Mettez vous d'accord avec Gilbert Azoulay, Alexandra Szpiner, Nader Allouche et Alexis Bachelay
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NewsTranscription
00:00Le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:04Allez, on est ensemble, on va essayer, nous, de se mettre d'accord, si le gouvernement n'y arrive pas.
00:09Avec Gilbert Azoulay, bonjour, directeur général de Newstank Education.
00:14On parle plus d'enseignement.
00:16Vous pourriez parler français, non ?
00:18Mais c'est international.
00:20Gilbert Azoulay a été longtemps à la tête de l'étudiant, vous connaissez très bien tout ce secteur.
00:25Vous le connaissiez, Alexandra ?
00:27Oui, on va se parler.
00:29Alexandra Spiner est enseignante et déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France.
00:35Bonjour Valérie, bonjour à tous.
00:36Nader Alouch, bonjour, vous êtes journaliste, spécialiste du Moyen-Orient et des relations franco-allemandes, bonjour.
00:42Et Alexis Bachelet, maire adjoint à Colombes, bonjour Alexis.
00:46François Bayrou, et oui, il a été nommé après notre émission de vendredi.
00:51Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir demandé à ce que ce soit annoncé avant midi,
00:55qu'on puisse avoir, ben non, on n'a pas été entendus.
00:57Donc on va commenter cette nomination.
01:00Il consulte ce matin le Premier ministre.
01:04Il reçoit Marine Le Pen, Jordane Bardella.
01:07Elle est fille annoncée qu'elle ne participerait pas à cette comédie des lignes rouges,
01:11et puis Mayotte dévastée par le cyclone.
01:13Bref, pas mal de sujets, vos coups de cœur, vos coups de gueule.
01:16On va commencer avec vous Alexandra, un coup de cœur pour...
01:19Oui, un coup de cœur, toujours les femmes iraniennes qui nous obligent par leur courage.
01:24Parastou Armani, elle est chanteuse.
01:28C'est une chanteuse du nord de l'Iran.
01:31Elle est jeune, elle est belle, elle est talentueuse.
01:33C'est une femme, les islamistes détestent les femmes.
01:36Et elle l'avait évidemment déjà dans le viseur,
01:38puisqu'elle avait posté une vidéo d'elle en train de chanter
01:42le chant révolutionnaire de Femmes, Vies, Libertés.
01:45On connaît les méthodes du régime des Mollahs, intimidation, harcèlement.
01:51Et après une procédure judiciaire qui avait été lancée en septembre 2023,
01:57elle avait dû supprimer sa vidéo.
02:00Mais comme ces femmes sont incroyables de courage,
02:03elle a récidivé, et mercredi dernier,
02:06elle est apparue sur sa chaîne YouTube,
02:10les épaules dénudées, les cheveux lâchés,
02:13et elle a chanté.
02:15Et évidemment, le mécanisme infernal que l'on connaît,
02:19que l'on a connu avec Marsha Amini,
02:23s'est remis en route et elle a été arrêtée,
02:27avec les deux musiciens qui l'accompagnaient, puis relâchée.
02:30Je voulais parler d'elle parce qu'un grand coup de cœur
02:34pour toutes ces femmes en Iran,
02:36qui mènent un combat incroyable pour toutes les femmes du monde entier
02:39qui vivent sous le joug des islamistes.
02:42Je pense évidemment aux femmes afghanes,
02:44qui n'ont plus le droit de parler entre elles,
02:46plus le droit de chanter, plus le droit de lire,
02:48plus le droit de faire des études de médecine,
02:50plus le droit d'être soignée par des hommes,
02:52plus le droit de vivre, qui vivent en murée vivante.
02:55Et ces femmes iraniennes sont incroyables,
02:58ici même en France, avec ces femmes du mouvement
03:03Femmes, Vie, Liberté, qui sont leur voix,
03:06qui sont les voix des femmes en Iran,
03:08et voilà, coup de cœur, coup de cœur absolu pour elles.
03:12On peut peut-être l'écouter, on va écouter sa voix magnifique.
03:18...
03:33Ça s'appelle Vent de Liberté.
03:35Donc elle a été arrêtée et relâchée.
03:38Elle vient d'être relâchée, ainsi que les deux musiciens,
03:41mais on sait très bien que ça précède toute une série de harcèlements.
03:46Nader, comment il procède ? Un commentaire ?
03:49Écoutez, la situation en Iran est absolument catastrophique
03:53en ce qui s'agit du droit des femmes.
03:56Le régime des Mollahs, je pense, a comme objectif
04:01d'essayer de tarir ce mouvement par cette répression brutale,
04:07mais force est de constater qu'ils n'y arrivent pas.
04:10Donc la question c'est, comment pouvons-nous aider ces femmes,
04:14mais aussi ces hommes ?
04:15Puisque l'une des particularités de ce mouvement féministe en Iran,
04:19c'est que c'est un mouvement inclusif,
04:21contrairement à certains néo-féminismes occidentaux.
04:24Ce sont des mouvements qui incluent les hommes
04:27dans ce combat plus général pour la liberté.
04:30Et donc la question qu'on doit se poser, c'est,
04:32comment peut-on les aider ?
04:34Quelle aide possible peut-on leur apporter ?
04:38Nous avons des diasporas iraniennes dans tout le monde occidental
04:42qui organisent des oppositions politiques en diaspora.
04:46Peut-être parler aussi de femmes azadis,
04:48qui sont une voie de la liberté des femmes iraniennes.
04:54Le gouvernement iranien n'a pas voulu se rajouter en plus
04:57quelque chose au moment où ils se sont mis à mal
04:59avec tous leurs affidés au Liban.
05:02Le régime de Bachar qui s'effondre,
05:04ils se sont dit, on ne va pas se mettre ça en plus sur la tête.
05:06C'est pour ça, j'étais très surpris qu'elles soient libérées
05:08au bout de quelques heures.
05:09Mais je pense que le cynisme de ces molas,
05:12elle leur a fait dire, on gérera ça quand ça sera calmé
05:15sur les autres terrains.
05:16Moi, c'est comme ça que je l'ai lu.
05:17Le régime de Téhéran, je parle sous votre contrôle,
05:19voulait promulguer une loi pour durcir les condamnations
05:24et les amendes contre les femmes qui ne porteraient pas le voile.
05:28Ils ont renoncé, parce que ce qu'il faut savoir,
05:30c'est que ces actes de courage ne se limitent plus à Téhéran.
05:34Et elles gagnent les campagnes et d'autres villes.
05:39Ces femmes sont incroyables.
05:41Parastouh Armadi.
05:43Un mot ?
05:44Chanter, c'est résister en Iran.
05:46Alexis Bachelet.
05:48Ce régime tombera un jour,
05:52parce que je pense qu'aujourd'hui, le peuple iranien,
05:55s'il avait pu s'exprimer démocratiquement,
05:58aurait déjà mis les molas aux oubliettes.
06:02Même des élections relatives,
06:05puisqu'on sait que le président de la République n'est pas le pouvoir ultime.
06:09Il y a un chef spirituel au-dessus.
06:10Mais même ces élections-là ont été truquées par le régime.
06:12Ce qui montre, comme dans d'autres pays,
06:14que quand on est obligé de bourrer les urnes et d'emprisonner,
06:18et de faire tirer sur la foule pour garder le pouvoir,
06:21c'est un régime qui est aux abois.
06:23Comme l'était celui de Bachar al-Assad,
06:25d'ailleurs qui était soutenu par ses amis iraniens.
06:28Donc on peut espérer le même destin,
06:30même si aujourd'hui on ne sait pas exactement ce qui va se passer en Syrie.
06:33Mais en tout cas, on sait qu'un tyran est tombé.
06:36Et c'est toujours une bonne nouvelle.
06:38La transition est difficile.
06:41Je vous ramène à Noël.
06:43Noël avec notre grand sapin.
06:46C'est le grand jeu Sud Radio.
06:48Et c'est le moment d'appeler pour vous
06:50et d'ouvrir votre cadeau en direct sur Sud Radio.
06:530 826 300 300.
06:55Vous pouvez gagner plein de beaux cadeaux.
06:58Une montre intelligente Smartwatch
07:00offerte par Sud Radio et la Confédération des Buralistes.
07:03Une carte cadeau d'un montant de 200 euros
07:05chez Maison Scarlett.
07:07La marque française numéro 1
07:09de boîte à bijoux et boîte à montres.
07:11Et encore plein plein de très très beaux cadeaux.
07:14Et on vous demande donc de nous appeler.
07:17Enfin, on vous demande de vous appeler.
07:19Vous nous appelez si vous voulez.
07:21Si vous avez envie de gagner.
07:220 826 300 300.
07:24Et nous prendrons le combien tièmme appel ?
07:26Le troisième appel.
07:27Allez c'est lancé.
07:28On se retrouve dans un instant
07:30pour parler des événements de ce week-end
07:32avec vous sur Sud Radio.
07:34Sud Radio.
07:35Parlons vrai.
07:36Parlons vrai.
07:37Sud Radio.
07:38Parlons vrai.
07:39Sud Radio.
07:40Le 10h midi.
07:41Mettez-vous d'accord.
07:42Valérie Expert.
07:44Allez, dès le retour on reprend.
07:47Dès le repos on reprend, c'est bien.
07:49Retour sur le plateau
07:52et c'est le moment de découvrir
07:54notre gagnant ou notre gagnante.
07:56Et je crois que c'est un gagnant.
07:58Bonjour Kévin.
08:00Oui bonjour.
08:01Bonjour.
08:02Vous nous appelez d'où ?
08:04De Bayonne.
08:05De Bayonne.
08:06D'accord.
08:07Vous êtes sportif ?
08:09Oui, sportif à la maison
08:11et puis autrement je suis fonctionnaire.
08:13Vous êtes fonctionnaire
08:15et vous avez commencé
08:17à faire votre sapin ?
08:20Le sapin il est déjà fait avec les enfants.
08:22Il faut que ça aille vite.
08:23Ah oui.
08:24D'accord.
08:25Donc le sapin est prêt.
08:26Donc on va pouvoir ouvrir votre cadeau
08:28un petit peu avant Noël.
