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NewsTranscription
00:006h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:03Avec vous sur Sud Radio jusqu'à midi, c'est André Berkhoff, j'allais plus loin.
00:10On va parler de l'Ukraine, on va parler encore une fois de l'effort financier qu'il va falloir faire,
00:17l'effort de défense. Hier, le ministre des Finances a dit qu'il allait mobiliser l'épargne des Français.
00:26Est-ce qu'il faut travailler une heure de plus par semaine ? On est reparti dans la boîte à outils bien profondément.
00:33Et puis le voile dans le sport, ce n'est pas de l'antrisme pour la ministre des Sports,
00:39qui est en total décalage avec le reste du gouvernement et du Parlement qui a voté contre le voile dans le sport.
00:47Vos coups de cœur, vos coups de gueule, Jean-Christophe, un peu de fraîcheur, de culture avec vous,
00:54avec une magnifique exposition.
00:56J'en suis très heureux parce que, je n'ai pas découvert, mais on connaît tous ou presque ces tissus qu'on appelle wax qui viennent d'Afrique.
01:07Il y a une histoire singulière d'un pays que j'adore qui s'appelle le Togo et qui a vu dans les années 50-60,
01:15des femmes devenir ce qu'on a appelé les Nana Benz.
01:18Pourquoi Benz ? Parce qu'elles ont tellement réussi dans leur activité commerciale de femmes, libres, entrepreneurs.
01:26C'est un vrai message africain au reste du monde et notamment dans la zone de l'Afrique de l'Ouest, mais pas seulement.
01:31Et qu'elles achetaient des voitures, qu'elles achetaient des Mercedes Benz, c'est pour ça qu'on les a appelées Nana Benz.
01:35Et elles ont commercé de manière très efficace et largement dans l'Afrique, mais au-delà, évidemment, ces tissus extraordinaires.
01:44Et surtout, elles ont, les anecdotes fusent, elles ont prêté leur voiture à certains chefs d'État.
01:49C'est des femmes qui ont eu un rôle extrêmement important dans ce qui était une transmission vers des jeunes femmes et des jeunes filles,
01:56évidemment, après, derrière, parce que, de mon point de vue, quand on connaît bien l'Afrique de l'Ouest et notamment ce pays,
02:01encore une fois, qui est un pays important parce que cette famille des Nana Benz est née là-bas et a prospéré là-bas,
02:09eh bien, c'est un message qui est envoyé aux jeunes femmes du continent africain et ailleurs qu'on peut, évidemment, reproduire.
02:16Aujourd'hui, c'est plus compliqué. Malheureusement, les tissus ne sont plus fabriqués au Togo, mais sont tissés en Chine,
02:22voire au Nigeria, dans des usines à côté, qui sont plus compliquées.
02:24Mais cet exemple-là a nourri ce que je connais aujourd'hui, notamment au Togo, qui, encore une fois, je vous le redis,
02:30est un pays extrêmement important dans cette zone. Et ce message est magnifique.
02:34Et donc, vous pouvez le retrouver au Musée de l'Homme parce qu'il y a les tissus, c'est un travail sur le wax,
02:39mais au milieu, il y a cette aventure humaine qui, pour moi, est, encore une fois, quelque chose d'assez peu connu.
02:43Il ne s'agit pas d'Amazon, la voyage guerrière ou autre. Ce sont des jeunes femmes qui, comme les Togolais en général,
02:48font du commerce et l'ont bien fait et ont permis, effectivement, à beaucoup de familles de vivre et de communautés
02:54de vivre très bien dans cette période-là.
02:55C'est au Musée de l'Homme. Et j'ai oublié de vous présenter Jean-Christophe Gallien, politologue, conseiller en communication,
03:00François Monboise, président de la FEVAD, Fédération du E-commerce et de la Vente à Distance également,
03:05et Jean-Claude Beaujour, avocat, président du Transatlantique, sans oublier l'incroyable Jacques Myard, l'inéfable Jacques Myard,
03:13maire de Maisons-Lafitte, et brandissez votre brûlot, bye-bye démocratie !
03:20Et si vous êtes un peu patientes, il y en aura un deuxième.
03:22Qui arrive quand ?
03:24Oh, il faut que je l'écrive avec amour !
03:27Très bien.
03:28On va déjà acheter le premier.
03:29Oui, on va acheter le premier.
03:30Alors, figurez-vous que l'autre jour, Frédéric Dhabi nous a conseillé de lire Les 7 vies d'Edgard Faure.
03:38Je ne sais pas si vous aviez lu ce livre, qui est un livre formidable.
03:41Alors, Edgard Faure, ça ne parle plus à grand monde, mais c'était une autre idée de la politique, une autre manière de faire de la politique.
03:48Ça, vous pouvez le dire.
03:49Il avait une formule assez extraordinaire.
03:51Un jour, qu'il s'était fait empailler dans une campagne électorale, où on lui avait dit
03:56mais on ne vote pas pour vous parce que vous n'êtes pas né ici.
03:59Et il avait répondu, si vous votez pour moi, je vous promets de m'y faire enterrer.
04:06En tout cas, effectivement, c'est assez rafraîchissant.
04:10Mais en tout cas, c'était une autre époque.
04:12On continue.
04:13Mais c'était l'époque, Valérie, où, pardonnez-moi, mais Jacques a dû...
04:17Ne serait-ce que dans les bouquets, on a tous connu ça.
04:19C'était l'époque où il n'y avait pas de portable, où les ministres partaient en vacances, en été, en voiture.
04:24Il faisait dire au président de la République, il y en a un qui lui avait dit
04:27écoutez, je suis en route pour le Sud, je ne remonterai pas à Paris.
04:32On parlait avec Gaspard Ganzer, il y a quelques instants, de communication politique.
04:36Effectivement, les temps ont bien changé.
04:39Sur le Togo, Valérie, il faut savoir que le Togo a été très bien géré.
04:46Et il y avait un président, parce que je l'ai connu premièrement,
04:49quand on allait au ministère des Affaires étrangères, c'était nickel.
04:52C'était très bien tenu.
04:55Et le chef d'État qu'on avait, Yadema, il ne faisait jamais couler le sang.
05:00Vous savez pourquoi ? Parce qu'il étranglait.
05:03Ah oui, c'est une façon de voir les choses.
05:08François, c'est un coup de projecteur que vous vouliez faire ce matin.
05:11Oui, c'est un peu plus léger.
05:13Vous vous souvenez qu'il y a 15 jours, un tribunal français a interdit
05:17de construire une autoroute dans le Sud.
05:20Enfin, l'autoroute qui était déjà aux trois quarts construite,
05:24qui va servir, ou qui servira, je ne sais pas,
05:27à désenclaver une ville.
05:29Et on a appris hier par la BBC qu'en Amazonie, en ce moment,
05:32on est en train de détruire un bout de forêt pour faire une deux fois trois voie,
05:37pour aller à Bélème pour la COP30.
05:40C'est-à-dire que c'est à cause de la COP qu'il faut accélérer les transits.
05:44On a beaucoup parlé des jets privés.
05:45Je rappelle que la COP, c'est une conférence pour le climat.
05:47Exactement, qui a lieu régulièrement.
05:49Tous les 18 mois, il y a une COP.
05:52Lors du jour de la COP30, ça va être la COP31, etc.
05:55C'est quand même un peu hallucinant.
05:57Surtout que l'objet de la COP30, c'est la déforestation.
06:00C'est incroyable.
06:01Pour permettre aux délégués d'aller parler de déforestation,
06:03on est en train de déforester un bout de...
06:05Ça pourrait être un coup de gueule.
06:08C'est quand même un paradoxe incroyable.
06:11C'est complètement lunaire.
06:13C'est une lassitude sur ces COP à répétition, d'ailleurs,
06:16qui malheureusement ont produit, certes, des effets, des intentions,
06:20des grands messages, des enveloppes de financement
06:23qui pour beaucoup, d'ailleurs, n'ont que très peu été
06:26jusqu'au bout de leur destination.
06:29C'est vrai que là, pour le coup, c'est quelque chose qui est assez terrible.
06:33Rappelons-nous quand même que M. Bolsonaro,
06:36qui était à la tête du Brésil, de la Confédération brésilienne,
06:39avant le retour du présent président Lula,
06:44avait été très largement accusé de déforester
06:50de manière massive des processus qui sont en cours encore aujourd'hui
06:54parce que les difficultés de faire arrêter les contrats sont bien réelles.
06:58Mais là, pour le coup, c'est l'officialité globale
07:01puisque la COP, ce n'est pas simplement une organisation brésilienne,
07:04mais c'est quelque chose qui vit de manière globale et mondiale.
07:07On n'avait pas besoin de ça en ce moment pour ne plus trop croire
07:10à ce multilatéralisme très largement embrumé, embrouillé
07:14et en grande difficulté.
07:16On se retrouve dans un instant avec vous
07:18pour continuer de commenter l'actualité.
07:20Cette semaine, écoutez le grand matin Sud Radio de 7h à 9h
07:24et les vraies voix de 17h à 19h
07:26et tentez de remporter de magnifiques objets design et connectés
07:30de la marque Lexone.
