Avec Patrick Sabatier, animateur
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NewsTranscription
00:00L'invité du jour, c'est Patrick Sabatier, bonjour Patrick, merci d'être avec nous.
00:09Vous fêtez vos 50 ans de carrière.
00:13Et puis on est de bon jour, le vendredi, c'était le jour de Patrick Sabatier.
00:17Oui, sur TF1 à 20h30, j'en ai fait pas mal.
00:19Pas mal, vous vous apprêtez donc à fêter ses 50 ans de carrière l'année prochaine.
00:25Oui, je vais dire une chose un peu banale, ça passe vite,
00:29mais en même temps j'ai eu l'impression d'avoir beaucoup de chance,
00:31d'avoir mis sur l'antenne des émissions qu'on n'a pas acheté de concept,
00:35donc on les a créées, et puis c'est toujours une chance de rencontrer son public.
00:40Alors entre Le Jeu de la Vérité, Porte Bonheur, Tous à la Une, Un Vie de Recherche,
00:44oui, ça a été une période où je me sens extrêmement gâté.
00:48J'ai fait avec passion ce que j'aimais faire à l'époque et qui a rencontré pas mal de public.
00:54Vous imaginez qu'à notre époque vous seriez milliardaire,
00:57c'est-à-dire qu'à notre époque vous seriez animateur, producteur,
01:00et vous vendriez le concept dans le monde entier.
01:02Pourquoi il ne s'est pas vendu dans le monde entier Le Jeu de la Vérité ?
01:05Vous étiez déjà animateur, producteur ?
01:06Oui, j'étais déjà producteur, mais j'ai pas trop travaillé cette partie,
01:11j'ai plutôt été sur l'artistique et j'aurais certainement dû vendre les concepts que je n'ai pas faits,
01:16que d'autres ont faits d'ailleurs avec succès, je pense à Arthur ou à Ardisson.
01:20Oui.
01:20Mais bon, moi je ne l'ai pas fait, mais enfin bon, voilà.
01:22Et il n'y a aucun regret ?
01:24Pas de regret, non.
01:25Pas de regret, j'ai fait les choses comme je les sentais.
01:28Franchement, c'est l'émission, c'est la chanson de William Schiller.
01:33J'ai été un homme heureux en faisant ça et ça m'a beaucoup plu.
01:36Et ça vous manque ?
01:38Pas du tout.
01:39Non.
01:39La vie elle est faite de séquences et autant j'ai été gâté, autant je suis dans une autre séquence aujourd'hui,
01:45où je profite d'abord de ma compagne Isabelle.
01:50Oui, mais je dis compagne parce qu'on s'accompagne mutuellement les uns les autres.
01:55Des enfants qui sont grands, que vous connaissez d'ailleurs Valérie, des petits-enfants,
01:59des amis, des randonnées que je fais, des voyages que je peux faire,
02:02du temps que j'ai à ma disposition et d'un minimum de contraintes.
02:07Alors franchement, autant la première période a été formidable, avec passion, la télévision,
02:14cette autre période me semble très bien.
02:15Par exemple, cette semaine, vous étiez chez RTL pour la promo de ce livre.
02:20Quand vous rentrez à RTL, vous ne dites pas quand même, j'y retournerai bien ?
02:25Ah non, je suis très heureux, d'ailleurs moi j'ai connu le RTL Rubaillard,
02:30maintenant RTL est à Neuilly, mais je suis très content de voir ceux qui y travaillent.
02:35D'ailleurs, j'ai même rencontré ceux qui y travaillaient quand j'y étais et qui y sont encore.
02:40Pas loin de la retraite, bien sûr.
02:41Non, mais moi, franchement, je n'ai pas de regrets de ça.
02:45Et pourtant, et on va parler de votre livre, ne le dit surtout pas à Paul,
02:49qui est paru il y a deux jours aux éditions du Rocher.
02:53C'est une forme de suite de votre premier livre qui a eu un vrai gros succès d'édition,
02:59qui est paru en poche, un livre assez personnel.
03:02Vous êtes créé un alias, Paul Sarran, j'encourage tout le monde à le lire
03:07parce que franchement, c'est une histoire vraie, véridique, qui vous est arrivée.
03:12On va en reparler, mais juste sur ce livre, ce second.
03:16Quand on a été une personne connue, il faut apprendre à aimer l'anonymat
03:19comme on a aimé la célébrité.
03:21C'est la seule façon d'être heureux.
03:23Oui, ça c'est une phrase de Simone Veil qu'elle avait déclarée dans une émission de radio.
03:28Je l'ai retenue parce que effectivement, dans nos métiers,
03:32ce qui est très important, c'est de réussir à l'atterrissage.
03:35Le décollage, on a tous envie de voilà, on passerait au dessus des montagnes.
03:39On a envie de tout, ce qui est bien normal.
03:41Mais on sait que notre métier, c'est quand même un métier fragile,
03:44un métier où les choses peuvent un jour s'arrêter.
03:47Et puis donc, il s'agit de se dire que bon, le jour, ça peut m'arriver.
03:51Mais moi, j'y pensais depuis toujours.
03:53C'est une question d'éducation.
03:56J'ai commencé très tôt à faire de la radio et de la télévision.
03:58J'avais 23, 24 ans.
