Avec Bernard Mabille
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NewsTranscription
00:00...médias, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:03Bonjour à toutes et à tous, une nouvelle semaine, dernière semaine d'octobre.
00:06Vendredi, c'est férié, mais nous serons là.
00:10Avec une émission qu'il faudra écouter parce qu'on pourra réentendre
00:14deux personnes qu'on a bien aimées et en particulier...
00:18Didier Roustand et Patrice Laffont.
00:23Absolument. Notre invité aujourd'hui, c'est Bernard Mamy. Bonjour.
00:26Je suis vivant encore.
00:29Oui, c'est pas la semaine... Bonjour, bonjour. C'est la Toussaint.
00:34Mais ça me fait marrer, d'ailleurs, les pubs pour les obsèques et tout,
00:38la semaine de la Toussaint. Non, mais ça me fait marrer, entre guillemets.
00:41Je les trouve horribles aussi, mais je trouve que, comme si on pensait à son enterrement,
00:45la semaine de la Toussaint ou à l'enterrement de ses proches.
00:47C'est curieux comme timing. J'étais pour réviser mon pacemaker,
00:51il y a la semaine dernière, et le docteur m'a dit vous avez encore 50 piles.
00:56Donc, je pense que les piles vont me survivre.
00:59Bon, c'est pas sûr. Bernard Mamy, on est...
01:01C'est ça votre épitaphe, vous n'avez plus de piles.
01:05On est ravis de vous recevoir. Je suis ravi d'être là.
01:08Le cake aux olives au théâtre de Passy, c'est une pièce de théâtre de Jérôme de Verdière,
01:13mise en scène par Éric Legérias. Et vous êtes aux côtés de Philippe Chevalier.
01:17Oh là là, le bonheur.
01:18On va en parler, puis on va parler de la revue de presse sur Paris Première.
01:22Puisque c'est présenté par Jérôme de Verdière.
01:23Absolument, la prochaine sera lundi 4 novembre.
01:27Et vous vous marrez toujours autant à faire ça.
01:3017 ans, 17 ans. Entièrement en direct.
01:33En 17 ans, on n'a jamais eu à lire un texte avant et tout.
01:36C'est la liberté totale.
01:38Vous ne les remettez pas vos textes à Jérôme ?
01:40Je vais même vous dire, on ne sait pas ce que le copain va faire.
01:43C'est bien, bien sûr.
01:45En 17 ans de vie sur direct, on n'a pas eu une réunion de rédaction.
01:52C'est ça qui est cool.
01:53C'est cool, ce n'est plus du tout les répétitions où tout le monde entend les papiers.
01:57C'est bien, c'est la vraie liberté totale.
02:00Avec, entre autres, Stéphane Rosse qui m'a laissé mourir de rire.
02:04Bref, en tout cas, ça fonctionne.
02:07Et vous allez nous raconter ce qu'est Côte-aux-Olives.
02:10C'est la seule émission satirique du PAF, comme on dit.
02:14C'est curieux parce qu'on doit cette émission à Jacques Expert.
02:17C'est lui qui l'a imposée.
02:19Au départ, on était pris un peu pour des ringards.
02:22Surtout Paris Première qui était une chaîne à l'époque un peu à la mode.
02:26Branchouille.
02:27Branchouille, oui.
02:28Et finalement, on a fait toujours des grosses audiences, on fait toujours des grosses audiences
02:32et on est toujours là.
02:33C'est bien.
02:34C'est un bonheur.
02:35Alors, on va passer au Zapping.
02:41J-8.
02:43T-8.
02:46À fond, l'élection américaine et les choses s'emballent.
02:50Valérie Chier, Les Républicains.
02:52Déclaration outrancière, pub provoquante à gogo.
02:55Et malgré tout ça, Donald Trump est toujours au coude à coude dans les sondages à Kamala Harris.
03:01Hier, dans le voteur de France 2, le correspondant Franck Genosio s'est rendu en Floride
03:06pour un peu interroger et recueillir le témoignage des futurs électeurs.
03:10Ils ont envie de voter Trump.
03:12Est-ce que je peux vous demander pour qui vous voterez à l'élection présidentielle ?
03:15Donald Trump.
03:16Et pour quelle raison ?
03:17Je pense que c'est le seul qui peut ramener l'Amérique en haut de l'affiche.
03:20Il l'a montré la première fois qu'il a été élu.
03:22On avait la meilleure économie de l'histoire quand il était là.
03:27J'espère juste qu'il ne cherchera pas à faire payer ceux qui l'ont attaqué ces dernières années
03:32et qu'il ne passera pas l'éponge sur ce qui s'est passé le 6 janvier 2021.
03:37Je pense qu'il ne fera pas cette erreur, cette fois.
03:40Est-ce que vous voterez ? Et pour qui ? Vous avez fait un choix ?
03:44Je me suis décidée. Je suis républicaine.
03:47Même si le choix qu'on m'offre ne me convient pas cette année.
03:51Vous voulez dire que vous n'êtes pas emballée par Donald Trump ?
03:55Pas du tout emballée. Je pense même que c'est un fumier.
03:58Mais je dois rester fidèle à mes convictions.
04:01Et je sais qu'il les défendra aussi.
04:03Sécuriser la frontière et combattre le droit à l'avortement, c'est le principal.
04:07Vous voteriez pour un fumier comme elle ?
04:10J'ai regardé hier le Madison Square Garden.
04:14Quand j'ai vu Hulk Hogan, ça m'a fait hurler de rire.
04:19Il avait du mal à retirer son tee-shirt au début des extraits.
04:23Il est vieux maintenant. C'est un vieux monsieur.
04:26Mais je me suis rappelé à ce moment-là qu'on faisait des meetings politiques.
04:34J'avais beaucoup travaillé pour Chirac.
