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Mettez vous d'accord avec Kevin Bossuet, Alex Darmon, Frédéric Fougerat et Jean Claude Beaujour

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-02-28##

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Transcription
00:00Générique
00:02Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:06Mettons-nous d'accord, c'est pas facile la transition avec Hugo Frey.
00:10C'est vraiment un personnage incroyable.
00:14On est très heureux et très émus de le recevoir, et nos auditeurs aussi.
00:17Mais nous avons des talents ce matin dans ce studio.
00:20Kévin Bessuet, bonjour.
00:22Bonjour Valérie.
00:23Professeur d'histoire en Seine-Saint-Denis, merci d'être avec nous.
00:25Merci à vous.
00:26Alex Darmon, journaliste politique.
00:29On vous retrouve sur votre chaîne Les Indes et Six.
00:32Et sur Youtube, vous avez passé la semaine au Salon de l'Agriculture.
00:34Vous avez interviewé un tas de politiques.
00:38J'ai vu passer ça.
00:40François Hollande.
00:41François Hollande, ça sort aujourd'hui sur la chaîne, le long format.
00:43Olivier Faure.
00:44Olivier Faure et Olivier Bertrand.
00:46Des animaux politiques.
00:47Des animaux politiques.
00:48La vérité, enfin, c'est qu'en principe, tous les vendredis,
00:51face à Éric Tegner, présenté par Patrick Roger.
00:54Frédéric Fougera, vous êtes spécialiste en communication,
00:57président de TENCAN Paris,
00:59et vous avez publié Anthologie de la com' aux éditions Bréal.
01:02Study Ramaël.
01:03Jean-Claude Beaujour.
01:04Bonjour.
01:05Avocat, président du forum Transatlantique.
01:08Merci d'être avec nous ce matin.
01:10Et on va évoquer plein de sujets.
01:13Les retraites avec un référendum.
01:15Pourquoi faire ? Pour poser quelles questions ?
01:18L'arrêt de la 69, la fin de C8.
01:20Et Zelensky à Washington.
01:22Avec peut-être juste un mot, Donald Trump hier qui a dit
01:26« Ah bon, j'ai traité Zelensky de dictateur ? »
01:28Je ne m'en souviens pas.
01:29Jean-Claude, vous avez vu cette séquence incroyable ?
01:31Oui, s'il ne s'en souvient pas, j'ai envie de dire
01:34à la fois que c'est assez classique, c'est assez habituel.
01:37Le président dit des choses, il dit autre chose.
01:41Je pense qu'il faut se réserver au plus important.
01:45Ce qui compte, c'est un.
01:47Est-ce qu'il va y avoir un accord sur les terres rares ?
01:52Comment est-ce que va évoluer la sécurité en Ukraine ?
01:56Qu'est-ce que nous, Européens, nous pouvons faire, nous pouvons dire ?
01:59Je pense que sur le comportement du président,
02:02on a déjà tellement parlé, mais il n'est pas fou.
02:05Attention, je pense qu'il faut voir derrière tout ce qu'il dit
02:09une façon de négocier, une façon de dire
02:11nous avons des intérêts géostratégiques.
02:13Quand je dis le « nous », c'est les Etats-Unis.
02:15Nous avons des intérêts géostratégiques.
02:17Et après, quels que soient les moyens, c'est d'emmener le sujet sur la table.
02:20La vraie question, c'est comment nous, Européens, nous allons participer ?
02:25Est-ce qu'on est capable d'avoir une vision un petit peu décalée pour la suite ?
02:30On pourra en reparler.
02:32Commençons avec votre coup de cœur, Jean-Claude.
02:34Oui, parce que l'actualité est tellement difficile.
02:36Moi, j'ai eu un coup de cœur pour le film d'animation Burke,
02:42qui est cité aussi bien aux Oscars que pour les Césars.
02:47C'est un petit film d'animation que je vous conseille de voir.
02:50Et puis, il a une particularité.
02:52Tout d'abord, je le trouve bien fait.
02:54C'est autour des bisous et de voir le regard de petits-enfants sur les bisous
02:58et des premiers rapports.
03:00Mais l'amour, j'ai envie de dire, l'amour est innocent.
03:04Et alors, surtout sur le fond, tout d'abord, c'est un film qui est fait dans la Drôme
03:09et qu'on voit bien puisqu'on parle beaucoup d'attractivité des territoires.
03:12Nous allons parler de la 69, mais l'attractivité des territoires,
03:17elle passe aussi pour beaucoup sur notre capacité à créer des pôles d'activité,
03:22à créer des pôles d'excellence.
03:24Et là, c'est un film qui est très bien fait et fait complètement dans la Drôme.
03:28Et j'ai envie de dire un coup de chapeau parce que tout n'a pas vocation
03:32à être fait dans les grandes villes, dans les grandes mégalopoles,
03:34avec les grands groupes, avec de gros budgets.
03:37Je dis chapeau et j'invite un maximum de gens à voir ce petit film d'animation.
03:43Pour les gamins, c'est génial, que vous soyez parents ou pas.
03:46Allez-y, un coup de chapeau.
03:48Et on va le voir au cinéma ?
03:49Au cinéma, il est sorti.
03:51Vous pouvez aussi déjà voir le teasing sur YouTube.
03:55Pour avoir une idée ?
03:56Oui, absolument.
03:57D'accord.
03:58Mais allez-y et donc supportez le film qui est présenté aux Oscars et au César.
04:04Très bien.
04:05Frédéric Fougera, c'est un coup de gueule.
04:07Un coup de gueule, oui.
04:08Je n'ai pas trouvé de coup de cœur.
04:09Et puis un coup de gueule parce que j'ai encore assisté à des scènes dans le métro
04:12qui me révoltent, dans le métro parisien.
04:14Et ça me donne l'envie aujourd'hui de parler de l'incapacité du politique
04:18à faire face à la délinquance et plus particulièrement celle du métro de la capitale,
04:23dont les premières victimes d'ailleurs ne sont pas spécialement ou nécessairement les Parisiens
04:27mais plutôt les visiteurs, les touristes, les provinciaux.
04:30Je parle de la délinquance organisée, celle de ces jeunes filles en meute
04:34immédiatement repérables par leur comportement et dont la présence se concentre
04:38sur quelques lignes et quelques stations de métro.
04:41Alors elles agressent à longueur de journée depuis des années.
04:44Leur technique, elle est simple, encercler, créer un mouvement, une bousculade
04:47et puis en profiter pour voler leurs victimes.
04:50On en parle partout sur les réseaux sociaux, dans les médias,
04:53mais de l'Amérique du Sud à l'Asie.
04:55Les Parisiens les connaissent parfaitement, je vous le disais,
04:58ils les identifient très facilement mais elles agissent sans se sentir
05:02le moins du monde en danger sur leur petit terrain de jeu.
05:05Moi je trouve ça révoltant, je trouve ça épuisant, je trouve ça incompréhensible
05:09d'assister à ce spectacle permanent que quelque part nos dirigeants publics
05:13sont donc incapables de résoudre.
05:15Quand est-ce que les présidents de la RATP, de Mobilité Île-de-France,
05:20les ministres de l'Intérieur, de la Justice, des Transports, du Tourisme,
05:24le préfet de police, même la maire de Paris, elle n'est pas compétente
05:27mais c'est sur son territoire.
05:29Quand est-ce qu'ils vont se mettre autour d'une table et de dire
05:32qu'on n'en partira que quand on aura trouvé la solution,
05:35que quand on aura réglé le problème ?
05:37Apparemment ce n'est pas la préoccupation principale.
05:39Et dans quelle organisation sérieuse, Valérie, on laisse traîner,
05:42perdurer ce type de situation sans la régler ?
05:45En fait ça n'existe pas.
05:46Et j'imagine bien qu'on va me dire, oh non mais attend il est gentil,
05:49on n'a pas attendu qu'il en parle pour qu'on se penche sur le dossier.
05:51Mais non, il ne s'agit pas de se pencher sur le dossier,
05:54il s'agit de le régler.
05:56Et donc si on est incapable de faire son boulot,
05:58ce pour quoi on est élu ou nommé dans des fonctions de direction
06:01d'entreprise publique, on part.
06:04Donc soit agissez ou démissionnez,
06:06mais arrêtez de laisser perdurer ce genre d'incivilité
06:11qui en fait pourrit la vie des gens.
06:14C'est de la délinquance et puis c'est extrêmement mauvais
06:17pour l'image de Paris et de la France dans le monde.
06:19Oui et puis juste alors,
06:22et moi je partage complètement ce que vient de dire Frédéric,
06:25c'est difficile ou c'est trop compliqué,
06:27moi je suis désolé, il y a un moment donné où on attend des résultats.
06:30Imaginez le japonais qui débarque à Paris,
06:33vous êtes touriste, vous avez votre passeport, etc.
06:35Vous savez à Tokyo, vous mettez votre sac,
06:38vous êtes avec votre sac, vous le mettez au-dessus de votre tête,
06:40vous dormez pendant une heure et votre sac vous le retrouvez.
06:43C'est toute la différence.
06:44Comment certains y arrivent et nous, nous n'y arrivons pas.
06:46Alors on va me dire, oui elles n'ont pas de pièce d'identité,
06:50puis oui elles sont mineures et puis oui c'est très compliqué.
