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Aujourd'hui dans "Punchline", Thierry CABANNES et ses invités débattent des causes de la fusillade à Poitiers impliquant des centaines de jeunes.
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00:00PUNCHLINE, 18h-19h, Thierry Cabane sur CNews et Europe 1.
00:08Merci de nous accueillir et sur Europe 1 et sur CNews. C'est la dernière ligne droite pour votre
00:17PUNCHLINE Week-end. Toujours à mes côtés pour commenter cette actualité, Louis de Ragnel,
00:20Olivier Vial, Kevin Bossuet, Mikel Sadoun. On parle de Bruno Rotailleau qui est à Rennes. Je
00:26vous le dis, on devrait le retrouver incessamment sous peu avec peut-être et on l'espère des
00:31annonces pour le chère Louis de Ragnel. On espère. On espère, on verra. En toutes les
00:35dates causes, juste avant la pause pub, on l'a vu, il a été interpellé par des habitants de
00:39ce quartier de Moropa. Autre intervention, autre échange avec une habitante parce que oui,
00:44c'est bien de dénoncer les narco-racailles. C'est bien de prononcer des mots forts mais
00:54évidemment, lorsque vous déplacez dans ce type de quartier, on vous pose des questions. On vous
01:00dit qu'est-ce que vous faites ? Écoutez cet échange. Qu'est-ce que vous allez mettre en
01:06place ? Est-ce que la police municipale sera armée ou aura des moyens supplémentaires ? Moi,
01:13j'y suis favorable mais ça dépend de chaque commune. Je suis aussi favorable à la multiplication de la
01:21vidéosurveillance, de la vidéoprotection. Plus on a de caméras, plus on peut avoir des images,
01:28des preuves justement. Mais ce que nous on veut essayer, ce que je veux annoncer, on en a parlé
01:33là aussi. Ça m'a beaucoup frappé parce que souvent on n'en parle pas. On fait des campagnes de
01:38communication par exemple pour prévenir pour le dégât du tabac par exemple ou alors de l'alcool
01:43au volant avec le problème que ça engendre sur la sécurité routière. On n'en fait jamais. Jamais
01:49sur la drogue on n'en fait. Alors que je le répète, moi je veux changer en matière de culture.
01:55Aujourd'hui trop souvent on a une banalisation de la consommation de la drogue. Voilà, ce que je
02:03disais c'est que les habitants demandent des actes. Monsieur le ministre, voilà, c'est ça qu'il faut
02:08faire. Mais le problème c'est qu'il n'a pas les réponses. Mais bien sûr, vous voyez bien que cette
02:12séquence pour moi est le reflet des enchantements démocratiques. C'est-à-dire que les hommes
02:17politiques, quand ils sont en campagne, ils promettent, ils promettent, ils promettent. Et
02:21quand ils sont au pouvoir, il n'y a pas grand-chose qui se passe. Mais là, vous avez Monsieur
02:26Retailleau qui est quand même un homme de valeur, qui est un homme qui est dans l'action. Mais la
02:31question est est-ce qu'il va pouvoir agir et est-ce qu'il va pouvoir aller jusqu'au bout ? On sent
02:36bien qu'il y a une Assemblée nationale qui n'est pas facile à gérer. On sent bien aussi qu'il y a
02:41des contraintes au niveau institutionnel. Je pense au Conseil d'État, je pense au Conseil
02:47constitutionnel, mais même au niveau européen. Et c'est vrai que les Français sont un peu
02:52fatigués de tout cela. Et de manière générale, les Français ont l'impression d'une inversion
02:59totale des valeurs. Pour revenir sur le précédent son, cette dame qui témoignait,
03:05mais vous préférez finalement les étrangers aux Français. Ce n'était pas tout à fait vrai,
03:10mais c'est un sentiment. Et c'est pour ça que vous avez, par exemple, une montée du
03:14Rassemblement national sur la préférence nationale. Il est naturel d'aider déjà ceux
03:19qui sont sur notre sol plutôt que d'aider ceux qui sont à l'étranger. Et c'est tout le temps
03:25comme ça. Dans ces quartiers, vous avez l'impression que finalement, les dealers ont
03:29toujours raison face aux habitants qui souffrent. Vous avez l'impression, par exemple, dans
03:33l'éducation nationale, que l'élève qui insulte le professeur, finalement, c'est l'élève qui n'est
03:37jamais responsable. C'est de la faute du professeur. Quand dans un hôpital, une infirmière se fait
03:41agresser, c'est la faute d'une infirmière qui n'aurait pas eu le bon comportement. Ça,
03:46les Français en ont véritablement ras-le-bol. Ils ont envie que nos politiques retrouvent le
03:51sens du bon sens, le bon sens populaire tant décrié par la gauche bobo. C'est tout simplement
03:58le droit à la sécurité. C'est tout simplement le respect de nos valeurs, le respect de notre
04:03culture, le respect de notre civilisation. Et finalement, des choses simples contre des choses
04:09simples. Si vous avez un gamin qui fait n'importe quoi, il faut une peine exemplaire, remettre en
04:14cause l'excuse de minorité et surtout le mettre en prison, même si ce sont des courtes peines.
