• il y a 7 heures
Mettez vous d'accord avec Alex Darmon, journaliste politique, chaine Youtube Les Indécis, Garen Shnorhokian, Journaliste et éditorialiste à Livre Noir, Samuel Lafont, Porte parole de Reconquête et Mathias Leboeuf, Journaliste et philosophe.

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-02-10##

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00:00...
00:01Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Christine Bouillaud.
00:06Et vous le savez, on est ensemble jusqu'à midi, on va tenter de se mettre d'accord.
00:10Ce matin, ce lundi 10 février, avec plusieurs sujets, bien sûr, on va parler d'intelligence artificielle.
00:15Est-ce que la France est prête pour ce qu'on appelle la nouvelle révolution qui est plus importante,
00:20nous dit-on même, que la révolution industrielle ?
00:22Le patron des petites et moyennes entreprises, le patron de la CPME, ce syndicat d'entrepreneurs,
00:28qui veut s'inspirer de la méthode Musk pour réduire et tailler à vif dans les dépenses publiques.
00:32Et puis, la question du référendum, depuis l'interview d'Emmanuel Macron, revient sur le devant de la scène.
00:38Faut-il, par exemple, un référendum sur le droit du sol ou sur d'autres sujets,
00:41sur le financement du modèle social, sur la fin de vie ?
00:44Voilà plusieurs pistes qu'on va évoquer avec nos quatre débatteurs que je vais saluer tout de suite.
00:49Je vais commencer par Mathias Leboeuf. Bonjour, Mathias, journaliste et philosophe. Merci d'être là.
00:54Samuel Laffont, bonjour. Samuel, porte-parole de Reconquête.
00:58Garenne Snorokian, journaliste et réaliste à Frontière. Voilà, c'est ça, je me mets à jour.
01:05Et Alex Darmon. Bonjour, Alex. Journaliste politique avec votre chaîne YouTube Les Indécis.
01:10Et on vous retrouve tous les vendredis dans La Vérité en face avec Patrick Roger, face à Éric Tegner.
01:16Débat toujours passionnant, musclé, mais viril, mais correct, comme on dit.
01:20Ça va, la défaite du 15 de France samedi ? Vous vous êtes remis ?
01:24Je m'en suis remis. Je me suis fêlé les côtes la semaine dernière au rugby.
01:27Donc autant vous dire que c'était très dur pour moi l'enchaînement.
01:30Mais je m'en suis remis. Mais elle était quand même très, très, très amère, cette défaite.
01:35On a eu du mal au dernier moment, d'un petit point. Mais enfin voilà, on va se rattraper.
01:40C'est pas très grave. Avec vous quatre, on va démarrer le tour de table et les coups de cœur et les coups de gueule.
01:47Mathias, je vais commencer avec vous. Un petit coup de gueule.
01:51Oui, un petit coup de gueule qui concerne Benjamin Netanyahou et Donald Trump,
01:56puisque ça n'a échappé à personne.
01:58Il y a une semaine, Donald Trump a proposé de transformer la bande de Gaza en riviera au Moyen-Orient.
02:04Trump précise qu'il ne veut pas faire le malin. Donc a priori, on peut penser que c'est sérieux.
02:10Et à ses côtés, il y avait Benjamin Netanyahou, tout sourire, mais qui n'avait pas fait de commentaire.
02:15Alors, il faut rappeler que transformer la riviera, transformer la bande de Gaza en riviera,
02:21ça veut dire déplacer deux millions de personnes, des Gazaouis.
02:24Et Trump a une solution, c'est de les envoyer une partie en Jordanie, une autre partie en Égypte,
02:31sans même demander d'ailleurs au passage l'avis de ces deux pays.
02:35Mais c'est pas grave. C'est un projet qui va être formidable.
02:40Benjamin Netanyahou était tout sourire, mais il n'avait pas commenté.
02:44Et en fait, on a eu un commentaire ce week-end, puisqu'il a qualifié ce plan de révolutionnaire
02:50saluant une vision différente et bien meilleure pour Israël.
02:54Alors effectivement, supprimer la bande de Gaza, c'est sûr que c'est une solution qui est bien meilleure pour Israël.
03:00Mais moi, je la trouve assez sidérante, cette réaction et cette solution.
03:05Pourquoi sidérante ? Parce que le Premier ministre d'un pays qui a été créé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale
03:12trouve formidable qu'on envisage de déplacer 2 millions de personnes alors que son peuple même a connu la déportation.
03:21Je trouve ça quand même assez hallucinant.
03:24Et puis surtout qu'il réagisse en ce moment, de cette façon, en se satisfaisant d'une solution qui ne plaît à personne
03:34alors qu'on est en pleine libération des otages, je trouve ça tout simplement, à proprement parler, irresponsable.
03:39C'est jeter de l'huile sur le feu et jouer aux pompiers pyromanes.
03:43Et je trouve ça absolument sidérant.
03:46Est-ce qu'il avait moyen de réagir autrement avec son allié américain, son nouveau locataire à la Maison Blanche ?
03:53Est-ce qu'il a les moyens de réagir autrement ? Je ne sais pas.
03:56Mais en fait, il y a quand même un sérieux problème.
03:59Moi, je vais vous dire, je serai famille d'otages encore détenus par le Hamas.
04:07Et je serai extrêmement inquiet des réactions de mon premier ministre.
04:10Parce qu'encore une fois, il risque de faire capoter toute la libération en prenant des positions aussi radicales
04:16et à mon avis aussi fantasques et aussi provocatrices.
04:21Parce que c'est vraiment de la provocation.
04:23En fait, ce qu'ils sont en train de raconter avec son camarade Trump, c'est que la solution à la bande de Gaza, c'est de la supprimer.
04:29C'est de supprimer les Gazaouis.
04:31En tout cas, voilà.
04:33Est-ce qu'il y a d'autres solutions ? Est-ce qu'il y a d'autres réactions possibles ?
04:36Oui, je pense qu'il y a des réactions possibles qui sont beaucoup moins dans la provocation,
04:39beaucoup moins dans le rapport de force, beaucoup plus dans la diplomatie.
04:42Alors, il nous reste moins d'une petite minute.
04:44Qui c'est qui veut réagir à cette réaction finalement du premier ministre israélien
04:48à ce qu'a proposé Donald Trump pour la bande de Gaza ?
04:52Samuel ?
04:53Écoutez, moi, ce que je retiens de Donald Trump en ce moment,
04:55et ce qui est à mon avis extrêmement important de manière générale,
04:58c'est que Trump ouvre des possibles sur différents sujets,
05:01qui peuvent être à notre détriment d'ailleurs, quand on pense au Groenland par exemple.
05:05Et comme il dit des choses tellement énormes, qui étaient inimaginées,
05:10qu'en fait, il se met au centre du jeu systématiquement, en plus de la puissance américaine.
05:14Et pour moi, c'est un élément à avoir toujours en tête,
05:16au-delà de ce qui se passe en Israël et dans la bande de Gaza,
05:19parce que ça va arriver ailleurs, ça va arriver en Asie également, ça va arriver en Afrique.
05:23Pour moi, c'est fondamental, c'est ça qu'il faut avoir l'esprit pour demain.
05:25Et c'est bien de pouvoir tout dire comme ça, de mettre des sujets ?
05:28C'est pas la question exactement de pouvoir tout dire.
05:31Alors c'est important, la liberté d'expression, mais c'est au-delà de ça.
05:34C'est de se dire, il y a d'autres choses qu'on peut faire, qui sortent de l'ordinaire.
05:39Par exemple, personne ne l'attendait, personne ne l'attendait sur le Groenland,
05:42personne ne l'attendait sur le Canada, je ne vous dis pas que c'est bien.
05:44Je vous dis, attention, nous on est sur la défensive,
05:47et les autres pays sont sur la défensive quand il y a quelqu'un qui met des possibles comme ça en avant,
05:50comme on fait les Chinois.
05:51Comme font les Chinois quand ils expliquent qu'en fait, il y a telle partie, telle île qui leur appartient,
05:54et qu'ils vont petit à petit les récupérer.
05:56Et comme c'est en train de se passer, vous savez qu'il y a des conflits entre la Russie et le Japon aussi,
05:59si vous envoyez un imaginaire aux gens, comme il est en train de faire auprès de certains Canadiens,
06:05vous pouvez avoir une influence importante sur les peuples.
06:07Et ça on a complètement oublié, et je termine là-dessus,
06:10j'ai déjà parlé sur ce plateau d'influence française dans le monde,
06:12nous on est sur nos petits trucs, nos petites affaires,
06:15on reste dans ce qui a été le passé, et on n'arrive pas à se projeter sur l'avenir.
06:18Et lui, systématiquement, ce qu'il fait, et ce qui est très fort,
06:21il faut qu'on s'en méfie pour la suite, évidemment,
06:23mais il faut que nous aussi on soit capables de le faire, c'est arriver à projeter nos ambitions.