08:31Alors c'est un baptême de saut en parachute
08:34avec le centre de parachutisme Chute Extrême.
08:37Est-ce que vous avez déjà sauté en parachute ?
08:40Oui.
08:41Ah bon alors ce sera pas un baptême.
08:45Vous pourrez l'offrir.
08:47Vous pourrez l'offrir
08:48parce que c'est des sensations incroyables
08:50en chute libre ou en saut tandem.
08:52Donc c'est un cadeau inoubliable
08:54Chute Extrême, centre de parachutisme
08:56à Lésignan-Corbière, à Castre, à Revelle ou Narbonne.
09:00Donc je pense que, je ne sais pas,
09:02vous allez ressauter ou vous allez l'offrir ?
09:05Je pense que je vais ressauter.
09:07Ah, ça vous a plu la première fois ?
09:09Oui.
09:10Bon, très bien.
09:11Merci de votre fidélité Kévin.
09:13Merci d'écouter Sud Radio
09:15et à très vite.
09:17Toute la journée, vous le savez,
09:18le Grand Sapin Sud Radio vous offre
09:20des cadeaux absolument incroyables.
09:22Alors, de retour avec vous
09:24dans le studio de Sud Radio
09:25avec Gilbert Azoulay,
09:26directeur général de News Tank Education.
09:29Alexandra Spiner, enseignante et déléguée spéciale
09:31en charge du décrochage scolaire
09:33à la région Île-de-France.
09:34Nader Alou, journaliste spécialiste
09:36du Moyen-Orient des relations franco-allemandes
09:38et Alexis Bachelet, maire adjoint à Colombes.
09:40Évidemment, l'actualité tourne beaucoup
09:42autour de la politique de François Bayrou
09:44qui reçoit, qui consulte tous les partis.
09:47On va parler de Mayotte également
09:49avec une course contre la montre
09:51pour arriver à sauver encore
09:54les gens qui sont pris au piège
09:56dans les détritus,
09:58dans les restes de ce cyclone
10:01meurtrier, Chido.
10:03On va continuer avec vos coups de cœur
10:05et vos coups de gueule.
10:06Alors, vous avez choisi tous les trois,
10:08tous les quatre des événements
10:10marquants de ce week-end.
10:12Gilbert, pour vous, c'est un coup de cœur
10:14ou un coup de gueule ?
10:15Un coup de cœur parce que, alors,
10:16je fais mon coming out ce matin
10:18sur Sud Radio.
10:19J'ai aimé la soirée des Miss France.
10:21Cette soirée particulièrement.
10:23J'ai aimé la lauréate, Angélique,
10:25qui n'a pas boudé son plaisir à chaque instant.
10:28Elle a apprécié les défilés,
10:29elle a apprécié les costumes,
10:30elle a apprécié les prises de parole
10:32avec un bonheur non dissimulé.
10:34Et il n'y avait pas de chichi.
10:35Elle s'est livrée et j'ai apprécié.
10:37En plus, c'est une femme aux cheveux courts.
10:39C'est la deuxième année qu'on promeut.
10:40Ça veut dire qu'en termes d'inclusion,
10:42de diversité, on est vraiment raccord.
10:44J'ai aussi aimé le discours
10:46de la jeune Sabah, 18 ans,
10:48qui dit qu'elle représente le Maghreb
10:49au moment où les femmes, dans ces pays,
10:51parfois, leur statut est remis en cause.
10:54Et elle, avec toute sa féminité,
10:56sa beauté, s'est exprimée du haut
10:58de ses 18 ans.
10:59Et ça, ça faisait plaisir à voir.
11:00J'ai apprécié l'impertinence de Miss Corse
11:02qui a dit à Jean-Pierre Foucault,
11:04laissez-moi parler,
11:05qui essayait de la couper
11:06parce qu'elle parlait, elle parlait.
11:08J'ai aimé aussi quand il y a une question,
11:10vous savez, qu'est-ce que vous voulez faire
11:11pour les jeunes, pour le changement climatique ?
11:13La question improbable.
11:15On posait la question à la copine,
11:17à la prétendante à côté.
11:19Qu'est-ce que vous allez faire
11:20en tant que Miss France en France ?
11:22Et on lui balance,
11:23elle part d'un fou rire.
11:24Merci pour la question.
11:26Alors, pour le changement climatique,
11:28tout le monde n'en parle que de ça,
11:29les entreprises, les spécialistes.
11:31Et j'ai trouvé que ce fou rire
11:34disait tout, d'ailleurs, de la génération.
11:36Comment prendre ce sujet aussi simplement
11:38dans une soirée où on avait juste envie
11:40de prendre un peu de plaisir ?
11:41Et puis, ça résonne évidemment
11:43à ce qu'a dit Alexandra
11:44parce qu'exprimer la féminité,
11:46exprimer l'intelligence,
11:47exprimer tout simplement ce bonheur
11:49d'être ensemble et réunis,
11:50inclusifs, avec la diversité
11:52et la promotion de toutes les différences.
11:54Eh bien, ça résonne en creux
11:55à ce que vous avez dit Alexandra,
11:57une chanteuse qui, dans le pays des molas,
11:58qui sont quand même des tortionnaires,
12:00des gens qui doivent quitter ce pays
12:02le plus vite possible,
12:04s'est exprimée avec un pendentif
12:06qui représentait son pays.
12:08Au coup, ça veut dire qu'elle aime son pays.
12:10C'est pas contre le pays,
12:11c'est pour le pays
12:12et pour l'avenir de ces jeunes filles
12:14et de ces jeunes garçons,
12:15puisque vous le disiez Nadia,
12:16tout ça est un mouvement inclusif.
12:18Vous avez tous aimé Miss France.
12:20Moi, je n'ai pas regardé l'émission,
12:23mais je trouve que toutes ces femmes sont magnifiques.
12:26La lauréate est très belle.
12:28Moi, j'aime bien l'idée qu'elle ait 34 ans.
12:31Parce que...
12:32C'était un choc de génération.
12:3334 et 18 ans.
12:35J'ai évidemment envie de penser
12:36qu'on est beaux et belles à tout âge.
12:39Et j'ai trouvé ça formidable.
12:41Et puis, j'avoue que toutes les polémiques
12:44sur les Miss France me lassent.
12:46C'est censé, comme vous l'avez dit,
12:48être un moment de...
12:50On est ensemble,
12:51on trouve que c'est sympathique,
12:52c'est distrayant.
12:53Ces jeunes femmes sont magnifiques.
12:55Ne boudons pas notre plaisir.
12:57Savourons toutes ces images magnifiques.
13:00Et voilà.
13:01Qu'il faille que chaque année,
13:02il y ait débat sur la Miss France,
13:05c'est un peu blessant.
13:06Oui, mais il y a les Pays-Bas
13:07qui ont décidé de supprimer cette émission
13:10en disant qu'aujourd'hui,
13:11ça n'avait plus vraiment de sens.
13:13Non, mais moi, je trouve que ça a du sens
13:15quand justement on voit
13:16que ces jeunes femmes sont tout à fait différentes
13:18d'année en année.
13:19Et qu'on voit avec elles l'évolution
13:21de ce qu'est une génération.
13:23Je trouve que c'est plutôt pas mal.
13:25Pourquoi supprimer toujours des émissions
13:27qui font plaisir aux Français ?
13:28Je connais pas les...
13:29Oui, il y avait 7 millions...
13:30Voilà, 7 millions de...
13:317,8 millions...
13:32Avec une pointe à 8 millions...
13:33Les Hollandais ne font pas que des choses bien,
13:35même s'il y a des vélos Amsterdam
13:36et que c'est très green.
13:37Non, mais il y a des choses...
13:38Près de 8 millions de Français qui ont aimé,
13:40ça doit quand même nous dire quelque chose.
13:41C'est ça.
13:42Ça représente une part de marché.
13:44Moi, je trouve ça...
13:47Je trouve ça extraordinaire
13:48d'avoir une Miss France de 34 ans.
13:51Aujourd'hui, on meurt
13:53plus vieux qu'il y a 20 ans.
13:55On vit plus longtemps en bonne santé.
13:58Donc, on peut imaginer
14:00qu'on reste plus jeunes plus longtemps aussi.
14:04On nous a augmenté
14:05l'âge de départ à la retraite.
14:07Alors, pourquoi ne pas augmenter aussi
14:09l'âge des Miss France ?
14:11Je note toutefois que chaque année,
14:14l'élection de Miss France
14:16donne lieu à des débats racistes.
14:18On l'a vu s'agissant
14:20des deux premières nominées.
14:24Et antisémites,
14:25parce que l'année dernière,
14:26il y avait eu...
14:27C'était l'Eurovision aussi.
14:29Non, non, non, Miss France...
14:30Aussi l'Eurovision avait donné...
14:31Ah oui, l'Eurovision...
14:32Ils sont allés manifester
14:33devant l'hôtel de la chantée israélienne.
14:35Tous ces concours populaires
14:36donnent lieu très souvent
14:38à des dérapages racistes
14:40ou antisémites.
14:42On l'a vu avec notre nouvelle Miss.
14:44Il y a un déversement
14:46de négrophobie.
14:48On le voit aussi avec
14:50la Miss Nord-Pas-de-Calais, je crois,
14:52où on a un déversement
14:54de haine anti-arabe.
14:55On l'a vu, je crois,
14:56l'an dernier.
14:57Elle a été élue.
14:58Voilà, elle a été élue.
14:59C'est un peu...
15:00Oui, elle a été élue.
15:01C'est un peu...
15:02J'ai entendu Philippe Cabrivière
15:04ce matin qui disait
15:05que c'est quand même
15:06la plus grande soirée de trolling,
15:08comme on dit en famille.
15:10Non, elle est moche.
15:11T'as vu celle-là.
15:12Elle est grosse, machin.
15:13C'est vrai que ça se transforme...
15:14Il n'y a pas beaucoup de grosses,
15:15excusez-moi.
15:16Non, il n'y a pas beaucoup de grosses.
15:17Mais elle est moche.
15:18Elle n'est pas de première fraîcheur.
15:20C'est ce qu'il racontait
15:21qui était assez amusant
15:22sous forme du mot.
15:23Mais c'est vrai que...
