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Mettez vous d'accord avec Jean Luc Bennahmias, Alex Darmon, Romain Marsily et Alexandre Malafaye

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-02-05##

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Transcription
00:00Avec vous, on est ensemble pour commenter l'actualité avec Jean-Luc Benamias.
00:04Bonjour Jean-Luc.
00:05Ça fait longtemps, je m'inquiétais, je me disais on ne le voit plus, il ne nous aime plus.
00:10Vous l'aviez dit à l'antenne, j'ai eu un zona, voilà, c'est fatiguant.
00:14C'est la première fois qu'il y a des pubs à la télé régulièrement en ce moment d'ailleurs.
00:18Il ne faut pas avoir ça, mais ça m'est tombé dessus.
00:20Il faut se faire vacciner contre le zona, c'est une recommandation médicale absolument.
00:26Parce que le zona, si vous me regardez, ça fait extrêmement mal et le vaccin est très efficace.
00:33Vous êtes membre de la Ligue des Droits de l'Homme et vous avez été membre du Conseil économique, social et environnemental.
00:38Alex Darmon, journaliste politique.
00:40Bonjour, les auditeurs de Sud Radio vous connaissent bien.
00:42On vous retrouve dans La Vérité en face tous les vendredis face à Éric Tegner.
00:46Et c'est présenté par Patrick Roger.
00:48Et puis vous avez également une chaîne sur Youtube, Les Indécis.
00:52Romain Marsili, bonjour, directeur général de Nouvelle Énergie.
00:55On ne vous a pas vu depuis longtemps également, donc on est ravi de vous revoir.
00:58Mais vous avez un peu de boulot aussi.
01:00Et Alexandre Malafaï, président du Think Tank Synopia.
01:03Bonjour Alexandre, ça faisait longtemps aussi.
01:05Depuis l'année dernière.
01:07Bonne année.
01:08On ne dit plus au mois de février.
01:10Ce qui fait causer aujourd'hui ces déclarations de Donald Trump.
01:14Il veut prendre possession de la pente de Gaza et en faire la côte d'Azur du Moyen-Orient.
01:20Je ne vous dis pas si c'est Biden qui avait dit ça.
01:23Ça aurait été encore plus commenté je pense.
01:26Mais quand même ça fait beaucoup réagir.
01:28On va parler de cette proposition qui a été faite hier de prioriser les travailleurs
01:33dans l'attribution des logements sociaux.
01:35Et puis faut-il réformer le mode de scrutin à Paris, à Lyon et à Marseille.
01:40Ce n'est pas si simple que ça.
01:42Vous allez peut-être pouvoir nous expliquer Jean-Luc ce que ça pourrait changer.
01:46Non, vous ne pourrez pas.
01:49Ça va être casse-pieds.
01:51Oui, j'ai lu le papier ce matin.
01:54C'était compliqué.
01:55C'est pour ça que je voulais vous enfiler la patate chaude.
01:58On commence avec vos coups de cœur, vos coups de gueule.
02:00Alex, on va commencer avec vous.
02:02Oui, c'était sur l'équipe de France de rugby.
02:06Parce que c'est la radio rugby, Sud Radio.
02:08Et sur les audiences des matchs de l'équipe de France de rugby qui cartonnent.
02:12Et qui nous dépassent maintenant.
02:13Même le football.
02:14Je ne sais pas si vous avez vu.
02:15France Télévisions fait ses meilleures audiences avec le rugby.
02:18En plus, si on dit qu'il y a des barrières.
02:20C'est le fait que les règles soient très compliquées.
02:22Ça empêche certaines personnes de venir assister au match.
02:24Et malgré tout, vendredi soir, vous aviez presque 7 millions de personnes devant la télévision.
02:29Pour voir le début du tour de destination.
02:31Je ne fais pas du tout pour mettre en comparaison ou en opposition.
02:35Comme beaucoup aiment le faire.
02:36Le foot et le rugby, le débat n'est pas là.
02:38C'est direct, jouissons-nous.
02:39Que le rugby, depuis plusieurs années, réussit complètement sa mutation.
02:44Et devient un sport populaire.
02:45D'abord parce que c'est aussi un sport très ancré dans les traditions françaises.
02:48Et puis aussi parce qu'on commence à gagner année après année.
02:53Et c'est plutôt agréable de voir une équipe de France qui garde ce niveau.
02:57Et qui joue magnifiquement bien.
02:59C'est quand même incroyable, vendredi soir.
03:01Je crois que c'est 48 à 0, le score.
03:03Ils ont mis Fanny, dès l'ouverture, le Pays de Galles.
03:05On verra, samedi soir, si l'équipe de France réussit à confirmer.
03:10Ça sera plus dur, je pense.
03:11Mais si elle réussit à confirmer, en tout cas.
03:13Je voulais me réjouir de ça ce matin.
03:14Et en plus, le radio le fait bien.
03:16Et commande bien les matchs.
03:17Donc c'est agréable à écouter.
03:18Pour une fois qu'on a quelque chose de positif.
03:21Et un coup de cœur.
03:23Rapidement, je m'en réjouis aussi.
03:27On ne commence pas à gagner au rugby.
03:29C'est depuis les années 80 et même fin des années 70 qu'on a commencé à gagner.
03:33Après, il nous manque quelque chose.
03:34C'est la Coupe du Monde.
03:35Et à chaque fois, on passe juste à côté.
03:37De très peu, mais on passe à côté.
03:39Un jour ou l'autre, l'équipe de France gagnera la Coupe du Monde.
03:42Il y a des amateurs de rugby.
03:43Tout le monde veut parler, Alexandre.
03:45Tout ce qui peut, à un moment donné, nous réunir autour de sujets qui sont un peu différents
03:51de ceux qui nous divisent en permanence, c'est formidable.
03:53Et le sport est un vrai levier.
03:55C'est un objet de cohésion qui n'est pas du tout politique.
03:59Et c'est vrai qu'on a vu avec la dynamique des JO.
04:02Aujourd'hui, le rugby prend plus de place.
04:03Plus on fera de sport, plus le sport sera démultiplié.
04:06Présent partout, dans les quartiers, dans les cités, dans nos vies.
04:08Plus on s'entendra, on fera des choses ensemble.
04:10Je trouve que c'est plutôt des bonnes nouvelles.
04:12Je suis d'accord avec tout ce qui a été dit.
04:15On peut s'en réjouir.
04:17Moi, je suis plutôt foot.
04:18Dans ce que vous avez dit, il ne faut surtout pas opposer.
04:21Il y a parfois un propos un peu démagogue qui veut opposer le foot et le rugby.
04:24Le rugby qui serait sain et le football qui représente tout ce qu'il y a de mal.
04:27Il ne faut pas oublier que la France a gagné ses 4 finales en 25 ans de Coupe du Monde,
04:31dont 2 victoires.
04:32La Coupe du Monde de foot a été remportée par la France.
04:35Je n'aime pas cette opposition parfois un peu bourrine entre les deux.
04:38On peut aimer les deux.
04:39C'est ce que disait Alex.
04:40Je suis tout à fait d'accord avec Alex.
04:42Mais dans ce que vous avez dit, il y a un point qui est intéressant pour l'ancien des médias que je suis.
04:46C'est que les audiences du rugby commencent à dépasser celles du foot.
04:49Et là, je crois, et je le dis en tant qu'un passionné de football,
04:51je crois que le foot va devoir se réformer.
04:53Parce que les audiences sont en baisse.
04:55Les droits sont de plus en plus mal vendus.
04:58Il y a commencé par la Ligue 1, on l'a vu, mais il n'y a pas que la Ligue 1 qui est concernée.
05:01Je crois que le foot va devoir se réformer intelligemment à tout point de vue.
05:05Peut-être les règles, mais aussi l'image qu'il dégage.
05:09Et puis ça se joue au niveau français, mais aussi au niveau international.
05:12A signaler un doc sur l'équipe TV rugby, La Maison Brûle, je ne sais pas si vous l'avez.
05:17Alors là, bon, je suis un peu rabat-joie.
05:19C'est un peu le côté...
05:23Non, il y a un truc à dire sur le rugby.
05:25C'est la violence qu'il y a aujourd'hui et où il faudrait peut-être réformer certaines règles,
05:30en particulier sur certains plaquages.
05:32Il y a eu encore eu un mort il n'y a pas très longtemps.
05:34L'histoire est terrible durant le stade français, effectivement.
05:37Oui, mais vous savez, elles sont en perpétuelle évolution.
05:40Ces règles du rugby, elles sont en perpétuelle évolution.
05:43Mais pourquoi ? C'est aussi parce qu'on a ouvert le rugby, on a ouvert le championnat
05:47à des joueurs et à des cultures de rugby qui étaient différentes.
05:51Et donc, on n'a pas su appréhender ça.
05:52Et on le fait progressivement.
05:54Moi, je vais vous dire, dimanche, je me suis pris un plaquage sur le terrain.
05:57Où là, je vous parle, j'ai les côtes fêlées.
05:59Mais c'est aussi ça le rugby, c'est un sport de combat avec un ballon.
06:01C'est un sport de combat, mais ça l'a toujours été.
06:03Maintenant, il y a des plaquages qui ne sont pas acceptables.
