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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-11-22##

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News
Transcription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:05Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles, bonjour Valérie, bonjour Jean-Louis Blot, merci d'être avec nous.
00:10Bonjour à vous, merci beaucoup, le roi des médias.
00:13Voilà, monsieur très important, vous êtes le patron de Andemol France.
00:17Alors Gilles vous disait juste avant de commencer, quand on lit la liste des productions, des émissions que vous produisez,
00:24on n'aurait pas assez de l'heure pour les énumérer toutes.
00:27Ce qu'on a produit depuis 30 ans, mais ce qu'on produit aujourd'hui, c'est pas mal.
00:33Le Loft, Jean-Luc Rechman c'est vous, le Loft c'est vous, Star Academy c'est vous, les enfants de la télé c'est vous.
00:42En moyenne vous avez 20 programmes différents par an, c'est ça ?
00:46Oui c'est ça, une vingtaine de productions différentes par an.
00:48Il y a des productions qui font 365 épisodes par an plus quelques primes, c'est les 12 coups de midi par exemple.
00:55Il y a des productions où on fait 6, 7, 8 épisodes comme LOL qui ressort par exemple.
00:59Ah ça va être bien alors cette année ou ça va être compliqué ?
01:01Oui ça va être très bien.
01:02Vous avez vu le montage ?
01:03Franchement, on est en train de monter cette saison et ça va être une des meilleures saisons.
01:07Je suis obligé de vous poser la question, c'est vous qui avez dit lol, vous m'avez cherché.
01:11Il y aurait Muriel Robin dedans, elle reste dans le montage ?
01:14Bien sûr, Muriel Robin est présente dans l'émission.
01:16Et tout s'est arrangé avec elle ?
01:18Moi franchement on n'est pas là pour commenter ce genre de choses,
01:21on est là juste pour se dire vraiment que cette saison de LOL sera formidable.
01:26Donc il faut la regarder ?
01:27On va la regarder.
01:28Et puis on va surtout parler des 30 ans des enfants de la télé.
01:30C'est une de mes émissions préférées, j'ai adoré quand ça a été lancé.
01:36J'étais presque adolescente on va dire.
01:38Oui c'était sur France 2 d'ailleurs.
01:40Je vous mettrai un extrait tout à l'heure.
01:42En septembre 94.
01:43Les enfants de la télé, les 30 ans, grande émission demain sur France 2,
01:47présentée évidemment par Laurence Boccolini.
01:50On va en reparler avec vous dans un instant, mais tout de suite c'est le zapping.
01:54Sud Radio Média, l'instant zapping.
01:57Oh là là Valérie, que de superlatifs et de clichés sur la neige en France.
02:01Le grand manteau blanc a envahi la France.
02:04La carte postale magique des monuments de Paris.
02:08Alors si à nous ça nous paraît un peu so much la neige à Paris,
02:12ça reste tout de même magique pour les touristes que BFM a rencontrés.
02:16Ils ont été voir les touristes du Sacré-Coeur.
02:19Et vous allez voir que le Sacré-Coeur avait revêti son costume d'hiver.
02:23Et il y a une touriste qui trouvait ça magique.
02:26Beaucoup sont venus immortaliser ce cliché.
02:28On est aux côtés d'Ingrid, vous êtes Mexicaine.
02:30C'est la première fois que vous voyez Paris sous la neige.
02:33C'est comment ?
02:34C'est un rêve pour moi.
02:36Parce que je viens du Mexique, de Acapulco.
02:38Dans la plage.
02:40Et d'avoir failli comme ça, c'est vraiment un rêve.
02:43C'est magnifique.
02:45Mais il faut faire attention de ne pas tomber aussi.
02:48S'il n'y a pas les bonnes chaussures comme moi...
02:51Parce qu'on ne s'attendait pas à ce qu'il y ait autant de neige.
02:53Vous n'avez rien prévu ?
02:55Non, rien prévu.
02:57Hier, il y avait du soleil.
02:59Je n'avais aucune idée.
03:01Je n'étais pas du tout prête.
03:03Et voilà, ça fait rêver nos touristes.
03:05Nous, on souriait.
03:07Je vais vous mettre une petite casserole sur l'ouïe bleue.
03:09Parce qu'on rigolait en écoutant le journal.
03:11Avec les pannes, les trains qui ne circulent pas.
03:14Bref, chaque année, c'est la même chose.
03:16La neige, c'est...
03:18Ils vont faire des bonhommes de neige ?
03:20Dans l'Astarac ?
03:22Ils ont fait des bonhommes de neige hier.
03:24Il faut regarder le live de temps en temps.
03:26Ah, ils ont fait des bonhommes de neige.
03:28Sur TF1+.
03:30Et surtout, la quotidienne qui cartonne.
03:32Qui a frôlé les 2 millions.
03:34Qui a battu son record avant-hier.
03:36Et qui a encore fait un très bon score.
03:38On le sait, le budget va être la clé
03:40du maintien de Michel Barnier au gouvernement.
03:42Hier, il était au salon des maires.
03:45Il a profité pour faire passer un message
03:47d'injustice qu'il subissait.
03:49Vous allez voir, c'est subtil et intelligent.
03:51Je ne vous dis pas que je trouve le temps long.
03:53Je trouve même que les journées sont assez courtes.
03:58Vous avez dit avec beaucoup de force
04:00votre exaspération, la blessure
04:02qui a été celle de tous les élus locaux
04:04d'entendre dire que si la France était en déficit,
04:06c'était leur faute.
04:08Vous ne m'entendrez pas dire ça.
04:10Parce que je ne le pense pas.
04:12C'est aussi simple que ça.
04:14Je ne vous dis pas mon sentiment personnel.
04:16Parce que ça n'intéresse pas grand monde.
04:18Mais lorsque j'ai entendu de hauts responsables
04:20c'est un Premier ministre ou un ministre
04:22dire que le déficit de la France
04:24était la faute du gouvernement actuel.
04:26C'est la même blessure
04:28ou sentiment d'incompréhension
04:30pour ne pas dire d'injustice
04:32que celui que vous avez vécu.
04:34Le déficit, ce n'est pas lui.
04:36Vous avez compris le message.
04:38Jean-Louis, on va le voir.
04:40Les émissions de divertissement sont au cœur
04:42des bonnes émissions, sont de bons invités.
04:44Ils sont la crème de la crème,
04:46ensemble ou séparés, la bande du splendide.
04:48Je ne sais pas si vous avez vu,
04:50hier ils sortent un livre et ils étaient invités
04:52d'envoyer spécial l'occasion de revenir
04:54sur la disparition de Michel Blanc
04:56et son enterrement. C'était assez émouvant
04:58interviewé par Élise Lucet.
