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  • il y a 5 jours
Mettez vous d'accord avec Benjamin Cauchy, Alexandre Malafaye, Baptiste Fournier et Gilles Ganzmann

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-04-09##

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News
Transcription
00:00Avec Benjamin Cauchy, bonjour, chef d'entreprise, Alexandre Malafaille, président du think-tank Sinopia,
00:06bonjour, Baptiste Fournier, président et fondateur de l'agence de communication Virtue,
00:11et Gilles Ganzman, journaliste à Sud Radio, médias, curieux et passionné par l'actualité également.
00:22On va revenir sur les propos d'Elisabeth Borne, elle a précisé ce qu'elle voulait dire,
00:27elle s'était exprimée en évoquant le fait qu'il fallait casser les stéréotypes,
00:34et surtout, dès la maternelle, penser au monde du travail.
00:38Ça va nous en faire des pompiers.
00:40Oui, absolument, et des Spiderman.
00:43Laurent Wauquiez, évidemment, c'est le sujet.
00:45Je me demande si on ne tombe pas dans le piège de la provoque de Laurent Wauquiez,
00:49il veut enfermer les OQTF dangereux à Saint-Pierre-et-Miquelon.
00:52Ça fait débat, les auditeurs ce matin, j'ai pas très crogé, ils étaient plutôt favorables,
00:56en tout cas, ça a le mérite de poser la question des OQTF.
00:59Après, vous nous direz ce que vous en pensez, les ZFE,
01:03et puis Donald Trump, inflexible sur les droits de douane.
01:06Vos coups de cœur, vos coups de gueule, on commence peut-être avec vous, Alexandre Malafaille, coup de cœur ?
01:12Un coup de cœur pour les parlementaires, une fois n'est pas coutume.
01:16Hier, on avait un coup de gueule sur le niveau politique, le niveau des politiques.
01:20Ça, celui-là, on peut le piquer à peu près tous les jours,
01:21mais on aurait pu commencer à le piquer il y a déjà 15 ans.
01:24Il y a une lente et certaine dégradation.
01:26Mais de temps en temps, le Parlement exerce son pouvoir de contre-pouvoir,
01:30et c'est pas mal, surtout quand on a, notamment à Bercy,
01:34des gens dont l'imagination fiscale et le cynisme n'ont pas de limites.
01:39Et donc, alors qu'en début d'année, on avait a priori compris
01:42qu'ils avaient commis une erreur sur la fiscalisation des auto-entrepreneurs,
01:46dont le seuil d'application de TVA allait passer à 25 000 euros au lieu de 37 500,
01:51avec beaucoup de conséquences que ça allait avoir sur l'emploi de ces personnes-là,
01:55qui sont souvent en situation quand même qui sont relativement fragiles.
01:58Et l'abaissement du seuil avait des conséquences qui étaient évidentes
02:01et qui ont provoqué une bronca.
02:05Et le gouvernement a donc dit, ok, on remet à plus tard,
02:07mais globalement, on enterre s'inédier le truc.
02:09Et ils sont revenus à la charge, un peu en lousdé, comme on dit,
02:13pour essayer de faire passer, dans le cadre du projet de loi sur la simplification,
02:18quand même une diminution du seuil de TVA.
02:23Les parlementaires, bien sûr, l'ont venu.
02:25Ça a bien sûr provoqué une levée de bouclier de leur part.
02:28Et a priori, grâce à eux, on devrait éviter de subir cette fâcheuse conséquence.
02:33Parce que j'entends l'enjeu de relever, effectivement, les recettes fiscales
02:37et de permettre à Bercy de continuer à récupérer de l'argent parce qu'il en a besoin.
02:40mais pas de cette façon-là et pas sur une activité qui est aussi essentielle
02:44à notre modèle économique et qui risque de mettre en précarité beaucoup de gens,
02:48d'affecter beaucoup dans beaucoup de petits chefs d'entreprise,
02:51petits auto-entrepreneurs.
02:52Et puis, je crois que dans le contexte où, visiblement,
02:54il y a une incertitude majeure qui est en train de s'instituer
02:58compte tenu de ce qui se passe avec les Américains,
03:00ce n'est peut-être pas le bon moment, effectivement,
03:01pour vraiment chambouler les règles du jeu économique.
03:03Non. Une réaction, peut-être, vous qui êtes chef d'entreprise, Benjamin ?
03:09Oui, je crois, effectivement, qu'on est dans une situation extrêmement compliquée.
03:16Mais je vais garder mes mots, si vous me permettez, Valérie,
03:17pour taper sur mon coup de gueule.
03:20Je vais garder mon énergie.
03:21Je préfère faire un tour de table.
03:22Mais, effectivement, sur un plan économique,
03:24je pense qu'on est dans une situation qui est extrêmement problématique
03:27avec une déconnexion extrêmement puissante entre nos décideurs
03:31et ceux qui vivent l'économie réelle.
03:34Et ça commence à craquer.
03:36Ça commence à craquer.
03:38Aujourd'hui, les seules choses qui sont en train de faire tenir,
03:40entre guillemets, le tissu entrepreneurial dans les régions,
03:45c'est encore la commande publique.
03:46Et malheureusement, cette commande publique va, en plus,
03:50se paupériser et fondre comme neige au soleil.
03:53Donc, de vraies inquiétudes entre les besoins,
03:58qu'on dirait, de facilitation que souhaitent les chefs d'entreprise.
04:02La réalité, les chefs d'entreprise ne souhaitent pas être subventionnés
04:05ou mises sous tutelle.
04:08Les chefs d'entreprise cherchent à s'éclater,
04:10à faire de la croissance, à créer de la richesse,
04:13à créer de l'emploi s'ils le peuvent.
04:15Donc, ils attendent de l'État qu'ils viennent les soutenir
04:17et non pas les emmerder.
04:19Et donc, cette sensation, d'une part, d'avoir beaucoup de contraintes
04:22et d'autre part, d'avoir, dans une période économique
04:26qui est quand même plutôt cataclysmique,
04:28on ne va pas se le cacher,
04:30on fonce quand même dans le ravin,
04:32on attend à minima des mesures de bon sens.
04:36Et là, pour le coup, au-delà de la défiance,
04:38il y a une absence de bon sens.
04:40Et là, je crois que c'est le combo, quoi.
04:42C'est le combo, actuellement.
04:44Juste, c'est une parenthèse.
04:46Je discutais hier avec des amis restaurateurs.
04:49En fait, le 1er mai, vous savez que les salariés doivent être payés double
04:52et récupérer leur journée de travail.
04:55Ce qui fait que...
04:55Triple.
04:56Ce qui fait...
04:57Ou triple.
04:58Donc, ça veut dire qu'évidemment,
05:00aucune société ne va faire travailler ses employés.
05:04Et surtout, j'ai découvert aussi que les boulangers
05:06n'ont pas le droit, pour le principe,
05:08parce qu'un restaurateur, il peut ouvrir,
05:10s'il a envie de payer ses salariés, trois fois le prix, pourquoi pas.
05:13Mais les boulangers, le travail des salariés en boulanger le 1er mai,
05:16est interdit par principe.
05:18C'est 1er mai, où vous êtes peut-être en famille,
05:21où vous avez envie de...
05:23Il y a quand même des lois qui sont...
05:25Désuètes.
05:27Désuètes, obsolètes et plus adaptées.
05:29Je ne sais pas ce que vous en pensez, Baptiste.
05:31Et puis, réagir peut-être à ce que disait...
05:33Alors, je t'ai assez d'accord avec le propos d'Alexandre
05:36par rapport aux parlementaires,
05:38mais il y a aussi ce travail qui n'est pas effectué.
05:40On en avait parlé sur notre plateau il y a quelques mois,
05:42sur le rôle de certaines agences.
05:43Un bon coup de nettoyage, à un moment donné,
05:47sur tout un tas de dispositifs,
05:48qui aujourd'hui, parfois, voudraient contresens de l'histoire
05:51ou, entre guillemets, de la vie quotidienne des Français,
05:54ne seraient pas trop.
05:55Le problème, c'est qu'on le voit,
05:57on fait face à des séries d'urgence,
05:59avec, justement, parfois même, des lois d'urgence
06:02qui sont mises en œuvre,
06:03et on prend rarement le temps,
06:04et les politiques prennent rarement le temps,
06:06d'aller réviser, peut-être,
06:07certains dispositifs, aujourd'hui,
06:09qui sont nuls et non avenus,
06:10ou, en tout cas, qui n'ont plus l'applicabilité nécessaire.
06:12Quand vous interrogez les chefs d'entreprise,
06:15ils sont désespérés, quand même,
06:17du nombre de bâtons dans les roues
06:19qu'on leur met pour développer leur activité.
06:22Le problème, dans ce cher vieux pays,
06:24c'est que, non seulement, il y a des lois d'urgence,
06:25il y a des lois d'émotion,
06:27et puis, il y a surtout eu une construction,
06:29petit à petit, d'un certain nombre de modèles,
06:31de systèmes, alors, sociaux,
06:34de protection, etc.
06:35Et, chaque fois qu'on a rajouté quelque chose,
06:37on n'a rien enlevé à ce qu'il y avait avant,
06:38et, surtout, on n'a jamais pris la peine d'évaluer.
06:41Le vrai problème,
06:42c'est pas tellement d'améliorer,
06:44pourquoi pas payer les gens double, triple, etc.
06:45Très bien, mais il faut juste poser la bonne question.
06:48Comment ça marche ?
06:50Comment ça marchait ?
06:51Est-ce que c'est bien ?
06:52Quel impact ça va avoir ?
06:53Et si on le faisait,
06:54ça pourrait peut-être améliorer la gouvernance.
