, je vous jure.
11:07C'est bien la première fois que je ne vous donne pas mon âge.
11:10– Allez, dites-nous quel âge vous avez.
11:12– Dites-nous alors, merci.
11:13– Quel âge vous avez Michel ?
11:15– Ah je ne vous le dis pas, ça va me déprimer.
11:17– En tout cas vous avez une voix très jeune et vous méritez d'avoir...
11:21– Oui mais je suis restée jeune vue.
11:23Écoutez, je peux vous avouer que j'ai pris quelque chose ?
11:26– Oui.
11:27– C'est vrai que le week-end j'aime pas quand il parle auto, j'aime pas.
11:31Et j'étais passée sur France Bleu.
11:33– Oui, et bien il faut revenir sur Sud Radio.
11:35– Non, non, je suis revenue, ça y est, c'est bon.
11:37Je suis revenue un jour sur France Bleu.
11:39– Ah ben j'espère que vous revenez sur Sud Radio.
11:41Et ben voilà, vous avez gagné Michel, donc ces bracelets.
11:44– Récompensé.
11:45– Et vous êtes récompensé de votre fidélité.
11:48Et nous on va continuer nos débats.
11:50Merci Michel et passez de bonnes fêtes.
11:52Alors, autour de la table, je vous redonne les participants du jour.
11:57Jean-Christophe Gallien, politologue, conseiller en communication.
12:00Alex Zarmand, journaliste politique.
12:02On vous retrouve sur votre chaîne de débat Les Indécis sur Youtube.
12:05Et puis le vendredi, face à Éric Tegner dans l'émission La Vérité en face de Patrick Roger.
12:10Frédéric Dhabi, directeur général de l'IFOP.
12:13Co-auteur avec Brice Socol de « Parlons-nous la même langue » aux éditions de l'Aube.
12:17Et Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement Éthique.
12:23Évidemment la chute de Bachar el-Assad, la réouverture de Notre-Dame.
12:27Et on va rapidement continuer notre tour de table
12:30sur ce qui a retenu votre attention dans l'actualité.
12:32Sophie, c'est un coup de gueule ?
12:35Oui, c'est un coup de gueule.
12:37J'ai découvert dans les échos ce matin quelque chose de stupéfiant.
12:42C'est que la Poste, le fait de délivrer le courrier était vraiment une charge.
12:47C'était un peu pénible pour eux, ça prenait trop de temps.
12:51Et ils viennent de décider qu'une lettre non-urgente...
12:55Qu'est-ce que c'est qu'une lettre non-urgente ?
12:57Et c'est la Poste qui décide.
12:59Moi je trouve qu'une lettre d'amour, par exemple, c'est d'une urgence absolue.
13:01Vous mettez un timbre, vous mettez un timbre, plus une ferre.
13:04Ah, pour une lettre d'amour ?
13:06Rappelez-vous la table « lettre d'amour », c'est pas idiot, peut-être.
13:08C'est une bonne idée.
13:10Donc on va passer, je trouve ça terrible,
13:14à cinq jours minimum pour délivrer une lettre.
13:23Vous savez déjà, les facteurs ne passent plus tous les jours, en tout cas chez moi.
13:27Ils passent tous les trois jours.
13:29Je pense que c'est dramatique, je pense que le courrier c'est quelque chose de fondamental.
13:31Et en plus...
13:33Mais il y en a de moins en moins.
13:35Il y a de moins en moins de courriers.
13:37Vous le voyez bien, il y a des mails, il y a...
13:39C'est pas une raison.
13:41D'ailleurs, puisque c'est comme ça, je suggère à une entreprise de monter
13:43une entreprise de courriers spéciales, privées,
13:47mais absolument, pour délivrer les lettres.
13:50C'est pas vrai, le courrier c'est important, c'est fondamental.
13:52La Poste, pourquoi est-elle là ?
13:54On est obligés de payer une fortune.
13:56Pour vendre des DVD.
13:58Pour pouvoir retirer de l'argent.
14:00On est obligés de payer très cher, il ne faut que des chronopostes.
14:04Si vous envoyez quelque chose, ils ont créé des filiales
14:08qui coûtent infiniment plus cher et qui leur apportent plus.
14:11Moi, je le trouve terrible.
14:13En plus, le facteur était quelque chose de merveilleux.
14:16Pourquoi est-ce qu'il faut aller supprimer ça ?
14:19Dans les autres pays, aux Etats-Unis, ça marche très très bien, la Poste.
14:22Et donc, j'ai été outrée.
14:25Vous êtes d'accord ?
14:27Parce que la Poste, vous en parlez dans votre livre.
14:30Oui, tout à fait.
14:32Le sentiment d'abandon dans les communes rurales
14:35n'est pas qu'eux.
14:36C'est-à-dire qu'il y a une vision très extensive
14:38du service public.
14:39Ça, c'est un avis au public.
14:41Le petit bar Tabas, c'est un service public
14:43pour beaucoup de Français.
14:45Le distributeur automatique de billets
14:47pour lequel on fait 20 km de retour pour retirer de l'argent.
14:50Ça fait qu'au final, si on retire 50 euros
14:52avec le coût de l'énergie et de l'essence,
14:54on a retiré 45 euros.
14:55Les Français en parlent.
14:57C'est vrai qu'il y avait eu une décision
15:00qui avait été prise par le gouvernement
15:02d'arrêter les aides pour la distribution du courrier
15:05en communes rurales qui avaient finalement été abandonnées.
15:08C'est vrai que c'est un lien symbolique très fort
15:10chez les Français.
15:12Mais il y a des faits objectifs
15:14qui font qu'on utilise de moins en moins le courrier.
15:16Moi, à titre personnel, je suis encore un des rares
15:18qui a une carte postale.
15:20Quand je pars en vacances, ça me fait plaisir.
15:223, 4, 4...
15:24Non, pas lui.
15:26Il est trop jeune.
15:28C'est vrai que je comprends
15:30le coup de gueule de Sophie.
15:32Mais je vais faire un coup de cœur.
15:34La Poste aussi a réussi à élargir
15:36sa gamme de services.
15:38A réussi à ne pas fermer trop de bureaux de poste.
15:40Même si le projet d'il y a 20 ans,
15:42c'est-à-dire les ponts à postes
15:44en communes rurales,
15:46ont été quasiment tous abandonnés.
15:48Je lis ce que disent les auditeurs.
15:50Ils sont d'accord avec vous.
15:52Camille nous dit, sans compter chez moi,
15:54le labo ne délivre plus les résultats par voie postale
15:56à cause de la suppression d'un type de timbre.
15:58Et devinez, il faut adhérer aux résultats sur le net
16:00ou se déplacer.
16:02Marie nous dit
16:04le prix du timbre est une honte.
16:06Tout ça pour forcer la main au numérique.
16:08Marie, Stéphane nous dit
16:10est-ce qu'on a encore un ministre des Postes ?
16:12Il y avait effectivement un ministre des Postes.
16:14C'est formidable, un ministre des PTT.
16:16Frédéric, vous vouliez nous faire un coup d'éclairage ?
16:20Oui, c'est un anniversaire
16:22qu'on a tous en tête plus ou moins.
16:249 décembre, 9 juin, c'est six mois
16:26de la dissolution.
16:28Il y a six mois, il y a eu un vote.
16:30On l'a pas tous en tête.
16:32On m'a presque ça.
16:34Je pense que Jean-Christophe me comprend.
16:36C'est votre vie.
16:38C'est aussi le dispont des Franceurs.
16:40D'une part, c'est l'anniversaire de ce scrutin européen
16:42qui a été une bonne surprise.
16:44Les Français sont allés voter beaucoup plus
16:46que lors des scrutins européens précédents.
16:48Il y a eu des choses très intéressantes
16:50mais ça a bien sûr été escamoté
16:52les enseignements du vote
16:54par cette décision du Président de la République.