07:32Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
07:36Et on poursuit ce 10h midi avec Jean-Christophe Gallien,
07:39politologue, conseiller en communication,
07:41François Monboise, président de la FEVAD,
07:43Fédération du E-commerce et de la Vente à Distance,
07:45Jean-Claude Beaujour, avocat, président du Forum Transatlantique
07:48et Jacques Myard, maire de Maison Lafitte.
07:51Et on rappelle votre dernier ouvrage,
07:53Bye Bye Démocratie, qui est paru chez Lafond Presse,
07:56le brûlot de l'année, toujours des écrits très inspirés.
07:59Et je vous confirme, ma chère Valérie,
08:01que nous mettons tout en œuvre pour reprendre les courses
08:04sur l'hippodrome de Maison Lafitte, patrimoine de la ville.
08:07Mais pourquoi il n'y a plus de courses à Maison Lafitte ?
08:09Parce que France Gallo a fait une sottise,
08:12mais ils ont fermé l'hippodrome.
08:18Nous, la ville, on l'a racheté.
08:21Et ils payent des millions d'euros à Hidalgo
08:24pour Hauteuil et Longchamp.
08:27C'est une gabegie totale de la part de France Gallo.
08:30Je ne savais pas, vous me l'apprenez.
08:32Je pensais que pour moi, Maison Lafitte est associée
08:34effectivement aux courses hippiques.
08:37On est bien d'accord.
08:38Mais ça va revenir.
08:40Le seul problème, c'est une question de steeplechase.
08:43Et on avance.
08:44Eh bien, avancez.
08:46Les députés valident d'une résolution
08:49pour la saisie des avoirs russes.
08:51On pourra parler de la réponse de Poutine
08:53qui tarde à arriver.
08:55Faut-il travailler une heure de plus par semaine
08:57pour financer l'effort de défense ?
08:59Et puis, le voile dans le sport, ce n'est pas de l'antrisme
09:01pour la ministre des Sports.
09:02On continue avec vos coups de cœur,
09:04vos coups de projecteur, vos coups de gueule.
09:06Jean-Claude, c'est un coup de gueule ?
09:07Oui, c'est un coup de gueule.
09:08Coup de projecteur, mais presque un coup de gueule.
09:10J'ai relevé un article d'Alexandra Saviana
09:14dans l'Express d'hier,
09:16où elle alerte en quelque sorte...
09:19Parlez bien dans le micro.
09:21Elle alerte, donc Alexandra Saviana
09:23dans l'Express d'hier,
09:25la journaliste de l'Express,
09:27alerte sur les mauvais résultats
09:30de la mortalité infantile en France,
09:32puisque la France serait quasiment
09:36l'une des plus mauvaises élèves
09:39des pays de l'Union,
09:41puisque nous sommes à un taux de 4,1,
09:44une mortalité en dessous d'un an,
09:46pour 1000 naissances,
09:47ce qui nous met vraiment, vraiment,
09:49au bas niveau.
09:50Quelles explications ?
09:51Évidemment, il y a plusieurs,
09:53c'est multifacteur,
09:55la pauvreté, la hausse de la pauvreté,
09:57l'âge des mamans,
09:59l'éloignement des maternités,
10:01le manque de médecins, bref,
10:03un certain nombre d'éléments
10:04et de toutes les façons,
10:05les problèmes de la médecine,
10:07mais là encore, on a beaucoup dit,
10:09et ces dernières semaines,
10:10on a eu sur votre plateau l'occasion
10:12de parler de la natalité
10:14qui est en baisse en France,
10:16il faut déjà qu'on commence
10:17par s'attaquer à ces vrais sujets.
10:19Déjà, si on n'arrive pas à s'occuper
10:21de ceux qui naissent,
10:22comment faire en sorte
10:23qu'on a plus de bébés ?
10:24C'est une lapalissade.
10:25Mais ça met aussi l'accent sur le fait,
10:27puisqu'on va passer en économie de guerre,
10:29sur le fait que nous payons beaucoup
10:31et on a le sentiment que rien ne fonctionne,
10:33parce que même là,
10:34on se retrouve en fin de peloton,
10:37la France se retrouvant en fin de peloton
10:39sur des sujets comme ceux-là.
10:41Donc, je ne suis pas ministre de la Santé,
10:43simplement, je veux dire,
10:45c'est un sujet sur lequel
10:47il faut vraiment qu'on soit attentif,
10:49parce qu'au bout d'un moment,
10:50c'est trop tard.
10:51Une politique de natalité,
10:52une politique familiale,
10:53elle ne se fait pas en 24 heures
10:55et on voit le risque
10:56d'un certain nombre de pays.
10:58Prenons l'exemple d'un pays
11:00que je connais un peu, le Japon,
11:02où on se demande
11:03comment est-ce qu'on peut avoir assez de...
11:05on pourrait avoir dans l'avenir
11:06assez de jeunes
11:07pour pouvoir même s'occuper des vieux.
11:09Même s'occuper des vieux.
11:10Donc, attention,
11:12on a vraiment besoin d'un sursaut
11:14sur le plan de notre politique familiale
11:17et de natalité.
11:18Alors moi, j'avais écouté
11:19au moment de la fermeture des maternités
11:21les arguments qui plaidaient
11:23en disant que ces maternités
11:25n'étaient pas compétentes, etc.
11:28Mais là, visiblement,
11:29les enfants meurent
11:30dans les premiers 28 jours de leur vie
11:32pour des prématurés.
11:34En général, il y a
11:35premiers 28 jours
11:36et puis première année.
11:37Nous avions vraiment beaucoup progressé.
11:40Alors, on ne va pas rentrer
11:41sur le fond du sujet
11:42parce qu'il est multifacteur,
11:43il est complexe.
11:44Ce qu'on constate,
11:45c'est comment nous, la France,
11:47nous pouvons nous retrouver
11:49en fin de peloton.
11:50C'est ça le vrai sujet.
11:52Si on me disait
11:53c'était vrai partout en Europe,
11:55on se dirait
11:56c'est une tendance lourde, etc.
11:57Mais avec tous les moyens
11:58que nous avons,
12:00nous nous retrouvons,
12:01même sur ce sujet-là,
12:02nous nous retrouvons mauvais.
12:04Bien sûr.
12:05Un mot, j'en crée que ça.
12:06Je ne jette la pierre à personne.
12:08Ce n'est pas de faire Yaka Foucon.
12:10À un moment donné,
12:12il faut qu'on arrive
12:13avec des résultats.
12:14Ça illustre quand même
12:15une dérive.
12:17Une dérive de l'ensemble
12:19de nos services publics régaliens.
12:21C'est-à-dire que
12:22c'est là où j'insiste, moi, là-dessus.
12:23C'est-à-dire que
12:24l'État est parti s'occuper
12:25de beaucoup de choses.
12:26Il voyage,
12:27il se promène,
12:28qu'il soit l'État centralisé
12:30ou l'État décentralisé
12:32et celui qui est centralisé,
12:33déconcentré éventuellement
12:34dans les territoires.
12:35On voit bien que, par exemple,
12:36dans le secteur de la santé,
12:37oui, alors voilà,
12:38on a ce score terrifiant.
12:40Moi, je trouve que c'est terrifiant
12:41parce que c'est un nombre de bébés
12:42de 1800 par an.
12:44C'est très concret,
12:45qu'il ne devrait pas
12:46puisqu'on ne devrait pas être
12:47dans la dernière
12:48de ce parcours terrible en Europe.
12:50Maintenant, on a créé,
12:51M. François Hollande a créé,
12:53quand il était président de la République,
12:54les agences régionales de santé,
12:55des sortes de ministères
12:56de la santé
12:57déployés dans toutes les 13 régions
12:58de ce pays.
12:59Pourquoi ?
13:00Qu'ils ne servent à rien.
13:01On a recréé des bâtiments
13:02qui ont coûté beaucoup d'argent,
13:03on a recruté des gens.
13:04Alors, certes,
13:05c'est de l'emploi.
13:06On les a distribués en régions
13:07qui sont censées faire ce travail
13:08justement d'améliorer
13:09la proximité avec les régions
13:11et le travail en profondeur
13:12sur le terrain,
13:13à la fois pour les soins d'urgence
13:14mais aussi pour ceux
13:15dont vous venez de parler.
13:16Et quelle fatalité,
13:18vous vous rendez compte,
13:19qu'à la naissance,
13:21on soit dans les derniers
13:23et que malgré tous ces efforts
13:24et malgré ces gabegies,
13:25parce que pour le coup,
13:26l'ARS, c'est n'importe quoi
13:27et aujourd'hui même,
13:28tout le système de santé
13:29le comprend,
13:30on en arrive à ça.
13:31Et pour moi,
13:32ça illustre de manière dramatique,
13:33parce que c'est des drames,
13:34on parle d'enfants qui meurent,
13:37ça illustre cette dérive profonde,
13:41continue du régalien dans ce pays.
13:44Et ce régalien, c'est quoi ?
13:45C'est la santé,
13:46c'est l'éducation,
13:47c'est la justice,
13:48c'est la sécurité.
13:49Sauf la défense,
13:50semble-t-il,
13:51un sursaut est à l'heure.