04:19C'est tout cela que veulent les Français. Mais finalement, on a l'impression que ça ne se fait
04:24jamais parce qu'il y a dans notre pays des verrous idéologiques qui gangrènent notre société.
04:30Alors pour revenir sur ce que vous venez de dire, mon cher Kevin Bossuet, tout à l'heure,
04:33je vous ai fait écouter et entendre la mère de Poitiers. Est-ce que ça vous dit que je vous
04:39fasse écouter le maire de Grenoble ? Je ne m'en lâche jamais. Parce qu'effectivement, oui,
04:47vous soulignez ces paroles assez caches et assez fortes de monsieur Retaillou. Qu'en pense Eric
04:54Piolle, le maire de Grenoble ? Allez, on écoute. Face à le caractère éphémère de leur poste de
05:01ministre de l'Intérieur, ils choisissent la Com. Oui, et la Com, c'est plus facile d'être dans
05:06l'ultra répressif pour la Com. De dire maintenant, ça va changer avec moi. En fait, personne n'y croit.
05:11Les habitants n'y croient pas. Et nous, élus locaux, nous n'y croyons pas non plus.
05:14Bon ben voilà, c'est balayé d'un revers de la main. Il y a pas de surprise qu'il ne veut pas
05:19Eric Piolle. Et d'ailleurs, le précédent ministre de l'Intérieur lui avait nommé un préfet en Isère
05:25qui était assez ferme pour justement essayer de le contraindre un peu. Ça a été compliqué.
05:29Ça a été très compliqué.
05:30Il y a pour le coup à la volonté des gens, des électeurs qui ont réélu Eric Piolle à Grenoble.
05:35Donc l'État ne peut pas non plus imposer contre la volonté du maire toute une série de mesures.
05:40Non, parce que ce sont eux qui pilotent leur ville.
05:42Exactement. Et d'ailleurs, le préfet de l'Isère qui a tant exaspéré le maire de Grenoble a fait
05:49un si bon travail qu'il vient d'être nommé patron de la police nationale il y a deux jours. Donc vous
05:53voyez, le symbole est quand même assez fort s'agissant d'Eric Piolle. Mais on voit bien,
05:58pour revenir vraiment exactement à ce qu'a dit Bruno Retailleau, il parlait de plan de
06:02financement de vidéoprotection. Tout ça, c'est très bien, mais c'est pas ça qui permet de mieux
06:07élucider. Ça permet de faire de meilleures enquêtes, de remonter plus facilement. Voilà,
06:11c'est très positif. Mais on se heurte quand même à deux écueils possibles. Le premier,
06:15c'est que l'État seul ne peut pas imposer à des mairies de mettre de la vidéoprotection dans sa
06:21ville de la même manière que l'État seul ne peut pas imposer la création de police municipale. Et
06:26ça, c'est vraiment la première difficulté. Et puis la seconde, c'est qu'en réalité, il faut
06:30agir en amont. Il ne s'agit pas uniquement de se dire on va remonter les filières plus
06:35efficacement. L'idéal serait quand même de faire en sorte que ces actes-là, ces agissements-là,
06:40le trafic de stupéfiants, les règlements de comptes, tout simplement, n'aient pas lieu,
06:43ou qu'il y en ait le moins possible. Et pour ça, il faut anticiper en amont. Et donc,
06:48c'est l'école, c'est les expulsions des clandestins, c'est sanctionner dès la première
06:54infraction pour éviter l'engrenage de la persévérance dans la délinquance chez de
07:00nombreux délinquants. Voilà. Donc, Bruno Rotailleau seul ne pourra pas régler à l'entièreté du
07:05problème. Dans quelques instants, on va retrouver Bruno Rotailleau en direct et on a hâte de
07:11l'entendre, et les Français aussi. On va écouter Bruno Rotailleau qui s'exprime depuis la préfecture
07:17d'Ille-et-Vilaine. Bruno Rotailleau en direction de Seine-Youde. On sort d'une réunion qui était
07:22importante avec des élus, qui était de partis politiques, qui avait des parcours...