06:53Mais oui, moi je n'ai pas envie, même lorsqu'on n'est pas touriste,
06:56je n'ai pas envie de me voir, d'être obligé, de me protéger,
07:00d'être obligé d'avoir même un comportement,
07:02on peut même soi-même être agressif parce que je prends le métro
07:05et je sais que j'ai tendance à repousser ce type de situation
07:07parce qu'on sait tout ce que vient de déclarer Frédéric.
07:10Oui, c'est juste inaudible.
07:12Moi je bois du p'tit lait.
07:14Pour prendre régulièrement les transports en commun,
07:16c'est devenu la loi de la jungle.
07:18Là vous évoquez évidemment certaines mimes de métro,
07:20la 7, la 2, etc.
07:23Mais il y a aussi le tramway T3B qui passe à Porte-de-la-Villette,
07:26Porte-de-la-Chapelle, où c'est devenu véritablement,
07:29c'est mortifère là-dedans.
07:31Vous avez des migrants qui se piquent en plein milieu de la rame,
07:34vous avez des SDF profondément agressifs,
07:36vous avez des gens qui se tapent dessus.
07:38Je peux vous dire, c'est extrêmement compliqué.
07:40Pendant les Jeux Olympiques, il y a un peu de ménage
07:42qui a été réalisé, etc.
07:44Sauf que ça devient extrêmement compliqué.
07:46Et moi, anecdote personnelle, on m'a volé mon portable,
07:48notamment dans le métro.
07:50Il y a eu un coup de violence, etc.
07:52puisque c'était un pickpocket.
07:54Et je suis allé quand même voir l'IRATP, etc.
07:56pour retrouver les vidéos.
07:58Ils n'en ont absolument rien à faire.
08:00Ils partent du principe qu'ils ne peuvent pas être partout,
08:02que c'est à nous de faire attention.
08:04Et ce qui se passe dans le métro, c'est quelque chose
08:06qui ne les regarde pas, quasiment pas.
08:08Donc il y a un abandon total.
08:10Et c'est dans les quartiers populaires, en effet,
08:12qu'on voit ce genre de choses.
08:14Et encore une fois, le droit à la sécurité,
08:16ce n'est pas pour les milieux populaires,
08:18c'est pour les quartiers touristiques,
08:20où j'ai vu parfois des Asiatiques complètement éberlués
08:22en voyant ce qui se passait dans nos rames.
08:24Donc oui, en effet, c'est un scandale.
08:26On pourra en redire un mot.
08:28Il y a aussi les policiers qui se font chasser
08:30par les vendeurs à la sauvette devant la tour Eiffel.
08:32Ce sont des images invraisemblables.
08:34On se retrouve dans un instant sur Sud Radio.
08:36À tout de suite.
08:38Sud Radio, le 10h midi.
08:40Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
08:42Et avec vous, pour commenter l'actualité,
08:44avec Kevin Besuet, professeur d'histoire en Seine-Saint-Denis,
08:46Alex Zarmont, journaliste politique.
08:48Votre chaîne de débat se trouve sur Youtube.
08:50Les Indécis.
08:52Et puis on vous retrouve les vendredis
08:54dans La Vérité en face de Patrick Roger
08:56avec Éric Tegner, Frédéric Fougera,
08:58président de Tencan Paris.
09:00Vous avez publié l'anthologie de la com
09:02aux éditions Bréel Studi Rama.
09:04Et Jean-Claude Beaujour, avocat, président du Forum Transatlantique.
09:06Bientôt un référendum sur les retraites.
09:08Le coup d'arrêt judiciaire
09:10à la construction de l'A69.
09:12La fin de C8.
09:14La chaîne s'est arrêtée hier soir.
09:16Ainsi qu'Energie 12, qu'on oublie
09:18souvent de citer, mais qui fait partie
09:20qui est un peu une victime
09:22collatérale de cette
09:24décision. Bref, beaucoup de sujets
09:26avec vous. C'est vrai que votre
09:28coup de gueule a fait beaucoup réagir parce que les
09:30incivilités, elles sont partout.
09:32Frédéric Fougera, vous vouliez peut-être réagir ?
09:34Vous aussi ?
09:36Bien évidemment, on ne peut être
09:38que d'accord avec ce que
09:40dit Frédéric. C'est quand même incroyable
09:42que dans une ville comme Paris,
09:44en plus on demande aux habitants de prendre de plus en plus
09:46ces transports en commun,
09:48de ne pas pouvoir proposer un service de qualité.
09:50Mais tout le monde est responsable.
09:52C'est-à-dire que, quand je dis tout le monde,
09:54c'est tout le pouvoir politique. Et en premier lieu,
09:56il faut bien le dire, la région aussi,
09:58qui est responsable des transports
10:00normalement. Donc je pense qu'il faudrait,
10:02à mon avis, confier ces questions
10:04d'incivilité dans les transports à des
10:06think tanks. Je peux vous dire, il y en a plein qui
10:08en parlent. Mais vraiment, c'est important parce que eux,
10:10ils sont sur les remontées de terrain.
10:12On sait ce qu'il y a. Il n'y a pas besoin de faire une énième commission.
10:14Ce n'est pas une commission. Je ne vous parle pas d'une commission.
10:16Je vous parle de faire remonter
10:18ces incivilités pour qu'on puisse les montrer.
10:20Ils le savent. Mais vous les voyez sur les réseaux.
10:22Vous les savez. Bien sûr. Mais les politiques
10:24ne se rendent pas compte.
10:26Je vais être taquin. Peut-être qu'Alex
10:28ne prend pas le métro.
10:30Les politiques
10:32ne prennent pas le métro surtout.
10:34Quand vous prenez le métro, soyons sérieux,
10:36la ligne numéro 1,
10:38la ligne numéro 9,
10:40etc.
10:42Il y en a des pires. Je confirme.
10:44Bien sûr, la 13, etc.
10:46Mais lorsque vous êtes entouré par une dizaine
10:48de gamines,
10:50tous, on a subi cela.
10:52Je suis désolé.
10:54Un élu parisien ne peut pas
10:56ne pas l'avoir déjà subi.
10:58Nous l'avons tous déjà subi.
11:00Avec un risque épouvantable. Je suis désolé.
11:02Je pense qu'on n'a pas besoin
11:04simplement de think tanks. Pardon Alex.
11:06On a besoin de gens qui nous disent
11:08peut-être que la réglementation est
11:10insuffisante parce que le problème qu'on a
11:12des personnes qui sont sans pièce d'identité
11:14elles savent qu'elles vont être remises
11:16mais ce n'est même pas
11:18en termes de liberté.
11:20Je ne sais même plus.
11:22Elles se font juste arrêter. Ça ne peut pas durer
11:24plus d'une ou deux heures, etc.
11:26Elles savent qu'elles ne risquent rien
11:28au fond. Et les types qui sont au-dessus,
11:30parce qu'il y a une hiérarchie,
11:32les types qui sont au-dessus les envoient
11:34parce qu'elles ne risquent rien.
11:36C'est ça qu'il faut aussi changer.
11:38Il faut aussi qu'on envoie un signal sur le respect
11:40de la règle dans notre pays.
11:42On fait des lois et on dit
11:44on ne peut pas les expliquer. On parlera de
11:46beaucoup de choses mais c'est tout le temps comme ça.
11:48J'aurais juste rajouté une anecdote
11:50Valérie mais pour nos auditeurs, pour voir
11:52aussi le caractère ubuesque de la situation
11:54il y a un an ou deux environ,
11:56je n'en ai pas le souvenir, il y a des jeunes
11:58parisiens, des ados qui étaient
12:00tellement exaspérés par cette situation,
12:02par eux-mêmes agressés ou leurs parents,
12:04petites soeurs, petits frères, peu importe, qui avaient
12:06décidé comme une occupation
12:08face à l'incapacité des pouvoirs publics
12:10d'aller sur les quais de métro
12:12et avec des haut-parleurs,
12:14quand il y avait une meute qui se mettait
12:16à agresser des gens, de signaler
12:18attention il y a des pickpockets,
12:20ils ont été poursuivis en justice pour harcèlement.
12:22Evidemment on ne peut pas se faire justice
12:24soi-même, ça je le conçois bien.
12:26On est incapables de gérer le problème
12:28et par contre on est capables de mettre des bâtons dans les roues
12:30de ceux qui quelque part veulent faire de la prévention.
12:32Un petit coup de coeur, ironique pour la mairie
12:34de Paris qui a aménagé un accès
12:36pour les personnes à mobilité réduite
12:38Place de la Concorde,
12:40formidable, on pourrait se réjouir, avant il y avait
12:42une planche, et bien là ils ont fait une espèce de
12:44dodane en goudron,
12:46vous l'avez vu ?
12:48En goudron, absolument hideux
12:50pour ceux
12:52qui nous regardent,
12:54c'est même pas que c'est moche, c'est que c'est impraticable
12:56pour les gens qui sont en fauteuil
12:58ou avec des poussettes,
13:00là aussi la laideur, et les palmiers
13:02Place de la Concorde,
13:04palmiers
13:06Place de la Concorde dans des
13:08bacs, il y a des choses
13:10plus graves, mais néanmoins
13:12on peut s'interroger là encore quand on parle
13:14du désamour des Français
13:16pour les politiques, il y a des décisions qu'on a du mal
13:18à comprendre. Au cœur d'une place
13:20moyenâgeuse et royale, comme l'a dit
13:22Anne Hidalgo à Marrakech,
13:24en confondant un petit peu les différents
13:26espaces, l'architecture et la capitale.