04:38Je faisais le veuille-torchon de Jacques Chirac.
04:42Et j'ai présenté le premier congrès du Parti Socialiste en 1981 à Valence.
04:49Où je présentais les camarades socialistes en leur offrant une rose à la fin de chaque chanson.
04:56Il y avait 4 ou 2 ateliers.
04:58Tout, tout, tout.
04:59Du moment, ça paye.
05:03Et qui a le plus d'humour ? Les Républicains, le RPR ou les socialistes ?
05:07Chirac, c'était drôle parce que j'étais à l'époque à l'Européen.
05:11Et puis, il y avait toute une bande de conseillers de Chirac qui sont venus me voir 2-3 fois en spectacle.
05:16Et qui après me donnaient des conseils en me disant
05:18« Vous allez passer avec Jacques Chirac, mais il ne faut pas dire ça, il ne faut pas dire si. »
05:23Et à tel point que je me suis dit « Est-ce que j'y vais, j'y vais pas ? »
05:26Et quand je suis arrivé, c'était sur l'île de Ricard là-bas.
05:30Chirac est venu me voir et il m'a dit « Mais allez-y, rentrez-moi dedans. »
05:35Et alors quand je l'attaquais sur scène, il se levait pour applaudir.
05:40Il disait « Ils sont plus camos que nous ! »
05:43Et donc vous avez regardé la convention cette nuit ?
05:46Oui, j'ai regardé un peu, oui.
05:48Je vous conseille, si vous êtes sur X, de lire ce que dit Philippe Corbet
05:53qui a été le correspondant pendant très longtemps d'RTL
05:57et qui raconte qu'il dit que c'était un peu freak show, c'est-à-dire le show des horreurs.
06:04C'est assez intéressant.
06:06Et dans 8 jours, vous regarderez l'élection ?
06:08Oui, bien sûr. Je voudrais aller rue Donnaud, mais je ne sais pas si j'aurai de la place.
06:12Oui, c'est vrai, c'est là où ils se réunissent.
06:15Les paris et tout.
06:17Vous qui connaissez bien les imitateurs, puisque vous avez été un des auteurs importants de Thierry Le Luron,
06:23ça me dit dans quelle époque il recevait Laurent Gérard
06:27qui s'est revendiqué conservateur devant une zeuille de sagassan médusée d'entendre ce qu'elle entendait.
06:34En PLS.
06:35Elle était en PLS, la petite Zao.
06:38Et il a continué sur sa lancée.
06:41On sent qu'il y a une minorité qui emmerde une majorité.
06:45C'est le moment où vous me fermez les oreilles.
06:47Non, non, non. Je n'ai pas allé dans le sens du wokisme, du néo-féminisme, du véganisme,
06:54et de tous les trucs enisme qui nous emmerdent.
06:56Votre spectacle, globalement, c'est...
06:59Je suis libre. Vous savez, la scène est le dernier espace de liberté.
07:02Qu'est-ce que vous pensez d'ailleurs ?
07:03Bien sûr.
07:04Vous êtes plus libre sur scène que sur RTL ou ailleurs ?
07:08Non, sur RTL, je suis libre.
07:09Mais je ne vais pas sur les réseaux de cas sociaux, par exemple.
07:14Ah ben justement.
07:15Ça veut dire que c'est...
07:17Non, mais c'est récupéré.
07:19Au moins sur scène, c'est comme dans un restaurant, puisque le décor est un restaurant.
07:22On éteint son portable, on profite du spectacle ou de la scène.
07:26C'est vous-même qui leur dites d'éteindre leur portable.
07:28Oui, mais ils ne le sortent pas.
07:30Vous auriez aimé écrire pour Laurent Gérard.
07:32Et qu'est-ce que vous en pensez par rapport à Thierry Levin ?
07:35Pour être très franc, on avait discuté.
07:37Je l'ai vu arriver au Don Camillo à Paris.
07:39Je faisais le Don Camillo à l'époque.
07:41Et il m'avait dit qu'on pourrait travailler ensemble.
07:43Mais je ne veux pas travailler avec quelqu'un qui a travaillé avec Thierry Levin.
07:45Il voulait se démarquer, ce qui est plutôt...
07:47Il a raison.
07:49Et aimer travailler avec lui, plus maintenant.
07:52Il y a un moment, peut-être.
07:53Mais je trouve qu'il manque un peu de jus maintenant.
07:56C'est-à-dire ?
07:57Ça veut dire quoi ?
07:58Je ne sais pas.
07:59Je trouve qu'au départ, c'était une énorme surprise.
08:02Il imitait des voix nouvelles, complètement nouvelles.
08:05Des voix de gens de feuilleton et tout.
08:07Aujourd'hui, c'est le pétain, l'abbé Pierre et le pape.
08:10Ça me gonfle un peu.
08:12Léa Salamé a demandé à Laurent Gérard...
08:17Si Léa Salamé lui a demandé...
08:19Pourquoi les imitateurs sont souvent de droite comme Thierry Levin ?
08:24Vous avez une réponse à donner à Léa Salamé ?
08:26Une connerie.
08:27C'est une connerie.
08:28Écoutez, je vais vous raconter une anecdote.
08:31Il y avait à l'époque un voyou qui s'appelait...
08:36Voyou de gauche.
08:37Je ne sais plus son nom.
08:38L'époque Mitterrand.
08:39Je parle de l'époque Mitterrand.
08:41Et c'était une...
08:44Je ne sais plus son nom.
08:45Ça me barbe, ça.
08:46Et donc, il y avait un meeting pour le soutenir à Rouen.
08:50Enfin, c'était le zénith de Rouen, à l'époque.
08:53Et il était annoncé Guy Baudot, Jacques Higelin, machin, machin.
08:58Et Thierry Le Luron.
09:00Je vous jure que c'est vrai.