04:00Franchement, je me disais, ça va durer un an, deux ans.
04:03Puis tiens, ça va durer cinq ans.
04:04Tiens, ça dure dix ans.
04:06Mais autour de moi, tout le monde me disait, ça peut s'arrêter demain.
04:10Oui, mais quand ça s'arrête, c'est dur quand même.
04:12Non, non, parce que ça a été un choix de ma part.
04:15Non, non. Enfin, vous le savez plus que n'importe qui,
04:18puisque nous nous connaissons et on s'est beaucoup parlé.
04:20Moi, c'est un choix.
04:21J'ai même encore eu, enfin sans en parler d'une façon indiscrète,
04:26mais des propositions de radio.
04:28Vous le savez, Valérie, ou de télévision.
04:30Et j'estimais que bon, je n'avais plus...
04:33Il faut beaucoup d'énergie pour faire ce métier.
04:35Vous pensez au temps qui reste ?
04:37On y pense tous les jours.
04:39On ne pense pas à la valeur de temps de la même façon à 70 ans qu'à 20 ans.
04:43Donc, à qui je vais donner ce temps ?
04:46À la limite, je dirais, entre guillemets, qui mérite d'avoir ce temps-là ?
04:51Ma famille, mes amis, mes enfants, mes petits-enfants,
04:55la télévision, la radio, mon métier.
04:57Moi, je ne suis pas frustré.
04:58J'ai fait ce que j'ai voulu faire pendant des années et des années.
05:02J'ai été gâté.
05:03Donc, je pense que bon, ben voilà, il faut passer à autre chose.
05:06Et puis, il faut dire, Valérie, que c'était une autre époque.
05:09Aujourd'hui, les insultes, les invectives sont courants à la télévision.
05:15À l'époque, on avait une télévision vraiment très d'accueil et autres.
05:20Et il y avait un style, Patrick Sabatier.
05:23Je vous emmène dans les années 80 avec un avis de recherche.
05:28Et ça démarrait comme ça.
05:29Et vous démarriez la télévision de cette façon-là.
05:32Vous allez voir, c'est très classe et très élégant.
05:35On n'est plus habitués.
05:36Il y a du soleil, plein la télé.
05:39Il y a une photo et de la métier.
05:42Rendez-vous de la journée avec Patrick Sabatier.
05:46Eh bien, bonjour.
05:49Je suis très heureux de vous retrouver sur TF1.
05:51Il y aura Anne-Marie Pesson dans quelques instants avec moi.
05:53Et nous espérons, toute l'équipe d'Avis de Recherche,
05:55vous apporter le soleil que vous n'avez peut-être pas dans votre région.
05:59J'espère que ça va bien chez vous.
06:00Alors, immédiatement, regardez la photo d'Anne-Marie Pesson sur votre écran.
06:04Et, Anne-Marie Pesson, vous allez peut-être être un peu étonnée
06:06car ce n'est pas tout à fait Anne-Marie que vous connaissez.
06:09C'est le lycée Montgrand.
06:10Vous allez la voir, Anne-Marie.
06:12Parce que Roger Pradine va faire un gros plan d'Anne-Marie.
06:14Le lycée Montgrand, 1950, à Marseille.
06:18La voilà, Anne-Marie.
06:19Regardez-la.
06:20Alors, si vous vous reconnaissez sur cette photo
06:22ou si vous croyez reconnaître quelqu'un de votre entourage,
06:25familial, professionnel ou amical,
06:27eh bien, dès maintenant, appelez le 538 66 33.
06:32538 66 33.
06:35Ça vous émeut ?
06:37C'est le premier avis de recherche que j'ai fait.
06:39C'est en juillet 1980.
06:41Anne-Marie, qui était ma collègue et RTL,
06:44avait accepté d'être la première à l'inviter.
06:48Oui, ça m'émeut parce que, franchement,
06:50si j'avais une émission comme ça à la télévision aujourd'hui
06:52qui me serait proposée, je la regarderais.
06:55Je l'ai mis à l'antenne et c'est sans aucune prétention, croyez-le bien,
06:59que ce que je ressentais.
07:01Je n'ai jamais fait de calcul, je n'ai jamais fait de stratégie.
07:04Avis de recherche, je trouve que c'est une idée merveilleuse.
07:08Mais qui n'a pas été vendue, justement, dans le monde.
07:10Qui n'a pas été vendue, que je n'ai pas vendue.
07:12Pourquoi ? Parce que, oui, ce que vous disiez tout à l'heure.
07:15C'était une autre époque.
07:16C'était une autre époque.
07:17Ce livre, donc, ne le dit surtout pas à Paul.
07:20C'est aussi un peu un avis de recherche.
07:22Oui, c'est ça, c'est ce que j'allais dire. Je faisais le lien.
07:24C'est un roman, mais un roman à clé, puisque ça parle de vous.
07:28Puis il y a une photo.
07:30Effectivement, ça parle de vous.
07:31Ça parle de vous, enfant.
07:33Ça parle de vous aujourd'hui.
07:35Ça parle de vous dans ce que vous avez été, ce que vous avez voulu faire.
07:40Moi, ce qui m'a frappé dans les souvenirs que vous avez,
07:43que vous racontez dans ce livre, c'est très, très jeune.
07:46Vous vouliez faire de la radio, de la télé.
