Mettez vous d'accord avec Sophie De Menthon, Alex Darmon, Mathias Leboeuf et Jean Christophe Gallien
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00:00:00SUDRADIO, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:00:06Bonjour à toutes et à tous, heureuse de vous retrouver pour les débats,
00:00:10pour ceux qui nous rejoignent avec aujourd'hui Sophie de Menton.
00:00:13Tous mes voeux à vous.
00:00:15Très heureuse de vous retrouver aussi.
00:00:17Moi aussi, heureuse de vous retrouver pour ces débats.
00:00:20Vous êtes chef d'entreprise, présidente du mouvement Éthique.
00:00:24Alex Armand, journaliste politique.
00:00:27On vous retrouve sur votre chaîne YouTube Les Indécis.
00:00:29Et évidemment tous les vendredis dans La Vérité en face de Patrick Roger avec Éric Tegner.
00:00:33Mathias Leboeuf, bonjour.
00:00:35Vous êtes journaliste et philosophe.
00:00:37Et Jean-Christophe Galien, politologue et conseiller en communication.
00:00:40Bonjour.
00:00:41Meilleur vœu et je pense que nous aurons des débats.
00:00:44Nous aurons de quoi faire cette année.
00:00:48On va revenir un petit peu sur les différentes actualités.
00:00:52Darmanin, Gérald Darmanin, nouveau garde des Sceaux et les narcotrafiquants.
00:00:57Marine Le Pen, personnalité préférée des Français.
00:01:00Je ne sais pas si vous avez vu le sondage IFOP du JDD hier qui était assez étonnant.
00:01:06Jean-Noël Barraud qui a des doutes sur les intentions de l'Algérie envers la France, on aurait pu lui dire.
00:01:10Et pas de hausse d'impôts pour les classes moyennes.
00:01:13Bref, on va essayer d'évoquer tous ces sujets avec vous.
00:01:16Commençons avec vos coups de cœur et vos coups de gueule qui sont parfois en marge d'une actualité chaude.
00:01:22Sophie, on commence avec vous.
00:01:24Absolument. J'ai un coup de cœur pour les prodiges de la musique.
00:01:28C'est l'émission de France 2, c'est ça ?
00:01:30Oui, ça fait du bien. C'est sur France 2, il y avait la finale.
00:01:32Et c'était des enfants pratiquement, enfin des jeunes.
00:01:38Et je trouvais que ça fait tellement du bien.
00:01:41L'actualité est pratiquement plus audible.
00:01:44Et là, les juges, c'est très bien fait avec Capucin qui est formidable de talent.
00:01:51Ce sont des mômes qui ont un talent incroyable et qui viennent de partout, de nulle part,
00:01:58qui n'ont pas fait d'études particulières.
00:02:01Ils ont travaillé beaucoup pour arriver là où ils en sont.
00:02:03Oui, ils ont travaillé, mais ce que je veux dire, ce n'est pas des milieux favorisés.
00:02:06Ça vient tout d'un coup.
00:02:08Il y a toutes les diversités.
00:02:10Il y a le hip-hop, il y a plein d'origines africaines, avec des voix d'ailleurs magnifiques.
00:02:18C'est une très bonne émission de France 2.
00:02:27Et moi, ça m'a rechanté.
00:02:30Tout d'un coup, c'est formidable.
00:02:33Il y avait une môme qui reprenait une chanson d'Édith Piaf.
00:02:37Il faut quand même le faire, à 15 ans.
00:02:39C'est un coup de cœur pour cette émission.
00:02:42Il faut essayer de trouver ce qu'il y a de positif et talentueux cette année.
00:02:46Mathias, c'est un coup de gueule pour vous.
00:02:49Oui, un petit coup de gueule qui ne concerne pas la France, qui concerne l'Italie.
00:02:53Mais j'ai bien peur que ça arrive en France prochainement.
00:02:56C'est sur l'interdiction de fumer la cigarette en plein air à la ville de Milan.
00:03:02Pour l'instant, ça ne concerne que Milan.
00:03:04Mais les Italiens ont toujours été les pionniers européens en matière d'interdiction de la cigarette.
00:03:09Et là, Milan interdit qu'on fume dans la rue.
00:03:14Parce que ça concerne bien évidemment les terrasses.
00:03:17Mais ça concerne aussi les gens qui vont déambuler dans la rue.
00:03:21À moins que vous soyez à 10 mètres.
00:03:25Si personne n'est autour de vous à 10 mètres, vous avez le droit de fumer une cigarette.
00:03:28Et si quelqu'un s'approche de vous, vous faites quoi ? Vous écrasez la cigarette ?
00:03:31Vous n'êtes pas cibles.
00:03:33Il y a un côté un peu ridicule.
00:03:36Moi, je suis non fumeur.
00:03:39Mais je trouve que cette interdiction, ça rogne la liberté individuelle.
00:03:46Et que l'espace public devient de plus en plus contraignant en permanence.
00:03:52Et j'espère que ça n'arrivera pas en France.
00:03:54Il y a quelque chose quand même, si vous voulez, en plus d'assez ridicule.
00:03:58Parce qu'il y aura un impact probablement négatif pour les établissements.
00:04:01Il y a une difficulté d'application aussi.
00:04:04Parce que si on vous prend avec une cigarette, on va vous verbaliser.
00:04:07Je ne sais pas. Je ne comprends pas bien.
00:04:10Je suis tout à fait d'accord avec vous.
00:04:12Et en plus de ça, parallèlement, on est en train de plus ou moins légaliser le cannabis.
00:04:16C'est n'importe quoi. Comment est-ce qu'on peut comprendre ?
00:04:19On ne légalise pas le cannabis.
00:04:21On a le droit de le légaliser.
00:04:23Au Maroc, c'est extraordinaire.
00:04:26Il y a un arrêté du roi qui est arrivé il y a 2-3 jours.
00:04:29On a interrogé des cultivateurs marocains qui disaient
00:04:34c'est mon champ de cannabis, c'est complètement légal, la production de cannabis.
00:04:38Ils exportent.
00:04:40Le reste, ne parlons pas.
00:04:42Il faut faire de l'huile.
00:04:44Derrière cet exemple de l'interdiction de la cigarette à Milan,
00:04:50il y a cette idée qu'on n'arrivera pas à promouvoir une écologie
00:04:54tant que l'écologie sera punitive.
00:04:56Et aujourd'hui, on ne sort pas de ça.
00:04:58On est en permanence dans la baguette, dans l'interdiction.
00:05:02Je trouve que c'est tout à fait contre-productif.
00:05:05Le maire de Milan est un maire écolo.
00:05:07Je crois qu'il passe à côté de ce qu'il veut faire.
00:05:11Il y a quand même une réflexion derrière malgré tout.
00:05:14C'est pas juste punitif au sens du...
00:05:17Ce n'est même pas de la lutte anti-tabac en réalité.
00:05:19C'est parce que les filtres des cigarettes,
00:05:22c'est vrai que dans la rue, ils sont jetés dans la rue.
00:05:25Ensuite, il y a un problème réel de traitement des eaux
00:05:29liés à cette capacité qui viennent boucher les filtres.
00:05:34Il y a un exemple allemand.
00:05:37Par exemple, ils ont retrouvé en sortie de traitement
00:05:41des choses qui étaient déversées dans la Loire.
00:05:44Ensuite, ils ont eu des problèmes d'adaptation.
00:05:45Donc, ça coûte très cher d'équiper.
00:05:47Ça veut dire aussi que c'est nos capacités à nous,
00:05:50fumeurs ou pas fumeurs.
00:05:51C'est-à-dire que quand on finissait sa cigarette,
00:05:53on balançait sa clope par terre,
00:05:55notamment dans le trottoir, dans les trucs.
00:05:57Ça, c'est un vrai souci de traitement des eaux techniquement.
00:06:00Et ensuite, parfois, lorsque c'est dépassé,
00:06:02évidemment, environnementalement parlant,
00:06:04le filtre est un vrai problème.
00:06:07Il y a des problèmes de jus de feu.
00:06:09Mais ça ne marche pas.
00:06:12Il y a des cendriers qui sont mis dans le boucou un peu partout.
00:06:15Regardez comment ça se passe.
00:06:17Ça n'est plus le cas aujourd'hui.
00:06:18Ce qui est un reflet, c'est que tu as deux choses.
00:06:19Tu as la pollution, la pollution atmosphérique,
00:06:22et puis la cité.
00:06:23Je parle de celle qui est vraiment une fois qu'elle est dans le...
00:06:25La motivation, si tu veux, de l'ordonnance d'interdiction.
00:06:28Et puis, la santé publique.
00:06:30Sauf que, si tu veux, quand tu connais un peu Milan,
00:06:33la pollution, il y a vraiment...
00:06:35Non, mais là, ce n'est pas la pollution.
00:06:36C'est réellement un problème très concret autour de l'eau,
00:06:39du traitement des eaux usées,
00:06:40et ensuite, possiblement, de ceux qui sont balancés dans la nature,
00:06:43parce qu'on ne peut pas le traiter.
00:06:44Après, ce qui est quand même incroyable,
00:06:45c'est d'interdire quelque chose en plein air.
00:06:47Moi, ça me rend vraiment un peu...
00:06:50C'est vrai, encore une fois, c'est la rue.
00:06:52Je t'assure que c'est la rue.
00:06:54Tu réorganises la collecte autrement,
00:06:57et tu pénalises les gens.
00:07:01Après, une politique anti-tabac, moi non plus, je ne suis pas fumeur,
00:07:04et il faut quand même reconnaître que, depuis des années,
00:07:05elle porte ses fruits, cette politique anti-tabac.
00:07:07Mais c'est vrai qu'on est toujours dans le punitif-punitif.
00:07:09Et interdire en plein air,
00:07:11là, c'est quand même la dernière barrière.
00:07:13Exemple ridicule,
00:07:15augmenter les prix du paquet soi-disant pour être dissuasif.
00:07:18Ça marche.
00:07:19Oui, vous avez vu la contrebande ?
00:07:21Oui, c'est ça.
00:07:22Vous avez vu la contrebande ?
00:07:23Bien sûr.
00:07:24Et les attaques de buralistes.
00:07:26Mais vous ne pouvez pas rien faire.
00:07:28Les enquêtes de santé publique ont démontré
00:07:32que ça fonctionnait, l'augmentation du prix.
00:07:34Mais ça me fait penser aussi à ce qui va être appliqué,
00:07:37à ce qui est en train d'être appliqué,
00:07:39et ça a été beaucoup discuté sur Sud Radio,
00:07:41c'est les modèles à essence.
00:07:43Les zones femmes d'émission, c'est intéressant.
00:07:46On s'attaque aux gueux.
00:07:48C'est ce que dit Alexandre Jardin.
00:07:50C'est exactement le même principe.
00:07:52C'est-à-dire qu'effectivement, il y a une écologie punitive
00:07:55et dont les plus précaires vont pâtir.
00:07:58Parce que c'est toujours ceux qui sont les plus précaires
00:08:00qui, dans ces cas-là, pâtissent.
00:08:02Surtout que tu voyais que la France
00:08:04est un pays qui émet moins de 1%
00:08:08des gaz à effet de serre.
00:08:12J'ai un peu de mal à comprendre ça.
00:08:14Ce sont des vieilles voitures qui sont concernées.
00:08:17Quelqu'un tweetait,
00:08:19mais ma Rolls-Puissance, je ne sais pas combien,
00:08:21elle pollue plus encore que ces bagnoles-là.
00:08:23Et on ne va pas...
00:08:25C'est comme les voitures légers
00:08:27qui ne peuvent plus rentrer.
00:08:29Les appartements, pardon.
00:08:31C'est comme les logements,
00:08:33où maintenant, il y a une nécessité
00:08:35d'avoir des logements avec une isolation
00:08:37à un tel niveau que les gens n'ont pas
00:08:39les moyens de faire les travaux,
00:08:41qui vendent moins cher,
00:08:43qu'on déstabilise tout, partout et tout le temps.
00:08:45Je vais vous en reparler.
00:08:47A tout de suite sur Sud Radio, c'est l'heure du journal.
00:08:49Restez avec nous.
00:08:51C'est Vincent Fergnaud.
00:08:53Je voulais vous souhaiter une belle et bonne année 2025.
00:08:57Je pense à nos paysans,
00:08:59je pense à tous nos auditeurs
00:09:01et à tous ceux pour qui 2024 n'a pas été tendre.