06:07Bien évidemment, et puis vous voyez que les règles...
06:09Et c'est important, il faut le faire avec le bunker, avec toutes ces choses-là.
06:11Et vous avez des parents aujourd'hui qui hésitent à inscrire leurs enfants au rugby à cause de ça.
06:15Moi, ce que j'aime bien au rugby par rapport au foot, et je vais faire bondir mon voisin,
06:19c'est qu'au rugby, quand même, dès qu'on triche, on est rattrapé par la patrouille,
06:22y compris par la patrouille sur le terrain.
06:24Alors qu'au foot, quand même, quelque part, la triche fait partie du jeu.
06:27Ils n'arrêtent pas de se faire des crocs en jambes, de se tirer le maillot.
06:31En fait, c'est vraiment un sport, le football, qui exalte ce qu'il y a de pire en nous.
06:35Et c'est en ce sens que parfois, je trouve que ces valeurs-là sont critiquées.
06:38C'est peut-être pour ça qu'il y a un peu de désavouement.
06:39Je ne pensais pas qu'on parlerait de ça.
06:40Non, mais le foot est un sport universel.
06:42Ce qui n'est pas le rugby.
06:43Avec tout le respect que j'ai pour le rugby, ce n'est pas un sport universel.
06:45Il y a dix pays qui jouent sérieusement dans le monde.
06:47Le foot, tout le monde joue.
06:48C'est un sport extrêmement populaire.
06:50Et donc, il y a à la fois le meilleur et le pire, je suis d'accord.
06:52Mais c'est ça la beauté du foot, je trouve.
07:02Parlons vrai.
07:03Parlons vrai.
07:04Parlons vrai.
07:07Et nous sommes ensemble avec vous pour commenter l'actualité.
07:10Avec Jean-Luc Benamias, membre de la Ligue des Droits de l'Homme,
07:12ancien membre du Conseil économique, social et environnemental.
07:15Alex Darmon, journaliste politique.
07:17On vous retrouve tous les vendredis dans La Vérité en face de Patrick Roger.
07:21Avec Éric Tegner et votre chaîne Les Indécis.
07:24Et sur Youtube, Romain Marsili, directeur général de Nouvelle Énergie.
07:28C'est le parti de David Lissnard.
07:29Et Alexandre Malafaï, président du think tank Sinopia.
07:32Donc on va revenir sur la déclaration de Donald Trump cette nuit
07:36qui veut prendre possession de la bande de Gaza,
07:38que les Etats-Unis administrent Gaza.
07:40Et il veut en faire la côte d'azur du Moyen-Orient.
07:43C'est le promoteur immobilier qui parle.
07:46On va parler de cette proposition qui a été faite hier
07:50de prioriser les travailleurs dans l'attribution des logements sociaux.
07:53Et puis la réforme du mode de scrutin.
07:55On continue avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
07:58Jean-Luc, vous c'est un coup de gueule.
08:00C'est aussi un coup de cœur par ailleurs d'ailleurs.
08:03Mais c'est un coup de gueule sur la préparation des Jeux Olympiques
08:06en 2030 sur le Rhône-Alpes et sur PACA.
08:10La question que je pose c'est à quoi jouent
08:13M. Muselier, président de la région PACA
08:15et M. Wauquiez, président de la région Auveine-Rhône-Alpes.
08:19Ils avaient, l'organisation qui organise tous ces Jeux,
08:24avait proposé à Martin Fourcade,
08:27grand nom du monde plusieurs fois, champion d'Afrique plusieurs fois,
08:31d'être le directeur, le président de l'organisation de ces Jeux.
08:38Il vient de renoncer.
08:40Alors comme il est sans doute poli et très poli,
08:42on ne sait pas trop pourquoi il a renoncé.
08:44Mais ce qu'on entend à demi-mot ou à mot complet,
08:47c'est qu'en gros, M. Wauquiez et M. Muselier
08:53voudraient être les seuls patrons de l'organisation des Jeux.
08:56Or, je m'excuse, mais ces Jeux, si on les a,
08:59on peut d'abord penser qu'ils sont d'une certaine partie utiles
09:03pour désenclaffer notamment le Briancenet,
09:06qu'on a bien besoin au niveau du train,
09:08au niveau de l'accès et ainsi de suite,
09:10même sur la construction de logements.
09:12Mais clairement, je ne sais pas à quoi ils jouent.
09:15Les Jeux, c'est 2030, c'est dans très peu de temps.
09:18Normalement, les décisions devraient être prises dans les semaines qui viennent.
09:22Il se trouve que j'étais hier à Marseille
09:24et qu'on a passé la journée d'hier à travailler
09:26sur les questions de sport, de cohésion
09:29et de voir comment les Jeux, justement,
09:31peuvent être un accélérateur pour transformer les territoires
09:33et en particulier le Briancenet.
09:35Et on a évidemment évoqué la question
09:37de la candidature de Martin Fourcade.
09:39Il se trouve que Renaud Muselier était là.
09:41Et je crois qu'en fait, il n'y avait sans doute pas
09:43un consensus sur la personnalité.
09:45Après, il y a sans doute un envers du décor
09:48auquel on n'accèdera sans doute pas.
09:50Mais c'était présenté comme peut-être
09:52pas une si mauvaise nouvelle que ça
09:54pour libérer peut-être d'autres candidatures
09:56qui seront plus à même d'être vraiment
09:58dans la capacité à incarner un vrai leadership.
10:00Ce qui n'était peut-être pas perçu du côté de Martin Fourcade
10:02compte tenu de son fonctionnement
10:04et de son habitude de travail.
10:06Donc, ce n'est peut-être pas une mauvaise nouvelle.
10:08– A suivre.
10:10Romain, vous, c'est un coup de gueule.
10:13– Oui, un coup de gueule contre
10:15les nouvelles dispositions budgétaires
10:17qui sont en train de flinguer, pardon du mot,
10:19mais je crois qu'il n'y a pas d'autre expression,
10:21le statut d'auto-entrepreneur.
10:23C'est une des plus grandes réussites,
10:25une des réformes, il n'y en a pas eu,
10:27des milliards de réformes brillantes
10:29depuis 30 ans dans notre pays.
10:31Celle-ci le fut, menée par à l'époque
10:33le ministre Hervé Novelli,
10:35qui a permis tout simplement
10:37de libérer le travail,
10:39de mettre beaucoup de gens au travail
10:41de manière simple, sans normes,
10:43avec le moins de normes possibles,
10:45le moins de paperasses, etc.
10:47Aujourd'hui, c'est auto-entrepreneur.
10:49Une première banderie a été mise
10:51dans ce statut il y a quelques mois,
10:53avec une imposition,
10:55une hausse très forte
10:57des cotisations sociales.
10:59Pour vous dire, on passe de 21 à 26%
11:01en deux ans.
11:03C'est quand même quelque chose qui est majeur,
11:05c'est énorme, 5 points en plus en deux ans.
11:07Et puis, la deuxième banderie,
11:09dans le budget actuel,
11:11sans entrer dans les choses trop techniques,
11:13on abaisse le seuil de la TVA,
11:15c'est-à-dire qu'en gros,
11:17maintenant,
11:19une très très grande partie des personnes
11:21qui ont fait le choix de l'indépendance
11:23vont devoir avoir beaucoup plus
11:25dans ce monde de paperasses, comptabilité, affaires,
11:27et en plus de ça,
11:29elles vont soit facturer
11:31bien plus la TVA,
11:33soit rogner sur leur marge.
11:35Donc, comment décourager
11:37les gens qui veulent travailler dans ce pays ?
11:39On flingue ceux qui marchent,
11:41et on décourage les gens qui travaillent,
11:43on sent que c'est quand même quelques technocrates
11:45qui se sont réunis et qui méprisent
11:47le concept même d'indépendance.
11:49Et ça, c'est très grave,
11:51et il va y avoir des centaines de milliers de personnes concernées.
11:53C'est une véritable bombe,
11:55une bombe de plus.
11:57Après les ZFE, maintenant il y a
11:59l'auto-entrepreneur, il y a quand même un mépris
12:01de plus en plus des gens qui veulent travailler.
12:03La conséquence, ça va être quoi ?
12:05Il y en a qui vont arrêter,
12:07qui vont avoir leur revenu tout simplement
12:09baisser.
12:11C'est substantiel, parce qu'en fait le seuil
12:13était à 37 500 euros, et on passe à 25 000.
12:15Donc, on n'est pas sur une petite
12:17évolution à la marge.
12:19Globalement, ça représentait 3 000 euros de chiffre d'affaires
12:21par mois, sur lesquels
12:23il fallait encore payer CSG,
12:25CRD, ZFE et compagnie.
12:27Et après, un pouce sur le revenu, ce n'est pas du net-net,
12:29soyons clairs. Mais là, on passe de 3 000 euros
12:31par mois, qui étaient exonérés de TVA,
12:33à 2 000 euros par mois.
12:35Forcément, c'est un impact de 20%.
12:37Soit on a des clients qui récupèrent la TVA,
12:39mais si on est de facturation de particulier à particulier,
12:41ou si on facture à des associations,
12:43typiquement, il y a quelqu'un
12:45qui perd 20%.