16:56Alors, vous l'aviez oublié,
16:58vous Valérie, mais moi ce qui me frappe
17:00c'est que les Français n'ont pas oublié
17:02cette dissolution. Ils en parlent
17:04systématiquement quand on les interroge
17:06sur l'avis du pays, sur le regard qu'ils portent
17:08à l'égard d'Emmanuel Macron
17:10qui est clairement au cœur de la rupture
17:12que je qualifie presque d'absolu
17:14entre Emmanuel Macron
17:16et l'opinion publique.
17:18Moi, je suis frappé de voir
17:20et ça fait longtemps qu'à travers
17:22le baromètre Ifop JDD, qui est le plus ancien
17:24baromètre de la Ve République, qui nous permet
17:26de comparer
17:28Michel Barnier et Emmanuel Macron
17:30avec Michel Debré
17:32et Charles de Gaulle, à quel point
17:34la décision de dissoudre a été incomprise
17:36a été jugée irrationnelle, irréfléchie
17:38avec des verbatimes très très forts
17:40c'est comme une roulette russe
17:42avec Cybèle dans le barillet
17:44c'est un saut dans l'inconnu et clairement
17:46ça dissout l'image
17:48du président de la République et
17:50pardon de le dire, la crise que l'on connait
17:52cette chambre introuvable
17:54qui fait que quand on recule un petit peu
17:56du rapport de force, on a trois forces
17:58qui sont à 30 sièges
18:00ou 40 sièges près, qui fait que
18:02aujourd'hui, ça paraît ingouvernable
18:04et beaucoup commencent à se
18:06projeter sur le 25 septembre
18:08et 1er octobre prochain, puisque
18:10contrairement à ce qui a été dit, et je pense au vote
18:12contre Jean-Christophe, le président ne pourra
18:14pas dissoudre le 10 juin, c'est le 8 juillet
18:16au lendemain du second tour, il ne va pas
18:18dissoudre le 10 parce qu'il enverrait
18:20les français aux urnes, si je puis dire
18:22au mois d'août, il y a de fortes chances
18:24au risque, ça dépend de quel côté on se place
18:26qu'il le fasse fin août et que nous votions
18:28le 25 septembre et le 1er octobre
18:30en tout cas, c'est intéressant de voir, j'étais jeune
18:32chargé d'études en 97, très vite
18:34l'acte de la dissolution du 21
18:36avril de Jacques Chirac a été mis de côté
18:38par les français, c'était une erreur
18:40Jacques Chirac était un président cohabitant
18:42redevenu populaire extrêmement
18:44vite, Jospin très populaire pendant
18:465 ans ou presque, là, ça reste
18:48l'acte lourd qui plombe
18:50Emmanuel Macron qui n'en est seulement
18:52qu'à son mi-mandat, son mi-mandat
18:54commencé le 24 octobre. – Mais qu'il assume totalement
18:56quand vous l'avez écouté.
18:58– Il a fait un petit acte de
19:00contrition quand même lors de son intervention
19:02– L'acte de contrition, il dit qu'on n'avait pas compris
19:04– Frédéric, je pense qu'il y a deux éléments
19:06il y a un premier élément
19:08qui explique vraiment ça, c'est-à-dire qu'on a un soir
19:10de soirée électorale, une élection
19:12dans laquelle on a une circonscription
19:14parmi 27, donc en plus
19:16c'est pas une élection seulement française
19:18et il vient, vous savez c'est comme dans les mauvaises
19:20dans une vraie série qui pourrait être pas mal, c'est-à-dire
19:22c'est le méchant qui hack la télé, vous savez il est rentré
19:24personne ne le savait, mais personne, il n'y a pas
19:26une rédaction qui le savait, il rentre comme ça dans votre
19:28télévision, il vient, il hack
19:30la télé, vous savez le méchant dans les
19:32séries télévisées il fait ça, c'est un terroriste
19:34qui arrive et qui dit j'ai pris le contrôle de la ville
19:36j'ai pris une prison, non mais c'est quand même
19:38c'est quasiment un acte de ce type, c'est-à-dire que
19:40c'est tellement violent que ça a été
19:42ressenti exactement comme ça, il suffit
19:44de regarder comment les autres acteurs politiques l'ont ressenti
19:46autour de lui, donc ça c'est le premier, il est devenu
19:48le méchant, il est devenu le méchant
19:50et c'est un méchant pas symbolique simplement, il a pris
19:52le pouvoir à ce moment-là, de cette manière
19:54incroyable sur ce qui est un bien commun
19:56vous parliez de La Poste tout à l'heure, c'est un bien commun quelque part
19:58qui reste et cette télévision ce soir-là
20:00ce soir d'élection c'est important et puis
20:02pourquoi 6 mois c'est intéressant
20:04parce que 6 mois, depuis 6 mois on ne gouverne plus
20:06depuis 6 mois on ne gouverne plus
20:08on ne prend plus de décision avec les impacts sur l'économie
20:10sur notre relation aux autres
20:12à l'international, 63 000
20:14chômeurs en plus, mais bien sûr, c'est tard
20:16et puis des décisions qui ne se prennent pas
20:18ainsi de suite, donc on est dans un moment qui a été
20:20marqueur pour la totalité des
20:22français dans leur vie intime, personnelle
20:24mais aussi dans leur vie économique et puis
20:26dans ce ressenti, je vous le dis, presque entre fiction
20:28et politique, c'est un peu comme tout à l'heure
20:30Dupond-Moretti qui va faire d'une sorte
20:32de spectacle avec la politique, bah là lui
20:34il est rentré, c'est plus fort le Président de la République
20:36il est rentré dans nos vies
20:38directement par la télévision en disant
20:40eh bien je vais vous donner la parole, c'est ce qu'il a dit
20:42l'autre fois, mais je le fais aujourd'hui, on repart
20:44pour une élection et puis c'est à vous de choisir
20:46des choses...
20:48moi je ne suis pas d'accord parce que je trouve
20:50que le Président de la République en fait c'est le seul
20:52dénominateur commun qui nous reste depuis 6 mois
20:54en réalité, c'est pas ce que disent les français
20:56mais en tout cas, c'est pas ce que disent les français
20:58c'est vrai, mais en tout cas c'est ce qui se passe
21:00au quotidien, et donc
21:02par conséquent...
21:06quand je dis commun, c'est commun aux français
21:08c'est-à-dire que c'est la seule personnalité politique
21:10que les français voient depuis le mois de juin
21:12vous avez eu les Jeux Olympiques
21:14peut-être qu'il est négatif, mais en tout cas il a annoncé
21:16jeudi soir qu'il ne partirait pas
21:18qu'il resterait jusqu'à la fin de son mandat
21:20ça c'est réglé
21:22mais donc ça c'est réglé, donc maintenant
21:24c'est lui qui va défiler du nouveau Premier Ministre
21:26il a d'une certaine manière, je suis désolé, récupéré la main
21:28je ne dis pas que c'est bien, je ne dis pas que ça
21:30plaît aux français, en tout cas
21:32les institutions sont comme ça
21:34et moi je trouve qu'ils vont
21:36s'en sortir renforcés sans doute dans les mois qui viennent
21:38c'est pas ce qu'on veut, ça c'est vrai
21:40trois choses
21:42premièrement, c'est d'abord
21:44une erreur, puisque son camp
21:46a perdu, a été sanctionné
21:48et n'oublions pas que comment
21:50pouvait-on imaginer, et je me permets de le dire
21:52que je l'ai dit le 8 juillet
21:54à Sud Radio, comment pouvait-on imaginer
21:56que trois semaines après un vote très clair
21:58les français se déjugent, et quand on regarde
22:00le score des européennes, le premier tour
22:02des législatives, même s'il y avait la gauche unie
22:04on est sur un copier-coller, il n'y a quasiment
22:06pas de différence
22:08deuxièmement, c'est le contraire de ce que vous dites
22:10on connait depuis le 7 juillet ce que j'ai appelé
22:12dans le monde, l'éclipse du politique
22:14les français se désintéressent
22:16à un niveau que je n'ai jamais vu
22:18c'est ce qu'ils voulaient
22:20je ne sais pas si vous parlez pour lui
22:22les français se désintéressent de la politique nationale
22:24et c'est un drame, parce que
22:26qu'est-ce que les français attendent du politique
22:28à l'échelle nationale, c'est
22:30que les politiques règlent les problèmes
22:32pèsent sur le cours des choses, changent la vie
22:34est-ce qu'on change la vie depuis six mois ?