06:56Allez, on se retrouve dans un instant avec vous.
06:58A tout de suite.
06:59De retour avec vous sur Sud Radio dans le studio
07:06pour commenter l'actualité
07:08avec Benjamin Cauchy, chef d'entreprise,
07:09Alexandre Malafaille,
07:11président du think tank Sinopia,
07:13Baptiste Fournier,
07:13président et fondateur de l'agence de communication Virtu,
07:16et Gilles Gansman,
07:17journaliste média, mais pas que,
07:20à Sud Radio.
07:22On va parler des propos d'Emmanuel Macron,
07:26d'Elisabeth Borne, pardon, hier,
07:28qui parlait d'orientation d'elle à maternelle.
07:31Elle a justifié ou expliqué,
07:33tenté d'expliquer ses propos ce matin
07:35au micro de Jean-Jacques Bourdin.
07:37On va revenir sur l'interview de Laurent Wauquiez
07:40dans le JD News.
07:41Il veut donc enfermer les EQTF dangereux
07:44à Saint-Pierre-et-Miquelon, évidemment.
07:45Beaucoup de réelles à questions politiques,
07:47les ZFE, bref,
07:48beaucoup de sujets avec vous ce matin.
07:52On va continuer notre tour de table.
07:54Gilles, vous, votre séquement ?
07:56Oui, moi, je voulais revenir sur une chose
07:57dont on ne parle pas beaucoup.
07:59Il y a eu un article dans le Figaro,
08:00donc j'en ai un peu parlé dans l'émission Média.
08:03Actuellement, on discute de nouveau
08:05à l'Assemblée nationale et au Sénat
08:07sur la réforme de l'audiovisuel.
08:10Je reste dans mon couloir de nage.
08:12De la réforme audiovisuelle,
08:13il faut savoir qu'il y a eu un budget
08:15qui a été adopté par le Conseil d'administration
08:18du groupe public France Télévisions.
08:20pour la première fois en déficit depuis neuf ans,
08:24le groupe France Télévisions sera en déficit
08:26de 41 millions d'euros.
08:30Évidemment, c'est une somme importante
08:32quand on nous parle de faire des économies,
08:34quand on nous parle de réduire,
08:37d'avoir toute une politique.
08:39Il faut savoir que notre groupe audiovisuel
08:41coûtera en 2025 plus de 41 millions.
08:45Il faut dire à cela qu'il y a une aide de l'État
08:49qui est de 36 millions supplémentaires
08:52pour compenser la perte, évidemment,
08:55de ce déficit.
08:58Non, pas du tout.
08:59Les 36 millions, c'est la perte de...
09:01Comment on payait avant ?
09:03La redevance.
09:04La redevance.
09:04Donc, ils vont toucher...
09:06La gabelle.
09:07La gabelle.
09:08Et qu'également,
09:11il y a un autre souci,
09:13c'est qu'ils ont perdu plus de 68 millions
09:16sur le fait de ne plus avoir de publicité,
09:18ce qui, je pense, a été quelque chose de terrible
09:21par rapport aux services publics,
09:23de ne plus avoir de publicité le soir.
09:25Donc, voilà.
09:26Ils sont en déficit.
09:28Il faut dire aussi que les Jeux Olympiques
09:29ont coûté très, très cher
09:31à France Télévisions.
09:32Donc, on ressort aussi l'année dernière
09:35d'une année olympique.
09:36mais, évidemment,
09:37est-ce que le fait
09:38de faire une holding
09:40comme veut le faire Rachida Dati
09:42ne va pas accélérer...
09:45Aggraver les choses ?
09:46Bah oui, aggraver les choses.
09:47Moi, je ne comprends pas
09:47qu'on ne fasse pas un audit.
09:49Enfin, dans n'importe quelle entreprise privée,
09:51quand vous avez du déficit,
09:52vous faites un audit.
09:53Quand vous parlez avec des gens
09:54qui travaillent à France Télévisions
09:56ou avec France Télévisions,
09:58on vous raconte quand même
09:59des choses qui sont assez étonnantes
10:02sur la façon dont sont gérés les personnels.
10:04Alors, certes, il y a des syndicats puissants,
10:06mais néanmoins, il y a des fonctionnements
10:08qui interrogent et qui étonnent.
10:11Sur les audits,
10:13le risque sur une maison comme celle-là,
10:15si on va vraiment dans le fond des choses,
10:16c'est que vous ayez une bronca
10:18de la part, en effet, des syndicats.
10:20Est-ce qu'il y a déjà le cas ?
10:22Il y a une grève, jeudi et vendredi.
10:23Oui, mais ils sont en grève
10:24toutes les semaines en ce moment.
10:25Non, vous ne pouvez pas dire ça.
10:27Depuis trois semaines,
10:28ça n'arrête.
10:30Parce que, qu'est-ce que vous imaginez ?
10:32Du moment que vous avez une holding,
10:34les services comptants,
10:35vous avez une service comptant
10:36pour la holding.
10:37Il y a un moment, c'est notre argent.
10:38Au lieu de ne pas avoir de services comptants
10:41pour, même s'il y a des chaînes
10:42qui sont regroupées,
10:43si vous avez une holding,
10:45évidemment, les coûts sont différents.
10:47Donc, évidemment,
10:48ils ont peur du licenciement en masse
10:50et voilà pourquoi les syndicats.
10:53Et puis, ensuite,
10:54ils sont sur l'éditorial.
10:57Est-ce que Radio France
10:58et toutes ces chaînes de radio
11:01vont avoir la même politique,
11:03même si ici,
11:04qui est la nouvelle marque de France.
11:06Est-ce qu'on avait besoin, par exemple,
11:08de changer le nom de France Bleue
11:10en ici ?
11:11Le pognon que ça coûte
11:12en changement de logo,
11:13en infrastructure ?
11:14Est-ce qu'on avait vraiment besoin
11:16de faire ça quand on a des déficits ?
11:17Oui, mais c'est 3 euros parmi...
11:20Non, non, c'est pas...
11:20Oui, mais vous comprenez pas.
11:21Je ne sais pas si c'est pas pour vendre
11:23à la découpe, si je puis me permets.
11:24C'est plus, plus, plus.
11:25Ce projet de holding,
11:27ce projet de holding,
11:29il a un intérêt,
11:31c'est de mutualiser les fonctions support
11:32et ça, ça a du sens.
11:33Dans une entreprise,
11:34on peut effectivement se demander
11:35si on a besoin de 15 maris
11:36Chantal au service compta,
11:38alors qu'on pourrait en avoir 5
11:39pour l'ensemble d'un groupe.
11:40Enfin, je pense que c'est
11:41une évidence absolue
11:42et pour le coup,
11:43c'est du bon sens.
11:44Et redéployer des ressources
11:45là où on en a besoin.
11:46La création de marque,
11:48récemment, pour moi,
11:49ça commence à ressembler
11:49à une vente à la découpe.
11:51Le France Télé
11:52qui va devenir France Média,
11:54du multicanal à gogo,
11:56multisupport à gogo
11:57et après,
11:58ce sont des identités,
11:59des marques
12:00qui pourront être revendues
12:01à la découpe.
12:01Pour moi,
12:02c'est le dernier étage
12:03avant un début
12:04de privatisation partielle.
12:05Oui, ce qui a été annoncé
12:06très fortement
12:07par Delphine Arnaud,
12:09c'est que désormais,
12:10le vaisseau amiral
12:12du groupe,
12:14ce n'est plus France 2,
12:14mais France.tv,
12:15c'est-à-dire la plateforme,
12:17et qu'à partir du 6 juin,
12:19c'est-à-dire au moment
12:19où il va y avoir
12:20une renumérotation
12:21des chaînes,
12:22puisqu'on aura
12:23France 2, France 3,
12:24France 4, France 5
12:25qui vont se suivre
12:27dans la numérotation
12:28puisque Canal Plus
12:28va disparaître,
12:30du Canal 4,
12:31la chaîne,
12:32tout va s'appeler
12:33France Télé.
12:34C'est-à-dire qu'on enlève
12:35les chiffres
12:36et que vous aurez en haut
12:38sur votre petit écran
12:39écrit France TV
12:41et logiquement,
12:43ils partent du principe
12:44que quand vous appuyez
12:45sur la touche 3,
12:46désormais,
12:46vous avez la chaîne 3.
12:48Et donc,
12:49l'habillage
12:50sera France.tv.
12:52Alors,
12:52c'est vrai que pour les personnes âgées
12:53qui regardent pas mal
12:54France Télévisions,
12:55ils sont en plus
12:55sur France 2 ou France 3,
12:57même si l'habillage
12:58à l'intérieur de la chaîne
12:59sera conservé,
13:01mais le logo en haut
13:02sera France TV
13:03pour essayer de trouver
13:04une plateforme forte
13:06qui puisse rivaliser
13:08avec les autres plateformes.
13:09Moi,
13:09je vous dis
13:10que ça cache autre chose
13:11derrière tout ça.
13:13Ça cache le fait
13:14de ne pas plus...
13:15Du coup,
13:15on ne pourra plus dire
13:16qu'on supprime
13:17France 4
13:18ou qu'on supprime
13:19telle chaîne
13:20dans les prochains gouvernements
13:21puisque tout le monde
13:22s'appelle France TV
13:23et donc on ne peut pas
13:24supprimer France TV.
13:25Donc,
13:25c'est plutôt malin.
13:26On a un service
13:28public audiovisuel
13:29quand même de qualité
13:29qui est reconnu
13:30aussi bien
13:31par les spectateurs
13:33que les dirigeants
13:33et les politiques
13:34qui s'occupent aussi
13:35en tant qu'administrateurs
13:35du groupe.