12:47C'est le cas de beaucoup d'entrepreneurs qui bossent avec des particuliers,
12:49donc l'impact va être massif.
12:51Et au moment où, dans le monde, on veut libérer partout,
12:53où il y a un vent de liberté, de libéralisation,
12:55nous, on a du vrai Genève.
12:57C'est quand même délirant.
12:59Je crois qu'il faut vraiment en finir avec ça.
13:01En tout cas, nous, à Nouvelle Énergie, et autour d'David Dissnard,
13:03on veut en finir radicalement avec ça.
13:05Jean-Luc ?
13:07Je suis d'accord avec ce qu'il vient de dire.
13:09Je suis totalement d'accord.
13:11Ce système était un système qui permettait à des gens,
13:13de manière indépendante, de créer leur emploi.
13:15Moi, je pense que tout ce qui permet de créer un emploi,
13:17c'est très bien.
13:19Alors, baisser maintenant le revenu,
13:21déjà, c'est des pas énormes.
13:23C'est pas gigantesque.
13:25Baisser ça à 25 000, il y a des charges,
13:27il y a des frais.
13:2925 000, ça va seulement leur faire un salaire
13:31qui leur reste, à la fin,
13:33de 800 euros, 700 euros.
13:35C'était, à la base,
13:37l'auto-entrepreneuriat, et je sais de quoi je parle,
13:39ça venait pour compléter des revenus.
13:41C'était pour pouvoir faire en sorte
13:43d'avoir un niveau de vie un peu plus décent.
13:45Quel message est envoyé ce matin
13:47par ce genre de réforme ?
13:49C'est-à-dire qu'on attaque
13:51tous les patrons. Parce qu'on parle de Bernard Arnault
13:53souvent, mais les auto-entrepreneurs, ce sont
13:55des petits patrons, et c'est compliqué de gérer une entreprise.
13:57Croyez-moi, vraiment, c'est compliqué.
13:59Mais prenez le cas d'associations qui font travailler
14:01des auto-entrepreneurs, il y en a plein.
14:03Plus en plus, c'est une alternative
14:05aux salariats.
14:07Si vous payez 25 000 euros par an
14:09à un entrepreneur pour démission X ou Y, vous êtes une association.
14:11Demain, vous allez devoir payer 25 000 plus
14:1320 %, donc 30 000,
14:15ou alors l'auto-entrepreneur devra ressigner.
14:17Parce que l'association n'a pas non plus des budgets qui peuvent
14:19se démultiplier. C'est absurde,
14:21c'est contre-productif, et c'est simplement
14:23fondé sur le fait qu'il faut faire entrer du fric.
14:25On appauvrit, on complexifie,
14:27on bureaucratise, c'est catastrophique.
14:29J'en profite pour signaler,
14:31c'est Sophie de Menton qui n'est pas là,
14:33mais qui m'a demandé
14:37de signaler
14:39que son
14:41mouvement patronal éthique
14:43portait plainte contre Sophie Binet.
14:45Elle est poursuivie pour injure
14:47contre les patrons. Vous savez qu'elle avait
14:49traité les patrons. En gros,
14:51après les déclarations de Bernard Arnault,
14:53elle avait dit les rats quittent le navire.
14:55Et donc, elle estime
14:57que tous les patrons français,
14:59quelles que soient leurs opinions, ne peuvent
15:01que se sentir offensés par cette expression
15:03méprisante et outrancière
15:05qui ne grandit pas la CGT.
15:09Le débat, comme toujours
15:11sur tous ces sujets, est totalement indigne.
15:13Parce que c'est clientéliste, politicien,
15:15court-termiste et fracturant au niveau
15:17des uns et des autres. Ça décrit une réalité
15:19qui n'est pas du tout celle-là. Ça esquive
15:21le vrai sujet, le vrai débat. Mais c'est comme
15:23l'autre jour, M. Léaument qui avait parlé de Bernard Arnault
15:25en disant que ce sont des traîtres.
15:27Tant qu'on sera à ce niveau-là,
15:29on sait sûr qu'on n'aura que ce qu'on mérite, c'est-à-dire
15:31rien sur le fond
15:33et après des rattrapages à coups
15:35de grandes envolées, de budgets
15:37par-ci, d'augmentation par-là. Parce que de toute façon,
15:39on ne peut pas réformer ce pays parce que tout le monde se met en travers
15:41et le débat est pollué.
15:43On est dans une certaine forme
15:45de radicalité quand même dans les propos
15:47d'un côté comme de l'autre.
15:49Franchement, il n'y a plus aucune nuance
15:51dans le débat politique.
15:53Les rats quittent le navire, je trouve ça
15:55très violent. C'est-à-dire d'abord, il n'a pas
15:57dit qu'il partait, il l'a mis en garde
15:59M. Arnault et c'est aussi son rôle
16:01quand on a un grand patron et qu'on participe
16:03à l'économie de son pays de dire ça.
16:05Et puis deuxièmement,
16:07ça n'empêche pas Mme Binet, au lieu d'aller sur un plateau de télévision
16:09le traiter, enfin
16:11pas lui, tous les patrons, dire que les rats quittent le navire
16:13d'entrer en débat avec lui plutôt
16:15et d'essayer d'échanger, de comprendre. Il n'y a plus
16:17d'échange, il n'y a plus de nuance, c'est maintenant
16:19il faut être d'un côté ou de l'autre.
16:21Il faut être capable de faire des débats, pardon, mais
16:23insulter les gens, c'est très facile
16:25en plus ces gens-là ont très bien compris
16:27le fonctionnement des réseaux sociaux.
16:29C'est-à-dire qu'on sort une énormité, ça crée de l'engagement
16:31pour, contre, et ça fait parler.
16:33Mais la CGT et le syndicalisme
16:35en général méritent vraiment mieux que ça.
16:37Moi je ne reproche pas tant d'avoir ces idées-là.
16:39Franchement, je veux dire
16:41on a droit d'être radical, enfin honnêtement.
16:43Oui mais elle était en plus
16:45ce qui expliquait ce vide menton
16:47c'est qu'en plus il y avait des négociations qui étaient en train de se tenir.
16:49Donc en gros,
16:51on coupe complètement
16:53la discussion et vous parlez de nuance.
16:55Moi je voulais vous faire réagir,
16:57je vous donnerai la parole après.
16:59Je vois cette information, l'Express,
17:01le journal Express, organise un déjeuner
17:03avec les plus grands
17:05les plus gros vendeurs de livres.
17:07Or il se trouve que parmi les plus gros vendeurs de livres
17:09il y a Jordan Bardella,
17:11Kamel Daoud, Melissa Da Costa,
17:13Joël Dicker, ils sont nombreux à avoir dit
17:15nous n'irons pas à ce déjeuner.
17:17Valérie Perrin, David Foyen-Quinoz,
17:19oui je l'ai dit, Franck Tilliez,
17:21ils n'iront pas à ce déjeuner
17:23parce qu'ils ne veulent pas banaliser le mal.
17:25Je ne sais pas
17:27ce que vous en pensez.
17:29C'est dans le droit de chemin de ces libraires
17:31qui mettent des petites étiquettes
17:33sur tous les livres
17:35qui appartiennent au groupe Bolloré,
17:37de type Fayard, Calman-Levy et autres,
17:39en disant c'est du fascisme, n'achetez pas ce livre.
17:41Il y a des auteurs derrière.
17:43Je trouve
17:45qu'il y a une radicalisation effrayante
17:47et une censure
17:49qui moi m'effraie.
17:51C'est ce que je vous disais.
17:53Je trouve qu'il y a une radicalisation hors normes.
17:55On a le droit de ne pas être d'accord
17:57avec ce qui est écrit, avec des personnalités politiques
17:59et c'est même ça le fond de notre système
18:01politique et démocratique.
18:03Il faut en être fier.
18:05Mais là vous voyez le fait de dire je ne vais pas à un déjeuner
18:07parce qu'il y a Jordan Bardella.
18:09Ils disent que Bardella écrive des livres qu'il dévente,
18:11qu'il aide des millions d'acteurs, c'est une chose,
18:13je l'ai posé à côté de lui, c'en est une autre.
18:15Confie un écrivain à France Inter,
18:17pas question de banaliser le mal.
18:19Non mais les mots sont
18:21hors de proportion.
18:23C'est comme sur le sujet économique auparavant,
18:25on a décidé une fois pour toutes que les patrons étaient à l'origine
18:27de tous nos mots.
18:29Donc de fait c'est pour ça qu'on les diabolise aussi souvent qu'eux.
18:31Là en l'occurrence, on est dans la même logique
18:33où il s'agit de définir
18:35un camp du bien et un camp du mal.
18:37C'est totalement contre-productif,
18:39on le voit, et puis surtout
18:41il ne sert absolument à rien parce que
18:43la problématique ce n'est pas Jordan Bardella,
18:45c'est le fait qu'il y a 12 ou 13 ou 14 millions de personnes
18:47qui à un moment donné se mettent
18:49d'accord pour voter sur une liste
18:51qui s'appelle l'ERN parce qu'ils expriment
18:53quelque chose qui est un mouvement de rejet profond
18:55de la façon dont ils sont gouvernés
18:57et du projet qu'on leur propose.