22:36quand on interroge les français, il y a quelques semaines
22:38sur l'image de Michel Barnier, qui a une image
22:40excellente, à côté de ça on demande
22:42et quid de son action ?
22:44rien n'émerge. Et vous pensez que François Bayrou
22:46qui est le nom qui revient
22:48au contraire
22:50ça a, si je puis dire
22:52plus que jamais, séparé
22:54les français de la politique nationale
22:56et il y a une conséquence, on va dire positive
22:58pour les élus locaux, c'est que jamais la confiance
23:00vis-à-vis des élus locaux n'a été aussi forte
23:02parce que la nature
23:04et l'ordre du vide, les français s'intéressent
23:06à leurs élus qui s'intéressent à eux
23:08c'est l'anti-État même, c'est l'anti-État Steyr
23:10que par rapport à ce que tu dis Steyr, qui est effectivement l'idée
23:12qu'il a repris la main, parce que c'est lui qui maintient
23:14un étiage politique et étatique minimum
23:16mais il n'a en rien incarné l'homme d'État
23:18il est venu blaster
23:20finalement un moment électoral qui était important
23:22partagé au moment où les gens commentent à peine les résultats
23:24et là il s'impose pour remettre
23:26un coup d'élection par dessus
23:28au moment où on va fêter les Jeux Olympiques, on va voir l'été
23:30et là on peut imaginer
23:32qu'en ce moment effectivement il n'est que celui
23:34qui finalement déstabilise encore l'édifice politique
23:36donc il n'y a plus de politique, il n'y a plus
23:38d'économie, on se demande où on est
23:40nous, heureusement que la vie européenne, par exemple la France
23:42continue, parce qu'elle continue, qu'à l'international
23:44on a un peu pesé sur l'Iban
23:46mais c'est tout, mais le reste c'est la disparition
23:48du politique, je suis tout à fait d'accord.
23:50On se retrouve dans un instant
23:52à tout de suite.
23:58On continue, on va reparler politique
24:00Sophie, je vous pourrais intervenir
24:02sur le sujet, mais on a le coup de cœur
24:04de Jean-Christophe qui fait évidemment partie des sujets
24:06que je voulais aborder ce matin
24:08coup de cœur pour...
24:10Évidemment, ça va faire plaisir à Alex
24:12parce que je vais parler du Président de la République
24:14ce moment
24:16de samedi que j'ai trouvé
24:18merveilleux, mais qui était un moment qui racontait
24:20une histoire française, une histoire aussi
24:22européenne, une histoire
24:24plus globale, même plus universelle
24:26mondiale, exactement
24:28j'ai trouvé que pour le coup
24:30on avait le temps
24:32qui s'arrêtait un petit peu, et que dans ce
24:34contexte où on est là à critiquer tout
24:36effectivement on est impacté par beaucoup de
24:38nouvelles ou par rien, on disait qu'il n'y avait
24:40pas grand chose, plus de politique, plus d'économie
24:42là il y avait une dynamique quand même
24:44c'est quelque chose qui a été un pari, je pense que le Président de la République
24:46pour le coup il a vite réagi, il faut reconnaître
24:48à ce moment-là ce qui s'est passé, il a été présent
24:50physiquement, il a été présent inlassablement
24:52apparemment semble-t-il, très concrètement dans cette affaire
24:54en poussant au maximum, en la cherchant l'argent
24:56où il pouvait la chercher partout, avec
24:58des acteurs solidaires, avec des
25:00artisans, avec des intervenants exceptionnels
25:02et puis, une communion
25:04générale, j'ai trouvé que, j'ai trouvé
25:06il y a eu peu de gens qui ont critiqué, j'ai eu
25:08j'ai fait railler vendredi je crois avec deux ou trois
25:10personnes mais qui venaient de partis politiques que je ne citerai pas
25:12qui considéraient que c'était un événement
25:14catholique, qui était un événement mineur
25:16qui ne servait à rien, mais qui dans la foulée
25:18m'ont dit que Noël aussi ne servait à rien, vous voyez ce que je veux dire ?
25:20Donc c'était à peu près ça, la réalité
25:22c'est que j'ai trouvé que c'était, voilà, cette communion
25:24française et qui
25:26irradiait sur le reste, parce qu'il y avait
25:28évidemment Donald Trump, mais beaucoup d'autres
25:30acteurs internationaux, le monde
25:32était là
25:34c'était à la fois très doux
25:36et en même temps apaisant, et en même temps
25:38ça déclarait aussi l'idée qu'on peut avancer
25:40que quelque part, rien n'est...
25:42Les pompiers, l'image magnifique des pompiers
25:44Tout est possible, moi j'aime bien ces moments-là où si vous voulez
25:46ça faisait écho évidemment aux Jeux Olympiques
25:48et Paralympiques, mais de manière un peu différente encore
25:50alors il y a un petit bémol là-dedans
25:52c'est pas un coup de gueule, c'est un coup
25:54de tristesse, c'est que pour le coup
25:56moi qui suis catholique, j'ai trouvé que
25:58le message du pape était d'une
26:00platitude abyssale
26:02si on peut dire
26:04j'ai trouvé que c'était très faible, on avait l'impression
26:06qu'il en voulait à la France, au Président
26:08de la République, d'ailleurs il est pas venu
26:10on peut comprendre en partie pourquoi
26:12mais en réalité son absence...
26:14Oui parce que je pense qu'il y avait un enjeu
26:16là aussi politique ou géopolitique
26:18qui n'est pas dit, mais en même temps je vois pas l'intérêt
26:20c'est quand même la Notre-Dame de Paris
26:22c'est pas simplement parisien, c'est pas simplement français
26:24Voilà exactement, c'était une chance
26:26même à mon avis
26:28d'aller incarner quelque chose de fort
26:30Après tu vas nous le dire, mais voilà
26:32ce message était terrible, terriblement plat
26:34et tu vas nous dire pourquoi effectivement il est pas venu
26:36Alors moi je voudrais revenir
26:38deux secondes, précédemment
26:40on a dit
26:42que Macron était le seul personnage
26:44je suis un peu d'accord avec Alex
26:46c'est pas qu'on le souhaite mais ça reste le seul
26:48personnage, c'est important qu'il y en ait là-dessus du coup
26:50la seule colonne vertébrale
26:52non mais c'est important cette discussion
26:54c'est le Président, on est sur la cinquième
26:56c'est le Président
26:58Je voudrais revenir
27:00la deuxième chose aussi, c'est qu'on est en train de toucher
27:02le fond, il fallait peut-être toucher le fond pour que
27:04cet état se transforme
27:06complètement, il y a un moment, en France
27:08il n'y a que les révolutions pour évoluer
27:10ça je voulais quand même le dire parce que c'est important
27:12c'est alors, je réponds
27:14il y a plusieurs choses que je voulais dire
27:16c'était magnifique Notre-Dame, je partage
27:18ce coup de coeur, c'était inimaginable
27:20moi j'étais les larmes aux yeux
27:22le talent de la France
27:24ce qu'ils ont fait là
27:26la grandeur de la France
27:28mais il faut quand même
27:30dire qu'on a un Président de la République
27:32qui est capable du pire et du meilleur
27:34parce que je suis désolée, sans lui
27:36je pense qu'on n'aurait pas eu les 5 ans
27:38il faut savoir que le centre de décision
27:40était dans
27:42l'aile de Madame à l'Elysée
27:44que, et ça je tiens à le dire
27:46pour tous les entrepreneurs, dès qu'il y avait
27:48un problème, il était résolu, on n'avait pas
27:50les autorisations, on n'avait pas
27:52besoin de la permission d'eux, on n'avait
27:54pas besoin, tout était effacé
27:56je pense que sans l'Elysée
27:58et sans ça, on mettait
28:003-4 ans de plus, donc ça c'est quand même
28:02aussi exaspérant. Il y a eu un match au général
28:04qui était quelqu'un d'assez exceptionnel
28:06et tristesse
28:08Pourquoi le Pape, je continue parce que vous avez
28:10dit tellement de choses, le Pape
28:12il faut savoir quand même, et ça j'ai trouvé
28:14ça insupportable que
28:16le Président d'ailleurs l'a fait, son premier
28:18discours, elle n'était pas consacrée
28:20la cathédrale encore, mais il a
28:22parlé dedans, et il voulait
28:24parler dans la cathédrale
28:26et Rome ne voulait pas
28:28parce qu'il y a tout ce qu'on veut
28:30dans les cathédrales, c'était l'Etat qui prenait la parole
28:32et donc je crois qu'il y a eu
28:34des vraies frictions
28:36entre le Vatican
28:38et la France, et on a
28:40un Président, il n'y a rien à faire quand il veut
28:42un truc, et voilà
28:44et quant au Pape qui explique
28:46de quoi je me mêle, que
28:48j'espère que ce sera gratuit, dit-il à l'archevêque de Paris
28:50comme si c'était l'archevêque de Paris
28:52qui décidait que ce monument historique...