13:52Oui, mais on a entendu
13:53hier Gérald Darmanin,
13:54alors il était ce matin
13:55aussi au micro de Jean-Jacques Bourdin,
13:57expliquer que le Parlement
13:59s'occupait de choses
14:00qui n'étaient pas finalement
14:01si importantes que ça,
14:02comme la fin de vie,
14:03comme les retraites,
14:04qu'on avait d'autres débats
14:05à avoir aujourd'hui.
14:06Mais le quotidien des Français,
14:08aujourd'hui,
14:09on est confrontés.
14:10En ce moment,
14:11je n'entends que des gens
14:12qui ont des problèmes de santé
14:13qui ne trouvent pas
14:14à se faire soigner
14:15ou qui vont se faire soigner
14:17et qui sont mal soignés.
14:19C'est quand même une catastrophe.
14:22Juste, je reprends un article de Slade
14:25qui dit que le lot en Occitanie,
14:27la plupart des femmes âgées
14:29en âge de procréer,
14:30vivant à plus de 45 minutes
14:32d'une maternité,
14:33est passé de 6 à 24 %
14:35en 15 ans.
14:373 des 4 maternités
14:38ayant fermé.
14:39Et les sages-femmes racontent
14:40qu'effectivement,
14:41la prise en charge des bébés
14:42qui arrivent tardivement là,
14:45ont des pertes de chance de survie.
14:49Jacques Millard, pardon,
14:50sur ce qu'on vient de dire.
14:51Ce que vient de soulever Jean-Claude
14:54est capital.
14:55Pourquoi ?
14:56Parce que c'est à partir
14:57des imbécilités faites
15:00et des mesures imbéciles
15:01de Hollande,
15:03poursuivies par Macron,
15:05que la natalité française
15:06a chuté de manière dramatique.
15:09Avec la suppression
15:10d'un certain nombre d'allocations
15:12pour des revenus
15:13soi-disant trop élevés,
15:15avec les problèmes de quotients.
15:17Et si on ne relance pas
15:19ça, c'est tout, je dirais,
15:21la survie de la nation.
15:23Car l'excès de natalité
15:24dans certains pays,
15:25c'est un problème.
15:26Mais le manque de renouvellement
15:28des générations
15:29est aussi un problème.
15:31Et aujourd'hui, il nous manque,
15:32tenez-vous bien,
15:33120 000 enfants.
15:35Pour retrouver,
15:36il faut qu'on remonte
15:37à 800 000.
15:38Et c'est une question
15:39à la fois,
15:40alors même que les femmes
15:41nous disent,
15:42et les familles nous disent,
15:43qu'ils veulent avoir des enfants,
15:45mais ils butent
15:46sur un certain nombre
15:47de problèmes financiers.
15:49Et comme l'a dit Jean-Claude,
15:51sur, je dirais,
15:52un suivi médical,
15:53et notamment
15:54pour les enfants prématurés.
15:55Donc c'est toute une politique
15:57à revoir,
15:58mais ça doit être,
15:59je dirais,
16:00en cohérence,
16:01une ardente obligation
16:03que de relancer la natalité.
16:05Oui, Jean-Claude,
16:06pour le coup,
16:07c'est Jean-Claude Viaujour,
16:08avant c'était Jean-Christophe Guenard.
16:10Je voudrais juste confirmer
16:11ce que disait Valérie,
16:13c'est vrai qu'un certain nombre
16:14de cadres de santé,
16:15d'experts,
16:16me disent,
16:17c'est le problème
16:18de certaines maternités,
16:19c'est parce qu'elles font,
16:20il y a trop peu d'actes
16:21de pratiquer,
16:22avec un risque,
16:23évidemment,
16:24un risque médical,
16:25etc.
16:26Ça, je l'entends.
16:27Cela veut dire,
16:28derrière,
16:29il y a quoi ?
16:30Il y a une politique
16:31d'aménagement du territoire
16:32à organiser,
16:33parce qu'à force
16:34de faire de notre île de France
16:35une pompe à aspirer
16:36les entreprises,
16:37les énergies,
16:38etc.
16:39Donc effectivement,
16:40on surpeuple,
16:41mais indirectement,
16:42on surpeuple
16:43l'île de France,
16:44on vide le reste du pays,
16:46c'est mécanique,
16:47donc ça coûte plus cher
16:48de se loger,
16:49donc la même,
16:50même,
16:51vivre entre nous,
16:52on va finir par quasiment se battre,
16:53parce qu'il n'y aura plus de place
16:54pour personne,
16:55on ne va pas prendre
16:56les 65 millions de Français
16:57en île de France,
16:58et on dépeuple
16:59le reste du pays.
17:00Et les quelques-uns
17:01qui restent dans le reste du pays,
17:02ils n'ont pas le minimum,
17:03parce que le minimum,
17:04c'est compliqué.
17:05Donc c'est là
17:06où il nous faut
17:07une autre politique
17:08attractive de développement
17:09de l'ensemble des régions,
17:10sur le plan économique,
17:11sur le plan social.
17:12Aménagement du territoire.
17:13Aménagement du territoire,
17:14oui c'est cela.
17:15Ce sont des mots
17:16qui ont disparu
17:17du vocabulaire politique
17:18et administratif
17:19depuis des années.
17:20Décentralisation,
17:21aménagement du territoire,
17:22tous ces mots
17:23ont l'air
17:24d'être d'un autre temps.
17:25Or aujourd'hui,
17:26ce qui est dit est très vrai,
17:27c'est-à-dire que
17:28la pompe aspiration,
17:29d'ailleurs,
17:30de grandes difficultés,
17:31l'île de France et Paris,
17:32ville la plus dense d'Europe,
17:33ville la plus dense d'Europe,
17:34qui ne dit pas
17:35que ça veut dire
17:36qu'on vit mieux,
17:37ça veut dire qu'on est
17:38parfois en difficulté,
17:39et c'est déjà annoncé,
17:40c'est organisé.
17:41Maintenant,
17:42c'est aussi
17:43encore une fois
17:44cette capacité
17:45d'un État central
17:46en collaboration
17:47avec des gouvernements locaux.
17:49Alors,
17:50on a un maire avec nous
17:51qui est un maire francilien,
17:52mais il y a beaucoup
17:53de maires dans ce pays,
17:54évidemment,
17:55mais aussi
17:56des conseils
17:57départementaux,
17:58des régions
17:59qu'on a voulu attaquer,
18:00mais qui ont leur rôle à jouer,
18:01mais qui sont,
18:02dans l'indétermination,
18:03elles ont des compétences propres,
18:04certes,
18:05qui n'ont pas bougé
18:06depuis des années,
18:07les départements
18:08sur le social,
18:09les régions
18:10sur l'aménagement,
18:11les mobilités,
18:12mais qui ont bougé
18:13et qu'on n'a plus
18:14du tout fait écho
18:15aux changements
18:16et aux nécessités
18:17aussi de faire évoluer
18:18les flux.
18:19Les flux,
18:20aujourd'hui,
18:21vont vers l'île de France
18:22ou vers l'étranger
18:23et très peu vers la province.
18:24On va marquer une petite pause
18:25et on se retrouve
18:26dans un instant avec vous.
18:27A tout de suite.
18:28Bonjour,
18:29c'est Daniel Hervéroux.
18:30Sud Radio,
18:31la radio du rugby.
18:32Sud Radio,
18:33le 10h midi.
18:34Mettez-vous d'accord,
18:35Valérie Expert.
18:36Et nous continuons
18:37notre tour de table
18:38avec vous,
18:39Jacques Myard.
18:40Coup de gueule.
18:41Oui,
18:42c'est un coup de gueule
18:43sur la naïveté française
18:44sur ce qui se passe
18:46en Syrie.
18:47Lorsque Bachar est tombé
18:49et personne ne va le regretter,
18:51tout le monde a dit
18:52ouf, la démocratie arrive.
18:54Tu parles.
18:55Et donc,
18:56on voit aujourd'hui,
18:57HTS,
18:58il y a des massacres
18:59en pagaille.
19:00Il y a bien sûr
19:01des règlements
19:02sur les Alawites
19:03et les images
19:04sont terribles.
19:05Mais il y a aussi
19:06un ami chrétien
19:08me disait
19:10de Damas,
19:11j'ai quelques contacts
19:12là-bas,
19:13nous sommes en voie
19:15de talibanisation.
19:17Et donc,
19:18on voit très bien
19:19aujourd'hui
19:20que ce régime
19:21qui n'a rien
19:22de régime démocratique,
19:23le HTL,
19:24on l'a pris
19:25parce qu'il a mis au pas
19:27certains dirigeants
19:28de Daech.
19:29Mais en réalité,
19:30c'était une lutte
19:31au sein de Daech.
19:33Et aujourd'hui,
19:34on voit la vraie nature
19:35de ce régime
19:36qui a réintroduit
19:37notamment la charia
19:39dans un certain nombre
19:40d'enseignements.
19:41Et on voit très bien
19:42qu'il y a des multiples
19:43règlements de comptes
19:45et qu'il ne faut pas croire
19:47ce que peuvent dire
19:48un certain nombre
19:49de médias
19:50qui nous ont
19:51instrumentalisés.
19:53Voilà pourquoi
19:54je dis,
19:55coup de gueule,
19:56c'est inadmissible,
19:57cette naïveté française
19:59est coupable.