00:09:032025, ça sera mieux, vous verrez, sur Sud Radio.
00:09:05Bonne année avec Sud Radio.
00:09:07Sud Radio, parlons vrai.
00:09:09Lidl, réélu encore et encore.
00:09:11Meilleure chaîne de magasin de l'année
00:09:13en catégorie supermarché.
00:09:15Allô, patron ?
00:09:17En ce moment, les deux steaks de bœuf
00:09:19sont à 3,99 euros les 280 grammes
00:09:21au lieu de 5,24 euros.
00:09:23Et viande bovine française ?
00:09:25Ah oui, on est vachement mal.
00:09:27Lidl est vraiment le moins cher
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00:09:33origine France.
00:09:35Offre valable jusqu'au dimanche 12 janvier.
00:09:37Plus d'informations sur Lidl.fr.
00:09:39Sud Radio Rodèze
00:09:42Sud Radio
00:09:44Vous faites bouger les lignes ?
00:09:46Vous êtes entrepreneur ou souhaitez de devenir ?
00:09:48Vous êtes sensible à la richesse de nos territoires ?
00:09:50Retrouvez chaque mois
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00:10:19C'est fou comment on est rapide.
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00:10:41Détails de l'enquête et conditions sur Carglass.fr.
00:10:43130 ans sur les routes,
00:10:45ça en fait des kilomètres en Skoda.
00:10:47Il y a ceux que l'on parcourt seul, enfin pas toujours.
00:10:49Coucou mon chéri, c'est mamie Lou.
00:10:51Ceux que l'on partage en famille.
00:10:53Les kilomètres qu'on fait pour la première fois
00:10:55et ceux qu'on finit par connaître sur le bout des doigts.
00:10:57Parce qu'on en a fait du chemin ensemble,
00:10:59célébrons cet anniversaire.
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00:11:21Et je peux évoluer ?
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00:11:27Alors Alex, je commence quand ?
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00:11:37Avec sa housse de couette, son drapeau
00:11:39et ses deux têtes d'oreillers ?
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00:12:01Voir conditions et autres dimensions sur magasin-U.com
00:12:35Claude Guéant, Brice Hortefeux et Éric Wörth.
00:12:37Le procès doit durer 4 mois au tribunal de Paris.
00:12:40Une rentrée sous pression pour le gouvernement.
00:12:43Les consultations débutent aujourd'hui à Bercy avec en ligne de mire le prochain budget.
00:12:47Éric Lombard et Améline Monchalin reçoivent le Modem et le Parti Socialiste
00:12:51avant les communistes et les écologistes en milieu de semaine.
00:12:54Le ministre de l'Économie a d'ailleurs confirmé ce matin
00:12:57qu'il n'y aura pas de nouvelle hausse d'impôts.
00:12:59Il vise également 50 milliards d'euros d'économie.
00:13:02Dans le même temps, les agriculteurs mettent la pression sur François Bayrou.
00:13:05Les tracteurs de la coordination rurale sont bloqués autour de Paris ce matin.
00:13:09Le syndicat qui a prévu de nouvelles actions dans l'attente de ce rendez-vous
00:13:13avec le Premier ministre dans une dizaine de jours.
00:13:16A la une également, 17 départements encore en vigilance orange
00:13:19vont violent ce matin avec le passage de la tempête Florianne
00:13:23de la région parisienne aux Ardennes.
00:13:24Principalement, la circulation des trains pourrait être impactée
00:13:27jusqu'en milieu d'après-midi dans certaines régions.
00:13:30Le bilan grimpe après l'attaque de Magdebourg en Allemagne.
00:13:33Une sixième personne est décédée, indiqué aujourd'hui un porte-parole du parquet.
00:13:37Une femme de 52 ans qui a succombé à ses blessures à l'hôpital.
00:13:41Un très beau début de saison en altitude pendant les fêtes de fin d'année.
00:13:44Le taux d'occupation des stations de ski a atteint 85%
00:13:48selon l'Association nationale des maires de stations de montagne.
00:13:51Un résultat en hausse de 3% par rapport à la même période l'année précédente.
00:13:56Et puis après la bûche, place à la galette.
00:13:58Vous avez peut-être recommencé à en manger ce week-end d'ailleurs.
00:14:01Mais la vraie date de l'épiphanie c'est aujourd'hui, soit 12 jours après Noël.
00:14:05Une tradition chrétienne encore très suivie aujourd'hui.
00:14:08Selon un sondage IFOP, 93% des Français mangent au moins une galette au mois de janvier.
00:14:14Voilà pour l'actualité. Très belle fin de matinée.
00:14:17Et tout de suite, nous retrouvons les pronostics hippiques de Jean-Paul Delperrier.
00:14:21Tous mes voeux cher Jean-Paul pour cette nouvelle année.
00:14:24Et on vous retrouve à Vincennes aujourd'hui.
00:14:27Oui, bonjour ma chère Valérie, bonjour à tous.
00:14:29Je vous présente également tous mes voeux pour cette nouvelle année Valérie.
00:14:33Beaucoup de réussite et surtout la santé.
00:14:36Le prix de Rimoville va nous être présenté dans la Réunion Une Course Une aujourd'hui.
00:14:41Sur 2700 mètres, le meeting d'hiver qui continue sur l'hippodrome du Plateau de Gravel.
00:14:4615 partants. C'est justement le 15 équivalent Renardier qui a attiré mon attention.
00:14:51J'en ai fait ma favorite. Devant le 10, Elisana.
00:14:5411, Cassia. 6, Émilie LP. 4, Ragazza Duchesne.
00:14:5914, Kiffil-des-Bois. 3, Hélènsa AV.
00:15:02Et 12, Capuchamip. 15, 10, 11, 6, 4, 14, 3 et 12.
00:15:09En sélection du jour, à Lyon la soirée, une entrecourse 4.
00:15:12Le 6, l'Avier-Cadeau-du-Ville. Et encore hier, vous m'avez suivi.
00:15:15Vous avez touché tiercé et quarté.
00:15:25Et on est ensemble avec vous pour commenter l'actualité aujourd'hui avec Sophie de Menton,
00:15:30chef d'entreprise, présidente du mouvement Éthique, Alex Darmon, journaliste politique.
00:15:35Et on vous retrouve sur votre chaîne YouTube Les Indécis, chaîne de débats politiques.
00:15:39Et tous les vendredis, dans La Vérité en face avec Éric Tegner chez Patrick Roger à 9h.
00:15:43Mathias Leboeuf, journaliste et philosophe et Jean-Christophe Galien,
00:15:47politologue et conseiller en communication.
00:15:49On va revenir sur les premiers pas du ministre du Garde des Sceaux,
00:15:54ministre de la Justice, général de Darmanin, qui veut s'en prendre aux narcotrafiquants.
00:15:58Mais ce matin, il reconnaissait lui-même que c'était compliqué, les brouilleurs en prison,
00:16:03et que oui, ça n'allait pas être une mince affaire.
00:16:06Marine Le Pen, personnalité préférée des Français, suivie de très peu par Jordane Bardella.
00:16:10On va revenir également sur les relations entre l'Algérie et la France
00:16:13et les hausses d'impôts pour les classes moyennes.
00:16:16Elles ne devraient pas intervenir, selon Améline Monchalin.
00:16:20C'est d'ailleurs votre coup d'angoisse.
00:16:23Elle nous a évidemment avoué que c'est de bonnes nouvelles pour chacun d'entre nous.
00:16:30On va dire ça comme ça, en tout cas pour notre porte-monnaie.
00:16:33Mais en même temps, elle m'a un peu angoissé quand elle a dit
00:16:36que ce budget ne sera ni de gauche, ni de droite, ni du centre,
00:16:40ni d'un parti politique quel qu'il soit, mais ce sera le budget de la France.
00:16:44Alors là, au-delà du concept qui pourrait être un beau sujet de philosophie,
00:16:50je me tourne vers Mathias, je me tourne vers l'auteur en philosophie,
00:16:55on pourrait effectivement détricoter le concept.
00:16:57Là, pour le coup, on a quelque chose de très concret.
00:16:59Rappelons-nous quand même qu'on veut un budget rapidement,
00:17:01que c'est un budget qui met en péril aujourd'hui des possibilités
00:17:05pour les entreprises de prendre des décisions d'une année, quelques mois,
00:17:08mais pas seulement les entreprises, on en parlait hors antenne,
00:17:11les gouvernements locaux, municipalités, collectivités territoriales, tout est gelé.
00:17:15Donc, on ne peut pas s'amuser avec des concepts politiques.
00:17:19On sait très bien que d'être de droite, de gauche, du centre, ce n'est pas un gros mot.
00:17:24Dire qu'on est de France, dire qu'on est d'un agence mondiale,
00:17:28Jean-Christophe, et donc derrière, on est face à quelque chose qui,
00:17:31quand on est sur le terrain d'une ministre qui s'occupe du budget du pays,
00:17:38évidemment qu'on s'occupe du budget de la France, on ne découvre rien.
00:17:40C'est comme si vous êtes la maire de Paris, vous vous occupez du budget de Paris.
00:17:43Mais après, il est forcément un budget qui est aussi un budget politique.
00:17:48Et la politique, ce n'est pas un gros mot.
00:17:49Donc, je m'inquiète un petit peu de cette espèce de tarte à la crème,
00:17:51qui fait qu'aujourd'hui, pour se sortir de l'instabilité de l'Assemblée nationale,
00:17:56de la faiblesse du président de la République et aussi de ce gouvernement,
00:18:00dire que c'est le budget de la France et pas autre chose, ça veut dire qu'on n'aura rien.
00:18:03Parce qu'en même temps, derrière, elle dit,
00:18:04ah bah oui, il nous manque toujours à peu près 30 milliards d'euros d'économie.
00:18:08Donc, on est dans quelque chose, si vous voulez, qui aujourd'hui,
00:18:10à force de jouer avec les mots, avec les concepts, pour le coup,
00:18:14c'est la faiblesse de ce gouvernement qui, déjà avant même d'avoir commencé à gouverner,
00:18:17ne fait que des erreurs et ne démontre que sa faiblesse.
00:18:20Je trouve que là, on est dans quelque chose qui est très inquiétant.
00:18:23C'est pour ça que je parle de mon coup d'angoisse.
00:18:24– Alors Alex ?
00:18:25– Mais Jean-Christophe, elle a raison.
00:18:26C'est la seule façon avec laquelle elle va pouvoir réussir à faire un budget aujourd'hui.
00:18:31– Mais vous y croyez vraiment, Alex ?
00:18:32– Non mais je n'y crois pas.
00:18:33– Elle peut dire ça aux partis, ce n'est pas un bon budget.
00:18:35– Non mais je n'y crois pas.
00:18:36Mais c'est la seule façon qu'elle peut avoir de réussir à faire un budget en un mois.
00:18:41Il y a un mois, là, pour faire un budget.
00:18:42Il faut que ce soit voté avant le 15 février.
00:18:44– Mais la phrase de la France, elle n'apprend rien.
00:18:46– Oui, mais c'est pour ça qu'elle reçoit les oppositions.
00:18:50– Elle raconte le vide.
00:18:51– Non mais elle essaie de trouver une solution.
00:18:53Je ne dis pas qu'elle a raison, que ça va marcher.
00:18:55Mais elle essaie de trouver une solution.
00:18:56– Oui, mais la phrase de dire ni de droite, ni de gauche, ni du centre,
00:18:59elle est stupide, elle est absurde.
00:19:01Je voudrais dire un petit mot, messieurs.
00:19:03– Toutes les phrases sont incroyables dans cette interview.
00:19:05– Sophie ?
00:19:06– Je voudrais dire un petit mot jusqu'au bout,
00:19:08pour terminer ma phrase.
00:19:09Je pense absolument qu'elle n'a même pas d'autre choix.
00:19:13Parce que, qu'est-ce qu'il faut ?
00:19:14Il faut que ce budget soit voté.
00:19:16Si on le teinte d'une couleur politique,
00:19:20étant donné l'état de l'Assemblée nationale, forcément.
00:19:21– Oui, mais elle ne dit pas ça.
00:19:22– Non, non, attends.
00:19:23Il n'y a aucune espèce de chance que ce soit voté.
00:19:27Or, le problème pour un budget, il faut qu'il soit voté.
00:19:29Moi, je pense qu'en plus, aujourd'hui, économiquement,
00:19:31ce n'est plus une question de gauche, de droite ou d'autre chose.
