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Mettez vous d'accord avec Franck Dedieu, Alexandra Szpiner, Jérôme Dubus et Régis de Castelnau

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2024-12-12##

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Transcription
00:00SUDRADIO, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:06Et tout de suite, bah oui, Plantu est là, donc ça parle, il y a des gens, des dessins, etc.
00:12On va tout de suite commenter la dualité.
00:15On aime Plantu, voilà.
00:16On aime Plantu.
00:17On a échangé avec Alexandra Spiner qui est là.
00:20Alexandra enseignante et déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France.
00:25Et on parlait de cette formidable association Espérance Banlieue.
00:28Formidable, qui font un travail extraordinaire.
00:31Bonjour Valérie, bonjour à tous.
00:34Bonjour Jérôme Dubu, membre du Polidé d'Origion.
00:36Bonjour Valérie.
00:37Bonjour, Régis De Castelnaud est avec nous également.
00:39Vous êtes avocat, on vous retrouve sur votre blogue vue du droit.
00:43Et je rappelle votre livre, Une justice politique chez l'artilleur, toujours en vente, cadeau de Noël également.
00:48On peut y penser.
00:49Et Franck Dedieu qui ne devrait pas tarder à arriver.
00:53Un premier ministre ce soir, eh bien nous allons attendre.
00:57Les Coupes du monde 2034 qui aura lieu en Arabie Saoudite.
01:01Les agriculteurs menacent de nouvelles actions.
01:03Boalem Samsal toujours en détention.
01:06Et la drogue, je vous conseille vraiment la lecture du Figaro ce matin,
01:10qui déferle sur les campagnes françaises.
01:13On parlera de tous ces sujets, j'espère qu'on aura le temps avec vous.
01:16Commençons avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
01:20Jérôme, un coup de gueule ?
01:23Oui, alors c'est un coup de gueule sur les 32 élus, dont 25 parlementaires français,
01:32qui sont allés, après la rupture des relations diplomatiques entre la France et la Syrie,
01:37reçus, lors d'une visite qui n'était pas officielle, chez Bassard et Lassad.
01:46Entre 2014, c'est-à-dire deux ans après la rupture des relations diplomatiques avec la France,
01:53et 2021, 32 élus français sont allés à Damas et ont été reçus par Bassard et Lassad.
02:01Alors c'était des visites non officielles, bien sûr,
02:04mais ils représentaient quand même le Parlement français, soit le Sénat, soit l'Assemblée nationale.
02:10D'autres étaient élus de villes ou conseillers dans des départements ou des régions.
02:16Bref, ils allaient. Alors pour un certain nombre d'entre eux, ils ont été extrêmement assidus.
02:25Vous verrez tout à l'heure les chiffres, c'est absolument invraisemblable.
02:30Alors que toute relation était, entre le gouvernement français et le gouvernement de Bassard et Lassad,
02:38totalement rompue. Je rappelle que Bassard et Lassad est arrivé au pouvoir en 2002,
02:42il est resté 24 ans, on le sait, 22 ans pardon, et qu'en 2014, entre 2014 et 2021, on était déjà en pleine guerre civile.
02:54Ça faisait 12 ans qu'il était au pouvoir, donc tout le monde savait ce qui se passait en Syrie.
02:58Tout le monde le savait. Et malgré cela, le massacre sur la population, l'utilisation des armes chimiques,
03:04les prisons épouvantables, les tortures, etc. Et malgré ça, 32 élus français se sont rendus à l'invitation
03:12ou ont sollicité une invitation pour rencontrer Bassard et Lassad.
03:16Moi je trouve ça absolument incroyable. Et alors il y a une association qui s'appelle Syrie en course,
03:26Syrie Factuelle, qui a recensé les noms et toutes les visites de ces parlementaires.
03:34Et c'est absolument stupéfiant. M. Mariani, qui a été quand même ministre de Sarkozy,
03:39qui a été pendant très longtemps dans la même formation politique que moi et dans celle aujourd'hui d'Alexandra,
03:45qui est aujourd'hui élu du Rassemblement National.
03:48Alors non, pas dans celle d'Alexandra.
03:51Il a été l'ancêtre de l'UMP. Bref, peu importe. Et il a été 7 fois reçu par Bassard et Lassad entre 2014 et 2021.
04:017 fois. D'autres ont été reçus à plusieurs reprises. Je pense à Gérard Bapt, qui est un socialiste,
04:07qui était élu de Toulouse, qui a été président de l'association France-Syrie à l'Assemblée Nationale.
04:14Lui, il a été reçu également 7 fois.
04:17— Pour quel résultat ?
04:19— Donc quoi ? C'est quoi, la conclusion ?
04:21— La conclusion, c'est qu'il ne faut pas refaire cela.
04:24— Alors est-ce que vous pouvez aller voir ce qui se passe en Afrique aussi dans certaines dictatures ?
04:28Est-ce que vous pouvez...
04:29— Mais c'est pas propre à la Syrie.
04:31— Est-ce qu'on peut parler aussi d'autres... Enfin je veux pas les défendre.
04:35— Non, mais je suis d'accord avec vous, Valérie, mais simplement...
04:38— Mais ce que je veux dire, c'est que ces voyages-là existent dans des pays aussi peu recommandables.
04:42— À partir du moment...
04:43— Et que là, d'un seul coup, on décide de montrer du doigt ces gens-là.
04:46— Non, on les montre pas du doigt. On les montre pas du doigt.
04:48Moi, je... Je montre pas du doigt.
04:51Je dis qu'il faut en tirer les conséquences pour l'avenir.
04:53Quand on rompt officiellement nos relations diplomatiques avec un pays et avec un gouvernement,
04:59on ne pratique pas de diplomatie officieuse.
05:02On ne pratique pas de diplomatie parallèle.
05:05D'autant que ces visites n'ont servi à rien.
05:07Elles n'ont pas changé le régime.
05:09Elles n'ont pas amélioré nos relations avec Bachar el-Assad.
05:12On n'a pas repris nos relations diplomatiques.
05:14À quoi cela a-t-il servi ?
05:15— Oui, c'est la bonne question.
05:16— Strictement rien.
05:17— C'est la bonne question.
05:18— Bon, voilà. Donc c'est mon coup de gueule.
05:19— Peut-être... Peut-être à eux. Peut-être que ça les a servi.
05:21— Ah bah ces voix sont là.
05:22— Après, on ne sait pas ce qui s'est passé.
05:23— On se retrouve dans un instant avec vous sur Sud Radio.
05:25— Sud Radio.
05:26— Sud Radio.
05:27— Parlons vrai.
05:28— Parlons vrai.
05:29— Sud Radio.
05:30— Parlons vrai.
05:31— Sur midi, mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
05:33— Et on est ensemble avec vous sur Sud Radio jusqu'à midi
05:36avec Alexandra Spiner, enseignante et déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France.
05:42Jérôme Dubu, membre du pôle Idées d'Horizon.
05:44Régis De Castelnaud, avocat.
05:46Je rappelle votre blog « Vu du droit », votre livre « Une justice politique » aux éditions L'Artilleur.
05:51Et vous êtes membre de la rédaction de Front Populaire.
05:54On va évidemment parler encore et toujours de la situation politique en France.