09:01Le seul qui se soit déplacé.
09:03Parce que les mecs ont profité de la pub, des affiches, des machins.
09:06Mais ils ne sont pas venus.
09:07Parce qu'ils ne se sont pas payés.
09:08Et le seul qui se soit déplacé, c'était Thierry Le Luron.
09:10Qui s'est fait insulter en entrant, siffler et tout.
09:14Et qui a dit au public...
09:16Je ne sais plus comment il s'appelait ce type.
09:18Si vous connaissez qui.
09:19Et s'il tombe sur des juges comme vous, il est condamné d'avance.
09:23Il a retourné à la salle.
09:24Mais non, Thierry.
09:25Thierry, on a fait au gymnase.
09:27On a fait une soirée pour « Touche pas à mon pote ».
09:31Avec Arlène Désir au premier rang.
09:33Ça, c'est de cataloguer les gens.
09:35Vous savez, je connais des grands humoristes de gauche.
09:38Et qui tapent sur la droite et l'extrême droite.
09:40Récemment.
09:42Et qui couchent dans le grand hôtel de la ville.
09:45Pendant que les techniciens sont au Campanile.
09:48C'est de gauche.
09:49Oui, c'est de gauche.
09:50Juste, il y a un auditeur qui nous dit une chose.
09:52Parce que moi, j'ai regardé l'émission de Léa Salamé.
09:54Elle a été choquée par une des actrices de culte.
09:56La série qui raconte le Loft.
09:58Qui connaissait une chanson de Michel Fugain.
10:00Mais qui ne savait pas qui était Michel Fugain.
10:02Ah oui, ça va vite.
10:03C'est incroyable.
10:04Il était assez incroyable, Michel Fugain.
10:07Thierry Leluron, c'est aussi l'imitation de Valérie Giscard d'Estaing.
10:11Elisabeth Martichoux a un livre formidable.
10:14Qui sort sur...
10:16Pour l'inviter.
10:17Bien sûr, avec plaisir.
10:18Sur l'art de perdre en politique.
10:21Comment les hommes politiques réagissent à l'échec.
10:24Elle est venue en parler dans C'est à vous.
10:26Et elle a parlé du choc qu'avait Valérie Giscard d'Estaing en perdant.
10:30C'est terrible.
10:31Parce que Valérie Giscard d'Estaing, il n'a pas compris.
10:33Il le vit comme une injustice phénoménale.
10:35Comment les Français n'ont pas reconnu ma valeur.
10:38Après, un sept aînats, c'est vrai, riche de réformes et d'erreurs.
10:42Mais bon.
10:43Et puis, il y a l'usure du pouvoir.
10:44Mais il n'a pas compris.
10:45On utilise cette phrase.
10:46C'est une expression que j'aime beaucoup.
10:48Il est comme une poule devant un couteau.
10:50Il est très étranger à la défaite.
10:53C'est un homme qui a gagné, qui a fait ses classes,
10:56qui a été conseiller général, député, haut fonctionnaire, inspecteur des finances.
11:00Très jeune, brillant, évidemment, au ministère.
11:04Et là, il ne comprend pas.
11:06Mais honnêtement, c'est un traumatisme pour lui.
11:09Et d'ailleurs, il aura une forme de dépression.
11:13Et oui, Valérie Giscard d'Estaing, tirée du Neuron, se parlait.
11:18Alors, moi, je dois beaucoup à Valérie Giscard d'Estaing.
11:25Moi, je suis arrivé avec Thierry en pleine affaire des diamants.
11:27Donc, c'est un truc formidable.
11:29Hugues de Wavrin, qui était le patron des jeunes Giscardiens,
11:31m'a toujours dit que Giscard n'était pas au courant de l'affaire des diamants
11:34parce que les conseillers qui lui découpaient la presse le matin
11:38avaient tellement peur de sa colère qu'il ne collait pas les trucs sur les diamants.
11:44Il l'a découvert trop tard.
11:46C'est ce qu'il m'a expliqué, je sais pas si c'est vrai.
11:48Mais moi, j'ai vu Giscard et j'ai dîné avec Giscard
11:51parce qu'il était venu voir Thierry de Luron à Marigny.
11:53Donc, il était battu et tout.
11:55Impressionnant quand même, un lauréat du bonhomme.
11:57Impressionnant, vraiment.
11:59Et il y avait le labrador de Thierry qui avait un magnifique collier de diamants.
12:05Et Giscard lui dit, il faudra me donner la marque du collier antipuce de votre chien.
12:11J'ai trouvé ça très très très marrant.
12:13Il y avait beaucoup de politiques autour de Thierry, beaucoup.
12:16Alors évidemment, certains rêvent de devenir Laurent Girard ou Thierry Luron.
12:20D'autres se disent, alors ça c'est la grande mode.
12:22Je suis sosie vocale, ça c'est le grand truc.
12:26Ah, sosie vocale, j'ai noté.
12:28Sosie vocale, noté.
12:29Comme ce candidat qui veut prendre ma place.
12:31Vous me direz si c'est un bon imitateur, écoutez.
12:34Alors vous êtes, paraît-il, le sosie vocal de Jean-Jacques Goldman.
12:37Tout à fait.
12:38Lorsque je chante, et peu importe les chansons que c'est,
12:40il y a toujours une petite intonation qui fait penser à Jean-Jacques Goldman.
12:43Voici Christophe.
12:44Minuit se lève, en haut des tours.
12:49Les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd.
12:53La nuit camoufle.
12:55C'est pas si mal ?
12:56Ah oui, je n'ai pas dit que c'était pas si mal.
12:58Ah non, c'est pas si mal.
13:00Il manque l'écriture quand même.
13:02C'était un clin d'œil.
13:04C'est très agaçant les sosie vocaux.
13:05Moi je suis très agacé.