13:36Quand je dis
13:36de qualité,
13:37c'est qu'il y a des innovations,
13:38il y a des choses
13:38qui fonctionnent.
13:39Les fictions battent
13:41tout le temps
13:41les programmes
13:42de divertissement
13:43de TF1.
13:44Exactement.
13:44Les fictions,
13:45les documentaires,
13:46etc.
13:46On ne dit pas
13:46que ce n'est pas de qualité.
13:47On dit qu'il y a des frais
13:48de fonctionnement
13:48qui ne sont pas normaux.
13:51Et donc,
13:52par rapport,
13:52moi ce qui m'interroge
13:53et ce qui m'interpelle
13:54c'est que par rapport
13:55à cette reconnaissance
13:55de qualité
13:56et on sait
13:57que l'audience est là
13:58avec un satisfait site
14:00de la part du public,
14:01comment ça se fait
14:02que le groupe
14:02justement
14:03a aujourd'hui
14:04ce déficit
14:05de 41 millions d'euros ?
14:06Donc,
14:06est-ce qu'il y a
14:07un besoin de rationalisation
14:08par rapport
14:08à ce nombre de chaînes
14:09qui est assez important ?
14:11Est-ce qu'en effet
14:11cette plateformisation
14:12peut être utile demain
14:13pour générer plus de ressources
14:15par rapport
14:16justement aux droits publicitaires
14:17parce que sur la plateforme
14:18ils peuvent générer
14:19plus de publicités ?
14:21Donc,
14:21à mon avis,
14:22réinterroger le modèle
14:23et avoir un peu de transparence
14:24et à nouveau
14:25des auditions de Delphine Arnaud
14:26peut être pratique dans ce cas-là.
14:27Ce qui serait intéressant
14:27sur un sujet comme ça
14:28c'est de vraiment
14:29donner une vision
14:30en fait aujourd'hui
14:30on est un peu perdu
14:31ils veulent en faire quoi ?
14:33Il y a toute la suspicion
14:34qui tourne autour
14:34de la vente par appartement
14:36ce que vous évoquiez tout à l'heure
14:37sur le fait qu'à un moment donné
14:39on va privatiser
14:40sur le fait que
14:40si c'est demain
14:41les Trumps à la française
14:43qui arrivent
14:43ils vont effectivement
14:44libéraliser tout le bazar
14:45donc on n'a pas de visibilité
14:46sur ce qu'on veut vraiment
14:48que ça devienne
14:49et après
14:49il y a une gestion
14:51qui évidemment
14:52n'est pas optimale
14:52il faudra accepter
14:53que le service public
14:54de l'audiovisuel
14:55ait un compte de résultat
14:57comme le reste
14:57et donc lui en donner les moyens
14:59c'est-à-dire qu'il faut éviter
14:59les injonctions contradictoires
15:00on a vu les injonctions contradictoires
15:02avec le patron d'EDF
15:03qui vient d'être remercié
15:04pour bon et loyer au service
15:05parce qu'en effet
15:06lui il a voulu mettre l'État
15:07devant ses responsabilités
15:08en disant
15:08vous ne pouvez pas me demander
15:09le beurre
15:10l'argent du beurre
15:10et la crémière
15:11c'est-à-dire
15:12baisser mes prix
15:13augmenter mes marges
15:14donner satisfaction aux uns
15:15et puis voilà
15:16et donc il s'est fait lourder
15:18parce que le prince
15:18n'a pas supporté
15:19qu'on lui dise
15:19ces cas de vérité
15:20mais il faut accepter
15:21effectivement
15:21en France Télévision
15:22en France TV etc
15:23la même chose
15:24il faut que ce soit
15:24des modèles économiques rentables
15:25et que l'État crée les conditions
15:27pour que ce soit possible
15:27sinon ça finira par disparaître
15:29Est-ce que c'est le rôle
15:30du service public d'être remercié ?
15:31Non mais il ne peut pas être
15:32on n'a pas les moyens
15:33je suis d'accord Gilles
15:34mais il ne peut pas être
15:34structurellement déficitaire
15:36et perfusé
15:36ce n'est pas un modèle
15:37les modèles perfusés
15:38ils nous amènent
15:39à 3500 milliards d'euros de dettes
15:40Alors l'honneur du service public
15:42puisqu'on a dit
15:42un petit peu de mal
15:43du service public
15:43c'est aussi diffusé
15:44je l'ai dit dans l'émission Média
15:45c'est trois documentaires
15:47sur le procès Barbie
15:50c'était hier soir
15:51c'est à revoir
15:52sur la plateforme
15:53de France Télévision
15:54ce sont des extraits
15:55des audiences
15:56vous êtes scotchés
15:58par les images
15:59par Pierre Truch
16:01qui était le président
16:02par les témoignages
16:03terrifiants
16:05par la morgue
16:06de Klaus Barbie
16:06qui est là
16:07qui regarde avec un petit sourire
16:09ces victimes
16:11c'est proprement glaçant
16:13et c'est remarquable
16:14d'avoir diffusé ça hier soir
16:16ça n'a pas si mal marché
16:17ça fait près de 10% d'audience
16:18plus d'un million de personnes
16:19ça devrait être diffusé
16:21dans les écoles
16:22je ne sais pas
16:23si les jeunes sont aptes
16:24à comprendre ça
16:25mais en tout cas
16:25c'est l'honneur du service public
16:26de diffuser ça
16:27Je ne l'ai pas vu
16:28sur ce sujet-là
16:30non je ne l'ai pas vu
16:31mais sur ces sujets-là
16:32effectivement
16:32le service public a son sens
16:34des émissions éducatives
16:36éducatives ont leur sens
16:37après quand il y a des émissions
16:39idéologiques
16:40pardonnez-moi de mettre ça
16:41sur le tapis
16:42mais quand on parle
16:42du service public
16:43on peut parler également
16:44d'une certaine idéologie
16:45avec toutes les émissions
16:46de C'est à vous et compagnie
16:47d'une part
16:48et d'autre part
16:49est-ce que le service public
16:53c'est ce soir
16:54c'est à vous
16:55est-ce que le service public
16:57a vocation encore
16:58à diffuser des jeux
17:00de culture générale
17:01à vocation
17:03d'avoir des émissions
17:04comme Nagui
17:05avec des chansons
17:06c'est très sympathique
17:07et tout
17:07bravo Nagui
17:08c'est une très belle émission
17:08est-ce que sa place
17:10est encore sur le service public
17:11est-ce qu'aujourd'hui
17:12quand on a 3500 milliards de dettes
17:14on voit que le contribuable
17:16le contribuable
17:17va remettre 41 millions d'euros
17:18vous allez faire quoi
17:20le grand échiquier
17:21des émissions
17:21qui ne font pas d'audience
17:22c'est des chaînes généralistes
17:24surtout que Tara Tata
17:25est une référence mondiale
17:26au niveau musical
17:27je n'ai pas parlé
17:29de Tara Tata
17:30il parlait du jeu en quotidien
17:32ça ne coûte pas cher
17:33les jeux en quotidien
17:34c'est vraiment produit
17:35à la chaîne
17:36c'est ce qui crée
17:37de la rentabilité
17:37ça fait partie des émissions
17:39justement en part de marché
17:40sur ces créneaux horaires là
17:41qui fonctionnent le mieux
17:42donc si on veut avoir
17:43de la rentabilité
17:44il faut aussi ces jeux là
17:44donc c'est un équilibre
17:46à trouver
17:46mettez un portrait
17:47d'Emile Zola
17:47à 19h30
17:48vous allez voir
17:49c'est pour ça que justement
17:51les 41 millions
17:53où se situe-t-il
17:54et pourquoi
17:55cette fuite
17:56un peu en avant
17:57cette année
17:57est-ce que c'est les JO
17:58à éponger
17:59avec une couverture
18:00quand même très réussie
18:01ou autre ?
18:02Allez on se retrouve
18:03dans un instant
18:04avec vous
18:04c'est l'émission médias
18:05poursuite
18:06allez à tout de suite
18:07Sud Radio
18:09Parlons vrai
18:10Parlons vrai
18:10Sud Radio
18:11Parlons vrai
18:12Sud Radio
18:14le 10h midi
18:15mettez-vous d'accord
18:16Valérie Expert
18:17avec vous sur Sud Radio
18:19pour commenter l'actualité
18:21alors on met du temps
18:22mais c'est bien
18:23parce que ça nous permet
18:23d'évoquer d'autres sujets
18:25que ceux qui sont
18:26pas ramachés
18:27Baptiste Fournier
18:28c'était un coup de coeur
18:29Bah écoutez
18:30c'est totalement
18:30c'est totalement par hasard
18:32que je voulais faire ce coup de coeur
18:33par rapport à une annonce
18:33qui vient de tomber sur le monde
18:34de François Villera de Gallo
18:35donc je repense
18:36son titre
18:36il sera meilleur que le mien
18:37cette crise peut inciter l'Europe
18:38à reprendre en main
18:39son destin économique
18:40je voulais simplement rappeler
18:41qu'en cas de crise
18:42il y a aussi des opportunités
18:43et les opportunités
18:44elles se situent quand même
18:45potentiellement
18:46en faveur de la France
18:46pourquoi ?