13:28On va lui envoyer Kévin.
13:30Kévin Bossuet a un coup de
13:32projecteur. Même un coup de cœur
13:34pour Tzahal, l'armée
13:36israélienne, il y a une enquête qui est sortie
13:38qui a révélé que
13:40Tzahal a fait son autocritique, notamment
13:42puisqu'elle a clairement dit que
13:44Tzahal n'avait pas su protéger les
13:46Israéliens le 7 octobre
13:48et que Tzahal avait minimisé
13:50notamment la menace du Ramas, et je trouve ça
13:52très bien qu'il y ait cette autocritique
13:54là, c'est digne d'une grande démocratie
13:56comme Israël, et
13:58j'aimerais bien aussi
14:00qu'on prenne conscience que
14:02la solution à deux États est quelque chose
14:04qui n'est pas possible, qui n'est plus
14:06possible. On s'est rendu compte au cours
14:08de ces dernières semaines que le nationalisme
14:10palestinien était
14:12en fait un antisémitisme,
14:14que de toute manière, la grande
14:16majeure partie de la
14:18population gazaouie était
14:20antisémite, et qu'il est
14:22aujourd'hui impossible que les Israéliens
14:24vivent en harmonie avec
14:26notamment cette population, et quand
14:28Trump met en avant certaines solutions,
14:30je ne dis pas que c'est la panacée, mais
14:32en tout cas, c'est une solution beaucoup plus
14:34réaliste que la solution
14:36à deux États. Et dernière chose que j'aimerais dire
14:38aussi, parce qu'il y a eu un
14:40otage,
14:42Hicham,
14:44emprisonné par le Hamas, détenu par le
14:46Hamas pendant 10 ans, il s'avère que c'est un arabe,
14:48il s'avère que c'est un musulman,
14:50preuve que ce qui guide finalement
14:52ces gens, ce n'est pas la lutte
14:54pour la Palestine, c'est tout simplement
14:56l'antisémitisme. Il suffit de lire
14:58la charte du Hamas, c'est dedans
15:00qu'on veut la destruction
15:02d'Israël. La vérité, c'est qu'en Israël,
15:04il y a 2 millions d'arabes. Et quand
15:06vous avez quelques juifs qui s'implantent
15:08en Judée et Samarie, qui est le berceau
15:10d'Israël, ça devient un scandale
15:12incroyable. La différence aussi, c'est que
15:14quand vous avez des petits gazaouis qui vont
15:16notamment sur le sol israélien, ils sont soignés.
15:18Quand vous avez des petits israéliens
15:20qui vont sur le sol
15:22de Gaza, ils sont tués.
15:24Et une pensée quand même pour
15:26Kfir Bibas, pour Ariel Bibas,
15:28vous savez, moi j'ai 2 images qui me viennent en tête
15:30quand je pense à l'histoire du peuple juif.
15:32Il y a tout d'abord toutes ces images
15:34à la sortie des camps de la mort en 1945,
15:36et il y a cette image notamment de
15:38cette mère shiri qui protège
15:40Ariel et qui protège
15:42Kfir, qui sont en train d'être
15:44embarqués notamment par les
15:46terroristes islamistes. Voilà, donc il faut
15:48continuer à soutenir notamment Israël,
15:50soutenir sa capacité
15:52à se défendre et soutenir
15:54véritablement ceux qui défendent
15:56aujourd'hui nos valeurs au Proche-Orient.
15:58Il y a trop de désinformation.
16:00Vive Tzahal,
16:02vive ces soldats et leur sacrifice,
16:04c'est un sacrifice évidemment pour Israël,
16:06mais c'est un sacrifice également
16:08civilisationnel pour nos valeurs
16:10et pour la préservation de notre civilisation
16:12face aux crevures islamistes.
16:14Bon, c'est les mots,
16:16on s'en forme.
16:18Non mais,
16:20j'entends ce qui est dit par Kévin
16:22et je le comprends complètement. Moi j'aimerais aussi
16:24avoir une pensée ce matin pour
16:26Orad Yalomi, qui est quand même
16:28un otage franco-israélien.
16:30Je trouve que ça passe un peu sous les radars quand même.
16:32Parce qu'il est quand même français, cet homme.
16:34Et bon, ben voilà.
16:36On y est habitués depuis le 7 octobre,
16:38malheureusement.
16:40Ce ne sont pas des victimes comme les autres.
16:42Frédéric ?
16:44Pour revenir sur la première partie, l'introduction
16:46du coup de coeur de Kévin
16:48sur la reconnaissance partiale de ses erreurs
16:50en tant que communicant de crise,
16:52j'approuve totalement le fait,
16:54et je recommande même le fait, d'être capable de reconnaître ses erreurs.
16:56C'est une forme de responsabilité
16:58forte et c'est aussi une façon de pouvoir
17:00passer à autre chose. Dans les manuels
17:02de propagande politique ou pour les radicaux,
17:04on enseigne l'inverse, ne jamais reconnaître
17:06ses erreurs, ne jamais reconnaître qu'on a tort.
17:08Je ne pense pas que ce soit la bonne façon de faire.
17:10Je pense que beaucoup de nos politiques
17:12pourraient s'inspirer du fait que, parfois,
17:14il est bien de reconnaître ses erreurs.
17:16François Bayrou, on a évoqué le sujet hier.
17:18Je ne sais pas pourquoi je vous fais penser
17:20au Premier ministre, mais
17:22c'est une suggestion.
17:24Rémi Branco disait qu'il aurait mieux fait
17:26de dire oui, j'ai fait une erreur,
17:28oui, j'étais au courant, mais à l'époque,
17:30de faire une sorte de...
17:32de dire les choses qui sont
17:34vraisemblables.
17:36Et qui seraient compréhensibles et qui permettraient de passer à autre chose
17:38que de se dresser sur une polémique.
17:40Très rapidement,
17:42évidemment que reconnaître
17:44son erreur, ses erreurs,
17:46encore qu'il ne soit pas toujours facile
17:48d'être sans faute
17:50et reconnaissance pour les victimes,
17:52évidemment, moi, cet
17:54enterrement, la famille Bibas,
17:56le père, comment peut-on
17:58survivre après
18:00un tel drame ? Je pense qu'on ne
18:02vit pas, on survit. Maintenant,
18:04sur le conflit en tant que tel,
18:06je pense qu'on ne peut pas, en quelques minutes,
18:08en parler de manière approfondie.
18:10Alors moi, j'ai plus de nuances
18:12que Kevin là-dessus, parce que
18:14la solution
18:16à deux États reste encore
18:18la moins mauvaise
18:20des solutions.
18:22Parce que tout ça est encore très
18:24compliqué, j'ai envie de dire. Et en dépit
18:26des positions du président Trump,
18:28moi, je ne voudrais pas que ce soit des positions
18:30de petites solutions.
18:32Voilà.
18:34Il y a quand même d'autres enjeux,
18:36y compris du côté américain,
18:38il y a d'autres discussions,
18:40il y a d'autres enjeux énergétiques,
18:42avec l'Arabie Saoudite, etc.
18:44Moi, je suis plus prudent
18:46sur les solutions un peu trop rapides
18:48du président Trump. C'est la raison pour laquelle
18:50je suis assez favorable à la solution
18:52à deux États.
18:54Avec qui ?
18:56C'est pas possible, en fait.
18:58Attendez, attendez.
19:00Je viens de dire qu'on ne peut pas.
19:02Dans l'idéal, bien sûr.
19:04On parle d'un objectif idéal.
19:06Après, c'est comment on y parvient,
19:08comment on peut y parvenir. C'est pour ça que je ne vais
19:10pas rentrer là-dessus parce que
19:12c'est pas en trois secondes.
19:14Et je ne voudrais pas que la caricature
19:16pour les uns et pour les autres
19:18l'emporte et après on va être accusés
19:20d'avoir...
19:22C'est pas une caricature.
19:24Moi, j'ai regardé la cérémonie
19:26macabre organisée par le Ramad
19:28au moment où ils ont rendu
19:30le film. Et moi, ce qui m'a surpris,
19:32c'est qu'il y avait le djihad islamique,
19:34il y avait le Ramad, il y avait
19:36le Fatah, il y avait le FNB.
19:38Le FNB, pardon. Il y avait tous ces gens
19:40unis par la haine
19:42des Juifs. Et c'est ça qui les
19:44monopolisent, c'est ça qui les anime.
19:46C'est pas la cause palestinienne,
19:48c'est de l'antisémitisme et la destruction d'Israël.
19:50Et les Israéliens ne peuvent pas vivre
19:52avec des gens qui veulent leur destruction.
19:54Ce n'est pas possible.
19:56Une seconde. Imaginez que ce type
19:58d'image me ravisse.
20:00Mais je vous dis, on ne peut être
20:02que dégoûté par ce genre
20:04de choses. Et bien sûr qu'il y a du montage.
20:06Et bien sûr qu'il y a derrière des gens
20:08qui vous disent qu'ils défendent la cause aussi,
20:10qui s'en mettent plein les poches, etc.
20:12C'est la raison pour laquelle je pense que ce sont des sujets
20:14extrêmement complexes.