18:59Je ne pense pas que ce soit du rejet Alexandre, je pense qu'à un moment donné
19:01il faut aussi peut-être se dire qu'ils adhèrent à des idées.
19:03Et derrière ils rejettent ce que la bien-pensance
19:05leur sert et après ils achètent
19:07comme le font les Américains avec Donald Trump
19:09un certain nombre de principes qui sont dire
19:11on veut reprendre un peu la main sur un certain nombre de sujets
19:13et on pense qu'eux, en tout cas
19:15ça fait longtemps qu'ils le disent, en plus ils ont posé les bons diagnostics
19:17et maintenant tout le monde s'approprie leurs diagnostics
19:19donc voilà, on a envie de leur faire confiance.
19:21Est-ce que ça va marcher ? Je ne suis pas sûr mais on verra.
19:23Il y a un mépris des patrons, il y a un mépris de ceux qui créent de la richesse
19:25dans ce pays. Bernard Arnault on peut dire
19:27tout ce qu'on veut, il fait la fierté de la France,
19:29il crée énormément d'emplois, de richesses
19:31partout et lorsque j'entendais hier
19:33dans une autre antenne un dirigeant de droite
19:35qui avait du mal à choisir entre Bernard Arnault
19:39c'est Bernard Arnault.
19:41Alors on a un peu dévié
19:43on parle là, on est sur la radicalité
19:45vous Jean-Luc vous auriez refusé
19:47d'essayer un déjeuner avec Jordan Bardella ?
19:49Ah oui ça c'est sûr et certain
19:51mais je ne suis pas invité.
19:53Et vous n'êtes pas un gros vendeur de livres
19:55donc la question ne se pose pas.
19:57Pas encore.
19:59Pour le reste, je m'excuse
20:01oui le monde est radicalisé
20:03oui les débats français en politique sont radicalisés
20:05de tous les côtés, ok très bien
20:07mais pas d'un côté ou d'un autre.
20:09Sophie Binet parlait de quoi ?
20:11Moi j'aime bien Sophie Binet et je rappelle quand même
20:13que la CGT est le premier syndicat en France
20:15qui fait à peu près 35% des voix
20:17aux élections professionnelles.
20:19Alors elle a parlé de quoi ?
20:21Je n'aime pas beaucoup l'expression les rats qui tentent le navire.
20:23C'est ça qui est en question.
20:25Ce n'est pas terrible, je suis d'accord.
20:27Mais pour le reste, il s'agit bien de dire
20:29qu'une personnalité comme Bernard Arnault
20:31combien paie-t-il d'impôts en France
20:33de manière réelle ?
20:35Malheureusement, la réponse est triste à dire
20:37à peine 10% de ce qu'il devrait payer.
20:394 milliards.
20:414 milliards.
20:43Par rapport aux bénéfices
20:45généraux que font
20:47les entreprises de Bernard Arnault
20:49c'est 10%.
20:51C'est très simpliste de dire les choses comme ça.
20:53Moi ce n'est pas simpliste.
20:55Mais si c'est simpliste.
20:57Il produit
20:59de la richesse en France, il y a des emplois
21:01il y a des salariés, il y a un savoir-faire
21:03L'argument de dire
21:05il faut le saigner
21:07Il y a une image
21:09Il faut le saigner.
21:11Il y a d'autres grands patrons
21:13Je pense au patron de Auchan
21:15qui n'est pas que patron de Auchan
21:17qui en même temps qui fait des bénéfices absolument incroyables
21:19se permet de licencier dans plusieurs
21:21magasins Auchan et d'autres magasins
21:23du commerce de licencier
21:25un certain nombre de personnes.
21:27Qui c'est que l'argent ? Les actionnaires.
21:29Alors on va marquer une pause
21:31sur ce sujet parce que si c'est simpliste
21:33Qu'est-ce que vous connaissez de la situation
21:35du groupe Auchan ?
21:37Ils ont une baisse
21:39de fréquentation
21:41On va y revenir.
21:43Sud Radio
21:45Parlons vrai
21:47Le 10h midi
21:49Mettez-vous d'accord
21:51Valérie Expert
21:53On va pas refaire le débat Bernard Arnault
21:55On a beaucoup de sujets
21:57sur le tapis
21:59Rapidement Alexandre
22:01Alex
22:03C'est Alexandre
22:05Vous vouliez un budget, vous l'avez
22:07et vous vouliez effectivement
22:09une perspective
22:11pour cette année, vous l'avez aussi
22:13avec des évolutions très sympathiques
22:15comme par exemple sur le budget 2025
22:17donc on va durcir le malus écologique
22:19pour les voitures
22:21dans deux directions
22:23c'est-à-dire que les voitures qui vont
22:25polluer plus de 113 grammes
22:27par kilomètre de CO2
22:29et en 2026, 103
22:31en clair, on est en train de faire rentrer quasiment
22:33toutes les catégories de voitures dans la logique de malus écologique
22:35en descendant de plus en plus bas, même des 208
22:37vont être concernés, et on va également
22:39rajouter un malus pour le poids, on le fait
22:41descendre à 1,5 tonnes, alors avec une franchise
22:43de 600 kilos pour les voitures électriques, c'est une batterie
22:45et voilà, donc on est en train petit à petit
22:47d'augmenter la fiscalité sous couvert
22:49de transition écologique, de tout ce qui
22:51roule, que ce soit électrique
22:53ou thermique ou hybride
22:55tout ça va avoir des répercussions sur 1, le
22:57pouvoir d'achat de nos chers concitoyens qui ont quand même besoin d'acheter
22:59des voitures, tout le monde ne peut pas faire du vélo
23:01comme à Paris, ensuite ça va avoir
23:03des incidences sur la filière automobile comme toujours
23:05mais là, on le sait, la France n'est pas
23:07un paradis fiscal mais c'est le paradis du fisc, et tout ça
23:09sans aucune lisibilité
23:11aucune mesure des conséquences, et après
23:13je le dis volontiers à destination de Jean-Luc qui va bien sûr
23:15réagir en disant que c'est génial le malus écologique
23:17mais je le dis, en fait
23:19on est en train de faire prendre en grippe
23:21par la plus grande majorité de nos français
23:23tous les enjeux liés à la transition écologique
23:25parce que c'est systématiquement assorti
23:27de punitions fiscales, de punitions
23:29taxatives, pardon pour le néologisme
23:31mais ça devient infernal, et surtout ça pèse très lourd
23:33et c'est balancé comme ça
23:35avec toutes les conséquences qui sont à emporter
23:37et à subir pour tout le monde, ça devient assez
23:39compliqué je pense à mon avis, à subir
23:41Oui, Jean-Luc, commentaire ?
23:43Non monsieur, j'entends
23:45d'ailleurs il y a un grand débat
23:47même dans les mairies de gauche, les mairies
23:49dirigées par les Verts sur la ZF
23:51sur savoir comment ils appliquent
23:53la ZF en fonction des quartiers populaires
23:55notamment, et de gens qui ont des voitures
23:57évidemment, qui dans ces cas-là n'auraient même plus le droit
23:59de circuler, donc c'est un vrai débat
24:01à ce niveau-là. Pour le reste, merci quand même
24:03ce budget, et tout sauf un budget
24:05écolo, il y a une suppression de quasiment
24:07800 millions de
24:09possibilités de subvention
24:11d'actes réels par rapport à l'écologie
24:13c'est un budget qui fait une part
24:15extrêmement faible à tout ce qui est politique
24:17écolo, notamment politique de
24:19possibilité de combattre
24:21le réchauffement climatique
24:23On va parler
24:25de Donald Trump
24:27qui veut donc cette nuit
24:29annoncer qu'il voulait prendre possession
24:31de la bande de Gaza, écoutez
24:33on a le son
24:35Non, on va
24:47Il dit on va démanteler
24:49tous les objets, toutes les
24:51bombes
24:53et on va
24:55assurer un développement économique
24:57qui va permettre de développer
24:59ce pays
25:01et de le rendre plus sûr
25:05Voilà, ça ne changera pas
25:07si on ne fait pas quelque chose
25:09tout de suite, ça reviendra comme avant
25:11Donc, la côte d'Azur
25:13à Gaza, ça vous inspire quoi ?
25:15D'abord, c'est un bel hommage à la côte d'Azur
25:17il aurait pu dire la riviera italienne
25:19il aurait pu dire la coste d'El Sol
25:21et il parle de la côte d'Azur, donc bel hommage
25:23est-ce que Trump a été
25:25mandaté par l'office du tourisme de la côte d'Azur ?