18:47On est moins exposé
18:48que beaucoup de nos voisins
18:50européens
18:50par rapport à nos exportations
18:52vis-à-vis des Etats-Unis
18:53et donc on va être moins impacté
18:55par rapport à la politique
18:56de droit de douane
18:56qui est mise en oeuvre
18:57il y aura un impact
18:58mais en vérité
18:59par rapport aujourd'hui
19:01à l'Italie
19:01à l'Allemagne
19:02on a des intérêts
19:04à faire valoir
19:04le changement
19:06qui est majeur
19:07de doctrine allemande
19:09par rapport au parapet nucléaire
19:10et même si les français
19:11pour le moment
19:11s'interrogent par rapport à cela
19:13c'est aussi
19:14mieux faire entendre
19:15notre voix
19:16dans l'ordre mondial
19:17et sur tout ce qui est
19:18économie de défense
19:19et autres
19:20et là je pense qu'on a aussi
19:21des opportunités économiques
19:22et industrielles
19:23et enfin
19:24rappeler simplement
19:25qu'on est la deuxième
19:26économie européenne
19:29que l'Europe
19:31est le premier marché mondial
19:32et que dans ce cadre-là
19:33il faut qu'on ait
19:34une vraie coordination
19:35sur la réponse
19:35qu'on évite
19:36la politique des bidets
19:37de von der Leyen
19:38qu'on soit intelligent
19:39stratégique
19:40et collectif
19:41pour essayer de voir
19:42justement
19:42comment tirer
19:43un peu les marrons
19:44et le feu
19:44Trump était là
19:45pour nous le rappeler
19:46parce que
19:46c'est moi
19:48c'est le constat
19:49dans ce que je vous écoute
19:50dans l'absolu
19:51je suis d'accord avec vous
19:52moi ce qui m'attrise
19:53c'est que si Joe Biden
19:54enfin Joe Biden
19:55ou Kamala Harris
19:56avait été élu
19:58est-ce qu'on serait resté
19:59dans cette torpeur
20:01bienveillante
20:02et sous nos draps
20:03avec nos couvertures
20:04et pas avancé
20:06et est-ce que finalement
20:07qu'on soit pro-Trump
20:09ou pas du tout Trump
20:10est-ce qu'il nous a fait réveiller
20:12de cette torpeur
20:14en disant
20:15America first
20:16et nous on n'a jamais dit
20:16Europe first
20:17alors
20:18juste un mot
20:19c'est parce que j'ai failli
20:20hésiter à faire un coup de gueule
20:21sur aussi quand même
20:22à un moment donné
20:22la préparation de nos élites
20:24à anticiper
20:25mais je l'avais déjà fait
20:26donc je le retourne aussi
20:27en coup de coeur
20:27c'est que maintenant
20:28parlez bien dans le micro
20:29maintenant qu'on a constaté
20:30un peu cet échec
20:31et ce retard à l'allumage
20:32il faut se dépêcher
20:33à se saisir justement
20:34de ces opportunités
20:36ce qui est quand même fascinant
20:38c'est que ce retard à l'allumage
20:39il est absolument impardonnable
20:41parce que la dynamique
20:43America first
20:44elle a commencé
20:44avec la première élection
20:46de Donald Trump
20:46elle s'est quand même poursuivie
20:48avec Sleepy Joe
20:48comme il l'appelle
20:49parce que l'Inflation Reduction Act
20:51a ouvert la voie
20:53à un certain nombre
20:53d'éléments d'attractivité
20:56du continent nord-américain
20:57pour que les industriels
20:58s'installent là-bas
20:59et ils ont fait ce qu'il fallait
21:00de manière plus soft
21:01que Trump
21:02mais ils l'ont fait
21:02et donc j'ai un premier bémol
21:04c'est que
21:04je ne suis pas certain
21:06qu'au niveau de la France
21:07en particulier
21:08et de l'Europe
21:09on réussisse à aller
21:10aussi vite qu'il le faudrait
21:11et pour ce qui est de la France
21:12si vraiment on veut
21:13rattraper notre retard
21:15et faire ce qu'il faut
21:15on doit s'en donner les moyens
21:16parce que le déclaratif
21:18des uns des autres
21:18c'est super
21:19mais le carcan administratif
21:22juridique
21:23normatif
21:25de judiciarisation
21:26de la moindre chose
21:28qui existe aujourd'hui
21:28dans ce pays
21:29fait que
21:30la réindustrialisation
21:31à marche forcée
21:31elle va être très difficile
21:33accessoirement
21:33on a des caisses vides
21:34je rappellerai que les Allemands
21:36maintenant
21:37ils ont un chancelier stable
21:38une majorité
21:40à peu près claire
21:41un projet
21:41et ils vont injecter
21:42500 milliards
21:43dans leur tissu industriel
21:45en particulier
21:45pour la défense
21:46quand les Allemands le disent
21:47ils le font
21:48nous on va faire quoi
21:49pendant 5 ans
21:50le risque c'est que
21:51dans 5 ans
21:51on soit encore un peu plus déclassé
21:52parce qu'on n'a pas
21:53de majorité stable
21:54parce qu'on a un président
21:55qui fait de la diplomatie
21:56parce que le Premier ministre
21:58c'est une fiction
21:58comme dirait Nicolas Baverez
21:59et que le reste ne marche pas
22:01donc on a vraiment un modèle
22:02qui est gravement en crise
22:04et accessoirement
22:05les Américains
22:06vont peut-être réussir
22:08leur pari
22:08avec ce que fait Donald Trump
22:09il ne faut pas l'exclure
22:10que ça en tout cas
22:11que les boîtes se disent
22:12de toute façon
22:12c'est là-bas que ça se passe
22:13en termes de pouvoir d'achat
22:14de consommation
22:14et que finalement
22:15l'arrière industrialisation
22:16elle profite un peu moins
22:17de notre continent
22:17que ce
22:18regarde les Américains
22:18à 70 pays
22:19qui vont toquer à la porte
22:20pour dire
22:20bon on va discuter
22:21ou après
22:23est-ce qu'il va accepter
22:24les discussions
22:25moi je ne suis pas sûr
22:27ça défile quand même
22:29en ce moment
22:29Benjamin
22:30ouais
22:32là clairement
22:34sur le tissu économique
22:35on va le sentir
22:37on va le sentir
22:38de plein fouet
22:40ça va vraiment être
22:42une situation
22:43plus que délicate
22:45je partage
22:46votre point de vue
22:47que vous avez évoqué
22:49précédemment
22:51honnêtement
22:52je ne suis pas convaincu
22:55qu'on va s'en sortir
22:56avec les mêmes
22:57qui nous ont mené
22:58depuis 30 ou 40 ans
22:59on ne peut pas reprocher
23:01à Trump
23:01de faire ce qu'il fait
23:02il a été élu pour cela
23:04évidemment
23:04nous notre souci
23:05ça va être
23:06d'avoir des dirigeants
23:08qui sont en capacité
23:09de comprendre
23:09comment on crée
23:10de l'emploi
23:10et comment on crée
23:11de la croissance
23:12et donc ce ne sont pas
23:13ceux qui se sont
23:15endormis
23:15qui ont été
23:16dans le formol
23:17finalement
23:19d'une Union Européenne
23:20qui se laisse
23:21désemparer
23:22de ces outils stratégiques
23:24je pense
23:25à la pharmacologie
23:26je pense
23:27à l'industrie
23:28à l'industrie
23:29à part les voitures allemandes
23:31honnêtement
23:31on n'a plus grand chose
23:32donc quand vous dites
23:33que la France
23:34a des choses
23:35à faire valoir
23:36je répondis
23:37sur le coup de coeur
23:38précédent
23:39honnêtement
23:41on a beaucoup
23:41de choses à perdre
23:42on a beaucoup
23:43de choses à perdre
23:43et j'ai le sentiment
23:45que même si on est
23:46la deuxième économie
23:47européenne
23:47que ce sont quand même
23:48les Allemands
23:48qui mènent
23:49entre guillemets
23:49le bout du nez
23:50la première chose
23:51que l'Union Européenne
23:52a dit par rapport
23:53à l'augmentation
23:54des droits de douane
23:55c'est
23:56on propose une exemption
23:57de tous les droits
23:58sur les biens industriels
23:59entre les Etats-Unis
24:00et l'Union Européenne
24:01ok
24:02mais nous en France
24:03ce n'est pas les biens
24:03industriels
24:04c'est le service
24:05ce sont les services
24:07donc clairement
24:08on voit bien
24:08que ce sont les Allemands
24:09qui essayent de diriger
24:11un petit peu
24:11les négociations
24:13il y a une patte
24:14très germanique
24:14finalement
24:15dans ces négociations
24:16avec Donald Trump
24:16et ça prouve
24:18même si Macron
24:19fait soi-disant
24:19de la diplomatie
24:20il devrait faire
24:21de la diplomatie d'affaires
24:22pourtant il me semblait
24:22que c'était sa formation
24:23originelle
24:24et là clairement
24:25on est à côté de la plaque
24:26on est à côté de la plaque
24:27on va passer
24:28à autre chose
24:29avec vous
24:30dans un instant
24:31en particulier
24:31au propos d'Elisabeth Borne
24:33qui ont été
24:34selon elle
24:35mal compris
24:36à propos de
24:37l'orientation
24:39dès la maternelle
24:40elle s'est expliquée
24:41ce matin au micro
24:42Jean-Jacques Bourdin
24:42je vais être président
24:43à tout de suite
24:45Sud Radio
24:47Parlons Vrai
24:48Sud Radio
24:50Parlons Vrai
24:50Valérie Expert
24:51et on est ensemble
24:52pour commenter l'actualité
24:53alors l'actualité
24:54c'est ce qui vous a fait réagir
24:56Benjamin Cochy
24:58ce sont les propos
24:59d'Elisabeth Borne
24:59hier
25:00est-ce que vous voulez
25:00qu'on la réécoute
25:01et vous pourrez réagir
25:02alors
25:03on va écouter
25:04ce qu'elle disait hier
25:05c'était sur LCP
25:07je rappelle qu'Elisabeth Borne
25:08est ministre
25:09de l'éducation nationale
25:10au cas où vous auriez
25:11du mal
25:12à la situer
25:13oui mais elle avait prévenu
25:14qu'elle ne connaissait pas
25:15grand chose
25:16oui
25:16et moi je pense