05:58On va parler de la Coupe du Monde 2034 qui aura lieu en Arabie Saoudie.
06:01Des agriculteurs qui menacent de nouvelles actions.
06:04Bref, beaucoup de sujets.
06:05Je vais vous donner la parole, Régis, dans un instant parce que vous vouliez réagir aux coups de gueule de Jérôme Dubu.
06:13Mais c'est le moment de vous annoncer le grand sapin, le jeu du grand sapin de Noël Sud Radio.
06:20Vous allez pouvoir découvrir au pied du sapin de magnifiques cadeaux.
06:24Une tablette tactile.
06:26Une tablette tactile offerte par la Confédération des Buralistes.
06:30Une carte cadeau d'un montant de 200 euros pour vous offrir des bracelets Le Vent à la Française.
06:35Ce sont des bracelets mixtes.
06:37Ça convient à tout le monde.
06:39Vous nous appelez 0826 300 300 pour gagner un cadeau.
06:46Un chiffre entre 1 et 25.
06:48Personne ne me regarde sur le plateau, Jérôme.
06:50Je suis très intéressé.
06:52Quel chiffre ? Combien tiens ma pelle ?
06:55Huitième.
06:58Non, huitième, trop tard.
07:00Allez, on joue dans un instant avec vous.
07:02Franck Dedieu nous a rejoint.
07:04Franck, bonjour.
07:06Directeur adjoint de la rédaction de Marianne.
07:08Vous venez de me déposer le Marianne qui paraît aujourd'hui à bout de souffle avec un président de la République sur fond noir.
07:16Et puis tout un dossier consacré à la Syrie sous les rebelles, les islamistes.
07:22Évidemment, beaucoup d'inquiétude autour de la Syrie.
07:26Jean-Luc, vous vouliez...
07:28Jean-Luc, pardon.
07:29Régis, vous vouliez réagir au coup de gueule sur les voyages de parlementaires en Syrie alors que les relations diplomatiques avaient été rompues avec ce pays.
07:39Alors, comme disait De Gaulle, je volais avec des...
07:45Il partait en Syrie.
07:47Je volais vers l'Orient compliqué avec des idées simples.
07:51Il faut faire attention, Jérôme.
07:53Parce que moi, je veux bien que ce soit très simple aujourd'hui de dire les bons, les méchants.
07:59À l'époque, d'abord, première observation, on n'avait pas déclaré la guerre à la Syrie.
08:04À la Syrie de Bachar el-Assad.
08:06Je n'ai aucune espèce de considération pour ce personnage.
08:09Mais ce que je veux dire, c'est qu'en face, en face, on avait dans une guerre civile absolument atroce,
08:15on avait Al-Qaïda, Al-Nusra, dont M. Fabius nous disait qu'il faisait du bon boulot.
08:21Il y a une très belle vidéo où on les voit décapités dans une voiture à un enfant de 12 ans.
08:27Bon, aujourd'hui, ce sont eux-mêmes qui sont au pouvoir en Syrie.
08:32Il faut aller jeter un petit coup d'œil à Idlib pour voir le sort des femmes.
08:37Donc, je veux dire...
08:39Et puis, se rappeler aussi que le Bataclan, c'est eux.
08:43Se rappeler qu'on a quand même payé des prix assez élevés
08:46et qu'on avait un président de la République qui s'appelle M. François Hollande
08:51qui avait décidé de déclarer la guerre tout seul, sans consulter le Parlement, à la Syrie.
08:57Il a fallu qu'Obama le retienne par le bras.
08:59Alors, ce n'est pas si simple que ça.
09:01– Ce n'est pas tout à fait ce qui s'est passé, non.
09:03– Pardon ?
09:04– Ah non, il avait reçu l'accord d'Obama et au dernier moment,
09:06Obama lui a tiré le tapis sous les pieds.
09:08Je n'aime pas beaucoup François Hollande.
09:10Je trouve que son calcan a été brûlantable.
09:12– Vous avez raison.
09:13– Mais là, c'est Obama qui a tiré le tapis sous les pieds.
09:16– Il l'a retiré, c'est-à-dire qu'on est manipulé par les États-Unis.
09:21Là aussi, on lui a retiré le tapis parce que c'était effectivement un montage
09:27et qu'Obama, lui, a dit, moi, je veux avoir l'accord du Parlement,
09:32ce dont M. Hollande se dispensait.
09:35Alors, je ne suis pas en train de défendre ceux qui ont été, j'en sais rien.
09:38Je ne sais même pas qui c'est.
09:39Enfin, s'il y a quelques noms que je connais comme ça vaguement.
09:41Mais je dis, sur une situation comme celle-là, il faut éviter, je pense,
09:48de séparer comme ça le bon grain de l'ivraie, les bons et les méchants
09:52et être beaucoup plus prudent dans la façon d'aborder les choses.
09:57Je ne sais pas ce qui va se passer maintenant.
09:59Je suis très pessimiste, moi, sur la péthodière qui s'est installée là,
10:05dont d'ailleurs Bachar el-Assad est le premier responsable.
10:09Mais je suis d'accord avec...
10:11On ne va pas faire le débat.
10:14Je suis d'accord avec ton pessimisme.
10:16Simplement, les actions qui ont été menées par messieurs Mariani et Bach
10:21ne servent strictement à rien.
10:23Donc, tirons-en les leçons.
10:25On est d'accord avec ça.
10:27Et celle de François Hollande ?
10:29Alors, Franck, de vous, votre coup de gueule ?
10:32Alors, mon coup de gueule, on change complètement d'univers
10:35et même, quelque part, de continent.
10:38Puisqu'il s'agit des représailles chinoises
10:43à l'encontre des pays européens, mais pas tous,
10:46et au sujet des voitures électriques.
10:48Peut-être que vous vous en souvenez, mais il y a eu un bras de fer
10:51au sein même des États membres de la Commission européenne
10:55pour imposer des droits de douane aux voitures électriques chinoises
11:00qui venaient de Chine pour arriver en Europe.
11:03La France était, je dirais, en pointe sur ce sujet.
11:07Elle était donc favorable à protéger les constructeurs français
11:12qui essayent de prendre ce virage électrique
11:17au bénéfice de la réindustrialisation.
11:20Ils ont été, finalement, les Français, suivis par les Européens.
11:25Mais ça a été long de, je dirais, de convaincre les Allemands.
11:30Et ce qu'est en train de faire la Chine, c'est de dire
11:34écoutez, regardez, c'est une note du ministère du commerce extérieur
11:39qui dit qu'il va falloir quand même regarder les pays
11:42qui ont voté en faveur de nos droits de douane
11:48et organiser une sorte de représailles.
11:51De quelle manière ?
11:52De façon assez simple pour un industriel, c'est de dire
11:55on ne va pas fonder des usines, on ne va pas faire pousser des usines
11:59dans des pays qui ont été contre nous.
12:03Exemple.
12:04La France.
12:05La France, mais dernièrement la Pologne qui avait voté avec nous
12:09et dont on apprend que ce projet d'usine de voitures électriques
12:15n'ira pas en Pologne mais ira en Allemagne
12:17parce que les Allemands ont été quand même beaucoup plus sympas
12:20sur cette histoire de bras de fer.