07:29Je parle de guerre, de combat, dans des termes très martiaux, parce que je le pense. Quand je
07:42dis qu'avec les narco-racailles, avec le narco-banditisme, on a un énorme défi à relever,
07:48ce que je constate, c'est quand on en parle avec les élus, quelles que soient en réalité leurs
07:55étiquettes, comme c'était le cas dans cette salle, je sens qu'on doit pouvoir, y compris au Séné et à
08:01l'Assemblée nationale, quand ce sera nécessaire, voter des textes, même si on n'a pas de majorité
08:07à l'Assemblée nationale. Et ça, je pense que c'est une condition très importante. Très rapidement,
08:14pour reformuler la raison pour laquelle je suis venu. Au moment où l'on se parle, un enfant de
08:21cinq ans est entre la vie et la mort. Il a reçu deux balles dans la tête. Cette nuit, j'ai été
08:27alerté avec d'autres événements, sur fond de narcotrafic, qui se sont déroulés à Poitiers.
08:32Il n'y a pas de semaine, presque de journée, sans que me parviennent des éléments extrêmement
08:39graves et extrêmement incrétents sur le narcobanditisme. Ce que je veux dire aujourd'hui,
08:46c'est que cet enfant qui était touché par ces tirs, ce que je veux dire, c'est que ce qui s'est
08:53passé à Poitiers, c'est ici, c'est dans la France de l'Ouest, c'est pas en Amérique du Sud. Cette
08:59France de l'Ouest, que je connais bien, puisque j'en viens, qui avait une tradition de tranquillité,
09:04qui a perdu cette tranquillité. Aujourd'hui, les narcotrafiquants sont partout, en milieu
09:09urbain, mais aussi, je viens de le voir, en milieu rural. Ils n'ont plus de limites. Et on est à un
09:18point de bascule, vraiment. Vraiment, je vous le dis avec toutes les informations qui me parviennent
09:23quotidiennement. Ce point de bascule, il nous impose des choix. Soit il y a une mobilisation
09:29générale pour ce grand combat, qui prendra des années, et on le gagnera. Soit il y a la
09:38mexicanisation du pays. C'est le choix qu'on a devant nous. Ce que je vois, moi, c'est une toile
09:46de la corruption qui s'étend dans diverses administrations. Ce que je vois, c'est que sur
09:51le territoire national, il y a des enclaves, des narco-enclaves qui sont en train de se créer.
09:58Qui sont en train de se soustraire à la souveraineté nationale, à la loi de la République et à l'état
10:07de droit. Mais concrètement, vous parlez d'un projet de loi, ça va prendre du temps. Qu'est-ce
10:11que vous pouvez faire dans l'immédiat pour tous ces territoires ? Je vous réponds. Je pense qu'il
10:15y a trois temps. Il y a trois réponses, en fait. Il y a les réponses dans l'immédiateté, la réponse
10:22ensuite sur la consommation, une autre temporalité et le vrai cadre qu'il va falloir changer, la vraie
10:30rupture qu'il va falloir assumer avec un arsenal législatif. Rapidement, ce que j'ai annoncé, la
10:36réaction immédiate, c'est une réponse sécuritaire policière, c'est une réponse judiciaire et c'est
10:44une réponse administrative. Ça, c'est le premier temps. La réponse sécuritaire, c'est d'abord la
10:49CRS 82. Ensuite, dès ce soir arrive la 40. Ils vont se relayer et tant qu'on n'aura pas retrouvé la
10:57tranquillité, on restera avec des unités de force mobile avec les CRS. Ça, c'est la réponse sécuritaire.