13:06J'étais très fan de Johnny Hallyday.
13:08Ah oui, et par Jean-Baptiste Guégan.
13:10Je trouve ça scandaleux.
13:11Laurent Gérard me fait hurler de rire quand il fait Jean-Baptiste Guégan.
13:15Et tous ceux qui l'imitent.
13:17Pourquoi vous trouvez ça scandaleux ?
13:19Je ne sais pas.
13:20Je trouve que l'affaire Guégan, c'est partie du producteur.
13:25Moi je le connais parce qu'il a commencé au Val-André.
13:29Il s'appelait Johnny Junior.
13:31Et il faisait toutes les foires à la saucisse, les foires aux crêpes.
13:35Et donc il a été produit par des gens qui l'ont lancé.
13:38Je trouve qu'il m'a volé la mort de Johnny.
13:41Je n'ai pas pu faire mon deuil.
13:43Il est arrivé le lendemain matin comme un boulet.
13:46Je ne sais pas si ça marche d'ailleurs.
13:48Ça a un peu marché.
13:50Je ne vois pas l'intérêt d'aller écouter un faux Johnny.
13:54Il a chanté « Vive le vent » quand même.
13:56Oui, oui, oui.
13:57C'était notre grand truc.
13:58On aura pas de vanne à elle l'année prochaine.
14:00Le 8 novembre paraîtra un nouveau best-of des chansons de France Gall.
14:04Et en préparant ce best-of,
14:06la Warner, dans un de ses tiroirs,
14:09découvre un inédit enregistré en 1974,
14:13tout juste au début de sa relation avec Michel Berger.
14:17Le titre va être dans ce best-of.
14:19Et ça s'appelle « La prisonnière ».
14:35Vous voyez, j'ai un problème avec les chansons posthumes.
14:38Je me dis que s'ils ne sont pas sortis,
14:40c'est qu'ils se jugeaient que ce n'était pas bon.
14:42Il y en avait d'autres.
14:43Il y a un moment, sur un 33 tours,
14:45vous ne pouviez pas mettre 15 chansons.
14:46Les machines ont fait tellement de trucs.
14:47Je ne sais pas si la voix n'est pas 2024 quand même.
14:50Vous allez loin alors.
14:51Attendez, elle a combien, 40 ans la chanson ?
14:5474.
14:55Je ne sais pas si elle avait cette voix-là à l'époque.
14:57On connaît un peu la voix qu'elle avait.
14:59Il faut marquer une page de pub.
15:03« Tout le monde veut prendre sa place, Gilles »,
15:05Jean-Jacques Goldman nous dit.
15:06C'est ce que j'ai dit ?
15:07Non, je ne crois pas.
15:08On se retrouve dans un instant avec Bernard Mabille.
15:10A tout de suite.
15:22L'invité du jour, c'est Bernard Mabille.
15:24L'immense Bernard Mabille, qui a une longue carrière.
15:28Ça m'étonne encore que des gens
15:30puissent venir encore me voir.
15:32Ça m'étonne.
15:33C'est vrai, parce que vous êtes sur scène.
15:35« Loin des cons », c'est votre one-man show.
15:37Vous jouez encore à Aix en Bretagne.
15:39Allez chercher.
15:40On se balade.
15:41Voilà, vous vous baladez.
15:42C'est un one-man show.
15:43Et puis, vous serez sur scène ce soir.
15:45C'est la première.
15:46« Le cake aux olives ».
15:47Ce n'est pas le canard au citron.
15:49À l'orange, ce n'est pas le canard à l'orange.
15:51C'est le cake aux olives au Théâtre de Passy
15:53du lundi au mercredi.
15:55C'est une mise en scène d'Éric Logérias.
15:58C'est une comédie de Jérôme Deverdière.
16:01Vous êtes avec Philippe Chevalier.
16:03On parlera avec vous.
16:04C'est ce qui m'a surpris.
16:06Quand j'ai eu votre attache de presse,
16:08qu'on a calé la date,
16:09je me suis dit que c'était le jour de la première.
16:11C'est sûr qu'il va venir.
16:13Souvent, il y a des comédiens qui disent
16:15« Laissez-moi une semaine. »
16:17Il faut voir la puissance du texte.
16:21Vous comprenez les comédiens qui disent
16:23« Laissez-moi une semaine. »
16:25J'étais d'une autre école.
16:27C'était l'école des cabarets.
16:29J'étais formé au cabaret.
16:31On faisait 4-5 cabarets le soir.
16:34On passait et on filait de l'un à l'autre.
16:37Tu t'oublies de te concentrer.
16:40C'est quoi cette pièce ?
16:42Racontez-nous un petit peu.
16:44D'abord, je vais dire que j'aime beaucoup
16:46le travail de Jérôme.
16:49Ses livres sont formidables.
16:51Ses deux livres sont...
16:53Il a écrit des spectacles
16:56qui sont plus sketch
16:58et qu'on avait pensé faire avec Philippe.
17:00Je ne voulais pas tomber dans le côté
17:02Chevalier Laspalèce.
17:04J'avais envie d'essayer de jouer un peu.
17:06Je n'ai jamais fait ça.
17:08C'est votre première pièce de théâtre ?
17:10Oui, j'ai fait 2-3 trucs.
17:12Là, on la joue en province.
17:14Ça marche très bien.
17:16En Paris, c'est tellement bizarre.
17:18En province, ça marche très bien.
17:20Les gens hurlent de rire.
17:22Ils ont tellement envie
17:24de libérer aujourd'hui.
17:26Vous n'aviez jamais travaillé avec Philippe Chevalier ?
17:28Non, je travaillais avec lui
17:30sur la revue de presse.
17:32J'ai un bon souvenir
17:34de Philippe et de Laspalèce,
17:36de Régis.
17:38Quand j'étais à la Comédie Comartin,
17:40je débutais presque.