15:24C'est caricatural.
15:25Pardon ?
15:26C'est caricatural.
15:27Oui, un peu.
15:28C'est son rôle aussi
15:29d'être comme ça.
15:30Mais ce n'est pas si caricatural
15:31que ça.
15:32Ah bon ?
15:33Non ?
15:34Vous l'avez regardée,
15:36ça donne à peu près ça
15:37comme débat,
15:38mais en moins caricatural.
15:40C'est un bon enfant.
15:42L'autre événement,
15:43si ce n'est l'événement
15:45du week-end,
15:46si ce n'est l'événement
15:47peut-être du siècle,
15:48cher Alexis Bachelet,
15:49qui nous avait peut-être échappé.
15:51Vous allez nous raconter
15:53un petit peu
15:54l'événement
15:55qui a eu lieu ce week-end.
15:57Les planètes ont bougé.
15:59Valéry Star is born.
16:01Louis Sarkozy est prêt
16:03à faire don de sa personne
16:04à la France.
16:05Il a fait une petite réunion
16:08dans un café à Paris,
16:09à Bastille.
16:10C'est quand même un lieu
16:12un peu branché
16:13pour s'adresser au peuple.
16:14Mais bon, ma foi,
16:15pourquoi pas ?
16:16Il est jeune.
16:17Je ne vais pas rentrer
16:19dans les détails.
16:21C'est le fils de Nicolas Sarkozy.
16:23Voilà.
16:24C'est le fils de Nicolas Sarkozy.
16:26A priori, l'avenir lui appartient.
16:29En tout cas, il a l'air
16:30d'avoir beaucoup d'ambition.
16:32Mais c'est vrai que,
16:34moi je vous avoue
16:35qu'en regardant ça
16:37d'un peu loin
16:38sur les réseaux sociaux,
16:39en plus moi je n'habite pas à Paris,
16:40donc forcément,
16:41le petit milieu parisien,
16:42c'est toujours rigolo,
16:43ça m'a détendu.
16:44Je me suis dit,
16:45il y a encore des gens
16:46qui ne se prennent pas au sérieux
16:48et qui oscillent entre
16:50le one-man show,
16:51la politique.
16:52En fait, on n'a pas compris.
16:53Moi, je n'ai pas compris.
16:54Je n'ai pas compris Louis Sarkozy.
16:56Je n'ai pas compris
16:57pourquoi on le voit
16:58dans plein de médias.
16:59Je ne sais pas ce qu'il fait
17:00dans la vie, ce jeune homme.
17:02Je veux dire,
17:03à un moment donné, fou.
17:04S'il a envie
17:05de se lancer en politique.
17:07Visiblement,
17:08entre ce qu'on voyait
17:09sur les images
17:10qu'on a pu voir
17:11sur les réseaux
17:12et ce qui était annoncé hier
17:13dans le journal du dimanche,
17:14c'est-à-dire 700 personnes.
17:15Il y avait loin de la coupe aux lèvres.
17:16Il y avait loin
17:17de tout cela.
17:18Je ne sais pas
17:19si vous avez suivi
17:20cet événement majeur.
17:21Non, mais je dirais juste
17:22une chose.
17:23Alors cet événement majeur
17:24ou non,
17:25je dirais juste une chose,
17:26c'est que Louis Sarkozy
17:27me semble être plus
17:28le fils de sa mère
17:29que le fils de son père.
17:30Donc, c'est déjà
17:31une bonne chose.
17:32Ah bon ?
17:34Vous connaissez sa mère ?
17:36C'est un angle intéressant.
17:38Pourquoi pas ?
17:39C'est un jeune homme
17:40qui a envie de se lancer
17:41en politique.
17:42Pourquoi pas ?
17:43Franchement,
17:44compliqué pour vous ?
17:45Non, écoutez,
17:46ce n'est pas compliqué pour moi.
17:47Je suis LR.
17:48Évidemment,
17:49ce jeune homme
17:50a un nom qui oblige.
17:52Moi, plus largement,
17:53ce que j'aimerais dire,
17:54c'est que nous avons
17:55dans notre famille politique
17:56beaucoup de jeunes.
17:57Et je trouve que c'est formidable
17:58parce qu'ils font
17:59beaucoup pour raviver
18:00la flamme
18:01dans notre famille politique.
18:02Qu'ils ont connu
18:03beaucoup de déceptions,
18:04beaucoup de défaites
18:05et qu'ils sont encore là,
18:06qu'ils militent,
18:07qu'ils sont avec nous.
18:08Et voilà,
18:09moi, j'aimerais juste
18:10rendre hommage
18:11à tous ces jeunes militants.
18:12Maintenant,
18:13si Louis Sarkozy
18:14veut se lancer en politique,
18:15c'est son droit.
18:16Pourquoi pas ?
18:17J'imagine qu'il tirera
18:18sa légitimité d'une élection
18:19et pourquoi pas ?
18:20Mais voilà,
18:21vive tous ces jeunes militants,
18:22particulièrement chez nous.
18:23Oui, non, mais c'est vrai
18:24que c'est un engagement
18:25politique.
18:26Voilà, particulièrement chez nous,
18:27au LR,
18:28on a des jeunes
18:29qui sont engagés
18:30et contrairement
18:31à ma génération,
18:32ils n'ont connu
18:33aucune victoire.
18:34Et ils sont là,
18:35avec nous,
18:36ils organisent
18:37des réunions,
18:38ils ont des idées,
18:39ils ont des propositions,
18:40ils veulent défendre
18:41leurs convictions,
18:42c'est formidable.
18:43Parfois, la défaite,
18:44ça apprend l'humilité.
18:45Là, je pense
18:46qu'on en manque
18:47un petit peu.
18:48Il faut voir ce qu'il a
18:49dans le ventre, surtout,
18:50parce qu'on peut parler
18:51de « c'est le fils de... »
18:52Ok, moi, je veux savoir
18:53ce qui peut être génial,
18:54après tout, ou pas.
18:55C'est-à-dire qu'une fois
18:56qu'on a une idée,
18:57comme vision,
18:58comme trajectoire
18:59qu'il propose,
19:00parce que, vous parliez
19:01des jeunes,
19:02il faut effectivement
19:03un nouveau souffle
19:04dans le monde politique.
19:05Mais la jeunesse,
19:06c'est pas un projet.
19:07C'est un âge.
19:08Et puis ça passe.
19:09La question,
19:10c'est le projet.
19:11Là, on a l'impression
19:12que le messager,
19:13c'est le message.
19:14Non, mais nous avons
19:15chez les jeunes LR,
19:16vraiment des jeunes
19:17qui portent des convictions,
19:18qui ont des idées fortes
19:19et qui veulent se battre
19:20pour défendre leurs idées.
19:21Je trouve que c'est formidable.
19:22Vous disiez
19:23qu'il a un nom
19:24qui oblige.
19:25Vous disiez que
19:26Nicolas Sarkozy
19:27est le président
19:28qui a déroulé
19:29le tapis rouge au Qatar
19:30en France.
19:31Ce dont nous sommes
19:32toujours en train
19:33de payer les conséquences.
19:34Vous parliez de l'Iran tout à l'heure.
19:35Il est le fils
19:36d'un président de la République.
19:37C'est ce que je voulais dire.
19:38Il est le fils
19:39du président de la République
19:40qui a déroulé
19:41le tapis rouge au Qatar.
19:42Nous parlions de l'Iran
19:43tout à l'heure.
19:44Il se trouve que
19:45pendant de nombreuses années,
19:46le régime des Mollahs
19:47et le régime islamiste Qatari
19:49étaient alliés,
19:50bien que cette alliance
19:51ait pris fin en Syrie
19:53ces derniers jours.
19:54Allez, on marque une pause
19:55et on se retrouve
19:56dans un instant avec vous.
19:57Je vous ai coupé la parole, Gilbert.
20:10Et nous continuons nos débats
20:11et à commenter l'actualité.
20:13Alors on termine
20:14avec votre coup de cœur, Nader,
20:15ce tour de table.
20:16C'est un coup de cœur
20:17pour un autre événement
20:19cette fois qui a peut-être
20:20un petit peu plus marqué
20:21l'opinion
20:23et les médias.
20:24Plus que les micros.
20:28C'est la visite du pape.
20:30En effet, mon coup de cœur,
20:31c'est la visite du pape François
20:33sur l'île de beauté.
20:34François est un pape
20:35qui aime les marges.
20:36C'est du moins le message
20:37qu'il nous envoie à nous Français
20:38quand il se rend à Strasbourg,
20:40à Marseille et en Corse.
20:42Strasbourg est cette ville
20:43transfrontalière
20:44qui incarne assez bien
20:45ce que le pape attend
20:46de l'Europe
20:47et qu'on appelle
20:48dans le jargon européen
20:49l'intégration régionale.
20:50On a bien vu
20:51pendant le Covid
20:52à quel point
20:53le transfrontalier européen
20:55peut être utile
20:56notamment quand il s'agit
20:57de transférer
20:58des patients français
20:59dans les hôpitaux allemands.
21:01Marseille,
21:02comme chacun sait,
21:03se porte plusieurs fois
21:04millénaire
21:05qui incarne aujourd'hui
21:06avec d'autres villes
21:07la crise migratoire
21:08en Méditerranée.
21:09L'humanisme chrétien
21:10du pape François
21:11est aussi pragmatique toutefois.
21:12Nombre de paroisses
21:13en France
21:14et en Europe occidentale
21:15comptent une importante proportion
21:16de fidèles immigrés
21:17souvent du continent africain.
21:19Marseille fait aussi
21:20la jonction avec la Corse
21:21et cette jonction
21:22n'est pas seulement géographique.
21:24Il s'agit plutôt
21:25de la religiosité populaire
21:27qui caractérise tant
21:28le catholicisme marseillais
21:29que corse
21:30et que le Saint-Père
21:31a souhaité honorer
21:32pendant sa visite en Corse
21:33en participant
21:34à une conférence
21:35sur le sujet.
21:36Cette église populaire
21:37est vivante.
21:38Le Saint-Siège
21:39espère la renforcer
21:40car il y voit
21:41la pierre angulaire
21:42d'une nouvelle évangélisation
21:43du continent européen.