11:05C'est aussi le renforcement des moyens que j'ai annoncé, notamment sur la BST, la brigade spécialisée
11:11de terrain. Ce sont des policiers en tenue qui connaissent bien les quartiers, qui dialoguent
11:16avec les habitants, mais qui sont capables d'interpeller. On va les renforcer pour que, sept jours sur
11:21sept, ils soient capables d'avoir deux patrouilles de trois hommes en permanence. Ça, c'est la réponse
11:27sécuritaire. Il y a la réponse judiciaire qui dépend, bien entendu, de la justice. Je voudrais, à ce
11:33sujet, saluer l'action du procureur de la République, Frédéric Tellier. Il a eu des propos très forts.
11:40Il a désigné comme sa priorité la lutte contre le narcotrafic. C'est rassurant parce que le
11:46ministère de l'Intérieur, comme le ministère de la Justice, doivent être au coup d'à-coups de ce que
11:50nous nous ferons, puisque c'est le ministère de l'Intérieur qui fournit les moyens des enquêteurs,
11:54les moyens de l'investigation. J'ai indiqué au procureur, j'ai indiqué aux enquêteurs que nous
11:59allons mettre à leur disposition une toute nouvelle unité qui a été créée il y a quelques mois,
12:04une unité nationale d'investigation qui a une expertise de très très haut niveau et qu'on
12:10pourra mobiliser pour appuyer les besoins de l'enquête au niveau local, parce qu'il faut
12:18non seulement rétablir l'ordre républicain, mais il faut essayer de démantibuler ses frontières. Et
12:23puis la réponse administrative, elle est pour briser l'écosystème, le briser dans toutes ses
12:29dimensions, donc sous l'autorité du préfet, dans différents cercles, enceintes qui existent. Mais
12:35j'ai demandé à ce qu'on mobilise tous les services de l'État, douaniers, fisc, police du séjour,
12:42etc, etc, inspection du travail, pour que là encore on arrive à briser un écosystème économique tapé
12:50au portefeuille. Je le dis souvent, Al Capone n'est pas tombé pour une affaire de narcotrafic,
12:56de narcotupéfiants, il est tombé sur une enquête fiscale. Ça c'est le premier temps de la réponse.
13:02Mais le renfort sécuritaire, il est pour elle, qu'est-ce que vous allez faire à Poitiers, à Grenoble,
13:06quand ça va éclater, vous n'allez pas pouvoir envoyer des reprises limitées partout ?
13:09Non, c'est pour ça qu'il faut d'autres réponses, vous avez totalement raison. Il y a la réponse qui
13:12vise les consommateurs. Ce que je veux dire, encore une fois, ce que j'ai déjà dit, c'est qu'il n'y
13:19aurait pas d'offre de produits stupéfiants s'il n'y avait pas une demande. Et il faut qu'on arrête
13:27avec la culture de la banalisation. Cette culture qui considère que tu mets un joint, prendre un
13:33rail de coq, c'est du récréatif. Non, c'est pas du récréatif. Parce que le joint, le rail de coq,
13:40il a le goût des larmes, il a le goût du sang. Et qu'au bout de la chaîne, il y a des narcotraficants.
13:45Ceux qui ont mis deux balles dans la tête d'un enfant de 5 ans, ceux qui, il y a quelques semaines,
13:50ont brûlé vif un adolescent de 15 ans sur Marseille, etc. Les réseaux de proxémitisme. C'est
13:58ça la réalité. Nous allons faire une campagne qui n'a jamais été faite, puisqu'on a des campagnes de
14:03communication, je pense en matière de sécurité routière. Eh bien, il faut le faire pour mettre
14:08les consommateurs devant leurs responsabilités. Quand on fume, quand on prend de la coque,
14:13on participe à un système, à toute une chaîne qui sème la mort partout en France.
14:20Elle dira quoi cette campagne de communication ? Elle rappelera les amendes ?
14:23Elle sera beaucoup plus cash que ça. Beaucoup plus. Et le troisième temps de la réponse,
14:29il est fondamental. Il nous faut un arsenal nouveau. Il nous faut un arsenal législatif.