12:22Moi, ce qui me gêne, je ne vais pas qu'un pays
12:26je dirais défendre ses intérêts nationaux
12:29et peut même ses intérêts vitaux
12:31puisque sur la question des voitures électriques
12:34on peut imaginer que les Chinois qui sont en surproduction
12:37aient un intérêt à les écouler en Europe.
12:39Moi, ce qui me gêne dans cette histoire, c'est que finalement
12:42les Européens se retrouvent au cœur d'une forme de chantage
12:46sans rien dire.
12:47C'est-à-dire que les Polonais, on leur dit
12:49finalement vous n'aurez pas votre usine chez vous, elle sera ailleurs
12:52et on accepte cela.
12:54C'est-à-dire qu'étant paré, je dirais dans sa vérité crue
13:00il y a deux notions.
13:02La première, c'est la capacité de la Chine à se défendre
13:05mais la deuxième, peut-être plus grave,
13:07c'est le manque de solidarité européenne.
13:09On pourrait imaginer que par exemple
13:11il y ait une sorte de co-construction
13:13de coopération entre les Polonais et les Allemands
13:16ou quelque chose comme ça.
13:18Et donc, l'idée de se dire
13:20on est reparti dans une logique concurrentielle entre Européens
13:23comme autant quelque part des masques, du Covid ou autre chose
13:27me semble tout de même assez problématique
13:31et de très mauvaise augure pour la suite.
13:34On va avancer parce qu'on a beaucoup de sujets.
13:37Régis, vous c'était un coup de gueule ?
13:39Oui, alors c'est un coup de gueule
13:42contre les lois mémorielles.
13:44Alors avec une autocritique.
13:47La loi Guaixot qui considérait
13:51que le négationnisme de la Shoah
13:55pour faire court, c'était les chambres à gaz essentiellement
13:58était une infraction et effectivement
14:01on considérait qu'on ne pouvait pas le mettre en cause
14:03parce que c'était d'ailleurs le masque de l'antisémitisme.
14:06Autocritique parce que j'ai travaillé sur cette loi
14:09et c'est un de mes collaborateurs qui en a rédigé la version finale.
14:12Mais depuis j'ai changé d'avis parce qu'en fait
14:15on a ossifié la vérité historique
14:19qui doit tout le temps être travaillée
14:22en la remplaçant par une vérité judiciaire.
14:25Ça c'était le jugement du tribunal de Nuremberg.
14:28Bon, pour le holocauste, on pouvait l'imaginer
14:31mais on l'a étendu à tout un tas de choses
14:33et là mon éditeur d'ailleurs, on peut le dire les décisions de l'artilleur
14:36vient d'être condamné, ainsi qu'un chercheur africain
14:41pour négationnisme du génocide rwandais.
14:46Alors le livre je l'ai lu, il n'y a absolument pas de négation
14:50au contraire, il le reconnaît mais à certains moments
14:53dans l'utilisation politique du terme génocide
14:55il a mis des guillemets, et bien il est condamné.
14:58Il est condamné, c'est-à-dire qu'il n'y a désormais
15:01aucune autre version que celle de M. Kagame
15:04qui est autorisée, puisqu'il y a eu des décisions de justice
15:07qui ont été rendues.
15:09Alors je sais que les historiens sont vent debout
15:12contre ce système, j'en parle parce que ça s'est produit
15:15il y a deux ou trois jours.
15:17J'espère qu'il y aura un appel et que la décision sera réformée
15:21parce qu'après on a bien évidemment tout un lobbying
15:26sur le génocide arménien.
15:29Je comprends la souffrance, je comprends l'importance du thème
15:32mais se servir de la loi pénale pour interdire d'aborder
15:38et de faire de la recherche sur les sujets
15:40je considère que c'est quelque chose de très grave
15:43au plan de la liberté de la recherche et de la liberté d'expression.
15:46On va continuer avec vous Alexandra,
15:51mais juste deux informations.
15:53La première c'est que la justice suédoise annonce
15:55la fin de la procédure pour viol contre Kylian Mbappé,
15:58faute de preuve.
16:00Et la deuxième information c'est que l'ARCOM confirme
16:03l'arrêté selon lequel CNews et NRJ12 ne pourront plus émettre
16:09à partir de février.
16:12Pas CNews, NRJ12 et C8 pardon.
16:16J'ai eu peur.
16:18C'est ma langue à fourcher.
16:21Décision que je trouve pour ma part assez scandaleuse
16:26parce qu'il y avait peut-être d'autres chaînes à supprimer avant.
16:31Moi je ne me place pas d'un point de vue idéologique
16:33mais d'un point de vue de production.
16:36C'est une chaîne qui produit,
16:38qui rassemble des millions de téléspectateurs,
16:40qui produit des programmes.
16:42Et à côté de ça des chaînes qui sont des robinets à série.
16:45Toute la journée on vous passe La Petite Maison dans la Prairie,
16:48Les Simpsons et autres.
16:50C'est d'une indigence absolue et on supprime une chaîne
16:53pour, me semble-t-il, des raisons idéologiques
16:57ou de vengeance personnelle.
17:00Bref, on se retrouve dans un instant avec vous.
17:12Et avant de reprendre nos débats,
17:14c'est le moment de retrouver notre gagnant ou notre gagnante.
17:17C'est une gagnante, c'est Pierrette.
17:19Bonjour Pierrette.
17:20Bonjour.
17:21Vous nous appelez d'où ?
17:23De La Riège, à côté de Saverdun.
17:25Très bien, quel temps fait-il ? Pas de neige encore ?
17:28Il fait très froid, il fait beau.
17:29Ah bon, très bien.
17:30Le sapin a été décoré ou pas encore ?
17:34Il est en train.
17:36Il est en train, bon.
17:37Alors nous allons découvrir votre cadeau.
17:42Alors, c'est un calendrier de la vente de la marque Guinaud
17:45qui contient des produits de soins et de beauté.
17:48Vous allez retrouver des sérums, crèmes, hydrazone pour les yeux,
17:52un gommage éclat parfait, la crème Hydra Sommum,
17:55mais aussi une carte cadeau d'un montant de 50 euros chez Etam.
18:01Voilà, félicitations.
18:02Vous allez garder ça pour vous, les offrir ?
18:05Je vais les garder pour moi.
18:07Vous avez bien raison, vous avez bien raison.
18:09Merci beaucoup.
18:10Vous allez être magnifique au réveillon,
18:12vous allez pouvoir une crème éclat
18:16et puis vous achetez peut-être chez Etam des petits dessous
18:20ou un pyjama en pilou, voilà.
18:24Vous avez le choix.
18:26On vous souhaite de bonnes fêtes, Pierrette.
18:28Merci d'être fidèle.
18:30Merci d'être fidèle à Sud Radio.
18:32Reprenons nos débats.
18:34Alors, il y avait une question à poser à l'avocat, cher Régis,
18:37à propos de Kylian Mbappé, la justice suédoise.
18:39La justice suédoise, je l'ai dit, annonce la fin de la procédure.
18:41Moi, j'ai lu, faute de preuves,
18:43et Jérôme Dublé a regardé et il voit preuves insuffisantes.
18:46Qu'est-ce que ça signifie ?
18:48C'est la même chose.