25:18qu'elle n'a pas vu
25:19d'enfant
25:19depuis très longtemps
25:20alors écoutez
25:20ce qu'elle disait hier
25:21il faut se préparer
25:23très jeune
25:24enfin dès le départ
25:25presque depuis la maternelle
25:27à réfléchir
25:28à la façon
25:29dont on se projette
25:30dans une formation
25:31et dans un métier
25:32demain
25:33voilà
25:34et la réponse
25:36donc
25:36voilà
25:38c'est embêtant
25:38qu'on n'ait pas bien compris
25:39donc ce matin
25:40Jean-Jacques Bourdin
25:41première question
25:42évidemment
25:43lui demande
25:44ce qu'elle a voulu dire
25:45écoutez son explication
25:47je voudrais
25:47rassurer vos auditeurs
25:49on ne doit pas orienter
25:50les élèves
25:51dès la maternelle
25:52manifestement
25:53mes propos
25:54n'étaient pas clairs
25:55oui
25:55donc ce que j'ai voulu dire
25:57c'est que
25:57l'orientation
25:58c'est un sujet global
26:00et on doit veiller
26:01à ne pas
26:02prédéterminer
26:03conditionner les choix
26:04et on sait qu'il y a
26:05beaucoup de biais
26:06dans l'orientation
26:08qui sont très forts
26:09qui apparaissent très tôt
26:11par exemple
26:12au niveau
26:13de l'entrée en CP
26:14oui
26:15pour les maths
26:16et le même
26:17chez les filles
26:18et chez les garçons
26:18et au bout d'un trimestre
26:20les filles décrochent
26:22oui
26:22et l'écart se creuse
26:23tout au long
26:24de la scolarité
26:25donc
26:26ce que je veux dire
26:27c'est qu'on doit
26:28veiller à ce que
26:29les élèves
26:30puissent
26:31d'abord découvrir
26:32leurs capacités
26:33qu'ils puissent
26:34prendre confiance en eux
26:35qu'on leur donne
26:36l'envie d'apprendre
26:37et que ça permette
26:39le moment venu
26:40d'avoir les choix
26:41les plus éclairés
26:42et avec le moins de biais
26:44voilà
26:44donc je lui suggère
26:46d'aller faire un tour
26:47dans les écoles
26:48parce qu'elle a parlé
26:50de la maternelle
26:50donc là
26:51elle passe au CP
26:52je lui suggère
26:54d'aller voir
26:54les élèves
26:56de 6ème
26:56qui ne savent
26:57ni lire
26:58ni écrire
26:58même après
27:01même en terminale
27:02il y a une enseignante
27:04qui a publié
27:05sur X
27:06des questions
27:08qu'elle a posées
27:08à ses élèves
27:09que voulez-vous faire
27:09comme métier plus tard
27:10Lisa
27:11princesse
27:11infirmière
27:12Sarah
27:13danseuse
27:13maîtresse
27:14fromagère
27:15Paul-Émile
27:15directeur
27:16et plongeur
27:17Lucas
27:19il veut être
27:20non lui
27:21il veut
27:22non ça va pas
27:23bref
27:24Batman
27:24pompier
27:25ambulancière
27:26je comprends
27:28un peu
27:28ce qu'elle veut dire
27:29mais c'est tellement
27:30maladroit
27:30alors Benjamin
27:31je vous donne
27:31la parole
27:32oui
27:32déjà
27:33je viens d'apprécier
27:35cette belle séance
27:37de langue de bois
27:38rétro-pédalage
27:39de vieux carcans
27:42politiques
27:42qui finalement
27:43disent absolument
27:44tout et leur contraire
27:45en l'espace de 24 heures
27:46alors c'est dommage
27:48parce que moi
27:48avec mes associés
27:49hier soir
27:49on a réfléchi
27:50et on voulait créer
27:51l'Institut National
27:51des Super-Héros
27:52vous voyez
27:52on s'est dit
27:53on va lancer
27:54une école de supérieurs privés
27:55on peut faire du domptage
27:57de Lyon
27:57un Master 2
27:58en Spiderman
27:58honnêtement
27:59on était bien parti
28:00on pensait même
28:00qu'on allait avoir
28:01des crédits
28:01de l'éducation nationale
28:02bon
28:03moi ce qui m'inquiète
28:04sérieusement
28:05c'est d'une part
28:06au-delà du rétro-pédalage
28:07et effectivement
28:08qu'il faut veiller
28:09aux capacités de chacun
28:10ça évidemment
28:11on enfonce une porte ouverte
28:12au sein de l'éducation nationale
28:13de là
28:14comment dirais-je
28:16à créer une anxiété
28:16supplémentaire
28:17à des enfants de 2 ans
28:19ou 3 ans
28:20en maternelle
28:20pour tenter déjà
28:22de les éclairer
28:23sur ce qu'ils aiment
28:23sur ce qu'ils auraient
28:25envie de faire
28:25en parlant d'orientation
28:26professionnelle
28:27à des enfants de 3 ans
28:28c'est la seule chose
28:29qui reste à un individu
28:30c'est encore l'innocence
28:31de son enfance
28:32elle ne pouvait pas faire mieux
28:33que de créer
28:34et de rajouter
28:35une couche d'anxiété
28:36sur toute notre anxiété
28:37du quotidien
28:38et puis
28:39malgré son rétro-pédalage
28:40si on écoute
28:41l'extrait
28:42de la chaîne parlementaire
28:44elle explique quand même
28:45qu'elle a évoqué
28:46ce sujet là
28:47dans le cadre
28:48d'un séminaire
28:48avec les recteurs
28:49de l'académie
28:49donc on n'est pas seulement
28:51dans une réflexion personnelle
28:52de Mme Borne
28:54qui découvre
28:54ce qu'est l'éducation nationale
28:56mais c'est surtout
28:57que ce sont déjà
28:58des éléments
28:58qui sont partagés
29:00à un échelon territorial
29:01inférieur
29:02donc moi je suis vraiment
29:03inquiet finalement
29:03on va en faire quoi ?
29:06c'était quoi l'idée
29:07finalement derrière ?
29:08j'ai pas bien cerné
29:09finalement
29:10avec l'interview
29:11de M. Bourdin
29:13ce matin
29:13j'ai pas bien compris
29:14ce qu'elle a voulu dire hier
29:15encore moins
29:16ce qu'elle a voulu dire aujourd'hui
29:16c'est vraiment
29:17entre guillemets
29:18entre ça
29:19on en parlera peut-être après
29:20panier runaché
29:21qui dit que
29:22de toute façon
29:22pas de problème
29:23pour les édéfeux
29:23les pauvres
29:24ils ont pas de voiture
29:24enfin bref
29:25hier on a eu quand même
29:26une envolée
29:27de délire
29:29et une preuve
29:30de déconnexion
29:31de nos gouvernants
29:32vis-à-vis de la réalité
29:33du terrain
29:34donc qu'elle veut dire
29:35qu'effectivement
29:37on doit être sensible
29:38aux compétences
29:38de chaque élève
29:40au fil de sa scolarité
29:42pour faire en sorte
29:42qu'il soit
29:43le plus à même
29:44de choisir une formation
29:45en fonction de sa qualité
29:46ses compétences
29:47et de ses choix
29:47ok ça c'est très bien
29:49mais honnêtement
29:50ça ressemble trop
29:51à de la techno
29:51c'est des technocrates
29:53qui parlent comme ça
29:53qui disent qu'il faut
29:54qu'un enfant de 3 ans
29:55réfléchisse à son orientation
29:56professionnelle
29:57mais c'est
29:58vous imaginez les gens
29:59qui rentrent du boulot
30:00le soir
30:00et qui entendent ça
30:01à la télévision
30:02c'est-à-dire qu'il y a
30:02un décalage effectivement
30:03c'est un oxymon quoi
30:05orientation professionnelle
30:06et maternelle
30:07il y a un truc
30:08qui va pas
30:10après sur le fond
30:11de ce qu'elle dit
30:12où il faut
30:12effectivement
30:13on dit que les garçons
30:14et encore
30:15je suis même pas sûre
30:15que ce soit vrai
30:16quand on voit
30:17le nombre de vétérinaires
30:18femmes
30:18de médecins
30:19femmes
30:19et puis dans les écoles
30:21d'ingénieurs
30:21il y a plus de femmes
30:22que d'hommes
30:22dans les métiers du numérique
30:26c'est pas vrai du tout
30:27dans les métiers du numérique
30:28pour l'instant
30:28il y a une ultra majorité
30:30dominante de garçons
30:31ce qui pose là aussi
30:32plein de problèmes
30:33on est à plus de 90%
30:35donc on voit
30:36qu'il peut y avoir
30:37non mais
30:37après s'il s'agit
30:38de travailler sur
30:39l'égalité
30:41de la transmission
30:41des savoirs
30:42sur le fait
30:43qu'il faut que tout le monde
30:44puisse aller le plus loin
30:44possible
30:45dans l'acquisition
30:47de toutes les compétences
30:48pour après être en mesure
30:49de faire les bons choix
30:50tout ça on peut parfaitement
30:51l'entendre
30:51et c'est très pertinent
30:53mais moi je préférerais
30:54aujourd'hui
30:54dans le monde
30:55dans lequel on est aujourd'hui
30:56qui est un monde
30:57où on est
30:58en train de voir
31:00à une vitesse phénoménale
31:01l'impact
31:03du numérique
31:04et des enjeux cyber
31:05sur tout le monde
31:06avec tout ce qui touche
31:07aux manipulations
31:08à l'impossibilité
31:09de digérer l'information
31:10qui est mise à notre disposition
31:11je préférerais entendre
31:12sur ce sujet là
31:14je vais reprendre
31:15une formule
31:15qui a été
31:16dans un rapport
31:17de l'OTAN
31:17publié en 2020
31:18qui disait que
31:19l'ultime champ de bataille
31:20c'est le cerveau humain
31:21et on est bien là
31:23aujourd'hui
31:23c'est à dire que
31:24tout ce qui est en train
31:24de se passer
31:25avec les guerres
31:26informationnelles
31:27sur notre territoire
31:28et manipulé par l'extérieur
31:29depuis la Russie
31:30en passant
31:30pour en citer
31:31plein d'autres
31:31on a des jeunesses
31:33qui sont complètement
31:34éparpillées
31:34façon puzzle
31:35sur ce qu'on est
31:36sur ce qu'on fait
31:37regardez le rapport
31:37sur la lecture
31:38voilà exactement
31:39moi je préfère avoir
31:39une ministre qui dit
31:40voilà il faut qu'on aille
31:41sur ces sujets là
31:41parce que c'est très important
31:43de préparer les jeunes
31:44de demain
31:44au monde dans lequel