28:54Surtout ce qu'il dit est faux, quand il dit que la plupart
28:56des édifices religieux sont faux, gratuits
28:58vous avez la Sagrada Familia
29:00qui est...
29:02Là elle est même très chère
29:04Le message du Pape était horriblement décevant, par contre
29:06je trouve ça très bien. Mais souvent dans beaucoup d'églises
29:08françaises, moi je ne suis pas catholique, mais j'aime énormément
29:10aller dans les églises
29:12l'entrée est gratuite, mais quand vous allez
29:14dans les cryptes
29:16vous avez un petit billet
29:18à donner, et en Italie
29:20de la même manière
29:22tout est payant et les gens le voient
29:24avec beaucoup de plaisir. Luc Ferry
29:26disait ce matin
29:28il n'y a pas de culture
29:30sans religion, et c'est pas faux
29:32Mais c'est vrai que ce qu'on a vu ce week-end
29:34c'est la grandeur de la France
29:36et qui fait le grand
29:38écart avec l'état pitoyable politique
29:40dans lequel on est. Oui et non, il a fait un coup politique
29:42inouï, il a fait un coup politique
29:44à l'Elysée avec son dîner
29:46Moi j'ai été sincèrement
29:48bouleversé parce que j'ai vu samedi
29:50Il y a eu des millions
29:52de téléspectateurs, c'est un record d'audience
29:54On peut qu'être fier d'être français
29:56quand on voit ça samedi soir
29:58et on peut qu'être fier d'être français quand on voit ce qu'on a fait en 6 mois
30:00on parle de la dissolution
30:02c'est incroyable, et dans le même temps vous avez
30:04des Jeux Olympiques qui sont sans doute les plus
30:06beaux Jeux Olympiques de tous les temps
30:08qui se sont déroulés à Paris, au niveau de la
30:10cérémonie d'ouverture, au niveau de l'organisation
30:12J'ai préféré Notre-Dame à la cérémonie d'ouverture
30:14et vous avez ça effectivement
30:16le génie français, vous l'avez dit, il faut lui reconnaître
30:18cela, Emmanuel Macron, moi je vais vous dire
30:20franchement je trouve qu'il est à côté de ses pompes depuis 2022
30:22depuis qu'il a été réélu
30:24Il a du génie aussi
30:26Il faut quand même dire une chose, c'est que c'est lui qui a dit 5 ans, il explique
30:28pourquoi il a dit 5 ans, il a dit je vais vous lui mettre une limite courte
30:30pour être sûr qu'on y arriverait, et je trouve que ça aussi
30:32c'est entrepreneurial, et c'est formidable
30:34Certains disent arrêter de féliciter
30:36le Président, c'est pas lui qui l'a fait
30:38Mais ce que dit
30:40Sophie et Juste, c'est dire qu'il a levé
30:42tous les barrages, tous les obstacles
30:44pour la reconstruction. C'est comme ceux qui disent que Bernard Arano
30:46il était au fond de l'église, il a donné 200 millions
30:48ça représente 0,1% de ce qu'il gagne en un mois
30:50Mais il l'a fait, et c'est ça aussi
30:52qui est formidable, c'est que les français se sont réunis
30:54autour d'un événement
30:56autour d'une résurrection qui était importante
30:58je pense même symboliquement pour leur esprit
31:00Pour reprendre ce qu'a dit Alex, je vous invite
31:02à regarder ou relire
31:04les voeux d'Emmanuel Macron du 31 décembre
31:062023, il parle de l'année
31:08des fiertés françaises, c'est l'année du millésime
31:10français, et force est de constater
31:12que quand on regarde l'anniversaire de Villers-Cotterêts
31:14l'anniversaire du 6 juin
31:16les JO et d'autres rames, tout a été parfait
31:18malheureusement pour lui, en dehors
31:20que ce soit un peu plus politique
31:22ça a été une année sur l'édifice
31:24comme la langue des hommes
31:26Allez, on marque une pause et on se retrouve dans un instant
31:28Sud Radio
31:30Parlons vrai
31:32Sud Radio
31:34Mettez-vous d'accord
31:36Je crois qu'on a à peu près dit
31:38tout ce qu'on devait dire sur Notre-Dame
31:40et au fond on était
31:42Viennais extraordinaire
31:44On peut peut-être écouter
31:46le Alléluia en français
31:48Gustavo Dudamel
31:50Très beau, très beau, merci Valérie
31:52Donnez vos larmes
31:54J'en ferai de l'or
31:56On raconte quel sommeil
31:58ont chacun de nous
32:02Elle n'a pas d'âge
32:04et son visage
32:06N'importe moins
32:08que son message
32:10un jour viendra
32:12C'était magnifique
32:14J'ai pas aimé
32:16Il en faut pour tous les goûts
32:18J'ai adoré Farid William
32:20Gustavo Dudamel est un grand chef d'orchestre
32:22et il a joué le premier mouvement de la cinquième
32:24Il y a eu beaucoup de critiques
32:26autour de l'orgue de Notre-Dame
32:28et apparemment les spécialistes disent
32:30que c'était tout à fait normal
32:32et que c'est le réveil de
32:34tout le monde
32:36Tout le monde a moqué
32:38Les orgues n'étaient pas faites pour jouer des standards
32:40de la musique classique ou de la musique religieuse
32:42C'était très agressif
32:44C'était un peu fort et agressif
32:46C'est le retour de la vie
32:48Le retour à la vie
32:50c'est jamais simple
32:52Et un coup de coeur à BFM
32:54qui se trouve a fait une excellente couverture
32:56par rapport à France 2
32:58qui s'y était assez dans les choux
33:00C'est une opinion
33:02Mais BFM a fait une très bonne couverture
33:04Très bonne couverture
33:06et très bonne couverture de la Syrie aussi
33:08Oui, on était les seuls
33:10à avoir un envoyé sur place
33:12Très très bons intervenants
33:14Non, c'est LCI qui avait des intervenants sur place
33:16puisqu'ils étaient à Raqqa
33:18et donc ils sont arrivés très très vite
33:20Alors c'était bien aussi LCI
33:22Effectivement, en Syrie
33:24On peut parler de la Syrie
33:26de la chute de Bachar el-Assad
33:28avec tout le monde qui se réjouit
33:30de la chute du tyran
33:32que l'ont-ils fait avant, Jean-Christophe Gallien ?