18:50C'est pareil.
18:51C'est la même chose.
18:52C'est-à-dire que les preuves insuffisantes,
18:56une simple déclaration est une preuve insuffisante.
18:59C'est-à-dire qu'il y a des caractéristiques
19:01qui permettent de considérer que tel élément, tel élément,
19:04une vidéo, etc.
19:06constituent des preuves,
19:08mais la même chose peut constituer ce qu'on appelle des preuves insuffisantes.
19:14Donc, pour en revenir à cette affaire précisément,
19:19je me demande ce que Kylian Mbappé a été faire là-bas,
19:23en avion privé avec ses copains,
19:25dans une boîte, olé olé,
19:28il aurait mieux fait de s'abstenir et de s'occuper de football,
19:31mais c'est malheureusement devenu un peu un sport.
19:35On a le non-lieu dans l'affaire des argentines et des rugbymans.
19:40Voilà, je veux dire, ça devient un petit peu systématique,
19:43ça devient un commerce.
19:44On essaye de battre monnaie avec ces plaintes.
19:47Bon, les Suédois, rappelez-vous Assange,
19:50les Suédois, bon, ils ont été cette fois-ci,
19:53alors on ne va trop rien dire,
19:54c'est la presse qui avait fait passer quelques informations,
19:59mais c'est tout ce qu'on a su.
20:00Ils ont fait leur enquête,
20:02sur la base probablement de déclarations,
20:04une fois s'il y a une plainte,
20:05et ils disent, bon, il n'y a rien de probant, insuffisant.
20:10Si vous voulez, à votre question,
20:13absence de preuve ou preuve insuffisante,
20:16juridiquement et judiciairement, c'est exactement la même chose.
20:20– Un mot aussi sur deux condamnations,
20:24enfin une condamnation et une libération,
20:27celle de Christophe Kidder,
20:29braqueur multirécidiviste et meurtrier
20:31qui a été remis en liberté,
20:32condamné en 1999 pour le meurtre d'un homme d'affaires,
20:35il avait bénéficié de, figurez-vous,
20:37de permissions pour pouvoir aller passer son permis de conduire,
20:39il devait rester jusqu'en 2044.
20:41– Dont il avait vraiment besoin son permis de conduire.
20:44– Oui, comme l'a dit un ami policier,
20:46ça va l'aider d'avoir le permis.
20:48Qualifié de dangereux,
20:50les autorités pénitentiaires crient au scandale,
20:55il a quand même commis de multiples braquages,
20:57un meurtre et plusieurs cavales.
20:59On se demande pourquoi une condamnation jusqu'en 2044,
21:02il faudra qu'on m'explique, est libérée en 2024.
21:05– Une aberration judiciaire de plus ?
21:08– Je vois Régis qui hausse les sourcils.
21:11– Oui, j'ai vu passer l'information,
21:14j'ai jeté un petit coup d'œil,
21:16il a un palmarès copieux,
21:19et surtout il est considéré, classé par la police,
21:23comme dangereux, comme un individu dangereux.
21:26Je me demande ce que c'est que cette conditionnelle
21:29qui lui permet d'obtenir 20 ans.
21:33– 20 ans de réduction de peine.
21:35– 20 ans de remise de peine.
21:37– Ça veut dire qu'il a purgé combien d'années ?
21:39– En 99 visiblement.
21:41– C'est le jugement, pardon, c'est la décision en 99,
21:46mais pour des faits pour lesquels il était incarcéré avant,
21:49ça je ne sais pas.
21:51– Et puis aussi, je vous donne deux anciennes élus de Vaud-en-Velin
21:55accusés de viol.
21:56Maura Dagoun a eu sa condamnation alourdie en appel,
22:00une peine de 10 ans prononcée pour viol,
22:03et il a fui en Algérie.
22:05Donc voilà, il y a un mandat d'arrêt qui a été lancé contre lui,
22:08mais des gens courageux, un élu qui refuse d'affronter la justice,
22:13je trouve ça assez terrible.
22:15Alors Alexandra, votre coup de gueule va nous ramener en France et à la politique.
22:19– Oui, mon coup de gueule, c'est notre pays
22:22qui tourne sur le cercle vicieux de la nomination d'un Premier ministre.
22:26Je trouve qu'il y a quelque chose d'obscène,
22:28avoir ce Président de la République qui finalement jubile
22:31d'être au centre de toutes les attentions,
22:34et tous les jours on a un nouveau nom qui surgit.
22:39Déjà les Français ont une piètre image de la vie politique,
22:44je ne suis pas sûre que cela contribue à les réconcilier
22:48avec la politique dans notre pays, ça suffit en réalité.
22:53Pendant ce temps, la chronique effrayante de nos professeurs
22:57qui sont violentés, agressés, pas respectés se poursuit,
23:03nos agriculteurs sont dans une situation absolument intenable,
23:08ils sont contraints à faire des opérations de force
23:12parce que plus personne ne les écoute, le pays est à l'arrêt,
23:16et puis nous on continue dans un monde parallèle,
23:20on a un espèce de casting de celui qui pourra convenir,
23:25je trouve ça obscène, ça suffit.
23:27Avec les petits jeux qui sont indécents pour les Français.
23:30Oui, c'est indécent parce que là on a quand même des Français
23:34qui n'arrivent pas à survivre alors qu'ils travaillent,
23:37c'est obscène, tous les jours on a un nom qui surgit,
23:44on nous avait promis que ça irait très très vite,
23:47là on nous dit maintenant qu'il faut attendre
23:49le retour du monarque de Pologne, ça suffit.
23:54Jérôme ?
23:55Oui, alors deux choses quand même, je suis assez d'accord
23:57sur le fond avec Alexandra, mais c'est quand même la Constitution,
24:00c'est le Président qui nomme le Premier Ministre.
24:02Très bien.
24:03Premier point, ce n'est pas quelqu'un d'autre,
24:05c'est le Premier Ministre, c'est le Président, c'est comme ça.
24:07On est d'accord.
24:08C'est la Constitution de la Ve République.
24:10Deuxième point, il y a un sondage ce matin
24:12qui est tombé, je ne sais pas si vous l'avez vu,
24:14qui va parfaitement dans le sens de ce que disait Alexandra.
24:1668% des Français, c'est ça ?
24:18Il y a 9% des Français qui se disent intéressés
24:20par le casting et ce petit cinéma qu'on nous donne, 9%.
24:25Donc ça veut dire qu'il y a 80, 85% des Français,
24:29les autres ne savent pas, qui ne sont pas intéressés
24:32par ce casting perpétuel, qui est dû d'ailleurs
24:36au fait qu'un certain nombre de députés, à tort ou à raison,
24:41ce n'est pas le débat, ont exercé leur motion de censure,
24:46qui est aussi dans la Constitution.
24:48Mais c'est quand même, même s'ils ne se disent pas intéressés,
24:51on a quand même un spectacle sous les yeux,
24:54Franck Dedieu, qui est de nature à décourager les Français
25:00de la politique.
25:01J'ai vu un micro-trottoir hier, même si je ne suis pas fan,
25:04et puis ça nous ramène à notre sondage aussi,
25:07FOPSI judiciale pour Sud Radio,
25:09où Marine Le Pen ressort victorieuse dans tous les cas de figure
25:12si un premier tour avait lieu dimanche prochain.