07:49Vos copains disaient, tu nous emmerdais avec ton micro.
07:51Et vous présentiez la cérémonie de remise de prix.
07:55Déjà, vous étiez sur les strades en troisième.
07:57Oui, absolument.
07:58C'est ça qui est incroyable.
08:00J'ai toujours voulu faire ça.
08:01Ça ne m'a jamais semblé difficile.
08:05J'ai beaucoup travaillé.
08:07Souvent, on me demande, mais est-ce que tu as le trac ?
08:10Et alors, je disais, non, je n'ai pas le trac.
08:13Mais pour enlever le trac, je travaillais beaucoup.
08:15Mais quand je dis que je travaillais beaucoup,
08:17je ne travaillais pas pendant ma carrière.
08:20Je travaillais tout jeune.
08:21C'est-à-dire, tout jeune, je me voyais dans cette situation.
08:24Tout jeune, je me voyais présentateur, animateur, etc.
08:27J'ai raconté mille fois.
08:29Et franchement, pour moi, être derrière un micro ou devant une caméra,
08:34c'était plutôt vous présenter.
08:36Ça a toujours été une récréation, un plaisir de partager.
08:38Et là, c'est un avis de recherche.
08:40C'est véridique, cette histoire.
08:42Ce que vous racontez dans le livre.
08:43Vous décidez de faire un peu de ménage, là aussi.
08:47Je me pose la question pourquoi j'écris le premier livre, d'abord.
08:50Parce que tout d'un coup, je me dis...
08:52Parce que la lettre raconte l'histoire de votre maman.
08:55D'un secret.
08:56D'un secret de famille.
08:57D'un enfant qu'on lui a...
08:58Arraché.
08:59Arraché.
09:01Et je le découvre par une lettre.
09:03Et ça, c'est le premier roman.
09:04Quand elle est décédée.
09:05Et quand elle est décédée.
09:06Et après, je me dis, dans le deuxième roman,
09:08est-ce que j'ai eu raison de le faire ?
09:10Ce qui est vrai, d'ailleurs.
09:11Je me suis vraiment posé la question.
09:12Est-ce que j'ai eu raison de le faire ?
09:13Parce qu'en fait, j'ai parlé d'un secret
09:15qui, à la fois, me touche indirectement, mais pas vraiment.
09:19C'est le secret de ma mère.
09:21Et ma mère n'est plus là.
09:22Et je l'ai écrit sans ton autorisation.
09:24Je me pose vraiment la question.
09:25Et puis, je décide, quoi qu'il en soit, c'est fait, c'est fait.
09:28Ça sert à rien de se poser des questions.
09:29Donc, je décide de ranger un peu ma vie.
09:32Et en rangeant ma vie, je découvre une mallette
09:36qui appartenait à Emma,
09:38que je n'ai pas ouverte pendant longtemps.
09:40Parce qu'on ouvre rarement les affaires des personnes qui ne sont plus là.
09:43On n'ose pas.
09:44Enfin, moi, je n'ai pas osé.
09:46Et puis, je découvre quelque chose.
09:48Beaucoup de photos d'elle,
09:49avec des gens que je lui avais présentés,
09:51qu'elle aimait.
09:53C'était devant la Rolls de Charles Trenet.
09:55Voilà, qu'il avait emmené au Festival de Cannes.
09:57Mes parents étaient...
09:59C'était incroyable, cette Rolls blanche.
10:02Merci, M. Trenet.
10:03Vous leur avez fait vivre un rêve.
10:06Et il y a une photo de classe de moi en 3ème B.
10:10Je dis à Suzanne,
10:11qui est le deuxième prénom d'Isabelle,
10:13donc de ma femme,
10:14j'ai dit, oh tiens, j'aimerais bien savoir ce qui est redevenu ma bande.
10:17Ce n'était pas toute la classe, c'était une bande de six.
10:19Et elle me dit, tu m'as promis, justement,
10:21que si tu arrêtais la télé et la radio,
10:22ce serait pour te consacrer à moi.
10:24Donc, tu oublies tout ça.
10:26Et j'ai dit, pour ta raison,
10:27jusqu'au moment où la photo se retourne,
10:29et je reconnais l'écriture d'Edema,
10:33où il y a marqué, mal écrit, ne le dis surtout pas à Paul.
10:36Et donc, je me dis,
10:39quelque part d'ailleurs,
10:41je ne comprends même pas, je dis,
10:42qu'est-ce qu'il y a encore ?
10:44Et je vais, je dis donc à Suzanne,
10:48ce sera dans un mois ou dans deux mois,
10:50mais là, je veux savoir à qui ça s'adresse.
10:52Et je suis persuadé, d'ailleurs j'ai raison,
10:54que ça s'adresse à l'un des six,
10:56parce qu'on était toujours ensemble.
10:58Ils étaient toujours chez moi, j'étais toujours chez eux.
11:00C'est les copains des premiers flippers,
11:02des premières cigarettes, des premières copines,
11:04petites copines, etc.
11:05Donc, je dis, Ema s'est adressée à l'un d'eux.
11:09Et le livre, je vais les retrouver,
11:11parce que je ne les ai pas vus.
11:13Il y en a un que j'ai revu assez souvent,
11:15c'est Serge Romen, dans le livre.