25:27Ce serait à vérifier
25:29Non mais, pour plus sérieusement
25:31la Méditerranée, en tant que
25:33Méditerranéen, vous savez, je suis corse
25:35donc la Méditerranée, je pense, peut être un endroit
25:37dans le monde béni des dieux
25:39d'un tout point de vue, même s'il y a des
25:41problèmes environnementaux, géopolitiques
25:43mais je crois qu'il faut avoir une très forte ambition
25:45méditerranéenne et
25:47pour les habitants de Gaza
25:49qui sont des êtres humains respectables
25:51ils ont le droit d'avoir comme idéal
25:53plutôt le développement
25:55l'économie, le tourisme
25:57la paix, enfin disons, je préfère
25:59pour eux, qu'ils aient comme modèle la côte d'Azur
26:01plutôt que le Kaboul des talibans
26:03donc il y a quand même
26:05quelque chose, là-dedans, il y a un projet
26:07qui est intéressant. Après, il faut
26:09et ça, dans la prise de parole
26:11de Donald Trump, ça ne ressortait pas
26:13totalement, pour utiliser
26:15un euphémisme, que ce projet
26:17se fasse aussi avec eux, que ça bénéficie
26:19à ces personnes
26:21Oui, parce qu'il dit quand même, on ne l'a pas entendu
26:23il faudrait qu'il parte en Égypte et en Jordanie
26:25en gros dégagé
26:27Voilà, c'est pour ça que je me permets de le rajouter, ce n'était pas dans votre
26:29dans votre extrait, donc il a aussi dit ça
26:31donc il y a plusieurs choses dans ce qu'il dit
26:33que les habitants de Gaza, comme tous les habitants
26:35dans le monde
26:37aient un droit légitime
26:39à la prospérité et à la paix, il faut le dire
26:41parfois il y a un regard très condescendant
26:43en France, notamment
26:45venant de la gauche, selon laquelle
26:47les Européens ou les Occidentaux auraient droit
26:49au libre commerce, à la paix
26:51et aux libertés, non, ils ont aussi droit
26:53comme nous, et il faut leur souhaiter
26:55qu'ils soient libérés de main du Hamas
26:57il faut qu'ils puissent rester chez eux, car pouvoir
26:59rester sur sa terre, c'est aussi un droit de l'homme
27:01Non, ce qui serait préoccupant, c'est qu'en fait
27:03jusqu'à présent, Donald Trump
27:05n'est pas un va-t'en-guerre
27:07il n'a jamais, depuis qu'il
27:09a exercé ses fonctions de président
27:11sur son premier mandat en tout cas
27:13envoyé des G.I. sur le terrain
27:15c'est pas sa politique
27:17donc là, ce qu'il annonce, potentiellement
27:19c'est de dire, pour faire le ménage comme il le dit
27:21pour enlever les bombes, il va falloir envoyer des militaires
27:23les Israéliens, ça fait quand même 15 mois
27:25qu'ils essayent d'éradiquer toute forme
27:27de riposte armée
27:29de la part du Hamas
27:31et ils n'y sont pas
27:33totalement parvenus, on le voit bien avec la libération des otages
27:35donc, on peut imaginer une fois de plus
27:37que Donald Trump se place sur le champ du
27:39transactionnel, c'est-à-dire qu'il annonce ça
27:41dans une logique de créer
27:43une forme de pression, d'ailleurs
27:45on a vu que le Hamas avait évoqué l'idée
27:47de pourquoi pas avoir des discussions, pourquoi pas
27:49qu'il y ait une situation américaine
27:51ça veut dire qu'ils prennent la menace peut-être au sérieux
27:53parce qu'il y a sans doute là encore un envers du décor
27:55auquel on n'accèdera sans doute pas tout de suite
27:57ou peut-être jamais, après
27:59ce qu'il dit évidemment est fascinant parce que
28:01ça répond aussi à une aspiration
28:03des ultras du côté
28:05de Benjamin Netanyahou qui consiste
28:07à dire qu'en effet il faut
28:09évacuer la population
28:11gazaouie, la répartir
28:13dans le territoire moyen-oriental et puis rendre
28:15ce territoire à Israël, le donner
28:17c'est ce que veulent les ultras, les religieux
28:19je reconnais que la
28:21perspective est assez compliquée à mettre en oeuvre
28:23et pour la petite histoire, l'Arabie Saoudite a réagi
28:25très violemment en disant que si c'était ça
28:27elle mettait un terme à toutes ses relations avec Israël
28:29et avec aussi des conséquences avec les Etats-Unis
28:31donc je pense que voilà, on est dans le transactionnel et la pression
28:33Mais comment est-ce qu'on peut traiter sérieusement
28:35de ce sujet ? Enfin je pose
28:37la question
28:39encore une fois
28:41si Biden l'avait dit, on aurait dit bah voyez bien
28:43qu'il est sénile, c'est quand même
28:45une déclaration qui est
28:47pour le moins étrange
28:49La France s'est exprimée en disant pour la France
28:51l'avenir de Gaza passe par un futur
28:53Etat palestinien et non par le contrôle
28:55d'un pays tiers. Jean-Luc
28:57on va marquer une pause et je vous donne la parole
28:59ainsi qu'à Alex pour réagir sur ce sujet
29:01Sud Radio
29:03parlons vrai
29:07Sud Radio
29:09le 10h midi, mettez-vous d'accord
29:11Valérie Expert
29:13Et on est ensemble avec vous sur Sud Radio jusqu'à midi
29:15Alors l'actualité je disais, c'est cette déclaration
29:17de Donald Trump qui veut prendre
29:19possession de la bande de Gaza pour en faire
29:21la Côte d'Azur du Moyen-Orient
29:23Alors on a un représentant de la Côte d'Azur qui est très fier
29:25de cette référence
29:27Plus au sud
29:29Jean-Luc, ça vous inspire quoi ?
29:31C'est pas la première déclaration de Donald Trump
29:33Il veut envahir le Canada, il veut envahir le
29:35Groenland, il veut envahir le
29:37canal de Panama, il veut
29:39envahir quasiment le Mexique
29:41La bande de Gaza
29:43il rajoute ça
29:45La problématique palestinienne
29:47est d'une complexité absolue, je n'apprends rien
29:49à personne
29:51Nulle ! Mais alors Arabie Séoudite
29:53que ce soit l'Egypte, l'Arabie Séoudite
29:55la Jordanie
29:57ne veulent accueillir de toute façon les populations
29:59habitant à Gaza, les palestiniens habitant
30:01au Gaza. Donc comment régler
30:03le problème ? Le seul règlement
30:05et là je suis d'accord avec la position de la France
30:07c'est d'aller, alors quand on dit ça
30:09on sait que c'est lourd de conséquences et que c'est pas
30:11de main laveille que ça va exister mais enfin on peut essayer
30:13vers la création d'un état palestinien
30:15ce que veut dire en parallèle effectivement
30:17d'arriver à éliminer tous les terroristes
30:19notamment le Hamas. Oui mais
30:21sur la déclaration de Trump ça vous
30:23ça paraissait, c'est inconséquent
30:25il le sait très bien, vous vous rendez
30:27compte, alors j'y ai réfléchi hier, je suis pas le seul
30:29vous avez vu l'état de la bande de Gaza
30:31avant que ça devienne la côte d'Azur
30:33il faudra des années et des années
30:35pour déminer, rendre
30:37acceptable la vie
30:39sur Gaza, alors avant que ça devienne la côte d'Azur
30:41oui mais ils n'ont pas
30:43ils n'ont pas l'adréal et tout, ça peut aller
30:45plus vite là-bas. C'est quoi l'adréal ?