21:44C'est donc
21:45dans le respect du peuple
21:46que François a déroulé
21:47sa visite en Corse.
21:48Un peuple
21:49qui a parfois
21:50des rites éloignés
21:51de la liturgie canonique
21:53et c'est en vertu
21:54de ce respect du peuple
21:55que le Saint-Père
21:56a évité un sujet
21:57pourtant majeur
21:58de son pontificat
21:59les migrations.
22:00Il a bien compris
22:01que les corses
22:02tout généreux
22:03qu'ils sont
22:04font eux-mêmes face
22:05à des problèmes
22:06de pauvreté,
22:07de vie chère,
22:08bien plus chère
22:09qu'en métropole d'ailleurs
22:10outre les requêtes
22:11en autonomie
22:12afin de protéger
22:13ce qu'il reste
22:14de la culture corse.
22:15Les locuteurs du Corse
22:16par exemple
22:17sont en voie de disparition.
22:18Mais il y a une phrase
22:19qui a un peu marqué
22:20qui a marqué
22:21pendant ce discours
22:22c'est la laïcité
22:23c'est ce principe
22:24de laïcité souple
22:25c'est ça ?
22:26C'était le terme
22:27employé
22:28dès qu'on met
22:29un qualificatif
22:30à laïcité
22:31c'est...
22:32Alors moi
22:33évidemment
22:34j'ai été touchée
22:35par cette visite
22:36je trouve que
22:37j'aime beaucoup
22:38cette religiosité
22:39pardon latine
22:40c'était très beau
22:41ces images étaient
22:42très belles
22:43en revanche
22:44je dois dire
22:45que je ne suis pas
22:46d'accord
22:47je dois dire
22:48que j'aime bien
22:49quand le pape parle
22:50de religion
22:51mais pas de laïcité
22:52ce n'est pas son affaire
22:53et je n'étais pas
22:54très à l'aise
22:55avec ces déclarations
22:56une laïcité
22:57qui ne soit pas
22:58esthétique et figée
22:59c'est...
23:00moi je suis pour
23:01une laïcité
23:02très figée
23:03au contraire
23:04oui, bah oui
23:05bah oui
23:06il faut être
23:07intransigeant
23:08sur ce sujet-là
23:09c'est comme ça
23:10qu'il y a des dérives
23:11d'ailleurs
23:12vous vous souvenez
23:13d'avoir évoqué
23:14le sujet autour
23:15des veilles sexuelles
23:16que l'on exprime
23:17sur ces sujets
23:18qui doivent être
23:19comment dirais-je
23:20de société
23:21et surtout
23:22échapper à toutes
23:23ces problématiques religieuses
23:24je trouve ça
23:25abracadabra
23:26je vous rejoins
23:27parfaitement sur ce sujet
23:28mais je ne suis pas
23:29sûr que c'est ça
23:30qu'on retiendra
23:31du pape
23:32évidemment que non
23:33évidemment que non
23:34c'est des images
23:35magnifiques
23:36vous tapez pape Corse
23:37ce qu'il ressent
23:38c'est laïcité
23:39c'est laïcité
23:40hélas peut-être
23:41mais ce qui
23:42ressort de ce voyage
23:43c'est qu'effectivement
23:44le pontificat
23:45du pape François
23:46il essaye
23:47de le marquer
23:48différemment
23:49il ne veut pas
23:50se comporter
23:51comme un chef d'état
23:52qu'il est d'ailleurs
23:53mais il a la double casquette
23:54chef d'état
23:55et chef spirituel
23:56et je pense
23:57qu'en allant
23:58dans des territoires
23:59qui ne sont pas
24:00des territoires
24:01habituels
24:02forcément
24:03où vont
24:04d'autres papes
24:05où ont été
24:06d'autres papes
24:07dans le passé
24:08il marque aussi
24:09un attachement
24:10à une espèce
24:11de catholicisme
24:12du bas
24:13au moment
24:14où
24:15le pouvoir
24:16s'est concentré
24:17dans les grandes villes
24:18dans les grandes métropoles
24:19dans quelques pays
24:20moi je pense
24:21que c'est un message
24:22fort
24:23d'aller en Corse
24:24là où il n'y a pas
24:25les lieux de pouvoir
24:26là où il y a
24:27effectivement
24:28une vie
24:29qui est plus
24:30rugueuse
24:31plus rude
24:32et je pense
24:33que ça marque
24:34l'attachement
24:35c'est pas la vie
24:36la plus rugueuse
24:37en Corse
24:38enfin bon
24:39par exemple
24:40sur la métropole
24:41la vie est plus chère
24:42il y a des particularités
24:43incellaires
24:44le musée
24:45à la Réunion
24:46c'est plus cher
24:47je veux dire
24:48il aurait pu aller
24:49au Bahamas
24:50enfin moi j'étais
24:51plutôt étonné
24:52j'étais plutôt étonné
24:53qu'il ne soit pas
24:54à l'inauguration
24:55de Notre-Dame
24:56les agressions
24:57racistes
24:58ils sont très importants
24:59aussi
25:00mais Jean-Pierre Denis
25:01nous a expliqué
25:02que c'était un pape
25:03qui n'aimait pas
25:04le showbiz
25:05qui n'aimait pas
25:06les flonflons
25:07qui est un pape
25:08qui n'aime pas
25:09tout ce qui est
25:10un peu spectaculaire
25:11je pense que c'est
25:12à mettre à son crédit ça
25:13oui oui
25:14non mais tout à fait
25:15c'était un prof de lettres
25:16on va parler
25:17politique
25:18alors je suis tombé
25:19sur une information
25:20absolument incroyable
25:21qui nous est donnée
25:22par nos confrères
25:23de l'opinion
25:24Jean Vincent Plassé
25:25vous vous souvenez
25:26Jean Vincent Plassé
25:27il payait pas
25:28CPV
25:29pardon
25:30il payait pas
25:31CPV
25:32c'est pas le plus grave
25:33c'est pas le plus grave
25:34j'ai préféré
25:35rester sur quelque chose
25:36ça peut arriver
25:37à tout le monde
25:38il a été accusé
25:39de
25:40contacter
25:41le PS
25:42alors donc
25:43il a joué
25:44un rôle trouble
25:45pour approcher
25:46des personnalités
25:47du PS
25:48courtisé
25:49pour rallier
25:50le gouvernement
25:51Matignon
25:52nie lui avoir
25:53confié
25:54tout mandat
25:55mais en tout cas
25:56on s'interroge
25:57l'opinion nous dit
25:58son comportement
25:59ne ressemble pourtant
26:00pas à celui
26:01d'un électron libre
26:02donc il aurait
26:03contacté
26:04Jérôme Gage
26:05il aurait contacté
26:06plusieurs députés
26:07Philippe Brun aussi
26:08et il a voulu
26:09un service
26:10qu'on ne lui a jamais demandé
26:11il s'est improvisé
26:12Broqueur répond
26:13Matignon
26:14et
26:15quelqu'un sur
26:16X10
26:17c'est Groland
26:18oui c'est Groland
26:19on en est
26:20on en est un peu
26:21à Groland
26:22aujourd'hui
26:23je me suis demandé
26:24si c'était un fait
26:25que j'ai dû cliquer
26:26et aller sur la page
26:27de l'opinion
26:28on est quand même
26:29chez les fous
26:30parfois l'actualité
26:31pardon
26:32Alexandra
26:33l'actualité dépasse
26:34parfois
26:35les fake news
26:36les humoristes
26:37et les fake news
26:38c'est quand même
26:39incroyable
26:40on a tous croisé
26:41des hommes politiques
26:42qui ont été
26:43et qui continuent
26:44à s'agiter en coulisses
26:45ça ne m'étonnerait pas
26:46qu'ils soient
26:47parce qu'il y a
26:48des amitiés
26:49il y a des relations
26:50durables
26:51et ils disparaissent
26:52un peu de la lumière
26:53mais ils sont toujours là
26:54et j'en croise parfois
26:55c'est toujours étonnant
26:56c'est comme quand vous allez
26:57dans certaines télés
26:58vous voyez des bureaux
26:59il y a des placards
27:00il y a toujours des gens
27:01qui traînent encore
27:02on ne les voit plus
27:03à l'antenne
27:04mais là
27:05ils sont toujours actifs
27:06c'est vrai ?
27:08on ne sait pas
27:09si c'est vrai ou pas
27:10on ne sait pas
27:11si on lui a demandé
27:12ou si on ne lui a rien demandé
27:13le plus probable
27:14c'est que ça soit
27:15à 36.15 j'existe
27:16oui c'est possible aussi
27:17ou moi je pense
27:18qu'on peut lui avoir demandé
27:19sans avoir notifié
27:20tu connais le machin
27:21on sait jamais
27:22c'est pas malentendu
27:23c'est pas impossible
27:24de toute façon
27:25tout est possible
27:26tout est possible
27:27par définition
27:28comme vous disiez
27:29Alexandra
27:30dans le politique
27:31tout est toujours possible
27:32Juliette Barnier
27:33Premier ministre
27:34j'y crois pas
27:35ça vous étonne ?
27:36ce mauvais spectacle
27:37est caractéristique
27:38de ce que les français
27:39rejettent en politique
27:40les intrigues
27:41oui
27:42bien sûr
27:43c'est ce qu'on dit
27:44Nader est là
27:45pour nous rappeler
27:46le bon sens commun
27:47merci Nader
27:48pour vous inquiéter
27:49et pourtant
27:50il y a des gens
27:51dont c'est le métier
27:52bah oui
27:53est-ce que c'est le métier
27:54de François Bayrou ?