11:17Mais pourquoi, je ne sais pas ça,
11:20et à qui ça s'adresse ?
11:21On va y revenir dans un instant,
11:23on marque une pause et on a encore
11:25beaucoup de temps avec vous après,
11:26dans la deuxième partie de l'émission.
11:27Patrick Sabatier, merci d'être avec nous ce matin.
11:29Sud Radio, le supplément média.
11:32Le supplément média avec Patrick Sabatier,
11:34qui est avec nous à l'occasion
11:36de la parution de son deuxième livre,
11:38ne le dit surtout pas à Paul,
11:40aux éditions du Rocher.
11:41Je vous encourage à lire le précédent,
11:43si vous ne l'avez pas fait.
11:44On a eu, nous, un vrai coup de cœur,
11:46un coup de cœur délibraire avec Gérard Collard
11:48pour la lettre.
11:49Livre très personnel, celui-ci l'est tout autant.
11:51Et on le disait précédemment,
11:53vous avez lancé un avis de recherche
11:55pour retrouver ses camarades
11:57qui étaient sur une photo,
11:59au dos de laquelle était de la main
12:01de votre maman et inscrit,
12:03ne le dit surtout pas à Paul.
12:05À la fin du livre...
12:07Il ne faut pas le dire.
12:08Non, je ne veux pas le dire, évidemment.
12:10Ce que je voulais simplement dire, Valérie,
12:11c'est qu'à la fin du livre,
12:12je découvre,
12:14en y croyant à peine d'ailleurs,
12:16à qui était destiné ce message
12:19et surtout, pourquoi.
12:21Donc on ne va pas trop dévoiler.
12:23Moi, j'ai beaucoup aimé la construction du livre
12:25parce qu'à la fois il y a cette histoire
12:27et puis il y a différentes typographies dans le livre
12:30avec tout au fil, tout au long du livre,
12:33des lettres tapées à la machine
12:36qui commentent vos différentes émissions.
12:38Donc on saura qui est cette personne.
12:41Et puis ça revient sur un certain nombre
12:43de souvenirs et de rencontres que vous avez faites
12:45de gens qui vous ont marqué.
12:46Il y a Gainsbourg.
12:47Il y a Claude Nougaro.
12:49Il y a Thierry Leluron.
12:51Très, très émouvant, le chapitre sur Thierry Leluron.
12:54Parce que je raconte ça de 1965 à aujourd'hui
12:57comme dans le premier.
12:58Je racontais l'histoire entre 1924 et aujourd'hui.
13:01Dans le premier livre, là, je raconte
13:03à ma façon, les grands événements
13:05qui ont marqué les gens, la France
13:07entre 1965 et aujourd'hui.
13:09Il y a évidemment le Sida.
13:10Et c'est vrai que je rencontre Thierry Leluron,
13:12que je connaissais.
13:13Nous avons un petit déjeuner ensemble
13:15pour qu'il vienne à l'émission
13:17Le Jeu de la Vérité.
13:18Et on parle, on parle, on parle.
13:19Et je me dis, bon, d'accord, je vais le faire.
13:21OK, d'accord, OK.
13:22J'arrive à le convaincre.
13:23Et je sors de l'hôtel où nous étions.
13:26Et je monte dans ma voiture.
13:28Tout d'un coup, je vois Thierry qui sort
13:30et qui frappe au carreau de la voiture.
13:32Comme ça, je suis complètement ahuri.
13:34Vous venez de passer un long moment ensemble.
13:37Et il me dit, je ne vais pas le faire.
13:40Je dis, mais attends,
13:41qu'est-ce que tu me racontes, Thierry ?
13:43Tu m'as dit oui, il y a encore cinq minutes.
13:45Et là, à propos de son homosexualité
13:47et de cette période du Sida,
13:49il me dit la chose suivante qui me glace
13:51et en même temps est effectivement très respectable.
13:54Je ne veux pas que ma mère la prenne par la télé.
13:57Et ça, je l'ai vécu.
13:59Voilà, on est en 1985.
14:02Et alors évidemment, je comprends.
14:05Est-ce qu'au Jeu de la Vérité,
14:07c'était des questions de la production
14:08ou c'était des questions des téléspectateurs ?
14:10Parce qu'on sait que dans pas mal d'émissions,
14:12on glisse les questions à certains téléspectateurs
14:15ou d'auditeurs pour faire du show.
14:18C'est une très bonne question que vous auriez pu poser
14:20au Jeu de la Vérité.
14:21Je vous aurais répondu,
14:22comme vous pouvez l'imaginer,
14:23puisque vous êtes un professionnel,
14:25on devait avoir par exemple 10 questions sur le sexe,
14:27admettons, on en prenait une.
14:28Donc, on sélectionnait parmi toutes les questions
14:31qui avaient le même sujet, l'une d'entre elles.
14:33Mais ce sont des téléspectateurs.
14:35D'ailleurs, c'était le phénomène même du Jeu de la Vérité
14:37quand je l'ai présenté à Hervé Bourges,
14:39le patron de TF1 à l'époque.
14:41J'ai dit, je voudrais qu'on supprime, entre guillemets,
14:43l'intermédiaire du journaliste
14:45et que les téléspectateurs puissent être
14:47leurs propres journalistes.
14:48Et il m'a dit, je m'en souviens très bien,
14:50personne n'acceptera de faire cette émission.