31:45on est en train de rentrer
31:45et qui est en train
31:46pour l'instant
31:46de nous éparpiller
31:47oui
31:47Baptiste
31:49en fait déjà la maternelle
31:50c'est l'éveil
31:51donc on va pas aller
31:52en effet
31:52assigner des enfants
31:55dans des cases
31:56potentiellement professionnelles
31:58surtout ce qu'elle
31:59n'ose pas dire en fait
32:00mais alors qu'elle aurait pu
32:01elle en a le droit
32:02en tant que ministre de l'éducation
32:03il y a un travail
32:03qui est fourrigné
32:05à ce sujet depuis des années
32:06c'est sur les inégalités
32:07de genre
32:08les différences de genre
32:09justement par rapport
32:10ensuite aux différentes compétences
32:13mais même ce travail là
32:14d'une certaine manière
32:14il est fait
32:15donc elle annonce
32:16elle tient un propos
32:19qui est dissonant
32:21en plus sans annoncer
32:22vraiment de dispositif
32:23donc on comprend pas
32:24où elle veut aller
32:24et encore une fois
32:26par rapport à la réalité
32:27du terrain
32:27qu'on soit un stick
32:29parent ou autre
32:30on sait très bien
32:31que quand on parle de ça
32:31avec ses enfants
32:32on s'attend à avoir
32:33du Spiderman
32:34du Batman
32:35du joueur professionnel
32:35ou autre
32:36c'est-à-dire que c'est maternel
32:38le problème c'est maternel
32:40même à la primaire
32:41mais en vérité
32:42même à la primaire
32:43on va pas encore une fois
32:43assigner des élèves
32:45en primaire
32:47à des futures carrières
32:48on sait que c'est l'âge
32:49de l'interdisciplinarité
32:50justement
32:51de l'éveil
32:52à différentes matières
32:53en revanche
32:54qu'on fasse en sorte
32:55qu'il y ait une homogénéité
32:56dans la transmission
32:57des savoirs
32:58qu'un garçon
32:59une fille
32:59quelle que soit l'origine
33:01quelle que soit son quartier
33:02est à peu près
33:02le même socle
33:03à la fin
33:04justement avant de rentrer
33:05notamment
33:05dans des classes supérieures
33:07ça c'est essentiel
33:08mais elle ne le dit pas
33:09comme ça
33:09on n'a plus d'enfants
33:11dans nos sociétés
33:11on essaye
33:13aujourd'hui
33:13de faire des enfants
33:14des adultes
33:15on est de plus en plus
33:16dans la façon
33:17dont on les éduque
33:18dans la façon
33:19dont on leur donne
33:20aucune punition
33:22on les met au même niveau
33:23qu'un adulte
33:24tout le temps
33:25que ça soit
33:25à travers les portables
33:27à travers
33:27la société
33:29lorsque
33:30on veut que la justice
33:32s'applique
33:33aux 13-14 ans
33:34lorsqu'on voit
33:35que les guetteurs
33:36ont 10-12 ans
33:36quand on
33:37on n'y a plus
33:38une génération
33:39d'enfance
33:40l'enfance
33:40n'existe plus
33:41d'ailleurs
33:41pour rester dans mon couloir
33:43les émissions pour jeunesse
33:44n'existent plus
33:45sur les chaînes
33:46herdiennes
33:46elles ont été localisées
33:48sur Youtube
33:49sur Oku
33:50sur tout ça
33:50leur éducation
33:52elle est faite
33:52par les médias
33:53elle est faite
33:53par Youtube
33:55par les réseaux
33:55par leur portable
33:56et elle n'est plus faite
33:58par les parents
33:58donc il y a un désengagement
34:00des parents
34:00pour en faire
34:01de leur enfant
34:02des enfants
34:03ils sont aujourd'hui adultes
34:04ils doivent donner
34:04leur avis sur internet
34:06ils doivent donner
34:07leur avis sur Instagram
34:08ils doivent avoir
34:09leur compte Instagram
34:10ils doivent avoir
34:11leur animal préféré
34:12et du coup
34:13ils ne sont plus enfants
34:15et ils ne sont plus
34:16émerveillés par un monde
34:17qu'ils ont déjà connu
34:18à travers
34:18les médias
34:20les réseaux sociaux
34:20et un monde
34:22qui est violent
34:23donc
34:24qui maintenant
34:25elle amène ça
34:26à la maternelle
34:26aujourd'hui
34:28les enfants de 12-13 ans
34:29ne sont pas ceux
34:30qu'on connaissait
34:30il y a 5-10 ans
34:31après c'est la même chose
34:33sur les personnes âgées
34:34ceux des 70-70 ans
34:36de maintenant
34:36ne sont pas les mêmes
34:37d'il y a 10-15 ans
34:38donc il y a une vraie réflexion
34:40la série adolescence
34:41elle est très éclairante
34:43de la façon
34:44dont ça se passe
34:44dans ces générations
34:46de 12-13
34:46et la façon
34:48dont ils s'adressent
34:49aux garçons
34:49ou aux filles
34:50ce qui est terrifiant
34:51c'est les mots employés
34:52ce que disait un peu
34:53Benjamin
34:53c'est qu'elle aurait pu
34:55dire les choses
34:56différemment
34:57c'est-à-dire dire
34:57il faut effectivement
34:58comme vous le disiez
34:59qu'il y ait plus
34:59que les filles
35:01parce que ça sous-entend
35:02que les filles
35:02sont moins bonnes en maths
35:03c'est ce qu'elle dit
35:05alors peut-être
35:05qu'elle a des chiffres
35:06qui montrent
35:06qu'en CP
35:07elles ont décroché
35:09mais c'est ça
35:11on a le droit
35:12de nommer les choses
35:13même si ça se gomme
35:14avec ces dernières années
35:15ce qui était évoqué
35:16par rapport justement
35:17aux écoles d'ingénieurs
35:19et à la féminisation
35:19dans les écoles d'ingénieurs
35:20normalement c'est un fait
35:21mais elle n'annonce pas
35:23encore une fois
35:23de propositions
35:24de dispositifs
35:25qui permettent
35:25de gommer
35:26ces problématiques
35:27donc on ne comprend pas
35:28ce qu'elle veut dire
35:29absolument
35:31on va
35:32alors oui
35:32il y a peut-être un mot
35:33sur Agnès Pannier-Runaché
35:34moi j'avoue qu'hier
35:35entre Elisabeth Borne
35:36et Agnès Pannier-Runaché
35:37on va l'écouter
35:38donc elle était interrogée
35:39sur les ZFE
35:40vous ne l'avez pas entendue
35:41ah bah écoutez
35:42j'ouvre grand les oreilles
35:43écoutez
35:43ces impacts sur la santé
35:45c'est les plus précaires
35:46qui sont impactés
35:47les premiers
35:48c'est les plus vulnérables
35:49c'est ceux qui habitent
35:50en proximité
35:51des axes routiers
35:52ce sont les
35:52notamment les logements sociaux
35:54les habitants
35:54des logements sociaux
35:55ce sont aussi les moins riches
35:56alors d'abord
35:57les moins riches
35:58ils n'ont pas de voiture
35:59les moins riches
36:04ils n'ont pas de voiture
36:05d'abord les moins riches
36:06d'abord les moins riches
36:07les cons
36:08pardon
36:09les gueux
36:09les gueux
36:10ils ne se déplacent pas
36:11vous savez d'où ça
36:12bien ce chiffre
36:13vous savez pourquoi
36:14elle dit ça
36:14c'est parce qu'en fait
36:16au ministère
36:16ils coupent la population
36:17on décile
36:18et le dernier
36:19donc on coupe
36:20la population
36:21par 10%
36:22effectivement
36:23les gens qui ont
36:24le moins d'argent
36:25qui sont dans le dernier décile
36:26ils ont une voiture
36:27pour 2 ou pour 3
36:28et donc les gens
36:30qui sont dans le premier décile
36:31les plus riches
36:32eux ils ont 2 ou 3 voitures
36:34peut-être même encore
36:35le Congo
36:35pour aller à la déchétrie
36:36le dimanche matin
36:37vous voyez ce que je veux dire
36:38donc sur un plan statistique
36:39elle a raison
36:40mais encore une fois
36:41c'est une preuve marquante
36:42d'une déconnexion totale
36:44avec ce que vivent
36:45des dizaines de millions de français
36:47non mais c'est surtout
36:47les pauvres
36:48là encore
36:49il y a un problème
36:49de communication
36:50les pauvres
36:51ils n'ont pas de voiture
36:52les pauvres
36:52c'est une caractéristique
36:54du macronisme
36:55on avait eu
36:56il y a quelques années
36:56avec Benjamin Griveaux
36:57les clopes et le diesel
36:59là on a
37:00les pauvres
37:01ils n'ont pas de voiture
37:01les gens qui ne sont rien
37:03et donc les gens
37:04qui ne sont rien
37:04descendants
37:05on est dans la même ligne
37:06oui on peut remonter
37:08mais ça n'avait pas été
37:09annoncé publiquement ça
37:10c'est à dire que
37:11c'était pas une faute
37:11de langage
37:12ou une faute de communication
37:13ou même potentiellement
37:15quelque chose
37:15qui traversait
37:16enfin voilà
37:16là on voit bien
37:18que ces 7 dernières années
37:19on a souvent
37:20ces fautes de quart
37:21de communication
37:22mais qui résument
37:23quelque chose
37:25c'est une forme
37:25de déconnexion
37:26donc les gens
37:27sont méprisés
37:27par leurs dirigeants
37:28et ça crée de la défiance
37:30ça crée surtout
37:31des électeurs
37:32au Front National
37:33et à la France Insoumise
37:34ça crée
37:35mais alors un nombre
37:36d'électeurs
37:36vous ne pouvez pas imaginer
37:38et une haine
37:39encore plus profonde
37:40pour Emmanuel Macron
37:41ces deux personnes
37:42sont en train
37:43de créer de nouveau
37:44une haine
37:44sur Emmanuel Macron
37:46et des votes
37:46qui vont aller
37:47à la France Insoumise
37:48non pas pour des raisons
37:49idéologiques
37:50mais parce qu'ils se sentent
37:51un petit peu plus
37:52abandonnés
37:52c'est à la pêche
37:54c'est le mépris de classe
37:57j'allais dire
37:58de presque de caste
37:59elle a pas dit
37:59les pauvres
38:00elle a dit
38:00les moins riches
38:01oui mais en même temps
38:02c'est très humiliant