27:55nommé François Bayrou
27:56pas seulement
27:57il en a
27:58quelques-unes
27:59à son actif
28:00des intrigues
28:01mais
28:02il est arrivé
28:03là où il est
28:04donc
28:06mais c'est faire autre chose
28:07dont ce coup de force
28:08extraordinaire
28:09mais c'est pas une intrigue
28:10pour le coup
28:11ça n'est pas une intrigue
28:12exactement
28:13avoir réussi à imposer
28:14à s'imposer
28:15à s'imposer à Matignon
28:16je pense que c'est la seule personne
28:17qui a réussi
28:18à imposer
28:19quelque chose
28:20à Emmanuel Macron
28:21et
28:22je ne suis pas sûr
28:23qu'Emmanuel Macron
28:24s'en remette un jour
28:25il y a beaucoup
28:26de choses
28:27dont il doit se remettre
28:28mais je vous recommande
28:29la lecture du livre
28:30de Jean-Michel Blanquer
28:31oui
28:32qui parle de Bayrou
28:33sur deux pages
28:34et j'avoue
28:35son pesant de cacahuètes
28:36si je puis dire
28:37parce que
28:38c'est un portrait
28:39de notre premier ministre
28:40qui n'est pas du tout
28:41à son avantage
28:42et je reste un peu
28:43quoi ?
28:44j'avoue que c'est quelqu'un
28:45qu'on croise
28:46alors je l'ai croisé
28:47comme ministre de l'éducation
28:48ça ne vous étonnerait pas
28:49on ne peut pas dire
28:50qu'il a fait des attercelles
28:51on ne peut pas dire
28:52qu'il ait marqué
28:53son marocain
28:54face à sa mission
28:55il y a 30 ans
28:56oui mais quand même
28:57il peut avoir progressé
28:58depuis
28:59oui
29:00vous trouvez
29:01je ne sais pas
29:02on verra
29:03il peut réconcilier
29:04les français
29:05moi je n'ai pas envie
29:06qu'il réconcilie les français
29:07qui ne sont pas réconciliables
29:08moi ce que je veux
29:09c'est qu'il trouve une trajectoire
29:10sur la ligne de crête
29:11pour qu'on réussisse
29:12à avancer
29:13parce que moi je vous le dis
29:14dans le business
29:15c'est bloqué
29:16tout ce qui est business
29:17administré
29:18avec l'administration
29:19c'est bloqué
29:20tout ce qui est anticipation
29:21d'investissement
29:22c'est bloqué
29:23tout ce qui est investissement
29:24de l'étranger
29:25c'est bloqué
29:26donc tant qu'on n'a pas
29:27véritablement
29:28une vision rapide
29:29et concrète
29:30eh bien ça ne bougera pas
29:31et comme c'est un homme
29:32de 30 ans
29:33où il a essayé
29:34de faire toujours la synthèse
29:35en tout cas
29:36en ne faisant rien d'ailleurs
29:37mais là
29:38j'ai très peur
29:39que ça n'avance pas
29:40moi j'attends de lui
29:41quelque chose de rapide
29:42et clair
29:43rapidement
29:44ouais
29:45non mais moi
29:46déjà sur la nomination
29:48de François Bayrou
29:49vous avez évoqué
29:50la façon dont ça s'est produit
29:51qui est déjà
29:52assez
29:53curieuse
29:54mais
29:55ce qui est fou
29:56c'est que nous avons
29:57quand même un président
29:58de la république
29:59qui a reconnu
30:00que son camp
30:01avait perdu les élections
30:02et qui donc
30:03pour transformer
30:04ses paroles
30:05en actes
30:06met
30:07quelqu'un
30:08à la tête de Matignon
30:09qui est de son camp
30:10moi j'avoue
30:11que ça
30:12ça me laisse sans voix
30:13maintenant
30:14vous évoquiez
30:15Jean-Michel Blanquer
30:16et ce qu'il disait
30:17de François Bayrou
30:18il y a aussi
30:19ce que Maurice Drouon
30:20et Simone Veil
30:21en disaient
30:22maintenant je ne veux préjuger
30:23de rien
30:24et de toute façon
30:25nous n'avons d'autre choix
30:26nous n'avons d'autre choix
30:27que d'avancer
30:28que d'avancer
30:29et de souhaiter
30:30et de souhaiter
30:31qu'il réussisse
30:32je souhaite que Bruno Retailleau
30:33reste à sa place
30:34là où il est
30:35parce qu'il est
30:36véritablement à sa place
30:37que les français
30:38réclament
30:39qu'il reste
30:40au ministère de l'intérieur
30:41nous verrons par la suite
30:42on va marquer une pause
30:43et on va continuer
30:44à évoquer
30:45ce qui est en train
30:46de se passer
30:47ce matin même
30:48avec François Bayrou
30:49qui reçoit
30:50les différents partis
30:51Sud Radio
30:52Parlons vrai
30:53Parlons vrai
30:54Sud Radio
30:55Parlons vrai
30:56Sud Radio
30:57Parlons vrai
30:58Parlons vrai
30:59Parlons vrai
31:00Sud Radio
31:01Le 10h midi
31:02Mettez-vous d'accord
31:03Valérie Exper
31:04Alors revenons sur la nomination
31:06de François Bayrou
31:08si l'on en croit la presse
31:10et les proches
31:11et les gens qui parlent aux gens
31:12qui parlent aux gens
31:13ce n'était pas le choix
31:14d'Emmanuel Macron
31:15ça vous semble possible ?
31:17Non mais surtout
31:18que moi j'ai l'impression
31:19que Macron
31:20tire un peu à gauche
31:21tandis que Bayrou
31:22veut tirer un peu à droite
31:23et aussi c'est un peu ça
31:24qui se passe
31:25Très peu quand même
31:26l'inverse
31:27Ben oui
31:28En l'occurrence
31:29on parlait beaucoup de Cazeneuve
31:30il a fallu que Bayrou
31:31appelle pour dire
31:32si ce n'est pas moi
31:33attention ça va exploser
31:34donc il l'a rattrapé
31:35vous dites que
31:36Retailleau
31:37évidemment ils ont l'air
31:38de faire un duo sympa
31:39on les voit se balader
31:40ils s'occupent du dossier
31:41d'ailleurs
31:42Moi je n'ai pas dit
31:43qu'ils faisaient un duo sympa
31:44j'ai dit que Bruno Retailleau
31:45était un formidable
31:46ministre de l'intérieur
31:47c'est tout ce que j'ai dit
31:48Avec François Bayrou
31:49puisqu'ils se sont montrés
31:50Moi ce que je dis
31:51c'est que je suis un peu
31:52sceptique sur cette capacité
31:53on s'attire un peu
31:54à eux et à Dia
31:55donc c'est pour ça
31:56que j'espère
31:57qu'il va faire la synthèse
31:58rapidement
31:59pour nous trouver
32:00des hommes et des femmes
32:01qui pourront justement
32:02incarner cela
32:03et une vision
32:04sur un projet minimum
32:05c'est ce que disent
32:06les socialistes
32:07on est prêt à se mettre
32:08d'accord sur un projet minimum
32:09pour avancer
32:10et là il faut y aller vite
32:11Nous n'avons pas le choix
32:12Du coup
32:13je me pose la question
32:14pour Retailleau
32:15est-ce qu'il n'est pas
32:16trop ultra
32:17pour faire une synthèse
32:18qui sera alors
32:19il est plébiscité
32:20par les français
32:21par les français
32:22oui mais c'est
32:23le premier parti
32:24c'est le RN aussi
32:25on voit bien qu'il y a
32:26une sorte de
32:27mais Bruno Retailleau
32:28n'a rien à voir avec le RN
32:29je ne dis pas qu'il a
32:30à voir avec le RN
32:31c'est juste quelqu'un
32:32qui a des convictions
32:33qui répond à une demande
32:34et qui a compris que
32:35je dis que le RN a joué
32:36un rôle d'épouvantable
32:37dans le monde politique
32:38qui a bloqué un peu le système
32:39c'est aujourd'hui
32:40on en est là
32:41et c'est pour ça
32:42qu'on a justement
32:43en tout cas pas chez les français
32:44parce qu'ils ont recueilli
32:45quand même 11 millions de voix
32:46on a voulu
32:47l'élection est une chose
32:48et le front républicain
32:49etc.
32:50tous ces comportements politiques
32:52sur la nomination
32:53autour de la nomination
32:54de François Bayrou
32:57François Bayrou a rappelé
32:58à Emmanuel Macron
33:00à quel point
33:01il était un Président
33:02de la République affaibli
33:04affaibli par une dissolution
33:06qui a produit
33:08des effets
33:10qui n'étaient pas ceux
33:11espérés par le Président
33:12de la République
33:13c'est sûr
33:14c'est sûr
33:15mais bon
33:16plus on avance dans le temps
33:17plus ça se confirme
33:18je pense que
33:19François Bayrou
33:20est tout simplement
33:21menacé
33:22de faire exploser
33:23ce qui restait
33:24de la majorité présidentielle
33:25il a une trentaine
33:26de députés
33:28si François Bayrou
33:29avait abandonné
33:30le bloc central
33:31la situation
33:32d'Emmanuel Macron
33:33en fait
33:34on se rend compte
33:35que
33:36les effets
33:37produits par la dissolution
33:38s'étalent dans le temps
33:40et que
33:41on pensait
33:42que c'était un échec
33:43mais en fait
33:44c'est peut-être
33:45plus que ça
33:46c'est à dire que
33:47ça pouvait être encore pire
33:48en fait
33:49François Bayrou
33:50a rappelé au Président
33:51de la République
33:52qu'il pouvait
33:53être dans une situation
33:54encore plus affaiblie
33:55qu'il ne l'est déjà
33:56et donc
33:57ben oui
33:58c'est exactement ça
33:59qui s'est passé
34:00parce que
34:01si dans la dernière ligne droite
34:02Emmanuel Macron
34:03souhaitait nommer
34:04Sébastien Lecornu
34:05Sébastien Lecornu
34:06aujourd'hui
34:07à l'Assemblée Nationale
34:08c'est zéro député
34:09enfin en tout cas
34:10pas grand chose
34:11Bayrou lui
34:12il a trente députés
34:13donc il dit voilà
34:14moi demain
34:15je quitte le bloc central
34:16et je dénonce
34:17la petite politique
34:18et donc
34:19il s'est mis
34:20en situation
34:21de forcer la main
34:22du Président de la République
34:23mais ce que ça dit
34:24c'est d'abord que
34:25Bayrou est
34:26d'une obstination farouche
34:27bon ça
34:28on pouvait s'en douter
34:29il est encore là
34:30ça fait longtemps
34:31qu'il fait de la politique
34:32et il a pris aussi des risques
34:33dans sa vie politique
34:34moi je
34:35c'est pas ma famille politique
34:36mais à un moment donné
34:37il fallait
34:38quand il y avait
34:39l'UMP
34:40qui s'est fait en 2002
34:41lui il a dit non
34:42j'y serai pas
34:43si on pense tous la même chose
34:44on pense rien
34:45etc.