00:19:34C'est une question de bon sens, d'équilibre d'un budget,
00:19:37de sauver les entreprises en France,
00:19:39d'éviter une révolution si on augmente les impôts.
00:19:42Donc, je trouve que c'était assez malin de dire ça,
00:19:45parce qu'elle n'a pas d'autre choix.
00:19:47Si elle dit que c'est un budget de droite, c'est un budget libéral,
00:19:49elle ne te le dit pas, mais elle ne dit rien.
00:19:51– Elle ne pouvait ne rien dire.
00:19:52– Oui, oui, c'est ça.
00:19:53– Oui, exactement.
00:19:54– On a posé la question.
00:19:55On a posé la question.
00:19:56– À cette phrase d'Odiard qui dit
00:19:58« c'est curieux ce besoin qu'on ait marin de faire des phrases ».
00:20:00Et là, franchement, c'est pareil.
00:20:03C'est curieux ce besoin qu'on a mis.
00:20:04– On a posé la question.
00:20:05– Mais c'est de la politique.
00:20:07– C'est de la rhétorique à deux balles, franchement.
00:20:09– C'est de la politique.
00:20:10Rappelez-vous de Laurence Saint-Martin,
00:20:11il y a quelques semaines, qui dit qu'il ferme,
00:20:13il dit que c'est terminé,
00:20:14les négociations sont finies avec le Rassemblement National,
00:20:15qu'on doit passer au budget.
00:20:16Qu'est-ce qu'il se passe ?
00:20:17Motion de censure derrière, le gouvernement est rejeté.
00:20:20– Mais évidemment.
00:20:21– Ils sont obligés de recevoir…
00:20:22– C'est pas les mots.
00:20:23Ce sont les actes qui sont censurés, c'est pas les mots.
00:20:25– Mais peu importe, ils sont obligés.
00:20:26On sait que ça part de là.
00:20:27– Ce sont les actes qui font la négociation.
00:20:30– Ce matin, ils sont obligés de recevoir tous les partis politiques
00:20:34pour parler avec eux.
00:20:35– Il faut que ça marche à un moment donné.
00:20:37Dans son interview hier, ce qu'elle dit,
00:20:39c'est que si on n'a pas de budget qui est voté d'ici un mois,
00:20:42entre les lignes, peut-être qu'elle fait peur,
00:20:43mais peut-être que c'est vrai,
00:20:44on ne pourra pas payer le public à la fin de l'année prochaine,
00:20:47en décembre prochain.
00:20:48– Mais si, on pourra.
00:20:49– Mais c'est ce qu'on nous avait dit aussi en décembre dernier.
00:20:52– Mais si vous voulez, Alex, ce que je trouve grave,
00:20:57c'est qu'on n'est pas simplement dans de la technique
00:21:00pour gérer deux jours
00:21:01où on sait très bien que ce n'est pas ça qui va faire ou pas,
00:21:03que le Part socialiste, que le Rassemblement National fera,
00:21:05c'est parce qu'il y a trois mots,
00:21:06excusez-moi, mais pour le coup,
00:21:07c'est prendre les élus de cet Assemblée Nationale,
00:21:09qui sont certes turbulents, mais ils ne sont pas idiots.
00:21:11Et nous ne sommes pas des idiots non plus.
00:21:13Et donc à partir de là, même ceux de l'AUDU,
00:21:15je ne sais plus comment ils s'appellent.
00:21:16Mais la réalité, c'est que vous avez quelque chose qui…
00:21:19On ne peut pas dire ça quand on est ministre et qu'on fait de la politique.
00:21:22Ça veut dire qu'on nie la politique, qu'on nie l'espace public,
00:21:24qu'on nie le débat, ni de droite.
00:21:26Le budget de la France, ça ne veut rien dire.
00:21:28C'est-à-dire que pour le coup, c'est parler pour rien dire.
00:21:30C'est une horreur absolue.
00:21:32Vous détruisez le peu de ce qui reste de l'Égypte.
00:21:34– Quand je l'ai écouté, moi, chef d'entreprise à la tête d'un mouvement patronal,
00:21:38ça m'a un peu rassurée.
00:21:39– Non, ça ne devrait pas te rassurer.
00:21:41– Est-ce que c'est possible d'être ni de droite, ni de gauche, ni du centre ?
00:21:44– Non, mais c'est obligatoire.
00:21:46– Ça ne veut rien dire.
00:21:47– Ça ne veut rien dire, sauf que c'est essentiel.
00:21:49– Ça ne veut rien dire et ça affaiblit sa parole.
00:21:53– Oui, c'est la suite des affaiblissements.
00:21:55– Ça contente qui ?
00:21:56Qui s'est dit, ah ben chouette alors, c'est le budget de la France.
00:21:59Ça ne fait que réagir nous.
00:22:00– Non, franchement.
00:22:01– Non, mais je vous promets.
00:22:02– On est deux.
00:22:03– La réalité, Jean-Christophe, aujourd'hui, c'est que, encore une fois,
00:22:06il faut avoir la vérité en face, c'est qu'il faut voter un budget.
00:22:10Et pour voter un budget, il faut qu'il y ait le Parlement qui adopte ce budget.
00:22:14– Mais ce ne sera pas les mots qui vont faire ça, c'est ce qu'il y aura dans le budget.
00:22:16– Mais arrêtez de croire que les gens vont voter sur les mots.
00:22:18Ils veulent juste dire, Jean-Christophe, qu'il faut rassembler les gens
00:22:21et qu'il faut leur parler.
00:22:22Tout ce que n'a pas fait le gouvernement juste avant.
00:22:25Elle fait de la politique, elle essaie de rassembler, qu'on y croit ou qu'on n'y croit pas.
00:22:28– Non, non, Alex, elle ne fait pas de la politique, elle le fait après la politique.
00:22:31Alex, dans son interview, elle le fait après qu'elle commence à parler des mesures.
00:22:34Et là, c'est intéressant.
00:22:35Donc, elle pouvait parler des mesures plutôt que de parler d'un truc qui ne sert à rien
00:22:37et qui, en plus, fait croire qu'on n'a pas besoin d'être droite ou de gauche dans un pays.
00:22:40Si, on a besoin de l'être.
00:22:41– C'est d'autre chose.
00:22:42– C'est d'autre chose.
00:22:43– Et puis, on ne sait plus ce que c'est que la droite ni la gauche.
00:22:45– Et en effet, Radon devrait parler également de son interview dans le Parisien tout à l'heure
00:22:49d'Amélie de Montchalin qui dit qu'elle ne veut pas de hausses d'impôts
00:22:52qui toucheraient la classe moyenne.
00:22:53Bon, on y reviendra, mais votre coup de gueule ?
00:22:56– Mon coup de gueule, c'est un coup d'angoisse,
00:22:59mais un coup de cœur aussi pour les agriculteurs.
00:23:01Vous savez que le Salon d'agriculture va commencer à la fin du mois de février.
00:23:04Et là, ils sont...
00:23:05Mais comme chaque année, j'ai envie de vous dire,
00:23:07ils sont en période de tension, ils ont envie de manifester.
00:23:10Et on ne peut que les comprendre.
00:23:12Il faut savoir quand même que sur cette dernière décennie,
00:23:14une ferme sur cinq a fermé en France.
00:23:16Ça fait quand même 100 000 exploitations agricoles
00:23:18qui ont fermé sur une décennie.
00:23:20Et ce sont quand même eux qui nous donnent à manger tous les jours
00:23:23et qui font le maximum, qui ont des niveaux de vie,
00:23:26mais qui sont dérisoires.
00:23:27On parle d'entreprises, souvent, ce sont des petites entreprises,
00:23:30les agriculteurs, et on ne les soutient pas.
00:23:32On leur dit toujours, ça va s'arranger, ça va s'arranger.
00:23:34Et tous les ans, vous avez un ministre qui change,
00:23:36qui a fait des promesses et elles ne sont pas tenues derrière.
00:23:39Et qu'est-ce qu'ils revendiquent aujourd'hui ces agriculteurs ?
00:23:41Et c'est pour ça qu'ils veulent manifester.
00:23:42Ils sont quand même bloqués à l'entrée de Paris.
00:23:44On peut comprendre, mais on peut aussi essayer d'adapter ces manifestations.
00:23:48On n'essaye même pas de les adapter, de les entendre.
00:23:50Qu'est-ce qu'ils demandent ces agriculteurs ?
00:23:52Ils demandent simplement qu'on mette fin aux normes
00:23:55qui ont lieu en France que pour eux et pas pour les producteurs étrangers.
00:24:00On parlait tout à l'heure des normes qui sont faites en plein air pour le tabac.
00:24:03Aujourd'hui, vous avez des normes qui s'imposent aux agriculteurs français
00:24:06qui sont considérables, considérables,
00:24:08que ce soit pour la santé, pour l'écologie, pour la production.
00:24:11Mais par contre, dans le même temps, vous n'imposez pas ces normes
00:24:15aux agriculteurs européens ou étrangers
00:24:17qui peuvent, eux, rentrer leurs produits en France sans aucun problème.
00:24:21Ce n'est pas normal.
00:24:22Un, ce n'est pas normal.
00:24:23Mais deux, ce qu'il faut leur dire aussi à ces agriculteurs,
00:24:25ce qu'ils demandent, c'est que ça ne peut pas être fait du jour au lendemain.
00:24:27Ça va prendre du temps.
00:24:28Mais en revanche, c'est une vraie piste.
00:24:30Ça fait un moment qu'on leur demande.
00:24:32Je terminerai par une chose.
00:24:33C'est comme, aussi, ils ne peuvent pas, ces agriculteurs,
00:24:35moi je suis complètement de leur côté,
00:24:37mais ils ne peuvent pas dire qu'il faut mettre fin à la politique d'agriculture commune en France
00:24:40alors que c'est 90% des revenus pour les agriculteurs français et la politique d'agriculture commune.
00:24:45C'est-à-dire qu'heureusement qu'elle existe.
00:24:46Il faut révolutionner ce système agricole européen,
00:24:49mais il faut surtout les écouter.
00:24:51Parce qu'à chaque fois on fait des images, au mois de janvier,
00:24:53chaque année on fait des images avant le salon de l'agriculture
00:24:55pour dire, ah, ils ne sont pas bien, ils ne sont pas contents et tout.
00:24:58Il faut savoir qu'un agriculteur par jour, c'est suicide en France.
00:25:01Vous vous rendez compte de ces chiffres ?
00:25:02C'est considérable.
00:25:03Alors, il ne faut pas non plus...
00:25:05Il fallait les recevoir.
00:25:06Pourquoi on ne les reçoit pas immédiatement ?
00:25:07Ce qui est dramatique, c'est qu'en plus...
00:25:09Mathias ?
00:25:10Eux payent le prix fort de la dissolution depuis la dissolution,
00:25:14parce qu'ils sont en première ligne.
00:25:16Et tout ce qui avait été mis en place a sauté.
00:25:19Et ça va revenir, je crois.
00:25:20Premièrement.
00:25:21Et deuxièmement, les accords du Mercosur leur sont catastrophiques pour eux,
00:25:24parce qu'effectivement, c'est une histoire de normes.
00:25:26Pas tant que ça non plus.
00:25:27Mais oui, il ne faut pas...
00:25:28Pourquoi on ne les reçoit pas ?
00:25:30Pourquoi on ne les reçoit pas ?
00:25:32Dans quel jour ?
00:25:34Alors, on va marquer une pause, c'est la pub,
00:25:36puis on pourra continuer sur ce sujet.
00:25:38Parce qu'il ne faut pas être non plus totalement naïf,
00:25:40c'est-à-dire que ce qui est en train de se passer,
00:25:42c'est aussi dans le cadre d'élections professionnelles.
00:25:44Oui, bien sûr.
00:25:46Et c'est pour ça qu'on recule le fait de les recevoir.
00:25:48À tout de suite.
00:25:49C'est de la manipulation.
00:25:52C'est Alexandre Delvan,
00:25:53et je vous souhaite une belle et heureuse année 2025
00:25:56avec Sud Radio.
00:25:57Bonne année avec Sud Radio.
00:25:59Sud Radio.
00:26:00Parlons vrai.
00:26:02Lidl, réélu encore et encore,
00:26:04meilleure chaîne de magasin de l'année dans la catégorie fruits et légumes.
00:26:07Allô patron ?
00:26:08Allô ?