38:04et puis je veux dire
38:05c'est une façon
38:06de méconnaître
38:07les réalités
38:08parce que
38:08c'est pas parce que
38:09les gens sont tout à fait
38:10en bas de l'échelle
38:11parfois ils sont obligés
38:13d'avoir un moyen de transport
38:14c'est-à-dire
38:14et puis
38:15cette espèce de volonté
38:16comme ça
38:16de faire des catégories
38:17et puis des catégories
38:18parce que vous avez
38:19les gens des villes
38:19qui effectivement
38:20il y a des très riches
38:21à Paris
38:21qui n'ont pas de voiture
38:22parce que c'est impossible
38:23de circuler
38:23je vous conseille
38:25la place de la Concorde
38:26qui est un taudis
38:27un taudis
38:28des crevasses partout
38:29des arbres en train de crever
38:31enfin ça c'est mon petit coup de gueule
38:32on parle de Gabgile
38:33la finance publique
38:33la place de la Concorde
38:34il y a une très jolie rue
38:35qui va vers la Madeleine
38:36d'accord
38:36qui s'appelle la rue Royale
38:38elle a pendant
38:38été plus de 6 mois
38:39en travaux il y a un an
38:40parce qu'ils ont refait
38:41les pavés etc
38:42et là ils n'ont rien trouvé
38:43de mieux que de rééventrer
38:44la rue Royale
38:45sur pratiquement la moitié
38:46de sa longueur
38:47on ne sait pas pourquoi
38:48et donc de nouveau
38:49il y a un trou
38:49qui fait 30 mètres de long
38:50donc il n'y a plus qu'une voix
38:52de chaque côté
38:52et ils ont tout cassé
38:53il y a un an
38:54tout refait
38:54ça du coup
38:54c'est un poignon de dingue
38:55comme dirait l'autre
38:56et ils refont encore aujourd'hui
38:57il y a une incoordination générale
38:58il y a une gabegie phénoménale
38:59mais ça confirme
39:00ce qu'on disait tout à l'heure
39:01je ne sais plus qui le disait
39:01il y a une classe politique
39:03qui est devenue
39:03d'un niveau catastrophique
39:05et tout ça explique
39:07malheureusement
39:07la réalité dans laquelle on vit
39:08parlons
39:09on va marquer une pause
39:10et on va parler
39:11de Laurent Wauquiez
39:12moi je me suis interrogée
39:13de savoir
39:14si on devait en parler ou pas
39:15parce que c'est fait
39:16pour qu'on en parle
39:17bien évidemment
39:17allez à tout de suite
39:19Sud Radio
39:20votre avis fait la différence
39:22vous êtes auditrice
39:23de Sud Radio
39:24depuis longtemps ou pas ?
39:25depuis plusieurs années
39:26depuis que je me suis rendue compte
39:28qu'on ne nous disait pas tout
39:29à la télévision
39:30Sud Radio
39:32parlons vrai
39:33Sud Radio
39:36le 10h midi
39:37mettez-vous d'accord
39:38Valérie Expert
39:39alors l'autre actualité
39:41c'est celle de Laurent Wauquiez
39:43qui a accordé une interview
39:44à nos confrères du JD News
39:46interview dans laquelle
39:48il propose d'enfermer
39:50les EQTF dangereux
39:52à Saint-Pierre-et-Miquelon
39:53écoutez
39:54il se justifiait hier soir
39:56enfin même pas justifié
39:57il expliquait cette déclaration
39:59chez nos confrères de CNews
40:01j'ai envie de dire
40:02ouvrons ce travail
40:03parce que moi
40:03je suis pour une expérimentation
40:04on peut commencer
40:05par ouvrir un centre
40:06qui ferait 150 personnes
40:07et avoir cette première expérimentation
40:09et qu'on voit
40:10si avec cette proposition
40:11on a un meilleur taux de retour
40:12dans son pays
40:13et qu'on voit
40:13parce que moi
40:13ma conviction
40:14c'est que si vous faites ça
40:14je pense qu'au mieux
40:16vous allez aboutir
40:17à 50% de retour direct
40:18dans le pays d'origine
40:19on arrête de faire semblant
40:21on arrête de faire cette comédie
40:22qu'ont parfaitement compris
40:24les EQTF
40:24le choix il est simple
40:26c'est soit vous rentrez chez vous
40:27soit c'est à 4000 km
40:29de la métropole
40:29vous allez chez
40:30parce que
40:31il a justifié en disant
40:33quand on lui pose la question
40:34pourquoi Saint-Pierre-et-Miquelon
40:35il répond
40:36parce qu'il fait moins 5
40:38pendant toute l'année
40:39et qu'il y a 146 jours
40:40de pluie et de neige
40:41je pense que ça va rapidement
40:42ramener tout le monde
40:43à réfléchir
40:44c'est une bonne puba
40:44pour l'office du tourisme
40:45de Saint-Pierre-et-Miquelon
40:46évidemment le député
40:47les différents sont
40:49on parlait de mépris
40:51de classe
40:52il y a quelque chose
40:53de phénoménal
40:54qui avait dit
40:55les cons ça osse tout
40:56c'est à ça qu'on les reconnaît
40:57enfin à un moment donné
40:58c'est vertigé
40:59déjà on sait que nos dom-toms
41:00sont maltraités
41:01en métropole
41:02alors là
41:03c'est un mépris
41:05pour nos dom-toms
41:05mais ce qu'il veut quand même
41:06bien dire
41:07qu'on est dans un monde politique
41:08où pour exister
41:09il faut dire tout et n'importe quoi
41:10c'est ça
41:10il a besoin de se situer
41:12par rapport à Bruno Retailleau
41:13qui fait pour l'instant
41:13un peu la course en tête
41:14semble-t-il
41:15visiblement dans le cœur
41:16des militants
41:16et dans l'action qu'il mène
41:17parce qu'évidemment
41:19en tant que ministre
41:19il a plus de visibilité
41:20qu'en tant que président
41:21de groupe à l'Assemblée
41:22et donc voilà
41:24on se remet au niveau
41:25en disant
41:26de quoi exister
41:28faire le buzz
41:28on revient sur le fil
41:31de cette émission
41:32c'est qu'en fait
41:32la classe politique
41:33n'est plus du tout au niveau
41:34oui et puis ça prouve surtout
41:35que lui en tant que futur
41:37peut-être président
41:38en tout cas de parti
41:40ou président de la France
41:41il est donc incapable
41:42de discuter avec les pays
41:44ça veut dire que
41:45c'est aussi
41:46quand on analyse
41:47et qu'on écoute
41:48ce qu'il est en train de dire
41:49c'est un échec
41:50ça veut dire que
41:51du moment
41:51où vous mettez
41:52la poussière sous le tapis
41:54donc pour lui
41:55le tapis c'est Saint-Pierre-et-Miquelon
41:56ça veut dire
41:57qu'il est donc incapable
41:58de discuter avec l'Algérie
41:59qu'il est incapable
42:00de parler avec les autres pays
42:02que ce soit la Tunisie
42:03ou les autres pays
42:05sur lesquels viennent
42:05les OQTF
42:06donc ça prouve
42:07qu'il a une incompétence
42:08de discussion
42:09voilà moi ce que j'en tirerais
42:11en tant qu'électeur
42:11en disant
42:12tiens Laurent Wauquiez
42:13et bien il ne sait pas
42:14discuter avec
42:16les différents présidents
42:17alors qu'au même moment
42:18vous avez Emmanuel Macron
42:20qu'on approuve ou pas
42:21qui est en train de discuter
42:22avec l'Algérie
42:22ça arrive à un tempo politique
42:24très bizarre
42:26et vraiment
42:26à côté de la plaque
42:27c'est vrai qu'il y a un succès formidable
42:28la discussion avec l'Algérie
42:30c'est quand même le bras armé
42:33de la puissance publique
42:34et c'est ce qu'avait rappelé
42:35d'ailleurs
42:36ça avait été un échange
42:36entre Villepin et Retailleau
42:38sur le sujet
42:39c'est qu'à un moment donné
42:40en fait
42:41même Retailleau
42:42par rapport à l'Algérie
42:42on est dans la déresponsabilisation
42:44en fait
42:45réellement du pouvoir
42:46et là encore une fois
42:46ça fait le jeu
42:47d'autres partis
42:48plus populistes
42:49parce qu'ils se servent
42:51de leur fonction actuelle
42:52pour gagner leur congrès
42:54moi je pense que
42:55Laurent Wauquiez
42:56il manque même de courage
42:58il aurait dû proposer
42:59en termes de communication
43:00que les OQTF
43:02partent
43:02de certains ports
43:03qui s'appellent encore
43:04les ports de la Cayenne
43:05comme à Marraine
43:06ou à La Rochelle
43:06et qu'on les filme en direct
43:08sur ces news
43:09pour qu'on voit vraiment
43:10les effets de sa politique
43:12tout ça est franchement
43:13grotesque
43:14il faut se le dire
43:15ça fait pas le jeu
43:17là encore une fois
43:17du niveau politique
43:18et c'est un débat
43:19que vous avez eu tout à l'heure
43:19parce que
43:20c'est inapplicable
43:22des gens y croient
43:24et parce que les gens
43:24ne connaissent pas forcément
43:25les processus
43:26justement diplomatiques
43:28et fonctionnelles
43:29pour mettre en oeuvre
43:29ce type éventuellement
43:30de politique publique
43:31et donc ça ne fait qu'affesser
43:32le pouvoir du politique
43:33qui se plaint lui-même
43:34ensuite de ne plus avoir
43:35assez de pouvoir
43:35j'ai entendu hier
43:37où il disait
43:37mais pourquoi ça vous choque
43:38il y a bien des centres
43:39de rétention
43:40dans la Creuse
43:42ou dans d'autres départements
43:43pourquoi on ne l'enverrait pas
43:45à Saint-Pierre-et-Miquelon
43:45donc déjà
43:46c'était une de ses justifications
43:48pardon-t-il
43:49et puis il fait
43:50ce qu'a fait Donald Trump
43:51c'est un
43:52plus je dis des choses grosses
43:53plus j'attire
43:54l'opinion publique
43:56et peut-être
43:56il peut voter
43:57mais voilà
43:58et puis après
43:59Donald Trump
44:00en revanche
44:00quand il dit qu'il explique
44:01il explique ça
44:02mais est-ce que
44:04Laurent Wauquiez
44:05au pouvoir
44:05ferait ça ?