20:00Oui,
20:01je ne sais pas,
20:02quelqu'un veut réagir ?
20:03Jean-Claude,
20:04vous connaissez un peu...
20:05Oui, enfin,
20:06je partage complètement.
20:07Dès lors qu'on a
20:08des informations.
20:09Moi, j'ai toujours dit
20:10qu'il ne s'agissait pas
20:11de donner
20:12un bon point
20:13au nouveau régime
20:14parce qu'en réalité,
20:15on connaissait
20:16ses origines.
20:17On a dénoncé,
20:18alors,
20:19la semaine dernière,
20:20où il y a eu
20:21des...
20:22Ce ne sont même pas
20:23des incidents,
20:24mais des massacres
20:25que l'on connaît,
20:26dont acte,
20:27le président syrien
20:28a dit
20:29que la justice
20:30serait saisie.
20:31Moi, je dis
20:32qu'il faut voir.
20:33On veut voir.
20:34Et effectivement,
20:35s'il y a
20:36des alertes
20:37sur ce qui se passe
20:38sur le terrain,
20:39je pense que nous avons
20:40intérêt à être
20:41le plus souvent
20:42en alerte
20:43et ne pas hésiter
20:44à relayer
20:45parce qu'effectivement,
20:46comme la Syrie,
20:47moi, je connais
20:48un tout petit peu
20:49la Syrie,
20:50est inaccessible
20:51depuis les nombreux
20:52conflits récents.
20:53On ne sait pas
20:54véritablement
20:55ce qui se passe.
20:56Et donc,
20:57c'est bien d'avoir,
20:58comme là,
20:59comme ce que vient
21:00d'indiquer Jacques,
21:01des retours de terrain
21:02pour comprendre
21:03ce qui se passe
21:04sur le terrain.
21:05Des retours de terrain
21:06pour qu'on puisse
21:07avoir une vision
21:08un petit peu plus juste
21:09de ce qui s'y passe.
21:10Oui.
21:11Non, non.
21:12Absolument.
21:13On va commencer.
21:14On va parler.
21:15Alors peut-être,
21:16non, moi,
21:17j'avais un
21:18coup de,
21:19je ne sais quoi,
21:20peut-être de nausée
21:21en écoutant Jean-Luc Mélenchon,
21:22ce matin,
21:23parler des caricatures
21:24de Cyril Hanouna.
21:25Écoutez ce qu'il disait.
21:26Maintenant,
21:27bon, moi,
21:28ce que je dis à mes camarades,
21:29vérifiez.
21:30Il va falloir vérifier
21:31tout le temps
21:32la religion des gens
21:33qu'on caricature.
21:34Nous, nous n'avons pas
21:35le droit de ces caricatures
21:36parce que des caricatures
21:37sur M. Hanouna,
21:38il y en a qui sont
21:39mille fois pires
21:40dans le journal Charlie,
21:41mais eux ne sont pas
21:42la cible des réseaux
21:43d'extrême droite.
21:44Nous ne sommes pas
21:45antisémites
21:46et le fait que vous relayiez
21:47la propagande
21:48des réseaux d'extrême droite
21:49parce que c'est eux
21:50qui ont commencé,
21:51leur rend un service
21:52dont je suis certain,
21:53d'ailleurs,
21:54que vous ne vous rendez pas compte
21:55de l'intensité.
21:56Ils sont heureux, là.
21:57Ils pavoisent
21:58parce qu'ils obstiennent
21:59qu'une fois de plus
22:00nous soyons mis en cause.
22:01Bon, voilà,
22:02c'est du grand n'importe quoi.
22:03Je rappelle
22:04que c'est Jean-Luc Mélenchon
22:07qui a fait l'éloge funèbre
22:08de Charbes,
22:09qui a été assassiné
22:11par les islamistes
22:13le 7 janvier 2015,
22:17qu'il était proche
22:18de Charlie Hebdo.
22:19Là, il est en train
22:20de jeter Charlie Hebdo
22:21en pâture
22:22et il parle de caricature.
22:23Là, on ne parle pas
22:24de caricature,
22:25on parle d'une photo.
22:26Charlie Hebdo est un journal
22:27de caricature.
22:28Une photo distribuée
22:29à des fins politiques.
22:30À des fins politiques.
22:32Il dit n'importe quoi.
22:33Mais ça me met dans une colère.
22:35Pire que cela.
22:36Vous avez entendu l'argument
22:37de M. Mélenchon ?
22:39C'est de dire
22:40j'ai demandé à mes amis
22:41de faire attention
22:42au premier mois.
22:43Vérifier la religion des gens
22:45que vous mettez,
22:47c'est illégal.
22:50Vous n'avez pas à faire
22:52une intrusion sur la religion
22:53des gens
22:54parce que ça voudrait dire
22:55qu'elle est supposée comme telle.
22:57Voilà, donc je tiens
22:59quand même à le signaler.
23:00On ne peut pas donner
23:01ce type d'instruction.
23:02Vérifier.
23:03Vous vous rendez compte ?
23:04Pour un républicain,
23:05vérifier la religion
23:06de ses interlocuteurs,
23:08je suis sidéré.
23:10Je suis sidéré d'entendre
23:12quelqu'un qui veut être
23:14président de la République
23:16dire qu'il va demander
23:17à ses amis
23:18de vérifier la religion
23:20de ses interlocuteurs
23:22ou des personnes
23:23qu'il tente de cibler,
23:24même politiquement.
23:25Je suis sidéré.
23:26Ça, c'est la première chose.
23:27Et puis la deuxième chose,
23:29c'est qu'il dit aussi
23:30parce que vous comprenez,
23:31vous,
23:32donc j'imagine qu'il parlait
23:33des médias,
23:34vous êtes coupable
23:35de relayer
23:36les erreurs
23:37de mes amis.
23:39Donc en fait,
23:40il renverse un petit peu
23:41la responsabilité.
23:42Il y a eu erreurs
23:43ou il y a eu
23:44démarches
23:45inacceptables,
23:46scandaleuses,
23:47mais il dit
23:48vous êtes coupable
23:49d'avoir relayé
23:50la démarche
23:51inacceptable,
23:52illicite, illégale,
23:53tout ce qu'on veut,
23:54monstrueuse,
23:55parce que oui,
23:56c'est inacceptable
23:57ce qui a été fait.
23:59Puisqu'il dit,
24:00Jacques Miller ?
24:01Oui, c'est très simple.
24:02Mélenchon est un apostat.
24:04Apostat par rapport
24:05à d'où il vient.
24:07C'est un temps
24:08où c'était,
24:09je dirais,
24:10un républicain
24:11qui défendait la citoyenneté,
24:12pas, je dirais,
24:13la recherche
24:14de la religion
24:15d'un tel ou d'un autre.
24:16Moi, personnellement,
24:17je ne connais
24:18que des citoyens français.
24:19Je ne connais pas,
24:20je dirais,
24:21les gens en fonction
24:22de leur religion
24:23dont je me fous
24:24radicalement.
24:25Donc il est clair
24:26qu'il faut
24:27rester sur
24:28les principes
24:29républicains
24:30de la citoyenneté.
24:31Et ce que vient
24:32de faire Mélenchon,
24:34c'est une apostasie
24:36et c'est extrêmement
24:37dangereux
24:38parce que
24:39on est entré
24:40dans le cercle
24:41du débat politique,
24:43savoir si c'est
24:44un tel ou un autre
24:45qui a telle ou telle
24:46religion inadmissible.
24:48Petite précision,
24:49je rappelle
24:50qu'il est interdit
24:51au regard
24:52de la Constitution
24:53de faire une distinction
24:54à raison
24:55de la religion
24:56notamment.
24:57Bien sûr.
24:58Je rappelle.
24:59Donc c'est au-delà
25:00de la dimension
25:01politique
25:02ou historique
25:03ou culturelle
25:04de M. Mélenchon.
25:05C'est juste quelque chose,
25:06c'est une demande
25:07qui est illicite,
25:08qui est illégale.
25:09Il a ajouté
25:10par pitié
25:11chez nous,
25:12arrêter
25:13avec ce cirque
25:14des antisémites,
25:15les caricatures,
25:16le nez trop long,
25:17les cheveux trop courts,
25:18enfin tout ça
25:19n'a aucun sens
25:20et il a refusé
25:21de s'excuser.
25:22D'abord, il a dit
25:23qu'il n'était pas au courant.
25:24Oui, moi je crois
25:25qu'il a parlé
25:26de religion
25:27parce qu'il a dit
25:28qu'il a ciblé
25:29une religion
25:30qu'on ne pourrait plus
25:31ni attaquer.
25:32Donc c'est pire encore.
25:33Ce n'est pas simplement
25:34qu'il dit
25:35je vais demander à vérifier
25:36mais s'il dit
25:37je vais demander à vérifier
25:38c'est parce que
25:39vous vous rendez compte
25:40on ne peut plus parler
25:41de cette religion,
25:42en l'occurrence
25:43la religion juive.
25:44Donc il appuie là
25:45où finalement
25:46il confirme ce qu'on prétend
25:47c'est-à-dire que lui
25:48a basculé dans un monde
25:49où effectivement
25:50son ennemi
25:51et notamment
25:52ses alliances
25:53sont celles
25:54qui viennent lutter
25:55contre les juifs
25:56et aussi Israël.