06:27Non, on n'a pas le temps, Alex Darman, on va réagir à tout ça, à méthode Trump aussi,
06:32évidemment on va continuer avec vous quatre, Alex Darman, Garen Snorokian,
06:36Samuel Lafon, Mathias Leboeuf, on va faire l'info de 11h,
06:39la météo, les courses, et puis on se retrouve pour ce débat passionnant,
06:43parce qu'effectivement, on peut dire que l'histoire s'écrit en direct,
06:47tous les jours, avec l'actualité débordante.
06:49Allez, à tout de suite.
06:57Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Christine Bouillaud.
07:01Et en compagnie toujours d'Alex Darman, journaliste politique avec sa chaîne YouTube,
07:05Les Indécis, le vendredi également, dans la matinale de Patrick Roger,
07:09dans La Vérité en face à partir de 9h, c'est avec aussi, en duel avec Eric Degner,
07:13Garen Snorokian, journaliste hétérialiste à frontière,
07:16Samuel Lafon, porte-parole de Reconquête, et Mathias Leboeuf, journaliste et philosophe.
07:21On parle dans un instant de cette intelligence artificielle,
07:24ses 109 milliards d'euros annoncés,
07:26la France peut-elle rester dans la course à cette révolution numérique ?
07:31Le président des petites et moyennes entreprises,
07:33qui veut s'inspirer de la méthode Elon Musk pour réduire les dépenses publiques,
07:36et on tentera d'évoquer aussi ses idées de référendum,
07:39est-ce qu'il en faut sur le droit du sol, par exemple,
07:43ou comme le disait ce matin Amélie de Montchalin,
07:45la ministre des Comptes publics, chez Jean-Jacques Bourdin,
07:47sur Sud Radio, qui est favorable à un référendum sur la protection sociale,
07:51ce serpent de mer que l'on a aujourd'hui,
07:54compte tenu de nos dépenses et de notre budget.
07:57Allez, on continue notre tour de table,
07:59des coups de cœur et des coups de gueule.
08:00On était après vous, Mathias, sur la déclaration.
08:03En tous les cas, vous étiez plutôt virulent.
08:08En tous les cas, vous étiez en train de dénoncer l'attitude de Benjamin Netanyahou
08:12après la proposition du président américain de vouloir faire de Gaza la riviera de la Méditerranée.
08:19On faisait le tour de table.
08:21Samuel, vous trouviez que Donald Trump posait des questions,
08:24mettait des sujets sur la table que personne n'osait faire avant.
08:27On ne vous a pas tous entendu.
08:28Alex, notamment, sur cette question.
08:30Samuel disait, Mathias disait tout simplement,
08:34ça rajoute de l'huile sur le feu, tout ça.
08:36Oui, mais d'abord, la vraie question, c'est est-ce que c'est réaliste ?
08:39Je veux bien qu'on se projette et qu'on analyse, qu'on n'analyse pas,
08:43qu'on dise que Benjamin Netanyahou est la bonne réaction,
08:46que Donald Trump propose ce qu'il a envie de proposer,
08:48qu'il en est parlé d'ailleurs, à qui, on ne sait pas.
08:51Est-ce que c'est réaliste, au fond ?
08:52Moi, je ne crois pas.
08:53Pour bien connaître la région, je ne crois pas.
08:56Mais par contre, ce qui me gêne, Mathias, dans ce que tu dis,
09:00c'est que tu ne parles que d'un seul côté.
09:03Et la réalité, et c'est mon coup de gueule ce matin aussi,
09:05je vais me permettre d'enchaîner avec,
09:07mais quand est-ce qu'on parle, à un moment donné, du Hamas ?
09:11À quel moment on parle du Hamas ?
09:13À quel moment on trouve ça normal qu'on puisse négocier avec des terroristes,
09:18quand on voit les images ?
09:19Moi, ce matin, c'est ça mon coup de gueule.
09:21Plus que les propos de Donald Trump,
09:23parce que les propos de Donald Trump, s'il les tient,
09:25c'est aussi parce qu'on voit les images qu'on voit samedi matin,
09:27d'otages qui sont libérés,
09:29qui sont en condition de santé, mais parfaitement dégueulasses.
09:33Il y en a deux qui sont admis à l'hôpital en urgence,
09:37pas absolu, mais en urgence en tout cas.
09:39Et donc, par conséquent, on jette,
09:42et encore une fois, je comprends ce que tu dis,
09:44on peut s'étonner quand même des propos de Donald Trump
09:46qui sont, je pense, irréalistes.
09:48Mais il a le mérite aussi de proposer quelque chose qui n'est pas entendable.
09:52Mais à quel moment on se dit, peut-être,
09:55on négocie avec des terroristes,
09:58on assiste à leur mise en scène macabre,
10:00et tout le monde a l'air de trouver ça normal,
10:02ça rentre dans l'inconscient collectif,
10:04et on s'habitue à voir ces images le samedi matin,
10:06d'otages libérés,
10:08et de dire que c'est normal de traiter avec eux.
10:10Moi, je pense que si Donald Trump tient ses propos aujourd'hui,
10:13c'est aussi parce que, de l'autre côté,
10:15il y a des images atroces.
10:17Quand on assiste à ces images, je le répète,
10:19de libérations,
10:21de gens qui passent au milieu d'ordre,
10:23de personnes qui sont là,
10:25en train de crier, s'extasier, de voir des humains,
10:27des humains libérés qui ont été enfermés pendant 480 jours,
10:30il y a aussi, à un moment donné,
10:32il faut avoir une certaine nuance dans les propos qu'on tient.
10:34Je ne dis pas que tu n'en as pas.
10:36Je dis simplement que le coup de gueule,
10:38il faut qu'on puisse aussi l'élargir complètement.
10:40Il n'y a pas que d'un côté.
10:42J'ai tendance à penser qu'on s'acharne,
10:44à juger Donald Trump, à juger Netanyahou,
10:46ou d'autres dirigeants,
10:48parce que ce sont des démocraties.
10:50Il faut qu'on prenne la base aussi. On est face à des terroristes.
10:52– Mathias ?
10:54– Alors déjà, puisque je suis philosophe,
10:56je parlerai de Marc Orel.
10:58Marc Orel avait cette phrase, c'est-à-dire, il disait
11:00« Si tu veux les combattre, commence par ne pas leur ressembler. »
11:02Ce qui est une très jolie phrase.
11:04Et je pense qu'il faut se souvenir de Marc Orel
11:06et que ce n'est pas en ressemblant
11:08aux Hamas
11:10et à ces méthodes qui sont dégueulasses,
11:12qui sont terroristes et machin,
11:14de près ou de loin, qu'on avancera.
11:16Ça c'est la première chose.
11:18Est-ce que c'est réaliste ou pas ?
11:20Tu as raison de poser la question.
11:22Effectivement, ça paraît tellement sidérant qu'on se dit
11:24qu'il ne le fera jamais.
11:26Mais en même temps, est-ce qu'il ouvre des possibles ?
11:28On ne sait plus ce qui est réaliste avec Donald Trump.
11:30Est-ce qu'il n'est pas ?
11:32Quelle est la limite de la réalité ?
11:34Dans une forme de toute puissance,
11:36on se dit qu'il est suffisamment dingue
11:38et qu'il a suffisamment de pouvoir
11:40peut-être pour essayer,
11:42au moins essayer,
11:44de mettre à exécution son plan.
11:46Ça c'est la deuxième chose.
11:48La troisième chose,
11:50et je te remercie de me donner l'occasion de dire ça,
11:52je suis entièrement d'accord avec toi
11:54sur le Hamas,
11:56sur ce qui se passe en ce moment
11:58et je pense qu'Israël tout entier
12:00et derrière Israël,
12:02probablement tout l'Occident
12:04est prise en otage
12:06de cette espèce de mise en scène
12:08indécente, macabre
12:10qu'organise le Hamas.
12:12Et après on essaiera d'avancer
12:14parce qu'on a d'autres sujets
12:16aussi à évoquer ce matin,
12:18parce qu'il s'est passé beaucoup de choses encore ce week-end.
12:20Mais chacun, est-ce que finalement ce que pose Donald Trump
12:22ce n'est pas la fin
12:24de deux États côte à côte ?
12:26Ce projet
12:28qui pour l'instant
12:30n'aboutit nulle part
12:32avec son exubérance,
12:34avec tout ce qu'on peut penser
12:36de sa folie,
12:38est-ce que si on l'est entre les lignes
12:40ce n'est pas grave ?
12:42Moi ce qui m'inquiète, c'est que ce qui se profile
12:44derrière cette question
12:46c'est aussi la fin du droit international.
12:48C'est-à-dire qu'à un moment donné,
12:50Trump dit, moi j'ai décidé ça,
12:52il n'y a pas de concertation, il n'y a pas de partenaire,
12:54moi je vais construire
12:56une riviera.