17:42C'était des énormes vedettes
17:44qui sont venues me voir.
17:46Après, ils sont venus me parler.
17:48J'étais content comme tout, un groupie.
17:50C'est des gens sympas.
17:52Quand j'ai fait mon premier olympiade,
17:54je leur avais dit
17:56« Est-ce que vous pouvez faire quelque chose ? »
17:58J'avais envie qu'ils soient là.
18:00Ils sont venus après le rappel.
18:02Au moment du rappel, je me suis éclipsé.
18:04Ils sont venus pour profiter
18:06des applaudissements en disant
18:08« On fait ça maintenant. On n'écrit plus de spectacles.
18:10On vient prendre les applaudissements des autres.
18:12D'ailleurs, on va se dépêcher parce qu'on passe dans un autre théâtre. »
18:14Ils sont marrants. C'est des copains.
18:16Quand on est auteur, on a envie
18:18de corriger le texte ?
18:20On l'a retravaillé.
18:22De toute façon,
18:24Jérôme l'avait dit.
18:26Je ne me voyais pas de toute façon
18:28dire un texte. Je n'ai pas la force
18:30ou la puissance de dire un texte.
18:32On déconne quand même. Il y a un peu d'impro.
18:34– C'est quoi l'histoire ?
18:36– Ça se passe dans une maison de retraite.
18:38C'est l'histoire classique
18:40d'un emmerdeur qui vient
18:42emmerder un vieux comédien
18:44qui lui aussi est comédien.
18:46Tout est plutôt dans le rapport
18:48entre Philippe et moi.
18:50Il me rappelle
18:52Bourville un peu. Il a un côté
18:54naïf. Il est comme ça dans la vie.
18:56C'est un bonheur de travailler avec lui.
18:58– Il y a du cake aux olives sur scène ?
19:00– Il y a le cake aux olives puisque c'est son grand truc.
19:02Il veut absolument me fourguer un cake aux olives.
19:04– Et il y a un vrai cake.
19:06Vous en mangez vraiment ? Vous en mangez tous les soirs ?
19:08– Oui, oui, oui.
19:10Il y a un cake.
19:12On tape un peu dedans.
19:14Le premier soir,
19:16il n'arrive pas à le couper.
19:18Il est à peine décongelé.
19:20Ça fait rire.
19:24On improvise quand même
19:26parce qu'on sort de la même école
19:28quand même un peu
19:30cabaret.
19:32– Est-ce que ça va être joué
19:34sur Paris 1ère ? Est-ce que ça va passer sur Paris 1ère ?
19:36– Je ne sais pas du tout.
19:38On est bien placés.
19:40En tout cas, on a plein de dates
19:42en province qui se complicitent bien.
19:44Je crois qu'on a 70 dates
19:46jusqu'au mois de juin.
19:48– Vous avez toujours
19:50la moelle, l'envie
19:52de monter sur scène.
19:54C'est votre plaisir.
19:56– Moi, Valérie, j'ai 12 ans dans ma tête.
19:58C'est ce que me disent mes enfants.
20:00Je vais être un gosse.
20:02– Qu'est-ce que vous faites en tournée ?
20:04Vous êtes du genre à passer l'après-midi
20:06devant l'Athénée ?
20:08Vous découvrez la ville où vous êtes ?
20:10– En tournée, avec Philippe,
20:12on arrive en bagnole.
20:14On nous jette sur la scène,
20:16presque.
20:18C'est un peu différent.
20:20En one-man, on est deux.
20:22J'ai un régisseur et moi.
20:24On a le temps d'aller faire un bon déjeuner
20:26en arrivant.
20:28On regarde l'adresse des restaurants.
20:30– Est-ce que vous feriez du stand-up ?
20:32Et vous en pensez quoi
20:34de cet humour ?
20:36On était dans un humour de sketch
20:38et puis on est passés au stand-up.
20:40On raconte sa vie.
20:42– La différence, c'est qu'on n'est pas un personnage.
20:44– Oui, on raconte sa vie.
20:46C'est ce que faisait...
20:48Je ne sais pas, c'est vieux comme le monde.
20:50On a juste changé le nom pour que ça se vende mieux.
20:52J'ai l'impression que vous avez toujours fait du stand-up.
20:54Moi, je n'ai jamais fait de sketch,
20:56donc c'est du stand-up.
20:58– Vous racontez la politique,
21:00la vie.
21:02Qu'est-ce qui vous inspire en ce moment ?
21:04– Attends...
21:06– Ça peut être...
21:08– Le procès de Depardieu m'inspire.
21:10– Cet après-midi.
21:12– Quand j'ai entendu
21:14toutes les féministes
21:16défendre Nicolas Bedos,
21:18ça m'a sidéré.
21:20Il est bourré.
21:22Moi, ça m'est arrivé d'être bourré.
21:24C'est pas pour ça que je mettais la main dans la culotte de ma copine.
21:26Et maintenant, Depardieu,
21:28c'est haro sur Depardieu.
21:30Moi, j'ai qu'une peur,
21:32c'est qu'il se foute en l'air.
21:34– À ce point-là ?
21:36– Vous le connaissez ?
21:38– Non, pas du tout, mais imaginez,
21:40il boit un verre d'eau, il est mort.
21:42– Mais pour reparler à Bedos,
21:44certains ont dit que la peine
21:46était trop forte.
21:48Vous trouvez qu'un an de prison...
21:50– Je sais pas ce qu'il a fait,
21:52mais c'est fort.
21:54Moi, des fois, je me dis...
21:56Imaginez, je crains ça,
21:58imaginez qu'une femme
22:00porte plainte contre moi en disant
22:02il m'a mis la main au cul
22:04en 1976
22:06lors d'un concert de Claude François.
22:08C'est pas évident, quand même.