33:34Je crois que tout le monde se réjouit de deux choses
33:36Alors ça, c'est les Syriens, notamment de l'étranger
33:38qui sont partis, il y en a beaucoup
33:40Il y a ceux qui étaient en Turquie, au Liban
33:42Il y a ceux qui sont en France, ils s'étaient manifestés hier place de la République
33:44Effectivement, c'est un moment particulier
33:46C'est lui, c'est son père
33:48C'est une dynastie
33:50C'est un régime en bout de course depuis maintenant un certain nombre d'années
33:52qui avait quand même, rappelons-le
33:54envoyé des armes chimiques sur sa propre population
33:56à un moment donné
33:58C'est un des acteurs géopolitiques
34:00globaux et régionaux principaux
34:02Et ça, c'est un acte aussi qui change un peu
34:04la donne, pour l'instant, géopolitique
34:06régionale, ce qui n'est pas tout à fait innocent
34:08En gros, vous aviez l'Iran et Russie
34:10qui étaient les derniers soutiens
34:12de Bachar el-Assad
34:14Même le Hezbollah, qui aurait pu un moment donné soutenir
34:16a eu peur de le faire
34:18peur parce qu'ils avaient peur des représailles
34:20Il faut se rappeler quand même que cette intervention
34:22de cette association
34:24de groupes dits terroristes, s'est faite le lendemain
34:26de l'accord de cessez-le-feu
34:28entre Israël et le Hezbollah
34:30sur le Liban, donc il y a une concomitance
34:32qui n'est pas, à mon avis, que fortuite
34:34et donc on a quelque chose qui est en train de se jouer
34:36qui prédit
34:38avec l'intervention
34:40très forte de la Turquie
34:42rappelons-le qu'il y avait des liens
34:44qui étaient assez importants ces derniers temps
34:46il se passe quelque chose dans la zone, très au-delà
34:48de ce qui se passe en Russie, en Syrie
34:50c'est-à-dire qu'en réalité, la Syrie, c'est un moment
34:52on va voir ce que ces gens qui se disent
34:54très nationalistes et pas du tout religieux
34:56c'est-à-dire qu'en gros ils l'ont fait dans un état d'esprit
34:58national et reprise en main
35:00d'un pays
35:02si c'est ça, ça propose effectivement ensuite
35:04un jeu important sur le plan
35:06régional et plus largement parce que
35:08ça implique la Russie, quelque chose
35:10qui peut même, entre la Russie et l'Iran
35:12être un moment particulier pour d'autres
35:14situations internationales.
35:16Je vais rassurer certains auditeurs
35:18je n'y comprends rien
35:20et quand je dis que j'y comprends rien, ça m'intéresse beaucoup
35:22j'ai écouté, je ne suis pas complètement idiote
35:24mais ce que je veux dire c'est que
35:26il y a de telles influences
35:28de tous les côtés, de tous les pays
35:30ce que j'ai vraiment retenu, c'est que
35:32et ça c'est ce qui m'a fait particulièrement plaisir au-delà de la délivrance
35:34du peuple et des prisons
35:36c'est que la Russie
35:38n'avait plus les moyens d'avoir réagi
35:40donc ça veut dire que la Russie
35:42militairement s'affaiblit complètement
35:44donc je trouve que c'est plutôt une bonne nouvelle
35:46maintenant, que va-t-il se passer ? On se réjouit
35:48de cette libération, le nouveau président
35:50on ne sait pas, moi je ne connais pas
35:52les islamistes modérés, je ne sais pas ce que c'est
35:54donc enfin, c'est horriblement compliqué
35:56je ne sais pas ce qu'on peut prédire
35:58– Réécoutez ce matin la formidable interview
36:00de Jean-Jacques Bourdin qui recevait Maya Kadra
36:02qui expliquait
36:04alors elle, elle y voit
36:06la main des Américains
36:08elle voit la main des Américains
36:10il y a la Turquie qui a entraîné
36:12armée, etc.
36:14mais elle voit l'ombre de...
36:16alors Alex ?
36:18– Je ne sais pas de qui est la main
36:20qui a fait quoi, comment, pourquoi
36:22ce qui est certain, c'est que quand même
36:24il faut ouvrir les yeux
36:26ce qui se passe aujourd'hui, c'est que
36:28Israël a gagné la guerre, d'une certaine manière
36:30– Merci de le dire, on n'ose plus
36:32– Non mais c'est important, parce que ça veut dire que l'Iran
36:34l'Hezbollah ne peut plus réagir
36:36la Syrie n'a rien pu faire
36:38– Alex tu peux le dire de peur
36:40– De peur et de manque de moyens
36:42tous les chefs terroristes ont été d'une certaine manière décapités
36:44et moi si j'étais
36:46le chef iranien, j'aurais un petit peu peur
36:48dans les heures qui viennent ou dans les jours qui viennent
36:50parce qu'on a vraiment le sentiment aujourd'hui
36:52que cet axe du mal
36:54entre guillemets, cet axe qui se bat contre l'Occident
36:56a perdu, et d'ailleurs vous voyez
36:58qu'hier et dans la nuit, les Israéliens
37:00et les Américains ont continué
37:02à taper sur la frontière
37:04syrano-israélienne, notamment au Golan
37:06dans le Golan, dans le nord d'Israël et au sud
37:08de la Syrie, et que d'une certaine manière
37:10il n'y a pas eu de réaction, ni de la part
37:12de l'Iran, ni de la part du Hezbollah
37:14ne réagit plus du tout, donc
37:16oui il se passe quelque chose, mais à mon avis
37:18c'est un peu trop tôt pour dire qui a agi, comment
37:20est-ce qu'ils en ont profité, ce qui est certain
37:22c'est qu'aujourd'hui, les moyens militaires
37:24du Hezbollah, les moyens militaires
37:26de l'Iran, et d'une certaine manière
37:28la force de persuasion et de
37:30travail des Russes
37:32est touchée totalement
37:34totalement, et donc les semaines
37:36qui vont arriver vont être décisives, ça c'est une première
37:38chose, ensuite sur la suite, sur les
37:40Syriens et sur les gens
37:42qui ont pris le pouvoir, moi je me réjouirais un petit peu
37:44moins quand même, parce que... – Abou Mohamed
37:46Aljoulani... – Aljoulani, qui veut plus
37:48qu'on l'appelle Aljoulani, qui était quand même son nom de guerre
37:50et qui a quand même changé de nom depuis 3 jours
37:52qui se met en costume
37:54– Qui donne une interview à CNN
37:56– Qui est pragmatique, il faut l'avouer, il est pragmatique
37:58mais moi je
38:00me rappelle quand les talibans ont pris
38:02le pouvoir, ont repris le pouvoir il y a quelques
38:04années, avec ces afghans qui partaient dans
38:06tous les sens, ils voulaient parler
38:08à l'Occident, et ils se comportaient plutôt pas trop
38:10mal, on voit ce qu'il se passe ces dernières semaines en Afghanistan
38:12moi ça me fait un peu peur. – Non mais ça rappelle
38:14effectivement la chute
38:16de nombreux régimes où tout le monde s'est réjoui
38:18et on a vu ce qu'il s'est passé après
38:20– Oui enfin il y a un petit retour des Syriens
38:22quand même, de l'étranger, pas seulement
38:24il y a la proximité de ceux qui étaient au Liban et en Syrie
38:26– On va voir s'ils reviennent – Alors après
38:28pour l'instant ils se réjouissent, ce qu'il y a de certain c'est que
38:30dans ce que vous disiez, il y a une concomitance de dades
38:32je vous le dis, c'est pas tout à fait hasardeux
38:34qu'effectivement ça bénéficie aujourd'hui Israël
38:36c'est l'acteur majeur de ce qui se passe en ce moment
38:38et ça ne peut pas se faire si on est Erdogan
38:40sans informations aux Américains
38:42je vous dis l'OTAN est important
38:44c'est contre effectivement l'intérêt russe
38:46qui ne peut plus passer, par exemple il y a très concrètement
38:48il y a, on va voir ce qui va se passer
38:50avec la base navale qui est la seule base navale russe
38:52en Méditerranée qui se trouve là-bas
38:54et qui aujourd'hui ne peut même plus communiquer
38:56avec celles qui sont en mer Noire parce que
38:58le détroit qui passe l'accès
39:00entre la mer Noire et la Méditerranée est contrôlé
39:02par les Tuques et c'est impossible de repasser
39:04ils ne peuvent même plus, ils sont obligés de repartir jusqu'à la mer Baltique
39:06de l'autre côté, c'est une base perdue quasiment
39:08c'est donc une vraie défaite et de l'autre côté
39:10vous avez en ce moment très concrètement
39:12entre l'Irak et la Syrie
39:14les points d'accès, les points de contrôle sont contrôlés
39:16par les Américains et les Kurdes
39:18qui risquent d'être un petit peu les dindons de la farce quelque part
39:20donc aujourd'hui il y a un encerclement total
39:22de ce pays qui est fait
39:24ce qui dit bien effectivement que
39:26à défaut d'être dirigé par
39:28les services américains ou l'armée américaine
39:30en tout cas il y a une grande
39:32sinon collaboration, en tout cas un soutien fort
39:34de ce qui s'est passé et c'est un acte
39:36géopolitique régional majeur, c'est-à-dire que
39:38ça marque l'Iran en difficulté
39:40et plus global la Russie en difficulté
39:42dans un contexte où tout le monde essaie en ce moment
39:44de prendre des positions
39:46et Israël quelque part a
39:48effectivement la main prochainement pour
39:50sinon...