14:53Vous rêvez, mon cher Patrick.
14:55Est-ce que vous avez votre premier invité ?
14:58Oui.
14:59Alors, quel est le premier invité ?
15:01Alain Delon.
15:03Il a dit oui ?
15:04Il a dit oui.
15:05D'ailleurs, il a tenu parole jusqu'au bout.
15:07Je le remercie.
15:08Et je voudrais, puisque nous sommes cette semaine,
15:10avoir une pensée pour Michel Blanc,
15:12qui a été notre deuxième invité.
15:14Et à l'époque, on me disait,
15:16oh, mais tu crois qu'il est assez connu ?
15:18Et j'avais dit, mais,
15:19le Jeu de la Vérité sert à deux choses.
15:21D'une part, à ce que les téléspectateurs
15:23entrent en liaison avec une star,
15:26mais aussi à faire découvrir quelqu'un,
15:29mieux découvrir.
15:30Et quand j'ai appelé Michel Blanc,
15:31je me souviens très très bien, très très très bien,
15:33très très bien.
15:34J'ai dit, j'aimerais que vous veniez
15:36faire l'émission, etc.
15:37Il m'a dit, mais personne me connaît.
15:39Il était déjà très connu.
15:40Il est bronzé, hein.
15:42Mais il pensait qu'il n'était pas suffisamment connu.
15:45Voilà, je voulais simplement dire ça,
15:47pour penser à Michel.
15:48Et alors, moi, je voulais vous parler de 1985,
15:51puisque Valérie vous parlait des gens
15:53que vous avez rencontrés,
15:54dont vous parlez dans le livre.
15:55Dans le livre, il y a Brigitte Bardot.
15:57Est-ce que vous vous souvenez de cette émission spéciale
16:00où vous êtes à La Madrague ?
16:02Elle vous fait visiter La Madrague.
16:04C'est une archive assez incroyable.
16:06Vous êtes un des rares à avoir eu la chance
16:09de filmer La Madrague.
16:10On est en 1985.
16:12Vous êtes avec Brigitte Bardot.
16:14Alors, ça, il y a un mot que vous aimez bien.
16:17Ça, c'est le salon.
16:18J'aime bien.
16:19Disons que c'est le séjour.
16:21D'accord.
16:22C'est le séjour.
16:23Il y a une chose très jolie,
16:25c'est qu'il y a du verre, du vrai verre,
16:26qui pousse au plafond.
16:28Ça, c'est beau.
16:30C'est vrai qu'on m'a raconté,
16:32moi, je n'y étais pas,
16:33mais que vous avez vendu presque tout l'an dernier.
16:36Ça fait presque un an aujourd'hui.
16:38Et pour la Fondation Bardot,
16:40vous avez vendu les bijoux.
16:42C'était le 17 juin de l'année dernière.
16:44J'ai fait une vente aux enchères
16:45qui m'a rapporté du reste,
16:46une somme assez considérable
16:48qui me permet de tenir
16:50et de sauver des animaux
16:52parce que ça coûte cher.
16:53Donc, la plupart des objets de valeur
16:56qu'il y avait ici,
16:57il n'y en avait pas beaucoup,
16:58mais ils ont tous été vendus.
17:00En fait, les stars avaient confiance en vous ?
17:02Elles avaient raison.
17:04Je n'ai jamais triché avec elles.
17:06Une des grandes fiertés que j'ai,
17:08elle est très simple,
17:09je ne change jamais de trottoir
17:10quand je croise une personne
17:12avec qui j'ai travaillé,
17:13une personne que j'ai invitée.
17:14Jamais.
17:15Je me suis toujours conduit
17:16d'une façon extrêmement honnête.
17:18Brigitte Bardot,
17:19elle n'est pas dans ce livre-là.
17:22Elle est dans le précédent.
17:24On en avait parlé, je crois, ici.
17:26Il y a Lèche-Valaisa.
17:28Lèche-Valaisa, vous racontez.
17:30Moi, ce que j'ai ressenti en lisant le livre,
17:32c'est cette dualité entre l'animateur et le journaliste.
17:35Parce qu'en fait,
17:36vous faites un boulot de journaliste.
17:38Est-ce que vous n'avez pas eu ce complexe
17:40où on ne vous l'a pas fait sentir ?
17:42Un peu ce que vous dit Étienne Mougeot
17:44quand il vous dit
17:45« Lèche-Valaisa, ce n'est pas pour toi,
17:46c'est pour la rédaction ».
17:47Or, vous êtes journaliste.
17:48Je ne sais pas si je suis journaliste.
17:50Enfin, si je le sais,
17:51puisque je n'ai pas ma carte.
17:52Pour moi, ce n'est pas la carte
17:54qui fait le journaliste.
17:55Jean-Pierre Pernod n'a jamais eu sa carte de presse.
17:57Voilà.
17:58Moi, j'ai toujours aimé...
17:59Je suis curieux de nature
18:00quand on fait notre métier comme vous le faites.
18:02On est curieux, on veut savoir,
18:03on veut comprendre.
18:04On veut comprendre, on veut partager.
18:05Et non, Lèche-Valaisa,
18:07c'est parce qu'Hervé Charolle,
18:08ancien copain et documentariste,
18:11a l'air de me dire que lui,
18:13il a aidé le monde à comprendre
18:16là où on devait être
18:18et que moi, j'étais simplement dans le divertissement.