30:47Toute la direction régionale, l'écologique, etc
30:49ils n'ont pas toute la... ça peut aller plus vite
30:51Alors Alex, vous cette
30:53déclaration ? Je crois qu'on se rend pas
30:55compte de ce qui est en train de se passer en fait
30:57c'est-à-dire que Donald Trump
30:59dans la même nuit vous avez Donald Trump
31:01qui dit qu'il veut prendre possession de la bande de Gaza
31:03vous avez le Hamas qui demande à parler
31:05avec Donald Trump, vous avez Vladimir
31:07Zelensky qui dit qu'il est prêt à négocier
31:09directement avec Vladimir Poutine
31:11pour la fin de la guerre
31:13en vrai, mon sentiment
31:15c'est que tout le monde a un peu peur de Donald Trump
31:17et que
31:19bon, il parle
31:21je pense pas qu'il parle dans le vide
31:23alors l'Arabie Saoudite peut réagir
31:25elle doit réagir même dans sa position
31:27mais à mon avis elle était largement informée
31:29de ce que Donald Trump allait dire cette nuit
31:31à Washington. Vous pensez ? Je pense pas. Ah bah je pense que si
31:33je pense que si
31:35je pense qu'il est très imprévisible
31:37Donald Trump il est quand même à l'origine des accords d'Abraham
31:39lors de son premier mandat
31:41il s'est quand même fait beaucoup d'amis dans cette région
31:43aller voir et aller demander
31:45aux responsables de l'Arabie Saoudite
31:47même du Qatar
31:49franchement, aller leur demander ce qu'ils pensent de l'arrivée
31:51de Donald Trump, je pense pas qu'ils soient
31:53très déçus tous
31:55en vrai je pense qu'on est pas en train de mesurer
31:57ce qui se passe, c'est juste que Donald Trump il est en train de récupérer
31:59le leadership, la vraie question
32:01c'est de savoir est-ce que c'est réaliste ce qu'il est en train de proposer
32:03la réponse est non
32:05parce que le problème
32:07c'est qu'il va falloir parler avec des terroristes
32:09et quand on connait sa capacité
32:11à parler avec les gens, Donald Trump
32:13parce que dans le même temps il menace l'Iran aussi
32:15cette nuit aussi, il menace l'Iran
32:17donc en fait il est en train de vouloir se remettre au centre du jeu
32:19et ça marche puisqu'on parle tous de ça
32:21en fait il y a un point qu'il faut bien comprendre
32:23c'est que en définitive
32:25le Hamas a très peu d'alliés
32:27et donc tout le monde
32:29est ravi au Moyen-Orient, à part l'Iran
32:31bien sûr, et avant la Syrie
32:33tout le monde est ravi
32:35de pouvoir imaginer se débarrasser du Hamas
32:37l'Arabie Saoudite, l'Egypte
32:39bien sûr la Jordanie
32:41évidemment Israël
32:43et maintenant le Liban
32:45parce que maintenant que le Liban est en partie débarrassé
32:47d'une partie de la nuisance du Hezbollah
32:49pour pouvoir remettre une gouvernance qui sera peut-être un peu plus apaisée
32:51c'est sûr que si on éradique le Hamas
32:53ou on le cornerise, ça va bien à tout le monde
32:55donc c'est pour ça qu'à mon avis il y a un jeu de façade
32:57alors est-ce que les Saoudiens sont informés
32:59c'est pas aussi sûr que ça parce que quand même Donald Trump
33:01c'est vraiment imprévisible, il passe pas beaucoup de coups de fil avant
33:03pour dire je vais annoncer ça, mais en même temps
33:05c'est pas grave, parce que de toute façon le but c'est bien de se débarrasser du Hamas
33:07et puis il y a une tactique quand même
33:09de Donald Trump qui est loin d'être fou
33:11il est certes parfois un peu imprévisible
33:13dans sa communication, qui est
33:15de mettre à la pression
33:17on l'a vu pour le Canada et le Mexique
33:19et puis finalement on discute, ça permet de discuter
33:21d'enclencher les discussions
33:23et d'obtenir l'état qu'il veut, il va pas faire la guerre partout dans le monde
33:25je pense que c'est pas du tout son objectif
33:27il a des grands plans de business
33:29il faut le dire
33:31et de prospérité pour les Américains
33:33et pour les alliés des Etats-Unis
33:35là il y a un petit jeu de rôle depuis quelques heures
33:37mais croyez-moi, on verra, on prend les paris
33:39l'Arabie Saoudite participera certainement
33:41et de manière massive à la reconstruction de Gaza
33:43moi j'ai l'impression qu'il veut aussi
33:45provoquer les puissances autour
33:47et de dire si vous voulez pas le faire, on va le faire à nous
33:49parce que depuis des années on nous répète que l'Arabie Saoudite
33:51doit se saisir de ce territoire pour l'organiser
33:53pourquoi pas en faire un jour
33:55un état palestinien
33:57mais que personne ne prend ses responsabilités dans la région
33:59sur les puissances autour, les puissances arabes
34:01donc peut-être qu'il veut aussi dans sa stratégie
34:03provoquer les puissances autour en disant
34:05si vous voulez pas le faire, je vais le faire moi
34:07un confrère, Jérôme Godefroy, dit
34:09en marge des propositions fantasques de Trump sur Gaza
34:11il faut rappeler que dans l'histoire de l'humanité
34:13jamais une population, en l'occurrence
34:15les Palestiniens, n'a reçu une aide internationale
34:17aussi abondante depuis des décennies
34:19une aide, il faut pas l'oublier ça
34:21une aide détournée par des dirigeants véreux
34:23comme Arafat, aide dilapidée
34:25peut-être consacrée à l'entretien d'une bande armée terroriste
34:27et il dit
34:29qu'effectivement Gaza aujourd'hui
34:31est un champ de ruines, truffée de mines et de cadavres
34:33qu'est-ce qu'on va faire de ces
34:35365 kilomètres carrés
34:37la proposition de Trump
34:39est absurde mais il serait encore plus absurde
34:41de laisser Gaza se reconstruire à l'identique
34:43comme éponge mafieuse de l'aide internationale
34:45et puissante base armée du terrorisme
34:47islamiste, je trouve que cette
34:49note est juste, il faut rappeler que les gens
34:51sachent quand même qu'Arafat avait
34:53des appartements à Paris, en particulier
34:55une place du palais au Bourbon
34:57qui valait plusieurs dizaines
34:59de millions d'euros
35:01donc il y a de l'aide qui a été détournée
35:03on a vu aussi
35:05ce que sont devenus les Gaza
35:07avec tous ces tunnels, il y a eu beaucoup d'argent
35:09détourné, donc c'est une population
35:11qui a reçu de l'aide et qui
35:13n'en a pas profité
35:15non seulement c'est mafieux et c'est terroriste mais quand vous prenez
35:17l'autre organisation qui a fait beaucoup de tort à cette région
35:19qui est le Hezbollah, était un des principaux
35:21narcotrafiquants de la région
35:23et ça c'était connu, tracé, su
35:25et au bout du compte
35:27impossible à désenquister du Liban
35:29donc aujourd'hui on y est arrivé parce qu'Israël a fait le job
35:31et que les américains ont soutenu, aidé
35:33et puis qu'il y a eu tout ce qui s'est passé également en Syrie qui a
35:35fragilisé ce mouvement, c'est des très bonnes nouvelles pour la région
35:37et le fait que le Hezbollah soit cornerisé
35:39peut-être en voie d'élimination définitive, c'est aussi une très bonne
35:41nouvelle pour tout le monde, y compris pour les Gazaouis
35:43et surtout pour les Gazaouis, il faut vraiment souhaiter que ces malheureux
35:45Gazaouis, qui subissent l'oppression
35:47dans tous les sens, puissent enfin retrouver
35:49la liberté et la prospérité, ça va prendre du temps
35:51mais il faut aussi penser à eux au-delà
35:53des idéologies importées chez nous
35:55et ce qui est dingue c'est que chez nous on a quand même des partis
35:57politiques qui soutiennent le Hamas, en disant
35:59que ce sont des combattants et des libérateurs, c'est
36:01vertigineux.
36:03Jean-Luc ?
36:05Daniel Obono sur Sud Radio
36:07J'ai déjà entendu le parti politique
36:09je demande lesquels. Daniel Obono fait partie
36:11de la France Insoumise me semble-t-il
36:13Daniel Obono ne soutient pas
36:15le Hamas comme ça, c'est pas grave
36:17Alors je vous ferai...
36:19A la question
36:21est-ce que ce sont des terroristes et quand on répond
36:23ce sont des résistants
36:25De quoi j'ai parlé moi ? De terroristes
36:27Bah oui, mais
36:29on ne vous parlait pas de vous
36:31Vous demandez
36:33à chaque fois qu'on parle
36:35et c'est bien parce qu'en fait ce qui est
36:37attaqué c'est le mouvement populaire, dans ce qui l'en reste
36:39Mais sur quoi
36:41Louis Boyard
36:43a fait sa campagne ? Il voulait devenir
36:45maire de Gaza ?
36:47Bah alors
36:49Non mais de quoi il a parlé ? Ca a été quoi
36:51les arguments ?
36:53Les arguments c'était de parler de la ville
36:55Il s'est mal débrouillé d'accord, il a perdu
36:57Mais il n'a pas parlé de Gaza
36:59Non mais après juste il y a une chose
37:01à analyser dans ce qui a été dit aussi
37:03cette nuit, c'est le parti pris de Donald Trump
37:05Clairement aujourd'hui Donald Trump
37:07prend le parti de soutenir l'état d'Israël
37:09quand son prédécesseur
37:11jouait et temporisait
37:13les relations, c'était largement différent
37:15Quand on pensait qu'il allait prendre
37:17aussi d'ailleurs le parti de la négociation
37:19entre la Russie et l'Ukraine, on se rend compte que finalement
37:21il revient un petit peu en arrière et qu'il veut quand même
37:23inclure dans les discussions, que ça lui semble primordial
37:25d'inclure Volodymyr Zelensky
37:27Là du côté de cette crise
37:29au Moyen-Orient, on voit en se retirant
37:31du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU
37:33en arrêtant de financer l'UNRWA, puisqu'on apprend
37:35en plus depuis quelques jours que apparemment des
37:37otages auraient été gardés dans les locaux
37:39de l'UNRWA et que ça n'aurait pas été annoncé
37:41on voit clairement que Donald Trump
37:43veut avancer et choisit un
37:45camp dans cette guerre
37:47Ces déclarations
37:49de Laurent Wauquiez qui veut relancer
37:51la droite sur ses fondamentaux
37:53c'était un peu le contexte
37:55hier de ses
37:57journées parlementaires
37:59Le groupe LR propose de prioriser
38:01les travailleurs dans l'attribution des logements
38:03sociaux et ainsi la droite
38:05espère relancer
38:07le débat sur l'accès au logement social
38:09même si effectivement il y a déjà eu pas mal
38:11de modifications qui ont été faites
38:13mais
38:15les LR disent
38:17nous faisons le choix de récompenser ceux qui
38:19travaillent. Est-ce que là aussi
38:21c'est réaliste et faisable ?