14:36Il nous faut un nouveau texte de loi. Et ce que je veux, moi, c'est que cette bataille,
14:41cette guerre qu'on engage, ce soit l'équivalent de celle qu'on a engagée il y a une dizaine d'années
14:46contre le terrorisme. A l'époque, la France s'est fait surprendre. A l'époque, on avait
14:50des difficultés, un manque de coordination entre nos services de renseignement. A l'époque,
14:54on manquait d'outils législatifs, etc. Eh bien là, il faut forger un nouvel arsenal qui va d'abord
15:02frapper au portefeuille ces réseaux avec le blanchiment, avec des saisies administratives,
15:08etc. Des enquêtes de patrimoine, mais beaucoup plus largement. Un domaine qui concernera mon
15:15collègue, le garde des Sceaux, bien sûr. Une nouvelle organisation pour une meilleure réponse
15:20aussi judiciaire. Mais il nous faut cet arsenal. Des techniques de renseignement qui nous permettront
15:25d'intercepter des conversations sur une échelle beaucoup plus importante que celle qu'on peut
15:30pratiquer aujourd'hui. Et ça, c'est un changement de cadre. Ça, c'est une rupture. Si on ne fait pas
15:35cette rupture, j'aurais beau mettre des policiers, des CRS, on aurait beau renforcer l'investigation,
15:43on n'arrivera à rien. C'est un changement total de cadre législatif. C'est un combat qu'on commence,
15:50qui prendra des années. Je ne suis pas venu ici, à Rennes, pour dire que seul le ministre de
15:56l'Intérieur pouvait tout régler en quelques instants. Ça prendra des années. Et ce combat,
16:01on va les gagner. Et ce que je veux dire aux narcotrafiquants, c'est qu'on va les retrouver.
16:06On les débusquera. Nos enquêteurs sont exceptionnels. Je veux les saluer. Et on retrouvera, on ne laissera
16:13aucun crime impuni. On trouvera ceux et celles qui les ont commis et on les punira. Bien entendu.
16:20La volonté de Bruno Retailleau, c'est d'afficher une volonté politique. Et donc, à chaque fois,
16:39les mots sont forts. Donc là, il y a un certain nombre d'annonces qu'il a faites,
16:43donc sur le renforcement des moyens en matière de sécurité, avec deux unités de CRS qui vont
16:47être mobilisées et qui vont se relayer jusqu'à ce que la paix revienne, la tranquillité revienne.
16:52Ce sont ses mots. Il a expliqué qu'il voulait sanctionner davantage les consommateurs au
16:57portefeuille. Mais ça mérite d'être un tout petit peu précisé. Et donc, on attend un peu de voir ce
17:03que Bruno Retailleau veut faire concrètement. Et puis, alors, c'est peut-être lié à ça. Il
17:07appelle surtout à la création d'un, je cite ces mots, d'un nouvel arsenal législatif, donc une
17:13nouvelle loi, mais donc une nouvelle loi qui est beaucoup plus, quand on écoute ces mots, sur la
17:17partie judiciaire que sur la partie policière. Et donc, pour vraiment mettre en place cette
17:22nouvelle loi qui, si on écoute Bruno Retailleau, permettra de donner à la police et à l'État les
17:27moyens de lutter contre le trafic de stupéfiants, il va devoir avoir besoin du soutien du garde des
17:34sceaux. Maintenant, et encore une fois, la balle est dans le camp. Mais il a raison, Bruno Retailleau,
17:40la balle est dans le camp du garde des sceaux. Vous pouvez mobiliser tous les effectifs de police,
17:43de gendarmerie que vous voulez. Si derrière, il n'y a pas de réponse pénale, si derrière,
17:47on ne donne pas plus de moyens pour permettre aux policiers, aux services administratifs de
17:53pouvoir enquêter, d'aller très loin dans leurs investigations, eh bien, on n'y arrive pas.
17:57Merci les amis de m'avoir accompagné sur Europe 1 et sur CNews. Merci pour votre fidélité. Merci
18:01à l'équipe qui m'a entouré. Déborah Smadja, Céle Génaud, Tara Souvet, Alexis Prince, Clara Bouvier-Desnos,
18:07Isabelle Piboulot. Dans quelques instants sur Europe 1, c'est Pascal Dehaetour-Dupin et sur CNews,
18:12c'est Philippe Devilliers et Eliott Deval. Vous connaissez les deux rendez-vous. Belle soirée et à demain midi.

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