05:00C'était absurde de penser qu'il était dans cette boîte.
05:02Franchement, il était avec nous.
05:04Oui, on avait l'impression qu'il était aligné
05:06avec nous dans l'église.
05:08Pas forcément, parce qu'il était toujours
05:10en retard et très...
05:12Il ne voulait pas venir.
05:14Un truc en commun.
05:16Dès qu'il y avait un problème, ça faisait chier.
05:18D'ailleurs, il n'a jamais été autant avec nous
05:20que depuis qu'il est parti.
05:22D'abord parce que les gens vous y font penser.
05:24Il ne manque pas dans le quotidien
05:26mais il manque dans l'idée qu'on ne fera plus jamais rien
05:28ensemble.
05:30Là, à l'occasion du bouquin, on s'est parlé un peu plus
05:32parce qu'on avait des trucs à se dire
05:34sur les photos, sur les machins, etc.
05:36Et ce qu'il a écrit est très touchant aussi.
05:38Il avait le génie de la formule.
05:40C'est un dialoguiste hors pair.
05:42Oui, dialoguiste hors pair.
05:44Ça, c'est vrai.
05:46Il y aura des extraits du Splendide
05:48ou pas, samedi soir, vous savez, ou pas ?
05:50A priori, non.
05:52Mais ils ont été
05:54le Splendide souvent dans les émissions.
05:56Oui, oui, tout à fait.
05:58On avait fait d'ailleurs,
06:00je crois, le dimanche qui a suivi
06:02le décès de Michel Blanc,
06:04on a passé des extraits
06:06bien sûr du Splendide.
06:08Comme vous le savez,
06:10c'est la semaine du handicap, Valérie.
06:12Hier, BFM a mis en lumière une initiative
06:14formidable pour les personnes
06:16atteintes de maladies neurodégénératives.
06:18C'est un restaurant gastronomique
06:20où on peut manger sans couvert
06:22et sans les mains parce qu'ils ont honte d'aller au restaurant
06:24et de trembler.
06:26Du coup, ils n'y vont plus. Là, vous pouvez manger
06:28avec les mains.
06:30Dans ce restaurant gastronomique marseillais,
06:32on mange avec les doigts.
06:34Aujourd'hui, il n'y a pas couvert. Mange tout avec les doigts.
06:36Les clients sont des personnes âgées
06:38ou atteintes de maladies neurodégénératives.
06:40Pour qui manger avec des couverts peut s'avérer compliqué.
06:42Le concept est né d'une rencontre
06:44entre Fabienne Verduro, soignante,
06:46et une de ses patientes malades d'Alzheimer.
06:48Celle-ci allait toujours manger au restaurant
06:50avec son mari. Elle avait un petit peu honte
06:52qu'on puisse voir qu'elle ne pouvait plus
06:54utiliser ses couverts pour couper.
06:56Pour aider cette patiente, elle imagine ce concept
06:58inédit de repas sans fourchette à 24 euros
07:00où tout se mange à la main
07:02comme de petites bouchées.
07:04Nous mangeons tous avec nos doigts et on ne sait plus
07:06distinguer la personne qui va être en souffrance
07:08ou qui va être empêchée par sa maladie
07:10de celle qui ne l'est pas.
07:12On l'adapte pour la personne
07:14et non pas l'inverse.
07:16Et puis il y a signalé que samedi sur Sud Radio,
07:18une nouvelle émission, Faut que ça bouge,
07:20présentée par Anthony Martin,
07:22miss qui est non-voyant,
07:24entrepreneur, double médaillé international
07:26en judo, et il est journaliste
07:28et il sera donc désormais
07:30sur Sud Radio
07:32tous les samedis et il parlera de la question
07:34du handicap. Et sa première invitée,
07:36c'est la ministre déléguée chargée des personnes
07:38en situation de handicap.
07:40Et donc du coup, on a un nouveau chien dans la rédaction
07:42de Sud Radio.
07:44Son chien se balade
07:46dans la rédaction. Et puis pour préciser,
07:48c'est des repas sans couverts et pas sans les mains.
07:50Je tenais évidemment
07:52à préciser. Son visage était
07:54peu connu mais sa voix était très
07:56connue. William Pinville, c'était la voix
07:58off de Question pour un Champion.
08:00Pendant plus de 25 ans, il est décédé.
08:02Et c'est vrai que les voix off dans les émissions
08:04de divertissement, on pourra en parler,
08:06sont importantes. On écoute sa voix et puis évidemment
08:08le générique de Question pour un Champion.
08:12Bonsoir et bienvenue à tous !
08:14Le rendez-vous des champions, c'est maintenant.
08:16Je vous demande d'accueillir
08:18comme il se doit, Julien Lepers !
08:20Ah oui !
08:22Je suis là !
08:24Viens voir !
08:28...
08:30...
08:32...
08:34A part Jean-Luc Reichman, il n'y a pas beaucoup de voix off
08:36qui sont devenus connus.
08:38C'est assez ingrat d'être voix off.
08:40C'est assez ingrat mais en même temps,
08:42je me souviens de William Pinville parce que je travaillais
08:44à l'époque dans une société qui s'appelait
08:46Les Productions Grundy, qui est devenue Freemantle Media
08:48ensuite et qui produisait donc Question pour un Champion
08:50et qui produisait aussi Que le meilleur gagne.
08:52Il y avait donc les deux voix off les plus célèbres de France
08:54avec William Pinville et Jean-Luc Reichman
08:56et la voix off de Nagui.
08:58Comment on choisit une voix off ?
09:00Elle doit accompagner, elle doit être neutre ?
09:02Ça dépend de ce qu'on veut faire,
09:04de ce qu'on veut dire,
09:06de ce que la voix off représente.
09:08Parce que quand vous avez voulu faire une blague
09:10en enlevant la voix off du Loft,
09:12vous avez vu le tollé que ça a fait ?
09:14C'est de Secret Story.
09:16De la voix.
09:18J'ai dit Love Story, Secret Story.
09:20Quand on a dit qu'on avait changé
09:22la voix de Secret et que finalement
09:24c'était un prank, une surprise
09:26pour les téléspectateurs. Oui, oui, c'est très important la voix.
09:28La voix c'est très important. Alors dans Secret Story,
09:30la voix est un vrai personnage.
09:32Dans les émissions
09:34de Nagui comme La Brosse à Dents, c'était
09:36un duo d'animateurs. Il y avait la voix
09:38et l'animateur. Mais c'est pas souvent des femmes.