12:58C'est pour ça que je dis que c'est réaliste,
13:00il ne pourra pas le faire tout seul,
13:02mais on ne peut pas lui enlever non plus
13:04le fait que ce soit lui qui est à l'origine des accords d'Abraham,
13:06ce que tout le monde pensait impossible
13:08à réaliser.
13:10Par conséquent, il ne pourra pas le faire tout seul,
13:12il pose, il met les pieds dans le plat,
13:14il faut espérer que ça puisse amener
13:16à qu'on puisse se mettre tous autour d'une table,
13:18eux, qu'ils puissent se mettre tous autour d'une table et parler.
13:20Parce que, encore une fois, je le dis,
13:22je pense que ce n'est pas réaliste.
13:24Mais au moment où il se passe quelque chose, au moment où on en parle,
13:26et dire qu'il nous a habitués à tellement de folie,
13:28bien évidemment qu'il nous a habitués à tellement de folie,
13:30mais encore une fois, la vraie folie,
13:32c'est qu'il faut revenir en arrière.
13:34On est en train de négocier avec des terroristes,
13:36depuis deux ans, on négocie avec eux,
13:38et tout le monde a l'air de trouver ça normal,
13:40et dit que c'est de la faute des Américains et de la faute des Israéliens.
13:42Moi, ce n'est pas ce que j'ai dit.
13:44Je suis très clair,
13:46moi, ce qui se passe en ce moment
13:48avec la libération des otages,
13:50je trouve même
13:52que c'est le symptôme
13:54de l'échec de la stratégie
13:56de Netanyahou, parce qu'encore une fois,
13:58le Hamas a l'air
14:00bel et bien vivant.
14:02C'est le Hamas qui est maître des horloges,
14:04et qui règle la libération des otages,
14:06comme bon lui semble,
14:08avec un con de goutte,
14:10et avec une perversité absolue,
14:12quand il dit que parmi les otages, il y en a huit qui sont décédés,
14:14on vous dira les noms plus tard.
14:16Quelle perversité,
14:18c'est vraiment dégueulasse.
14:20Et en plus, c'est lui qui maîtrise les images.
14:22Donc, où est le succès
14:24de la politique d'Israël ?
14:26On fait Samuel.
14:28Oui, alors, on parlait de possibles.
14:30Tout à l'heure, je parlais de créer des possibles.
14:32Vous vous souvenez que tout le monde,
14:34personne n'imaginait, ou tout le monde croyait impossible,
14:36qu'il puisse y avoir une rencontre
14:38entre les Etats-Unis et la Corée du Nord.
14:40Vous vous souvenez de ce qui s'est passé,
14:42quand Donald Trump, finalement...
14:44On a vu ce que ça a donné.
14:46Il avance, mais il fait quelque chose.
14:48Et puis, dans la zone, c'est important,
14:50que les Etats-Unis soient très menacés par la Corée du Nord,
14:52que les Coréens du Sud aussi peuvent se sentir menacés,
14:54et qu'à un moment, je ne dis pas que l'apaisement
14:56est éternel. L'apaisement n'est pas éternel.
14:58Mais il y a des moments où
15:00on a senti que la tension a baissé
15:02parce que des choses qui étaient imaginées
15:04comme impossibles... Pardon, mais le manque d'imagination,
15:06ce n'est pas une qualité, c'est un grand défaut,
15:08le manque d'imagination.
15:10Tous ceux qui pensaient que rien n'était possible,
15:12se sont trompés.
15:14Moi, je voudrais enchaîner sur mon coup de gueule,
15:16si vous me permettez.
15:18J'ai un coup de gueule contre l'extrême-gauche
15:20et contre l'impunité de l'extrême-gauche
15:22sur plusieurs sujets, trois sujets en France en même temps.
15:24Vous avez vu qu'il y a, dans plusieurs départements,
15:26dans la Vienne,
15:28dans l'Isère, mais surtout
15:30un peu partout en Bretagne,
15:32des manifs anti-bouloirés
15:34qui ont été interdits dans plusieurs endroits,
15:36mais qui se maintiennent,
15:38notamment en Bretagne, vous avez quand même ces manifestations,
15:40et des dégradations.
15:42Que sont les condamnations
15:44de ces personnes qui dégradent, systématiquement ?
15:46Moi, ce qui me dépasse là-dessus,
15:48c'est qu'à chaque fois...
15:50– On n'a pas enquêté, mais s'il y a eu des dépôts de plaintes,
15:52des personnes identifiées, il y aura certainement une procédure,
15:54mais comme médiatiquement on ne la suit pas,
15:56le raccourci ne peut pas être aussi simple.
15:58– On parle de la possibilité,
16:00vous allez voir dans les médias en Ouest-France,
16:02pour tout ce qui concerne l'Ouest,
16:04on a vu ce qu'ils ont fait.
16:06À chaque fois, on a la question de la dissolution de ces groupes,
16:08peut-être, mais jamais de la condamnation individuelle
16:10des personnes qui sont en acte délictuel,
16:12qui commettent des actes délictuels.
16:14Donc ce sont des délinquants qui dégradent,
16:16ils doivent pouvoir être poursuivis et condamnés, ce n'est jamais le cas.
16:18Deuxième sujet qui est lié, puisqu'on parle de Bretagne,
16:20est-ce que vous avez vu ce qu'il s'est passé à Rennes 2 ?
16:22Si les auditeurs de Sud Radio ne l'ont pas vu,
16:24je vous invite à taper Rennes 2 sur votre moteur de recherche préféré,
16:27et vous allez voir le bazar qui a été créé,
16:29on sait que c'est une université qui est largement tenue par l'extrême-gauche,
16:32noyautée par l'extrême-gauche,
16:34les militants d'extrême-gauche ont détruit la fac,
16:36il y a des centaines de milliers d'euros,
16:39avec l'université qui a fermé,
16:41et ça c'est au détriment de tous les étudiants,
16:43et évidemment des Français qui financent,
16:45vers leurs impôts, les universités.
16:47Et enfin, nous avons à Paris,
16:50des militants d'extrême-gauche qui sont mobilisés hier,
16:53à Paris Centre,
16:55pour soutenir leur squat de clandestins
16:57qui est installé à la gaieté lyrique depuis le 10 décembre,
17:00des antifas, des groupes d'antifas,
17:02il y avait une cinquantaine, une centaine,
17:04on ne les a pas tous vus,
17:05pour empêcher une mobilisation de reconquête,
17:07qui agit pour faire évacuer ce squat d'immigrés clandestins en plein Paris,
17:10et encore une fois, ces gens viennent, sont extrêmement menaçants,
17:12agressifs, insultants,
17:14et ils ne sont jamais poursuivis.
17:16C'était mon coup de gueule contre l'impunité de l'extrême-gauche,
17:18il y a évidemment les groupes qu'on peut dissoudre,
17:20mais il y a également à titre individuel,
17:21quand vous avez des gens qui commettent des agressions et des dégradations,
17:23ils doivent être poursuivis et condamnés.
17:27On continue le tour de table,
17:29après il y a des extrêmes,
17:31qui aussi d'autre côté des fois font...
17:33Qui détruisent la fac de Rennes, c'est l'extrême-gauche.
17:35Non, je suis d'accord, mais simplement,
17:37sur les histoires de condamnations,
17:41ça mériterait qu'on aille jusqu'au bout,
17:43de savoir si effectivement, et d'avoir un droit de suite,
17:45de savoir si les choses vont à leur terme.
17:47Beaucoup de négativité ce matin.
17:49Alors Garel, je suis désolée,
17:51ne croyez pas que je vous coupe la parole,
17:53mais mon réalisateur me dit qu'il faut qu'on fasse une petite pause,
17:55pour qu'on puisse manger, comme dirait l'autre,
17:57et on vous retrouve juste après pour votre coup de coeur.
18:06Sud Radio, le 10h midi,
18:08mettez-vous d'accord, Christine Bouillaud.
18:10En compagnie de Mathias Leboeuf,
18:12Samuel Laffont, Gaëlle Snorokian,
18:14Alex Darmon, on va parler d'intelligence artificielle,
18:16de la méthode Musk pour réduire les dépenses de l'État,
18:19et de possibles référendums,
18:21cette idée qui revient, avec celle encore,
18:23proposée ce matin sur l'antenne de Sud Radio,
18:25de la ministre des Comptes publics,
18:27Amélie de Montchalin,
18:29qui se dit favorable à référendums sur la protection sociale.
18:31Mais on en était à notre tour de table,
18:33avec des coups de gueule, le dernier entré en piste,
18:35c'est Garen, et c'est un coup de coeur
18:37qui va nous amener à notre premier sujet d'ailleurs.