00:26:09Je suis chez Lidl,
00:26:10et en ce moment, ils nous ont mis le buteur nut à 1,35€ le kilo.
00:26:12Tu veux dire le butternut,
00:26:14la courge de la famille des cucurbitacées.
00:26:16Oh, quelle culture, patron !
00:26:17Mais c'est le même prix, 1,35€ le kilo de buteur nut.
00:26:19Origine France, bien sûr.
00:26:21Je vous en prends une de courge.
00:26:22Ah bah non merci, j'en ai déjà une au bout du fil.
00:26:24Lidl est vraiment le moins cher,
00:26:26et vous le prouve sur LidlEstMoinsCher.fr.
00:26:28Catégorie 1, Origine France.
00:26:30Plus d'informations sur Lidl.fr.
00:26:33Sud Radio Sarlat.
00:26:34107.1.
00:26:35Sud Radio.
00:26:38Un impact sur votre pare-brise ?
00:26:39Et la craque, c'est la fissure.
00:26:41Chez Carglass, on remplace votre pare-brise en un rien de temps.
00:26:44C'est fou comme on est rapide.
00:26:45Même nos clients nous le disent.
00:26:47Et en ce moment, en venant faire remplacer votre pare-brise chez Carglass,
00:26:50vous repartez tout de suite avec une lampe torche conçue pour la voiture.
00:26:53Cette lampe, elle fait plus qu'éclairer.
00:26:55Elle peut aussi vous signaler sur la route en cas de besoin.
00:26:57Et jusqu'au 24 janvier, on vous l'offre.
00:26:59Alors prenez rendez-vous sur Carglass.fr ou au 3044.
00:27:02Carglass répare, Carglass remplace.
00:27:05Détails de l'enquête et conditions sur Carglass.fr.
00:27:08Sud Radio, c'est LA radio qui vous suit partout et aussi à la maison.
00:27:12Sur votre enceinte connectée, dites « Ok Google » ou « Alexa joue Sud Radio ».
00:27:16Et pour des moments uniques, retrouvez-nous aussi sur sudradio.fr et vos réseaux sociaux préférés.
00:27:22Sud Radio, parlons vrai avec vous, où que vous soyez.
00:27:27Chez GMF, être assurément humain, c'est s'engager dans des relations durables.
00:27:32Pour bien démarrer l'année, GMF vous offre 2 mois de cotisation pour la souscription d'un contrat d'assurance auto.
00:27:38Et ce, jusqu'au 31 janvier.
00:27:41GMF, assurément humain. Condition de l'offre sur GMF.fr.
00:27:45130 ans sur les routes, ça en fait des kilomètres en Skoda.
00:27:48Il y a ceux que l'on parcourt seul, enfin pas toujours.
00:27:50Coucou mon chéri, c'est mamie Lou.
00:27:52Ceux que l'on partage en famille.
00:27:54Les kilomètres qu'on fait pour la première fois et ceux qu'on finit par connaître sur le bout des doigts.
00:27:58Parce qu'on en a fait du chemin ensemble, célébrons cet anniversaire.
00:28:01Pour fêter nos 130 ans, profitez de 2 mois de loyer offert sans apport sur toute la gamme Skoda jusqu'au 31 janvier.
00:28:062 loyers offerts après premier loyer en LLD 37 mois sur toute la gamme Skoda, si accord par Volkswagen Bank.
00:28:11Détails sur Skoda.fr.
00:28:13Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo.
00:28:15Là, c'est Thomas, un gars qui ose.
00:28:17C'est vrai, je suis comme ça.
00:28:18Thomas, il ose être tendance.
00:28:20D'ailleurs, il a choisi une cuisine verte.
00:28:22En fait, pour la cuisine, c'est ma femme qui a choisi.
00:28:25Là, c'est Thomas, un gars qui ose pas trop, contrairement à sa femme.
00:28:28Si, j'ose, un peu.
00:28:29Chez Cuisinella, il y a jusqu'à 1500 euros davantage pour votre nouvelle cuisine verte ou pas.
00:28:34Cuisinella, là, c'est chez vous.
00:28:38Offre valable du 2 au 31 janvier 2025, voire condition en magasin.
00:28:41Leclerc, bonjour.
00:28:42Oui, bonjour.
00:28:43Il paraît que pour le début d'année, il y a 2 Danettes en plus dans les packs de 4.
00:28:46Tout à fait.
00:28:47Donc, ça fait 6 Danettes.
00:28:48C'est ça.
00:28:496 Danettes.
00:28:50Et comment je tiens mes bonnes résolutions avec 6 Danettes, moi ?
00:28:52En en laissant à vos enfants, par exemple.
00:28:54En tout cas, du 7 au 18 janvier, pendant l'opération Nos Super Pouvoirs d'Achat,
00:28:58il y a 2 Danettes Saveur Vanille offertes pour l'achat d'un pack de 4.
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00:29:10Pour votre santé, bougez plus.
00:29:18Avec vous, de retour sur Sud Radio.
00:29:21Vous vouliez continuer sur le sujet des agriculteurs.
00:29:25Effectivement, ne pas oublier que c'est aussi en corrélation avec les élections qui sont en syndical.
00:29:34Oui, il y a une vraie compétition au sein du monde agricole.
00:29:37Et puis, il faut dire, Alex a raison de dire que les nombres d'exploitations s'est beaucoup réduit.
00:29:43Malheureusement, un certain nombre d'agriculteurs dans certains métiers de l'agriculture se suicident.
00:29:48Mais pour autant, la surface agricole cultivée et exploitée en France n'a pas baissé.
00:29:52On vit un capitalisme de concentration depuis quelques années.
00:30:01Et là, l'agriculture, partout dans le monde, elle vit ça.
00:30:03Elle vit ça parce que, notamment les banques, parce qu'un certain nombre de gros acteurs de l'agriculture le veulent et le souhaitent.
00:30:09Et donc, ils se mettent en situation, si vous voulez, de pouvoir le faire.
00:30:11En France, ça n'en échappe pas à la règle.
00:30:13Après, les normes, oui, les normes sont européennes, elles sont françaises parfois.
00:30:16Mais ce qui crée le bug initial dans l'agriculture française comme l'agriculture européenne,
00:30:21c'est la dépendance.
00:30:22On a fait croire aux agriculteurs qu'une subvention permanente de leur rémunération serait la sortie de possible.
00:30:29Et donc, à partir de là, on a créé une pression sur les prix.
00:30:31C'était le choix.
00:30:32Vous parliez tout à l'heure du GATT et de la Chine, qui n'est pas encore dans l'OMC, avec votre intervenant précédent.
00:30:37Ça se passe au niveau du commerce mondial, le problème de l'agriculture en général,
00:30:41et pas au niveau européen, contrairement à ce qu'on peut penser.
00:30:43Et donc, les agriculteurs le savent très concrètement.
00:30:45Ils le savent, et ce n'est pas les grands accords dont on parle.
00:30:47C'est le commerce mondial, dans sa incapacité aujourd'hui à réguler,
00:30:50le fait que depuis l'Europe, à partir où on paye les agriculteurs,
00:30:53on a fait des prix qui étaient très bas.
00:30:55Ils ne contrôlent plus les prix.
00:30:56Ils ne les maîtrisent plus.
00:30:57Cet accord a permis en quoi à la grande distribution et aux transformateurs des productions agricoles de bien vivre.
00:31:02Tous ceux qui s'en sortent dans l'agriculture sont ceux qui n'ont pas ces problèmes-là.
00:31:05C'est les grands céréaliers, notamment, qui sont des grandes exploitations ou des coopératives très fortes.
00:31:09Il y a plein de gens qui gagnent beaucoup d'argent dans l'agriculture.
00:31:11Il faut le redire encore.
00:31:12Il y a plusieurs agricultures, et tout le monde n'est pas concerné par cette déchéance absolue.
00:31:16Et ensuite, pour revenir aux élections, on en revient à ça.
00:31:19Tout le monde est concerné par les normes.
00:31:20Et tout le monde est concerné par la qualité des produits.
00:31:22Parce que ça, c'est très important.
00:31:23Dans les élections, on a des gens qui aujourd'hui se battent sur des modèles agricoles.
00:31:28Alors ça, c'est un vrai sujet, sur des modèles agriculture.
00:31:31Et aujourd'hui, cette crise, elle est aussi quelque chose qui est exploité par ceux et celles
00:31:35qui veulent devenir les plus vindicatifs, les plus agressifs,
00:31:38montrer qu'ils sont les plus capables aujourd'hui de défendre l'agriculture,
00:31:41qui certes a des difficultés, mais n'a pas que des difficultés,
00:31:43et surtout doit se regarder par rapport au fait qu'il s'est fait piéger sur ce revenu initial.
00:31:48Tant qu'ils ne changeront pas le fait qu'ils sont quasi soviétisés dans leur rémunération,
00:31:53et bien c'est fini.
00:31:54La surpasse agricole s'est passée de 63% à 53%.
00:31:59Mais c'est très peu.
00:32:00Et d'ailleurs, ça a baissé.
00:32:01Et je vais même aller plus loin avec Léa Houlien qui a récupéré son énergie.
00:32:05Juste pour te dire, la France en Europe, juste simplement un chiffre,
00:32:08la France en Europe, c'est le pays qui a son sol le plus recouvert.
00:32:11C'est-à-dire qu'on a une culture agricole, mais qu'en parallèle,
00:32:1410% de notre territoire est recouvert par de l'urbanisme ou par autre chose
00:32:17que la terre qui ne respire plus.
00:32:19Et on est les premiers cultivateurs normalement et les premiers producteurs agricoles.
00:32:24Et puis ceux qu'on a payés aussi pour laisser leurs champs en jachère.
00:32:27Et puis maintenant pour le solaire.
00:32:29Tu as raison, il y a des problèmes structurels, notamment de financement.
00:32:35Mais le fait, c'est ce que disait Alex,
00:32:37le fait que les agriculteurs français soient obligés de produire avec un certain nombre de normes
00:32:42et qu'on ne respecte pas l'imposition de ces normes aux autres pays,
00:32:48c'est complètement injustice.
00:32:53On va changer de sujet.
00:32:54Je dirais qu'on revienne sur le sondage du JDD,
00:32:56le classement des personnalités préférées où on a toujours Omar Sy,
00:33:01on a toujours Jean-Jacques Goldman.
00:33:03Mais c'est vrai qu'il y a deux politiques.
00:33:07Marine Le Pen est la onzième du classement.
00:33:09Jordan Bardella, lui, est en dixième position.
00:33:12Marine Le Pen, dans le classement des femmes,
00:33:16elle est la première femme du classement devant Sophie Marceau qui est quatorzième.
00:33:21Karine Le Marchand, quinzième.
00:33:23Ou encore Florence Forestier, vingt-deuxième.
00:33:25C'est un bon mélange.
00:33:27C'est un peu un mix.
00:33:29J'ai trouvé le sondage un peu étonnant.
00:33:31Notre ami Frédéric Déby aurait pu nous le commenter.
00:33:33Est-ce que les noms sont cités ou pas ?
00:33:35Oui, je crois qu'ils ont à choisir dans une liste de noms.
00:33:37Néanmoins, elle arrive en onzième position.
00:33:39Jordan Bardella, en dixième position.
00:33:41Je ne sais pas ce que ça...
00:33:42Alors Alex, peut-être que ça vous inspire ?
00:33:44Non, mais c'est juste une validation de la stratégie du RN
00:33:47depuis maintenant dix ans, à peu près.
00:33:50Qu'est-ce que vous voulez qu'on en dise ?
00:33:53Moi, depuis 2022,
00:33:55et je prends en témoin vos éditeurs
00:33:57et même les enregistrements que vous aurez,
00:33:59je vous dis qu'elle va gagner en 2027
00:34:01parce que Marine Le Pen a compris la politique.
00:34:04Elle a compris la politique d'aujourd'hui en tout cas.
00:34:06Regarde ce qu'elle fait encore hier à Mayotte.
00:34:08Elle y va, elle va sur le terrain.
00:34:10Au-delà de s'en foutre, c'est qu'elle propose des solutions.
00:34:13Elle fait de la politique, elle connaît ses sujets.
00:34:15Elle écoute.
00:34:17Jordan Bardella, j'avoue que je suis un peu plus surpris
00:34:19parce que c'est de la vraie communication.
00:34:21Visiblement, ça marche.