09:40C'est compliqué les femmes en France. Non, c'est pas vrai.
09:42Ça dépend vraiment. Alors les voix off de femmes
09:44sont très présentes dans les programmes d'M6 par exemple.
09:46Nous, sur La Meilleure Boulangerie, c'est une femme.
09:48Allez, on se retrouve dans un instant avec vous
09:50Jean-Louis Blau, président
09:52d'Indemol France. Alors un auditeur
09:54me dit que c'est le concurrent de Banijé. Non.
09:56Indemol appartient à Banijé.
09:58Voilà, on se retrouve.
10:00C'est une filiale. A tout de suite sur Sud Radio.
10:18Voilà, je pense que ce générique
10:20évoque évidemment
10:22cette émission
10:24culte, les enfants de la télé.
10:26Jean-Louis Blau, vous êtes notre invité. Vous êtes le président
10:28d'Indemol France. C'est pas vous qui l'avez lancée.
10:30Vous étiez trop jeune à l'époque.
10:32Puisque les enfants de la télé
10:34fêtent leurs 30 ans. Ce sera
10:36demain soir sur France 2.
10:38Une grande émission présentée par Laurence
10:40Boccolini. 30 ans, il n'y a pas beaucoup
10:42d'émissions qui aujourd'hui fêtent leurs
10:4430 ans. Non, il n'y en a pas beaucoup. Mais alors je pense
10:46qu'il y a quelques jeux
10:48qui sont toujours à l'antenne comme question pour un champion.
10:50Ouais. J'y ferai les lettres.
10:52Non, ça a disparu.
10:54Donc voilà, il doit y avoir téléfoot.
10:56Capital, qui est une ancienne marque.
10:58Capital, Turbo, voilà. Quelques marques
11:00comme ça. Mais c'est assez rare. Il y a eu une interruption
11:02à un moment ou pas ? Non, je ne me souviens plus.
11:04C'est ça, ça a commencé sur TF1.
11:06Ça a commencé sur France 2.
11:08Sur France 2, avec Pierre Charniat
11:10et Arthur. Ensuite, c'est passé sur TF1.
11:12Et bien, puisque vous en parlez,
11:14je vous propose d'écouter Magic Charniat.
11:16Au tout début, nous sommes
11:18dans les années 90,
11:202000.
11:22Evidemment, Magic Charniat, c'est lui
11:24qui a fait connaître les enfants de la télé.
11:26Pierre avait une raison particulière de venir à cette émission.
11:28Il nous a dit, je viendrai à une seule condition,
11:30c'est que vous me retrouviez les images de la douche
11:32la plus célèbre de l'histoire de la télévision.
11:34Vous vous en souvenez de cette douche ? Pas du tout.
11:36Qui se souvient de la douche la plus célèbre de la télévision ?
11:38De Funès. Non.
11:40Non.
11:42...
11:44Avec mon petit frère,
11:46Philippe, on pensait
11:48que Pierre était Walt Disney.
11:50Non, mais on pensait que c'était lui, Walt Disney.
11:52Mais c'est lui, Ploum.
11:54...
11:56Ploum, c'est le chien.
11:58Et la douche la plus célèbre ?
12:00Moi, j'aurais misé sur Davina et Véronique.
12:02Oui, Véronique et Davina, absolument.
12:04C'était ça. Sur le générique de Funès.
12:06C'est qui le générique, vous savez ? Il y a un auditeur qui dit c'est Goldman.
12:08Ah, je ne sais pas du tout.
12:10C'est la musique de Toutou Youtou ?
12:12Non, le générique des Enfants de la télé.
12:14Ah non, Goldman, c'est le générique de Taratata.
12:16Ce n'est pas le générique des Enfants de la télé.
12:18Non, je ne pense pas.
12:20D'abord, Président Andemol France,
12:22vous êtes arrivé il y a quoi,
12:243-4 ans ?
12:26Qu'est-ce qu'il est devenu, John Demol ?
12:28John Demol, il est toujours très présent.
12:30Il est à la tête d'une société
12:32qui s'appelle Talpa, qu'il a vendue à ITV
12:34il n'y a pas très longtemps.
12:36C'est lui, par exemple, qui a créé The Voice.
12:38C'est le père de la télé-réalité.
12:40C'est lui qui a inventé le loft,
12:42ce genre d'émissions.
12:44Je pense qu'il a un partenariat
12:46avec la société d'Arthur.
12:48Je crois que c'est lui qui a créé Deflore aussi,
12:50qui passait sur France 2 l'année dernière
12:52face à la Star Academy.
12:54Vous l'avez déjà rencontré ?
12:56Non, jamais.
12:58Ah, donc vous ne savez pas si, comme dans Cult,
13:00il a le culte de la jeunesse
13:02et de son visage.
13:04Vous ne savez pas ça ?
13:06C'est assez dingue de voir
13:08John Demol dans la série.
13:10Qu'est-ce qu'on va voir demain sur France 2 ?
13:12Demain, on va passer une soirée formidable.
13:14On va voir les 30 meilleurs moments
13:16des enfants de la télé.
13:18Ce ne sont pas des moments
13:20liés aux enfants de la télé,
13:22mais des moments d'archives, bien sûr.
13:24Avec des invités comme Elie Semoun,
13:26qui est le recordman absolu
13:28du nombre d'apparitions
13:30dans les enfants de la télé.
13:32Il a été invité plus de 40 fois
13:34dans les enfants de la télé.
13:36Presque co-animateur.
13:38Et Michel Bernier aussi.
13:40Tous les deux étaient là lors de la première
13:42en septembre 1994.
13:44Ils sont là pour fêter les 30 ans encore.
13:46Il y aura les casseroles,
13:48des happenings, des surprises.
13:50Et à noter que ça a été tourné
13:52à l'Élysée Montmartre.
13:54Ils sont sortis du studio.
13:56On sort des studios,
13:58on va dans un lieu de spectacle.
14:00Avec du public, avec une ambiance très festive.
14:02On va voir des personnages de télévision.
14:04Nous, on se maille à l'abeille.
14:06Il ne faut pas tout dévoiler.
14:08Et en face,
14:10il y a la Star Academy, produit par...
14:12Andemol.
14:14Donc, quoi qu'il arrive,
14:16vous aurez deux primes qui vont cartonner.
14:18On espère. On croise les doigts pour que tout
14:20se passe bien et que tout fonctionne.
14:22Dimanche matin, à 9h03,
14:24quand on aura les audiences,
14:26on sera content pour les deux équipes
14:28qui ont travaillé sur ces émissions.