18:39Après trois coups de gueule, j'ai décidé d'amener un peu de positivité
18:41dans cette émission,
18:43et je voudrais vous raconter une histoire,
18:45nous sommes en 2025 après Jésus-Christ,
18:47toute la Gaule est occupée par les Américains,
18:49toutes n'ont un village d'irréductibles,
18:51Gaulois résistent encore et toujours
18:53à l'envahisseur,
18:55ils sont trois, ils s'appellent Arthur Mench,
18:57Timothée Lacroix et Guillaume Lampe,
18:59ils se sont diplômés de Polytechnique,
19:01ils ont travaillé chez Facebook
19:03et chez Google, et aujourd'hui
19:05ils ont créé une IA, une IA qui s'appelle
19:07Mistral AI, qui est
19:09notre intelligence artificielle française,
19:11Cocorico, on a réussi à faire quelque chose,
19:13là où les Américains
19:15de la Silicon Valley ont mis des milliards
19:17de dollars, là où les Chinois
19:19ont la puissance de l'état chinois,
19:21nos petits Gaulois résistent
19:23et ils ont créé une super IA,
19:25donc Mistral IA qui est aujourd'hui dans les tops
19:27de téléchargements sur Android
19:29et sur Apple, le groupe Iliad
19:31vient d'annoncer dans un communiqué de presse
19:33qu'ils allaient mettre l'IA en version
19:35pro gratuitement pour tous les abonnés
19:37de free, c'est génial, les Français ne sont
19:39pas tant à la ramasse, mais parce que
19:41en France on a peut-être pas de pétrole, mais on a des
19:43idées, et ces idées ce sont des petits
19:45génies comme ces trois jeunes qui l'ont créé,
19:47l'IA française existe, espérons
19:49que ça ne finisse pas comme des projets type
19:51Dailymotion ou Quant
19:53où l'état dès qu'il met son nez dedans
19:55ça part très mal, laissez les gens libres,
19:57arrêtez de vouloir réglementer, laissez
19:59les entrepreneurs français créer
20:01parce qu'on a des génies en France, on a des
20:03pépites en France, et il faut les aider
20:05et le meilleur moyen pour l'état d'aider ces gens c'est
20:07de ne rien faire.
20:09Laissez les faire,
20:11oui, par rapport à l'IA
20:13on va y revenir dans un instant, mais moi
20:15c'est un petit peu mon coup de griffe tout ça, c'est que sur
20:17l'intelligence artificielle, il y a beaucoup d'hommes
20:19alors je suis désolé je suis la seule fille autour du plateau,
20:21c'est un vrai sujet de société
20:23qui est mondial, c'est que si les femmes
20:25ne se saisissent pas de l'intelligence artificielle
20:27les hommes s'en occuperont, et le prisme
20:29de cette intelligence artificielle sera fait
20:31par un prisme masculin, donc
20:33il faut que les filles aillent dans ces filières-là
20:35sans aucun problème,
20:37ce qui n'est pas toujours évident, un choix polytechnique
20:39ils ont baissé au niveau du nombre de filles
20:41et la réforme du bac
20:43avec la disparition des maths à une époque
20:45il n'y a pas très longtemps, qui avait été
20:47décidée par le ministre de l'éducation nationale
20:49du premier gouvernement,
20:51Macron, a été une catastrophe
20:53pour les filières scientifiques, pour que la place des filles
20:55figure de manière honorable.
20:57Je ne sais pas si vous avez vu la tribune hier matin
20:59dans la tribune du dimanche, deux jeunes femmes
21:01Rachel Florpardot, l'avocate
21:03et je crois que c'est madame Martinez la deuxième
21:05elles ont fait une très belle tribune
21:07où justement elles disent que les femmes doivent
21:09se saisir de l'IA, et je suis d'accord avec vous
21:11il faut être en avance là-dessus
21:13il faut le comprendre dès maintenant pour pas dire
21:15plus tard, ah ben voilà on manque de femmes
21:17il faut que dès maintenant on puisse le dire
21:19et qu'on puisse, en tout cas pas faciliter
21:21mais normaliser
21:23l'entrée des femmes dans ces filières là
21:25c'est hyper important.
21:27Il faut que je sache qu'en France il n'y a aucune loi qui a interdit aux femmes de faire quoi que ce soit
21:29non mais on n'a pas dit ça
21:31on n'a pas dit ça
21:33chacun fait ce qu'il veut
21:35si des femmes veulent faire de l'IA, elles sont bien venues
21:37si elles ne veulent pas en faire
21:39c'est la condition de formation et d'accès aux formations
21:41c'est pas vrai, on est dans un pays libre
21:43où les femmes ont le droit de faire absolument ce qu'elles veulent depuis 50 ans
21:45Garème, demandez à une jeune fille
21:47d'aller dans une filière scientifique
21:49parce qu'elles n'ont pas envie en majorité
21:51parce qu'elles n'ont pas envie
21:53Garème, t'es quelqu'un d'intelligent
21:55tu peux pas dire ça
21:57c'est beaucoup plus difficile
21:59que les femmes peuvent faire ce qu'elles veulent
22:01elles peuvent faire ce qu'elles veulent aujourd'hui
22:03mais qu'on puisse en tout cas le normaliser
22:05ça c'est un vrai enjeu
22:07c'est normal, elles ont le droit de faire ce qu'elles veulent
22:09si elles veulent faire de l'IA, elles peuvent faire de l'IA
22:11on n'a pas dit le contraire
22:13mais t'as quand même des idées arrêtées
22:15sur certains secteurs
22:17pour les femmes, et c'est vrai de le dire
22:19c'est pas un gros mot, moi j'ai une petite soeur
22:21ça a toujours été beaucoup plus difficile pour elle
22:23d'aller dans des milieux d'hommes, c'est la vérité
22:25et ça veut pas dire que c'est pas bien
22:27on n'est pas là à juger
22:29c'est une constatation, tu vois les chiffres
22:31toi qui es journaliste, les chiffres
22:33je sais que dans les pays les plus progressistes
22:35par exemple type Suède
22:37où ils avaient insisté pour avoir 50-50
22:39dans tous les métiers
22:41au final ça n'a pas du tout marché
22:43parce que la majorité des hommes ne veulent pas être sages-femmes
22:45et que donc au final dans les pays ultra-égalitaires
22:47c'est pas ce qu'on dit Agaren
22:49c'est entre une parité partout
22:51qui peut paraître effectivement
22:53un doux objectif
22:55mais qui marche pas
22:57deux élèves dans les grandes écoles par classe
22:59qui forment à l'IA
23:01où il n'y a que deux femmes
23:03mais peut-être parce qu'elles sont moins intéressées par ce sujet
23:05sinon elles pourraient aller en faire
23:07personne leur empêche
23:09c'est peut-être que les femmes ont des sujets préférés
23:11c'est très genreux
23:13c'est la réalité biologique
23:15c'est que sociologiquement
23:17effectivement l'accès à ces filières
23:19et aux filières scientifiques
23:21qu'est-ce qui les empêche ?
23:23rien ne les empêche
23:25c'est exactement comme si tu disais
23:27qu'est-ce qui empêche
23:29aux pauvres d'être riches
23:31c'est pas du tout
23:33tout le monde peut être riche
23:35tout le monde peut être riche
23:37mais par contre hommes ou femmes
23:39on peut tout à fait rejoindre n'importe quelle filière
23:41on empêche les femmes d'y aller
23:43et aujourd'hui dans le monde de la technologie
23:45vous voulez coder quoi que ce soit
23:47que vous soyez un homme ou une femme
23:49vous êtes derrière votre ordi tout seul
23:51et vous n'avez aucune pression sociale
23:53et c'est juste une question de volonté
23:55et il y a des gens qui sont des femmes
23:57et qui veulent moins faire certains métiers
23:59et des hommes qui veulent faire moins d'autres métiers
24:01et il faut arrêter de vouloir
24:03essayer de nous mettre tout le temps
24:05ça a été très documenté
24:07et pourquoi les jeunes femmes ne vont pas dans ces filières ?
24:09c'est juste une question d'image
24:11ce qu'a dit Garen sur la Suède est juste
24:13c'est-à-dire que quand il a été tenté de faire des quotas
24:15ça n'a pas fonctionné
24:17parce qu'en fait il y avait des préférences initiales
24:19donc c'est juste une question d'image
24:21il faut juste qu'on regarde les choses factuellement
24:23en termes de possible, chacun peut suivre
24:25la carrière qu'il veut
24:27et d'ailleurs par exemple on parle peut-être moins de femmes
24:29dans les carrières scientifiques
24:31mais si on regarde la magistrature, il y a davantage de femmes
24:33c'est 80% de femmes qui sont magistrates aujourd'hui
24:35ce qui se passe concrètement
24:37il y a des femmes qui sont moins tentées
24:39par tel cursus qu'un autre cursus
24:41après ils ne sont pas limitants
24:43il y a des cursus qui sont limitants par eux-mêmes
24:45par exemple les commandos marines
24:47pour l'instant il n'y a pas de femmes
24:49ou vous avez en infanterie et dans l'armée
24:51vous avez moins de femmes
24:53pour des raisons logiques
24:55physiologiques, de compétences physiques
24:57mais pour ce qui est du choix
24:59la magistrature ou les sciences etc
25:01il n'y a aucune limite dans les études
25:03vous avez des femmes à Centrale
25:05il y a des débats différents sur les quotas
25:07moi je n'ai jamais demandé de quota
25:09depuis le début de la conversation
25:11et je suis contre les quotas
25:13dans tous les secteurs
25:15et on en a en France
25:17quand je te dis simplement par rapport à l'intelligence artificielle
25:19c'est factuel
25:21les chiffres le montrent
25:23on peut ne pas être d'accord avec
25:25mais les femmes sont moins favorisées
25:27ou facilitées pour entrer dans ce secteur-là
25:29il y a un autre élément
25:31c'est que se priver
25:33de la richesse
25:35que pourraient apporter les femmes
25:37sur ce domaine-là
25:39c'est encore aujourd'hui un prisme très masculin
25:41c'est dommage
25:43je veux les plus compétents
25:45je me fous qu'ils soient des hommes ou des femmes
25:47vous savez dans les classes scientifiques
25:49qui ont les meilleurs résultats ?