20:16C'est pas en 10 minutes
20:18et à l'émission de Valérie qu'on va arriver
20:20à les approfondir parce que là où il faut de l'approfondissement,
20:22il faut savoir échapper pour ne pas
20:24se laisser justement prendre au piège
20:26par ce que j'appelle des criminels.
20:28On marque une pause et on se retrouve
20:30dans un instant avec vous sur Sud Radio.
20:32Sud Radio. Parlons vrai.
20:34Parlons vrai. Sud Radio.
20:36Parlons vrai.
20:38Sud Radio. Le 10h midi.
20:40Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
20:44De retour avec vous dans le studio Sud Radio.
20:46Alex Darmon,
20:48vous, votre coup de cœur.
20:50C'est pour les agriculteurs.
20:52C'est votre semaine au Salon de l'Agriculture.
20:54J'ai passé 5 jours au Salon de l'Agriculture
20:56Portes de Versailles,
20:58dans un salon qui était plus apaisé que l'année dernière
21:00et ça fait du bien
21:02et en même temps, ça ne veut pas dire que tout est
21:04arrangé. Il ne faut pas non plus être naïf.
21:06Ils ont encore beaucoup de revendications
21:08et c'est bien normal étant donné
21:10leurs conditions de travail et même
21:12leurs conditions de vie. Quand vous regardez
21:14leur salaire moyen, le nombre d'exploitations
21:16qui ont disparu en 10 ans
21:18en France, c'est quand même assez hallucinant.
21:20Mais en tout cas, je leur tire
21:22mon chapeau parce qu'ils sont
21:24toujours les meilleurs ambassadeurs de notre
21:26pays, toujours
21:28les meilleurs représentants de notre culture
21:30et de notre tradition et
21:32ils en sont fiers. Je pense que c'est important
21:34de le dire, de dire que c'est le
21:36Salon international de l'agriculture
21:38qui est le plus visité au monde,
21:40celui de Paris, qu'aux Etats-Unis
21:42il y avait un partenariat avec
21:44le Maroc aussi et qu'il y a eu
21:46des choses très intéressantes qui s'y sont
21:48déroulées, des échanges très intéressants qui se sont
21:50passés et moi, j'ai passé
21:524 jours formidables. Il y aura une vidéo
21:54qui sortira tout à l'heure sur la chaîne Youtube Léna Dessy
21:56avec, vous l'avez dit, une interview du Président,
21:58l'ancien Président de la République et des nouveaux députés
22:00NFP, François Hollande
22:02qui a répondu à mes questions
22:04en public et qui a parlé d'agriculture
22:06et c'était assez intéressant. Donc,
22:08j'ai vraiment passé un très bon moment et
22:10j'étais très content d'être avec eux pendant
22:12ces 4 derniers jours.
22:14Moi, je suis allé aussi
22:16au Salon de l'agriculture et c'est vrai que c'est
22:18toujours une passion parce qu'on oublie que
22:20ce sont les agriculteurs qui nous nourrissent
22:22jusqu'à preuve du contraire, sauf à ce qu'on nous
22:24mette des petites gélules, etc.
22:26Donc, le rapport à la terre
22:28qui est important et
22:30au-delà du rapport à la terre, vous voyez,
22:32vous avez dit que vous alliez parler des retraites.
22:34Moi, je trouve
22:36que les agriculteurs,
22:38ce sont ceux qui, dans leur rapport au
22:40travail, moi, je trouve ça courageux parce qu'il n'y a
22:42pas de samedi, il n'y a pas de dimanche.
22:44On ne connaît pas les 35 heures.
22:46Quand vous avez un souci
22:48climatologique, et je pense à nos
22:50concitoyens qui sont en
22:52pleine cyclone
22:54à La Réunion en ce moment, vous êtes sur le pont
22:56en permanence, vous pouvez perdre toute
22:58votre exploitation en quelques heures.
23:00Donc, le rapport au travail
23:02est quelque chose de très particulier.
23:04Il faut avoir une forme d'abnégation.
23:06C'est important, évidemment.
23:08Je dis chapeau.
23:10C'est l'historien Fernand Braudel qui disait
23:12que le peuple d'agriculteurs
23:14était le socle
23:16civilisationnel de la France,
23:18au moins depuis la Gaule Romaine.
23:20Les agriculteurs, c'est la France.
23:22C'est ceux qui transmettent notre patrimoine
23:24naturel. C'est ceux qui
23:26nous égayent les papilles avec
23:28la gastronomie. C'est un peuple
23:30de bosseurs, en effet. C'est cette
23:32méritocratie qu'il faut mettre en avant.
23:34Quand je vois tous ces écolos bobos
23:36qui n'ont de cesse de taper sur les agriculteurs
23:38en nous racontant que ce sont des pollueurs,
23:40qu'ils malmènent les animaux qu'ils
23:42élèvent ou qu'ils polluent les terres qu'ils élèvent,
23:44au contraire, ce sont des gens qui prennent
23:46évidemment soin, qui aiment leurs animaux,
23:48qui aiment leurs terres. Ce sont souvent
23:50des gens qui sont de plus en plus diplômés. Les jeunes
23:52ont des masters d'agronomie. Ce sont
23:54des gens intelligents. C'est pour ça
23:56qu'il faut les soutenir. Il faut leur dire
23:58qu'on les aime. Moi, qui ai grandi
24:00à la campagne, j'ai vu le travail agricole.
24:02J'ai vu ces gens se lever.
24:04J'ai vu ces gens travailler. J'ai une
24:06profonde admiration pour le travail de la terre.
24:08Il faut les remercier parce que les agriculteurs,
24:10c'est une grande partie de notre
24:12pays. C'est la France.
24:14Il y a agriculteurs et agriculteurs. On ne peut pas dire
24:16les agriculteurs. Il y a des petites exploitations.
24:18Il y a des très grosses.
24:20Tout le problème, c'est protéger
24:22les petites exploitations.
24:24Et puis, il faut savoir dire simplement
24:26qu'on aime manger. Je revendique le fait
24:28d'aimer bien manger, sainement.
24:30Frédéric ?
24:32Je n'y suis pas allé cette année.
24:34Rien à rajouter.
24:36C'est la France concrète
24:38du travail, de l'effort, de la difficulté,
24:40des aléas.
24:42Coup de chapeau aussi à tous nos agriculteurs.
24:44Petit fils d'agriculteur que je suis.
24:46Je rappelle que Boalem Samsal est toujours
24:48en prison, sans transition.
24:50Que le ministre,
24:52le Premier ministre a annoncé
24:54vouloir réviser
24:56les accords
24:58qui avaient été mis en place
25:00avec Alger. Ce matin,
25:02Arnaud Benedetti tweet une chose
25:04intéressante dans l'Express. Le chercheur
25:06Lahouri Haddi observe
25:08que les dignitaires algériens seraient par contre
25:10très, vraiment dans l'embarras
25:12si Paris décide de dévoiler leur compte.
25:14Le comité de soutien
25:16à Boalem Samsal ne cesse de le demander.
25:18Pourquoi attendre ?
25:20Je vous conseille également de lire
25:22l'interview du recteur
25:24de la mosquée de Paris qui répond
25:26à côté, comme d'habitude,
25:28à la question sur la détention de Boalem Samsal.
25:30Il répond, je suis moi-même franco-algérien.
25:32Je me plie aux lois françaises
25:34quand je suis ici. Quand je vais là-bas, je suis algérien.
25:36Je me prie au système juridique sur place.
25:38C'est comme, excusez-moi,
25:40Rima Hassan hier sur votre antenne,
25:42dans le micro de Jean-Jacques Bourdin, qui ne répond pas à la question
25:44qui lui est posée par rapport à Boalem Samsal.
25:46Elle ne répond pas et elle trouve
25:48toutes les pirouettes pour dire
25:50qu'il faut laisser l'Algérie faire. En gros,
25:52je caricature, mais c'est un peu ce qu'elle a dit,
25:54faire comme elle veut, comme elle l'entend
25:56et comme son système le propose.
25:58Donc oui, effectivement,
26:00franchement, il y a un gros, gros malaise
26:02et il est en train de s'accroître
26:04vraiment très très fort
26:06dans les relations diplomatiques
26:08entre la France et l'Algérie.
26:10Moi, personnellement, je ne comprends pas
26:12la soumission de la France
26:14à l'Algérie, la soumission
26:16d'une partie du quai d'Orsay, la soumission
26:18d'Emmanuel Macron. Le régime
26:20algérien qui est une dictature militaire
26:22nous insulte,
26:24nous accuse d'avoir
26:26fait un génocide. Bouteflika,
26:28elle avait déjà dit, notamment en 2005,
26:30le dictateur
26:32Théboune dit exactement la même chose.
26:34Et nous, qu'est-ce qu'on dit ? On va
26:36dialoguer. Il ne faut pas, c'est
26:38l'Algérie, la fille est née de la France.
26:40Il ne faut surtout pas mettre fin
26:42à nos relations. Mais non, en fait, moi, je n'ai
26:44aucun lien avec l'Algérie.
26:46À un moment, ça suffit, on nous marche dessus.
26:48Il faut des mesures qui soient
26:50fermes, comme le souhaite d'ailleurs
26:52M. Retailleau. Et le malheur pour notre pays, je pense
26:54que c'est d'avoir M. Macron,
26:56notamment comme président de la République, qui est complètement
26:58soumis, qui a d'ailleurs dit en 2017
27:00sur le sol algérien que nous avions commis
27:02un crime contre l'humanité.