00:34:23Un moment où un livre est sorti,
00:34:25on n'a pas encore les chiffres de vente.
00:34:27Deux sur mille.
00:34:28Je ne sais pas, moi je ne les ai pas encore.
00:34:30Il faudra voir aussi, c'est un vrai indicateur de popularité.
00:34:32Mais ce qui est certain sur Marine Le Pen,
00:34:34qui est la première femme de ce classement
00:34:36au moment du procès sur les assistants parlementaires du RN
00:34:40et donc au moment même d'une campagne électorale
00:34:43qui est en train de commencer pour 2027,
00:34:45peut-être même pour avant, on ne sait pas.
00:34:47Aujourd'hui, elle s'affiche comme la favori.
00:34:49Comme vraiment la favori.
00:34:51Parce que même si vous prenez les personnalités politiques avant,
00:34:53il n'y a pas d'autres personnalités politiques devant elle
00:34:55à part Jordan Bardella du RN.
00:34:57Il y a une question à poser
00:34:59parce que c'est un constat absolu.
00:35:01Elle est plébiscitée quand même
00:35:03par un nombre de Français stupéfiants.
00:35:05Et je ne comprends pas, y compris pour le sujet précédent,
00:35:07lorsqu'on parle des agriculteurs,
00:35:09je ne comprends pas l'autisme
00:35:11de la classe politique.
00:35:13Comment peut-on imaginer aujourd'hui
00:35:16arriver à gouverner
00:35:18si on continue à cracher sur Marine Le Pen,
00:35:21à l'exclure des décisions ?
00:35:23Non mais, je n'ai pas dit qu'il fallait accepter ces théories
00:35:26qui sont d'ailleurs...
00:35:28On peut l'accuser d'autres choses,
00:35:30mais il faut la prendre en compte.
00:35:32On ne peut pas avoir un sondage comme ça
00:35:34et continuer,
00:35:36qu'on soit ministre, premier ministre ou autre,
00:35:38de refuser de lui demander son avis,
00:35:40de refuser de prendre en considération ce qu'elle fait.
00:35:42Elle est consultée quand même.
00:35:44Elle est régulièrement consultée.
00:35:46Le gouvernement dernier, on a bien vu qu'elle pesait.
00:35:48Et qu'elle avait un poids.
00:35:50Parce qu'il a refusé finalement...
00:35:52Parce qu'il y avait un ministre qui ne voulait pas la recevoir.
00:35:55Après, je suis d'accord avec ça.
00:35:57À partir du moment où elle représente grosso modo
00:35:5930% de l'électorat,
00:36:01on ne peut pas dire que ça n'existe pas.
00:36:03C'est la première chose.
00:36:05Après, effectivement, moi personnellement,
00:36:07je trouve ça assez horrifiant.
00:36:09Parce que c'est le résultat d'une stratégie.
00:36:12C'est la stratégie de la caresse sur le petit chat.
00:36:14Pourquoi horrifiant ? C'est dur comme mot.
00:36:16Je vais vous dire pourquoi.
00:36:18Parce que je considère que le Rassemblement National
00:36:20est toujours un parti dangereux
00:36:22au sens où il attise la haine et la division.
00:36:24Je vais vous dire une chose.
00:36:26Moi, j'ai été...
00:36:28Et les filles, je dirais la même chose.
00:36:30Si Jean-Luc Mélenchon...
00:36:32Si Jean-Luc Mélenchon...
00:36:34Non, non, non.
00:36:36Et les filles n'est pas une menace pour moi.
00:36:38Et les filles n'est pas aux portes du pouvoir.
00:36:40Je vais vous dire une chose.
00:36:42J'ai été, en tant que journaliste,
00:36:44par deux fois
00:36:46à des meetings
00:36:48du Rassemblement National.
00:36:50Un meeting du Rassemblement National
00:36:52et du Front National.
00:36:54C'est pas pareil ici.
00:36:56C'était une autre époque,
00:36:58on va dire, le Rassemblement National.
00:37:00Sauf que quand vous allez à un meeting,
00:37:02vous avez le terrain, le terrain de l'électorat.
00:37:04Pourquoi les gens votent
00:37:06Rassemblement National ?
00:37:08Très clairement, il y a un vote
00:37:10qui est xénophobe.
00:37:12C'est xénophobe.
00:37:14Xénophobe ou sécuritaire ?
00:37:16Est-ce qu'il ne s'est pas transformé ?
00:37:18Le lien a été fait
00:37:20entre la sécurité
00:37:22et de toute façon l'immigration.
00:37:24Donc c'est à la fois xénophobe
00:37:26et sécuritaire.
00:37:28C'est pas pareil.
00:37:30Justement, moi j'appartiens
00:37:32à une gauche sécuritaire.
00:37:34Je considère que la gauche
00:37:36a démissionné sur ce plan-là et que c'est une énorme
00:37:38erreur politique.
00:37:40Néanmoins, c'est pas parce qu'on est sécuritaire
00:37:42qu'on est obligé d'être xénophobe.
00:37:44Oui, je crois qu'on a
00:37:46le résultat de deux
00:37:48partis.
00:37:50C'est intéressant de faire l'écho sur la France insoumise
00:37:52et Alex parlait de 2027.
00:37:54Moi je peux vous dire que si on continue de cette manière-là,
00:37:56si ces deux partis qui sont les seuls qui travaillent
00:37:58au développement politique aujourd'hui,
00:38:00de manière très différente.
00:38:02Vous avez parlé du Rassemblement National et pourquoi
00:38:04les deux se retrouvent dans un sondage très
00:38:06entertainment,
00:38:08économie de l'attention.
00:38:10Et eux ils ont choisi l'économie de l'attention au sens large du terme.
00:38:12Ils savent que c'est un parti attrape-tout.
00:38:14C'est très plastique. C'est difficile aujourd'hui de dire
00:38:16en réalité où ils se trouvent.
00:38:18Ils déploient des thématiques
00:38:20qui collent aujourd'hui
00:38:22globalement aux évolutions de société.
00:38:24Les trois principaux, pouvoir d'achat, immigration,
00:38:26sécurité. Ils martèlent là-dessus.
00:38:28Et ensuite, le droit des Français,
00:38:30parce qu'il faut revenir aux fondamentaux
00:38:32quand il y a besoin. Mais la réalité c'est qu'ils travaillent
00:38:34mais ils ne travaillent pas forcément sur le terrain.
00:38:36Ils travaillent sur quelque chose qui est le terrain médiatique,
00:38:38qui est cette rue médiatique,
00:38:40cette rue digitale pour M. Bardella.
00:38:42C'est en gros une capacité d'être là
00:38:44et d'occuper cet espace de manière assez puissante
00:38:46sans relâche.
00:38:48Et avec des capacités qui ne sont pas simplement
00:38:50M. Bardella ou Mme Le Pen
00:38:52mais aussi maintenant de plus en plus
00:38:54quelques soldats médiatiques qui font bien le travail.
00:38:56Et ça ils ont travaillé là-dessus dans un objectif de 2027.
00:38:58Le deuxième parti qui travaille de manière très différente,
00:39:00il n'est pas attrape-tout.
00:39:02Il a une cible dans une géographie
00:39:04avec parfois même une cible démographique.
00:39:06C'est-à-dire qu'en gros, pour ne pas dire ethnique
00:39:08pour une partie, c'est la France insoumise
00:39:10qui a conceptualisé la France créolisée
00:39:12et qui veut en faire, pour des raisons là aussi
00:39:14de développement démographique, son parti moteur
00:39:16pour la suite de son destin.
00:39:18C'est-à-dire en gros 2027 et peut-être après.
00:39:20Et vous avez ces deux partis. Lui il travaille,
00:39:22alors lui il est sur le terrain. Ce sont des gens qui
00:39:24ne cessent d'aller sur le terrain et d'écouter ce qui se passe
00:39:26et de répondre à ce qui se passe sur le terrain.
00:39:28Et ils ont des cibles géographiques, je vous dis, c'est pas l'attrape-tout.
00:39:30Et là-dessus ils sont performants dès le premier tour.
00:39:32Et c'est pour ça que je vous dis que ces deux partis sont les seuls qui bossent.
00:39:34Les seuls qui bossent réellement en développement politique
00:39:36et qui font aujourd'hui, qui vont se retrouver probablement
00:39:38en finale en 2027.
00:39:40Et c'est ça qui me laisse passer.
00:39:42Je suis direct avec Alexa.
00:39:44Ne bosse pas économiquement.
00:39:50Petite pause pub et on se retrouve dans un instant.
00:39:52Puis je voudrais vous faire réfléchir sur
00:39:54un tweet d'Eric Ciotti.
00:39:56À 8h, Gérald Darmanin propose d'abroger
00:39:58le droit du sol à Mayotte. À 9h,
00:40:00le ministre de l'économie déclare
00:40:02vouloir négocier son budget avec le NFP.
00:40:04Un coup de barre à droite,
00:40:06un coup de barre à gauche.
00:40:08Et si on négocie avec le NFP,
00:40:10nouveau front populaire.
00:40:12Allez, à tout de suite.
00:40:14C'est Alexandre Devecchio, je vous souhaite
00:40:16une bonne année 2025 sur Sud Radio.
00:40:24À tous ceux qui ne parleront
00:40:26qu'en présence de leur premier café du matin.
00:40:28À ceux qui ouvriront les yeux uniquement
00:40:30après le deuxième. Et à ceux qui se rendront compte
00:40:32après trois cafés qu'en fait c'est le week-end
00:40:34et qu'ils iront se recoucher.
00:40:36Dès mardi chez Intermarché, pour l'achat de deux paquets
00:40:38de café moulu classique carte noire à 7,68 euros
00:40:40le lot, le troisième est offert.
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00:40:52limitez les aliments grasses à les sucrés.
00:40:54Sud Radio Tulle. 95 4.
00:40:56Sud Radio.
00:40:58Cerise nous dit pourquoi on peut compter sur Groupama.
00:41:00Ça va Rémi ? Plus de peur que de mal ?
00:41:02Oui Cerise. En plus les pompiers sont intervenus
00:41:04rapidement. Mais avec les fumées, je crois qu'on va pas
00:41:06dormir ici tout de suite. Rassurez-vous,
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00:41:3012h32. 12h33. Go.
00:41:32Ne changez pas vos habitudes.
00:41:34Allumez RadioPlayer.
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00:41:38les radios françaises, les web radios et les
00:41:40podcasts gratuitement et sans inscription.
00:41:42Téléchargez l'application sur votre mobile.
00:41:44Retrouvez aussi RadioPlayer dans vos voitures
00:41:46enceintes et TV connectées.
00:41:48Allez, on se serre tous là. Voilà, frais,
00:41:50léger, naturel. Je veux que ça pétille.
00:41:52Tout le monde dit cidre.
00:41:54Cidre. Oh, y'a la galette
00:41:56des rois qui a bougé. On la refait.
00:41:58Les cidres de France,
00:42:00tout naturellement. Pour votre santé et attention
00:42:02à l'abus d'alcool. Alors, t'as trouvé ton
00:42:04nouveau métier ? Entretien de la maison, garde
00:42:06d'enfants, aide aux seniors ? Non,
00:42:08j'abandonne. Ben non, c'est dommage.
00:42:10Toi qui cherches un métier pour prendre soin des autres.
00:42:12Trop compliqué avec mon petit dernier à garder et...
00:42:14Sophia, respire.
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00:43:28EU des 30 euros d'achat et ou l'achat d'un produit
00:43:30partenaire. Conditions et règlements sur magasin-eu.com
00:43:34Sud Radio, le 10
00:43:36heures midi, mettez-vous d'accord
00:43:38Valérie Expert. Allez, de retour avec
00:43:40vous sur Sud Radio, les débats continuent
00:43:42mettons-nous d'accord. Parlons de
00:43:44Gérald Darmanin. Ce matin,
00:43:46il a accordé une interview à nos confrères
00:43:48de BFM,
00:43:50pas de BFM, de CNews.
00:43:52RTL.
00:43:54Vous avez raison, c'était RTL.
00:43:56On cite nos confrères.
00:43:58Et c'est vrai que quand je l'écoute,
00:44:00il garde des sons. Et je me suis dit
00:44:02à un moment, mais il est toujours ministre de l'Intérieur.
00:44:04Il évoque
00:44:06des sujets qui
00:44:08sont très liés.