39:52Alors qu'est-ce qu'il faut en penser parce qu'Israël c'est...
39:54C'est compliqué Israël aussi...
39:56Frédéric déjà sur ce qui s'est passé...
39:58J'entends ce que Sophie dit, on n'y comprend rien, c'est un peu compliqué
40:00mais je suis frappé de voir à quel point
40:02les français désormais s'intéressent aux questions
40:04internationales. Il y a un vrai changement
40:06il y a une quinzaine d'années ça intéressait
40:08des marges d'opinion publique
40:10les personnes âgées, les personnes très diplômées
40:12les professeurs intellectuels supérieurs
40:14maintenant les français ont conscience que ce qui se passe
40:16en Syrie ou ailleurs peut être concerné
40:18un jour. Maintenant ce que moi je dirais
40:20c'est que c'est vrai, c'est la chute d'une dictature
40:22de 55 ans, la prise de pouvoir
40:24par Hafez al-Assad c'est 1970
40:26quelqu'un de très dur
40:28qui a caché le nazi à Louise Bruner
40:30qui a rasé en 1982 la ville d'Amma
40:32entre 20 000 et 40 000 morts
40:34qui a gazé ses populations
40:36là c'était plus Bachar
40:38c'est vrai qu'il y a eu
40:40une vraie réale politique, Jacques Chirac est allé
40:42aux obsèques d'Hafez al-Assad
40:44pour parler à Bachar
40:46Bachar al-Assad est venu en visite officielle en 2001
40:48en 2001 sous Jacques Chirac
40:50en 2008 avec Nicolas Sarkozy
40:52et moi je vais
40:54rendre un hommage, c'est pas mon rôle mais
40:56en 2013
40:58lorsqu'il y a le gazage d'une partie des populations
41:00syriennes
41:02Barack Obama et François Hollande
41:04veulent intervenir en Syrie
41:06dans les enquêtes de popularité, François Hollande
41:08c'est le moment où il s'effondre
41:10l'oralbol fiscal et également très fortement
41:12la Syrie, on n'a rien à y faire
41:14Franchement François Hollande avait peut-être eu le nez creux
41:16parce que s'il y avait eu une intervention en 2013
41:18n'aurait-on pas évité les drames
41:20que le pays a connu ici ?
41:22Parce que Barack Obama s'est dégonflé
41:24Et puis
41:26en 2001 il y a eu une fameuse image
41:28où Jean-Luc Mélenchon tout engoncé
41:30accueille
41:32Bachar el-Assad à sa descente de l'avion
41:34et c'est vrai qu'à plusieurs reprises
41:36il y a beaucoup de réseaux sociaux, de vidéos
41:38une émission avec Léa Salamé où
41:40Jean-Luc Mélenchon défend à minima
41:42Bachar el-Assad
41:44Bachar el-Assad
41:46approuve les bombardements russes
41:48pas seulement contre les islamistes mais contre les civils
41:50et c'est vrai que voir depuis hier
41:52les mêmes tweets avec les mêmes éléments de langage
41:54de beaucoup de leaders insoumis
41:56fait à minima sourire
41:58des résistants du match-44
42:00comme on les connaît
42:02dont Rima Hassan
42:04Il y a une question qui a été soulevée
42:06et c'est important
42:08Israël a gagné la guerre
42:10alors qu'est-ce que ça veut dire ?
42:12Je ne sais pas s'ils ont gagné la guerre
42:14c'est parce que c'est ce que vous avez dit
42:16mais je partage ce point de vue
42:18Israël a fait le sale boulot
42:20quelque part aussi
42:22il continue à le faire
42:24alors justement
42:26en particulier en France
42:28il y a une telle détestation
42:30d'Israël
42:32avec ce regain d'antisémitisme
42:34scandaleux et honteux
42:36et c'est quand même terrible
42:38de ne pas reconnaître que
42:40même si on peut déplorer
42:42et être effondré par l'état de la Banque de Gaza
42:44ils ont fait un boulot invraisemblable
42:46avec quand même un courage incroyable
42:48Je ne suis pas un expert
42:50Qu'est-ce qu'ils vont faire maintenant ?
42:52Ils vont continuer à se défendre
42:54ils vont attaquer librement
42:56ils vont continuer à se défendre dans les mois
42:58dans les semaines qui viennent
43:00Contre qui maintenant ?
43:02Justement on ne sait pas
43:04le jeu est redessiné
43:06le Hezbollah ne peut plus réagir
43:08ne peut plus intervenir
43:10les Syriens on ne sait pas par qui ils vont être dirigés
43:12on ne sait pas comment va se redessiner
43:14Je ne suis pas spécialiste
43:16Le Hezbollah n'est pas minama
43:18mais n'empêche que le Hezbollah ne réagit plus
43:20Il ne réagit plus
43:22Il est partout
43:24Là où il faisait son
43:26trésor de guerre et l'argent
43:28vient d'Afrique de l'Ouest
43:30une grande partie des contrôles de certains ports
43:32d'Afrique de l'Ouest avec les entrées de matières
43:34venues de Colombie, de Venezuela
43:36qui ensuite remontent
43:38via d'autres routes à travers le Maroc
43:40et l'Algérie et viennent jusque chez nous en France
43:42et en Europe. Donc c'est des matières
43:44de substances pour ne pas dire autre chose
43:46Le Hezbollah gagne sa vie là-dessus
43:48Des drogues ?