14:30Les anciens sont revenus, les profs.
14:32On est dans un week-end nostalgie.
14:34Et vous, vous n'avez jamais pensé
14:36à faire revenir les anciens profs
14:38comme profs définitifs
14:40pour refaire une saison avec eux ?
14:42Non, je pense que
14:44on y a pensé. Mais je pense que c'est
14:46vraiment nouveau, la Star Academy.
14:48Le casting est différent,
14:50les professeurs sont différents. Il faut qu'ils correspondent plus
14:52à ce qu'on imagine aujourd'hui, ce que les jeunes voient
14:54réellement de leurs professeurs.
14:56On est plus dans une école de rêve qui correspond
14:58au rêve, aujourd'hui, de ceux qui ont 20 ans.
15:00Il y a beaucoup sur les réseaux
15:02des critiques sur le prime,
15:04sur les musiques qu'on n'entend pas,
15:06etc.
15:08Est-ce que, finalement, les gens ne se rendent pas compte
15:10de ce que c'est de produire un tel prime ?
15:12Pardon, j'ai pas entendu.
15:13Que les gens ne se rendent pas compte
15:14de ce que c'est de produire un prime comme celui-là en direct ?
15:16Produire un prime comme celui-là,
15:18c'est beaucoup d'implications.
15:20C'est des centaines de personnes qui travaillent.
15:22Et franchement, on fait de notre mieux.
15:24Parfois, il y a des petites erreurs de son, etc.
15:26Mais ce sont surtout
15:28des problèmes techniques qui se corrigent
15:30assez facilement et assez rapidement.
15:32Mais c'est vrai que c'est une émission en direct.
15:34On ne peut pas refaire les choses. Il n'y a pas de mix derrière.
15:36Il n'y a pas de post-production.
15:38Il y a un certain savoir-faire aussi.
15:40Il y a quand même un certain savoir-faire.
15:42Depuis le temps, quand vous êtes arrivés chez Andemol,
15:44quel regard vous aviez sur la téléréalité ?
15:46Quel regard vous avez aujourd'hui ?
15:48Parce que c'est quand même une marque qui est très associée
15:50à la téléréalité.
15:52Tout à fait, c'était une marque associée à la téléréalité,
15:54qui ne produisait plus de téléréalité
15:56quand je suis arrivé là-bas.
15:58J'ai positionné Andemol
16:00sur un positionnement éditorial
16:02qui était l'authenticité,
16:04la proximité, l'impact de nos émissions.
16:06Comme ça, on a pu
16:08redonner vie à Star Academy
16:10et à Secret Story parce que ça correspondait parfaitement
16:12à l'ère du temps, c'est-à-dire des émissions
16:14qui sont pratiquement en direct,
16:16qui se jouent en direct avec le live,
16:18avec l'émission qui est diffusée le lendemain
16:20sur les chaînes linéaires, qui peut être rediffusée
16:22sur les chaînes de la TNT.
16:24Par ailleurs, quelque chose qui se consomme très bien
16:26sur les plateformes et qui est ultra-commenté
16:28sur les réseaux sociaux.
16:30Ces émissions ont été inventées il y a 20 ans et finalement,
16:32correspondent parfaitement à l'usage
16:34des différents écrans qu'on peut avoir.
16:36Le loft sera de retour ?
16:38Nous, on aimerait que le loft revienne.
16:40Mais pour l'instant, ce n'est pas signé.
16:42Pour l'instant, on travaille sur le loft.
16:44Donc, ce n'est pas signé.
16:46Moi, je voulais savoir ce que vous pensez des revivals
16:48du juste prix et de la roue de la fortune
16:50qui va arriver sur M6.
16:52Ça veut dire qu'on ne sait plus inventer des formats ?
16:54C'est différent aujourd'hui.
16:56C'est compliqué. On est dans une période
16:58qui n'est pas simple pour les diffuseurs
17:00comme pour les producteurs
17:02où il est difficile de prendre des risques.
17:04C'est facile de prendre des risques quand on est sur un marché
17:06en pleine croissance et c'est compliqué
17:08quand on est sur un marché qui est un petit peu en déclin.
17:10Donc, les diffuseurs vont vers
17:12des marques et des programmes rassurants.
17:14Je comprends tout à fait le choix d'M6
17:16d'aller vers le juste prix ou la roue de la fortune.
17:18Mais en revanche, Le Maillon Faible
17:20a cartonné sur M6.
17:22C'était pas un programme de prime.
17:24Il y avait eu quelques primes sur C8 il y a une dizaine d'années
17:26qui avaient bien fonctionné d'ailleurs.
17:28Et des émissions spéciales aussi
17:30sur TF1 le samedi après-midi.
17:32Et là, ils ont fait un prime franchement qui était...
17:34Il y en aura un deuxième ?
17:36Je ne sais pas. Ce n'est pas moi qui ai produit ça.
17:38Ce n'était pas une marque de chez vous ?
17:40Le Maillon Faible, c'était une marque qui appartient à la BBC.
17:42J'ai dirigé la BBC.
17:44Vous, vous avez produit...
17:46Patron incognito.
17:48Oui, Patron incognito.
17:50C'est vous aussi.
17:52Il y a eu Baby Boom.
17:54La meilleure boulangerie de France.
17:56Masterchef. Les reines de la mécanique.
17:58Comme vous le disiez, il y a une ligne éditoriale
18:00qui est la transmission
18:02du faire connaître.
18:04La transmission du faire connaître et surtout d'être très proche des gens.
18:06D'être vrai, de les montrer tels qu'ils sont.
18:08C'est ce que fait Jean-Luc Reichmann tous les jours à midi.
18:10Il est lui-même et les candidats qu'il reçoit
18:12sont eux-mêmes.
18:14Vous avez commencé 30 ans dans le catalogue d'Andemol.
18:16Vous aimeriez y remettre à l'antenne ?
18:18J'ai une petite marotte. Je ne sais pas si je vais y arriver.
18:20On a travaillé là-dessus
18:22et c'est marrant parce qu'il y a un moment
18:24des enfants de la télé qui ressemble un petit peu à ça
18:26demain soir. C'est La Fureur.
18:28La Fureur, j'ai l'impression qu'aujourd'hui, on a tous besoin
18:30de faire la fête, de s'amuser, de tout oublier,
18:32de chanter, de se marrer.
18:34Et alors ?
18:36Et d'être ensemble.
18:38Il faut qu'on trouve la façon de le faire
18:40aujourd'hui, mais il faut se souvenir que La Fureur,
18:42Arthur a fait le Parc des Princes,
18:44a fait Bercy, a fait le Stade de France
18:46avec La Fureur. C'est quand même dingue.