18:21Et donc, c'est en réponse simplement à Hervé Charolle
18:23qui est un des copains,
18:24en disant peut-être,
18:25mais le jour où je suis allé voir Lèche-Valaisa,
18:29c'est moi qui y suis allé.
18:31Quand je l'ai proposé d'ailleurs à Étienne Mougeot,
18:33qui était patron de TF1 à l'époque,
18:34il m'a dit
18:35« Oh, mais tu vas avoir toute la rédaction contre toi, etc. »
18:38et je l'ai supplié de prendre le risque.
18:41Et c'est un des grands moments de ma vie
18:45d'avoir rencontré des gens aussi différents
18:47que Sir Emmanuel Lèche-Valaisa,
18:50mais aussi Patricia Cass, Michel Sardou,
18:53des grands sportifs, des politiques, Laurent Fabius.
18:56– Mais aujourd'hui, ils sont où dans votre vie ?
18:59– Tous, moi, après quelque chose.
19:01– Mais dans votre vie actuelle ?
19:03Ils sont là ?
19:05Il y en a qui sont devenus amis ou pas du tout ?
19:07– Est-ce que j'ai des amis de ce métier ?
19:09C'est ça votre question ?
19:10– Oui, bien sûr.
19:11– Est-ce qu'on peut avoir des amis ?
19:12Parce qu'il y a une phrase que j'ai relevée,
19:13il n'y a pas d'amitié possible dans ce métier.
19:15– Il n'y a pas d'amitié.
19:16C'est-à-dire que, je fais allusion,
19:19quand on fait une photo où il y a Sébastien, Foucault,
19:25– Dricker.
19:26– Dricker et moi.
19:27Alors, on était les quatre sur TF1.
19:28Donc, évidemment, on se respectait les uns les autres.
19:31D'ailleurs, moi, j'ai toujours respecté
19:32les gens qui font mon métier
19:33parce que je pense que ce n'est pas facile de le faire.
19:35Mais en même temps, on était en rivalité,
19:37on était en concurrence.
19:38Donc, il n'y a pas…
19:39Quand on est en concurrence,
19:40mais dans tous les métiers, c'est comme ça.
19:42On ne peut pas être véritablement amis,
19:44mais il peut y avoir,
19:45en tout cas, de mon côté,
19:46il y a toujours eu ça, beaucoup de respect.
19:48Là, j'ai vu Jean-Pierre Foucault à la télévision.
19:50Et franchement, parce qu'il a fait un téléfilm,
19:53vous avez dû le recevoir, etc.
19:54Je l'ai vu, je l'ai entendu.
19:56Et franchement, je trouve que c'est quelqu'un de bien.
19:58Je me dis…
20:00Enfin, voilà, il a eu beaucoup de succès,
20:02il vit très bien tout ça.
20:04Et oui, le respect, ça compte, l'estime.
20:07Mais l'amitié, c'est encore autre chose.
20:09L'amitié, c'est qu'on passe ce stade,
20:12qu'on a envie de partager autre chose.
20:13Et pas forcément, d'ailleurs, des choses professionnelles.
20:15Pourquoi les variétés ont disparu ?
20:16Les grandes émissions de variétés n'existent absolument plus.
20:19On est dans du talk en permanence.
20:21La télévision a changé.
20:23Toute la télévision a changé.
20:24C'est pas simplement les variétés.
20:26Elle a changé, elle est devenue différente,
20:28elle est regardée différemment.
20:29Avant, on était comme une cheminée,
20:31c'est-à-dire qu'on était devant le feu de cheminée
20:33et toute la famille regardait ensemble la télé.
20:35Maintenant, ça n'existe pas.
20:36Les habitudes ont changé.
20:37Donc, tout ça a changé.
20:38Je crois aussi que les choses peuvent,
20:41par séquence, revenir.
20:43Jamais comme avant,
20:44mais il peut y avoir des séquences de retour.
20:46Vous aviez vraiment gardé tous vos costumes de présentateurs ?
20:51Oui, oui.
20:52En plus, c'était du gâchis parce que...
20:55Vous étiez souvent très peu portés.
20:57Oui, très peu portés.
20:58À un moment donné, on se dit,
21:00si l'habit ne fait pas le moins,
21:02en tout cas, il faut dégager tout ça.
21:04Et d'autres vont être très heureux.
21:07Et tous les Télé 7 Jours, Paris Match et autres journaux,
21:11et cassette VHS.
21:13Oui, oui.
21:14Quand j'ai décidé de ranger ça, je vous assure,
21:16je l'explique dans la maison de campagne.
21:21Mais je suis...
21:23C'est vertigineux.
21:24Oui, c'est...
21:25Vous avez vraiment mis le feu à cette valise
21:28avec toutes les archives.
21:30Oui, parce qu'en même temps,
21:31j'ai dit que ma vie devait être autre chose maintenant
21:36et que je pense que mes enfants,
21:38qui m'ont connu à la télévision,
21:40mes petits-enfants qui ne m'ont pas connu à la télévision,
21:42ils ont le droit de connaître quelqu'un d'autre
21:45que cet homme de télévision.
21:47Mais ça fait partie de vous.