22:10Ça remonte, j'ai vu Depardieu,
22:12ça remonte à 2014, 2009.
22:14– Après, il y a plusieurs plaintes,
22:16il y a six plaintes, il y a plusieurs femmes,
22:18plusieurs témoignages.
22:20– J'aimerais pas vivre ce qu'il a peut-être
22:22fait vivre aux autres, mais j'aimerais pas vivre
22:24ce qu'il vit aujourd'hui, franchement.
22:26– Alors, il y a de la pub ?
22:28– Il y a de la pub, donc on va...
22:30– C'est juste Depardieu
22:32– Depardieu a dit qu'il demanderait un report.
22:34Le report n'est pour l'instant pas accepté
22:36par le tribunal.
22:38– A tout de suite avec Bernard Mabillé.
22:40– Sud Radio,
22:42votre attention est notre plus belle récompense.
22:44Sud Radio,
22:46le supplément Média.
22:48– Le supplément Média, tout de suite.
22:50On était en train de parler, voilà.
22:52Je disais combien c'était agréable
22:54de recevoir quelqu'un comme Bernard Mabillé.
22:56– Non, vous disiez pas ça.
22:58– Si, si, si.
23:00– Ah, j'ai pas dit que c'était agréable de recevoir
23:02– Vous êtes un rapporteur.
23:04– De recevoir Bernard Mabillé,
23:06parce qu'il a de l'expérience,
23:08de l'épaisseur, de l'humour
23:10et donc ce soir, Paris...
23:12Non, c'est pas Paris 1ère, pas encore.
23:14Ce soir, c'est la première
23:16du Cake aux Olives au Théâtre de Passy.
23:18– C'est un joli petit théâtre au Théâtre de Passy.
23:20J'aime beaucoup. C'est dans le 16ème, à Paris.
23:22C'est un théâtre qui est encore un théâtre.
23:24– Absolument.
23:26– On est accueillis, il y a un vestiaire,
23:28c'est sympa.
23:30– Et vous serez en tournée dans toute la France,
23:32donc aux côtés de Philippe Chevalier,
23:34ce duo de vieux,
23:36qui est mis en scène par Éric Legéria.
23:38C'est une pièce écrite par Jérôme Devernières.
23:40– J'adore le voir jouer.
23:42Moi, je suis dans un fauteuil,
23:44parce qu'à un moment, je suis dans un fauteuil.
23:46J'adore le voir jouer, Philippe.
23:48C'est un bonheur. C'est comme si j'étais au premier rang.
23:50C'est génial.
23:52– C'est quoi votre première phrase ce soir ?
23:54– Ah, vous voilà. Non, je sais plus.
23:56– Ça promet.
23:58– Il vient m'engueuler parce que je me métamorphe trop fort,
24:00mais en bonne honte,
24:02ça va revenir.
24:04– Moi, je voulais vous demander,
24:06on a reçu la semaine dernière Patrick Sabatier,
24:08et puis ça fait plusieurs fois
24:10qu'on reçoit des gens qui nous parlent
24:12de Thierry Luleron,
24:14donc vous avez été auteur et très proche de lui,
24:16et de plus en plus, les gens sont sans tabou,
24:18parlent de son sida, de son homosexualité,
24:20alors que c'était quelque chose
24:22qu'il n'avait, de son vivant,
24:24pas parlé, et il n'avait pas voulu parler
24:26de sa maladie. Est-ce que ça vous choque ?
24:28– Absolument.
24:30– Les livres et tout ce qui se passe,
24:32et que, par exemple, Patrick Sabatier nous dise,
24:34j'ai pas pu intervenir parce qu'on était pressé par le temps,
24:36mais il a dit,
24:38j'avais été le voir quand il avait le sida,
24:40et j'ai trouvé ça, par rapport à quelqu'un
24:42où on logiquement respecte
24:44la pensée des morts.
24:46– Absolument, et je peux vous dire que quand il avait le sida,
24:48il n'y avait pas grand monde qui venait le voir,
24:50mais absolument, et c'est pour ça que j'en veux
24:52un peu,
24:54j'en veux même Aline Renaud,
24:56qui a quand même dit,
24:58à la une de match,
25:00je crois, qu'il est mort du sida,
25:02alors que Thierry ne voulait pas que ça se sache,
25:04alors que madame Aline Renaud continue de parler
25:06de la house, de son avortement,
25:08ça intéresse tout le monde.
25:10– Patrick Sabatier,
25:12c'est pas du sida dont il parle,
25:14il parlait de l'homosexualité.
25:16– Et du sida, de la mort du sida.
25:18– Il a dit qu'il ne voulait pas,
25:20il devait venir,
25:22il devait, je ne sais plus quel été,
25:24il devait participer au jeu de la vérité,
25:26ils étaient d'accord,
25:28et quand Patrick est parti,
25:30Patrick Sabatier, le Luron l'a rattrapé en lui disant,
25:32écoute, je ne vais pas le faire, parce que je ne veux pas
25:34que ma mère apprenne que je suis homosexuelle.
25:36– C'était une époque où on se cachait.
25:38– Et après il a parlé du sida, où il avait été le voir.
25:40– C'était des… moi ayant vécu à côté de Thierry
25:42et d'autres, mais c'était des gens très très
25:44malheureux, parce que Thierry s'en cachait.
25:46Il y avait la famille,
25:48à cause de la famille, sa maman et tout.
25:50– Mais il s'en cachait pour sa mère
25:52ou pour une histoire de business ?
25:54– Aussi à cause du public.
25:56Le nombre de…
25:58quand tu disais que tu étais homosexuel à l'époque,
26:00tu risquais de perdre la moitié de ton public
26:02puisque tu brisais l'image
26:04du genre idéal.
26:06– Du beau garçon.
26:08– Et ça vous choque qu'on le révèle maintenant ?