25:57Donc c'est vraiment ça
25:58dont il a parlé.
25:59Je pense qu'il assume
26:00même son message.
26:01Il l'assume profondément.
26:02C'est très important.
26:03Moi je pense
26:04que c'est un message
26:05électoral
26:06où il continue
26:07par petites touches
26:08à faire
26:09ce qu'on appelle
26:10les whistleblowing
26:11c'est-à-dire un petit signal
26:12et puis après
26:13il y a une petite marche arrière
26:14mais l'affiche
26:15a été faite
26:16comme telle
26:17c'est évident.
26:18Elle a été retirée
26:19une heure après
26:20parce qu'ils se sont rendu compte
26:21que c'était trop loin
26:22mais tout le monde en parle.
26:23Je vais vous rappeler
26:24un sondage
26:25Il va l'appeler si on le voit.
26:26Bien sûr.
26:27Il y a eu un sondage IFOP
26:28sur les jeunes
26:29je ne sais pas si vous l'avez vu
26:30il y a dix jours
26:31où 16% des jeunes
26:32ne veulent pas d'un ami juif
26:34mais ça monte à 35%
26:35chez les jeunes
26:36qui se déclarent
26:37d'extrême gauche.
26:38Absolument.
26:39Donc c'est à ces jeunes-là
26:40qu'on fait un petit clin d'œil
26:41en disant
26:42il y a des gens
26:43d'endroits le plus moqués
26:44vous avez vu.
26:45Et puis Valérie
26:46c'est le sous-entendu
26:47de Jean-Luc Mélenchon.
26:48C'est un objet marketing
26:49extrêmement précis.
26:51La figure de Hanouna
26:52c'est une sorte d'ennemi
26:55de ces jeunes
26:56qui pensent ça.
26:57C'est-à-dire qu'ils n'ont jamais été
26:58sur TPMP.
26:59Ils sont plutôt de l'autre côté
27:00si vous voulez.
27:01Et pour ceux qui vont regarder
27:04encore la télévision.
27:05Donc c'est plutôt précis
27:06et c'est quelque chose
27:07qui joue dans l'intervalle
27:09dans la vitesse
27:10et avec un écho
27:12et une chambre d'écho
27:13permanente derrière.
27:14Donc c'est quelque chose
27:15qui est assez efficace
27:16sur la population.
27:17Evidemment que ça polarise
27:18nous autour
27:19mais il joue en permanence
27:20de cette polarisation
27:22qui lui permet
27:23de mobiliser
27:24les géographies très précises
27:26qu'il a ciblées
27:27à l'intérieur de ces géographies
27:28des communautés très précises
27:29qu'il a ciblées
27:30et des générations
27:31à l'intérieur de ces communautés.
27:32Et moi je pense
27:33que c'est assez efficace.
27:34Beaucoup disent que non.
27:35Je pense que c'est très efficace.
27:37Ce n'est pas les partiels
27:38qu'on a vus récemment
27:39qui disent la vérité électorale
27:40qui aura lieu
27:41notamment au municipal.
27:42Attention au municipal en 2026.
27:43Attention.
27:44Alors vous avez raison
27:45de dire que c'est efficace
27:46parce qu'ils ne le feraient pas
27:48si ça n'était pas.
27:49Tout d'abord
27:50il a des collaborateurs
27:51qui sont très bons
27:52en termes de rapports,
27:53sondages, messages, etc.
27:55Ils sont vraiment excellents.
27:56Donc ils ne le feraient pas.
27:58Pour moi, il s'agit aujourd'hui
28:01pour nous
28:02de mettre en alerte
28:03de mettre en garde
28:04tous ceux et celles
28:05qui se laissent piéger
28:06par ce discours
28:08parce qu'on est en train
28:10d'organiser une forme
28:11de séparatisme en France.
28:12On sait à qui il parle.
28:14Oui, oui.
28:15Mais justement
28:16je pense que notre travail
28:17aujourd'hui de Républicain
28:19c'est d'aller reprendre discours
28:21avec tous ces jeunes
28:22qui sont des Français
28:23qui se laissent séduire
28:24par ce discours
28:25de communautariste
28:27mais poussé à l'extrême
28:29et qui ne leur amènera rien.
28:31Ils seront, je le redis,
28:33les marchepieds de Mélenchon.
28:36Ce seront des marchepieds
28:38de Mélenchon
28:39qui n'en a rien à faire.
28:40Ils ne vont servir qu'à une chose
28:42c'est le porter
28:43en tout cas c'est ce qu'il espère
28:44le porter au pouvoir
28:45mais ça ne changera rien
28:47à la situation
28:48de ces jeunes.
28:49Croyez-moi.
28:50Allez, petite pause
28:51et on se retrouve
28:52dans un instant
28:53avec vous.
28:54A tout de suite.
28:56C'est Stéphane Simon
28:57Sud Radio
28:58Alors vous êtes...
29:00Sud Radio
29:01Le 10h midi
29:02Mettez-vous d'accord
29:04Valérie Expert
29:06Je suis embêtée.
29:09Jacques Millard
29:10vous n'avez pas participé
29:11à notre conversation.
29:12Moi j'ai été interpellée
29:14par le rapprochement
29:15le glissement
29:16qu'a fait Gérald Darmanin
29:19en disant
29:20nous devons avoir peur
29:21de la Russie
29:22car ceux qui ont assassiné
29:23Samuel Paty
29:24et Dominique Bernard
29:25étaient des Tchétchènes.
29:26Écoutez ce qu'il disait.
29:28La menace principale
29:29islamiste
29:30qui nous touche
29:31et qui touche l'Europe
29:32c'est ce qu'on appelle
29:33l'État islamique au Khorassan.
29:34C'est une partie
29:35de l'État islamique
29:36qui se développe
29:37dans les ex-républiques soviétiques.
29:38Et notamment
29:39vous avez raison
29:40entre l'Afghanistan
29:41l'Ingouchi
29:42la Tchétchénie
29:43c'est eux qui sont responsables
29:44de l'attentat dit de Moscou
29:45qui nous a beaucoup touchés
29:47vous l'avez vu
29:48au début d'année dernière.
29:49Où l'attentat déjoué
29:50notamment
29:51j'étais mise à l'intérieur
29:52on a déjoué l'attentat
29:53de l'État islamique au Khorassan
29:54par des Tchétchènes à Strasbourg
29:55sur le Marchénel de Strasbourg.
29:56Heureusement nos services
29:57sont intervenus avant.
29:58Mais ce sont des citoyens russes
29:59Tchétchènes donc
30:00qui ont tué
30:01Samuel Paty.
30:03C'est un citoyen ingouche
30:04donc russe
30:05qui a tué Dominique Bernard.
30:07Donc la menace
30:08de l'État islamique
30:09la menace islamiste
30:11elle est aujourd'hui
30:12la plus dangereuse
30:13même s'il peut y en avoir d'autres
30:14évidemment
30:15vient de ces communautés
30:16de citoyens russes.
30:17Alors
30:18on sent que
30:19c'est quand même
30:20un argument politique
30:21aujourd'hui
30:22pour justifier
30:23la peur
30:24mais on ne nous a jamais
30:25parlé de la Russie avant.
30:26Je vais dire à Gérard Darmanin
30:27qu'il cesse de déjeuner
30:28à l'agneau
30:30parce que franchement
30:31c'est un amalgame douteux
30:32c'est comme si
30:33demain matin
30:34il y a
30:35et ça a été le cas
30:36de français
30:37qui viennent
30:38peu peu
30:39mais qui sont des citoyens
30:40et qui commettent
30:41des actes de terrorisme
30:42et il y en a eu
30:43et malheureusement
30:44il risque d'y en avoir encore
30:45on ne va pas dire
30:46que c'est les français
30:47qui sont des terroristes
30:48c'est du n'importe quoi.
30:51Bon
30:52il est évident
30:53qu'aujourd'hui
30:54on a un regain
30:55fort
30:56de ce qui est
30:57je dirais
30:58l'islamisme
30:59ça c'est évident
31:00et que c'est quelque chose
31:01qui est transnational
31:03mais de là à accuser
31:04je dirais
31:05surtout que
31:06je peux même vous dire
31:07que
31:08j'en sais un peu
31:09quelque chose
31:10il y a eu
31:11avec Moscou
31:12des coopérations
31:13de lutte
31:14contre le terrorisme
31:15où les services
31:16et les services
31:17russes
31:18travaillaient ensemble
31:19donc il y a un moment
31:20il faut arrêter
31:21les conneries.