21:48Oui, mais ça fait partie de...
21:49Oui, mais moi, je suis très heureux.
21:52Mais ils vous ont vus, par exemple, vos petits-enfants ?
21:54Ils ont vu des extraits d'émissions, des choses comme ça ?
21:56Oui, ça les fait rire, d'ailleurs.
21:58Alors, est-ce que les gens qu'on retrouve
22:00à 10 ans, 15 ans, 20 ans après,
22:02est-ce que ça...
22:04Oui, dans l'absolu.
22:06Dans l'absolu, est-ce qu'ils ont...
22:08Juste avant que vous me répondiez,
22:10il y a un extrait, évidemment,
22:11je suis en train de faire un lancement.
22:13Est-ce qu'ils ont changé ?
22:14Est-ce qu'ils se sont modifiés ?
22:16Eh bien, dans un avis de recherche de Michel Berger,
22:19il était surpris que tous les visages qu'il voyait,
22:23eh bien, il avait ce même souvenir
22:25que lorsqu'ils étaient enfants.
22:27Ils n'avaient pas changé.
22:28Écoutez ça, c'est émouvant.
22:29Prenez les micros.
22:31Non, mais c'est fou,
22:32c'est que les visages sont quand même les mêmes, forcément.
22:34C'est vrai que, toi, te voyant assez souvent,
22:36finalement, dans les journaux et à la télévision,
22:39je me disais que tu ne changeais pas beaucoup,
22:41mais je me suis aperçu, finalement,
22:42en regardant les autres camarades,
22:44que je les reconnaissais très facilement.
22:46Parce que moi, je sais qu'on m'a toujours dit,
22:48par exemple, quand on retrouvait quelqu'un
22:49qu'on avait beaucoup aimé des années après,
22:51on l'était effondrée,
22:52parce que c'était souvent une belle jeune fille
22:54et qu'après, elle était moins jeune.
22:57On m'embarque là pour avoir des belles jeunes filles.
22:59C'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de filles.
23:01Je veux dire que ça manque terriblement aujourd'hui.
23:03Ils étaient heureux, les people,
23:04de retrouver tous ces gens.
23:06Oui, oui, oui.
23:08Et à la fois, il y avait une différence de physique
23:10entre ceux qui étaient connus et ceux qui l'étaient moins,
23:13parce que ceux qui étaient connus
23:15devaient toujours se maintenir,
23:16puisqu'ils passaient à la télévision, au cinéma,
23:19et d'autres peut-être un peu moins.
23:21Mais il y a le physique, mais il y a aussi...
23:24D'ailleurs, à la fin du livre, je fais un jeu,
23:28avec nos copains.
23:29Mais est-ce que, justement, une fois...
23:32Vous, vous avez changé par rapport à vos 20 ans
23:34ou pas changé, dans votre tête ?
23:36Ah non, moi, j'ai toujours 20 ans dans ma tête.
23:39Et même, des fois, quand je me regarde,
23:41je ne vois que l'enfant, en fait.
23:43Je ne vois pas l'adulte.
23:45Moi, j'ai retrouvé des amis grâce à Facebook,
23:47que j'avais perdu de vue depuis très longtemps.
23:49Et il y a quelque chose d'assez naturel qui revient
23:51à ce que vous racontez un petit peu
23:52avec certains de vos copains que vous retrouvez,
23:55qui est assez fascinant de voir des gens
23:57dont on a été très proches,
23:58qui, même s'ils ont évolué dans des directions
24:00très différentes, finalement...
24:03Ce qui m'a semblé très important, pour moi, en tout cas,
24:06c'est qu'eux savaient ce que j'étais devenu
24:08et pour cause.
24:09Bien sûr, vous étiez...
24:10Et moi, je voulais savoir ce qu'ils étaient devenus.
24:13Et par exemple, j'ai changé de nom.
24:15C'est lui qui est fascinant, c'était le premier de la classe.
24:17Guillaume Dussallier, j'ai changé de nom.
24:19Mais je n'imaginais pas un seul instant
24:24que ce type qui était formidable, toujours premier, etc.
24:28Et d'ailleurs, il expliquait pourquoi il était premier aussi.
24:30Parce qu'il s'ennuyait chez lui, etc.
24:32Enfin, c'était des choses incroyables.
24:34Il soit devenu, en pleine lausère,
24:38ce cube de laine de bison.
24:40Enfin, tout d'un coup, on se dit quoi ?
24:41Après avoir été quelqu'un de très, très important
24:43et puis, tout d'un coup, il a décroché.
24:45Mais je crois parce que la vie aussi, elle a changé
24:47par rapport à tout ce qu'on a vécu.
24:49J'écoutais encore des informations récemment,
24:51beaucoup de jeunes veulent vivre autrement aujourd'hui.
24:54Ils veulent avoir du temps pour eux.
24:56L'argent n'est pas tout, la réussite n'est pas tout.
24:58Sauf que lui, il n'était pas destiné, a priori,
25:00à cette trajectoire-là.
25:02Et Serge Ruben qui me dit exactement,
25:04excusez-moi, quand je lui dis dans le livre,
25:07bon, ça va, j'ai fait ce que j'avais à faire.
25:11J'ai fait des émissions qui rassemblaient
25:1318 millions de téléspectateurs.