26:10– Moi je pense que ça devrait rester tu,
26:12ça n'intéresse plus personne de toute façon.
26:14Honnêtement Thierry, nous on en parle,
26:16moi on m'en parle encore,
26:18mais les jeunes ne savent pas qui c'est.
26:20C'est des trucs secrets.
26:22Moi Thierry m'a dit, je ne veux pas que ça se sache.
26:24Je l'ai vu, j'ai assisté à tout.
26:28– Et quand il est mort,
26:30on n'a pas dit qu'il était mort de sang ?
26:32– Non, on a dit qu'il était mort d'un cancer.
26:34– On va parler de la revue de presse.
26:36Sur Paris Première,
26:38vous nous disiez que vous aviez une immense liberté,
26:40que chacun faisait ses textes, sans les répéter,
26:42sans les soumettre. Il n'y a jamais eu de problème ?
26:44Effectivement, on n'a jamais entendu de plainte ?
26:48Il y a des invités qui l'ont plus ou moins bien pris.
26:50– Oui, mais je pense aussi que c'est le fait
26:52d'être sur Paris Première
26:54qui est quand même une chaîne un peu…
26:56– Moins exposée on va dire.
26:58– Aujourd'hui ça peut être très vite repris.
27:00– Oui, ça pourrait.
27:02Je pense que sur France 2,
27:04tout ça,
27:06on ne serait plus là depuis très très longtemps.
27:08Et puis c'est l'esprit de la chaîne.
27:10Moi je me régale,
27:12parce que moi j'écris mes textes,
27:14alors il ne faut pas dire ça, parce qu'on va dire
27:16ben oui ça se sent, mais une heure avant,
27:18je m'amuse,
27:20je peux pas aller jusque-là,
27:22oui, oui.
27:24Et puis il y a une bonne ambiance entre nous tous,
27:26on est vraiment copains.
27:28– Quel homme politique
27:30vous avez pâté dans la revue de presse ?
27:32– Oh…
27:38Si je vous dis,
27:40il y a une femme qui m'a épaté,
27:42c'est Laure Lavalette.
27:44– Ah oui, qui est au RM,
27:46au Rassemblement National.
27:48– En 17 ans, on n'avait pas invité de gens
27:50du Rassemblement National,
27:52et je l'ai trouvé très vif, très marrante,
27:54très franche, sans langue de bois.
27:56– Et pourquoi ? C'est vous qui ne les aviez pas invités ?
27:58– Je ne sais pas, moi je m'occupe pas des invités.
28:00– Ou est-ce que c'est eux qui ont refusé de venir ?
28:02Jean-Marie Le Pen n'était pas venu ?
28:04– Non, non, non.
28:06Marine non plus, Bordella non plus.
28:08– C'est Jacques Clément qui produit.
28:10– Oui, Jacques Clément.
28:12– Préempte protecteur.
28:14– Oui, les choses changent,
28:16on a eu Laure Lavalette
28:18et on a eu Jacob Elie l'autre jour.
28:20Ils sont très forts
28:22dans le contact,
28:24la présence, le rire,
28:26ils acceptent qu'on leur
28:28rentre dedans gentiment et tout.
28:30– Et les fils ?
28:32– Ah si, et les filles,
28:34on a eu Corbière…
28:36– Non, non, non,
28:40on a eu pas mal de filles,
28:42on a eu pas mal.
28:44– Et donc, c'est tous les 15 jours,
28:46sur Paris 1ère, ça fait 17 ans…
28:48Ah non, Mélenchon n'est jamais venu.
28:50Il a été invité, vous ne savez pas ?
28:52– Je pense, oui.
28:54J'avais dit chez Schneiderman que je votais pour Mélenchon
28:56il y a déjà un petit moment,
28:58mais ça m'a poursuivi comme le sparadrap
29:00du Capitaine Haddock.
29:02– C'est écrit en gros dans votre Wikipédia.
29:04– Non, c'est vrai.
29:06– Comme tout bon journaliste,
29:08pour vous dire mes sources.
29:10Ah oui, je l'ai noté.
29:12– À l'époque, je l'avais dit…
29:14– En juillet 2010,
29:16il y a écrit en juillet 2010,
29:18dans l'émission Reste sur image,
29:20j'ai toujours été porté vers la gauche,
29:22la preuve, c'est que j'ai fait valance
29:24et je pense que je voterai Mélenchon
29:26lors de l'élection présidentielle 2012.
29:28– Il était fréquentable à l'époque quand même,
29:30il n'était pas entouré de tous les petits voyous
29:32qu'il a aujourd'hui.
29:34– Est-ce qu'aujourd'hui, la réalité a dépassé la fiction,
29:36parfois, dans certaines situations ?
29:38Je ne sais pas si vous avez vu ça,
29:40un marabout qui affirme être peu,
29:42qui était jugé pour l'excès de vitesse,
29:44qui disait qu'il était possédé
29:46par l'esprit de Schumacher.
29:50Il y a quand même des trucs maintenant
29:52qui sont quand même délirants.
29:54– Les gens n'ont plus de freins du tout.
29:56On le voit bien dans l'attitude
29:58de tout le monde dans la rue,
30:00c'est génial dans le machin, il n'y a plus de freins.
30:02On se lâche.
30:04– Et loin des cons alors, c'est quoi ?
30:06C'est votre one man show ?
30:08– Oui, c'est un one man show,
30:10c'est une revue de presse.
30:12– Que vous réactualisez tous les jours ?
30:14– Oui, je prends des notes tous les jours
30:16pour ne pas perdre le fil de l'actualité.
30:18Oui, j'aime ça, ça c'est un vice.
30:20Mais attention, le théâtre,
30:22j'aime beaucoup,
30:24j'étais perturbé
30:26parce que les répétitions
30:28c'est très très très longtemps.