00:44:10Effectivement. Mais j'ai trouvé dans cette
00:44:12interview qu'il avouait quelque part une forme
00:44:14d'impuissance sur les brouilleurs, sur les moyens,
00:44:16sur... Vous l'avez
00:44:18entendu ?
00:44:20Il dit la même chose.
00:44:22Je ne pensais pas dire ça un jour.
00:44:24Je le trouve très en place.
00:44:26Je trouve qu'il est bon en communication.
00:44:28Depuis
00:44:30dix jours, chaque fois
00:44:32qu'il se déplace, il y a toujours
00:44:34une équipe.
00:44:36On a l'impression qu'il a une vision
00:44:38quand même de ce qu'il veut faire.
00:44:40Une vision assez globale.
00:44:42Moi, j'ai toujours pensé
00:44:44que concernant le
00:44:46narcotrafic, qu'il fallait s'attaquer à l'économie
00:44:48et pas faire seulement des opérations
00:44:50type placenet parce que ça ne sert à rien.
00:44:52Et je trouve que
00:44:54ce qu'il propose,
00:44:56il y a une vision,
00:44:58il y a une politique pour moi. Il y a une politique
00:45:00possible. Et je trouve
00:45:02qu'il a une ligne de fuite, une ligne d'horizon
00:45:04et que
00:45:06c'est rare aujourd'hui en politique.
00:45:08Et là-dessus, je le trouve
00:45:10franchement assez impressionnant. Je le trouve en place.
00:45:12Je trouve qu'il utilise en plus son expérience
00:45:14avec Placebovo
00:45:16pour aujourd'hui sa fonction
00:45:18de garde des Sceaux.
00:45:20Je trouve ça assez malin.
00:45:22Il faudra voir
00:45:24comment l'attelage avec Retailleau
00:45:26va fonctionner, mais franchement
00:45:28pour moi, c'est la
00:45:30surprise politique
00:45:32de ce début d'année. Alors on ne va pas lui reprocher
00:45:34effectivement d'être ambitieux et de vouloir faire des choses.
00:45:36Oui, et puis je trouve que ce qui est intéressant
00:45:38pour prolonger ce que dit Mathias, c'est que
00:45:40il choisit un thème.
00:45:42Il ne s'est pas fait garde des Sceaux
00:45:44défenseur des juges.
00:45:46Ni agresseur des juges,
00:45:48ni avocature, je ne sais pas quoi.
00:45:50Il est parti dans un thème d'action.
00:45:52Et ça, c'est intéressant sur le plan, non pas
00:45:54simplement de la communication politique, mais aussi de l'incarnation.
00:45:56C'est-à-dire que pour le coup, il faut quand même penser
00:45:58qu'un ministre doit incarner quelque chose et pas simplement
00:46:00communiquer, à la différence de Mme Monchalin
00:46:02qui n'incarnait rien dans ce qu'elle disait. C'est pour ça que je l'ai
00:46:04critiqué, non pas parce qu'elle dit qu'elle ne va rien faire,
00:46:06mais qu'il faut incarner quelque chose. Et là,
00:46:08il l'incarne très simplement. La limite de cette
00:46:10incarnation, c'est qu'effectivement,
00:46:12ce que vous disiez tout à l'heure Valérie, c'est-à-dire que
00:46:14est-il seulement
00:46:16garde des Sceaux ou est-il encore un petit peu
00:46:18ministre de l'Intérieur ? C'est-à-dire que pour le coup, cet
00:46:20attelage va devoir fonctionner sur, on le
00:46:22sait bien, cette volonté de prendre
00:46:24la part. On voit bien le classement dont on parlait
00:46:26tout à l'heure des personnalités, c'est l'économie de l'attention.
00:46:28Les ministres, ils ont envie peut-être aussi de rentrer
00:46:30dans cette part prise de
00:46:32marché de l'économie de l'attention.
00:46:34Et aujourd'hui, c'est lui qui a dégainé le plus vite.
00:46:36Bruno Retailleau, qui était la superstar du précédent
00:46:383 mois trimestre, parce que maintenant, on va calculer en trimestre,
00:46:40donc c'est des trimestres de gouvernement,
00:46:42le précédent trimestre gouvernemental, c'était Retailleau.
00:46:44On va voir si lui n'a pas pris l'option
00:46:46d'être paradoxalement le plus actif
00:46:48dans une seule thématique, mais celle qui
00:46:50va réunir tout le monde
00:46:52au sein de la justice.
00:46:54Il a demandé à Bruno Retailleau une fameuse liste
00:46:56de 100.
00:46:58C'est assez malin,
00:47:00parce qu'il met Bruno Retailleau
00:47:02en situation de lui
00:47:04donner des infos,
00:47:06et il le vassalise un peu.
00:47:08Mais là, on a l'impression qu'on vient de découvrir
00:47:10qu'il y avait des téléphones en prison,
00:47:12qu'il y avait des types de la drogue,
00:47:14qu'il y avait des types qui commanditaient des meurtres
00:47:16depuis leur prison.
00:47:18Il dit l'erreur de la prison française,
00:47:20c'est de mélanger tous les détenus.
00:47:22Certains dangereux
00:47:24continuent leur trafic.
00:47:26Il faut les isoler
00:47:28bien plus. Après, il y a toutes les
00:47:30questions de constitution, des avocats,
00:47:32des droits, etc.
00:47:34La justice elle-même,
00:47:36le temps,
00:47:38qu'est-ce qu'on en fait ?
00:47:40On a arrêté l'autre jour un trafiquant,
00:47:42on l'a renvoyé tout de suite, il n'y avait pas de place en prison.
00:47:4480 792 détenus
00:47:48pour 62 000 places.
00:47:50Ça va normalement s'inverser dans les années qui viennent.
00:47:52Juste par rapport
00:47:54à Bruno Retailleau,
00:47:56c'est mal connaître l'homme politique
00:47:58de penser qu'il est en train de se faire vassaliser
00:48:00simplement. Moi je trouve qu'il est très fort
00:48:02et vous allez voir, on va le comprendre dans quelques jours.
00:48:04Il a dit qu'il prenait des vacances, il a pris ses vacances.
00:48:06Et il a laissé Gérald Darmanin occuper le terrain.
00:48:08Maintenant il va revenir dans l'arène politique.
00:48:10Et moi je trouve ça même très malin de dire
00:48:12fais ton petit numéro et moi j'arrive après.
00:48:14Ils ont un trimestre.
00:48:16Au mieux,
00:48:18attendons de voir l'épisode de Politique Générale
00:48:20qui arrive la semaine prochaine.
00:48:22Est-ce que c'est le moment
00:48:24de prendre des vacances ?
00:48:26C'était au moment de Noël.
00:48:28Et après,
00:48:30peu importe si c'est le moment ou pas, il l'a fait.
00:48:32Et il a laissé Gérald Darmanin.
00:48:34C'est insupportable, il a eu 15 jours de vacances en France.
00:48:36Non mais la France s'est arrêtée 15 jours.
00:48:38Ce que je trouve terrifiant.
00:48:40Nous sommes tous individuellement inconscients.
00:48:42C'est à me demander d'ailleurs.
00:48:44Je me demande si la motion de censure
00:48:46c'est pas pour donner plus de temps libre
00:48:48et prendre des vacances au Parlement.
00:48:50Non mais sur Darmanin,
00:48:52vous qui avez suivi
00:48:54l'ancien garde des Sceaux, vous connaissez un peu.
00:48:56J'ai été garde pendant 3 ans à la Chancellerie
00:48:58où j'ai suivi Eric Dupond-Moretti.
00:49:00Il me semble qu'être garde des Sceaux, c'est pas simplement s'attaquer au narcotrafic.
00:49:02Non mais attendez, c'est important.
00:49:04C'est une chose qui est très importante aujourd'hui.
00:49:06Aujourd'hui c'est très important
00:49:08parce que c'est quand même vraiment quelque chose
00:49:10qui gangrène les quartiers à Marseille.
00:49:12On l'a vu d'ailleurs, Gérald Darmanin fait la même chose
00:49:14qu'Emmanuel Macron en faisant de Marseille sa ville
00:49:16laboratoire. Bon, très bien.
00:49:18Ça donne pas une très bonne image de Marseille s'il le fallait.
00:49:20Mais au-delà de ça, est-ce que être garde des Sceaux
00:49:22c'est que s'intéresser au narcotrafic ?
00:49:24On a l'impression que quand on écoute Gérald Darmanin
00:49:26c'est que ça, c'est s'intéresser au narcotrafic.
00:49:28Sophie, vous dites que la justice
00:49:30est très lente, mais pendant 4 ans
00:49:32allez voir les tribunaux, allez voir les avocats
00:49:34les affaires de stock, elles ont
00:49:36considérablement diminué, moins 26, moins 30%.
00:49:38C'est pas considérable.
00:49:40Parce qu'on les classe.
00:49:42Non, mais vous avez eu
00:49:44des procédures à l'amiable, vous avez eu
00:49:46tout un développement.
00:49:48Le résultat c'est de la criminalité.
00:49:50Mais attendez, moi je parle de la justice qui est lente.
00:49:52La criminalité elle est lente aussi. Pourquoi ?
00:49:54Parce que vous avez beaucoup, beaucoup d'affaires
00:49:56très peu de personnel. Et la vérité dans tout ça
00:49:58c'est que Gérald Darmanin aujourd'hui, il intervient en disant
00:50:00moi je vais arriver, je vais mettre les 100 narcotrafiquants
00:50:02d'un côté, les mettre de côté.
00:50:04C'est que de la com' !
00:50:06Quand vous communiquez sur les réseaux sociaux,
00:50:08on a accusé Eric Dupond-Moretti
00:50:10pendant 4 ans d'être laxiste.
00:50:12C'est celui qui a mis fin
00:50:14à la réduction des peines automatiques.
00:50:16C'est celui qui a créé la responsabilité pénale
00:50:18loi Alimé.
00:50:20C'est le seul qui a créé des places de prison
00:50:22depuis 20 ans en France avec un plan prison
00:50:24qui a été annoncé en 2021.
00:50:267000 places devaient être créées, on en est à 5000.
00:50:28Mais vous savez que pour créer des places de prison, c'est des années.
00:50:30Il faut convaincre les gens
00:50:32de pouvoir créer des prisons, les maires et tout.
00:50:34Donc en réalité Gérald Darmanin,
00:50:36le sentiment que j'en ai c'est qu'il y a peut-être un travail
00:50:38qui a été fait pendant 4 ans, bien, pas bien ou pas.
00:50:40Il y a un travail, il y a des résultats.
00:50:42Lui il faut qu'il intervienne autrement, qu'il prenne un sujet
00:50:44il prend le narcotrafique et il se met dedans
00:50:46en disant on va isoler les 100
00:50:48narcotrafiquants. Mais la question elle est là,
00:50:50c'est où et combien ça va, et je terminerai juste par une chose,
00:50:52c'est combien ça va coûter.
00:50:54Parce que Gérald Darmanin, depuis qu'il est arrivé, il nous dit
00:50:56moi je vais aller chercher un budget, il va être considérable.
00:50:58Et vous savez que depuis 4 ans, le budget a été
00:51:00augmenté de 35%. On a la justice
00:51:02la plus pauvre d'Europe, ça fait depuis
00:51:044 ans on augmente le budget de 33% ou 40%.
00:51:06Quand vous lisez l'interview d'Amélie de Montchalin
00:51:08puisqu'on en parlait, elle dit quoi
00:51:10à Gérald Darmanin qui lui demande d'augmenter le budget ?
00:51:12Elle lui dit quoi ? Elle lui répond
00:51:14c'est noir sur blanc écrit, non mais on va se parler
00:51:16en toute confiance et moi je vais l'aider
00:51:18à organiser son budget. En gros c'est
00:51:20je te donne de l'argent de poche et tu vas voir on va réagir
00:51:22on va le répartir ensemble.
00:51:24Mais il va pas réussir à avoir plus d'argent.
00:51:26Et ça coûte énormément d'argent la lutte contre le
00:51:28narcotrafique, énormément d'argent.
00:51:30Donc bon courage à Gérald Darmanin si c'est son cheval de
00:51:32bataille. C'est un bon cheval de bataille mais il faut pas laisser
00:51:34le reste de la justice sur le côté.