31:22Alors Stéphane Simon
31:23que vous pouvez entendre
31:24tous les week-ends
31:25sur Sud Radio
31:26a tweeté
31:27honteuse récupération politique
31:28de l'assassinat de Samuel Paty
31:29le professeur d'histoire
31:30a été assassiné
31:31donc par Hans Oroff
31:32arrivé en France
31:33à l'âge d'un an
31:34avec sa famille
31:35islamiste
31:36opposante à Vladimir Poutine
31:37et par ailleurs
31:38autre déclaration
31:39de Gérald Darmanin
31:40il dit
31:41les russes
31:42ne veulent pas reprendre
31:43les ressortissants
31:44de Tchétchène
31:45or il disait
31:46l'inverse
31:47il y a quelques mois
31:48quand il était
31:49ministre de l'intérieur
31:50il disait
31:51en 2022
31:52alors ça parlait
31:53de 2023
31:54peut-être que les choses
31:55ont changé
31:56mais les russes
31:57sont extrêmement
31:58contents
31:59de reprendre
32:00les Tchétchènes
32:01donc faudrait savoir
32:02et c'est une
32:03contre-enquête
32:04qui a été faite
32:05par un site
32:07ce qui est sûr
32:08c'est que la menace russe
32:09dont parle le président
32:10et la menace russe
32:11dont il est question
32:12c'est pas la menace russe
32:13des terroristes
32:14des Tchétchènes
32:15c'est là
32:16que Darmanin
32:17joue un peu
32:18sur l'ambiguïté
32:19de la menace russe
32:20oui
32:21bon
32:22oui
32:23Jean-Claude
32:24vas-y
32:25vas-y Jean-Claude
32:26aussi
32:27c'est un point de clarification
32:28en complément
32:29de ce qui vient
32:30d'être dit
32:31c'est qu'attention
32:32quand on dit
32:33les russes
32:34c'est comme lorsqu'on parle
32:35des américains
32:36je veux dire
32:37c'est le pouvoir
32:38de Vladimir Poutine
32:39bien sûr
32:40il y a des russes
32:41qui sont
32:42derrière Vladimir Poutine
32:43etc.
32:44parce qu'il y a
32:45la grande Russie
32:46il y a la recherche
32:47de la grande Russie
32:48mais attention
32:49à ne pas laisser
32:50sous-entendre
32:51à l'ensemble
32:52de nos concitoyens
32:53que chaque
32:54ressortissant russe
32:55est un ennemi
32:56de l'Europe
32:57il faut être
32:58attentif
32:59parce qu'on ne dise pas
33:00que désormais
33:01ce sont les peuples
33:02qui sont en
33:03conflit
33:04voilà
33:05je crois que les choses
33:06ont bien arrivé
33:07attendez Jean-Christophe
33:08va répondre
33:09puis après
33:10Jacques Mirage
33:11dans la menace hybride
33:12qui est bien réelle
33:13de la Russie
33:14et quand je dis hybride
33:15on parle évidemment
33:16de guerre narrative
33:17de cybernétique
33:18là c'est très vrai
33:19sur lequel nous sommes
33:20totalement démunis
33:21totalement démunis
33:22nous en défense
33:23et en contre-attaque
33:24il y a aussi
33:25depuis quelques mois
33:26pour ne pas dire
33:27un peu plus
33:28une ambiguïté
33:29une vraie ambiguïté
33:30de l'utilisation
33:31par la Russie
33:32de réseaux
33:33islamiques
33:34oui
33:35et de soutien
33:36d'appui
33:37voire de développement
33:38et d'animation
33:39de ces réseaux
33:40et on ne peut pas
33:41ne pas le nier
33:42alors c'est difficile à dire
33:43pour un ministre de l'Intérieur
33:44ou ex-ministre de l'Intérieur
33:45qui en plus
33:46veut surtout parler
33:47à ses amis algériens
33:48il le dit lui-même
33:49dans cette même communication
33:50mais
33:51il ne faut pas croire
33:52que le pouvoir russe
33:53et là je ne parle pas
33:54de la Russie
33:55soit aussi
33:56combatif
33:57ennemi
33:58de ces réseaux
33:59parce qu'il les a
34:00ou lui aussi
34:01comme d'autres puissances
34:02comme d'autres puissances
34:03agité
34:04et il le fait actuellement
34:05aussi
34:06dans nos contrées européennes
34:07d'accord
34:08Jacques
34:09oui
34:10alors à ce propos
34:11à propos
34:12de la dernière remarque
34:13il est vrai
34:14que les Américains
34:15n'ont jamais utilisé
34:16je dirais
34:17les islamistes
34:18pour combattre
34:19ne serait-ce
34:20que les soviétiques
34:21non mais bien sûr
34:22Jacques tout à fait
34:23non mais ça
34:24c'est très vrai
34:25attends attends
34:26je vais au bout
34:27ce qui est en train
34:28de se passer
34:29et ça c'est grave
34:30en réalité
34:31la menace russe
34:32telle qu'elle a été exprimée
34:33par le président
34:34de la république
34:35dans une actionnité
34:36phénoménale
34:37c'est la création
34:38de l'ennemi
34:39c'est-à-dire
34:40que pour je dirais
34:41reprendre
34:42la cohérence
34:43et la cohésion nationale
34:44on dit
34:45voilà l'ennemi
34:46et ça c'est
34:47extrêmement grave
34:48c'est quelque chose
34:49qui est inadmissible
34:50et cette création
34:51de l'ennemi
34:52qui a été
34:53analysée
34:54par des
34:55hauts fonctionnaires
34:56notamment du ministère
34:57de la défense
34:58notamment Pierre
34:59connaît ça
35:00et c'est exactement ça
35:01donc il ne faut pas
35:02tomber dans le panneau
35:03de monsieur Macron
35:04il y a effectivement
35:05des actions soviétiques
35:06auxquelles nous devons
35:07nous opposer
35:08la cyberattaque
35:09il y a tout un tas
35:10de choses
35:11ça c'est exact
35:12mais il ne faut pas
35:13aller aussi loin
35:14et ça c'est grave
35:15parce que sinon
35:16on avance
35:17vers un conflit
35:18de manière
35:19somnambule
35:20alors
35:21la Russie
35:22se dit prête
35:23à parler aujourd'hui
35:24à débattre
35:25de l'accord
35:26de paix
35:27donc on va
35:28voir
35:30ce que
35:31Moscou assure
35:32avoir repris
35:33la ville de Soujda
35:34donc ça c'est une autre
35:35c'est une information
35:36qui est tombée
35:37il y a trois minutes
35:38et normalement
35:39une rencontre
35:40devrait pouvoir
35:41avoir lieu
35:42alors
35:43ça nous concerne
35:44évidemment
35:45puisqu'on parle
35:46réarmement
35:47on va essayer
35:48de trouver de l'argent
35:49on ne sait pas
35:50à quelle sauce
35:51on va être mangé
35:52puisque le
35:53ministre des finances
35:54parlait de mobiliser
35:55l'épargne des français
35:56donc sous quelle forme
35:57on ne sait pas
35:58la confédération
35:59des petites
36:00et moyennes entreprises
36:01propose de travailler
36:02une heure de plus
36:03par semaine
36:04soit de passer
36:05de 35 à 36 heures
36:06hebdomadaires
36:07je vois que ça fait sourire
36:08sur le plateau
36:09comment on va
36:10mobiliser
36:11et financer
36:12cet effort
36:13de guerre
36:14je ne sais pas
36:15qui veut commencer
36:16François
36:17je pense que
36:18s'ils font
36:19s'ils construisent
36:20un grand emprunt
36:21avec un petit
36:22bonus fiscal
36:23il y aura énormément
36:24de souscation
36:25je ne suis pas d'accord
36:26avec le ministre des finances
36:28on a des outils
36:29je trouve que c'est une bêtise
36:30ça fait peur
36:31mobiliser l'épargne
36:32des français
36:33vous vous rendez compte ?
36:34il y a apparemment
36:35un soutien
36:36dans l'opinion
36:37sur cette idée
36:38que ce soit bien
36:39ou pas
36:40peu importe
36:41il y a apparemment
36:4260% des gens
36:43qui sont effectivement
36:44mobilisés
36:45allons-y
36:46qu'ils fassent un emprunt
36:47ça marchera
36:48c'est évident
36:49l'emprunt baladur
36:50simplement il faut
36:51le rembourser
36:52voilà oui exactement
36:53sur la défense
36:54c'est plus compliqué
36:55tout à fait d'accord
36:56si c'est pour s'équiper
36:57si c'est pour fabriquer
36:58des usines
36:59et développer
37:00l'industrie
37:01de l'armement
37:02peut-être
37:03si ensuite
37:04c'est des consommables
37:05ou en tout cas
37:06des choses qu'on peut utiliser
37:07c'est un peu différent
37:08si c'est pour acheter
37:09de l'obus
37:10à des usines
37:11c'est très différent
37:12si c'est pour fabriquer
37:13des usines
37:14une nouvelle chaîne
37:15qu'on a abandonnée
37:16par exemple
37:17vous avez des régions
37:18entières
37:19autour de Saint-Etienne
37:20par exemple
37:21il y a des fleurons
37:22de l'armement français
37:23qui ont été abandonnés
37:24ce serait peut-être
37:25une capacité de s'essondre
37:26une capacité de production
37:27après
37:28quand on achète
37:29du consommable
37:30rembourser l'emprunt
37:31c'est plus compliqué
37:32en effet Jacques
37:33Jean-Claude
37:34il y a
37:35une technique
37:36qui fonctionnait
37:37qui fonctionnait
37:38jusqu'en 92
37:39et qui a permis
37:40à la 4ème République
37:41et à la 5ème
37:42de réarmer
37:43de se réindustrialiser
37:44ça s'appelait
37:45les avances
37:46des banques centrales
37:47aux états
37:48pour l'investissement
37:49très juste
37:50et je suis désolé
37:51de dire
37:52qu'il n'y a pas
37:53d'investissement
37:54c'est-à-dire
37:55qu'il n'y a pas
37:56de solution
37:57à la dette française
37:58dans le cadre
37:59rigide des traités
38:00d'aujourd'hui
38:01et c'est impossible
38:02donc à mon avis
38:03où on revient
38:04à des techniques
38:05et bien sûr
38:06les Allemands
38:07vont gueuler comme des veaux
38:08mais on s'en fout
38:09où on revient
38:10à des techniques
38:11qui ont permis
38:12à la France
38:13de se redresser
38:14où on va dans le mur
38:15c'est aussi simple
38:16que ça
38:17oui
38:18je pense que
38:19sur ce sujet
38:20le Président
38:21de la République
38:22a dit qu'il faut
38:23attendre
38:24c'est savoir un peu
38:25ce qu'il entend
38:26par mobiliser les Français
38:27parce que là encore
38:28tout d'abord
38:29il ne faut pas être naïf
38:30les efforts
38:31on va devoir les faire
38:32parce qu'on voit très bien
38:33que quand on est
38:34en économie de guerre
38:35si on met de côté
38:36la partie
38:37production
38:38de matériel
38:39d'éventuels matériels
38:40de guerre
38:41etc.