25:51ah oui bien sûr
25:53en collège, lycée
25:55mais après quand on part dans les études supérieures
25:57c'est toujours les hommes
25:59parce que les hommes ont des meilleurs moyens en mathématiques
26:01on a un homme et une femme et qu'on ne réfléchit pas de la même façon
26:05c'est de la biologie pure et dure
26:07on va s'arrêter là
26:09et on va parler d'intelligence artificielle
26:11on va parler de la France
26:13est-ce que la France est capable de rivaliser aujourd'hui ?
26:15quels sont les enjeux pour demain ?
26:17aussi pour nous, pour notre souveraineté
26:19qu'elle soit française ou européenne
26:21ou tout simplement notre souveraineté industrielle
26:23cette révolution de l'IA qui se profile
26:25à tout de suite
26:3110h midi, mettez-vous d'accord
26:33Christine Bouillaud
26:35alors je peux vous dire qu'en rentraînement ça débat beaucoup
26:37avec Alex Darman, Garen Zanroquian, Samuel Lafont
26:39Mathias Leboeuf sur cette place de les femmes
26:41mais on va avancer dans le débat sur l'IA
26:43la France peut-elle rivaliser ?
26:47nous on observe ça de loin
26:49en se demandant, en sachant que l'IA est déjà là
26:51depuis longtemps dans nos vies quotidiennes
26:53c'est pas à vous que je vais apprendre ça
26:55vous journalistes et aussi hommes de médias
26:57mais est-ce que
26:59l'écosystème français
27:01aujourd'hui est en ordre de marche
27:03pour pouvoir rivaliser
27:05avec ce qu'on entend aux Etats-Unis ?
27:07moi j'ai écouté un peu ce matin
27:09tous ceux qui sont au four et au moulin
27:11qui sont les grands spécialistes de la question
27:13qui disent oui mais il ne faut pas traîner
27:17l'aspect positif
27:19c'est que du côté politique
27:21le rôle du politique là-dessus
27:23c'est de dire on peut y arriver
27:25c'est génial, les français sont bons
27:27mais pas plus que ça
27:31accessoirement ils peuvent mettre en place des politiques
27:33pour favoriser l'investissement
27:35et puis pour limiter, pour créer de la liberté
27:37mais ça dépasse l'intelligence artificielle
27:39c'est pour tout l'entrepreneuriat en général
27:41il faut faire en sorte que les entrepreneurs soient plus libres
27:43qu'il y ait moins de normes
27:45qu'il y ait des normes complètement délirantes en France
27:47et moins de bureaucratie
27:49ça c'est très clair, après le politique peut orienter
27:51en disant là il y a un sujet qui est fondamental
27:53et donc on veut s'intéresser
27:55laisser faire ceux qui ont réussi
27:57et vous savez quand on regarde les pays
27:59où ça marche, on parlait des Etats-Unis tout à l'heure
28:01l'Etat met de l'argent
28:03mais sur des projets qui ont fonctionné déjà
28:05c'est pas l'Etat qui a dit écoutez on va s'occuper de tout
28:07de A à Z parce qu'il n'a pas forcément
28:09les compétences, ça c'est le premier point
28:11le deuxième point pour les entreprises, effectivement
28:13on a des gens qui sont géniaux en France
28:15avant même de penser pouvoir attirer des cerveaux
28:17américains
28:19chinois, japonais, ce que vous voulez
28:21du monde, les meilleurs dans ce domaine là
28:23avant même de penser à ça
28:25il faut faire en sorte que les français qui sont très bons dans leur domaine
28:27restent en France, c'est à dire qu'ils n'ont pas envie de partir
28:29systématiquement à l'étranger, souvent quand ils partent
28:31ils ne reviennent pas, on parlait de ces jeunes
28:33qui ont travaillé pour Google ou Facebook, je pense qu'ils étaient aux Etats-Unis
28:35j'ai pas vérifié, mais c'est très rare
28:37qu'en fait ils reviennent parce que le niveau
28:39de revenu, le niveau de liberté, c'est ce qu'on parle souvent
28:41des revenus, parce qu'effectivement quand vous travaillez chez Uber
28:43quand vous travaillez chez Google, quand vous travaillez chez Facebook, vous avez des revenus
28:45qui sont conséquents, mais au-delà de ça
28:47pour ces gens qui sont entrepreneurs, vous avez un degré de liberté
28:49qui est beaucoup plus important ailleurs
28:51et il n'est pas dit qu'on ne puisse pas l'avoir en France
28:53donc faisons en France
28:55ce qui est bien à l'étranger, c'est à dire cette liberté
28:57Mathias ?
28:59Moi je crois qu'on est très mal barré
29:01et pour plusieurs raisons
29:03Mais de quel niveau ?
29:05Déjà parce qu'on a pris beaucoup de retard
29:07et que ce qui se passe aujourd'hui
29:09C'est pas ce qu'ils disent
29:11C'est pas ce qui se dit, mais la réalité du terrain c'est que ce qui se passe
29:13aujourd'hui, c'est le résultat de
29:1520 ans d'investissement aux Etats-Unis
29:17et que nous ces 20 ans d'investissement
29:19on ne les a pas fait, ça c'est la première chose
29:21La deuxième chose c'est qu'il faut
29:23de l'investissement
29:25et l'investissement on ne l'a pas
29:27Emmanuel Macron parle de 109 milliards
29:29sauf qu'on n'arrête pas de nous dire que les caisses sont
29:31vides et que
29:33ça vient effectivement
29:35en partie d'Arabie Saoudite
29:37donc ça pose pour le coup un vrai
29:39problème de souveraineté
29:41et je ne vois pas comment la France
29:43pourrait arriver seule
29:45en tout cas à sortir
29:47de cette ornière
29:49ça pose encore une fois
29:51le problème de la coordination
29:53européenne aussi
29:55est-ce qu'on pourra mettre en place
29:57une politique et justement
29:59sur cette mise en place de politique
30:01moi je suis très surpris que
30:03il n'y ait pas de politique publique
30:05très claire, on a eu un haut
30:07commissariat au plan qui a été dirigé
30:09par la personne qui aujourd'hui
30:11est Premier Ministre
30:13la première tâche qu'il aurait dû
30:15mettre en place c'est justement
30:17favoriser cette filière, la construire
30:19coordonner
30:21les investissements privés
30:23les investissements publics, rien
30:25n'a été fait, rien, que dalle
30:27alors effectivement on fait
30:29des grands
30:31meetings, c'est très bien
30:33mais ça ne sert à rien
30:35même si des fonds vont être débloqués
30:37en termes de structure et de filière
30:39ça ne sert absolument à rien, vous savez il y a cette phrase
30:41qui s'est dit, les Etats-Unis
30:43innovent, la Chine copie
30:45l'Europe régule, je crois que c'est
30:47la responsable
30:49du patronat italien
30:51qui avait dit ça si je me souviens bien
30:53on en est là, nous on va réguler, on va mettre
30:55des normes, mais en termes d'innovation
30:57alors c'est vrai qu'il y a des licornes
30:59il y a 2, 3 licornes, et on se dit
31:01regardez Super Mistral
31:03qui est une super entreprise
31:05il n'y a pas une licorne encore
31:07mais c'est vraiment l'arbre qui cache la forêt
31:09c'est même pas l'arbre qui cache la forêt
31:11c'est l'arbre qui cache le désert
31:13sur l'aspect, puisqu'on parle aussi
31:15de notre vision
31:17et notre prisme français aussi
31:19sur tout ça, est-ce qu'il n'y a pas un enjeu de souveraineté
31:21d'avoir une IA
31:23qui soit avec notre
31:25mode de fonctionnement
31:27de vieux continent
31:29tel qu'on est
31:31je suis en train de préparer un livre sur ça
31:33c'est un enjeu fondamental
31:35de souveraineté, les Etats
31:37sont à poil, et en particulier
31:39l'Etat français, les Etats sont à poil
31:41sur ces questions là
31:43parce qu'encore une fois, il y a un transfert
31:45de souveraineté qui se repère
31:47de la force publique et des Etats
31:49sur des entreprises
31:51qui sont aujourd'hui, qui ont la puissance
31:53d'un Etat, donc il y a un vrai
31:55vrai problème, et
31:57le camp des patriotes, le camp des nationaux
31:59voudriez vous préoccuper
32:01énormément de ça, au moins autant
32:03que les flux migratoires, parce que
32:05c'est des sujets très différents
32:07mais si, c'est des sujets
32:09très différents, mais moi j'entends pas
32:11les gens qui sont du côté des
32:13patriotes, des nationalistes et ou
32:15de l'extrême droite, là-dessus, on vous
32:17entend pas monter au créneau, vous ne les écoutez pas
32:19alors, parce qu'entre Sarah Knapho et Jordan Parnella
32:21qui parlent de ça toute la journée
32:23mais justement, c'est un enjeu
32:25c'est un enjeu de souveraineté nationale
32:27de premier plan, et ce qui menace
32:29la France, c'est pas dans les flux migratoires