25:14Oui, si vous voulez, on retrouve le classique jeu
25:20des parties comme jamais, enfin on retrouve,
25:22c'est-à-dire lors de la 4ème République,
25:25et effectivement, cette 5ème République,
25:28elle a été pensée pour ne pas revivre cela.
25:32Absolument.
25:33Donc les Français qui, vous avez raison Valérie,
25:37s'étaient mobilisés, il y a eu une forte participation des Français
25:40en 2022 et 2024, qui laissaient entendre un certain regain
25:46de la politique, où il y avait de véritables débats
25:50avec des visions du monde qui s'affrontaient,
25:53finalement trois visions du monde qui s'affrontent,
25:55et c'est finalement relativement encourageant,
25:58puisqu'on pose clairement les débats.
26:01Le problème, c'est que quand ils s'affrontent
26:03et qu'ils sont un poids équivalent,
26:05eh bien ça crée des blocages.
26:07Et je suis assez d'accord avec vous Jérôme,
26:09c'est-à-dire que nous, on est autour du plateau Sud Radio,
26:13bon, on se dit, c'est pas bien, c'est un triste spectacle, etc.
26:17Mais en vérité, il y a quand même des procédures constitutionnelles
26:21qui conduisent, si on veut les respecter,
26:24à des jeux d'alliances, de réalliances, de contre-alliances
26:29qui sont difficiles à contourner.
26:34Et j'ajouterais, pour terminer, que si on se dit,
26:39voilà, évitons une prochaine motion de censure,
26:42vous avez pas mal de gens, à droite comme à gauche,
26:45qui disent, inspirons-nous des pays réellement parlementaires,
26:49qui imaginent un accord de gouvernement
26:53qui préexisterait à la nomination d'un chef de gouvernement,
26:58de manière à ce qu'il n'y ait pas de censure tous les 4 matins.
27:01Autrement dit, on discute un peu du fond,
27:03on discute de quelques concessions entre parties...
27:06– On ne parle pas du fond, c'est précisément le problème,
27:09c'est qu'on n'en parle pas du fond.
27:10– Ce que je veux vous dire, c'est que, soit vous parlez du fond,
27:13et vous êtes dans une procédure assez longue,
27:16assez longue Alexandra, c'est long,
27:18les Allemands, il y a 6 mois pour fomer un conflit,
27:20soit vous dites, non, les Français commencent à s'impatienter,
27:24et râle, et donc à ce moment-là, il faut faire assez vite.
27:27Et là, effectivement, vous avez raison, vous ne parlez pas du fond.
27:30Et donc, entre ces deux alternatives, le gouvernement reste coincé,
27:35et il y a des défauts à ces deux alternatives.
27:38Mais, je dirais, la procédure juridique,
27:43elle a toujours quelque chose d'exaspérant.
27:45– Toujours, mais là on n'est pas dans le juridique.
27:48– Non mais je suis d'accord.
27:50– Je vous donne la parole, mais 10h29, c'est la pub,
27:54petite pause, et on se retrouve tout de suite.
27:57– Parlons vrai.
27:58– Parlons vrai.
27:59– Sud Radio.
28:00– Parlons vrai.
28:01– Parlons vrai.
28:02– D'accord, Valérie Expert.
28:03– Alors, pour l'instant, ils ne sont pas d'accord,
28:05donc le coup de guerre d'Alexandra, qui concernait cette attente longue
28:10du 1er mai, je vais répondre à Franck.
28:12– Oui, sur la Constitution, on est évidemment tous d'accord,
28:15ce n'est pas le sujet, évidemment que ça prend du temps,
28:18évidemment qu'on ne peut pas sortir le nom d'un Premier ministre en une heure,
28:24ce n'est pas le sujet, pour moi le sujet c'est que, pendant ce temps,
28:28il n'y a pas de, comme vous le disiez, il n'y a pas de sujets de fond
28:34qui sont évoqués pendant ce temps, il n'y a pas un projet qui est proposé
28:37pendant ce temps, on passe à côté des sujets essentiels
28:40qui concernent la vie des Français de tous les jours,
28:42et c'est ça moi qui m'exaspère, je n'en peux plus maintenant
28:47qu'on nous sorte le nom d'un Premier ministre,
28:49dont on sait par avance que de toute façon il ne satisfera personne.
28:52– Je suis d'accord Alexandre, je dis simplement que si on considère
28:56que le projet pour débattre doit préexister à la nomination du Premier ministre,
29:01à ce moment-là, disons aux Français, ça va prendre du temps.
29:04– Mais oui, mais ce n'est pas ce qui a été dit aux Français de l'époque.
29:06– Mais est-ce que vous souhaitez ça ?
29:08– D'où ce que je pense depuis cette dissolution complètement ratée,
29:13c'est qu'il faut remettre le calendrier à l'endroit,
29:16et que la seule solution, et on y viendra petit à petit,
29:19ça sera la démission du Président de la République.
29:22Je le dis très clairement, bien qu'étant du Bloc central,
29:24je dis très clairement que le calendrier doit être mis à l'endroit.
29:29On n'y arrivera pas, c'est clair.
29:31– Alors Régis, je vous donne la parole.
29:33– Je vais aboutir à la même conclusion que Jérôme, mais pas par le même chemin.
29:39La dissolution ratée, moi je vais porter ça au crédit de M. Macron,
29:44il est écrasé aux élections du 9 juin, aux élections européennes.
29:49Qu'est-ce qu'il fait ?
29:51Il dit la parole au peuple, qui peut le lui reprocher ?
29:54Alors bien sûr, on dit aujourd'hui, quand on voit les conséquences,
29:57tous ceux qui en sont aussi responsables de ces conséquences disent
30:01c'est de sa faute, il n'avait qu'à ne pas dissoutre.
30:04Il a lancé son appel au peuple.
30:06Et là, qu'est-ce qui se passe ?
30:08Au premier tour, les couches populaires se déplacent,
30:10le RN fait trois fois plus de voix qu'en 2022,
30:14et s'apprête normalement, avec la mécanique de l'unité nominale à deux tours,
30:19à arriver très proche du pouvoir.
30:21Je ne pense pas qu'ils auraient eu la majorité absolue, mais c'est ça.
30:24Et qu'est-ce qui se passe à ce moment-là ?
30:26M. Mélenchon, M. Faure viennent dire
30:29non, non, non, ce sont des nazis qui mangent les petits-enfants,
30:32on va faire un arc républicain.
30:36Et là, on constitue une majorité.
30:38On constitue une majorité, on se désiste,
30:40on vote les uns pour les autres,
30:42on fait gagner un siège qui s'apprêtait à perdre à Renaissance.
30:49Et donc, on se retrouve avec un arc républicain.
30:53On lui trouve un Premier ministre avec M. Barnier,
30:56je schématise un peu,
30:58et là, à ce moment-là, ils sont incapables de constituer ce gouvernement
31:03et ils continuent à ostraciser le Rassemblement national.
31:08Je ne suis pas personnellement partisan du Rassemblement national,
31:11mais cette mécanique institutionnelle, elle a joué.
31:14Jérôme a raison, à ce stade,
31:16il n'y a aucun texte qui oblige le Président de la République à démissionner.