25:14Moi, j'ai encore eu Sardou l'autre jour au téléphone.
25:16Vraiment, il me disait, mais qu'est-ce que tu veux
25:18que je fasse de plus ? Qu'est-ce que tu veux
25:19que je chante de plus ?
25:20Même chose pour Goldman,
25:22qui a la même année que moi.
25:23Il me dit, mais qu'est-ce que je peux faire de plus ?
25:25Moi, c'est, qu'est-ce que je peux...
25:27Voilà, j'ai fait ce que j'avais à faire.
25:29Donc, il y a un moment donné, on se dit,
25:31voilà, et Ruben me dit dans le livre,
25:33mais quand on a décroché la lune,
25:34on ne la raccroche pas.
25:35Et je lui réponds, bah, voilà, qu'est-ce que...
25:39Et puis, qu'est-ce qu'on va faire de plus ?
25:42Moi, ça me semble...
25:44J'ai tellement eu de chance, déjà.
25:46Ce livre, en tout cas,
25:48montre qu'il y a une vie, effectivement,
25:50dans la télé, qu'on peut faire autre chose.
25:53Il y aurait un troisième ou pas ?
25:55En tout cas, l'envie d'écrire...
25:57T'as peut-être retrouvé encore un secret ?
25:59Non, l'envie d'écrire.
26:01Et écrire, vous savez, je marche beaucoup.
26:04Et les deux vont ensemble.
26:05Je marche, je pense.
26:06Je pense, j'écris.
26:07J'écris, je pense.
26:08Je marche.
26:10Tout ça va ensemble.
26:12Et puis, je trouve que...
26:14Et je regarde aussi la télévision.
26:16Et avec plaisir.
26:18Avec plaisir ?
26:19Oui, oui, oui.
26:20Il y a des émissions que je regarde avec plaisir.
26:21Comme quoi ?
26:22J'aime bien Échapper Belle, par exemple.
26:24J'aime bien découvrir des choses.
26:25J'aime bien certains débats politiques,
26:27même si je m'y intéresse de moins en moins,
26:29parce que je trouve que c'est pas forcément bien représenté.
26:31Et j'ai une dernière question.
26:33Le Vendredi soir, à 22h30,
26:35parce qu'à l'époque, ça finissait tôt,
26:36à 22h30, le générique,
26:38qu'est-ce qui se passait après ?
26:40Est-ce qu'il est resté copain avec ses copains
26:42ou la vedette reprenait sa vie de vedette ?
26:44Alors, c'est vraiment une très bonne question
26:46parce que si je devais refaire ou réinventer
26:48la vie de recherche aujourd'hui,
26:50je le ferais différemment.
26:51Je filmerais la troisième mi-temps, comme on dit au rugby.
26:53La plupart du temps,
26:55la soirée se prolongeait jamais avec moi
26:57parce que je ne faisais pas partie de la classe.
26:59Et donc, moi, j'allais directement à la maison.
27:03Il y a eu un ou deux cas,
27:05simplement et par discrétion,
27:07je ne les citerai pas,
27:09où la vedette a dit au revoir,
27:11salut, elle n'a même pas payé un pot à boire
27:13et est partie.
27:16Sur l'ensemble, je vous assure...
27:18Et même des années après, il restait en contact.
27:20Alors certains, ben oui, ils en ont parlé, d'ailleurs.
27:22Annie Cordier en a souvent parlé,
27:24Lynn Renaud, qui a 96 ans,
27:26parlait que la vie de recherche
27:28a changé sa vie
27:30parce qu'elle a retrouvé
27:32des amis qu'elle a gardés
27:34tout le reste de sa vie.
27:36Donc, évidemment.
27:38Moi, j'ai beaucoup aimé la table des souvenirs.
27:40A la fin du livre,
27:42je serai les auditeurs.
27:44J'ai trouvé ça très beau.
27:46C'est les événements qui ont jalonné votre vie.
27:48Ça part de Yesterday, en 1965.
27:50Ça passe aussi
27:52par
27:54Les Bronzés font du ski, en 1979.
27:56Ça passe par
27:58Au revoir, la Sainte, retour sur la Une, en 1988.
28:00Votre fille, Margot,
28:02Le mur de Berlin, des choses très éclectiques.
28:04Je trouve ça intéressant parce que ça
28:06montre des choses de qui vous êtes aussi.
28:08C'est une très bonne idée.
28:10C'est très bien écrit.
28:12C'est très prenant.
28:14C'est passionnant.
28:16C'est votre avis de recherche, d'une certaine manière.
28:18Ne le dit surtout pas à Paul, aux éditions du Rocher.
28:20C'est paru il y a deux jours.
28:22Achetez-vous la lettre si vous ne l'avez pas lu.
28:24C'est paru en poche. Ça coûte 5 euros.
28:26Vous passerez deux super moments.
28:28Vous avez une super attachée de presse.
28:30Je sais, Valérie.
28:32Je vous connais assez.
28:34J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à lire.
28:36Vous savez ce que vous devez faire ce week-end ?
28:38Il a un super attaché de presse.
28:40Patrick Sabatier, d'avoir été avec nous.
28:42Merci à Sud Radio de m'avoir invité.
28:44Bon week-end à tous.
28:46On bosse encore un peu derrière.
28:48Merci à vous.