27:04Ça, ce n'est pas possible. Les Français veulent des mesures
27:06de rétorsion extrêmement fortes,
27:08taxer les flux financiers, remettre en cause
27:10les accords de 1968, et dernière chose aussi,
27:12parce qu'il y a une diaspora algérienne très importante
27:14sur notre sol. Alors, il y a des Franco-Algériens
27:16qui ne se reconnaissent absolument pas dans le régime
27:18de M. Théboune et qui aiment profondément la France.
27:20Mais il y a une autre partie qui n'a de cesse, notamment
27:22de dire que la France, c'est pas bien,
27:24que la France, c'est de la merde et que l'Algérie, c'est formidable.
27:26Mais si vous n'êtes pas contents, en France,
27:28aller en Algérie, si c'est aussi merveilleux
27:30ce pays qui n'a jamais su se développer
27:32et qui jalouse d'ailleurs considérablement le Maroc.
27:34Et M. Théboune, qui est là,
27:36en train de nous dire que tout est de la faute
27:38de la France. Mais non, mon petit Théboune,
27:40si ton pays fonctionne aussi mal, c'est pas de la faute
27:42de la France, c'est de la faute à toi. Donc,
27:44arrête de nous insulter en permanence.
27:46Et un moment, occupe-toi de ton peuple, qui en a bien besoin,
27:48qui vit dans la misère et la pauvreté. Un moment, ça suffit.
27:50Bon. Est-ce que c'est aussi simple
27:52que ça, comme dirait...
27:54Si c'était aussi simple,
27:56on aurait...
28:00Si c'était aussi simple,
28:02on l'aurait déjà fait.
28:04Je pense qu'il y a deux choses.
28:06La première chose, c'est que
28:08je pense qu'à un moment donné,
28:10il faut qu'on arrête le contentieux
28:12historique, j'ai envie de dire, parce que
28:14d'un côté, l'Algérie a le sentiment
28:16que la question coloniale,
28:18en tout cas, la question de l'indépendance
28:20n'est pas réglée. De l'autre côté, la France
28:22considère qu'elle l'a réglée. Donc, à un moment
28:24donné, il faut arrêter. Effectivement,
28:26vous avez un régime
28:28qui, à mon avis, ne fait pas l'unanimité.
28:30Je suis prudent quand je dis
28:32ne fait pas l'unanimité sur le plan interne.
28:34Parce qu'effectivement, s'il y a
28:36autant d'Algériens qui souhaitent venir
28:38en France, c'est que les choses ne sont pas aussi
28:40bien que ça en Algérie. Non, la France
28:42n'est pas responsable de tout ce qui se passe
28:44en Algérie. Il y a des richesses
28:46et moi, je comprends toujours pas pourquoi
28:48est-ce que ce pays n'a pas explosé sur le plan
28:50de sa croissance, sur le plan de son développement,
28:52etc. Et
28:54chacun doit être prudent là-dedans.
28:56Chacun sait très bien ce qui se passe. On n'aura pas besoin
28:58d'aller plus loin. La preuve, c'est qu'Arnaud
29:00de Benedetti a un peu ouvert
29:02le bouchon en disant
29:04ici ou là, on pourrait...
29:06Il y a des choses à faire.
29:08On pourrait dire un peu
29:10qui possède quoi et puis on viendra en discuter.
29:12Ça, c'est la première chose.
29:14La deuxième chose que je veux dire,
29:16c'est que si c'est à ce point dramatique,
29:18eh bien, oui,
29:20s'il faut arriver à...
29:22S'il faut arriver à remettre en cause
29:24les accords de 68, eh bien,
29:26les accords de 68 vont être remis en cause.
29:28Mais il n'est pas question qu'en permanence,
29:30effectivement, qu'on donne le sentiment
29:32qu'il y a d'un côté
29:34des innocents et de l'autre côté des afro-coupables.
29:36Donc je pense que vraiment, le pouvoir algérien,
29:38plutôt que d'essayer de...
29:40En fait, c'est une façon de
29:42contourner les problèmes internes qu'en disant
29:44la France est responsable de tout. Parce que sinon,
29:46il serait bien obligé de s'occuper de son problème interne.
29:48Donc c'est là-dessus qu'il faut que
29:50l'Algérie et le président Teboun
29:52soient un petit peu moins virulents
29:54et qu'on revienne,
29:56qu'on fasse tomber la température.
29:58Je pense que ça serait plus sérieux.
30:00– Une petite chose quand même, c'est une question de valeur.
30:02Quand la Russie a attaqué l'Ukraine,
30:04heureusement qu'on s'en est tous émus et qu'il y a eu des mesures de rétorsion,
30:06c'était une question de valeur. Mais pourquoi il n'y a pas
30:08la même chose face à la dictature algérienne
30:10de M. Teboun ? Il y a un antisémitisme d'État
30:12quand même en Algérie. Il faut quand même le dire.
30:14Le juif est perçu comme un bouc émissaire.
30:16En 1954, il y avait 130 000 juifs en Algérie.
30:18Aujourd'hui, il n'y en a pratiquement plus aucun
30:20tout simplement parce qu'il y a de l'antisémitisme.
30:22Je me souviens que le grand rabbin de France,
30:24Raim Korsia, devait aller en Algérie
30:26en 2022 avec M. Macron.
30:28Mais il y a tellement une vague antisémite
30:30qu'il a dû renoncer, qu'il a prétexté
30:32notamment un test Covid positif.
30:34Est-ce que nos valeurs, c'est en effet
30:36de se soumettre face à des gens
30:38qui soutiennent ouvertement le ramasse ?
30:40Alors à un moment, M. Macron parle toujours
30:42de valeurs, de valeurs, de valeurs.
30:44Ce serait bien de les mettre en application.
30:46Je pense qu'il y a beaucoup de Français
30:48qui en ont ras-le-bol et qui veulent
30:50qu'on soit ferme face à l'Algérie.
30:52Petite pause de pub et vous pourrez continuer
30:54de débattre dans un instant sur Sud Radio.
31:02Nous évoquions les relations franco-algériennes.
31:04Vous vouliez revenir sur la comparaison
31:06Frédéric Fougera que faisait
31:08avec Kévin Bossuet avec l'agression,
31:10ce qui s'est passé entre la Russie
31:12et l'Ukraine.
31:14Oui, parce que Kévin posait la question
31:16judicieuse de pourquoi on n'a pas
31:18exactement le même type de réaction
31:20quand il y a une agression de la Russie
31:22ou quand il y a une agression de l'Algérie
31:24vis-à-vis de notre pays.
31:26On a évoqué le manque de courage politique.
31:28C'est très certainement pour moi une question
31:30de manque de courage politique et surtout
31:32on a peur du débordement.
31:34Ce manque de courage vient de la peur
31:36du débordement qu'il peut y avoir
31:38des Algériens en France ou des Franco-Algériens.
31:40On n'a pas peur d'un débordement des Russes
31:42ou des Franco-Russes.
31:44Ça, ça ne nous inquiète pas.
31:46En revanche, la façon dont peuvent réagir
31:48notamment dans les quartiers
31:50dits sensibles la population
31:52d'origine algérienne, ça, ça nous fait
31:54terriblement peur.
31:56Même si je suis parfaitement d'accord
31:58peu ou pas
32:00ou tous les Algériens
32:02ou Français d'origine algérienne ne soutiennent
32:04certainement pas le régime politique
32:06en Algérie. En revanche, les amalgames
32:08ou les raccourcis qui peuvent être faits sur le sujet
32:10font que quand on attaque l'Algérie, quelque part
32:12on les attaque, donc ils ont envie de se défendre et de réagir.
32:14Et parfois contre
32:16leurs propres intérêts.
32:17C'est pas une question, attention, parce qu'on dit peur.
32:19Je pense qu'il faut
32:21pas être naïf. Au-delà de la peur,
32:23il y a des réactions de terrain
32:25qu'il faut prendre en considération
32:27et quand on est un responsable public...
32:29Peur des débordements.
32:30Oui, oui, c'est ça.
32:31Quand on est un responsable public, ce sont des choses
32:33qu'il faut prendre en considération.
32:35Si j'ai peur, j'ai tremble parce que
32:37M. Théboud a parlé, donc j'ai peur, j'ose pas dire,
32:39c'est qu'on a des réalités internes
32:41qui sont ce qu'elles sont.
32:43Et c'est là où il faut arriver
32:45à renouer le lien.
32:47Et c'est la raison pour laquelle, moi, je fais la différence
32:49entre les rapports
32:51et la fermeté
32:53qu'il faut avoir vis-à-vis du
32:55régime algérien
32:57et le rapport que nous avons avec le peuple
32:59algérien, qui est
33:01un rapport de fraternité, qu'il faut
33:03rappeler. Ce sont des choses pour lesquelles il faut
33:05passer. Alors dans ce cas-là, moi, j'aimerais bien, en effet,
33:07que le peuple algérien prenne position,
33:09défende la France face à la dictature de M. Théboud,
33:11et là, je serais parfaitement d'accord
33:13avec votre...
33:15Un peu de courage.
33:17Attendez, non mais enfin...
33:19Vous venez de parler
33:21de dictature, vous n'avez jamais vécu dans une dictature,
33:23je peux vous dire...