18:48Et vous verriez qui pour présenter ça ?
18:50Ça dépend du diffuseur.
18:52Parce que c'est dur de... Ah oui, c'est vrai.
18:54C'est eux qui choisissent. C'est compliqué pour une boîte de prod
18:56d'imposer son animateur.
18:58On a des idées d'animateurs.
19:00On peut arriver avec, mais
19:02c'est vrai que souvent le diffuseur
19:04a une idée très précise
19:06de la gestion des talents qu'il a.
19:08Parce que c'est vrai qu'il faut renouveler la variété.
19:10Il faut renouveler...
19:12Il n'y a presque plus de variété.
19:14Il n'y a plus d'émission de variété.
19:16Je pense que la seule émission de variété qui reste,
19:18c'est la Star Academy,
19:20où on enchaîne des tableaux
19:22avec des chanteurs.
19:24Oui, mais cette année, il n'y a presque pas d'internationaux.
19:26C'est compliqué. Non, mais c'est compliqué de faire venir les internationaux.
19:28Aujourd'hui, ils n'ont plus aucune raison de venir.
19:30Entre les réseaux sociaux,
19:32les différentes promos qu'ils peuvent faire
19:34de chez eux, ils n'ont pas besoin de venir en France
19:36ou en Europe.
19:38C'est sûr qu'on voit en tout cas
19:40qu'il y a de temps en temps
19:42des essais d'émissions de variété,
19:44mais les gens ne sont pas au rendez-vous.
19:46Effectivement, imaginer une formule
19:48comme la Führer, ce serait génial.
19:50Un auditeur demande si vous avez l'heure.
19:52Je ne sais pas si c'est chez vous, Top Gear.
19:54Non, Top Gear, c'est à la BBC.
19:56C'est à la BBC aussi.
19:58Vous étiez à la BBC, vous avez lancé...
20:00Danser avec les stars.
20:02Top Gear.
20:04Mais la ferme célébrité,
20:06des choses comme ça, c'est...
20:08La ferme célébrité, c'est chez Fremantle Media.
20:10C'était Anne Desmaules qui produisait à l'époque.
20:12Vous savez, les formats voyage,
20:14à l'époque, c'était un format
20:16qui appartenait à une boîte nordique,
20:18qui avait été pris par Anne Desmaules.
20:20Mais aujourd'hui, cette boîte a été rachetée
20:22par Fremantle Media, donc le format appartient
20:24à Fremantle Media.
20:26Est-ce que vous vous considérez comme une boîte de production française ?
20:28Ah oui, 100% française.
20:30100%. D'ailleurs,
20:32notre actionnaire, c'est Balijé France,
20:34qui est même une filiale de Balijé,
20:36qui est un groupe français.
20:38Pour revenir aux enfants de la télé,
20:40qu'est-ce qui explique la longévité
20:42de cette émission ?
20:44Le format,
20:46l'idée qu'on va se retrouver
20:48tous ensemble, on va passer un moment sympa
20:50et on va feuilleter un album de famille
20:52qu'on partage tous.
20:54Avec des renouvellements de personnalités.
20:56Moi, je la regarde
20:58quasiment toutes les semaines
21:00et je vois qu'il y a des plus jeunes
21:02qui sont mélangés avec des plus anciens
21:04et donc ça permet d'avoir des choses
21:06qui sont différentes.
21:08Même quand on parle des casseroles
21:10ou quand on fait référence à des émissions
21:12qui sont plus récentes ou plus anciennes,
21:14tout est mélangé.
21:16Oui, c'est ça, c'est ce mélange d'invités
21:18et puis ce mélange d'images d'archives.
21:20C'est un côté très rassurant, très doudou,
21:22c'est la nostalgie, c'est une vague qui fonctionne bien en ce moment.
21:24Oui, puis souvent,
21:26on reprochait à ce genre d'émission de diffuser toujours les mêmes extraits
21:28et on peut dire que les enfants de la télé,
21:30moi, à chaque fois, coup de chapeau,
21:32les extraits, je ne les connais pas
21:34ou je les découvre et c'est en fait,
21:36je pense que c'est ça qui fonctionne aussi,
21:38c'est les documentalistes de l'émission
21:40qui sont incroyables.
21:42L'équipe de l'émission fait un boulot de dingue
21:44à la recherche des images, à la recherche des invités,
21:46faire que tout ça fonctionne
21:48avec Laurence en chef d'orchestre, ça fonctionne
21:50très très bien et il y a
21:52à l'année, on va dire, au bureau,
21:54il y a une vingtaine de personnes, quinzaine de personnes
21:56qui travaillent au quotidien sur cette émission.
21:58Combien de personnes chante des molles ?
22:00Chante des molles, on va dire, en équivalent temps plein,
22:02on est plusieurs centaines.
22:04C'est incroyable. Alors ne manquez pas demain,
22:06l'anniversaire des enfants de la télé,
22:08les 30 ans, présenté par Laurence Boccolini,
22:10qui est formidable
22:12de générosité avec ses invités.
22:14Moi, c'est ce que j'aime chez elle.
22:16Elle chante extrêmement bien.
22:18Là, je m'imagine qu'il y aura un caractère générique.
22:20Oui, c'est quelqu'un
22:22qui vient de la radio.
22:24Elle chante magnifiquement bien,
22:26on l'avait reçu, nous, ici. Donc, demain,
22:2821h10, sur France 2,
22:30choisissez votre camp, il y aura de l'autre côté
22:32la Starac. Donc, on se retrouve
22:34dans un instant avec vous pour
22:36parler bon plan avec
22:3860 millions de consommateurs. Et oui, nouveau
22:40numéro.
22:42Est-ce qu'il faut soutenir ?
22:44Le 10h midi, Sud Radio Média
22:46Valérie Expert,
22:48Gilles Gansman, Sud Radio
22:50Le Supplément Média
22:52Le Supplément Média,
22:54avec, je vous l'annonçais dans la
22:56première partie de l'émission,
22:58dans le zapping, on évoquait le handicap,
23:00on évoquait
23:02la semaine du handicap,
23:04et puis Sud Radio innove et
23:06nouvelle émission démarre,
23:08Faut que ça bouge. Bonjour, Anthony Martins,
23:10Miss, merci d'être avec nous.
23:12Faut que ça change, bonjour.
23:14Moi, il y a marqué Faut que ça bouge, mais je vais révéler
23:16un petit truc, je vous ai croisé hier avec Patrick Roger
23:18et vous avez échangé sur le titre.