38:23Je me tourne vers Romain Marsili
38:25le politique
38:27Récompenser les travailleurs c'est très bien
38:29on ne va pas refaire ce qu'on a dit tout à l'heure
38:31sur notre débat sur les auto-entrepreneurs parce qu'eux
38:33ils ne sont pas du tout récompensés
38:35Si on parle de logement
38:37pardon de partir de ce principe
38:39élémentaire mais les logements
38:41sociaux doivent bénéficier à ceux qui en ont
38:43besoin avant tout
38:45et aujourd'hui malheureusement on sait que ce n'est pas toujours le cas
38:47alors comment faire en sorte que ce soit
38:49davantage le cas ? Je crois que les maires ont un rôle
38:51absolument fondamental à jouer
38:53ce sont eux qui sont les plus près du terrain
38:55dans la très très grande majorité
38:57des cas aujourd'hui
38:59les logements sociaux profitent aux
39:01travailleurs pauvres mais il y a des dérives
39:03des narcotrafiquants qui n'ont
39:05pas de revenus et qui
39:07sèment la pagaille et ruinent la vie
39:09des habitants des logements sociaux
39:11Est-ce qu'il n'y a pas déjà du ménage à faire
39:13mais qui est impossible à faire visiblement ?
39:15Non je pense que là où il y a une volonté
39:17il y a un chemin, il est fait, quand il y a des maires qui sont actifs
39:19ça peut se faire mais il faut que les maires aient plus de pouvoir en la matière
39:21Oui mais vous êtes obligé de les reloger
39:23et selon la loi vous êtes obligé de reloger les gens
39:25que vous expulsez donc vous les mettez où ?
39:27La loi peut changer je crois que c'était aussi
39:29ce qu'il y avait derrière ces déclarations
39:31donc oui et puis il va falloir quoi qu'il arrive
39:33arrêter de parler de tout
39:35alors là ce n'est pas ce qui a été fait hier
39:37du côté de LR mais il y a quand même
39:39grosso modo une volonté
39:41parfois une idéalisation
39:43du logement social en France, à Paris
39:45on a l'impression que certains veulent faire en sorte que Paris
39:47soit à moitié et même plus composée
39:49de logements sociaux, je veux dire le marché fonctionne
39:51quand même très bien et les logements sociaux
39:53doivent bénéficier
39:55à ceux qui en ont vraiment besoin, travailleurs
39:57ou personnes en difficulté
39:59C'est le cas non ? Lorsqu'une personne perd son travail
40:01ça peut arriver, elle perd son travail
40:03elle est déjà suffisamment en difficulté
40:05pour qu'on la mette encore plus à tête sous l'eau
40:07en disant non mais pas de logements sociaux pour vous
40:09il faut simplement que tous ceux qui
40:11nuisent au système en sortent
40:13de manière basique et ça peut se faire
40:15mais pour ça
40:17comment on fait ? Pratiquement
40:19il faut s'appuyer sur les acteurs les plus
40:21proches du terrain, leur donner plus de pouvoir
40:23et aujourd'hui de toute évidence ce sont les maires
40:25Excusez-moi d'ailleurs
40:27on parle d'une proposition de loi
40:29qui a été faite par Vincent Jeanbrun
40:31que vous connaissez, qui était l'ancien maire de la île Les Roses
40:33qui malheureusement
40:35d'ailleurs il sera sur la chaîne des indices dimanche en interview
40:37on lui parle de ce sujet là, des logements sociaux
40:39qui a été tristement célèbre pour avoir
40:41vu sa maison brûler lors des émeutes
40:43de Naël
40:45et donc il propose en gros
40:47de favoriser les travailleurs
40:49dans cette proposition de loi
40:51pourquoi ? Pour ramener de l'activité
40:53et pour ramener ceux qui sont compétents
40:55proches des hôpitaux
40:57proches des centres sociaux
40:59c'est du bon sens
41:01et de l'autre côté le Rassemblement National
41:03parle elle en disant, ben non mais en fait on arrête la préférence nationale
41:05et donc par conséquent
41:07on ne favorise pas les français de souche
41:09excusez-moi mais ça n'a rien à voir
41:11on peut faire les deux en même temps
41:13premièrement, et deuxièmement
41:15il faut arrêter d'opposer tout le monde
41:17tout le temps, je veux dire
41:19effectivement dans les hôpitaux on manque de personnel
41:21il y a des gens qui sont étrangers qui sont en France pour travailler
41:23essayons de les attirer, de leur donner des conditions
41:25décentes aussi pour vivre
41:27c'est tout ce qu'il dit, c'est tout ce qu'il propose
41:29et la préférence nationale on pourrait en parler pendant des heures
41:31mais le concept on l'oublie souvent, il vient du club de l'horloge
41:33c'était un club d'extrême droite
41:35aujourd'hui ça s'est banalisé, on ne sait pas de quoi on parle
41:37quand on en parle, il faut de la préférence nationale
41:39à certains étages, mais pas à tous les étages non plus
41:41et il faut encore une fois
41:43faire un peu de nuance
41:45le problème
41:47des logements sociaux c'est un problème de construction
41:49de nouveaux logements sociaux
41:51on en manque
41:53et après l'autre problème c'est les différentes lois
41:55qui ont été votées depuis des, on va dire
41:572, 3, 4 décennies sur
41:59qui peut occuper
42:01des logements sociaux
42:03moi je pense qu'il y a la préférence par rapport
42:05aux gens qui sont dans la pauvreté
42:07ou qui sont en difficulté, d'accord
42:09mais je pense qu'il faut, si on parle
42:11de la vie dans les cités, telle qu'on la connait
42:13maintenant à peu près partout en France
42:15il faut une diversité
42:17et qu'on doit revenir à un moment donné par rapport à l'application
42:19de certaines lois
42:21dans les mêmes cités
42:23c'est une
42:25compilation
42:27de pauvreté
42:29qui fait que parfois ça devient totalement
42:31invivable
42:33c'est ce qui a été
42:35l'origine des HLM
42:37je pense à ceux de Paris
42:39vous aviez une mixité sociale
42:41qui existait, on a
42:43pour le coup cassé
42:45cette mixité
42:47pour mettre très clairement
42:49des familles
42:51il faut leur trouver des places
42:53c'est compliqué
42:55de dire, d'employer les mots
42:57sans tomber dans...
42:59ça c'est pas les mêmes mots aujourd'hui que les mots d'hier
43:01quand on parle de mixité sociale, pardon
43:03mais c'est pas la même mixité sociale qu'il y a des années
43:05et le fait de pas vouloir le dire
43:07et c'est pas pour autant
43:09que ça veut dire qu'on est raciste, fasciste
43:11quand on dit que c'est pas la même mixité sociale
43:13c'est pas aussi rendre service à ces populations
43:15qui sont dans ces quartiers là
43:17alors comment mélanger les gens
43:19arrêtons de parler de mixité sociale
43:21il faut arrêter de passer d'un extrême à l'autre
43:23on est passé, on prend des problématiques
43:25où on a malheureusement créé
43:27des ghettos de pauvreté
43:29et pour répondre à ça, on veut impérativement
43:31installer des gens en situation
43:33de grande difficulté dans des quartiers
43:35dans lesquels, pour le coup, ils n'ont pas forcément
43:37leurs aises, et qui créent
43:39des conflits, c'est ce qu'on voit à Paris
43:41ou des situations compliquées à gérer
43:43entre résidents, entre riverains, etc.