00:51:36Sur le fait qu'il communique sur le narcotrafique,
00:51:38on l'apprend sur ça aussi,
00:51:40il y a 80 000 personnes en prison,
00:51:4217 000 sont issues
00:51:44de l'immigration. Donc grosso modo
00:51:46c'est un quart des gens qui sont
00:51:48en détention. Donc c'est
00:51:50pas rien quoi, c'est un dossier lourd.
00:51:52Donc moi ça me choque pas
00:51:54qu'il communique et effectivement comme le disait Jean-Christophe
00:51:56il communique d'une façon extrêmement ciblée
00:51:58en segmentant sa communication,
00:52:00en ne faisant pas un grand fourre-tout et moi
00:52:02je trouve que c'est assez adroit
00:52:04parce que ça le rend extrêmement audible.
00:52:06Et là dessus il a
00:52:08une communication qui est très punchy
00:52:10et je le trouve efficace.
00:52:12Dans la com, ça veut pas dire qu'après
00:52:14en termes de politique, sur le budget
00:52:16je crois que le budget
00:52:18de la justice c'est quoi ? 10 milliards ?
00:52:20Il espère 10,7 milliards.
00:52:22Bon il les obtiendra probablement pas.
00:52:24Dans la loi de programmation c'est 10,7 milliards
00:52:26mais il les aura pas.
00:52:28Et ça pour le coup on peut pas lui reprocher.
00:52:30Non mais déjà qu'il réussisse à avoir
00:52:32ce budget, c'est-à-dire que le budget de la justice,
00:52:34candidat Migaud était présent, il a été revu à la baisse.
00:52:36On parlait d'Eric Dupond-Moretti,
00:52:38le fait de créer
00:52:40un parquet indépendant dédié
00:52:42au narcotrafic
00:52:44et à ces trafics-là,
00:52:46Dupond-Moretti
00:52:48y était favorable, Migaud également
00:52:50donc il y a une forme de continuité
00:52:52quand même avec les gardes des sceaux
00:52:54précédents.
00:52:56Alors est-ce qu'il va y arriver ou pas ?
00:52:58Il faut penser qu'il raisonne
00:53:00tous en trimestre, je le redis
00:53:02encore une fois, c'est-à-dire que pour le coup c'est quand même
00:53:04quelque chose qui change complètement notre donne
00:53:06à nous et leur donne à eux.
00:53:08Imaginez que Gérald Darmanin, vous croyez bien sûr
00:53:10qu'il est garde des sceaux, mais son objectif
00:53:12à lui c'est toujours d'occuper
00:53:14et de garder cette part de marché
00:53:16de l'attention dont je parlais tout à l'heure, donc il veut le tirer
00:53:18le premier, lui il ne prend pas de vacances effectivement,
00:53:20il ne dit pas je suis parti en vacances,
00:53:22il comprend bien que ce n'est pas vraiment le sujet, que c'est compliqué
00:53:24de dire qu'on part en vacances alors qu'on arrive
00:53:26depuis trois mois et qu'en plus la France a besoin
00:53:28d'activité dans cette période-là, ça c'est
00:53:30vrai. Maintenant, là où je suis d'accord avec Alex, c'est que
00:53:32le procès a été fait à l'ancien garde des sceaux
00:53:34parce que sa personnalité était
00:53:36un procès déjà. Lui-même étant un acteur
00:53:38de procès, sa personnalité lui-même est un procès
00:53:40et donc forcément il ne peut pas
00:53:42ne pas accepter qu'on lui fasse un procès
00:53:44parce que lui-même est tout le temps en train d'aller dégainer des choses
00:53:46qui sont très variables. Donc ça a d'ailleurs
00:53:48masqué en partie, je pense,
00:53:50alors que c'est un grand monsieur de la communication pénale,
00:53:52il ne l'a pas été sur le plan de la communication
00:53:54politique et gouvernementale parce que ça a masqué
00:53:56son bilan, parce qu'on a retenu
00:53:58ce qui ne marchait pas et son attitude
00:54:00à lui. Donc ce qui veut dire qu'en
00:54:02réalité, en plus, il n'a pas forcément fait la paix
00:54:04avec son corpus. Là, Darmanin,
00:54:06ce qu'il veut faire, c'est que finalement, c'est un peu ce qu'il avait fait
00:54:08avec les policiers, dans les cas récents,
00:54:10vous voyez, en manifestant
00:54:12avec eux. Darmanin, c'est quelqu'un
00:54:14qui veut, en très peu de temps, parce que peut-être
00:54:16c'est pour trois mois, pour deux mois, Alex dit peut-être
00:54:18moins encore, il a peut-être raison,
00:54:20il veut essayer d'être là en disant
00:54:22au moins on aura retenu une petite trace
00:54:24de ce que j'ai fait. Et une trace, c'est quoi ? C'est une trace
00:54:26dans le public, évidemment, mais c'est une trace
00:54:28auprès d'une corporation. N'oublie pas qu'il
00:54:30résonne en corporation et il additionne
00:54:32des cibles. Mais c'est du marketing
00:54:34de cibles électorales
00:54:36et de corporations. On a perdu
00:54:38complètement de vue le bien de la France.
00:54:40Ça c'est possible. On y revient
00:54:42dans un instant avec vous, tout de suite.
00:54:44Je cherchais le chiffre.
00:54:46Sud Radio, c'est vous qui donnez le temps.
00:54:48Bravo pour votre score d'audience,
00:54:50ça devient impressionnant. Faites attention,
00:54:52vous allez avoir beaucoup d'ennemis.
00:54:54Sud Radio, parlons vrai.
00:54:56Mais U peut en trouver une parure de lit
00:54:58complète à 8,95€. Avec sa housse
00:55:00de couette, son bras housse et ses deux têtes d'oreiller ?
00:55:02Eh oui, il y a plusieurs dimensions disponibles.
00:55:04À vous les bras de Morphée. Ah super !
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00:55:24Voir conditions et autres dimensions sur magasin-eu.com
00:55:26Sud Radio Bézier
00:55:28147, Sud Radio
00:55:30Renault.
00:55:32Parlons automobile, parlons technologie
00:55:34et motorisation e-tech. Parlons de
00:55:36Renault 5 e-tech électrique fabriqué en France.
00:55:38Jusqu'à 410 km d'autonomie
00:55:40et système Open Air Link avec Google intégré.
00:55:42Renault 5 e-tech électrique
00:55:44bornes de recharge offertes.
00:55:46Portes ouvertes du 16 au 20 janvier.
00:55:48Bornes de 990€ hors taxes
00:55:50pour forfait bornes plus installation.
00:55:52Offre à particulier du 1er au 31 janvier.
00:55:54Voir conditions sur Renault.fr
00:55:56Pensez à covoiturer.
00:55:58Renault.
00:56:00Un impact sur votre pare-brise.
00:56:02Et la craque, c'est la fissure.
00:56:04Chez Carglass, on remplace votre pare-brise en un rien de temps.
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00:57:38emprisonné
00:57:40en Algérie, que le président
00:57:42algérien a fait
00:57:44un discours particulièrement
00:57:46violent et dur.
00:57:48Il n'a pas été
00:57:50libéré. On espérait une libération puisqu'il y a eu
00:57:52une amnistie. Et puis,
00:57:54Jean-Noël Barraud, dimanche, a émis des doutes
00:57:56sur la volonté d'Alger de respecter
00:57:58la feuille de route des relations bilatérales
00:58:00franco-algériennes.
00:58:02S'il a des doutes, nous, on n'en avait
00:58:04pas trop. Et c'est vrai que la
00:58:06question qu'on se pose
00:58:08de façon assez banale, c'est de se dire
00:58:10là on a trois OQTF
00:58:12algériens qu'on ne peut pas renvoyer
00:58:14parce qu'il n'y a pas d'accord
00:58:16consulaire.
00:58:18Mais ce que je veux dire, c'est qu'il n'y a pas
00:58:20de pression. Quelles sont les pressions sur l'Algérie ?
00:58:22Alors, il y a quelque chose d'intéressant. J'ai pris un chauffeur
00:58:24taxi, pardonnez-moi, pour venir ici.
00:58:26Et il était cabile.
00:58:28Et il écoutait
00:58:30Sud Radio, il aimait bien l'émission,
00:58:32et vous avez invité Valéry, il paraît, un cabile, il n'y a pas longtemps,
00:58:34qui était formidable.
00:58:36Et c'est vrai qu'il y a un peuple
00:58:38qui est le peuple cabile,
00:58:40qui considère que l'Algérie,
00:58:42c'est pas du tout leur
00:58:44pays, qu'elle est en train
00:58:46de dévier. C'est assez intéressant de voir ça.
00:58:48Et ce que je pense, c'est que
00:58:50encore une fois, on ne met pas les moyens en face.
00:58:52Quand on a l'Algérie, qui est aussi
00:58:54violente envers la France, aussi opposée,
00:58:56prenant quand même
00:58:58un malade écrivain
00:59:00que tout s'apprécie en France,
00:59:02et qu'on est en train, parce que c'est grave,
00:59:04sa santé est terriblement en jeu.
00:59:06Mais au-delà de la santé, c'est
00:59:08la liberté d'expression.
00:59:10Si c'est pour ça qu'il en reste quelque chose en prison, moi je...
00:59:12Non, mais là, la question qui se pose,
00:59:14c'est que fait la France pour libérer
00:59:16les Français ? Que fait la France
00:59:18pour que l'Algérie reprenne ses ressorts
00:59:20qui sont délinquants ?
00:59:22C'était ma question.
00:59:24Il faut remonter à l'origine du mal, et l'origine du mal,
00:59:26c'est quand même l'inconséquence
00:59:28sordide
00:59:30de la politique française,
00:59:32et en particulier d'Emmanuel Macron,
00:59:34notamment sur la crise contre l'humanité.
00:59:36Elle n'est pas sordide, elle a essayé de ménager
00:59:38avec nous.
00:59:40Quand on prend des décisions, et notamment,
00:59:42j'évoque ici la question du Sahara
00:59:44occidental,
00:59:46il fallait s'y attendre,
00:59:48c'était écrit, c'est-à-dire qu'il n'y a pas
00:59:50de surprise. Alors, effectivement,
00:59:52le cas de Boulay-le-Senzal
00:59:54n'était pas prévisible,
00:59:56mais quand on écoute le discours
00:59:58sur l'état de la nation du président
01:00:00algérien,
01:00:02c'est à nouveau
01:00:04les essais nucléaires, le passé colonial,
01:00:06et là, on est reparti,
01:00:08mais 30 ans en arrière.
01:00:10– Mais Emmanuel Macron leur a donné
01:00:12quand même aussi de quoi
01:00:14alimenter tout cela, en parlant de crise contre l'humanité,
01:00:16il y a quelques temps,
01:00:18en se flagellant,
01:00:20en s'auto-flagellant.
01:00:22– On est dans une impasse, qui est une impasse
01:00:24au passage dangereuse, parce que
01:00:26derrière l'impasse diplomatique
01:00:28et éventuellement économique,
01:00:30il y a des problèmes aussi de renseignements,
01:00:32de terrorisme et de coopération
01:00:34sur ce terrain-là,
01:00:36qui peuvent, passez-moi l'expression,
01:00:38nous péter au nez à un moment donné.
01:00:40– Non, mais c'est déjà le cas.
01:00:42– L'Algérie, c'est aussi
01:00:44un cas concret de difficultés
01:00:46en Afrique du Nord
01:00:48et Afrique sahélienne, et après pour derrière.
01:00:50Donc, il n'y a pas qu'avec la France
01:00:52que l'Algérie a des difficultés.
01:00:54Il faut savoir qu'aujourd'hui, évidemment, avec le Maroc,
01:00:56mais aussi avec des pays frontaliers du Sud,
01:00:58où elle agit de différents types de stratégies,
01:01:00même avec le Mali,
01:01:02le Tchad qui n'est pas très loin.
01:01:04– Même avec la Chine.
01:01:06– Exactement. Donc, on est à un moment algérien compliqué,
01:01:08mais qui ne change rien depuis
01:01:10de nombreuses années maintenant.
01:01:12Le paradoxe de ce moment compliqué,
01:01:14c'est que l'Algérie continue parallèlement
01:01:16par la suite du FLN
01:01:18et d'autres, d'investir à Paris,
01:01:20de détenir un centre de biens ici, comme ailleurs.
01:01:22C'est des gens qui n'ont pas rompu avec la France.
01:01:24Mais pourquoi ? Parce que les destins sont liés.