23:20Faut que ça bouge, faut que ça change. Donc, Patrick,
23:22on n'est pas d'accord. Donc, faut que ça change,
23:24et faut que ça bouge, les deux, parce que
23:26effectivement, le handicap, on n'en parle pas assez,
23:28on ne donne pas suffisamment la parole
23:30à des gens qui sont en situation
23:32de handicap. Vous êtes, le précise,
23:34non-voyant. Vous préférez qu'on dise non-voyant
23:36ou aveugle ?
23:38Je dirais que les deux me vont très bien. Aveugle, ça le mérite
23:40d'être clair. Non-voyant,
23:42c'est un peu plus bien séant, disons-nous.
23:44Vous êtes entrepreneur, vous êtes un champion
23:46de judo, double métaillé international
23:48en judo, vous êtes journaliste,
23:50vous avez officié déjà
23:52à l'occasion des JO, on a pu
23:54vous entendre, et donc,
23:56à l'occasion de cette semaine européenne pour l'emploi des
23:58handicapés, eh bien, première
24:00émission samedi à 20h30
24:02avec vous
24:04pour une série d'émissions. Comment
24:06ça s'est passé, cette rencontre avec Sud Radio ?
24:08Sud Radio, ça fait déjà longtemps qu'on se connaît,
24:10mais c'est vrai que cet été, ça a été un petit peu
24:12le déclencheur. Étant blessé, je n'ai pas
24:14pu aller jusqu'au bout de ma sélection,
24:16je n'ai pas pu faire les jeux,
24:18et tout naturellement, Patrick Roger
24:20m'a ravité sur la station
24:22en me disant, écoute, viens commenter
24:24les jeux paralympiques, viens
24:26créer un peu de dynamique autour de cela,
24:28et c'est vrai que la famille
24:30est chaleureuse, on s'y sent
24:32bien, et on a décidé
24:34d'aller plus loin dans la réflexion,
24:36et de se dire, tiens, est-ce que ce ne serait pas
24:38le moment, puisqu'il y a
24:40quand même un sursaut collectif sur
24:42le handicap en France, sur les jeux paralympiques,
24:44d'essayer de parler
24:46de plus de handicaps,
24:48et de s'inscrire dans la droite lignée.
24:50Moi, je ne voulais pas qu'on fasse un programme
24:52qui soit dans
24:54la bien-pensance, je ne voulais pas
24:56qu'on traite le handicap par le prisme du pathos,
24:58je voulais qu'on soit dans
25:00le concret, sans langue de bois,
25:02le parler vrai, et donc c'est comme ça
25:04qu'il faut que ça change aîné, avec
25:06Frédéric Jouve et toutes les équipes.
25:08Est-ce que les choses changent
25:10quand même ? Parce qu'il y a eu
25:12un très fort engouement autour des jeux paralympiques,
25:14après on a le sentiment,
25:16malgré tout, que les personnes
25:18en situation de handicap sont quand même
25:20le parent pauvre de la société,
25:22je ne répèterai jamais assez
25:24cette étude qui nous dit que les gens
25:26les plus discriminés à l'embauche sont
25:28les gens en situation de handicap.
25:30La première cause de discrimination,
25:32c'est le 21%, loin devant
25:34la discrimination pour cause raciale,
25:36ou origine ethnique, ou
25:38religieuse. Donc ça, c'est le défenseur
25:40des droits qui nous le dit.
25:42Et puis on peut se rappeler que
25:44le premier gouvernement,
25:46la première liste de Barnier,
25:48il n'y avait pas de ministre du
25:50handicap.
25:52C'est une question qu'on posera à la ministre, ça justement.
25:54Et qu'est-ce
25:56que vous avez envie de lui demander ?
25:58Qu'est-ce qu'il faudrait un peu changer dans notre pays ?
26:00Valéry le disait déjà,
26:02il y a quand même un regard sur la société
26:04qu'on espère échanger
26:06vis-à-vis du handicap sur les jeux paralympiques.
26:08Je crois que la société civile, elle, a changé.
26:10Il y a beaucoup de choses positives
26:12qui en sont sorties.
26:14Par contre, la politique,
26:16elle ne bouge pas, elle ne change pas.
26:18Elle demeure fidèle à elle-même. En tout cas, c'est ce qu'on
26:20croit. Et puis le traitement médiatique
26:22de la question, j'ose espérer que
26:24nous ici, on
26:26s'inscrit désormais en mieux.
26:28Mais c'est vrai que c'est un sujet
26:30à discuter.
26:32Ça va être quoi votre émission ?
26:34Là, vous recevez la ministre.
26:36J'ai très peur que ça soit très
26:38l'anglais de bois, qui est du Yaka Faucon,
26:40du Oui bien sûr,
26:42du... un peu de pathos.
26:44Vous êtes encore là, je ne rentrerai pas.
26:46Je pense que vous êtes...
26:48Vous avez l'habitude aussi du discours politique,
26:50volontaire,
26:52véléitaire. On veut, mais bon,
26:54on voudrait bien, mais on peut point.
26:56De toute façon, je ne vais pas vous apprendre
26:58le métier. C'est vrai que c'est notre rôle
27:00d'essayer d'aller chercher
27:02à ce que
27:04le sang langue de bois
27:06soit le leitmotiv à l'antenne.
27:08Donc voilà,
27:10on va faire en sorte qu'on ne tombe pas là-dedans.
27:12Je ne crois pas que la ministre ait envie
27:14de s'inscrire là-dedans.
27:16Il y a des auditeurs.
27:18C'est surtout ça.
27:20C'est un débat.
27:22Les auditeurs peuvent
27:24participer.
27:26Bien sûr, ils viennent témoigner, ils interpellent,
27:28ils interviewent à mes côtés.
27:30Moi, c'est ça qui m'intéresse. Moi, j'ai un vécu.
27:32Ce qui m'intéresse, c'est ce que
27:34vivent réellement les gens. Je peux parler
27:36pour la déficience visuelle en long, en large, en travers.
27:38Par contre, je suis incapable de vous dire ce que ressent
27:40une personne en fauteuil
27:42ou qui est sur une maladie,
27:44une infection longue durée
27:46et qui vit
27:48ses traumatismes au quotidien.
27:50Je ne sais pas.
27:52Comment vous expliquez qu'il n'y a aucune émission sur le handicap
27:54dans les médias,
27:56pas vraiment à la télévision, en radio encore moins ?
27:58Comment vous l'expliquez ?
28:00Vous pensez que le handicap, ça fait peur pour les audiences ?
28:02Bien sûr que ça fait peur pour les audiences,
28:04le handicap, parce que c'est un sujet de niche.