33:25Vous savez très bien que lorsque
33:27vous vivez dans une dictature
33:29ou lorsque vous avez un certain impératif,
33:31vous savez très bien ce que vous risquez, y compris
33:33vous risquez votre vie. Donc voilà.
33:35Et il y a beaucoup de Français d'origine
33:37algérienne qui s'expriment, avec les
33:39nuances que je viens de rappeler, sauf que
33:41ceux-là ne sont pas hyper médiatiques et qu'ils
33:43ne représentent pas le gouvernement algérien
33:45et qu'ils ne sont... Voilà, c'est ça,
33:47c'est une réalité. Mais on ne peut pas dire
33:49que tous les Algériens...
33:51Vous en avez une part sûre.
33:53Mais c'est ce que je précise.
33:55C'est ce que je précise. Et en tant
33:57que leader d'opinion,
33:59en ce qui me concerne, je rappelle
34:01que la relation avec
34:03la fermeté à laquelle il faut faire preuve,
34:05l'égard de laquelle il faut faire preuve avec
34:07le gouvernement algérien
34:09de M. Tebboune, ça n'a
34:11rien à voir avec les
34:13rapports que nous avons avec le peuple algérien
34:15en tant que tel. – Juste une précision
34:17pour Véronique qui me dit, vous devriez dire
34:19à Kévin Bossuet, qu'il regarde sur YouTube les informations
34:21de cette époque, les charniers qui ont
34:23été découverts. Mais personne n'a nié
34:25qu'il y ait eu des atrocités,
34:27personne n'a nié qu'il y ait eu
34:29une guerre, qu'il y ait eu des conflits
34:31avec des morts.
34:33– Et on pourrait évoquer aussi le massacre d'Oran
34:35de 1962 avec une chasse
34:37à l'européen, les exactions
34:39notamment des nationalistes
34:41algériens, etc. Donc en même temps,
34:43on est d'accord. Mais ça, ça appartient à l'histoire.
34:45Il faut voir aussi l'avenir.
34:47Et je pense qu'on est trop, en effet, dans
34:49une repentance. Et voilà, à un moment
34:51donné, qu'on se réconcilie et qu'on
34:53voit l'avenir. C'est tout. – Quand effectivement
34:55Jean-Michel Apathy fait référence
34:57à la conquête
34:59au XIXe siècle,
35:01je veux dire, voilà, arrêtons de regarder
35:03aussi, avec les yeux d'aujourd'hui,
35:05des conflits. On peut remonter
35:07à il y a encore plus longtemps. – Ce qu'il y a de grave
35:09avec M. Apathy, c'est qu'il est devenu en un instant
35:11le petit télégraphiste de M.
35:13Théboune, puisqu'il a repris sa rhétorique
35:15en disant que la France aurait finalement
35:17commis un génocide, ce qu'a dit Bouteflika
35:19et ce qu'a dit le président
35:21algérien. Mais ça, ça me pose quand même
35:23une question. Je veux dire, à un moment donné,
35:25je n'ai rien contre M. Apathy, même si en effet
35:27il veut détruire le château de Versailles
35:29parce qu'il ne faut pas exalter la culture française.
35:31Mais je trouve qu'il a un positionnement
35:33qui est profondément anti-français et qui
35:35tente de nous polariser
35:37sur l'histoire pour oublier toutes les problématiques
35:39autour du régime algérien
35:41actuel. – C'était surtout la comparaison
35:43avec le nazisme français.
35:45C'est ça qui était absolument...
35:47– Je pense que c'est voulu.
35:49– Alex Larmont sur les relations et sur
35:51la possibilité de la France. Enfin, on rappelle
35:53qu'il y a aussi un homme qui est emprisonné
35:55qui n'a pas droit
35:57à son avocat. C'est une
35:59situation inacceptable. – C'est inacceptable.
36:01Mais encore une fois, ça fait des années que ça dure.
36:03Je rappelle souvent cette histoire.
36:05Au moment de Donaël,
36:07vous aviez quand même eu un cas d'ingérence
36:09énorme de la part de l'Algérie
36:11sur la situation de la France
36:13quand le président en personne avait réagi
36:15avec un communiqué en demandant
36:17du soutien de la part des franco-algériens
36:19à l'époque.
36:21Donc en réalité, moi je pense que
36:23diplomatiquement parlant,
36:25c'est bloqué. On a une crise diplomatique
36:27considérable que
36:29le pouvoir législatif
36:31Bruno Retailleau semble
36:33vouloir changer les choses. Mais qu'on est,
36:35ne l'oublions pas, en France, dans un état de droit
36:37ce qui nous fait une grande différence d'ailleurs
36:39avec l'Algérie et que par conséquent
36:41on ne peut pas non plus faire n'importe quoi.
36:43Donc il faut que ça passe par différentes étapes.
36:45Et ça va passer par différentes étapes.
36:47C'est arrivé progressivement
36:49parce qu'effectivement, de toute façon, comme on n'a jamais voulu toucher
36:51aux relations franco-algériennes
36:53depuis 1962
36:55et la fin de la guerre
36:57depuis les accords d'Algérie aussi
36:591968, on n'a jamais voulu y toucher
37:01pour pouvoir préserver une relation qui en fait
37:03n'existait pas, il faut bien le dire.
37:05Aujourd'hui, 50 ans après, 60 ans après
37:07on est en train de se réveiller
37:09et on est en train de se dire que politiquement il va falloir
37:11parler de cette situation.
37:13Bon courage aux hommes politiques
37:15de vouloir le faire, parce qu'effectivement
37:17il va y avoir des retours de médailles.
37:19Je crois surtout que ce n'est pas sur les plateaux
37:21de télé ou radio ou par médias
37:23grands médias interposés que ce type
37:25de dossiers se gère.
37:27Il y a de la sensibilité
37:29et quel que soit ce qu'on peut en penser
37:31c'est pas une question
37:33d'intérêt, mais il y a des sensibilités
37:35on a des êtres, voilà, qui sont
37:37ce qu'ils sont, et bien ça va passer par
37:39des discussions un petit peu plus discrètes, à mon avis.
37:41On parle d'affaires étrangères
37:43petite parenthèse, vous avez vu le clip
37:45de notre ministre des affaires étrangères
37:47qui sur le mode de bref
37:49communique
37:51sur ça, vous ne l'avez pas vu ?
37:53Je l'ai vu partiellement.
37:55Beaucoup de gens m'ont dit mais c'est pas possible, c'est un fake.
37:57C'est la question que je me suis posée.
37:59Petit montage à la manière de bref
38:01pour le G20.
38:03Je suis désolé mais c'est un super coup de com.
38:05C'est pathétique.
38:07Vous trouvez que c'est pathétique, mais en attendant
38:09derrière sur les réseaux il fait des milliers de vues.
38:11Personne ne le connaît,
38:13Jean-Noël Barraud.
38:15Il faut être connu pour n'importe quoi.
38:17C'est le débat que j'ai parfois
38:19avec Gilles sur le buzz.
38:21Prendre l'énas situation pour aller présenter les Césars
38:23ce soir.
38:25C'est le buzz.
38:27C'est la société du buzz.
38:29Moi je l'ai vu, c'est parfaitement ridicule.
38:31Je ne suis même pas allé jusqu'au bout
38:33tellement j'étais mal à l'aise.
38:35C'est très malaisant et je trouve que ce n'est
38:37pas le rôle d'un ministre des affaires étrangères.
38:39Je pense qu'il est en dessous de tout.
38:41Je défends la liberté d'expression contrairement à lui
38:43qui tape en effet sur Elon Musk.
38:45Moi je suis pour la liberté d'expression et même la liberté
38:47de faire n'importe quoi comme le fait M. Barraud.
38:49Encore une fois, je ne dis pas que c'est bien
38:51ou pas bien parce que je veux être tout à fait transparent avec vous.
38:53Je n'ai pas été au bout non plus.
38:55C'est horrible.
38:57Moi j'ai eu des frissons.
38:59Je dis que ça ne m'intéresse pas.
39:01Ça ne m'a pas intéressé.
39:03Après en attendant, il parle à un public
39:05qui n'est pas habitué à regarder
39:07de la politique.
39:09Il explique ce qu'est un G20.
39:11Il surfe sur une mode en ce moment qui est bref.
39:13Je suis désolé.
39:15En termes de communication, c'est réussi.
39:17Je pense qu'il ne faut pas prendre les gens pour des idiots.
39:19Même les gens qui ne s'y connaissent pas en politique
39:21trouvent ça pathétique.
39:23Effectivement, Alex et le professionnel
39:25sur ces sujets-là.
39:27C'est intéressant d'avoir le professionnel qui le dit.
39:29Ça permet de parler à une certaine population.
39:31Le retour que j'ai,
39:33c'est que beaucoup de jeunes
39:35me disent, en sortant de vos émissions,
39:37qu'ils aiment bien
39:39qu'à un moment donné, on fasse les choses
39:41de manière pédagogue, qu'on soit honnête,
39:43qu'on soit transparent.
39:45Ils ne nous reprochent pas
39:47le retour que j'ai
39:49de cette mise en scène
39:51que je ne connais pas,
39:53parce que je m'en inquiétais.
39:55Pour les sujets un peu complètes,
39:57est-ce qu'il faut en arriver à cela ?
39:59Finalement, les gens me disent
40:01que c'est bien d'avoir des gens.
40:03C'est un minimum de liberté, de transparence
40:05et un minimum d'honnêteté
40:07et de pondération.