44:07Est-ce qu'il appliquerait
44:08cette mesure ?
44:09Mais désolé
44:10mais c'est comme
44:10le Karcher à l'époque
44:11oui absolument
44:12je ne pense pas
44:13qu'il le ferait
44:14juste de vous donner
44:15un peu mon point de vue
44:15là-dessus
44:16finalement
44:17il incarne effectivement
44:18une droite molle
44:19c'est la droite
44:20de la soumission
44:21qui va refuser
44:22le rapport de force
44:23comme vous le disiez
44:23sur le plateau
44:24avec les pays
44:25d'origine
44:26et puis finalement
44:28essayer de condamner
44:29un département
44:30à être un petit peu
44:32comme Cayenne
44:32à l'époque
44:33en Guyane
44:33on allait casser
44:34les cailloux
44:35en Guyane
44:35et bien là
44:36on va aller
44:37tourner en rond
44:38à Saint-Pierre-et-Miquelon
44:39je trouve que
44:40c'est encore une fois
44:42une méconnaissance
44:43de la susceptibilité
44:45des territoires
44:46et moi j'ai envie
44:47de lui dire
44:48si vous voulez un peu
44:49de courage
44:49monsieur Wauquiez
44:50je suis sûr
44:51qu'il y a bien
44:52quelques dizaines
44:52d'hectares disponibles
44:54sur les hauteurs
44:55les plateaux du Cantal
44:56qui dépendent
44:56de votre région
44:57Ronal-Pauvergne
44:58on a été capable
44:59d'y tourner
45:00des épisodes
45:01de Game of Thrones
45:02donc a priori
45:02il ne doit pas faire
45:03super beau non plus
45:04je suis sûr
45:05qu'il n'y a au pur
45:06en volée
45:06je ne suis pas sûr
45:08qu'on ait plus
45:08200 jours de soleil
45:10au pur en volée
45:10mais ce que je veux dire
45:11par là
45:11c'est que le courage
45:12politique c'est bien
45:13mais alors
45:14c'est encore mieux
45:15si on est en capacité
45:16d'agir
45:17et là pour le coup
45:17c'est essayer
45:19à la fois
45:20de mettre une banane
45:21sous les pieds
45:22de Bruno Retailleau
45:23essayer d'exister
45:25par le buzz
45:25mais finalement
45:26ça prouve
45:27son incapacité
45:28enfin pour le coup
45:29moi je suis un peu dur
45:30avec Wauquiez
45:30mais pour moi
45:31c'est le poulie d'or
45:31des républicains
45:32depuis 10 ans
45:33mais ce qui est plus grave
45:34dans tout ça
45:35ce que disait Gilles
45:37c'est qu'il y a des gens
45:37qui y croient
45:38qui écoutent
45:39et qui se disent
45:39c'est une bonne idée
45:40il y a un auditeur
45:41qui a envoyé un mot
45:43ce matin
45:43dans l'émission
45:43de Patrick Roger
45:44il dit
45:44la mesure proposée
45:45à Améry
45:46de faire prendre conscience
45:46à la classe politique
45:47et aux opinions publiques
45:48diverses et variées
45:49que la configuration actuelle
45:50d'immigration incontrôlée
45:51nous conduira
45:52tôt ou tard
45:52à des mesures extrêmes
45:53dont l'éloignement ethnique
45:55c'est-à-dire la guerre
45:55entre ethnies
45:56donc oui
45:58il y a ceux qui disent
45:59oui mais il a le mérite
45:59c'est pas l'immigration
46:00c'est l'OQTF
46:01c'est deux choses
46:01différentes
46:02c'est pour vous montrer
46:06que c'est ce qui
46:08comme il y a des dizaines
46:09de milliers d'OQTF
46:10on imagine l'impact
46:11que ça peut avoir
46:12sur un territoire
46:12comme celui
46:13Saint-Pierre-et-Miquelon
46:13il faut imaginer
46:14la vie qui va avec
46:15pour tous les habitants
46:16enfin sur place
46:16c'est totalement inopérant
46:17c'est là aussi
46:18c'est là où la politique
46:19est dangereuse
46:19c'est que quand on annonce
46:20quelque chose
46:21il faudra avoir fait
46:21un tout petit peu
46:22d'études d'impact
46:23de se poser un peu
46:25de questions de fond
46:25accessoirement
46:26qu'il faille trouver
46:27des solutions
46:28parce que c'est vrai
46:29que ça devient insupportable
46:31dans certains cas
46:31mais combien ça coûte
46:33combien ça coûte
46:33d'aller mettre
46:34à 4000 kilomètres
46:35toute une série de personnes
46:37sans compter
46:38qu'il y aura des recours
46:38dans tous les sens
46:39il faut être sérieux
46:40quand la CEDH
46:45va nous obliger
46:46à financer
46:47la maison de la CIMAD
46:49à Saint-Pierre-et-Miquelon
46:50pour pouvoir apporter
46:51un accompagnement
46:52à nos OQTF
46:53on aura mis
46:54la cerise sur le gâteau
46:55il faut arrêter
46:56et je ne suis pas sûr
46:57que les prisons de Marseille
46:59sont plus agréables
47:00parce qu'il fait 25 degrés
47:01entre nous
47:02l'argument de la météo
47:05ça aussi c'est formidable
47:06de dire qu'on a dû dire
47:08il fait moins 5
47:10moins 6
47:10alors ça aussi
47:12son argument
47:12de la météo
47:14quand on voit
47:14les prisons
47:15dans le sud de la France
47:16qui sont surpeuplées
47:17et qui entendent canicule
47:19mais là ils ne sont pas en prison
47:20les OQTF
47:21ne sont pas en prison
47:21c'est des centres de rétention
47:23mais qui ne sont pas
47:23les meilleurs
47:24c'est lui qui a pris
47:24tout ça
47:25bien sûr
47:25mais les centres de rétention
47:27à Marseille
47:27ne sont pas plus
47:28agréables sous le soleil
47:30qu'à moins 5
47:31ou à moins 6
47:32c'est aussi cet argument
47:33tout ça c'est du buzz
47:35c'est gros
47:36je ne suis pas sûre
47:36que les français
47:37aujourd'hui
47:38prennent ça pour argent comptant
47:40ils ne voient pas
47:40les grosses ficelles
47:41derrière ce type
47:42de déclaration
47:44merci à vous
47:46on ne va pas parler
47:47du cul de Donald Trump
47:48non mais non
47:48kiss my ass
47:49vous avez entendu
47:51Donald Trump
47:51qui a dit que
47:53tous les pays
47:53venaient lui lécher le cul
47:55entre ça et Village People
47:56je vais commencer
47:57à me poser des questions
47:58absolument
47:58bon stop
47:59me dit Jamel
48:00donc on n'a pas eu
48:00le temps d'en parler
48:01mais c'est vrai
48:03que voilà
48:04allez merci beaucoup
48:06et on se retrouve demain
48:07très bonne journée
48:08sur Sud Radio
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48:10Parlons Vrai
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