01:01:26Les destins sont liés par l'histoire,
01:01:28les destins sont liés par les populations
01:01:30et donc on ne peut pas tirer comme ça,
01:01:32dire que c'est fini avec l'Algérie, et ainsi de suite.
01:01:34Bien sûr, pour autant,
01:01:36est-ce qu'on doit faire ce qu'on a fait ?
01:01:38C'est-à-dire, un coup, dire
01:01:40que le pays n'existait pas avant que les Français y arrivent ?
01:01:42En partie, ça peut être discuté historiquement,
01:01:44ça c'est quelque chose qui peut être discuté,
01:01:46et puis en même temps, dire qu'on a commis
01:01:48des crimes contre l'humanité là-bas, sur place.
01:01:50Donc, ça veut dire qu'il oscille entre
01:01:52à la fois nier l'existence d'une Algérie
01:01:54et de l'autre côté, disons qu'on a été
01:01:56les pires criminels de la planète à ce moment-là.
01:01:58Ça n'est pas raisonnable, parce qu'en plus, aujourd'hui,
01:02:00les relations pourraient être
01:02:02largement équilibrées,
01:02:04dans le sens où on a, pour des raisons de guerre en Ukraine,
01:02:06été racheté du gaz algérien,
01:02:08et qu'on a besoin, sur le plan énergétique, d'avoir
01:02:10un accès à cette manne qui est proche,
01:02:12parce que c'est de l'autre côté de la Méditerranée,
01:02:14parce qu'on ne peut pas nier que l'Algérie est un pays important
01:02:16aussi sur le destin commun de la Méditerranée,
01:02:18et qu'on a, encore une fois,
01:02:20chez nous, ici en France, des nationaux algériens
01:02:22ou des binationaux,
01:02:24puisqu'on est toujours sur cette logique-là,
01:02:26franco-algérien,
01:02:28et donc on ne peut pas faire comme si ça n'existait pas,
01:02:30et donc il faut trouver quelque chose
01:02:32qui oscille davantage avec les gouvernants algériens.
01:02:34Je ne parle pas de la population,
01:02:36parce que c'est un autre sujet, et ce que vous disiez sur les cabiles,
01:02:38c'est un vrai sujet à l'intérieur du pays.
01:02:40Mais on doit avoir une fermeté plus importante
01:02:42qui dépasse les difficultés géopolitiques
01:02:44d'une prise de position,
01:02:46c'est-à-dire que vous ne pouvez pas
01:02:48dire, par exemple,
01:02:50qu'aujourd'hui, sur le plan fiscal,
01:02:52sur le plan de la sécurité sociale,
01:02:54au niveau de la santé,
01:02:56au niveau des retraites, vous n'avez des moyens
01:02:58de jouer avec le gouvernement algérien,
01:03:00qui ne sont pas simplement de dépendre, sur le plan du gaz,
01:03:02de possibles investissements français
01:03:04là-bas, lorsqu'ils peuvent être respectés.
01:03:06C'est-à-dire que vous avez aujourd'hui,
01:03:08ça veut dire que vous pouvez travailler sur les pensions,
01:03:10vous pouvez travailler sur la santé,
01:03:12les dépenses de santé, vous pouvez travailler sur la fiscalité,
01:03:14et ça serait très vite compris
01:03:16par un gouvernement qui dépend de ça,
01:03:18parce que sinon, lui, là-bas, sur place,
01:03:20il a des difficultés avec une jeunesse.
01:03:22C'est-à-dire qu'en Algérie, la population est très jeune
01:03:24et qu'elle ne travaille pas, elle n'a pas d'emploi.
01:03:26Oui, mais je n'ai pas compris concrètement, ça veut dire quoi ?
01:03:28La fiscalité, c'est qui ? Vous vous rendez compte ?
01:03:30Les mouvements de population, ce qu'il y a entre l'Algérie
01:03:32et la France encore aujourd'hui,
01:03:34quand vous pouvez trois ex-occupateurs qui ne peuvent pas rentrer,
01:03:36il y a des gens tous les jours qui prennent l'avion, à Lyon, à Paris,
01:03:38à Paris-Orly.
01:03:40Mais qu'est-ce qu'on fait ? On travaille sur des choses micro-précises.
01:03:42On travaille sur des choses micro-précises.
01:03:44C'est quoi ? Bah si, vous ne laissez pas rentrer les gens.
01:03:46Je pense que c'est beaucoup plus profond que ça, à mon avis.
01:03:52Je pense qu'il faut maintenant employer le terme,
01:03:54quand vous êtes un homme politique français,
01:03:56de crise diplomatique entre la France et l'Algérie.
01:03:58De tous les côtés, vous avez une crise diplomatique.
01:04:00Mais cette crise diplomatique, je vais vous dire,
01:04:02elle date des années en arrière.
01:04:04Mais moi, ce qui m'avait frappé, c'était au moment
01:04:06de la mort de Nahel, rappelez-vous,
01:04:08où le gouvernement algérien
01:04:10s'était permis de venir réagir
01:04:12et donner son avis dans cette situation
01:04:14et continuer à mettre le feu au banlieue.
01:04:16C'était de l'indifférence.
01:04:18– Avec quelques alliés d'ailleurs, Alex, quelques alliés internes.
01:04:20– Oui, c'était de l'indifférence.
01:04:22Mais là, aujourd'hui, vous avez une crise diplomatique, pourquoi ?
01:04:24Parce que Boalem Sansal, qui est un journaliste,
01:04:26d'ailleurs au passage, qui a eu l'nationalité française
01:04:28remise par Emmanuel Macron.
01:04:30Donc c'est directement adressé...
01:04:32– C'est Léonard Nain.
01:04:34– Exactement.
01:04:36Ça veut dire que c'est directement un message adressé à Emmanuel Macron.
01:04:38Moi, c'est comme ça que je l'interfère.
01:04:40– Mais comme la nationalité est un message adressé
01:04:42à des Algériens de l'époque, évidemment.
01:04:44– Non, mais ce que je veux dire, c'est que par conséquent,
01:04:46vous avez une crise diplomatique entre deux présidents de la République,
01:04:48Emmanuel Macron d'un côté
01:04:50et Abdelhamid Tebboune de l'autre.
01:04:52Il ne faut pas nier le fait que
01:04:54vous avez aujourd'hui en France des influenceurs
01:04:56et heureusement,
01:04:58algériens sur TikTok qui sont
01:05:00arrêtés, mis sous OQTF
01:05:02parce qu'ils tiennent des propos scandaleux.
01:05:04– Ils étaient déjà sous OQTF.
01:05:06– Mais les OQTF vont être appliqués a priori.
01:05:08On ne sait pas comment.
01:05:10– Depuis s'ils l'animent.
01:05:12– Non, mais ce n'est pas le problème.
01:05:14Ce que je veux dire par là, c'est qu'il y a une crise diplomatique réelle.
01:05:16– Mais pas seulement diplomatique, Alex.
01:05:18– La question, c'est de savoir s'il y a une politique de déstabilisation.
01:05:20– Alex, concrètement,
01:05:22la vie, on ne peut plus organiser
01:05:24par exemple un match de foot France-Algérie en France.
01:05:26Ça veut dire que ce n'est pas que diplomatique.
01:05:28C'est que vous avez des populations
01:05:30qui vivent en France
01:05:32et qui vont exploiter
01:05:34un moment populaire sportif
01:05:36pour en faire un déclaratif,
01:05:38pas simplement politique ou géopolitique,
01:05:40donc diplomatique, mais aussi identitaire.
01:05:42Disons-le clairement.
01:05:44Vous avez cette question-là aujourd'hui entre la France...
01:05:46Donc on ne peut pas jeter du feu géopolitique
01:05:48ou diplomatique, il faut régler le problème qu'on a
01:05:50sur le plan de la relation identitaire.
01:05:52– Dans ce conflit relationnel,
01:05:54dans ce conflit relationnel,
01:05:56la France a des pudeurs de jeunes filles.
01:05:58Ils sont toujours beaucoup plus forts que nous.
01:06:00Ils n'hésitent pas à faire mourir,
01:06:02j'ai peur que ça arrive,
01:06:04un prisonnier en prison.
01:06:06– Ils n'ont rien à faire de rien.
01:06:08– Pardon ?
01:06:10– Ils n'ont rien à faire de rien.
01:06:12– Donc on a des pudeurs.
01:06:14– Ce n'est pas un modèle de démocratie éclairée.
01:06:16– Dans les relations diplomatiques,
01:06:18il pourrait y avoir
01:06:20une dimension un peu différente
01:06:22de traitement.
01:06:24Et on accepte plein de choses.
01:06:26Je voulais...
01:06:28– Ce qui est compliqué,
01:06:30c'est qu'on pointe effectivement
01:06:32les responsabilités d'Emmanuel Macron.
01:06:34Je suis le premier à le faire.
01:06:36Mais l'Algérie utilise
01:06:38cette crise diplomatique aussi
01:06:40pour fédérer,
01:06:42parce qu'à l'intérieur, les problèmes sont énormes,
01:06:44notamment les problèmes de jeunesse.
01:06:46Donc cette crise diplomatique fédère
01:06:48une espèce de fierté.
01:06:50– Ça les arrange ?
01:06:52– Cette crise diplomatique, elle est instrumentalisée par...
01:06:54– Il est très suivi le président de la République en Algérie ?
01:06:56– Non, non, et d'ailleurs, je peux vous dire que les tensions...
01:06:58Moi j'ai le cœur déchiré de voir ça en Algérie.
01:07:00Franchement, sincèrement,
01:07:02l'été, j'aimerais bien pouvoir y aller.
01:07:04Mais c'est très compliqué, il faut dire les choses.
01:07:06C'est très compliqué, quand vous voyez ce qui est arrivé à Boulogne-Sansalle...
01:07:08– On ira vous chercher. – Non mais j'irai pas.
01:07:10Donc il n'y aura pas besoin de venir me chercher.
01:07:12Mais ce que je voulais vous dire par là, c'est qu'aujourd'hui,
01:07:14quand vous entendez le ministre des Affaires étrangères hier,
01:07:16en interview, qui tient ses propos de dire
01:07:18« On n'est pas sûr que... » – J'ai des doutes.
01:07:20– Ça veut juste dire une chose,
01:07:22c'est que la France a peur.
01:07:24– Non mais on parlait des mots,
01:07:26on parlait des mots.
01:07:28Il a dit « Je suis prête ».
01:07:30– La France est très attachée
01:07:32à la liberté d'expression.
01:07:34– Mais quel rapport ?
01:07:36– Mais quel rapport ?
01:07:38– Là, pareil, on en vient
01:07:40à faire de la com et à faire des phrases
01:07:42pour faire des phrases.
01:07:44– Un petit mot quand même
01:07:46sur ce qui s'est passé en Syrie
01:07:48avec le nouvel homme fort
01:07:50qui d'un seul coup met un costume, une cravate,
01:07:52mais refuse de serrer la main
01:07:54de la ministre des Affaires étrangères
01:07:56allemande.
01:07:58C'est les médias syriens
01:08:00qui la floutent sur les images.
01:08:02Elle est floutée dans les différents médias.
01:08:04Donc, on a dit « youpi »,
01:08:06« youpi », je pense que
01:08:08les lendemains ne chanteront pas forcément
01:08:10non plus en Syrie.
01:08:12– Moi j'ai pas entendu beaucoup de « youpi »
01:08:14– On était quand même pas mécontents
01:08:16sur cette partie.
01:08:18– Que Bachar, et là ça tombe,
01:08:20c'était effectivement plutôt bien.
01:08:22– Le grand risque, effectivement,
01:08:24c'est qu'il arrive ce qui est arrivé
01:08:26dans le pays d'ailleurs.
01:08:28– Bien sûr, avec tous les printemps.
01:08:30– Qu'on tombe de caribe en silla.
01:08:32– On retrouve M. Barraud
01:08:34qui lui serre la main
01:08:36alors que le leader ne serre pas la main
01:08:38de son homologue allemande.
01:08:40Je pense qu'elle a une petite erreur géopolitique.
01:08:42– Absolument.
01:08:44– C'est un problème d'expérience très fort.
01:08:46– Et demain, je vous conseille d'écouter
01:08:48Florence Bergeau-Blacler qui est très au fait
01:08:50des questions autour de l'islam politique
01:08:52qui sera demain l'invité de Jean-Jacques Bourdin
01:08:54à 8h30.
01:08:56Bonne journée sur Sud Radio à demain.
01:08:58– Merci.