40:09C'est le retour que j'ai.
40:11– Je vous l'enverrai, je vous l'ai envoyé, Jean-Claude.
40:13Comme vous êtes là ce matin,
40:15on va s'occuper aussi des États-Unis
40:17avec Donald Trump
40:19qui a un petit peu changé de ton
40:21vis-à-vis de Zelensky
40:23qu'il reçoit aujourd'hui
40:25à Washington avec cette petite phrase.
40:27La question lui est posée
40:29par un journaliste.
40:31Zelensky est un dictateur.
40:33Il dit quoi ? Moi j'ai dit ça ?
40:35Non. Next question.
40:37Ça c'est quand la question les embarrasse.
40:39– Oui, mais c'est plus que ça.
40:41Mais il faut tenir, il faut faire
40:43avec Donald Trump et on l'a dit
40:45depuis plusieurs années maintenant.
40:47Il est ce qu'il est.
40:49Premièrement, je rappelle que ça n'est pas un idiot.
40:51Il faut faire attention à ne pas prendre
40:53Donald Trump pour un idiot.
40:55En revanche, il y a des intérêts.
40:57Il y a autour de lui un certain nombre de gens
40:59qui défendent une certaine ligne.
41:01Il faut bien se dire qu'aujourd'hui
41:03il y a une recomposition
41:05de la vie internationale.
41:07Là où il y avait une alliance atlantique
41:09forte, aujourd'hui
41:11Donald Trump dit
41:13je continue ce qui a aussi
41:15commencé avant par mes prédécesseurs.
41:17C'est l'Amérique d'abord.
41:19C'est le rapport du faible
41:21au fort.
41:23Il remet en cause le multilatéralisme.
41:25Il remet en cause
41:27l'accord de Paris.
41:29C'est cela qu'il faut prendre en considération.
41:31On va voir ce qu'il propose
41:33à Zelensky.
41:35Pour l'instant, ce qui est sur le papier, c'est un peu un braquage.
41:37C'est l'éther
41:39mais pas de garantie de sécurité.
41:41La question sera aussi pour
41:43nous Européens.
41:45Est-ce qu'on est capable de dire
41:47qu'est-ce qu'on fait concrètement ?
41:49Est-ce que finalement
41:51on laisse Donald Trump,
41:53c'est aussi un sujet,
41:55à la discussion avec Zelensky,
41:57à la discussion avec Poutine ?
41:59Est-ce que les Européens ne reprennent pas
42:01langue avec Poutine pour participer
42:03aussi aux discussions ?
42:05Une auditrice me dit que Jean-Noël Barreau est en discussion
42:07avec les Ukrainiens depuis octobre pour conclure un accord
42:09sur l'exploitation des terres rares
42:11et que Trump a mis en place pour l'Amérique en 8 jours.
42:13Nos fonctionnaires ne savent pas rédiger les contrats.
42:15Non, ce n'est pas aussi vrai que cela.
42:17Ce n'est pas aussi vrai que cela.
42:19Mais il y avait des discussions.
42:21Oui, il y avait des discussions depuis des mois.
42:23Depuis des mois et depuis des années.
42:25On commence à connaître Donald Trump quand même.
42:27Il a quand même été une première fois président des Etats-Unis
42:29entre 2016 et 2020.
42:31On a un peu saisi sa méthode.
42:33D'ailleurs, il le montre encore en disant
42:35qu'il n'a jamais traité Zelensky de dictateur.
42:37Il s'arrange avec la vérité.
42:39Il oublie ce qu'il a envie d'oublier.
42:41Par contre, il faut lui reconnaître une chose, c'est qu'il avance.
42:43Il avance. C'est un chapeau de reprise.
42:45Je suis d'accord. C'est quelqu'un qui a compris
42:47qu'on obtenait les choses,
42:49non pas par la négociation mais par le rapport de force.
42:51C'est quelqu'un qui est dirigé vers la paix,
42:53que ce soit notamment à Gaza
42:55ou que ce soit notamment sur le sol ukrainien.
42:57On peut lui reprocher beaucoup de choses.
42:59En tout cas, il fait ce qu'il a dit.
43:01Aux Etats-Unis, il y a eu une vraie alternance.
43:03On peut reprocher tout ce qu'on veut, mais en France,
43:05quand on vote, c'est toujours les mêmes au pouvoir.
43:07C'est l'adroche. Un peu à droite, un peu à gauche,
43:09on ne sait pas très bien. Au moins aux Etats-Unis,
43:11quand on vote Trump, on sait pourquoi on vote
43:13et les résultats sont là. Moi, j'aime beaucoup ce président.
43:15Je pense qu'on lui tape un peu trop dessus.
43:17Il incarne cette Amérique en mouvement,
43:19cette fierté américaine
43:21et tant pis pour les Européens
43:23qui se sont réfugiés
43:25sous le parapluie états-unien
43:27et qui ont refusé d'investir dans l'armée
43:29en pensant que tout était acquis.
43:31Vous me permettriez de...
43:33De nuancer ?
43:35Non, pas de nuancer.
43:37De ne pas être d'accord.
43:39C'est une Amérique
43:41qui a commencé avant Donald Trump.
43:43Donald Trump, autour de lui,
43:45pour certains, était démocrate.
43:47Lui-même était un peu démocrate
43:49et devenu républicain par un concours de circonstances.
43:51Je pense que dire qu'on fait fi,
43:53si vous reprenez
43:55le courrier d'Elon Musk aux fonctionnaires,
43:57je pense qu'on peut réduire la voilure
43:59administrative sans utiliser
44:01les méthodes qui sont utilisées.
44:03Moi, je vais vous dire,
44:05les systèmes où il n'y a plus de règles
44:07et vous ne traînerez pour être
44:09un praticien sur le terrain,
44:11virer quelqu'un
44:13en ne respectant plus aucune procédure,
44:15il n'y a pas un Français qui vous dira
44:17que c'est merveilleux parce que les mêmes
44:19qui vont vous dire que c'est très bien
44:21sont les mêmes qui, une fois que ça leur arrive,
44:23viennent vous dire que c'est anormal ce qui leur arrive.
44:25Ça, c'est mon expérience de terrain.
44:27Ce qui s'est produit avec le DOG, non.
44:29Dire que les juges,
44:31on n'accepte plus du tout le pouvoir judiciaire,
44:33non.
44:35Ça, je ne partage pas.
44:37Je ne remets pas en cause son élection
44:39ni le fait qu'il a un mandat.
44:41Mais non, pas dans la méthode.
44:43Pour répondre à Kevin, ce qui dit
44:45que Trump fait avancer les choses sur Gaza,
44:47ça me paraît peut-être un peu prématuré
44:49mais si on moque
44:51le clip de Jean-Noël Barreau,
44:53on peut à ce moment-là aussi largement moquer
44:55le clip de Trump qui nous présente
44:57ce que serait, grâce à lui, Gaza demain.
44:59C'est indécent. Pardonnez-moi, c'est indécent.
45:01Là, on est dans le ridicule absolu.
45:03Je pense que tout le monde en convient.
45:05Je ne suis pas en désaccord, même si ça m'a fait beaucoup plaisir
45:07en voyant ce clip.
45:09C'est indécent, donc méfions-nous
45:11sur les résultats.
45:13Ça fait plus de 40 ans
45:15que je vois évoluer Donald Trump.
45:17Je peux vous dire que le nombre
45:19de fois où il nous a expliqué, nous étions tous beaucoup plus jeunes
45:21et vous n'étiez pas nés.
45:23Ou il nous a expliqué qu'il montait
45:25à Atlantic City, les plus beaux complexes immobiliers.
45:27Moralité de l'histoire, c'est qu'il a
45:29quand même mis sacrément
45:31dans des situations humainement
45:33inacceptables des tas d'Américains
45:35très très très modestes.
45:37Moi, c'est pas mon truc.
45:39On se retrouve dans un instant
45:41avec vous sur Sud Radio.
45:43A tout de suite.
45:45Sud Radio.
45:47Le 10h midi. Mettez-vous d'accord.
45:49Valérie Expert.
45:51On n'aura pas le temps de traiter
45:53tous les sujets.
45:55On avait le sujet des retraites et du référendum.
45:57On aura l'occasion d'en reparler.
45:59Peut-être l'actualité, c'est le coup d'arrêt judiciaire
46:01à la construction
46:03de l'A69.
46:05Des mois et des mois
46:07de travaux, des propriétaires
46:09expulsés, des recours,
46:11des occupations de terrain.
46:13Moi, je ne connais
46:15pas suffisamment le dossier
46:17mais c'est vrai qu'on voit qu'il y a quand même
46:19en tout cas un tribunal administratif
46:21qui a décidé que ce chantier
46:23devait s'interrompre.
46:25Je ne sais pas qui veut...
46:27Pourquoi ? Pour quelles raisons ?
46:29Parce que ça a été pour protéger
46:31des espèces en danger.
46:33Le chantier, il a commencé
46:35dans les années 90.
46:37Et en 2024, 2025,
46:39on nous dit qu'il faut interrompre le chantier
46:41parce que ça met en danger des espèces
46:43végétales. Mais de qui se moque-t-on ?
46:45En réalité, le vrai problème
46:47il est là.
47:03Et c'est même plus au niveau local.