38:42est-ce que ça peut générer
38:43un terme économique
38:44qui est à voir
38:45le reste
38:46on sera déjà
38:47sur l'effort
38:48donc il y a
38:49voilà
38:50moi je voudrais bien savoir
38:51ce qu'il entend
38:53économie de guerre
38:54c'est quoi le plan
38:55c'est quoi le projet
38:56quel...
38:57oui c'est ça
38:58c'est ça
38:59qu'est-ce qu'on va faire
39:00c'est faire des efforts
39:01parce que pardonnez-moi
39:02faire des efforts
39:03pardonnez-moi
39:04faire des efforts
39:05nos concitoyens
39:06en font déjà
39:07beaucoup
39:08et beaucoup
39:09voyez
39:10c'est ça
39:11qu'il faut aussi dire
39:12nous en faisons déjà
39:13beaucoup au quotidien
39:14il a par exemple évoqué
39:15sans le dire tout à fait
39:16que
39:17oui on a 3 000 milliards
39:18de dettes
39:19mais on a aussi
39:206 000 milliards
39:21de tésorisations
39:22personnelles
39:23ou familiales
39:24ou privées
39:25qui sont en face
39:26et en gros
39:27le message notamment
39:28du ministre de l'économie
39:29des finances
39:30un peu maladroit
39:31effectivement
39:32c'est de dire
39:33il faudrait mieux
39:34que cet argent
39:35qui reste là à rien faire
39:36aille dans l'économie dynamique
39:37et donc ça veut dire
39:38qu'on fasse un peu comme
39:39voilà exactement
39:40donc oui
39:41c'est compliqué
39:42c'est compliqué
39:43surtout qu'effectivement
39:44là où
39:45c'est encore plus compliqué
39:46malgré le soutien des français
39:47je suis assez d'accord
39:48et ouverture
39:49c'est que
39:50faire quoi ?
39:51effectivement
39:52est-ce que c'est fabriquer
39:53des armes
39:54fabriquer des munitions
39:55ou est-ce que c'est restructurer
39:56et faire en sorte qu'on ait
39:57effectivement quelque chose
39:58qui est plus durable
39:59et qui sera nécessaire certainement
40:00dans les années qui viennent
40:01et c'est une occasion
40:02de retrouver
40:03je le redis
40:04je parlais du Stéphano
40:05mais il y en a plein
40:06plein d'autres endroits
40:07cette industrie de l'armement
40:08aujourd'hui par exemple
40:09les allemands ont
40:10alors qu'ils sont en grande
40:11difficulté économique
40:12ils ont cette mobilisation potentielle
40:13parce que
40:14ils n'avaient pas
40:15de budget de défense
40:16ou très peu
40:17mais par contre
40:18ils avaient de l'industrie de l'armement
40:19donc c'est quelque chose
40:20où on est en difficulté aussi
40:21il faut absolument
40:22qu'on fasse un effort
40:23et qu'on profite de ça
40:24si c'est pour acheter
40:25du consommable
40:26ça va être compliqué
40:27si c'est pour
40:28recréer une activité
40:29mais alors
40:30comment on le fait
40:31aussi rapidement
40:32c'est très difficile
40:33maintenant
40:34Jacques a raison
40:35je pense qu'il y a
40:36une opportunité
40:37peut-être en Allemagne
40:38aujourd'hui
40:39c'est ce reset
40:40sur la
40:41sur les fondamentaux
40:42budgétaires
40:43sur les
40:44les fondamentaux
40:45autour des finances
40:46publiques européennes
40:47en particulier
40:48et moi j'en veux
40:49beaucoup à la
40:50Banque Centrale Européenne
40:51qui au 1er janvier 2025
40:52a cessé de racheter
40:53les dettes
40:54a cessé de racheter
40:55de l'obligation
40:56là où les Américains
40:57sont en train de faire
40:58l'inverse aujourd'hui
40:59nous on s'est mis
41:00plus qu'une épine
41:01c'est quelque chose
41:02de très grave
41:03qui s'est passé au début
41:04du mois de janvier
41:05et on devrait aller
41:06plutôt dans le sens
41:07de Jacques
41:08c'est-à-dire aujourd'hui
41:09utiliser ces techniques
41:10là au niveau européen
41:11pour là pour le coup
41:12se donner vraiment
41:13les moyens
41:14d'avancer concrètement
41:15vers une réindustrialisation
41:16et se donner
41:17la possibilité
41:18de s'en acheter
41:19pourquoi pas
41:20il faut juste ajouter
41:21quelque chose
41:22parce que connaissant
41:23un peu
41:24je dirais la position
41:25de l'Allemagne
41:26l'Allemagne
41:27est incapable
41:28de ne pas acheter
41:29Américains
41:30tout son système
41:31de détente actuelle
41:32tout son système
41:33d'armes
41:34sont
41:35je dirais
41:36dédiés
41:37à l'industrie
41:38américaine
41:39donc quand on vient
41:40nous dire
41:41qu'il faut réarmer
41:42l'Europe
41:43et acheter
41:44européen
41:45c'est du pipeau
41:46dramatiques, tous les systèmes d'armes de nos partenaires sont actuellement dans les mains de l'industrie américaine
41:54et ils ne peuvent pas en sortir.
41:57Parmi les solutions, et on va en reparler, les députés hier ont adopté une résolution de soutien à l'Ukraine appelant à saisir les avoirs russes.
42:04Alors est-ce que c'est une des pistes ? On en parle tout de suite après la pub.
42:08Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
42:12Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
42:17Avec vous sur Sud Radio, alors en studio, on me demande de traiter le sujet
42:21autour du port du voile dans le sport. La ministre des sports met en garde contre les
42:26confusions et les amalgames, alors que le Sénat a quand même voté une proposition de loi
42:31LR interdisons le voile dans les compétitions sportives avec le soutien du ministre
42:37auprès du ministre de l'Intérieur, donc c'est François Noël Buffet.
42:41Mme Barsac, donc c'est son nom, j'avoue que son nom était à peu près inconnu jusqu'à maintenant,
42:46elle estime que les sujets de radicalisation dans le sport sont un autre sujet que le sujet du voile et d'un signe religieux,
42:52et c'est quand même terrible quand on voit, et on l'évoquait avec vous, François Monbois, le travail qui a été fait par le président de la
42:59Fédération,
43:01qui s'est battu pour qu'il n'y ait pas
43:04d'intervention du religieux dans le sport.
43:07En fait, il y a deux points de vue là-dessus. Il y a le point de vue du CIO, que défend Mme Barsac,
43:12le CIO international olympique, il n'y a pas de problème avec le voile, et beaucoup de fédérations, dont la Fédération Française de football,
43:19effectivement, s'est battu pour le contraire. Donc là, on a la FFF, la première fédération de sport de France,
43:24qui est désavouée par le ministre de tutelle à l'Assemblée.
43:28Ah oui, en Europe, lors du match hier,
43:31il y a eu une pause pour
43:33pour la rupture du jeûne, mais en France, ce n'est pas autorisé.