43:50Comme la Syrie
43:52C'est pour ça que
43:54le Hezbollah est toujours très présent
43:56dans l'Ouest africain
43:58et notamment avec des connexions aujourd'hui
44:00dans d'autres états du Sahel par exemple
44:02où ils essaient de rebâtir des capacités militaires
44:04donc ce n'est pas tout à fait fini
44:06mais dans la zone c'est par contre un acte géopolitique
44:08central et quand vous dites
44:10oui Israël mais ce qui est intéressant c'est de voir
44:12la Turquie a pris sa liberté
44:14mais c'est une liberté à mon avis qu'ils n'ont pas pu prendre
44:16tout seuls, c'est pour ça qu'Israël et les Américains
44:18ont donné écho à cette affaire
44:20qui les arrange. Maintenant ce qui va se passer en Syrie
44:22effectivement, est-ce que c'est quelqu'un qui vient
44:24de cet islam, parce que c'était quand même Al-Qaïda
44:26ou en tout cas Al-Nosra, c'est-à-dire en gros quelqu'un qui était
44:28Et donc Derké aujourd'hui
44:30ils sont quand même sous surveillance
44:32c'est-à-dire est-ce qu'ils ont d'ailleurs
44:34de surveillance des Turcs, des Israéliens
44:36et des Américains, et des Kurdes si jamais
44:38parce que les Turcs veulent avoir
44:40évidemment les Kurdes à des reprises
44:42et donc on est dans quelque chose qui est intéressant
44:44parce que ça coupe la route entre l'Iran
44:46et la Méditerranée, ce qui est quand même un point essentiel
44:48maintenant il n'y a plus grand-chose
44:50et c'est un point essentiel même pour certains types de trafic
44:52surtout ça fragilise la position aujourd'hui
44:54et oui des autorités iraniennes qui aujourd'hui sont face
44:56à une démonstration de la faiblesse
44:58c'est pas une très bonne nouvelle pour Vladimir Poutine
45:00parce que même s'il veut
45:02va faire valoir ses points de force en ce moment en Ukraine
45:04là il montre un état de faiblesse
45:06en tout cas un abandon des leaders qui est important
45:08et ils ont une base méditerranéenne
45:10qui est pour eux essentielle, mais je pense qu'ils avaient du mal
45:12même aujourd'hui à l'alimenter
45:14à la maintenir
45:16il y a une pause
45:18c'est la pub, à tout de suite
45:20Sud Radio
45:22votre attention est notre plus belle récompense
45:24Sud Radio
45:26le 10h midi, mettez-vous d'accord
45:28Valérie Exper
45:30on va parler, je pense que
45:32je sais que
45:34André Bercov va revenir très longuement
45:36sur l'avenir de la Syrie
45:38sujet qu'il connait bien
45:40nous on va parler quand même aussi de la situation
45:42en France puisque Notre-Dame
45:44la chute de Bachar el-Assad
45:46a un petit peu éclipsé
45:48la situation politique
45:50la France toujours sans Premier ministre
45:52Emmanuel Macron ce matin
45:54a repris ses consultations
45:56visiblement dans les rumeurs
45:58on a un François Bayrou
46:00ou éventuellement le cornu, mais ça a plutôt l'air d'être
46:02François Bayrou qui tient la corne
46:04et un Laurent Wauquiez qui était visiblement
46:06à la manoeuvre pour que Retailleau ne fasse pas partie
46:08du gouvernement, ce matin grande interview
46:10dans le Figaro, il a tout changé
46:12il a changé d'avis, tout va bien
46:14On a parlé tout à l'heure des sujets internationaux
46:16qui intéressent les Français, la politique française
46:18ne les intéresse pas, non c'est pas de la politique
46:20française, c'est du jeu politicien
46:22ça ne concerne pas les Français, les politiques
46:24ne parlent pas au français, c'est la guerre des égaux
46:26ils se parlent entre eux, ce qui est très bien, ils préparent
46:28les choses, mais c'est vrai que déjà
46:30il y a une question de timing, il avait
46:32dit que le Président annoncerait le Premier Ministre peut-être
46:34jeudi soir, il ne l'a pas fait, puis il y a eu ce week-end
46:36et puis ça devait être aujourd'hui, c'est peut-être
46:38demain, on sait que
46:40ça glisse souvent, maintenant
46:42quand j'ai parlé d'éclipse du politique pour
46:44les Français depuis le 7 juillet, ils sont
46:46habitués entre les vacances, les jeux olympiques
46:48la très longue nomination du gouvernement
46:50Barnier, entre la nomination
46:52Barnier et le gouvernement, à ne plus voir
46:54les politiques à l'échelle nationale, ça n'empêche
46:56pas des inquiétudes sur toute une série de sujets
46:58pour l'instant, les gens
47:00sont sur une logique de résultat, pas sur une logique
47:02de casting, alors maintenant, si c'est François Bayrou
47:04il a une popularité qui est assez satisfaisante
47:06dans le baromètre, il fait du sel pour
47:08Match et Soud Radio, la seule
47:10personnalité qui a
47:12peut-être marqué, je rebondis sur ce qu'a dit Alex
47:14tout à l'heure, c'est Bruno Rotaillot
47:16Rotaillot, sur les trois mois, il a créé
47:18quelque chose en termes de... Et il faut le laisser là où il est
47:20il ne faut surtout pas mettre Premier Ministre, attendez...
47:22Je ne peux pas répondre à ça, mais c'est vrai que
47:24moi, l'IFOP ne pose pas ce type
47:26de questions, on ne demande pas si le Président doit
47:28conditionner, si des ministres doivent partir
47:30ce n'est pas notre job, d'autres
47:32le font malheureusement parmi mes confrères
47:34et ce n'est pas vraiment, c'est quelque chose qui me choque
47:36terriblement, mais en tout cas, il y a un vrai
47:38moment Rotaillot chez une partie des Français
47:40C'est vrai.
47:42Je suis d'accord qu'il y a un vrai moment Rotaillot, est-ce qu'il y a
47:44un vrai moment Bayrou, je ne sais pas
47:46Je ne suis pas sûr sûr de ça par contre, honnêtement
47:48je trouve que François Bayrou
47:50il n'est pas celui que les Français
47:52veulent vraiment voir
47:54en Premier Ministre. C'est du en même temps qu'il revient
47:56c'est un peu même l'ancien monde qui revient
47:58je trouve, mais bon, après, ce sera le choix du Président de la République
48:00il faudra voir.
48:02Il n'est pas le choix contraint, il n'est pas
48:04Moi j'ai une théorie
48:06sur pourquoi François Bayrou tiendrait la corde
48:08il faut éviter une censure
48:10une deuxième censure. Et je pense que
48:12François Bayrou par son expérience ces dernières années
48:14sur le procès qu'il a eu
48:16sur les assistants parlementaires européens
48:18c'est une expérience qu'il a eue
48:20en commun avec Marine Le Pen
48:22et je pense que Marine Le Pen a dû
48:24échanger avec François Bayrou ces derniers mois
48:26et ces dernières années pour partager cette
48:28mauvaise expérience selon l'un et selon l'autre
48:30et qu'ils se sont rapprochés. Et puis
48:32François Bayrou pourra aussi donner des gages
48:34de confiance. Il a tellement envie de ce poste
48:36François Bayrou, à mon avis, qu'il est capable de nommer
48:38n'importe qui au poste de ministre.
48:40Vous vous rendez compte où on en est ?
48:42Je suis d'accord avec vous, mais même dans l'analyse
48:44où est l'intérêt de la France dans tout ça ?
48:46On est en train de se dire comment on va trouver
48:48un Premier Ministre qui ne sera pas censuré
48:50Jean-Christophe Gallien, quelle analyse vous faites ?
48:52Je suis d'accord avec Jean-Christophe Gallien sur François Bayrou
48:54parce que je pense qu'il ne vient pas tout seul.
48:56Il a une valise qu'il a transportée depuis toujours
48:58une valise électorale
49:00Cette valise électorale, c'est un mode de scrutin
49:02et c'est ce qui va faire la décision.