28:06En réalité, on a le sentiment que ça concerne
28:08un si peu nombre de personnes.
28:10Ce chiffre, on le rappelle néanmoins à chaque fois,
28:12c'est 12 millions de personnes en situation de handicap,
28:1411 millions de personnes
28:16à côté, donc les proches aidants.
28:18Et quand vous rajoutez les maladies
28:20et les ALD, les infections
28:22longue durée dont je parlais,
28:24ce chiffre nous ramène à 1 français
28:26sur 2 qui sont concernés par le handicap.
28:28Je comprends
28:30que les audiences puissent inquiéter
28:32et j'espère qu'avec le format qu'on va lancer,
28:34ça va changer. En même temps,
28:36il y a le papotin.
28:38Il y en a des programmes,
28:40mais de cette façon-là,
28:42débat avec
28:44le parler vrai, son langue de bois
28:46et la confrontation
28:48respectueuse mais directe,
28:50ça, je crois que non, il n'y en a pas.
28:52Juste Stéphane,
28:54qui est un auditeur que vous pourrez prendre en ligne
28:56parce que c'est d'abord un fidèle auditeur
28:58de Sud Radio qui connaît bien
29:00la question et il nous dit
29:02« je me bats depuis des années pour que les personnes handicapées
29:04touchent la prime de Noël car beaucoup
29:06tout frais payé n'ont pas la possibilité de fêter Noël
29:08ou le jour de l'an. »
29:10C'est vrai qu'il y a la question
29:12de l'argent, des primes,
29:14où il y a eu pas mal de débats.
29:16Et Stéphane a raison aussi
29:18parce qu'il nous dit « le handicap est accepté
29:20seulement s'il fait rire, le reste ne fonctionne pas. »
29:22Il n'y a pas tort.
29:24Je souscris totalement
29:26à ce qu'il dit. C'est vrai que le handicap,
29:28à partir du moment où il fait rire, où on le dédramatise,
29:30il est à l'aise à vivre.
29:32Et si on prend tout ce qui ne va pas à côté,
29:34c'est plus difficile à traiter.
29:36Et donc, vous, l'idée, c'est aussi
29:38de faire bouger les choses,
29:40on voit les gens.
29:42C'est que deux réalités qui coexistent
29:44puissent se rencontrer, puissent se discuter.
29:46Je veux être facilitateur là-dedans.
29:48Je n'ai pas mon mot à dire, je resterai
29:50très impartial dans toutes
29:52les interviews, mais
29:54je veux qu'il y ait un débat qui existe entre l'auditeur
29:56et l'invité, et puis qu'on puisse
29:58de façon très concrète essayer d'apporter
30:00des solutions pour que ça change.
30:02– Mais qui allez-vous recevoir ?
30:04– On va recevoir
30:06la ministre déléguée en charge des personnes handicapées
30:08Charlotte Parmentier-Lecoq.
30:10Demain soir, on recevra la semaine suivante
30:12l'ancien président
30:14de l'AGFIP, qui est aussi secrétaire nationale
30:16de la CFECGC.
30:18Et puis après, on va essayer
30:20d'avoir d'autres invités de ce calibre
30:22qui ont
30:24réellement le pouvoir de changer les choses.
30:26– Est-ce qu'il existe dans les
30:28sociétés cotées dans le CAC 40
30:30des présidents avec un handicap
30:32ou un président aveugle ? Moi, je n'ai jamais vu
30:34un patron
30:36non-voyant ou aveugle qui dirige
30:38une grosse société du CAC 40.
30:40– Le CAC 40,
30:42pas à ma connaissance. Par contre,
30:44il existe bel et bien un
30:46président d'un grand groupe mutualiste
30:48qui, lui, est non-voyant, Eric Chenu.
30:50– Qui dirige quel groupe ?
30:52– Il est dans le groupe VIVE.
30:54– Ah, il faut que vous l'invitez, ça.
30:56– Oui, évidemment.
30:58– Il y a eu Eric Molinier, si je ne dis pas de bêtises,
31:00qui est décédé,
31:02hélas, qui a fait beaucoup pour le handicap,
31:04qui a été à la tête aussi
31:06d'une entreprise qui était, lui,
31:08en fauteuil, qui avait une maladie dégénérative.
31:10Donc, il y en a, mais c'est vrai que c'est
31:12pas grand-chose. – Des entrepreneurs en situation de handicap
31:14brillants, oui, évidemment qu'il y en a.
31:16Il y a Philippe Croison
31:18qu'on va recevoir,
31:20et qu'on a déjà reçu
31:22sur Sud Radio.
31:24Je peux citer, par exemple, le co-fondateur des restaurants
31:26Dans le Noir, Didier Roche, qui, lui aussi,
31:28est un parcours inspirant.
31:30Vous avez d'autres personnes
31:32qui entreprennent, aussi,
31:34dans leur vie. Je pense aussi à Dominique Faruja,
31:36par exemple, qui est un acteur
31:38très, très important. – Et qui est important
31:40parce qu'il a une voix qui porte. On voit, il a été
31:42maltraité par Transavia.
31:44– Par Transavia,
31:46et il l'a posté sur les réseaux.
31:48Ça a eu un impact énorme.
31:50Mais il le dit aussi, lui, au quotidien,
31:52il dit « Pensez à nous, les trottoirs,
31:54l'accessibilité des personnes en situation
31:56de handicap, ce n'est pas au point,
31:58ce n'est pas ça. » – Bien sûr. Mais moi, par exemple,
32:00j'ai sollicité aussi Marlène Schiappa,
32:02parce que, pour moi, elle a un combat, aussi,
32:04qu'elle mène beaucoup sur les femmes
32:06entrepreneurs, et
32:08malheureusement,
32:10on a un chiffre côté de la PEC,
32:12par exemple, où 7% des cas dans nos
32:14spaces déclarent en situation de handicap, 80%
32:16d'entre eux sont des femmes.
32:18Là aussi, comment on conjugue
32:20être une femme
32:22et être en situation de handicap ? Moi, c'est vraiment
32:24une question qui me préoccupe. – Avec Valérie Xpert, on avait
32:26reçu Dominique Faoudia, qui nous avait expliqué
32:28à l'antenne, comme vient de le dire Valérie,
32:30son quotidien très compliqué. Et vous,
32:32qu'est-ce qui est compliqué
32:34pour vous au quotidien et qui n'est pas encore résolu ?
32:36– Pour moi, personnellement ?
32:38Il y a beaucoup de choses.