43:37Non, et puis vous avez, ce qui est très vrai, la FIFA, allons plus loin, le CIO, l'UFA,
43:43qui sont quand même très largement économiquement reliés aujourd'hui à des pays,
43:48on peut parler le Qatar pour l'UFA, mais c'est l'Arabie Saoudite pour la FIFA, le CIO, il prend un peu partout,
43:53et donc on est quand même dans des liens géopolitiques, mais surtout géoéconomiques, et surtout de la nécessité pour un certain nombre de grandes fédérations internationales,
44:01de lier, oui, effectivement,
44:03économiquement, avec des pays qui ont des messages politiques. Donc ça dit bien qu'on a une version, quand même, qui est plus que de l'antrisme,
44:08qui est du développement religieux et politique,
44:10à travers le sport, et là, on revient au terrain,
44:13et c'est ce à quoi se confrontent toutes les fédérations en France. C'est pas simplement la fédération française de football,
44:18avec des points de vue qui sont très différents. On est bien d'accord, il y a des fédérations qui sont,
44:21voilà, je veux pas me risquer parce que j'ai des problèmes après avec des licenciés, on me dit qu'on va créer des fédérations parallèles,
44:26on en est là. C'est-à-dire qu'en face de ça, vous avez quand même des gens, madame Barsac, je sais pas dans quel monde elle vit,
44:30ce qui est gravissime, parce qu'elle vient dire l'inverse de ce que des délégataires de son propre ministère, elle n'est qu'une
44:36ministre, mais elle donne des délégations à des fédérations pour organiser la vie sportive
44:41dans un certain nombre de disciplines, en l'occurrence toutes les disciplines sportives dans ce pays. Et donc on nous dit là que c'est pas grave,
44:46alors que toutes les autres essaient de se bagarrer, ou
44:48subissent parce qu'elles ont peur qu'une fédération alternative existe et soit créée en face, c'est ce qu'on leur dit tous les jours. Donc là, on est
44:54plus que dans
44:56la faiblesse, on est dans l'irresponsabilité
44:58politique et ça mériterait effectivement, là pour le coup, M. Darmanin et M. Retailleau, qui s'emparent de beaucoup de sujets, devraient corriger très vite,
45:05parce que M. Retailleau, il est sur les cultes et en partie sur l'ordre public,
45:09il devrait s'emparer un petit peu de ce sujet-là.
45:11Alors elle dit, moi je ne suis pas naïve,
45:13oui, juste ça qu'elle dit, il y a des situations où il y a des femmes voilées qui participent de façon contrainte ou délibérée à ce
45:19qu'on appelle l'entrisme, c'est inacceptable, je n'accepte pas que l'on refuse de serrer la main à une femme, évidemment, dans le sport, ni qu'on tolère
45:25qu'on stoppe un match pour faire une prière, mais qu'elle aille au bout de son raisonnement, qu'elle se renseigne un peu.
45:30Oui, Jacques, pardon, je ne vous interromps plus.
45:32Oui, écoutez, les fédérations en France
45:34ont une mission de service public
45:36et jusqu'à un nouvel ordre, on applique la loi française, point barre, et quand un ministre dit exactement le contraire,
45:43il devrait démissionner, point barre.
45:45Irresponsabilité.
45:47Et j'ajoute, oui, parfaitement, c'est vrai que le régime juridique
45:49des fédérations,
45:51ce sont des délégations de service public,
45:53donc ces fédérations
45:55ont une mission de service public
45:57et doivent répondre,
45:59en tout cas, suivre la loi.
46:01Moi, je dirais juste une chose, c'est que
46:03je suis, mais au risque de dire
46:05ce que j'ai déjà dit précédemment,
46:07je me demande
46:09dans quel monde on vit, parce que
46:11j'ai été, et le principe français,
46:13qui est l'un des moins mauvais systèmes,
46:15pardonnez-moi, l'un des moins mauvais systèmes,
46:17n'est pas merveilleux, c'était un
46:19principe de neutralité religieuse
46:21dans l'espace public.
46:23Et ça ne nous posait aucun problème,
46:25et moi, en tant que catholique, je n'ai jamais eu de problème
46:27là-dessus, parce que je me suis
46:29toujours souvenu que
46:31sur l'espace public,
46:33j'avais cette obligation de neutralité.
46:35Et que la religion relevait de mon privé.
46:37Et je ne comprends pas comment,
46:39et j'entends bien toutes les grandes
46:41décisions internationales, etc.,
46:43je ne comprends pas que l'on puisse
46:45renoncer à tout cela, au motif pris,
46:47et c'est une interrogation pour moi,
46:49que sur le plan international,
46:51il y en a qui remettent en cause,
46:53etc., parce que finalement, ailleurs,
46:55les résultats ne sont pas meilleurs
46:57que ceux qu'on a pu avoir, parce qu'au fond,
46:59le système français a pu permettre une vie
47:01pacifiée, selon qu'on soit
47:03juif, musulman, athée,
47:05non-croyant, etc.
47:07Sinon, c'est le retour des guerres de religion.
47:09Absolument. Mais ce qu'elle défend,
47:11c'est cet argument qui est avancé aussi
47:13dans le cadre des sorties
47:15d'école, en disant
47:17oui, mais si on interdit aux femmes voilées
47:19d'accompagner les enfants à l'école, elles vont rester
47:21chez elles, etc.
47:23Mais ce n'est pas mon sujet !
47:25Ce n'est pas mon sujet, je suis
47:27désolé, pardonnez-moi de vous dire,
47:29pourquoi est-ce que ça pose problème aujourd'hui ?
47:31Et il y a 40 ans, ça ne posait pas problème.
47:33Donc on vient me dire que,
47:35et il y a 40 ans, ils ne restaient pas à la maison,
47:37il y a 40 ans, la religion était
47:39du ressort
47:41de la vie privée. Nous allions
47:43aux manifestations religieuses de nos
47:45camarades, et ils venaient aux nôtres.
47:47Sauf que ça, ça restait
47:49de notre domaine, de notre activité
47:51privée, et mes copains et moi,
47:53de collège, nous étions contents comme cela.
47:55Et aujourd'hui, il faudrait qu'on mette la
47:57religion à toutes les sauces.
47:59C'est évidemment la différence.
48:01Et on ose accepter,
48:03on ose compromettre.
48:05Valérie, dans le football par exemple,
48:07vous pourrez aller se promener en Ile-de-France,
48:09qui est paradoxalement
48:11en même temps le poumon
48:13de ressources principales
48:15de l'Europe aujourd'hui.
48:17Je prends le exemple du football, je pourrais le prendre dans le basket,
48:19je pourrais le prendre dans d'autres secteurs. Vous avez en permanence
48:21aujourd'hui, beaucoup plus que l'histoire du voile,
48:23vous avez la menace
48:25de circuits parallèles, en tout cas sportifs,
48:27parce que c'est tellement puissant,
48:29tellement présent, c'est-à-dire qu'en réalité, c'est tellement
48:31instrumentalisé pour entrer dans les communautés
48:33territoriales, que les clubs eux-mêmes affrontent
48:35ces compétitions internes avec l'obligation...
48:37Ça devient un enjeu de société,
48:39si vous voulez. Et donc, Mme Barsa, quand elle dit ça,
48:41je suis assez d'accord. C'est, un,
48:43c'est irresponsable, mais c'est presque une faute,
48:45si vous voulez, politique. C'est une faute politique
48:47dans un contexte où on ne peut pas
48:49accepter ça aujourd'hui, parce que
48:51on parlait de guerre religion,
48:53on y est presque dans le sport, en Ile-de-France
48:55et ailleurs. On y est presque dans certains sports.
48:57Bien sûr, bien sûr.
48:59Petit point,
49:01info sur l'affaire de
49:03Cyril Hanouna. Ce matin, c'est Éric Coquerel
49:05qui était l'invité de nos confrères de TF1,
49:07de la matinale Bonjour, où il a expliqué
49:09qu'en gros, c'était à l'insulte de leur plein gré,
49:11par inadvertance, et que ce n'était
49:13pas intentionnel.
49:15Quand il dirigera, il prendra
49:17des décisions, et puis il nous dira que par inadvertance,
49:19il aura plongé la France dans une situation
49:21dramatique, soyons sérieux. Nous n'avons pas récupéré
49:23de références antisémites. Il y a sans doute
49:25une maladresse sur la forme
49:27et toujours cette
49:29expression de dire
49:31ne tombez pas dans le panneau du groupe Bolloré.
49:33C'est
49:35une défense assez pitoyable.
49:37On ne fait pas partie du groupe Bolloré.
49:39Je pense que Jean-Michel Pathy, qui est l'ennemi
49:41personnel de Cyril Hanouna,
49:43a tweeté également
49:45pour s'indigner de cette...
49:47Si je comprends bien, Valérie,
49:49de ce que dit M. Coquerel,
49:51si on ne dit pas bravo
49:53LFI, on est
49:55dans le géant de M. Bolloré.
49:57C'est ça, c'est exactement ça.
49:59Ce sont ces gens qui nous parlent
50:01de polarisation d'autres sociétés.
50:03Que font-ils ? Parce qu'on leur dit
50:05qu'on n'est pas d'accord
50:07avec ce qu'ils font. On est forcément
50:09dans le groupe
50:11ou l'ami de M. Bolloré.
50:13C'est scandaleux.
50:15C'est ce qu'LFI nous promet demain.
50:17Cyril Hanouna a dit qu'il portait plainte.
50:19C'est ce qu'LFI nous promet demain.
50:21Soyons attentifs
50:23à cette société qu'on nous propose
50:25de vivre demain.
50:27Il peut gagner en attaquant ?
50:29Écoutez, tout est possible.
50:31Je ne connais pas dans les détails ce qui sera...
50:33Mais c'est
50:35parfaitement plausible
50:37sur un certain
50:39nombre de principes.
50:41On va suivre. Merci à vous.
50:43Très bonne journée sur Sud Radio.