34:46il a fait une traversée
34:47quand même
34:48on donnait pas cher de lui
34:49après l'élection
34:50de Nicolas Sarkozy
34:51entre les deux
34:52on sait que ça
34:53ça collait pas très bien
34:54donc il a pris son risque
34:55aujourd'hui
34:56il a fait voter pour Hollande
34:57forcément ça ne se passe pas
34:58mais c'était aussi
34:59un risque
35:00quelqu'un du centre
35:01qui appelle à voter
35:02pour la gauche
35:03c'est rare
35:04d'habitude
35:05les centres
35:06ils finissent toujours
35:07à droite
35:08lui il a dit
35:09à un moment donné
35:10non moi j'irai pas
35:11vers cette droite là
35:12bon moi je trouve
35:13que c'est
35:14on peut penser ce qu'on veut
35:15Blanquer peut faire des livres
35:16ça se constate
35:17et les critiqueurs
35:18ne sont pas les payants
35:19donc laissons
35:20on va voir
35:21s'il est en capacité
35:22de
35:23j'espère qu'il n'a pas
35:24renversé la table
35:25Valérie
35:26non non
35:27c'est les Français
35:28à Bérou
35:29ça provoque déjà
35:30des événements
35:31des secousses telluriques
35:32mais attendons
35:33de voir
35:34la composition du gouvernement
35:35attendons de voir
35:36si le gouvernement
35:37a une durée de vie
35:38qui dépasse celle
35:39de Michel Barnier
35:40et puis moi
35:41je suis comme tous les Français
35:42je suis inquiet
35:43pour l'avenir du pays
35:44je préférerais
35:45qu'on aille
35:46de l'avant
35:47plutôt qu'effectivement
35:48de faire du sur place
35:49et vite
35:50Alors Nader Alouch
35:51Alors François Bérou
35:52a promis
35:53la réconciliation aux Français
35:54moi j'y crois très fort
35:55il faut rappeler
35:56que François Bérou
35:57fait partie
35:58d'une famille politique
35:59européenne
36:00qu'on appelle
36:01la démocratie chrétienne
36:02ou les chrétiens démocrates
36:03il semble qu'aujourd'hui
36:04les Français
36:05ont deux revendications
36:06une revendication culturelle
36:07parce que je préfère
36:08éviter l'homodidentitaire
36:09et une revendication
36:10culturelle
36:11parce que je préfère
36:12éviter l'homodidentitaire
36:13et une revendication
36:14une revendication sociale
36:15la revendication culturelle
36:16elle consiste en quoi ?
36:17elle consiste à réclamer
36:18les racines chrétiennes
36:19de la France
36:20et la revendication sociale
36:21en quoi François Bérou
36:22peut-il y répondre ?
36:23la famille politique
36:24de François Bérou
36:25elle est guidée
36:26par la doctrine sociale
36:27de l'église
36:28qui correspond
36:29assez bien
36:30au modèle social français
36:31donc moi
36:32j'ai envie de croire
36:33qu'il est capable
36:34de faire la jonction
36:35entre la droite
36:36et la gauche
36:37et qu'il est capable
36:38de nous proposer
36:39une meilleure synthèse
36:40que celle
36:41d'Emmanuel Macron
36:42Pardon
36:43pardon
36:44mais moi je pense
36:45que les français
36:46ils demandent surtout
36:47plus de sécurité
36:48et plus de pouvoir d'achat
36:49alors certes
36:50nous sommes
36:51un certain nombre
36:52à revendiquer
36:53les racines chrétiennes
36:54de notre pays
36:55ce qui n'a rien
36:56d'ailleurs
36:57d'excluant
36:58pour les autres
36:59mais en revanche
37:00je pense que
37:01la priorité absolue
37:02parce qu'à l'heure
37:03de toutes ces gesticulations
37:04politiciennes
37:05vous avez des gens
37:06qui travaillent
37:07qui ne peuvent pas
37:08vivre dignement
37:09vous avez des gens
37:10qui ne peuvent pas
37:11vivre dignement
37:12qui habitent
37:13des territoires
37:14où la République
37:15n'a plus droit
37:16de résidence
37:17qui ne peuvent pas
37:18vivre en sécurité
37:19vous avez une école
37:20qui est au bord
37:21de l'effondrement
37:22donc je pense que
37:23voilà
37:24les sujets
37:25sur la table
37:26maintenant
37:27c'est ça
37:28il faut s'attaquer
37:29à ces sujets-là
37:30c'est la raison
37:31pour laquelle
37:32Bruno Retailleau
37:33doit rester ministre
37:34de l'Intérieur
37:35parce que la sécurité
37:36est un enjeu
37:37majeur
37:38pour nos concitoyens
37:39et
37:40voyons
37:41évidemment
37:42il ne s'agit pas
37:43de critiquer pour critiquer
37:44mais il faut maintenant
37:45que les choses avancent
37:46mais est-ce que
37:47ce matin on lisait
37:48alors est-ce que
37:49c'est vrai ou non
37:50que Bruno Retailleau
37:51était prêt à aménager
37:52sa loi immigration
37:53pour pouvoir permettre
37:54à des socialistes
37:55de rentrer au gouvernement
37:56la question c'est un marqueur
37:58et il sera obligé
37:59de passer par là
38:00à mon avis
38:01parce que je ne vois pas
38:02comment ils peuvent
38:03revenir sur ce sujet-là
38:04puisque ça a été
38:05agité comme un chiffon rouge
38:06par les socialistes
38:07donc je ne vois pas
38:08j'en profite pour dire aussi
38:09moi j'aimerais que
38:10le ministre
38:11parce que c'est un vrai compétent
38:12un vrai compétent
38:13qui avait commencé
38:14à travailler sur l'apprentissage
38:15qui avait commencé
38:16à trouver des solutions
38:17pour les universités
38:18car je rappelle
38:19les universités
38:20aujourd'hui sont
38:21en cessation de paiement
38:22je l'avais dit
38:23la dernière fois
38:24Ministre courageux
38:25qui connaît l'université
38:26comme d'ailleurs
38:27l'avait été
38:28en son temps
38:29Valérie Pécresse
38:30mais oui
38:31mais oui
38:32on a besoin
38:33de ministres
38:34de l'enseignement supérieur
38:35elle n'a pas été rectrice
38:36certes
38:37mais elle connaît bien
38:38l'université
38:39mais la loi
38:40d'autonomie des universités
38:41c'est celle qu'il a faite
38:42c'est elle absolument
38:43et je crois que
38:44tous les universitaires
38:45lui en sont très reconnaissants
38:46c'est vrai
38:47Alexis
38:48le gouvernement Barnier
38:49est tombé sur le budget
38:50parce qu'aujourd'hui
38:51la France n'a pas de budget
38:52on a reconduit
38:53le budget de l'année précédente
38:54donc un budget en déficit
38:55je rappelle que
38:56François Bayrou
38:57avait mis au coeur
38:58de toutes ses campagnes électorales
38:59parce que
39:00je n'ai pas voté pour lui
39:01mais enfin
39:02je suivais quand même
39:03ce qu'il disait
39:04il ne disait pas que des bêtises
39:05la question de la dette
39:06et de la dette
39:07et de la difficulté
39:08qu'avait le pays
39:09à s'enfoncer
39:10gouvernement après gouvernement
39:11élection après élection
39:12dans toujours plus de dettes
39:13donc évidemment
39:14qu'il va être attendu
39:15ce budget Bayrou
39:16parce que
39:17comment il va gérer
39:18cette contradiction
39:19apparente
39:20qui est celle du pays
39:21depuis fort longtemps
39:22entre une demande
39:23de protection
39:24des français
39:25mais qui n'est pas seulement
39:26la sécurité
39:27les français aussi
39:28ils attendent
39:29la protection sociale
39:30ils attendent
39:31la protection
39:32ils attendent
39:33qu'ils aillent
39:34à l'école
39:35ils attendent
39:36qu'ils aillent
39:37à la possibilité
39:38de se loger
39:39dans des conditions décentes
39:40la sécurité
39:41ça ne se résume pas
39:42uniquement à mettre
39:43des policiers
39:44dans la rue
39:45c'est la sécurité
39:46même à l'emploi
39:47la sécurité de l'emploi
39:48etc.