32:40Évidemment, ne pas voir,
32:42c'est pas une situation
32:44qui est facile tous les jours,
32:46mais faire ses courses,
32:48pouvoir se déplacer
32:50en parfaite autonomie,
32:52ne pas être toujours dépendant
32:54de quelqu'un d'autre, voilà, c'est une question
32:56qui est compliquée. – Et ça existe des supermarchés
32:58où ça parle, où ça dit les produits qui sont devant vous ?
33:00– Non, mais ça y travaille, en tout cas.
33:02Chaque marque essaye de se différencier,
33:04en se disant, nous, on va être handi-accueillant,
33:06c'est peut-être un peu du handi-washing,
33:08quelque part. – Oui, c'est ça, il y a ça aussi,
33:10on peut en parler, du handi-washing. Après, il vaut peut-être mieux
33:12quand on dit handi-washing,
33:14c'est-à-dire de mettre en avant
33:16le fait qu'une entreprise
33:18se préoccupe du handicap pour avoir une meilleure image.
33:20Mais en fait,
33:22il vaut peut-être mieux qu'il y ait du handi-washing
33:24que pas de handi du tout.
33:26– C'est comme l'esprit du green.
33:28Si on n'avait pas eu de green-washing,
33:30on n'aurait pas eu une conscience aussi éthique
33:32sur l'environnement.
33:34– Stéphane, toujours, nous dit l'accueil des taxis avec les chiens.
33:36– Justement, ça, c'est mon sujet.
33:38L'année dernière, malheureusement, j'ai été tristement
33:40connu pour ça, avec un refus
33:42très violent chez Uber.
33:44Mon chien guide, oui, c'est un sujet.
33:46Mais pas que chez les taxis.
33:48Dans beaucoup de domaines
33:52de transport public,
33:54le chien guide, le chien d'assistance
33:56est toujours un sujet.
33:58« Votre chien, est-ce qu'il ne va pas
34:00faire pipi dans la voiture ? » Moi, je comprends toutes ces inquiétudes.
34:02Néanmoins, c'est vrai que c'est fatigant
34:04de rééduquer sans permanence
34:06les gens, c'est pas mon rôle d'éduquer la société.
34:08Moi, j'ai des devoirs,
34:10j'ai des droits,
34:12et j'aimerais pouvoir
34:14y souscrire pleinement.
34:16– Surtout qu'il est adorable, on l'a,
34:18la rédaction.
34:20– Donc, on va vous mettre en relation avec Stéphane,
34:22parce qu'il a beaucoup de...
34:24– Stéphane, s'il veut venir témoigner dans l'émission,
34:26il est naturellement bienvenu.
34:28– Il dit qu'il y a des gens magnifiques qui font de la médiation animale,
34:30il y a une association Suzy Handicap Animal
34:32officielle qui s'occupe de cela.
34:34Et c'est vrai que...
34:36Il nous parle du Québec,
34:38qu'il connaît bien aussi, qui dit...
34:40– Très en avance, très en avance.
34:42– Le Québec a adopté, a adapté la société au handi,
34:44donc oui, c'est possible.
34:46– Et l'Espagne aussi, sur les aveugles.
34:48– Vous savez, il n'y a pas que les aveugles.
34:50Moi, je n'ai pas envie que l'émission de Herb ne tourne qu'autour de ça.
34:52Mais c'est vrai
34:54qu'on recevra aussi une auditrice,
34:56j'en parlais ce matin avec Jean-Jacques Bourdin,
34:58qu'une auditrice, rendez-vous compte,
35:00elle est en fauteuil roulant, sa vidéo,
35:02malheureusement, c'est le seul moyen qu'elle a trouvé
35:04pour essayer d'interpeller
35:06les personnalités qui peuvent changer les choses.
35:08Elle est en fauteuil,
35:10elle est bloquée dans son immeuble depuis 4 semaines
35:12parce que son ascenseur est en panne.
35:14Le bailleur n'entend pas.
35:16Probablement que les gens ne sont pas de mauvaise foi,
35:18mais ne mesurent pas, en fait,
35:20ce que ça implique dans le quotidien de quelqu'un.
35:22Et c'est ça, nous aussi, ces irritants-là
35:24de la société qu'on veut essayer de gommer.
35:26Et de faire en sorte que
35:28les gens qui ont le pouvoir
35:30de passer juste un coup de téléphone en disant
35:32écoutez, on a ce sujet-là, est-ce qu'on ne peut pas bouger ?
35:34Ou même faire une proposition de relogement temporaire,
35:36peut-être, sait-on jamais.
35:38Mais il y a aussi la question
35:40des fauteuils, je ne sais pas si vous avez suivi,
35:42qui étaient censés être remboursés
35:44jusqu'à 2 000 ou 3 000 euros,
35:46mais si on dépassait les 3 000 euros,
35:48il n'y avait plus de remboursement du tout.
35:50Sachant que vous n'avez aucun fauteuil roulant aujourd'hui
35:52qui est capable, à ce prix-là,
35:54d'être de bonne facture, d'être suffisamment léger
35:56pour avoir une bonne maniabilité,
35:58en moyenne, un fauteuil roulant, c'est 10 000 euros.
36:00Donc, qu'est-ce que vous avez
36:02avec 3 000 euros ? Rien.
36:04Écoutez,
36:06on est ravis, en tout cas, de vous avoir reçus ce matin.
36:08Donc, ce sera le samedi soir à 20h30,
36:10évidemment, ce qui est important, c'est le podcast
36:12qu'on peut réécouter.
36:14Les auditeurs peuvent vous appeler,
36:16j'imagine que vous allez mettre en place
36:18un... Ils nous contactent.
36:20Je participe à dessusedradio.fr
36:22et ils nous disent, je veux témoigner,
36:24moi j'ai ça qui m'arrive dans ma vie,
36:26et puis on les reçoit dans l'émission
36:28avec grand plaisir. D'accord, donc c'est je participe
36:30à dessusedradio.fr, parce qu'on peut le dire,
36:32l'émission est enregistrée, évidemment,
36:34samedi soir à 20h30, c'est peut-être compliqué
36:36pour programmer des gens, donc
36:38vous serez appelé, vous serez contacté
36:40et vous pourrez participer.
36:42Voilà. Merci infiniment.
36:44Merci d'avoir été avec nous ce matin.
36:46Écoutez cette nouvelle émission nécessaire.
36:48Il faut que ça change et il faut que ça bouge
36:50pour faire plaisir à Patrick Roger,
36:52mais il faut surtout que ça change.
36:54Anthony Martins, Miss,
36:56merci d'avoir été avec nous.
36:58Merci Valérie, merci Gilles.