32:31à mon avis
32:33On va écouter Samuel
32:35Je peux vous dire ce qu'on dit, on a été les premiers chez reconquête à utiliser l'IA
32:37très concrètement pour
32:39avoir des reprises médiatiques et dire que le sujet est important
32:41on a fait les premières affiches avec l'IA, on a fait les tracts
32:43avec l'IA, on a fait la première vidéo avec l'IA
32:45en politique en France, pour justement dire
32:47c'est un sujet important, et
32:49je continue, quand on a des questions
32:51malheureusement de journalistes sur le sujet, c'est souvent très
32:53terre à terre, mais vraiment
32:55bas de gamme, pardon, mais c'est en gros l'IA
32:57c'est de faire des deepfakes, non pardon, l'IA c'est pas que ça
32:59ça a des enjeux, vous le disiez, de souveraineté
33:01on peut faire plein de choses avec, moi je rappelle toujours la même chose
33:03l'IA, quand on me demande comment vous l'utilisez
33:05moi je l'utilise, notamment, on peut
33:07créer des visuels, mais je l'utilise notamment
33:09comme super assistant, parce que votre cerveau
33:11est naturellement plus limité que la base de données de l'IA
33:13et donc quand vous posez une question, par exemple
33:15à le chat de GPT, vous lui posez une question sur celui, il va vous donner
33:17des angles que vous n'aviez pas vus
33:19et c'est normal, mais ça, même ce niveau de question
33:21est jamais abandonné, moi j'ai envie de dire
33:23pour l'IA et pour la souveraineté française
33:25il faut aussi que tous nos commentateurs sur l'IA
33:27et tout le monde en parle sur les plateaux et dans les journaux
33:29se relèvent le niveau
33:31et arrêtent de dire qu'en gros l'IA
33:33c'est juste
33:35quelques deepfakes ou quelques visuels
33:37comme on a entendu pendant longtemps
33:39que le numérique c'était juste Twitter
33:41c'est beaucoup plus large que ça, et en fait
33:43le niveau de commentaires n'est pas au niveau
33:45Alex ? J'ai l'impression
33:47qu'on est nul en fait, depuis tout à l'heure
33:49depuis qu'on échange ensemble et tout
33:51mais on n'est pas nul en France sur l'IA
33:53il faut quand même le dire
33:55à un moment donné, on est quand même dans le top 10
33:57des nations qui sont le plus concernées
33:59par l'IA, qui se projettent le plus
34:01vers l'intelligence artificielle, premièrement
34:03on a enfin un plan quelque part
34:05pour devenir la première nation européenne
34:07qui se servira de l'IA
34:09et qui en fera quelque chose d'ici 2030
34:11enfin il se passe quand même quelque chose
34:13on a un sommet qui se tient
34:15on a un sommet
34:17qui se tient, où le monde nous regarde
34:19en ce moment même, aujourd'hui pour parler
34:21d'IA, on a un partenariat
34:23et d'ailleurs je salue hier
34:25l'interview qui a été faite
34:27j'aurais bien voulu qu'elle soit un peu plus large cette interview
34:29mais en tout cas on a parlé d'IA à une heure de grande écoute
34:31sur le service public
34:33avec une interview en partenariat
34:35avec les indiens, enfin il se passe quelque chose
34:37on ne peut pas dire non plus
34:39qu'on est en retard sur tout, qu'on n'est pas bon
34:41on est tellement
34:43bon en France
34:45que quand on veut rétablir les communications
34:47à Mayotte, on est obligé de faire appel au réseau
34:49Starlink parce qu'on n'est pas foutus
34:51on n'est pas foutus
34:53on n'est pas foutus
34:55après sur le réseau Starlink, pardonnez-moi
34:57mais c'est qu'on a une fusée
34:59Ariane 6 qui va lancer
35:01le restant des satellites pour le réseau européen
35:03mais c'est les fonds publics
35:05qui lancent Ariane 6
35:07donc il faut que les états se mettent d'accord
35:09pour la laisser partir
35:11on est largué, et pas seulement en France
35:13en Europe, Georgia Meloni
35:15pareil, utilise les services
35:17d'Elon Musk pour crypter les conversations
35:19pour avoir des conversations cryptées
35:21de son gouvernement et des parlementaires
35:23italiens, donc c'est dire à quel point on est
35:25démuni, et à quel point on a pris
35:27du retard, alors on peut toujours dire
35:29on organise un magnifique truc
35:31c'est au Grand Palais, c'est formidable
35:33il y a la Chine, mais ça
35:35c'est franchement
35:37c'est important ce qu'a dit
35:39Alex Darmon à l'instant à mon avis
35:41puisqu'il faut qu'on soit un peu nuancé
35:43c'est-à-dire, ce n'est pas parce qu'on n'a pas encore
35:45fait quelque chose qu'on n'est pas en train de le faire
35:47et on a tendance souvent à dire
35:49on est mauvais
35:51et donc c'est terminé, on n'arrivera pas à rejoindre
35:53la course, et ça c'est un vrai souci
35:55c'est pas parce qu'on n'est pas encore au niveau, évidemment qu'on va être parmi les meilleurs
35:57toujours, mais c'est pas parce qu'on n'est pas encore
35:59dans les meilleurs, dans le top 2
36:01ou les premiers, qu'on ne peut pas y arriver
36:03et malheureusement souvent on a un discours
36:05défaitiste
36:07défaitiste aussi sur ces sujets
36:09alors qu'on doit s'en prendre du sujet
36:11je vous ai dit tout à l'heure le rôle du politique, c'est de dire, regardez
36:13il y a un enjeu, il y a évidemment une question
36:15de taille, mais c'est pas
36:17il n'y a pas que la question de taille, à chaque fois vous avez des gens
36:19qui sont antipatriotes, qui vous disent la France est trop petite
36:21non, vous avez des pays qui sont tout petits
36:23bien plus petits que la France, qui ont réussi à
36:25émerger sur la scène internationale
36:27et être très bons dans leur domaine, on peut largement
36:29être concurrentiel, il faut juste
36:31qu'on s'en donne les moyens et qu'on laisse, je le répète
36:33encore une fois, de la liberté
36:35aux gens qu'entreprene en France
36:37c'est pas tant une question de concurrentiel parce qu'on ne pourra
36:39jamais rattraper les américains
36:41ou les chinois sur l'intelligence artificielle
36:43les budgets sont incomparables, l'expertise
36:45est incomparable, ce qu'on peut avoir
36:47par contre c'est une indépendance de l'intelligence artificielle
36:49par exemple ce qu'on est en train de faire avec Mistral
36:51avoir quelque chose qui pourrait être utilisé
36:53dans nos administrations, où nos données
36:55n'iraient pas aux Etats-Unis à chaque fois qu'on utiliserait
36:57l'intelligence artificielle, c'est ça aujourd'hui
36:59parce qu'on ne sera jamais les premiers sur l'intelligence
37:01artificielle pour tout un tas de raisons
37:03surtout en technologie qui compagnie
37:05on a un avantage comparatif par rapport à la plupart des pays
37:07du monde, c'est le nucléaire, parce que mine de rien
37:09l'intelligence artificielle consomme énormément
37:11d'électricité, si on n'avait pas
37:13fermé Fessenheim on aurait pu faire tourner
37:15600 data centers en plus
37:17mais bon c'était les projets de Macron
37:19qui je vous le rappelle voulait fermer 14 centrales nucléaires
37:21d'ici 2035, Dieu merci il en est revenu
37:23mais aujourd'hui en France
37:25le combat n'est pas d'être le meilleur dans l'intelligence artificielle
37:27mais d'être, de réussir
37:29à en avoir une française indépendante
37:31qui ne se fasse pas manger par des pays étrangers
37:33au niveau des capitaux et qui nous permettent
37:35d'avoir une intelligence artificielle où nos données
37:37resteront chez nous et on pourra l'utiliser
37:39on en est loin
37:41donc la pertinence de ce sommet
37:43et la planification
37:45l'indépendance énergétique
37:47t'as entièrement raison, on a un atout
37:49c'est le nucléaire
37:51sauf que le nucléaire français est dans un état quand même assez catastrophique
37:53on n'ouvrira pas le débat sur
37:55la débauche d'énergie dont a besoin un data center
37:57et ce que ça fait sur l'environnement, puisque la première des pollutions
37:59aujourd'hui ce sont les data centers
38:01c'est même au delà de la pollution numérique
38:03qui est bien devant toutes les autres
38:05on ouvre, puisqu'on est sur les américains
38:07la méthode Trump, la méthode
38:09Elon Musk
38:11le président des petites et moyennes entreprises
38:13français qui veut s'inspirer
38:15de la méthode Musk pour réduire les dépenses
38:17publiques, ça vous fait rêver vous ?