31:21Mais je rappelle que le 27 avril 69,
31:24aucun texte n'obligeait Charles de Gaulle à démissionner
31:27après avoir été battu, par un gros écart, au référendum.
31:32Il est parti.
31:33Donc là, aujourd'hui, le responsable, par une dissolution,
31:37qui était démocratiquement tout à fait acceptable,
31:40le responsable, par cette dissolution,
31:44n'a pas été en mesure d'aboutir à la mise en place d'un gouvernement,
31:50eh bien, il faut un nouvel acte.
31:52Ce n'est pas, je sais si je réprouve cet homme,
31:56mais ce n'est pas tellement contre Macron,
31:58c'est qu'il faut un acte démocratique dans la construction de la Vème République
32:03pour essayer de mettre en place un redémarrage,
32:05donc démission du Président.
32:07Et nouvelle élection présidentielle.
32:10– Un petit moment de sourire.
32:13Quelqu'un a écrit, le problème de François Bayrou,
32:17si François Bayrou devait être nommé Premier ministre,
32:20c'est qu'il laisserait un grand vide au commissariat Hoplan.
32:22– Non, il va rester commissaire Hoplan et Premier ministre.
32:26– Non, moi je ne sais pas, je trouve que c'est assez facile,
32:29d'abord parce qu'il n'était pas doté d'un budget extrêmement important.
32:34– Qu'est-ce qu'elle est son bilan ?
32:36– Le bilan c'est que, je suis désolé, le plan,
32:38moi je l'ai connu dans les années 90-2000,
32:40où il était de bon ton de dire que l'État ne servait à rien,
32:44que l'État n'avait aucune vision,
32:45et que le libéralisme allait faire son œuvre
32:47avec l'offre et la demande et le marché.
32:50Là, il a pris des décisions et il a publié des notes,
32:56pour défendre le Made in France, pour défendre la réindustrialisation,
32:59alors peut-être que ça n'a pas été suivi d'effets très concrets,
33:04peut-être que oui, en tout cas, ça a quand même le mérite d'exister,
33:07et surtout, ça traduit de la part d'un centriste,
33:11un changement d'état d'esprit,
33:13qui voulait dire que, quelque part, le patriotisme économique,
33:17je dirais, n'ont pas changé de camp,
33:22mais il s'élargissait pour devenir un mot
33:29qui n'était pas un mot grossier,
33:31mais qui était devenu quelque chose, je dirais,
33:33qui consiste à défendre les intérêts nationaux.
33:36Ça, c'est peut-être, du point de vue économique
33:39et du point de vue industriel,
33:41en termes de création d'emplois peut-être secondaires,
33:44sur le plan idéologique, sur le plan du marqueur idéologique,
33:47c'est pas rien.
33:49– Parlez de marqueur idéologique.
33:51– Il a été nommé, attendez Valérie,
33:53c'est un poste qui a le statut de ministre dans la Constitution,
33:59le commissaire au plan, c'est un ministre,
34:02c'est un cadeau qu'on lui a fait,
34:04sans lui donner les moyens, c'est parfaitement exact,
34:07il a pris ça parce que c'était confortable,
34:09parce que c'était rémunéré,
34:11et ça n'avait strictement aucun contenu.
34:14– Non, c'est pas vrai, c'est pas vrai,
34:16il y a eu des enquêtes,
34:18nous on l'a publié à Marianne en avant-première,
34:20il y a eu des enquêtes sur les Français
34:23qui importent des fruits et légumes
34:26dans des proportions hallucinantes,
34:28alors qu'on aurait la possibilité d'être largement autosuffisants,
34:31ça s'appelait l'indice de la ratatouille,
34:33la parabole de la ratatouille, nous l'avons titré,
34:35et bien écoutez, ce n'est pas rien cela.
34:37– Non mais c'est pas parce que M.Beyrou,
34:40on savait déjà,
34:41– Non mais attendez, on va parler des agriculteurs,
34:43mais vous l'avez là le cœur du sujet.
34:45– M.Beyrou a accepté d'être haut-commissaire au plan,
34:48qu'il a changé idéologiquement,
34:50alors là, je vous ai complètement agacé la plaque.
34:52– Non mais ce n'est pas ce que j'ai dit.
34:54– Jérôme, vous n'avez jamais eu d'idéologie.
34:56– Déjà ne parlez pas.
34:58– J'ai dû vraiment ne pas être clair,
35:02parce que vous n'avez pas tout à fait compris
35:04ce que j'ai voulu dire.
35:05– Je suis désolé, la parabole de la ratatouille,
35:07tout le monde sait très bien qu'on est un portateur massif
35:09de fruits et légumes en France.
35:11– On va faire un sondage auprès des auditeurs.
35:14– D'accord, on va faire une enquête.
35:16Je suis désolé, ceux qui avaient fait des études,
35:20oui mais bon, quand vous faites une étude,
35:22vous le mesurez, vous mesurez votre degré de dépendance
35:26des fruits et légumes, vous essayez de savoir d'où ça vient,
35:31quel est le prix de revient, vous ne pouvez pas dire
35:34on le savait, donc il n'y a pas d'ébat.
35:36– Vous avez déjà une stratégie qui fait des notes très bien faites,
35:38il n'y avait pas besoin d'être haut-commissaire au plan,
35:40tout ceci est redondant.
35:41– Moi j'étais surprise qu'on parle de marqueur idéologique
35:43quand on parle de M. Bayrou, puisque bon,
35:45je n'ai pas vu vraiment beaucoup d'idéologie et de conviction
35:49chez M. Bayrou, mais en tout cas, vous dites pas de budget,
35:54si je ne me trompe, mais on parle quand même
35:57de 15 millions de budget annuel et de plus de 100 collaborateurs,
36:01est-ce que vraiment ?
36:02– 100 collaborateurs ?
36:03– Oui, est-ce que vraiment ?
36:04– Ça part un peu beaucoup.
36:05– Je ne sais pas où vous les avez trouvés ces 100 collaborateurs.
36:07– Même si c'est 50, c'est énorme.
36:09– On va vérifier.
36:11– C'est au sens des organisateurs ou au sens de la police ?
36:14– Même si c'est 50, c'est énorme.
36:17– Je voudrais qu'on parle de l'attribution de la Coupe du Monde 2034
36:22qui aura lieu en Arabie Saoudite, on apprenait dans le même temps,
36:26avant-hier en fait, qu'il y avait eu 300 exécutions capitales
36:30l'année dernière en Arabie Saoudite,
36:32Sankt-Landschock-Grand-Monde, je ne voulais pas faire le parallèle
36:35avec la Syrie mais…
36:37– Ce n'est pas tout à fait le même régime.
36:38– Ce n'est pas le même régime mais il y a quand même 300 exécutions capitales.
36:43– Il n'y en a jamais eu autant qu'en 2023, je crois, ou 2024.
36:48On a atteint…
36:50– C'est quoi le foot aujourd'hui ?
36:52– On sait très bien comment fonctionne la FIFA.
36:54– Il y a eu Qatar, maintenant on a l'Arabie Saoudite.
36:56– On sait très bien comment fonctionne la FIFA,
36:58je ne vais pas m'éterniser là-dessus,
37:00Régis en sait peut-être un peu plus que moi, voilà.