47:05Mais si on commence à faire ça aujourd'hui sur un chantier
47:07qui a commencé dans les années 90,
47:09qui devait être livré à la fin de l'année prochaine,
47:11qu'on arrête
47:13à plus des deux tiers de construction,
47:15qu'est-ce qui nous dit qu'on ne va pas faire ça
47:17avec tous les chantiers demain ?
47:19Le problème, il est là.
47:21Ça pose la question de la justice, des tribunaux.
47:23C'est-à-dire, comment
47:25le juge en déduit une autre ?
47:27Alors, moi, j'ai pas
47:29eu accès pour l'instant
47:31à la décision, au jugement du tribunal administratif.
47:33Il y a eu quelques brèves.
47:35Bon, le juge juge.
47:37Heureusement qu'il y a une cour d'appel
47:39et il y a un conseil d'Etat
47:41derrière. Ce qui est dramatique,
47:43c'est que cet arrêt brutal, et j'espère que
47:45ce jugement va arriver très vite,
47:47va coûter une somme considérable,
47:49des sommes
47:51considérables aux contribuables.
47:53On parle de plusieurs centaines
47:55de millions d'euros.
47:57Donc, sortons le porte-monnaie pour, là encore,
47:59payer une forme d'incurie.
48:01Et puis, le juge fait une incursion,
48:03d'après ce que je comprends.
48:05Le commissaire du gouvernement
48:07parle d'atteinte à l'environnement.
48:09Voilà.
48:11Je n'ai pas les motivations,
48:13mais là aussi, rappelons-nous que le juge
48:15administratif n'a pas été là pour pouvoir
48:17se substituer
48:19à l'administration.
48:21Et c'est cela que
48:23regardera probablement
48:25la cour administrative d'appel.
48:27On parle de plantes telles que
48:29le fritillière, pintade, la nigelle
48:31de France, la renoncule à feuilles
48:33d'Ophiogloss,
48:35et du trèfle écaillé, qui sont des
48:37espèces protégées. Le chantier
48:39était quand même achevé à 70%.
48:41Frédéric ?
48:43Je comprends qu'on puisse opposer
48:45environnement à développement économique,
48:47je l'entends parfaitement. Après, c'est
48:49à chacun de décider dans quelle société il a envie de vivre.
48:51Moi, ce qui m'embarrasse terriblement dans cette affaire,
48:53c'est la question de l'agenda.
48:55Est-ce qu'on peut continuer à avoir des recours
48:57à partir du moment où un chantier a démarré ?
48:59Ou est-ce qu'on peut commencer un chantier
49:0170% d'achèvement.
49:03Est-ce qu'on peut commencer un chantier alors qu'il y a encore des possibilités
49:05de recours ? Donc cette question-là,
49:07je la trouve très embarrassante. J'ai lu un commentaire
49:09sur les réseaux, mais que j'ai trouvé assez
49:11intéressant,
49:13qui résume cette affaire, qui le voit
49:15d'un autre point de vue, c'est de dire
49:17ce commentaire, c'était l'arrêt de l'A69,
49:19c'est la victoire de la bourgeoisie, des agglomérations
49:21qui ont accès à tout, face aux
49:23territoires qui sont abandonnés.
49:25Et j'ai un peu l'impression que cette affaire,
49:27c'est aussi des conflits d'intérêts
49:29différents, et c'est effectivement
49:31plus facile de protéger l'environnement
49:33quand on a un travail des transports
49:35et des facilités d'accès à tout, que quand on est
49:37plus isolé dans des territoires et qu'on a besoin
49:39d'infrastructures pour pouvoir se développer.
49:41Il y a une forme
49:43d'égoïsme, et on se sert
49:45de l'environnement
49:47pour satisfaire cet égoïsme.
49:49Ceux qui portaient
49:51la plainte,
49:53c'est plutôt des écologistes qui ne sont pas des bourgeois.
49:55— Oui, mais il y a une dimension politique...
49:57— Des écologistes des villes, pas des écologistes
49:59de la campagne. — Si, si, si, si.
50:01Thomas Braille, qu'on a eu ici en ligne,
50:03est un écolo des campagnes.
50:05C'est quelqu'un qui est élagueur d'arbres
50:07et qui est celui qui a porté
50:09le mouvement.
50:11— Le contact.
50:13Vous savez,
50:15là encore, moi je ne suis pas
50:17en train de dire qu'il n'y a pas des voix qui peuvent
50:19s'exprimer sur ces sujets.
50:21Mais il faut tenir compte d'un certain nombre de
50:23contraintes, puisque vous avez des régions qui sont
50:25complètement enclavées.
50:27C'est aussi une chose.
50:29La deuxième chose, c'est qu'au bout d'un moment,
50:31il y a eu
50:33un certain nombre de discussions.
50:35Le chantier a commencé.
50:37— Oui, mais c'est là-dessus. C'est pas comme disait...
50:39— Et à 70% fait.
50:41Et maintenant, on nous dit qu'il va s'arrêter.
50:43— Mais Jean-Claude, je suis désolé, mais je parle
50:45à l'homme de droit aussi. Il y a un moment donné, sur ce chantier-là,
50:47je pense que demain, il faudra
50:49se dire qu'on arrête
50:51à un moment donné de remettre en cause
50:53le chantier au niveau de la justice.
50:55Qu'on décide de faire quelque chose,
50:57on s'y tient.
50:59Et puis, autre chose, on parle de référendum
51:01souvent, mais qui
51:03on est nous, là sur les plateaux,
51:05qui sont au niveau de la justice
51:07pour juger si au niveau local,
51:09les gens en ont besoin ? Pourquoi on ne leur demande pas
51:11au niveau local, les gens s'ils en ont besoin ?
51:13Pourquoi on ne fait pas un référendum ?
51:15C'est toujours celui qui crie le plus fort
51:17devant les caméras, qui dit
51:19« On arrête, on arrête », qui gagne.
51:21Mais la réalité, c'est pas ça. Je suis désolé. La réalité,
51:23c'est aussi de se dire qu'au niveau local, ces gens,
51:25ils en ont besoin. Et on ne leur a même pas demandé leur avis.
51:27— Mais il y a une contestation. C'est 50
51:29kilomètres d'autoroute.
51:31Un élargissement de la route aurait peut-être
51:33surpris... Mais je crois qu'il y a eu des débats.
51:35Ça fait 20 ans que ça dure, Kévin, sur cette affaire.
51:37— Je crois que c'est caractéristique du mal français.
51:39C'est la tyrannie des braillards
51:41qui l'emportent. C'est la tyrannie de la
51:43minorité. Et ce qui est inquiétant, c'est que la
51:45justice donne raison notamment à cette
51:47tyrannie. Et mettons en avant également l'argent
51:49dépensé, l'argent gaspillé.
51:51On a des écolos, alors ici, qui sont
51:53pas forcément bobos, mais je pense que les écolos
51:55bobos se reconnaissent là-dedans, etc.,
51:57qui utilisent la cause idéologique
51:59pour promouvoir des idées de décroissance,
52:01de non-développement économique,
52:03ce qui n'a aucun sens. Et moi, ce qui m'inquiète un peu,
52:05c'est les deux tournements de la cause
52:07écologique par notamment ces mouvements.
52:09On l'a vu à Sainte-Solide, où vous aviez
52:11des écolos très radicaux
52:13qui s'en sont pris aux forces de l'ordre.
52:15Mais dans notre vie quotidienne, on le voit. Par exemple,
52:17les fameux appartements
52:19passoires, où maintenant, on ne peut plus
52:21louer finalement
52:23un appartement classé G.
52:25Et donc, ce qui fait qu'à Paris, on se retrouve
52:27dans une situation où les écolos
52:29préfèrent que les gens dorment dans leur voiture
52:31plutôt que dans un appartement classé G.
52:33On le voit également dans les zones à
52:35faible émission, où on veut interdire,
52:37on interdit notamment aux voitures les plus
52:39polluantes d'aller dans les centres urbains,
52:41sauf que ces voitures-là, ce sont les voitures
52:43des pauvres. Donc moi, je suis désolé.
52:45Cette écologie-là, on n'en veut pas.
52:47Bien sûr qu'il faut préserver la planète, bien sûr qu'il faut
52:49préserver l'environnement, mais avec
52:51un souci du développement économique
52:53et un souci de la question sociale.
52:55Si, d'un mot,
52:57je peux vous dire, le problème de certains,
52:59c'est qu'ils considèrent que leur combat
53:01étant juste, ils ne peuvent que
53:03l'emporter. Et c'est la raison pour laquelle vous avez
53:05des procédures et des procédures,
53:07et quelle que soit,
53:09moi j'entendais une responsable politique dire,
53:11la justice est peut-être exprimée,
53:13mais politiquement, nous avons raison.
53:15Donc nous...
53:17Politiquement, nous avons raison.
53:19Donc peu importe ce que dit la justice.
53:21Christine Bouillot, qui connaît bien le dossier, me dit la faute de départ,
53:23et c'est ce que disait Alex, c'est de ne pas avoir purgé tous
53:25les recours avant de lancer les travaux.
53:27Vous vous rendez compte que dix ans après, on en est à examiner
53:29encore des recours. Enfin, c'est
53:31invraisemblable.
53:33Absolument. C'est fini pour aujourd'hui.
53:35Merci à tous les quatre.
53:37Très bon week-end, et on se retrouve lundi.
53:39Bonne journée et bon week-end.

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