39:49il y a plein de sécurité
39:50mais ça veut dire
39:51des services publics
39:52ça veut dire
39:53de l'investissement public
39:54et en même temps
39:55il faut réduire
39:56le déficit
39:57et la dette
39:58faute de quoi
39:59à un moment donné
40:00l'État peut se retrouver
40:01en cessation de paiement
40:02et toujours avec aussi
40:03cet équilibre entre
40:04réduire les dépenses
40:05et augmenter les recettes
40:06donc augmenter les impôts
40:07or les français
40:08ils ne veulent pas plus d'impôts
40:09mais ils aimeraient bien
40:10quand même avoir
40:11un minimum de protection
40:12c'est ça le sujet
40:13aujourd'hui du pays
40:14c'est ça la complexité
40:15de la tâche
40:16est-ce que François Béroud
40:17y arrivera
40:18je n'en sais rien
40:19moi je ne suis pas certain
40:20d'ailleurs que
40:21la gauche soit
40:22attirée par
40:23le gouvernement
40:24non
40:25après il y a
40:26des lignes rouges
40:27c'est aujourd'hui
40:28les 49
40:29l'utilisation
40:30du 49-3
40:31faute de quoi
40:32il y aura un vote
40:33de motion de censure
40:34donc la bonne posture
40:35aujourd'hui
40:36pour la gauche
40:37c'est ma famille politique
40:38c'est de ne pas être
40:39dans la caricature
40:40de l'opposition
40:41en disant tout de suite
40:42on vote la censure
40:43alors qu'on ne sait pas
40:44ce qu'il va proposer
40:45mais en même temps
40:46de ne pas non plus
40:47forcément
40:48signer un chèque en blanc
40:49avant d'avoir vu le produit
40:50donc là on est au début
40:51d'un processus
40:52alors attendez
40:53il y a Nader
40:54qui voulait intervenir
40:55Nader Allouch
40:56alors j'attends
40:57François Béroud
40:58sur un sujet principal
40:59il se trouve que
41:00je l'ai interviewé
41:01il y a quelques années
41:02pour l'exposition
41:03pour la chaîne
41:04de télévision syrienne
41:05pour laquelle je travaillais
41:06il s'est montré
41:07très attaché
41:08au sort des chrétiens d'Orient
41:09il se trouve aussi
41:10que je suis un spécialiste
41:11des chrétiens arabes
41:12donc j'espère que
41:13son attachement
41:14qu'il a exprimé
41:15à ce moment là
41:16sera respecté
41:17pendant son
41:18pendant son mandat
41:19de premier ministre
41:20je voulais également
41:21dire quelque chose
41:22sur la loi immigration
41:23alors je le dis
41:24avec d'autant plus
41:25de conviction
41:26que je suis moi-même
41:27issu de l'immigration
41:28mon grand-père
41:29est arrivé en métropole
41:30en 1940
41:31pour combattre les nazis
41:32puis il s'est installé
41:33à Vierzon
41:34une commune moyenne
41:35entre Berry et Sologne
41:36je suis tout à fait favorable
41:37à cette loi immigration
41:38parce qu'il me semble
41:39que le développement
41:40de nos communautés
41:41dépend du tarissement
41:42de cette immigration massive
41:43je crois que les français
41:44d'origine arabe
41:45ont besoin
41:46de ce tarissement
41:47pour pouvoir
41:48se réorganiser
41:49pour pouvoir
41:50se réorganiser
41:51pour pouvoir
41:52se réorganiser
41:53pour pouvoir
41:54se réorganiser
41:55pour pouvoir
41:56se réorganiser
41:57pour pouvoir
41:58se réorganiser
41:59pour pouvoir
42:00se réorganiser
42:01pour pouvoir
42:02se réorganiser
42:03se développer
42:04socio-économiquement parlant
42:05je pense aussi d'ailleurs
42:06que cette communauté
42:07peut prendre exemple
42:08sur la manière
42:09dont les juifs français
42:10se sont organisés
42:11pour assurer
42:12notamment à travers
42:13l'alliance
42:14israélite universale
42:15le fonds social
42:16juif unifié
42:17pour organiser
42:18la vie communautaire
42:19juive en France
42:20mais la condition
42:21sine qua non
42:22de notre développement
42:23socio-économique
42:24de notre développement
42:25de notre développement
42:26de notre développement
42:27de notre développement
42:28de notre développement
42:29de notre développement
42:30de notre développement
42:31socio-économique
42:32c'est le tarissement
42:33de l'immigration
42:34sans quoi
42:35on n'y arrivera pas
42:36oui mais ça c'est
42:37Retaillot qui s'y
42:38qui s'y
42:39qui s'y colle
42:40la démographie sera
42:41le juge de paix
42:42puisque vous savez
42:43en termes de démographie
42:44il y aura moins d'étudiants
42:45enfin le sujet
42:46moins de jeunes
42:47donc à un moment
42:48il faudrait bien
42:49de la manœuvre
42:50mais ce qui m'étonne
42:51dans notre débat
42:52c'est qu'on est toujours
42:53sur des injonctions
42:54qui sont évidemment
42:55philosophiques
42:56l'immigration
42:57les chrétiens
42:58il y a quand même des sujets
42:59qui sont très difficiles
43:00c'est ça
43:01je vais parler de financement
43:02oui mais je pense
43:03qu'il faut y aller quand même
43:04très très vite
43:05très très fort
43:06rapidement
43:07parce que la dégradation
43:08qui a eu lieu la fin de semaine
43:09dernière
43:10de notre note
43:11elle est quand même
43:12un marqueur là encore
43:13qui doit nous questionner
43:14je vous rappelle quand même
43:15que pendant l'élection présidentielle
43:16Valérie Pécresse
43:17avait rappelé quand même
43:18que on était au bord
43:19de la faillite
43:20que les gouvernements
43:22macronistes successifs
43:24avaient cramé la caisse
43:25et bien on y est là maintenant
43:27on y est
43:28on y est
43:29alors évidemment
43:30c'est le nerf de la guerre
43:31mais moi j'ai apprécié
43:35la parole de Nader
43:36parce que c'est vrai
43:37que sur l'immigration
43:39on n'entend jamais
43:40ceux qui sont concernés
43:41non non
43:42et donc c'est formidable aussi
43:45que des gens comme nous
43:46qui sommes arrivés
43:47dans ce pays
43:48d'autres d'ailleurs
43:50et bien que nous puissions dire
43:51qu'on est pour cette loi
43:53d'immigration
43:56qu'est-ce que c'est donc
43:57que porte Bruno Radaïo
43:58qui est urgente pour nous même
43:59en fait
44:00vraiment
44:01on marque une petite pause
44:02et on se retrouve
44:03dans un instant
44:04on va évoquer Mayotte
44:05évidemment
44:06Sud Radio
44:07votre attention
44:08est notre plus belle récompense
44:10moi je regarde les matchs
44:11je fais le couple-son de la télé
44:13et je mets Sud Radio
44:14le meilleur commentateur
44:15c'est Sud Radio
44:16il n'y a rien à dire
44:17Sud Radio
44:18le 10h midi
44:19mettez-vous d'accord
44:20Valérie Experts
44:21alors
44:22juste un mot quand même
44:23pour finir
44:24ce sujet
44:25politique en France
44:26c'est LFI
44:27qui refuse de participer
44:28je cite
44:29à la comédie
44:30des lignes rouges
44:31est-ce que c'est
44:32faire le jeu
44:33de la démocratie
44:34que de refuser
44:35d'aller rencontrer
44:36le premier ministre
44:37au moins pour écouter
44:38ce qu'il a à dire
44:39je ne sais pas qui
44:40clairement non
44:41mais ce n'est pas une surprise
44:42c'est madame et monsieur non
44:44enfin c'est une posture
44:46c'est insupportable
44:47franchement
44:48et cette position
44:49face à un sujet
44:50aussi important
44:51on l'a dit
44:52on l'a répété
44:53face à une situation
44:54catastrophique
44:55où il faut vraiment
44:56agir vite
44:57quelqu'un me disait
44:58aller à une réunion
44:59ça donne au moins
45:00de l'information
45:01ils ne sont même pas intéressés
45:02pour aller se renseigner
45:03et savoir ce qu'ils ont
45:04dans le ventre
45:05non ?
45:06vous comprenez ça ou pas ?
45:07enfin j'ai du mal
45:08à comprendre
45:09honnêtement
45:10honnêtement
45:11sur le fond
45:12là c'est une posture
45:13de non-dialogue
45:14dans un moment
45:15où finalement
45:16il en faudrait
45:17voilà
45:18même si on n'est pas d'accord
45:19c'est pas grave
45:20on acte
45:21qu'on n'est pas d'accord
45:22mais refuser
45:23de participer
45:24à cette réunion
45:25alors qu'ils aient refusé
45:26de participer
45:27aux réunions
45:28avec l'invitation
45:29du Président de la République
45:30ça je peux le comprendre
45:31au sens où
45:32ils peuvent avoir
45:33une lecture des institutions
45:34qui consiste à dire
45:35ça n'est pas au Président
45:36de décider
45:37à la place
45:38des formations politiques
45:39ou à la place
45:40du Parlement
45:41et le Président
45:42est tellement affaibli
45:43que je comprends
45:44que des formations politiques
45:45disent non mais
45:46Monsieur le Président de la République
45:47vous devez redevenir
45:48un arbitre
45:49vous n'êtes plus
45:50un acteur
45:51voué plusieurs fois
45:52par le peuple
45:53c'est terminé
45:54là on est sur
45:55un nouveau Premier Ministre
45:56donc de toute façon
45:57il faut bien qu'il y ait
45:58un gouvernement
45:59dans le pays
46:00on sait qu'il y a
46:01une majorité introuvable
46:02au Parlement
46:03même si c'est pour
46:04exprimer
46:05des désaccords
46:06qu'ils aillent lui dire
46:07voilà c'est toujours mieux
46:08moi je trouve
46:09d'aller voir les gens
46:10pour leur dire en face
46:11voilà ce qui ne nous convient pas
46:12et de débattre
46:13voilà c'est tout
46:14c'est ça
46:15moi ce qui me gêne
46:16c'est vraiment
46:17cette espèce de posture
46:18un peu de repli sur soi
46:19qui franchement
46:20c'est mon programme
46:21c'est mon programme
46:22et rien d'autre
46:23la psychologie
46:24mais c'est
46:25dans la situation du pays
46:26c'est difficilement compréhensible
46:27et je pense que même
46:28les électeurs
46:29de la France insoumise
46:30s'interrogent
46:31bien sûr
46:32mais de toute façon
46:33beaucoup
46:34il n'y a pas que la France insoumise
46:35à gauche
46:36ils peuvent voter
46:37pour d'autres parties
46:38c'est quand même fou
46:39d'en arriver là
46:40parce qu'en fait
46:41la LFI
46:42on attend de l'écoute