37:03Donc Qatar, tout le monde a dit que c'était un succès,
37:06sportivement c'était un succès,
37:08en matière d'organisation c'était un succès,
37:11tout le monde avait l'air très satisfait,
37:13donc pourquoi pas l'Arabie Saoudite ?
37:15– Mais là il n'y a plus, on ne parle plus d'idéologie,
37:17on ne parle plus de politique.
37:19– Surtout qu'il n'y a plus de candidats,
37:21donc la FIFA prend ce qui se présente,
37:23il n'y a plus de candidats pour organiser les Coupes du Monde.
37:25– On parle d'argent, on ne parle pas d'idéologie,
37:27on ne parle pas de droit de l'homme, on parle d'argent.
37:29La Coupe du Monde, la prochaine aux États-Unis,
37:32la suivante en 2030, ce seront dans trois pays au départ,
37:38Maroc, Portugal, Espagne.
37:42Parce qu'aucun des trois n'a les moyens d'organiser,
37:46surtout qu'il y a 48 équipes maintenant,
37:48c'est quelque chose de monstrueux.
37:51Et puis comme c'était trop compliqué,
37:53on a également fait venir l'Uruguay et le Paraguay,
37:57il y aura des matchs là-bas.
37:59Les seuls qui ont les moyens d'organiser un événement pareil,
38:06ce sont les Saoudiens, parce qu'ils sont richissimes,
38:08ils ont les pétrodollars, donc c'est pour ça.
38:11Et puis aussi probablement parce qu'ils ont acheté suffisamment de voix,
38:15parce que soyons clairs, c'est totalement…
38:17– Ils n'avaient pas acheté, ils étaient candidats uniques.
38:20– Oui, mais on peut acheter l'abstention des autres aussi.
38:26– Quand tu as un seul candidat.
38:28J'ajoute que les JO, ça coûte beaucoup plus cher
38:30qu'une coupe du monde de football,
38:32et qu'on apprend ce matin, ce que j'avais dit depuis plusieurs mois ici,
38:37et ailleurs, que les JO allaient être bénéficiaires.
38:40Eh bien voilà, ils ont été bénéficiaires.
38:42– Pas pour tout le monde. – Mais personne n'en parle.
38:45– Pas pour tout le monde. – Financièrement.
38:47– Mais pour qui ? – 27 millions d'euros.
38:49– Mais pour qui ?
38:51– Le rapport comptable de ce matin sur l'organisation des JO de Paris
38:57montre aujourd'hui un excédent de 27 millions d'euros
39:02qui sera partagé entre l'État, la ville de Paris et les fédérations sportives.
39:07Pendant des mois et des mois, il nous a dit
39:09c'est une catastrophe financière, etc.
39:11Mais non, ça n'a pas été une catastrophe financière.
39:13– On ne peut pas contester que ça a été un grand succès.
39:15– On n'avait plus les moyens de payer les policiers.
39:17– Donc on a eu les moyens d'organiser les JO.
39:21– Franck Dedieu sur l'Arabie Saoudite et le foot.
39:25– Si vous voulez, l'argent, les questions économiques
39:32prennent le pas sur à peu près tout dans le domaine du foot.
39:36J'enfonce un peu des portes ouvertes.
39:39Ce qui me gêne un peu, c'est que concomitamment à ce genre de décision,
39:45on voit ce monde-là se gargariser du matin au soir
39:49avec des postures bienveillantes, d'ouverture aux autres,
39:53de discours très social, etc.
39:59Et donc là, il y a un contraste.
40:01On parlait tout à l'heure de l'exaspération des Français
40:04devant ce cynisme-là, du cynisme des politiques.
40:07Je veux dire qu'à l'échelle du foot, c'est beaucoup plus important
40:11ce cynisme entre, je dirais, l'empire de l'argent
40:16et ces postures bienveillantes du matin au soir,
40:21du faut-penser-comme-si-faut-pas-faire-comme-ça, etc.
40:24Ce décalage-là est exaspérant pour les Français,
40:28y compris ceux qui adorent le foot.
40:30– Tout le monde sait très bien que pour 2034,
40:34la FIFA a tout fait pour essayer de convaincre la Chine
40:37d'être candidate contre l'Arabie Saoudite
40:40pour qu'il y ait un challenge, pour qu'il y ait une compétition.
40:43Bon, quand on fait du football, c'est bien qu'il y ait une compétition.
40:46Eh bien, entre la peste et le choléra, finalement le choléra s'est dédié
40:51puisque la Chine elle-même a reconnu qu'elle n'avait pas les moyens
40:54d'organiser la Coupe du monde de football.
40:56Donc il n'y avait plus qu'un candidat, voilà.
40:58On en est là.
40:59– On va marquer une pause et on se retrouve dans un instant
41:01avec vous sur Sud Radio.
41:03– Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
41:08– Le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
41:11– Petite précision effectivement sur le commissariat au plan,
41:14il y a 100 personnes.
41:15– En collaborateur.
41:16– Avec plus de 15 millions d'euros de budget annuel.
41:18– Absolument, il y a de quoi faire quand même.
41:20– Pour faire à peu près la même chose que ce que fait France Stratégie.
41:22– Voilà.
41:23– Qui fait de très bonnes notes par ailleurs.
41:25– Et en supprimant les machins pour gagner de l'argent.
41:28– Donc selon la police et les organisateurs, nous sommes d'accord.
41:31– Je voulais que nous parlions de Boilem Samsal qui reste en détention.
41:35On en a déjà parlé ici, son avocat n'a pas pu obtenir de visa pour aller le défendre.
41:42Et puis il y a toujours ses voix, comme celle de Sandrine Rousseau.
41:46On vous a passé l'extrême et on le repassera autant de fois qu'il le faut
41:49tant il est abject. Écoutez.
41:51– Oui, il est scandaleux qu'il soit emprisonné.
41:54Il est scandaleux que son avocat n'ait pas le droit d'entrer en Algérie.
42:00Il n'y a pas de doute là-dessus.
42:01Après je voudrais aussi poser, et dans les deux termes de l'équation,
42:05que les propos et les positions tenues sont des propos relevant de l'extrême droite,
42:11relevant d'une forme de suprémacisme.
42:14Et que ça, à un moment, il faut aussi poser les deux.
42:17C'est-à-dire qu'il n'a pas à être en prison, d'aucune manière.
42:20Il a à être défendu, c'est un droit humain fondamental.
42:24Pour autant, rappelons quand même que ça n'est pas non plus un ange dans ses positions.
42:29– Voilà, vous voulez revenir, Franck Dedieu, sur la...
42:33pas l'étymologie, la...
42:35– La terminologie.
42:36– La terminologie.
42:37– Oui, c'est-à-dire que maintenant, il y a presque un petit sport un peu grotesque
42:42pour éviter le oui-mais.
42:44Quand c'était absolument évident que ce qui arrive à cette hauteur est scandaleux,
42:50mais que tout de même, ça nous gêne un petit peu.
42:52– Il l'a bien cherché.
42:53– Voilà, il l'a bien cherché.
42:54Alors on ne dit plus oui-mais, on dit oui pour autant.