30:30C'est le one man, tu écris tes trucs,
30:32tu rentres en scène.
30:34Très long, très long.
30:36– C'est-à-dire combien de temps il faut
30:38pour mettre en scène une pièce ?
30:40– Nous on a travaillé quand même
30:42trois semaines,
30:44tous les après-midi quand même,
30:46cinq heures tous les après-midi,
30:48à savoir s'il faut dire encore,
30:50ou alors...
30:52– Est-ce qu'on vous a proposé lol
30:54sur Prime Vidéo ?
30:56Vous iriez ?
30:58– C'est quoi lol ?
31:00– En fait c'est des humoristes,
31:02un peu à la mode,
31:04mais c'est pour ça que je vous pose la question.
31:06– J'aime bien le bah oui,
31:08il va partir.
31:10– Oh la vache,
31:12oh la la la la.
31:14– On va dire la nouvelle génération
31:16d'humoristes
31:18qui se sont réunis,
31:20ils n'ont pas le droit de rire,
31:22ils sont enfermés dans une pièce,
31:24ils n'ont pas le droit de rire.
31:26Récemment il y a eu un petit scandale.
31:28– Qu'est-ce qu'il y a eu comme scandale ?
31:30– C'est parce qu'il y a,
31:32comment elle s'appelle ?
31:34– Claire Gardin ?
31:36– Non non, Muriel Robin aussi.
31:38– Elle est partie en plein tournage,
31:40très énervée,
31:42et après il y a eu Blanche Gardin.
31:44– Ah Blanche Gardin, moi j'aime beaucoup,
31:46et alors c'est notre étalon Blanche Gardin,
31:48c'est l'étalon rire,
31:50t'en as deux aujourd'hui,
31:52ça vous fait rire Paul Mirabelle ?
31:54– Bah oui, je suis mon public,
31:56moi j'aime bien, il m'amuse,
31:58il me rappelle un peu le Grand du Duche de Cabu,
32:00oui j'aime bien.
32:02– Et Blanche Gardin ?
32:04– J'aime bien aussi,
32:06Blanche Gardin fait un sketch
32:08sur la sodomie par exemple,
32:10maintenant c'est un sujet que tu peux,
32:12nous ouvre les portes si j'ose dire,
32:14c'est un sujet que tu peux aborder,
32:16si Blanche Gardin parle de ça.
32:18– Ça vous manquait ?
32:20– Vous ne vous mettez pas de limites,
32:22vous particulièrement,
32:24ça peut aller assez loin.
32:26– Non, non, la chance que j'ai
32:28c'est d'être physiquement assez banal,
32:30même un peu moche,
32:32je pense que si j'avais été un beau mec,
32:34je n'aurais pas pu me permettre ce genre de truc.
32:36– C'est vrai, les humoristes sont moches ?
32:38– Les grands humoristes ne sont pas terribles,
32:40regardez Bourvil, il n'était pas terrible,
32:42Fernand Reynaud, il n'était pas terrible.
32:44– Ça c'est les vieux, il y en a qui sont plutôt pas mal,
32:46il est pas mal, comment il s'appelle ?
32:48– Il n'est pas moche ?
32:50– Non, non, non.
32:52– Un Ferrari, il n'est pas moche ?
32:54– Mirabelle, il n'est pas moche,
32:56mais il a un look un peu...
32:58– Oui, mais il le travaille.
33:00– Oui, il le travaille.
33:02Eh bien moi, je suis moche de nature.
33:04– Vous pensez qu'un beau ne peut pas faire rire ?
33:06– Je crois que c'est plus difficile,
33:08à mon avis,
33:10peut-être que c'est une erreur,
33:12je pense que c'est difficile, oui.
33:14Regardez Philippe Chevalier, il n'est pas beau,
33:16je suis contente, Philippe, si tu nous écoutes.
33:18Non, c'est vrai, est-ce qu'il y a des beaux humoristes ?
33:20– Je ne sais pas.
33:22– Il est pas mal celui de La Grande Semaine.
33:24– De Nono ?
33:26– Oui, de Nono et de La Grande Semaine,
33:28comment il s'appelle ?
33:30– C'est un humoriste ?
33:32– Non, comme vous êtes Jérémy...
33:34– Crédeville.
33:36– Jérémy Crédeville.
33:38– Ah oui, j'ai fait des grosses têtes avec lui l'autre jour,
33:40il est pas mal.
33:42– On est surdu, totalement futile.
33:44– C'est une chance de rencontre.
33:46– Absolument. Le Cake aux Olives de Jérôme de Verdier,
33:48écrit par Jérôme de Verdier,
33:50moi je vous conseille vraiment ces deux livres
33:52qui sont des petits bijoux,
33:54on en a dit beaucoup de bien
33:56dans le coup de cœur des libraires.
33:58Et donc,
34:00il a écrit cette pièce qui est mise en scène
34:02par Éric Logérias,
34:04vous êtes aux côtés de Philippe Chevalier.
34:06– Très drôle, Éric Logérias.
34:08– On vous retrouve également
34:10loin des cons, c'est votre One Man Show,
34:12donc vous allez sur les réseaux
34:14pour trouver les dates.
34:16Et puis,
34:18la revue de presse, évidemment,
34:20qu'on retrouvera…
34:22– Lundi prochain, je crois.
34:24– Non, le 4, la veille des élections américaines.
34:26Et le livre de Jérôme de Verdier,
34:28je cherchais.
34:30– Oui, c'est lundi prochain.
34:32– Oui, c'est lundi prochain, absolument,
34:34j'étais encore vendredi, moi.
34:36– Et demain, on reçoit un autre vieux humoriste,
34:38on reçoit Patrick Sébastien.
34:40Qui publie un nouveau livre.
34:42Allez, à tout de suite pour les débats.