38:19oui, oui, oui
38:21on rappelle
38:23il faut tailler dans l'art
38:25qu'est-ce qu'il nous reste ?
38:271 minute 45 avant la petite
38:29coupure, Garen, pourquoi ça vous fait rêver ?
38:31aujourd'hui on vit dans un pays semi-communiste
38:33où l'état prend
38:3557% du pays
38:37il y a moins de taxes
38:39dans les vrais pays communistes qu'en France
38:41aujourd'hui il y a 57% du PIB
38:43qui est accaparé par l'état
38:45pourquoi ? est-ce qu'on a plus de services publics ?
38:47non, on en a moins, est-ce qu'on a des meilleurs hôpitaux ?
38:49non, ils sont catastrophiques
38:51aujourd'hui on a un état obèse qui se gaffe de l'argent des français
38:53qu'il gagne très difficilement
38:55pourquoi ? on ne sait pas
38:57où va l'argent, tout est cramé, tout est disparu
38:59il faut un dodge
39:01à la française, c'est-à-dire qu'il va falloir regarder
39:03chaque dépense de l'état
39:05il faut faire exactement la même chose
39:07au niveau de l'Union Européenne aussi
39:09parce que l'Union Européenne dépense aussi l'argent n'importe comment
39:11par exemple, un exemple très simple
39:13aujourd'hui l'état français donne 1,2 milliard d'euros
39:15par an aux associations
39:17pro-migrants, l'argent des français
39:19part dans des poches d'associations pro-migrants
39:21c'est le chiffre de contribuables associés
39:23on a fait un magazine entier là-dessus d'ailleurs si ça vous intéresse
39:25qui s'appelle Invasions migratoires, les coupables
39:27vous pourrez regarder
39:29si l'état est obèse c'est à cause des migrants
39:31c'est une des parties, il y a des dépenses
39:33délirantes partout dans l'état
39:35donc vous ça vous fait rêver
39:37la méthode Musk
39:39qui vient avec ses gars dans un ministère
39:41et qui prend les données
39:43on coupe parce qu'il reste un petit peu de temps
39:45et on va ouvrir ce débat là dans un instant
39:47on va voir ce que vous en pensez tous les quatre
39:49on va tenter de se mettre d'accord sur la question
39:51de comment réduire
39:53finalement le poids de la dépense
39:55publique, est-ce qu'il faut s'inspirer
39:57de la méthode d'Elon Musk, c'est à suivre
39:59dans un instant sur Sud Radio
40:01Sud Radio, c'est votre opinion qui compte
40:03merci à Sud Radio pour l'attention
40:05que vous portez au sport, c'est super, continuez
40:07Sud Radio, parlons vrai
40:11Sud Radio, le 10h midi
40:13mettez-vous d'accord, Christine Bouillaud
40:15et on continue notre débat
40:17avec Alex Darmond, Garen
40:19Samuel Lafour, Mathias Leboeuf
40:21on parle de la méthode
40:23Musk, je ne sais pas si on aura le temps
40:25de parler du référendum mais ça serait bien rapidement
40:27alors Garen est fan
40:29je pense que
40:31le président de la CPMU a voulu faire
40:33un coup de com' qu'il a réussi puisqu'on est en train
40:35de parler de son coup de com' c'est à dire
40:37d'appliquer les méthodes d'Elon Musk en France
40:39ce que je trouve intéressant c'est de se dire, on prend un peu
40:41de recul, on fait entrer une nouvelle
40:43équipe, parce que vous savez qu'on a déjà la cour des comptes en France
40:45qui est censée regarder ce genre de choses, et on a
40:47un autre point de vue, c'est toujours intéressant, quel que soit
40:49le projet, quelle que soit l'organisation, d'avoir
40:51un autre point de vue, premièrement, et deuxièmement
40:53il y a eu des critiques
40:55sur Twitter
40:57sur cette méthode Musk aux Etats-Unis
40:59avec quelqu'un qui disait, mais qui sont ces jeunes qui ont
41:0120 ans, même un qui a 19 ans
41:03et vous avez quelqu'un qui est le patron de Dell
41:05qui répond, vous savez, moi j'ai créé
41:07ma boîte à 19 ans et je crois qu'elle marche pas
41:09trop mal jusqu'ici, juste pour rappeler
41:11que c'est pas parce qu'il était jeune qu'il n'avait pas
41:13la compétence pour
41:15avoir une compétence
41:17il pouvait être compétent sur le sujet
41:19et voir où est-ce qu'on peut couper, et c'est important d'avoir un regard extérieur
41:21alors il y a un filtre
41:23alors
41:25je partage pas trop votre enthousiasme
41:27pour plein de raisons, déjà cette espèce de
41:29glorification de la figure
41:31de l'entrepreneur
41:33c'est lui qui crée de la richesse en France
41:35ça me paraît toujours un peu exagéré
41:37pour au moins une raison, parce que déjà
41:39il y a plein d'entrepreneurs qui se font mauvais
41:41il y a plein d'entreprises
41:43qui se cassent la gueule, premièrement
41:45deuxièmement, parce qu'un pays n'est pas
41:47une entreprise, et que faire croire
41:49qu'on peut diriger un pays
41:51alors je suis d'accord, il faut peut-être faire
41:53laisser entendre que, attention
41:55vous allez voir ce que vous allez voir, nous les entrepreneurs
41:57on a les pieds dans la réalité
41:59et on va vous montrer comment on gère un pays
42:01je crois que c'est une...
42:03On leur demande pas de gérer le pays, on leur demande de regarder l'état des finances
42:05et où est-ce que va l'argent...
42:07Les finances publiques
42:09et finances privées, c'est pas du tout la même chose
42:11il suffit de faire un peu de finance
42:13pour savoir, et ensuite
42:15pourquoi, parce que qu'est-ce qu'il y a comme modèle derrière
42:17c'est le modèle des cost-killers
42:19voilà, le truc
42:21sauf que les cost-killers
42:23comment dire
42:25la marque de fabrique des cost-killers
42:27c'est une marque de fabrique très violente
42:29alors ça peut réussir à une entreprise
42:31je ne crois pas que ça puisse réussir à un pays
42:33et en particulier à un pays comme la France
42:35en Suisse ils ont deux fois moins d'impôts et deux fois plus de services publics
42:37mais la Suisse
42:39ils ont deux fois plus de services publics
42:41et deux fois moins d'impôts
42:43et les français qui se passent
42:45toute la journée en Suisse
42:47parce que j'en parle tout le temps
42:49il faut être patriote
42:51c'est pour ça que je suis là
42:53et moi j'ai entrepris
42:55j'ai monté une boîte en France
42:57j'ai travaillé en France
42:59mais on se fait détruire par la France
43:01la France est un état obèse qui raquette
43:03ceux qui créent de la richesse pour le redistribuer
43:05à ceux qui pétrient
43:07il n'y a jamais eu autant de riches
43:09je prends juste les chiffres de l'INSEE
43:11Alex Armand
43:13je comprends qu'on puisse être séduit par cette méthode
43:15elle est fascinante
43:17quand vous êtes entrepreneur
43:19vous comprenez tout de suite ce qu'ils ont fait et ce qu'ils veulent faire
43:21il faut quand même avoir un peu de recul
43:23et se dire que la France
43:25ce n'est pas les Etats-Unis
43:27la France c'est un modèle
43:29peut-être qu'il ne te plaît pas
43:31et qu'il faudra qu'on en parle
43:33mais c'est un modèle malgré tout
43:35qui est formidable
43:37mais qui ne marche pas
43:39je ne te souhaite pas
43:41un jour
43:43de devoir faire face au chômage
43:45de devoir faire face à la maladie
43:47et de devoir être accompagné
43:49de devoir faire face à des besoins d'allocation familiale
43:51parce que tu n'arrives pas
43:53à pouvoir nourrir ta famille
43:55à la fin du mois
43:57je ne te souhaite pas tout ça
43:59mais malgré tout
44:01la dette publique des Etats-Unis
44:03c'est l'armée américaine qui gère
44:05les 35 millions milliards d'euros
44:07c'est vraiment le plus endetté au monde
44:09Alex Alex
44:11juste pour te dire et te répondre
44:13je pense que le modèle français
44:15n'est pas l'équivalent du modèle américain
44:17qui va y faire des économies
44:19on en est tous à le dire et on le constate
44:21et personne ne le fait
44:23qu'on dise qu'il faut appeler un chef d'entreprise
44:25ou un économiste à la tête du ministère de l'économie
44:27actuellement je te rappelle qu'Eric Lombard
44:29est un ancien chef d'entreprise
44:31c'est un socialiste
44:33il a été chef d'entreprise
44:35il a été chef d'entreprise ou pas ?