46:43on attend de la bienveillance
46:44on n'en a pas du tout
46:45sur des sujets un peu importants
46:46notamment de politique internationale
46:47on ne les entend pas beaucoup
46:48même si
46:49on les entend
46:50mais pas dans le sens
46:51où j'aurais voulu
46:52donc là vraiment
46:53ils se mettent de côté
46:54par eux-mêmes
46:55c'est ça que je ne comprends pas
46:56alors quand on a
46:57le chiffon rouge
46:58du RN
46:59c'est vrai que le monde politique
47:00est un peu partagé
47:01entre ceux qui ne veulent pas discuter
47:02et une sorte de front républicain
47:03qui nous empêche
47:04parfois de discuter
47:05avec l'RN
47:06c'est assez compliqué
47:07me semble-t-il
47:08ce maximalisme
47:09de LFI
47:10est incompréhensible
47:11il est également
47:12criminel
47:13parce que
47:14quelqu'un
47:15qui est en train
47:16de faire
47:17quelque chose
47:18quel que soit
47:19leur défaut
47:20parfois important
47:21LFI porte des sujets
47:22majeurs
47:23pour notre pays
47:24je pense par exemple
47:25au service public
47:26à l'hôpital
47:27ils auraient pu
47:28défendre ces sujets
47:29auprès de François Beyrou
47:30s'ils avaient accepté
47:31de se rendre
47:32à cette invitation
47:33donc en refusant
47:34d'y aller
47:35ils font perdre
47:36du temps
47:37aux français
47:38et ils perdent
47:39la possibilité
47:40de défendre
47:41des sujets majeurs
47:42pour son pays
47:43c'est-à-dire
47:44pour la France
47:45c'est-à-dire
47:46pour tous
47:47nos concitoyens
47:48pardon
47:49Alexandra
47:50je pense que
47:51LFI a perdu
47:52tout crédit
47:53c'est une
47:54pantalonnade
47:55supplémentaire
47:56et moi j'ai hâte
47:57qu'il y ait à gauche
47:58une gauche
47:59républicaine
48:00qui se dresse
48:01qui se lève
48:02et qui porte
48:03des sujets
48:04que la gauche
48:05parfois
48:06s'est portée
48:07je crois
48:08que c'est peut-être
48:09le moment
48:10on est vraiment
48:11à un moment
48:12où il est temps
48:13que les socialistes
48:14se lèvent
48:15je ne sais pas
48:16si vous avez
48:17alors Alexis
48:18oui
48:19il n'y a pas que
48:20les socialistes
48:21à gauche
48:22il y a aussi
48:23des écologistes
48:24des communistes
48:25enfin bon
48:26mais ce que je trouve
48:27dommage
48:28c'est que
48:29finalement
48:30dans cette gestion
48:31de la non-majorité
48:32au sein du Parlement
48:33ça me fait mal
48:34de le reconnaître
48:35mais je trouve
48:36que le Rassemblement
48:37national gère
48:38beaucoup mieux
48:39à chaque fois
48:40on les entend dire
48:41nous on s'exprime
48:42au nom
48:43des millions d'électeurs
48:44qui nous ont fait confiance
48:45et on ira dire
48:46ce que pensent nos électeurs
48:47et voilà
48:48ce qu'on défend
48:49et c'est quand même
48:50malheureux
48:51que du côté
48:52du nouveau Front populaire
48:53on soit en ordre dispersé
48:54et qu'on ne soit pas
48:55capable de dire
48:56alors qu'on a fait
48:57plus de voix au second tour
48:58nous aussi
48:59on a des choses
49:00à dire
49:01de la part de nos électeurs
49:02et on ira les dire
49:03dans la pluralité
49:04puisque
49:05ce n'est pas la même situation
49:06on a une coalition
49:07d'un côté
49:08mais c'est ça
49:09moi qui me dérange
49:10dans cette configuration
49:11c'est de ne pas être
49:12capable de se dire
49:13on est
49:14on a des gens
49:15qui ont voté pour nous
49:16qui nous font confiance
49:17pour porter des idées
49:18et bien on va aller
49:19porter ces idées
49:20au Premier Ministre
49:21et quitte à constater
49:22qu'ils ne les partagent pas
49:23et donc on ne votera pas
49:24et peut-être qu'on ira
49:25jusqu'à la censure
49:26mais la censure
49:27pour la censure
49:28c'est ça qui me
49:29c'est absurde
49:30c'est contre-productif
49:31je rebondis sur ce qu'a dit
49:32Alexandra
49:33une gauche responsable
49:34je ne sais pas si vous avez
49:35écouté Lionel Jospin
49:36qui a analysé très bien
49:37il dit pourquoi faire
49:38du 49.3
49:39une sorte de chiffon rouge
49:40après tout
49:41s'il n'y a pas le 49.3
49:42en fait c'est redonner
49:43le pouvoir aux parlementaires
49:44ce qui est idiot
49:45dans un gouvernement
49:46qui gouverne
49:47justement il faut ce 49.3
49:48c'est la constitution
49:49ce sont les règles du jeu
49:50et faire comme présupposé
49:51de ne pas respecter
49:52les règles du jeu
49:53c'est idiot
49:54il parait des désocialistes
49:55donc je dois dire que là
49:56comment dirais-je
49:57alors je n'ai pas dit
49:58que les socialistes
49:59étaient des idiots
50:00attention Alexandra
50:01je vous vois sourire
50:02non mais moi
50:03je ne défends pas
50:04ici des socialistes
50:05non mais là
50:06ce que je veux dire
50:07c'est que moi je suis pour
50:08que évidemment
50:09tout le monde s'engage
50:10avec objectivité
50:11avec transparence
50:12en respectant
50:13les règles du jeu
50:14c'est les mêmes pour tout le monde
50:15après tout
50:16le 49.3
50:17ce n'est pas une règle du jeu
50:18comme les autres
50:19c'est une brutalité
50:20envers les députés
50:21mais c'est prévu
50:22par la constitution
50:23bien sûr
50:24mais il y a plein de choses
50:25l'article 16 est prévu
50:26par la constitution
50:27on ne va pas pour autant
50:28le déclencher
50:29donc il faut arrêter
50:30de ressasser comme ça
50:31des choses
50:32moi pardon
50:33j'ai été député
50:34donc j'ai vécu
50:35un 49.3
50:36c'est à l'époque
50:37de l'allotravail
50:38le premier ministre
50:39parce que
50:40quand vous êtes député
50:41vous avez envie
50:42de voter pour ou contre
50:43là on vous prive
50:44d'un droit de vote
50:45donc moi je comprends
50:46que des formations politiques
50:47disent
50:48c'est une ligne rouge
50:49et donc
50:50on ne va pas
50:51les expliquer
50:52à des députés
50:53qui ne servent à rien
50:54et que le gouvernement
50:55peut à sa guise
50:56utiliser le 49.3
50:57matin
50:58midi et soir
50:59parce qu'à ce moment-là
51:00vous n'êtes plus député
51:01et vous ne servez plus à rien
51:02donc c'est logique
51:03c'est peut-être
51:04mon côté germaniste
51:05mais les règles
51:06sont les règles
51:07point
51:08et si les règles
51:09ne conviennent plus
51:10il faut les changer
51:11mais il faut les changer
51:12dans les règles
51:13pardon ?
51:14il y a des pays
51:15où il n'y a pas de 49.3
51:16oui mais nous sommes en France
51:17en Allemagne
51:18dans d'autres pays
51:19parlementaristes
51:20ça n'existe pas
51:21mais là ça existe
51:22là ça existe
51:23et est-ce que ça marche ?
51:24pardon
51:25à un moment donné
51:26on peut se poser
51:27quand même
51:28les bonnes questions
51:29on n'est pas obligé
51:30de répéter béatement
51:31que c'est dans la Constitution
51:32donc que c'est très bien
51:33je suis d'accord
51:34on est aligné
51:35avec l'État
51:36changeons les règles
51:37c'est un peu comme
51:38le cyclone Chido
51:39dévasté par le cyclone
51:40pardon
51:41Chido
51:42c'est incroyable
51:43que l'œil du cyclone
51:44soit tombé
51:45sur ce petit
51:46petit
51:47déjà tellement éprouvé
51:48petit
51:49territoire
51:50pardon
51:51petit territoire
51:52effectivement
51:53et j'entendais
51:54Estelle Youssoupha
51:55qui est toujours au combat
51:56qui est là
51:57qui porte la parole
51:58des Mahorais
51:59elle est formidable
52:00cette femme
52:01et qui s'en est prise
52:02elle à Jean-Luc Mélenchon
52:03en disant
52:04vous avez refusé
52:05la destruction
52:06de Mayotte
52:07à l'époque
52:08aujourd'hui vous pleurez
52:09entre guillemets
52:10des larmes de crocodile
52:11sur ces victimes
52:12c'est ce qui a été balayé
52:13en premier
52:14alors les toits en dur
52:15aussi sont partis
52:16mais les bidonvilles
52:17ça a été
52:18ce qui est parti
52:19qui a été détruit
52:20en premier
52:21on parle de plusieurs
52:22milliers de morts
52:23ça rappelle quand même
52:24que Mayotte
52:25est un territoire français
52:26ou un département français
52:27pardonnez-moi
52:28département
52:29depuis Sarkozy
52:30Nicolas Sarkozy
52:31qui a fait un département
52:32c'est un département français
52:33avec une misère
52:34abyssale
52:35en fait ce qu'on savait déjà
52:36et c'est ça
52:37qui est frappant
52:38c'est de voir que
52:39ce pays
52:40il vit dans la misère
52:41qu'on ne connait pas en France
52:42alors on parle des difficultés
52:43de la France
52:44évidemment il y a des difficultés
52:45mais là-bas
52:46on est dans l'hyperespace
52:47si je puis dire
52:48en matière de pauvreté
52:49et de misère
52:50et c'est vrai que ce focus
52:51sur Mayotte
52:52j'espère que la mobilisation
52:53permettra justement
52:54de rattraper un retard
52:55de manière rapide
52:56parce que
52:57à ma connaissance
52:58pas grand chose a été fait
52:59même si on a déversé
53:00des millions j'imagine
53:01avec les lois territoriales
53:02qui ont permis justement
53:03de donner accès
53:04il est urgent d'agir
53:05pour évidemment
53:06soigner les blessés
53:07et réparer
53:08tout ce qui est imparable
53:09mais surtout investir
53:10massivement dans ce pays
53:11qui je le rappelle
53:12en plus est en proie
53:13à une immigration massive
53:14pour des raisons
53:15que vous connaissez
53:16ce qui a
53:17pardon ?
53:18des comores
53:19des comores
53:20oui c'est ça
53:21et donc qui pose
53:22d'énormes problèmes sociaux
53:23de sécurité
53:24bref c'est un problème
53:25qui cristallise
53:26énormément de sujets
53:27qu'il faudra à mon avis
53:28là encore régler
53:29très très très vite
53:30plein soutien
53:31aux Mahorais évidemment
53:32amitié
53:33amitié
53:34amitié
53:35amitié
53:36amitié
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