42:57Alors on pourrait dire par exemple, oui mais en revanche, c'est entendu, donc...
43:01– Bien sûr, bien sûr.
43:03– Oui, oui, bien sûr, mais...
43:05– Mais vous savez d'où ça vient, ça ?
43:07Vous savez d'où ça vient, ces propos de Sandrine Rousseau ?
43:10– Allez-y.
43:11– Elle traduit très exactement, et elle reprend mot pour mot,
43:15ce que dit la presse algérienne sur ce qui se passe.
43:18C'est absolument invraisemblable.
43:20– C'était, c'était...
43:21– Quand la presse algérienne dit, toute la presse algérienne dit,
43:24j'en aurais terminé 30 secondes, toute la presse algérienne dit actuellement,
43:27ceux qui défendent cet auteur et ce grand auteur,
43:30c'est l'extrême droite française, ce sont les colonialistes français,
43:34ce sont les héritiers de l'OAS, et elle, elle reprend exactement ces termes.
43:39– Sur Sandrine Rousseau, qui s'est...
43:42– Vous vous rendez compte ?
43:43– Qui nous a expliqué que le grand danger pour nos démocraties,
43:46c'était les trois religions monothéistes, les femmes afghanes, iraniennes,
43:52et toutes les femmes martyrisées, invisibilisées, apprécieront.
43:57J'aimerais juste peut-être dire un mot sur les clowns d'Amnesty International,
44:02et ceux de la Ligue des Droits de l'Homme,
44:05qui ont bien tardé, mais sont coutumiers du fait,
44:09à se scandaliser et à s'émouvoir du sort de cet écrivain.
44:15Soutenons-le, je trouve que la voix de la France est bien faible,
44:20peut-être qu'on est trop occupé à trouver un premier ministre
44:23pour dire notre effroi, et puis se mobiliser pour lui,
44:28on ne peut pas rester comme ça, sans rien faire.
44:31– Et puis le fait de dire, il a le droit à être défendu,
44:34ça veut dire que quelque part...
44:36– D'autres n'ont pas le droit d'être défendus.
44:38– Non, ça veut dire que le fait qu'il soit emprisonné,
44:42est déjà un état de fait, qu'on n'en dit pas.
44:45– Oui, presque légitime.
44:46– Son avocat ne peut plus se rendre en Algérie.
44:48– Je ne dirais peut-être pas légitime,
44:50mais quelque part, ce qui scandalise Mme Brousseau,
44:55c'est le fait qu'il ne puisse pas être défendu.
44:58Moi, ce qui me scandalise, c'est le fait qu'on emprisonne un auteur.
45:01– Un écrivain.
45:02– Oui, un écrivain, et puis de dire que ce n'est pas un ange, c'est...
45:05– Non, non, c'est...
45:06– Cette expression régit sur les...
45:08Et puis, c'était donc cette interview à réécouter,
45:11sur Sud Radio avec Jean-Jacques Bourdin,
45:13où elle parle des trois religions monothéistes,
45:15qui, finalement, seraient quand même assez terribles pour les femmes,
45:20en particulier la religion catholique, qui refuse les femmes prêtres.
45:24– C'est très bien que ça menace les femmes aujourd'hui dans le monde.
45:28– De quoi elle s'en mêle.
45:29– Non, mais allons-y, sur Boilem Samsal.
45:31– Alors, oui, moi, chaque fois que j'entends Andrée de Rousseau,
45:36je me dis, mais est-ce qu'elle est comme ça en vrai, ou est-ce qu'elle fait semblant ?
45:41Parce que c'est difficile d'être plus calamiteux.
45:44Reprendre le narratif, comme on dit, ou le récit,
45:49au mot près, comme dit Jérôme, de la presse algérienne,
45:53qui est déchaînée, qui est dans un combat politique.
45:56C'est un règlement de compte directement politique,
45:59avec la France aussi d'ailleurs,
46:01après la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara ex-espagnol.
46:08Donc, rien n'est négociable là-dedans, rien n'est négociable.
46:13Il a 80 ans, c'est un écrivain, il a ses positions,
46:17c'est, comment dire, sa liberté d'expression et de conscience totale.
46:22On n'a pas à embastiller quelqu'un comme ça, et donc on doit être intraitable.
46:29Et donc les réserves qu'elle met en avant, à ce moment-là en plus,
46:32après, une fois qu'il sera libéré, on peut polémiquer avec lui.
46:35Mais là, non, non, non, c'est calamiteux, mais qu'est-ce que vous voulez ?
46:41Surtout quand on entend le suprémacisme,
46:44c'est-à-dire qu'elle prend la précaution de dire
46:47oui, mais on ne doit pas le mettre en prison.
46:50Mais quand ces gens-là sont en permanence à réclamer l'interdiction des autres,
46:56quand vous pensez à Mme Tondelier venant dire à propos de Twitter
47:01X, on aime ou qu'on n'aime pas, c'est pas ça la question,
47:03ou on régule ou on interdit, c'est la même chose.
47:06Ils sont membres du même parti.
47:09Ils sont totalitaires, je veux dire, ça n'a rien de surprenant.
47:13Mais c'est d'autant plus ignoble que ce qui est dit sur Boilets-Sensal
47:17par la presse algérienne est absolument ignoble.
47:20On dit qu'il ment sur son âge.
47:23Il a 80 ans, je crois que ça a été vérifié,
47:25on dit maintenant, la presse algérienne dit qu'il a 75, 70 ans,
47:29qu'il ment sur son âge.
47:30Il en aurait 50, il en aurait 30, il en aurait 20,
47:32ça serait tout autant scandaleux, non ?
47:34Elle n'ose reprendre les arguments de El Moujahidin.
47:39Les bras m'en tombent.
47:41Et elle va être élue dans le 13e arrondissement de Paris au premier tour.
47:44Pendant ce temps-là, Hercilie Assoudet a décidé de déposer une proposition de loi
47:49visant à créer la catégorie juridique,
47:51une catégorie juridique pour les animaux liminaires,
47:53je ne connaissais pas, vous connaissez les animaux liminaires ?
47:56Eh bien, ça concerne les pigeons et les écureuils
48:00et à interdire les méthodes létales et cruelles à l'encontre des pigeons.
48:04Voilà, ça vous laisse sans voix.
48:06Oui, je sais pas.
48:08Ben oui, c'est important, vous disiez qu'on ne s'occupait pas des Français
48:11et de leurs préoccupations.
48:12Il y a peut-être beaucoup de pigeons dans sa circonscription, c'est possible.
48:14Donc, c'est comme ça.
48:18Qu'est-ce qu'on me dit ?
48:19Le problème de Mme Hercilie Assoudet et de ses acolytes,
48:23c'est que dès qu'il touche à un sujet, il devient ridicule.
48:26Absolument.
48:27Allez, c'est fini pour aujourd'hui.
48:28Merci à tous les quatre.
48:29Très bonne journée.
48:30Déjà ?
48:31Et je rappelle le Marianne qui était en kiosque à bout de souffle.
48:34Il s'agit évidemment d'Emmanuel Macron.
48:36Oui, déjà, c'est fini pour aujourd'hui.
48:38Merci à vous.
48:39Et mobilisons-nous pour la Sud Radio.
48:41Parlons vrai.

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