44:37il y a pas très longtemps
44:39il a été chef d'entreprise il y a quelques années
44:41et donc c'est ce qu'on lui demande aujourd'hui de faire des économies
44:43c'est l'homme qui dit qu'il n'y a pas trop d'impôts et pas trop de réglementations en France
44:45Eric Lombard
44:47c'est un socialiste énarque qui ne connait absolument rien à l'économie
44:49mais il y a des chefs d'entreprise avant
44:51juste pour terminer
44:53et pour conclure
44:55dire que la France n'est pas les Etats-Unis
44:57ce n'est pas un gros mot
44:59dire qu'il faut faire des économies ce n'est pas un gros mot non plus
45:01ce serait bien de trouver un modèle entre les deux
45:03et de ne pas dire qu'Elon Musk forcément
45:05parce que ce qu'il a fait là-bas ça a marché
45:07ça va marcher en France
45:09le sujet des coupes
45:11mais c'est que justement
45:13on a l'impression
45:15c'est lié avec notre prochain débat
45:17c'est qu'on voit
45:19les sujets sur lesquels on doit avoir
45:21une action et on a l'impression qu'il n'y a rien qui est fait
45:23or ce n'est pas seulement la coupe
45:25dans les coupes parce qu'en plus vous parlez des cause killers
45:27mais justement ça défait des conséquences
45:29importantes et qui peuvent être négatives
45:31ce n'est pas le seul sujet
45:33le problème c'est qu'on se dit il y a des problèmes
45:35à l'hôpital par exemple
45:37qui se dégradent
45:39et en fait les français se disent
45:41pourquoi est-ce qu'on ne fait rien ?
45:43c'est ça qui est choquant
45:45je veux bien
45:47mais à chaque fois qu'on touche à une dépense
45:49on entend tout le monde se lever
45:51en disant vous ne touchez pas à mon budget
45:53il y a aussi un côté un peu schizophrène
45:55Mathias, rapidement
45:57en plus on n'a pas encore vu
45:59les effets de l'action de Musk
46:01on parle du principe que les effets
46:03de l'action de Musk et du Dodge
46:05vont être positifs
46:07il y aura certainement des effets positifs mais il y aura aussi
46:09peut-être plein d'effets négatifs
46:11qu'on n'a pas encore mesurés
46:13surtout quand on voit qu'il a pompé
46:15certains disent que c'est
46:17un coup d'état administratif
46:19ce qu'il est en train de produire au niveau de toutes les données
46:21rapidement il nous reste
46:23quelques minutes sur l'idée d'un référendum
46:25ce matin sur notre antenne Amélie
46:27de Montchalin, la ministre des comptes publics
46:29se dit favorable à l'organisation d'un référendum
46:31qui poserait la question du financement
46:33du système de protection sociale
46:35on le rappelle, qui pose
46:37aujourd'hui que sur la question des cotisations
46:39des salariés, est-ce que vous seriez
46:41pour ou pas Samuel ?
46:43Le plus important sur le référendum c'est de se dire qu'on peut
46:45poser quasiment toutes les questions qu'on veut
46:47et qu'on arrête de se limiter parce qu'il y a des débats juridiques
46:49des deux côtés
46:51des gens disent si c'est possible ou pas possible
46:53de parler de tel ou tel sujet, ce qu'on sait c'est que même
46:55De Gaulle il a fait son référendum en 62
46:57et en 69, en 69 certaines personnes
46:59expliquent qu'il ne veut pas faire le référendum, finalement il l'a fait
47:01donc ne nous mettons pas de limites, on peut parler de tous les sujets
47:03on peut parler de l'immigration évidemment
47:05qui est demandé par les français, on n'a pas besoin
47:07il y a des français qui parlent de la proportionnelle, on n'a pas besoin
47:09du référendum pour faire la proportionnelle, si vous faites un référendum
47:11faisons-le, on n'en a pas besoin, on peut simplement faire de l'ordinaire
47:13en tout cas ne nous limitons pas
47:15on peut parler de tous les sujets et on peut donner aux français
47:17qui sont souverains, je le rappelle quand même
47:19on peut donner aux français
47:21la parole sur tous les sujets
47:23La constitution encadre
47:25les domaines de référendum
47:27donc il faut
47:29théoriquement
47:31c'est pas théoriquement, c'est juridiquement
47:33justement
47:35De Gaulle est allé à l'encontre de la constitution
47:37il a fait un référendum
47:39Les référendums ne sont possibles que sur l'organisation
47:41des pouvoirs publics, sur des réformes relatives
47:43à la politique économique et sociale
47:45et aux services publics qui y concourent
47:47donc ça c'est le cadre
47:49C'est ce qu'a dit Macron, il a dit qu'il pouvait élargir
47:51et qu'on pouvait...
47:53L'élargissement
47:55sur la protection sociale, le fait que ça ne repose que sur les salariés
47:57si vous posez la question en demandant
47:59s'il faut qu'aussi, par exemple, les retraités
48:01participent au financement plus que ça ne l'est aujourd'hui
48:03je ne suis pas sûre que les retraités
48:05aient envie de se procéder...
48:07Pour l'instant, j'ai pas suivi exactement ce qu'elle a dit
48:09mais c'est plutôt une tendance à dire
48:11comment est-ce qu'on peut faire payer plus tout le monde
48:13plutôt qu'avoir les économies
48:15dont on parlait juste avant
48:17De toute façon, ce qui est certain
48:19c'est que la carte référendum va être obligatoire
48:21que ce soit sur ce sujet ou sur un autre
48:23parce qu'on parle des réformes sociales
48:25Pour qu'Emmanuel Macron aille jusqu'au bout de son mandat ?
48:27Pour qu'il aille jusqu'au bout de son mandat
48:29mais même qu'il laisse une trace
48:31Il ne lui reste plus que ça
48:33Je pense que c'est le référendum
48:35Et sa démission ?
48:37Il ne démissionnera pas
48:39il l'a dit plusieurs fois
48:41Il avait dit qu'il ne ferait pas la dissolution aussi
48:43C'est vrai, tu as raison
48:45En tout cas, je pense que là il a été très clair
48:47en disant qu'il ne démissionnerait pas
48:49il a regretté la dissolution donc je ne pense pas qu'il va avoir un autre regret derrière
48:51Par conséquent, maintenant
48:53ce qu'il y a aujourd'hui, c'est de se poser la question
48:55ce référendum il est sur quoi ?
48:57Quand vous voyez les français veulent être consultés
48:59ça c'est une certitude
49:01Mais est-ce qu'ils répondent toujours bien à la question ?
49:03C'est le seul référendum
49:05C'est savoir sur quelle thématique on va s'intéresser
49:07C'est savoir si c'est un référendum
49:09consultatif
49:11ou si c'est un référendum qui va impliquer
49:13Un vote qui a un rythme
49:15On ne le respecte pas
49:17Je vous rappelle qu'en 2005, les français ont voté contre la constitution européenne
49:19et on l'a quand même passé en 2007
49:21Vous voyez là où on en est
49:23Parce que les français, majoritairement
49:25mais en grande partie ne se sentent pas écoutés
49:27On en a discuté du fait de faire un référendum
49:29pour faire un référendum
49:31qui servirait à Macron pour en conter ce qu'il veut derrière
49:33alors qu'il y a des thèmes qu'on peut traiter sans même le référendum
49:35Il est vrai aussi que lorsque
49:37la constitution de la 5ème république a été faite
49:39le référendum était imaginé
49:41pour pouvoir être utilisé souvent
49:43pour donner souvent la parole aux français
49:45et donc il y a un parlement qui est extrêmement restreint
49:47qui est censé représenter les français
49:49Bon, on a réussi à caser quasiment
49:51même si le dernier était un peu court
49:53Désolée, désolée
49:55mais on y reviendra, merci beaucoup
49:57parce qu'il va falloir qu'on laisse la place à l'info
49:59Alex Darmon, Gaëlle Znorokian
50:01Samuel Laffont, Mathias Leboeuf
50:03Merci à vous tous les 4
50:05Dans un instant, les infos, je le disais
50:07Et vous retrouvez André Bercoff, on se dit à demain
50:09Bonne journée

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