43:45On ne peut pas répondre à un excès par un autre excès
43:47tout ça c'est totalement absurde, après qu'on rapproche
43:49en effet, c'est que du bon sens, qu'on rapproche
43:51de leur lieu de travail
43:53leur lieu de résidence, de tous ceux qui se lèvent tôt le matin
43:55comme on dit, parce qu'en général on parle de gens qui se lèvent tôt le matin
43:57qui font une épidémie difficile, qui ne peuvent pas faire de télétravail
43:59pour le coup, la plupart du temps, il ne s'agit pas de
44:01de toutes ces populations là, c'est là aussi
44:03c'est du bon sens, ça suppose oui
44:05de revoir les critères, les éléments
44:07d'attribution, et puis aussi de répondre
44:09à une aspiration d'une partie des français
44:11on ne va pas revenir sur le thème de submersion
44:13il n'empêche que, il y a le sentiment
44:15que dans certains centres-villes, et on peut prendre
44:17l'exemple de la ville de Bordeaux, malheureusement
44:19on a, et c'est aussi pour ça que M.Juppé
44:21a connu les affres qu'il a connues
44:23ils ont géré avec la ville de Bordeaux
44:25une espèce d'évolution du centre-ville
44:27et qui petit à petit a éloigné
44:29tous ceux qui travaillaient à Bordeaux de plus en plus loin
44:31qui ont fait les gilets jaunes, et donc voilà
44:33il faut juste que l'on puisse revivre chez soi
44:35travailler chez soi, se loger près de chez soi
44:37là où on travaille, c'est bien, après il faut le mettre en oeuvre
44:39On continue tout de suite après la petite pause de pub
44:42Sud Radio, votre intention est notre plus belle récompense
44:45J'adore Sud Radio dans la mesure où
44:48là au moins on peut s'exprimer en direct
44:50et donner notre avis
44:52Sud Radio, parlons vrai
44:54Sud Radio, le 10h midi
44:56Mettez-vous d'accord, Valérie Expert
44:58Quelques réactions d'auditeurs, d'auditrices
45:00Camille nous dit, moi j'ai vu ma résidence sociale
45:02se vider, être dégradée
45:04la mairie, les services sociaux ne sont pas rigoureux
45:06ni les bailleurs sociaux sa place
45:08et après ils s'en foutent
45:10Patrick nous dit, il faut y habiter pour le voir
45:12j'en ai marre que l'on parle à la place des gens qui y vivent
45:14Soazic nous dit, les HLM
45:16construits dans les années 60 étaient destinés
45:18à loger les habitants des bidonvilles
45:20de la région parisienne, puis au rapatrier d'Algérie
45:22et dès ce moment là, les trafics ont commencé
45:24et Camille nous dit, se vider, être remplacé
45:26mais dégradations grandissantes
45:28locaux, parties communes, salles, détérioration
45:30des entrées des bâtiments, des habitants
45:32qui perdent leur badge, vélos
45:34crevés ou volés
45:36oui, j'ai constaté ça aussi
45:38avec des résidences
45:40qui accueillaient plutôt des familles
45:42français moyens et après
45:44on a complètement remplacé
45:46ces HLM
45:48par une autre population
45:50qu'on a concentrée, en plus
45:52c'est pas de leur faute
45:54il n'y a pas que les HLM
45:58les copropriétés dégradées
46:00ça existe
46:02ce sont des copropriétaires qui n'arrivent plus pour des raisons
46:04x, y à gérer leur immeuble
46:06et tout ça met un temps fou
46:08absolument à régler, il faut des années
46:10et des années pour régler un problème
46:12quand un certain nombre de copropriétaires
46:14pour des raisons x, y
46:16on n'a pas le temps de définir, mais x, y
46:18ne payent plus, et dans ce cadre là
46:20des gens qui étaient propriétaires de leur immeuble
46:22de leur appartement
46:24deviennent propriétaires de rien du tout
46:26oui, mais bien sûr, mais c'est pas
46:28c'est pas fromage ou dessert
46:30pardon de dire ça comme ça
46:32mais non, voilà
46:34quelques mots donc sur ce projet de réforme
46:36du scrutin à Paris, à Lyon
46:38et Marseille, François Bayrou
46:40le Premier ministre s'y est dit favorable
46:42alors vous vouliez dire un mot, puis j'en lu que
46:44il voulait passer son tour
46:46c'est un scrutin qui intéresse principalement les citoyens
46:48des trois villes que vous avez citées
46:50bien sûr, mais qui est quand même une question très intéressante
46:52il y a beaucoup de bêtises qui sont dites
46:54dans aucune ville en France
46:56on élit le maire directement
46:58aucune, on élit toujours
47:00un conseil municipal qui vote pour le maire
47:02alors après, dans beaucoup de villes en France
47:04il y a une très grande lisibilité
47:06à part à Lyon, Marseille et Paris, on sait pour qui on vote
47:08globalement
47:10même si la dernière fois, il peut y avoir des surprises
47:12mais globalement on sait qu'à Lille
47:14les gens savent qu'ils votent pour Martine Aubry
47:16en revanche, le système
47:18est beaucoup plus opaque
47:20à Paris, à Lyon et à Marseille
47:22donc je trouve que c'est une très bonne idée de changer
47:24mais il y a quand même deux, trois éléments
47:26primo, le timing commence à être assez délicat
47:28puisque les élections municipales
47:30sont les élections prochaines
47:32il est difficile de changer la règle du jeu en dernière seconde
47:34donc il faut aller très vite
47:36même si c'est louable comme intention, il faut aller vite
47:38deuxième élément, très important
47:40on dit on change le mode de scrutin
47:42mais il faut voir lequel on décide d'installer
47:44j'avais fait un article il y a quelque temps
47:46dans la revue politique et parlementaire d'Arnaud Benedetti
47:48où je détaille certaines possibilités
47:50mais c'est très différent
47:52le mode de scrutin, le diable
47:54se situe dans les détails du mode de scrutin
47:56toujours, partout
47:58il y a aussi une autre question
48:00qui pour l'instant est totalement oubliée
48:02mais qui va être très importante, d'autant plus
48:04selon le mode de scrutin qu'on choisit
48:06quelle est la répartition des compétences
48:08entre les maires d'arrondissement
48:10ou de secteur, si on parle de Paris
48:12d'arrondissement, et
48:14la ville globale
48:16et ça c'est une question très importante pour qu'il n'y ait pas de conflit
48:18de légitimité, pour qu'on n'oublie pas
48:20l'intérêt des arrondissements
48:22le 15ème arrondissement
48:24de Paris, il y a plus d'habitants
48:26qu'à Rennes, il y a plus d'habitants
48:28qu'à Rennes, donc c'est immense
48:30l'étape intermédiaire des arrondissements est très utile
48:32en plus du fait qu'il y a parfois un patriotisme
48:34d'arrondissement dans ces trois villes
48:36donc le diable peut se situer
48:38dans les détails, donc il faut étudier
48:40ça avec beaucoup d'attention, même si
48:42l'intention a priori d'une maigre
48:44plus grande transparence est très
48:46louable. Oui, Jean-Luc ?
48:48Oui, je pense que
48:50l'idée est honorable
48:52on en parle depuis longtemps
48:54le problème, et tu viens de le dire
48:56c'est que
48:58on est à quelques mois
49:00des prochaines élections municipales
49:02or la complexité, et on en parlait
49:04est totale, les règlements
49:06à Marseille, Lyon et Paris
49:08ne sont pas les mêmes
49:10les maires de secteur ne sont pas les mêmes
49:12à Marseille, c'est des maires de... c'est pas des maires de secteur
49:14c'est des maires de gros secteur avec deux ou trois
49:16arrondissements, donc
49:18avant d'arriver à décrypter
49:20tout ça et en faire une loi
49:22acceptable par l'ensemble et par le Parlement
49:24je suis pas certain qu'il reste assez de temps
49:26Oui, c'est quand même...
49:28il y a quand même du temps, Alexandre. C'est plutôt en tout cas
49:30sur le principe, une bonne idée de dire
49:32qu'un électeur égale une voix, c'est ça
49:34la philosophie de ce
49:36de cette intention, puisqu'aujourd'hui
49:38moi j'habite Paris, j'habite le 15ème arrondissement
49:40le 15ème qui est l'arrondissement le plus peuplé
49:42de Paris
49:44envoie proportionnellement
49:46moins de conseillers à la mairie
49:48de Paris que le premier arrondissement
49:50qui est beaucoup moins peuplé. C'est sur des découpages
49:52qui ont été faits sur des logiques qui peuvent répondre
49:54souvent à des appréciations
49:56politiciennes, de
49:58fervoriser plutôt certains courants
50:00Il y a une histoire des arrondissements, c'est vrai
50:02Cette inégalité là
50:04peut poser problème, surtout que
50:06l'évolution démographique des villes
50:08peuvent amener en effet certaines populations
50:10à peser davantage
50:12et ça peut aussi orienter
50:14la façon dont on organise la politique de la ville
50:16typiquement la politique de logements sociaux
50:18Le 15ème arrondissement, j'ai vraiment vu
50:20l'évolution en 10 ans
50:22et on voit bien qu'il y a une intention
50:24politicienne derrière de faire évoluer la démographie
50:26pour favoriser certains types d'élections et on le voit
50:28de scrutin en scrutin
50:30Et ce n'est pas à cause du maire actuel du 15ème arrondissement
50:32Le maire du 15ème, on prend l'exemple du 15ème
50:34Les maires d'arrondissement à Paris n'ont aucun pouvoir
50:36Les maires d'arrondissement à Paris n'ont aucun pouvoir
50:38Ils n'en ont pas assez
50:40Mais un homme égale une voix, c'est très important
50:42à Paris, parfois les frontières sont
50:44administratives et d'aide il y a longtemps
50:46Si vous avez un frontier d'un côté ou de l'autre
50:48de la rue d'Amsterdam, qui est la frontière
50:50entre le 8ème et le 9ème arrondissement
50:52votre voix compte moins
50:54C'est pas possible qu'aux Etats-Unis, dans un système indirect
50:56comme le système américain
50:58parce que l'histoire des Etats-Unis est faite
51:00selon une grande histoire de répartition
51:02des pouvoirs entre états
51:04c'est logique que le Montana doit garder
51:06un peu plus de poids démographique
51:08proportionnel par rapport à la Californie
51:10Mais entre le 8ème et le 9ème arrondissement
51:12ça ne se justifie pas forcément
51:14C'est politique
51:16C'est une réforme qui est politique aussi
51:18parce que la droite veut récupérer certaines villes
51:20Il ne faut pas se le cacher non plus
51:22Et deuxièmement, rien n'empêche de faire
51:24une réforme maintenant et de l'appliquer plus tard
51:26Si on se dit à chaque fois que c'est trop tard, on ne le fera jamais
51:28Vous pouvez très bien faire la réforme aujourd'hui
51:30et dire qu'elle sera applicable pour les prochaines élections
51:32municipales en 2032
51:34puisque c'est 6 ans, il me semble, un mandat local
51:36municipal, mais au moins
51:38ce sera posé pour en faire la pédagogie
51:40Merci à tous les 4
51:42Très bonne journée sur Sud Radio
51:44A demain

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