49:04Ce qui est en train de décomposer l'ANFP
49:06aujourd'hui, c'est qu'il va arriver avec la proportionnelle
49:08ce qui n'est pas une très bonne nouvelle pour ce pays
49:10mais en même temps, voilà ce qu'ils vont faire
49:12Ils vont faire ça parce que pour les petits partis
49:14qui sont à l'œuvre aujourd'hui, rappelons-nous qu'il y a
49:1613 groupes à l'Assemblée Nationale
49:18C'est une super nouvelle, c'est-à-dire qu'en gros, quand vous êtes PS
49:20cette fois-ci, vous sortez de la vacillisation LFI
49:22vous n'avez plus besoin d'eux parce que vous aurez la proportionnelle
49:24à la prochaine législative, alors peut-être au mois de septembre
49:26elle sera là, et je pense que c'est ça
49:28qui constitue l'argument majeur
49:30de François Bayrou. C'est pas François Bayrou tout seul
49:32c'est François Bayrou plus la proportionnelle puisqu'il incarne ça
49:34et même auprès du RN
49:36qui croit encore, à mon étonnement
49:38stupéfait, que la proportionnelle
49:40c'est un mode de scrutin pour eux
49:42alors qu'ils sont devenus un gros parti, un énorme parti
49:44qui lui a tout à perdre avec la proportionnelle
49:46alors que s'il avait un scrutin majoritaire
49:48voire qu'à la britannique, il aurait un énorme levier
49:50donc un, il se trompe, deux
49:52il a la proportionnelle pour tous les autres partis
49:54et il aura la paix, il aura la paix au moins pendant un certain temps
49:56parce que ça va être le sujet principal
49:58qui va permettre de sortir surtout
50:00le PS de l'emprise de LFI
50:02Alors moi je pense une chose, tant qu'on va
50:04continuer à dire que
50:06le RN c'est des extrémistes épouvantables
50:08au même niveau que LFI
50:10on n'en sortira pas. Est-ce que quelqu'un
50:12va accepter de gouverner
50:14ou d'écouter ou de considérer que le RN
50:16est un parti entre guillemets normal
50:18et je ne suis pas RN
50:20c'est inadmissible
50:22on a déjà truqué
50:24les élections, parce qu'à mon avis c'était
50:26une manipulation
50:28truquée d'un mot trop fort
50:30tranquillement
50:32il faut arrêter les fronts
50:34c'est une stratégie électorale
50:36c'est pas de truquer
50:38laisse moi finir, j'ai truqué
50:40d'un mauvais mot, je retire ce que j'ai dit
50:42il n'y a pas de complotiste
50:44du tout, je dis simplement
50:46que cette stratégie des fronts
50:48a été dramatique
50:50et à ceux qui nous donnent
50:52des leçons, qui ne veulent pas parler au RN
50:54ont été élus grâce aux voix de LFI
50:56tant que ça, ça ne va pas s'arrêter, on n'y arrivera
50:58jamais, donc il faut que le prochain
51:00Premier Ministre décide de gouverner
51:02avec le RN
51:04avec des ministres RN
51:06dans le gouvernement ?
51:08ils ne veulent pas
51:10d'ailleurs, ils ne veulent même pas être Premier Ministre
51:12je pense que dedans, tu leur proposes un
51:14ce qu'on n'a jamais essayé
51:16la virginité de gouvernement
51:18est l'argument principal aujourd'hui du RN
51:20mais je vous le dis
51:22l'erreur qu'ils commettent, c'est la proportionnelle
51:24qui va faire que d'ailleurs
51:26n'importe quelle chambre à l'Assemblée Nationale
51:28ils n'auront jamais la capacité de gouverner seul
51:30et donc ça, c'est une erreur fondamentale
51:32je ne comprends même pas qu'ils aient aujourd'hui encore cet état d'esprit
51:34et ils vont le faire, je vous le dis, la proportionnelle
51:36sera l'argument au milieu de la table
51:38et le ministre Kasbarian qui a proposé
51:40qu'on ouvre au PS
51:42et au RN
51:44juste une chose sur François Bayrou
51:46il faut quand même prendre son temps
51:48sur François Bayrou
51:50parce que souvent, vous savez, les noms qu'on donne
51:52avec répétition
51:54je serais curieux de voir
51:56s'il arrive vraiment à nommer un Premier Ministre demain
51:58quand on connait Emmanuel Macron
52:00avant mardi soir
52:02donc quand on voit qu'il avait dit
52:04qu'il nommerait un Premier Ministre avant Notre-Dame
52:06ça va être compliqué
52:08il va consulter, Emmanuel Macron
52:10n'est pas au bout de nos surprises, il peut vous sortir un nom auquel
52:12vous n'aviez pas du tout pensé
52:14ce matin il y avait
52:16j'ai un trou de mémoire
52:18la revanche de Catherine Vautrin
52:20moi honnêtement Catherine Vautrin
52:22c'est quand même une femme
52:24en fait il faut savoir une chose, c'est que François Bayrou aujourd'hui
52:26il est détesté par Nicolas Sarkozy
52:28ça c'est de l'autorité publique
52:30et donc si demain
52:32François Bayrou est nommé, c'est qu'il y a quand même un divorce
52:34entre Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy
52:36qui se parle très régulièrement
52:38et Wauquiez, il pense quoi Wauquiez ?
52:40Wauquiez je pense qu'il est hors-jeu
52:42mais Nicolas Sarkozy il avait plaidé pour Catherine Vautrin en 2022
52:44rappellez-vous, c'est finalement Elisabeth Borne qui avait été choisie
52:46au dernier moment
52:48Catherine Vautrin allait rentrer dans un gouvernement bien plus tard
52:50il faut dire que là, je ne vais pas dire qu'elle imprime
52:52auprès du grand public, ce n'est pas vrai, mais en tout cas
52:54elle met une marque de fabrique réellement sur le gouvernement
52:56elle est passée de poste en poste et elle ne semble pas
52:58elle sortir comme Rachida Dati, comme Bruno Retailleau
53:00qui sont des ministres de droite
53:02qui ont une certaine incohérence avec Nicolas Sarkozy
53:04ils ne semblent pas être partis pour sortir demain d'un gouvernement
53:06peu importe le premier ministre qui existera
53:08donc moi François Bayrou, je dis que c'est possible
53:10mais je ne suis pas si certain que ça
53:12franchement
53:14on n'en sait rien
53:16les français sont très indifférents à ça
53:18et que ça ne changera rien dans leur vie
53:20c'est ça tout ça
53:22les lieux locaux
53:24les entreprises
53:26on n'en peut plus de ça
53:28je disais que les lieux locaux
53:30pas la moindre de ces décisions
53:32parvient à changer la vie
53:34parvient à matérialiser la promesse du politique
53:36le drame c'est que les élus nationaux
53:38et je parlais tout à l'heure du bilan
53:40avec aucune mesure mémorisée prise par Michel Barnier
53:42ça crée une vraie indifférence
53:44et c'est vrai que les entrepreneurs aussi
53:46d'une autre manière sont des acteurs
53:48crédités, qui ont une très forte confiance
53:50de la part des français et des salariés
53:52parce qu'eux aussi, par leur décision, ils contribuent à changer la vie
53:54Frédéric Barnier c'est parce qu'une grosse partie
53:56de son action était quand même intégrée
53:58dans le projet de budget
54:00son action allait démarrer à partir du moment où il y avait un nouveau budget
54:024% des français qui ont parlé spontanément
54:04ils ont râlé par exemple sur le sanitaire
54:06les laboratoires pharmaceutiques
54:08sur les remboursements
54:10je rejoins Sophie sur les entreprises qui sont à l'arrêt
54:12on n'en peut plus
54:14c'est plus supportable
54:16d'ailleurs moi je lance un appel
54:18il faut renverser la vapeur
54:20les entrepreneurs doivent dire aux politiques
54:22quoi faire, sur la simplification
54:24sur un nombre de choses incroyables
54:26on ne va quand même pas avoir indéfiniment
54:28l'incompétence économique qui nous dirige
54:30il faut vraiment
54:32écouter les entrepreneurs
54:34les entrepreneurs
54:36et les entrepreneurs et les entrepreneurs
54:383 millions et demi de personnes
54:40allez, à suivre dans un instant
54:42bonne journée sur Sud Radio